L’autoroute du millionnaire – MJ DeMarco (Résumé)

Couverture - L'autoroute du millionnaire - MJ DeMarcoMJ DeMarco  est un entrepreneur et investisseur multimillionnaire américain. Dans son livre, L’autoroute du millionnaire, il partage sa philosophie sur l’enrichissement. Pour lui, il existe deux chemins vers la richesse.

Premièrement, il y a la voie lente qui correspond à l’approche suivie par la majorité des gens :  faire carrière,  économiser et investir progressivement pour en profiter à la retraite si l’on s’est bien débrouillé.

En parallèle, il y a une voie plus rapide : l’autoroute du millionnaire pour laquelle il partage les principes clés.

Pour cette synthèse, je vais extraire les grands concepts exposés par l’auteur dans les 8 parties du livre :

  1. Fuir l’enrichissement lent
  2. L’enrichissement est un processus 
  3. Pauvreté : la feuille de route pour le trottoir
  4. La voie lente : feuille de route pour la médiocrité 
  5. Richesse : la feuille de route de la Voie rapide 
  6. Conduire son propre véhicule 
  7. Les chemins de la richesse 
  8. La vitesse : accélérer son enrichissement

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Résumé

1/ Fuir l’enrichissement lent

La société promeut la philosophie que pour s’enrichir il faut aller à l’école, avoir de bonnes notes, passer son diplôme, décrocher un bon boulot, économiser 10 % de son salaire, placer de l’argent en Bourse et sur un plan d’épargne retraite, pour enfin pouvoir être riche et en profiter à 65 ans

Pour l’auteur il s’agit d’une grande duperie car l’âge d’or de la vie, c’est quand on est jeune, alerte et dynamique. De plus,  « L’enrichissement lent » est un jeu perdu d’avance, parce qu’il dépend de Wall Street et de notre temps. Autrement dit, tout le capital que l’on accumule s’échange contre du temps de vie et ce capital peut être réduit à néant à cause d’une crise financière.

 Il est donc primordial de changer d’approche et de s’engager sur l’autoroute du millionnaire. Cette voie rapide suit trois croyances :

  • La célébrité et le talent physique ne sont pas des conditions préalables à la richesse
  • La richesse rapide suit une courbe exponentielle, pas linéaire
  • Le changement peut arriver en un instant.

2/ L’enrichissement est un processus

La Voie rapide peut être assimilée à un processus plutôt qu’un événement. 

Hélas, la société tend à médiatiser la richesse et la réussite sans montrer les efforts qui permettent d’arriver à ce résultat.

Voici les vérités qui se cachent derrière le processus d’enrichissement  :

  • Il nécessaire d’avoir une feuille de route pour atteindre sa destination
  • On ne peut compter que sur soi-même pour y arriver
  • Il existe plusieurs voies financières à emprunter.
  • La vitesse d’enrichissement correspond à la capacité à mettre en œuvre ses idées. 
  • Le processus de l’autoroute demande des sacrifices dont on doit s’acquitter si l’on veut arriver au bout

L’auteur présente ensuite les trois types de feuilles de route vers la richesse

  • La feuille de route du trottoir
  • La feuille de route de la voie lente
  • La feuille de route de la voie rapide

Chaque voie s’appuie sur une psychologie et un système de croyances spécifiques notamment au niveau de la perception de ses dettes, de son temps, des études, de l’argent, des revenus… .

De plus, chaque feuille de route est régie par une équation de la richesse qui prédispose à une destination financière : la pauvreté pour le trottoir, la médiocrité pour la Voie lente, et la richesse pour la Voie rapide.

3/  Pauvreté : la feuille de route pour le trottoir

Croyance limitante : Richesse = revenus + dettes

La perception de la richesse pour les individus de cette catégorie se résume à la formule suivante : 

Richesse = revenus + dettes

Les symptômes représentatifs des « piétons » sont :

  • Ne rien avoir appris depuis la fin de ses études
  • Être de mauvais payeurs
  • Compter sur les hommes politiques et le gouvernement pour changer le système, au lieu de se concentrer sur la façon dont ils pourraient eux-mêmes changer.
  • Penser que les prêts à la consommation sont un moyen d’augmenter ses revenus
  • Jouer régulièrement au casino pour espérer devenir riche

A ce propos, les problèmes de mauvaise gestion financière ne se règlent pas avec davantage d’argent. Quelqu’un de pauvre ne deviendra pas riche avec un gros salaire ou en gagnant au loto, mais plutôt en ayant une gestion financière saine.

L’erreur de viser les possessions matérielles

La société a une forte influence sur nos croyances vis-à-vis de l’argent. Nous avons tendance à croire qu’être riche c’est avoir une Rolex, une somptueuse villa et un jet privé. 

Les piétons ont ainsi tendance à dépenser au-delà de leur moyen, notamment en s’endettant, pour posséder des biens leurs permettant de paraître riche.

De plus, les possessions matérielles que l’on ne peut pas se permettre ont des conséquences négatives sur le processus d’enrichissement.

Or, du point de vue de l’auteur, la richesse ne provient pas des possessions matérielles mais de trois éléments fondamentaux : la famille (les relations), la forme physique (la santé) et la liberté (le choix).

Éviter un mauvais usage de l’argent 

On a souvent tendance à lier bonheur et pauvreté en disant que l’argent ne fait pas le bonheur. 

L’auteur propose une analyse plus subtile. Pour lui, le bonheur est directement corrélé à la liberté. Or l’argent offre la liberté de choix s’il est correctement utilisé,  donc il contribue au bonheur.

Toutefois, il convient aussi de noter que l’argent peut aussi détruire la liberté notamment s’il est utilisé pour la recherche de satisfaction immédiate et l’achat de produits de consommation. 

C’est le cas lorsque les gens cherchent à travailler pour générer un revenu afin d’avoir un style de vie qui comprend des voitures, les derniers gadgets à la mode, des vêtements de marque… . Ce style de vie et les dettes engendrées imposent un revenu et donc un travail….et ainsi de suite. L’asservissement au style de vie vole la liberté, et ce qui vole la liberté vole la richesse.

Croyance limitante : Chance = richesse

Les gens attribuent souvent la richesse à de la chance. Or une fois de plus, il s’agit d’une croyance limitante. Tout comme la richesse, la chance n’est pas un événement mais un processus, car c’est grâce à l’action qu’on augmente sa capacité à saisir les opportunités

Assumer les responsabilité pour s’enrichir 

Les piétons ont tendance à confier leur plan financier à d’autres. Ils jouent au loto en pensant que la chance va les enrichir, ils achètent des formations sur des stratégies clés en main en pensant gagner de l’argent automatiquement, ils attendent les promotions de leur patron… bref ils comptent sur les autres pour s’enrichir … . 

Assumer ses responsabilités est la première étape pour prendre en main sa vie. 

4/ La voie lente : feuille de route pour la médiocrité

Richesse = source de revenus + accélérateur de richesse 

La Voie lente est le débouché naturel quand on veut quitter le Trottoir et qu’on se met à accepter et à assumer ses responsabilités.

La stratégie consiste à travailler la majorité de la semaine contre une rémunération dans le but de pouvoir profiter pleinement de son temps libre à la retraite.

Le problème est que cette feuille de route nécessite des dizaines d’années avant de réussir.

La formule de la voie lente se résume ainsi : 

richesse = source de revenus principale (le travail) + accélérateur de richesse (placements boursiers).

Échanger son temps contre de l’argent

La manière la plus commune d’y parvenir est de faire des études, puis devenir employé et travailler régulièrement 8h par jour jusqu’à la retraite. Ceux qui s’en sortent bien gravissent les échelons, gagnent en responsabilité, travaillent 12h par jour et parviennent à gagner plus.

En fait, les employés vendent leur force vitale et leur temps contre de l’argent.

Malheureusement, cette approche offre un levier et un contrôle limité sur sa principale source de revenu et donc son enrichissement.

Le temps est la limite

Toute les variables de la feuille de route de la voie lente dépendent du temps

  • les revenus potentiels sont numériquement limités car il n’y a jamais que 24 heures dans une journée et l’espérance de vie est limitée.
  • Le véhicule d’accélération (= les intérêts composés) est également lié au temps.
  • Les rendements des intérêts composés sont faibles sur le court terme, sont difficilement contrôlables et demandent énormément de temps pour montrer des résultats significatifs

Pour l’auteur, il est absurde de considérer son temps comme une ressource consommable pour atteindre la richesse. On ne contrôle pas l’heure de notre mort, on ne peut pas le mettre en suspens, il s’écoule quoi qu’il arrive.

La limite des autres leviers

En parallèle, on peut noter d’autres limites aux leviers d’enrichissement de la voie lente :

  • Levier 1 : Augmenter sa valeur sur le marché pour gagner plus. Même si les études permettent d’acquérir des compétences qui seront valorisées plus cher, elles possèdent plusieurs limites. Le temps de formation n’est pas du temps sous contrat et ne permet pas de gagner de l’argent et donc de commencer à s’enrichir. De plus, le coût de certaines formations obligent certains à s’endetter ce qui allonge encore plus la quantité d’argent à collecter pour s’enrichir.
  • Levier 2 :  Faire exploser sa valeur intrinsèque en devenant célèbre ou en grimpant tout en haut de la hiérarchie de l’entreprise. Le problème évident de cette solution est que la compétitions est rude et les places sont chères
  • Levier 3 : Contrôler son style de vie et réduire ses dépenses. Là encore ces leviers sont limités car le fait de rogner ses dépenses aura un impact limité surtout si les revenus associés n’augmentent pas.

Éviter le piège des gourous

L’auteur conclut la partie en recommandant de prendre conseil auprès de gens qui ont fait leurs preuves dans leur discipline de prédilection.

Attention toutefois à ne pas se faire piéger par les gourous de la finance.

Certains enseignent une équation de la richesse tout en s’enrichissant par le biais d’une autre. Ce n’est pas ce qu’ils prônent qui les a rendus riches.

Quoiqu’il en soit l’enrichissement est le processus !

5/ Richesse : la feuille de route de la Voie rapide

Viser un levier illimité contrôlable

Il s’agit du raccourci pour un enrichissement rapide mais difficile : l’autoroute.

L’approche se base sur une stratégie financière alternative fondée sur un effet de levier illimité contrôlable.

A titre comparatif, la voie lente est un emploi alors que l’autoroute est un système d’entreprise.

Producteur plutôt que consommateur

La clé pour devenir riche est de donner naissance à un business et apporter de la valeur au monde.

A ce titre, il faut devenir un producteur de richesse (un entrepreneur, un innovateur, un visionnaire) plutôt qu’un consommateur.

richesse = bénéfice net + valeur des actifs

La formule de la voie rapide se résume ainsi : richesse = bénéfice net + valeur des actifs. 

bénéfice net = nombre d’unités vendues × bénéfice par unité

valeur des actifs = bénéfice net × multiplicateur de l’industrie

Les leviers pour s’enrichir sont multiples :

  1. Augmenter le nombre d’unités vendues
  2. Augmenter le bénéfice par unité
  3. Augmenter la valeur de ses actifs

Finalement, la stratégie d’enrichissement est la suivante : créer un business , valoriser et monétiser cet actif pour, enfin, créer un flux de revenu passif grâce au capital récupéré.

Faire pousser un arbre à fric

L’auteur illustre ses propos en prenant l’image d’un arbre à fric. Le but est de travailler pour le faire pousser jusqu’à ce qu’il donne des fruits automatiquement. Bref, la clé est de créer un système qui survit au temps et qui est décorrélé de son propre temps de travail. 

Il donne cinq type de business pour se lancer sur la voie rapide :

  • les systèmes de location : immobilier, licences, brevets…
  • les systèmes informatiques : sociétés internet, logiciels…
  • les systèmes de contenu : livre, blog, magazines…
  • les systèmes de distribution : franchises, marketing de réseaux…
  • les systèmes de ressources humaines.

Utiliser les intérêts composés avec beaucoup de capital

Une fois le système d’entreprise valorisé et transformé en capital, il convient de l’investir pour générer des revenus grâce aux intérêts. A titre d’exemple, placer 1 million d’euros à 5% revient à générer plus de 4000€ par mois.

 Finalement, La voie lente vise à s’enrichir grâce aux intérêts composés alors que la voie rapide les utilise pour avoir des revenus et préserver des liquidités.

La loi de la richesse

L’auteur conclut la partie en disant que « Toute création de richesse utilise la loi de l’Impact. »

Cette loi de l’Impact stipule que plus on touche de vies dans une entité que l’on contrôle, en échelle et/ ou en amplitude, plus on devient riche. 

6/ Conduire son propre véhicule 

Pour s’enrichir, il faut prendre le contrôle et ne pas compter sur un autre conducteur. L’auteur partage plusieurs conseils pour adopter la bonne approche.

Créer une structure juridique

 Pour s’engager sur l’autoroute du millionnaire, il sera nécessaire de mettre en place un système d’entreprise afin d’être maître de son enrichissement.

L’auteur recommande de créer une structure juridique qui nous dissocie de nos affaires comme une société anonyme ou une société à responsabilité limitée.

Prendre conscience de l’impact de ses choix

Nos choix sont le volant de notre vie car les centaines de décisions que nous prenons forment notre style de vie. Il faut comprendre que les choix ont des conséquences qui transcendent les décennies. L’accumulation de mauvaises décisions devient de plus en plus difficile à corriger avec le temps.

Faire attention à sa perception des choses

« Ce n’est qu’une fois que nous voyons ce que nous sommes que nous pouvons prendre des mesures pour devenir ce que nous devrions être. »

La clé est d’aligner ses perceptions sur la réalité. Pour ce faire l’auteur donne plusieurs astuces :

  • Ne pas se focaliser sur le passé
  • Corriger son langage
  • Trancher une grande décision en utilisant un outil comme une matrice de décisions multicritères pondérée
  • Analyser les conséquences du pire des cas pour éviter les choix perfides

Porter attention à son entourage

Les gens qui nous entourent sont comme des camarades d’escadron dans une bataille. Ils peuvent nous sauver, nous aider ou nous détruire.

Autrement dit, certaines relations ont un effet accélérateur qui nous pousse à devenir extraordinaire alors que d’autres relations pompent notre énergie.

Toujours privilégier le temps

Le temps est roi. Contrairement à l’argent qui est abondant, le temps est terriblement rare.

Notre durée de vie  se partage entre le temps libre et le temps que l’on passe à gagner de l’argent.

La feuille de route vers la richesse cherche à transformer le temps sous contrat en temps libre.

A ce propos, on peut noter que l’argent achète du temps libre et élimine le temps sous contrat.

A l’inverse, les dettes, l’extravagance du style de vie et la recherche de gratification immédiate réduisent le temps libre et créent du temps sous contrat.

Se former tout au long de sa vie

Les gens sur la voie lente tendent à arrêter d’apprendre après leurs études. A l’inverse, ceux sur l’autoroute considèrent que la véritable formation commence après car ce qu’ils savent aujourd’hui n’est pas suffisant pour aller là où ils veulent être demain.

On peut ainsi noter que deux visions s’opposent :

  • D’un côté la formation sert à élever sa valeur intrinsèque et être mieux payé. 
  • De l’autre, la formation sert à faire progresser son système d’entreprise.

De nos jours, nous n’avons pas d’excuse pour ne pas continuer de nous former car l’accès à l’information est partout, gratuit et quasi illimité : à la bibliothèque, sur les forums, blog et cours en ligne , à l’université, dans les livres, magazines…

De plus, il est possible de se former en parallèle d’autres activités, par exemple en écoutant des émissions ou livres audio au volant, durant les tâches ménagères, dans les salles d’attente…

Etre prêt à travailler très dur pour s’enrichir

Prendre l’autoroute du millionnaire implique d’être prêt à travailler dur, faire des sacrifices, faire face à de grosses difficultés.

Pour avoir des résultats extraordinaires, il faut faire ce que personne ne fait. Or si personne ne le fait c’est que c’est difficile.

Ainsi il faut être prêt à affronter l’échec et les risques. Pour ce faire, l’auteur préconise de prendre des risques calculés pour minimiser l’échec.

Quoiqu’il en soit, le timing parfait n’existe pas. Donc attendre pour se lancer n’est qu’une perte de temps.  

7/ Les chemins de la richesse

Tous les systèmes d’entreprise ne répondent pas forcément à la loi de l’Impact et ne sont donc pas des routes gagnantes vers la richesse.

Les véritables autoroutes satisfont cinq commandement : Besoin, Entrée, Contrôle, Échelle et Temps.

Le commandement du besoin

Les besoins correspondent à des problèmes non résolus pour lesquels les gens sont prêts à payer pour une solution.

A ce titre, le système d’entreprise doit être tournée vers les besoins du marché comme par exemple :

  • Faire en sorte que les gens se sentent mieux
  • Les aider à résoudre un problème
  • Les instruire
  • Faire en sorte qu’ils aient une meilleure apparence (santé, nutrition, habillement, maquillage)
  • Leur donner la sûreté (logement, sécurité, santé)
  • Déclencher une émotion positive (amour, joie, rire, confiance en soi)
  • Satisfaire leurs appétits primaires (alimentation, sexe)
  • Leur simplifier la vie
  • Renforcer leurs rêves et leurs donner de l’espoir

La clé pour devenir millionnaire est de proposer un projet que l’on apprécie, qui aide des millions de personnes et qui permet de gagner de l’argent.

L’auteur conseille de cibler en priorité la réalisation d’un objectif qui coïncident avec nos rêves plutôt que la quête de l’argent. Une « raison » impérative transforme les activités quotidiennes en motivation passionnée qui fait que, dès le saut du lit, on est prêt à foncer sur l’Autoroute.

Le commandement de l’entrée

Le commandement de l’Entrée stipule que moins il y a de barrières pour créer un business, plus la concurrence est forte, plus les marchés sont saturés et moins cette route s’avère intéressante.

Les véritables idées d’entreprises se trouvent dans les projets difficiles qui sont un frein pour beaucoup.

Le commandement du contrôle

La voie rapide de l’enrichissement requiert d’avoir le contrôle de son système d’entreprise. C’est pourquoi, il vaut mieux peindre son rêve que le rêve de quelqu’un d’autre.

Pour illustrer , l’auteur prend l’exemple du marketing de réseau. Les participants au réseau pensent qu’ils sont au volant alors qu’ils ne sont en réalité que des vendeurs. Le véritable bénéficiaire est celui qui détient le business.

Le commandement de l’échelle

Plus le marché est grand, plus le potentiel de richesse est élevé. C’est la loi de l’impact.

Pour rappel, l’échelle, c’est l’effet levier, et l’effet levier, c’est ce qui donne sa puissance à l’équation de la richesse par l’Autoroute.

L’échelle s’atteint par la portée (= nombre d’unités vendues) et/ ou la magnitude (= bénéfice par unité).

Le commandement du temps

Un business qui rapporte un revenu indépendamment de son temps répond à ce cinquième commandement.

Pour reprendre une image précédente, le but est de faire pousser un arbre à fric pour en récolter ses fruits automatiquement. 

Les trois grands types d’autoroutes pour s’enrichir

L’auteur présente ensuite les trois grandes autoroutes pour s’enrichir rapidement (si elles répondent aux cinq commandements) :

  • Internet (les systèmes d’abonnement, de contenu, les réseaux sociaux, les systèmes de courtage, la publicité…)
  • L’innovation ( comme l’écriture, les inventions ou les services)
  • L’itération intentionnelle (reproduire un processus existant à grande échelle. Ex : franchise)

Principes clés pour trouver une route viable

Voici plusieurs clés pour trouver une route viable

  • Répondre à de petits désagréments. Les opportunités naissent rarement de l’invention ou de nouvelles découvertes, mais plutôt d’écarts par rapport aux résultats escomptés qui créent de petits désagréments et sources de mécontentement.
  • Ne pas prêter attention à la concurrence. L’objectif doit simplement être de « faire mieux » que les concurrents.
  • Se concentrer sur l’exécution. La réussite sur l’autoroute réside non pas dans l’idée mais dans sa mise en œuvre.
  • Développer un concept existant. Mieux que l’idée de génie, il y a le fait de  prendre des concepts existants, de les améliorer et de les mettre à la portée d’un plus grand nombre.
  • Tirer profit de l’échec, car “l’échec ouvre de nouvelles routes.”

Donner une destination à sa route

Pour finir, l’auteur partage quatre étapes pour définir une destination :

  • Définir son style de vie : Qu’est-ce que je veux ?
  • Estimer son coût : combien mes rêves me coûtent-ils ?
  • Définir son système d’entreprise : quel système et modèle de rémunération dois-je mettre en place ?
  • Agir pour faire de sa destination une réalité

Quoiqu’il en soit, il y a plusieurs principes à respecter :

  • Fragmenter les objectifs ambitieux en petites étapes
  • Développer ses compétences financières
  • Vivre en dessous de ses moyens et faire des économies au quotidien
  • Travailler sur son système pour augmenter ses revenus

8/  La vitesse : accélérer son enrichissement

Pour rappel, celui qui a une idée ne possède rien. C’est celui qui la met en œuvre qui récolte tout. Autrement dit, le propriétaire d’une idée n’est pas celui qui l’imagine, mais celui qui la met en œuvre.

Pour reprendre une image déjà présentée, il s’agit de la comparaison entre le processus et les événements.

Démarrer la mise en œuvre

L’auteur explique que les business plans sont inutiles, car il est impossible de prévoir le développement d’un projet et du marché sur de longues périodes.

A ce titre, le meilleur business plan au monde est un bilan de mise en œuvre, car c’est quelque chose de tangible et concret.

Quoiqu’il en soit, il vaut mieux démarrer la mise en œuvre plutôt que de faire un business plan.

S’appuyer sur les réclamations

Les réclamations sont des informations précieuses tirées de l’état d’esprit de ses clients. Il en existe trois grands types :

  • Les réclamations relatives à un changement
  • Les réclamations relatives aux attentes
  • Les réclamations relatives à un manque

Les lacunes représentent des opportunités pour accélérer sur l’Autoroute.

La mauvaise réputation du service clients des concurrents est une aubaine pour améliorer son entreprise. Il suffit de proposer un meilleur service.

En offrant un service client remarquable, l’entreprise bénéficie d’une excellente image ce qui incite les clients à revenir et en amener de nouveaux.

Quoiqu’il en soit l’auteur conseille d’œuvrer comme une grande entreprise pour effrayer les concurrents et d’agir comme une petite entreprise pour satisfaire les clients. 

Conseils relationnels 

Voici trois conseils relationnels à appliquer lorsqu’on s’engage sur l’autoroute :

  • S’entourer d’un comptable et d’un avocat
  • Ne pas accorder une confiance absolu
  • Proposer un service client exceptionnel

Éviter l’uniformisation en copiant la concurrence

Attention toutefois à ne pas être trop occupé à copier ou à observer la concurrence au risque de ne pas innover.

Au lieu de chercher à faire comme ses concurrents, une entreprise a davantage intérêt à se différencier.

Créer des marque, pas des business

Le marketing et la marque sont de puissants outils.

L’auteur partage quatre grands conseils à ce sujet :

  • Développer des propositions uniques de vente (USP) pour se différencier des autres sociétés
  • Faire passer ses messages au-dessus du flot  incessant de publicités. Pour ce faire, il existe plusieurs possibilités :
    • Polariser
    • Etre osé par exemple en attirant grâce au sexe
    • Susciter l’émotion
    • Faire interagir
    • Sortir des conventions
  • Cibler son message sur les intérêts de ses clients. A ce sujet, il faut traduire les caractéristiques de son produit/service en avantage.
  • Utiliser le prix comme une arme car il traduit implicitement une notion de valeur

Se focaliser sur un seul projet

Beaucoup de personnes passent leur temps à sauter d’une opportunité à une autre. Or en s’engageant faiblement sur plusieurs affaires, on développe des actifs faibles et les actifs faibles n’accélèrent pas la richesse.

C’est pourquoi l’auteur préfère conseiller de s’engager à 100% dans un projet.

Conclusion

En conclusion, l’auteur propose une compilation de 20 clés pour donner un coup de boost à son plan pour la richesse.

  1. Comprendre que la richesse est un processus, pas un événement.
  2. Admettre la vérité sur les concepts évoqués
  3. Echanger la feuille de route de l’enrichissement lent pour celle de l’autoroute
  4. Prendre ses décisions avec le temps comme facteur déterminant
  5. Créer un effet de levier avec les mathématiques contrôlables et illimitées pour générer de la richesse.
  6. Vivre en dessous de ses moyens, développer ses revenus et ses actifs
  7. Déterminer le capital nécessaire pour vivre le style de vie de notre choix
  8. Viser la loi de l’impact en cherchant à toucher un maximum de personnes
  9. Prendre ses responsabilités et les assumer
  10. Se détacher de la voie lente en choisissant une structure pour son entreprise qui soit favorable à l’Autoroute.
  11. Créer une entreprise en lien avec une passion et un projet de vie pour alimenter ses actions au quotidien.
  12. Toujours apprendre
  13. S’engager sur une route qui débouche sur l’autoroute
  14. Contrôler son plan financier
  15. Répondre aux besoins des autres pour gagner de l’argent
  16. Automatiser son business et respecter le commandement du Temps.
  17. Dupliquer son système et respecter le commandement de l’échelle.
  18. Faire croître son business en le gérant de manière multidimensionnelle
  19. Avoir une stratégie de sortie
  20. Après avoir monétisé ses actifs, prendre sa retraite ou recommencer

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La théorie de Campbell – Le voyage du héros

Découvrons une stratégie pour être plus impactant dans son discours. Cette technique porte sur le concept du monomythe développé par le professeur Joseph Campbell. C’est parti pour quelques explication

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La théorie de Campbell

Un héros quitte le monde ordinaire pour s’aventurer dans une région merveilleuse et surnaturelle : des forces fabuleuses y sont rencontrées et une victoire décisive y est gagnée. Le héros rentre de cette mystérieuse aventure avec le pouvoir de faire des miracles pour le reste de l’humanité.

Ce schéma narratif fait penser à de très nombreuses œuvres :

  • l’aventure de Frodon dans le seigneur des anneaux
  • l’épopée grecque du voyage d’Ulysse
  • la trame des différents arcs du manga One Piece

En fait, un grand nombre d’histoires s’inspire d’une même structure narrative que l’on appelle “le voyage du héros”.

C’est Joseph Campbell, un mythologue, professeur et écrivain américain, qui développe le concept du monomythe à partir des années 1940.

La théorie de Campbell énonce que chaque récit suit généralement le même schéma narratif universel.

La structure du monomythe – Le voyage du héros

Le voyage du héros se structure en plusieurs temps

  1. la situation initiale
  2. la découverte qui pousse le héros à l’aventure
  3. les péripéties qui obligent le héros se transformer
  4. la résolution qui donne lieu à une morale

Dragon Ball et la théorie de Campbell

Par exemple, on retrouve ce schéma narratif dans la série Dragon Ball Z, notamment lors de la saga avec Boo ;

  1. La situation initiale : Les personnages vivent en paix et vaguent à leurs occupations.
  2. La découverte fabuleuse qui pousse le héros à l’aventure : Un sorcier apparaît dans le but de ressusciter le terrible démon : Boo.
  3. Les péripéties qui obligent le héros à se transformer : Les héros tentent de l’en empêcher mais le démon est libéré et ils sont obligés de l’affronter. Les héros doivent alors évoluer et se surpasser pour faire face aux différentes transformations du monstre.
  4. La chute de l’histoire donnant lieu à une morale : Finalement Boo est vaincu et l’humanité est sauvée grâce à l’aide de tous.

La théorie de Campbell au cinéma

Le voyage du héros est fréquemment utilisé comme technique d’écriture en littérature ainsi qu’au cinéma pour concevoir des scénarios. 

Lors d’une conférence de presse à New York en 1999, George Lucas a admis s’en être inspiré pour sa trilogie de science-fiction Star Wars.

Times Film Critic (1999) à New York. « Yes, I consider him a mentor. He was an amazing scholar and an amazing person. When I started doing Star Wars, I re-read Hero with a Thousand Faces. After Return of the Jedi, somebody gave me a tape of one of his lectures. I was just blown away by that. He was much more powerful as a speaker than he was as a writer. »

La théorie de Campbell dans les discours 

Dans son livre, votre empire dans un sac à dos, Stan Leloup explique que le modèle de Campbell colle aussi comme un gant aux meilleurs pitchs de vente.

En adaptant légèrement la structure on obtient : « Vous avez un problème qui vous dérange tous les jours. Quittez votre réalité habituelle et achetez mon produit, aux capacités miraculeuses. Votre vie quotidienne en sera transformée et tout sera possible pour vous. »

On retrouve quasiment la même schéma que la théorie de Campbell puisqu’on a :

  1. la situation initiale : le problème
  2. la découverte fabuleuse : La solution
  3. « le héros transformé » : Le résultat
  4. La morale de l’histoire : L’appel à l’action

L’introduction de Meta faite par Mark Zuckerberg en octobre 2021 suit parfaitement le schéma du voyage du héros :

  1. La situation initiale : Actuellement Facebook est un média social qui vise à connecter les gens.
  2. La découverte fabuleuse : Or le métaverse est la prochaine résolution d’internet. Donc Facebook doit aller au-delà de cette nouvelle frontière
  3. Le héros transformé : Pour cela, l’entreprise ne doit plus se contenter de connecter les gens grâce à son savoir-faire mais elle doit faire en sorte que les gens soient au centre de cette technologie.
  4. La morale de l’histoire : Pour incarner cette vision, Facebook doit devenir Meta

Source : https://www.youtube.com/watch?v=pjNI9K1D_xo

Finalement, la structure narrative du monomythe peut être adaptée à toute sorte de discours que ce soit en politique, en marketing, pour faire passer ses messages, même dans le script des vidéos.

Conclusion

Joseph Campbell a mis en évidence le concept du voyage du héros. Les textes, récits ou discours qui s’en inspirent peuvent être plus impactant, car le schéma narratif permet de jouer sur l’imagination.  La structure doit être la suivante : Voici le problème … il existe une solution … voici le résultat … pour y arriver voici ce qu’il faut faire.

Ressources

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Poser des questions et écouter

Découvrons l’importance de développer sa capacité d’écoute et prendre l’habitude de poser des questions. C’est parti pour quelques explications !

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Écouter et poser des questions

L’homme d’affaires et homme politique américain, Bernard Baruch, dit la chose suivante : La plupart des gens à succès que je connais sont ceux qui écoutent plus qu’ils ne parlent. (“Most of the successful people I’ve know are the ones who do more listening than talking.” Bernand M. Baruch). Cette phrase illustre l’un des principes les plus puissants pour réussir dans ses relations : l’écoute !

L’écoute est une marque de respect

D’une part, l’écoute est l’une des plus sincères formes de respect, car écouter c’est accorder de l’intérêt à son interlocuteur. 

Malheureusement, nous avons trop tendance à croire que pour développer de bonne relation il faut parler, parler et encore parler pour captiver son auditoire et se rendre intéressant. 

  • Qui n’a pas tendance à contrecarrer un argument instantanément plutôt que de laisser l’autre développer ?
  • Qui n’aime pas donner son avis ? 
  • Qui ne préfère pas prendre la lumière plutôt que laisser l’autre s’exprimer ? 

Pourtant, dans bien des situations, le meilleur comportement est de se taire et d’écouter. En plus de montrer de l’intérêt et du respect à l’autre, celui qui écoute s’arme d’une aura d’humilité. Car en écoutant, on se met dans l’ombre et on offre un temps à son interlocuteur pour briller.

Ecouter pour apprendre et s’enrichir

En parallèle, on peut aussi noter que l’on sous-estime souvent le bénéfice que peut tirer celui qui écoute : le simple fait d’apprendre.

Comme le dit le proverbe : Quand vous parlez, vous répétez ce que vous savez déjà. Mais si vous écoutez, vous pourrez apprendre quelque chose de nouveau !

En effet, en écoutant, on développe son ouverture à d’autres connaissances, d’autres avis, ou d’autres idées.

L’importance de poser des questions

Finalement le plus gros problème de la communication est que l’on écoute pas pour comprendre, on écoute pour répondre. 

A ce sujet, une habitude intéressante à développer est sans doute le fait de poser des questions pertinentes.  Autrement dit des questions qui invitent au dialogue et qui nous captivent suffisamment pour que l’on écoute la réponse. 

Quoiqu’il en soit, les questions offrent des bénéfices sur plusieurs points :

  • Elles offrent la possibilité à celui qui questionne d’enrichir ses connaissances
  • Elles témoignent d’une forme de respect et d’humilité
  • Elles sont une invitation au dialogue.

Rechercher l’intérêt, questionner puis écouter les réponses

Pour poser des questions qui attisent notre intérêt, la clé est de considérer chacun comme une source de découverte. Même un individu différent de nous en tout point a quelque chose à nous apprendre à coup sûr.

  • Le directeur a tout intérêt à discuter avec les salariés de son entreprise afin de comprendre leurs préoccupations et adapter sa stratégie en fonction
  • Un salarié peut tirer un grand bénéfice d’une discussion sur la vision de les contraintes de son patron surtout s’il veut oeuvrer au mieux pour l’intérêt de l’entreprise
  • Les individus que tout oppose politiquement ont sans doute beaucoup à apprendre du point de vue de l’autre bord.
  • Un geek en crypto monnaie peut nous aider à mieux comprendre le fonctionnement du bitcoin
  • Un voleur a sans doute des techniques à nous apprendre
  • Une personne âgée a surement une expérience enrichissante à raconter
  • Un SDF peut partager une leçon de vie ….

En fait, la clé est de considérer que chacun est meilleur que nous dans un domaine ou alors qu’il possède un avis ou une anecdote qui vaut la peine d’être écouté et qui peut nous faire grandir. 

Pour découvrir la question à poser, on peut d’abord se demander intérieurement :

  • Qu’est-ce que l’autre sait que je ne sais pas ? 
  • Dans quel domaine mon interlocuteur semble meilleur que moi ? 
  • Qu’a vécu l’autre que je n’ai jamais expérimenté
  • Sur quel sujet l’avis de mon interlocuteur diffère du mien?

Il suffit ensuite de poser une question en rapport avec le sujet que l’on a identifié puis se taire et écouter pour découvrir la réponse de son interlocuteur. 

Cinq astuce pour s’entraîner à poser des questions

A ce niveau on peut noter que le fait de poser des questions pertinentes est une habitude qui vient avec l’expérience. Il convient donc de s’entraîner à la développer. Voici une compilation de cinq astuces pour prendre l’habitude de poser des questions :

  • Privilégier les questions ouvertes pour inciter au dialogue. Par exemple demander : comment s’est passée ta journée ? vs est-ce que ta journée s’est bien passée ?
  • Se forcer à poser une question lorsqu’on ne comprend pas. A ce sujet, il existe un proverbe qui illustre bien l’importance de ce principe : Celui qui demande passe pour un idiot cinq minutes, mais celui qui ne demande pas reste un idiot toute sa vie.  « The person who asks is a fool for five minutes, but the person who does not ask remains a fool forever. » 
  • Apprendre à se questionner soi-même. Par exemples :
    • Noter dans un carnet de bord ses pensées et les questions qui nous occupent l’esprit
    • Se poser une question avant de dormir pour faire travailler son subconscient durant son sommeil
    • Prendre l’habitude de faire un travail d’introspection avant d’agir en se demandant par exemple comment aurait agi la personne que j’aspire à devenir (lien vers article : Agir conformément à ses valeurs)… 
  • Poser des questions sur des sujets favorables à la discussion comme par exemple discuter de points communs, demander un avis, questionner son interlocuteur sur ses centres d’intérêt… .
  • Utiliser des questions passe-partout. Dans le livre The coaching habit, l’auteur propose une série de sept questions pour développer son leadership. L’une d’entre elles peut être utilisée pour initier un grand nombre de conversations. Il s’agit de la question : Qu’avez-vous à l’esprit ?

Quoi qu’il en soit, même après la meilleure question, le défi reste le fait d’écouter la réponse et de combattre l’envie de prendre la parole et donner son avis. A ce propos on peut se rappeler que si l’on a deux oreilles et seulement une bouche c’est pour écouter deux fois plus que l’on ne parle !

Conclusion

L’un des principes clés pour développer des relations saines est d’écouter. L’écoute est un outil pour montrer du respect et de l’humilité à son interlocuteur tout en s’offrant la possibilité de s’enrichir personnellement. Une superbe habitude à développer est d’apprendre à interroger l’autre sur un sujet qui attise notre propre intérêt. 

Ressources 

The Coaching Habit – Michael Bungay Stanier (lien affilié)

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De la blockchain à crypto-investisseur – Jens Helbig (Résumé)

Durant la dernière décennie, la technologie blockchain et les crypto-monnaies se sont considérablement démocratisées. A travers son livre, Jens Helbig nous aide à comprendre cet écosystème et à investir stratégiquement dans le Bitcoin, l’Ethereum, et les diverses cryptomonnaies. 

Ce résumé reprend les enseignements des trois chapitres portant respectivement sur :

  • le développement des systèmes monétaires
  • la technologie de la blockchain (ses avantages, ses domaines d’application…)
  • l’investissement dans les crypto-monnaies (en pratique)

C’est parti pour la synthèse  !

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Résumé

1/ Le développement des systèmes monétaires

Pour comprendre l’intérêt du Bitcoin, il convient de s’intéresser à l’évolution des moyens de paiement et au système monétaire actuel. 

Le développement des moyens de paiement

Jens Helbig revient ainsi sur la chronologie des différents moyens utilisés par l’Homme pour échanger des biens et des services :

  1. La monnaie “marchandise”. Les Hommes utilisaient des coquillages, des pierres, du sel, des plumes, des peaux. 
  2. Les métaux précieux se sont ensuite imposés car ils étaient un meilleur moyen de sauvegarder la valeur.
  3. La monnaie métallique et les pièces ont fait leur apparition du fait qu’elles étaient beaucoup plus simples à transporter. On peut noter que la création monétaire était à l’origine décentralisée. Les orfèvres et les souverains se sont ensuite attribués la création de la monnaie.
  4. La monnaie papier a été inventée. Elle permettait aux propriétaires de certifier la quantité de métaux précieux ou de pièces de monnaie qu’ils détenaient dans leur coffre-fort.
  5. L’étalon-or. L’importance de la masse monétaire était basée sur la quantité d’or que chaque État avait dans ses coffres. Cela permettait de garantir la corrélation entre la quantité de billets en circulation et la quantité de richesses réelles. 
  6. Le système de Bretton Woods a ensuite instauré une concordance entre le dollar américain et l’or. Chaque dollar pouvait alors être échangé à tout moment contre son équivalent en l’or.
  7. La monnaie fiduciaire. Le dollar fut décorrélé de l’or. Depuis, la valeur intrinsèque des devises reposent sur la confiance que ses utilisateurs leur accordent, car la quantité de monnaie n’est plus corrélée à la richesse tangible.
  8. Les crypto-monnaies. Les Bitcoins et les crypto-monnaies sont actuellement une des dernières évolutions de la monnaie. Elles combinent de nombreuses propriétés utiles que nous développerons.

Les dangers du système actuel et la promesse des crypto-monnaies

Actuellement, notre système monétaire repose principalement sur la monnaie fiduciaire et donc la confiance qu’accordent les gens dans les différentes devises. Beaucoup s’accordent à dire que ce système commence à montrer ses limites et que nous sommes aux prémices d’une crise. D’une part, la gestion de la monnaie est complètement centralisée car elle est contrôlée par un petit groupe de banquiers centraux. D’autre part, la confiance dans les devises se détériore du fait l’argent en circulation est décorrélé des richesses tangibles. De plus, nous imprimons énormément d’argent ce qui a pour conséquence la perte de valeur de la monnaie, notamment avec l’inflation.

La promesse des crypto-monnaies en particulier du Bitcoin repose sur deux éléments déterminants : décentralisation et confiance. 

2/ La technologie de la blockchain

Jens Helbig s’applique d’abord à définir et expliquer les termes et spécificités des crypto-monnaies.

Le fonctionnement de la blockchain

La blockchain

La blockchain est un registre public qui liste sous forme de blocs toutes les transactions effectuées. Chaque transaction peut ainsi être visualisée par tout le monde à tout moment. De plus, chaque participant de la chaîne de blocs a théoriquement les mêmes droits d’accès au registre et peut enregistrer des transactions. 

Les blocs

Un bloc peut être assimilé à une page du gigantesque registre virtuel.

Chaque bloc contient 

  • sa propre empreinte numérique (hachage)
  • l’empreinte numérique du bloc précédent 
  • un certain nombre de transactions.

On parle de blockchain car l’ensemble des transactions effectuées sont listées dans des blocs qui sont liés les uns aux autres.

Les membres du réseau qui assurent la validation des blocs sont appelés les mineurs. Leur rôle est d’écrire les blocs suivants en calculant leur hachage.

Le hachage

Comme une empreinte digitale, un hachage est un marqueur d’identification unique d’un bloc qui est généré lors de sa création. Changer un seul caractère dans le bloc génère un hachage complètement différent. Cette solution est un moyen ingénieux de détecter immédiatement les manipulations sur un bloc. 

Pour valider les blocs, les mineurs calculent l’empreinte du nouveau bloc grâce à une fonction de hachage et s’assurent qu’il est cohérent avec l’ensemble de la chaîne. A titre d’exemple, Bitcoin s’appuie sur la fonction de hachage SHA-256.

Utilisateur, nœuds et mineurs

Lorsqu’ils examinent et vérifient les transactions entrantes, les mineurs créent un consensus initial. Une fois le bloc et les transactions confirmés, ils sont partagés et vérifiés par tous les utilisateurs du réseau. Les machines qui détiennent une copie de la blockchain sont appelées les nœuds du réseau.

La sécurité de la blockchain

Une fois qu’un bloc est validé, il ne peut pratiquement plus être modifié rétroactivement en raison de trois outils de sécurité :

  • le hachage. l’empreinte digitale des blocs contiennent l’empreinte digitale des blocs précédents. Donc en modifiant une seule transaction, le hachage des blocs serait différent et l’incohérence serait détectée.
  • La preuve de travail (Proof of Work). Autrement dit, le fait que les mineurs du réseau créent et assurent la validité des nouveaux blocs par des calculs. Dans le cas du Bitcoin, la preuve de travail prend environ 10 minutes pour attacher un nouveau bloc à la blockchain.
  • Le réseau P2P et les registres partagés. Au lieu de conserver le registre dans un seul et même endroit, tous les participants au réseau détiennent une copie. 
Les systèmes de consensus. 

Finalement, les blockchains reposent en grande majorité sur des mécanismes de consensus, car le registre officiel est celui qui est partagé par la majorité des nœuds du réseau.

On peut noter qu’il existe plusieurs mécanismes pour créer et certifier les nouveaux blocs. Les deux principaux sont :

  • La preuve de travail. Les mineurs du réseau créent et assurent la validité des nouveaux blocs par l’intermédiaire de calculs. Un des inconvénients est que les activités de minage requièrent une grande puissance de calcul et donc une grande quantité d’énergie. Toutefois, il existe des alternatives pour trouver des solutions aux problèmes énergétiques comme le Lightning Network. 
  • La preuve de participation (Proof-of-stake). La validation des blocs se fait aléatoirement en sélectionnant un nœud qui est autorité à valider le bloc suivant s’il parvient à prouver la possession d’une certaine quantité de crypto-monnaies. Pour participer, un montant crypté doit être consigné sous forme de participation (stake). En éliminant la nécessité d’acheter du matériel informatique minier coûteux, la preuve de participation incite davantage de personnes à devenir des nœuds du réseau.

Il existe aussi plusieurs autres alternative aux mécanismes de consensus comme 

  • la preuve de participation déléguée
  • Preuve de brûlure
  • Preuve de capacité
  • Preuve d’autorité
  • Preuve du temps écoulé
  • Preuve d’importance
Les Forks

Lorsque les protocoles blockchains sont mis à jour, on parle de fork. Les soft fork sont des mises à jour mineures acceptées de tous les utilisateurs. En revanche, dans le cas d’un hard fork, les participants sont en désaccord avec le nouveau protocole. Dans ce cas, les deux protocoles sont mis en place et deux blockchains coexistent en parallèle. C’est par exemple le cas avec Bitcoin et Bitcoin Cash.

Le chiffrement et le cryptage

Les blockchains reposent sur des systèmes de chiffrement et de cryptage pour protéger les utilisateurs. Afin de sécuriser chaque compte, on met en place un système de clés afin que seuls les détenteurs de ces clés aient accès au contenu et aux transactions qui arrivent sur le compte.

Lorsqu’on utilise une seule clé, on parle de chiffrage symétrique. L’accès est conditionné par la détention de la clé. Le problème est que si l’expéditeur doit détenir la clé pour effectuer une transaction, il peut certes envoyer de l’argent de manière sécurisée mais aussi dérober ce qui se trouve dans le coffre puisqu’il y a accès.

Pour éviter cela, il existe le cryptage asymétrique qui met en œuvre un chiffrage à deux clés :

  • Une clé publique que tout le monde peut voir et lire 
  • Une clé privée que seul le détenteur possède et qui donne l’accès à tout. 

L’exemple le plus parlant pour illustrer est celui de la boîte aux lettres. Tout le monde a l’adresse et peut y déposer du courrier. Mais seul le détenteur de la clé privée a accès au contenu.

En fin de compte, le cryptage asymétrique fait intervenir une clé publique visible de tous qui est utilisée pour chiffrer les données et une clé privée permettant de déchiffrer le contenu.

Les portefeuilles

Afin d’utiliser les blockchains, les utilisateurs doivent posséder un portefeuille. Il s’agit simplement d’un dispositif pour sauvegarder leur clé privée. Il en existe deux types :

  • le stockage froid (cold storage) qui correspondent aux portefeuilles déconnectés d’internet :
    • le mind wallet : apprendre par coeur sa clé privée
    • le paper wallet : écrire sa clé sur un bout de papier
    • les clé USB
    • les Hardware Wallets qui permettent aussi d’envoyer et recevoir directement des cryptos.
  • le portefeuille chaud (hot wallet) qui correspondent aux dispositifs “exposés” à Internet.
    • les programmes à télécharger pour avoir son portefeuille directement accessible depuis un PC ou smartphone
    • Les exchanges : les bourses pour échanger les crypto-monnaies qui proposent des portefeuilles en ligne (ex : kraken, Coinbase…)

Les “graines” et les portefeuilles déterministes

On peut noter qu’afin d’éviter la gestion d’une multiplicité de clés privées, il existe les « Mnemonic Seeds » ou graine. Ces systèmes permettent de générer plusieurs clés privées et de les garder en sécurité. On parle alors de portefeuilles déterministes.

Les domaines d’application des blockchains

Concernant les applications pour les technologies blockchain et les crypto-monnaies , il en existe une multitude. En voici une liste non-exhaustives :

  • Les moyens de paiement afin d’acheter des biens et des services ou simplement faire un virement à une autre personne. Ex : le Bitcoin (BTC), le Litecoin (LTC)
  • Confidentialité (Privacy Coins) permettant aux utilisateurs de rester anonymes. Ex : le Dash (DASH)
  • Les plateformes. L’objectif est de mettre à disposition une infrastructure blockchain afin que les entreprises puissent les utiliser sans avoir à se soucier elles-mêmes de la validation des blocs. Ex : c’est par exemple le cas d’Ethereum qui met à disposition des contrats intelligents (smart contracts) ou Le Cardano (ADA)
  • Internet des objets. Ex : le IOTA
  • Les Superordinateur. Le but est de mettre à disposition de l’ensemble du réseau les capacités informatiques des machines qui le composent (processeurs, mémoire vive…).
  • Les réseaux sociaux : envoyer rapidement et facilement une petite somme aux créateurs de contenu de qualité.
  • Les jeux et divertissements : permettre aux joueurs d’acheter ou vendre des objets ou même des blocs de paysage entiers.
  • Les bourses décentralisées et les jetons d’échanges. Ex : Le Binance Coin (BNB)
  • Les banques et la fintech pour améliorer le système bancaire actuel grâce à la blockchain ou de prendre en charge certains services financiers. Ex : Le Ripple (XRM), le DAI (DAI)

3/ L’investissement dans les crypto-monnaies (en pratique)

La règle d’or de l’investissement est : n’invertir que l’argent dont on est prêt à perdre.

Un plan d’action en 5 étapes pour investir

L’auteur propose un plan en cinq étapes pour passer à l’action :

  • Étape 1 : se doter d’un portefeuille. Le mieux est de s’inscrire directement chez deux ou trois fournisseurs comme Coinbase ou Binance.
  • Étape 2 : déposer de la monnaie fiduciaire. Le but est de transférer de l’argent de son compte bancaire vers son portefeuille crypto
  • Étape 3 : Acheter des crypto-monnaies de référence comme des bitcoins ou des ethers.
  • Étape 4 : envoyer des Bitcoins / Ether pour éventuellement acheter d’autres crypto-monnaies plus exotiques.
  • Étape 5 : sécuriser ses crypto-monnaies en transférant un partie de ses fonds sur un cold storage

Les critères d’investissement

Jens Helbig partage ensuite plusieurs critères d’investissement. Il s’agit des caractéristiques que doit posséder  la crypto-monnaies ou la société sous-jacente dans laquelle on investit.

  • Se démarquer avec les éléments distinctifs avantageux. 
  • Avoir un contrôle sur la masse monétaire de sa monnaie
  • Détenir une spécificité technique que n’a pas la concurrence (ex : Décentralisation, évolutivité des transactions…)
  • Proposer un produit fonctionnel
  • Partager des informations sur l’équipe et le fondateur derrière le projet
  • Posséder une communauté
  • Avoir établi des partenariats avec d’autres sociétés

La gestion de l’imposition

Depuis 2019, les plus-values sont taxées au taux unique de 30 % (prélèvements sociaux inclus). De plus, les moins values sont déductibles.

A noter également, il existe une exonération si la somme globale des cessions (la plus-value) est inférieure ou égale à 305 €.

Jens Helbig conseille d’utiliser l’outil cryptio.co pour gérer son portefeuille et obtenir un rapport fiscal. 

La stratégie d’investissement

En parallèle, voici quelques conseils prodigués par Jens Helbig:

  • Investir 5 à 15 % de son patrimoine dans les crypto-monnaies.
  • Ne jamais investir de l’argent dont on pourrait avoir besoin dans les cinq prochaines années.
  • Investir progressivement son capital (par exemple tous les mois) afin de “moyenner” le prix d’achat. 
  • Choisir son horizon de placement :
    • trader = investir sur le court, ce qui nécessite un fort investissement en temps
    • holder = investir sur le long terme

Trois méthodes d’investissement

Jens Helbig propose aussi trois méthodes d’investissement

  • Investir dans très peu de crypto-monnaies . Ex : le bitcoin + éthérum
  • investir dans des centaines de crypto-monnaies.
  • s’informer et investir de manière sélective. C’est la stratégie de l’auteur. En plus du Bitcoin et de l’Ethereum, il a investi dans les 10 crypto-monnaies :
    • IOTA
    • Litecoin
    • Ripple
    • NEO
    • Waltonchain
    • TenX
    • DASH
    • Stellar
    • VeChain
    • BitShares

Cinq règles d’or

En fin de chapitre, Jens Helbig liste ses cinq règles d’or

  • Acheter les rumeurs, vendre les faits !
  • Investir dans des crypto-monnaies que l’on connait bien !
  • Diversification et concentration !
  • Se méfier des arnaques !
  • Prendre soin de son argent !

Pour conclure, je vais reprendre le point de vue de Jens Helbig :

La technologie blockchain et les crypto-monnaies sont probablement le plus grand bouleversement depuis l’invention d’Internet. 

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 Lien affilié Amazon :  De la blockchain à crypto-investisseur – Jens Helbig

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La construction de pyramides – Parabole de l’enrichissement

Découvrons une histoire inspirante sur la construction de pyramide qui s’inspire d’un récit compté dans le livre L’autoroute du millionnaire de Mj DeMarco. C’est parti !

Vidéo

La construction de pyramides

L’histoire se déroule en Egypte sous le règne d’un grand pharaon. Ce dernier souhaite construire deux pyramides monumentales. Il convoque ses deux jeunes neveux, Osiris et Aton, pour leur confier cette tâche. Il leur explique que s’ils parviennent à achever un édifice seul, ils auront un royaume et une vie luxueuse jusqu’à la fin de leur jour. Osiris et Aton, qui ont tous les deux 18 ans, savent qu’il leur faudra des années pour construire leur pyramide. Mais ils relèvent le défi !

Aton se met au travail immédiatement. Il traîne lentement des blocs de pierre massifs et les dispose en carré. Au bout de quelques mois, la base de sa pyramide commence à prendre forme. Les habitants se rassemblent autour de son ouvrage et louent ses efforts constructifs. Aton termine les fondations de sa pyramide après un an d’effort. A côté, le terrain d’Osiris reste étrangement vide. Pas une seule pierre n’a été posée. Il n’y a aucune fondation. Aucun marquage au sol. Rien!

Aton, perplexe, rend visite à Osiris. Ce dernier travaille d’arrache-pied sur un appareil tordu  qui ressemble à une sorte d’instrument de torture. Aton s’exclame : « Que fais-tu Osiris ? Tu es censé construire un édifice pour le Pharaon mais tu passes tes journées à bricoler cette machine ». Osiris esquisse un sourire et dit : « Je suis bien en train de construire une pyramide, laisse-moi tranquille. Aton s’esclaffe et s’en retourne à son chantier. »

Un an s’écoule encore. La base de la pyramide d’Aton est consolidée et le deuxième niveau est en cours. Cependant, Aton peine dans sa progression. Les blocs sont lourds et il est difficile de les hisser au-dessus des fondations.

Reconnaissant sa faiblesse, Aton décide de développer sa force physique pour soulever les pierres. Il fait appel aux conseils de l’homme le plus fort d’Egypte en échange d’une rémunération. Aton s’entraîne et ses muscles deviennent plus puissants. Il parvient progressivement à hisser les blocs jusqu’aux niveaux supérieurs. A côté, le terrain d’Osiris reste désespérément vide.

Une année s’écoule encore. La construction de la pyramide d’Aton avance maintenant à une vitesse d’escargot. La pose d’un bloc aux étages supérieurs prend plusieurs mois et demande d’énormes efforts. Aton continue de s’entraîner au côté de l’homme le plus fort d’Egypte pour développer sa musculature. Il dépense presque tout son argent pour se faire conseiller et se procurer le régime particulier qu’exige sa préparation physique. Néanmoins, Aton estime qu’il lui faudra encore trente ans pour achever sa pyramide. Mais, il se rassure en regardant le terrain d’Osiris toujours vide.

Et puis un jour, alors qu’il était en train de hisser un lourd bloc jusqu’au sommet de son édifice, Aton entend une grande agitation à proximité. Une foule se forme autour d’Osiris qui arrive au niveau de son terrain avec un machine gigantesque composée d’un enchevêtrement de portiques, de roues, de leviers et de cordes. En l’espace de quelques temps, Osiris commence à déplacer les lourds blocs de pierre grâce à son ingénieux système. Sans le moindre effort, la machine soulève les blocs les uns après les autres et les met en place côte à côte, en douceur. 

En un an, Osiris atteint le même stade de construction que la pyramide voisine à quelques pas. Aton est anéanti. Il a passé des années à soulever de gros blocs pendant qu’Osiris construisait une machine pour le faire à sa place. Mais au lieu de faire de même, Aton fait le serment de devenir plus fort. Il poursuit son dur labeur pour construire sa pyramide pendant qu’Osiris continue d’actionner la manivelle de sa machine. 

Osiris achève sa pyramide à 26 ans. Le pharaon est satisfait et tient sa promesse. Osiris se retrouve à la tête d’un royaume et il n’a plus à travailler un seul jour de sa vie.

Pendant ce temps, Aton continue de trimer comme il l’a toujours fait. Ne voulant pas reconnaître le défaut de sa stratégie, il continue d’endurer une vie de labeur en choisissant de soulever les blocs grâce à sa force physique. 

A l’approche de sa trentième année, alors qu’il ne lui reste plus que deux niveaux, Aton meurt prématurément. Il ne connaîtra jamais le repos et la retraite luxueuse qu’il avait tant espérée. 

 

Source : L’autoroute du millionnaire – MJ DeMarco

 

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Ellen Langer – l’importance de donner une raison

Découvrons une astuce pour passer devant tout le monde dans une file d’attente. Cette stratégie s’appuie sur un biais psychologique étudié par la psychologue américaine Ellen Langer. C’est parti pour quelques explications !

Vidéo

Podcast

L’expérience d’Ellen Langer

En 1977 à l’université d’Harvard, Ellen Langer et son équipe travaillent sur la compréhension du comportement humain.

Ils mènent une expérience au niveau de la photocopieuse de la bibliothèque du campus où des individus patientent pour pouvoir l’utiliser.

Des complices de l’expérience ont pour mission de demander aux étudiants de la file s’ils peuvent passer devant eux.

Trois scénarios sont mis en place :

  • Requête uniquement : les complices formulent la requête suivante : « Excusez-moi, j’ai 5 pages. Puis-je utiliser la photocopieuse svp ? ». Dans ce cas, 60% des sujets acceptent de les laisser passer.
  • Requête avec une raison valable : les complices formulent la même requête accompagnée d’une raison : « Excusez-moi, j’ai 5 pages. Puis-je utiliser la photocopieuse car je suis pressé svp ? ». Dans ce cas 94% des sujets donnaient leur accord.
  • Requête avec une raison insensée : Les complices font la même requête en donnant la raison suivante  « Excusez-moi, j’ai 5 pages. Puis-je utiliser la photocopieuse car je dois faire des photocopies svp ? Dans ce cas, le taux d’acceptation reste à 93%. 

Que nous apprennent ces résultats ?

Explications

L’expérience démontre l’influence d’une justification sur nos comportements. On remarque qu’à partir du moment où les requêtes sont justifiées, le taux de réussite passe de 60% à plus de 90%. 

Mais le plus intéressant est que le taux de succès reste le même, peu importe la justification. Dans le second scénario, le complice explique qu’il est pressé : sa requête a du sens. Par contre dans le troisième cas, la raison évoquée n’apporte rien : le fait d’utiliser la photocopieuse pour faire des photocopies tombe sous le sens.

C’est comme demander à des gens patientant à la caisse d’un supermarché si on peut leur passer devant en leur expliquant qu’on a besoin de payer ses courses.

Quoiqu’il en soit, le fait de se justifier (même en donnant une raison absurde) augmente les chances de succès. Bien sûr, la stratégie reste valable tant que la justification reste cohérente par rapport à la situation.

Ellen Langer mène d’autres expériences sur le sujet et publie ses résultats dans le Journal of Personality and Social Psychology.  

source (lien vers l’étude) : https://www.researchgate.net/publication/232505985_The_mindlessness_of_ostensibly_thoughtful_action_The_role_of_placebic_information_in_interpersonal_interaction

Les enseignements 

L’expérience d’Ellen Langer apporte plusieurs enseignements sur le comportement humain.

L’importance de donner une raison

Comme l’explique Robert Cialdini dans son bestseller Influence et Manipulation : les gens aime avoir des raisons pour ce qu’ils font. C’est pourquoi il vaut mieux expliquer le pourquoi de ses requêtes. L’utilisation des termes « car » « parce que » ou « afin de » dans une phrase sont donc de puissants outils de persuasion.

Lien vers mon résumé du livre Influence et Manipulation de Robert Cialdini : https://misterfanjo.com/index.php/2018/08/22/influence-et-manipulation-robert-cialdini-projet-p04-resumes-de-livre/

Oser demander

Lorsqu’on prend du recul sur les chiffres de l’expérience d’Ellen Langer, on constate que même sans invoquer de raison, les complices de l’expérience parviennent à obtenir un taux d’acceptation pour leur requête de 60%. La leçon simple que l’on peut en tirer est qu’il ne faut pas hésiter à demander. 

Toujours remettre en question les raisons que l’on nous donne et que l’on se donne 

Ellen Langer démontre que les justifications influencent nos comportements et que notre cerveau tend à se satisfaire de n’importe quelle raison (bonne ou mauvaise).

Or parfois on se contente de se trouver une excuse pour justifier de mauvais choix :

  • fumer car on est stressé
  • annuler sa séance de sport car on est fatigué
  • reporter une tâche car on a en une autre plus urgent à faire

Pour éviter de se faire manipuler, il convient de prêter attention aux justifications que l’on nous donne et surtout celle que l’on se donne

Conclusion

La psychologue Ellen Langer a mis en évidence le fait que les justifications influencent nos comportements même si les raisons invoquées sont absurdes.

Ainsi, on peut retenir :

  • il est préférable d’exprimer une requête en donnant une raison car elle a plus de chance d’aboutir
  • Il convient d’être vigilant sur les raisons que l’on nous donne et qu’on se donne à soi-même.

Ressources

 

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Agir conformément à ses valeurs

Comment développer des relations saines avec les autres et avec soi-même ? L’un des principes les plus puissants pour y parvenir est simplement d’agir conformément à ses valeurs. C’est parti pour quelques explications !

Vidéo

Se créer un vie qui reflète nos valeurs et comble notre âme

Il existe une infographie qui représente parfaitement le concept que je souhaite évoquer :

On y voit un « chef » ordonner à ses subalternes d’effectuer une tâche pour laquelle il ne participe pas.  Sur l’image à côté, on voit un autre chef effectuer la même tâche mais cette fois-ci il participe avec le groupe. 

Pour moi, cette représentation illustre le fait que pour réussir, il est important de pratiquer ce que l’on prêche. C’est en incarnant les comportements en lien avec ses idéaux que l’on influence les autres à les adopter. Cela fait écho à une citation de Gandhi « sois le changement que tu veux voir dans le monde ». En effet, c’est en agissant conformément à ses valeurs que l’on peut vivre en paix avec soi-même et tisser des relations saines avec les autres.

Comme l’a dit, le peintre, scénariste et dessinateur de bande dessinée américain, Bill Watterson, « vous créer une vie qui reflète vos valeurs et satisfait votre âme est une rare réussite. « Creating a life that reflects your values and satisfies your soul is a rare achievement. »)

S’inspirer des héros

Avoir le courage de lutter pour ses convictions est une compétence souvent associée à la figure du héros. Dans les différentes représentations (films, séries, romans…), les héros ont la capacité de se battre pour leurs valeurs malgré les difficultés que cela engendre. Par exemples :

  • Spiderman choisit de sauver les passagers d’un métro qui menace de s’écraser quitte à risquer sa vie et dévoiler son identité
  • En 2021 à Lyon, un SDF ose entrer dans une boutique en flamme pour sauver un commerçant à la merci de l’incendie. (Source : https://www.lci.fr/societe/video-incendie-a-lyon-un-sans-abri-sauve-la-vie-d-un-commercant-2203481.html)
  • Après avoir été écarté du pouvoir de la société Apple, Steeve Job met son égo de côté pour sauver la firme de la faillite en leur fournissant le code source de NextStep, le système d’exploitation qu’il développait dans sa nouvelle société.

A plus petite échelle, il existe de multiples exemples de gens qui font preuve d’actes de courage en osant rester fidèle à leur valeur.

  • Braver les règles et le service de sécurité pour soutenir son fils blessé 
  • Perdre quelques minutes de son temps pour aider une personne dans le besoin à traverser une route
  • Prendre sur soi pour ne pas accabler quelqu’un qui a commis une faute qui nous pénalise

Finalement, les personnes qui incarnent leurs convictions développent instantanément de la sympathie, de la fascination et une sorte d’influence naturelle.

Se créer mentalement un alter égo pour prendre des décisions

Je crois fermement que la faculté d’oser agir conformément à ses valeurs tel un héros est une composante du succès. Pour appliquer ce principe, une technique simple mais efficace consiste à se créer mentalement un alter égo qui possède les qualités que l’on aspire à incarner. 

A chaque fois qu’on est confronté à un choix, il faut se demander : Qu’aurait fait mon super héros mental à ma place ? ensuite il suffit agir conformément à la réponse

Une autre alternative est de se demander « De quel comportement serai-je le plus fier dans 5 min, 1 mois et 10 ans ? »

Par exemple, :

  • Est-ce que ce que la personne que j’aspire à devenir irait à la salle de sport ou resterait sur son canapé ?
  • Est-ce qu’un héros se lèverait pour laisser la place à une personne âgée dans le métro ?
  • Est-ce qu’en me couchant je serai plus fier d’avoir pris quelques minutes pour donner la direction à un inconnu ou d’avoir passé mon chemin sans le regarder ?
  • Est-ce que mon “moi idéal” offrirait un café à une connaissance ?

En agissant de la sorte, on vit en harmonie avec ses convictions, on devient finalement le super héros que l’on aspire à devenir et on inspire les autres à faire de même. La question est de savoir quelles valeurs incarner.

S’appuyer sur les grandes valeurs ont traversées les âges 

A ce propos, il semble exister des vertus et des qualités qui guident l’humanité depuis la nuit des temps et que l’Homme n’a cessé de transmettre et partager. 

Les religions codifient les valeurs qu’elles prônent dans des ouvrages et des rites. Les Lumières, les philosophes et les auteurs partagent des valeurs dans leurs écrits. Les parents inculquent leurs valeurs à leurs enfants en les éduquant. L’État regroupe les individus autour de valeurs communes. Les mangas, les films, les séries illustrent de nombreuses valeurs à travers les personnages.

Bref, il existe des tas de supports qui mettent en lumière des valeurs dont chacun peut s’inspirer.

Développer son éthique

Dans son livre, 12 leçons de rhétoriques pour prendre le pouvoir (lien affilié), Victor Ferry explique qu’il est important de développer une éthique et de s’efforcer d’agir de façon cohérente avec ses principes. 

Il présente cinq grandes éthiques dont on peut s’inspirer :

  • L’égalitarisme : « Agir en s’assurant d’accorder le même traitement à tous ».
  • Le libéralisme « Agir dans le but d’augmenter sa liberté économique, intellectuelle, géographique et celle des autres ».
  • L’utilitarisme « Agir en s’assurant que nos actes vont augmenter notre bien-être – économique, moral, physique – et celui des autres ».
  • L’idéalisme « Faire ce qui est juste et non ce qui est pratique ».
  • La responsabilité « Etre le changement que l’on veut voir dans le monde ».

L’auteur conseille : « Optez pour l’éthique qui vous convient le mieux et exercez-vous à la mettre en pratique lorsque vous prenez une décision. Bien que chaque éthique ait ses angles morts et ses limites, je vous conseille d’en choisir une et de vous y tenir. […] prenez une décision en fonction de votre éthique même si c’est inconfortable. Cet exercice répété vous permettra de renforcer la cohérence entre votre pensée et vos actes. Sur le long terme, le bénéfice sera inestimable : vous deviendrez une autorité morale aux yeux de votre public. 

Conclusion 

Une des clés de la réussite est d’agir agir conformément à ses valeurs. Le fait d’incarner ses convictions est une condition pour être en paix avec soi-même et tisser des relations saines avec les autres. Une pratique concrète à mettre en place est de se demander à chaque fois que l’on est confronté à un choix : de quelle décision on serait le plus fier dans 5 min, 1 mois et 10 ans ?

Ressources :

 

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CVG #12 : Présentation de l’aventure Mister Fanjo 2022

CVG12 – Découvrez ce qu’est l’aventure Mister Fanjo.  

Vidéo

Vivre de ses projets personnels

Vivre de ses projets personnels tout en menant une vie équilibrée, voici l’ambition que je poursuis ici !

Au lieu de travailler sans passion uniquement pour gagner de l’argent

Au lieu d’attendre le WE, les vacances ou la retraite pour en profiter

Au lieu de sacrifier ma santé, mes proches ou mes loisir pour ma carrière

J’essaye de construire la vie dont on rêve dès à présent et je documente cette aventure !

Dit bêtement, mon objectif est de parvenir à gagner suffisamment d’argent, en faisant ce que j’aime tout en étant libre d’organiser mes journées comme je l’entends.

Développer des revenus grâce à ses projets

Pour ce faire, j’essaye de développer des revenus grâce aux projets que je réalise. Le processus se décline en trois étapes :

  1. Réaliser les activités qui me tiennent à cœur pour faire ce que j’aime avant tout 
  2. Développer des revenus en monétisant intelligemment ces expériences
  3. Entreprendre d’autres projets jusqu’à avoir une rémunération décente grâce à plusieurs sources de revenus

Je mets en application cette stratégie en parallèle de mon travail et je documente cette aventure sur le site Mister Fanjo.

Organisation du site

PROJETS – Entreprendre des projets et les monétiser

Dans la rubrique “PROJETS”, je partage du contenu en lien avec les réalisations personnelles qui me tiennent à cœur et que j’essaye de monétiser. Pour l’instant, vous trouverez des interviews, des résumés de livres, du contenu de vulgarisation scientifique ou des présentations de concepts issus des sciences sociales… . Bien sûr d’autres projets plus ambitieux sont à venir !

TIPS – Synthétiser les clés de la réussite

En parallèle, dans la rubrique TIPS, je synthétise les principes clés, les habitudes et les pratiques concrètes qui m’aident à avancer sur mes projets au quotidien  tout en conservant un bon équilibre de vie. 

Ma vision de la réussite s’articulent en quatre thèmes autour desquels s’organise cette rubrique :

RUBRIQUE : CVG – Documenter l’aventure Mister Fanjo

CVG

Enfin, dans la rubrique « Chemin Vers le Graal » abrégée en CVG, je partage mon retour d’expérience sur l’aventure Mister Fanjo. J’y présente l’envers du décor en documentant par exemple, les bilans financiers annuels, mes objectifs, mes réflexions sur le projet et l’évolution de ma vision…

Le contenu des diverses rubriques est disponible au format vidéo, podcast et sous forme d’articles principalement sur mon site internet et ma chaîne Youtube que je vous invite à suivre.

J’espère simplement que mes productions vous plairont voire vous aideront à réaliser vos propres projets et objectifs.

C’était Mister Fanjo. A très vite !

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Un petit pas peut changer votre vie – Robert Maurer (Résumé)

Robert Maurer est un professeur de médecine américain et le directeur de l’entreprise Science de l’Excellence. Dans son livre, Un petit pas peut changer votre vie, il partage une stratégie pour atteindre ses objectifs progressivement et maintenir son niveau d’excellence grâce à l’approche Kaizen.

Le kaizen repose sur six principes :

  • poser de petites questions pour cerner le problème, dissiper la peur et stimuler la créativité
  • penser à de petites idées afin de développer sans effort de nouvelles compétences et de nouvelles habitudes
  • entreprendre de petites actions qui garantissent le succès
  • résoudre de petits problèmes, même face à une crise majeure
  • accorder de petites gratifications, à soi-même ou aux autres, pour encourager les résultats
  • reconnaître les petits moments du quotidien auxquels les autres n’accordent aucune importance.

Pour ce résumé, je vais synthétiser les six principes et les pratiques abordés dans chaque chapitre. C’est parti !

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Résumé

La philosophie kaizen

L’auteur s’intéresse d’abord aux méthodes pour atteindre le succès et le conserver. Il constate que pour réussir nous avons tendance à essayer d’opérer des changements de comportement radicaux et drastiques pour atteindre rapidement nos objectifs. Cependant, cette alternative est difficile à mettre en œuvre, car le changement est trop brutal.

A l’opposé, il existe une méthode plus douce appelée kaizen dont le but consiste simplement à procéder à des améliorations progressives.  La philosophie peut se résumer par un adage de Lao-tseu : « Même un voyage de mille kilomètres commence par un premier pas. »

L’idée est que chaque petite chose que l’on améliore quotidiennement créera, au bout du compte, de grands changements. Par exemple, il suffit d’entretenir un peu sa forme tous les jours pour obtenir une excellente condition physique sur le long terme.

Bref, l’approche Japonaise des « petits pas » consiste  à éviter des réformes drastiques et privilégier d’infimes améliorations chaque jour.

Pourquoi le kaizen fonctionne-t-il ?

Robert Maurer explique que tous les changements, même positifs, génèrent de l’anxiété. Or plus nous sommes angoissés, moins notre cortex cérébral est actif et plus nos décisions sont instinctives et moins rationnelles.

Toutefois il faut noter qu’un changement mineur aide l’esprit à désarmer nos angoisses, ce qui a tendance à circonscrire la peur et stimuler notre créativité.

En résumé, les schémas mentaux sont les suivants :

  • un but important > engendre de la peur > accès restreint au cortex > faciliter l’échec.
  • un objectif modeste >  peur évacuée > le cortex impliqué > favorise le succès

L’avantage du Kaizen repose donc sur le fait qu’en opérant des changements minimes, on se confronte à ses peurs progressivement ce qui permet de les apprivoiser étape par étape.

Poser de petites questions

Quand on se questionne, on établit les bases d’un programme personnalisé qui contribuera à la réussite du changement. En se posant inlassablement une question, on ne laisse pas d’autre choix au cerveau que de formuler des réponses.

 Adopter la philosophie kaizen, c’est se questionner chaque jour en se demandant par exemple :

  • Qu’est-ce que j’aime en moi aujourd’hui ?
  • Est-ce que je connais quelqu’un que je pourrais appeler pour m’aider ou m’inspirer ?
  • Existe-t-il une direction spécifique qui m’intéresserait et me comblerait tout particulièrement ?
  • Quel est le petit pas que je pourrais faire en direction de mon but
  • Qu’y a-t-il de positif chez lui ou chez elle que je n’ai encore jamais remarqué ? »
  • Quel est le petit pas que je pourrais faire pour améliorer ma santé,  ma carrière ou ma relation avec tel ou tel proche ou collègue… ? »
  • Que ferais-je de différent si j’étais certain de ne pas échouer ? »

En plus de s’interroger soi-même, il peut être judicieux de questionner directement les autres 

Penser à de petites idées

Pour Robert Maurer, on peut sculpter son mental et accroître son potentiel intellectuel, social et, même, physique par de « petites pensées » … rien qu’en imaginant. La clé est de décomposer le processus de réalisation d’une tâche en une succession de petits pas, puis de se représenter mentalement chaque étape et les scénarios catastrophes qui pourraient survenir. 

Pour chaque situation inconfortable, il faut réfléchir à une réponse positive à apporter pour accomplir la tâche malgré les difficultés.

Le but est de consacrer seulement quelques secondes par jour à sculpter son mental jusqu’à être à l’aise avec cette pratique.

Entreprendre de petites actions

Les petits pas sont au cœur de la philosophie du kaizen. Ils permettent de franchir sereinement les obstacles sans effort et ainsi établir des changements durables. L’auteur partage plusieurs pratiques : 

  • Pour réduire ses dépenses, on peut commencer par supprimer un achat de sa liste de courses avant de se présenter à la caisse.
  • Pour moins manger, on peut supprimer la première bouchée d’un en-cas.
  • Pour se remettre au sport, on peut commencer par marcher seulement une minute par jour devant une série.
  • Pour épargner, on peut mettre 1€ de côté tous les jours 

A l’inverse des bonnes résolutions de début d’année qui démarrent sur les chapeaux de roues et ne tiennent que quelques semaines, l’idée est d’opérer de microscopiques changements et d’augmenter leur difficulté progressivement pour désarmer les résistances. 

Résoudre de petites problèmes

Notre quotidien se compose de nombreuses contrariétés qui ne sont pas toujours évidentes à identifier et à combattre. De plus, leur accumulation a tendance à nous saper le moral. Or s’entraîner à les repérer et à les résoudre, c’est s’éviter de devoir affronter plus tard des échéances plus radicales et plus douloureuses. Un clé du kaizen consiste à corriger immédiatement un petit problème pour empêcher que des complications bien plus graves ne surviennent. 

Robert Maurer propose d’apprendre à affiner sa perception des problèmes ainsi que de discerner les comportements susceptibles de s’aggraver. L’idée est d’identifier les petites bévues du quotidien que l’on fait sans s’en vouloir puis de se demander si ces maladresse ne renvoient pas à un problème plus large ou si elles ne sont pas susceptibles de s’aggraver. Par exemple, il faut

  • Noter les petits signes de douleur persistants pendant ses activités physiques.
  • Se méfier des qualifications plutôt médiocres d’un demandeur d’emploi
  • Ne pas minimiser des traits de caractère dérangeants chez un proche

Appliquer la philosophie Kaizen, c’est ne pas négliger les fréquents signaux d’alarme. Si l’on éprouve une impression tenace que quelque chose ne tourne pas rond ou si l’on a le sentiment que l’on ne va pas dans la bonne direction, il convient d’accorder à sa voix intérieure le respect qu’elle mérite.

S’accorder de petites gratifications

Les petites récompenses sont un encouragement idéal pour adopter de meilleures habitudes. Peu coûteuses mais très précieuses, elles stimulent la motivation.

Robert Maurer explique que la plupart des gens veulent être fiers de leur travail et offrir d’utiles contributions. Ainsi les récompenses les plus adaptées se trouvent la plupart du temps dans une liste de gestes de reconnaissance quasi symboliques, comme se faire remercier par un chef, recevoir un compliment de son conjoint, se voir apporter une petite attention lorsqu’on fait un effort…

L’auteur suggère que les récompenses soient gratuites, peu onéreuses et en adéquation avec la personne et le but poursuivi.

Reconnaître les petits moments

La plupart des gens passent à côté des petits instants de la vie car ils sont entre le ressassement du passé et l’anticipation de l’avenir. L’approche kaizen impose plutôt un rythme plus lent afin de percevoir les promesses que portent les petits moments du quotidien.

L’auteur propose un exercice pour garder l’esprit ouvert, enjoué et attentif aux petits instants, même dans les situations de forte charge émotionnelle :

  1. Chercher une personne ayant une opinion contraire sur des problèmes brûlants de politique ou de société
  2. Engager la conversation en se fixant pour seul objectif de découvrir la logique de raisonnement de son interlocuteur.
  3. Ne pas essayer d’argumenter, de le persuader, de le juger. 

Cette technique peut nous conduire à d’importantes découvertes créatives, aider à approfondir sa vision de la vie et apporter, jour après jour, l’impulsion nécessaire pour aller vers l’excellence.

Adopter la philosophie kaizen pour la vie

Le message du livre est que « rien qu’avec de tout petits pas, il est possible d’orienter sa boussole mentale dans une nouvelle direction. »

Les six principes proposés par Robert Maurer pour appliquer la philosophie Kaizen sont :

  • poser de petites questions pour cerner le problème, dissiper la peur et stimuler la créativité
  • penser à de petites idées afin de développer sans effort de nouvelles compétences et de nouvelles habitudes
  • entreprendre de petites actions qui garantissent le succès
  • résoudre de petits problèmes, même face à une crise majeure
  • accorder de petites gratifications, à soi-même ou aux autres, pour encourager les résultats
  • reconnaître les petits moments du quotidien auxquels les autres n’accordent aucune importance.

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J.P Morgan et l’épingle de cravate – histoire inspirante

Image - J.P Morgan et l’épingle de cravateDécouvrons l’histoire inspirante de J.P Morgan et l’épingle de cravate. C’est parti !

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Histoire inspirante

J.P. Morgan, premier du nom, dit un jour à un joaillier de sa connaissance qu’il serait intéressé par l’achat d’une épingle de cravate ornée d’une perle. 

Quelques semaines plus tard, le joaillier découvrit une perle somptueuse. Il la fit monter en épingle et l’envoya à Morgan avec une facture de cinq mille dollars. 

Le lendemain, le colis lui fut retourné accompagné d’une note de la main du banquier : « J’ai aimé l’objet, mais pas le prix. Si vous êtes prêt à accepter le chèque de quatre mille dollars ci-joint, veuillez me retourner le paquet sans l’ouvrir. »

Furieux, le joaillier refusa le chèque et le renvoya.

Il ouvrit la boîte pour récupérer l’épingle de cravate : elle ne s’y trouvait pas. 

A la place, il y avait un chèque de cinq mille dollars. 

 

Source :  CLIFTON FADIMAN (ÉD.), THE LITTLE BROWN BOOK OF ANECDOTES, 1985

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