La pyramide de Maslow

Quels sont nos besoins fondamentaux ? Qu’est ce qui nous motive profondément ? C’est ce que nous allons découvrir dans cet article sur la pyramide de Maslow.

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La pyramide de Maslow : la pyramide des besoins

La pyramide de Maslow est une représentation théorique des besoins fondamentaux de l’Homme. Elle a été élaborée dans les années 1940 à partir des observations réalisées par le psychologue américain Abraham Maslow.

5 besoins fondamentaux

La pyramide de Maslow hiérarchise 5 besoins essentiels :

Il y a d’abord les besoins physiologiques. Il s’agit des besoins primaires que l’on cherche à satisfaire en priorité :  se nourrir, s’hydrater, dormir, se reproduire, se vêtir…

Le deuxième niveau correspond aux besoins de sécurité. Une fois nos besoins primaires assouvis, on va chercher à se protéger des éléments extérieurs et rendre notre environnement plus stable et prévisible ( trouver un logement décent, se constituer une réserve de nourriture, d’argent, …)

La troisième strate de la pyramide de Maslow correspond au besoin d’appartenance. Il s’agit du désir de sentir que l’on fait partie de la société (tisser des liens, intégrer des groupes… bref se sentir entouré).

Le quatrième niveau de la pyramide correspond au besoin d’estime. En plus d’appartenir à une structure sociale, on a besoin de ressentir que l’on y a un rôle et une place (Être reconnu, aimé et apprécié pour ce que l’on est et ce que l’on apporte aux autres).

Enfin le dernier échelon de la pyramide est le besoin d’accomplissement de soi. Cela correspond au désir profond de donner un sens à sa vie et laisser une trace de son passage sur terre…

La hiérarchisation des besoins

La représentation de Maslow émet l’idée que lorsqu’un groupe de besoins est satisfait un autre va progressivement prendre sa place selon l’ordre hiérarchique. Par exemple, une fois que j’ai rejoint une entreprise et que mon besoin d’appartenance est comblé, je vais chercher à me rendre utile afin d’assouvir mon besoin d’estime.

A l’inverse, lorsqu’un besoin inférieur n’est plus satisfait, il redevient prioritaire. Si je perds mon logement (besoin de sécurité), mon esprit risque de se focaliser sur la recherche d’un nouveau “chez moi”, plutôt que sur mon travail.

Critiques et limites sur la théorie de Maslow

De nos jours, la théorie sur la motivation de Maslow est réfutée car elle comprend de nombreuses limites.

    • Son modèle se base uniquement sur l’étude de la culture occidentale
    • La hiérarchisation des besoins est contestable. Satisfaire un besoin inférieur avant un besoin supérieur n’est pas systématique. Par exemple, certaines personnes vont privilégier leur carrière (pour satisfaire leur besoin d’accomplissement ou d’estime) quitte à sacrifier leur relation (besoin d’appartenance).
    • Il existe peu de données disponibles pour valider ou invalider sa théorie.

Enseignements et conclusion

On peut retenir que la pyramide de maslow est une représentation théorique de la hiérarchisation des besoins fondamentaux de l’Homme. Même si son modèle n’est pas validé, il reste une manière de mieux nous comprendre car il aide à catégoriser les motivations et les besoins profonds que l’on cherche à satisfaire.

Si vous souhaitez en savoir plus sur le sujet de la motivation, je vous recommande la lecture du livre « la vérité sur ce qui nous motive » de Daniel Pink.

Sources

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De la part d’un ami – Anthony Robbins (Résumé)

Anthony Robbins est un coach et essayiste américain. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages sur le développement personnel. Dans son livre, De la part d’un ami, il partage des principes pour prendre le contrôle de sa vie. Pour ce résumé, je vais synthétiser les 11 leçons qu’il aborde. 

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Résumé

Leçon 1 : S’orienter vers les solutions et agir massivement chaque jour

L’auteur explique que pour réussir il faut être capable de combattre les pensées négatives, passer à l’action et persévérer. Nous sommes tous confrontés à des difficultés et des événements que l’on ne peut pas contrôler. Devant ces difficultés on a tendance à s’enfermer dans un système de pensées négatives en pensant que l’on ne peut rien faire ou que les efforts à fournir sont trop importants.

Pour combattre cette tendance, l’auteur suggère de se concentrer, dans un premier temps, sur les solutions et non sur les problèmes. Il faut se demander ce que l’on peut faire pour changer les choses. Dans un second temps, il convient d’entreprendre des actions positives et constructives pour aller vers les solutions envisagées, même si les actions semblent insignifiantes au début. Enfin, il faut persévérer jusqu’au résultat escompté.

L’auteur prend l’exemple du Colonel Sanders (le créateur de KFC). Durant le lancement de son entreprise, ce dernier a essuyé plus de mille refus avant qu’il puisse tester et développer son idée auprès de restaurateur.

Leçon 2 : Comprendre qu’il n’y a pas d’échec

Pour reprendre l’idée de l’auteur avec ses mots : “Success is the result of good judgment. Good judgment is the result of experience. Experience is often the result of bad judgment*”. *”Le succès est le résultat d’un bon jugement. Un bon jugement est le résultat de l’expérience et l’expérience est souvent le résultat d’un mauvais jugement”.

Autrement dit, les erreurs de parcours, les problèmes, les déceptions et frustrations sont inhérents à la réussite. Les obstacles durant le parcours ne constituent en aucun cas un échec, tant qu’on cherche à les contourner. Pour reprendre une citation de Nelson Mandela : “I never lose. I either win or learn” (“Je ne perds jamais, soit je gagne, soit j’apprends ».

Leçon 3 : Prendre des décisions

Pour Anthony Robbins, “It is in your moments of decision that your destiny is shaped” (“C’est en prenant des décisions que nous scellons notre destinée”). Malheureusement, nous avons tendance à nous complaire dans des états d’indécision car ils nous évitent de choisir et de nous exposer.

Pour commencer à prendre l’habitude de faire des choix conscients, l’auteur conseille de se concentrer en priorité sur 3 types de décisions :

  • sur quoi se focaliser
  • Quelle signification donner aux évènements
  • Décider quoi faire

Il illustre ses propos en présentant l’histoire du créateur de l’entreprise Honda. Son parcours démontre la formidable capacité d’adapter son approche et de décider de ne jamais abandonner.

Leçon 4 : Construire ses croyances et les suivre

Les croyances sont une grande source de pouvoir. Elles déterminent les comportements et les actions que l’on prend. C’est pourquoi il faut porter une grande attention à ce que l’on choisit de croire, particulièrement à propos de soi.

A ce propos, Anthony Robbins partage une liste des croyances qui l’aident personnellement dans sa vie. Pour en citer quelque unes :

  • il y a toujours un moyen de changer les choses si on est engagé
  • les obstacles ne sont pas des échecs
  • le passé ne présume pas du futur
  • on peut changer sa vie entière en prenant une nouvelle décision

Leçon 5 : Visualiser le résultat pour l’obtenir

Lorsque l’auteur prenait des leçons de pilotage, son instructeur lui apprit à gérer un dérapage incontrôlé. La difficulté de la manœuvre réside dans le fait de combattre la tendance naturelle à regarder l’endroit où se dirige le véhicule lorsqu’on perd le contrôle. La clé est de se focaliser sur l’endroit où l’on veut aller. Visualiser sa trajectoire et la piste plutôt que le mur vers lequel on se dirige.

L’auteur conseille d’appliquer ce principe dans n’importe quel domaine de la vie. Au lieu de se focaliser sur les problèmes, il vaut mieux se concentrer sur le résultat escompté. Par exemple, pour se sentir heureux, il suffit de se concentrer sur quelque chose qui nous fait sentir bien comme un souvenir heureux, une envie,…

Leçon 6 : Poser des questions

Anthony Robbins explique que nos questions contrôlent notre attention, nos pensées et nos sentiments. Il recommande de prendre l’habitude de se poser des questions “utiles”.

Par exemple il partage une liste de questions pour nous aider dans la résolution des problèmes :

  • Qu’est ce qui est bien à propos de ce problème ?
  • Qu’est ce qui n’est pas encore parfait ?
  • Que suis-je prêt à faire pour aboutir au résultat que je souhaite ?
  • Qu’est ce que je suis prêt à ne plus faire ?
  • Comment puis-je apprécier les efforts à fournir pour le résoudre ?

Leçon 7 : Travailler sa posture

La manière dont on se sent émotionnellement affecte la manière dont on se comporte. Et inversement notre comportement a un impact direct sur notre état émotionnel. L’auteur conseille donc de porter une grande attention à notre attitude, nos actions, nos gestes. Parfois il suffit de changer sa manière de bouger et de parler pour transformer sa vie. Anthony Robbins recommande de modeler les comportements des gens que l’on admire. Il s’agit de reproduire leur psychologie, leur geste, leur posture et la manière dont ils bougent. 

Leçon 8 : Adopter le vocabulaire du succès

Les mots influencent nos pensées. Nos pensées influencent nos sentiments et nos sentiments influencent notre comportement.Ainsi, l’auteur suggère aussi de porter une grande attention aux vocabulaires que l’on emploie. 

Cela peut consister à remplacer certains mots pour limiter leur impact. Par exemple, au lieu de se considérer comme “en colère”, on peut se dire juste “irrité” ou même “stimulé”. A la place de se définir comme “rejeté”, on peut se considérer comme “mal compris”. On peut se sentir “captivé” au lieu de simplement “intéressé”, “instoppable” au lieu de “déterminé” … 

Leçon 9 : S’appuyer sur des métaphores pour changer ses croyances

Derrière chaque métaphore, il y a un système de croyances. L’auteur prend un super exemple dans le livre. Durant le tournage du film Apocalypse Now, l’acteur Martin Sheen a eu une attaque cardiaque. A son chevet à l’hôpital, alors que son état s’affaiblissait, sa femme lui a dit que sa situation pouvait s’apparenter à un film.  Cette métaphore lui a permis d’envisager l’événement sous un autre angle. Dans un film, le héros ne meurt pas bien qu’il soit confronté à de nombreux dangers. En assimilant sa situation à l’hôpital à une simple scène d’un film, l’acteur est parvenu à changer sa perception de l’épreuve à laquelle il était confronté et à la surmonter.

Bref, une simple métaphore peut nous permettre d’appréhender une situation sous un autre angle et finalement changer sa manière d’y faire face.

Leçon 10 : Se fixer des objectifs pour construire son futur

Anthony Robbins explique que les gens ont peur de se fixer des objectifs car ils craignent d’échouer à les réaliser et d’être déçus. Cependant ils ne réalisent pas que la moitié du chemin pour atteindre un but consiste à le définir, et  la seconde moitié à le réaliser. Se fixer un objectif permet de donner une direction dans laquelle avancer. Après avoir défini ses objectifs, il convient de les découper en petites étapes, d’avancer progressivement vers leur réalisation tout en célébrant tous les petits accomplissements. 

L’auteur propose un exercice pour commencer à appliquer cette dixième leçon :

  • écrire tous ses rêves (sans se limiter)
  • estimer pour chacun quand est-ce qu’on pense pouvoir l’atteindre
  • choisir 4 rêves à réaliser cette année
  • décrire la personne que l’on doit être pour les atteindre

Leçon 11 : Utiliser le “10 days mental challenge”

L’objectif de ce défi est de prendre le contrôle de son esprit et de ne plus s’autoriser à penser négatif. Les règles consistent simplement à refuser chaque pensée, sentiment, question ou mot négatifs durant les 10 prochains jours et se concentrer sur les solutions plutôt que sur les problèmes.

Selon Anthony Robbins cet exercice permet de :

  • tester les habitudes positives qu’il partage dans le livre
  • prendre l’habitude de chercher des alternatives
  • prendre confiance en voyant qu’il est possible de changer et prendre le contrôle de sa vie
  • créer de nouvelles habitudes, standards et attentes qui vont aider à grandir et apprécier la vie chaque jour

Conclusion

Les 11 leçons partagées par Anthony Robbins pour prendre le contrôle de sa vie sont :

  • S’orienter vers les solutions et agir massivement chaque jour
  • Comprendre qu’il n’y a pas d’échec
  • Prendre des décisions
  • Construire ses croyances et les suivre
  • Visualiser le résultat pour l’obtenir
  • Poser des questions
  • Travailler sa posture
  • Adopter le vocabulaire du succès
  • S’appuyer sur des métaphore pour changer ses croyances
  • Se fixer des objectifs pour construire son futur
  • Utiliser le “10 days mental challenge”

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Les 12 travaux d’Héraclès

Mythologie grecque : Que sont les 12 travaux d’Héraclès ?

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Les 12 travaux d’Héraclès

Héraclès (aussi appelé Hercule dans la mythologie romaine) est le fils de Zeus et d’Alcmène. Il est l’un des héros les plus vénérés de la Grèce antique. La mythologie grecque lui prête un très grand nombre d’aventures, dont les plus célèbres de ses exploits sont les douze travaux. 

L’épopée débute après qu’Héraclès ait tué sa femme Mégara et ses fils d’un coup de folie. Il consulta une prophétesse la Pythie pour savoir comment expier sa faute. Elle exigea qu’il se mette au service de son ennemi : Eurysthée. Ce dernier lui ordonna, à son tour, d’accomplir plusieurs tâches : 12 travaux.

1/ Vaincre le lion de Némée

La première tâche consista à vaincre Le lion de Némée qui terrorisait les habitants de la région du même nom. Héraclès parvint à terrasser la bête en l’étouffant et ramena sa dépouille auprès Eurysthée.

2/ Tuer l’hydre de Lerne 

Hercule se rendit dans le marais de Lerne pour affronter le monstre, un serpent d’eau à plusieurs têtes. Il ne réussit à le vaincre qu’avec l’aide d’un de ses plus fidèles compagnons Loloas.

3 / Capturer la biche de Cérynie

La créature aux cornes d’or était réputée pour sa vitesse extraordinaire. Le héros la poursuivit pendant un an jusqu’à ce qu’elle s’épuise. Il put alors l’immobiliser en lui décochant une flèche entre l’os et le tendon de la patte. Il chargea l’animal sur ses épaules et revint chez Eurysthée.

4 / Ramener vivant l’énorme sanglier d’Erymanthe

Héraclès pourchassa la bête gigantesque durant l’hiver. Après l’avoir fait sortir de sa tanière grâce à des cris, il la coursa à travers la montagne. Harcelé et épuisé, le sanglier tomba dans un trou creusé par Héraclès pour le piéger. Le héros put ainsi maîtriser et enchaîner la bête. 

5 / Nettoyer les écuries d’Augias,

Augias, le souverain du royaume de l’Élide, possédait de gigantesques écuries pour ses animaux qui n’avaient jamais été nettoyées. Héraclès les décrassa en détournant les eaux du fleuve Alphée. Une fois les écuries propres, il détruisit les dérivations construites et laissa le soleil sécher les bâtiments.

6 / Tuer les oiseaux du lac Stymphale aux plumes d’airain.

Après les avoir débusqué, Héraclès essaya de les tuer avec ses flèches mais n’y parvint pas car ils étaient trop nombreux. Il prit alors son épée et la frappa contre son bouclier pour faire fuir les oiseaux. Il continua jusqu’à ce que tous les animaux tombèrent d’épuisement dans le lac et se noyèrent. 

7 / Dompter le taureau crétois de Minos

Cette créature, offerte par Poséidon pour être sacrifiée, fut épargnée par le roi Minos. Poséidon se vengea en rendant le taureau furieux et en lui faisant dévaster les terres de Crète. Héraclès parvint à le capturer en sautant sur lui et en le saisissant par les cornes. Il revint en Grèce sur le dos de l’animal.

8 / Capturer les cavales de Diomède

Les cavales sont des juments carnivores que le roi de Thrace, Diomède, nourrissait avec la chair de ses hôtes. Selon une version de la légende, Héraclès assomma le roi et jetta son corps aux cavales. Elles devinrent alors dociles et Héraclès put les mener à Eurysthée.

9 / Rapporter la ceinture d’Hippolyte

Hippolyte était la reine des Amazones. Selon une des versions du mythe, alors qu’Héraclès allait s’emparer de la ceinture, la déesse Héra sema la panique, le héros tua Hippolyte et il s’en alla avec la ceinture.

10 / Vaincre le géant Géryon, et voler son troupeau de bœufs.

Après avoir tué Orthros (le chien à deux têtes de Gyréon) d’un seul coup de massue, Héraclès combattit  le géant à trois têtes. Il le tua grâce à  une flèche empoisonnée avec venin de l’Hydre. Il déroba ensuite ses bœufs et les ramena à Eurysthée.

11 / Rapporter les pommes d’or du jardin des Hespérides 

Les fruits du verger étaient gardés par Ladon un dragon à cent têtes. Ne pouvant se rendre dans le jardin, le héros sollicita l’aide du titan Atlas. Ce dernier lui proposa de lui rapporter les pommes, seulement si Héraclès le remplaçait pour porter le fardeau de la voûte céleste à sa place. Héraclès accepta. 

De retour avec les fruits d’or à la main. Héraclès utilisa une ruse pour piéger le titan. Il lui demanda de reprendre le poids du ciel pour quelques instants, le temps de trouver une meilleure position. Atlas posa les fruits et reprit la voûte céleste en toute confiance. Il surprit alors Héraclès ramasser les pommes d’or et s’éloigner.

12 / Descendre aux Enfers et enchaîner Cerbère

Ce chien à trois têtes gardait l’entrée du royaume des enfers d’Hadès. Héraclès rejoignit ce royaume des morts en traversant le Styx. Arrivé devant le trône d’Hadès, il se battit au corps à corps avec le maître des Enfers. Une fois vaincu, il se présenta devant Cerbère pour l’affronter. Il parvint à le saisir le cou, et, quoique mordu, le serra si fort que le chien, sentant la mort venir, se décida à suivre le héros. Héraclès enchaîna l’animal, le tira hors de la caverne et vint le montrer à Eurysthée. C’est ainsi que le héros termina ses 12 travaux et forgea sa légende.

On peut noter qu’il existe plusieurs versions autour de ce mythe. Quoiqu’il en soit, Héraclès est l’un des héros les plus célèbres de la mythologie grecque.

Sources

Articles

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Le conformisme social – Expérience de Asch 

Qu’est ce que le conformisme social et l’expérience de Asch ?

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L’expérience de Asch

Avez-vous déjà été influencé par l’effet de groupe ?

    • Attendre derrière une caisse bondée sans oser aller à celle qui est libre juste à côté
    • Se mettre à courir en imitant une foule sans trop savoir pourquoi
    • Ne pas oser rentrer dans une pièce car plusieurs personnes attendent devant la porte

La tendance à se conformer au comportement du groupe a été étudiée par le psychologue Solomon Asch. Dans une expérience, publiée en 1956, il démontre le pouvoir du conformisme sur les décisions d’un individu au sein d’un groupe.

Le protocole

Un groupe d’étudiants était invité à participer à un prétendu test de vision. L’examinateur demandait aux sujets de juger la longueur de plusieurs lignes tracées sur une série d’affiches. L’exercice (très simple) consistait à identifier laquelle des 3 lignes de droite avait la même longueur que la ligne “témoin” de gauche. Les participants donnaient leur réponse à tour de rôle.

Il faut noter que seul l’avant dernier participant du groupe était le sujet de l’étude. Les autres étaient des complices de l’expérimentateur. Leur rôle était de donner une mauvaise réponse à chaque fois.

L’objectif était d’analyser comment le sujet allait réagir en constatant que le groupe n’était pas du même avis.

Les résultats

L’expérience a montré que 37 % des sujets finissaient par se conformer aux mauvaises réponses soutenues à l’unanimité par les complices.

Pourtant, lors de l’expérience témoin, les sujets indiquaient constamment les bonnes réponses lorsqu’ils faisaient le même exercice seul face à l’examinateur.

L’expérience fut réitérée à de nombreuses reprises et avec des variantes différentes :

    • faire répondre le sujet en premier
    • demander à un des complices de donner de bonnes réponses
    • faire l’exercice par écrit
    • Réduire le groupe à deux participants
    • etc…

Les résultats de l’expérience de Asch ont montré que dans la plupart des situations les sujets répondaient correctement, excepté lorsqu’ils devaient soutenir des réponses qui allaient à l’encontre de l’avis unanime d’un groupe. Dans ces cas, ils avaient tendance à se conformer à l’avis de ce dernier même si la réponse donnée n’était pas cohérente.

Mimétisme de la foule – Effet témoin

L’expérience de Asch fait écho à un biais comportemental :  celui du mimétisme de la foule ou le comportement moutonnier. Nous avons tendance à nous comporter comme les gens qui nous entourent.

Il s’agit du mécanisme qui explique les mouvements de foules ou encore les effets modes (s’habiller comme tout le monde pour être dans le moule). Ce mimétisme peut s’expliquer par divers facteurs. D’une part, nous essayons de nous conformer au comportement du groupe pour ne pas être perçu comme différent et ainsi ne pas prendre le risque d’être rejeté. D’autre part, le mimétisme est un comportement de défense naturel, inné et utile à notre espèce. Par exemple, si j’aperçois des individus affolés courir dans la direction opposée, j’ai tout intérêt à faire de même car peut-être sont-ils en train de fuir un danger que je ne vois pas encore.

En parallèle, le mimétisme peut aussi expliquer pourquoi dans certains cas une foule peut ne pas porter assistance à une personne en danger. Dans une situation inhabituelle, les gens cherchent la manière de réagir en scrutant les autres. Or si tout le monde s’observe et que personne n’agit, on tombe dans un état de passivité général.  C’est ce que l’on appelle l’effet témoin ou effet du spectateur.

Si l’on est victime de ce genre de situation, l’astuce est de ne pas s’adresser à la foule pour demander de l’aide, mais plutôt de cibler une personne précise. Dès qu’on donne la responsabilité d’action à un individu, il se détache généralement du comportement du groupe. Ainsi, le pouvoir du mimétisme s’atténue et d’autres individus commenceront à agir à leur tour.

Conclusion

L’expérience de Asch démontre le pouvoir du conformisme sur les décisions d’un individu au sein d’un groupe. Nous nous comportons naturellement comme les personnes qui nous entourent.

Sources 

Articles

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La parole est un sport de combat – Bertrand Périer (Résumé)

Couverture - La parole est un sport de combat - Bertrand PérierBertrand Périer est un avocat et enseignant français spécialiste de l’art oratoire. Dans son livre, la parole est un sport de combat, il donne des clés pour améliorer son parler. Il présente des exercices et des astuces pour réussir un discours, un examen oral, un débat, un entretien, un rendez-vous amoureux… . En parallèle, il partage aussi de riches réflexions sur l’art oratoire. J’ai trouvé ce livre très plaisant à lire car le fond est captivant, les conseils sont précieux et la forme est efficace. 

Points abordés :

  • la vision de l’auteur sur l’importance de la parole
  • les principes pour adopter un langage non-verbal cohérent
  • 4 habitudes à mettre en place pour mieux parler
  • 8 conseils pour Gérer ses émotions et surmonter sa timidité
  • des astuces pour structurer et élaborer son discours et enfin 
  • des conseils concrets pour 
    • débattre en toute circonstance
    • réussir un entretien
    • pitcher
    • animer une réunion
    • plaider comme un avocat
    • parler dans le média
    • prononcer un discours politique

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    Fiche de lecture - La parole est un sport de combat - Bertrand Périer

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    “La parole est une force”

     Pour l’auteur, la parole est une force. Elle permet à la fois de forger ses idées, de les affiner et de les partager. Pour cela, elle doit s’incarner dans des mots précis, s’appuyer sur un vocabulaire fourni et s’organiser dans une structure appropriée. Bien parler nécessite un entraînement et des techniques pour être à l’aise en public, structurer un discours, le délivrer avec aisance et convaincre en toutes circonstances.

    Contrairement aux écrits qui restent, la parole s’adresse uniquement à ceux qui écoutent dans l’instant du discours.

    Bertrand Périer a la conviction que le fait d’aider chacun à exprimer sa pensée de façon plus exacte, plus précise, plus argumentée, en bannissant les invectives et les propos rudimentaires, permet de faciliter le débat et fait reculer les violences de l’incompréhension.

    Maîtriser le non verbal

    A la télévision, même si l’on coupe le son, on peut avoir une idée assez précise de la tonalité des propos d’un orateur rien qu’en observant son attitude, ses gestes, ses mimiques. L’auteur explique que la force de conviction d’un discours passe à 60 % par le langage du corps, à 30 % par les inflexions de la voix et à 10 % seulement par les mots.

    Il donne plusieurs conseils pour adopter un langage non verbal qui démontre de l’envie, du plaisir et de la détermination :

    • La posture : former un T avec son corps. Il faut bien s’ancrer dans le sol, se tenir droit, les pieds écartés dans le prolongement des épaules de manière à se sentir stable. Pour une posture assise, l’auteur suggère de ne jamais s’asseoir au fond de sa chaise. Les mains doivent toujours rester visibles.
    • le regard : prendre le pouvoir avec le regard. Diriger son attention vers son audience permet de recevoir de nombreuses informations. Dans le cas d’un petit groupe de personnes, l’auteur conseille de regarder chaque personne alternativement. Pour une assemblée nombreuse située en face, il suggère de fixer un point au fond de la salle. Pour un public qui nous entoure (ex : amphithéâtre), il convient de balayer l’audience du regard en décrivant une trajectoire en forme de M et W.
    • La gestuelle : allier le geste à la parole. L’idéal est de privilégier des gestes ronds, qui partent des épaules et font avancer les mains vers le public. 
    • Le débit : Articuler, ne pas parler trop vite, gérer ses silences. Le silence fait partie du discours. A ce propos, l’auteur conseille de commencer une prise de parole par un silence. Avant de parler, il faut prendre sa respiration quelques secondes, balayer l’auditoire et enfin parler. Cela permet de commencer son allocution les poumons pleins et de réduire la charge émotionnelle. 

    4 habitudes pour mieux parler

    Bertrand Périer propose ensuite 4 habitudes pour enrichir son vocabulaire avec de nouveaux mots et limiter les termes qui ne valent rien dire ou qui n’ajoutent rien à la conversation.

    • Avoir une pratique régulière de la lecture.
    • Jouer avec le dictionnaire et le parcourir régulièrement 
    • Varier son vocabulaire en utilisant des synonymes et en bannissant les verbes « être », « avoir » et « faire »
    • Stopper les tics de langage polluants comme les « du coup » ou le fameux « euh », …

    Gérer ses émotions et surmonter sa timidité

    • Dédramatiser la prise de parole. Il faut se dire que ce n’est évident pour personne
    • Se convaincre que le public est bienveillant. La parole en public est un jeu gagnant gagnant.
    • Être authentique. L’auteur conseille par exemple, d’oser avouer à son audience que la prise de parole en public est un exercice inhabituel et inconfortable mais que l’on va donner le meilleur de soi-même.
    • Assumer ses erreurs. Il recommande de se reprendre si l’on commet une grosse faute de français, une faute de liaison, de syntaxe, de grammaire ou de conjugaison.
    • Faire preuve d’autodérision. Il ne faut pas hésiter à se moquer de soi si l’on fait des fautes et si l’émotion nous gagne. Pour reprendre un exemple du livre, si l’on s’embrouille les pinceaux dans son discours on peut regagner le contrôle en disant : « Je vais reprendre, je vais préciser ma pensée car je me rends compte en parlant que ce n’est pas très clair. » 
    • Bien respirer pour se détendre. 
    • Se visualiser en train de parler avant de prendre la parole. 
    • Toujours avoir en tête un début et une fin pour son intervention.

    Se mettre en voix

    Une bonne technique vocale s’acquiert. Cela nécessite de bien respirer, de ne pas crier et de gérer ses émotions. Il faut aussi effectuer un basculement entre sa voix quotidienne et sa voix d’orateur. Un bon orateur doit être capable d’amplifier sa voix sans forcer et de la moduler tout au long du discours. 

    Structurer un discours

    Structurer son propos est essentiel afin que l’auditoire ne soit pas perdu. L’auditeur doit être pris par la main et conduit là où le locuteur veut l’amener. Un discours structuré se compose de cinq temps :

    • Soigner l’exorde (le commencement). Dans un premier temps, il convient de susciter l’attention de l’auditoire et présenter sa thèse (l’idée générale que l’on va soutenir).
    • Raconter une histoire (la narration). La narration ou storytelling représente le fil conducteur du discours. Il s’agit d’enchaîner les différents éléments de sa prise de parole de manière “harmonieuse”
    • Énoncer les arguments (l’argumentation). L’auteur conseille de disposer les arguments les plus forts au début et à la fin de la démonstration. Il suggère aussi de les formuler de façon très claire et de les qualifier. Un exemple d’argumentation pour illustrer ces propos : je suis défavorable à la mise en place d’une nouvelle taxe pour deux raisons : une raison économique – “les citoyens vont perdre en pouvoir d’achat” et une raison sociale – “une taxe accentue les inégalités entre les pauvres et les riches.
    • Réfuter les arguments adverses (la réfutation). En plus de démontrer que l’on a raison il faut prouver que l’adversaire à tort.
    • Bien amener sa conclusion (la péroraison). La péroraison consiste à résumer sa thèse et achever le discours d’une façon telle que le public ne peut avoir aucun doute sur le fait qu’il est terminé.

     Élaborer un discours

    En complément des conseils pour structurer son discours, l’auteur donne plusieurs astuces pour l’élaborer.

    • Analyser le sujet. Examiner préalablement chaque mot du sujet pour se demander s’il n’a pas plusieurs sens
    • Labourer le champ lexical pour enrichir le vocabulaire lié aux mots-clés du sujet (synonymes et antonymes)
    • Déterminer des axes de démonstration et organiser les idées pour défendre la thèse
    • Définir des formules et des images car c’est ce que les gens retiennent d’un discours.
    • Bien rythmer son discours. L’auteur conseille de toujours se demander si l’on pourra dire chaque phrase que l’on écrit.
    • Organiser visuellement son discours. Il faut scinder le texte en de multiples paragraphes en fonction de son rythme et l’annoter pour la lecture.

     En parallèle l’auteur présente des choses à ne pas faire pour élaborer son discours :

    • éviter les vulgarités et les trivialités de tous ordres
    • ne pas faire de métadiscours ou discours sur le discours
    • s’abstenir d’utiliser des références à l’actualité car elles polluent souvent le discours
    • s’abstenir des formules journalistiques
    • éviter les poncifs, les banalités, les lieux communs…

    L’improvisation

    Pour Bertrand Périer, qui est un adepte de l’improvisation, la lecture d’un discours possède plusieurs inconvénients :

    • Elle empêche l’orateur d’adapter son message.
    • Elle contribue à accélérer le débit de parole. 
    • Elle signifie au public que le message est déjà préparé à l’avance.

    A l’inverse, l’improvisation a une réelle vertu d’authenticité. Improviser requiert de l’entraînement et une forte préparation. Comme le disait Winston Churchill : « Un discours improvisé a été réécrit trois fois. »

    Cas pratiques

    Débattre en toutes circonstances

    Bertrand Périer distingue le débat privé du débat politique. Le premier sert à élaborer sa pensée. Le second sert à la faire triompher. En ce sens, dans le débat privé, on écoute pour comprendre. Dans le débat public, on écoute pour répondre. 

     Pour débattre en toutes circonstances, l’auteur dispense 4 recommandations : 

    • Poser les termes du débat. 
    • Savoir formuler ses arguments de façon claire et concise. 
    • Penser au « coup d’après ». 
    • Éviter l’invective.

    L’entretien d’embauche

    L’entretien d’embauche a pour but de valider les motivations et le contenu de l’expérience du candidat. Bertrand Périer propose plusieurs principes pour le réussir

    • Préparer l’entretien en ayant les réponses à ses deux questions : 
      • En quoi ce poste m’intéresse ?
      • Qu’est-ce que je pourrais apporter à l’entreprise ?
    • Mettre en adéquation ses motivations, ses compétences et sa personnalité avec le poste
    • Prêter attention à la forme
      • Avoir une tenue adaptée au poste
      • Articuler de manière claire et détachée en ayant une voix et un débit équilibrés
      • Adopter une posture simple en respectant quelques règles élémentaires : dos droit, regarder régulièrement son interlocuteur dans les yeux 
    • Ne pas subir l’entretien, être actif.
      • Prendre des notes pour marquer son intérêt.
      • Clôturer l’entretien sur une poignée de main, un remerciement et une formule proactive pour exprimer sa motivation à poursuivre
      • Transmettre une synthèse de l’entretien quelques jours après…

    L’art du « pitch »

    « pitcher » signifie présenter oralement un projet de manière synthétique, claire, captivante, dynamique et enthousiasmante… .

    Selon l’auteur, un pitch efficace se structure en 6 parties :

    1. Le Problème : expliquer comment l’idée a germé grâce à une anecdote factuelle et/ou du storytelling.
    2. Les Opportunités : détailler les opportunités du projet et du marché sur lequel on se positionne. 
    3. La Solution : exposer les caractéristiques majeures de sa solution.
    4. La « Timeline » : Présenter l’avancement du projet
    5. L’Investissement : Expliquer de quoi on a besoin : de fonds, de main-d’œuvre, de locaux, d’aide à la conduite du projet.
    6. La « Team » (l’équipe) : Présenter les personnes qui travaillent sur le projet

    Animer une réunion

    • Sélectionner les participants avec attention. Ne convier que les personnes qui sont intéressées et concernées par le sujet.
    • Au début de la réunion :
      • Présenter les participants s’ils ne se connaissent pas
      • Spécifier la durée de la réunion
    • Durant la réunion :
      • Répartir la parole
      • Acter les prises de décision lorsqu’un accord est obtenu
      • Être dans l’écoute active. Chercher à comprendre le point de vue de ses interlocuteurs et reformuler leurs propos
      • Formuler des questions ouvertes
      • Faires des points étapes

    Plaider sa cause comme un avocat

    La préparation

    La préparation d’une plaidoirie consiste à :

    • Se renseigner sur le sujet
    • Définir les éléments clefs à aborder 
    • Insister sur les points saillants de l’argumentation.

    L’auteur suggère de ne jamais rédiger entièrement son discours.

    La plaidoirie

    Durant la prise de parole, il convient 

    • Adapter son discours à ce que veut entendre le public
    • S’appuyer sur les quatre catégories d’arguments :
      • les arguments de droit → « j’ai le droit de prendre 15 minutes de pause , parce que c’est prévu dans le droit du travail »
      • les arguments de fait → « nous devons réduire notre consommation d’énergie car les énergies fossiles s’épuisent de façon accélérée », 
      • les arguments de valeur → « tolérer la prostitution, c’est tolérer l’asservissement des femmes et la marchandisation de leur corps »
      • les arguments d’émotion → « comment pouvez-vous encore consommer de la viande alors que chacun connaît le spectacle épouvantable de la souffrance animale ? »).
    • Ne pas plaider soi-même sa cause.
    • Prendre conseil auprès d’un tiers en cas de besoin
    • Faire le détour de l’objectivité pour bien argumenter.

    Parler dans les médias

    Le discours médiatique est un exercice difficile puisque l’orateur dispose d’un délai relativement réduit pour faire passer son message (souvent moins d’une minute). Les messages les plus efficaces s’appuient généralement sur le schéma suivant :

    • une présentation de l’idée 
    • un développement bref
    • un exemple
    • une conclusion

    Quoiqu’il en soit, l’auteur recommande de :

    • Faire passer deux ou trois messages clés, pas plus. 
    • Être bref, clair, précis. 
    • Ne pas s’éloigner de son propos (quelles que soient les questions des interviewers)

    Prononcer un discours politique

    Bertrand Périer partage ensuite des conseils pour diffuser un message à portée politique. Il dégage 4 règles :

    • Obéir à la règle des 4 C : clair, court, cohérent, crédible. 
    • Utiliser le champ lexical qui correspond à votre famille, ou bord politique.
    • Adapter sa parole à sa fonction (maire, député…). 
    • Utiliser le storytelling, incarner pour mieux toucher.

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    Le biais du survivant

    Qu’est ce que le biais du survivant ? Quel enseignement peut-on en tirer ?

    Vidéo

    Podcast

    Le biais du survivant – Définition

    D’après la définition de Wikipedia, Le biais du survivant est une forme de biais de sélection consistant à surévaluer les chances de succès d’une initiative en concentrant l’attention sur les sujets ayant réussi mais qui sont des exceptions statistiques (des « survivants ») plutôt que des cas représentatifs.

    Illustrons ce concept par un exemple historique datant de la Seconde Guerre mondiale.

    Les bombardiers de la Seconde Guerre Mondiale

    Au cours du conflit, un grand nombre de bombardiers étaient détruits en opération. Une étude a été menée  pour essayer de minimiser leur perte. Une équipe a étudié les dommages reçus par les avions rentrés de mission. Ils ont constaté que la majorité des impacts étaient localisés à l’extrémité des ailes, sur la queue et à la jonction entre le fuselage et les ailes. 

    Ces résultats leur ont permis de déterminer les zones à protéger par un blindage pour maximiser les chances de retour des bombardiers. 

    A leur place, où aurriez-vous placé ce blindage sachant qu’il est impossible de le positionner sur toute la surface car l’avion serait trop lourd ?

    Contre intuitivement, il faut protéger les zones qui ont reçu le moins d’impacts. En effet, les données proviennent des bombardiers qui ont « survécu ». L’étude montre donc les dommages mineurs qui peuvent être encaissés par les avions. On peut supposer que les zones sans impacts correspondent aux éléments endommagés sur les appareils qui ne sont pas revenus. Ce sont donc les zones sensibles à protéger.

    Finalement, le biais du survivant, c’est considérer les données relatives aux éléments qui ont réussi mais qui ne sont pas forcément représentatifs.

    Exemples de biais du survivant

    Tomber dans le piège de ce biais c’est dire par exemple :

      • “Les constructions architecturales de nos ancêtres semblaient plus solides que les nôtres au regard des édifices qui ont traversé les âges”. C’est oublier toutes les nombreuses autres constructions qui n’ont pas survécu à l’épreuve du temps.
      • “Les musiques des décennies passées sont meilleures que les musiques actuelles car elles ont eu majoritairement plus de succès que la plupart des tubes actuels”. Il ne faut pas oublier toutes les anciennes musiques qui ont eu un succès limité et qui ne sont pas parvenues à nos oreilles.
      • “Chercher les secrets de longévité des centenaires en s’intéressant à leurs habitudes de vie”, sans considérer les mauvaises habitudes de toutes les personnes qui n’ont pas vécu jusqu’à 100 ans. 

    Bref, le biais du survivant est la tendance à considérer les données relatives aux éléments qui ont réussi mais qui ne sont pas forcément représentatifs.

    L’ enseignement

    A ce propos, on peut constater que l’on trouve énormément de livres, d’articles, de reportages sur des success stories, de grands accomplissements, ou encore sur les secrets des meilleurs … . mais sont-ils vraiment représentatifs ? N’y-a-t-il pas plus de perdants que de gagnants ? N’a-t-on pas tendance à tomber dans le biais du survivant en sur-médiatisant les réussites et en ne s’intéressant pas aux échecs ? 

    Je crois que l’un des enseignements que l’on peut tirer de ce biais est qu’en plus de s’intéresser aux gagnants, il ne faut pas oublier d’enquêter sur les perdants. 

    Sources 

    Articles

    Vidéos :

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    Votre empire dans un sac à dos – Stan Leloup (Résumé)

    Couverture - Votre empire dans un sac à dos - Stan Leloup Stan Leloup est un entrepreneur web. Il est le créateur de la chaine Youtube “Marketing Mania”. Dans son livre, Votre empire dans un sac à dos, il partage ses connaissances pour :

    • trouver une bonne idée de business
    • évaluer si son projet va marcher
    • rédiger un pitch parfait pour vendre son produit
    • gagner sa liberté en cinq étapes, en transformant son business en petit empire qui tourne tout seul 24h/ 24.

    Pour ce résumé, je vais reprendre les grands principes qu’il aborde dans les 4 sections du livre : 

    • Savoir vendre est un super-pouvoir
    • Analyser et manipuler les besoins humains
    • Trouver un idée de business
    • Vendre son produit

      Vidéo

      Fiche de lecture

      Fiche de lecture - Votre empire dans un sac à dos - Stan Leloup

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      Résumé

      Partie 1 : Savoir vendre est un super-pouvoir

      L’art de vendre

      Dans un premier temps, Stan Leloup raconte l’histoire de Gary Halbert un marketeur qui a fait fortune dans les années 1970. Ce dernier utilisait une technique de vente originale pour l’époque. Il envoyait un courrier à des milliers de destinataires dans lequel il leur proposait d’acheter une copie de leur blason familial accompagné d’un rapport sur les origines de leur nom. Sa stratégie a été un succès car de nombreux lecteurs ont passé commande. Il a ainsi bâti un empire grâce à cette technique de vente. 

      Un de ses secrets était de rédiger des lettres personnelles qui s’appuyaient sur 3 leviers psychologiques :

      • la curiosité
      • l’ego.
      • l’appartenance.

      De nos jours, de nombreuses stratégies marketing s’appuient encore sur sa méthode.

      Le marketing : une compétence clé du 21ème siècle

      Pour Stan Leloup, l’art de vendre est devenu l’une des compétences indispensables pour créer un business. Pour lui, le marketing au sens large est l’art et la science de convaincre. Il s’agit de comprendre ce que les gens veulent et comment le leur donner. 

      La maîtrise de la discipline nécessite de :

      • Comprendre les bases de la psychologie humaine grâce aux sciences sociales. 
      • Observer ce qui marche déjà, l’analyser et le répliquer. 
      • Tester ce que l’on apprend pour ses propres projets.

      Le marketing appliqué à la création d’entreprise

      L’auteur explique que, pour bâtir un business solide, le marketing doit se focaliser sur 3 objectifs :

      • Comprendre les (vrais) besoins de son client. 
      • Présenter son produit comme une solution crédible à ses besoins.
      • Mettre son message en face des bonnes personnes.

      Partie 2: Analyser et manipuler les besoins humains

      Pour Stan Leloup, l’un des rôles d’un entrepreneur est de découvrir le besoin caché de ses clients. Pour illustrer son propos, il prend l’exemple de son premier business sur la séduction. Il a remarqué que de nombreux apprentis dragueurs ne parvenaient pas à appliquer les conseils en séduction malgré la grande quantité de contenu sur le web. Il s’est aperçu que leurs difficultés portées davantage sur le fait de faire le premier pas plutôt que sur la compréhension des techniques de séduction. En identifiant ce besoin profond, Stan Leloup a eu l’idée de développer une formation pour aider les gens à vaincre leur timidité pas à pas.

      Cet exemple illustre le fait que l’une des clés pour développer une entreprise est de s’intéresser aux besoins cachés des clients et d’adapter sa stratégie marketing en fonction. 

      Pour ce faire, l’auteur propose de s’appuyer sur la pyramide de Maslow. C’est un modèle théorique qui hiérarchise les besoins humains. Il présente des stratégies marketing en fonction des différents niveaux.

      Manipuler la peur (besoins de sécurité)

      Sur un marché donné, si le client éprouve un besoin de sécurité, le marketeur peut axer son approche sur la peur. Une technique marketing en deux étape consiste à :

      • rendre le danger immédiat, visuel et viscéral afin de créer une réaction émotionnelle qui va engendrer la motivation d’agir.
      • faire disparaître la sensation de danger en positionnant son produit comme une solution à cette peur.

      Exemple : Pour vendre une formation sur une gestion de patrimoine, on peut insister sur la fragilité de la situation économique actuelle. Face au danger de tout perdre on peut être tenté d’apprendre à protéger son capital.

      Vendre l’amour (besoins d’appartenance)

      Si la problématique du client est liée au besoin d’appartenance alors une stratégie marketing peut être d’intégrer son produit à un groupe dont les membres s’imitent mutuellement. C’est ce qu’à fait Facebook en commençant par se développer auprès des étudiants d’Harvard. L’utilisation du réseau social est devenue la nouvelle mode sur un campus où l’on se doit d’être à la pointe de la technologie. La renommée du produit s’est ensuite exportée à travers le monde.

      Une autre technique marketing basée sur le besoin d’appartenance consiste à créer sa propre tribu autour de son produit. C’est la stratégie de certains influenceurs qui créent leurs propres marques. Les gens achètent et utilisent leurs produits, en partie, pour montrer qu’ils appartiennent à la communauté de cet influenceur.

      Jouer sur l’économie du statut (besoins d’estime)

      Après avoir assouvi son besoin d’appartenance, on recherche généralement à acquérir du statut dans les groupes auxquels on appartient. Le jeu du statut consiste à envoyer des signaux pour renforcer sa position et montrer que l’on agit dans l’intérêt du groupe. 

      La stratégie marketing d’Apple s’appuie sur l’économie du statut. Acheter Appel c’est envoyer le signal, je possède des moyens financiers conséquents, je suis à la pointe de la technologie, j’apprécie les objets design, bref “je pense différement”.

      Commercialiser le sens de la vie (besoins d’actualisation et de transcendance de soi)

      Le dernier échelon de la pyramide concerne la quête de sens (laisser une trace dans le monde, aligner son identité / sa réalité / ses objectifs… ). Le marketing de certains jeux vidéo s’appuient sur ce besoin profond. Les concepteurs insistent sur le fait qu’en jouant on peut incarner le personnage de son choix, construire un monde à son image et évoluer vers ses propres objectifs. Le jeu permet ainsi de se créer une nouvelle réalité dans un univers parallèle et de combler le besoin d’accomplissement de soi. l

       

      Bref, reprenons un peu de hauteur. Une des clés pour développer une entreprise est de s’intéresser aux besoins cachés des clients et d’adapter sa stratégie marketing en fonction.

      Partie 3: Trouver une idée de business

      6 pistes pour trouver une bonne idée de business

      L’auteur détaille d’abord 6 concepts concernant les idées de business :

      • Ne pas croire à l’idée de génie. Les opportunités émergent au fur et à mesure que l’on développe des produits et que l’on se confronte aux problèmes. Ce sont généralement ceux qui ont déjà créé un business qui tombent constamment sur de nouvelles idées. A ce propos, la première idée est rarement celle qui marche, néanmoins elle permet de rentrer sur le terrain de jeu.
      • S’appuyer les 2 principales sources pour trouver des idées :
      1. Résoudre un problème que l’on a rencontré
      2. Identifier un besoin chez quelqu’un d’autre.
      • Identifier un problème DUR.
        • Douloureux : le problème créé une souffrance chez la cible 
        • Urgent : la résolution du problème est impérative
        • Reconnu : la cible a déjà conscience du problème.
      • Éviter de se lancer dans un business basé sur un hobby. La création d’une entreprise nécessite de se focaliser sur le besoin des clients plutôt que sur son plaisir personnel. De plus, “quand l’argent est utilisé comme récompense externe pour une activité, les gens tendent à perdre leur intérêt intrinsèque pour l’activité en elle-même.” .
      • Trouver une idée de business qui s’appuie sur ces 3 règles :
      • Sentir que son travail est utile (par exemple en résolvant un problème DUR).
      • Être bon dans ce que l’on fait
      • Être en contrôle de ses projets et de son équipe
      • Résoudre un problème de manière unique

      7 stratégies pour se différencier si son idée est « déjà prise »

      Une idée déjà prise est une excellente nouvelle car le besoin a déjà été prouvé. Pour se différencier, l’auteur recommande :

      • Se spécialiser
      • Mieux servir son segment du marché
      • Être un pionnier sur un nouveau canal marketing
      • Apporter une vision pointue du marché
      • Développer des compétences rares, précieuses et transférables
      • Utiliser sa personnalité
      • Construire un avantage inattaquable

      Identifier son client idéal

      Stan Leloup conseille aussi de définir un avatar. Un avatar correspond au client idéal à qui l’idée de business est destinée. L’auteur partage 4 questions pour identifier son client “type” :

      • Quel est son principal problème ?
      • A quoi ressemblerait sa vie si son problème était résolu ?
      • Qu’a-t-il déjà essayé pour résoudre son problème ?
      • Quelles sont ses influences sur cette question ?

      L’auteur suggère d’identifier son avatar en proposant un sondage à une liste d’e-mails qualifiés ou en creusant les besoins clients par téléphone pour faire du qualitatif. 

      Tester son idée à moindre coup

      Pour tester son idée à moindre coup, Stan Leloup dispense aussi plusieurs conseils : 

      • Réduire l’idée à sa version la plus simple et créer un prototype
      • Pré-vendre le produit pour débloquer des fonds et améliorer le produit grâce à des retours clients
      • Effectuer un lancement inversé plutôt que d’appliquer le lancement classique. Plutôt que de développer le produit dans son coin, le tester puis créer une audience pour le vendre, il vaut mieux créer une audience, tester l’idée puis la développer.
      • Surmonter la peur de l’échec en réfléchissant aux pires conséquences qui peuvent se produire et aux moyens pour les éviter ou les dépasser.

      Partie 4 : Vendre son produit

      Écrire le pitch du siècle

      L’auteur propose d’abord des astuces pour rédiger un pitch de vente et le diffuser. Les 3 éléments clés à maîtriser pour créer un message de vente efficace sont la structure, l’argumentaire et la rédaction. Il donne plusieurs conseils pour rédiger son script. 

      • S’inspirer du modèle de Campbell et jouer sur l’imagination. Le modèle de Campbell est une structure narrative sur laquelle se base de nombreux romans et films d’aventure
      • Insister sur les bénéfices plutôt que sur les fonctions du produit. Pour vendre un stylo, il ne faut pas chercher à décrire ses caractéristiques mais plutôt présenter son utilité pour l’acheteur
      • Transformer un concept abstrait en une image émotionnelle grâce à l’analogie ou des études de cas

      Identifier et tester les canaux de ventes les plus adaptés 

      Stan Leloup recommande de s’insérer sur une source de trafic où son client cible est déjà présent. Il présente des stratégie en fonction des différentes sources :

      • le Référencement sur les moteurs de recherche
      • Plateformes de contenu (YouTube, Instagram, Facebook, LinkedIn, Apple Podcasts…)
      • Trafic payant (Google Adwords, Facebook Ads)
      • Relationnel
      • Détournement de trafic
      • Sponsoring

      Quoiqu’il en soit, l’idée est de choisir une source de trafic en fonction de l’accessibilité à ses prospects, le niveau de concurrence, le temps et les compétences à disposition. Dans tous les cas, il faut tester la stratégie.

      Utiliser des systèmes pour travailler moins et gagner plus grâce à l’effet de levier

      Un système permet d’automatiser ses tâches afin de maximiser sa valeur ajoutée. Il existe 5 niveaux d’automatisation et 5 leviers pour maximiser sa valeur ajoutée selon le niveau.

      • Niveau 1 : travailler pour un salaire fixe. Levier : travailler plus.
      • Niveau 2 : travailler à la performance. Levier : augmenter ses compétences. Niveau 3 : automatiser ses tâches. Levier : utiliser des outils technologiques
      • Niveau 4 : s’entourer et déléguer ses tâches. Levier : construire son équipe. 
      • Niveau 5 : investir son argent dans d’autres business (et autres actifs, comme l’immobilier). Levier : déployer son capital.

      Conclusion – Votre empire commence le jour où vous lancez votre premier projet

      Pour conclure, l’auteur invite le lecteur à commencer à construire son empire dès à présent en lançant son premier projet. Pour citer ses mots : “N’attendez pas « le bon moment pour vous lancer » et encore moins « l’idée parfaite » : posez la première pierre aujourd’hui.”

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      Fiche de lecture - Votre empire dans un sac à dos - Stan Leloup

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      Le vent (vulgarisation)

      Comment se forme le vent ? Comment expliquer la différence entre une brise et une bourrasque ?… Bref, qu’est-ce que le vent ?

      Vidéo

      Podcast

      La mécanique du vent

      Le vent est simplement le mouvement d’une masse de gaz lié à des différences de température et de pression.

      A l’échelle de la planète, le soleil réchauffe l’atmosphère de manière inégale :

      • Les rayons réchauffent davantage les territoires équatoriaux que les pôles. 
      • Les zones continentales sont davantage chauffées que les océans
      • Les surfaces désertiques stockent plus la chaleur que les zones montagneuses

      Bref, la température de l’air dans l’atmosphère est irrégulière.

      Les masses d’air chaudes, moins denses et plus légères que les masses froides, tendent à s’élever dans l’atmosphère. Elles engendrent des zone de dépression. A l’inverse les masses d’air froides plus denses retombent et génèrent des zones de haute pression aussi appelées anticyclone.

      Du fait qu’un fluide tend à rétablir une pression homogène, l’air quitte les zones de hautes pression pour se diriger vers les zones de dépression. Couplé à la rotation de la Terre, cette mécanique engendre de grands mouvements d’air : du vent.

      La complexité du modèle

      On peut noter que la circulation des masses d’air est un modèle relativement complexe puisqu’il faut aussi prendre toutes particularités géographiques locales. En effet, le relief, les disparités de surfaces, les phénomènes locaux… influent aussi sur la température et la pression des masse d’air et donc in-fine sur ses déplacements.

      Par exemple, une chaîne de montagne perturbe le flux d’air. Un champ réfléchit davantage les rayons du soleil qu’une étendue d’eau et donc chauffe davantage l’air à son contact.. Etc 

      Toutes ces caractéristique et phénomènes expliquent les disparités météorologiques. La France peut être sous l’effet du même anticyclone pourtant il peut y avoir des bourrasques sur la côte bretonne, et pas une brise à Paris. 

      Quoiqu’il en soit, on peut noter que plus les écarts de températures et de pressions entre les masses d’air sont grands plus les déplacements d’air sont importants.

      5 faits sur le vent

      • L’échelle de Beaufort (qui doit son nom à un amiral du même nom) permet de classer le vent selon ses caractéristiques notamment sa vitesse et de ses effets.
      • Sur Terre, le vent le plus violent mesuré par une station météorologique est de 408 km/h. Il est survenu à Barrow Island en Australie, le 10 avril 1996. En parallèle, un radar météorologique Doppler mobile a détecté des vents de 484 km/h +/- 32 km/h (à cause des imprécisions de mesure) dans une tornade près de Bridge Creek en 1999.
      • Les bourrasques les plus puissantes dans le système solaire ont été mesurées sur Neptune et Saturne avec respectivement 1800 km/h et 2500 km/h. 
      • Le sens de rotation des grands vents diffère selon l’hémisphère, à cause de la force de Coriolis induit par la rotation de la Terre. Les vents dominants dans l’hémisphère nord se déplacent dans le sens horaire et dans le sens anti-horaire pour l’hémisphère sud.
      • Le vent est l’acteur principal de l’oxygénation des océans et des lacs. En agitant leur surface, il crée des courants et permet le déplacement de nombreux agents organiques et minéraux. 

      Conclusion

      Le vent correspond à un mouvement d’une masse de gaz lié à des différences de température et de pression. Sur terre le déplacement de la masse d’air est principalement dû à la rotation de la Terre et aux rayons du soleil qui réchauffent inégalement l’atmosphère.

      Sources

      Articles

       Vidéos

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      Votre temps est infini – Fabien Olicard (Résumé)

      Couverture - Votre temps est infini – Fabien OlicardFabien Olicard est un mentaliste, vidéaste et auteur. Dans son livre, votre temps est infini, il propose des méthodes, des outils et des astuces pour mieux gérer son temps.

      Ses conseils s’organisent autour de trois objectifs :

      • changer sa vision du temps
      • organiser son temps selon ses désirs
      • gagner du temps chaque jour

      Pour ce résumé, je vais essayer de synthétiser les principes et astuces qu’il aborde pour ces 3 sujets. C’est parti !

      Vidéo

      Podcast

      Fiche de lecture

      Fiche de lecture - Votre temps est infini – Fabien Olicard

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      Changer fondamentalement sa vision du temps

      1440 € à dépenser par jour

      Fabien Olicard commence par une super comparaison. Il assimile le temps à un salaire quotidien. Tous les jours nous recevons l’équivalent de 1440€. Cet argent représente les 1440 minutes qui composent une journée. Finalement, gérer son temps efficacement consiste à dépenser au mieux cette fortune en sachant qu’il est impossible de la stocker.

       

      Calculer la valeur de son temps

      En parallèle, Fabien Olicard propose une méthode pour estimer la valeur de son temps. L’exercice consiste à définir 4 valeurs :

      1. Pour quel montant serais-je prêt à patienter 1h au téléphone sans rien faire ?
      2. Combien serais-je prêt à payer pour déléguer une tâche simple et répétitive qui n’apporte rien de spécial mais que je dois absolument faire pendant une heure ? 
      3. Quel est mon salaire horaire réel ? (Il faut prendre en compte tous ses revenus et comptabiliser le temps de transport) 
      4. Combien dois-je gagner par heure de travail pour être satisfait

      Pour connaître la valeur d’une heure de son temps, il suffit de faire la moyenne des 4 montants. Cette estimation permet de faciliter ses prises de décisions afin d’éviter de perdre du temps. Par exemple si je considère qu’une heure de mon temps équivaut à 100€ alors il est tout à fait  judicieux de payer un billet d’avion 30€ plus cher s’il me permet de gagner 1h.

      Pour nous aider à changer notre vision sur le temps, l’auteur partage également plusieurs principes.

      7 principes sur le temps

      • Séparer et maîtriser les 5 types de temps
        • Le temps professionnel : les activités ayant pour finalité une rémunération 
        • Le temps personnel : les activités génératrices de plaisir mais sans autre bénéfice
        • Le temps pour soi : les activités qui nous font progresser physiquement, mentalement ou spirituellement
        • Le temps obligatoire les activités nécessaires qui génèrent un sentiment négatif comme le ménage, les tâches administratives…
        • Le temps perdu ou le « non-temps ». toutes les autres activités qui remplissent notre temps sans apport et n’appartient pas aux catégories précédentes
      • Aller à l’essentiel car notre temps est limité. Pour cela, on peut :
        • se fixer des délais courts pour profiter de la loi de Parkinson.
        • Commencer par les tâches les plus importantes et difficiles malgré le fait que l’on a tendance à privilégier la loi du moindre effort. 
      • S’organiser pour avoir du temps* (*point abordé dans la seconde partie du livre)
      • Mettre en place des habitudes pour effectuer des tâches naturellement sans les subir.
        • Prendre l’habitude de découper les gros projets en petites tâches quotidiennes afin d’arriver au résultat final plus en douceur.
        • Appliquer la règle “1 vaut mieux que 0”. Mieux vaut faire 1 pompe que 0. Mieux vaut lire 1 livre que 0. Mieux  avoir 10 abonnés sur Youtube que 0. Bref, il vaut mieux obtenir un petit résultat que rien du tout.
        • profiter des temps morts pour anticiper grâce à la visualisation. On peut profiter du temps dans les embouteillages pour préparer mentalement son spitch pour la prochaine réunion. On peut profiter du temps dans la salle d’attente pour réfléchir au planning de ses futures vacances
      • Décider sans perdre de temps. 
        • Connaître la valeur d’une heure de son temps
        • Créer des systèmes de filtres pour prendre des décisions conscientes plus rapidement (en utilisant les 3 filtres de socrate par exemple).
        • Utiliser un tableau factuel pour faire un choix. C’est à dire lister et comparer les avantages et inconvénients des options auxquelles on est confrontées.
      • S’appuyer sur les 4 accords toltèques de Don Miguel Ruiz pour prendre des décisions difficiles. Les 4 accords toltèques sont :
        • Toujours avoir une parole impeccable. 
        • Ne pas faire de supposition. 
        • Ne pas en faire une affaire personnelle. 
        • Toujours faire de son mieux.
      • Respecter son temps.
        • Respecter son rythme en prenant des pauses qui reposent 
        • Respecter son planning. Au lieu d’accumuler du retard en continuant une tâche qui empiète sur les suivantes, il vaut mieux la replanifier à un autre moment.
        • Célébrer les victoires. Fabien Olicard conseille de savourer chaque petite tâche réalisée et chaque moment où l’on respecte ses engagements personnels. 
      • Suivre son propre courant pour ne pas dépendre des autres d’un point de vue personnel ou professionnel. Pour cela, l’auteur recommande de :
        • multiplier les expériences pour sortir de sa zone de confort. 
        • Connaître ses mantras et ses buts de vie pour prendre des décisions conscientes qui vont dans leur direction.
        • Ne pas perdre de temps à vivre des choses ou des émotions qui nous dérangent

       

      Organiser son temps selon ses désirs

      Dans la deuxième partie du livre, Fabien Olicard développe de nombreux conseils pour organiser son temps selon ses désirs.

      • Utiliser un agenda (de préférence numérique) et un support de listes (to do list ou  Bullet Journal) pour planifier son temps et ses tâches
      • Éviter de se trouver des excuses pour ne pas faire. Pour se lancer plus facilement, il conseille de découper une grosse tâche en sous-étape, réaliser un premier jet sans jugement et de se fixer une deadline. 
      • Définir des deadlines afin de répartir consciemment les efforts dans le temps plutôt que gérer uniquement l’instant présent. 
      • Occuper les aires inactives de son cerveau pour éviter de se déconcentrer. L’auteur explique que nous sommes plus attentif à une conversation téléphonique lorsqu’on marche ou griffonne sur un papier. A l’écrit, notre concentration est meilleure lorsqu’on stimule l’aire auditive de notre cerveau en écoutant de la musique. 
      • Offrir son énergie au bon moment. Par exemple, il faut éviter d’être la locomotive d’un projet que l’on a pas choisi.
      • S’appuyer sur la technologie si elle nous fait gagner du temps
      • Oser dire “non”
      • Eviter les réunions inutiles et inefficaces. 
      • Faire un pause pour prendre de la hauteur en cas de surmenage. Dans les périodes de débordement, l’auteur suggère d’utiliser la matrice d’Eisenhower pour gérer la priorité de ses tâches.
      • Décliner les grosses tâches en sous-tâches et varier les actions de la journée pour éviter la monotonie.
      • Pratiquer une activité physique pour gagner indirectement du temps. Le sport permet de maximiser son repos, améliorer sa concentration et son énergie…
      • Déléguer les tâches pour lesquelles on n’a pas une réelle valeur ajoutée.

       

      Gagner du temps chaque jour

      Dans la troisième partie du livre, Fabien Olicard partage des astuces concrètes et applicables immédiatement pour gagner du temps au quotidien. Il donne des conseils pour plier le linge rapidement gérer efficacement ses repas, ses courriers, ses mails… . Bref, j’ai listé 8 de ses astuces dans ce résumé :

      • Prendre le temps de visualiser ce que l’on va faire, juste avant de le faire. Par exemple avant de bricoler, on peut prendre 30 secondes pour se représenter mentalement les étapes que l’on va entreprendre.
      • Ne jamais faire des tours à vide. Par exemple, on peut débarrasser la table lorsqu’on va chercher le dessert à la cuisine. On peut profiter du temps d’attente à la laverie pour faire quelques courses ou passer un coup de fil 
      • Ne plus perdre de temps à partir. L’auteur suggère de préparer ses affaires du lendemain dès que l’on rentre chez soi la veille. Il recommande aussi d’avoir une valise prête avec tout le nécessaire en cas de départ imprévu 
      • Optimiser son temps de sommeil
        • Mettre un seul réveil le matin
        • Privilégier le fait de dormir seul si l’on est très fatigué et si l’on a peu de temps pour dormir
        • Essayer le sommeil polyphasique
      • Prévoir au moins 60 minutes de temps personnel ou de temps pour soi après s’être réveillé. Cette habitude permet de se lever plus facilement et de profiter pleinement de la première heure de sa journée.
      • Ranger et ne pas s’encombrer de chose inutile. L’auteur invite à mettre au plus près les choses que l’on utilise souvent, quitte à ne pas être conventionnel. Par exemple, il range ses caleçons près de la douche. 
      • éviter les interruptions :
      • éteindre le téléphone durant les sessions de travail
      • supprimer les notifications de ses appareil
      • définir un code visuel pour montrer à son entourage que l’on n’est pas disponible (écouteur sur la tête, affichette “ne pas déranger”…)
      • Coupler un appel téléphonique à une autre activité comme les tâches ménagères.

       

      Fabien Olicard termine le livre par des conseils et réflexions plus générales notamment sur le secret de la réussite, sur le fait qu’il vaut mieux agir qu’attendre, ou encore qu’il faut apprendre toute sa vie… .

       

      Pour conclure, je voulais partager le secret qu’il donne pour se créer un jour supplémentaire à la fin du mois. Fabien Olicard termine le dernier jour du mois à 12h30. A partir de cette heure, il considère qu’une nouvelle journée commence. Il se consacre entièrement cette demi-journée et il en profite pour réaliser les activités qui lui plaisent. 

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      12 règles pour une vie – Jordan B. Peterson (Résumé)

      Jordan B Peterson est un psychologue clinicien, professeur de psychologie et intellectuel canadien. Dans son livre, 12 règles pour une vie, il partage 12 principes pour s’améliorer, être plus heureux, devenir plus responsable… . Pour ce résumé, je vais essayer de présenter ces 12 règles et les clés qu’il  aborde pour chacune d’elle.

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      Résumé

      Règle 1 – Se tenir droit, les épaules en arrière

      Les humains, comme la plupart des animaux, s’évaluent en partie par la posture. Une posture droite et assurée est synonyme de force et robustesse. A l’inverse, une posture affaissée est associée à un individu faible et vaincu.

      Les êtres perçus comme faibles sont plus à même d’être persécutés par les plus forts. A l’opposé, la stature des forts agit comme une barrière de dissuasion. Pour reprendre les mots de l’auteur  “Si vous vous présentez comme vaincu, les autres réagiront envers vous comme si vous étiez en train de perdre. Si vous commencez à vous redresser, on vous regardera et on vous traitera de manière différente.”

      L’auteur partage plusieurs conseils pour développer progressivement une posture assurée :

      • Faire preuve de force de caractère et exprimer le fond de sa pensée et ses désirs
      • Oser dire “non”. En affirmant son refus sans hésitation et en étant sincère dans ses propos, on réduit considérablement l’influence de l’oppression.
      • Oser laisser parler la colère et l’agressivité, mais toujours garder un langage de vérité et inciter à aller de l’avant
      • établir une routine et automatiser les gestes du quotidien. Des habitudes stables et fiables permettent de gagner en sérénité et simplicité.

      Règle 2 – Prendre soin de soi comme on le fait avec les autres

      Le constat de Peterson est simple : “Nous sommes plus à même d’administrer correctement un traitement à notre animal de compagnie qu’à nous-mêmes.” Nous prenons soin de nos proches et des autres mais nous avons tendance à nous négliger nous même. Pourtant, mieux on prend soin de soi, mieux on peut soutenir ceux qui nous sont chers. 

      Pour commencer à s’occuper de soi correctement, il faut d’abord se connaître, prendre conscience de ses défauts et les corriger. 

      Règle 3 – Choisir pour amis des gens qui souhaitent ce qu’il y a de mieux pour nous

      Il n’y a rien d’égoïste à choisir des amis dont la présence sera bénéfique. Cependant il n’est pas simple de s’entourer de personnes bienveillantes et saines.

      Peterson propose plusieurs pistes pour identifier les personnes qui nous veulent du bien :

      1. Elles ne tolèrent pas que l’on soit dans la négativité
      2. Elles veulent ce qu’il y a de mieux pour nous
      3. Elles nous encouragent à donner le meilleur de nous-même
      4. Elles cherchent à nous rendre la vie plus simple
      5. Elles sont prêtes à nous critiquer sévèrement pour notre bien
      6. Elles sont ravies de vous voir progresser

       

      Règle 4 – Se comparer à la personne que l’on était hier, et non à quelqu’un d’autre

      Il est inutile de se comparer aux autres, car nous sommes trop différents. D’une part, nous n’avons pas les mêmes objectifs. D’autre part, la réussite se mesure dans de multiples domaines comme la carrière, les amis, la famille, les projets personnels, les activités artistiques et sportives… . De plus comme l’écrit l’auteur : “Quels que soient votre talent ou la qualité de vos réalisations, il y aura toujours quelqu’un qui vous fera passer pour un incapable. “ Au lieu de se comparer aux autres, le plus judicieux est de comparer à soi-même.

      Encore une fois, l’auteur explique que la solution est d’apprendre à se connaître. Cette étape est difficile car nous avons tendance à être aveuglés par nos désirs et incapables de voir les choses comme elles sont.

      Une fois que l’on a fait le point, définit sa vision et ses objectifs, il faut chercher à s’améliorer un peu tous les jours. En adoptant cette philosophie, on progresse régulièrement et le référentiel de comparaison s’élève un peu chaque jour. Cela permet aussi de se concentrer sur la journée présente, de vivre dans l’instant et se consacrer pleinement à ce qui est à portée de main.

      Règle 5 – Défendre à ses enfants de faire ce qui nous empêcherait de les aimer

      Pour Peterson, le principal devoir des parents est de rendre leurs enfants désirables d’un point de vue social afin que ces derniers puissent obtenir des opportunités, de l’estime de soi et une certaine sécurité. Cette obligation prévaut sur toute responsabilité pour garantir le bonheur, encourager la créativité et stimuler l’amour-propre. 

      Ainsi l’objectif d’un parent est d’optimiser l’apprentissage de leur enfant pour qu’ils puissent apprendre le plus de choses utiles à moindre coût. C’est pourquoi, les parents doivent prendre la responsabilité de discipliner et de punir leurs enfants. Sinon, ils laissent cette responsabilité au reste du monde. Or la société infligera aux enfants non disciplinés un traitement nettement plus douloureux.

      L’auteur propose cinq principes d’éducation :

      • Principe 1 : “Limiter le nombre de règles car les mauvaises lois discréditent les bonnes.”
      • Principe 2 : “Employer la force tout juste utile à faire respecter ces règles”
      • Principe 3 : “Eduquer à deux”
      • Principe 4 : “Les parents doivent déterminer leur faculté à se montrer sévères, revanchards, arrogants, rancuniers, énervés et fourbes. »
      • Principe 5 : “Les parents ont le devoir de se comporter en intermédiaires du monde réel, cléments et attentionnés 

      Finalement, une discipline adéquate aide l’enfant à acquérir un développement social et un maturité psychologique pour qu’il puisse s’épanouir dans la société.

      Règle 6 – Balayer devant sa porte avant de critiquer les autres

      La société et le monde semblent remplis de choses malveillantes, injustes, tragiques … qui nous font souffrir. Se faire critiquer au travail, se voir imposer une nouvelle taxe, se disputer avec un proche, prendre conscience que l’on est en mauvaise santé … .

      Avant de se plaindre, critiquer ou rejeter la faute sur les autres, l’auteur invite à réfléchir à sa situation et faire preuve d’humilité. 

      • Peut être a-t-on de mauvaises habitudes qui nuisent à notre santé ou notre bien-être ? 
      • Peut être sommes-nous irrespectueux lors d’un conflit ? 
      • Peut être laissons-nous notre amertume et notre ressentiment nous entraîner vers le fond … ? 

      Finalement peut être sommes-nous semblables aux gens que nous critiquons ?

      Il faut du courage pour commencer à balayer devant sa porte et oser changer soi-même avant tout. Cette sixième règle rejoint une célèbre citation de Gandhi : “Sois le changement que tu veux voir dans le monde” (“Be the change that you wish to see in the world.” ).

      Règle 7 – Se concentrer sur l’essentiel (et non le plus opportun)

      Se concentrer sur l’essentiel est difficile car nous sommes constamment tentés par des petits plaisirs qui ne sont pas forcément avantageux (Procrastiner, manger des sucrerie, etc…).

      Peterson propose un ensemble de préalables et d’actes pour se recentrer sur l’essentiel :

      • rechercher les gratifications différées et faire des sacrifices sur le court terme. Les personnes qui réussissent le mieux diffèrent leurs gratifications et négocient ainsi avec l’avenir.
      • Choisir de vivre selon ce que nous dicte notre conscience. En agissant ainsi, on conserve notre grandeur d’âme, nos idéaux et notre force.
      • Toujours lutter contre la souffrance. « Que pourrais-je faire de mon temps pour améliorer les choses, plutôt que de les aggraver ? »

      Règle 8 – Dire la vérité, ou du moins ne pas mentir

      L’auteur dispense ce conseil : “Si votre vie ne ressemble pas à ce qu’elle devrait être, essayez de dire la vérité. Si vous vous cramponnez désespérément à une idéologie, ou si vous vous complaisez dans le nihilisme, essayez de dire la vérité. Si vous vous sentez faible, exclu, désespéré ou perdu, essayez de dire la vérité.” Lorsqu’on falsifie, joue la comédie ou manipule ses paroles, on se corrompt et on affaiblit son caractère. Or, un caractère faible se fait faucher par l’adversité. 

      L’auteur recommande surtout de ne pas se mentir à soi-même. C’est pourquoi il est primordial de se connaître. C’est en faisant ce travail que l’on peut exprimer et structurer sa vérité afin que l’esprit s’épanouisse comme il entend. 

      Règle 9 – Partir du principe que celui que l’on écoute en sait plus que nous

      Le simple fait de prêter attention aux propos de ses interlocuteurs fait prendre conscience qu’ils racontent des choses intéressantes, fabuleuses et absurdes. Les conversations sont souvent enrichissantes, riches d’enseignements et peuvent nous permettre de résoudre nos propres problèmes. Malheureusement nous ne savons pas écouter.

      Carl Rogers, un psychothérapeute du XXe siècle a écrit : « La grande majorité d’entre nous ne sait pas écouter ; nous nous sentons obligés de juger, parce qu’il est trop risqué d’écouter. Cela demande avant tout du courage, ce dont nous manquons cruellement »

      L’auteur propose un exercice pour s’entraîner à écouter. “Chacun ne peut prendre la parole qu’après avoir reformulé correctement l’idée et les sentiments de son interlocuteur, jusqu’à ce que ce dernier soit satisfait.”. Cet exercice permet de s’assurer que l’on a bien compris, faciliter la mémorisation, construire et structurer son schéma de pensées.

      Règle 10 – Etre précis dans son discours

      Peterson développe une réflexion très intéressante sur la complexité des choses. D’après lui, “Le monde n’est simple que lorsque tout se passe bien”. Par exemple, il suffit que notre voiture tombe en panne pour que l’on se rende compte de notre véhicule est un système complexe et qu’on est peu compétent pour en comprendre tout le fonctionnement. Cette réflexion s’applique à de très nombreux cas.  On peut comprendre facilement les fonctionnalités d’un ordinateur cependant, il est beaucoup plus difficile d’assimiler le fonctionnement de tous les éléments et systèmes qui le composent. 

      Pour ne pas être noyé dans la complexité du monde, le cerveau procède à un travail de structuration et simplification. Ainsi, exprimer ses propos avec avec attention, précision et clarté permet d’éviter au cerveau de faire cet effort supplémentaire de simplification.

      Règle 11 – Ne pas déranger les enfants quand ils font du skate-board

      Cette  règle peut se résumer au fait de ne pas empêcher les gens d’agir si on ne comprend pas les causes et conséquences profondes de leurs actes. Pour Peterson, les skateurs sont formidables, car ils prennent des risques pour vaincre le danger auquel ils se confrontent. Ils développent ainsi leurs compétences face au danger. Or pour lui, “c’est la compétence qui offre la plus grande des sécurités.”

      Peterson critique les personnes qui empêchent les enfants de faire du skate sans en comprendre les véritables conséquences. Il constate que de nombreuses idéologies se concentrent davantage sur les actes sans considérer leurs causes et conséquences. C’est particulièrement le cas sur des sujets en lien avec l’inégalité homme/femme comme le patriarcat, la représentativité des sexes … . Certains érigent les inégalités entre les sexes en vice plutôt que d’essayer de comprendre les causes et conséquences profondes de ses inégalités.

      Pour éviter cette erreur, l’auteur recommande de suivre la formule du psychanalytique Jung : « Si vous ne comprenez pas le sens des actes de quelqu’un, observez-en les conséquences et vous découvrirez ses intentions. ». Il explique aussi qu’il est de notre devoir d’exprimer nos besoins et les raisons qui nous poussent à agir.

      Règle 12 – Caresser les chats que l’on croise dans la rue

      Peut être pouvons nous résumer cette règle par la phrase qui conclut le chapitre : “Quand des choses tragiques sont devant nous et que nous sommes impuissants, nous devons garder les yeux ouverts sur ces petites choses qui font que la vie en vaut la peine.”

      Les souffrances et les tragédies font partie de la vie. Il faut donc apprendre à les accepter et les traverser, car les exigences du quotidien ne s’interrompent pas uniquement parce qu’on a été frappé par une catastrophe. 

      Peterson partage plusieurs recommandations pour traverser ces moments difficiles :

      • prendre le temps de discuter chaque jour du sujet qui nous préoccupe pour réfléchir et trouver des moyens de le gérer. 
      • Ne pas parler du sujet le reste du temps pour limiter ses effets 
      • Ne pas prévoir ce moment de réflexion le soir ou la nuit
      • Garder ses forces

      Pour reprendre une jolie citation de l’écrivaine Vivian Greene qui illustre cette dernière règle :  “la vie ce n’est pas attendre que l’orage passe. C’est apprendre à danser avec la pluie” (“Life isn’t about waiting for the storm to pass…It’s about learning to dance in the rain. “)  

      Conclusion

      Jordan Peterson propose 12 règles pour s’améliorer, être plus heureux, devenir plus responsable :

      1. Se tenir droit, les épaules en arrière
      2. Prendre soin de soi comme on le fait avec les autres
      3. Choisir pour amis des gens qui souhaitent ce qu’il y a de mieux pour nous
      4. Se comparer à la personne que l’on était hier, et non à quelqu’un d’autre
      5. Défendre à ses enfants de faire ce qui nous empêcherait de les aimer
      6. Balayer devant sa porte avant de critiquer les autres
      7. Se concentrer sur l’essentiel (et non le plus opportun)
      8. Dire la vérité, ou du moins ne pas mentir
      9. Partir du principe que celui que l’on écoute en sait plus que nous
      10. Etre précis dans son discours
      11. Ne pas déranger les enfants quand ils font du skate-board
      12. Caresser les chats que l’on croise dans la rue

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