4 conseils pour améliorer la qualité audio d’une vidéo

4 Conseils pour améliorer l’audio des vidéos

Comment améliorer la qualité audio d’une vidéo ?

Vidéo

Enregistrer dans un endroit calme

 

Ça peut paraître évident, mais il vaut mieux avoir un enregistrement propre dès le début plutôt que d’essayer de rattraper les bruits parasites au montage.

Utiliser un micro de qualité pour l’enregistrement

Enregistrement avec un micro-cravate à 10€ :

Enregistrement avec un micro Bird UM1 à 50€ (lien affilié) :

Je l’ai appris à mes dépens. Pour l’interview de Robert Carrière, j’avais acheté 2 micros-cravates à 10€ que j’utilisais pour faire tous mes enregistrements audio. Résultat, le son n’était pas terrible. J’ai donc investi dans un micro de meilleure qualité. Le résultat est sans équivoque. Jugez par vous-même.

Au moment où j’écris cet article, j’utilise un micro Bird UM1 (lien affilié). J’ai choisi cet appareil, car il est conseillé par plusieurs YouTuber et il est à un très bon rapport qualité/prix.

Améliorer le son avec des traitements

Enregistrement sans traitement audio :

Enregistrement avec traitement audio :

Pour ce faire, j’utilise le logiciel Audacity. Il permet de faire une multitude de traitements sur une piste audio. Pour ma part, j’en effectue 3 :

Réduction du bruit

Cette opération permet d’atténuer les sons ambiants parasites enregistrés lors de la prise de son et surtout de supprimer ce bruit

Compresseur

Ce traitement contribue à améliorer le son pour le rendre plus fort, plus plein ou plus clair sans augmenter le volume de la piste. Grosso modo, la compression réduit la dynamique du signal en modulant le rapport entre les amplitudes maximales et minimales.

Normalisation

La normalisation audio consiste à augmenter ou diminuer l’amplitude des signaux d’un enregistrement afin que le volume soit constant sur toute la durée.

Utiliser un fond musical

 

Le fond musical permet de dynamiser la vidéo. Il contribue à créer une ambiance et meubler les blancs.

Sources

Vidéos

Blogs et Articles

Reinventing Organizations – Frédéric Laloux (Résumé)

Couverture - Reinventing Organizations – Frédéric Laloux

Après avoir été ingénieur commercial pendant 10 ans, Frédéric Laloux est devenu coach indépendant en entreprise. Dans son livre Reinventing Organizations, il s’intéresse au fonctionnement de nos organisations. Il constate qu’aujourd’hui, les entreprises sont de moins en moins en phase avec nos attentes et besoins. Néanmoins, des sociétés ‘avant-gardistes’ commenceraient à adopter un nouveau modèle d’organisation. Un modèle porteur de plus de sens et avec lequel les individus pourraient exprimer leur plein potentiel.

Pour ce résumé, composé de 3 vidéos, je synthétiserai :

  • l’histoire et le développement de nos organisations.
  • les caractéristiques des entreprises « avant-gardistes », en synthétisant leurs spécificités communes au niveau de leur structure, leur culture ou leurs méthodes de management… .
  • des conseils pratiques pour appliquer les principes sur lesquels s’appuient ses entreprises.

Vidéo

 

 

Fiche de lecture

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Résumé

Histoire et Développement de nos organisations

Les 6 premiers stades de développement de la conscience humaine

Pour comprendre le fonctionnement de nos organisations, l’auteur s’intéresser d’abord à l’évolution de la conscience humaine. Il y aurait 7 stades de développement. Par ordre chronologique, il y a d’abord :

  • Le stade réactif – le paradigme InfraRouge. Il correspond au stade où nous étions des chasseurs-cueilleurs. Nous avions alors un comportement proche de celui des animaux.
  • Le stade Magique – paradigme Magenta. Il s’agit du moment où nous nous regroupons en petits groupes et tribus. Nous commençons à développer notre capacité de gérer la complexité (assurer notre sécurité, s’approvisionner efficacement en nourriture…).
  • Le stade impulsif – paradigme Rouge. Il correspond à l’étape où l’homme a entièrement développé son égo. C’est-à-dire qu’il a pris conscience qu’il était un être pensant, unique, mortel et qu’il en était de même pour les autres individus. Les Hommes se regroupent alors autour de valeurs communes et forment les premières chefferies et proto-empires.
  • le stade conformiste – paradigme Ambre. À ce stade, nous commençons à planifier et entreprendre des projets sur plusieurs générations. Nous nous dotons de structures et d’organisation stables, aptes à se développer, où chacun a un rôle défini.
  • le stade de la réussite – paradigme Orange. Nous comprenons que le monde n’est pas fait de règles immuables, mais qu’il est un mécanisme complexe dont il est possible d’étudier et de comprendre les rouages et les lois naturelles. Notre philosophie évolue et devient « plus on comprend comment fonctionne le monde, plus on peut réussir ». C’est l’âge de la raison et de la révolution.
  • Le stade pluraliste – paradigme Vert. Il correspond à la bascule vers une moralité universelle. C’est-à-dire que l’important n’est plus uniquement la réussite pour moi et mes proches, mais une réussite collective.
  • Le stade – paradigme Opale

Les organisations de chaque paradigme

Les fonctionnements des Mafias, des gangs de rue et les milices tribales s’appuient clairement sur la philosophie du paradigme rouge. Les hommes se regroupent autour de valeur commune et forment des chefferies. Les organisations du stade rouge peuvent être symbolisées par une meute de loup. Le chef exerce son pouvoir pour garder ses troupes dans le rang. La peur, l’autorité et la division du travail sont le ciment de ces organisations.

En parallèle, les organisations militaires, les organismes gouvernementaux, l’Église catholique ou les écoles publiques correspondent au modèle Ambre. Ces organisations se caractérisent par des structures stables, capables de perdurer dans le temps où chacun à son rôle. Les tâches sont définies au sein d’une pyramide hiérarchique. L’image qui s’en rapproche le plus est celle d’une armée. L’autorité et le contrôle sont des éléments clef ce genre d’organisation. Les rôles officiels et les processus en sont les caractéristiques.

Encore en parallèle, les groupes multinationaux opèrent selon le paradigme de la réussite. Ces organisations ‘Orange’ se caractérisent par l’innovation et la méritocratie. Elles valorisent le rationalisme et se méfient des émotions. Réussite, croissance et profit sont les maîtres mots. Le symbole pouvant être associé à ce paradigme est un mécanisme.

Pour finir, les entreprises mettant l’accent sur l’autonomie, une culture centrée sur les valeurs et la prise en compte de toutes les parties prenantes (comme par exemple SouthwestAirlines ou Ben&Jerry’s) font partie du paradigme vert. La justice, l’égalité, la communauté, la coopération sont des caractéristiques de ces organisations. Elles peuvent être symbolisées par une famille.

 

L’analyse de l’auteur

 

Frédéric Laloux constate qu’il n’y a jamais eu autant d’organisations opérant au sein d’autant de paradigmes différents en même temps. En effet :

  • les organisations du stade Impulsif Rouge existent toujours, mais à la limite de la légalité
  • Le Conformisme Ambre est encore fortement présent dans les organismes très hiérarchisés
  • Le paradigme de la Réussite Orange est clairement le paradigme dominant des entreprises actuelles
  • Le pluralisme Vert commence à émerger

 

L’auteur explique aussi que les changements de paradigme surviennent lorsque notre vision du monde ne permet pas d’apporter de réponse à un défi vital.

La situation actuelle est un excellent exemple. Le paradigme orange (=le paradigme dominant) induit malheureusement « l’innovation folle » et la société de consommation. Nous cherchons la croissance et le profit. Cette philosophie et ce mode de vie engendrent une crise environnementale et une accentuation des inégalités sociales entre les individus… . Pour faire face à ces problématiques, nous voulons des organisations plus juste, plus équitables, plus respectueuses de l’environnement et tournées vers une moralité universelle. Nous délaissons ainsi progressivement le paradigme orange et nous adoptons la philosophie pluraliste verte.

A ce propos, l’auteur ne considère pas le paradigme vert comme la finalité. Selon lui, nous serions aux prémices d’un 7ème stade de développement : le paradigme évolutif Opale.

 

Le stade évolutif Opale

Pour Frédéric Laloux, ce paradigme correspond à l’accomplissement de soi (le dernier échelon de la pyramide de Maslow), voire même au niveau supérieur, celui de « la transcendance de soi ». Il s’agit de notre motivation à faire avancer une cause qui nous dépasse.

Ce paradigme Opale possède des caractéristiques propres :

  • Maitriser les peurs de l’ego en acceptant l’imprévu, l’échec et l’imperfection…
  • Chercher à « bien vivre »
  • Rester fidèle à ses valeurs
  • Accepter l’adversité, car elle est source de connaissance et de croissance.
  • Faire preuve de sagesse
  • Dépasser l’opposition entre jugement et tolérance
  • Vivre en harmonie avec la nature
  • Rechercher l’authenticité

 

Structure, mode de fonctionnement et culture des entreprises ‘Opale’

Frédéric Laloux a étudié une douzaine d’entreprises Opale. Pour en citer que quelques-unes :

  • L’entreprise française FAVI – secteur de l’industrie automobile (fonderie) – env. 400 employés
  • L’entreprise néerlandaise Buurtzorg – secteur de la santé (soins à domicile) – env. 10 000 employés
  • L’entreprise américaine Morning Star – secteur de l’agroalimentaire (transformation de la tomate) – env. 400 employés
  • L’école alternative allemande ESBZ

 

Toutes ces organisations ont un point commun : elles fonctionnent selon le paradigme évolutif Opale qui s’appuie sur 3 avancées majeures :

  • L’autogouvernance
  • L’affirmation de soi
  • La raison d’être évolutive

L’autogouvernance

L’autogouvernance repose sur plusieurs caractéristiques :

  • Il n’y a pas de hiérarchie verticale (hiérarchie de pouvoir). Au sein des entreprises, cela se traduit par la limitation de l’encadrement intermédiaire et des fonctions ‘support’. Les organisations se concentrent là où est créée la valeur. Par exemple la planification, le contrôle qualité, la gestion RH sont limités au strict minimum, car elles n’apportent pas de valeur pour le client.
  • La confiance est au cœur de la philosophie.
  • La gestion des projets est simplifiée. Les entreprises Opale ont tendance à privilégier des groupes de travail volontaire (sans organigramme ni intitulé de poste). Par exemple, dans la société Sun Hydraulics les projets sont menés de façon naturelle et fluide. Les ingénieurs travaillent sur le sujet qu’ils jugent le plus important, le plus urgent et le plus sympa à faire. Il n’y a aucun formalisme (pas de planning, pas de budget, pas de suivi des indicateurs…). Le manuel des salariés de l’entreprise illustre parfaitement cette philosophie. En voici un petit extrait : « comme vous l’avez compris à présent, vous n’avez pas été embauchés pour exécuter les tâches spécifiées par une description de poste. Vous avez été embauchés pour chercher en permanence la tâche la plus créatrice de valeur que vous puissiez accomplir ».
  • Grande d’autonomie. Comme l’a dit Albert Einstein, « Tout ce qui est vraiment grand et enthousiasmant a été créé par des individus qui ont eu la possibilité de travailler
  • La prise de décision se fait généralement grâce à la sollicitation d’avis. N’importe qui peut prendre une décision, cependant, la personne qui décide doit préalablement solliciter l’avis de ceux qui sont concernés par la décision et éventuellement des spécialistes du sujet. Ce mode de fonctionnement serait très efficace pour gérer les achats, les investissements et même les situations de crise. Voici un exemple qui illustre ce concept. Lorsque l’entreprise FAVI a été confrontée à une baisse de ses demandes. Une des solutions envisagées était de se séparer des salariés en CDD. Devant ce choix difficile, le directeur est descendu dans l’usine pour exposer le problème et recueillir des avis et éventuellement d’autres propositions. Finalement, une solution élégante a été trouvée. L’ensemble du personnel a décidé de baisser temporairement leur salaire pour éviter de licencier les personnes en CDD.
  • La Transparence de l’information. Dans les organisations « Opale », les informations et données sont partagées à tous, même les plus sensibles comme les données financières, les rémunérations ou la performance des équipes… 
  • Les organisations « Opale » s’arment de processus de résolution de conflit structuré. L’auteur a observé des processus de résolution quasiment similaires dans les entreprises étudiées. Les problèmes se règlent d’abord entre les personnes concernées. Si aucune solution n’est trouvée, un homologue de confiance intervient pour servir de médiateur. S’il n’y a toujours pas de solution alors il y a une médiation devant un jury.
  • Une grande liberté est accordée pour la définition des rôles et l’allocation des ressources. Par exemple dans l’entreprise Holocracy, quiconque pense qu’il y a lieu de créer, d’amender ou de supprimer un poste peut solliciter une prise de décision sur le sujet. Les salariés ont ainsi une très grande responsabilité.
  • La motivation intrinsèque est le pilier pour la gestion de la performance au niveau des équipes. « Quiconque poursuit un objectif qui a du sens, et qui a le pouvoir de décision et les ressources nécessaires, n’a guère besoin qu’on lui prodigue des paroles d’encouragement ni qu’on surdimensionne ses objectifs. » Comme l’a mis en évidence Daniel Pink dans le livre « La vérité sur ce qui nous motive« , nous sommes motivés d’une part par les récompenses extérieures, mais surtout par le plaisir réaliser une tâche qui a du sens.
  • La rémunération et les incitations financières se basent sur une règle : réduire les inégalités de rémunérations. Pour cela il y a une fixation individuelle des salaires et un contrôle par les pairs. De plus, il n’y a généralement pas de prime, mais une participation aux bénéfices pour tous.

 

La quête de plénitude (affirmation de soi)

Faire tomber le masque et être pleinement soi-même

L’auteur constate que dans les organisations actuelles, l’Homme a tendance à porter un masque et ne pas être pleinement lui-même. Il aurait tendance à :

  • Séparer sa vie professionnelle et sa vie personnelle
  • Masquer ses émotions par peur qu’elles soient mal interprétées
  • Taire la voix intérieure qui aurait envie de dire autre chose

Ce comportement servirait, avant tout, à nous protéger. Malheureusement, il serait aussi responsable d’un mal-être intérieur puisqu’en agissant de la sorte nous ne sommes pas en phase avec nos désirs intrinsèques. Ce comportement pourrait en partie expliquer pourquoi tant de gens sont insatisfaits de leur travail.

Les organisations « Opale » s’attaquent au problème en mettant la quête de plénitude au centre de leur fonctionnement. Pour nous inciter à être pleinement nous-mêmes, elles s’appuient sur plusieurs principes.

Les principes sur lesquels reposent la quête de plénitude

La maîtrise de l’égo

Maîtriser son égo peut correspondre au fait de prendre de la distance avec notre besoin d’avoir raison afin de pouvoir entendre et respecter le point de vue d’autrui. Cela passe par le fait de faire la distinction entre nos pensées (ce qui se passe dans notre tête) et nos comportements (ce que l’on dit ou fait).

Promouvoir l’humanité au travail

Les organisations « Opale » proposent généralement :

  • des formations sur les valeurs et les règles de base de la société
  • des temps de discussion
  • des réunions ou des journées dédiées aux valeurs
  • des enquêtes de satisfactions annuelles …
Développer des espaces et temps de recueillement

Les entreprises Opale proposent des activités comme :

  • la méditation, la prière ou la marche dans la nature
  • des temps d’introspection en groupe
  • du coaching
 Traiter les problèmes et les conflits.

 Pour que nos organisations s’améliorent, nous devons prendre le risque de dire la vérité et apprendre à traverser les conflits qui peuvent en résulter.

Intégrer les préoccupations environnementales et sociales

Les dommages que nous faisons subir à l’environnement deviennent plus qu’une préoccupation intellectuelle. Au lieu de se demander « combien cela va-t-il coûter ? », les organisations « Opale » se posent une question plus profonde et plus personnelle « qu’est-ce qui est juste de faire ? ».

Les sagesses traditionnelles affirment lorsqu’on agit de façon profondément intègre, l’univers entier nous soutient.

Exemples d’application des principes

  • Les horaires fixes sont supprimés pour favoriser l’autonomie
  • Des processus d’intégration centrés sur les valeurs, l’autonomie et la raison d’être évolutive sont mis en place pour aider les nouveaux embauchés à comprendre leur nouvel environnement professionnel et à y naviguer.
  • Les collaborateurs participent à la création d’une culture partagée
  • Du coaching et des ateliers de développement personnel sont proposés pour aider les salariés
  • Les réussites sont célébrées
  • Les feedbacks et le management de la performance sont tournés vers les relations gagnant-gagnant.

La raison d’être évolutive

Pour comprendre ce concept, il est d’abord nécessaire de s’intéresser à la finalité des entreprises selon leur stade d’évolution.

  • Les entreprises au stade Orange peuvent être représentées par le modèle actionnarial. Leur objectif est de générer du profit, réussir, battre la concurrence et être le meilleur. La croissance est la finalité de l’entreprise
  • Avec le modèle pluraliste vert, la finalité de l’entreprise est de se mettre au service de toutes les parties prenantes (et non pas uniquement des actionnaires).
  • Au stade Opale, l’entreprise devient une entité indépendante. Les parties prenantes deviennent les intendants qui œuvrent pour réaliser le projet de l’entreprise. Ainsi, le projet devient la finalité et la raison d’être de l’entreprise.

Pour illustrer la philosophie de la raison d’être évolutive, je vais essayer de reprendre comment elle se traduit sur différents segments.

La concurrence, des parts de marché et de la croissance

Au niveau de la concurrence, des parts de marché et de la croissance, voilà ce que dit le livre : « La réponse est étonnamment simple :  quand une entreprise vit réellement pour son projet, elle n’a pas de concurrents. ». La croissance est nécessaire uniquement si elle permet au projet de se réaliser à une plus vaste échelle. Cependant, la croissance n’est jamais un objectif en soi.

Profit

Les organisations « Opale » se concentrent sur le fait de répondre à un besoin humain. La rechercher du profit passe au second plan et l’argent n’est que le résultat de la valeur créée.

Une phrase de texte résumé bien les 2 principes précédents :« Quand une entreprise a une vision claire de son projet, le monde extérieur vient frapper à sa porte pour lui faire des propositions. » 

Le processus stratégique

Il n’y a pas de processus stratégique dans les entreprises Opale. En revanche, tout le monde a un sens aigu et clair du projet de la société et une vision générale de la direction qu’elle pourrait prendre.

Offre produit et marketing

L’approche marketing est également simpliste. Les organisations « Opale » se contentent de se mettre à l’écoute de ce qui paraît la bonne offre. Le marketing se résume à une formule : voici notre offre. En ce moment, nous sentons que c’est ce que nous pouvons faire de mieux. Nous espérons que cela vous plaira.

Planning, budgets et contrôle

Les organisations « Opale » s’orientent vers des solutions réalistes et des itérations fréquentes. Pour répondre à des problématiques complexes, elles considèrent qu’il suffit d’être réactif et impliqué. Les objectifs, les budgets et le contrôle imposent un cadre qui s’oppose à la recherche d’agilité.

La culture de l’entreprise

La culture correspond à la façon dont les choses se font spontanément, sans qu’on ait besoin d’y penser. Les entreprises Opale essayent de créer une culture très forte. Pour ce faire, elles mettent en place de nouvelles composantes comme :

  • des pratiques qui encouragent les comportements spontanés
  • des figures d’autorité qui donnent l’exemple ….

Une philosophie partagée de tous

La raison d’être évolutive « Opale » doit transparaître à la fois dans :

  • les mentalités et les opinions des individus
  • les comportements
  • les processus et le mode de fonctionnement de l’entreprise ainsi que
  • la culture de l’entreprise

Les conditions et pratiques nécessaires à la réussite des entreprises Opale

2 Conditions nécessaires à la réussite des entreprises Opale

Directeurs et Actionnaires : Incarner la vision Opale

Les dirigeants doivent être un modèle exemplaire de comportement. Ils doivent incarner les trois révolutions Opale (l’autogouvernance, la plénitude et la raison d’être). En ce sens, l’auteur explique que le défi le plus difficile à relever pour les dirigeants est le fait de combattre la pulsion de garder le contrôle. Au même titre que les dirigeants, les actionnaires doivent aussi partager la vision et ses valeurs.

S’appuyer sur des principes simples et justes

2 exemples pour illustrer ces propos :

  • L’entreprise RHD fonctionne autour de 3 postulats centraux :
    • Tout le monde est d’égale valeur ;
    • (sauf preuve du contraire) tout le monde est fondamentalement bon
    • il n’y a jamais une seule bonne façon de résoudre les problèmes qui se posent dans l’entreprise
  • La société Morning Star s’appuie sur deux principes :
    • Les individus n’ont pas besoin d’être forcés ni contraints pour travailler ensemble
    • les individus tiennent leurs engagements.

Des pratiques pour créer une entreprise Opale

Trois pratiques en lien avec l’autogouvernance

  • Inciter à la sollicitation d’avis. Cette pratique est un pilier dans le fonctionnement de l’entreprise FAVI. Dans la 2ème partie nous avons vu que le directeur de l’usine descendait dans l’atelier pour exposer les problèmes et recueillir des avis de tous les salariés. Pour citer un nouvel exemple, les commerciaux de l’entreprise FAVI ont aussi sollicité l’ensemble des opérateurs pour essayer de faire face à une commande imprévue qui ne pouvait à priori ne pas être honorée. Grâce à cette sollicitation d’avis, une solution simple et juste a été trouvée pour satisfaire le client : des volontaires se sont proposés pour travailler le WE sur cette commande. Leur seule condition été de pouvoir compenser les heures supplémentaires travaillées (condition qui a été acceptée).
  • Développer un mécanisme de résolution des conflits. Les entreprises étudiées ont des processus assez similaires. En cas de conflit, une rencontre en tête-à-tête est organisée entre les personnes concernées. Si une solution n’est pas trouvée, un homologue de confiance intervient pour servir de médiateur. Si une solution n’est toujours pas trouvée, la médiation se fait devant un jury.
  • Mettre en place une évaluation des collaborateurs par des pairs et/ou des processus salariaux. Par exemple l’entreprise Holacracy One utilise une méthode de notation originale. Une fois par an, tous les collaborateurs évaluent tous leurs collègues grâce à 2 questions :
    • Cette personne apporte-t-elle une contribution supérieure ou inférieure à la mienne ?
    • Cette personne dispose-t-elle de bons éléments pour m’évaluer ?

Un algorithme compile ensuite les réponses, analyse les résultats et propose un classement sur la contribution des salariés. Les personnes les plus travailleuses et compétentes se retrouvent en haut de la liste et les moins expérimentés gravitent en bas. L’avantage est que le système tient compte de l’avis de l’ensemble du personnel et non pas que de l’avis des managers.

Quatre pratiques en lien avec la plénitude

  • Mettre en place les règles de base d’un espace protecteur. L’entreprise RHD, par exemple, a rédigé une charte des droits et des responsabilités des salariés et des clients. Le document a été coécrit avec tous les collaborateurs de l’entreprise et il est régulièrement mis à jour. Morning star a également mis en place un document similaire appelé les Principes de collaboration.
  • Installer des locaux professionnels colorés, chaleureux et décalés. À l’image des locaux de l’entreprise Zappos (une entreprise spécialisée dans la vente de chaussure en ligne).
  • Proposer un processus d’intégration conséquent. Par exemple chez Sun Hydraulics, les nouvelles recrues (quelques soit leurs rôles) comment par une « tournée de la production ». Elles passent de 1 à 4 mois en usine pour découvrir le fonctionnement au quotidien de l’entreprise.
  • Renouveler les méthodes de réunion. L’entreprise Holocracy a mis en place un processus de décision puissant et structuré. N’importe quel salarié peut créer, amender ou supprimer un rôle dans l’entreprise, pour cela il suffit de l’inscrire à l’ordre du jour d’une réunion. La réunion se déroule alors ainsi :
    • 1 – Présentation de la proposition. La personne à l’origine de la réunion énonce sa proposition et le problème qu’elle tente de résoudre
    • 2 – Clarification. Il y a ensuite une phase de clarification durant laquelle tout le monde peut obtenir davantage d’information
    • Tournée des réactions. Chacun peut réagir à la proposition. À ce stade, les discussions et recherches de solutions sont interdites.
    • Amendement et clarification. L’organisateur peut clarifier et amender sa proposition
    • Tournée des objections. L’objectif est de répondre à la question « Y a-t-il selon vous une raison pour que l’adoption de cette proposition soit nocive ou nous fasse reculer ? S’il n’y a pas d’objection, la proposition est adoptée, sinon il y a une phase d’intégration
    • Intégration. Il s’agit d’une discussion ouverte pour essayer de lever ses objections.

 

Deux pratiques en lien avec la raison d’être

  • Le recrutement. L’objectif du recrutement est de vérifier si la nouvelle recrue et l’entreprise sont faites pour voyager ensemble. Une pratique de l’entreprise Zappos illustre bien cette philosophie. La société offre 3000 dollars aux nouveaux embauchés s’ils décident de démissionner au cours des 4 premières semaines d’essai. L’idée est qu’il vaut mieux pour tout le monde de ne pas continuer un mariage qui n’a pas de sens. Chose incroyable, la culture de l’entreprise fait qu’il n’y a que 1 à 2% des nouveaux embauchés qui prennent le chèque et s’en vont. De plus si le taux est trop proche de zéro, l’entreprise augmente le montant. Pour l’entreprise, c’est un excellent moyen de mesurer son attractivité.
  • Le rituel de la chaise vide. Il s’agit d’une méthode pour représenter le projet et les intérêts de l’entreprise. Chez Heiligenfeld (un centre hospitalier), les participants d’une réunion peuvent à tout moment faire tinter des cymbales. Les participants sont alors invités à se poser la question : « suis-je au service du sujet de la discussion et de l’entreprise ?»

 

Conseils pour transformer une entreprise existante

 

Le premier conseil de l’auteur est de commencer par mettre en place une seule des 3 révolutions pour ne pas provoquer un bouleversement trop brutal.

Créer les conditions de l’autonomie (« self-management »)

  • Choisir un dirigeant qui inspire confiance
  • Allouer du temps à la transition vers l’autogouvernance.
  • Favoriser la transparence de l’information
  • Se préparer à gérer la résistance de l’encadrement moyen et supérieur. Les cadres ont de fortes chances d’être réfractaires à l’autogouvernance, car elle représente une perte de leur pouvoir d’autorité.
  • Supprimer les fonctions supports (service qualité, service planning…)
  • Stimuler l’émulation des collaborateurs. Par exemple, en mettant les équipes au défi de dresser un plan, de se fixer des objectifs et d’établir un budget.

Créer les conditions de la plénitude

  • Créer des occasions pour que chacun puisse faire connaissance avec les autres à un niveau plus profond, car mieux on connaît les autres, plus il est facile d’être soi-même.
  • Définir des valeurs et des lignes de conduite dans le but de créer un espace d’interaction où l’on se sent à l’abri.
  • Faire du lieu de travail un environnement propice au rire, à la créativité et au bien-être
  • Proposer des formations personnelles et collectives sur des thèmes liés à la plénitude

Créer les conditions de réalisation de la raison d’être Évolutive

En fait, la raison d’être évolutive EST le projet de l’entreprise. Or, si ce projet est suffisamment plaisant et attractif, les gens œuvreront pour lui. Pour citer les mots du texte : « Au plus profond de soi, tout le monde rêve d’un travail qui soit au service d’une raison d’être utile au monde ; Tous les processus qui mettent cette raison d’être au cœur de la prise de décision seront très probablement accueillis avec joie même s’ils paraissent étranges au départ. »

Conclusion

Le contenu du livre porte sur de nouveaux modèles d’organisation qui s’appuient sur les principes du paradigme Évolutif Opale.

Nous avons vu dans la première partie qu’il existe plusieurs paradigmes. Ils correspondent aux grands stades de développements de la conscience humaine. À ce propos, le fonctionnement de nos organisations se calquerait sur la philosophie de ces stades de développement.

Suite à l’étude de plusieurs sociétés avant-gardistes opérant selon le dernier paradigme Frédéric Laloux a identifié 3 caractéristiques communes à leur réussite :

  • Elles prônent l’autogouvernance
  • Elles favorisent la quête de plénitude (c’est à dire le fait de s’affirmer au travail et d’être pleinement soi-même).
  • Elles mettent le projet de l’entreprise (= autrement dit sa raison d’être) au cœur de l’équation.

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Lien affilié Amazon : Reinventing organizations – Frédéric Laloux

Fiche de lecture

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MP10 : La formation des orages et des éclairs

La formation des orages et des éclairs

Comment se forment les orages et les éclairs ?

La vidéo

La formation des cumulonimbus

Un nuage se forme grâce à des processus d’évaporation et de condensation. Par l’effet de la chaleur, la vapeur d’eau à la surface de la Terre s’élève dans l’air et se condense autour de petites particules en suspension. Des micro-gouttelettes sont ainsi formées. Un nuage correspond à une agglomération de micro-gouttelettes.

Il existe de nombreux types de nuage avec des caractéristiques bien différentes. Les nuages qui nous intéressent ici sont les cumulonimbus (les nuages d’orage).

Types de nuages

Les cumulonimbus se forment généralement lorsque l’air en surface est très chaud et humide et que l’atmosphère en altitude est froide et sèche. Comme nous venons de le décrire, l’humidité au sol s’élève et alimente abondamment le nuage en eau. Le nuage croit verticalement et son volume augmente. Les plus gros cumulonimbus peuvent atteindre le plafond de la troposphère à 15km d’altitude. À partir de cette hauteur, le nuage s’étend horizontalement.

Cumulonimbus

L’électrisation du nuage

Pendant la croissance du cumulonimbus, le frottement des courants chauds ascendants et des courants froids descendants provoque son électrisation. En fait, les particules en mouvement dans le nuage échangent des électrons lorsqu’elles entrent en collision. Les particules des courants descendants captent des électrons aux particules ascendantes. Ce phénomène crée une différence de potentiel dans le nuage, puisqu’il y a un excès de charges négatives (=les électrons) à la base du nuage et un déficit au sommet.

Échange d’electron  lors du frottement des courants ascendants et descendants

Un phénomène similaire se produit sous le nuage. La masse d’électrons repousse les électrons à la surface du sol, car deux charges de même signe se repoussent. On retrouve donc une autre différence de potentiel entre le sol et la base du nuage.

Électrisation du nuage

La formation des éclairs

Lorsque la différence de potentiel devient trop importante, il va se produire une décharge.  Les électrons en excès fendent l’air et rejoignent les zones où il y en manque. Ce déplacement d’électrons correspond à un arc électrique : l’éclair. Lors de cette décharge, l’air chauffe brusquement, se dilate et provoque une détonation sonore : le tonnerre. La foudre est le nom donné aux éclairs qui touchent le sol ou les objets.

Couleurs des éclairs

En fait, la teinte des éclairs peut varier en fonction de la composition de l’air.

  • Si un éclair a des teintes jaunes, l’atmosphère environnante est généralement composée de poussière
  • Si l’éclair est rouge/violet, l’atmosphère est chargée en eau.
  • En cas de grêle, l’éclair a des teintes bleues.
  • Et si l’air est sec, l’éclair est blanc.

La dissipation de l’orage

L’activité électrique d’un cumulonimbus s’estompe au fur et à mesure que le frottement des courants s’atténue et que les zones du nuage se déchargent. Les précipitations, la tombée de la nuit ou le déplacement du nuage au-dessus d’une zone plus froide contribuent à réduire l’activité orageuse, car ces facteurs induisent une chute de la température au niveau du sol ce qui réduit la force des courants ascendants et donc atténue le phénomène d’électrisation. En même temps que l’activité électrique se dissipe, la masse d’eau accumulée dans le cumulonimbus retombe sous forme de précipitations.

Sources

107 principes immobiliers – Bruno Rako (résumé)

Dans le livre 107 principes immobiliers, Bruno Rako démocratise le concept d’immo-preneur et donne les bases pour investir et s’enrichir avec l’immobilier.

Après une école d’ingénieur et une grande école de commerce, Bruno Rako s’est découvert une passion pour l’investissement immobilier. Il s’est formé auprès d’autres investisseurs puis s’est spécialisé dans les immeubles de rapport puis il a fondé une plateforme web (www.InvestImmoClub.com) pour faciliter le partage d’expériences sur l’investissement immobilier.

Dans son livre (qui s’adresse avant tout aux débutants), il partage des pistes pour générer des revenus complémentaires via l’immobilier, notamment grâce à la location. Il appuie ses conseils par des exemples concrets qu’il a recueillis auprès d’un panel d’investisseurs.

Ses astuces se découpent en 6 thématiques :

  1. Comprendre l’économie immobilière pour booster sa stratégie d’investissement.
  2. Dompter les concepts bancaires et fiscaux comme un pro.
  3. Maîtriser les travaux pour faire d’excellentes affaires.
  4. Devenir un excellent gestionnaire locatif de son patrimoine.
  5. Appliquer les méthodes efficaces pour optimiser son temps.
  6. Adopter le mental des Immo-Preneurs à succès.

Pour cette synthèse, j’ai repris les principaux conseils que partage Bruno Rako dans chacune de ces 6 thématiques.

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Résumé

Comprendre l’économie immobilière pour booster sa stratégie d’investissement

La première chose pour investir dans l’immobilier est la nécessité de maitriser certains principes financiers.

  • Comprendre la différence entre un actif et un passif. Pour rappel, un actif représente tout ce qui rapporte de l’argent (une voiture de collection, un business, un placement qui offre des dividendes…). À l’opposé, un passif correspond aux dettes et tout ce qui perd de la valeur avec le temps
  • Diversifier ses investissements. L’investisseur ne doit pas mettre tous ses œufs dans le même panier. En complément de immobilier, Bruno Rako recommande, par exemple, le « lazy investing » (c.-à-d., l’investissement boursier passif). Pour plus d’information sur le sujet, je vous renvoie au résumé du livre Épargnant 3.0 d’Édouard petit. .
  • Raisonner en prix/ m²et résultat net
  • Privilégiez le cash-flow à l’appréciation du bien. C’est-à-dire qu’on cherche à dégager de l’argent tous les mois plutôt qu’espérer une plus-value à la revente.
  • Comprendre que le profit se fait toujours à l’achat. Les immo-preneurs cherchent à acheter en dessous du prix du marché.
  • Essayer d’augmenter la valeur du bien.
    • Diviser un bien (créer 2 studio dans un T3, diviser le terrain d’une maison,
    • Optimiser les volumes non exploités (construire un mezzanine, veranda…)
    • Modifier la nature du bien (transformer une surface commerciale en surface résidentielle, transformer une maison unifamiliale en colocation)
    • Réaliser des travaux d’amélioration
  • Toujours penser à la revente. Les biens immobiliers se conserveraient en moyenne une dizaine d’année.
  • Essayer de mutualiser les risques (le risque d’impayé, le risque de vacance locative et les risques de dommage sur un bien)
  • Comprendre la saisonnalité du marché immobilier. À cause de l’offre et la demande, l’achat est plus intéressant en automne et en hivers et la vente est intéressante au printemps et durant l’été.
  • Comprendre pourquoi l’immobilier a tendance à prendre de la valeur sur le long terme. Les 4 principaux facteurs avancés dans le livre sont :
    • La rareté des terres
    • L’inflation
    • La hausse des salaires
    • La démographie

Dompter les concepts bancaires et fiscaux comme un pro

Les concepts bancaires

  • Réduire au maximum son apport personnel. Contrairement à une croyance très rependue, Il n’est pas nécessaire d’être riche pour investir dans l’immobilier
  • Voir la banque comme un partenaire qui fournit le financement. Il n’est pas nécessaire d’être fidèle à sa banque surtout si ses tarifs et ses conditions ne sont pas avantageux.
  • Trouver d’abord la bonne affaire, puis chercher le financement
  • Apprendre le vocabulaire financier et immobilier.

Les concepts fiscaux

On peut noter qu’il est assez difficile d’identifier des enseignements spécifiques puisque la fiscalité est en constante évolution. Je ne m’y attarderais donc pas.

Maîtriser les travaux pour faire d’excellentes affaires

Pour Bruno Rako, il est recommandé de :

  • Prendre une marge de 15% pour ces travaux. Si les travaux coûtent 10000€, il vaut mieux prévoir 11500€.
  • Faire établir au moins 3 devis
  • Prévoir des pénalités de retard, en ajoutant par exemple un avenant au devis avec des clauses d’indemnités de retard ou appliquer des pénalités égales aux revenus locatifs perdus.
  • Acheter des matériaux de qualité pour diminuer la fréquence des travaux ou de l’entretien.
  • Préparer une liste d’artisans « référencés ». C’est-à-dire identifier les 2 meilleurs plombiers, électriciens, chauffagistes, menuisiers et serruriers de façon à pouvoir faire appel à eux si besoin.

Devenir un excellent gestionnaire locatif de son patrimoine

Trouver de nouveaux locataires

  • Apprendre à prendre des photos qui mettent en valeur le bien
  • Préparer un plan du bien en 2D puisqu’il apporterait une réelle valeur ajoutée. Sélectionner les locataires rigoureusement.
  • Identifier le profil des candidats. On retrouve plusieurs questions à poser dans les pages du livre :
    • « Quel est l’élément le plus important pour vous dans la recherche du logement ? »
    • « Quel est l’atout numéro 1 du logement que je vous propose ? »
    • « Comment pourrait-on l’améliorer ? »
    • « Recommanderiez-vous ce logement à un ami ? » …

Bref, la rechercher d’un locataire doit se voir comme la recherche d’un partenaire. L’objectif est d’établir une relation gagnant-gagnant dans la durée.

La gestion au quotidien

  • Régler les problèmes des locataires sans tarder. Ne pas agir immédiatement risque d’aggraver le problème et de dégrader la qualité de la relation. Éduquer ses locataires. Pour ce faire, certains propriétaires donnent un petit carnet à leurs locataires dans lequel sont récapitulées les différentes obligations en termes de réparation, les moyens de communiquer et les numéros d’artisans. Certains organisent aussi un point téléphonique tous les trimestres pour savoir s’il y a des choses à faire et des réparations à effectuer.
  • Discuter régulièrement avec ses locataires.
  • Offrir des cadeaux à ses locataires pour les fidéliser.

Appliquer les méthodes efficaces pour optimiser son temps

De nombreux conseils évoqués par Bruno Rako dans cette partie sont communs avec des principes de productivité que l’on peut retrouver dans les domaines comme la création de business ou l’investissement boursier….

Principes de productivité

  • S’inspirer des méthodes des pros
  • Passer à l’action
  • Continuer de se former (lire, regarder des vidéos, trouver un mentor). D’ailleurs, Bruno Rako recommande la lecture du livre Influence et Manipulation de Robert Cialdini
  • Mettre en place des procédures.
  • Évaluer son salaire horaire, car il permet de mesurer sa productivité

Les principes spécifiques à l’investissement immobilier

  • S’entourer d’un agent immobilier dans son secteur d’investissement afin de profiter de son réseau et des opportunités qu’il a sous la main.
  • Discuter avec les petits commerçants du quartier, car selon les investisseurs immobiliers, ces derniers seraient des indics de choix.
  • Définir des actions et des tâches mesurables. Selon Bruno Rako on peut classifier le l’activité d’un immo-preneur en 5 catégories :
    • la phase de gestion (déclaration fiscale, maintenance, vie copropriété…).
    • la phase de mise en location (diffusion de l’annonce, sélection locataire…)
    • la phase de rénovation (sélection artisans, choix de rénovation, suivi du chantier…),
    • la phase d’acquisition (simulation, promesse de vente, recherche de prêt…),
    • la phase d’analyse et de recherche (définition stratégie, analyse marché, visites…).
  • Considérer la Position, l’Objectif et le Besoin de son interlocuteur. Par exemple dans le cas d’un achat immobilier, l’acheteur doit essayer de déterminer les attentes du vendeur (son prix de vente, son seuil de rupture au niveau du prix… son attitude, est-il pressé ? …)
  • Développer des méthodes de calcul rapide. Quelques exemples :
    • Connaitre le montant d’une échéance mensuelle pour un prêt de 100 000€ sur 20ans
    • Connaitre la formule des 10% qui dit que si l’on veut 10% de rentabilité, le prix d’un bien ne doit pas excéder 100 fois le prix du loyer mensuel.
    • Connaitre le prix moyen du type de bien que l’on souhaite acquérir ainsi que le prix moyen au m² dans le quartier ciblé
  • S’informer sur les lois
  • Apprendre à négocier (utiliser la technique du point médian…)

Adopter l’état d’esprit des Immo-Preneurs à succès

  • Connaitre les enjeux avec chaque interlocuteur :
    • avec les locataires, le but est de créer et de maintenir une relation fluide
    • avec les artisans, l’enjeu est d’avoir le meilleur devis
    • avec le banquier, l’objectif est de recevoir et signer une offre de prêt
    • avec les vendeurs, le but est d’obtenir un prix acceptable selon nos critères puis signer un compromis
  • Essayer de comprendre les intérêts de ses interlocuteurs. Cela permet de mieux collaborer et d’aboutir à des relations gagnant-gagnant.
  • Faire des offres d’achat agressives. Pour rappel, le profit se fait souvent à l’achat lorsque le prix est en dessous de la valeur du marché.
  • Toujours avoir un plan B pour limiter le risque.
    • Ayant les coordonnées d’au moins 2 artisans au cas où
    • Prévoir un plan de revente…
    • Utiliser des valeurs pessimistes pour un chiffrage
  • S’habiller en fonction de la personne que l’on va rencontrer puisque l’apparence compte.
  • Multiplier et croiser les sources
  • Garder une trace écrite, faire des suivis et des relances
  • Visualiser son objectif. Pour prendre l’exemple de Bruno Rako, il écrit ses objectifs puis il les affiche quelque part en évidence.
  • Entretenir son réseau et favoriser les recommandations. Une expression américaine dit : “Your network isyour net worth.”. C’est à dire, “votre réseau est votre actif net”.
  • Garder un matelas de trésorerie pour faire face aux éventuels imprévus
  • Apprendre à utiliser les silences
  • Ne jamais abandonner.

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Retour sur la page du projet P04 – Résumés de livre

CVG #5 : Présentation du projet (version 2019)

Présentation du projet Mister Fanjo (version 2019)

Ce projet consiste à essayer de mettre en place un style vie qui me permettrait de

  • gagner de l’argent grâce à mes projets personnels.
  • Dissocier mes revenus de mon temps de travail
  • développer un emploi du temps modulable

Pour expliquer ce qui se cache derrière ces aspirations, je vais tout d’abord présenter la réflexion à l’origine du projet. Ensuite, je clarifierai mes objectifs et les grandes lignes du plan d’action.

La réflexion à l’origine du projet Mister Fanjo

Le projet Mister Fanjo est naît d’une réflexion sur le monde professionnel. Personnellement, j’exerce un métier sans être passionné par ce que je fais. Néanmoins, je suis loin d’être malheureux, car l’argent que je gagne me permet de vivre confortablement et de financer mon quotidien et mes projets. Je dirais plutôt que cette situation me frustre, car j’ai l’impression de gâcher une partie de mon temps. Pourquoi attendre le soir ou le WE pour faire ce que j’aime ?

Pour vaincre cette insatisfaction, une des solutions serait d’exercer un métier qui me passionne. Ainsi je ferais ce que j’aime tout en étant rémunéré. Mais, je ne parviens pas à trouver une profession qui correspond à ce que j’aime faire. Pourquoi ?! Parce que les activités qui m’animent sont des choses du quotidien qui n’ont presque rien à voir avec un métier. J’aime : disputer une partie d’échecs, faire de la boxe, me baigner dans les vagues, jouer à des jeux vidéo et des jeux de société, faire du karting, cuisiner, découvrir de nouvelles disciplines, passer du temps avec ma famille et mes amis… . Bref, rien de tout ça ne correspond concrètement à une activité professionnelle.

Bien sûr, il existe des métiers qui regroupent certaines des activités que j’apprécie ou qui requièrent des savoir-faire similaires. … mais, elles ne correspondent toujours pas à ce que je recherche. En effet, je ne souhaite pas consacrer la majorité de mon temps à exercer la même profession, presque tous les jours, toutes les semaines et pendant plusieurs années. Comment faire si je me réveille un matin avec l’envie de partir en forêt pour faire du vélo. Si le lendemain je souhaite aider un ami à démanger, si le surlendemain j’ai besoin de travailler 2 jours sur un projet d’investissement immobilier, si dans un mois je veux faire MNS sur les plages et que dans 2 mois j’ai prévu un voyage de 3 semaines à Tahiti en couple ?

Ce que je veux exprimer par là est que je crois mon épanouissement professionnel et personnel, est lié au fait de gagner ma vie, en faisant ce que j’aime tout en étant libre de m’organiser. Malheureusement pour moi, je crois aussi qu’il n’existe aucun  métier qui me permette de trouver une synergie entre les activités qui me passionnent, ma liberté d’organisation et ma rémunération.

Mais dans le fond, pourquoi ne pas essayer de créer le métier de mes rêves. Pourquoi ne pas essayer de mettre en place un système qui me permettrait, à la fois, de :

  • Réaliser les activités et projets qui me tiennent à cœur
  • Être libre d’organiser mes journées comme je l’entends
  • Avoir suffisamment d’argent pour financer mon quotidien et mes projets

C’est cette idée que j’essaye de concrétiser à travers le projet Mister Fanjo. Pour l’instant, j’expérimente, j’affine mes réflexions, je clarifie ma vision, mes objectifs et j’essaye de mettre en place un plan d’action.

Les objectifs du projet Mister Fanjo

Actuellement, mon cap pointe vers 3 objectifs complémentaires.

Tout d’abord, j’essaye de gagner de l’argent grâce à mes projets personnels. Aujourd’hui, je tire ma rémunération d’un emploi qui n’est pas en adéquation avec ce qui me plait. Demain, je préfèrerais gagner de l’argent en réalisant les projets et les activités qui m’animent.

Deuxièmement, j’essaye d’organiser mon emploi du temps en fonction de mes envies du quotidien et de mes choix de vie. Je ne veux pas d’une vie qui soit dictée par mon travail. Aujourd’hui, j’ai des horaires fixes, 5 jours par semaine, 8h par jour qui me contraignent à organiser les activités qui comptent vraiment sur les plages horaires qu’il me reste. Demain, j’aimerais avoir un emploi du temps plus modulable qui me permettrait d’intercaler les réunions et les rendez-vous en fonction de mes projets personnels et des engagements que je dois respecter.

Le dernier objectif consiste à développer des revenus passifs pour être libre de mon temps. Aujourd’hui, si je m’arrête de travailler, je ne suis plus rémunéré. Demain, je souhaiterais pouvoir dissocier ma rémunération et mon temps de travail. Par exemple, à l’image des artistes qui continuent de toucher leurs droits d’auteur même s’ils sont en vacances.

Alors, comment y parvenir ? Quel est le plan d’action ?

Le plan d’action

Pour présenter mon plan d’action, je vais d’abord utiliser un exemple fictif qui illustre le fonctionnement que je voudrais suivre.

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Imaginons MisterD, cadre au 35h dans une PME et gagnant 2000€ par mois. Il travaille 5 jours par semaine et son travail est sa seule source de revenus (et elle n’est pas passive).

Passionné d’œnologie, il décide de donner quelques cours à des non initiés en parallèle de son travail. Il organise toutes les semaines 1 à 2 cours en début de soirée qui lui rapporte mensuellement quelques centaines d’euros.

Grâce à ce complément de revenus, il décide de réduire son temps de travail en entreprise à 4 jours. Il obtient son mercredi, son salaire est réduit, mais son niveau de vie reste presque inchangé par rapport à ses débuts.Désormais, il profite de son temps libre pour faire du tennis le mercredi après-midi.

En parallèle, il développe un petit blog sur le sujet. Il travaille sur sa mise en place à différent moment de la semaine et petit à petit, il réussit à générer quelques revenus réguliers grâce à la publicité, à l’affiliation et à la vente de produits numériques. Ce complément de revenus est presque passif puisqu’une fois le contenu du blog est en ligne, il n’a presque plus rien à faire.

Il en profite alors pour travailler sur la rédaction d’un livre. Après 1 an d’effort, son ouvrage parait, à raison d’une dizaine d’heures par semaine, son ouvrage parait. Grâce à des ventes modestes, mais régulières, il parvient encore à gagner mensuellement quelques centaines d’euros supplémentaires. Une fois son projet terminé, il a à nouveau du temps libre.

MisterD décide de s’intéresser à l’investissement immobilier et finit par acheter des parts dans une SCPI. Cette opération lui rapporte un autre complément de revenu entièrement passif. Il décide alors de ne plus travailler que 3 jours par semaine en entreprise pour se libérer encore plus de temps et entreprendre de nouveaux projets.

Petit à petit, il construit ainsi le mode de vie de ses rêves. Il réalise les projets qui lui tiennent à cœur, il jouit progressivement d’une plus grande liberté d’organisation, il diversifie ses revenus et il conserve le même niveau de vie.

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Bon je vous l’accorde, mon exemple est très optimiste. Néanmoins, il illustre parfaitement les grandes lignes de mon plan d’action. Ce dernier se découpe en 3 étapes :

  1. Entreprendre de petits projets personnels à pour faire ce que l’on aime avant tout
  2. Monétiser intelligemment son expérience en créant de la valeur pour les autres àpour développer des revenus supplémentaires,
  3. Se dégager du temps à pour entreprendre de nouveau projet…

Ainsi de suite, jusqu’à construire progressivement son style de vie idéal.

C’est cette philosophie que j’expérimente à travers le projet Mister Fanjo. Je réalise des projets qui me tiennent à cœur, en parallèle de mon travail. J’essaye ensuite d’en faire profiter les autres en partageant mon expérience tout en monétisant une partie de mon travail. Comme je l’ai dit en introduction, mon souhait serait de parvenir à développer progressivement un système qui me permettrait de :

  • Gagner de l’argent grâce à mes projets personnels.
  • Dissocier mon temps de travail de mes revenus et
  • Avoir un emploi du temps modulable

J’ai créé ce site internet et une chaîne YouTube pour partager cette aventure. Vous y trouverez certains des projets que je réalise ainsi que des retours d’expérience sur le projet Mister Fanjo.

Peut-être y trouverez-vous du contenu qui vous inspirera et vous aidera à réaliser vos propres projets et objectifs.

Signé Mister Fanjo,

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Retour à la rubrique CVG

 

La vérité sur ce qui nous motive – Daniel Pink (Résumé)

Couverture - La vérité sur ce qui nous motive - Daniel PinkDaniel Pink est journaliste et auteur américain. Dans son livre, la vérité sur ce qui nous motive, il propose une nouvelle façon d’envisager la motivation dans les entreprises. L’auteur constate que, dans les organisations actuelles, le système de motivation est souvent inefficace et contre-productif. En s’appuyant sur des bases scientifiques incontestables et nombreuses, Daniel Pink présente les principes d’un nouveau système de motivation. Il partage aussi un panel d’outils et d’actions pour exploiter et mettre en application ce système de motivation 3.0.

Pour cette synthèse, j’exposerai, dans la première partie, les enseignements sur la motivation que je tire du livre. Puis, dans la seconde partie, je présenterai les outils que propose l’auteur.

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1ère  partie 

2ème partie

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Résumé

Les enseignements sur la motivation

Les 3 types de motivation

Tout d’abord, l’être humain est sujet à des motivations biologiques comme la faim, la soif, le désir sexuel … . C’est la motivation primitive ou la Motivation 1.0.

Ensuite, il y a la motivation 2.0 qui se base sur le principe de la carotte et du bâton. En effet, nous sommes motivés par les récompenses et les punitions nous démotivent.

Enfin, il y a la motivation intrinsèque ou motivation 3.0. Elle correspond à notre besoin inné d’apprendre, créer de nouvelles choses, mieux réussir et diriger notre propre vie.

Les spécialistes du comportement étudient depuis quelques dizaines d’années l’importance du 3ème type de motivation. Malheureusement, il existe un gouffre entre ce que savent les experts et ce que pratiquent les entreprises.

Pour l’auteur, combler cet écart nous permettrait de vivre mieux et d’avoir des entreprises plus humaines. Pour ce faire, nous devons donc envisager de changer le système de motivation au sein de nos organisations.

 

La carotte et le bâton : un système obsolète ?!

Il s’agit du système le plus répandu. Du fait que le travail était éreintant et répétitif (notamment durant l’ère agricole et l’ère industrielle), l’Homme a dû mettre en place des organisations basées sur un système de récompenses et de sanctions extérieures pour motiver les gens. Par exemple avec des primes de motivation ou des sanctions disciplinaires ….

Aujourd’hui, les emplois tendent à devenir plus complexes, plus propices à la créativité et à l’épanouissement personnel. Ainsi, le système basé sur la Motivation 2.0 devient de moins en moins compatible avec une grande partie de notre activité.

Les limites du système de la carotte et du bâton

De multiples études mettent en lumière les dérives du système basé sur la carotte et le bâton. En voici une liste non exhaustive :

  • Les récompenses inhiberaient notre créativité
  • Les récompenses dénatureraient un acte altruiste et « chasserait » le désir intrinsèque d’accomplir une bonne action
  • Les récompenses encourageraient les considérations à court terme aux dépens du long terme.

Les récompenses inciteraient à s’affranchir de la morale en cherchant le chemin le plus court pour atteindre le résultat.

Les avantages du système de la carotte et du bâton

Le système de la carotte et du bâton est particulièrement efficace pour des tâches fastidieuses, routinières et peu intéressantes, à condition que ceux qui dispensent les taches :

  • Justifier la nécessité de la tâche
  • Reconnaître sa fastidiosité

Laisser travailler à leur façon ceux qui la réalisent

2 types de comportement : le type I et le type X*

*Type I : Les comportements motivés par des désirs intrinsèques

*Type X : Les comportements motivés par des désirs extrinsèques

Le type I représente les individus qui s’intéressent davantage à la motivation inhérente à une activité. Le type X regroupe les personnes qui recherchent en premiers lieux les bénéfices extérieurs comme les récompenses.

Sur le long terme, les personnes intrinsèquement motivées réussiraient généralement mieux que celles du type X. La bonne nouvelle est que le comportement de type I n’est pas inné. On peut donc le développer.

Les 3 moteurs de la motivation 3.0

L’autonomie

Il s’agit de notre besoin d’être autonomes dans la manière de réaliser nos tâches et dans la manière de gérer notre temps.

L’auteur constate que la majorité des entreprises ne sont pas en phase avec cet aspect de notre nature puisqu’elles exercent un contrôle sur les gens qui nuit à leur autonomie. C’est typiquement le cas avec le contrôle des horaires, les structures hiérarchiques et la gestion des projets … . Les organisations basées sur un système de motivation 2.0 considèrent que l’encadrement des personnes est nécessaire, car l’humain est par nature voué à la passivité et à l’inertie.

Les nombreuses études réalisées sur le sujet auraient tendance à prouver le contraire. L’autonomie exercerait un effet notable sur la performance et sur l’attitude d’un individu. Contrairement au contrôle, l’autonomie améliorerait la satisfaction des salariés ce qui impacterait positivement leurs performances.

L’auteur dégage 4 conditions à l’autonomie :

  • Choisir ses tâches
  • Contrôler son temps
  • Choisir la manière de procéder
  • Choisir ses coéquipiers

La maîtrise

Il s’agit de notre désir d’être toujours meilleur dans une activité donnée. Dans une optique de maîtrise, l’activité a tendance à devenir la récompense et ce qui nous motive. Des études comportementales ont montré que les expériences les plus satisfaisantes se manifestent, non pas lorsque le résultat est atteint, mais lors de la pratique de l’activité. Cela rejoint une célèbre citation de Confucius : « Le bonheur n’est pas au sommet de la montagne, mais dans la façon de la gravir .

La satisfaction dans la pratique peut être liée à l’état de flow. L’état de flow peut se définir comme le fait de vivre le moment présent intensément en ayant le sentiment de contrôle de soi. Il se manifeste lorsque les tâches que nous effectuons sont en parfaite corrélation avec nos capacités, à tel point que l’on ne voit plus le temps passer.

Dans le monde professionnel, il est difficile d’expérimenter l’état de flow car, il y a souvent un décalage entre ce que l’on doit faire et ce que l’on peut ou souhaite faire. En effet, le contrôle exercé par l’entreprise nuit à notre liberté de choisir et d’organiser notre travail. Au contraire, l’autonomie permettrait de mieux maitriser ce que l’on fait.

Pour Daniel Pink, la maîtrise obéit à 3 lois :

  • La maîtrise nécessite d’envisager ses propres possibilités comme étant non pas finies, mais infiniment améliorables.
  • La maîtrise est une souffrance. Elle suppose des efforts et une pratique délibérée.
  • La maîtrise est une asymptote. Elle est impossible à atteindre entièrement. Cela va de pair avec le fait que le plaisir serait davantage dans la pratique que dans la réalisation. C’est justement cet aspect qui est source de motivation. Pour citer une belle phrase du livre : « la maîtrise nous attire […] parce qu’elle nous échappe ».

La finalité

La finalité correspond à notre volonté de trouver un sens à ce que l’on fait, un but qui dépasse notre propre condition. Des études ont montré que les personnes les plus profondément motivées mettent leurs désirs au service d’une cause qui les dépasse.

La quête de la finalité n’est pas souvent mise en avant dans les entreprises, car elle est masquée par la motivation du profit. Les enjeux liés à la rentabilité sont omniprésents dans les organisations. Or, les objectifs de profit auraient peu d’impact sur le bien-être et contribueraient même au mal-être.

À l’opposé, les sociétés basées sur un système de motivation 3.0 se fondent d’abord sur la finalité et la quête de sens. Ainsi, la recherche de profit devient uniquement un moyen de parvenir à ses fins. Les organisations 3.0 mettent davantage l’accent sur le fait que le but est de servir le bien commun en rassemblant les personnes et les ressources pour créer une valeur que nul ne peut créer à lui seul.

La boîte à outils du type I

Des méthodes pour éveiller sa propre motivation

Comme nous l’avons vu dans la première partie, la motivation 3.0 est en partie liée à l’état de flow. Pour rappel, l’état de flow peut se définir comme le fait de vivre le moment présent intensément en ayant le sentiment de contrôle de soi. Il se manifeste lorsque les tâches que nous effectuons sont en parfaite corrélation avec nos capacités, à tel point que l’on ne voit plus le temps passer. Nous sommes naturellement motivés par les activités qui nous procurent cet état de flow. Si l’on souhaite éveiller sa propre motivation, l’auteur recommande, donc

  • Essayer de repérer cet état de flow lorsqu’il se manifeste. L’objectif est d’identifier les éléments propices à son expression afin de les reproduire plus souvent.
  • Identifier sa finalité (le but que l’on poursuit). Des études comportementales ont montré que les personnes les plus motivées connaissent leurs objectifs. Pour trouver sa propre finalité, on peut essayer de définir l’idéal que l’on souhaite atteindre. Pour ce faire, on peut se poser des questions comme :
    • Qu’est-ce qui me motive à me lever le matin ? 
    • Quels seraient mes projets si je gagnais au loto ?
    • Que ferais-je de mes journées si j’étais en prison ?
  • Prendre des mini-retraites pour recharger son niveau de motivation. Stefan Sagmeister, le directeur d’une agence de design aux États-Unis, a mis en place un système qui s’appuie sur ce principe. Tous les 7 ans, ses collaborateurs et lui ferment leur agence pendant 1 an. Durant cette année de césure, ils ne travaillent pas. Ils en profitent pour prendre des vacances, se ressourcer et mener les projets qui leur tiennent à cœur. Pour plus d’explications sur le sujet, je vous recommande l’excellente intervention Ted qu’a réalisée ce directeur. (vidéo Ted de Stefan Sagmeister
  • Réaliser des auto-examens d’évaluation tous les mois pour suivre ses objectifs. Cela permet d’une part de se rendre compte du chemin parcouru ainsi que de toujours garder en tête ses objectifs.
  • Adopter la bonne philosophie et comprendre que chaque résultat nécessite une « pratique délibérée » et de la répétition. En effet, derrière tout succès se cachent du travail et une volonté de progresser.
  • Exploiter l’effet Sawyer. Cela consiste à changer le cadre d’une situation pour en modifier le sens. Pour illustrer, voici l’exemple originel tiré de la fiction de Mark Twain : Tom Sawyer vient de se faire punir et doit repeindre une palissade. Devant, le manque d’intérêt pour cette tâche, il fait grise mine. Mais voyant son camarade approcher, il fait semblant de s’amuser. Face au comportement enjoué, son ami se propose de l’aider plutôt que d’aller prendre du bon temps à la rivière. L’enthousiasme apparent de Tom Sawyer peut laisser penser que le fait de repeindre une palissade est plus amusant que de se baigner à la rivière. En fait, il suffit parfois de changer son propre point de vue pour modifier la perception que l’on a d’une tâche ou d’une situation.

 

Des moyens de faire progresser son entreprise, son administration ou son équipe

Pour mettre en place le système de motivation 3.0 dans une organisation, Daniel Pink recommande :

  • Accorder de l’autonomie
  • Constituer des équipes équilibrées et diversifiées
  • Privilégier la collaboration à la compétition.
  • Garder les systèmes et processus ouverts
  • Encourager les projets personnels en allouant du temps à ses collaborateurs
  • Motiver son équipe avec un but à poursuivre plutôt qu’avec des récompenses.

Pour appliquer ces quelques recommandations, il propose plusieurs actions

  • Aménager des créneaux réguliers pour permettre à n’importe quels collaborateurs de venir discuter et remonter les problèmes. Pour mettre en place un système basé sur la motivation 3.0, il est indispensable de traiter les problématiques qui nuisent à la satisfaction et à l’intérêt que l’on a à réaliser une tâche.
  • Mettre en place des défis ou des challenges. C’est le cas de l’entreprise Atlassian avec les« FedExDay ». Tous les mois, les employés peuvent travailler sur un projet de leur choix pendant 24h. À la fin du délai, les projets sont présentés à l’entreprise. Ces défis seraient une grande source de motivation pour les salariés.
  • Traiter le sujet de l’argent. Dans les systèmes de motivation 3.0, la meilleure façon d’envisager les questions d’argent est d’en faire abstraction. Cela suppose :
    • Proposer une rémunération supérieure à la moyenne.
    • Utiliser des critères larges, pertinents et avec lesquels il est difficile de tricher si l’on doit évaluer la performance
    • D’encourager les récompenses spontanées entre collègues. Par exemple, les salariés de la société de génie civil Kimley-Horn and Associates peuvent se voir verser par n’importe quel collègue une prime de 50 dollars.

Des idées pour motiver les enfants

Tout d’abord, il faut noter que les enfants sont naturellement motivés par leurs désirs intrinsèques. En effet, ils cherchent davantage à expérimenter et faire ce qui leur plaît plutôt que de rechercher une quelconque récompense. Or, l’auteur explique que le système éducatif actuel a tendance à faire migrer les enfants vers le modèle de pensée 2.0 puisqu’il repose souvent sur des  récompenses et les punitions.

Pour privilégier la motivation 3.0, Daniel Pink propose plusieurs idées :

  • Se poser les bonnes questions au sujet des devoirs scolaires. « Les devoirs aident-ils les enfants à apprendre, ou est-ce simplement un vol de leur temps libre au nom d’une conception erronée de la rigueur ? »
  • Organiser des journées sur le principe de « FedExDays » pour inciter les enfants à mener les projets qui leur tiennent à cœur.
  • Dissocier l’argent et le travail. Un travail devrait être motivant par l’activité en elle-même ou par les bienfaits qu’elle apporte plutôt que par le fait de gagner de l’argent. Appliquer ce principe au quotidien peut revenir au fait de ne pas associer l’argent de poche aux tâches ménagères.
  • Complimenter l’effort et la méthode, plutôt que l’intelligence.
  • Aider les enfants à prendre du recul et acquérir une vue d’ensemble. Pourquoi me fait-on apprendre cela ? Quelle en est la pertinence par rapport au monde dans lequel je vis ?
  • Transformer les élèves en professeur, car l’un des meilleurs moyens pour maîtriser une chose est de l’enseigner.

Conclusion

L’idée centrale du livre est qu’il existe un décalage entre ce que les scientifiques savent sur la motivation et ce que nous pratiquons dans nos organisations. La science montre que le secret pour être brillant n’est ni notre motivation biologique ni le système des récompenses et des punitions, mais notre profond désir de

  • Diriger notre propre vie (le besoin d’autonomie),
  • d’accroître et diversifier nos capacités (la recherche de maîtrise)
  • de donner un sens à notre vie (la finalité)

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Lien affilié Amazon : La vérité sur ce qui nous motive – Daniel Pink

Fiche de lecture

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CVG #4 : Bilan 2018

Voici mon bilan 2018 sur le projet Mister Fanjo pour l’année 2018.

Sommaire du bilan 2018

Quelques chiffres sur le projet

Les enseignements de 2018

Mes objectifs pour l’année 2019

Vidéo

Quelques chiffres sur le projet

2 nouveaux projets en 2018

En 2018, j’ai posté 2 nouveaux projets :

En parallèle de ces 2 projets, j’ai aussi posté une vidéo et un article sur l’expérience de Milgram.

Le début de l’année 2018 a également été marqué par la refonte du site internet.

site en 2017

site en 2018

Trafic Youtube multiplié par 10 : Merci !

Je suis passé d’une chaîne cumulant environ 1000 vues pour une dizaine d’abonnés en décembre 2017 à plus de 110 abonnés et plus de 12000 vues en cette fin d’année.

Trafic en 2017

Trafic en 2018

Merci à tous ceux qui ont regardé mes vidéos, merci à ceux qui se sont abonnés, merci à ceux qui m’ont encouragé en me laissant un pouce bleu, en écrivant un commentaire ou en m’envoyant un mail …. C’est un grand plaisir de constater que mon travail vous plait.

180 heures de travail en 2018

En 2018, j’ai consacré 180h au projet Mister Fanjo. Grosso modo et pour vous donner une idée, si l’on répartit équitablement ces heures sur l’ensemble de l’année, cela représente environ 30 min de travail tous les jours.

Le bilan 2018 concernant les finances

Cette année j’ai dépensé 280€ pour le projet Mister Fanjo. La plupart des dépenses concernent les livres que j’ai achetés dans le cadre du projet P04 (soit environ 170€). Il y a également 55€ dédiés à l’abonnement pour l’hébergement du site Mister Fanjo et 55€ pour un disque dur externe pour stocker l’ensemble des données liées au projet. En parallèle de ces dépenses, le projet Mister Fanjo ne m’a pas rapporté d’argent cette année. Le trafic est encore assez faible pour engendrer des revenus avec l’affiliation ou de la publicité.

Les enseignements de 2018

La refonte du site : nouvelle vision et nouvelle philosophie

En revisionnant la première vidéo CVG (CVG #1 : L’objectif initial), je me suis souvenu que je m’étais fixé l’objectif de développer 2000€ de revenus passifs grâce à mes activités extra-professionnelles. En effet, je compte sur la chaîne YouTube et mon site internet pour me permettre de gagner un peu d’argent. Néanmoins et avec du recul, je trouve cet objectif trop réducteur. Le retour sur investissement que j’attends du projet Mister Fanjo ne doit pas se limiter qu’à l’aspect financier. J’ai pris conscience que l’objectif n’est pas uniquement de développer des revenus passifs, mais plutôt de parvenir à un équilibre de vie qui me permettra à la fois de :

  • Réaliser les activités qui me tiennent à cœur
  • Gagner suffisamment d’argent pour vivre confortablement.
  • Organiser mes journées comme je l’entends

Pour plus d’informations, sur le sujet, je vous invite à consulter l’article : CVG #3 : Présentation du projet Mister Fanjo

Modification des règles d’or

Les règles d’or sont des principes que je m’efforce de respecter. Ces principes sont en quelque sorte le reflet de la philosophie du projet Mister Fanjo. En les relisant, j’ai souhaité en clarifier et en modifier certains.

  • Modification de la règle« être capable » en « apprendre encore et toujours ». Derrière la règle « être capable », je mettais l’idée qu’il fallait entreprendre si j’avais les compétences ou si j’étais capable de les acquérir. Finalement, je trouve que ce principe n’est pas très pertinent. À l’opposé, je trouve que le fait « d’apprendre tout au long de sa vie » est plus parlant et a plus de sens.
  • Modification de la règle « être intelligent financièrement » en « Adopter une approche gagnant-gagnant ».Dans la vidéo CVG #1 : L’objectif initial, je disais qu’être intelligent financièrement correspondait au fait de monétiser un travail uniquement s’il s’inscrivait dans une démarche gagnant-gagnant. Afin de rendre le principe plus général tout en cassant l’aspect financier qui y est attaché, je préfère renommer la règle en « Adopter une approche gagnant-gagnant »
  • Modification de la règle « maintenir l’équilibre de ma vie privée » en « Protéger ma vie privée et celle des autres » et « Conserver un équilibre de vie ».La règle « maintenir l’équilibre de ma vie privée » contient 2 idées. Je l’ai donc découpée en 2 principes. Concernant le principe« Conserver un équilibre de vie », je crois fermement que tout est une question d’équilibre dans la vie et qu’il faut de tout sans excès et à tous les niveaux.

Mes objectifs pour l’année 2019

  • Continuer à poster un résumé de livre par mois sur le projet P04
  • Mettre en ligne 2 projets supplémentaires et au moins 2 mini-projets
  • Poster une vidéo CVG lors de la parution de chaque nouveau projet pour présenter le projet, pour expliquer ma démarche, le pourquoi du projet ainsi que l’envers du décor
  • Rester fidèle aux règles d’or
  • Créer une page « sondage » sur mon site internet pour lister mes idées et les projets que j’entreprends et vous permettre de voter pour ceux pour lesquels vous aimeriez voir du contenu paraître.

Voilà pour le bilan 2018

Bonne année 2019 !

Signé MisterFanjo,

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Tout le monde n’a pas eu la chance de rater ses études – Olivier Roland (Résumé)

Couverture - Tout le monde n'a pas eu la chance de rater ses études – Olivier RolandOlivier Roland est un infopreneur. Il a bâti un business sur le web qui lui permet de voyager 6 mois par an. Son livre, Tout le monde n’a pas eu la chance de rater ses études(lien affilié Amazon), est une mine d’or pour ceux qu’il appelle les rebelles intelligents. Les rebelles intelligents sont les personnes qui envisagent de réussir en dehors du système en créant, par exemple, une entreprise au service de leur vie. Dans son ouvrage, il explique les dérives du système éducatif français et les façons de les déjouer. Puis, il partage ses conseils pour créer un business sur le web, à temps partiel et en minimisant les risques.

Ma synthèse se découpe en 3 parties :

  • 3 principes incontournables pour réussir
  • Certaines techniques pour s’auto-éduquer
  • Des conseils et des astuces pour créer intelligemment son propre business

Vidéos

Fiches de lecture

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Résumé

3 PRINCIPES INCONTOURNABLES POUR RÉUSSIR

Être un bon sceptique

L’auteur entend par là qu’il faut tester soi-même les choses avant de les juger. Par exemple si l’un vante les mérites d’une méthode miracle, le rebelle intelligent va chercher à vérifier par lui-même si la méthode fonctionne.

Utiliser les meilleures méthodes

Dans tous les domaines, il existe des méthodes meilleures que les autres. Par exemple dans la discipline du saut en hauteur, la technique du saut dorsal donne de meilleurs résultats, dans le monde professionnel, un mail est souvent plus efficace qu’un courrier papier… Bref, dans tous les domaines, il existe des méthodes et des outils plus performants que les autres. Un rebelle intelligent doit être capable de les détecter et de les utiliser.

S’appuyer sur le principe de Pareto (= loi 20/80)

20% des pays du monde se partagent 80% des richesses, 20% des clients représentent 80% du chiffre d’affaires, 20% d’effort produit 80% de résultat. Un rebelle intelligent essayera de tirer profit de cette loi en cherchant à faire un minimum d’effort pour un maximum de résultat.

S’AUTO-ÉDUQUER TOUT AU LONG DE SA VIE

Comprendre les limites du système éducatif français

Selon Olivier Roland, le système éducatif français ne nous apprend pas certaines des compétences indispensables pour réussir dans la société actuelle. Par exemple, il ne nous enseigne pas :

  • La gestion des finances personnelles
  • la capacité de réellement développer des projets
  • La capacité de s’éduquer tout au long de sa vie
  • La capacité à communiquer efficacement

La principale raison est que le système éducatif a été conçu pour former des ouvriers agricoles et des industriels dociles. Pour citer l’auteur : « L’école ne veut pas de créatifs, d’entrepreneurs et de gens qui savent gérer leur budget et investir. L’école veut, encore aujourd’hui, des employés dociles qui seront passionnés par l’idée de faire une carrière brillante, en leur donnant un savoir toujours considéré comme sacré et rare. »

De son côté, Olivier Roland considère que l’esprit critique, l’indépendance, la créativité, le fait de savoir définir des objectifs et de mettre en place des actions pour les atteindre sont les compétences qui permettent d’accéder au succès. Il ajoute même que ceux qui ne savent pas apprendre tout au long de leur vie, ne parlent pas l’anglais et ne maîtrisent pas les bases de l’informatique seront les « nouveaux analphabètes » de demain.

Pour pallier aux limites du système éducatif, l’auteur propose des actions 20/80 pour s’auto-éduquer tout au long de sa vie. Dans son livre, Olivier Roland développe 3 pistes :

Développer son QI

Voici un condensé des actions concrètes qu’il propose :

  • Entreprendre une diète médiatique afin de gagner du temps et ne pas gaver son cerveau de mauvaise graisse.
  • Méditer pour développer sa volonté et sa concentration.
  • Faire du sport et dormir suffisamment pour augmenter son énergie.
  • Utiliser la « gamification » et des méthodes de mémorisation (comme la méthode des histoires ou celle des lieux) pour apprendre efficacement.
  • Utiliser le « dual’n’back » pour booster son intelligence.

Olivier Roland considère que quelques minutes par jour suffisent à développer grandement ses capacités. Il conseille  notamment de :

    • Faire 7 minutes de sport par jour en suivant le 7 minutes workout
    • Effectuer une séance de méditation de 5min tous les jours
    • Faire 10min d’exercices cérébraux par jour sur une application comme Lumosity

Selon lui, ces actions 20/80 permettent de tirer un maximum de bénéfice en un minimum de temps.

Booster sa volonté

Pour l’auteur, la volonté et le contrôle de soi sont des aptitudes qui mènent au succès. La volonté est notre capacité de nous fixer des objectifs et de nous y tenir. Elle est comme un muscle. Elle peut se fatiguer et on peut l’entrainer. Les conseils d’Olivier Roland pour booster sa volonté sont :

    • Mettre en place un environnement sans tentation
    • S’entrainer à résister. Un des exercices qu’il propose est de mettre une gourmandise en évidence sur une table et de se fixer vous l’objectif de ne pas la manger pendant un certain temps (une semaine par exemple).
    • Trouver un partenaire avec le même objectif, pour se motiver mutuellement.
    • Demander l’aide d’un professeur, d’un coach ou d’un mentor.
    • Mettre en place des habitudes et des rituels. Pour reprendre une citation de Stephen Covey, l’auteur du livre Les 7 habitudes de ceux qui réalisent tout ce qu’ils entreprennent (lien affilié) : « Notre caractère est fait d’habitude : qui sème une pensée récolte une action ; qui sème une action récolte une habitude ; qui sème une habitude récolte un caractère ; qui sème un caractère récolte un destin. » (“Sow a thought, reap an action; sow an action, reap a habit; sow a habit, reap a character; sow a character, reap a destiny.”). Pour mettre en place une habitude, il existe, par exemple, le test des 30 jours qui a été popularisé par Steve Pavlina. Cela consiste à réaliser une action précise pendant 1 mois sans faire d’écart. Par exemple faire le 7 minutes workout tous les jours. Au bout de 30 jours, il faut choisir entre conserver l’habitude ou tout simplement l’abandonner si elle s’avère inefficace.
    • Mettre en place un système de productivité, car en étant plus efficace, on épuise moins vite sa réserve de volonté. Mettre en place un système de productivité consiste à :
        • Noter sur une liste les idées et les tâches que l’on souhaite accomplir.
        • Définir des objectifs SMART (Spécifique, Mesurable, Atteignable, Réaliste, limité dans le temps).

        • Se fixer tous les matins, 1 à 3 Tâches importantes à réaliser dans la journée. L’idéal est de commencer sa journée en réalisant la tâche la plus importante
        • Se concentrer uniquement sur la tâche à accomplir (pas d’interruption et pas de multitâche)

À ce propos, Olivier Roland précise qu’il n’y a que 5 manières de gérer une tâche :

  • La supprimer
  • La faire
  • La déléguer
  • La classer
  • La planifier

Apprendre à apprendre

Voici une liste d’actions qui, selon Olivier Roland, permettent d’apprendre efficacement :

    • Prendre 30s pour noter l’essentiel après avoir terminé un cours, une conférence, une vidéo ou un livre.
    • Essayer de privilégier une pratique modérée, mais régulière plutôt qu’intense, mais inégale. Mieux vaut 5 minutes par jour qu’une heure une fois par semaine.
    • Enseigner ou tenir un blog. En effet, le fait de transmettre impose à l’enseignant de maitriser les notions qu’il partage.
    • Apprendre en faisant. Pour cela, l’auteur propose de se lancer dans un projet en rapport avec le sujet pour lequel on souhaite monter en compétence.
    • Lire. Pour reprendre une citation de Jim Rohn (conférencier et auteur) : « les gens qui réussissent ont des bibliothèques, les autres ont de grands écrans de télévision »(« Successful people have libraries. The rest have bigscreenTVs)
    • Participer à des formations (formations professionnelles, cours du soir au CNAM, formation en ligne -> les MOOC…)
    • Discuter avec les autres et notamment ceux qui sont plus expérimentés.

CRÉER SON ENTREPRISE ET DEVENIR LIBRE

Olivier Roland commence par casser le mythe de la faillite. Il explique que, sur les 5 premières années d’activité, seuls 15% des créations d’entreprises se terminent réellement sur une faillite. Sur ces 15% d’échecs, les créateurs contractent une dette moyenne de 10 000€ euros. En comparaison du coût d’un MBA ou d’une formation bac+5, ce montant reste dérisoire.

La création d’entreprises est une expérience extrêmement bénéfique

L’entrepreneuriat apporte de nombreux avantages par rapport au salariat. Par exemple :

  • L’entrepreneur construit quelque chose qui lui appartient
  • L’entrepreneur travaille pour ses propres projets plutôt que sur les projets d’un autre
  • L’entrepreneur a la possibilité de dissocier son temps de travail de ses revenus)

À ce propos, l’auteur est un fervent défenseur du fait que l’argent est uniquement outil et non un but. Il conseille de ne pas échanger son temps contre de l’argent. Au contraire, il recommande d’utiliser son argent pour se libérer du temps et s’offrir des expériences.

 

Réfléchir à l’objectif que l’on veut poursuivre à travers son entreprise

Olivier Roland défend la philosophie que tout créateur devrait envisager de créer une entreprise « qualité de vie », autrement dit une entreprise au service de sa vie.

Dans son livre, il propose une analyse de plusieurs créations d’entreprises à succès tels que McDonald, Amazon, YouTube… ainsi que des retours d’expérience d’entrepreneur qui ont réussi à bâtir une entreprise « qualité de vie ». Honnêtement, j’ai trouvé ces exemples pertinents et très enrichissants. On peut d’ailleurs s’en inspirer pour en tirer de multiples enseignements.

S’inspirer des success-stories

Voici un condensé des principes sur lesquels s’appuient les entrepreneurs à succès :

  • Utiliser des méthodes à l’efficacité prouvée
  • Automatiser efficacement leurs business en documentant et en mettant en place des procédures
  • Fonctionner en mode startup
  • Avoir une grande vision
  • Être rationnel (s’appuyer sur la science, les études de marché…)
  • Être créatif
  • Porter une grande attention à la qualité,
  • persévérer, faire preuve de volonté et rester motivé

Olivier Roland insiste aussi sur une chose évidente, mais capitale : pour réussir dans la création de son business : il faut se lancer !

Démarrer en étant imparfait

Les principes à avoir en tête pour démarrer intelligemment sont :

  • Se concentrer sur son cercle d’influence, c’est-à-dire d’agir uniquement si l’on a un impact
  • Prendre des risques mesurés, c’est ce que permet la méthode du lean startup
  • Faire preuve d’introspection et de chercher à s’améliorer continuellement en se posant des questions comme : pourquoi fais-je cela ? Est-ce vraiment nécessaire ? Est-ce que mon projet est en corrélation avec mes objectifs ? Est-ce que cela fait partie des 20 % d’actions qui amènent 80 % de résultats ? …
  • En cas de difficulté, persévérer en gardant le même objectif, mais en changeant la méthode.

Trouver l’idée de son entreprise

L’idéal est de créer un business

  • Qui nous passionne (Passion)
  • Pour lequel on a des compétences (Expertise)
  • Et pour lequel il y a un marché et donc des clients (marché)

Pour trouver l’idée de son business, l’auteur propose d’explorer plusieurs pistes :

  • Exploiter des idées qui existent déjà avec les franchises
  • Adapter un business local au niveau national
  • Voyager dans le temps : l’auteur entend par là qu’il faut :
    • Aller aux USA pour avoir un aperçu du futur et implanter dans son pays ce qui n’existe pas encore
    • Aller dans les pays sous-développés ou en voie de développement pour implanter chez eux ce qui fonctionne déjà dans son propre pays.
  • Être à l’écoute des gens pour identifier leurs problèmes et proposer un produit qui les résout.

Se baser sur une approche ‘leanstartup’

La méthode lean startup consiste à prouver la viabilité du business en confrontant, le plus rapidement possible, le produit à la réalité du terrain.

L’approche du Lean Startup peut se découper  en 4 étapes

  • Définir l’hypothèse et l’offre (identifier un besoin et l’idée du produit qui y répond)
  • Faire une enquête sur le terrain (pour vérifier s’il y a un marché)
  • Créer le produit avec les principales fonctionnalités
  • Faire tester le produit, et l’améliorer par itération grâce au retour des premiers clients. L’objectif est d’aboutir à un résultat final qui tient compte de la réalité du terrain

Olivier Roland partage différents outils 20/80 pour aider le créateur dans cette voie. Petite précision, étant un web-entrepreneur, ses conseils s’orientent naturellement vers la création de business en ligne.

L’auteur recommande :

  • Utiliser Amazon et Google pour se faire une première idée de la réalité du marché
    • Regarder les produits concurrents et leurs avis sur Amazon ou avec les comparateurs de prix
    • Utiliser le générateur de mots-clés de Google pour cibler les éléments les plus recherchés par les internautes
    • Parcourir les forums de discussions pour identifier les besoins…
  • Réaliser un sondage afin d’identifier le profil type ou de recueillir les premiers avis des clients
  • Effectuer des tests A/B ou « split test » pour identifier ce qui marche le mieux
  • Mettre en place un système de précommande ou utiliser le crowfunding pour financer son projet
  • Utiliser des webinaires (conférences en ligne) pour promouvoir son produit

Vendre efficacement avec le marketing

L’auteur présente d’abord les mécanismes universels de l’influence. Pour plus d’information sur le sujet je vous recommande la lecture du livre Influence et Manipulation de Robert Cialdini

Olivier Roland partage ensuite des astuces marketing qui s’appuient sur ces mécanismes universels de l’influence.

Selon lui, il y a 3 piliers pour vendre sur le Web :

  • Le trafic
  • L’autorité
  • La relation de confiance
Astuces pour le pilier « Trafic »
  • Créer le meilleur contenu possible et le promouvoir
  • Ne pas rester dans son coin et essayer de se faire connaitre (grâce au bouche-à-oreille, la publicité, discussion sur les forums …)
  • Travailler sur le référencement web (SEO)
Astuces pour le pilier « Autorité »
  • Créer du contenu de qualité
  • Montrer ses résultats
  • Utiliser la preuve sociale
  • S’entourer des experts ou des stars de son marché
Astuces pour le pilier « Relation de Confiance »
  • Raconter qui il est
  • Utiliser un ton personnel
  • Interagir avec son audience et apprendre à les connaître
  • Privilégier le format vidéo

Il faut chercher à créer un maximum de proximité avec son audience et ses clients.

Pour finir sur l’aspect marketing, l’auteur rappelle qu’il n’y a que 3 manières concrètes de développer ses ventes :

  • Augmenter le nombre de clients.
  • Augmenter le panier d’achats moyen des clients.
  • Augmenter le nombre de fois où les clients reviennent et achètent à nouveau.

 

Démultiplier son efficacité

Démultiplier l’efficacité de son entreprise consiste à améliorer les systèmes qui la composent. Pour ce faire, il y a 2 grands moyens :

  • Standardiser
  • Déléguer/externaliser
Standardiser

Standardiser consiste à définir les procédures et documenter les process. Standardiser permet, entre autres :

  • Établir une base pour la communication et le travail collaboratif.
  • Compenser le manque de mémoire.
  • Gagner un temps lors de la formation de nouveaux collaborateurs.
  • Définir précisément les tâches

Pour réaliser des procédures efficacement, Olivier Roland recommande de les faire en vidéo ou de les faire faire par ses prestataires et employés.

Externaliser

Pour externaliser simplement et à bas coût, l’auteur recommande d’utiliser les sites d’outsourcing (sites de prestation) comme par exemple Fiverr.

Les domaines qui peuvent être externalisés facilement sont :

  • La comptabilité
  • Le design de l’entreprise
  • Diverses tâches telles que
    • Gestion des commentaires client
    • Gestion des fichiers et archives
    • Gestion des e-mails
    • Gestion des appels téléphoniques
    • Gestion partielle ou totale du SAV

L’objectif est d’automatiser les tâches que l’on ne souhaite pas accomplir et de se concentrer sur celles qui nous passionnent et pour lesquelles on a une réelle valeur ajoutée.

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La philosophie d’un rebelle intelligent est de construire une entreprise au service de sa vie.

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Lien affilié Amazon : Tout le monde mérite d’être riche – Olivier Roland

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Épargnant 3.0 – Édouard Petit (résumé)

Couverture - épargnant 3.0 - Edouart Petit

Dans son livre Épargnant 3.0, Édouard Petit expose une méthode d’investissement boursière passive qui consiste à investir en grande partie avec des ETF. Son objectif est de suivre la performance du marché boursier en limitant le risque et en n’y consacrant qu’une minute par mois.

L’auteur aborde, entre autres

  • Les erreurs courantes chez les investisseurs
  • Les principaux supports d’investissement
  • Son plan d’action pour investir

Pour ce résumé, j’aborderais d’abord les hypothèses sur lesquelles s’appuie l’auteur. Ensuite je présenterai certaines erreurs commises par les investisseurs. Puis enchaînerai sur la méthode d’investissement d’Édouard Petit et je terminerai par son plan d’action et ses 10 commandements.

Vidéo

Fiche de lecture

Fiche de lecture - épargnant 3.0 - Edouart Petit

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Résumé

Les 8 hypothèses de base

Pour comprendre l’approche de l’auteur, il convient d’insister sur ses postulats de départ.  Ses hypothèses sont :

  1. Le marché boursier croit sur le long terme
  2. Investir dans la durée permet de limiter les risques et de profiter plus sereinement de la performance de l’ensemble des actifs, en particulier des actions.
  3. Le marché est très efficient. C’est-à-dire que le prix des titres financiers reflète à tout moment toute l’information pertinente disponible.
  4. La performance moyenne des fonds est égale à la performance du marché à laquelle il faut soustraire leurs frais (soit environ 2% par an).
  5. Il est impossible de prévoir quel gestionnaire de fonds pourrait le mieux performer à l’avenir (et donc faire mieux que le marché).
  6. Il est possible d’investir pratiquement gratuitement en bourse grâce aux ETF (Exchange-Traded Funds).
  7. La diversification permet de réduire très significativement le risque.
  8. Les intérêts composés permettent de s’enrichir sur le long terme.

Les erreurs courantes des investisseurs

  1. faire insuffisamment attention aux frais. En effet, les frais réduisent la performance globale.
  2. ne pas diversifier ses investissements. Selon un vieil adage boursier : il ne faut pas mettre tous ses œufs dans le même panier.
  3. Rentrer et sortir du marché, car chaque opération engendre des frais. De plus, l’investisseur prend le risque d’agir au mauvais moment
  4. mal gérer sa fiscalité
  5. investir dans l’exotisme ou le compliqué
  6. être insuffisamment informé et investir sans comprendre

Afin d’éviter de commettre ces erreurs tout en tenant compte des lois qui semblent gouverner le monde boursier, l’auteur propose cette méthode d’investissement.

La méthode d’investissement

La méthode d’investissement  s’articule en 4 points :

  • Investir dans des ETF sur un PEA ou une assurance vie
  • Investir dans un bon fonds euro sur une assurance vie
  • Investir automatiquement et régulièrement
  • Investir le plus tôt possible pour profiter des intérêts composés

Pourquoi cette méthode ? Commençons par comprendre ce qu’est un ETF

Un ETF (Exchange Traded Fund , autrement appelé tracker) est un instrument financier qui réplique la performance d’un indice boursier, Par exemples, certains ETF réplique le CAC40, d’autres suive de l’indice d’un pays ou d’un secteur en particulier. Certains ETF autrement suivent même la performance de tout le marché mondial.

Investir dans des ETF sur un PEA ou une assurance vie

Les avantages :

  • Les ETF ont une performance élevée qui est équivalente à celle des actions. Pour rappel, les actions ont une performance historique moyenne de plus de 8% par an.
  • Les ETF ont des frais très faibles. À titre indicatif, les frais des fonds classiques sont de l’ordre de 2% alors que ceux des trackers sont de l’ordre de 0.4%.
  • Les ETF permettent de diversifier géographiquement et à faible coût. Par exemple, les ETF monde représente généralement plus de 70% de la capitalisation mondiale. Acheter un ETF monde correspond à posséder une fraction de plusieurs centaines d’entreprises qui couvre les 2/3 du marché mondial des actions.
  • Les ETF permettent de profiter des dividendes. Les entreprises rémunèrent leurs actionnaires via les dividendes or posséder un ETF c’est être indirectement actionnaire de toutes les entreprises qui composent l’indice répliqué par le tracker
  • Les ETF sont également des produits boursiers qui permettent de profiter d’avantage fiscaux. Les ETF peuvent être déposés sur un PEA (Plan d’épargne en action) ou une assurance vie qui permet au souscripteur de bénéficier d’une enveloppe fiscale attractive après un certain temps de détention.
Investir dans un bon fonds euro sur une assurance vie

Investir dans un fonds euro sur une assurance vie permet de diversifié ses placements sur un autre actif et donc de réduire l’exposition au marché des actions. Cela permet ainsi de limiter la perte de capital en cas de crise majeure . En fait, les fonds euros sont majoritairement constitués d’obligations qui sont une classe d’actifs décolérée des actions. C’est-à-dire que si le marché des actions s’effondre, ce ne sera pas le cas du marché des obligations.

Un autre avantage est que le capital détenu dans une assurance vie composé uniquement de fond euros est souvent garanti contre la baisse. De plus, son rendement est généralement plus élevé que celui du livret A.

Investir automatiquement et régulièrement

L’auteur préconise d’investir automatiquement et régulièrement sur ces 2 classes d’actifs afin de :

  • Simplifier la gestion.
  • Atténuer la volatilité des prix, car acheter à différents moments permet de moyenner le prix d’achat sur la période d’investissement
  • Gagner du temps, car l’investisseur n’a plus besoin de suivre l’actualité financière.
Investir le plus tôt possible pour profiter des intérêts composés

Investir le plus tôt possible permet de profiter des intérêts composés au plus tôt. Une célèbre citation d’Einstein dit :

« Les intérêts composés sont la huitième merveille du monde. Celui qui les comprend les gagne… et celui qui ne les comprend pas les paie ».

(“Compound interest is the eighth wonder of the world. He who understands it, earns it … he who doesn’t … pays it.”).

Le plan d’action

Pour mettre en place cette méthode, l’auteur propose ce plan d’action:

  1. Faire un bilan de l’état de ses finances. Déterminer son patrimoine, ses revenus et ses capacités d’investissement
  2. Ouvrir un PEA et une assurance vie en ligne pour prendre date et commencer à faire courir les délais afin de bénéficier des avantages fiscaux
  3. Définir son plan d’investissement : Déterminer son portefeuille cible (définir ses objectifs, son profil de risque…) et définir le montant de ses apports et de ses dépôts
  4. Acheter les actifs (un ETF monde et un fond euros)
  5. Maintenir ou adapter l’allocation cible afin de garder le même profil de risque ou pour adapter la répartition du portefeuille en fonction de ses objectifs.

Les 10 commandements de l’auteur

  1. En ligne tu iras
  2. Des trackers tu prendras
  3. Diversifié tu seras
  4. Le PEA tu privilégieras
  5. Ton risque tu définiras
  6. Des apports réguliers tu feras
  7. Quand la bourse baissera, tu ne paniqueras
  8. Quand la bourse montera, tu ne t’emballeras
  9. Ton portefeuille tu rééquilibreras
  10. De la vie tu profiteras

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Pour synthétiser en 1 phrase, si vous souhaitez investir en visant la performance du marché, en limitant le risque et en n’y consacrant qu’une minute par mois :

Investissez dans un ETF monde et dans un bon fond euro, régulièrement et sur le long terme.

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Pour aller plus loin

L’auteur a écrit un deuxième livre « Créer et piloter un portefeuille d’ETF”. Son second ouvrage détaille plus en détail les principes de l’investissement passif. Il répond notamment aux questions :

  • Pourquoi les ETF sont des excellents véhicules d’investissement ?
  • Comment choisir ses ETF ?
  • Comment définir son allocation d’actif et son portefeuille type ? et comment les faire évoluer tout au long de la vie  ?
  • Comment protéger son investissement… ?

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Fiche de lecture

Fiche de lecture - épargnant 3.0 - Edouart Petit

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Le quadrant du cashflow – Robert Kiyosaki (Résumé)

Couverture - Le quadrant du cashflow – Robert Kiyosaki Le livre le quadrant du cashflow s’adresse à ceux qui souhaitent abandonner la sécurité de l’emploi et commencer à acquérir la liberté financière.

Il se découpe en 3 parties :

  • Qu’est ce que le quadrant du cash-flow
  • L’état d’esprit à acquérir pour s’enrichir
  • 7 étapes pour trouver sa propre voie vers la liberté financière.

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Fiche de lecture

Fiche de lecture - Le quadrant du cashflow – Robert Kiyosaki

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Résumé

1ère parie : Le quadrant du cashflow

Le quadrant du cashflow correspond aux 4 grandes manières de générer des revenus.

Les Employés (E)

Les revenus qu’ils génèrent proviennent d’un système qui ne leur appartient pas et pour lequel ils travaillent.

Les Self-employé = les entrepreneurs, les professions libérales (S)

Leurs revenus proviennent d’un business qu’ils possèdent et pour lequel ils travaillent.

Les Businessmen (B)

Ces derniers possèdent un système qui les rémunère. Mais contrairement aux professions libérales ou aux salariés, ils n’ont pas besoin de travailler au sein de leur business, car d’autres personnes le font à leur place.

Les Investisseurs (I)

Ils sont rémunérés en investissant dans les business d’autres personnes.

 

Pour Robert Kiyosaky seul le côté droit du quadrant permettrait d’accéder à la liberté financière. Les 2 côtés ont des approches bien différentes.

Les caractéristiques qui différencient le côté gauche du côté droit.

La philosophie du travail et de l’argent

Les salariés et les professions libérales échangent leurs compétences et leur temps contre une rémunération. Ils travaillent pour l’argent.

À l’inverse, les businessmen et les investisseurs font travailler l’argent pour eux. Ils génèrent des revenus sans qu’ils aient besoin d’être impliqués à plein temps sur l’activité qu’ils possèdent.

 Sécurité vs liberté

Le côté gauche est généralement associé à la sécurité. Le salariat, par exemple, assure un revenu régulier tous les mois.

À l’opposé, le choix d’investir ou de créer un business est plus risqué, car ils ne garantissent pas des revenus immédiats.

L’appréhension du risque

La peur de perdre de l’argent est la principale cause pour laquelle tant de personnes hésitent à prendre le chemin de la liberté financière.

Le niveau d’éducation financière

Les investisseurs et les businessmen possèdent généralement de meilleures connaissances financières que les employés ou les libéraux.

L’état d’esprit pour s’enrichir

Être -> Faire-> Avoir

Il s’agit du processus mental qui caractérise l’état d’esprit des riches. L’idée, dernière ces 3 mots, est qu’il faut d’abord améliorer ses pensées (être) pour pouvoir prendre des actions (faire) de façon à atteindre ses buts (avoir).

Penser hors du système

Si l’on fait ce que tout le monde fait, on aura ce que tout le monde a. Pour s’enrichir, il est donc primordial de sortir des sentiers battus et de faire ce que les gens ne font généralement pas.

Gérer ses émotions face aux gains et pertes

Pour l’auteur, il est important d’être neutre émotionnellement en ce qui concerne les gains ou les pertes.

Apprendre de l’échec

Apprendre à s’enrichir, c’est comme apprendre à faire du vélo. Au début on tombe, beaucoup. C’est frustrant et embarrassant. Mais après un certain temps, les chutes s’estompent et on commence à rouler automatiquement. Si l’on chute encore ce n’est plus aussi dur qu’au début, puisqu’on sait désormais comment se relever et repartir.

Le processus pour acquérir un état d’esprit passer guidé par la liberté financière est similaire. Il faut expérimenter, apprendre de ses erreurs et rebondir.

Agir sur son Cercle d’influence

Il est inutile de perdre son énergie à essayer de changer les choses qui sont hors de portée. C’est plus facile de se changer soi-même plutôt que de changer tout le système.

Par exemple, il vaut mieux lire sur bouquin sur l’optimisation fiscale que d’aller manifester contre l’augmentation des impôts.

Commencer petit

L’auteur recommande de commencer progressivement en investissant ou créant son propre business en parallèle de son travail afin de pour limiter les risques financiers.

Adopter une vision long terme

Il ne faut pas hésiter à faire des sacrifices sur le court terme pour obtenir des gains sur le long terme. Par exemple, si on a l’objectif de s’enrichir, il vaut mieux économiser 100€ par mois pour investir plutôt que de les dépenser lors d’une soirée en boite.

Privilégier l’expérience

L’expérience sera toujours plus importante que l’argent.

 

7 étapes pour réussir du côté B et I du quadrant

1ère étape : Commencer à s’occuper de son propre business

En fait, nous sommes programmés pour surveiller les business des autres et ignorer les nôtres. Les employés enrichissent leurs boss. Les débiteurs enrichissement les banques et les prêteurs. Les citoyens enrichissent le gouvernement…

L’important est de commencer à travailler sur son propre système. Pour cela, il convient de faire un bilan de sa situation et de ses envies puis de définir ces propres objectifs.

2ème étape : prendre le contrôle de sa trésorerie

Faire plus d’argent ne sera jamais la solution si la gestion du cashflow est le problème.

Pour prendre le contrôle de sa trésorerie, il faut, entre autres:

  • Maitriser ses rentrées et ses sorties d’argent
  • Acquérir des actifs pour financer ses passifs
  • Se payer en premier
  • Réduire ses dettes
  • Comprendre la différence entre les bons et les mauvais crédits

3ème étape : s’éduquer financièrement

L’éducation donne du sens à l’information et l’information permet de profiter des opportunités et de limiter le risque.

4ème étape : acquérir l’état d’esprit

Pour cela, je vous renvoie à la seconde partie du livre.

5ème étape : Trouver des mentors

L’auteur recommande de s’entourer de personnes qui ont déjà accompli ce que l’on chercher, soi-même à accomplir.

6ème étape : Faire de ses déceptions une force

Pour commencer à investir, il faut être prêt à être déçu.

Pour reprendre les propos de l’auteur : l’ampleur de votre succès se mesure par la force de vos désirs, la taille de vos rêves et la manière dont vous gérez la déception tout au long du chemin.

“The size of your success is measured by the strength of your desire, the size of your dream, and how you handle disappointment along the way.”

7ème étape : Croire en soi

Pour illustrer cette dernière étape et conclure, je citerai une nouvelle fois l’auteur :

Même si vous ne serez jamais assez bon partout, prenez le temps d’apprendre ce dont vous avez besoin et votre monde changera rapidement. Ne fuyez jamais ce que vous avez besoin d’apprendre. Faites face à vos peurs et vos doutes, et de nouveaux mondes s’ouvriront à vous. Agissez, croyez en vous et commencez aujourd’hui.

Even though you may not be good at everything, take time developing what you need to learn and your world will change rapidly. Never run from what you know you need to learn. Face your fears and doubts, and new worlds will open to you. Take Action Believe in yourself, and start today!

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