CVG #14 : Mister Fanjo et les réseaux sociaux

Cet article a pour but de décrire l’écosystème autour du projet Mister Fanjo. L’objectif est de vous présenter les différents réseaux sociaux et les types de contenu que j’y partage afin que vous puissiez directement consulter les formats qui vous intéressent. C’est parti !

Vidéo

Podcast

L’écosystème Mister Fanjo

Résumé des plateformes

  • Site internet : https://misterfanjo.com
  • YouTube : https://www.youtube.com/channel/UC_91IZZlrN-SLQ8NHSn7_IA
  • Facebook : https://www.facebook.com/Mister-Fanjo-1218287988217592/
  • Instagram : https://instagram.com/misterfanjo
  • Linkedin : https://fr.linkedin.com/in/mister-fanjo-92b22321a
  • Twitter : https://twitter.com/misterfanjo
  • TikTok : https://www.tiktok.com/@mister.fanjo
  • Spotify : https://open.spotify.com/show/3LkFCpj56P2NafeKO4yHyu?si=e68e989d9bd846b1
  • Google podcast : https://podcasts.google.com/feed/aHR0cHM6Ly9hbmNob3IuZm0vcy83MjFkOGM1Yy9wb2RjYXN0L3Jzcw
  • Adresse mail : business@misterfanjo.com
  • Pour s’abonner à la newsletter de la chaîne : https://misterfanjo.com/index.php/a-propos-du-projet-mister-fanjo/newsletter-mister-fanjo/

Site internet

Tout d’abord commençons par le point central du projet Mister Fanjo : le site internet. J’y diffuse la majorité du contenu que je crée. Le site s’organise en trois rubriques :

  • La rubrique “PROJETS” où je partage des réalisations personnelles qui me tiennent à cœur. Pour l’instant, vous trouverez des interviews, des résumés de livres, du contenu de vulgarisation scientifique ou encore des présentations de concepts issus des sciences sociales… . 
  • La rubrique « CHEMIN VERS LE GRAAL » abrégée en CVG où je présente mon retour d’expérience sur l’aventure Mister Fanjo. J’y partage l’envers du décor en documentant par exemple, les bilans financiers, mes objectifs, mes réflexions sur le projet et l’évolution de ma vision…
  • La rubrique TIPS où je synthétise les principes clés, les habitudes et les pratiques concrètes qui m’aident à avancer sur mes projets tout en gardant un bon équilibre de vie.

Articles, vidéos et podcasts

Je partage le contenu à la fois sous forme d’articles, vidéos et podcasts.

Les vidéos sont diffusées sur Youtube. Si vous êtes amateur de ce format, je vous invite à vous abonner à la chaîne et à activer la cloche de notification pour être informé lors de la parution de nouvelles productions. Bien sûr, vous pouvez également consulter les vidéos directement depuis le site internet Mister Fanjo.

En parallèle des vidéos et des articles, je diffuse le contenu au format audio sur les plateformes Spotify, Anchor, Google podcast et Apple podcast. Si vous préférez le format audio, je vous invite donc à me rejoindre sur l’une de ces plateformes pour ne rien rater.

En tout cas, vous trouverez toujours ces trois formats sur les pages web et les articles de mon site internet.

  • Site internet : https://misterfanjo.com/
  • Chaine Youtube : https://www.youtube.com/channel/UC_91IZZlrN-SLQ8NHSn7_IA
  • Plateforme de podcast : 
    • Spotify : https://open.spotify.com/show/3LkFCpj56P2NafeKO4yHyu?si=e68e989d9bd846b1
    • Google podcast : https://podcasts.google.com/feed/aHR0cHM6Ly9hbmNob3IuZm0vcy83MjFkOGM1Yy9wb2RjYXN0L3Jzcw

Réseaux sociaux

Pour ceux qui ont peu de temps, je diffuse aussi des extraits vidéos condensées du contenu que je publie sur Youtube Short, Instagram et TikTok 

Quoi qu’il en soit, je vous invite à me rejoindre sur les réseaux sociaux de votre choix : Facebook, Linkedin, Twitter et/ou Instagram si vous souhaitez suivre les différentes actualités sur l’aventure Mister Fanjo. Dès que de nouvelles productions sont mises en ligne, j’informe ma communauté sur ces plateformes.

De plus, j’essaye également de partager sur ces réseaux sociaux du contenu pour présenter l’envers du décor pour que vous puissiez avoir un aperçu de mon activité quotidienne sur les différents projets et leurs coulisses

  • Facebook : https://www.facebook.com/Mister-Fanjo-1218287988217592/
  • Instagram : https://instagram.com/misterfanjo
  • Linkedin : https://fr.linkedin.com/in/mister-fanjo-92b22321a
  • Twitter : https://twitter.com/misterfanjo
  • TikTok : https://www.tiktok.com/@mister.fanjo

Echanges par mail

Enfin pour ceux qui souhaitent ne rien rater de l’aventure Mister Fanjo, je vous suggère de vous abonner à la newsletter. Toutes les semaines, je publie un mail pour présenter les actualités sur le projet Mister Fanjo, les avant-premières, les publications à venir ou encore mes réflexions.

S’inscrire à la newsletter

 En parallèle, pour ceux qui souhaitent me contacter directement, je vous invite à m’envoyer un mail à l’adresse : business@misterfanjo.com

Conclusion

Attention, je tiens à préciser que je mets un point d’honneur à ne pas exposer ma vie privée et celle des autres.

Mon souhait est simplement de partager des projets qui me tiennent à cœur et documenter cette aventure afin d’aider ceux qui souhaiteraient se lancer dans des projets similaires.

Bref, j’espère simplement que le contenu vous plaira voire vous aidera à réaliser vos propres objectifs.

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Show your work – Austin Kleon (Résumé)

Austin Kleon est un écrivain, dessinateur et auteur de plusieurs best-sellers (Steal like an artist (2012) et Newspaper Blackout (2010)). Dans son livre, Show your work, il présente 10 manières de partager sa créativité et de se faire connaître.

Pour cette synthèse, je vais résumer les 10 principes abordés. C’est parti !

Sommaire :

  1. S’engager même si l’on est pas un expert
  2. Penser processus plutôt que produit.
  3. Diffuser un petit quelque chose tous les jours.
  4. Ouvrir son cabinet de curiosités
  5. Raconter de bonnes histoires
  6. Enseigner que l’on sait
  7. Éviter de se transformer en spam humain
  8. Apprendre à encaisser les coups durs
  9. Vendre
  10. Rester dans les parages

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Podcast

Fiche de lecture

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L’importance de diffuser son travail

Austin Kleon constate que presque toutes les personnes à succès qu’il admire (et dont il essaie de s’inspirer) ont intégré le partage dans leur routine.

Il en conclut qu’il est primordial de faire connaître ses créations. La clé est d’apprendre à considérer son travail comme un processus sans fin, à partager ce processus de manière à attirer les personnes susceptibles d’être intéressées par ce que l’on fait, tout en gérant les hauts et les bas.

Les 10 principes qu’il partage sont les suivants : 

1. S’engager même si l’on est pas un expert

Il n’est pas nécessaire de réaliser un travail de génie pour se faire connaître.

Trouver une scène

La créativité est toujours une collaboration. Elle est le résultat d’un esprit connecté à d’autres. 

En ce sens, Internet est un outil essentiel pour les créateurs car il rend accessible et relie les travaux de chacun. 

Les blogs, les médias sociaux, les groupes de messagerie, les forums de discussion sont des scènes virtuelles où les gens se retrouvent pour discuter des sujets qui les intéressent.

Être un amateur et partager

Même si l’on est novice, il faut oser communiquer ce que l’on aime. Les personnes qui apprécient les mêmes choses nous trouveront. 

A ce propos, l’une des meilleures voies pour réussir consiste à réfléchir à ce que l’on veut apprendre puis s’engager à partager son apprentissage.

Lire les nécrologies

Toutes les personnes ayant accompli des choses extraordinaires ont commencé comme des amateurs. Leur parcours est ainsi un exemple à suivre. 

Austin Kleon conseille donc de lire des biographies tous les matins car elles contiennent de riches enseignements.

2. Penser processus plutôt que produit.

En fait, le but est de documenter ce que l’on fait et d’emmener les gens dans les coulisses. Cela consiste par exemple à :

  • commencer un journal de travail. C’est-à-dire noter ses pensées dans un cahier ou les enregistrer sur un appareil audio. 
  • Tenir un album en prenant de nombreuses photos de son travail à différentes étapes du processus. 
  • Filmer des vidéos de son travail pour garder une trace de son parcours

Comme l’explique l’auteur, en mettant les choses en avant, de manière cohérente, on peut établir une relation avec ses clients. Cela leur permet de voir la personne qui se cache derrière les produits.

3. Diffuser un petit quelque chose tous les jours.

Envoyer une dépêche quotidienne

Les sites de médias sociaux sont l’idéal pour partager des mises à jour quotidiennes. Une fois par jour, il convient de présenter un petit morceau de sa routine de travail.

Une citation du designer Bobby Solomon dit : « Mettez vous et votre travail en avant tous les jours, et vous commencerez à rencontrer des gens étonnants”.

Partager l’imparfait

L’auteur parle du test “et alors ?” (“so what?”). L’idée est d’oser partager les travaux imparfaits et inachevés pour lesquels on souhaite obtenir un retour.

Transformer son flux en stock

La stratégie consiste à partager quotidiennement ses idées et pensées, c-a-d le flux . Diffuser du contenu régulièrement permet de mettre en lumière des thèmes et des tendances. Les éléments qui se dégagent du flux permettent de créer du contenu plus substantiel et durable (= le stock).

Créer un bon nom (de domaine)

Un petit article de blog n’est rien en soi, par contre un millier d’articles publié sur une décennie devient l’œuvre d’une vie.

La clé est de considérer un site web comme une machine de développement personnel (plutôt qu’une machine d’autopromotion). Pour cela, il convient de remplir son site Web avec son travail, ses idées et les choses qui nous intéressent.

4. Ouvrir son cabinet de curiosités.

Partager ses influences

Aujourd’hui comme à l’époque, nous avons tous le désir de voir, faire et posséder des choses étranges et merveilleuses. Ces collections d’objets ou de souvenirs influencent nos goûts, et nos goûts influencent notre travail. 

Même si, en tant qu’amateur, nos goûts s’inspirent exclusivement des créations des autres, il ne faut pas hésiter à partager ses influences dans son propre travail.

Ne pas cacher ses plaisirs coupables

Une nouvelle fois, il est préférable de célébrer et partager ses goûts et les choses que l’on aime. Être ouvert et honnête sur ce que l’on apprécie est le meilleur moyen d’entrer en contact avec des personnes qui aiment ces mêmes choses.

Le crédit est toujours de mise

A ce sujet, si l’on partage le travail d’autrui, il est de notre devoir de veiller à ce que les créateurs de ce travail soient dûment reconnus. Ainsi, il faut mieux s’abstenir de partager si l’on ne reconnaît le mérite du créateur.

5. Raconter de bonnes histoires.

Le travail ne parle pas de lui-même

La façon dont les gens apprécient la valeur de notre travail est profondément influencée par ce qu’on leur raconte à son sujet.

Les êtres humains veulent savoir d’où viennent les choses, comment elles sont faites et qui les a faites. 

Il est donc primordial d’apprendre à “raconter son travail ». La narration a un effet énorme sur la manière dont il va être perçu par les gens.

La structure est essentielle

La partie la plus importante d’une histoire est sa structure. Un bon pitch se déroule en trois actes : Le premier présente le passé, le second correspond au présent et le troisième aborde le futur.

Parler de soi de manière impactante

Quoiqu’il en soit, chacun devrait apprendre à se présenter, parler de son travail et avoir une réponse à la question “Qu’est ce que vous faites dans la vie?” Voici quelques clés à ce sujet 

  • Savoir donner une réponse vraie et courte. Ex : “Je suis étudiant”, je suis plombier de jour et blogueur de nuit..;”. 
  • Anticiper les réponses pour éviter les blancs. Ex : “Je suis chômeur” risque d’amener à la question “quel travail recherchez-vous ? ”
  • S’adapter à son interlocuteur. la réponse ne devrait pas être la même si l’on parle à un enfant, une personne âgée ou sa mère.
  • Supprimer les adjectifs pour rester factuel. Dire : “je suis photographe” plutôt que “photographe amateur” ou “je suis un super photographe”.

 

6. Enseigner que l’on sait

Beaucoup cherchent à cacher la recette de leur succès en masquant le processus, en taisant les techniques qu’ils ont apprises ou en camouflant l’aide qu’ils ont reçue…

La philosophie de l’auteur est tout autre : dès que l’on apprend quelque chose, il est préférable de l’enseigner aux autres :

  • Partager sa liste de lecture. 
  • Indiquer des documents de référence utiles
  • Créer des didacticiels et les mettre en ligne. 

Le but est d’accompagner les gens, étape par étape, en partageant une partie de son processus. 

7. Éviter de se transformer en spam humain.

Austin Kleon liste plusieurs recommandations :

Se taire et écouter

Il faut d’abord incarner les comportements associés au résultat que l’on souhaite atteindre

  • Si l’on veut être accepté par une communauté, on doit d’abord être un bon citoyen de cette communauté.
  • Si l’on veut des fans, on doit d’abord être un fan. 
  • Si l’on veut recevoir, il faut donner

Viser les cœurs plutôt que le nombre

Il vaut mieux se soucier de la qualité des personnes qui nous suivent davantage que de leur nombre.

Pour cela, il faut faire les choses que l’on aime et en parler pour attirer les gens qui ont les mêmes attentes. Pour être intéressant, on doit être intéressé.

Eviter les gens qui nous épuisent

Austin Kleon utilise le test du vampire pour savoir qui laisser entrer et sortir de sa vie. 

Si, après avoir passé du temps avec quelqu’un, on se sent usé et épuisé, alors cette personne est un vampire dont on doit s’éloigner. A l’inverse; si l’on se sent toujours plein d’énergie, la relation est à favoriser.

Le test du vampire s’applique à de nombreux aspects de notre vie comme les emplois, les loisirs, les lieux, etc.

Identifier ses compagnons d’infortune

Il convient de rester proche des gens qui nous accompagnent dans les moments difficiles. Ce sont les personnes avec qui collaborer, partager ses secrets ou montrer son travail en priorité.

Rencontrer les gens dans la vie réelle

Rien ne remplace une rencontre en face à face. Lorsqu’on est dans un groupe en ligne, il vaut mieux essayer d’organiser des événements comme des meetups, des rendez en petit comité ou autre.

8. Apprendre à encaisser les coups durs.

Le message est le suivant : il ne faut pas abandonner devant les difficultés et les critiques.

Voici plusieurs conseils pour encaisser

  • Accepter l’idée que les difficultés vont se présenter
  • Apprendre à être frappé. Plus il y a de difficultés, moins elles blessent
  • Continuer d’avancer malgré tout
  • Protéger ses zones sensibles
  • Garder l’équilibre en restant proche de sa famille et ses amis

Finalement, l’astuce est de ne pas se soucier de ce que tout le monde pense mais de s’occuper uniquement de ce que les bonnes personnes pensent de nous.

De plus, il ne faut surtout pas perdre son temps et son énergie à répondre aux “trolls”. En ce sens, il faut utiliser le bouton de blocage sur les sites de médias sociaux et supprimer les commentaires désagréables.

9. Vendre

Nous avons tous besoin de gagner notre vie. L’idéal est d’être payé pour les activités qui nous plaisent. C’est la différence entre un professionnel et un amateur.

Tendre son chapeau pour récolter de l’argent

Le moyen le plus simple de le faire est de demander des dons en mettant un petit pot à pourboire virtuel ou un bouton « donnez maintenant » sur son site web.

Toutefois, l’idéal reste de fabriquer quelque chose et de le vendre pour de l’argent. Au lieu d’avoir un bouton « donnez maintenant », il vaut mieux un bouton « achetez maintenant » ou « engagez-moi ».

Conserver une liste de diffusion

Lorsque les gens apprécient un travail, ils ont tendance à donner leur adresse mail pour rester en contact. Pour le créateur, la liste d’emails est un excellent moyen de communiquer et vendre.

Se créer davantage de travail 

Cette citation de Walt Disney résume parfaitement cette philosophie : “on ne fait pas des films pour gagner de l’argent, on fait des films pour faire plus de film” (“We don’t make movies to make money, we make money to make more movies”).

Retourner les faveurs

Quand on a atteint le succès, il faut rendre la pareille en donnant à ses professeurs, ses mentors ou ses fans, une chance de partager leur propre travail.

Le secret est d’être aussi généreux que possible, mais suffisamment égoïste pour pouvoir faire son travail.

10. Rester dans les parages

Le but est de conserver le rythme car le travail est une réaction en chaîne. Chaque projet mène au suivant.

Néanmoins, il convient de faire des pauses pour pouvoir revenir plus fort. Il existe plusieurs techniques pour déconnecter sur différentes échelles de temps. :

  • prendre un congé sabbatique tous les septs ans
  • Partir en déplacement le temps d’un week-end
  • Faire de l’exercice
  • Marcher régulièrement dans la nature

Pour terminer sur une dernière astuce, Austin Kleon recommande de répartir à zéro régulièrement en s’engageant sur un nouveau projet créatif afin d’apprendre de nouveau.

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 Lien affilié Amazon :  Show your work – Austin Kleon

Pour télécharger la fiche de lecture

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 Retour sur la page du projet P04 – Résumés de livre

 

 

 

 

 

Le principe de Peter – syndrome de la promotion

Les supérieurs hiérarchiques sont-ils incompétents ? Découvrons une règle sur les organisations hiérarchiques qui a mis en évidence le syndrome de la promotion, aussi appelé le principe de Peter. C’est parti 

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Le principe de Peter

Le principe de Peter stipule que « dans une hiérarchie, tout employé a tendance à s’élever à son niveau d’incompétence ».

L’origine du concept provient d’un livre écrit par un psychologue et enseignant canadien Laurence J Peter : The Peter Principle en 1969 qu’il élabore avec un autre écrivain canadien Raymond Hull.

Règles sur les structures hiérarchiques

Après avoir évalué le niveau de compétences des gens dans diverses organisations, les auteurs proposent une analyse des systèmes hiérarchiques et des évolutions de carrière.

Ils émettent les règles suivantes :

1ere règle : un individu compétent à un poste donné est promu à un niveau hiérarchique supérieur. Par contre un individu incompétent, n’est ni promu ni rétrogradé.

Ils en déduisent ensuite le corollaire suivant :

2ème règle : Un individu ne restera dans aucun des postes où il est compétent puisqu’il sera promu à des niveaux hiérarchiques supérieurs. Or, l’employé finira par atteindre un poste auquel il sera incompétent. N’étant plus compétent, il ne sera plus promu et restera sur son poste.

Les auteurs en concluent :

Règle 3 : A long terme, tous les postes finissent par être occupés par des individus incompétents pour leur fonction. La majorité du travail est effectuée par des employés n’ayant pas encore atteint leur « seuil d’incompétence ».

Enoncé du principe

L’ensemble de ses règles permettent d’élaborer le principe de Peter : « dans une hiérarchie, tout employé a tendance à s’élever à son niveau d’incompétence », avec pour corollaire que « avec le temps, tout poste sera occupé par un employé incapable d’en assumer la responsabilité ».

Observations et enseignements

Les auteurs complètent leur thèse avec d’autres observations. Pour n’en citer que trois :

  • Les individus incompétents tendent à effectuer des tâches à faible valeur ajoutée : réunions, colloques, séminaires, conférences…
  • Du fait qu’un manager incompétent ne peut quitter son poste, c’est la sous-hiérarchie qui se substitue généralement à son rôle.
  • Afin de palier au fait que les postes stratégiques ne soient occupés par des incompétent, les organisations recourrent à la « sublimation percutante ». La manœuvre consiste à accorder à une personne incompétente une promotion vers un poste plus prestigieux en apparence, mais à responsabilité très inférieure. 

Validations et critiques

On peut noter que le principe de Peter a fait l’objet de recherches universitaires qui ont étudié sa validité par modélisation ou par confrontation à des cas réels, certaines concluant à sa validité complète ou partielle. 

On peut citer plusieurs exemples :

  • Un article de l’économiste d’Edward P. Lazear de l’Université Stanford paru dans le Journal of Political economy de 2004,
  • Un article de 2006 rédigé par Tim Barmby traitant de la perte de productivité à la suite de promotions.
  • Un étude de James Ike Schaap en 2011 relatant une enquête réalisée sur des entreprises américaines

A l’opposé, les détracteurs jugent le principe de Peter trop simpliste à cause de sa nature trop générale mais encore par la présence d’a priori, notamment le fait que les promotions sont accordées uniquement sur la base de la compétence.

Quoiqu’il en soit et pour aller plus loin, on peut citer une version aggravée et humoristique du principe de Peter : la Loi de Dilbert.

« Les gens les moins compétents sont systématiquement affectés aux postes où ils risquent de causer le moins de dégâts : ceux de managers. »

Conclusion

Le principe de Peter est une sorte de règle sur les organisations hiérarchiques qui met en évidence le syndrome de la promotion. Ce principe stipule que « dans une hiérarchie, tout employé a tendance à s’élever à son niveau d’incompétence », avec pour corollaire que « avec le temps, tout poste sera occupé par un employé incapable d’en assumer la responsabilité ».

Ressources :

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    Consacrer du temps à son entourage

    Découvrons l’une des composantes essentielles du succès : consacrer du temps à son entourage. C’est parti pour quelques explications et conseils pratiques !

    Vidéo

    Podcast

    Les différentes relations constituant un entourage

    Je crois profondément que le bonheur est corrélé au fait de se sentir entouré. Notamment car il est plus facile d’avancer sereinement dans la vie lorsqu’on peut compter sur le soutien de ses proches.

    De mon point de vue, la réussite nécessite des efforts pour développer et entretenir ses relations avec les personnes qui nous sont chères.

    La famille

    D’un côté, il y a la famille. Pour la plupart, nous passons la majorité de notre enfance et adolescence avec nos parents, frères et sœurs, grands-parents, oncles, tantes, cousins….

    Puis au fur et à mesure que l’on avance dans la vie, nous développons d’autres relations (amis, couple…) et, inévitablement, nous passons moins de temps avec nos proches.

    Pourtant, le lien qui unit les membres d’une famille reste extraordinairement fort malgré les années qui défilent.

    Celà fait écho à une jolie citation : Tout comme les branches d’un arbre, même si nous prenons des directions différentes, nos racines restent les mêmes.

    Je crois que la force des relations familiales s’explique en partie par le lien du sang. Les membres d’une famille ont un patrimoine génétique assez similaire. Si l’un des buts de l’Homme est de faire perdurer ses gènes dans le temps. Alors, nous avons tout intérêt à rester soudés avec les membres de notre famille afin de nous entraider et avoir plus de chance de survivre. Les milliers d’années qui se sont écoulées nous ont peut-être conditionné à aimer et choyer nos proches sans condition.

    Les amis

    En parallèle de la famille, il y a nos amis qui rentrent progressivement dans nos vies. Les liens amicaux se créent avec le temps :  plus on côtoie une personne et plus on vit d’expérience avec elle, plus le lien se développe et se renforce. 

    Nos amis sont les gens qui partagent nos valeurs et les gens avec qui la relation est suffisamment forte pour que l’on puisse se faire confiance et s’entraider mutuellement.

    Le couple et les enfants

    A côté, il y a aussi la relation de couple et les enfants qui sont, en fin de compte, la synthèse entre “famille” et “amis”. Un/Une partenaire de vie est une personne que l’on apprend à découvrir avec le temps et avec qui on tisse des liens extrêmement forts. Une des finalités d’un couple est de créer sa propre famille. A travers leurs enfants, les deux partenaires unissent leur deux familles par les liens du sang.

    Les relations du quotidien

    A côté des relations de couple, familiale et amicales, il y a toutes les relations du quotidien : les relations avec les collègues de travail, les commerçants, les connaissances, ou encore les inconnus … .

    Il s’agit de toutes les personnes que l’on côtoie, mais avec qui le temps ou le lien du sang n’a pas permis de créer une relation aussi forte qu’avec un ami, un membre de notre famille ou un partenaire.

    Entretenir ses relations = une nécessité

    En tout cas, la qualité d’une relation nécessite du temps et de l’investissement. On ne peut pas espérer le même niveau de confiance et d’entraide avec un inconnu, une personne que l’on a côtoyé à quelques occasions, ou un frère avec qui l’on a passé des milliers d’heures. 

    Une fois de plus il faut du temps pour développer une relation solide :

    • Il faut qu’un inconnu fasse ses preuves avant de devenir un collaborateur
    • Il faut passer de nombreuses heures avec un collègue avant qu’il devient un ami
    • Il faut vivre de nombreuses expériences avec une connaissance pour qu’elle devienne une partenaire de vie. 

    Malheureusement, il est impossible de consacrer autant de temps à toutes les personnes que l’on côtoie et on ne peut pas consacrer tout son temps à une seule et unique relation. 

    C’est pourquoi je crois que la clé du bonheur est de trouver un équilibre en passant un peu de temps avec tous les êtres qui nous sont chers quitte à faire des choix. 

    Principes / pratique pour entretenir de bonnes relations

    A ce sujet, voici quelques principes pour entretenir ses relations tout en maîtrisant son temps.

    Profiter des anniversaires pour garder contact avec ses connaissances

    En plus de célébrer les anniversaires de ses amis et membres de sa famille, l’idée est d’envoyer un SMS ou passer un coup de fil aux personnes qui ne font pas forcément partie de notre cercle familial ou groupe d’amis direct mais que l’on ne veut pas perdre de vue. Cet échange annuel est un bon moyen de demander des nouvelles et garder contact.

    Faire des surprises à ses proches

    Rien ne sert d’attendre les anniversaires pour faire des cadeaux. Surprendre un proche avec une petite attention est un bon moyen d’entretenir une relation.

    • Faire livrer un produit tel qu’un livre ou un petit gadget directement dans la boite au lettre d’un ami
    • Passer à l’improviste pour prendre des nouvelles 
    • Inviter un proche pour un café ou pour prendre un apéro
    • Ecrire un lettre ou envoyer une carte postale

    Bref, une surprise est toujours agréable et reste en mémoire.

    Être présent lors des moments importants

    Pour tisser de bonnes relations est indispensable de s’entraider et de se soutenir. Chacun devrait faire des efforts pour venir en aide à un proche quand il en a besoin ou être présent dans les moments importants :

    • Célébrer une réussite, un mariage, un anniversaire, l’obtention d’un diplôme
    • Etre présent lors d’un moment difficile tel qu’un enterrement ou une rupture
    • Apporter son aide durant un déménagement ou lorsqu’un proche nous demande un service

    Inclure ses proches dans les activités qui nous plaisent 

    Le but est d’organiser des activités qui nous tiennent à cœur avec les personnes de son entourage qui partagent les mêmes centres d’intérêt. 

    Comme par exemple :

    • Planifier une partie de sport (foot en salle, padel, course à pied)
    • Organiser un restaurant, une sortie ou un WE 
    • Faire une partie de jeux vidéo ou jeux de société, même à distance
    • Tester une nouvelle activité ou un nouveau projet (passer le permis bateau ou moto, investir dans la crypto, partir en rando, s’essayer à l’œnologie )

    Cette habitude est un excellent moyen de pratiquer les activités qui nous plaisent tout en passant du temps avec des membres de son entourage.

    Conclusion

    De mon point de vue, le bonheur est en partie corrélé au fait de se sentir entouré. Pour réussir il faut s’efforcer de développer de bonnes relations avec les personnes que nous côtoyons tout au long de notre vie. Pour ce faire, il peut être judicieux de célébrer les anniversaires pour garder contact avec d’anciennes connaissances, faire des surprises et des petites attentions aux membres de son entourage, inclure ses proches dans les activités qui nous tiennent à cœur, et enfin être présent lors des moments importants.

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    Tout réussir sans stresser grâce à la méthode ZTD (Zen to done) – Leo Babauta (Résumé)

    Leo Babauta est un auteur et blogueur américain. Dans son livre, Tout réussir sans stresser (lien affilié), il partage ses conseils pour organiser sa vie et accomplir ses projets. Sa méthode Zen To Done (ZTD) comprend 10 habitudes pour organiser ses tâches, vivre une journée de travail simple et structurée.

    Pour ce résumé, je vais synthétiser les principes et conseils pratiques abordés dans l’ouvrage. C’est parti !

    Vidéo

    Pour consulter le contenu au format podcast : Cliquez ici

    Fiche de lecture

    Télécharger

    Le pourquoi de la méthode ZTD

    La méthode ZTD est un dérivé simplifié de la méthode Getting Things Done de David Allen, en particulier sur cinq points :

    • Le GTD implique une série de changements d’habitudes alors que la ZTD se concentre sur une habitude à changer à la fois
    • Le GTD n’est pas assez axé sur l’action alors que la ZTD s’y focalise 
    • Le GTD manque de structure alors que la ZTD vise à planifier et instaurer des rituels
    • Le GTD génère du stress car le processus est complexe alors que la ZTD s’attache à simplifier
    • Le GTD n’est pas suffisamment axé sur la réalisation d’objectifs personnels alors que la ZTD se concentre sur l’atteinte d’objectifs à la semaine.

    Le contenu de la méthode ZTD

    La ZTD se compose de 10 habitudes visant à nous aider à nous organiser, à simplifier notre vie et à faire les tâches que l’on doit accomplir.

    Voici les 10 habitudes de la ZTD :

    • HABITUDE N ° 1 : COLLECTER. Lister sur un support toutes les tâches, les idées, les projets et les informations qui nous viennent à l’esprit.
    • HABITUDE N ° 2 : TRAITER. Ne pas différer la réalisation des actions simples
    • HABITUDE N ° 3 : PLANIFIER. Se fixer des priorités quotidiennes et hebdomadaires.
    • HABITUDE N ° 4 : FAIRE. Avancer sur une chose à la fois, sans se laisser distraire.
    • HABITUDE N ° 5 : ÉTABLIR UN SYSTÈME SIMPLE ET FIABLE. Tenir et vérifier de simples listes
    • HABITUDE N ° 6 : ORGANISER. Mettre chaque chose à sa place
    • HABITUDE N ° 7 : FAIRE LE POINT. Suivre son système et ses objectifs toutes les semaines.
    • HABITUDE N ° 8 : SIMPLIFIER. Réduire ses tâches et ses objectifs à l’essentiel.
    • HABITUDE N ° 9 : INSTAURER DES RITUELS. Établir et respecter des règles.
    • HABITUDE N ° 10 : TROUVER SA PASSION. Viser des activités passionnantes.

    Si l’on part de zéro, le but n’est pas de mettre en place tous les changements immédiatement mais plutôt de choisir et renforcer une habitude à la fois. 

    Concrètement, l’auteur suggère de travailler pour acquérir un des 10 comportements pendant 30 jours puis de passer au suivant.

    La version minimaliste de la méthode ZTD

    Afin d’obtenir une productivité optimale sans prise de tête, Leo Babauta propose une version encore plus minimaliste de la méthode ZTD. Elle revient à adopter les quatre habitudes suivantes : collecter, traiter, planifier et faire.

    Le mode d’emploi est le suivant :

    • Utiliser un carnet pour écrire toutes les choses à faire
    • Tous les jours, transférer ses notes sur sa to-do liste principale
    • Tous les matins, sélectionner 1 à 3 tâches à accomplir dans sa journée.
    • Accomplir les tâches prioritaires du jour (TPJ) le plus tôt possible

    L’idée est d’appliquer ce mode d’emploi quotidiennement pour avancer sur ces tâches et projets.

    Entreprendre des changements progressifs et durables

    Pour ceux qui veulent adopter l’intégralité des 10 habitudes du ZTD, la bonne méthode revient à entamer des changements de vie progressifs et durables. L’auteur dispense une série de conseils à ce propos :

    • S’engager à changer une première habitude
    • Pratiquer le nouveau comportement pendant 30 jours
    • Trouver tous les moyens pour se motiver durant la période
    • Noter ses progrès tous les jours
    • S’entourer en rejoignant un groupe en ligne ou en travaillant avec un partenaire
    • S’octroyer des récompenses régulièrement (au bout de 3 jours, puis toutes les semaines jusqu’à s’offrir un grosse récompense le trentième jour)
    • Rester concentré sur une seule habitude en affichant l’objectif sur un mur ou en créant des mails de rappel…
    • Éliminer les pensées négatives et se répéter que l’on est capable

    Les 10 habitudes en détail

    Habitude n° 1 : Collecter

    Au lieu de compter sur son cerveau pour stocker les informations dans sa mémoire, il est préférable de les collecter immédiatement.

    L’auteur conseille d’utiliser un carnet ou bloc note et d’y noter les tâches, les idées, les projets et les toute information qui nous traversent l’esprit.

    Ensuite, dès que l’on va au bureau ou que l’on rentre chez soi, il faut transférer ses notes sur une to-do liste.

    Une fois que l’on a pris l’habitude, on peut développer des listes par catégories.

    Habitude n° 2 : Traiter

    Une fois collecté, il faut traiter les informations listées une à une en prenant des décisions immédiates. Il existe 5 possibilités pour gérer chaque note :

    • Les Supprimer
    • Les déléguer
    • Les effectuer immédiatement si les tâches prennent moins de 2 minutes
    • Les remettre à plus tard en les ajoutant à sa to do liste
    • Les archiver

    La clé est de continuer le processus jusqu’à ce que tous les points de collecte soient vides. Dans tous les cas, il ne faut pas laisser une note dans un point de collecte. Il est préférable de la supprimer ou l’archiver. 

    Habitude n° 3 : Planifier

    Toutes les semaines, la méthode ZTD invite à faire la liste de ses tâches prioritaires de la semaine (TPS) et de les programmer en premier.

    En effet, il vaut mieux prendre le contrôle de ses journées au lieu de laisser les besoins, les désirs et les priorités des autres les contrôler à notre place.

    Chaque matin, il convient donc d’établir une liste de ses tâches prioritaires du jour (TPJ) et de se débrouiller pour les réaliser le plus tôt possible.

    Au lieu de s’efforcer à accomplir un maximum de tâches figurant sur sa to-do liste, le but est plutôt d’accomplir celles qui comptent le plus.

    Habitude n° 4 : Faire

    Léo Babauta partage quelques conseils pour nous aider à nous concentrer et résoudre les problèmes d’exécution :

    • S’engager sur une seule TPS à la fois
    • S’enfermer provisoirement dans une bulle en éliminant toutes les sources de distraction.
    • Programmer la durée d’exécution de sa tâche et travailler à fond durant cette période de temps
    • S’arrêter si l’on a envie de passer à une autre tâche
    • Souffler et s’accorder une dizaine de minutes avant de passer à la tâche suivante

    Habitude n° 5 : Établir un système simple et fiable

    La to-do liste est l’outil indispensable dans n’importe quel système de gestion du temps.

    Quoiqu’il en soit, un système simple et fiable doit satisfaire trois règles :

    • Comprendre des points de collecte (ex : un agenda, des listes et un système de référence).
    • Intégrer des outils très simples pour limiter la maintenance du système.
    • Être utilisable tous les jours.

    L’auteur cite plusieurs exemples d’outils qui remplissent ces caractéristiques comme par exemple : Le carnet Moleskine, Hipster PDA,  l’application Todoist ou encore un simple agenda.

    Habitude n° 6 : Organiser

    Cette habitude passe par plusieurs principes simples :

    • Mettre chaque chose à sa place
    • Avoir un système d’archivage
    • Ranger immédiatement les choses à leur place
    • Conserver les surfaces propres, nettes et rangées
    • Faire le point régulièrement sur son organisation

    Habitude n° 7 : Faire le point

    Les meilleurs systèmes ont tendance à se dérégler. C’est pourquoi, l’auteur recommande de procéder à un bilan hebdomadaire qui comprend 5 étapes :

    • Faire le point sur ses objectifs
    • Revoir ses notes.
    • Vérifier son agenda.
    • Consulter ses listes.
    • Définir l’objectif de la semaine à venir et planifier ses TPS.

    Habitude n° 8 : Simplifier

    Il existe différents moyens pour réduire ses objectifs et ses tâches à l’essentiel. Voici quelques pistes :

    • S’obliger à réduire la taille de ses listes de moitié
    • Se focaliser sur un seul objectif à la fois
    • Réduire ses engagements en apprenant à dire non
    • Simplifier son flux d’information en se désinscrivant des notifications par mail ou en limitant son exposition au écran
    • Améliorer le système à chaque point hebdomadaire.
    • Prioriser ses tâches pour définir des actions à plus forte valeur ajoutée
    • Regrouper les petites tâches et les traiter à la suite sur des créneaux de 30 minutes

    Habitude n° 9 : Instaurer des rituels

    La clé est de créer des rituels hebdomadaires et quotidiens pour donner à ses journées et à ses semaines un aspect plus calme et plus ordonné.

    L’auteur partage plusieurs suggestions :

    • Lister toutes ses tâches professionnelles et personnelles aussi bien les grosses et les petites actions.
    • Définir des routines pour traiter les petites tâches qui concernent le même thème comme par exemple, regrouper les activités en lien avec les courses, les tâches administratives…
    • Catégoriser les tâches en fonction de leur récurrence en créant une liste pour les actions quotidiennes, les actions hebdomadaires…
    • Se forcer à effectuer les rituels pendant un mois complet.

    Habitude n° 10 : Trouver sa passion

    Il s’agit de l’habitude la plus difficile mais la plus importante. La poursuite d’une passion tend à nous rendre plus heureux et productif. Ainsi on effectue plus facilement les tâches qui y sont liées.

    Il existe plusieurs astuces pour identifier sa passion :

    • Rechercher parmi les choses que l’on aime déjà faire
    • Réfléchir aux choses pour lesquelles on passe des heures à s’informer
    • Faire une séance de brainstorming pour lister tous les activités qui nous plaisent
    • Solliciter d’autres personnes pour trouver des idées en demandant à des proches ou en surfant sur le net
    • Tester ses idées et se forcer à essayer

    Conclusion

    Bref, pour résumer et conclure, reprenons les 10 habitudes de la méthode ZDT :

    • HABITUDE N ° 1 : Collecter
    • HABITUDE N ° 2 : Traiter
    • HABITUDE N ° 3 : Planifier
    • HABITUDE N ° 4 : Faire
    • HABITUDE N ° 5 : Établir un système simple et fiable
    • HABITUDE N ° 6 : Organiser
    • HABITUDE N ° 7 : Faire le point
    • HABITUDE N ° 8 : Simplifier
    • HABITUDE N ° 9 : Instaurer des rituels
    • HABITUDE N ° 10 : Trouver sa passion 

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     Lien affilié Amazon :  Tout réussir sans stresser grâce à la méthode ZTD (Zen to done) – Léo Babauta

    Pour télécharger la fiche de lecture

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    L’appel à l’autorité – 10 stratégies

    Comment faire passer son message avec autorité ? Découvrons une dizaine de stratagèmes. C’est parti ! 

    Vidéo

    L’expérience de Milgram – la soumission à l’autorité

    Au début des années 1960, le psychologue Stanley Milgram démontre l’influence de l’autorité sur nos comportements.

    A travers son étude, il mesure le degré d’obéissance de plusieurs sujets. Ces derniers devaient envoyer des chocs électriques à un humain sur ordre du responsable de l’expérience.

    Le niveau de soumission est tel que la plupart des gens ont octroyé des décharges potentiellement dangereuses. 

    L’expérience de Milgram démontre notre tendance à obéir aveuglément aux figures d’autorité. (lien vers l’article)

    Ce biais est un puissant levier à exploiter pour influencer les comportements.

    Appel à l’autorité – Employer des références faisant autorité

    Une des clés consiste à faire illusion en utilisant une référence d’autorité pour appuyer ses propos. Découvrons plusieurs de ces subterfuges qui utilisent des biais cognitifs ou constructions sociales.

    L’argument d’autorité

    Ex : Tu dois prendre ton médicament car le médecin te l’a conseillé.

    L’objectif est d’argumenter en se contenant d’invoquer une figure autorité de manière à faire reposer la valeur du propos sur son origine plutôt que sur le véritable argument. 

    Voici d’autres exemples :

    • Le climat se réchauffe car la communauté scientifique le confirme
    • Notre politique économique porte ses fruits car une étude de l’INSEE le démontre
    • Comme l’a dit ma conseillère d’orientation, j’ai les capacités pour faire une école d’ingénieur

    La raison du plus fort.

     

    Ex : Nous devons soutenir l’Ukraine car si nous n’intervenons pas la Russie risque de nous attaquer. 

    L’objectif est de faire à appel à la force ou à la peur pour faire accepter une conclusion

    D’autres exemples :

    • Tu dois accepter cette mission, sinon nous te licencions en faisant jouer la clause de mobilité.
    • Si vous ne réglez pas deux loyers d’avance, nous louons cet appartement à un autre candidat.
    • Si vous ne faites pas barrage, nous risquons de revenir aux pires heures de notre histoire.

    La raison du plus riche / la raison du plus pauvre

     Le but consiste à prétendre qu’une conclusion est vraie uniquement parce que son sujet est riche ou à réussi.  Un tel argument sous-entend aussi que l’avis des personnes qui ont moins de succès ont forcément moins de valeur.

     Exemples :

    • Qu’est-ce que t’en sais, tu ne gagnes pas assez d’argent pour t’acheter une maison décente
    • Un film avec un tel budget et une telle affiche est forcément une réussite

    Par opposition, un autre stratagème consiste à invoquer la raison du plus pauvre. C’est-à-dire, prétendre à une conclusion vraie uniquement parce que le sujet de l’argument est pauvre.

    Exemple : 

    • Le peuple a forcément raison car les gens d’en bas sont plus proches de la réalité.

    La raison de la majorité

    Ex : « Dieu doit exister puisque la majorité des humains y croient depuis des millénaires. »

    L’appel à la popularité est largement répandu. L’idée est qu’un argument est forcément valable si un nombre important de personnes le considère comme vrai.

    Deux dictons illustrent parfaitement la limite de ce procédé fallacieux : 

    • « Si tout le monde fume, c’est que ça ne doit pas être trop mauvais ». 
    • « Des milliards de mouches ne peuvent pas se tromper, mangez de la merde ! »  — dicton

    Trois autres sophismes moins courants  

    • Argument par la foi : « C’est forcément vrai, puisque c’est écrit dans tel livre sacré. »
    • L’argument de la nouveauté : donner raison aux arguments les plus nouveaux ou qui semblent les plus modernes. Ex : « Le nouveau ministère sera plus efficace grâce à sa réorganisation ».
    • L’appel à la tradition :  prôner que l’ancienneté d’une théorie ou d’une assertion étaye sa véracité. Ex : Le mariage entre un homme et une femme est une tradition depuis des milliers d’années. Pour cette raison, nous ne pouvons pas autoriser le mariage gay.

    Pour finir, on peut rappeler que l’appel à l’autorité peut prendre différentes formes : 

    • Utiliser l’image d’un scientifique pour appuyer les qualités d’un produit
    • Citer des références en fin de publication pour appuyer le sérieux de ses propos
    • Faire appel à une célébrité, pour améliorer la qualité perçue d’un produit, même si le domaine d’expertise de la célébrité n’a aucun rapport avec le sujet

    Conclusion 

    L’appel à l’autorité est un puissant levier pour faire passer un message. Il existe des tas de subterfuges pour faire illusion en utilisant une référence qui fait autorité pour appuyer ses propos. De nombreux stratagèmes s’en inspirent et s’appuient sur des biais cognitifs ou constructions sociales.

    Ressources :

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    Le cavalier et l’éléphant (les deux vitesses de la pensée)

    Savez-vous pourquoi nous avons du mal à arrêter de fumer, éviter les achats compulsifs ou encore se lever lorsque l’alarme nous réveille ? Découvrons une métaphore inspirante pour expliquer ces comportements grâce à l’image du cavalier et l’éléphant. C’est parti !

    Vidéo

    Le cavalier et l’éléphant

    Imaginez un cavalier sur le dos d’un éléphant. Lequel dirige ? Le cavalier qui tient les rênes ou l’animal ?

    Si l’on y réfléchit, le contrôle du cavalier sur le pachyderme est limité.

    Si l’éléphant décide subitement de se diriger vers une source de nourriture. Le cavalier ne pourra pas lutter.

    Les deux systèmes de la pensée

    Notre cerveau est comme le cavalier et l’éléphant. Il se compose de deux parties indépendantes : un système 1 rapide et intuitif (l’éléphant) et un système 2 calme et rationnel (le cavalier).

    Le système 1 est gouverné par les émotions. Il recherche le plaisir et les gratifications immédiates. C’est notre côté émotionnel.

    Le problème est que cet « éléphant » est fainéant et capricieux. Il recherche les récompenses à court terme : rester dans le canapé à regarder une série, ouvrir et dévorer un paquet de chips, ou encore acheter l’objet qui nous fait envie …

    A l’opposée, la force du système 2 (le cavalier) est son habileté à se projeter dans le temps, planifier et réfléchir. Il tend à privilégier les comportements qui nous seront bénéfiques sur le long terme.

    • Économiser pour avoir un capital de sécurité lors d’un coup dur
    • Faire du sport pour avoir un corps athlétique
    • Travailler pour gagner de l’argent

    Cette dualité entre les deux vitesses de la pensée a été conceptualisée à plusieurs reprise

    • Platon prenait l’allégorie de l’attelage ailé avec le coché de la raison, le cheval noir et le cheval blanc. Source : Wikipedia – Chariot Allegory
    • Freud utilisait les notions de “id”, “égo” et “super égo” 
    • Le concept de Système 1 / Système 2 est aussi mis en évidence par le psychologue et économiste Daniel Kahneman

    Bref, la métaphore que l’on peut retenir est que notre côté émotionnel est un Éléphant et notre côté rationnel son Cavalier.

    La dualité : cohabitation impossible ?

    Dans bien des situations, nos émotions dominent notre cavalier puisque nous avons tendance à privilégier le plaisir à court terme en écoutant l’éléphant plutôt que les bénéfices à long terme qu’exige le cavalier :

    Nous préférons :

    • Rester dans le lit au lieu de se lever pour attaquer sa journée
    • Rompre son régime en dévorant une friandise après quelques jours d’effort
    • Dépenser immédiatement pour se faire plaisir plutôt que d’économiser et d’investir son argent pour en profiter plus tard
    • Regarder une série plutôt que d’aller à sa séance de sport.

    En fait, il nous est difficile de consentir à un sacrifice sur le court terme pour espérer un gain sur le long terme.

    Dit autrement, les comportements qui imposent des sacrifices échouent car le cavalier ne peut pas retenir l’éléphant suffisamment longtemps.

    Faire travailler le cavalier et l’éléphant ensemble

    On a trop souvent tendance à penser que l’on doit privilégier l’un ou l’autre / le contrôle à l’instinctif / le système 1 par rapport au système 2.

    Pourtant, l’éléphant et le cavalier devraient travailler ensembles car ils ont tous les deux des forces qui compensent les faiblesses de l’autre :

    • L’éléphant (système 1) est instinctif, impulsif et agit sans trop réfléchir. Par contre, il avance et progresse sans trop d’effort.
    • A l’inverse, le cavalier (système) est très réfléchi. Ses décisions sont souvent bénéfiques mais il tend à faire du sur place.

    Finalement, la clé est d’allier la réflexion du cavalier et l’énergie de l’éléphant. Le cavalier fournit le planning et la vision long terme et l’éléphant agit. Le rôle du cavalier est de donner une direction qui va motiver l’éléphant à agir.

    Enseignements et pratiques

    James Clear propose plusieurs pistes dans son livre Atomic Habits pour allier les deux :

    • Associer une action plaisante (souhaitée par le système 1) à un comportement long terme (souhaitée par le système 2 ). Exemple :  connecter son vélo d’appartement à son téléviseur de manière à être en mesure de regarder Netflix que si l’on pédale.
    • Conditionner l’éléphant en lui faisant effectuer une tâche déplaisante propre au système 2 mais en lui offrant une récompense s’il y parvient à la terminer. Exemple : s’autoriser une partie de jeu vidéo après avoir effectué ses tâches quotidiennes
    • Apprêter son environnement pour limiter les dérives de l’éléphant : 
      • mettre une corbeille de fruit à la place du bol de cookies. 
      • Utiliser de plus petites assiettes pour réduire les quantités.
      • Supprimer les jeux ou les applications sur son smartphone pour ne pas procrastiner.

    Conclusion

    On peut retenir que nous sommes confronté à deux vitesses de la pensée :

    • le système 1 / l’éléphant : rapide et intuitif
    • le système 2 / le cavalier : lent et réfléchi

    Pour tirer profit de cette dualité, il convient d’allier la réflexion du cavalier avec l’énergie de l’éléphant.

    Sources

      Résumé du livre – Système 1 système 2 de Daniel Kahneman : Lien vers l’article

      Livre The Happiness Hypothesis. – Virginie Jonathan Haidt  (lien affilié)

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    CVG #13 : Posez-moi vos questions

    Posez-moi vos questions ! L’objectif de cet article est de vous proposer un moyen d’interagir ensemble via un exercice de question/réponse. 

    Vidéo

     

    Cela fait maintenant plus de 5 ans que l’aventure Mister Fanjo est lancée. Depuis ce temps, vous êtes de plus en plus nombreux à me rejoindre et à me suivre.

    Certains d’entre vous me posent des questions par mail, sur Facebook ou dans les commentaires des vidéos. Malheureusement certaines de vos sollicitations restent sans réponse car je n’ai pas toujours le temps d’y répondre.

    Pour y remédier, je vais mettre en place un espace pour que vous puissiez me faire part de vos remarques, questions, propositions ou suggestions sur toute l’aventure Mister Fanjo.

    Je vous ferai ensuite un retour. En fonction de cas, je traiterai le sujet abordé dans une vidéo/article/podcast spécifique ou alors je réaliserai une FAQ (foire aux questions) qui compilera plusieurs réponses.

    Pour ce faire je vous propose trois options pour que vous puissiez me faire part de vos questions/remarques/propositions : 

    1. Via l’espace commentaire de la vidéo Youtube dédiée à ce sujet (lien vers la vidéo)
    2. Via la page web dédiée sur mon site internet : Posez-moi vos questions 
    3. Directement par mail à l’adresse : communication@misterfanjo.com 

    Je vous invite vivement à privilégier l’une de ces trois options, car sinon je risque de passer à côté de votre message. 

    En tout cas, je serai ravi de découvrir vos remarques, avis et suggestions et d’essayer de répondre à vos sollicitations.

    C’était Mister Fanjo. A très vite !

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    Viser des relations gagnant-gagnant

    Pourquoi développer des relations gagnant-gagnant ? Découvrons des techniques et pratiques pour essayer de satisfaire les intérêts d’autrui ainsi que sa propre cause. C’est parti !

    Vidéo

    Podcast

    Lien vers le podcast : https://anchor.fm/mister-fanjo/episodes/TIPS—Viser-des-relations-gagnant-gagnant-e1m4j3o

    Satisfaire son propre intérêt avant tout …

    L’Homme favorise-t-il son propre intérêt avant tout ? Est-on capable de faire passer l’autre avant nous ? Un acte de générosité est-il forcément dénué de tout intérêt personnel ? 

    Ces sujets se prêtent à de longs débats philosophiques, pourtant ils aident à comprendre pourquoi il est important de développer des relations gagnant-gagnant.

    Pour résumer mon point de vue, même si nous sommes capables de faire passer l’autre avant nous-même, nous privilégions notre intérêt personnel dans la majorité des cas.

    Mêmes des actes extrêmement altruistes comme sacrifier sa vie pour sauver femmes et enfants ou donner une partie de sa fortune à une personne dans le besoin peuvent être rattachés à des motivations personnelles : éviter le déshonneur ou se dresser une bonne image.

    Bien sûr, l’objectif est que le résultat de nos actions satisfasse à la fois les autres et nous-même.

    Modélisation

    Si l’on représente sur l’échelle des abscisses, l’importance accordée au résultat allant de défavorable à bénéfique et qu’on représente sur l’échelle des ordonnées, l’importance accordée à l’entente, on obtient quatre quadrants matérialisant quatre types de relation

    • Les relations à éviter dans lesquelles aucune importance n’est accordée à la relation et à son issue
    • Les relations accommodantes où l’entente est favorisée par rapport au résultat
    • Les relations concurrentielles où l’issue est privilégiée au détriment d’une bonne entente
    • Les relations collaboratives qui maximisent le résultat et l’importance de la relation

    A ce propos, l’idéal est de viser des relations gagnant-gagnant

    … mais viser la satisfaction des intérêts réciproques

    Malheureusement dans bien des situations, nous essayons de maximiser notre intérêt personnel en oubliant complètement les motivations des autres personnes impliquées. 

    • C’est le cas lorsqu’un consommateur insulte la personne du service client qu’il a au bout du fil alors que l’employé essaye d’aider et n’a rien à voir avec l’origine du problème.
    • C’est le cas lorsqu’un manager refuse le congé d’un salarié pour nécessité de service juste parce que c’est le “chef” et qu’il ne veut pas se donner la peine d’essayer de trouver une solution.
    • C’est le cas lorsqu’une entreprise fait pression à ses sous-traitants pour qu’ils livrent leurs commandes alors que l’entreprise alerte sur son incapacité à satisfaire le carnet de commandes dans les délais. 

    Pour bâtir des relations saines et faire avancer sa cause, il est préférable d’intégrer les intérêts des parties prenantes dans les résultats que l’on veut voir aboutir. Autrement dit, la clé est de viser la satisfaction d’intérêt réciproque.

    Être empathique et défendre son point de vue

    Pour développer des relations gagnant-gagnant, il convient de travailler son empathie pour se mettre à la place de l’autre. En identifiant ce que recherchent les différentes parties prenantes et en travaillant pour que le résultat satisfasse tout le monde, on peut gagner du temps, de l’énergie tout en conservant une bonne relation.

    Quelques Pratiques pour développer des relations gagnants-gagnants

    Développer son empathie et se mettre à la place de l’autre

    Pour prendre de meilleures décisions, il convient d’identifier l’impact qu’aura le résultat de nos actions pour les autres. Pour ce faire, on peut se demander intérieurement  :

    • Qu’est-ce que l’autre a à y gagner ?  
    • Quelles sont ses attentes ?
    • Quel résultat cherche-t-il à obtenir ?
    • Quelles seront les conséquences pour l’autre si ma solution est choisie ?

    En fait, la technique consiste à inverser les rôles mentalement. L’idée est de se projeter à la place de son interlocuteur et d’imaginer comment on aurait aimé que l’autre se comporte dans la même situation.

    Bien sûr, la stratégie la plus efficace revient à demander directement à son interlocuteur quelles sont ses attentes.

    Exprimer clairement les intérêts de chacun

    Le fait de mettre des mots sur les points d’accords et de blocage est un indispensable pour développer des relations gagnant-gagnant. 

    Pour ce faire, l’expert en négociation Chris Voss recommande d’apprendre à utiliser des étiquettes. C’est-à-dire, nommer les émotions de son interlocuteur à haute voix en utilisant par exemple des tournures de phrases tels que « On dirait que… Il semble que …  On a l’impression que… ».

    Une fois l’étiquette présentée, il est recommandé de rester silencieux afin d’encourager l’autre à réagir. 

    L’objectif est de viser un « c’est vrai », car un « c’est vrai » est la preuve que l’on est parvenu  à expliciter justement la situation.

    En parallèle, s’il persiste des points de désaccord, il convient de les traiter. Une question telle que « Voulez-vous qu’on voit ensemble la meilleure des solutions ?  » est une excellente manière d’enclencher la négociation

    Négocier pour traiter des points de désaccord

    Une première astuce consiste à poser des questions calibrées du style :

    • Comment voudriez-vous que j’agisse ?
    • Comment puis-je vous aider à rendre la situation meilleure pour nous ?
    • Comment pouvons-nous résoudre ce problème ?
    • Que cherchons-nous à accomplir ici ?
    • Qu’est-ce qui est important pour vous ici ?
    • Qu’est-ce qui nous a conduits à cette situation ? 
    • Quel est l’objectif ?

    En fait il faut inviter l’autre à se livrer afin qu’il propose lui-même une solution

    On peut également s’appuyer sur les cinq clés d’une négociation présentées par l’expert Chris Voss :

    • Le meilleur scénario (objectif + stratégie) : Définir le meilleur résultat que l’on souhaite atteindre et la manière idéale de l’obtenir
    • Les résumés (les faits établis) : Etre capable de résumer la situation de manière à ce que l’interlocuteur réponde « c’est vrai »
    • Les étiquettes et l’audit des accusations : préparer les accusations que pourrait faire l’interlocuteur et les formuler par la tournure de phrase : « on dirait que… »
    • Les questions calibrées : Révéler grâce à des questions ce qui a de l’importance pour soi et son interlocuteur, et repérer les potentiels obstacles à un accord.
    • Les offres non monétaires : Préparer une liste de biens non monétaires qui pourraient avoir de la valeur pour l’interlocuteur

    Quoiqu’il en soit, la négociation est un art qui s’apprend et qui demande de l’expérience.

    A ce propos, je vous recommande vivement la lecture du livre – ne coupez jamais la poire en deux de Chris Voss, car il est riche d’enseignements

     Lien affilié Amazon : Ne coupez jamais la poire en deux – Chris Voss

    Adopter une attitude positive

    La positivité engendre de l’agilité mentale. Quand nous sommes dans un état d’esprit positif, nous pensons plus vite et nous avons plus de chances de collaborer et résoudre des problèmes (au lieu de lutter et de résister). C’est pourquoi, l’une des meilleures recommandations qui soit est de sourire et d’adopter une voix positive et enjouée.

    Conclusion

    Du fait que nous cherchons à satisfaire nos intérêts personnels avant tout, nous devons privilégier les relations gagnant-gagnant en visant la satisfaction d’intérêts réciproques. Pour ce faire, nous pouvons

    • Développer notre empathie et nous mettre à la place de l’autre
    • Expliciter clairement les intérêts de chacun
    • Apprendre à négocier pour traiter les points de désaccord
    • Adopter une attitude positive

    Ressources

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    L’autoroute du millionnaire – MJ DeMarco (Résumé)

    Couverture - L'autoroute du millionnaire - MJ DeMarcoMJ DeMarco  est un entrepreneur et investisseur multimillionnaire américain. Dans son livre, L’autoroute du millionnaire, il partage sa philosophie sur l’enrichissement. Pour lui, il existe deux chemins vers la richesse.

    Premièrement, il y a la voie lente qui correspond à l’approche suivie par la majorité des gens :  faire carrière,  économiser et investir progressivement pour en profiter à la retraite si l’on s’est bien débrouillé.

    En parallèle, il y a une voie plus rapide : l’autoroute du millionnaire pour laquelle il partage les principes clés.

    Pour cette synthèse, je vais extraire les grands concepts exposés par l’auteur dans les 8 parties du livre :

    1. Fuir l’enrichissement lent
    2. L’enrichissement est un processus 
    3. Pauvreté : la feuille de route pour le trottoir
    4. La voie lente : feuille de route pour la médiocrité 
    5. Richesse : la feuille de route de la Voie rapide 
    6. Conduire son propre véhicule 
    7. Les chemins de la richesse 
    8. La vitesse : accélérer son enrichissement

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    Résumé

    1/ Fuir l’enrichissement lent

    La société promeut la philosophie que pour s’enrichir il faut aller à l’école, avoir de bonnes notes, passer son diplôme, décrocher un bon boulot, économiser 10 % de son salaire, placer de l’argent en Bourse et sur un plan d’épargne retraite, pour enfin pouvoir être riche et en profiter à 65 ans

    Pour l’auteur il s’agit d’une grande duperie car l’âge d’or de la vie, c’est quand on est jeune, alerte et dynamique. De plus,  « L’enrichissement lent » est un jeu perdu d’avance, parce qu’il dépend de Wall Street et de notre temps. Autrement dit, tout le capital que l’on accumule s’échange contre du temps de vie et ce capital peut être réduit à néant à cause d’une crise financière.

     Il est donc primordial de changer d’approche et de s’engager sur l’autoroute du millionnaire. Cette voie rapide suit trois croyances :

    • La célébrité et le talent physique ne sont pas des conditions préalables à la richesse
    • La richesse rapide suit une courbe exponentielle, pas linéaire
    • Le changement peut arriver en un instant.

    2/ L’enrichissement est un processus

    La Voie rapide peut être assimilée à un processus plutôt qu’un événement. 

    Hélas, la société tend à médiatiser la richesse et la réussite sans montrer les efforts qui permettent d’arriver à ce résultat.

    Voici les vérités qui se cachent derrière le processus d’enrichissement  :

    • Il nécessaire d’avoir une feuille de route pour atteindre sa destination
    • On ne peut compter que sur soi-même pour y arriver
    • Il existe plusieurs voies financières à emprunter.
    • La vitesse d’enrichissement correspond à la capacité à mettre en œuvre ses idées. 
    • Le processus de l’autoroute demande des sacrifices dont on doit s’acquitter si l’on veut arriver au bout

    L’auteur présente ensuite les trois types de feuilles de route vers la richesse

    • La feuille de route du trottoir
    • La feuille de route de la voie lente
    • La feuille de route de la voie rapide

    Chaque voie s’appuie sur une psychologie et un système de croyances spécifiques notamment au niveau de la perception de ses dettes, de son temps, des études, de l’argent, des revenus… .

    De plus, chaque feuille de route est régie par une équation de la richesse qui prédispose à une destination financière : la pauvreté pour le trottoir, la médiocrité pour la Voie lente, et la richesse pour la Voie rapide.

    3/  Pauvreté : la feuille de route pour le trottoir

    Croyance limitante : Richesse = revenus + dettes

    La perception de la richesse pour les individus de cette catégorie se résume à la formule suivante : 

    Richesse = revenus + dettes

    Les symptômes représentatifs des « piétons » sont :

    • Ne rien avoir appris depuis la fin de ses études
    • Être de mauvais payeurs
    • Compter sur les hommes politiques et le gouvernement pour changer le système, au lieu de se concentrer sur la façon dont ils pourraient eux-mêmes changer.
    • Penser que les prêts à la consommation sont un moyen d’augmenter ses revenus
    • Jouer régulièrement au casino pour espérer devenir riche

    A ce propos, les problèmes de mauvaise gestion financière ne se règlent pas avec davantage d’argent. Quelqu’un de pauvre ne deviendra pas riche avec un gros salaire ou en gagnant au loto, mais plutôt en ayant une gestion financière saine.

    L’erreur de viser les possessions matérielles

    La société a une forte influence sur nos croyances vis-à-vis de l’argent. Nous avons tendance à croire qu’être riche c’est avoir une Rolex, une somptueuse villa et un jet privé. 

    Les piétons ont ainsi tendance à dépenser au-delà de leur moyen, notamment en s’endettant, pour posséder des biens leurs permettant de paraître riche.

    De plus, les possessions matérielles que l’on ne peut pas se permettre ont des conséquences négatives sur le processus d’enrichissement.

    Or, du point de vue de l’auteur, la richesse ne provient pas des possessions matérielles mais de trois éléments fondamentaux : la famille (les relations), la forme physique (la santé) et la liberté (le choix).

    Éviter un mauvais usage de l’argent 

    On a souvent tendance à lier bonheur et pauvreté en disant que l’argent ne fait pas le bonheur. 

    L’auteur propose une analyse plus subtile. Pour lui, le bonheur est directement corrélé à la liberté. Or l’argent offre la liberté de choix s’il est correctement utilisé,  donc il contribue au bonheur.

    Toutefois, il convient aussi de noter que l’argent peut aussi détruire la liberté notamment s’il est utilisé pour la recherche de satisfaction immédiate et l’achat de produits de consommation. 

    C’est le cas lorsque les gens cherchent à travailler pour générer un revenu afin d’avoir un style de vie qui comprend des voitures, les derniers gadgets à la mode, des vêtements de marque… . Ce style de vie et les dettes engendrées imposent un revenu et donc un travail….et ainsi de suite. L’asservissement au style de vie vole la liberté, et ce qui vole la liberté vole la richesse.

    Croyance limitante : Chance = richesse

    Les gens attribuent souvent la richesse à de la chance. Or une fois de plus, il s’agit d’une croyance limitante. Tout comme la richesse, la chance n’est pas un événement mais un processus, car c’est grâce à l’action qu’on augmente sa capacité à saisir les opportunités

    Assumer les responsabilité pour s’enrichir 

    Les piétons ont tendance à confier leur plan financier à d’autres. Ils jouent au loto en pensant que la chance va les enrichir, ils achètent des formations sur des stratégies clés en main en pensant gagner de l’argent automatiquement, ils attendent les promotions de leur patron… bref ils comptent sur les autres pour s’enrichir … . 

    Assumer ses responsabilités est la première étape pour prendre en main sa vie. 

    4/ La voie lente : feuille de route pour la médiocrité

    Richesse = source de revenus + accélérateur de richesse 

    La Voie lente est le débouché naturel quand on veut quitter le Trottoir et qu’on se met à accepter et à assumer ses responsabilités.

    La stratégie consiste à travailler la majorité de la semaine contre une rémunération dans le but de pouvoir profiter pleinement de son temps libre à la retraite.

    Le problème est que cette feuille de route nécessite des dizaines d’années avant de réussir.

    La formule de la voie lente se résume ainsi : 

    richesse = source de revenus principale (le travail) + accélérateur de richesse (placements boursiers).

    Échanger son temps contre de l’argent

    La manière la plus commune d’y parvenir est de faire des études, puis devenir employé et travailler régulièrement 8h par jour jusqu’à la retraite. Ceux qui s’en sortent bien gravissent les échelons, gagnent en responsabilité, travaillent 12h par jour et parviennent à gagner plus.

    En fait, les employés vendent leur force vitale et leur temps contre de l’argent.

    Malheureusement, cette approche offre un levier et un contrôle limité sur sa principale source de revenu et donc son enrichissement.

    Le temps est la limite

    Toute les variables de la feuille de route de la voie lente dépendent du temps

    • les revenus potentiels sont numériquement limités car il n’y a jamais que 24 heures dans une journée et l’espérance de vie est limitée.
    • Le véhicule d’accélération (= les intérêts composés) est également lié au temps.
    • Les rendements des intérêts composés sont faibles sur le court terme, sont difficilement contrôlables et demandent énormément de temps pour montrer des résultats significatifs

    Pour l’auteur, il est absurde de considérer son temps comme une ressource consommable pour atteindre la richesse. On ne contrôle pas l’heure de notre mort, on ne peut pas le mettre en suspens, il s’écoule quoi qu’il arrive.

    La limite des autres leviers

    En parallèle, on peut noter d’autres limites aux leviers d’enrichissement de la voie lente :

    • Levier 1 : Augmenter sa valeur sur le marché pour gagner plus. Même si les études permettent d’acquérir des compétences qui seront valorisées plus cher, elles possèdent plusieurs limites. Le temps de formation n’est pas du temps sous contrat et ne permet pas de gagner de l’argent et donc de commencer à s’enrichir. De plus, le coût de certaines formations obligent certains à s’endetter ce qui allonge encore plus la quantité d’argent à collecter pour s’enrichir.
    • Levier 2 :  Faire exploser sa valeur intrinsèque en devenant célèbre ou en grimpant tout en haut de la hiérarchie de l’entreprise. Le problème évident de cette solution est que la compétitions est rude et les places sont chères
    • Levier 3 : Contrôler son style de vie et réduire ses dépenses. Là encore ces leviers sont limités car le fait de rogner ses dépenses aura un impact limité surtout si les revenus associés n’augmentent pas.

    Éviter le piège des gourous

    L’auteur conclut la partie en recommandant de prendre conseil auprès de gens qui ont fait leurs preuves dans leur discipline de prédilection.

    Attention toutefois à ne pas se faire piéger par les gourous de la finance.

    Certains enseignent une équation de la richesse tout en s’enrichissant par le biais d’une autre. Ce n’est pas ce qu’ils prônent qui les a rendus riches.

    Quoiqu’il en soit l’enrichissement est le processus !

    5/ Richesse : la feuille de route de la Voie rapide

    Viser un levier illimité contrôlable

    Il s’agit du raccourci pour un enrichissement rapide mais difficile : l’autoroute.

    L’approche se base sur une stratégie financière alternative fondée sur un effet de levier illimité contrôlable.

    A titre comparatif, la voie lente est un emploi alors que l’autoroute est un système d’entreprise.

    Producteur plutôt que consommateur

    La clé pour devenir riche est de donner naissance à un business et apporter de la valeur au monde.

    A ce titre, il faut devenir un producteur de richesse (un entrepreneur, un innovateur, un visionnaire) plutôt qu’un consommateur.

    richesse = bénéfice net + valeur des actifs

    La formule de la voie rapide se résume ainsi : richesse = bénéfice net + valeur des actifs. 

    bénéfice net = nombre d’unités vendues × bénéfice par unité

    valeur des actifs = bénéfice net × multiplicateur de l’industrie

    Les leviers pour s’enrichir sont multiples :

    1. Augmenter le nombre d’unités vendues
    2. Augmenter le bénéfice par unité
    3. Augmenter la valeur de ses actifs

    Finalement, la stratégie d’enrichissement est la suivante : créer un business , valoriser et monétiser cet actif pour, enfin, créer un flux de revenu passif grâce au capital récupéré.

    Faire pousser un arbre à fric

    L’auteur illustre ses propos en prenant l’image d’un arbre à fric. Le but est de travailler pour le faire pousser jusqu’à ce qu’il donne des fruits automatiquement. Bref, la clé est de créer un système qui survit au temps et qui est décorrélé de son propre temps de travail. 

    Il donne cinq type de business pour se lancer sur la voie rapide :

    • les systèmes de location : immobilier, licences, brevets…
    • les systèmes informatiques : sociétés internet, logiciels…
    • les systèmes de contenu : livre, blog, magazines…
    • les systèmes de distribution : franchises, marketing de réseaux…
    • les systèmes de ressources humaines.

    Utiliser les intérêts composés avec beaucoup de capital

    Une fois le système d’entreprise valorisé et transformé en capital, il convient de l’investir pour générer des revenus grâce aux intérêts. A titre d’exemple, placer 1 million d’euros à 5% revient à générer plus de 4000€ par mois.

     Finalement, La voie lente vise à s’enrichir grâce aux intérêts composés alors que la voie rapide les utilise pour avoir des revenus et préserver des liquidités.

    La loi de la richesse

    L’auteur conclut la partie en disant que « Toute création de richesse utilise la loi de l’Impact. »

    Cette loi de l’Impact stipule que plus on touche de vies dans une entité que l’on contrôle, en échelle et/ ou en amplitude, plus on devient riche. 

    6/ Conduire son propre véhicule 

    Pour s’enrichir, il faut prendre le contrôle et ne pas compter sur un autre conducteur. L’auteur partage plusieurs conseils pour adopter la bonne approche.

    Créer une structure juridique

     Pour s’engager sur l’autoroute du millionnaire, il sera nécessaire de mettre en place un système d’entreprise afin d’être maître de son enrichissement.

    L’auteur recommande de créer une structure juridique qui nous dissocie de nos affaires comme une société anonyme ou une société à responsabilité limitée.

    Prendre conscience de l’impact de ses choix

    Nos choix sont le volant de notre vie car les centaines de décisions que nous prenons forment notre style de vie. Il faut comprendre que les choix ont des conséquences qui transcendent les décennies. L’accumulation de mauvaises décisions devient de plus en plus difficile à corriger avec le temps.

    Faire attention à sa perception des choses

    « Ce n’est qu’une fois que nous voyons ce que nous sommes que nous pouvons prendre des mesures pour devenir ce que nous devrions être. »

    La clé est d’aligner ses perceptions sur la réalité. Pour ce faire l’auteur donne plusieurs astuces :

    • Ne pas se focaliser sur le passé
    • Corriger son langage
    • Trancher une grande décision en utilisant un outil comme une matrice de décisions multicritères pondérée
    • Analyser les conséquences du pire des cas pour éviter les choix perfides

    Porter attention à son entourage

    Les gens qui nous entourent sont comme des camarades d’escadron dans une bataille. Ils peuvent nous sauver, nous aider ou nous détruire.

    Autrement dit, certaines relations ont un effet accélérateur qui nous pousse à devenir extraordinaire alors que d’autres relations pompent notre énergie.

    Toujours privilégier le temps

    Le temps est roi. Contrairement à l’argent qui est abondant, le temps est terriblement rare.

    Notre durée de vie  se partage entre le temps libre et le temps que l’on passe à gagner de l’argent.

    La feuille de route vers la richesse cherche à transformer le temps sous contrat en temps libre.

    A ce propos, on peut noter que l’argent achète du temps libre et élimine le temps sous contrat.

    A l’inverse, les dettes, l’extravagance du style de vie et la recherche de gratification immédiate réduisent le temps libre et créent du temps sous contrat.

    Se former tout au long de sa vie

    Les gens sur la voie lente tendent à arrêter d’apprendre après leurs études. A l’inverse, ceux sur l’autoroute considèrent que la véritable formation commence après car ce qu’ils savent aujourd’hui n’est pas suffisant pour aller là où ils veulent être demain.

    On peut ainsi noter que deux visions s’opposent :

    • D’un côté la formation sert à élever sa valeur intrinsèque et être mieux payé. 
    • De l’autre, la formation sert à faire progresser son système d’entreprise.

    De nos jours, nous n’avons pas d’excuse pour ne pas continuer de nous former car l’accès à l’information est partout, gratuit et quasi illimité : à la bibliothèque, sur les forums, blog et cours en ligne , à l’université, dans les livres, magazines…

    De plus, il est possible de se former en parallèle d’autres activités, par exemple en écoutant des émissions ou livres audio au volant, durant les tâches ménagères, dans les salles d’attente…

    Etre prêt à travailler très dur pour s’enrichir

    Prendre l’autoroute du millionnaire implique d’être prêt à travailler dur, faire des sacrifices, faire face à de grosses difficultés.

    Pour avoir des résultats extraordinaires, il faut faire ce que personne ne fait. Or si personne ne le fait c’est que c’est difficile.

    Ainsi il faut être prêt à affronter l’échec et les risques. Pour ce faire, l’auteur préconise de prendre des risques calculés pour minimiser l’échec.

    Quoiqu’il en soit, le timing parfait n’existe pas. Donc attendre pour se lancer n’est qu’une perte de temps.  

    7/ Les chemins de la richesse

    Tous les systèmes d’entreprise ne répondent pas forcément à la loi de l’Impact et ne sont donc pas des routes gagnantes vers la richesse.

    Les véritables autoroutes satisfont cinq commandement : Besoin, Entrée, Contrôle, Échelle et Temps.

    Le commandement du besoin

    Les besoins correspondent à des problèmes non résolus pour lesquels les gens sont prêts à payer pour une solution.

    A ce titre, le système d’entreprise doit être tournée vers les besoins du marché comme par exemple :

    • Faire en sorte que les gens se sentent mieux
    • Les aider à résoudre un problème
    • Les instruire
    • Faire en sorte qu’ils aient une meilleure apparence (santé, nutrition, habillement, maquillage)
    • Leur donner la sûreté (logement, sécurité, santé)
    • Déclencher une émotion positive (amour, joie, rire, confiance en soi)
    • Satisfaire leurs appétits primaires (alimentation, sexe)
    • Leur simplifier la vie
    • Renforcer leurs rêves et leurs donner de l’espoir

    La clé pour devenir millionnaire est de proposer un projet que l’on apprécie, qui aide des millions de personnes et qui permet de gagner de l’argent.

    L’auteur conseille de cibler en priorité la réalisation d’un objectif qui coïncident avec nos rêves plutôt que la quête de l’argent. Une « raison » impérative transforme les activités quotidiennes en motivation passionnée qui fait que, dès le saut du lit, on est prêt à foncer sur l’Autoroute.

    Le commandement de l’entrée

    Le commandement de l’Entrée stipule que moins il y a de barrières pour créer un business, plus la concurrence est forte, plus les marchés sont saturés et moins cette route s’avère intéressante.

    Les véritables idées d’entreprises se trouvent dans les projets difficiles qui sont un frein pour beaucoup.

    Le commandement du contrôle

    La voie rapide de l’enrichissement requiert d’avoir le contrôle de son système d’entreprise. C’est pourquoi, il vaut mieux peindre son rêve que le rêve de quelqu’un d’autre.

    Pour illustrer , l’auteur prend l’exemple du marketing de réseau. Les participants au réseau pensent qu’ils sont au volant alors qu’ils ne sont en réalité que des vendeurs. Le véritable bénéficiaire est celui qui détient le business.

    Le commandement de l’échelle

    Plus le marché est grand, plus le potentiel de richesse est élevé. C’est la loi de l’impact.

    Pour rappel, l’échelle, c’est l’effet levier, et l’effet levier, c’est ce qui donne sa puissance à l’équation de la richesse par l’Autoroute.

    L’échelle s’atteint par la portée (= nombre d’unités vendues) et/ ou la magnitude (= bénéfice par unité).

    Le commandement du temps

    Un business qui rapporte un revenu indépendamment de son temps répond à ce cinquième commandement.

    Pour reprendre une image précédente, le but est de faire pousser un arbre à fric pour en récolter ses fruits automatiquement. 

    Les trois grands types d’autoroutes pour s’enrichir

    L’auteur présente ensuite les trois grandes autoroutes pour s’enrichir rapidement (si elles répondent aux cinq commandements) :

    • Internet (les systèmes d’abonnement, de contenu, les réseaux sociaux, les systèmes de courtage, la publicité…)
    • L’innovation ( comme l’écriture, les inventions ou les services)
    • L’itération intentionnelle (reproduire un processus existant à grande échelle. Ex : franchise)

    Principes clés pour trouver une route viable

    Voici plusieurs clés pour trouver une route viable

    • Répondre à de petits désagréments. Les opportunités naissent rarement de l’invention ou de nouvelles découvertes, mais plutôt d’écarts par rapport aux résultats escomptés qui créent de petits désagréments et sources de mécontentement.
    • Ne pas prêter attention à la concurrence. L’objectif doit simplement être de « faire mieux » que les concurrents.
    • Se concentrer sur l’exécution. La réussite sur l’autoroute réside non pas dans l’idée mais dans sa mise en œuvre.
    • Développer un concept existant. Mieux que l’idée de génie, il y a le fait de  prendre des concepts existants, de les améliorer et de les mettre à la portée d’un plus grand nombre.
    • Tirer profit de l’échec, car “l’échec ouvre de nouvelles routes.”

    Donner une destination à sa route

    Pour finir, l’auteur partage quatre étapes pour définir une destination :

    • Définir son style de vie : Qu’est-ce que je veux ?
    • Estimer son coût : combien mes rêves me coûtent-ils ?
    • Définir son système d’entreprise : quel système et modèle de rémunération dois-je mettre en place ?
    • Agir pour faire de sa destination une réalité

    Quoiqu’il en soit, il y a plusieurs principes à respecter :

    • Fragmenter les objectifs ambitieux en petites étapes
    • Développer ses compétences financières
    • Vivre en dessous de ses moyens et faire des économies au quotidien
    • Travailler sur son système pour augmenter ses revenus

    8/  La vitesse : accélérer son enrichissement

    Pour rappel, celui qui a une idée ne possède rien. C’est celui qui la met en œuvre qui récolte tout. Autrement dit, le propriétaire d’une idée n’est pas celui qui l’imagine, mais celui qui la met en œuvre.

    Pour reprendre une image déjà présentée, il s’agit de la comparaison entre le processus et les événements.

    Démarrer la mise en œuvre

    L’auteur explique que les business plans sont inutiles, car il est impossible de prévoir le développement d’un projet et du marché sur de longues périodes.

    A ce titre, le meilleur business plan au monde est un bilan de mise en œuvre, car c’est quelque chose de tangible et concret.

    Quoiqu’il en soit, il vaut mieux démarrer la mise en œuvre plutôt que de faire un business plan.

    S’appuyer sur les réclamations

    Les réclamations sont des informations précieuses tirées de l’état d’esprit de ses clients. Il en existe trois grands types :

    • Les réclamations relatives à un changement
    • Les réclamations relatives aux attentes
    • Les réclamations relatives à un manque

    Les lacunes représentent des opportunités pour accélérer sur l’Autoroute.

    La mauvaise réputation du service clients des concurrents est une aubaine pour améliorer son entreprise. Il suffit de proposer un meilleur service.

    En offrant un service client remarquable, l’entreprise bénéficie d’une excellente image ce qui incite les clients à revenir et en amener de nouveaux.

    Quoiqu’il en soit l’auteur conseille d’œuvrer comme une grande entreprise pour effrayer les concurrents et d’agir comme une petite entreprise pour satisfaire les clients. 

    Conseils relationnels 

    Voici trois conseils relationnels à appliquer lorsqu’on s’engage sur l’autoroute :

    • S’entourer d’un comptable et d’un avocat
    • Ne pas accorder une confiance absolu
    • Proposer un service client exceptionnel

    Éviter l’uniformisation en copiant la concurrence

    Attention toutefois à ne pas être trop occupé à copier ou à observer la concurrence au risque de ne pas innover.

    Au lieu de chercher à faire comme ses concurrents, une entreprise a davantage intérêt à se différencier.

    Créer des marque, pas des business

    Le marketing et la marque sont de puissants outils.

    L’auteur partage quatre grands conseils à ce sujet :

    • Développer des propositions uniques de vente (USP) pour se différencier des autres sociétés
    • Faire passer ses messages au-dessus du flot  incessant de publicités. Pour ce faire, il existe plusieurs possibilités :
      • Polariser
      • Etre osé par exemple en attirant grâce au sexe
      • Susciter l’émotion
      • Faire interagir
      • Sortir des conventions
    • Cibler son message sur les intérêts de ses clients. A ce sujet, il faut traduire les caractéristiques de son produit/service en avantage.
    • Utiliser le prix comme une arme car il traduit implicitement une notion de valeur

    Se focaliser sur un seul projet

    Beaucoup de personnes passent leur temps à sauter d’une opportunité à une autre. Or en s’engageant faiblement sur plusieurs affaires, on développe des actifs faibles et les actifs faibles n’accélèrent pas la richesse.

    C’est pourquoi l’auteur préfère conseiller de s’engager à 100% dans un projet.

    Conclusion

    En conclusion, l’auteur propose une compilation de 20 clés pour donner un coup de boost à son plan pour la richesse.

    1. Comprendre que la richesse est un processus, pas un événement.
    2. Admettre la vérité sur les concepts évoqués
    3. Echanger la feuille de route de l’enrichissement lent pour celle de l’autoroute
    4. Prendre ses décisions avec le temps comme facteur déterminant
    5. Créer un effet de levier avec les mathématiques contrôlables et illimitées pour générer de la richesse.
    6. Vivre en dessous de ses moyens, développer ses revenus et ses actifs
    7. Déterminer le capital nécessaire pour vivre le style de vie de notre choix
    8. Viser la loi de l’impact en cherchant à toucher un maximum de personnes
    9. Prendre ses responsabilités et les assumer
    10. Se détacher de la voie lente en choisissant une structure pour son entreprise qui soit favorable à l’Autoroute.
    11. Créer une entreprise en lien avec une passion et un projet de vie pour alimenter ses actions au quotidien.
    12. Toujours apprendre
    13. S’engager sur une route qui débouche sur l’autoroute
    14. Contrôler son plan financier
    15. Répondre aux besoins des autres pour gagner de l’argent
    16. Automatiser son business et respecter le commandement du Temps.
    17. Dupliquer son système et respecter le commandement de l’échelle.
    18. Faire croître son business en le gérant de manière multidimensionnelle
    19. Avoir une stratégie de sortie
    20. Après avoir monétisé ses actifs, prendre sa retraite ou recommencer

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