12 nouvelles règles pour une vie – Jordan Peterson (Résumé) 

Dans ce livre, 12 nouvelles règles pour une vie (lien affilié), Jordan B Peterson partage 12 nouveaux principes pour traverser les difficultés chaotiques de la vie. Pour ce résumé, synthétisons l’essentiel de ces 12 règles.

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Résumé : 12 nouvelles règles pour une vie

La vie est une lutte incessante contre les malheurs (la maladie, la perte d’un proche, les problèmes professionnels…). Les 12 règles sont faites pour nous aider à affronter ces inévitables difficultés. 

Règle 1 – Éviter de constamment dénigrer la créativité et les institutions sociales

Jordan Peterson explore la relation paradoxale entre des structures sociales stables et prévisibles et les transformations créatrices nécessaires. 

Les règles garantissent l’harmonie social

D’une part, la société est régie par des règles qui assurent l’harmonie sociale et notre stabilité psychologique. Pour ne pas être rejeté, nous devons rentrer dans le moule, être discipliné et faire humblement ce que font les autres. Autrement dit, il faut connaître les règles du jeu social, les intérioriser et les suivre. Cependant, ces institutions sociales sont nécessaires… mais insuffisantes.

La transformation créatrice

Comment se comporter lorsque l’application des règles contrevient aux objectifs qu’elles sont censées défendre. Doit-on ne rien faire pour conserver l’ordre social ou lutter pour les transformer au risque d’être rejeté ?

L’auteur suggère de faire appel à son jugement et prendre le risque d’agir de façon contraire à la morale convenue. Car, pour conserver toute leur vitalité, les structures doivent être modernisées par un travail de renouvellement et de création. 

Le paradoxe

Paradoxalement, c’est l’interaction vivante entre les institutions sociales et les rébellions créatrices qui permet de maintenir un certain équilibre entre le « trop d’ordre » du « trop de chaos ». Le dilemme de l’existence revient à choisir entre suivre les règles au point de devenir un modèle de ce qu’elles représentent, et les enfreindre lorsqu’elles sont un obstacle à l’incarnation de leurs principales vertus. C’est la faculté à gérer cette association qui caractérise véritablement la personnalité pleinement développée du héros. 

Règle 2 – Imaginer ce que l’on pourrait devenir et viser résolument cet objectif

Ce principe vise à éclairer la nature et le développement de la personnalité humaine intégrée. 

Qui sommes-nous et que pouvons-nous devenir ?

Tout d’abord, il faut comprendre que l’Homme codifie depuis des millions d’années les règles décrivant son fonctionnement. Cela s’observe à travers les créations et les histoires des chamans, des prophètes, des artistes qui retracent des problèmes complexes et les solutions pour y faire face. Toute société possède ainsi un aperçu des comportements pour la guider.

Jordan Peterson présente 3 types d’individus que l’on doit chercher à devenir

  • un individu s’efforçant de respecter les règles de la structure sociale. 
  • un individu courageux et capable d’affronter ce qui va à l’encontre des plus hautes valeurs humaines.
  • un individu humble, capable d’apprendre et de s’adapter. La transformation volontaire est une solution à la rigidité potentiellement fatale des certitudes erronées, de l’ordre excessif et de l’abêtissement.

Pour passer à l’action, Jordan Peterson suggère de mimer les comportements adéquats en s’inspirant des règles déjà codifiées.

Se fixer des objectifs 

En parallèle, il convient de définir ce que l’on veut devenir et de travailler pour s’en rapprocher. Il y a plusieurs éléments à avoir en tête : 

  • Se fixer un objectif sérieux, noble et élevé et organiser son chemin de sorte à faire coïncider le passé, le présent et l’avenir. Mieux vaut que la carte soit précise pour que l’on puisse définir la meilleure voie à emprunter.
  • Rectifier le cap régulièrement car le chemin est sinueux. Les erreurs et le développement de fausses idées sont inévitables et il faut s’efforcer de les corriger.
  • Travailler pour affiner ses objectifs dans le temps car nos aspirations évoluent au cours de la vie et il est difficile d’identifier ce que l’on veut dès le départ.
  • Affronter délibérément les obstacles qui se dressent sur notre chemin et apprendre à se discipliner

Règle 3 – Éviter de cacher dans le brouillard ce dont on ne veut pas

Fuir les informations signalées par l’apparition d’émotions négatives comme la douleur, l’angoisse et la peur est un comportement à proscrire. Il est courant de laisser perdurer des agacements prétendument mineurs et anodins du quotidien sans la moindre réaction ni la moindre décision. Or, c’est justement en laissant s’accumuler des centaines de petites désagréments que l’existence devient épouvantable.

C’est pourquoi l’auteur conseille de s’occuper de toutes les choses contrariantes, même les plus insignifiantes. A ce sujet, il faut accepter le combat et faire des choses désagréables sur le moment. L’auteur prend l’exemple du couple : au lieu de se taire et laisser les désaccords insignifiants non résolus, il est préférable d’oser la confrontation et négocier pour résoudre les mécontentements. Autrement dit, il vaut mieux privilégier une communication franche et continue que de s’enfermer dans le confort factice des non-dits. 

Au-delà du couple, la recommandation est de montrer sa rancœur lorsque quelque chose ne va pas dans votre sens. En parallèle, il convient aussi d’admettre que parfois nos sentiments peuvent être déplacés et nous indiquer la mauvaise direction. En tout cas, la clé est d’oser affronter ce qui se trouve devant, plutôt que de se cacher d’une vérité, d’un ressentiment ou d’un mécontentement car il risque de grossir et faire plus de dégâts s’il n’est pas exprimé.

Règle 4 – Retenir que l’opportunité se cache là où l’on a démissionné de ses responsabilités

Le sens de l’existence ne se trouve pas tant dans le bonheur mais dans l’adoption volontaire de responsabilités, aussi bien pour soi que pour les autres. Jordan Peterson développe plusieurs conseils sur le sujet : 

  • Devenir indispensable. Cela se traduit par le fait de faire des choses utiles que personne d’autres ne fait.
  • Organiser ce que l’on trouve mal organisé. 
  • Exprimer clairement ce que l’on a besoin et que l’on désire
  • Affronter les difficultés plutôt que de se recroqueviller
  • Se projeter dans le futur et agir en fonction de ce que l’on veut devenir
  • Poursuivre un objectif long terme valable
  • viser le bien tout en évitant de dévier du droit chemin. 

Règle 5 – Ne pas faire ce qui nous déplait

Cette règle illustre la nécessité personnelle et sociale de se méfier des diktats de la conscience.

Refuser de se soumettre

Du point de vue de l’auteur, nous sommes chacun responsable de l’état du monde. Autrement dit, le bien que font les gens (si petit peut-il paraître) contribue au bien-être de l’ensemble de la société. A ce titre, chacun doit tenter de mener une existence honnête, sérieuse et productive. Il est aussi de notre devoir de protester contre les transgressions à l’encontre de nos valeurs. Il faut oser contester un ordre injuste même quand les autres nous désapprouvent. Agir de manière honorable et refuser de se soumettre sont des comportements qui permettent à la société de maintenir son équilibre.

Renforcer sa position

Cette posture est difficile, en particulier quand la culture se désagrège et laisse place au désespoir, à la corruption, au nihilisme et la soumission inconsciente aux faux discours de l’utopisme totalitaire. C’est à ce moment que l’on doit renforcer sa position sans tenir compte de la méchanceté et de la mesquinerie, affronter le mensonge organisationnel qui nous mine l’esprit, faire face au chaos qui s’ensuit et mener une existence authentique et sincère.

Aspects pratiques

Jordan Peterson donne plusieurs recommandations qui vont dans ce sens : 

  • ne pas effectuer un travail contre-productif
  • ne pas traiter les autres de manière injuste
  • ne pas se livrer à de la tromperie
  • ne pas trahir son futur soi 
  • refuser de supporter des tortures et de mauvais traitements inutiles
  • empêcher les autres de subir le même traitement

Règle 6 – Renoncer à l’idéologie

Cette règle décrit le danger d’attribuer la cause de problèmes individuels et sociaux complexes à des variables uniques comme le sexe, la classe sociale ou le pouvoir. 

Exiger que les choses changent est une erreur

Jordan Peterson soutient que l’inculcation de la responsabilité est l’objectif principal de la société. Cependant, le problème est que depuis des dizaines d’années, nous poussons les individus à réclamer ce que la société leur doit. Nous croyons que la formulation de nos propres exigences suffit à donner un sens à notre vie. Or, au contraire, plutôt que d’exiger que la société nous donne ce que l’on demande, il convient plutôt de consentir à faire des efforts pour obtenir ce que l’on désire.

Le héros endormi

Il faut être suffisamment fort pour créer ses propres valeurs, les projeter sur une réalité qui en est dépourvue, puis les respecter. Ceux qui empruntent cette voie (cette alternative au nihilisme et au totalitarisme), doivent produire leur propre cosmologie des valeurs.

L’attrait fatal de la fausse idole

A ce sujet, Jordan Peterson insiste sur le fait qu’il faut se méfier des courants de pensées qui donnent des causes génériques univariées (à une seule variable) aux problèmes divers et complexes. Par exemple, c’est le cas des idéologies qui prônent que tous les problèmes de la société proviennent du patriarcat, du gouvernement ou des discriminations raciales. La tentation pour cette démarche s’explique par sa simplicité, sa facilité et l’illusion de maîtrise qu’elle procure.

La clé revient plutôt à balayer de sa porte en priorité en considérant que le problème vient de nos faiblesses et insuffisances. 

Règle 7 – Travailler aussi dur que possible dans au moins un domaine

Les efforts disciplinés dans une seule direction et la résistance à l’adversité sont des composantes essentielles au succès.

S’engager dans une seule voie

Viser dans le vide ne mène à rien et tout vouloir tout en même temps est trop difficile. C’est pourquoi il est préférable de faire des efforts dans une voie unique et spécifique. Puis, une fois l’objectif atteint, on peut convoiter d’autres voies. En tous cas, l’auteur considère que plusieurs domaines comme le développement personnel, le couple, la famille, l’amitié ou encore la carrière valent la peine de s’y engager. 

Discipline et unité

Concernant la discipline permettant de se concentrer sur une seule chose, il faut comprendre qu’elle s’acquiert jeune, notamment durant l’enfance. Quand un enfant joue avec d’autres, il se discipline en apprenant à subordonner ses pulsions contraires aux impératifs du jeu.

Les dix commandements

Finalement, l’engagement dans une seule voie et la discipline permettent de transformer un débutant en maître accompli. Pour compléter ses propos, Jordan Peterson s’appuie sur une analyse du Décalogue édictée dans l’évangile de Marc qui liste et commente 10 commandements. En bref, l’idée centrale est de se soumettre volontairement à un ensemble de règles déterminées par la société afin de créer une unité. 

Règle 8 – Essayer de décorer du mieux possible au moins une pièce de son chez-soi.

Cette règle se focalise sur l’importance vitale de l’esthétisme. Chacun devrait faire l’effort d’établir une relation avec la beauté. 

Acheter une œuvre d’art et décorer

Pour inviter la beauté dans son quotidien, une approche consiste à acheter une œuvre d’art. L’idée est d’en trouver une qui nous inspire et d’en faire l’acquisition. Du point de vue de l’auteur, une œuvre d’art est une fenêtre sur le transcendant. Un autre conseil consiste à décorer son bureau pour en faire un lieu de créativité et de beauté. Il suggère aussi de se parer de couleur quitte à sortir du lot.

La vision de l’artiste

Chez les adultes, la capacité à s’ouvrir à la beauté du monde décline car ils perdent le sens de la grandeur et de l’émerveillement. Un adulte repeint le monde avec simplicité par l’intermédiaire de règles, de normes ou de connaissances comprises et compréhensibles. L’incompréhensible n’est quasiment plus exploré. A l’opposé, il n’y a aucune limite pour un enfant qui évolue dans un monde où tout est possible. On peut noter que les artistes parviennent à garder la glorieuse vision de leur enfance car ils conservent la capacité d’explorer l’incompréhensible. C’est ainsi que l’inconnu brille à travers les productions de grands artistes. 

En fin de compte, la beauté nous ramène à ce que l’on a perdu en nous rappelant ce qui reste à jamais immunisé contre le cynisme et que tout ne se vaut pas.

Règle 9 – Noter en intégralité les vieux souvenirs qui nous hantent

L’enjeu est de priver de leur horreur les expériences passées dont le souvenir reste chargé de douleur et de peur, grâce à une analyse et à un réexamen verbaux volontaires.

Apprendre du passé

Nos systèmes émotionnels ont pour fonction de nous protéger, notamment en nous  évitant de répéter nos erreurs. Pour ce faire, nous gravons nos expériences dans nos souvenirs et nous en tirons des leçons. La contrepartie est que nous gardons en mémoire les émotions qui accompagnent ces expériences. Il nous est ainsi difficile d’oublier les douleurs associées à de mauvaises conduites antérieures. 

Transformer le chaos en ordre

Si nous sommes en mesure d’éviter de reproduire nos erreurs, c’est parce que nous sommes possédés par les fantômes du passé. Si nous voulons atténuer d’anciens tourments, il convient de les affronter délibérément. Pour ce faire, il est nécessaire d’analyser et comprendre les émotions négatives qui en découlent afin de pouvoir les contourner. Puis, bien que cela soit exigeant, la solution universelle revient à agir de la manière la plus éthique qui soit. 

C’est notre destin que de transformer le chaos en ordre. Si le passé n’a pas été ordonné, le chaos qu’il constitue encore continue de nous hanter.

Règle 10 – S’organiser et s’appliquer à ce que sa relation reste romantique

Une histoire d’amour nécessite de la négociation directe pour que soient maintenus la bonne volonté, le respect mutuel et la coopération sincère. 

Avec le temps, la magie d’une relation s’estompe. Pourtant, il est possible de conserver un amour authentique, mais cela exige des efforts considérables. Jordan Peterson liste plusieurs principes à respecter pour cimenter une relation solide : 

  • Exiger la vérité car le romantisme exige de la confiance, et plus la confiance est importante, plus la possibilité de romantisme est grande.
  • Apprendre à négocier car du fait que chacun est différent, il est impossible de s’entendre sur tout avec son partenaire. Pour maintenir le romantisme, chaque couple doit réfléchir à la question : « Qu’est-ce qui va suffisamment me désespérer pour accepter de négocier ? »
  • Insister même si c’est douloureux sur le court terme. Il est nécessaire de faire preuve de témérité car les négociations ont toutes les chances d’être houleuses. Pour ce faire, les amoureux doivent avoir intégré leur part d’ombre en maîtrisant leur entêtement, leur rudesse et leur faculté à se montrer implacable et impassible.
  • Éviter de trop attendre pour faire des enfants. L’horloge biologique tourne et nous sommes trop fragiles pour jouer avec ce que la vie peut nous offrir.
  • Prendre le temps de déterminer qui fait quoi. À quelle carrière faut-il donner la priorité ? Comment éduquer et sanctionner les enfants, ? Qui fait le ménage ? Qui met la table ? Qui sort la poubelle ? Qui s’occupe des finances du couple ?… ? L’enjeu est de répartir les responsabilités afin de gérer correctement le foyer.
  • Communiquer de manière continue. Interroger son conjoint pour mettre les choses aux clairs, négocier et in fine faire la paix
  • Considérer que personne n’est parfait. La seule chose que nous pouvons viser est le fait de devenir une personne plus raisonnable.
  • Ne jamais punir son/sa partenaire d’avoir fait quelque chose qu’on souhaite le voir continuer à faire. Surtout s’il lui a fallu être courageux ou se dépasser pour y parvenir.

Finalement, le but d’un couple est d’établir une harmonie productive dans les limites de ses relations les plus intimes et privées.

Règle 11 – S’interdire la tromperie, l’arrogance et le ressentiment

Pour l’auteur, il existe trois schémas de réaction psychologique courants, mais dangereux, qui aboutissent à des conséquences dramatiques lorsqu’on en devient la proie : la tromperie, l’arrogance et le ressentiment.

Affronter le ressentiment

Tout d’abord, face aux malheurs de la vie, il est normal d’éprouver du ressentiment. Pourquoi moi et pourquoi pas un autre ? Toutefois, lorsqu’on éprouve du ressentiment, on se laisse contaminer par un sentiment de victimisation signifiant l’injustice. Lorsqu’on est blessé par la vie, Jordan Peterson conseille de décortiquer ses problèmes afin de déterminer précisément ceux qui sont de notre responsabilité et ceux qui font simplement partie des drames de la vie. Ensuite, il faut s’efforcer d’éviter d’aggraver la situation. Puis, il faut élaborer des stratégies pour affronter les aspects les plus dramatiques de manière fidèle, ouverte et courageuse. Enfin, il suffit d’observer ce qui se passe.

Affronter la tromperie et l’arrogance

Concernant la tromperie, il semble en exister deux grandes formes : 

  • les péchés par action (les choses que l’on fait en sachant pertinemment qu’elles sont mauvaises)
  • les péchés par omission (les choses qu’on laisse simplement passer ; mais dont on sait qu’on devrait s’en occuper, agir ou dire quelque chose mais on n’en fait rien.

A ce sujet, il faut simplement comprendre que la tromperie corrompt et déforme la fonction de l’instinct le plus fondamental qui nous aide à surmonter les difficultés de la vie. C’est cette perspective qui devrait suffisamment nous effrayer pour que l’on demeure prudent dans ce que l’on dit et ce que l’on fait.

Affronter les aspects négatifs de l’existence

Enfin, notre existence est soumise à plusieurs aspects négatifs de l’existence : 

  • nous sommes opprimés par l’incertitude fondamentale de l’Être
  • la nature nous tue de manière injuste et douloureuse
  • nos sociétés tendent vers la tyrannie, et nos psychismes individuels vers le mal

Malgré tout, il faut continuer à croire que l’on se suffit à soi-même pour affronter l’existence et transformer sa vie en ce qu’elle a de meilleur. 

Règle 12 – Etre reconnaissant malgré les souffrances

Il faut considérer la gratitude face aux drames inévitables de l’existence comme la principale manifestation d’un courage moral admirable nécessaire à la poursuite de notre difficile ascension vers le sommet.

Le double principe fondamental

La souffrance est inévitable et elle est exagérée par la malveillance. Mais, les individus ont aussi la capacité de transcender leur souffrance et de museler leur malveillance. Ce double principe est la clé du mystère de la réussite et du progrès au fil de l’Histoire. 

L’esprit méphistophélique

Du fait que tout dans le monde est si limité et imparfait (ce qui cause tant d’ennuis et de terreur) nous pourrions tomber dans le nihilisme et un cynisme destructeur. Mais dans de telles circonstances, notre obligation morale consiste à manifester notre force face à l’adversité pour affronter directement le pire et l’emporter. Face à la tragédie, le courage, la noblesse, la gratitude et la grandeur d’âme sont la clé.

Le courage et la gratitude

A ce propos, la gratitude est le procédé qui consiste à tenter de manière consciente et courageuse de se montrer reconnaissant face aux drames de la vie. En dépit du fait que le monde soit un endroit obscur et que nous ayons tous notre part de ténèbres, le fait de demeurer ensemble pour affronter les mêmes réjouissances et les mêmes difficultés peut nous aider à être reconnaissant et voir comment la gratitude demeure possible.

Conclusion

Bref, pour résumer et conclure, rappelons simplement les 12 nouvelles règles pour une vie proposée par Jordan Peterson : 

  • Règle 1 – Éviter de constamment dénigrer la créativité et les institutions sociales
  • Règle 2 – Imaginer ce que l’on pourrait devenir et viser résolument cet objectif
  • Règle 3 – Éviter de cacher dans le brouillard ce dont on ne veut pas
  • Règle 4 – Retenir que l’opportunité se cache là où l’on a démissionné de ses responsabilités
  • Règle 5 – Ne pas faire ce qui nous déplait
  • Règle 6 – Renoncer à l’idéologie
  • Règle 7 – Travailler aussi dur que possible dans au moins un domaine
  • Règle 8 – Essayer de décorer du mieux possible au moins une pièce de son chez-soi
  • Règle 9 – Noter en intégralité les vieux souvenirs qui nous hantent
  • Règle 10 – S’organiser et s’appliquer à ce que sa relation reste romantique
  • Règle 11 – S’interdire la tromperie, l’arrogance et le ressentiment
  • Règle 12 – Etre reconnaissant malgré les souffrances

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L’effet Sawyer – Concept de réactance

➽  Pourquoi avons-nous tendance à vouloir faire le contraire de ce que l’on nous dit ? Dans cet épisode, découvrons ce concept de réactance ainsi que l’effet appelé le paradoxe de Sawyer. C’est parti !

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L’effet Sawyer

Lors d’une de ses aventures, Tom Sawyer doit repeindre la palissade d’une maison en guise de punition. Préférant aller jouer à la rivière, il parvient à convaincre astucieusement ses camarades de travailler à sa place. Pour ce faire, il transforme la perception de sa fastidieuse corvée en quelque chose d’amusant et d’unique. A tel point que ses amis qui le narguaient au début, finissent par le payer pour le remplacer. 

Le paradoxe de Sawyer illustre le fait que la perception d’une situation peut changer selon la manière dont les gens la perçoivent. Il est étroitement lié à des concepts plus larges de psychologie, comme les effets de réactance et d’anti-réactance.

Le concept de réactance

La réactance est une forme de résistance à la contrainte. Elle se manifeste lorsque nous percevons une menace à nos libertés ou à notre autonomie. Dans ce cas, nous avons tendance à faire l’exact opposé du comportement que l’on nous impose. Prenons quelques exemples : 

  • Lorsqu’une œuvre est interdite ou censurée, les gens cherchent à la consulter avec encore plus de vigueur.
  • Lorsque nous voyons une pancarte nous interdisant de marcher sur la pelouse, nous sommes inconsciemment tentés de gambader sur l’herbe.
  • Lorsque des campagnes anti-tabac sont diffusées, les fumeurs peuvent décider d’aller à l’encontre de cette restriction s’ils considèrent qu’il s’agit d’une ingérence dans leur liberté de choix.
  • Lorsqu’une tenue est présentée comme “hors norme” ou “rebelle”, l’attrait pour cette tendance de mode non conventionnelle augmente.

De manière générale, l’introduction de nouvelles réglementations pour contraindre des comportements peut avoir l’effet opposé, simplement parce que les gens ressentent le besoin de défier ces règles. 

Les études sur la réactance

Le concept de réactance est introduit par le psychologue américain Jack Brehm. De nombreux autres travaux confirment et complètent ses observations : 

  • En 1981, un étude approfondit la théorie originale en s’intéressant aux situations qui déclenchent la réactance. Psychological Reactance: A theory of freedom and control – J. W Brehm & S. S. Brehm (1981) : https://www.scirp.org/(S(czeh2tfqyw2orz553k1w0r45))/reference/ReferencesPapers.aspx?ReferenceID=671498
  • En 1996, des travaux démontrent que les avertissements télévisuels pour dissuader les adolescents de regarder certains programmes ne font qu’augmenter leur envie de les consulter. Forbidden fruit versus tainted fruit: Effects of warning labels on attraction to television violence – B. J. Bushman & A. D. Stack, A. D. (1996) : https://psycnet.apa.org/record/1996-06304-002
  • En 2013, une méta-analyse des recherches offre un aperçu des tendances générales et des découvertes clés dans le domaine de la réactance. The nature of psychological reactance revisited: A meta-analytic review – S. A Rains (2013) : https://onlinelibrary.wiley.com/doi/abs/10.1111/j.1468-2958.2012.01443.x

Bref, on peut retenir que la présentation d’un message et la manière dont il affecte la perception d’autonomie et de liberté influencent in fine la réaction des destinataires. Notons aussi, qu’à l’opposé des réactions de résistance, il existe aussi le concept de l’anti-réactance.

Le concept d’anti-réactance

L’anti-réactance se produit lorsque la tentative de persuasion est présentée d’une manière positive sans nuire à notre perception de liberté et d’autonomie. Cette approche nous rend plus enclins à accepter ou à suivre la suggestion ou la directive. C’est le cas dans l’exemple de Tom Sawyer lorsqu’il persuade ses camarades d’effectuer sa fastidieuse corvée en la transformant en une activité exclusive et attrayante. Finalement, la clé de la persuasion revient à laisser un semblant de choix et de liberté. Voici d’autres exemples pour illustrer : 

  • Au lieu d’ordonner à son enfant de mettre ses chaussures (ce qui peut induire une réaction de résistance), il vaut mieux lui laisser le choix en lui demandant s’il préfère mettre ses chaussures rouges ou ses chaussures bleues.
  • Au lieu de promouvoir un produit unique, un vendeur peut proposer une gamme de trois articles au client pour lui donner le sentiment d’avoir le contrôle de sa décision.
  • En couple, si l’un des partenaires souhaite aller au restaurant, il peut par exemple proposer “tu préfères faire un restaurant italien ou un bistrot ? “ de sorte à occulter les autres activités possibles.

En fin de compte, le fait de laisser la liberté de choix désamorce le phénomène de réactance. 

Conclusion

Lorsqu’on menace la perception de liberté et d’autonomie d’autrui, on induit une forme de résistance qui incite le destinataire à faire l’exact opposé. C’est le concept de réactance. A l’opposé, l’anti-réactance se produit lorsque la tentative de persuasion est présentée d’une manière positive qui laisse un semblant de choix.

Sources 

  • Etude – Psychological Reactance: A theory of freedom and control – J. W Brehm & S. S. Brehm (1981) : https://www.scirp.org/(S(czeh2tfqyw2orz553k1w0r45))/reference/ReferencesPapers.aspx?ReferenceID=671498
  • Etude – Forbidden fruit versus tainted fruit: Effects of warning labels on attraction to television violence – B. J. Bushman & A. D. Stack, A. D. (1996) : https://psycnet.apa.org/record/1996-06304-002
  • Etude – The nature of psychological reactance revisited: A meta-analytic review – S. A Rains (2013) : https://onlinelibrary.wiley.com/doi/abs/10.1111/j.1468-2958.2012.01443.x

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L’Offre à 100M $ – Alex Hormozi (Résumé) 

Alex Hormozi est un entrepreneur américain. Dans ce premier volume, L’Offre à 100M $ (lien affilié), il présente ses conseils pour créer des offres entrepreneuriales irrésistibles. Pour ce résumé, synthétisons l’essentiel des différents chapitres. C’est parti !

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Qu’est ce qu’une offre irrésistible ?

Du point de vue de l’auteur, réussir en affaire c’est faire en sorte que des clients potentiels donnent de l’argent en échange de services. En ce sens, l’unique manière de faire des affaires est de mettre en place un échange de valeur. L’offre est ce qui déclenche cet échange. C’est la ligne de vie d’une activité. Le secret de la vente est de faire une offre rentable si alléchante que les gens seraient bêtes de dire non. Alex Hormozi propose plusieurs grands principes pour mettre en place ce qu’il appelle : des offres Grand Chelem. 

Travailler sa tarification et demander beaucoup d’argent

Définir le prix d’une offre est un enjeu majeur. Voici plusieurs recommandations à ce sujet : 

Se baser sur la valeur et non le prix

Il faut comprendre que les gens achètent dans le but de gagner quelque chose. Ce qu’ils obtiennent (la valeur) doit valoir plus que ce qu’ils dépensent (le prix). En entrepreneuriat, la valeur d’une offre est un facteur déterminant pour se différencier de la concurrence. Autrement dit, une offre orientée autour de la valeur sera davantage perçue comme unique et elle sera plus difficilement comparable. L’idée est donc de vendre à sa propre catégorie en proposant une offre comportant une publicité attrayante, un bon prix, avec une garantie imbattable et surtout une proposition de valeur ajoutée sans pareille. Cette approche permet d’avoir un prix et des taux de réponse et de conversion plus élevés.

Se différencier grâce à une philosophie à part

Alex Hormozi explique que la plupart des offres se ressemblent car elles suivent toujours la même approche : le client paye pour un travail, l’entrepreneur effectue ce travail et les résultats sont plus ou moins concluants. Ce genre d’offres est banale, facile et génère un achat poussé par le prix et non par la valeur.

A l’inverse une offre irrésistible suit une approche différente : l’entrepreneur garantit un résultat et le client ne paye qu’une fois qu’ils sont atteints. Exemple : garantir d’augmenter le chiffre d’affaires de 20% le premier mois, sinon ne rien faire payer. En complément, il faut inclure dans son offre la méthodologie, un accompagnement quotidien et les outils pour parvenir au résultat.

Augmenter le panier moyen de chaque client

Afin d’éviter de déposer le bilan, une entreprise doit continuer à évoluer. Pour ce faire, elle doit viser trois objectifs : 

  • obtenir plus de client
  • augmenter leur panier moyen
  • les faire acheter plus souvent

Choisir les marchés avec des foules affamées

Le choix du marché est également décisif. Même si l’on est mauvais en affaires, même si l’offre est affreuse ou même si l’on est mauvais en persuasion, le simple fait qu’il y ait beaucoup de demande suffit à gagner de l’argent. A ce propos, les trois leviers du succès (classés par ordre d’importance) sont : 

  1. Une foule affamée 
  2. La puissance de l’offre
  3. Les compétences de persuasion

Observer quatre indicateurs de marché

L’auteur précise qu’il est possible de dégager une rentabilité sur des marchés avec des croissances normales ou sur des marchés de niche. En tout cas, il y a quatre indicateurs à observer : 

  • Douleur massive = les clients doivent avoir désespérément besoin d’une solution pour atténuer leurs souffrances
  • Pouvoir d’achat = les clients doivent être capable de se payer le service proposé
  • Facile à viser = les clients doivent être réunis à un endroit précis
  • La croissance = le marché doit toucher de plus en plus de personnes

Viser trois grands marchés = la santé, les revenus, les relations 

Alex Hormozi explique qu’il y a trois grands besoins qui correspondent à trois marchés spécifiques : 

  • améliorer sa santé
  • augmenter ses revenus
  • améliorer ses relations

Demander le prix fort plutôt que de le baisser

Sur la plupart des marchés, les concurrents qui arrivent proposent « un peu plus pour un peu moins cher ». Ce mécanisme s’observe jusqu’à ce que plus personne ne puisse proposer plus pour moins cher. Une offre Grand Chelem se focalise davantage sur la divergence entre la valeur et le prix. Dans le sens où il faut s’attacher à demander un prix fort pour un service exceptionnel. Ainsi, il ne faut jamais chercher à baisser le prix mais à l’augmenter en améliorant la qualité de l’offre.

Créer une offre irrésistible qui a une valeur exceptionnelle

Alex Hormozi partage plusieurs conseils pour améliorer la valeur de son offre

Calculer la valeur selon quatre composantes

En affaires, l’objectif est de demander aussi cher que possible pour ses produits ou services. A ce titre, il faut abandonner toute notion de ce que l’on considère être « juste ». Pour établir la valeur, quatre pistes sont à explorer : 

  • Augmenter la perception des résultats escomptés. Pour ce faire, il faut présenter les bénéfices en termes de statut, car, de façon générale, les gens veulent être perçus comme beaux, respectés, puissants, ou encore aimés.
  • Augmenter les chances de réussite. Les gens préfèrent payer pour ce qui est certain. 
  • Réduire les délais entre le début et l’accomplissement. Une astuce consiste à inclure des réussites rapides à court terme dans l’offre.
  • Diminuer les efforts et les sacrifices perçus en combinant l’ensemble des composantes. L’offre doit être vue comme un moyen d’obtenir un résultat certain, sans effort et rapidement.

Donner sans attendre en retour

Alex Hormozi partage une réflexion sur la bonne volonté gratuite. De son point de vue, les personnes qui aident les autres sans aucune attente en retour gagnent plus d’argent, vivent plus longtemps et connaissent un niveau de bonheur supérieur aux autres. 

Adopter un modèle de pensées divergent

L’auteur explique qu’il vaut mieux résoudre les problèmes de manière divergente. D’un côté, la stratégie convergente revient à prendre plusieurs variantes, toutes connues, et les faire converger pour obtenir une solution unique à un problème. A l’inverse, un processus de pensée divergent vise à penser à plusieurs solutions pour le même problème.

Identifier des problèmes et leurs solutions

Pour créer une offre irrésistible, l’auteur conseille de lister les problèmes et leurs solutions. La stratégie revient à partir de l’issue rêvée, puis d’identifier tous les blocages qui empêchent l’atteinte du résultat. Ensuite, chaque problème doit être transformé en solutions en se demandant “Que devrais-je démontrer pour résoudre ce problème ?”

Raccourcir et superposer les problèmes / solutions

Une fois que les problèmes / solutions sont identifiés, il vaut filtrer les éléments qui valent la peine d’être réalisés. Pour ce faire, il faut estimer le coût de chaque solution et supprimer celles qui ont un coût élevé et peu de valeur. Ensuite, il faut retirer celles qui ont peu de valeur et qui coûtent peu cher. Au bout du compte, la clé est de réduire les solutions aux choses qui ont plus de valeur pour un coût moindre. Ces solutions demandent généralement un intense travail en amont, mais génèrent un profit élevé, une fois qu’elles sont créées.

Améliorer une offre grâce à la pénurie, l’urgence, les bonus, les garanties et le nom

Alex Hormozi aborde d’abord la notion de désir. Pour lui, on ne désire que les choses que nous n’avons pas. Dès que nous obtenons ce que nous voulons, notre désir disparaît. Un entrepreneur doit maintenir son offre sous le seuil des demandes afin de conserver des besoins insatisfaits. Il présente cinq composantes pour créer plus de demandes que d’offre : 

1 – Utiliser la pénurie pour augmenter le prix

Lorsqu’il y a une quantité fixe de produits ou services disponibles, cela engendre une pénurie et in fine une peur de manquer. C’est par exemple le cas des éditions limitées. Voici quelques techniques pour jouer sur la pénurie : 

  • Définir une capacité de clients maximale
  • Définir une jauge de nouveaux clients (ex : autoriser X nouveaux clients par semaine)
  • Définir un groupe (ex : autoriser seulement X clients par promotion)

2 – Utiliser l’urgence pour influencer le seuil de prise d’action du prospect. 

Pour jouer sur l’urgence, il est judicieux de s’appuyer sur les facteurs suivants : 

  • Avoir une date limite pour un achat ou une action.
  • Mettre en place des groupes
  • Suivre une saisonnalité
  • Créer l’urgence grâce à la tarification (ex : offre exceptionnelle)
  • Créer temporairement de nouvelles opportunités

3 – Utiliser les bonus pour augmenter la demande (et augmenter le sentiment d’exclusivité). 

Au lieu de casser le prix initial, il est préférable d’ajouter des bonus car ils augmentent la valeur perçue de l’offre. Les bonus prennent plusieurs forment : 

  • Enregistrer des ateliers, événements ou entretiens, et de les utiliser comme bonus additionnel. 
  • Créer des check-lists, des outils, des fichiers ou encore des scripts. 
  • Négocier des remises et des commissions sur des services et produits appartenant à des partenaires

On peut aussi garder en tête deux choses : 

  • Il vaut mieux offrir des bonus supplémentaires une fois que l’offre est souscrite pour créer un super expérience
  • On peut offrir un bonus, si la personne n’achète pas à la première proposition, afin de retirer l’obstacle.

4 – Utiliser les garanties pour augmenter la demande en baissant la perception des risques. 

Le risque est la plus grande objection contre un produit ou un service. Tout l’enjeu est d’inverser le risque afin d’augmenter la conversion d’une offre. Par exemple : 

  • S’appuyer sur une formule “Satisfait ou remboursé” sans condition (si la demande de remboursement est formulée dans les 30 premiers jours après l’achat)
  • Rembourser les frais si le résultat n’est atteint mais que les actions ont été faites

L’auteur suggère de commencer par vendre des garanties de service ou à mettre en place des partenariats de performance. 

5 – Utiliser les noms pour stimuler la demande et agrandir son public

Le nom d’une offre est un outil marketing puissant. Il se doit d’évoluer pour rester dans l’actualité. Voici la philosophie de l’auteur pour faire évoluer une l’offre : 

  • Changer d’abord le papier cadeau et le look (images, titres). 
  • Changer la saisonnalité puis la durée de l’offre.
  • Changer le contenu gratuit et offrir une remise.
  • Changer la structure derrière l’offre (seulement en dernier recours)

Conclusion 

Alex Hormozi rappelle dans la dernière section les choses essentielles à garder en tête. Pour résumer et conclure, voici quelques principes clés que nous pouvons retenir : 

  • Viser la création d’un produit unique en se focalisant sur la valeur
  • Choisir un marché normal, un marché en pleine croissance ou un marché de niche
  • Demander le prix fort en utilisant les quatre moteurs de valeur (résultats escomptés, chances de réussite, les délais, la réduction des efforts/sacrifices)
  • Améliorer une offre grâce à la pénurie, l’urgence, les bonus, les garanties et le nom

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L’horreur en 10 photographies célèbres

« Observer immobile l’horreur pour mieux la combattre ». Voici le paradoxe du photoreporter que nous allons explorer dans cet épisode intitulé : l’horreur en 10 photographies célèbres. *Attention, âmes sensibles s’abstenir car la majorité de ces clichés sont choquants.* C’est parti !

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L’horreur en 10 photographies

Le vautour et la petite fille

  • Nom : The vulture and the little girl
  • Date: Mars 1993
  • Lieu: Ayod (Soudan)
  • Photographe: Kevin Carter (Sud africain)

Cette terrible image montre un vautour guettant un enfant soudanais affamé. Le cliché remporte le prix Pulitzer en 1994 et fait le tour du monde. La photographie illustre ce que les mots peuvent difficilement expliquer.

Samedi sanglant

  • Nom : Bloody Saturday
  • Date du cliché : 1937
  • Lieu : Shanghai, Chine
  • Photographe : H. S. Wong (Chinois)

En 1937, un photographe couvre la bataille de Shanghai durant la seconde guerre sino-japonaise. Alors qu’une bombe vient de s’abattre dans une gare, il immortalise les souffrances endurées par les civils, à travers l’image d’un enfant blessé et déboussolé, assis sur le quai en ruine.

Omayra Sanchez

  • Nom : Omayra Sanchez
  • Date du cliché : 16 novembre 1985
  • Lieu : Armero, Tolima, Colombie
  • Photographe : Frank Fournier (Français)

En 1985, l’éruption du volcan Nevado del Ruiz en Colombie fait de nombreuses victimes. Omayra Sanchez, une jeune fille de 13 ans, se retrouve piégée sous les décombres de sa maison. Pendant plusieurs jours, les secours tentent de l’extraire sans y parvenir. Face au courage et à la dignité de la jeune fille, le photographe capture cette image un peu avant la fin.

Peloton d’exécution en Iran

  • Nom : Execution Firing Squad in Iran
  • Date du cliché : 27 août 1979
  • Lieu : Iran
  • Photographe : Jahangir Razmi (Iranien)

Cette image puissante montre des soldats exécutant des prisonniers condamnés à mort. Elle témoigne des réalités sombres de la révolution iranienne. Le cliché fait le tour du monde et remporte le prix Pulitzer. 

Le bateau sans sourires

  • Nom : The Boat Without Smiles
  • Date du cliché : 1977
  • Lieu : Golf de Thailand
  • Photographe : Eddie Adams (américain)

Dans les années 70 et 80, les vietnamiens fuient la pauvreté, l’oppression et la guerre qui fait rage dans leur pays. Cependant aucune nation ne souhaite les accueillir. Un reporter couvrant cet exode parvient à monter à bord d’un bateau de réfugiés. Incapable de décrire le désespoir de ces gens, il immortalise la scène. Selon ses dires et malgré toutes les situations critiques auxquelles il a assisté, c’est la première fois qu’il observe devant son objectif des enfants sans sourire.

Le moine brûlant

  • Nom : The burning monk
  • Date: 11 juin 1963
  • Lieu: Saigon (Vietnam)
  • Photographe: Malcolm Browne (Américain)

La photographie montre un moine s’immoler par le feu. Ce geste est un signe de protestation contre la répression antibouddhiste du gouvernement vietnamien. Ce sacrifice ultime a fait le tour du monde.

Terreur de guerre

  • Nom : The terror of war
  • Date: 1972
  • Lieu: Vietnam
  • Photographe: Nick Ut (Américain/Vietnamien)

Le cliché illustre les horreurs de la guerre du Vietnam, et notamment les conséquences d’un bombardement au napalm. La scène montre des enfants terrorisés courir sur une route à côté de soldats en apparence plutôt calmes. Parmi eux se trouve une petite fille nue, souffrant de graves brûlures.

Alan Kurdi

  • Nom : Alan Kurdi
  • Date: 2 septembre 2015
  • Lieu: Turquie
  • Photographe: Nilüfer Demir (Turque)

Cette photographie a fait le tour du monde. On y voit la dépouille d’un jeune garçon âgé de 3 ans gisant sur une plage de Turquie. L’enfant syrien d’origine kurde s’est noyé alors qu’il fuyait la guerre civile syrienne. Le cliché est une onde de choc mondiale qui relance la question de l’accueil des migrants syriens.

Le soldat tombant

  • Nom : The Falling Soldier
  • Date : 1936
  • Lieu : Cerro Muriano, Espagne
  • Photographe : Robert Capa (Hongrie)

Cette image dramatique, datant de la guerre civile espagnole, capture un instant de mort. On y voit un soldat républicain touché par une balle à la tête, s’écrouler en arrière.

L’exécution de Saïgon

  • Nom : Execution in Saigon
  • Date du cliché : 1er février 1968
  • Lieu : Saïgon, Vietnam
  • Photographe : Eddie Adams (États-Unis)

Cette photographie emblématique et tragique illustre l’horreur et la brutalité de la guerre du Vietnam. Elle montre l’exécution d’un prisonnier communiste par le chef de la police sud-vietnamienne. Le photographe aurait déclaré : « Le colonel a tué le prisonnier, j’ai tué le colonel avec mon appareil photo. » 

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Le bonheur est caché dans un coin de votre cerveau – Fabien Olicard (Résumé) 

Fabien Olicard est un mentaliste, vidéaste et auteur de plusieurs best-seller. Dans ce livre, Le bonheur est caché dans un coin de votre cerveau(lien affilié), il présente ses réflexions et ses conseils pour nous aider à être plus heureux. Dans ce résumé, synthétisons l’essentiel des différents chapitres. C’est parti !

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Résumé

Voir les échecs comme des succès

Dans un premier temps, Fabien Olicard expose sa philosophie sur l’échec et la réussite. Selon lui, ces deux termes sont intimement liés puisqu’ils correspondent aux deux faces d’une même pièce. Dans le sens où, nos succès sont les conséquences d’une suite d’échecs. Ainsi, il est impossible de consentir à être heureux si l’on évite constamment d’échouer.

Décontaminer son cerveau et transformer sa perception de la réalité

Il faut comprendre que des biais cognitifs, des mécanismes automatisés, des peurs, ou encore des croyances polluent notre cerveau et masquent notre bonheur. Fabien Olicard partage plusieurs conseils pour acquérir la flexibilité mentale et la sérénité émotionnelle pour être heureux.

Retrouver l’innocence émotionnelle 

Deux croyances limitantes nous portent préjudice : 

  • croire que nous avons le pouvoir d’échouer 
  • croire que nous avons le pouvoir de réussir. 

En réalité, nous possédons cinq autres pouvoirs fondamentaux : 

  • le pouvoir d’imaginer
  • le pouvoir de désirer
  • le pouvoir d’essayer
  • le pouvoir d’apprendre
  • le pouvoir de comprendre. 

L’auteur en dégage un principe qui est la synthèse de ces cinq pouvoirs fondamentaux : il nous faut essayer avant de comprendre mentalement et physiquement comment réaliser ce que l’on veut. Cette philosophie est la base pour retrouver son état d’innocence émotionnelle.

Considérer qu’un raté n’est pas un échec

Les échecs et les succès ne sont que des vues de l’esprit, que l’on aime coller à des situations pour les ranger dans des cases. Dire “c’est un succès ou un échec” revient à clore un dossier qui devrait rester ouvert. En réalité, un raté n’est pas une destination mais simplement une étape sur la route. Un échec est une source d’apprentissage. Pour reprendre une citation de Morgan Freeman : « Vous devez être fier d’avoir fait plus d’erreurs que les autres car vous en savez plus. » 

A ce propos, Fabien Olicard donne quelques règles d’or à suivre pour apprendre plus vite que les autres : 

  • observer la situation d’un regard extérieur
  • être honnête dans son jugement
  • étudier les choses à améliorer
  • tester les améliorations

Observer les faits ni plus ni moins

Pour reprendre les mots de l’auteur : “Nous avons le réflexe d’étiqueter positivement ou négativement une situation. En réalité, nous le faisons en extrapolant un jugement basé sur un futur que nous ne connaissons pas. Les émotions que l’on ressent alors sont énergivores et parfois erronées. Ne faire qu’observer les faits permet d’éviter le principe de la double peine”

Pour clarifier un peu, la première peine correspond au fait d’imaginer le pire scénario en lui attribuant une probabilité surestimée. Ce comportement génère inutilement de la souffrance et de l’angoisse. La seconde peine correspond au fait de se laisser affecter par les émotions négatives que l’on vient de se créer.

La clé revient plutôt à ne pas préjuger du résultat final mais être concentré sur l’instant présent tout en adoptant un regard bienveillant.

Choisir délibérément les activités à mettre dans son agenda

Nous essayons de rentabiliser notre temps en réalisant un maximum de tâches durant nos journées. La difficulté est que nous avons tendance à oublier d’intégrer la fatigue mentale et physique dans notre système de planification. Pour éviter l’échec de l’agenda, l’auteur nous recommande de suivre “la méthode de la pile”. Elle consiste à  fractionner son temps libre journalier en slot d’énergie de 20 min. Puis, pour chaque tâche à faire, il faut estimer le nombre de slots qu’elle va occuper. Il y a trois scénarios 

  • toutes les tâches rentrent dans la journée et il n’y a plus de slot disponible. C’est parfait !
  • toutes les tâches rentrent dans la journée et il reste des slots disponibles. C’est aussi parfait car on a du temps libre
  • tous les slots sont utilisés mais il reste des tâches à intégrer à l’agenda. Danger !

Dans le dernier cas, il convient de sélectionner les activités à faire en priorité et de reporter les autres. Cette méthodologie permet d’anticiper et d’éviter les surmenages.

Viser ce que l’on a envie de faire

Fabien Olicard recommande de ne jamais avoir de plan fixe. La clé est d’avoir des aspirations, de prendre les choses comme elles viennent et de s’autoriser à emprunter des bifurcations. La seule condition est de faire ce que l’on a envie. Pour guider ses décisions, il peut être judicieux de définir des mantras. Ceux de l’auteur sont : autonomie et liberté.

Partir en quête des sensations positives

Le bonheur est différent du plaisir. Le plaisir est éphémère alors que le bonheur est un état d’équilibre émotionnel. La sensation de plaisir provient principalement de quatre substances endogènes : 

  • La sérotonine est responsable de l’estime de soi. Par la stimuler, une astuce revient à noter au fur et à mesure ses petites fiertés dans un carnet et les relire régulièrement.
  • L’endorphine est associée au confort et permet de réduire le cortisol (=l’hormone du stress). Pour faciliter sa sécrétion, le mieux est de faire du sport et de rire souvent.
  • L’ocytocine correspond à l’amour social. Un conseil à ce sujet est de complimenter les gens.
  • La dopamine est l’hormone de la réussite et de la motivation. Pour faciliter sa sécrétion, un principe consiste à décomposer ses objectifs en de simples actions puis d’agir pour les réaliser.

Faire preuve de responsabilité

Au lieu de se cacher derrière les étiquettes comme “malheur”, “malchance” ou encore “injustice”, chacun doit prendre les rênes de sa vie et les tenir fermement. C’est la base de la réussite. 

Tenir compte de ses émotions

Les émotions négatives sont de puissants signaux. Leur manifestation n’est pas contrôlable, il ne faut pas culpabiliser lorsqu’on les ressent. En parallèle, il convient de travailler pour s’en dissocier et les traiter comme de simples informations. 

Vivre l’instant présent

Il est vain d’user son énergie sur des choses qui ne dépendent pas directement de nous. 

A ce propos, il ne sert à rien de s’attarder sur le passé. Il vaut mieux privilégier l’instant présent et les ouvertures que vous offre le futur. 

Réfléchir à ses motivations

Le plus important dans une aventure est ni la durée, ni l’itinéraire, ni même la destination, mais la raison du départ. C’est l’unique condition pour qu’un voyage existe. En d’autres termes, “La route n’existe pas, il n’y a que les raisons du départ et le prochain voyage qui comptent.”  

Pour aller plus loin, c’est l’unique connaissance de nos motivations qui nous permet de faire preuve de flexibilité mentale. En effet, si l’on ne connaît pas vraiment l’itinéraire ou la destination précise, alors on n’a aucune difficulté à modifier le trajet, à adapter les étapes ou à changer plusieurs fois de destination. 

Assouplir son cerveau et transformer ses échecs en grandes réussites

En prenant l’exemple de la période où il passait son bac, Fabien Olicard dégage plusieurs règles générale à appliquer au quotidien : 

  • ne jamais se forcer à suivre un chemin qui ne nous convient pas
  • aller où l’émotion est positive
  • toujours trouver quelques chose à tirer de chaque expérience
  • continuer à chercher si l’on ne trouve pas

Suivre les préceptes du stoïcisme

En parallèle, il conseille de travailler pour alléger sa charge mentale. La charge mentale est le fait d’avoir le cerveau préoccupé par quelque chose qui nuit à l’état de stabilité mentale et émotionnelle. Pour la contrer, il vaut mieux prendre le temps d’observer ses émotions, plutôt que de nier ce que l’on ressent. Le stoïcisme est une excellente approche. On pourrait résumer l’un des ses enseignements ainsi : contrôler ce qui dépend de nous et accepter ce qui est hors de notre influence.

Utiliser les 9 boucliers contre la charge mentale

Fabien Olicard propose ensuite 9 boucliers contre la charge mentale : 

  1. savoir dire stop
  2. connaître le périmètre de ses responsabilité
  3. faire des listes pour décharger
  4. s’organiser grâce à la matrice d’Eisenhower
  5. planifier son temps
  6. faire savoir ce que l’on fait
  7. Se faire aider en délégant
  8. accepter de perdre le contrôle
  9. chercher uniquement sa propre reconnaissance

Ne pas trop prêter attention au regard des autres

Les mots, les avis, les sous-entendus de notre entourage et de la société ont tendance à orienter notre point de vue. Le problème est que l’avis des autres est souvent biaisé car ils ignorent généralement la majorité des données qui permettent de juger nos actions. C’est pourquoi, il vaut mieux ne pas prêter une grande attention au jugement des autres. En parallèle, l’important est de considérer chaque expérience comme un apprentissage. La flexibilité mentale nous offre la possibilité de changer notre point de vue en influençant volontairement et positivement notre cerveau. L’enjeu est de toujours chercher le positif dans toutes choses.

Les 10 cachettes où se trouve le bonheur

Fabien Olicard liste des composantes essentielles sur lesquelles porter notre attention si l’on veut être plus heureux.

  1. Dans le début de sa journée. L’idéal est de prendre 45 minutes à 1 heure pour se réveiller et faire ce qui nous plait.
  2. Dans les vrais objectifs. Une des clés du bonheur consiste à définir des objectifs raisonnés qui dépendent uniquement de nous.
  3. Dans son auto jugement. L’auteur suggère d’établir une chronologie de ses réussites, par exemple, en cristallisant ses réalisations dans un carnet
  4. Dans la collecte des données. L’approche revient à stopper les suppositions et à aller chercher des données à la source, par exemple en interrogeant directement les personnes impliquées dans nos suppositions
  5. Dans la curiosité. Fabien Olicard suggère de perdre l’habitude de sortir instinctivement son téléphone, d’explorer ce que l’on n’aime pas, d’écouter les autres.
  6. Dans sa propre originalité. L’enjeu est de faire ce qui nous rend heureux et non pas ce que l’on croit avoir envie de faire pour des raisons de ressemblance. 
  7. Dans la joie pour les autres. On peut se forcer à se satisfaire du bonheur des autres et à s’en inspirer pour se motiver
  8. Dans les contre-désirs. Un exercice consiste à établir la liste de ce qui nous rend malheureux puis de chercher à supprimer progressivement tous ces points de notre vie.
  9. Dans la communication bienveillante. Cela peut se faire en quatre étapes : 
    1. Observer les faits
    2. Exprimer ses sentiments
    3. Exprimer ses besoins
    4. Demander les actions que l’on attend de l’autre
  10. Dans l’élément le plus important de notre vie. Pour vivre heureux, la clé est de prendre soin de soi, de ses pensées et de ses émotions. Nous sommes la solution à notre bonheur. Il ne faut plus s’oublier

Conclusion

En guise de conclusion, je vais simplement reprendre les mots de Fabien Olicard : 

“ vous devez comprendre, admettre et aimer la réalité ultime : votre bonheur n’est pas caché ! […] Soyez assez souple mentalement pour accepter de changer à chaque fois que vous avez envie. N’ayez plus peur d’essayer, encore moins de rater. Ne cherchez plus à réussir, soyez un faiseur… Faites… Soyez… Appréciez…”

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Expérience du pont suspendu – Dutton et Aron

➽  Faites peur à votre partenaire lors du premier rendez-vous. Voici un conseil de séduction mis en évidence par la fascinante expérience du pont suspendu. C’est parti pour quelques explications !

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L’expérience du pont suspendu de Dutton et Aron

En 1974, les psychologues Donald Dutton et Arthur Aron mènent une étude impliquant un pont suspendu.

  • Un premier groupe d’hommes (= les sujets de l’étude) doivent traverser un pont suspendu à 70m du sol.
  • Les hommes d’un deuxième groupe (= le groupe témoin) doivent simplement traverser un pont bas et stable

Au bout des deux ponts se trouve une enquêtrice séduisante (complice de l’expérience) qui leur demande de répondre à un questionnaire et terminer une histoire ambiguë. Étonnamment, les sujets du premier groupe témoignent plus d’attirance envers la jeune femme. Cela s’observe dans leur réponse au questionnaire ou dans leur interaction avec l’enquêtrice qui contiennent d’avantages de connotations sexuelles ou romantiques.

Reconduite avec un interviewer masculin, l’expérience ne montre aucune différence significative entre les deux groupes.

 

Etude – Some evidence for heightened sexual attraction under conditions of high anxiety par Donald Dutton et Arthur Aron, publié en 1974 : https://psycnet.apa.org/record/1975-03016-001

 

Interprétation des résultats

La traversée du pont engendre un arousal physiologique. La peur ressentie entraîne une augmentation du rythme cardiaque, de la respiration ou encore du niveau d’adrénaline. Ces mêmes réactions se manifestent également dans le cas d’une attirance sexuelle. Durant l’expérience, les sujets attribuent donc à tort l’arousal causé par la peur lors de la traversée à une attraction pour la séduisante enquêtrice. En d’autres termes, ils confondent le sentiment de danger avec un sentiment de désir. 

Les enseignements

L’expérience du pont suspendu nous offre plusieurs enseignements notamment dans le contexte des relations, de la psychologie des émotions et de la prise de décision : 

  • La mauvaise interprétation des causes de l’arousal. Nous pouvons facilement nous tromper dans la perception de nos sources d’excitation. Il est donc important de réfléchir aux raisons pour lesquelles nos émotions se manifestent.
  • Attendre avant de prendre des décisions surtout si l’on vient d’être confronté à une situation à émotion forte. Parce que notre jugement peut facilement être influencé par notre état émotionnel.
  • Choisir une activité stimulante pour altérer la perception des gens. Par exemple, il est judicieux d’organiser une activité à sensation forte lors d’un premier rendez-vous du fait que nous confondons les sentiments de danger et de désir.

Conclusion

L’expérience du pont suspendu démontre qu’une situation de danger stimule l’attirance envers un partenaire potentiel. Il s’agit d’une erreur de raisonnement inconsciente liée à une mauvaise attribution d’un arousal physiologique

Ressources

  • Etude – Some evidence for heightened sexual attraction under conditions of high anxiety par Donald Dutton et Arthur Aron, publié en 1974 : https://psycnet.apa.org/record/1975-03016-001

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L’obstacle est le chemin – Ryan Holiday (Résumé) 

Ryan Holiday est un auteur et entrepreneur américain. Dans son livre, L’obstacle est le chemin (lien affilié), il partage une méthode et un cadre pour comprendre, apprécier et surmonter les obstacles de la vie. Les enseignements et astuces qu’il propose trouvent leur source dans les principes du stoïcisme. A travers ce résumé, synthétisons l’essentiel des chapitres du livre. C’est parti !

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Les obstacles inéluctables de la vie

En introduction, Ryan Holiday explique que nous vivons une période d’abondance. Nous avons trop de choses : trop de technologie, trop de malbouffe, trop de tentations qui dictent notre façon de vivre. Or les époques fastes appellent à la mollesse. Nous nous ramollissons et perdons notre aptitude à affronter les inéluctables difficultés de la vie. 

Pour vaincre les obstacles, trois disciplines sont à maîtriser : 

  • percevoir les problèmes en adoptant la bonne attitude
  • agir avec créativité et énergie
  • persister pour gérer l’échec et la difficulté

1 – PERCEVOIR

En cas de difficulté, il est préférable de rester calme et imperturbable. Au lieu d’être effrayé ou surexcité, il convient plutôt de voir les choses simplement, sans détour, telles qu’elles sont – ni bonnes ni mauvaises. Ryan Holiday prend l’exemple de l’homme d’affaires, milliardaire, Rockefeller. Ce dernier était réputé pour rester calme durant les moments de grandes paniques. Face à un obstacle, l’important est la manière de les percevoir et d’y réagir. Voici plusieurs conseils à garder en tête : 

Reconnaître son propre pouvoir

Nous ne sommes jamais complètement impuissants face à un problème, car nous pouvons toujours maîtriser notre perception. Autrement dit, nous pouvons décider de la façon dont il nous affecte et comment faire face à la situation. Craquer ou résister.

Garder son sang froid

L’auteur suggère de considérer la chose suivante :  “il y a toujours une riposte, un échappatoire, une issue, donc il n’y a pas de raison de stresser. Personne n’a dit que ce serait facile et, évidemment, les enjeux sont élevés, mais il existe un chemin pour tous ceux qui sont prêts à s’y aventurer.”

Gérer ses émotions

Les difficultés de la vie nous rendent émotifs. Malgré tout, la clé face à ces perturbations revient à concentrer son énergie exclusivement à la résolution des problèmes au lieu de surréagir face à eux. Pour ce faire, on peut se dire : “C’est moi qui ai le contrôle, pas mes émotions. Je vois ce qui se passe vraiment. Je ne vais pas céder à l’excitation ou à l’énervement.” Une autre astuce revient à se répéter “je ne vais pas en mourir, je ne vais pas en mourir, je ne vais pas en mourir” afin de relativiser la gravité du problème.

Développer son objectivité

Cela revient à retirer le “moi” (=la part subjective) de l’équation. Autrement dit, il convient d’observer les faits avec exactitude sans faire intervenir des préférences personnelles. 

Modifier son point de vue

La façon dont nous interprétons les événements dans notre vie dessine le cadre de nos comportements. Une simple modification du point de vue suffit à changer complètement nos réactions. Le corps suit la tête et la perception précède l’action. 

Se concentrer sur son cercle d’influence

Dépenser de l’énergie pour des choses que l’on ne peut pas influencer est du gâchis, de la complaisance ou de l’autodestruction. La bonne approche se résume ainsi :  “acquérir la sérénité d’accepter les choses que je ne peux changer, Le courage de changer les choses que je peux, Et la sagesse d’en connaître la différence.”

Penser autrement

L’auteur prend l’exemple de la nouveauté qui a tendance à effrayer beaucoup de monde. En effet, nous évitons de faire ce que d’autres n’ont jamais fait, car nous considérons que si le chemin est inexploré alors les épreuves qui s’y trouvent seront difficilement surmontables. Penser autrement c’est plutôt ne plus considérer uniquement l’obstacle mais l’opportunité qui s’y cache.

Considérer une difficulté comme un apprentissage

L’adage « Ce qui ne tue pas rend plus fort » n’est pas un cliché mais une réalité. Il coïncide avec la notion de « développement dans l’adversité » et « épanouissement post-traumatique ». Le fait de lutter contre un obstacle propulse le combattant vers un nouveau niveau de fonctionnement. Ainsi, un obstacle est un avantage.

Au bout du compte, une perception objective, rationnelle et claire aide le corps à passer à l’action. 

2 – AGIR

Ignorer un problème ou jouer à faire semblant est plus facile, mais au fond ce comportement n’arrange pas les choses. A l’inverse, il faut plutôt veiller à agir…. et agir maintenant. Ryan Holiday entend par là s’appliquer avec enthousiasme et créativité à résoudre le problème par l’action appropriée. Cela passe par trois impératifs : 

  • avancer
  • persister
  • réitérer

Avancer

Au lieu de ne rien faire, il est impératif de rester en mouvement. Cela nécessite de créer de l’élan et l’entretenir. Il faut chercher à avancer, même si toutes les conditions sont insatisfaisantes et que l’on ne se sent pas prêt. 

Persister

Le génie est souvent une question de persévérance déguisée. L’idée est de tailler et ciseler les difficultés jusqu’à ce qu’elles disparaissent. L’auteur donne ainsi 4 maximes : 

  • Ne jamais se presser 
  • Ne jamais s’angoisser 
  • Ne jamais se désespérer 
  • Ne jamais s’arrêter net

Réitérer

Enfin, il vaut mieux trébucher souvent mais ne jamais tomber. Pour surmonter les inévitables déconvenues, voici les comportements à adopter : 

  • Ne jamais être fixé dans une position. 
  • Ne pas avoir peur de perdre un peu de son investissement. 
  • Ne jamais être amers ou honteux. 
  • Ne jamais rester longtemps hors-jeu.

Suivre le processus

L’objectif est de se focaliser sur la tâche à faire sur le moment puis, passer à la suivante, ainsi de suite. Si une tâche est trop difficile, une approche consiste à la diviser en de plus petites étapes. En tout cas, il vaut mieux se concentrer sur le processus de réalisation sans s’inquiéter des résultats et de la récompense.

Bien faire son travail

Tout est une occasion d’agir et de faire de son mieux. Chaque tâche (de la moins qualifiée à la plus technique) doit être réalisée avec le plus grand soin, en toute honnêteté et en faisant de son mieux. 

Faire ce qui fonctionne

A ce sujet, Ryan Holiday suggère d’être prêt à contourner le règlement, faire un pied de nez aux autorités voire faire quelque chose de fou ou de désespéré si nécessaire. En parallèle, il convient de faire la distinction entre l’essentiel et le superflu. Penser progrès et non perfection.

Se contenter du plus efficace

Les stratégies efficaces ne sont pas toujours les plus impressionnantes. Pour l’auteur, il vaut mieux se contenter de ce qui marche car l’important n’est pas d’éparpiller ses forces. Au même titre, il faut éviter de perdre son énergie dans des batailles menées par l’ego et la fierté. 

Contourner les problèmes

Parfois, la retenue est la meilleure action. Au lieu de s’obstiner par égo dans une voie vouée à l’échec, il est préférable de reculer ou contourner l’obstacle. Cette approche est difficile car elle exige de l’humilité.

Canaliser son énergie

Pour s’immuniser contre les facteurs inhibants qui nous empêchent d’avancer, l’auteur recommande d’adopter l’approche suivante : être décontracté physiquement et faire preuve de retenue mentale.

Profiter des catastrophes

C’est au moment où tout le monde prévoit une catastrophe que la persévérance est la plus profitable. Car c’est lorsqu’on s’y attend le moins, que nous pouvons agir rapidement et inopinément pour arracher une grande victoire.

Ryan Holiday conclut cette partie en recommandant de s’attendre à ce que rien ne marche comme prévu. C’est pourquoi, il est important d’apprendre à accepter les déconvenues et être prêt à faire preuve de volonté

 

3 – VOULOIR

Un maxime des stoïciens dit “Supporte et abstiens-toi” (sustine et abstine). Autrement dit, résister au lieu de se lasser et s’éparpiller. Pour l’auteur, il s’agit d’une des compétences les plus difficiles à acquérir. Voici plusieurs conseils pour développer sa force de volonté. 

Se bâtir une citadelle intérieure

Ryan Holiday entend par là qu’il faut suivre le principe : un esprit sain dans un corps sain (mens sana in corpore sano). Cette approche requiert de développer sa force mentale par l’exercice physique et sa force physique par un entraînement mental.

Anticiper en pensant négatif

Il faut toujours être préparé aux perturbations et les intégrer à ses projets. La clé est de se préparer à la victoire mais surtout à la défaite. C’est pourquoi il est indispensable d’anticiper en cherchant à savoir ce qui pourrait clocher avant de se lancer.

Accepter et avancer

Les stoïciens nomment cette attitude : l’art du consentement.  Lorsque la cause d’un problème n’est pas de notre ressort, il vaut mieux l’accepter et avancer. L’objectif est d’arrêter de se battre contre les choses qu’on ne maîtrise pas et simplement de faire avec.

Apprécier le destin

Après avoir anticipé la situation, accepté les choses qui ne sont pas de notre ressort, l’étape suivante consiste à apprécier ce qui nous arrive et y faire face avec un inépuisable enjouement. Le but n’est pas « ça ne me fait rien » mais « C’est super ! » car j’en tire profit.

Persévérer

Parfois, il faut simplement serrer les dents, tenir bon et garder le cap

Agir conformément à ses valeurs

Lorsqu’on désespère, on ne montre pas forcément notre meilleure facette. Cependant, il ne faut jamais s’abaisser au point de devenir quelqu’un qui ne nous plait pas. Il faut conserver une solide base morale et civique. Pour rester héroïque, l’auteur suggère : 

  • arrêter de placer “je” devant les événements
  • adopter une vision d’ensemble
  • aider les autres.

Méditer sur notre sa propre finitude

La mort ne rend pas la vie intéressante mais elle lui donne un but. Réfléchir à sa propre mort aide à clarifier ses priorités. Une bonne question à se poser peut être : que changerais-je dans ma vie, si on m’annonçait que j’avais un cancer ?

Se préparer à recommencer

La loi de la nature ne s’arrête jamais. Une fois un obstacle vaincu, un autre apparaît. Ainsi, passer un obstacle signifie simplement que l’on est digne d’en affronter d’autres. 

Conclusion : L’obstacle montre la voie

La philosophie que prône Ryan Holiday pour vaincre les obstacles qui se dressent sur notre route s’articule autour de 3 capacités essentielles : 

  • Gérer ses perceptions et impressions
  • Mener ses actions énergiquement et persévérer.
  • Faire preuve d’une puissante volonté

 

En d’autres termes voici un des principaux enseignements du livre : “Voir les choses pour ce qu’elles sont. Faire ce qu’on peut. Endurer et supporter ce qui doit l’être.”

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Expérience de Wegner – « Ne pensez pas à un ours blanc »

➽  Découvrons dans cet épisode l’étonnante expérience de Wegner et les enseignements que nous pouvons en tirer. C’est parti !

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L’expérience de Wegner

Ne pensez pas à un ours blanc

En 1987, le psychologue américain Daniel Wegner réalise une expérience de psychologie. Il demande à des participants de ne pas penser à une ours blanc pendant 5 minutes. Contrairement aux membres du groupe contrôle (qui n’ont pas reçu cette instruction), les sujets ont du mal à supprimer les pensées en lien avec l’animal. Ils ont même tendance à y penser plus fréquemment. 

Source : « Paradoxical effects of thought suppression »  : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/3612492/

L’expérience de Wegner illustre la manière dont nos tentatives de contrôle sur nos pensées peuvent produire l’effet inverse. C’est par exemple le cas lorsque l’on s’efforce de ne pas penser à une situation qui nous stresse, mais que notre angoisse persiste et s’amplifie malgré tout. 

Des résultats consolidés et confirmés

Les observations de l’expérience de Wegner sont citées dans de nombreux contextes, de la psychologie clinique à la vie quotidienne, et sont confirmés par plusieurs études ultérieures : 

  • En 2000, des travaux explorent et démontrent la relation entre les tentatives de suppression de pensées négatives et les troubles comme la dépression. Source : Thought suppression : https://psycnet.apa.org/record/2000-15267-003
  • En 2001, un méta-analyse examine un panel d’études sur le sujet et établit une preuve solide que les efforts délibérés pour faire abstraction d’une pensée ont tendance à l’amplifier. Source : « Paradoxical effects of thought suppression: A meta-analysis of controlled studies » : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/11434226/
  • En 2010, des travaux concluent que les fumeurs qui essayent de ne plus penser à la cigarette ont davantage envie de fumer. Source : I suppress, therefore I smoke: Effects of thought suppression on smoking behavior : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/20660892/

En somme, ces études démontrent que les tentatives de suppression volontaire des pensées contribuent paradoxalement à créer l’état d’esprit qu’elles espéraient éviter.

Viser plutôt la pleine conscience 

Cet effet de retour paradoxal offre un enseignement sur notre psychologie et nos comportements. La suppression active de nos pensées et émotions est contre-productive. Car, en essayant d’y faire abstraction, on ne fait qu’augmenter leur fréquence et leur intensité. 

Pour mieux gérer nos pensées et émotions, il vaut mieux privilégier la pleine prise de conscience. La clé consiste à les observer sans jugement ni réaction. Par exemple, au lieu de ne plus penser au stress que nous procure un rendez-vous, il vaut mieux simplement se considérer stressé, ni plus ni moins.

Conclusion

On peut retenir que l’expérience de Wegner met en évidence que les tentatives de suppression active des pensées contribuent paradoxalement à créer l’état d’esprit qu’elles espéraient éviter. Au lieu de faire abstraction de ses émotions et pensées, il vaut mieux les observer sans jugement ni réaction.

Ressources

 

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Le vieux fermier chanceux

Découvrons dans cet épisode, l’histoire inspirante du vieux fermier chanceux. C’est parti !

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Le vieux fermier chanceux

Un vieux fermier d’un petit village possédait un seul et unique cheval. Un jour, l’animal s’enfuit dans les montagnes. Les villageois vinrent offrir leurs condoléances au vieil homme pour sa malchance. Ce dernier répondit simplement : « Bonne chance, mauvaise chance, qui peut dire ? ».

Quelques jours plus tard, le cheval revint, suivi par plusieurs autres chevaux sauvages. Cette fois-ci les villageois félicitèrent le fermier pour sa « bonne étoile ». Encore une fois, le vieil homme se contenta de répondre : « Bonne chance, mauvaise chance, qui peut dire ? ».

Plus tard, en essayant de dresser l’un des chevaux sauvages, le fils du fermier tomba et se cassa la jambe. Les voisins vinrent les soutenir face à ce terrible coup du sort. Encore une fois, la réponse du vieil homme fut : « Bonne chance, mauvaise chance, qui peut dire ? ».

Quelques semaines plus tard, l’armée du roi entra dans le village pour recruter des jeunes hommes pour la guerre. À cause de sa jambe cassée, le fils du fermier fut récusé et ne partit pas au front. A ce moment, les villageois estimèrent le vieux fermier chanceux. A chaque fois sa réponse resta inchangée « Bonne chance, mauvaise chance, qui peut dire ? ».

 

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Apprendre tous les jours – 5 recommandations

➽ Des études scientifiques confirment que l’apprentissage tout au long de la vie est un facteur indispensable pour rester en bonne santé. Découvrons dans cet épisode 5 conseils pour continuer à apprendre tous les jours. C’est parti !✅

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L’importance de l’apprentissage continue 

L’apprentissage ne s’arrête pas à la fin des études. Se former tout au long de la vie est essentiel pour le développement personnel et professionnel. De nombreuses études scientifiques sur le sujet mettent en évidence les bienfaits de l’apprentissage continue.

D’une part, les recherches démontrent que le fait de se former au quotidien aide à prévenir le déclin cognitif lié à l’âge telles que la démence ou la maladie d’Alzheimer.

Étude : « Education and cognitive decline: An integrative analysis of longitudinal studies » (Wang et al., 2017) : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/31059564/

D’autre part, on peut noter que l’apprentissage continue contribue à l’adaptation au changement et l’amélioration de la performance professionnelle. Les personnes qui se forment régulièrement sont plus productives, créatives et innovantes dans leur travail. Apprendre de nouvelles compétences et élargir ses connaissances aident à être mieux équipées pour faire face aux évolutions technologiques, économiques et sociales.

Étude : « The impact of training and development on employee job performance: A case study of district five administration office, Bole Sub-City, Addis Ababa, Ethiopia » (Megersa et al., 2014) : https://www.scirp.org/pdf/JHRSS_2015120716263730.pdf

Enfin, l’apprentissage tout au long de la vie contribue à l’épanouissement personnel et l’enrichissement des relations sociales. Il favorise le développement de nouvelles compétences et nourrit la curiosité intellectuelle. Par exemple, le fait de participer à des activités d’apprentissage (cours, groupes d’étude, conférences…) offre des occasions de rencontrer des gens qui partagent les mêmes intérêts. Ces interactions sociales favorisent le bien-être émotionnel et la santé mentale.

Étude : « The Relationship Between Lifelong Learning and Subjective Well-being » (Kossek et al., 2015) : https://www.academia.edu/32125048/The_Impact_of_Lifelong_Learning_on_Happiness_and_Well_being

En somme, la recherche scientifique souligne le fait que l’apprentissage continu est un facteur indispensable pour rester en bonne santé. 

5 manières d’apprendre tous les jours

Découvrons 5 approches à explorer pour se former et apprendre tous les jours : 

Lire du contenu traitant de sujet de non fiction 

Les écrits, en particulier les livres, sont de véritables trésors car ils contiennent les connaissances, les réflexions et les expériences des meilleurs cerveaux de la planète (même ceux qui ne sont plus de ce monde). On trouve des textes sur tout type de sujets, l’investissement, la communication, le couple … . Le mieux est d’identifier un centre d’intérêt puis de parcourir un contenu dans la thématique en question. Personnellement, je trouve que l’habitude consistant à lire un nouveau livre tous les mois est idéale.

Ecouter des podcasts et regarder des vidéos

Pour ceux qui n’apprécient pas la lecture, il est possible de se former avec des vidéos ou des contenus audios . Pour reprendre l’exemple précédent ; au lieu de lire un livre particulier, une alternative peut être de l’écouter en version audio ou visionner son résumé en vidéo. Il existe une infinité d’émissions, de chroniques, de tops, d’interviews sur tous les sujets. YouTube est un fantastique moteur de recherche.

Participer à des événements et des formations

L’idée consiste à suivre les enseignements d’un professeur ou d’un professionnel par l’intermédiaire d’un cours (MOOC, cours du soir …) ou d’un événement (ateliers, conférences, séminaires). En plus de pouvoir approfondir ses connaissances dans un domaine donné, les ateliers, séminaires ou cours permettent d’échanger avec d’autres participants. En France, chaque salarié a droit à un compte personnel de formation (CPF) qui lui octroie des droits pour financer des formations. https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F10705

Discuter et poser des questions

Chaque personne est meilleure que nous dans un domaine. Dans le sens où, chacun possède une connaissance ou une expérience qui vaut la peine d’être écoutée et qui peut nous faire grandir. Ainsi, il peut être judicieux de prendre l’habitude d’interroger nos interlocuteurs sur les sujets pour lesquels ils s’y connaissent mieux. Le fait de poser des questions offrent plusieurs avantages :

  • Inviter au dialogue.
  • Témoigner d’une forme de respect et d’humilité
  • Offrir la possibilité à celui qui questionne d’enrichir ses connaissances

En parallèle, le mentorat représente aussi une source d’apprentissage. Un mentor peut nous conseiller et nous guider en partageant son expérience.

Se former par la pratique et l’expérimentation

L’objectif est de mettre en application ce que l’on apprend en s’impliquant dans des projets pratiques. Ce faisant, on renforce ses compétences et compréhension du domaine. L’approche consiste à partir d’un projet personnel dans un domaine qui suscite notre intérêt, puis de se former sur le sujet pour acquérir les compétences théoriques, pour ensuite se lancer dans une expérimentation pour appliquer les connaissances apprises. Quoiqu’il en soit, parmi toutes ces méthodes d’apprentissage, l’idéal est de développer l’approche qui correspond le mieux à ses préférences et à ses objectifs.

Quelques recommandations

Voici quelques conseils pratiques pour intégrer plus facilement l’apprentissage à sa vie quotidienne (peu importe l’approche choisie) :

  • Profiter des temps morts pour apprendre. Le temps d’attente avant un rendez-vous ou les trajets en transport en commun sont d’excellents moments pour lire quelques lignes d’un livre ou d’un article. Le trajet en voiture ou les tâches ménagères sont des temps où l’on peut facilement écouter un podcast ou une émission.
  • Fractionner ses objectifs d’apprentissage en de petites étapes. Au lieu de se dédier un créneau de deux heures pour lire un livre ou suivre une formation, on peut mettre en place une petite routine quotidienne ; par exemple, lire 10 pages par jour ou consacrer 10min de sa matinée pour avancer sur sa formation.
  • Réduire son temps sur les réseaux et la TV et les mettre à profit pour apprendre. Pour reprendre une citation de Jim Rohn : “les gens qui prospèrent ont des bibliothèques. Les autres ont de grands écrans de télévision” (« Successful people have libraries. The rest have big screen TVs »).
  • Apprendre en s’amusant durant les moments de détente. Les jeux vidéo sont d’excellentes alternatives pour développer ses compétences comme gérer un budget, lire des cartes, négocier… . De la même façon, il est possible de suivre une série qui permet à la fois de se détendre tout en développant ses connaissances. 
  • Tenir des listes sur ses centres d’intérêts. Lorsqu’on vise un apprentissage délibéré, il peut être judicieux de noter les sujets qui attisent notre intérêt de sorte à avoir une base au moment de choisir ses formations, ses livres…  . 
  • Mettre en application ce que l’on apprend. Après la lecture d’un livre, après avoir écouté un podcast ou suivi une formation … la clé est de chercher une action que l’on peut mettre en place immédiatement. 

Conclusion

L’apprentissage ne devrait pas s’arrêter après les études car c’est un facteur indispensable pour rester en bonne santé. . Pour continuer à se former, la clé est d’identifier un sujet qui suscite notre intérêt et de simplement consulter un contenu qui en parle (livre, video, podcast) .

Sources

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