Les 7 habitudes de ceux qui réussissent – Stephen Covey (Résumé)

Couverture - Les 7 habitudes de ceux qui réussissent – Stephen CoveyStephen Covey est un auteur, homme d’affaires et conférencier américain. Dans son livre, les 7 habitudes de ceux qui réussissent tout ce qu’ils entreprennent, il partage des principes “éternels” à la base de la réussite. Le livre se compose de 4 parties :

  • Introduction des paradigmes et principes 
  • les 3 habitudes liées à la victoire intérieure 
  • les 3 habitudes liées à la victoire publique
  • le renouvellement et 7ème habitude

Pour cette synthèse, je vais essayer de résumer chaque section en présentant les 7 habitudes. C’est parti !

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Résumé

Partie 1 – Paradigmes et principes

Stephen Covey explique qu’il existe des lois fondamentales et universelles à l’origine du succès. Le seul moyen pour trouver le bonheur et réussir sa vie est d’intégrer ces principes à son caractère. Pour ce faire, il recommande de mettre en place des habitudes qui incorporent les lois naturelles du succès.

“Notre caractère est fait d’habitudes” car  “qui sème une pensée, récolte une action ; qui sème une action récolte une habitude ; qui sème une habitude, récolte un caractère ; qui sème un caractère, récolte un destin.” Stephen Covey

L’auteur a identifié 7 habitudes qui peuvent mener chacun de nous à un développement individuel et social positif. Ces habitudes se segmentent en deux catégories :

  • les habitudes pour devenir indépendant (les victoires intérieures)
  • les habitudes pour devenir interdépendant (les victoires publiques)

Partie 2 – La victoire intérieure 

 

Habitude n ° 1 : Être proactif (principe de perception individuelle)

Pour l’auteur, la proactivité est la faculté de subordonner une impulsion à une valeur. L’homme est libre de choisir en stimulus et réponse. On peut décider de soutenir quelqu’un plutôt que de le juger, on peut être une partie de la solution plutôt que le problème. 

Bref, la proactivité consiste à prendre ses responsabilités, décider de nos comportements en fonction de principes justes plutôt que de se laisser guider par notre condition ou le miroir social.

Pour mettre en place cette première habitude, Stephen Covey suggère :

  • être à l’écoute de nos paroles car elles sont d’excellents indicateurs de notre degré de proactivité.
    • Le langage réactif : “ je n’y peux rien” / “je n’y arriverai pas” / “je suis obligé de faire ça”
    • le langage proactif : “quelles sont les différentes options? ” / “Abordons le problème différemment » / “je contrôle mes sentiments”
  • se concentrer sur notre cercle d’influence. Il est inutile de dépenser son énergie sur les éléments extérieurs que l’on ne peut pas changer. A l’inverse, il est dans notre pouvoir de changer nos habitudes, nos méthodes de persuasion et notre façon de voir les choses.
  • Prendre des engagements et les respecter
  • Reconnaître ses erreur rapidement, les corriger et en tirer une leçon

 

Habitude n ° 2 : Savoir dès le départ où l’on veut aller (Principes de leadership individuel)

 

Stephen Covey conseille de commencer nos actions avec la conclusion recherchée déjà en tête. Car, comme disait Sénèque, “il n’y a pas de vent favorable pour ceux qui ne savent pas où ils vont ».

L’auteur propose plusieurs exercices pour définir ce que l’on veut accomplir et mettre en place cette seconde habitude:

  • s’imaginer à son propre enterrement. Que voudrais-je que les personnes présentes se souviennent de moi ? Cet exercice peut aider à identifier ce que l’on souhaite être et réaliser dans sa vie.
  • rédiger un énoncé de mission personnel. C’est une sorte de credo personnel exprimant ce que l’on veut être (caractère), faire (actions et projets), et les valeurs/principes sur lesquels on base ce devenir et ces actions.
  • Centrer sa vie sur de justes principes. L’auteur explique qu’à tout principe se rattachent des conséquences qui se révèlent positives si l’on vit en harmonie avec ces principes, mais négatives lorsqu’on les transgresse.
  • Identifier et visualiser ses rôles dans les domaines de vie qui importent. Quel idéal voudrais-je atteindre dans la sphère familiale, en couple, financièrement, dans le travail, en amitié…

En fait, la deuxième habitude repose sur la faculté à employer son potentiel pour créer mentalement ce que l’on veut entreprendre.

 

Habitude n ° 3 : Donner la priorité aux priorités (Principes de gestion individuelle)

 

La réussite requiert de s’organiser pour ne pas être submergé par les tâches inutiles.

“ Les choses qui importent le plus ne doivent pas être à la merci de celles qui importent le moins.” Johann Wolfgang von Goethe(Romancier) 

D’après l’auteur, nos activités se classent selon deux critères principaux : leur degré d’importance et leur degré d’urgence. Ainsi on peut distinguer quatre catégories de tâches.

Stephen Covey recommande de privilégier les activités qui n’ont aucun caractère d’urgence, mais qui sont importantes comme les relations humaines, la définition de ses objectifs, l’exercice physique, la planification à long terme, les travaux de préparation… . 

Il dispense plusieurs conseils pour s’organiser efficacement

  • apprendre à dire non. On doit décider de nos priorités et avoir le courage de refuser les activités qui ne servent pas nos buts.
  • s’organiser en respectant les 6 critères suivants : cohérence, équilibre, esprit tourné vers le cadre II, dimension humaine, flexibilité et maniabilité.
  • organiser son temps en fonction de ses objectifs. Puis définir les résultats et tâches quotidiennes que l’on doit réaliser pour les satisfaire.
  • Déléguer en responsabilisant sur les résultats souhaités plutôt que sur les méthodes.

Partie 3 – La victoire publique

Les paradigmes de l’interdépendance

Dans nos relations avec autrui, l’élément le plus important n’est pas ce que nous disons et faisons, mais ce que nous sommes au plus profond de nous-mêmes.

L’auteur développe un super parallèle à ce sujet : le compte affectif. Ce compte représente le niveau de confiance que nous inspirons. Il est le produit de nos relations humaines. Diverses actions permettent de le créditer comme par exemples :

  • essayer de comprendre l’autre
  • cultiver son intégrité personnelle
  • faire des petites attention
  • tenir ses promesses
  • exprimer clairement ses attentes
  • présenter des excuses sincères quand on s’est trompé…

Plus le capital sur ce compte est élevé, plus nous inspirons confiance et plus nous pouvons développer des relations interdépendantes. Ce que l’auteur appelle les victoires publiques. Stephen Covey propose 3 habitudes à adopter à ce sujet.

 

Habitude n ° 4 : Penser gagnant/ gagnant (Principes de leadership interactif)

Dans une relation d’interdépendance, les interactions entre les individus débouchent sur des satisfactions et bénéfices mutuels. Pour l’auteur, le fait de penser gagnant-gagnant requiert un processus progressif. Le point de départ est d’acquérir un caractère intègre et mature. Cela débouche sur la volonté de développer des relations humaines respectueuses. Il en découle la construction d’accords gagnants gagnants. Tout ceci grandit grâce aux structures et aux systèmes de notre environnement. 

Pour construire des interactions gagnant-gagnant, Stephen Covey suggère : 

  • envisager la situation du point de vue de ses interlocuteurs.
  • reconnaître les problèmes clés et les préoccupations de chacun.
  • déterminer les résultats qui constituent une solution acceptable pour tous.
  • définir les possibilités d’action et concrétiser ces solutions.

Habitude n ° 5 : Chercher d’abord à comprendre, ensuite à être compris (Principes de communication)

Pour mener une vie constructive, il est indispensable de savoir communiquer. Or la communication passe avant tout par une écoute active. On ne peut pas produire de résultats interdépendants sans comprendre ce qui anime ceux avec qui nous agissons. 

L’auteur propose un exercice pour développer sa capacité à s’identifier à ses interlocuteurs et les comprendre. Il consiste à écouter puis à essayer de reformuler au mieux leurs propos et sentiments. On peut noter que l’on retrouve cette même suggestion d’exercice  dans le livre 12 règles pour une vie de Jordan Peterson. (lien vers le résumé)

En parallèle, Stephen Covey propose aussi de prendre l’habitude d’exprimer ses idées de manière précise, claire, visuelle et de les restituer dans un contexte plus général afin de se faire comprendre plus facilement.

Habitude n ° 6 : Profitez de la synergie (Principes de coopération créative)

“Dans le contexte des relations humaines, les rapports entre deux parties constituent en eux-mêmes une troisième partie, plus puissante. La combinaison des possibilités aboutit à un résultat plus grand que la somme arithmétique de ces possibilités. En fait, la réunion d’individus crée de nouvelles possibilités.” C’est ce que l’auteur appelle la synergie. Toute force de synergie requiert de savoir apprécier la différence et de se défaire de la mentalité selon laquelle il n’existe toujours qu’un gagnant et un perdant. 

L’auteur propose plusieurs exercices pour apprendre à développer cette sixième habitude : 

  • Penser à une personne qui voit souvent le monde d’une manière différente puis réfléchir à comment l’on pourrait utiliser ces différences comme moyen de trouver de nouvelles solutions.
  • Lorsqu’on engage une conversation à propos d’un désaccord, on peut s’efforcer de comprendre les préoccupations qui sous-tendent la position de notre interlocuteur. Ensuite il faut aborder ces préoccupations sous un angle qui prouve notre désir de créer une solution avantageuse pour tous.

Quoiqu’il en soit, une des clés est d’avoir le courage d’exprimer ses idées, sentiments et expérience d’une façon qui encourage ses interlocuteurs à se montrer à leur tour plus ouverts.

Quatrième partie Le renouvellement

Habitude n ° 7 : Aiguiser ses facultés (Principes pour un renouvellement personnel équilibré)

Tout au long du livre, Stephen Covey explique que si l’on veut des résultats, il faut se renouveler et entretenir ses aptitudes. A l’image du bûcheron qui veut couper facilement un arbre, nous devons prendre le temps d’affuter nos outils.

Pour l’auteur, aiguiser ses facultés, c’est entretenir quatre dimensions :

  • prendre soin de sa forme physique
    • choisir une nourriture équilibrée, 
    • se reposer suffisamment
    • faire de l’exercice régulièrement.
    • prévoir des moments de relaxation
  • Cultiver l’aspect spirituel afin d’acquérir un plus grand contrôle sur sa vie. L’esprit forme notre caractère et notre système de valeur
  • Développer l’aspect mental. La lecture des grands auteurs et ouvrages culturels est l’un des meilleurs moyens de développer cette dimension. Stephen Covey suggère aussi de rédiger un journal ou d’entretenir une correspondance.
  • Cultiver l’aspect socio-émotionnel. Pour ce faire, il faut rendre service aux autres, faire preuve d’empathie et développer la synergie dans ses relations. 

L’auteur recommande de s’atteler à aiguiser nos facultés au moins une heure par jour. Ce renouvellement personnel doit s’effectuer dans l’équilibre de ses quatre dimensions précédentes. 

Conclusion

Les 7 habitudes à la base de la réussite sont  :

  • être proactif
  • savoir dès le départ où l’on veut aller
  • donner la priorité au priorité
  • penser gagnant gagnant
  • chercher d’abord à comprendre et ensuite à être compris
  • profiter de la synergie
  • Aiguiser ses facultés

 

“En centrant notre vie sur de justes principes, en maintenant un équilibre entre nos actes et notre capacité à agir, nous nous donnons la force de créer une vie constructive, utile, une vie de paix… pour nous-mêmes, et pour ceux qui viendront après nous.” Stephen Covey

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Daniel Simons & la cécité d’inattention

Dans cet article, je présente une expérience étonnante réalisée par le psychologue Daniel Simons sur la cécité d’inattention ainsi qu’une petite réflexion sur le sujet. C’est parti. 

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La cécité d’inattention

Daniel Simons – « Gorillas in Our Midst »

Le psychologue américain Daniel Simons, spécialisé dans les sciences cognitives, est reconnu pour ses travaux sur la cécité au changement et la cécité d’inattention.

Voici une de ces plus célèbres expériences. → https://www.youtube.com/watch?v=vJG698U2Mvo

Cette expérience « Gorillas in Our Midst »  (“Gorilles parmi nous”) est un exemple édifiant de comment nous pouvons passer à côté d’informations qui se trouvent juste devant nos yeux. 

Selon le psychologue, cela s’explique par le fait que la vision est “coûteuse”,  car elle nécessite le fonctionnement de milliers de cellules du cortex visuel. Pour ne pas consommer trop d’énergie, notre cerveau filtre les éléments qu’il voit. Il a tendance à se focaliser uniquement sur les informations relatives à la tâche qu’il exécute. Si l’objectif est de compter le nombre de passes alors notre cerveau va se concentrer uniquement sur les informations relatives à cette activité et occulter celles qui n’interfèrent pas avec cet objectif.

L’importance de prendre du recul

La cécité d’inattention est exploitée par les illusionnistes lorsqu’ils détournent notre attention afin de masquer leurs manipulations.

On peut aussi rattacher ce phénomène à notre tendance à rester bloqué sur les problèmes que l’on ne parvient pas à résoudre. Comme l’ont montré les travaux de Daniel Simons, lorsque le cerveau se concentre sur une tâche (comme la résolution d’un problème), il filtre les informations et en occulte un grand nombre. Ainsi, on peut passer à côté d’éléments qui nous auraient permis de résoudre le problème avec une autre approche.

Finalement, plutôt que d’essayer de résoudre un problème à tout prix, il vaut mieux prendre du recul quitte à perdre un peu de temps sur le court terme. L’adage “Reculer pour mieux sauter” prend ici tout son sens.

Conclusion

Les travaux de Daniel Simons sur la cécité d’inattention démontrent que beaucoup de choses nous échappent. Nous pouvons échouer à remarquer un stimulus pourtant parfaitement visible. Cela peut s’expliquer par le fait que notre cerveau se focalise sur l’activité qu’il doit exécuter et n’enregistre pas tous les éléments annexes. 

Sources

► Articles :

► Vidéos :

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CVG #8 : Bilan 2020

Dans cet article, je partage une rétrospective sur le projet Mister Fanjo pour l’année 2020.

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Les chiffres de 2020

16 nouvelles vidéos

Cette année, j’ai diffusé :

370 heures consacrées au projet

Cette somme prend en compte :

  • les temps de rédaction du contenu
  • les temps de réalisation des vidéos (script, prises de son, illustrations et montage)
  • les temps plus “administratifs” comme la gestion du site internet…

De plus, ce chiffre comptabilise, à la fois, le temps passé sur le contenu qui a été mis en ligne mais aussi tous les travaux réalisés mais non diffusés. 

1300 nouveaux abonnés et 140 000 vues supplémentaires sur ma chaîne Youtube

Je dois avouer que ces chiffres ont dépassé mes espérances. En décembre 2019, 550 personnes suivaient ma chaîne. Je m’étais alors fixé l’objectif d’atteindre 1000 abonnés à la fin de l’année 2020. Aujourd’hui, c’est plus de 1800 personnes qui suivent mon travail.

Je profite donc de ce bilan pour remercier toutes les personnes qui s’abonnent, commentent, partagent et laissent des mentions j’aime sur mes vidéos. Un grand merci !

200$ grâce à la chaîne Youtube en 2020

J’ai atteint le trafic suffisant pour pouvoir monétiser ma chaîne Youtube.

Depuis le mois de mai, je gagne entre 10$ et 50$ par mois grâce aux revenus publicitaires.

 

437€ dépensés pour le projet en 2020

Les dépenses principales portent sur :

  • l’achat de la licence pour logiciel de montage vidéo (environ 250€)
  • l’hébergement du site internet ( 55€ )
  • Achat des livres

 

4 objectifs de 2020 atteints

  • La barre des 1000 abonnées a été franchie
  • Je suis parvenu à poster une vidéo tous les mois
  • j’ai diffusé 2 vidéos de vulgarisation
  • Je considère être resté fidèle à mes règles d’or

 

Néanmoins, je n’ai pas diffuser de contenu en lien avec le marathon car il a été reporté en octobre 2021 à cause du COVID-19. Je n’ai posté aucun contenu en lien avec le développement personnel. Pourtant, j’ai préparé une trentaine de vidéos pour présenter des conseils et astuces sur des sujets tels que les finances personnelles, la gestion du temps ou encore l’investissement. Mais pour l’instant, je n’ai pas encore trouvé un format de diffusion qui me corresponde. 

 

4 Objectifs pour 2021

  1. Continuer à poster un résumé de livre par mois
  2. Diffuser tous les mois une présentation d’un concept sur les sciences sociales 
  3. Atteindre les 5000 abonnés sur ma chaîne Youtube
  4. Poster au moins un nouveau projet : le projet P08 → le contenu reste à définir 

 

Bien, il ne me reste plus qu’à vous souhaiter une excellente année 2021.

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Mes secrets d’investisseur – Gabriel Jarrosson (Résumé)

Couverture - Mes secrets d'investisseur – Gabriel Jarrosson

Gabriel Jarrosson est un entrepreneur, un investisseur privé et un business angel. Dans son livre, Mes secrets d’investisseur, il partage ses conseils pour investir dans 3 domaines : les start-up, les cryptomonnaies et l’entreprenariat. Il décrit des critères objectifs et analytiques pour prendre de bonnes décisions d’investissement.

Le livre se compose de 4 parties :

  • sa vision de l’enrichissement et de l’investissement
  • ses critères pour investir dans les start-up
  • ses critères pour profiter du potentiel des crypto-monnaies
  • ses conseils pour se lancer dans l’entreprenariat et créer son business

Pour ce résumé, je synthétiserai les principes et astuces qu’il partage dans les 4 sections du livre. C’est parti !

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Fiche de lecture

Fiche de lecture - Mes secrets d'investisseur – Gabriel Jarrosson

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Résumé

1. Gagner plus pour gagner plus

Dans la première partie du livre, Gabriel Jarrosson présente plusieurs concepts clés sur l’investissement. 

  • Créer et vendre sa société pour s’enrichir. Pour l’auteur, la voie royale pour gagner de l’argent est de monter une entreprise, la développer pendant quelques années, trouver un acheteur et la revendre. 
  • Investir pour l’argent mais pas que… . Si l’on met de côté la dimension financière, l’investissement permet de 
    • soutenir de jeunes projets et les aider à se réaliser
    • Créer des emplois
    • Dé-corréler son temps et sa rémunération
  • Tirer profit des intérêts composés. L’une des clés pour s’enrichir consiste à réinvestir ses gains au lieu de les dépenser.
  • Ne pas avoir peur de perdre de l’argent. L’échec est une formidable manière d’apprendre et d’améliorer ses compétences. Pour l’auteur, « Plus [on] perd de l’argent dans l’investissement, plus [on a] de chance d’en gagner par la suite “
  • Diversifier intelligemment. L’auteur conseille d’investir dans plusieurs secteurs comme l’immobilier, la bourse, l’entrepreneuriat, les crypto-monnaies, les start-up, les métaux précieux. Pour chaque secteur, il recommande d’investir uniquement dans quelques placements financiers, ceux pour lesquels on a la conviction de faire une belle plus-value.
  • Maîtriser les risques. Plus un investissement est risqué, plus il est potentiellement rentable. Moins il est risqué, moins il est rentable. Réduire son risque, c’est d’acquérir une bonne connaissance du milieu, une bonne maîtrise des informations clés et avoir de solides critères d’investissement.
  • Profiter de l’ubérisation de l’investissement. Il est de plus en plus facile d’investir. Les plateformes actuelles rendent l’investissement facilement accessible aux particuliers, même avec un petit capital. 
  • Éviter de trop faire. Un investisseur malin limite ses décisions. Car, plus on prend de décisions, plus on a de chance de se tromper et de perdre de l’argent. 

2. Les start-up

9 critères d’investissement

Gabriel Jarrosson propose 9 critères personnels pour bien sélectionner les start-up dans lesquelles investir.

Critère #1 : L’équipe 

Il n’existe pas de méthode simple pour mesurer le potentiel d’une équipe. Néanmoins l’auteur a constaté plusieurs points communs entre les équipes qui réussissent.

  • Elles sont composées de profils complémentaires 
  • Les membres partagent une vision commune et sont animés par une mission 
  • Elles savent résoudre leurs conflits internes et sont capables de se remettre en question
  • Les membres ont déjà de l’expérience dans la création de start up

Critère #2 : L’avantage injuste

Un avantage injuste est un élément qui ne pourra pas être facilement obtenu par une entreprise qui se lancerait dans un projet similaire, comme par exemple :

  • Une grosse avance sur les autres (en termes de chiffre d’affaires, en R& D, etc.)
  • un avantage relationnel (valorisation d’un réseau personnel), 
  • Un coût de transfert (cher ou difficile pour le client de partir), 
  • Une marque établie et connue (rare pour une startup).
  • Une spécificité défendable, brevet, propriété intellectuelle, secret de fabrication, 

Critère #3 : Le marché

La startup doit s’intégrer sur un marché porteur et en croissance ou sur les marchés en émergence comme celui de l’intelligence artificielle, la blockchain, l’IoT, wearable tech, la voice-tech, et tout ce qui a un lien avec l’environnement.

Critère #4 : La scalabilité et les effets d’échelle

Une entreprise en avenir doit être capable de répliquer à grande échelle ce qu’elle a fait à petite échelle jusqu’à présent. De bons indicateurs sont le fait qu’un client rapporte plus que son coût d’acquisition ou encore le fait d’avoir une stratégie cohérente pour savoir comment augmenter les coûts variables avec l’augmentation de l’activité.

Critère #5 : La monétisation

La start-up doit avoir une stratégie cohérente pour gagner de l’argent.

Critère #6 : La marge

La marge est l’argent dont l’entreprise dispose réellement pour se développer. L’idéal est :

  • Vendre des produits avec une marge élevée, comme les business spécialisés dans le haut de gamme, l’édition de logiciels.
  • Proposer des produits ou services avec de petites marges mais sur de très gros flux. C’est la stratégie de VISA,  Amazon, Airbnb ou Uber.

Critère #7 : La valorisation

Il convient d’identifier les possibilités de développement du projet et d’estimer le potentiel de chaque option.

Critère #8 : Le cash-burn

Le cash-burn est l’argent que consomme la start-up chaque mois pour fonctionner normalement. L’idéal est d’investir sur un projet où les recettes dépassent les dépenses. Néanmoins on peut noter qu’au démarrage d’une startup, l’argent gagné est généralement nul car il est réinvesti dans le développement.

Critère #9 : La traction

Il s’agit d’une forme de preuve que le marché désire une solution et souhaite l’adopter. Idéalement, le produit ou service proposé par l’entreprise doit être considéré comme le meilleur existant et doit s’arracher.

Le processus d’investissement dans une startup

Pour sélectionner les startup dans lesquelles investir, Gabriel Jarrosson propose de vérifier si les projets respectent ces 9 critères afin de filtrer rapidement les plus intéressants. Dans un second temps, il recommande d’analyser plus précisément les startup restantes en s’intéressant à des données plus spécifiques comme le taux de rétention des clients, le coût d’acquisition,  les gains générés par chaque client, au processus commercial, à la personnalité des fondateurs, etc.

3 recommandations supplémentaires

  • Comprendre que l’investissement dans une startup n’est pas un investissement liquide. On ne peut pas récupérer instantanément son capital. Cette caractéristique implique de ne pas investir de l’argent dont on pourrait avoir besoin.
  • Se rapprocher d’un club de business angels,  investir sur les plateformes de crowd-equity ou rejoindre un club privé pour se lancer
  • Automatiser ses prises de décisions pour éliminer les erreurs humaines.

3. Les crypto-monnaies

Pour l’auteur,  les crypto-monnaies sont aujourd’hui le seul investissement asymétrique au monde. C’est-à-dire que le risque de perte est significativement moins important que le potentiel de gain.

De plus, elles possèdent plusieurs autres avantages  :

  • Leur fonctionnalité a le potentiel d’en faire des monnaies supérieures aux monnaies étatiques.
  • La blockchain représente une technologie avantageuse, qui offre une rapidité et une facilité d’utilisation dignes d’Internet.
  • La quantité de tokens d’une même cryptomonnaie est fixe. Par exemple, personne ne peut créer des bitcoins supplémentaires.
  • Les crypto-monnaies permettent de transférer des centaines de millions de dollars à travers le monde en quelques minutes et pour quelques centimes de commission.

Les deux façons d’investir dans la crypto-monnaie

Gabriel Jarrosson explique qu’il y a deux manières d’investir dans les cryptomonnaies : 

  • investir lors d’une ICO (Initial Coin Offering). Il s’agit d’une entrée de la crypto-monnaie sur le marché public.
  • investir dans une monnaie déjà en circulation.

Mes critères d’investissement dans les crypto-monnaies

Critère #1 : L’équipe

L’équipe qui crée sa crypto-monnaie doit rendre son produit attractif pour les nouveaux investisseurs. Un indicateur pertinent pour mesurer l’engagement de l’équipe est la fréquence à de parution des nouvelles fonctionnalités, mises à jour ou debug. Les projets très actifs en publient toutes les semaines.

Critère #2 : L’utilité des tokens

Un token est un actif numérique pouvant être transféré sans duplication entre deux acteurs sur Internet. L’auteur conseille de s’intéresser principalement aux Equity tokens (aussi appelés security tokens) et les Utility tokens.

Critère #3 : Tokenomics

Il s’agit des règles économiques qui régissent le token. Il faut s’intéresser, entre autres, au nombre de tokens en circulation et à l’évolution de ce nombre.

Critère #4 : Utilité de la blockchain

La blockchain est une technologie informatique permettant de réaliser des transactions entre inconnus en toute confiance en garantissant l’incorruptibilité des données. Il convient d’identifier si la blockchain est un véritable avantage pour ce projet.

Critère #5 : Produit / Prototype

Gabriel Jarrosson recommande d’investir dans les projets qui ont validé leur idée par l’intermédiaire d’un prototype.

Critère #6 : Programme de “vesting”

Un programme de “vesting” est un contrat interdisant aux investisseurs de revendre leurs tokens avant une certaine date. Cela laisse le temps au projet de se stabiliser et de montrer ses premiers résultats.

Compléments :

L’auteur conseille de se fixer un objectif avant d’investir dans n’importe quelle cryptomonnaie. Par exemple, on peut se dire :  « Je revendrai cet investissement crypto lorsque j’aurais atteint xxx € » ou « lorsque j’aurais fait x5 sur mon investissement ».

Gabriel Jarrosson prédit un fusion du domaine des start-up avec celui de la crypto-monnaie vont fusionner. Principalement car les crypto-monnaies permettent de financer rapidement un projet et la blockchain est un outil égalitaire.

Pour investir dans les crypto-monnaies, il suffit de faire appel à une plateforme appelée un exchange. Il s’agit d’un site Internet où l’on peut acheter (et vendre) des crypto-monnaies contre des euros. L’une des plus célèbres plateformes est Coinbase. 

4. L’entrepreneuriat

Pour l’auteur, l’entreprenariat est la meilleure manière d’investir car les avantages sont multiples.

Les avantages de l’entrepreneuriat

  • l’absence de corrélation entre les gains et la somme investie au départ
  • Le risque financier est quasi nul, car le potentiel de gain d’un business est illimité et il est possible de commencer avec seulement quelques euros.
  • l’entrepreneuriat permet de développer des compétences managériales (Organisation, gestion de projet, suivi de budget, etc.) qui sont prisées dans les entreprises. Ainsi, si le projet échoue, il sera possible de rebondir.
  • l’entrepreneuriat permet d’acquérir des connaissances pour investir. Gabriel Jarrosson recommande ainsi aux investisseurs de devenir entrepreneur en parallèle. Il leur conseille de créer un petit projet, à côté de leur travail.

Les clefs pour réussir

Pour l’auteur, la difficulté majeure dans l’entreprenariat est la capacité à persister face à l’échec. Il propose un petit guide pour créer son entreprise. Les clés abordées sont :

  • Comprendre que les idées ne valent rien. C’est l’exécution qui prime
  • Choisir un projet qui nous passionne
  • Ne pas rester bloquer sur la technique
  • Écouter attentivement les feedback
  • Intégrer la réflexion de la marge dès le départ du projet

Les 7 erreurs à éviter

Gabriel Jarrosson partage également sept erreurs à ne pas commettre dans l’entrepreneuriat.

  • Attendre pour se lancer
  • Ne pas déléguer / tout faire soi-même
  • Croire qu’il faut se lancer à plein temps
  • Créer une société dès le premier jour
  • Passer du temps sur le business plan
  • Dire “On va faire de la com” et croire que ça suffit
  • S’associer avec un salarié

Automatiser son business

Enfin, l’auteur conseille de toujours chercher à automatiser son business afin de gagner du temps. Il suggère de se baser sur le concept de muse. Une muse est un business qui tourne sans que son propriétaire n’ait à intervenir. C’est le cas pour les business basés sur  : 

  • l’affiliation
  • la vente de produits digitaux et certains produits physiques
  • La publicité
  • L’immobilier.

Conclusion

 Les 3 formes d’investissement que propose l’auteur sont :

  • L’investissement dans les start-up
  • L’investissement dans les crypto-monnaies
  • L’entreprenariat

Gabriel Jarrosson dispense une dernière recommandation à la fin du livre : Investir en soi-même en lisant des livres, en regardant des vidéos, en se formant, car l’apprentissage permanent est le meilleur des investissements.

 

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La pyramide de Maslow

Quels sont nos besoins fondamentaux ? Qu’est ce qui nous motive profondément ? C’est ce que nous allons découvrir dans cet article sur la pyramide de Maslow.

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La pyramide de Maslow : la pyramide des besoins

La pyramide de Maslow est une représentation théorique des besoins fondamentaux de l’Homme. Elle a été élaborée dans les années 1940 à partir des observations réalisées par le psychologue américain Abraham Maslow.

5 besoins fondamentaux

La pyramide de Maslow hiérarchise 5 besoins essentiels :

Il y a d’abord les besoins physiologiques. Il s’agit des besoins primaires que l’on cherche à satisfaire en priorité :  se nourrir, s’hydrater, dormir, se reproduire, se vêtir…

Le deuxième niveau correspond aux besoins de sécurité. Une fois nos besoins primaires assouvis, on va chercher à se protéger des éléments extérieurs et rendre notre environnement plus stable et prévisible ( trouver un logement décent, se constituer une réserve de nourriture, d’argent, …)

La troisième strate de la pyramide de Maslow correspond au besoin d’appartenance. Il s’agit du désir de sentir que l’on fait partie de la société (tisser des liens, intégrer des groupes… bref se sentir entouré).

Le quatrième niveau de la pyramide correspond au besoin d’estime. En plus d’appartenir à une structure sociale, on a besoin de ressentir que l’on y a un rôle et une place (Être reconnu, aimé et apprécié pour ce que l’on est et ce que l’on apporte aux autres).

Enfin le dernier échelon de la pyramide est le besoin d’accomplissement de soi. Cela correspond au désir profond de donner un sens à sa vie et laisser une trace de son passage sur terre…

La hiérarchisation des besoins

La représentation de Maslow émet l’idée que lorsqu’un groupe de besoins est satisfait un autre va progressivement prendre sa place selon l’ordre hiérarchique. Par exemple, une fois que j’ai rejoint une entreprise et que mon besoin d’appartenance est comblé, je vais chercher à me rendre utile afin d’assouvir mon besoin d’estime.

A l’inverse, lorsqu’un besoin inférieur n’est plus satisfait, il redevient prioritaire. Si je perds mon logement (besoin de sécurité), mon esprit risque de se focaliser sur la recherche d’un nouveau “chez moi”, plutôt que sur mon travail.

Critiques et limites sur la théorie de Maslow

De nos jours, la théorie sur la motivation de Maslow est réfutée car elle comprend de nombreuses limites.

    • Son modèle se base uniquement sur l’étude de la culture occidentale
    • La hiérarchisation des besoins est contestable. Satisfaire un besoin inférieur avant un besoin supérieur n’est pas systématique. Par exemple, certaines personnes vont privilégier leur carrière (pour satisfaire leur besoin d’accomplissement ou d’estime) quitte à sacrifier leur relation (besoin d’appartenance).
    • Il existe peu de données disponibles pour valider ou invalider sa théorie.

Enseignements et conclusion

On peut retenir que la pyramide de maslow est une représentation théorique de la hiérarchisation des besoins fondamentaux de l’Homme. Même si son modèle n’est pas validé, il reste une manière de mieux nous comprendre car il aide à catégoriser les motivations et les besoins profonds que l’on cherche à satisfaire.

Si vous souhaitez en savoir plus sur le sujet de la motivation, je vous recommande la lecture du livre « la vérité sur ce qui nous motive » de Daniel Pink.

Sources

► Articles :

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De la part d’un ami – Anthony Robbins (Résumé)

Anthony Robbins est un coach et essayiste américain. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages sur le développement personnel. Dans son livre, De la part d’un ami, il partage des principes pour prendre le contrôle de sa vie. Pour ce résumé, je vais synthétiser les 11 leçons qu’il aborde. 

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Résumé

Leçon 1 : S’orienter vers les solutions et agir massivement chaque jour

L’auteur explique que pour réussir il faut être capable de combattre les pensées négatives, passer à l’action et persévérer. Nous sommes tous confrontés à des difficultés et des événements que l’on ne peut pas contrôler. Devant ces difficultés on a tendance à s’enfermer dans un système de pensées négatives en pensant que l’on ne peut rien faire ou que les efforts à fournir sont trop importants.

Pour combattre cette tendance, l’auteur suggère de se concentrer, dans un premier temps, sur les solutions et non sur les problèmes. Il faut se demander ce que l’on peut faire pour changer les choses. Dans un second temps, il convient d’entreprendre des actions positives et constructives pour aller vers les solutions envisagées, même si les actions semblent insignifiantes au début. Enfin, il faut persévérer jusqu’au résultat escompté.

L’auteur prend l’exemple du Colonel Sanders (le créateur de KFC). Durant le lancement de son entreprise, ce dernier a essuyé plus de mille refus avant qu’il puisse tester et développer son idée auprès de restaurateur.

Leçon 2 : Comprendre qu’il n’y a pas d’échec

Pour reprendre l’idée de l’auteur avec ses mots : “Success is the result of good judgment. Good judgment is the result of experience. Experience is often the result of bad judgment*”. *”Le succès est le résultat d’un bon jugement. Un bon jugement est le résultat de l’expérience et l’expérience est souvent le résultat d’un mauvais jugement”.

Autrement dit, les erreurs de parcours, les problèmes, les déceptions et frustrations sont inhérents à la réussite. Les obstacles durant le parcours ne constituent en aucun cas un échec, tant qu’on cherche à les contourner. Pour reprendre une citation de Nelson Mandela : “I never lose. I either win or learn” (“Je ne perds jamais, soit je gagne, soit j’apprends ».

Leçon 3 : Prendre des décisions

Pour Anthony Robbins, “It is in your moments of decision that your destiny is shaped” (“C’est en prenant des décisions que nous scellons notre destinée”). Malheureusement, nous avons tendance à nous complaire dans des états d’indécision car ils nous évitent de choisir et de nous exposer.

Pour commencer à prendre l’habitude de faire des choix conscients, l’auteur conseille de se concentrer en priorité sur 3 types de décisions :

  • sur quoi se focaliser
  • Quelle signification donner aux évènements
  • Décider quoi faire

Il illustre ses propos en présentant l’histoire du créateur de l’entreprise Honda. Son parcours démontre la formidable capacité d’adapter son approche et de décider de ne jamais abandonner.

Leçon 4 : Construire ses croyances et les suivre

Les croyances sont une grande source de pouvoir. Elles déterminent les comportements et les actions que l’on prend. C’est pourquoi il faut porter une grande attention à ce que l’on choisit de croire, particulièrement à propos de soi.

A ce propos, Anthony Robbins partage une liste des croyances qui l’aident personnellement dans sa vie. Pour en citer quelque unes :

  • il y a toujours un moyen de changer les choses si on est engagé
  • les obstacles ne sont pas des échecs
  • le passé ne présume pas du futur
  • on peut changer sa vie entière en prenant une nouvelle décision

Leçon 5 : Visualiser le résultat pour l’obtenir

Lorsque l’auteur prenait des leçons de pilotage, son instructeur lui apprit à gérer un dérapage incontrôlé. La difficulté de la manœuvre réside dans le fait de combattre la tendance naturelle à regarder l’endroit où se dirige le véhicule lorsqu’on perd le contrôle. La clé est de se focaliser sur l’endroit où l’on veut aller. Visualiser sa trajectoire et la piste plutôt que le mur vers lequel on se dirige.

L’auteur conseille d’appliquer ce principe dans n’importe quel domaine de la vie. Au lieu de se focaliser sur les problèmes, il vaut mieux se concentrer sur le résultat escompté. Par exemple, pour se sentir heureux, il suffit de se concentrer sur quelque chose qui nous fait sentir bien comme un souvenir heureux, une envie,…

Leçon 6 : Poser des questions

Anthony Robbins explique que nos questions contrôlent notre attention, nos pensées et nos sentiments. Il recommande de prendre l’habitude de se poser des questions “utiles”.

Par exemple il partage une liste de questions pour nous aider dans la résolution des problèmes :

  • Qu’est ce qui est bien à propos de ce problème ?
  • Qu’est ce qui n’est pas encore parfait ?
  • Que suis-je prêt à faire pour aboutir au résultat que je souhaite ?
  • Qu’est ce que je suis prêt à ne plus faire ?
  • Comment puis-je apprécier les efforts à fournir pour le résoudre ?

Leçon 7 : Travailler sa posture

La manière dont on se sent émotionnellement affecte la manière dont on se comporte. Et inversement notre comportement a un impact direct sur notre état émotionnel. L’auteur conseille donc de porter une grande attention à notre attitude, nos actions, nos gestes. Parfois il suffit de changer sa manière de bouger et de parler pour transformer sa vie. Anthony Robbins recommande de modeler les comportements des gens que l’on admire. Il s’agit de reproduire leur psychologie, leur geste, leur posture et la manière dont ils bougent. 

Leçon 8 : Adopter le vocabulaire du succès

Les mots influencent nos pensées. Nos pensées influencent nos sentiments et nos sentiments influencent notre comportement.Ainsi, l’auteur suggère aussi de porter une grande attention aux vocabulaires que l’on emploie. 

Cela peut consister à remplacer certains mots pour limiter leur impact. Par exemple, au lieu de se considérer comme “en colère”, on peut se dire juste “irrité” ou même “stimulé”. A la place de se définir comme “rejeté”, on peut se considérer comme “mal compris”. On peut se sentir “captivé” au lieu de simplement “intéressé”, “instoppable” au lieu de “déterminé” … 

Leçon 9 : S’appuyer sur des métaphores pour changer ses croyances

Derrière chaque métaphore, il y a un système de croyances. L’auteur prend un super exemple dans le livre. Durant le tournage du film Apocalypse Now, l’acteur Martin Sheen a eu une attaque cardiaque. A son chevet à l’hôpital, alors que son état s’affaiblissait, sa femme lui a dit que sa situation pouvait s’apparenter à un film.  Cette métaphore lui a permis d’envisager l’événement sous un autre angle. Dans un film, le héros ne meurt pas bien qu’il soit confronté à de nombreux dangers. En assimilant sa situation à l’hôpital à une simple scène d’un film, l’acteur est parvenu à changer sa perception de l’épreuve à laquelle il était confronté et à la surmonter.

Bref, une simple métaphore peut nous permettre d’appréhender une situation sous un autre angle et finalement changer sa manière d’y faire face.

Leçon 10 : Se fixer des objectifs pour construire son futur

Anthony Robbins explique que les gens ont peur de se fixer des objectifs car ils craignent d’échouer à les réaliser et d’être déçus. Cependant ils ne réalisent pas que la moitié du chemin pour atteindre un but consiste à le définir, et  la seconde moitié à le réaliser. Se fixer un objectif permet de donner une direction dans laquelle avancer. Après avoir défini ses objectifs, il convient de les découper en petites étapes, d’avancer progressivement vers leur réalisation tout en célébrant tous les petits accomplissements. 

L’auteur propose un exercice pour commencer à appliquer cette dixième leçon :

  • écrire tous ses rêves (sans se limiter)
  • estimer pour chacun quand est-ce qu’on pense pouvoir l’atteindre
  • choisir 4 rêves à réaliser cette année
  • décrire la personne que l’on doit être pour les atteindre

Leçon 11 : Utiliser le “10 days mental challenge”

L’objectif de ce défi est de prendre le contrôle de son esprit et de ne plus s’autoriser à penser négatif. Les règles consistent simplement à refuser chaque pensée, sentiment, question ou mot négatifs durant les 10 prochains jours et se concentrer sur les solutions plutôt que sur les problèmes.

Selon Anthony Robbins cet exercice permet de :

  • tester les habitudes positives qu’il partage dans le livre
  • prendre l’habitude de chercher des alternatives
  • prendre confiance en voyant qu’il est possible de changer et prendre le contrôle de sa vie
  • créer de nouvelles habitudes, standards et attentes qui vont aider à grandir et apprécier la vie chaque jour

Conclusion

Les 11 leçons partagées par Anthony Robbins pour prendre le contrôle de sa vie sont :

  • S’orienter vers les solutions et agir massivement chaque jour
  • Comprendre qu’il n’y a pas d’échec
  • Prendre des décisions
  • Construire ses croyances et les suivre
  • Visualiser le résultat pour l’obtenir
  • Poser des questions
  • Travailler sa posture
  • Adopter le vocabulaire du succès
  • S’appuyer sur des métaphore pour changer ses croyances
  • Se fixer des objectifs pour construire son futur
  • Utiliser le “10 days mental challenge”

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Les 12 travaux d’Héraclès

Mythologie grecque : Que sont les 12 travaux d’Héraclès ?

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Les 12 travaux d’Héraclès

Héraclès (aussi appelé Hercule dans la mythologie romaine) est le fils de Zeus et d’Alcmène. Il est l’un des héros les plus vénérés de la Grèce antique. La mythologie grecque lui prête un très grand nombre d’aventures, dont les plus célèbres de ses exploits sont les douze travaux. 

L’épopée débute après qu’Héraclès ait tué sa femme Mégara et ses fils d’un coup de folie. Il consulta une prophétesse la Pythie pour savoir comment expier sa faute. Elle exigea qu’il se mette au service de son ennemi : Eurysthée. Ce dernier lui ordonna, à son tour, d’accomplir plusieurs tâches : 12 travaux.

1/ Vaincre le lion de Némée

La première tâche consista à vaincre Le lion de Némée qui terrorisait les habitants de la région du même nom. Héraclès parvint à terrasser la bête en l’étouffant et ramena sa dépouille auprès Eurysthée.

2/ Tuer l’hydre de Lerne 

Hercule se rendit dans le marais de Lerne pour affronter le monstre, un serpent d’eau à plusieurs têtes. Il ne réussit à le vaincre qu’avec l’aide d’un de ses plus fidèles compagnons Loloas.

3 / Capturer la biche de Cérynie

La créature aux cornes d’or était réputée pour sa vitesse extraordinaire. Le héros la poursuivit pendant un an jusqu’à ce qu’elle s’épuise. Il put alors l’immobiliser en lui décochant une flèche entre l’os et le tendon de la patte. Il chargea l’animal sur ses épaules et revint chez Eurysthée.

4 / Ramener vivant l’énorme sanglier d’Erymanthe

Héraclès pourchassa la bête gigantesque durant l’hiver. Après l’avoir fait sortir de sa tanière grâce à des cris, il la coursa à travers la montagne. Harcelé et épuisé, le sanglier tomba dans un trou creusé par Héraclès pour le piéger. Le héros put ainsi maîtriser et enchaîner la bête. 

5 / Nettoyer les écuries d’Augias,

Augias, le souverain du royaume de l’Élide, possédait de gigantesques écuries pour ses animaux qui n’avaient jamais été nettoyées. Héraclès les décrassa en détournant les eaux du fleuve Alphée. Une fois les écuries propres, il détruisit les dérivations construites et laissa le soleil sécher les bâtiments.

6 / Tuer les oiseaux du lac Stymphale aux plumes d’airain.

Après les avoir débusqué, Héraclès essaya de les tuer avec ses flèches mais n’y parvint pas car ils étaient trop nombreux. Il prit alors son épée et la frappa contre son bouclier pour faire fuir les oiseaux. Il continua jusqu’à ce que tous les animaux tombèrent d’épuisement dans le lac et se noyèrent. 

7 / Dompter le taureau crétois de Minos

Cette créature, offerte par Poséidon pour être sacrifiée, fut épargnée par le roi Minos. Poséidon se vengea en rendant le taureau furieux et en lui faisant dévaster les terres de Crète. Héraclès parvint à le capturer en sautant sur lui et en le saisissant par les cornes. Il revint en Grèce sur le dos de l’animal.

8 / Capturer les cavales de Diomède

Les cavales sont des juments carnivores que le roi de Thrace, Diomède, nourrissait avec la chair de ses hôtes. Selon une version de la légende, Héraclès assomma le roi et jetta son corps aux cavales. Elles devinrent alors dociles et Héraclès put les mener à Eurysthée.

9 / Rapporter la ceinture d’Hippolyte

Hippolyte était la reine des Amazones. Selon une des versions du mythe, alors qu’Héraclès allait s’emparer de la ceinture, la déesse Héra sema la panique, le héros tua Hippolyte et il s’en alla avec la ceinture.

10 / Vaincre le géant Géryon, et voler son troupeau de bœufs.

Après avoir tué Orthros (le chien à deux têtes de Gyréon) d’un seul coup de massue, Héraclès combattit  le géant à trois têtes. Il le tua grâce à  une flèche empoisonnée avec venin de l’Hydre. Il déroba ensuite ses bœufs et les ramena à Eurysthée.

11 / Rapporter les pommes d’or du jardin des Hespérides 

Les fruits du verger étaient gardés par Ladon un dragon à cent têtes. Ne pouvant se rendre dans le jardin, le héros sollicita l’aide du titan Atlas. Ce dernier lui proposa de lui rapporter les pommes, seulement si Héraclès le remplaçait pour porter le fardeau de la voûte céleste à sa place. Héraclès accepta. 

De retour avec les fruits d’or à la main. Héraclès utilisa une ruse pour piéger le titan. Il lui demanda de reprendre le poids du ciel pour quelques instants, le temps de trouver une meilleure position. Atlas posa les fruits et reprit la voûte céleste en toute confiance. Il surprit alors Héraclès ramasser les pommes d’or et s’éloigner.

12 / Descendre aux Enfers et enchaîner Cerbère

Ce chien à trois têtes gardait l’entrée du royaume des enfers d’Hadès. Héraclès rejoignit ce royaume des morts en traversant le Styx. Arrivé devant le trône d’Hadès, il se battit au corps à corps avec le maître des Enfers. Une fois vaincu, il se présenta devant Cerbère pour l’affronter. Il parvint à le saisir le cou, et, quoique mordu, le serra si fort que le chien, sentant la mort venir, se décida à suivre le héros. Héraclès enchaîna l’animal, le tira hors de la caverne et vint le montrer à Eurysthée. C’est ainsi que le héros termina ses 12 travaux et forgea sa légende.

On peut noter qu’il existe plusieurs versions autour de ce mythe. Quoiqu’il en soit, Héraclès est l’un des héros les plus célèbres de la mythologie grecque.

Sources

Articles

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Le conformisme social – Expérience de Asch 

Qu’est ce que le conformisme social et l’expérience de Asch ?

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L’expérience de Asch

Avez-vous déjà été influencé par l’effet de groupe ?

    • Attendre derrière une caisse bondée sans oser aller à celle qui est libre juste à côté
    • Se mettre à courir en imitant une foule sans trop savoir pourquoi
    • Ne pas oser rentrer dans une pièce car plusieurs personnes attendent devant la porte

La tendance à se conformer au comportement du groupe a été étudiée par le psychologue Solomon Asch. Dans une expérience, publiée en 1956, il démontre le pouvoir du conformisme sur les décisions d’un individu au sein d’un groupe.

Le protocole

Un groupe d’étudiants était invité à participer à un prétendu test de vision. L’examinateur demandait aux sujets de juger la longueur de plusieurs lignes tracées sur une série d’affiches. L’exercice (très simple) consistait à identifier laquelle des 3 lignes de droite avait la même longueur que la ligne “témoin” de gauche. Les participants donnaient leur réponse à tour de rôle.

Il faut noter que seul l’avant dernier participant du groupe était le sujet de l’étude. Les autres étaient des complices de l’expérimentateur. Leur rôle était de donner une mauvaise réponse à chaque fois.

L’objectif était d’analyser comment le sujet allait réagir en constatant que le groupe n’était pas du même avis.

Les résultats

L’expérience a montré que 37 % des sujets finissaient par se conformer aux mauvaises réponses soutenues à l’unanimité par les complices.

Pourtant, lors de l’expérience témoin, les sujets indiquaient constamment les bonnes réponses lorsqu’ils faisaient le même exercice seul face à l’examinateur.

L’expérience fut réitérée à de nombreuses reprises et avec des variantes différentes :

    • faire répondre le sujet en premier
    • demander à un des complices de donner de bonnes réponses
    • faire l’exercice par écrit
    • Réduire le groupe à deux participants
    • etc…

Les résultats de l’expérience de Asch ont montré que dans la plupart des situations les sujets répondaient correctement, excepté lorsqu’ils devaient soutenir des réponses qui allaient à l’encontre de l’avis unanime d’un groupe. Dans ces cas, ils avaient tendance à se conformer à l’avis de ce dernier même si la réponse donnée n’était pas cohérente.

Mimétisme de la foule – Effet témoin

L’expérience de Asch fait écho à un biais comportemental :  celui du mimétisme de la foule ou le comportement moutonnier. Nous avons tendance à nous comporter comme les gens qui nous entourent.

Il s’agit du mécanisme qui explique les mouvements de foules ou encore les effets modes (s’habiller comme tout le monde pour être dans le moule). Ce mimétisme peut s’expliquer par divers facteurs. D’une part, nous essayons de nous conformer au comportement du groupe pour ne pas être perçu comme différent et ainsi ne pas prendre le risque d’être rejeté. D’autre part, le mimétisme est un comportement de défense naturel, inné et utile à notre espèce. Par exemple, si j’aperçois des individus affolés courir dans la direction opposée, j’ai tout intérêt à faire de même car peut-être sont-ils en train de fuir un danger que je ne vois pas encore.

En parallèle, le mimétisme peut aussi expliquer pourquoi dans certains cas une foule peut ne pas porter assistance à une personne en danger. Dans une situation inhabituelle, les gens cherchent la manière de réagir en scrutant les autres. Or si tout le monde s’observe et que personne n’agit, on tombe dans un état de passivité général.  C’est ce que l’on appelle l’effet témoin ou effet du spectateur.

Si l’on est victime de ce genre de situation, l’astuce est de ne pas s’adresser à la foule pour demander de l’aide, mais plutôt de cibler une personne précise. Dès qu’on donne la responsabilité d’action à un individu, il se détache généralement du comportement du groupe. Ainsi, le pouvoir du mimétisme s’atténue et d’autres individus commenceront à agir à leur tour.

Conclusion

L’expérience de Asch démontre le pouvoir du conformisme sur les décisions d’un individu au sein d’un groupe. Nous nous comportons naturellement comme les personnes qui nous entourent.

Sources 

Articles

Vidéos :

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La parole est un sport de combat – Bertrand Périer (Résumé)

Couverture - La parole est un sport de combat - Bertrand PérierBertrand Périer est un avocat et enseignant français spécialiste de l’art oratoire. Dans son livre, la parole est un sport de combat, il donne des clés pour améliorer son parler. Il présente des exercices et des astuces pour réussir un discours, un examen oral, un débat, un entretien, un rendez-vous amoureux… . En parallèle, il partage aussi de riches réflexions sur l’art oratoire. J’ai trouvé ce livre très plaisant à lire car le fond est captivant, les conseils sont précieux et la forme est efficace. 

Points abordés :

  • la vision de l’auteur sur l’importance de la parole
  • les principes pour adopter un langage non-verbal cohérent
  • 4 habitudes à mettre en place pour mieux parler
  • 8 conseils pour Gérer ses émotions et surmonter sa timidité
  • des astuces pour structurer et élaborer son discours et enfin 
  • des conseils concrets pour 
    • débattre en toute circonstance
    • réussir un entretien
    • pitcher
    • animer une réunion
    • plaider comme un avocat
    • parler dans le média
    • prononcer un discours politique

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    Fiche de lecture

    Fiche de lecture - La parole est un sport de combat - Bertrand Périer

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    “La parole est une force”

     Pour l’auteur, la parole est une force. Elle permet à la fois de forger ses idées, de les affiner et de les partager. Pour cela, elle doit s’incarner dans des mots précis, s’appuyer sur un vocabulaire fourni et s’organiser dans une structure appropriée. Bien parler nécessite un entraînement et des techniques pour être à l’aise en public, structurer un discours, le délivrer avec aisance et convaincre en toutes circonstances.

    Contrairement aux écrits qui restent, la parole s’adresse uniquement à ceux qui écoutent dans l’instant du discours.

    Bertrand Périer a la conviction que le fait d’aider chacun à exprimer sa pensée de façon plus exacte, plus précise, plus argumentée, en bannissant les invectives et les propos rudimentaires, permet de faciliter le débat et fait reculer les violences de l’incompréhension.

    Maîtriser le non verbal

    A la télévision, même si l’on coupe le son, on peut avoir une idée assez précise de la tonalité des propos d’un orateur rien qu’en observant son attitude, ses gestes, ses mimiques. L’auteur explique que la force de conviction d’un discours passe à 60 % par le langage du corps, à 30 % par les inflexions de la voix et à 10 % seulement par les mots.

    Il donne plusieurs conseils pour adopter un langage non verbal qui démontre de l’envie, du plaisir et de la détermination :

    • La posture : former un T avec son corps. Il faut bien s’ancrer dans le sol, se tenir droit, les pieds écartés dans le prolongement des épaules de manière à se sentir stable. Pour une posture assise, l’auteur suggère de ne jamais s’asseoir au fond de sa chaise. Les mains doivent toujours rester visibles.
    • le regard : prendre le pouvoir avec le regard. Diriger son attention vers son audience permet de recevoir de nombreuses informations. Dans le cas d’un petit groupe de personnes, l’auteur conseille de regarder chaque personne alternativement. Pour une assemblée nombreuse située en face, il suggère de fixer un point au fond de la salle. Pour un public qui nous entoure (ex : amphithéâtre), il convient de balayer l’audience du regard en décrivant une trajectoire en forme de M et W.
    • La gestuelle : allier le geste à la parole. L’idéal est de privilégier des gestes ronds, qui partent des épaules et font avancer les mains vers le public. 
    • Le débit : Articuler, ne pas parler trop vite, gérer ses silences. Le silence fait partie du discours. A ce propos, l’auteur conseille de commencer une prise de parole par un silence. Avant de parler, il faut prendre sa respiration quelques secondes, balayer l’auditoire et enfin parler. Cela permet de commencer son allocution les poumons pleins et de réduire la charge émotionnelle. 

    4 habitudes pour mieux parler

    Bertrand Périer propose ensuite 4 habitudes pour enrichir son vocabulaire avec de nouveaux mots et limiter les termes qui ne valent rien dire ou qui n’ajoutent rien à la conversation.

    • Avoir une pratique régulière de la lecture.
    • Jouer avec le dictionnaire et le parcourir régulièrement 
    • Varier son vocabulaire en utilisant des synonymes et en bannissant les verbes « être », « avoir » et « faire »
    • Stopper les tics de langage polluants comme les « du coup » ou le fameux « euh », …

    Gérer ses émotions et surmonter sa timidité

    • Dédramatiser la prise de parole. Il faut se dire que ce n’est évident pour personne
    • Se convaincre que le public est bienveillant. La parole en public est un jeu gagnant gagnant.
    • Être authentique. L’auteur conseille par exemple, d’oser avouer à son audience que la prise de parole en public est un exercice inhabituel et inconfortable mais que l’on va donner le meilleur de soi-même.
    • Assumer ses erreurs. Il recommande de se reprendre si l’on commet une grosse faute de français, une faute de liaison, de syntaxe, de grammaire ou de conjugaison.
    • Faire preuve d’autodérision. Il ne faut pas hésiter à se moquer de soi si l’on fait des fautes et si l’émotion nous gagne. Pour reprendre un exemple du livre, si l’on s’embrouille les pinceaux dans son discours on peut regagner le contrôle en disant : « Je vais reprendre, je vais préciser ma pensée car je me rends compte en parlant que ce n’est pas très clair. » 
    • Bien respirer pour se détendre. 
    • Se visualiser en train de parler avant de prendre la parole. 
    • Toujours avoir en tête un début et une fin pour son intervention.

    Se mettre en voix

    Une bonne technique vocale s’acquiert. Cela nécessite de bien respirer, de ne pas crier et de gérer ses émotions. Il faut aussi effectuer un basculement entre sa voix quotidienne et sa voix d’orateur. Un bon orateur doit être capable d’amplifier sa voix sans forcer et de la moduler tout au long du discours. 

    Structurer un discours

    Structurer son propos est essentiel afin que l’auditoire ne soit pas perdu. L’auditeur doit être pris par la main et conduit là où le locuteur veut l’amener. Un discours structuré se compose de cinq temps :

    • Soigner l’exorde (le commencement). Dans un premier temps, il convient de susciter l’attention de l’auditoire et présenter sa thèse (l’idée générale que l’on va soutenir).
    • Raconter une histoire (la narration). La narration ou storytelling représente le fil conducteur du discours. Il s’agit d’enchaîner les différents éléments de sa prise de parole de manière “harmonieuse”
    • Énoncer les arguments (l’argumentation). L’auteur conseille de disposer les arguments les plus forts au début et à la fin de la démonstration. Il suggère aussi de les formuler de façon très claire et de les qualifier. Un exemple d’argumentation pour illustrer ces propos : je suis défavorable à la mise en place d’une nouvelle taxe pour deux raisons : une raison économique – “les citoyens vont perdre en pouvoir d’achat” et une raison sociale – “une taxe accentue les inégalités entre les pauvres et les riches.
    • Réfuter les arguments adverses (la réfutation). En plus de démontrer que l’on a raison il faut prouver que l’adversaire à tort.
    • Bien amener sa conclusion (la péroraison). La péroraison consiste à résumer sa thèse et achever le discours d’une façon telle que le public ne peut avoir aucun doute sur le fait qu’il est terminé.

     Élaborer un discours

    En complément des conseils pour structurer son discours, l’auteur donne plusieurs astuces pour l’élaborer.

    • Analyser le sujet. Examiner préalablement chaque mot du sujet pour se demander s’il n’a pas plusieurs sens
    • Labourer le champ lexical pour enrichir le vocabulaire lié aux mots-clés du sujet (synonymes et antonymes)
    • Déterminer des axes de démonstration et organiser les idées pour défendre la thèse
    • Définir des formules et des images car c’est ce que les gens retiennent d’un discours.
    • Bien rythmer son discours. L’auteur conseille de toujours se demander si l’on pourra dire chaque phrase que l’on écrit.
    • Organiser visuellement son discours. Il faut scinder le texte en de multiples paragraphes en fonction de son rythme et l’annoter pour la lecture.

     En parallèle l’auteur présente des choses à ne pas faire pour élaborer son discours :

    • éviter les vulgarités et les trivialités de tous ordres
    • ne pas faire de métadiscours ou discours sur le discours
    • s’abstenir d’utiliser des références à l’actualité car elles polluent souvent le discours
    • s’abstenir des formules journalistiques
    • éviter les poncifs, les banalités, les lieux communs…

    L’improvisation

    Pour Bertrand Périer, qui est un adepte de l’improvisation, la lecture d’un discours possède plusieurs inconvénients :

    • Elle empêche l’orateur d’adapter son message.
    • Elle contribue à accélérer le débit de parole. 
    • Elle signifie au public que le message est déjà préparé à l’avance.

    A l’inverse, l’improvisation a une réelle vertu d’authenticité. Improviser requiert de l’entraînement et une forte préparation. Comme le disait Winston Churchill : « Un discours improvisé a été réécrit trois fois. »

    Cas pratiques

    Débattre en toutes circonstances

    Bertrand Périer distingue le débat privé du débat politique. Le premier sert à élaborer sa pensée. Le second sert à la faire triompher. En ce sens, dans le débat privé, on écoute pour comprendre. Dans le débat public, on écoute pour répondre. 

     Pour débattre en toutes circonstances, l’auteur dispense 4 recommandations : 

    • Poser les termes du débat. 
    • Savoir formuler ses arguments de façon claire et concise. 
    • Penser au « coup d’après ». 
    • Éviter l’invective.

    L’entretien d’embauche

    L’entretien d’embauche a pour but de valider les motivations et le contenu de l’expérience du candidat. Bertrand Périer propose plusieurs principes pour le réussir

    • Préparer l’entretien en ayant les réponses à ses deux questions : 
      • En quoi ce poste m’intéresse ?
      • Qu’est-ce que je pourrais apporter à l’entreprise ?
    • Mettre en adéquation ses motivations, ses compétences et sa personnalité avec le poste
    • Prêter attention à la forme
      • Avoir une tenue adaptée au poste
      • Articuler de manière claire et détachée en ayant une voix et un débit équilibrés
      • Adopter une posture simple en respectant quelques règles élémentaires : dos droit, regarder régulièrement son interlocuteur dans les yeux 
    • Ne pas subir l’entretien, être actif.
      • Prendre des notes pour marquer son intérêt.
      • Clôturer l’entretien sur une poignée de main, un remerciement et une formule proactive pour exprimer sa motivation à poursuivre
      • Transmettre une synthèse de l’entretien quelques jours après…

    L’art du « pitch »

    « pitcher » signifie présenter oralement un projet de manière synthétique, claire, captivante, dynamique et enthousiasmante… .

    Selon l’auteur, un pitch efficace se structure en 6 parties :

    1. Le Problème : expliquer comment l’idée a germé grâce à une anecdote factuelle et/ou du storytelling.
    2. Les Opportunités : détailler les opportunités du projet et du marché sur lequel on se positionne. 
    3. La Solution : exposer les caractéristiques majeures de sa solution.
    4. La « Timeline » : Présenter l’avancement du projet
    5. L’Investissement : Expliquer de quoi on a besoin : de fonds, de main-d’œuvre, de locaux, d’aide à la conduite du projet.
    6. La « Team » (l’équipe) : Présenter les personnes qui travaillent sur le projet

    Animer une réunion

    • Sélectionner les participants avec attention. Ne convier que les personnes qui sont intéressées et concernées par le sujet.
    • Au début de la réunion :
      • Présenter les participants s’ils ne se connaissent pas
      • Spécifier la durée de la réunion
    • Durant la réunion :
      • Répartir la parole
      • Acter les prises de décision lorsqu’un accord est obtenu
      • Être dans l’écoute active. Chercher à comprendre le point de vue de ses interlocuteurs et reformuler leurs propos
      • Formuler des questions ouvertes
      • Faires des points étapes

    Plaider sa cause comme un avocat

    La préparation

    La préparation d’une plaidoirie consiste à :

    • Se renseigner sur le sujet
    • Définir les éléments clefs à aborder 
    • Insister sur les points saillants de l’argumentation.

    L’auteur suggère de ne jamais rédiger entièrement son discours.

    La plaidoirie

    Durant la prise de parole, il convient 

    • Adapter son discours à ce que veut entendre le public
    • S’appuyer sur les quatre catégories d’arguments :
      • les arguments de droit → « j’ai le droit de prendre 15 minutes de pause , parce que c’est prévu dans le droit du travail »
      • les arguments de fait → « nous devons réduire notre consommation d’énergie car les énergies fossiles s’épuisent de façon accélérée », 
      • les arguments de valeur → « tolérer la prostitution, c’est tolérer l’asservissement des femmes et la marchandisation de leur corps »
      • les arguments d’émotion → « comment pouvez-vous encore consommer de la viande alors que chacun connaît le spectacle épouvantable de la souffrance animale ? »).
    • Ne pas plaider soi-même sa cause.
    • Prendre conseil auprès d’un tiers en cas de besoin
    • Faire le détour de l’objectivité pour bien argumenter.

    Parler dans les médias

    Le discours médiatique est un exercice difficile puisque l’orateur dispose d’un délai relativement réduit pour faire passer son message (souvent moins d’une minute). Les messages les plus efficaces s’appuient généralement sur le schéma suivant :

    • une présentation de l’idée 
    • un développement bref
    • un exemple
    • une conclusion

    Quoiqu’il en soit, l’auteur recommande de :

    • Faire passer deux ou trois messages clés, pas plus. 
    • Être bref, clair, précis. 
    • Ne pas s’éloigner de son propos (quelles que soient les questions des interviewers)

    Prononcer un discours politique

    Bertrand Périer partage ensuite des conseils pour diffuser un message à portée politique. Il dégage 4 règles :

    • Obéir à la règle des 4 C : clair, court, cohérent, crédible. 
    • Utiliser le champ lexical qui correspond à votre famille, ou bord politique.
    • Adapter sa parole à sa fonction (maire, député…). 
    • Utiliser le storytelling, incarner pour mieux toucher.

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    Le biais du survivant

    Qu’est ce que le biais du survivant ? Quel enseignement peut-on en tirer ?

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    Le biais du survivant – Définition

    D’après la définition de Wikipedia, Le biais du survivant est une forme de biais de sélection consistant à surévaluer les chances de succès d’une initiative en concentrant l’attention sur les sujets ayant réussi mais qui sont des exceptions statistiques (des « survivants ») plutôt que des cas représentatifs.

    Illustrons ce concept par un exemple historique datant de la Seconde Guerre mondiale.

    Les bombardiers de la Seconde Guerre Mondiale

    Au cours du conflit, un grand nombre de bombardiers étaient détruits en opération. Une étude a été menée  pour essayer de minimiser leur perte. Une équipe a étudié les dommages reçus par les avions rentrés de mission. Ils ont constaté que la majorité des impacts étaient localisés à l’extrémité des ailes, sur la queue et à la jonction entre le fuselage et les ailes. 

    Ces résultats leur ont permis de déterminer les zones à protéger par un blindage pour maximiser les chances de retour des bombardiers. 

    A leur place, où aurriez-vous placé ce blindage sachant qu’il est impossible de le positionner sur toute la surface car l’avion serait trop lourd ?

    Contre intuitivement, il faut protéger les zones qui ont reçu le moins d’impacts. En effet, les données proviennent des bombardiers qui ont « survécu ». L’étude montre donc les dommages mineurs qui peuvent être encaissés par les avions. On peut supposer que les zones sans impacts correspondent aux éléments endommagés sur les appareils qui ne sont pas revenus. Ce sont donc les zones sensibles à protéger.

    Finalement, le biais du survivant, c’est considérer les données relatives aux éléments qui ont réussi mais qui ne sont pas forcément représentatifs.

    Exemples de biais du survivant

    Tomber dans le piège de ce biais c’est dire par exemple :

      • “Les constructions architecturales de nos ancêtres semblaient plus solides que les nôtres au regard des édifices qui ont traversé les âges”. C’est oublier toutes les nombreuses autres constructions qui n’ont pas survécu à l’épreuve du temps.
      • “Les musiques des décennies passées sont meilleures que les musiques actuelles car elles ont eu majoritairement plus de succès que la plupart des tubes actuels”. Il ne faut pas oublier toutes les anciennes musiques qui ont eu un succès limité et qui ne sont pas parvenues à nos oreilles.
      • “Chercher les secrets de longévité des centenaires en s’intéressant à leurs habitudes de vie”, sans considérer les mauvaises habitudes de toutes les personnes qui n’ont pas vécu jusqu’à 100 ans. 

    Bref, le biais du survivant est la tendance à considérer les données relatives aux éléments qui ont réussi mais qui ne sont pas forcément représentatifs.

    L’ enseignement

    A ce propos, on peut constater que l’on trouve énormément de livres, d’articles, de reportages sur des success stories, de grands accomplissements, ou encore sur les secrets des meilleurs … . mais sont-ils vraiment représentatifs ? N’y-a-t-il pas plus de perdants que de gagnants ? N’a-t-on pas tendance à tomber dans le biais du survivant en sur-médiatisant les réussites et en ne s’intéressant pas aux échecs ? 

    Je crois que l’un des enseignements que l’on peut tirer de ce biais est qu’en plus de s’intéresser aux gagnants, il ne faut pas oublier d’enquêter sur les perdants. 

    Sources 

    Articles

    Vidéos :

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