Sleep Smarter – Shawn Stevenson (Résumé)

Shawn Stevenson est un podcasteur, entrepreneur et conférencier américain. Dans son livre, Sleep Smarter: 21 Essential Strategies to Sleep Your Way to A Better Body, Better Health, and Bigger Success (lien affilié), il partage 21 techniques pour mieux dormir. De son point de vue, le sommeil a un impact direct sur notre santé et notre réussite. Bien dormir améliore le système immunitaire, prévient les cancers, réduit le risque de problème cardio-vasculaire, régule l’équilibre hormonal, régénère nos émotions, diminue les douleurs ou encore améliore nos performances. A travers cette synthèse, découvrons l’essentiel des 21 stratégies qu’il propose pour dormir plus intelligemment. C’est parti !

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L’histoire de l’auteur

A 20 ans, Shawn Stevenson se casse la hanche lors d’un entraînement au 200m. A l’hôpital, les médecins lui diagnostiquent une maladie dégénérative des os. En convalescence forcée, il entreprend des changements d’alimentation. Il arrête la mal-bouffe et se met à cuisiner des produits de qualité. Sa santé et son niveau d’énergie s’améliorent. C’est alors qu’il décide de reprendre l’entraînement. Malgré des améliorations perceptibles, il ressent toujours des douleurs et son état de santé n’est toujours pas optimal. Il décide alors de retravailler sa façon de dormir et la transformation est radicale. Grâce aux pouvoirs de la nutrition, de l’exercice et du repos, la douleur s’estompe, il perd ses kilos en trop et son niveau d’énergie est désormais à son maximum.

Haut de cette expérience, il en conclut  que le sommeil est un instrument indispensable pour amplifier ses résultats et sa santé. Dans cet ouvrage, il partage les stratégies prouvées cliniquement pour mieux dormir et finalement améliorer sa vie.

21 stratégies pratiques pour mieux dormir

1 – Reconnaître la valeur du sommeil

Le corps et l’esprit ont besoin de repos pour se régénérer. D’un côté, les périodes d’éveil sont des phases cataboliques. C’est-à-dire, que le l’organisme travaille et consomme de l’énergie. D’autre part, les temps de sommeil sont anaboliques. L’organisme se régénère. En dormant, le système immunitaire se fortifie,  l’équilibre hormonal se renforce et les fonctions de son cerveau s’améliorent. L’auteur partage deux recommandations essentielles  : 

    • Planifier des heures de sommeil lorsqu’on accomplit un projet exigeant ou une tâche importante.
    • Voir le sommeil comme une activité plaisante plutôt que comme un obstacle au travail

2 – S’exposer à la lumière du soleil

Notre rythme circadien est fortement impacté par la quantité de soleil que l’on reçoit durant la journée. L’exposition à la lumière naturelle aide à coordonner la production d’hormones et neurotransmetteurs qui régulent notre horloge biologique et influence in-fine la qualité de notre sommeil. 

Voici plusieurs recommandations à ce sujet : 

    • S’exposer en priorité à la lumière du soleil tôt le matin (idéalement 30 min)
    • Sortir à l’extérieur durant les pauses
    • Ne pas s’exposer à la lumière du jour uniquement à travers une fenêtre
    • Eviter les lunettes de soleil qui inhibent l’exposition naturelle
    • Acquérir en dernier recours des objets spécialement désignés pour simuler la lumière du jour

3 – Eviter les écrans avant de se coucher

La lumière bleue artificielle émise par les écrans déclenche la production d’hormones supplémentaires et désoriente la préparation naturelle du corps au sommeil.

Perdre l’habitude d’utiliser un écran avant de se coucher est difficile mais l’effort en vaut la peine. L’auteur partage les conseils suivants : 

    • Éteindre les écrans au moins 90 min avant de se coucher afin que les niveaux de mélatonine et cortisol se normalisent
    • Trouver une activité alternative à faire dans son lit
    • Acquérir du matériel pour se protéger de la lumière bleu
    • Utiliser les fonctionnalités d’éclairage nocturne

4 – Limiter la caféine à partir d’une certaine heure

La caféine est un puissant stimulant du système nerveux. Mieux vaut limiter sa consommation avant de dormir. L’organisme met 5 à 8 heures pour éliminer la moitié de la caféine ingurgitée. C’est pourquoi l’auteur préconise de ne plus en prendre après 14h.

En parallèle, on peut noter que l’absorption stratégique de caféine peut aussi servir à améliorer son métabolisme et augmenter sa concentration. Ingurgiter un café à un moment précis peut octroyer un boost en stimulant le système nerveux.

5 – Porter attention à la température de la chambre

La température de notre corps a un fort impact sur notre sommeil. Les études montrent que  le fait de faire descendre la température du corps facilite l’endormissement. 

Shawn Stevenson partage plusieurs préconisations à ce sujet : 

    • garder la température de la chambre autour de 20°C
    • prendre un bain chaud 1h30 à 2h avant de se coucher si l’on a du mal à s’endormir
    • utiliser un surmatelas qui aide à réguler la température du corps
    • Mettre des chaussettes pour éviter que les extrémités soient trop froides.

6 – Aller au lit au bon moment

La récupération et sécrétion hormonale sont plus bénéfiques entre 22h et 2h du matin. C’est pourquoi il est préférable d’aller au lit quelques heures après le coucher du soleil entre 21h et 23h (cela dépend de la saison et de la localisation par rapport à l’équateur). En tout cas, l’habitude de s’exposer à la lumière du soleil tôt le matin aide à réguler le cycle du sommeil et notamment à se sentir plus fatigué après le coucher du soleil.

Pour ceux dont la santé est la priorité, il faut éviter de travailler de nuit ou à minima il convient de travailler la majorité du temps en journée et seulement quelques périodes la nuit.

Une autre conseil est de tenir compte de ses cycles de sommeil. Un cycle dure en moyenne 90 minutes et se compose de périodes de sommeil léger et profond ainsi que d’un temps d’éveil. L’idéal est de faire en sorte que l’alarme sonne à la fin d’un cycle. Par exemple, si l’on s’endort à 22h, la fin des cycles est vers 5h30 (5 cycles) ou 7h00 (6 cycles).

7 – Faire attention à son alimentation

La nourriture que l’on ingurgite impacte directement la qualité de notre sommeil. L’auteur donne plusieurs recommandations : 

    • Ajouter des aliments riches en magnésium à sa diète avant de se coucher (légumes à feuilles vertes, graines, chocolat) 
    • Privilégier les aliments organiques, locaux et non transformés industriellement.
    • Manger équilibré pour emmagasiner la bonne dose de nutriments (vitamine C, calcium, sélénium, potassium, Omega 3…)

8 – Créer son sanctuaire du sommeil

L’Homme est une créature d’habitude et d’habitat. L’adaptation de notre environnement permet de faciliter, voire d’automatiser nos comportements. La chambre doit être un environnement propice au sommeil. Voici quelques conseils : 

    • aérer la pièce pour renouveler l’air tous les jours
    • disposer des plantes dans la chambre pour améliorer la qualité de l’air
    • éviter d’amener du travail dans la chambre

9 – Avoir un orgasme

L’orgasme a un effet sédatif pour la plupart des gens. Il augmente, entre autres, le niveau d’ocytocine, ce qui a un effet relaxant propice à l’endormissement. 

Quoi qu’il en soit, le sexe et les orgasmes ont des bénéfices allant au-delà du domaine du sommeil puisqu’ils permettent de booster le système immunitaire, combattre la dépression et contribuent au bien-être.

La communication, la nutrition et l’exercice ont de nombreux bénéfices sur la sexualité.

10 – Dormir dans le noir complet

Les études montrent que nous dormons mieux dans un environnement sombre car la lumière perturbe nos cycles de sommeil. S’il est impossible de dormir dans le noir complet, il vaut mieux suivre les conseils suivants : 

    • privilégier les ambiances tamisées en utilisant des bougies ou des lumières douces.  
    • utiliser des lumières rouges notamment pour les alarmes ou réveils
    • baisser progressivement la luminosité de la chambre lors qu’on s’apprête à s’endormir
    • mettre des volets pour limiter la lumière extérieure (surtout en ville)
    • couvrir les sources lumineuses avec un drap ou un vêtement.

11 – Faire du sport intelligemment

L’exercice physique est essentiel pour être en bonne santé et bien dormir. Voici quelques recommandations dispensées par l’auteur : 

    • privilégier une pratique sportive le matin ou l’après-midi
    • planifier des créneaux dans son emploi du temps pour faire du sport
    • Faire ce que l’on aime pour prendre plaisir à pratiquer l’activité
    • S’entraîner avec un partenaire pour se motiver mutuellement
    • Faire du sport pour bien dormir et bien dormir pour être plus performant dans sa pratique sportive
    • Soulever des poids au moins deux jours par semaine

12 – Virer ses amis de sa chambre

Autrement dit, l’espace de sommeil doit être un endroit sans appareils électroniques (smartphone, télévision, ordinateur, tablette…). Pour reprendre les mots de l’auteur, “finir sa journée en embrassant son téléphone pour s’endormir à ses côtés est un moyen infaillible de rater sa vie.” 

Le problème est que les smartphones sont des couteaux suisses qui remplacent de nombreux appareils (téléphone, sources d’information, mais aussi un réveil). Quoiqu’il en soit, Shawn Stevenson conseille de ne pas prendre son téléphone dans sa chambre quitte à utiliser un réveil. De plus, il recommande de disposer tous les autres appareils électroniques à au moins plus de deux mètres du lit. Idéalement, il suggère d’éteindre le wifi la nuit. 

13 – Travailler pour perdre ses kilos en trop

Être en surpoids dérègle le système endocrinien et stresse les organes et le système nerveux. Chacun devrait donc chercher à réduire son excès de poids. La clé est de penser perte de gras plutôt que perte de poids. Voici quelques recommandations : 

    • Garder son niveau de sucre dans le sang constant avant de se coucher en privilégiant les aliments riches en graisse et en faible teneur en glucides.
    • Se concentrer sur les micronutriments que l’on ingurgite afin de garder le bon équilibre.
    • Faire de son premier repas de la journée un repas plaisant et consistant en privilégiant les protéines (œuf, steak, saumon), les légumes et les bonnes graisses (avocat, olives, graines)

14 – Limiter l’alcool

L’alcool perturbe fortement le cycle du sommeil et donc la récupération. C’est pourquoi, il vaut mieux éviter de boire de l’alcool dans les 3h avant de se coucher et de boire beaucoup d’eau pour purger son système.

15 – Faire attention à sa position lorsqu’on dort

Les positions durant le sommeil impactent, entre autres, l’afflux sanguin dans le cerveau, la production d’hormone, la récupération des muscles, la production d’oxygène… . Il existe plusieurs postures agréables qui maintiennent l’intégrité de la colonne vertébrale (la position du starfish, le free-faller). L’idéal est de s’endormir dans une position que l’on trouve confortable et de la regagner lorsqu’on se réveille dans une autre position.

La qualité du matelas est également un élément non négligeable. Il faut qu’il soit non-toxique, qu’il ait un bon niveau d’élasticité et idéalement qu’il respecte les meilleurs standards de l’industrie.

16 – Calmer sa voix intérieure

En s’endormant, on a tendance à commencer à réfléchir à tout type de sujet ce qui nous empêche de trouver le sommeil. La pratique de la médiation aide à regagner la paix intérieure et facilite l’endormissement. Au début, il peut être judicieux de s’aider d’exercices guidés. En tout cas, voici un exercice simple que propose l’auteur :

    • Se mettre à l’aise en utilisant un cousin
    • Concentrer son attention sur une partie du corps
    • Prendre une inspiration pendant 5s, la bloquer 5s et expirer 5s, le tout 3 fois.

17 – Utiliser des compléments intelligemment

Ce conseil est secondaire dans le sens où il vaut mieux se concentrer sur les autres stratégies avant d’implémenter celle-ci. Quoiqu’il en soit, l’auteur partage quatre compléments pouvant faciliter le sommeil : la camomille, le kava kava, la valériane et le GABA / HTP / L-tryptophane.

Une fois de plus, il convient de privilégier les techniques naturelles avant de prendre des compléments facilitant l’endormissement.

18 – Aller au lit plus tôt

 L’idéal est de synchroniser l’horloge biologique du corps avec les rythmes circadiens de la Terre. Pour rappel, la meilleure période pour dormir se situe entre 22h et 2h du matin. Pour prendre l’habitude de dormir sur ce créneau, il est souvent nécessaire de se coucher avant 22h pour se réveiller vers 6h du matin. A ce propos, l’auteur recommande de se mettre au lit tous les jours à la même heure au moins 30 minutes avant de dormir. Pour se réveiller plus tôt une astuce revient à utiliser une méthode graduelle en avançant l’heure du réveil de quelques minutes tous les jours jusqu’à arriver à l’heure cible.

19 – Se faire masser

Les études montrent que les massages améliorent le sommeil et augmentent le niveau de sérotonine. Voici quelques conseils sur le sujet :

    • Faire une séance de massage régulièrement (acupuncture, réflexologie, massage thaï…)
    • Essayer la relaxation progressive des muscles
    • S’auto-masser le soir avant de se coucher afin de réduire l’activité du système nerveux

20 – Se vêtir confortablement pour dormir

Se mettre en pyjama peut agir comme un déclencheur mental qui aide à se relaxer. A ce propos, il convient d’éviter les vêtements trop serrés car ils coupent le flux du système lymphatique.  A l’inverse, il vaut mieux privilégier des habits amples, retirer son soutien gorge, voire dormir nu. 

21 – Toucher le sol

Le corps est grandement conducteur. Le fait d’être directement en contact avec le sol a un fort impact sur notre santé puisque cela permet de se décharger. L’auteur recommande de marcher pied nu à l’intérieur et à l’extérieur le plus souvent possible.

Conclusion

Shawn Stevenson partage un plan sur deux semaines pour mettre en place les stratégies du livre progressivement. De mon côté, je vous recommande vivement la lecture de ce livre. Les explications sont poussées et claires. Des résumés synthétisent les points clés à la fin des chapitres et le style de l’auteur est direct et efficace. Pour ceux qui souhaitent se le procurer, vous trouverez un lien affilié vers la page Amazon du produit en description.

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Liste du patrimoine culturel immatériel de l’humanité en France

Lors d’un précédent épisode nous avons découvert les biens français classés au patrimoine mondial de l’UNESCO. Mais saviez-vous qu’il existe également une liste pour les pratiques et les expressions culturelles ? C’est ce que nous allons découvrir avec les biens français inscrits au patrimoine culturel immatériel. C’est parti !

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Qu’est ce que le patrimoine culturel immatériel ?

Le patrimoine culturel immatériel de l’humanité est créé pour protéger les cultures traditionnelles.

La convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel.

En 2003, l’UNESCO adopte une convention qui cadre la notion de bien immatériel et les critères de sélection. On y retrouve :

  • les traditions et expressions orales
  • les arts du spectacle ;
  • les pratiques sociales, rituels et événements festifs ;
  • les connaissances et pratiques concernant la nature et l’univers ;
  • les savoir-faire liés à l’artisanat traditionnel.

Inscriptions et listes des chefs d’œuvre culturels

Chaque année, le Comité se réunit pour évaluer les candidatures proposées par les États.

A ce jour, il existe deux listes : 

  • Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité comprenant plus de 300 chefs d’œuvre culturel dans plus de 140 pays
  • Liste du patrimoine immatériel nécessitant une sauvegarde urgente ;comprenant 71 pratiques.

Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité en France

*classement par ordre d’inscription

Géants et dragons processionnels de Belgique et de France

Ces traditions festives couvrent un ensemble original de manifestations et de représentations rituelles. Ces pratiques mettent en scène des histoires avec des danses de rues, des fanfares, des costumes et d’immenses effigies de géants, d’animaux ou de dragons. 

La tradition du tracé dans la charpente française

Il s’agit d’un savoir-faire lié à l’artisanat traditionnel. L’art du tracé de charpente vise à maîtriser en trois dimensions la conception d’un édifice complexe en bois. A travers cette discipline, les charpentiers insufflent une pensée créatrice aux bâtiments.

La tapisserie d’Aubusson

Cette tradition qui s’étend sur plusieurs siècles correspond au tissage d’une image selon des procédés pratiqués à Aubusson et quelques autres localités de la Creuse. Ces tentures (généralement de grandes tailles) sont destinées à embellir des murs, des tapis et des pièces de mobilier.

Le Maloya

Cet art du spectacle est l’un des deux genres musicaux majeurs de La Réunion. Le Maloya est à la fois une forme de musique, un chant et une danse. Son origine est liée au culte des ancêtres dans un cadre rituel ainsi qu’à l’expression de revendications politiques.

Le compagnonnage

Il s’agit d’un système et réseau de transmission de connaissances et de formations à un métier. Un aspirant compagnon se forme à un savoir-faire à travers une série de pratiques éducatives encadrées par la communauté de compagnons qu’il souhaite rejoindre. On y retrouve par exemple les métiers tels que les boulangers, les cordonniers, les horlogers, les vignerons … .

Le savoir-faire de la dentelle au point d’Alençon

C’est une technique de production de dentelle à l’aiguille, pratiquée en Normandie. Les pièces de textile créées avec ce savoir-faire sont généralement utilisées à des fins d’ornementation civile ou religieuse. 

Le repas gastronomique des Français

Cette pratique sociale coutumière correspond à la célébration des moments les plus importants de la vie des individus et des groupes, tels que les naissances, les mariages, les anniversaires, les succès et les retrouvailles. Il s’agit d’un repas festif dont les convives pratiquent, pour cette occasion, l’art du « bien manger » et du « bien boire ». Le repas gastronomique met l’accent sur le fait d’être bien ensemble, le plaisir du goût, l’harmonie entre êtres humains et les productions de la nature.

L’équitation de tradition française

Il s’agit d’un art de monter à cheval ayant comme caractéristique de mettre en relief une harmonie entre l’homme et le cheval. Issue d’une longue histoire incarnée par des écuyers français, la pratique est fondée sur l’absence de contraintes. Les cavaliers visent à établir une relation étroite avec le cheval, dans le respect mutuel, dont le but est d’obtenir la “la légèreté”. 

Le fest-noz

C’est un rassemblement festif basé sur la pratique collective des danses traditionnelles de Bretagne, accompagnées de chants et/ou musiques instrumentales. Environ un millier de fest-noz ont lieu tous les ans et sont un intense bouillonnement d’expériences musicales qui génèrent une véritable économie culturelle. 

Les ostensions septennales limousines

Ces grandioses cérémonies et processions sont organisées tous les sept ans en vue de l’exposition et de la vénération de reliques de saints catholiques conservées dans des églises du Limousin. Les festivités attirent un grand nombre de personnes qui se rassemblent pour voir les reliquaires défiler dans les villes accompagnés de drapeaux, de bannières, de décorations et de personnages historiques costumés. 

Le gwoka 

Cet art du spectacle regroupe des musiques, chants, danses et pratique culturelle représentatifs de l’identité guadeloupéenne. Le gwoka associe trois domaines d’expression en valorisant les qualités individuelles d’improvisation. Les participants et le public forment un cercle dans lequel les danseurs et le soliste entrent à tour de rôle, en faisant face aux tambours. 

Les fêtes du feu du solstice d’été dans les Pyrénées

Ces célébrations ont lieu dans les Pyrénées chaque année la même nuit, quand le soleil est à son zénith. À la nuit tombée, les habitants de différents villes et villages d’Occitanie, d’Andorre et d’Espagne portent des flambeaux depuis le sommet des montagnes pour embraser des bûchers de construction traditionnelle. 

Le carnaval de Granville

Les festivités se déroulent chaque année durant cinq jours à partir de Mardi gras. Ce carnaval est l’un des plus importants et renommés de l’Ouest de la France se composant de cavalcades de chars, ponctuées de fanfares. 

L’art de la construction en pierre sèche

Il s’agit du savoir-faire technique associé à la construction d’ouvrages en pierre consistant à empiler les éléments les uns sur les autres sans utiliser aucun autre matériau, si ce n’est parfois de la terre sèche. Les structures sont généralement présentes dans la plupart des zones rurales – principalement sur des terrains accidentés. La France partage ce patrimoine culturel immatériel avec Chypre, la Croatie, l’Espagne, la Grèce, l’Italie, la Slovénie et la Suisse.

Les savoir-faire liés au parfum en Pays de Grasse

Cette pratique originaire des Alpes Maritimes couvre trois aspects différents : 

  • la culture de la plante à parfum
  • la connaissance des matières premières et leur transformation 
  • l’art de composer le parfum.

    L’alpinisme

    Partagé avec l’Italie et la Suisse, ce savoir-faire correspond à l’art de gravir les sommets et les parois en haute montagne, en toutes saisons, en terrain rocheux ou glaciaire. Il fait appel à des capacités physiques, des connaissances sur l’environnement et les conditions climatiques ainsi que des techniques spécifiques.

    L’art de la perle de verre

    Il s’agit d’un savoir-faire liés à l’artisanat traditionnel français et italien. L’art de la perle de verre est lié à la richesse des connaissances associées à la maîtrise du verre et du feu.

    L’art musical des sonneurs de trompe

    Cette pratique instrumentale lie la convivialité, le chant, la maîtrise du souffle, du vibrato et la résonance des lieux. La justesse et la qualité des notes produites par un sonneurs de trompe nécessite une excellente technique instrumentale.

    Les savoir-faire en mécanique horlogère et mécanique d’art

    Partagée avec la Suisse, la discipline regroupe la création d’objets d’horlogerie, des automates d’art, des androïdes mécaniques, des sculptures et des tableaux animés, des boîtes à musique et des oiseaux chanteurs. Ces dispositifs techniques et artistiques comportent un mécanisme permettant de générer des mouvements ou d’émettre des sons. La quête infinie de précision et l’aspect intangible de la mesure du temps donnent à cette pratique une forte dimension philosophique.

    La fauconnerie

    Il s’agit de l’art et la pratique traditionnelle d’entraînement et de vol de faucons (et parfois d’aigles, de buses et d’autres oiseaux de proie). Utilisée à l’origine comme méthode de chasse et de récolte de nourriture, la fauconnerie a acquis d’autres valeurs au cours du temps, au point de faire partie intégrante des communautés sous forme de pratiques sociales et récréatives, mais aussi de moyen de communion avec la nature.

    Les fêtes de l’ours dans les Pyrénées

    Chaque hiver, dans cinq villages de la chaîne de montagnes des Pyrénées, les jeunes hommes se déguisent en ours et courent dans les rues pour tenter d’attraper les participants. Les festivités sont ponctuées de danses, de discours en catalan et de musiques. 

    Les savoir-faire artisanaux et la culture de la baguette de pain

    La baguette se distingue des autres pains car elle est composée de seulement quatre ingrédients (farine, eau, sel, levure et/ou levain). Le procédé de fabrication traditionnel comprend plusieurs étapes tels que le dosage et pesage des ingrédients, pétrissage, fermentation, division, détente, façonnage manuel, apprêt, scarification (signature du boulanger) et cuisson. Sa croustillance et son moelleux offrent une expérience sensorielle particulière. 

     

    Bref, c’était la liste des chefs-d’œuvre français actuellement inscrits au patrimoine culturel immatériel de l’humanité.

    Les sources

    • Site de l’UNESCO – Patrimoine Culturel immatériel : https://ich.unesco.org/fr/listes
    • Wikipedia – Patrimoine culturel immatériel : https://fr.wikipedia.org/wiki/Patrimoine_culturel_immat%C3%A9riel

     

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    La punition de Tom Sawyer (histoire inspirante)

    Découvrons dans cet épisode un extrait inspirant des aventures de Tom Sawyer écrites par Mark Twain. L’histoire retrace la punition de Tom Sawyer durant laquelle il doit repeindre la palissade de sa tante en guise de punition. C’est parti.

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    La punition de Tom Sawyer

    Après une bagarre, Tom Sawyer se retrouve puni. Au lieu de passer l’après-midi à s’amuser avec ses copains près de la rivière, sa tante l’oblige à badigeonner à la chaux la palissade de la maison. 

    Alors qu’il s’attelle à la tâche, son ami Ben Rogers passe à proximité et décide de le narguer. Il lui propose de venir nager avec lui en cette chaude après-midi en sachant pertinemment qu’il ne peut pas se soustraire à sa fastidieuse corvée.

    Rusé, Tom Sawyer tente un échappatoire. Il feint un profond intérêt pour sa tâche.

    Ce comportement éveille la curiosité de Ben qui a du mal à croire que son ami préfère peindre la barrière plutôt que de s’amuser au bord de la rivière.

    Tout en gardant un œil sur son travail, Tom explique que sa tâche est très importante car les passants observent en premier la palissade d’une maison. Contrairement au fait d’aller nager dans la rivière, l’opportunité de la repeindre ne se représentera pas avant de nombreuses années. C’est donc un défi plaisant à relever, un moyen de vérifier ses compétences. 

    Interloqué, Ben demande s’il peut essayer. Il l’implore à plusieurs reprises son ami de lui céder son pinceau. Tom finit par accepter en échange d’un présent.

    Bientôt, d’autres garçons rejoignent à la scène et Tom Sawyer applique le même stratagème. Il finit par accumuler toujours plus de cadeaux tout en laissant les autres faire son pénible travail.

    Sources

     Wikipedia – Les Aventures de Tom Sawyer  – https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Aventures_de_Tom_Sawyer 

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    Stratégies d’investissement

    Découvrons dans cet épisode diverses stratégies d’investissement. Je présenterai également ma stratégie personnelle et quelques conseils généraux. c’est parti !

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    S’enrichir grâce à l’investissement

    Qu’est ce que l’investissement ?

    L’investissement est une action qui vise à investir des ressources (temps, argent, compétences) pour espérer un gain ultérieurement, comme par exemples : 

    • investir son argent dans une action pour espérer faire un bénéfice
    • investir son temps dans une formation pour gagner en compétence
    • s’investir dans son travail pour espérer une promotion ou une augmentation

    D’un point de vue strictement financier, l’investissement vise à maximiser son capital ou ses rentrées d’argent.

    Les domaines d’investissement

    Quoiqu’il en soit, il y a au moins trois grands domaines d’investissement pour espérer gagner de l’argent : 

    • la bourse
    • l’immobilier
    • l’entreprise / business

    Rentrons dans le détail en listant quelques stratégies pour s’enrichir dans chacun de ces domaines.

    3 stratégies d’investissement

    Investir dans l’immobilier

    Voici quelques stratégies d’investissement en immobilier

      • L’achat de sa résidence principale. Au lieu de dépenser tous les mois plusieurs centaines d’euros en loyer, il vaut mieux acquérir un bien grâce à un prêt et rembourser l’emprunt au lieu d’enrichir un autre propriétaire. En fin de compte, acheter une résidence principale revient à mettre de l’argent de côté tous les mois. 
      • L’Achat-revente. L’objectif est de dénicher un bien, généralement en dessous du prix du marché, dans le but de le revendre et d’encaisser une plus-value. Celà requiert souvent d’effectuer des travaux d’amélioration ou de diviser le bien en lot pour le revendre plus cher.
      • Acheter et louer. La manœuvre revient à acheter un bien, puis le mettre en location de sorte à ce que les loyers compensent le coût de l’emprunt. La difficulté est de trouver une opération viable financièrement de sorte à ce que les rentrées d’argent remboursent les frais (coût du crédit, impôts…). Généralement, l’astuce consiste à acquérir un immeuble de rapport.
      • Investir dans une SCPI. Une société civile de placement immobilier est une structure qui investit dans des bâtiments, des immeubles, des résidences… et se charge intégralement de leur gestion. La SCPI reverse régulièrement les loyers à ses actionnaires proportionnellement aux nombre de parts qu’ils détiennent.
    • Investir via le crowdfunding immobilier. A travers des plateformes comme Homunity, des promoteurs immobiliers proposent à des particuliers de financer leurs programmes en échange d’une rémunération.

    Investir en bourse

    L’investissement boursier revient à effectuer des opérations sur des titres financiers. Il existe de multiples marchés et de multiples stratégies d’investissement. En voici quelques unes :

    • Acheter des actions d’entreprise en croissance . Les investisseurs acquièrent des titres de société ayant de solides perspectives de développement dans le but de les revendre une fois que leur valeur se sera appréciée.
    • Faire du trading. Les traders achètent et revendent des produits financiers généralement sur de courte période de temps dans le but de tirer profit des irrégularités sur les marchés des actions, des obligations, des devises ou encore des produits dérivés.
    • Acquérir des actions générant des dividendes. Contrairement à des actions d’entreprise de croissance, certaines sociétés comme McDonald’s, Walmart ou Coca-Cola sont très bien implantées sur leur marché ce qui leur permet de reverser aux actionnaires, de manière stable, une fraction de leurs bénéfices.
    • Répliquer la performance d’un indice pour capitaliser. Par exemple, le marché des actions américaines est réputé pour avoir une croissance moyenne annualisée de 8% par an. Une stratégie revient à acheter régulièrement l’intégralité des titres composant un marché ou un secteur d’activité via un ETF pour espérer avoir une appréciation significative sur le long terme.

    Investir dans “son entreprise”

    La troisième voie pour s’enrichir revient à investir dans “l’entrepreneuriat”. Il ne s’agit pas exclusivement du fait de créer une entreprise. L’idée peut aussi être de développer ses compétences pour maximiser sa valeur sur le marché du travail.

    De mon point de vue, on peut considérer qu’un salarié est aussi un entrepreneur. Dans le sens où, un salarié incarne sa propre entreprise puisqu’il est lui-même le produit que les entreprises achètent. Autrement dit, un salarié vend ses compétences et son temps à un seul client : l’entreprise qui l’emploie.

    Investir dans l’entrepreneuriat revient par exemple à : 

    • Développer ses compétences via des études ou des formations pour maximiser sa valeur sur le marché et vendre ses compétences plus cher
    • Faire carrière en emmagasinant progressivement de l’expérience afin d’évoluer vers des postes plus prestigieux et mieux payés
    • Développer une activité d’indépendant.
    • Créer sa propre entreprise en commercialisant un produit ou un service.

    A travers ces exemples, nous n’avons fait que survoler une facette des diverses stratégies d’investissement. 

    Ma stratégie d’investissement

    Pour être un peu plus concret, voici ma philosophie et ma propre stratégie pour m’enrichir.

    En premier lieu, j’exerce un métier classique (chef de projet information) pour pouvoir gagner de l’argent et financier mon quotidien.

    J’économise une fraction de mon salaire pour l’investir et bénéficier du rendement du capital. Concrètement, j’investis sur plusieurs placements : 

    • Concernant l’immobilier : 
      • j’ai acheté ma résidence principale pour éviter de dépenser des milliers d’euros par an en payant un loyer.
      • j’investis dans des SCPI pour dégager des revenus passifs
      • j’investis aussi dans du crowdfunding immobilier pour faire croître mon capital
    • Concernant la bourse : 
      • je réplique le marché des actions mondiales via un ETF
      • J’achète et revends ponctuellement des titres financiers ou crypto monnaies pour profiter des opportunités de marché
      • je développe aussi mes compétences en vue d’investir dans des entreprises versant des dividendes

    Concernant l’entrepreneuriat, j’investis une partie de mon temps dans l’aventure Mister Fanjo à côté de mon travail. L’objectif final est de créer une entreprise autour de ce projet.

    Points d’attention et conseils

    • Investir uniquement l’argent que l’on est prêt à perdre. Avant toute chose, il vaut mieux se constituer une réserve de sécurité d’au moins 6 mois de salaire de façon à avoir un matelas de trésorerie en cas de cout dur.
    • Définir son projet de vie pour choisir des investissements adéquats. Chaque placement financier possède ses avantages et ses inconvénients. Par exemple, certains investissements comme l’immobilier sont illiquides (C’est à dire que l’on ne peut pas récupérer instantanément son argent), d’autres investissements comme l’achat d’actions nécessitent un capital initial, d’autres imposent d’investir sur un horizon de placement de plusieurs années pour être rentables. Bref, il faut adapter les investissements à son profil.
    • Ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier. En diversifiant ses investissements, on amoindrit la rentabilité mais on dilue le risque. A ce sujet, je vous recommande les travaux de Didier Darcet et Richard Détente qui conseillent d’adapter sa stratégie en fonction de trois types de profils : le rentier, le stratège et le spéculateur. Pour plus d’information, je vous suggère de consulter la chaîne Youtube Grand Angle.
    • Se former financièrement en parcourant des livres, des podcasts, des vidéos… . Pour en savoir plus sur le sujet, je vous recommande mon épisode dédiée à l’éducation financière.

    Conclusion

    A travers cet épisode, mon souhait est de vous donner un aperçu des multiples stratégies d’investissement. De mon point de vue, chacun devrait prendre en main ses finances et investir pour développer son indépendance. Pour ce faire, la clé est de se former, se lancer et mettre en œuvre progressivement les stratégies qui correspondent le mieux à son projet de vie.

     

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    The One Thing : Passez à l’essentiel (Résumé)

    Gary Keller et Jay Papasan sont des entrepreneurs et auteurs à succès. Dans leur livre, The One Thing : Passez à l’essentiel, ils partagent des conseils pour s’améliorer sur le long terme en se focalisant sur l’essentiel.

    L’ouvrage se découpe en 4 parties :

    • L’importance de passer à l’essentiel
    • Les mensonges que nous acceptons inconsciemment.
    • S’engager sur le chemin de la productivité
    • Lier le but, la priorité et la productivité

    Dans cette synthèse, nous allons extraire les principaux enseignements des chapitres du livre. C’est parti ! 

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    Podcast

    Fiche de lecture

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    L’importance de passer à l’essentiel

    L’idée clé du livre repose sur la question suivante : Quelle est la chose la plus importante à faire aujourd’hui pour améliorer ma vie sur le long terme ?

    Minimiser ses actions

    Voici la même question posée un peu différemment : « Quelle est LA chose ESSENTIELLE que je peux faire cette semaine qui me permettrait de rendre tout le reste plus facile ou inutile ? ». Il s’agit de viser une sorte de minimalisme de l’action. C’est-à-dire privilégier ce que l’on doit absolument faire, ignorer tout le reste afin d’atteindre efficacement son objectif principal.

    Avancer une chose à la fois

    Pour obtenir des résultats extraordinaires, il convient d’établir les bonnes priorités puis d’investir son énergie dans l’essentiel. A la manière d’un effet de domino, il faut se focaliser sur la réalisation de la tâche la plus importante chaque jour. Le succès se construit de manière séquentielle. En réalisant la priorité du moment, on abat le premier domino qui nous entraîne sur le suivant ainsi de suite.

    Détecter les indices du succès

    Les preuves que l’on est sur le chemin de la réussite sont partout. 

    • Le succès d’une société se prédit par sa vision et le produit ou service unique qu’elle développe.
    • Le succès d’une personne se détermine par les gens dont elle s’entoure.
    • Le succès futur d’une personne s’observe également au niveau des compétences qu’elle développe. Plus on consacre du temps à une passion, plus on progresse et plus les résultats dans cette pratique sont probants

    Bref, à l’image de Bill Gates qui se passionnait pour les ordinateurs et la programmation dès son plus jeune âge, la clé est de consacrer sa vie à l’essentiel. 

    Les mensonges que nous acceptons inconsciemment.

    Les auteurs listent six croyances erronées qui nous éloignent du succès. 

    1ère croyance : “croire que tout à la même importance”

    L’égalité est un mensonge. Toutes les tâches n’ont pas le même degré d’importance. Ceux qui réussissent savent faire la différence entre l’essentiel et le reste. Ils se consacrent à la tâche qui amènera le plus de résultat sans s’obliger à régler tous les détails. Cela va de pair avec le principe de Pareto.

    Pour réussir dans cette voie, il vaut mieux appliquer les principes suivants : 

    • Aller vers le moins en faisant seulement ce qui compte le plus
    • Aller vers l’extrême en se concentrant sur une seule chose
    • Oser dire “non”

    2ème croyance : “être multitâche”

    On peut faire deux choses à la fois, mais il est difficile de se concentrer de manière efficace sur les deux. Le multitâche demande davantage d’effort pour lutter contre les distractions et resté concentré sur la tâche en cours. De plus, la division de l’attention génère du stress. En fin de compte, “le travail multitâche n’est qu’une occasion de rater plusieurs choses à la fois.” (Steve Uzzell).

    3ème croyance : “avoir une vie disciplinée”

    La réussite est davantage un sprint qu’un marathon. L’idée derrière cette image est qu’il faut fournir des efforts avec juste assez de discipline sur le court terme pour développer des habitudes solides sur le long terme.

    Une fois que l’on fait ce qu’il faut de manière régulière et automatique, on n’est plus obligé de tout surveiller et la vie est plus simple.

    Le plan est d’acquérir de puissantes habitudes grâce à quelques périodes de discipline sélectives d’environ deux mois, car il faut en moyenne 66 jours pour acquérir une habitude.

    4ème croyance : “compter sur la force de volonté”

    La volonté est si importante que son utilisation devrait être une priorité. Malheureusement, la volonté est une batterie limitée qui s’épuise dans la journée et qui se recharge lorsqu’on se repose et que l’on dort.

    Plus nous utilisons notre esprit pour réfléchir, résister aux distractions, retenir nos émotions…, plus nous perdons de l’énergie. Il convient donc de gérer sa volonté de sorte à ce que son utilisation soit rentable tout en surveillant sa jauge de réservoir.

    A ce sujet, les auteurs conseillent de traiter l’important le plus tôt possible au début de la journée, au moment où la force de volonté est à son maximum.

    5ème croyance : “viser une vie équilibrée”

    Tout équilibre est en fait un équilibrage. 

    Des résultats extraordinaires exigent que l’on y consacre la majorité de notre temps. Or passer du temps sur quelque chose, c’est ne pas le passer sur autre chose. C’est pourquoi l’équilibre est impossible. Nous devons donc accepter les déséquilibres et remplacer le mot « équilibre » par « balancier ». 

    En ce sens, il vaut mieux viser une vie contrebalancée. C’est-à-dire  laisser la priorité aux éléments nécessaires, et s’occuper du rééquilibrage régulièrement. Toutefois l’idéal est de viser des mouvements de balancier courts et rapides afin de ne négliger aucun aspect de sa vie (santé, amis, famille, besoins personnels…).

    6ème croyance : “voir grand, c’est mal”

    Nous tendons à associer grandeur et négativité. Les gens limitent leurs aspirations par peur d’être mal vu. Pourtant voir grand est essentiel pour obtenir des résultats extraordinaires. C’est pourquoi les auteurs recommandent d’être audacieux, de ne pas craindre l’échec et d’oser voir grand.

    A ce propos, il y a trois facteurs qui entrent en ligne de compte pour réussir : l’action, la méthode et l’environnement humain.

    S’engager sur le chemin de la productivité

    Les auteurs partagent plusieurs pistes pour être productifs.

    Se poser la question essentielle

    Voltaire écrivait : « Juge un homme par ses questions plutôt que par ses réponses. Les réponses naissent des questions, et la qualité de toute réponse dépend directement de la justesse de la question.”

    Pour rappel, la question déterminante à se poser est : « Quelle est la chose essentielle que je peux faire, de telle sorte qu’en la faisant, tout le reste deviendra plus simple voire inutile ? »

    Transformer la question essentielle en habitude

    Chercher quotidiennement la chose essentielle à accomplir est l’habitude fondatrice qui permet d’obtenir des résultats extraordinaires. Les auteurs recommandent de l’appliquer dans tous les domaines de la vie : la vie spirituelle, la santé physique, la vie privée, les relations, le travail, la vie financière.

    • Quelle est la chose essentielle que je peux faire pour atteindre les objectifs de mon régime ?
    • Quelle est la chose essentielle que je peux faire pour m’améliorer au travail  ?
    • Quelle est la chose essentielle que je peux faire pour montrer mon affection à mes parents ?

    Trouver de grandes réponses

    Lorsqu’on se pose la question essentielle, il est préférable de penser grand et spécifique et de bien cadrer les réponses  afin que les résultats ne puissent être que ceux qu’on attend.. 

    Les auteurs partagent plusieurs recommandations : 

    • penser en termes de possibilités
    • s’appuyer sur l’expérience des autres 
    • Accepter de changer.

    Sur ce dernier point, ils expliquent que les bonnes réponses dictent généralement un nouveau comportement. En ce sens, chercher le succès revient souvent à changer.

    Lier le but, la priorité et la productivité

    Pour reprendre les mots du livre : “Lier le but, la priorité et la productivité détermine le degré auquel les individus et entreprises s’élèvent au-dessus des autres.” Reprenons les idées essentielles 

    Viser un but dans la vie

    Le bonheur apparaît sur le chemin de l’accomplissement. C’est pourquoi il est primordial de découvrir un but / une raison d’avancer. Même si l’on ne sait pas comment atteindre la destination, il est tout de même préférable d’avoir une direction qui oriente nos actions.

    Un but informe notre priorité, et notre priorité détermine la productivité de nos actions.

    Noter et prioriser

    Plus une récompense est éloignée dans le futur, plus la motivation immédiate pour l’atteindre est réduite. Pour atteindre ses objectifs, la clé est de visualiser le processus et de décomposer ses projets en étapes. 

    Concrètement, il est préférable de déterminer un seul but immédiat pour n’avoir qu’un essentiel. En parallèle, il convient d’écrire tous ses objectifs et les garder à portée de main.

     

    Être productif

    L’enjeu est de consacrer le plus de productivité possible à ses priorités. Pour cela il faut : 

    • Bloquer du temps de détente. Pour les auteurs cela se traduit par le fait de commencer l’année par un temps de repos et prévoir tous les jours des moment pour se reposer
    • Bloquer du temps pour l’essentiel. Ils suggèrent de se réserver 4h le matin pour travailler sur ses priorités.
    • Bloquer du temps pour planifier son temps. C’est-à-dire prendre une heure chaque semaine pour réviser son but annuel et ses objectifs à court terme.

    En parallèle, il est important de se protéger des distractions et de garder un œil sur l’essentiel. Plusieurs conseils à ce sujet

    • Aménager son lieu de travail
    • faire des provisions
    • éteindre son téléphone
    • Fermer sa boîte de réception et navigateur internet

    Respecter ces trois engagements

    1. Suivre la voie de la Maîtrise en passant du temps sur son essentiel
    2. Améliorer continuellement sa façon de travailler afin d’optimiser son temps et son énergie
    3. Être responsable de ses résultats en assumant les sacrifices et ne pas se plaindre si l’on n’est pas prêt à y consentir

    A ce propos, le fait de prendre un coach ou un partenaire de responsabilité sont de bonnes pratiques qui améliorent la productivité.

    Se protéger des quatre voleurs

    Il s’agit des quatre difficultés à surmonter lorsqu’on s’engage sur la voie de l’essentiel : 

    1. L’incapacité à dire « non ». Il faut mieux oser consacrer du temps à ses projets quitte à ne pas faire plaisir à tout le monde
    2. La peur du Chaos. La clé est d’admettre que l’accomplissement de son essentiel repousse l’accomplissement d’autres choses. 
    3. La mauvaise hygiène de vie. Il vaut mieux consentir à faire des efforts pour entretenir sa santé et son énergie
    4. Un environnement qui ne soutient pas nos objectifs. Il convient de s’entourer des bonnes personnes et de mettre en place un environnement qui limite les distractions.

    S’engager dès à présent sur le chemin de l’essentiel

    Dans 20 ans, nous aurons de grandes chances d’être déçu par ce que l’on n’aura pas accompli. C’est pourquoi il faut dès à présent  mener une vie qui ne laisse pas de regrets et travailler sur ces objectifs dans les différents domaines de vie.

     

    Celà nécessite de commencer petit, d’étudier ses possibilités, d’aligner ses priorités, d’accomplir le plus important, d’atteindre une productivité élevée…. Et finalement, passer à l’essentiel. 

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     Lien affilié Amazon :  The One Thing : Passez à l’essentiel – Gary Keller et Jay Papasan

    Pour télécharger la fiche de lecture

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    7 sites internet incomparables – 2ème Partie

    Découvrons dans cet épisode 7 sites internet incomparables. C’est parti !

    Vidéo

    Podcast

    Liste des 7 sites incomparables

    https://www.netflix-codes.com/fr

    Rechercher des films et série par catégories

    Sur Netflix, il n’y a pas d’onglets catégories.  Pour palier à ce manque, cette plateforme liste les liens url associés à divers genres de vidéos comme par exemples :  

    • les films Disney
    • les Films de gangsters 
    • les émissions de cuisine et voyages

    https://www.unscreen.com 

    Supprimer l’arrière plan d’une vidéo

    L’interface permet de retirer l’arrière-plan d’un fichier vidéo tels qu’un gif ou fichier mp4. Au lieu de tourner devant un fond vert, les créateurs peuvent désormais se filmer dans n’importe quel lieu, et ajouter l’arrière-plan ultérieurement.

    https://www.bluemarinefoundation.com/the-sea-we-breathe/ 

    Découvrir des informations sur nos océans grâce à une expérience intéractive.

    Ce site est une initiative de la Blue Marine foundation. Cette entité vise à résoudre le problème de la pêche intensive. L’expérience visuelle et interactive qu’ils proposent sur leur site nous offre de riches enseignements sur le monde marin.

    https://musclewiki.com/ 

    Trouver des exercices de musculation.

    En cliquant sur un groupe musculaire, le site propose tous les exercices pour les travailler (en fonction du niveau de difficulté). Il est possible de filtrer en fonction du matériel dont on dispose (haltères, barre ou poids du corps). De plus, une vidéo explicative accompagne chaque mouvement.

    https://www.amazon.com/outlet 

    Dénicher toutes les réductions sur les produits vendus sur Amazon

    Cette plateforme référence simplement tous les produits Amazon dont le prix est soldé et en baisse. 

    http://www.pixelthoughts.co/ 

    Faire une minute de méditation guidée

    Le but est de lister une pensée qui génère du stress puis l’interface propose un exercice de 60 secondes pour aider à nous apaiser.

    http://weavesilk.com/ 

    Dessiner avec style

    Il s’agit d’une plateforme d’art intéractif. L’interface permet de générer de somptueux dessins grâce au mouvement de la souris.

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    Liste des 7 sites internet : 

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    L’effet « moins c’est mieux »

    ➽ Connaissez-vous l’étonnant biais cognitif appelé l’effet moins c’est mieux ? C’est ce que nous allons découvrir dans cet épisode. C’est parti !✅

    Vidéo

    Podcast

    L’effet “moins, c’est mieux”

    La découverte par le professeur Hsee

    Le foulard à 45$ vs le manteau à 55$

    Lors d’une étude en 1998, le professeur américain Christopher Hsee découvre l’effet “moins c’est mieux”.

    Il mesure la satisfaction des personnes à qui l’on offre un cadeau. 

    Les sujets reçoivent de la part d’un premier complice, un foulard coûtant 45$ parmi un choix de foulards allant de 5$ à 50$). Un second complice leur offre ensuite un manteau à 55$ (parmi un choix de manteaux coûtant entre 50$ à 500$).

    Les résultats montrent que la satisfaction des sujets est plus grande dans le premier cas. Pourtant, la valeur du cadeau offert par les seconds complices est plus élevée.

    Les autres expériences

    Le professeur Hsee observe les mêmes résultats lors d’expériences similaires.

    Les clients sont plus contents de recevoir une coupe de glace à ras bord plutôt qu’un bol à moitié rempli mais dont la portion de glace est supérieure à la première coupe.

     

    De la même façon, un service de vaisselle avec 24 pièces intactes a été jugé plus favorablement qu‘un service de 31 pièces comprenant quelques éléments cassées.

    La théorisation de l’effet “moins, c’est mieux”

    Christopher Hsee nomme cette erreur de jugement l’effet “moins, c’est mieux” qui correspond au comportement visant à préférer l’option la plus désavantageuse objectivement. 

    Les causes théoriques 

    Plusieurs raisons peuvent expliquer l’effet “moins, c’est mieux”

    • L’effet de la comparaison. Nous sommes davantage sensibles à la position relative du cadeau dans sa catégorie. ex : Contrairement au manteau, le foulard est dans la sphère haute des prix de sa catégorie.
    • Le biais de représentativité. Dans le cas de la glace, les sujets font un raccourci en prenant comme référence le niveau de remplissage du pot plutôt que son volume réel.
    • La substitution des attributs. Dans la première expérience, la valeur du foulard est mieux perçue car le donneur semble plus généreux. Les sujets associent l’intention du donneur à la valeur du cadeau.
    • La pensée contrefactuelle. C’est-à-dire, considérer « ce qui aurait pu être » dans son jugement. Comme par exemple: accorder de l’importance au fait de n’avoir que 28 assiettes en bon état au lieu de 31.

    *Petite parenthèse, c’est aussi à cause de la pensée contrefactuelle que les médaillés de bronze tendent à être plus heureux que les médaillés d’argent. Les compétiteurs à seconde place pensent qu’ils ont raté la médaille d’or alors que ceux qui ont décroché le bronze se disent être parvenus à monter sur le podium.

    Les limites

    Attention, le professeur Hsee explique que l’effet « moins-c’est-mieux » ne se produit que lorsque les options sont évaluées individuellement. Si l’on présente le foulard à 45$ et le manteau à 55$ en même temps, les gens voient plus facilement la vraie valeur des deux.

    Conclusion

    L’effet “moins, c’est mieux” correspond à une erreur de jugement qui consiste à choisir une alternative moindre ou plus désavantageuse objectivement.

    Sources

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    Le plan pour gérer ses finances

    Développons dans cet épisode une stratégie pour gérer ses finances. L’idée est de décrire l’organisation à mettre en place pour avoir une gestion financière saine. C’est parti !

    Vidéo

    Podcast

    Organisation et habitudes pour gérer ses finances

    De mon point de vue, une gestion financière saine repose sur les principes suivants : 

    • Se payer en premier 
    • Se constituer un capital de sécurité en priorité
    • Financer ses projets personnels pour continuer à se faire plaisir au quotidien
    • Viser la simplicité en ne proposant qu’une ou deux habitudes à mettre en place

    Maintenant que ma philosophie est présentée, rentrons dans le détail de la stratégie.

    4 comptes en banque

    L’organisation repose sur quatre comptes bancaires : 

    • Un compte courant ou un compte joint pour la gestion de ses finances quotidiennes
    • Un compte épargne pour y déposer un capital de sécurité servant à faire face aux imprévus
    • Un compte d’investissement pour centraliser l’argent que l’on veut faire fructifier
    • Un compte “plaisir” servant à financer les projets qui nous tiennent à coeur

    Les flux de trésorerie

    La stratégie pour alimenter ces quatre comptes est la suivante.

    1 – Epargner pour se constituer un capital de sécurité

    L’idée est de verser tous ses salaires et ses rentrées d’argent sur le compte courant. Ensuite, il faut virer instantanément une fraction des montants déposés sur le compte de sécurité. Idéalement l’effort d’épargne doit être de 15-20% de ses revenus.

    Pour les employés, cette habitude revient généralement à faire un virement à chaque début de mois lorsque le salaire est versé. Par exemple mettre 300€ de côté tous les mois si l’on gagne 1500€. 

    A ce propos, il peut être judicieux de mettre en place un virement automatique afin d’épargner sans avoir à y penser.

    Quoiqu’il en soit, l’argent restant sur le compte courant sert à financer son quotidien : le loyer, les factures, les abonnements, les courses … . De l’autre, les économies sur le compte de sécurité permettent de payer de grosses dépenses imprévues : réparer sa voiture, changer un frigo, payer une amende…

    L’objectif est d’épargner jusqu’à avoir un avoir un matelas de sécurité équivalent à au moins 6 mois de salaire. A titre d’exemple, celui qui gagne 1500€ devrait se constituer une épargne de 9000€.

    2 – Répartir son épargne sur le compte d’investissement ou le compte plaisir 

    Lorsque le compte de sécurité est suffisamment alimenté, il faut répartir ses économies entre le compte « d’investissement » et le compte « plaisir ». La répartition dépend des objectifs de chacun.

    • Si l’objectif est de développer sa liberté financière, il vaut mieux déposer une plus grande partie de l’épargne mensuelle sur le compte d’investissement.
    • Si l’objectif est de financer un projet qui nous tient à coeur, il vaut mieux verser la majorité de ses économies sur le compte plaisir

    3 – Utiliser l’argent des comptes

    Il faut garder en tête que le capital déposé sur chaque compte à une utilisation spécifique : 

    • L’argent sur le compte courant sert à financer son quotidien (payer son loyer, ses courses, ses factures…)
    • L’argent sur le compte “épargne” doit être utilisée qu’en cas de nécessité (lors d’une dépense imprévue qui ne peut pas être payée avec l’argent sur le compte courant)
    • L’argent sur le compte “plaisir” permet de financer un projet et se faire plaisir (partir en voyage, s’offrir le dernier smartphone, se payer une formation…)
    • L’argent sur le compte d’investissement dépend de ses objectifs financiers. Il existe de stratégies comme : 
      • investir régulièrement le montant déposé tous les mois. Par exemple en investissant sur un ETF, une action d’entreprise ou une cryptomonnaie.
      • attendre d’accumuler un plus gros montant avant de l’investir comme par exemple, acheter des parts dans une SCPI, financer l’achat d’un bien immobilier avec un apport, etc…

    L’habitude indispensable : se payer en premier

    En fin de compte, la stratégie se résume en une habitude clé : épargner tous les mois au moins 15% de ses revenus en les déposant sur le compte épargne, le compte d’investissement ou le compte “plaisir”.

    Le plan d’actions

    Voici un plan d’actions simples pour mettre en œuvre cette stratégie financière : 

    1. Ouvrir un compte courant et un compte “sécurité” (comme un livret A ou un simple compte épargne) dans la même banque (Boursorama, Crédit Agricole, peu importe)
    2. Faire virer son salaire sur le compte courant
    3. Mettre en place un virement automatique en début de mois pour virer au moins 15% de ses revenus sur son compte épargne. Si l’effort d’épargne est trop important commencer petit, même avec un moment de 5€. Le but est de prendre l’habitude avant d’optimiser
    4. Ouvrir un compte investissement et un compte plaisir. L’idéal est de les prendre dans des banques en ligne (BforBank, Boursorama…) ou néo banque (N26 ou révolut) pour limiter les frais bancaires.
    5. Transférer l’argent de son compte sécurité sur le compte d’investissement ou le compte “plaisir” lorsque le capital dépasse 6 mois de salaire

    Quelques recommandations pour gérer ses finances

    Adapter les efforts d’épargne

    La constitution du capital de sécurité prend du temps. Celui qui gagne 1500€ et parvient à économiser 300€, mettra deux ans-et-demi pour atteindre une épargne équivalente à 6 mois de salaire (s’il ne touche pas à ses économies entre-temps). C’est pourquoi, il vaut mieux se laisser du temps, quitte à commencer petit.

    La clé est de prendre les bonnes habitudes pour avoir une gestion saine de ses finances. Ensuite, il sera possible d’accélérer ses résultats avec d’autres astuces.

    • Développer ses revenus afin de pouvoir épargner plus
    • Mettre de côté une partie de ses rentrées d’argent ponctuelles (primes, dons, remboursement…)
    • Réduire ses dépenses pour améliorer sa capacité d’épargne

    Diversifier la répartition de l’épargne sur les trois comptes

    Il n’est pas nécessaire d’attendre d’avoir 6 mois de salaire de côté pour commencer à transférer une partie de ses économies sur le compte d’investissement ou le compte “plaisir”. Pour reprendre l’exemple précédent, on pourrait envisager la répartition suivante : 

    • 150€ sur le compte sécurité
    • 90€ sur le compte investissement
    • 60€ sur le compte plaisir

    Toutefois, il convient de garder en tête qu’il est préférable de ne jamais investir l’argent dont on pourrait avoir besoin, d’où l’importance de se constituer une épargne de sécurité avant tout.

    Se former financièrement

    Dans cet épisode, je vous partage une stratégie qui fonctionne pour moi. Peut-être existe-t-il d’autres méthodes qui seront plus adaptées à votre organisation et vos objectifs. C’est pourquoi, il est important de s’éduquer financièrement en découvrant des livres, des podcasts ou des vidéos afin de recueillir de nombreux avis et définir son propre plan financier. 

    De mon point de vue, les livres suivants sont un bon point de départ :

    Conclusion

    Un principe clé pour gérer ses finances sainement consiste à se payer en premier. Concrètement, cela revient à mettre en place une habitude simple : épargner tous les mois au moins 15% de ses revenus et déposer ses économies soit sur un compte épargne, un compte d’investissement ou un compte “plaisir”.

    Ressources

    Livres : 

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    Le pilote et le mécanicien (histoire inspirante)

    Découvrons une histoire inspirante : le pilote et le mécanicien. C’est parti !

    Vidéo

    Podcast

    Le pilote et le mécanicien

    Un jour, un pilote de chasse reçoit l’ordre de décoller en urgence pour une mission. 

    Un jeune mécanicien de la base vérifie son avion à la hâte avant le décollage.

    Il donne son feu vert à son collègue qui prend place dans l’appareil. 

    Une fois au bout de la piste, l’aviateur met plein gaz et s’élance dans les airs.

    C’est alors qu’un problème mécanique critique survient à basse altitude.

    Haut de son expérience, le pilote fait demi-tour et parvient à poser l’appareil avec un grand sang froid.

    Le personnel de la base ayant assisté à la scène est stupéfait. Aussi effaré, le jeune mécanicien comprend qu’il a commis une erreur, car il aurait dû détecter le dysfonctionnement durant ses vérifications. Il rejoint, la peur au ventre, le pilote qui sort de l’avion de chasse.

    Ce dernier se dirige immédiatement en sa direction et lui dit : 

    “ Je souhaite que tu sois le mécanicien en charge des prochaines vérifications de mon avion”

     

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    La Méthode LiveMentor – Alexandre Dana (Résumé)

    Alexandre Dana est le fondateur et CEO de LiveMentor ; un organisme de référence dans l’accompagnement d’entrepreneurs en France. Dans son livre, La Méthode LiveMentor, il partage ses conseils pour aider les porteurs de projets à développer leurs activités. Le contenu s’organise autour de 12 étapes pour lesquelles nous allons essayer d’extraire les grands principes dans cette synthèse. C’est parti

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    Podcast

    Fiche de lecture

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    Qu’est ce que la méthode LiveMentor ?

    Les 12 étapes de la pédagogie LiveMentor correspondent aux grandes phases qu’un entrepreneur peut traverser. Le livre est une expérience de coaching grandeur nature. L’auteur partage une étude de cas, des conseils, des exercices pratiques et un retour d’expérience inspirant d’un entrepreneur pour chacune des 12 étapes.

    Etape 1 : identifier son alignement

    Le chapitre débute par l’histoire de Marion, une chef de projet au département ressources humaines. Elle explique être malheureuse dans son travail mais n’ose pas le quitter.

    Pour l’auteur, ce blocage est commun à de nombreuses personnes. Pour le surmonter, il convient de se reconnecter à ce qui nous anime profondément. Autrement dit, il faut aligner ses paroles, ses actes, ses objectifs, ses valeurs, les réalisations que l’on veut voir aboutir et les moyens que l’on a pour y parvenir.

    La première étape consiste à affirmer son désalignement en verbalisant le problème pour lui donner une réalité. 

    Ensuite il est nécessaire de prendre pleinement la mesure de ses envies profondes avant d’entreprendre toute action concrète.

    Pour ce faire, il est judicieux de lister les points positifs sur lesquels on pourra s’appuyer pour se lancer dans une nouvelle direction. Par points positifs l’auteur entend : 

    • nos compétences
    • nos forces
    • nos passions
    • notre réseau
    • nos ressources

    Les entrepreneurs qui se concentrent sur leurs forces obtiennent de bien meilleurs résultats que ceux qui tentent de gommer toutes leurs faiblesses.

    Etape 2 : Trouver l’inspiration

    Alexandre Dana prend l’exemple de Julien, un porteur de projet, qui ne parvient pas à trouver et affirmer son alignement.

    Pour contourner cette difficulté, la clé est de s’entourer de personnes inspirantes et de recueillir leurs conseils.  En demandant à la bonne personne, on gagne du temps et une quantité d’énergie non négligeable.

    Il existe plusieurs manières de rencontrer les personnes qui nous inspirent : 

    • le réseau social Linkedin
    • L’annuaire Malt
    • Les groupes Facebook
    • Les espaces de coworking
    • Les incubateurs…

    Pour approcher les bonnes personnes, il peut aussi être judicieux de demander à son entourage car il n’y a jamais que 5 personnes entre nous (dont la plus proche est l’une de nos connaissances personnelles ou professionnelles) et la personne que l’on souhaite rencontrer.  Il est souvent plus facile de contacter les personnes qui partagent les mêmes valeurs, références et passions que nous.

    Voici cinq astuces pour faciliter la prise de contact : 

    • Parler de connaissances communes
    • Éviter de parler comme un vendeur. Le message doit être “voici ce que je fais, j’aime ce que vous faites et j’aimerais pouvoir vous rencontrer pour écouter votre histoire”
    • Être concis en prenant contact en 5 phrases maximum.
    • Faire gagner du temps à son interlocuteur
    • Soigner la forme

    Pour reprendre l’idée de l’auteur, il faut “commencer par une quête d’alignement. Une fois qu’on a identifié la voie qui nous correspond réellement, il est important de la consolider en partant à la rencontre de personnes inspirantes, car c’est cette phase d’inspiration qui ancre définitivement le projet, démultiplie les forces et accélère les succès.”

    Etape 3 : Construire son équipe

    Ce chapitre aborde la question de savoir s’il est préférable de prendre un associé ou de cheminer seul. L’auteur illustre ses propos par l’histoire de Markus, le cofondateur d’un restaurant à Copenhague.

    Alexandre Dana explique que l’une des premières raisons de l’échec d’une création d’entreprise réside dans les conflits entre fondateurs. Les erreurs des entrepreneurs viennent souvent de l’un de ces trois facteurs : 

    • Ne pas s’associer pour les bonnes raisons
    • Ne pas tester si l’association fonctionne
    • Ne pas travailler sur la collaboration

    En tout cas, voici plusieurs pistes pour éviter ces erreurs : 

    • Communiquer pour trouver l’associé adéquat. Pour ce faire, l’auteur présente 12 questions à poser à un potentiel partenaire (ex : quelles sont tes attentes financières ? Qu’est-ce qui te déplait chez moi ? ou quel est ton mode d’organisation privilégié ?… )
    • Mettre par écrit qui doit faire quoi, avec un calendrier et une répartition juste du travail.
    • Tester l’association le temps d’un week-end puis durant deux mois. C’est le moment de se répartir les tâches et de discuter honnêtement des préférences de chacun.
    • Prévoir une heure par semaine pour faire le point de manière informelle pour parler de tout et de rien. Les associés doivent s’écouter et s’entraider autant que possible pour continuer à faire fonctionner leur association.
    • Réserver une demi-journée par mois pour se retrouver autour d’un moment structuré. L’objectif est de sortir la tête du guidon et d’adopter un point de vue global sur l’entreprise

    Etape 4 : Avoir une vision forte

    A travers l’histoire de Kilian et Valentin, auteurs du blog “Le Grand Voyage”, on découvre l’importance de ne pas confondre vision de vie et vision du projet.

    La vision de vie de ces deux entrepreneurs revient à travailler en ligne, pour conserver ce qu’ils adorent par-dessus tout : vivre en voyageant. Le problème est que ce qui structure un développement personnel ne suffit pas à structurer une entreprise. Il convient plutôt d’avoir une vision forte de son projet. 

    Une vision forte s’exprime par l’identification des gens avec qui l’on travaille, pourquoi on travaille, quand on travaille, dans quelles conditions et dans quels buts. 

    Une vision adéquate présente cinq bénéfices :

    • maintenir sa motivation sur le long terme.
    • donner la direction.
    • ne pas se disperser.
    • Fédérer une équipe.
    • attirer des clients fidèles.

    L’idéal est d’écrire la vision de son projet sur une seule et unique page.

    Etape 5 : S’affirmer pour avancer

    L’auteur s’appuie sur l’histoire de Manon, médecin et créatrice d’une chaîne d’histoire sur YouTube, qui avait peur de se lancer. 

    Rien n’arrive par miracle à celui qui reste paralysé. C’est pourquoi il est indispensable de s’affirmer afin d’avancer.

    La clé est de recueillir des retours positifs sur son travail pour se donner confiance. Voici quelques pistes : 

    • Dresser la liste de ses réussites
    • chercher à élargir constamment son cercle et à s’entourer de personnes qui peuvent nous aider.
    • Se projeter dans le futur tout en identifiant le coût de l’inaction
    • Accepter l’échec comme moyen d’apprentissage
    • Continuer d’agir et d’avancer

    Etape 6 – Agir efficacement

    L’histoire de Mehdi, freelance en facilitation graphique ,illustre le problème de nombreux entrepreneurs : le sentiment de ne pas être productif.

    La productivité est la réalisation d’un maximum de tâches dans un laps de temps donné. L’idéal est d’allier l’efficacité et l’efficience : 

    • être efficace, c’est atteindre ses objectifs, peu importe les ressources utilisées. 
    • être efficient, c’est optimiser ses ressources dans le but d’être efficace (même si l’on n’atteint pas ses objectifs). 

    Pour être productif, il est primordial de définir ses priorités

    • Qu’est-ce qui compte vraiment dans mon projet ?
    • Qu’est-ce qui me plaît dans ce projet ? 
    • Qu’est-ce que je reporte toujours au lendemain ? 
    • Quel est le prochain goulet d’étranglement (ce qui va bloquer le développement du projet) ?
    • Qu’est-ce que je dois arrêter de faire dès demain pour cesser de perdre mon temps ?

    Ensuite, il convient de planifier ses actions prioritaires et se forcer à agir.

    Etape 7 : Définir sa valeur

    Alexandre Dana s’appuie sur l’histoire de Julie, freelance en communication, pour illustrer la peur d’aborder les questions d’argent avec ses clients. Il partage ensuite ses conseils pour lever les blocages et bien définir sa valeur.

    De son point de vue, la valeur est une question personnelle de différenciation, de marge et d’équilibre économique.

    Il suggère d’éviter la course au bas de gamme. Se vendre deux fois plus cher permet de passer deux fois plus de temps à améliorer ses compétences et sa pratique. A ce propos, il est préférable de se vendre cher quitte à changer de clients plutôt que de baisser ses prix.

    Quoiqu’il en soit, le but d’un entrepreneur est de trouver des solutions à un problème identifié, puis de présenter la valeur de ces solutions. A ce propos, voici quatre conseils : 

    • Communiquer au client le travail nécessaire derrière la valeur produite
    • Écouter son client dès les premiers échanges.
    • Toujours proposer plusieurs options de prix pour permettre au client de se représenter la valeur des choses.
    • Rassurer, encore et toujours.

    Etape 8 : Viser la qualité

    Le chapitre débute par l’histoire d’Éloïse, gérante du blog “Mes meilleures nuits” qui ne parvient pas à se démarquer de la concurrence. Son activité se tasse à cause des concurrents qui arrivent progressivement sur son marché. Le problème est qu’il lui est impossible de se démarquer car elle n’a pas de temps et doit se focaliser sur son chiffre d’affaires.

    Pour l’auteur la clé est de viser la qualité. Cela se traduit par diverses actions : 

    • Permettre aux clients d’exprimer leurs attentes sur les produits
    • Prendre le temps de créer des relations, au lieu de générer du chiffre d’affaires, 
    • Bâtir un service client mémorable
    • Créer des relations de confiance avec ses fournisseurs 

    En parallèle, l’auteur suggère de se créer un univers singulier en offrant à ses clients une histoire ou une spécificité.

    Etape 9 : Aimer le marketing

    Isabelle, naturopathe, en statut micro-entrepreneur, présente ses difficultés pour vendre sans renier ses valeurs.

    Alexandre Dana s’applique alors à définir la notion de marketing généreux. D’après ses mots : “Le vrai marketing est généreux et plein de bonnes intentions.” 

    Il faut comprendre par là qu’un entrepreneur doit s’adresser à la plus petite audience viable et délivrer des messages anticipés, personnels et pertinents à des personnes qui ont explicitement signifié leur intérêt.

    La clé est de partager ses savoirs, créer des conversations et penser sa communication comme un moyen de répondre à des problèmes, et non comme de la pure prospection commerciale. Voici plusieurs conseils à ce sujet : 

    • Rédiger une newsletter pour communiquer avec ses clients et prospects
    • Écrire des articles invités pour créer des relations durables avec des partenaires potentiels ou des acteurs de son écosystème.
    • Créer des sondages ou des pétitions en demandant l’adresse mail des participants afin de faire grandir sa base de prospects

    En tout cas, il faut noter que le mail reste le moyen le plus efficace pour partager une newsletter réellement authentique. Plus la newsletter est régulière, plus le succès est certain !

    L’auteur prend l’exemple de Tim Ferriss qui écrit chaque semaine à plus d’un million de lecteurs pour partager ses lectures du moment, ses séries Netflix préférées, l’état d’avancement de ses projets ou sa marque de référence pour les couteaux de cuisine.

    Etape 10 : Fédérer une communauté

    A travers l’histoire d’Aminata, fondatrice du média « Cosmétiques Naturels”, l’auteur nous montre l’importance de créer une audience fidèle.

    Aujourd’hui, de nombreuses entreprises ne se construisent plus autour d’un produit, mais autour d’une communauté . A ce propos, une tribu est une solide barrière à l’entrée.

    Alexandre Dana conseille de créer et nourrir son audience le plus tôt possible, avant même de lancer son activité/service/produit.

    L’idée est de rédiger du contenu de qualité via des articles, des vidéos pour créer une audience autour de valeurs communes. Ensuite, il faut fédérer cette audience. L’auteur recommande alors de créer un groupe privé Facebook et de s’appuyer sur les membres actifs pour le développer.

    Etape 11 – Développer des systèmes

    Au fur et à mesure de leurs projets, de nombreux entrepreneurs commencent à sentir la fatigue. C’est ce qu’illustre l’histoire de Violaine et Paul, propriétaires du restaurant L’Escale, à Arcachon.

    Le fait de construire des systèmes est un moyen de lutter contre cette difficulté. 

    Alexandre Dana recommande de regarder  la vie d’un projet entrepreneurial sous trois aspects : 

    • La casquette de l’entrepreneur afin d’entretenir la vision
    • La casquette du manager pour orchestrer les choses. Le manager range, organise et fait des plans et permet à l’entrepreneur de ne pas exploser en vol
    • La casquette du technicien pour vivre dans le moment présent. Le technicien est celui qui fait

    Quoiqu’il en soit, un entrepreneur doit viser l’objectif de transformer son entreprise en une entité indépendante. 

    Un créateur doit chercher à se réorganiser dans le but de simplifier son activité et travailler moins. Pour ce faire, il doit mettre en place des systèmes. 

    Voici plusieurs pistes à ce sujet : 

    • Éliminer et dire non pour se focaliser sur les tâches qui comptent le plus 
    • Automatiser des actions répétitives via des outils et des process
    • Déléguer en construisant une équipe autour de valeurs, en décidant ensemble de grands choix stratégiques et en créant une multitude de liens individuels de confiance.

    Etape 12 : Entreprendre tout au long de sa vie

    Dans ce dernier chapitre, on suit Damien, un entrepreneur récidiviste, dont le parcours illustre l’importance d’entreprendre tout au long de sa vie.

    L’auteur explique que le succès financier est rarement l’objectif ultime de l’entrepreneur. Un fois le pied dans l’entrepreneuriat, un créateur cherchera toujours à développer d’autres projets. 

    En général, les entrepreneurs se lancent dans une stratégie de l’araignée. Il développent une galaxie d’entreprises qui se renforcent et se nourrissent mutuellement.

    Conclusion

    Bien, pour résumer et conclure, reprenons les 12 étapes d’un projet entrepreneurial : 

    1. Identifier son alignement
    2. Trouver l’inspiration
    3. Construire son équipe
    4. Avoir une vision forte
    5. S’affirmer pour avancer
    6. Agir efficacement
    7. Définir sa valeur
    8. Viser la qualité
    9. Aimer le marketing
    10. Fédérer une communauté
    11. Développer des systèmes
    12. Entreprendre tout au long de sa vie

    Attention toutefois car Alexandre Dana précise que la réalité entrepreneuriale est bien plus chaotique, bouillonnante et imprévue que ces 12 étapes. 

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