L’effet cigogne – Confondre conséquence et causalité 

L’effet cigogneDécouvrons une erreur de raisonnement appelée l’effet cigogne. C’est parti !

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L’effet cigogne

L’effet cigogne, c’est prétendre que si deux événements sont corrélés, alors, il y a automatiquement un lien de cause à effet entre les deux. 

Le nom de ce sophisme fait référence à la corrélation trompeuse entre le nombre de nids de cigognes et celui des naissances humaines. Selon les observations, plus il y a de nids de cigognes dans une ville, plus le taux de natalité est élevé. Donc d’après la légende alsacienne, ce sont les cigognes qui apportent les bébés.

Explications

L’effet cigogne - Schéma

L’argument fallacieux peut être résumé ainsi :

  • L’événement A (le nombre de naissance) est corrélé à l’événement B (la présence des nids de cigognes)
  • Donc B cause A.

Voici un autre exemple illustrant cette erreur de raisonnement :

L’effet cigogne - Accident et café

Dans la majorité des accidents de circulation le matin, les conducteurs avaient consommé du café. Autrement dit, on observe donc une corrélation entre les accidents de voiture (événement A) et l’absorption de café (événement B). L’effet cigogne, c’est dire, le café du matin provoque des accidents. L’événement B cause A.

Exemples de sophisme

La confusion entre corrélation et causalité est très fréquente et peut être à l’origine de nombreuses erreurs de raisonnement. Par exemple :

“Faire la vaisselle nuit à l’activité sexuelle’”

En janvier 2013,  le journal Libération édite un article intitulé “Faire la vaisselle nuit à l’activité sexuelle”. Le journal s’appuie sur un étude menée par l’association américaine de sociologie.

Cette étude s’intéresse au lien entre la participation des hommes dans les tâches ménagères et la fréquence des rapports sexuels dans leur couple. Les résultats montrent que les couples où l’homme s’attèle à des tâches davantage masculines comme le bricologe ou jardinage ont d’avantage de rapports sexuels que les couples où la répartition des tâches est plus égalitaire. On observe donc une corrélation entre la fréquence des rapports et la nature des tâches ménagères. Cependant Libération conclut à un lien de cause à effet en disant que la vaisselle nuit à l’activité sexuelle. Il s’agit d’un raccourci qui induit une erreur de raisonnement. L’étude montre certes une corrélation, mais en aucun cas elle ne certifie un lien de causalité entre les deux événements.

Sources : 

“Les femmes, antidote à la crise boursière”. 

En octobre 2008, le Monde sort un article intitulé “Les femmes, antidote à la crise boursière”. L’éditorialiste Annie Kahn constate que les sociétés qui ont un fort taux de féminisation résistent mieux aux tourmentes des marchés. De cette corrélation, elle en déduit un lien de cause à effet entre les femmes et la résistance des entreprises face aux crises. 

 

Source : Le Monde – “Les femmes, antidote à la crise boursière” : https://www.lemonde.fr/idees/article/2008/10/15/les-femmes-antidote-a-la-crise-boursiere-par-annie-kahn_1107126_3232.html

Dormir moins pour vivre plus longtemps

En février 2002, une étude s’intéresse au lien entre sommeil et mortalité . Après avoir suivi plus d’un million d’américain pendant 6 ans, les résultats montrent que les « gros » dormeurs ( plus de 8 heures de sommeil par nuit) ont un ratio de mortalité plus élevé de 15 %. Certains médias comme le journal canadien The Globe and mail en concluent que pour vivre longtemps, il faut moins dormir.

Sources :

Ces exemples illustrent l’effet cigogne. L’erreur de raisonnement consiste à conclure une relation de cause à effet entre deux événements simplement car ceux-ci sont corrélés.

Une corrélation n’implique pas nécessairement une causalité

Même si l’on observe que la majorité des gens décèdent dans un lit, on ne peut pas automatiquement en conclure que les lits causent des décès.

En réalité, lorsqu’un événement A est corrélé à un événement B, il existe 5 possibilités :

  • A est (effectivement) la cause de B.
  • B est la cause de A.
  • A est la cause de B et, en même temps, B la cause de A.
  • A et B ont toutes les deux une cause commune C.
  • Le lien entre A et B est accidentel, sans aucun lien de causalité.

Finalement, le piège est qu’une corrélation n’implique pas nécessairement une causalité. 

Conclusion

La confusion entre corrélation et causalité est très fréquente et peut être à l’origine de nombreuses erreurs de raisonnement, comme l’effet cigogne. L’effet cigogne, c’est faire le raccourci suivant : « A et B sont corrélés, donc que B cause A ». En réalité, il se pourrait aussi que A cause B, ou bien que A et B aient une autre cause commune, ou encore que A et B n’aient aucun lien de causalité.

Sources

  • Blog – la toupie : https://www.toupie.org/Biais/Effet_cigogne.htm

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 AGIR : Passer à l’action quitte à se faire violence

Découvrons un principe contrariant mais au combien essentiel pour réaliser ses objectifs : Se forcer à Agir ! C’est parti pour quelques explications✅.

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Il faut travailler et agir pour réussir.

Pour accomplir les activités qui nous tiennent à cœur, on a vu l’importance :

  • identifier ses projets avec la bucket list
  • décliner ses objectifs en petites étapes
  • mettre en place un système d’habitudes

Mais toutes ses bonnes pratiques seront inutiles sans passage à l’action. Et là, il n’y a pas de secret, il faut travailler et agir pour réussir.

  • Même si l’on s’est fixé l’objectif de faire deux séances de sport toutes les semaines, il faudra se faire violence pour y aller régulièrement
  • Même si l’on a définit un processus pour traiter efficacement ses tâches avec son agenda et des to do list, il faudra avoir le courage de traiter les tâches au moment de leur échéance
  • Même si l’on a défini un plan parfait pour traiter un projet, il faudra passer à l’action quoiqu’il arrive.

Alors, en un mot, la clé de la réussite est AGIR …quitte à se faire violence.

Se forcer à effectuer la tâche au moins deux minutes

Une astuce pour réduire notre tendance à procrastiner consiste à : se forcer à commencer une tâche et l’effectuer au moins deux minutes.

Au lieu  remettre au lendemain les tâches non-motivantes, l’idée est de se donner la peine d’exécuter l’action que l’on évite seulement quelques secondes :

  • S’asseoir devant son bureau et écrire quelques lignes de sa rédaction durant une minute
  • Ranger seulement deux ou trois affaires dans une pièce où l’on doit mettre de l’ordre
  • S’obliger à faire un seul exercice de sa séance de sport…

Le simple fait de passer à l’action permet de réduire la friction au démarrage. Et généralement, une fois lancé, nous avons tendance à terminer ce que l’on a commencé.

  • Une fois qu’on a décroché son téléphone et engagé un appel, on ne va pas mettre fin subitement à la conversation
  • Une fois que l’on a commencé à laver une assiette, on ne va pas laisser les autres dans l’évier.
  • Après s’être mis en tenue et être rentré dans la salle de sport, on ne va pas repartir bêtement bredouille.

Utiliser le 30 days challenge

Une autre pratique pour faciliter le passage à l’action consiste à tester une idée pendant 30 jours. Le concept est simple, tester pendant un mois une nouvelle  activité ou une nouvelle habitude. 

  1. Économiser 5€ tous les jours pour se constituer un capital de sécurité
  2. Faire son lit tous les matins pour développer sa discipline
  3. Lire 10 pages d’un livre tous les jours pour reprendre la lecture

Au bout de 30 jours, il suffit de conserver la pratique si les résultats se sont avérés bénéfiques. 

Le défi de 30 jours permet de rendre plus abordable la mise en place d’habitude.

Bref, pour plus de détail, je vous renvoie au contenu que j’ai créé sur le sujet : lien vers l’article.

Se lancer et vaincre l’inertie au démarrage

En fin de compte, le passage à l’action est l’une des étapes les plus ardues. Tout comme une locomotive, il faut beaucoup d’énergie pour engager le mouvement. Mais une fois lancée, il est plus facile d’entretenir l’inertie. 

Une des clés consiste donc à se lancer quelques minutes et voir ce qu’il se passe. Dans le meilleur dès cas, on ira jusqu’au bout de la tâche. Dans le pire des cas, on aura tout de même fait un pas en avant. Comme l’écrit Fabien Olicard, dans son livre, votre temps est infini,  “1 vaut mieux que 0”.

Conclusion

Le principe clé pour réaliser ses objectifs est de comprendre qu’on ne peut pas réussir sans travailler et agir. C’est pourquoi il faut être prêt à se faire violence et passer à l’action. Pour ce faire, une astuce consiste à se forcer à commencer une tâche et l’effectuer au moins deux minutes.

Ressource :

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Ne coupez jamais la poire en deux – Chris Voss (Résumé)

Couverture - Ne coupez jamais la poire en deux - Chris VossChris Voss travaillait pour le FBI comme négociateur notamment lors des prises d’otages. Dans son livre, Ne coupez jamais la poire en deux, il partage des principes et pratiques de négociations qu’il a éprouvé sur le terrain tout au long de sa carrière.

L’ouvrage se découpe en 10 parties :

  1. Comprendre les règles de la négociation
  2.  Être un miroir
  3. Être empathique, utiliser des étiquettes et désamorcer immédiatement le négatif
  4. Se méfier du « oui » et maîtriser le « non »
  5. Viser le « C’est vrai »
  6. Pas de compromis, s’appuyer sur les échéances, utiliser le mot « juste », déformer leur réalité
  7. Créer l’illusion du contrôle en posant des questions calibrées
  8. Garantir une bonne application des accords
  9. Être dur en affaires
  10.  Trouver le cygne noir

Pour ce résumé, je vous propose de synthétiser les grands principes et astuces de négociation. C’est parti !

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Résumé

10 principes - Ne coupez jamais la poire en deux - Chris Voss

 1 – Comprendre les règles de la négociation

L’Homme reste un animal qui agit et réagit d’abord et avant tout à partir de ses peurs, ses besoins, ses perceptions ainsi que ses désirs.

Notre système de pensées par défaut repose sur le ressenti et l’émotion. Ce système 1 rapide et intuitif est lié à un autre système de pensées plus lent et rationnel qui s’appuie sur la logique : le système 2.

Un négociateur doit chercher à atteindre le système 1 émotionnel de son interlocuteur pour être capable ensuite d’agir sur le système 2 et ainsi piloter sa rationalité.

La négociation remplit deux fonctions essentielles : collecter l’information et influencer les comportements. Elle repose sur quatre principes de base :

  • séparer la personne–l’émotion–du problème
  • se concentrer sur les intérêts de son interlocuteur plutôt que se focaliser sur ce qu’il demande
  • travailler de façon coopérative pour générer des options gagnant-gagnant
  • établir des standards acceptés des deux côtés pour évaluer les solutions possibles.

A ce propos, l’écoute est l’un des plus puissants outils de la négociation. La clé est de montrer un désir sincère de mieux comprendre ce que ressent l’autre en faisant preuve d’empathie.

2 – Être un miroir

Un bon négociateur doit se tenir prêt à faire face aux imprévus et anticiper les surprises (qui se produisent à coup sûr). La négociation n’est pas un duel d’arguments mais un processus de découverte. Le but est de capter le plus d’informations possible. Ainsi, plutôt que de s’attacher à des suppositions, il convient de considérer et tester rigoureusement ses hypothèses.

La principale difficulté est de bien écouter car notre attention peut facilement être détournée. Nous avons tendance à tomber dans le biais de l’écoute sélective. Notre esprit favorise la cohérence de notre monde plutôt que la vérité. 

Au lieu d’écouter notre voix intérieure, l’auteur recommande de diriger notre attention uniquement et exclusivement, sur ce que l’autre personne a à dire. La clé est de ne pas se précipiter pour éviter de saper les bonnes relations et la confiance que l’on bâtie avec son interlocuteur.

Chris Voss expliquer qu’un négociateur dispose de trois intonations :

  • La voix directe ou assurée – à utiliser rarement car elle cause des problèmes et un rejet.
  • La voix d’animateur de talk-show nocturne (une intonation descendante calme et lente) à employer ponctuellement, pour faire passer un message. Bien utilisée, elle crée une aura d’autorité et de confiance sans déclencher de réaction défensive.
  • La voix positive ou enjouée à employer par défaut.

Lors d’une négociation, la clé est de se détendre et sourire car la positivité engendre de l’agilité mentale. Quand les gens sont dans un état d’esprit positif, ils pensent plus vite et ont plus de chances de collaborer et résoudre des problèmes (au lieu de lutter et de résister).

Un autre outil simple et efficace consiste à imiter son interlocuteur en répétant les derniers mots importants qu’il vient de prononcer. La mise en miroir s’appuie sur un principe biologique puissant : nous craignons ce qui est différent et nous sommes attirés par ce qui est similaire.

Finalement, pour réussir une négociation, il ne faut pas chercher à avoir raison mais avoir le bon état d’esprit.

3 – Etre empathique et désamorcer immédiatement le négatif

Le négociateur doit chercher à se mettre à la place de son interlocuteur. Pour ce faire, l’auteur propose l’empathie tactique qui consiste à penser depuis le point de vue d’un autre pendant qu’il parle afin de mieux évaluer ce qui le fait agir. En comprenant les motivations et émotions d’autrui, le négociateur montre qu’il est à l’écoute, ce qui insiste l’autre à se livrer.

Une technique consiste à utiliser l’étiquetage, c’est-à-dire renvoyer à l’autre ses émotions. Pour ce faire, il convient dans un premier temps de détecter l’état émotionnel de son interlocuteur. Ensuite, il faut nommer l’émotion à haute voix en utilisant par exemple des tournures de phrases tels que « On dirait que… Il semble que …  On a l’impression que… ». Une fois l’étiquette présentée, il est recommandé de rester silencieux afin d’encourager l’autre à réagir.

En parallèle, il faut garder en tête que lors d’une négociation, l’interlocuteur a davantage tendance à s’attacher aux raisons qui s’opposent à d’un accord. 

Le moyen le plus court et le plus efficace pour établir rapidement une bonne relation est de reconnaître et d’adoucir les points négatifs ainsi que de renforcer le positif.

Les recherches montrent que la meilleure façon de traiter la négativité est de l’observer, sans réaction et sans jugement, puis étiqueter consciencieusement chaque sentiment négatif, et enfin dégager des pensées positives, pleines de compassion et proposer des solutions.

Quoiqu’il en soit, Chris Voss conseille de passer en revue les accusations pour couper les dynamiques négatives avant qu’elles ne s’enracinent .

4 – Se méfier du « oui » et maîtriser le « non »

Pour l’auteur, le « oui » est le but d’une négociation. Cependant il est dangereux car il peut être contrefait. Les gens ont tendance à dire « oui », non pas par conviction mais pour ne pas froisser leur interlocuteur.

De ce fait, il convient plutôt de viser un « non » au début d’une négociation et de parvenir à un « oui » progressivement. Dire « non » est une sorte de protection qui induit un sentiment de sécurité et de contrôle. En affirmant ce que l’on ne veut pas, on définit son espace et on acquiert la confiance et le confort qui nous permettent d’être à l’écoute. A ce propos, il vaut mieux dire « Est-ce que c’est un mauvais moment pour vous appeler ? » plutôt que « Avez-vous quelques minutes pour parler ? ».

Pour pousser quelqu’un à un « non », il existe plusieurs astuces

  • volontairement mal nommer l’une des émotions ou désirs de son interlocuteur
  • demander à la partie adverse ce qu’elle ne veut pas.
  • poser une question ridicule à laquelle on ne peut que répondre par la négative –comme par exemple  « on dirait que vous voulez que ce projet échoue »

Chris Voss précise toutefois que les outils évoqués dans ce chapitre sont difficiles à utiliser car ils vont directement à l’encontre de l’un des impératifs sociaux les plus importants de nos sociétés : « Soyez gentil. »

5 – Viser le « C’est vrai »

Pour rendre possible un changement de pensées et de comportements, il faut créer un regard positif et  inconditionnel sur son interlocuteur.  

Dès lors qu’une personne se sent comprise (et jugée positivement dans cette compréhension), elle aura plus de chances d’adopter une attitude constructive. En ce sens, obtenir un « C’est vrai » lors d’une négociation est une avancée décisive. Dire « c’est vrai », c’est admettre que les propos et jugements de l’autre sont fidèles à ce que l’on veut faire transparaître. 

Pour persuader quelqu’un qu’on le comprend réellement, l’auteur suggère d’employer des résumés constitués d’une étiquette et d’une paraphrase (ex « On dirait que…blablabla »).

6 –  Déformer la réalité de son interlocuteur

Dans ce chapitre Chris Voss partage plusieurs conseils de négociation :

  • Ne jamais faire de compromis. Il vaut mieux une absence d’accord qu’un mauvais accord.
  • S’appuyer sur le temps, la patience et les échéances. Une échéance incite les gens à accélérer le processus de négociation et à prendre des décisions impulsives qui vont contre leurs intérêts.
  • Employer le mot « juste » et s’en protéger. L’utilisation d’une phrase comme « Nous ne voulons que ce qui est juste. », s’appuie sur un levier émotionnel qui peut être exploité pour mettre l’interlocuteur sur la défensive et aider à obtenir des concessions. Un négociateur peut contrer cette attaque en demandant d’expliquer en quoi on le traite de manière injuste.
  • Déformer la réalité de son interlocuteur en ancrant son point de départ. Par exemples :
    • Etablir un ancrage extrême afin que l’offre « réelle » paraisse raisonnable
    • Avant de faire une offre, ancrez-la émotionnellement en lui expliquant à quel point celle-ci sera mauvaise.
    • Laisser les autres parler pour découvrir leur propre ancrage
    • Utiliser une fourchette pour paraître moins agressif.
    • S’assurer que l’interlocuteur pense qu’il a quelque chose à perdre s’il n’agit pas. Notre aversion à la perte fait que nous prenons plus de risques pour éviter une perte que pour réaliser un gain.

7 – Créer l’illusion du contrôle en posant des questions calibrées

Dans une conversation, c’est celui qui écoute qui a le contrôle, car il peut mobiliser l’énergie de celui qui parle à ses propres fins. Autrement dit, celui qui parle révèle des informations alors que celui qui écoute, s’il est bien entraîné, dirige la conversation vers son but.

C’est pourquoi il ne faut pas chercher la confrontation en obligeant son interlocuteur à admettre que l’on a raison. Il convient plutôt d’établir une négociation constructive en amenant subtilement l’autre à faire le travail pour qu’il suggère lui-même la solution que l’on veut. La clé est de donner à son interlocuteur l’illusion du contrôle.

Les questions calibrées ou ouvertes qui commencent par « comment » ou « quoi » sont de puissants outils car elles encouragent l’autre à  détailler ses réponses et ainsi obtenir des informations importantes. Exemples : Qu’est-ce qui est important pour vous ici ? Comment pouvons-nous résoudre ce problème ? Que cherchons-nous à accomplir ici ? Comment puis-je vous aider à rendre la situation meilleure pour nous ? Comment voudriez-vous que j’agisse ? Qu’est-ce qui nous a conduits à cette situation ? Quel est l’objectif ? / Comment faire …

Une autre astuce consiste à demander de l’aide à l’autre.

Attention, Chris Voss précise que sans self-control et sans régulation des émotions, il sera difficile de créer l’illusion de contrôle. Pour garder son self-contrôle il est préférable de « tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler » ou encore de marquer des pauses et éviter des réactions émotionnelles d’énervement lorsqu’on est attaqué. La règle est simple : ne pas répliquer lorsqu’on est attaqué verbalement.

8 – Garantir une bonne application des accords

A travers des questions calibrées, le négociateur conduit son interlocuteur à formuler la meilleure solution qui tient compte des exigences de tous. Les questions « Comment faire » obligent l’autre à réfléchir et à expliquer de quelle façon un accord sera mis en œuvre, tout en le convainquant que la solution choisie est son idée.

Pour atteindre un vrai bon accord, il faut savoir détecter et manipuler des signaux subtils et non flagrants. A ce titre, il est nécessaire de savoir repérer les menteurs, gérer les crétins et charmer les autres.

Pour déceler un menteur, une technique consiste à suivre la règle des 7-38-55 %. La communication est à 7 % verbale (le sens des mots), à 38 % vocale (l’intonation) et à 55 % corporelle (visage et langage corporel). En prêtant une attention soutenue au ton de la voix et au langage corporel, il est possible de détecter des incohérences entre les mots et les signaux non verbaux qui indiqueront lorsque l’interlocuteur ment ou n’est pas à l’aise avec un accord. Chris Voss propose également d’utiliser la règle des trois pour déceler un mensonge. L’objectif est de faire parvenir l’interlocuteur à réaffirmer l’ accord à trois reprises à l’aide des questions calibrées, résumés et étiquettes. En effet, il est difficile de mentir ou de simuler la conviction de façon répétée.

Pour détecter les signaux faibles, une autre recommandation est de faire attention aux pronoms. L’usage des pronoms apporte une connaissance approfondie de l’autorité relative de quelqu’un. Généralement beaucoup de « je », « moi » et « mon » indiquent que le pouvoir de décision repose ailleurs. A l’inverse, si l’on entend beaucoup de « nous », « eux » et « leur », il est plus probable que l’on est en train de traiter directement avec un décideur expérimenté, qui maintient ses options ouvertes.

Enfin, pour charmer ses interlocuteurs, il peut être judicieux d’utiliser son nom quand on se présente et s’appuyer sur l’humour et l’humanité pour briser la glace et faire sauter les obstacles.

9 – Etre dur en affaires

L’auteur explique que le conflit est souvent le chemin vers de très bons accords. Il partage plusieurs conseils à ce sujet :

La première recommandation est de déterminer le style de négociation de son interlocuteur. Il en existe trois types : l’arrangeur, l’assertif ou l’analyste. Chaque profil n’adopte pas le même comportement face à une même situation. Par exemple, pour un arrangeur, le silence est un signe de colère. Pour un analyste, le silence signifie juste qu’il veut réfléchir. Et pour un assertif, un silence est interprété de deux façons : montrer qu’il n’a rien à dire ou montrer qu’il souhaite que l’autre parle. Le négociateur doit donc traiter chaque type de profil de manière différente.

Un second conseil est de se préparer à prendre des coups. D’une part, il faut élaborer un but ambitieux et légitime et une stratégie pour ne pas avoir besoin d’improviser. Les meilleurs négociateurs commencent généralement avec une offre ridicule, un point d’ancrage extrême pour déstabiliser. A l’inverse, les gens sans préparation tendent à aller directement à leur maximum, sans même lutter.

En parallèle, il faut préparer des tactiques d’esquive pour rendre les coups et ne pas être aspiré dans le piège du compromis. Chris Voss propose le modèle Ackerman. La stratégie consiste à préparer un plan qui comporte un point d’ancrage extrême, des questions calibrées et des offres bien définies. L’objectif est d’augmenter progressivement ses propositions jusqu’à l’accord souhaité et préalablement défini.

  • Fixer un prix cible = l’objectif
  • Fixer sa première offre à 65 % du prix cible et calculer trois augmentations de taille décroissante (jusqu’à 85, 95 et 100 % du prix).
  • Refuser toutes propositions en faisant preuve de beaucoup d’empathie et augmenter progressivement son offre
  • Donner le montant final en utilisant des chiffres précis, pas ronds –comme 597 € plutôt que 600. Cela donne de la crédibilité et du poids au montant proposé.
  • Ajouter un élément non monétaire à sa dernière offre pour montrer que la limite de prix est atteinte.
  • Pour votre dernière offre, ajoutez un élément non monétaire (dont ils ne veulent sans doute pas) pour montrer que vous avez atteint votre limite.

10 – Trouver le cygne noir

Un cygne noir est une sorte d’inconnue inconnue qui aura un impact considérable sur la négociation. Les détecter est une tâche intrinsèquement difficile car on ne sait pas quelles questions poser.

Chris Voss propose cependant quelques techniques pour les débusquer et les exploiter. 

  • Travailler pour comprendre la « religion » de la partie adverse. Quelle est sa vision du monde ? Pour la découvrir, la clé est d’écouter attentivement tout ce que dit son interlocuteur. « Le diable se cache dans les détails ». Du fait qu’il est difficile de tout entendre la première fois, les négociateurs professionnels écoutent plusieurs fois les enregistrements et comparent leurs notes vers celles de leurs collègues et demandent même à d’autres d’écouter pour eux. La clé est de lire entre les lignes.
  • Trouver les leviers dans l’imprévisible prévisible. Un levier est un moyen d’infliger des pertes et/ou conserver ses gains. On en distingue trois types :
    • Les leviers positifs. Ce que désire l’interlocuteur et que le négociateur peut satisfaire
    • Les leviers négatifs. Les moyens qu’à le négociateur pour faire du mal à son interlocuteur
    • Les leviers normatifs. les normes et standards de la partie adverse que le négociateurs peut utiliser pour faire progresser sa position s’il découvre des incohérences entre les croyances et les actions de son interlocuteur
  • Exploiter le principe de similarité.  Nous faisons davantage confiance aux gens qui nous ressemblent ou qui nous sont familiers. Il convient donc de chercher ce qui motive les gens et leur montrer que l’on partage les mêmes préoccupations.
  • Passer du temps en tête à tête avec son interlocuteur. Il est possible d’en apprendre beaucoup plus lors d’une entrevue de dix minutes que des jours et des jours de recherches.
  • Prêter une attention particulière à la communication verbale et non verbale de son interlocuteur dans les moments de relâchement – Les hommes d’affaires savent que les meilleures affaires se font en dehors du cadre professionnel.

La synthèse : la feuille de négociation

Pour résumer et conclure, on peut reprendre la feuille de négociation que présente Chris Voss en annexe car elle liste les clés d’une négociation.

  • Le meilleur scénario (objectif + stratégie) : Définir le meilleur résultat l’on souhaite atteindre et la manière idéale de l’obtenir
  • Les résumés (les faits établis) : Etre capable de résumer la situation de manière à ce que l’interlocuteur réponde « c’est vrai »
  • Les étiquettes et l’audit des accusations : préparer les accusations que pourrait faire l’interlocuteur et les formuler par la tournure de phrase : « on dirait que… »
  • Les questions calibrées : Révéler grâce à  des questions ce qui a de l’importance pour soi et son interlocuteur, et repérer les potentiels obstacles à un accord.
  • Les offres non monétaires : Préparer une liste de biens non monétaires qui pourraient avoir de la valeur pour l’interlocuteur.

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 Lien affilié Amazon : Ne coupez jamais la poire en deux – Chris Voss

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Qu’est-ce qu’un son ?

Qu’est ce que le mur du son ? Comment se propage une onde sonore ? A quoi correspond une note ? Bref découvrons ce qu’est un son.

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Comprendre ce qu’est un son

Les cordes d’une guitare, un éclair qui fend l’air ou nos cordes vocales créent des zones de surpression dans l’air qui vont se propager. C’est du son

En fait, un son est une vibration mécanique d’un fluide, qui se propage sous forme d’ondes longitudinales grâce à la déformation élastique de ce fluide. 

Production et propagation d’une onde sonore

Prenons l’exemple d’une enceinte pour illustrer.

Lors de son fonctionnement, la membrane vibre et comprime les molécules à son contact. Cette couche en surpression tend à retrouver sa pression initiale. Se faisant, elle comprime les molécules à proximité. A son tour, la couche d’air transmet la surpression à la couche voisine et ainsi de suite. Finalement, le son est une vibration mécanique qui se déplace grâce à la déformation de son milieu. 

Modélisation graphique d’une onde sonore

Si l’on dresse la représentation graphique de la pression sur la trajectoire de propagation, on observe une alternance de zones de surpression et de dépression. On obtient ainsi une courbe sinusoïdale.

Voici une animation représentant la propagation de l’onde :

 

Caractéristiques d’une onde sonore

Les ondes sonores possèdent plusieurs caractéristiques :

La fréquence (en Hz):

La fréquence exprimée en Hertz (Hz) correspond au nombre de vibrations en une seconde. 

Chaque fréquence correspond à un son différent. Prenons l’exemple des notes d’un piano : 

On peut noter que plus la fréquence est basse (moins il y a de vibration), plus le son est grave. Et inversement, plus la fréquence est élevée, plus le son est aigu.

Voici le rendu auditif d’un même signal à différentes fréquences : 

Source de la vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=qNf9nzvnd1k&t=27s

Les fréquences audibles par l’être humain se situent approximativement entre 20 Hz et 20 kHz. Au-delà de cet intervalle les sons sont difficilement perceptibles.

  • Les fréquences en dessous de 20 Hz sont les infrasons. Les éléphants les utilisent pour communiquer à plusieurs kilomètres de distance;
  • Les fréquences au-dessus de 20 000 Hz sont les ultrasons. Il s’agit, par exemple, des fréquences de communication des dauphins ou chauves-souris.

A titre de comparaison, la voix humaine produit des sons dont la fréquence moyenne est comprise entre 100 et 500 Hz. On peut nuancer en disant qu’une voix chantée grave peut atteindre 70 Hz et un soprano peut dépasser les 1000 Hz

Son intensité

L’intensité, exprimée en décibels (dB), correspondant à l’amplitude de l’onde.

Voici un aperçu de l’intensité sonore de différents sons : 

  • Brise dans les feuilles d’arbre – 10 dB
  • Chants d’oiseaux – 40 dB
  • Conversation – 60 dB
  • Moteur de moto – 80 dB
  • Métro en mouvement – 100 dB
  • Tronçonneuse – 120 dB
  • Décollage de fusée – 150 dB

Source de la vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=1XUovxiTpVA&ab_channel=MarianaEverestC

Le seuil de la douleur pour l’oreille humaine se situe à environ 130 dB. Cela correspond au bruit d’un réacteur d’avion.

Le timbre

Le timbre correspond à la forme de l’onde. 

Par exemple, la même note (un la) jouée par une flûte et une trompette produira un son à la même fréquence mais avec un timbre (la forme de l’onde) différent.

Vidéo source : https://www.youtube.com/watch?v=mObmN0gKuyc&ab_channel=FlorenceRAFFIN

Les éléments physiques du timbre permettent d’identifier la source du signal acoustique. Ils comprennent : 

  • la répartition des fréquences dans le spectre sonore
  • les relations entre les parties du spectre, harmoniques ou non
  • les bruits colorés existant dans le son (qui n’ont pas de fréquence particulière, mais dont l’énergie est limitée à une ou plusieurs bandes de fréquence)
  • l’évolution dynamique globale du son
  • l’évolution dynamique de chacun des éléments les uns par rapport aux autres.

 La célérité = Vitesse de propagation (en m/s)

La vitesse du son dépend de la nature, de la température et de la pression du milieu dans lequel l’onde acoustique se propage. 

Par exemples :

  • dans l’air, à température ambiante (20°C) et sous pression atmosphérique normale, la vitesse de propagation du son est d’environ: 340 m/s soit environ 1220 km/h. 
  • dans l’eau, qui est plus dense et moins compressible que l’air, la vitesse du son est d’environ 1500 m/s, soit cinq fois plus rapide que sa vitesse dans l’air
  • dans l’acier, les vibrations se propagent à plus de 5600 m/s

D’une manière générale, plus le milieu est incompressible et plus sa densité est élevée,  plus la vitesse de propagation sera rapide.

Trois informations complémentaires sur les ondes sonores

Franchir le mur du son

Lorsqu’un objet dépasse la vitesse du son, autrement dit lorsqu’il franchit les 1220 km/h (340 m/s), on dit qu’il franchit le mur du son. Lorsque c’est le cas, il se produit généralement une détonation capable de briser les vitres à proximité.

Exemple : https://www.youtube.com/watch?v=k4IzBIezhB4&ab_channel=TopFives

Phénomènes sonores

Les ondes sonores subissent plusieurs phénomènes lorsqu’elles traversent un autre milieu :

  • Transmission : une partie de l’onde est transmise et continue de se propager
  • Absorption : une partie de l’onde est absorbée par le milieu
  • Réflexion : une partie de l’onde est réfléchie*

*Un écho correspond au phénomène de réflexion.

On peut noter qu’il existe de nombreux mécanismes pour maîtriser ces phénomènes sonores. Par exemples :

  • Le profil des murs permet de limiter le phénomène de réflexion. C’est notamment le cas dans les salles de test pour les satellites.
  • L’utilisation d’un double vitrage avec un couche d’air permet d’amplifier l’effet d’absorption et limiter la transmission.
  • L’utilisation d’un mur anti-bruit au bord des autoroutes ou dans les aéroports permet d’absorber et d’orienter la trajectoire des ondes sonores.

Silence et sons les plus forts

Les ondes sonores se propagent uniquement dans un milieu matériel. Le son et le bruit n’existent donc pas dans le vide et l’espace.

A l’opposé du silence spatial, voici quelques uns des sons les plus violents enregistrés sur Terre :

  • l’explosion du volcan Krakatoa en 1883 estimée entre 200 et 270 dB
  • Les explosions de bombes atomiques
  • Le lancement de la fusée Saturn V mesurée à 204 décibels

Source : https://www.futura-sciences.com/tech/actualites/technologie-voici-sons-plus-forts-jamais-mesures-94508/

Conclusion

Le son est une vibration mécanique d’un fluide, qui se propage sous forme d’ondes longitudinales grâce à la déformation élastique de ce fluide. 

Une onde sonore possède quatre caractéristiques principales : sa fréquence (en Hz), son intensité (en dB), son timbre (= la forme de l’onde) et sa vitesse de propagation (en m/s)

Sources

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Biais cognitif : L’effet Koulechov

Effet KoulechovConnaissez-vous l’effet Koulechov ? Découvrons cet étrange biais cognitif.

Vidéo

Expérience de montage de Lev Koulechov

L’individu à l’origine de la découverte de l’effet Koulechov est controversé. Quoiqu’il en soit, le phénomène porte le nom du théoricien et réalisateur soviétique Lev Koulechov. Au début des années 20, il mène une expérience de montage. Le réalisateur prend un plan inexpressif et assez neutre de l’acteur Ivan Mosjoukine qu’il monte avant trois plans différents : 

  • Une assiette de soupe sur une table. 
  • Une fillette morte gisant dans un cercueil. 
  • Une femme allongé sur un canapé. 

Il fait visionner les séquences à des spectateurs, puis il leur demande de commenter l’émotion que fait transparaître l’acteur dans chaque cas. Etonnamment, le public juge que le jeu de Mosjoukine exprime différents ressentis, de l’appétit pour le premier plan, de la tristesse pour le second et du désir dans le dernier. Pourtant le plan initial avec l’acteur est identique dans les trois représentations. C’est l’effet Koulechov.

Effet Koulechov et pratiques

En fait, l’effet Koulechov désigne la propension d’un plan à influer sur le sens du suivant.  Le montage permet ainsi de suggérer des émotions qui ne sont pas présentes à l’écran.  

L’association des deux plans a davantage d’impact que lorsqu’on les diffuse individuellement. Il s’agit d’un biais cognitif qui s’appuie sur l’effet de récence et la mémoire à court terme.

Appliquons cette effet : si l’on prend la scène de la rencontre avec l’hypogriffe dans Harry Potter et que l’on isole la séquence où l’acteur joue une certaine émotion, on peut lui donner une toute autre signification en juxtaposant un autre plan juste avant, comme par exemple :

Source d’inspiration pour l’exemple : https://9gag.com/gag/avA7mjn

On peut noter que la musique crée également une ambiance qui a un impact sur le ressenti du spectateur lorsqu’il visionne une séquence.

Si l’on reprend le plan initial de Koulechov, voici ce que ça pourrait donner en changeant la musique de fond. 

Conclusion

L’effet Koulechov est un biais cognitif qui désigne la propension d’un plan à influer sur le sens du suivant. L’interaction entre ces plans permet de suggérer des émotions qui ne sont pas présentes à l’écran.

Sources :

  • Articles :
  • Vidéo :
    • Vidéo – Le monde – Contrechamp#2 : l’effet Koulechov : comment faire croire qu’un acteur sait bien jouer ?
    • Montage Harry Potter video source : https://9gag.com/gag/avA7mjn

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Stratégie en 5 étapes pour gérer ses tâches 

Comment gérer efficacement n’importe quelle tâche ? Découvrons une stratégie en cinq étapes pour passer à l’action à moindre effort.✅ 

Vidéo

Notre fâcheuse tendance à remettre nos tâches au lendemain

Qui n’a jamais remis une tâche au lendemain ? 

  • Rester à la maison à regarder Netflix au lieu d’aller à sa séance de sport
  • Passer devant les poubelles pleines et ne pas les sortir
  • Préférer jouer au jeu vidéo plutôt que rédiger un mail, rapport ou exposé

En fait, nous avons tendance à procrastiner devant certaines tâches car notre force de volonté et notre motivation sont limitées. 

Malheureusement, le fait de repousser l’échéance créer généralement des désagréments :

  • En refusant de faire la vaisselle le jour même, on se donne encore plus de travail pour le lendemain
  • En attendant le dernier moment pour envoyer un message d’anniversaire à un proche, on prend le risque d’oublier de lui souhaiter
  • En évitant de prendre rendez-vous chez son médecin pour un problème de santé, on s’expose des complications. 

Bref, le coût de l’inaction est généralement plus lourd que la contrainte d’agir sur le moment. Mais alors, comment agir efficacement dans l’instant ?

Les cinq manière de traiter une tâche

Dans le livre Tout le monde n’a pas eu la chance de rater ses études, Olivier Roland explique qu’il y a cinq manières de gérer une tâche :

  1. Exécuter la tâche
  2. Déléguer la tâche
  3. Classer la tâche
  4. Planifier la tâche
  5. Supprimer la tâche

Par exemple, si l’on doit absolument finaliser un dossier d’inscription, on peut soit :

  1. Prendre quelques minutes pour regrouper les documents, rédiger un mail et l’envoyer
  2. Demander à un tiers de faire ce travail à notre place
  3. Inscrire la tâche dans sa to do list pour la traiter ultérieurement
  4. Définir un créneau dans son emploi du temps pour s’en occuper à un autre moment
  5. Ne pas le faire

Tout l’enjeu est de savoir comment choisir la meilleure option.

Méthodologie en cinq étape pour choisir la meilleure manière de réaliser une tâche

La stratégie consiste à se poser une série de cinq questions et d’agir en conséquence : 

Stratégie en 5 étapes pour gérer ses tâches

Les avantages de la méthodologie

Cette méthodologie possède plusieurs avantages :

  • Écarter les tâches « inutiles » sans valeur ajoutée
  • Réaliser immédiatement les tâches importantes
  • Effectuer rapidement les petites tâches
  • Se libérer du temps si la tâche est délégable
  • Ne pas perdre de vue les tâches que l’on ne peut pas traiter immédiatement.

Toutefois, l’un des principaux risque avec cette stratégie est d’accumuler les tâches dans sa « to do list » sans jamais les traiter. Pour contourner cette manie, on peut se forcer à réaliser une à trois tâches de sa liste tous les jours. 

En parallèle, on peut noter deux habitudes qui vont de pair avec cette méthodologie.

Utiliser un agenda pour noter chaque tâche récurrente 

La clé est de s’organiser grâce à un  calendrier en planifiant les tâches régulières et celles qui doivent être réalisées à une date précise. Par exemple :

  • ses rendez-vous
  • les dates d’anniversaire de ses proches
  • Les routines comme le fait de réviser ses objectifs trimestriellement ou mettre un place une nouvelle habitude en début de mois.

Personnellement, j’utilise l’outil Agenda de Google.

Quoiqu’il en soit, l’idée est qu’il vaut mieux perdre quelques minutes pour planifier une tâche et un rappel pour se décharger l’esprit et ne plus avoir à y penser.

S’appuyer sur des listes pour se souvenir

Il peut être judicieux de noter les tâches non panifiables dans une “to do list”. 

A ce sujet, on peut tenir des listes pour tout et n’importe quoi :

  • Les idées cadeaux à offrir
  • Les activités à réaliser une fois dans sa vie (la bucket list…)
  • Les séries et films à regarder

De mon côté , j’utilise l’outil Google Keep.

Noter chaque idée dans un carnet est un bon réflexe à prendre, puisqu’il vaut mieux utiliser son cerveau pour réfléchir plutôt que pour “retenir”.

Conclusion

Les cinq manières de gérer n’importe quelle tâche sont 

  • Exécuter la tâche (surtout si elle prend moins de deux minutes)
  • Déléguer la tâche
  • Planifier la tâche (dans un agenda par exemple)
  • Classer la tâche dans une liste
  • Supprimer la tâche

Quoi qu’il en soit, la clé de la réussite réside dans le passage à l’action.

Ressources

Livre (lien affilié) : Tout le monde n’a pas eu la chance de rater ses études – Oliver Roland

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Le guide du copywriting – Selim Niederhoffer (Résumé)

Couverture - Le guide du copywriting - Selim Niederhoffer

Selim Niederhoffer se définit comme un copywriter, auteur, coach en communication et conférencier. Dans son livre, Le guide du copywriting, il partage 50 techniques pour vendre en ligne via des pages de vente, newsletters, sites web, réseaux sociaux. Sa promesse est d’aider le lecteur à mieux écrire pour vendre plus. Pour ce résumé, je vais reprendre les 50 principes et les expliquer en deux/trois phrases. C’est parti !

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Fiche de lecture

Fiche de lecture - Le Guide du copywriting - Selim Niederhoffer

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Résumé

1. Vendre avec des mots – l’art du copywriting

Le copywriting est l’art de convaincre, de persuader, d’influencer l’autre dans le but de promouvoir un produit, une personne, une entreprise, une opinion ou une idée.

La discipline s’appuie sur des techniques d’écriture et des principes de persuasion qui ont pour but d’attirer l’attention des gens, leur donner envie d’en savoir plus, et les inciter à passer à l’action.

2. Optimiser le modèle de l’entonnoir

Le copywriting se base sur le système des tunnels de conversion. Il s’agit du parcours réalisé par un prospect jusqu’à sa conversion en client. La stratégie de l’entonnoir comporte plusieurs étapes :

  • Étape 1 : Créer une offre irrésistible qui répond aux besoins des clients
  • Étape 2 : Élaborer une page de vente
  • Étape 3 : Faire connaître son offre et diriger son trafic sur sa page de vente
  • Étape 4 : Collecter les coordonnée du prospect
  • Étape 5 : Contacter les prospects pour les faire entrer dans le tunnel de vente

3. Développer ses compétences de copywriter

L’apprentissage de la discipline est à privilégier, car plutôt que de faire appel à un copywriter, il vaut mieux développer ses propres compétences pour gagner du temps et/ou de l’argent.

4. Vendre ses compétences de copywriter

La maîtrise des techniques de vente à l’écrit est un savoir-faire recherché par les entreprises. Les professionnels offrent des rémunérations conséquentes pour ce genre de profil. Quoiqu’il en soit, le métier requiert une bonne connaissance de l’environnement de ses clients et de leurs produits.

5. Enrichir son vocabulaire pour « parler» à son prospect

En plus de connaître les bases de son marché, un copywriter doit employer le bon champ lexical. L’auteur propose cinq sources sur lesquelles s’appuyer pour rechercher le vocabulaire adapté afin de convaincre ses futurs clients :

  • Les clients eux mêmes
  • Les concurrents
  • Les forum internet
  • Les réseaux sociaux (Instagram, Twitter, Facebook et LinkedIn)
  • Les magazines et prospectus

6. Comprendre les raisons qui poussent le consommateur à acheter

La pyramide de Maslow est l’un des meilleurs outils pour appréhender les besoins fondamentaux de ses clients.  

L’auteur liste les motivations primaires :

  1. maximiser notre survie
  2. profiter de la vie
  3. chercher à prolonger notre vie
  4. pouvoir nous nourrir et boire
  5. vivre une vie sans peur, sans douleur et sans danger
  6. avoir une vie sexuelle épanouie
  7. trouver quelqu’un avec qui partager notre vie
  8. avoir des conditions de vie satisfaisantes
  9. être supérieur, gagner, pouvoir faire jeu égal avec nos voisins
  10. offrir à nos proches la protection et les soins nécessaires
  11. obtenir l’approbation des autres, la validation sociale

Et des désirs secondaires :

  1. être informé
  2. la curiosité
  3. la propreté de notre corps et de notre environnement
  4. l’efficacité
  5. le côté pratique
  6. des services qui nous facilitent la vie
  7. des produits fiables, des services de qualité
  8. l’expression de la beauté et du style
  9. le désir de faire des économies, le désir de nous enrichir
  10. l’envie de faire de bonnes affaires.

Il partage aussi l’enseignement de Jim Edwards qui propose 10 raisons pour lesquelles les clients achète un produit :

  • gagner de l’argent
  • économiser de l’argent
  • gagner du temps
  • éviter les efforts
  • réduire la douleur physique ou mentale (ou la supprimer complètement)
  • être plus à l’aise
  • être plus propre et avoir une meilleure hygiène de vie pour être en meilleure santé
  • obtenir la validation sociale de nos pairs
  •  se sentir aimé
  •  se sentir plus aimé
  • améliorer sa popularité ou son statut social. 

7. Définir son avatar

Un avatar correspond au profil type des personnes pour lesquelles on rédige sa page de vente. La clé en copywriting est de cerner leurs comportements, leurs envies, leurs aspirations, leurs rêves, leurs motivations profondes.

Voici trois techniques pour définir son avatar :

  • Imprimer une photo de son prospect idéal pour le visualiser
  • Affiner le profil de son client avec le temps
  • Raconter une histoire la plus fédératrice possible si la cible concerne plusieurs types de profil

8. Contourner l’angoisse de la page blanche

Sept solutions pour éviter de se retrouver bloqué par une page blanche :

  • Écrire quelque chose qui n’est pas lié au copywriting
  • Écrire quelque chose de plus léger à ses clients
  • S’atteler à 5 ou 10 minutes de service après-vente ou service clients
  • Retourner sur une de mes vieilles pages de vente pour s’en inspirer
  • Segmenter le travail
  • Faire autre chose
  • Ne jamais démarrer sur un page blanche

9. Structurer sa page de vente selon le modèle AIDA

AIDA est la structure de base du copywriting. L’acronyme signifie

  • A pour Attention : capter l’attention de son lecteur avec un titre choc, une image forte, une promesse dès les cinq premières secondes.
  • I pour Intérêt : susciter l’intérêt du client
  • D pour Désir : éveiller le désir du client
  • A pour Action : pousser le client à agir

En coywriting, il existe d’autres alternatives au modèle AIDA comme par exemples :

  • AIDCA (Attention, Intérêt, Désir, Conviction, Action)
  • PAS (Problem, Agitate, Solve)
  • PAPA (Problème, Avantage, Preuve, Action)
  • PASTOR (Problème, Amplifier, Solution/Story, Transformation/Témoignage, Offre, Réponse)
  • Les 4 P (Problème, Promesse, Preuve, Proposition)

10. Utiliser la super structure pour écrire sa page de vente 

Le modèle de la super structure se compose d’une quinzaine de bloc 

  • Bloc 1. Le titre : interpeller le lecteur
  • Bloc 2. La promesse : donner envie de lire le reste
  • Bloc 3. Le couteau dans la plaie : rappeler le problème
  • Bloc 4. Son histoire : Se crédibiliser
  • Bloc 5. Les fausses solutions : discréditer la concurrence
  • Bloc 6. Le recadrage : changer de perspective
  • Bloc 7. La vision idéale : aider le prospect à se projeter avec son offre
  • Bloc 8. La présentation de son offre : présenter sa nouvelle méthode
  • Bloc 9. La liste à puces : lister les bénéfices du produit
  • Bloc 10. La mise en perspective de l’offre : préparer l’annonce du prix
  • Bloc 11. Le marketing répulsif : renforcer la désirabilité du produit
  • Bloc 12. L’annonce du prix : Donner le prix de l’offre
  • Bloc 13. La présentation des bonus : renforcer la valeur perçue
  • Bloc 14. Les témoignages clients : s’appuyer sur la preuve sociale en montrant des résultats
  • Bloc 15. L’appel à l’action : conclure en beauté
  • Bloc 16. Le P.S. : présenter une dernière info, une dernière objection…

 Les blocs sont détaillés dans les chapitres suivants. Quoiqu’il en soit, il n’est pas nécessaire de respecter impérativement le plan de la super structure.

11. Le titre : interpeller le lecteur

Les titres doivent être assez courts et percutants. Il existe trois moyens d’écrire un titre impactant :

  • écrire un titre “promesse”, qui propose un bénéfice au lecteur.
  • écrire un titre qui suggère la nouveauté
  • écrire un titre mystérieux

12. La promesse : donner envie de lire le reste

L’idée est de présenter rapidement les bénéfices de son offre. Pour ce faire, on peut s’appuyer sur le modèle OPEN (obstacle, prix, espace-temps, négation)

13. Le couteau dans la plaie : rappeler le problème

 

Le copywriter doit chercher à appuyer là où ça fait mal, car la douleur vend plus que la douceur. L’objectif est de faire percevoir aux lecteurs tout ce qui pourrait se passer de terrible s’il ne réglait pas son problème aujourd’hui.

14. Les fausses solutions : discréditer la concurrence

En copywriting, Le but est de présenter les solutions qui ne fonctionnent pas afin de préparer le prospect à son offre.

15. La vision idéale : aider le prospect à se projeter

Dans ce bloc, le copywriter cherche à ce que le prospect se projette et qu’il s’imagine dans le futur en train d’utiliser leurs solutions.

Trois stratégies peuvent être appliquées :

  • se projeter au moyen d’images
  • trouver les mots pour peindre cette image mentale
  •  écrire au présent plutôt qu’au futur

16. La liste à puces : lister les bénéfices du produit

L’objectif de cette section est de faire basculer le prospect de l’intérêt au désir. Pour cela, il convient de rédiger une liste des bénéfices en s’appuyant sur les besoins de la pyramide de Maslow.

17. La présentation de son offre : présenter sa nouvelle méthode

Pour exposer de produit de manière convaincante, il faut présenter les caractéristiques de l’offre pour renforcer sa crédibilité. Une astuce consiste à utiliser des pictogrammes pour appuyer l’aspect visuel.

18. Le storytelling : raconter des histoires

Le bloc de storytelling a pour but de donner envie au lecteur en l’aidant à se projeter. Une bonne histoire repose quatre fondamentaux :

  • un héros
  • un problème
  • un voyage / une quête / une aventure
  • la résolution du problème (la fin, le retour à la normale)

19. Crédibilité et autorité : rassurer

L’auteur propose sept techniques pour être plus crédible aux yeux de ses prospects :

  • Être visible en ligne
  • Publier du contenu gratuit
  • Faire parler ses diplômes
  • Faire parler ses expériences
  • Se mêler aux conversations des experts
  • Participer à des conférences
  • Interviewer des experts ou se faire interviewer

20. Les témoignages clients : s’appuyer sur la preuve sociale en montrant des résultats

Pour reprendre une citation de Robert Cialdini « Habituellement, quand un grand nombre de gens font quelque chose, nous comprenons que c’est la meilleure chose à faire. »

Pour s’appuyer sur la preuve sociale, la technique consiste simplement à recueillir des témoignages clients et à les diffuser à ses prospects.

21. L’annonce du prix : Donner le prix de l’offre

Plusieurs stratégies peuvent être utilisées en copywriting:

  • Parler de valeur et d’investissement plutôt que de prix
  • Utiliser l’effet d’ancrage
  • Utiliser l’effet de comparaison pour rendre le prix palpable
  • Faire augmenter la valeur perçue grâce aux bonus
  • Ecrire les prix et les pourcentages de réduction
  • Proposer un paiement en plusieurs fois
  • Afficher les prix précis

22. L’appel à l’action : conclure en beauté

Le copywriter doit dire au prospect de passer à l’action de manière explicite. Le message doit être simple, urgent, concis, direct et irrésistible.

23. Aider le prospect : sauter le pas plus facilement

La technique est d’ancrer une nouvelle habitude dans la vie du client. Pour ce faire, l’auteur propose trois mécanismes

  • Offrir des échantillons, des essais gratuits, la première séance gratuite
  • Offrir le premier mois à prix dérisoire pour créer de l’engagement
  • Offrir une garantie « satisfait ou remboursé »

24. Le marketing répulsif : renforcer la désirabilité du produit

Le marketing répulsif a deux fonctions: repousser les mauvais clients et donner encore plus de valeur à l’offre. Seuls les prospects qui sont absolument intéressés par l’offre resteront.

25. Utiliser l’urgence et rareté

La rareté et l’urgence sont de puissants leviers pour booster ses ventes en copywriting. Attention, l’enjeu et la complexité résident dans le fait de trouver un justification réelle ou réaliste.

26. Contourner le principe de réactance

La réactance est un mécanisme de défense psychologique qui se déclenche chez un individu pour tenter de maintenir sa liberté d’action lorsqu’il la croit ôtée ou menacée. 

Le rôle du copywriter est de rappeler au lecteur qu’il a le choix. Pour limiter la réactance, il peut amplifier le coût de l’inaction, rappeler subtilement les fausses solutions et répéter que le bon choix est d’investir dans son offre.

27. Boucler sa page de vente

L’auteur donne 5 conseils pour conclure son travail :

  • Terminer par sa signature manuscrite
  • Montrer sa tête
  • Etre joignable
  • Enchaîner comme si la vente est conclue
  • Proposer une FAQ pour répondre aux objections

28. Rester simple pour garder l’attention du lecteur

Cette règle peut se résumer à l’acronyme KISS : “Keep it simple, stupid” (« garde ça simple, idiot »). Un copywriter doit prendre l’habitude de reformuler, d‘utiliser du vocabulaire de la vie de tous les jours et de segmenter les phrases longues en plusieurs lignes.

29. Eviter de parler comme un expert

L’un des pièges du copywriting est d’employer le jargon d’expert. A l’opposé, il est préférable d’écrire comme le client parle

30. Ne pas culpabiliser le lecteur

Une technique consiste à inclure le lecteur en utilisant le « nous ».

31. Porter attention aux pronoms

Pour l’auteur :

  • « Je » permet de se crédibiliser, de raconter le parcours du héros et de créer une relation avec son lecteur
  • « Tu » permet de simuler un rapport de familiarité et de connivence entre le lecteur et soi.
  • « Il », « elle » et « eux » permettent de pointer du doigt une personne ou un groupe de référence, auquel le lecteur va s’identifier ou duquel il va vouloir se différencier.
  • « Vous » est le pronom du copywriting. Il faut l’utiliser dès que l’on en a l’occasion.

32. Tuer la voix passive

Au lieu d’écrire, « Ma voiture est réparée par le garagiste. », il vaut mieux dire « Le garagiste répare ma voiture.

33. Être précis

Le copywriting vise à rassurer et à vendre de la certitude, du concret. Il est préférable d’utiliser des nombres plutôt que des adjectifs indéfini

34. Montrer plutôt que raconter

« Une image vaut mille mots. » Confucius. 

Pour être percutant, il est indispensable de présenter les résultats dans son message.

35. Employer des mots magiques

Un mot magique est un mot qui provoque une réaction. Il n’est pas obligatoirement positif ou bienveillant. L’auteur liste une série de mots types à utiliser dans différents scénarios.

Exemple : attentat pour susciter la peur, satisfait ou rembourser pour accompagner l’annonce d’un prix…

36. Utiliser les 50 nombres magiques

Tout comme pour les mots, il existe des nombres qui résonnent plus que d’autres : 1, 3, 7, 10, 101, 365 …

37. Appliquer l’effet Zeigarnik

L’effet Zeigarnik stipule que notre cerveau reste plus concentré sur une tâche non effectuée qu’une tâche déjà terminée. Pour tirer profit de ce biais, le copywriter peut dévoiler sa solution progressivement pour captiver l’audience.

38. Relire et réécrire ses travaux

La relecture est un passage obligatoire car elle permet de corriger les problèmes de structure, les arguments trop faibles, les fautes d’orthographe, la tournure des phrases …. . L’auteur partage plusieurs suggestions sur ce point :

  • se relire le lendemain pour être reposé et concentré
  • Imprimer et corriger au stylo rouge
  • Relire à voix haute
  • Scinder pour fluidifier
  • Se faire aider

39. Diffuser son message par écrit et en vidéo

Réaliser une vidéo de vente est plus cher et long qu’un texte. Cependant le format est plus hypnotique car un spectateur est plus passif qu’un lecteur. La clé est de proposer les deux alternatives à ses prospects.

40. Adapter la longueur de sa page de vente à son objectif et à la vision terrain

En copywriting, les trois objectifs principaux sont de la page de vente sont :

  • donner de l’information sur le produit
  • rassurer le prospect
  •  répondre à ses objections.

Plus l’offre est chère et technique, plus il sera nécessaire de détailler afin de rassurer le client.

Quoiqu’il en soit, le meilleur moyen de  définir la longueur d’une page de vente est de tester sur le terrain.

41. Utiliser les émojis avec parcimonie

Les émojis sont bons pour la communication car ils attirent l’œil du lecteur et ils font passer l’émotion plus vite. Néanmoins ils sont moins précis que les mots et ils peuvent être perçus comme puérils. C’est pourquoi il faut restreindre leur utilisation à son public, son domaine et son image de marque.

42. Tester grâce à la méthode A/B

Un test A/ B ou “split test” consiste à tester deux versions légèrement différentes d’une page de vente afin d’analyser celle qui obtient les meilleurs résultats. Le but est de conserver les modifications de l’option qui a généré le plus de clics.

43. Proposer des pages de vente horizontale

L’idée est de dévoiler progressivement les blocs de sa page de vente pour créer de l’attente chez ses prospects. Par exemple en envoyant un mail tous les jours jusqu’à proposer son offre dans le dernier.

44. Ecrire une bonne vidéo de vente

L’objectif est de captiver le spectateur, le renseigner sur le produit, lui donner envie d’acheter et le faire passer à l’action. L’auteur partage plusieurs de ses secrets :

  •  Attaquer fort pour gagner l’attention de son prospect
  • Varier les plans
  • Insister sur les bénéfices
  • Énoncer clairement son call to action
  • Soigner le son de sa vidéo
  • Mettre des sous-titres

45. Progresser en copywriting

Il existe plusieurs leviers pour devenir un meilleur copywriter

  • Recopier à la main des pages de vente
  • Ne pas passer tout son temps à écrire
  • Lire de tout
  • Traduire des pages de vente

46. Porter attention à l’éthique

Il ne faut pas céder à la facilité en faisant de la vente forcée. L’auteur donne la règle des 3 x 4 x 3 : c’est-à-dire partager uniquement ce que l’on est prêt à voir en affiche de 4 mètres par 3 devant l’entrée : a) de son lycée b) de son bureau c) à l’école de ses enfants.

47. Être efficace et lutter contre les distractions

Afin de lutter efficacement contre les distractions et être plus productif, on peut lister plusieurs conseils :

  • Fermer la porte
  • Couper Internet quand on écrit.
  • Passer son téléphone en mode avion, nuit ou ne pas déranger
  • Nettoyer son bureau et opter pour le minimalisme
  • Préparer son ravitaillement comme pour une balade en montagne
  • Prévoir des pauses et temps de travail
  • Ecrire le matin

48. Trouver facilement ses premiers clients

Les plateformes de freelances sont d’excellents outils pour chercher ses premières missions et démultiplier les expériences et les contacts afin de trouver d’autres clients.

49. Améliorer son taux de conversion grâce aux questions

L’auteur liste 21 questions pour optimiser son taux de conversion.

  1. S’appuyer sur des compétences complémentaires

Voici cinq compétences adjacentes que devrait développer chaque copywriter

  • Community management
  • Ciblage pour la publicité
  • Rédacteur SEO, rédacteur de contenu pour les marques
  • Compétence en édition, journalisme ou écriture de roman, scénario, pièce de théâtre
  • Prise de parole en public

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Fiche de lecture

Fiche de lecture - Le Guide du copywriting - Selim Niederhoffer

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Le défi de 30 jours (15 idées)

➽ Mettre en place une nouvelle habitude grâce au défi de 30 jours. C’est le sujet que nous allons développer aujourd’hui. Nous verrons également 15 idées de défi. ✅ 

Vidéo

Le défi de 30 jours

Le défi de 30 jours est un outil de développement personnel. Il a été popularisé, par Steve Pavlina, un blogueur, écrivain et conférencier américain. Le concept est simple, tester pendant un mois une nouvelle  activité ou une nouvelle habitude. 

Quelques exemples de défi :

  • faire 10 burpees tous les jours pendant 30 jours dans le but de se remettre au sport.
  • se consacrer un créneau quotidien de 30 min pour avancer sur un projet pendant un mois 
  • Arrêter de fumer pendant 30 jours…..

L’idée derrière cette approche est, qu’à la fin du délai, il faut continuer la pratique si les résultats sont bénéfiques. Le défi de 30 jours est donc particulièrement efficace pour mettre en place des habitudes ou supprimer les mauvaises.

Exemples d’applications au projet Mister Fanjo

Pour ma part, j’ai utilisé le défi de 30 jours  à plusieurs reprises :

  • Prendre 1 photo par jour pendant 1 an (projet P05)– Je l’ai utilisé pour valider le projet photo.  Avant de prendre une photo par jour pendant un an, j’ai testé l’idée pendant un mois avant de me lancer.
  • Tenir un carnet de bord. J’avais lu à plusieurs reprises qu’il pouvait être bénéfique de noter dans un document ses pensées, ses objectifs ou ses réflexions… J’ai d’abord testé la pratique avant de l’adopter définitivement.
  • Se lever à 6h du matin pour travailler sur le projet Mister Fanjo – Du fait que la création du contenu nécessite du temps, de l’énergie et de la concentration, je voulais y consacrer une heure tous les matins au moment de la journée où il y a peu de sollicitation. J’ai donc essayé de me lever plus tôt durant 30 jours. Cette fois-ci, je n’ai pas conservé l’habitude au quotidien. Néanmoins, je continue de me réveiller plus tôt ponctuellement lorsque j’ai une tâche urgente à finaliser.

Les avantages du défi de 30 jours

On peut citer plusieurs avantages au défi de 30 jours:

  • Réduire la perception de complexité d’une tâche. Le fait d’entreprendre un test sur une durée d’un mois est plus abordable que de mettre en place un changement durable sur plusieurs années. Il est plus facile de se fixer l’objectif de tenir une nouvelle résolution seulement pendant trente jours que de l’adopter du jour au lendemain jusqu’à ad vitam eternam. 
  • S’autoriser un retour en arrière. Dès le départ, on s’engage uniquement sur une période déterminée. A la fin du délai, on se laisse la possibilité d’abandonner l’activité si elle ne nous convient pas. 
  • Instaurer une habitude plus facilement. Après 30 jours de pratique obligatoire, l’habitude sera quasiment assimilée. 
  • Rendre ses journées plus mémorables et amusantes. La perspective de réussir un challenge personnel est captivante.
  • S’inscrire dans une démarche positive et prendre confiance en soi – Même si l’on décide d’abandonner à la fin du délai, il y aura tout de même un résultat à l’arrivée. Le simple fait d’être passé à l’action pendant un mois est bénéfique pour l’estime de soi.

En tout cas, la plus grande difficulté du défi de 30 jours réside dans le fait de ne pas abandonner durant le mois de test. Là, il n’y a pas de secret, il faut serrer les dents et persévérer.

15 idées de défi

Pour finir, voici 15 idées d’habitudes à essayer d’instaurer pendant 30 jours 

  1. Réaliser pendant 1 mois le 7 minutes workout pour se remettre au sport
  2. Boire un verre d’eau tous les jours au réveil pour s’hydrater
  3. Remplacer les friandises par un fruit pour grignoter plus sainement
  4. Faire son lit tous les matins pour développer sa discipline
  5. Lister quotidiennement un projet/une activité que l’on souhaite absolument réaliser dans sa vie  afin de compléter sa bucket list
  6. Se forcer à effectuer une action de sa to do liste tous les jours pour avancer sur ses projets
  7. S’obliger à cuisiner un repas par jours
  8. Pratiquer une activité plaisante au réveil pour se lever plus facilement
  9. Noter tous les jours dans un carnet un accomplissement dont on est fier
  10. Avancer l’heure du réveil d’une minute tous les jours pour se lever progressivement plus tôt 
  11. Lire 10 pages d’un livre tous les jours
  12. Jeter, ranger ou donner  un objet par jour pour s’engager sur la voie du minimalisme
  13. Supprimer les paroles négatives de sa communication
  14. Faire une diète médiatique pendant 1 mois
  15. Économiser 5€ tous les jours

Conclusion

Le défi de 30 jours est un outil qui consiste à instaurer une nouvelle habitude quotidienne pendant un mois et l’adopter si les résultats sont positifs à la fin du défi. 

Sources

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Articles

  • Blog Steve Pavlina : https://www.stevepavlina.com/blog/2005/04/30-days-to-success/
  • 100 Idées de défis : Thoughtbrick : https://thoughtbrick.com/lifestyle/hundred-30-day-challenge-ideas/

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Les effets de contraste

Notre cerveau peut facilement être trompé sur la réalité d’un phénomène à cause de la manière dont il traite l’information. Par exemple, si l’on trempe en même temps la main droite dans l’eau froide et la main gauche dans l’eau chaude et qu’on les place ensuite toutes les deux dans un l’eau tiède, alors on ressentira des températures différentes avec les deux mains. Explorons des biais de perception induits par les effets de contraste. C’est parti !

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Les effets de contraste

Un fort contraste peut altérer notre perception et biaiser notre raisonnement. 

Les contrastes en lien avec la perception visuelle

L’impact des couleurs

Sur l’image ci-dessus, on remarque que le carré sur fond orangé apparaît plus sombre que celui placé sur fond bleu. En fait, les forts contrastes de couleurs altèrent notre perception. Les artistes s’appuient sur ce genre d’effet pour magnifier les teintes de leurs œuvres. 

Pour illustrer, prenons le tableau de Monet – Les meules à Giverny. D’une part, on observe des couleurs chaudes : le ciel est jaune orangé à l’horizon, les mottes possèdent des teintes rougeoyantes et les rayons réfléchis dans le champ sont de couleur orange. En parallèle, Monet utilise des couleurs froides, en particulier le bleu cyan, pour accentuer les ombres et faire ressortir les couleurs chaudes. Cet effet de contraste donne l’illusion de réalisme. 

Quoiqu’il en soit fort contraste de couleur attire l’œil. Cela fait écho au biais de perception appelé l’effet Von Restorff (lien vers l’article)

L’influence du physique

La confiance en soi d’un individu varie en fonction de s’il est entouré de personnes physiquement attirantes ou s’il est au milieu de gens à leur désavantage. Le phénomène est démontré par deux américains : Stanley J. Morse et Kenneth J. Gergen en 1970. L’étude portait sur l’influence du physique sur l’estime de soi. Les psychologues constatèrent que dans une salle d’attente pour un entretien d’embauche, les sujets entourés de quelqu’un de négligé, sale et mal habillé se sentaient plus en confiance. Par contre, dans le cas où leur voisin était quelqu’un d’élégant, propre et paraissant bien préparé à l’entretien, alors les sujets avaient moins confiance en eux.

Les contrastes de physique ont un impact direct sur notre perception. C’est pourquoi les personnages principaux dans les films, séries ou publicités tendent à être plus plus attirants physiquement que leurs compagnons ou leurs adversaires.

Contraster la perception de la valeur

Imaginez aller dans une librairie pour acheter un livre. L’ouvrage est vendu 25€. Après une rapide vérification sur internet, vous constatez que le même produit coûte 14€ chez le libraire situé juste à deux rues. Question : vous déplaceriez-vous dans cette autre libraire pour acheter le livre? 

Autre cas, imaginez que vous souhaitiez acquérir un nouveau Smartphone. Vous vous rendez dans une boutique, le vendeur vous accueille et vous propose un appareil qui répond parfaitement à votre besoin à 800€. Avant d’acheter, vous effectuez une comparaison sur internet et vous trouvez le même téléphone à 789€ dans une boutique juste à côté. Même question, vous rendriez-vous dans cette autre boutique pour acheter l’appareil ? 

Si vous vous comporteriez différemment dans ces deux situations, vous êtes peut-être soumis à un biais de perception. Pourquoi se déplacer dans un cas et pas dans l’autre, alors que l’économie réalisée est identique.

L’art de vendre les objets en options 

Les effets de contraste sont un puissant outil en marketing. En contrastant la valeur des produits il est possible d’altérer le jugement de l’acheteur. 

Par exemple, une technique consiste à proposer des options en complément de l’achat d’un objet beaucoup plus onéreux. Après avoir choisi un costume à 200€, le vendeur propose généralement une cravate ou une ceinture à 20€. Après avoir choisi son modèle de voiture à plus de 20 000€, le commercial propose des options supplémentaires à quelques centaines d’euros. 

La valeur des produits en complément semble abordable par rapport au prix total et celà incite les clients à les prendre.

Markita Andrews et la vente de cookies 

L’américaine Markita Andrews est devenue célèbre en utilisant une technique de vente similaire. Lorsqu’elle était scout, elle faisait du porte à porte pour vendre des boîtes de cookies. Durant la conversation, elle proposait d’abord aux gens de faire un don d’un gros montant pour son association. Dans un second temps, elle présentait une seconde alternative : acheter une petite boîte de cookies en guise de soutien. Devant l’écart considérable de prix, les gens se précipitaient sur la dernière option.

On peut noter qu’il existe de très nombreux exemples et pratiques montrant l’influence de la perception de valeur sur nos jugements :

  • lors d’une loterie, le contraste entre la possibilité d’un gain énorme par rapport au faible coût du ticket rend attractif l’option de participer
  • En négociation, il existe la technique de l’ancrage. L’objectif est de formuler une requête trop excessive pour qu’elle soit acceptée. Ensuite il suffit de proposer des alternatives de plus en plus raisonnables, qui restent excessives mais dont la première proposition aura altérer leur perception.

Conclusion

On peut retenir que les effets de contraste peuvent altérer notre perception et biaiser notre raisonnement.

Sources

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Mettre en place un système d’habitudes

Découvrons l’un des outils les plus puissants pour réaliser ses projets et objectifs : les habitudes. ✅ 

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Pourquoi mettre en place des habitudes ?

L’exemple du cyclisme britannique 

Commençons par un exemple pour illustrer le pouvoir des habitudes :

Avant les années 2010, les cyclistes britanniques étaient plutôt médiocres. En arrivant à la tête de l’équipe, l’entraîneur Dave Brailsford a décidé d’opérer de microscopiques changements régulièrement : changer les matériaux du vélo,  améliorer la position du cycliste, optimiser la durée des entraînements… . Résultat : les athlètes se sont hissés au top niveau mondial* en quelques années.

L’idée derrière sa philosophie est que la répétition et le fait de s’améliorer régulièrement même d’1% amènent des résultats significatifs sur le long terme.

*Palmares tour de France : http://www.ledicodutour.com/statistiques/palmares_du_tour_de_france_depuis_1947.htm) 

Habitudes = intérêts composés du développement personnel

James Clear, l’auteur du livre Atomic Habits, écrit à ce sujet que les habitudes sont les intérêts composés du développement personnel « Habits are the compound interest of self-improvement. ».  Les micro-habitudes sont en fait de puissants outils pour avancer progressivement et de manière significative vers ses objectifs. A titre d’exemple :

  • Lire seulement 10 pages par jour revient à lire environ 12 livres de 300 pages par an
  • Si l’on regarde en moyenne 1h de vidéo par jour, on peut gagner 3 jours de temps de vie simplement en mettant la vitesse des vidéos que l’on regarde à 1,25
  • Prendre l’habitude d’économiser 2€ par jour revient à avoir 730€ de plus à la fin de l’année

Bref, la mise en place de petites actions régulières permet d’avoir des résultats significatifs sur le long terme sans gros efforts. C’est l’approche Kaizen (lien vers l’article).

Viser des habitudes évidentes, attrayantes, faciles et satisfaisantes

James Clear recommande de s’appuyer sur quatre principes pour créer des habitudes.

  • Rendre l’habitude évidente en prenant conscience qu’un comportement sera bénéfique s’il est initié. Pour ce faire, l’auteur suggère
    • Identifier clairement les bénéfices/ inconvénients de la pratique à instaurer
    • Associer un lieu et une heure à chaque habitude
    • Apprêter son environnement. Par exemple remplacer la bonbonnière par une corbeilles de fruits pour limiter le sucre
  • Rentre l’habitude attrayante, car sans motivation nous n’avons aucune raison d’agir. Voici deux recommandations à ce sujet :
    • Associer une action plaisante à l’habitude à instaurer, comme par exemple faire du sport devant une série.
    • Changer sa propre perception de la pratique en cherchant une motivation profonde : au lieu de se dire, je dois me priver pour économiser tous les mois, on peut penser, je mets de côté pour financer mon projet de voyage
  • Rendre l’habitude facile. La clé est de rendre le comportement automatique. Quelques exemples :
    • Utiliser de plus petites assiettes pour réduire les proportions sans y penser. 
    • Supprimer les réseaux sociaux de son smartphone pour éviter les distractions.
    • Mettre en place des virements automatiques pour économiser et investir sans y prêter attention.

Pour rendre ses habitudes faciles, James Clear conseille aussi de viser des comportements qui durent moins de deux minutes.

  • Rendre l’habitude satisfaisante. Pour ce faire, on peut associer les nouveaux comportements à des récompenses immédiates comme s’autoriser un bain après une séance de sport, faire une partie de jeu vidéo après une session de travail…

Se constituer des habitudes qui servent nos projets et objectifs

Quoiqu’il en soit, un des principaux fondements sur les habitudes est qu’elles doivent servir nos intérêts. Une pratique efficace consiste simplement à mettre en place une nouvelle habitude tous les mois dans un domaine ou projet qui compte et sur lequel on souhaite avancer. Par exemples :

  • Si je suis insatisfait de ma forme physique, je peux prendre l’habitude de faire 10 pompes tous les matins
  • Si j’ai pour projet d’écrire un livre, je peux prendre l’habitude d’écrire 100 mots tous les jours au réveil
  • Si je veux garder contact avec d’anciennes connaissances, je peux prendre de leurs nouvelles à chaque fois que je leur souhaite leur anniversaire 

A ce propos, il peut être intéressant de lister chaque nouvelle habitude dans son agenda et créer un rappel à chaque itération.

Développer et affiner progressivement ses habitudes

Un autre point à comprendre sur les habitudes est qu’il faut les développer et les affiner progressivement. Chaque nouveau comportement se heurte à de la friction et risque d’être abandonné, surtout s’il n’est pas adapté. Dans ce cas, il vaut mieux essayer une autre approche jusqu’à trouver une habitude qui soit évidente, attrayante, facile et satisfaisante.

Plusieurs conseils à ce sujet :

  • Viser des comportements très facile et les développer petit à petit. Mieux vaut faire 10 secondes de méditation par jour que de partir sur un exercice complet de 30 minutes. Autrement dit, il vaut mieux viser la plus petite action possible pour prendre l’habitude avant de commencer à la perfectionner.
  • Lister toutes ses habitudes et les affiner régulièrement. Une piste peut être de référencer dans un fichier tous les projets et objectifs que l’on entreprend et identifier les habitudes à instaurer pour les réaliser. Tous les mois, il convient ensuite d’améliorer les habitudes que l’on abandonne ou qui ne conviennent pas. De mon côté, j’applique cette routine tous les mois en utilisant un fichier google sheet.
  • Essayer le 30 days challenge.  Le concept est simple, tester pendant 30 jours une nouvelle  activité et décider de la conserver où l’abandonner à la fin du délai . Quelques exemples :
    • Boire un verre d’eau le matin
    • Faire une diète médiatique pendant 1 mois
    • Se réveiller tous les jours 1 minute plus tôt…

Bref, la clé est de développer des habitudes progressivement et de les affiner jusqu’à trouver la pratique qui peut être répétée sans effort et sans y penser.

Conclusion

Les micro-habitudes sont de formidables outils pour réaliser ses projets et objectifs progressivement à moindre effort.

Pour se créer un solide système d’habitudes, on peut viser une seule chose : mettre en place tous les mois une nouvelle habitude dans un projet qui nous tient à cœur.

Comme l’a écrit l’auteur Stephen Covey « Notre caractère est fait d’habitudes : qui sème une pensée, récolte une action ; qui sème une action récolte une habitude ; qui sème une habitude, récolte un caractère ; qui sème un caractère, récolte un destin. »

Ressources

 

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