Le guide pratique de l’achat immobilier – Laurent Criado (Résumé)

Couverture- Le guide pratique de l'achat immobilier - Laurent Criado

Laurent Criado est Entrepreneur depuis 2003. C’est un professionnel du bâtiment spécialisé dans les problématiques de l’habitat. Dans le livre Le guide pratique de l’achat immobilier, il partage une méthodologie fiable, étape par étape pour acheter un logement de qualité. 

Cette synthèse résume les grandes idées que l’auteur aborde dans les 6 parties du livre. 

  • les fondamentaux de l’achat immobilier
  • les différentes options d’achat
  • l’enquête préliminaire à réaliser avant la sélection du bien
  • l’analyse de l’environnement du bien
  • la préparation de la visite
  • la visite

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Fiche de lecture - Le guide pratique de l'achat immobilier - Laurent Criado

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Partie 1 : Les fondamentaux – 8 erreurs à éviter

Tout d’abord, Laurent Criado partage 8 erreurs à éviter lorsqu’on achète un bien immobilier :

  • Privilégier l’achat immobilier avant de clarifier son projet de vie. Il est primordial de choisir un logement qui colle parfaitement à ses besoins.  
  • Acheter au petit bonheur la chance. Un achat immobilier nécessite des efforts pour déterminer et trouver ce que l’on veut. 
  • Se fier uniquement au coup de cœur. Un achat sécurisé demande du temps et un décision rationnelle.
  • Acheter un bien surcoté. Seules 3 variables affectent le coût du logement :
      • le coût du foncier (prix de l’emplacement)
      • le coût de construction
      • le niveau de finition
    • Se priver d’un avocat, car il va vérifier tous les aspects juridiques du projet
  • Surestimer ses capacités financières, matérielles et techniques
  • Se concentrer uniquement sur l’obtention du crédit, sans en comprendre les tenants et les aboutissants. Quelques points à ce sujet :
  • un crédit est fonction du ratio d’endettement qui se calcule en additionnant les charges annuelles de l’emprunteur (loyers, pensions, crédits…) et en divisant le tout par les revenus totaux.
  • les critères favorables à l’obtention d’un crédit sont :
    • le montant de l’apport personnel
    • la stabilité des revenus
    • la capacité à épargner
    • la valeur intrinsèque du bien
  • Un prêt immobilier correspond à plusieurs paramètres : un taux, une assurance, des frais de garantis, des frais de remboursement anticipé, des frais d’options…
  • Croire que le statut de propriétaire est n’est pas une lourde charge de travail

Partie 2 : Les différentes options d’achat

Le choix repose sur 2 critères principaux : acquérir un logement neuf ou ancien et soit en individuel ou en collectif

Laurent Criado dédie un chapitre pour présenter chaque option. Qu’importe l’option choisie, on retrouve plusieurs recommandations communes  :

  • Se déplacer sur place pour la visite du bien ou du terrain 
  • Analyser l’environnement du bien
    • Mener une enquête pour recueillir les informations administratives, les informations sur le voisinage, le constructeur, les artisans choisis…
    • Porter une grande attention aux documents et contrats (éventuellement les faire vérifier par son avocat)
    • Ne pas se focaliser sur le prix mais sur les solutions. L’auteur explique que “la meilleur stratégie* consiste à planifier ses travaux avec précision, à choisir les bons matériaux et à imaginer, en détail le projet d’implantation. Il n’est pas question de chercher le prix le moins cher.” (*pour faire des économies)
  • “Ne jamais croire le vendeur tant qu’on ne l’a pas vérifié soi-même.”
  • Prendre son temps et ne pas céder à la pression des professionnels qui poussent à agir vite. 

Partie 3 : Enquête préliminaire

L’enquête préliminaire consiste à recueillir les informations sur le bien pour éviter de faire des visites inutilement.

Dénicher des offres

Laurent Criado préconise de combiner différentes sources pour effectuer ses recherches : 

  • les biens en agence (généralement il s’agit d’offres ‘nouvelles’)
  • le bouche à oreille
  • les sites web spécialisés
    • www.seloger.com : annonces de professionnels
    • www.leboncoin.fr :  annonces de professionnels et particuliers
    • www.pap.fr : annonces de particuliers
    • www.annoncesjaunes.fr : annonces des Pages jaunes
    • www.immonot.com : sites d’annonces de notaires
    • www.immobilier.notaires.fr : site officiel de l’immobilier des notaires
  • les sites de réseaux immobiliers (Orpi, Century 21, Foncia…)
  • les sites des agents locaux
  • les sites de niches
  • les réseaux d’agents indépendants

Décrypter les annonces pour mieux en déjouer les pièges

Pour Laurent Criado, Les annonces d’un bien doivent permettre de 

  • dresser un premier bilan en terme d’habitabilité
  • étudier l’état de l’habitat et les éventuels travaux à envisager

Les informations à rechercher dans une annonce

  • lieu : ville et quartier
  • type de bien : appartement, maison, loft, ancienne usine
  • type de propriété : copropriété, emplacement, ascenseur, individuel, mitoyen
  • superficie : superficie loi Carrez
  • un plan ou un croquis
  • stationnement
  • le montant des charges
  • Les informations sur les pièces
    • la cuisine
    • la pièce de vie (idéalement orientée sud/sud ouest)
    • les chambres (minimum 9m² par chambre)
    • salle de bains
      • la taille de la douche ou de la baignoire
      • les équipements indispensables (une vasque, rangement, grand miroir, éclairage, un plan, une douche/baignoire, sèche serviette
      • la superficie et les possibilités d’aménagement
      • la nécessité d’une rénovation
    • les mezzanines (une mezzanine est une installation en dur sous laquelle on peut aisément se tenir debout et qui est supposée libérer de la place dans la pièce qu’elle surplombe)
    • les pièces annexes : cave, grenier, 
    • le dressing
    • le jardin, la cour

En parallèle, les photos sont une aide précieuse pour ce travail d’analyse. L’idéal est d’avoir une photo par pièce.  Dans tous les cas, l’absence de photos doit être synonyme de vigilance.

Les moyens d’enquête

  • Localiser le bien sur google map en croisant les informations des différentes annonces parues sur le bien
  • Appeler le vendeur, mais sans prétendre que l’on est intéressé
  • Utiliser des outils de recherche en ligne. Par exemple la plateforme GéoCatalogue (www.geocatalogue.fr) permet de visualiser des données et cartes produites par les acteurs publics
  • Si l’on a identifié l’adresse, on peut aussi effectuer une recherche cadastrale sur le site du gouvernement pour trouver les informations administratives (www.cadastre.gouv.fr )
  • étudier le marché immobilier local pour identifier les biens similaires afin de croiser les informations et voir si l’annonce est surcoté
    • estimer le nombre de biens en concurrence dans votre secteur de recherche
    • évaluer la pression concurrentielle entre les agences
    • calculer le prix au mètre carré dans le secteur convoité

Partie 4 : Analyse de l’environnement

L’analyse de l’environnement porte sur plusieurs aspects

  • la vie courante / vie pratique. Il s’agit de vérifier la proximité des commerces, grandes surfaces, commerces auto-moto, dessertes de transports, services publics, équipements sportifs…)
  • l’éducation. Il faut étudier la proximité des différents établissements et structures liées au domaine de l’éducation. Pour ce faire, il est possible de trouver les informations sur l’annuaire de la plateforme education.gouv
  • l’emploi et le contexte économique. Il convient de vérifier que le lieu est approprié à son projet professionnel. l’insee et impot.gouv permettent de se renseigner 
  • l’accès à la santé. Il faut enquêter sur la couverture du territoire en professionnel de santé et en équipements. Le but est d’éviter de se retrouver avec un bien éloigné de tous les services de soins ou d’urgence.
  • la sécurité. 
    • vérifier l’implantation de la police/gendarmerie par rapport au bien
    • contrôler les statistiques de la zone géographique concernant la sécurité des biens et des personnes
    • analyser les risques majeurs (événements naturels ou technologiques, risque nucléaire, gaz, pétrole, site industriel, aeroport…) 
    • vérifier la qualité de l’air et de l’eau
    • vérifier les perturbations des radiofréquences (antennes)
    • vérifier la présence des lignes électriques
  • l’aspect culturel. Il faut enquêter sur la présence des médiathèques, cinéma, théâtre musée, …

    Si l’achat d’un bien parait toujours intéressant après l’enquête  préliminaire et la phase d’analyse de l’environnement alors il est temps de préparer la visite

    Partie 5 : préparer la visite du bien

    Laurent Criado explique que la préparation de la visite consiste à : 

    • Centraliser les informations sur le bien dans un dossier
    • Prévoir du matériel d’inspection (une tenue adapté au terrain, des outils de mesure, lampes torches, appareil photo, carnet…)
    • Connaitre les 4 points clés à vérifier à l’intérieur :
      • la cuisine (coût élevé)
      • la salle de bain (coût élevé)
      • l’installation de chauffage et la production d’ECS
      • l’électricité
    • Maîtriser les techniques de prises de photos et de mesures
      • techniques de balayage
      • réception téléphonique et réseau
      • mesure métrique
    • Connaître les types de matériaux et les principaux problèmes associés*

    *A ce propos, le livre regorge de détail sur ce point, mais dans un soucis de synthèse, je n’ai pas inclut ces éléments dans mon résumé.

    Partie 6 : effectuer la visite d’un bien ancien construit

    Laurent Criado donne d’abord 3 règles de bases :

    • arriver en avance au rendez-vous pour gagner du temps
    • prendre des photos
    • effectuer une analyse du général au particulier et du haut vers le bas

    Le mode opératoire

    Le mode opératoire proposé est le suivant  :

    1. Identifier sa première impression sur la commune, le quartier, la rue, le bien
    2. Appréciez l’extérieur du bien. S’il est problématique où s’il ne convient pas, il vaut mieux arrêter la visite immédiatement 
    3. Récupérer un dossier récapitulatif des caractéristiques du bien (plan ou croquis, diagnostics techniques, impôts locaux, les charge d’énergie annuelles…)
    4. Lancer une reconnaissance globale (extérieur et intérieur) pour avoir une impression globale qui se dégage.
    5. Examiner le terrain en vérifiant :
      1. son accessibilité et sa configuration (stationnement)
      2. son état et entretien
      3. les réseaux (présence du coffrage)
      4. la superficie
      5. les nuisances (sonores, visuelles, olfactives, sécuritaires)
    6. Examiner l’extérieur du bâtiment
      1. la toiture
      2. les façades (état visuels, matériaux, végétation, remontée d’humidité)
      3. le confort thermique
        • interaction des matériaux entre eux
        • l’environnement des bâtiments
        • l’année de construction
    7. Examiner “le premier pas”.
      1. vérifier la porte d’entrée car elle est liée à la sécurité et au budget
      2. préparer l’examen intérieur en ayant 
        • un croquis d’ensemble
        • l’avis sur le niveau général car il est souvent représentatif de la tenue intérieure du bien
        • le niveau de finition
    8. Inspecter les pièces une à une
      1. Réaliser un examen préliminaire général en se basant sur la vue, l’ouïe, l’odorat et toucher
      2. Prendre des photos
      3. Prendre les mesures
      4. Vérifier les ouvertures
      5. Vérifier les émetteurs de chauffage
      6. Vérifier le plafond, les murs, le sol
    9. Réaliser les inspections spécifiques
      1. Salle de bain
      2. la cuisine
      3. véranda
      4. terrasse
      5. l’électricité
      6. l’installation de chauffage
      7. la production d’ECS (eau chaude sanitaire)
    10. Si copropriété, vérifier : 
      1. les éléments administratifs
      2. faire l’état des lieux (extérieurs, façades, interphone, hall d’accueil, parking, parlier, escalier, local poubelle…)

     

    Avant de conclure, j’aimerais préciser les points que j’aborde très succinctement dans ce résumé sont détaillés avec une grande précision dans le livre. Par exemple l’auteur explique très précisément les éléments à vérifier dans la cuisine, pour l’électricité et tous les éléments que j’ai cité précédemment. 

     

    En conclusion, je vous recommande vivement la lecture du livre si vous cherchez des conseils pratiques pour acheter un bien immobilier. Laurent Criado présente une méthodologie et des conseils concrets pour filtrer les biens les plus prometteurs et d’écarter les logements sans intérêts.

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    Agir – Thami Kabbaj (Résumé)

    Thami Kabbaj est un entrepreneur, auteur, investisseur, formateur et conférencier. Il est spécialisé dans le domaine de la finance et du trading. Dans son livre,  AGIR: 5 ans pour virer son patron, quitter son banquier et vivre la belle vie, il partage un processus pour développer sa liberté financière. Sa méthodologie se schématise par l’acronyme AGIR :

    • A pour Apprendre
    • G pour Gagner plus
    • I pour Investir
    • R pour Retraite, Repos ou encore Rêves.

      Pour ce résumé, je vais reprendre les grands principes qu’il aborde dans les quatre étapes de sa méthodologie.

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      AGIR : le processus le plus efficace pour devenir libre financièrement

      Dans la première partie du livre, Thami Kabbaj présente son parcours, ses réflexions sur la liberté financière, ses erreurs et les leçons qu’il a tirées de ses expériences.

      Les 3 critères de la liberté financière

      Pour lui, la liberté financière correspond à 3 choses :

      • Avoir la possibilité de s’installer dans l’endroit de ses rêves
      • Pouvoir payer toutes ses dépenses sans avoir à compter son argent
      • Pouvoir utiliser son temps librement.

      Ne pas être dépendant d’une seule source de revenu

      Par son parcours, l’auteur illustre le fait qu’il est dangereux de tout miser sur sa carrière. Il est préférable de ne pas être dépendant d’une seule source de revenus. A l’inverse, il faut investir dans de multiples actifs pour développer sa liberté financière. Pour citer ses mots : “La véritable clé du succès consiste à accumuler un maximum d’actifs et à générer de nombreux revenus passifs.”

      Première étape : APPRENDRE

      Pour s’enrichir, il faut se former, mais aussi désapprendre et éliminer certaines croyances limitantes. L’auteur partage plusieurs clés pour éliminer les blocages par rapport à l’argent et changer d’état d’esprit. 

      L’auteur insiste sur le fait qu’il ne faut jamais se plaindre. Il entend par là qu’on a toujours une part de responsabilité dans ce qui nous arrive et dans notre manière de réagir à chaque situation.

      Pour se former et acquérir le bon état d’esprit, il conseille de modéliser celles et ceux qui ont réussi. Le secret est de se former auprès des personnes qui ont déjà obtenu des résultats en lisant leurs livres, en regardant leurs vidéos, en écoutant leurs podcasts ou suivant leurs formations… .

      Deuxième étape : GAGNER PLUS

      Après avoir acquis de solides compétences, la deuxième étape consiste à booster ses revenus le plus rapidement possible. Pour l’auteur, l’argent est le carburant de la liberté financière. L’objectif est de créer un écart aussi important que possible entre ce que l’on gagne et ce que l’on dépense, puis d’investir la différence. Sa formule de la liberté financière se résume en une addition de 4 composantes:

      Liberté financière = Millionaire mindset + épargne + investissement + prise de risque.

      Se payer en premier

      L’un des points les plus importants en matière de liberté financière est le fait de se payer en premier. Lorsqu’on reçoit son salaire,  on a tendance à payer tout le monde avant soi. On va payer son loyer, ses factures … puis on va épargner l’argent qu’il reste. Le fait de se payer en premier consiste à faire l’inverse. C’est à dire épargner une fraction de son salaire avant de le dépenser. 

      5 solutions pour multiplier ses revenus

      Thami Kabbaj propose plusieurs pistes pour gagner plus et ainsi être capable d’épargner plus.

      • Privilégier les métiers très rémunérateurs comme banquier d’affaires, trader, ingénieur, programmeur, informaticien ; les professions libérales (médecins, experts-comptables, …)
      • Exercer un job en parallèle de son occupation principale
      • Consacrer du temps à l’investissement et à la création d’actif – Par exemple, développer un business en ligne (blog, chaîne YouTube), écrire un livre, investir en immobilier ou en bourse.
      • Avoir une rémunération basée sur sa performance comme vendeur, trader, ou une profession libérale
      • Privilégier le fait de faire ses études dans une grande école car les salaires à l’embauche sont généralement plus élevés.

      L’auteur insiste particulièrement sur deux autres solutions pour développer ses revenus. 

      Créer un business en ligne : un Mini-Empire sur Internet ou MEI

      Un MEI consiste à développer une activité qui va générer des revenus en ligne comme un blog, un site de e-commerce… . Pour Thami Kabbaj, un business en ligne possède plusieurs avantages :

      • exercer sa passion et apporter un maximum de valeur aux autres
      • s’adapter au nouveau monde
      • opérer depuis n’importe quel endroit de la planète
      • démarrer sans salariés
      • automatiser les tâches qui peuvent l’être pour se libérer du temps
      • créer un actif et faire en sorte qu’il travaille pour soi pendant de nombreuses années
      • démarrer sans capitaux importants.

      Avant de développer un MEI, l’auteur conseille de s’assurer du potentiel du sujet sur internet et de maîtriser les trois dimensions suivantes :

      • L’acquisition du trafic
      • L’aspect produit pour développer une offre exceptionnelle
      • La vente pour convertir les prospects en clients.

      Booster ses revenus grâce au trading

      Ce chapitre du livre est très dense en informations. Pour ne pas alourdir ce résumé, j’ai condensés quelques conseils très généraux présentés par l’auteur. 

      • Sélectionner son courtier avec attention, car il convient de porter une attention particulière aux frais de courtage, à la fiabilité et l’efficacité de la plateforme de trading.
      • Être conscient des différentes phases d’apprentissage.
        • L’euphorie des débuts qui est une phase où l’on accumule une masse considérable de connaissances et on a l’impression de progresser rapidement.
        • La stagnation. Il s’agit de l’assimilation du trop-plein d’informations, d’une période de questionnement et de perte de motivation 
        • L’abandon ou le déclic
      • Utiliser un simulateur pour s’entraîner et valider sa stratégie
      • être réaliste et connaître ses objectifs et attentes

      Troisième étape : INVESTIR INTELLIGEMMENT

      Il existe plusieurs grands domaines d’investissement :

      • l’immobilier locatif. Toucher des loyers grâce à la mise en location du parc immobilier
      • les droits d’auteurs (livres, musique, création artistique)
      • Les dividendes d’un business
      • l’investissement sur de petites sociétés avec de fortes perspectives de croissance
      • L’investissement boursier (dividendes sur actions et ETF)

      Pour Thami Kabbaj, la meilleure stratégie d’investissement consiste à développer des revenus passifs dans chacun de ces domaines. L’auteur détaille particulièrement l’investissement boursier et immobilier.

      Investir en bourse

      La stratégie d’investissement boursière consiste à investir le plus rapidement possible dans des ETF. Cette approche est très simple et permet de dupliquer la performance du marché et capitaliser sur les rendements composés. Pour éviter les krach boursiers, il recommande d’utiliser la technique du DCA  (Dollar Cost Averaging) qui consiste à ne pas tout miser sur un seul moment, mais à investir dans la durée. Pour plus d’information sur le sujet, je vous recommande la lecture du livre épargnant 3.0 d’Edouard Petit

      Investir en immobilier

      En matière d’immobilier, la clé de la réussite est très simple : acheter en dessous du prix du marché un bien qui a de fortes chances d’être loué rapidement et sur lequel il est possible de générer un cash-flow positif. Le cash-flow correspond au flux de trésorerie généré par l’investissement. Un cash-flow est positif si les loyers perçus sont supérieurs aux mensualités de crédit, aux autres charges et taxes. 

      Les grands principes pour mettre en place cette stratégie immobilière sont :

      • Acheter un bien en dessous du prix du marché. Cela nécessite de négocier et  bien connaître son marché, …
      • Augmenter la valeur du bien, par exemple avec des travaux de rénovation, du home staging (relooking)…
      • Optimiser la gestion du bien pour augmenter la rentabilité (mettre en place une location saisonnière, de la colocation…)
      • Se constituer une dream team et un réseau (un agent immobilier, professionnels du bâtiment, un avocat…)
      • Investir uniquement si le cashflow est positif

      Quatrième étape : VIVRE UNE VIE EXTRAORDINAIRE

      La dernière étape du processus AGIR consiste à profiter pleinement de la vie. L’auteur propose plusieurs principes pour s’engager sur le chemin de la réussite :

      • Développer sa propre vision du succès. Thami Kabbaj recommande d’écrire ses objectifs et de les mettre en évidence
      • Combattre la peur et sortir de sa zone de confort
      • S’entourer de personnes positives
      • Agir maintenant, car il n’existe pas de meilleur moment pour commencer. Comme le dit ce proverbe Le meilleur moment pour planter un arbre était il y a 20 ans. Le deuxième meilleur moment est maintenant. 

      Conclusion

      Pour Thami Kabbaj, le secret de la liberté financière repose sur l’acronyme AGIR : 

      • Apprendre : se former et développer ses compétences
      • Gagner plus : épargner et booster ses revenus
      • Investir : développer une multitude de revenus passifs
      • Rêver : profiter pleinement de la vie

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      Petites habitudes, grandes réussites – Onur Karapinar (Résumé)

      Petites habitudes, grandes réussites – Karapinar, OnurCouverture - Petites habitudes, grandes réussites – Onur Karapinar

      Onur Karapinar est auteur, entrepreneur et fondateur d’un site sur le développement personnel. Dans son livre, Petites habitudes, grandes réussites, il explique que la réussite nécessite de mettre en place de petites habitudes saines qui se traduisent par des résultats positifs sur le long terme. Selon lui, les personnes les plus performantes partagent les mêmes comportements :

      • elles ont développé des habitudes incroyables.
      • elles ne se laissent pas piéger par le plaisir immédiat
      • elles se concentrent sur les efforts qui procurent des bénéfices sur le long terme

       Dans son livre, il aborde : 

      • Les principes fondamentaux pour comprendre la psychologie des habitudes
      • Un plan détaillé pour créer de bonnes habitudes et en finir avec les mauvaises 
      • Une liste de 51 habitudes pour s’améliorer

       Pour ce résumé, je vais essayer de reprendre les éléments les plus importants dans ces 3 points. C’est parti !

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      Fiche de lecture - Petites habitudes, grandes réussites – Onur Karapinar

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      Les principes fondamentaux : comprendre la base de la psychologie des habitudes

      Travaux sur la science du comportement

      Dans un premier temps, l’auteur présente un panorama de plusieurs travaux sur la science du comportement. Il aborde par exemple :

      • les travaux d’Ivan Pavlov sur le conditionnement classique.
      • les travaux d’Edward Thorndike sur le phénomène appelé “loi de l’effet”. 
      • les travaux de Burrhus Frederic Skinner sur le conditionnement opérant et notre goût pour les récompenses.

      Principes sur la science des habitudes

       Dans un second temps, Onur Karapinar développe plusieurs concepts clés sur la science des habitudes.

      • Une habitude est une solution mise en place par le cerveau pour économiser de l’énergie. C’est un comportement répété tellement de fois qu’il devient automatique.
      • Un comportement qui apporte des conséquences satisfaisantes a tendance à être répété. Notre cerveau sécrète de la dopamine pour chaque action qui nous est bénéfique. Ce qui nous incite à reproduire les comportements qui en sécrètent.
      • les comportements que nous avons tendance à reproduire ne sont pas forcément ceux qui sont bénéfiques sur le long terme. 
      • D’après le modèle comportemental de Fogg, l’adoption d’un comportement dépend de 3 facteurs simultanés 
        • la motivation
        • la capacité
        • le déclencheur
      • D’après James Clear (l’auteur du livre Atomic Habits), une habitude durable implique 4 composantes :
        • Le déclencheur : On prend conscience que l’on doit agir 
        • L’envie. Il s’agit de la motivation que l’on éprouve à pour passer à l’action
        • La réponse. c’est le comportement que l’on doit adopter
        • La récompense : C’est le sentiment de satisfaction que l’on obtient en agissant.
      • Une habitude n’est pas une question de durée, mais de répétition. 

      7 étapes pour créer de bonnes habitudes

      Étape 1 – Dresser l’inventaire des habitudes existantes

      Car comme le dit l’auteur, “le processus de changement de comportement commence toujours par la prise de conscience.” L’exercice consiste à dresser une liste de ses habitudes quotidiennes et d’évaluer s’il s’agit d’un comportement avec des répercussions positives, négatives ou neutres.

      Étape 2 – Choisir une habitude clé

      Les habitudes clés constituent le socle sur lequel reposent d’autres habitudes. Adopter une habitude “clé” a tendance à déclencher un changement généralisé. Par exemple :

      • Se coucher tôt permet de se lever plus tôt, d’avoir plus d’énergie et de mieux démarrer sa journée. 
      • Pratiquer un sport permet de mieux dormir, entretenir sa santé, gagner en confiance et en autodiscipline. 
      • Lire permet de nourrir sa pensée, acquérir de nouvelles compétences, résoudre des problèmes et mieux réfléchir.

      Étape 3 – Commencer petit, et faire un peu plus chaque jour

      L’auteur propose de créer de microscopique habitude. L’idée est de trouver un comportement pouvant être répété tous les jours, qui nécessite moins de 30 secondes et qui peut être associé à quelque chose de positif pour donner au cerveau l’envie de le reproduire. L’objectif est de normaliser avant de chercher à optimiser. Par exemple, pour se remettre au sport, on peut commencer par faire une pompe tous les jours puis augmenter le nombre répétition progressivement toutes les semaines. 

      Étape 4 – Associer l’habitude à un déclencheur évident

      Pour ce faire, on peut utiliser un plan si–alors. « Lorsque la situation X se présente, je vais exécuter la réponse Y. » . Par exemple : Lorsque je me rends au travail, je vais écouter un podcast sur un sujet qui m’intéresse. 

      Autre technique pour associer l’habitude à un déclencheur évident  : mettre en place une routine. Par exemple, le soir après m’être brossé les dents, je laisse mon téléphone à charger à l’entrée de ma chambre, je note dans un carnet de bord les choses que j’ai faites dans la journée, je réfléchis aux choses que je voudrais faire demain, je prépare mes affaires, je me mets au lit et je lis un chapitre du livre sur ma table de chevet.

      Étape 5 – Rendre l’habitude satisfaisante grâce à une récompense immédiate

      L’idée est de s’offrir une récompense une fois que l’habitude est réalisée. Par exemple, si je souhaite prendre l’habitude d’épargner. Je peux m’autoriser une dépense lorsque je dépose l’argent sur mon compte.

      Étape 6 – Etre son propre architecte du choix

      Il s’agit d’aménager son environnement pour inciter au bon comportement. L’auteur donne l’exemple de l’aéroport d’Amsterdam. Pour réduire les dépenses de nettoyage, une fausse mouche a été peinte sur le fond des urinoirs pour inciter les utilisateurs à la viser plutôt que viser à côté.

      Étape 7 – Trouver sa tribu

      Le but est de s’entourer de personnes qui ont les mêmes objectifs et où le comportement désiré est la norme. Par exemple, si l’on souhaite prendre l’habitude de courir régulièrement, on peut s’inscrire dans un groupe qui fait des footings plusieurs fois par semaine.

      6 étapes pour se débarrasser de ses mauvaises habitudes

      Étape 1 – Identifier la mauvaise habitude

      Comme précédemment, il convient de se concentrer sur une seule mauvaise habitude à supprimer.

      Étape 2 – Identifier les déclencheurs

      L’idée est d’identifier le cadre dans lequel la mauvaise habitude se produit. Il existe cinq grandes catégories de déclencheur : le lieu, le temps, l’état émotionnel, les autres personnes et une action.

      Étape 3 – Rendre la mauvaise habitude invisible et difficile à faire

      Il s’agit d’optimiser son environnement pour ne plus s’exposer à la tentation. Une technique consiste à ajouter 20 secondes entre soi et la mauvaise habitude pour se dissuader. Par exemple pour éviter de reporter le réveil, il suffit de le placer à l’opposé de la pièce pour s’obliger à se lever pour l’éteindre.

      Étape 4 – Trouver un partenaire de responsabilité

      L’idéal est de s’engager auprès d’une personne qui partage le même objectif. Cette technique permet de booster sa détermination, car la pression sociale fait qu’on est moins tenté de se trouver des excuses.

      Étape 5 – Créer un contrat d’engagement

      Un contrat d’engagement prend la forme suivante : Je m’engage à … ; Si je ne le fais pas, je ferai … ; Mon arbitre sera … . Le contrat fait que l’on a tendance à se discipliner pour honorer ses engagements afin de ne pas s’exposer à une sanction en cas d’échec.

      Étape 6 – Planifier son échec

      Lorsqu’on retombe dans les travers d’une mauvaise habitude, il convient de formuler les hypothèses de cet échec, modifier les conditions et reessayer autrement. Chaque échec représente une formidable opportunité d’apprentissage et de croissance. 

      Des habitudes pour devenir la meilleure version de soi-même

      L’auteur propose ses 51 meilleures habitudes pour s’améliorer. Les habitudes sont regroupées en quatre piliers : la productivité, la santé, le développement personnel, le social. J’ai trouvé cette partie est très intéressante, car les conseils de l’auteur sont très concrets. Il explique pourquoi et comment adopter chacune des 51 habitudes. 

      Habitudes de productivité

      1. Définir une vision inspirante pour tirer profit du concept de visualisation
      2. Se fixer des objectifs concrets
      3. Planifier son temps pour établir un équilibre harmonieux entre vie personnelle et vie professionnelle
      4. S’organiser avec une liste de tâches
      5. Définir ses priorités avec la méthode ABCDE
      6. Se fixer trois objectifs quotidiens
      7. Découper un projet en sous-tâches motivantes
      8. Plonger dans le Deep Work
      9. Eviter le Swith tasking
      10. regrouper ses tâches
      11. Apprendre à dire non
      12. Viser l’inbox Zéro
      13. Identifier une tâche à déléguer ou à externaliser
      14. Automatiser les tâches répétitives

      Habitudes de santé

      1. Dormir au moins 7 heures par jour
      2. Créer un sanctuaire du sommeil
      3. Limiter son exposition à la lumière avant de dormir
      4. Boire de l’eau
      5. Substituer des aliments sains à la malbouffe
      6. Adopter un légume
      7. Manger de la nourriture fermentée (choucroute, cornichons, miso, yaourt…)
      8. Faire la séance d’exercice de 7 minutes
      9. Limiter l’inactivité
      10. Prendre des pauses régulières
      11. Méditer

      Habitudes pour le développement personnel

      1. Se réveiller plus tôt
      2. Concevoir une routine matinale personnalisée
      3. Lire au moins deux pages par jour
      4. Rester en apprentissage continu
      5. Apprendre un nouveau mot régulièrement
      6. Apprendre une nouvelle langue
      7. Cultiver un état d’esprit de croissance
      8. Tenir un journal de bord
      9. Écouter des podcasts
      10. Désencombrer son intérieur avec la méthode KonMari
      11. Jeter au moins un article par jour
      12. Identifier un emplacement pour chacune de ses affaires
      13. Ranger au moins 3 articles
      14. Éduquer ses finances
      15. Découvrir le stoïcisme
      16. Devenir antifragile
      17. Provoquer la chance
      18. Trouver un mentor

      Habitudes sociales

      1. Travailler le langage du corps
      2. Décoder les émotions cachées
      3. Travailler sa conversation
      4. Pratiquer une écoute active
      5. Pratiquer la communication non violente
      6. Travailler son sens de l’humour
      7. Élargir son réseau professionnel

      Habitude ultime, #51 Shoshin, l’état d’esprit du débutant

      L’idée est qu’il ne faut jamais se reposer sur ses acquis et continuer à apprendre tous les jours en essayant quelques choses de nouveau.

      Conclusion

      Pour conclure, je vais me contenter de citer une phrase du texte qui résume le message central du livre selon moi : “le succès est le résultat de bonnes petites habitudes qui peuvent mener à de grands résultats avec le temps.”

      _______________

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      Les secrets de l’immobilier – Charles Morgan (Résumé)

      Les secrets de l’immobilier – Charles Morgan

      Couverture - Les secrets de l'immobilier - Charles Morgan

      Charles Morgan est psychologue et un investisseur privé aguerri. Il possède un blog sur la liberté financière. Dans son livre, Les secrets de l’immobilier, il partage ses connaissances pour investir dans l’immobilier. Il présente des méthodes et des outils utilisables durant les grandes étapes du processus d’investissement immobilier.

      Le livre se compose de 8 chapitres :

      • Chapitre 1 : Comprendre les principes de base sur l’investissement immobilier
      • Chapitre 2 : Financer l’achat de bien immobilier
      • Chapitre 3 : Trouver et reconnaître les bonnes affaires
      • Chapitres 4 et 5 : Connaître les 2 grandes stratégies immobilières (mise en location / revente)
      • Chapitre 6 : Négocier, faire une offre et acheter
      • Chapitre 7 : Débuter quand on est pauvre (base de la gestion des finances personnelles, les principes du succès)
      • Chapitre 8 : Le plan pour acheter en 8 semaines.

      Vidéo

      Podcast

      Première partie :

      Deuxième partie :

      Fiches de lecture

      Fiche 1 - Les secrets de l'immobilier - Charles Morgan

      Fiche 2 - Les secrets de l'immobilier - Charles Morgan Télécharger

      Chapitre 1 : Pourquoi investir dans l’immobilier ?

      Pour Charles Morgan, l’immobilier est le meilleur moyen pour s’enrichir.

      • Les rendements sont élevés, car il est possible d’investir avec un effet de levier.  On peut emprunter de l’argent et autofinancer le bien grâce aux loyers engendrés.
      • La sécurité du capital investi. L’immobilier est une chose matérielle et tangible qu’il est possible d’assurer contre les risques.
      • La valeur des biens immobiliers augmente régulièrement,  car la population croit, les terrains disponibles sont limités, les prix des matériaux augmentent (matières premières et énergies)
      • Créer de la richesse par ses actions. On peut améliorer la valeur d’un bien immobilier en le rénovant, en améliorant sa gestion, en le divisant ou en changeant son affection…
      • Se protéger de l’inflation
      • Payer moins d’impôts
      • Se constituer un patrimoine. Acheter de l’immobilier permet de se constituer un capital progressivement. À chaque remboursement du crédit, on acquiert une fraction de la valeur du bien. À l’inverse, les non-propriétaires perdent de l’argent tous les mois.
      • Développer son indépendance financière, car il est possible de générer des revenus passifs.

      Après avoir expliqué les raisons qui font que l’immobilier est un excellent investissement, Charles Morgan détaille les grandes étapes du processus d’achat.

      Chapitre 2 : Financer l’achat des biens immobiliers

      Organiser son financement

      Le financement d’un achat immobilier est fonction de 3 composantes :

      • ses objectifs
      • sa capacité d’emprunt
      • la répartition de ses sources de financements

      Choisir un financement adapté à ses objectifs

      Dans un premier temps, il faut choisir une stratégie d’investissement adaptée à ses objectifs. Charles Morgan présente 2 grandes stratégies d’investissement immobilières :

      • 1ère stratégie : Acheter pour conserver.  L’objectif est d’autofinancer l’achat d’un bien et générer un flux de trésorerie positif grâce à l’encaissement des loyers. Il s’agit d’un investissement « long terme » sur plus de 5 ans. Pour cette stratégie, que nous détaillerons plus tard, l’auteur conseille de faire un emprunt à taux fixe sur une longue période pour ce type d’investissement.
      • 2ème stratégie : Acheter pour revendre. L’objectif est d’acheter en dessous du prix du marché et revendre le bien rapidement quitte à le rénover un peu. L’horizon de placement varie de quelques mois à quelques années. Le financement de cette stratégie repose sur un emprunt à taux variable avec un levier maximal de rendement.

      Peu importe la stratégie choisie, il est indispensable de déterminer sa capacité d’emprunt avant d’investir.

      Déterminer sa capacité d’emprunt

      Les possibilités de financement dépendent de la situation et des ressources de l’emprunteur.

      Identifier ses sources de financement

      Il existe plusieurs sources de financement :

      • ses fonds propres (l’argent que l’on possède)
      • un crédit hypothécaire (un crédit bancaire)
      • un emprunt à court terme (prêt à des proches, une hypothèque rechargeable, autre deuxième crédit à la banque …).

      Les crédits hypothécaires

      Les crédits hypothécaires sont les sources de financement les plus classiques. La banque prête de l’argent à l’investisseur pour qu’il puisse financer l’achat du bien. La banque se rémunère grâce aux intérêts du prêt et le bien acheté fait office de garantie. C’est-à-dire que si l’emprunteur n’est pas en mesure de rembourser le prêt alors la banque se saisit de la propriété pour récupérer son capital.

      Les différents types de prêts hypothécaires

      • Le prêt avec remboursement par mensualités constantes
      • Le prêt avec remboursement constant en capital
      • Le prêt à terme fixe

      Les taux d’intérêt

      Les taux d’intérêt des banques dépendent de plusieurs facteurs :

      • le taux d’emprunt des pays sur les marchés financiers
      • La variabilité du taux (taux fixe, taux variable). Les taux “fixes” sont plus élevés
      • La quotité empruntée (quotité = rapport entre montant emprunté et valeur de l’immeuble en garantie). Il s’agit de la marge de sécurité qu’à la banque si elle doit récupérer le bien
      • La durée de l’amortissement. Plus la durée du prêt est longue, plus les intérêts seront élevés. Généralement, les investisseurs immobiliers choisissent la durée la plus longue, car, même si les taux sont plus élevés, le montant mensuel à rembourser est plus faible. Cela permet de minimiser les liquidités et maximiser le cash flow.

      Quelques recommandations de prudence

      Charles Morgan partage plusieurs recommandations pour financer son investissement.

      • Utiliser le levier financier que dans les limites que permet le cash-flow
      • Être certain d’acheter un bien de qualité avant de contracter une dette
      • Mettre en place une structure juridique adéquate
      • Avoir une réserve financière au cas où les choses tourneraient mal
      • Chercher le taux d’intérêt le plus bas
      • Améliorer son immeuble afin d’augmenter ses revenus locatifs
      • Solidifier régulièrement sa situation
      • Réduire son endettement quand le marché immobilier est en haut du cycle
      • Augmenter le levier financier juste après que le marché immobilier ait atteint son bas de cycle
      • Réduire le risque avec l’âge
      • METTRE DE L’ORDRE DANS SES FINANCES PERSONNELLES AVANT UNE GRANDE DÉPENSE

      Chapitre 3 : Trouver et reconnaître les bonnes affaires

      Identifier ses critères d’achat

      Charles Morgan propose de tenir compte de 7 critères :

      • L’emplacement.
        • Proximité des transports, des écoles, des commerces…
        • L’accessibilité par rapport à son lieu de résidence et son lieu de travail
        • Le quartier ne doit pas être situé dans une zone en déclin de la ville
        • L’aspect du quartier (visuellement agréable, espaces verts)
        • Un niveau de criminalité bas
        • Des ventes immobilières soutenues
        • Occupés par la classe moyenne
        • (vue sur l’eau)
      • Le type de bien immobilier
        • Maisons unifamiliales
        • Appartements
        • Immeubles
        • Locaux commerciaux…
      • Les caractéristiques du bien (nombre de chambre, surface, garage, jardin, balcon…)
      • La gamme de prix
      • L’état du bien et l’ampleur des travaux (neuf, rénovation)
      • Le profit minimum (si la stratégie est d’acheter pour revendre rapidement)
      • Le cashflow minimum (si la stratégie consiste à acheter pour conserver et mettre en location)

      Se renseigner sur le marché immobilier local

      Pour trouver de bonnes affaires, il est indispensable de se renseigner sur marché immobilier local.

      Pour cela, il y a 2 options :

      • Suivre les avis de quelqu’un qui connait le marché
      • Devenir soi-même un expert du marché immobilier en faisant de nombreuses visites

      Les cycles du marché immobilier

      Se renseigner sur le marché immobilier c’est aussi comprendre ses cycles.

      Trouver de bonnes affaires correspondant à ses critères

      Une fois que l’on connaît ses critères d’achat et que l’on s’est renseigné sur le marché immobilier local, on peut alors chercher les bonnes affaires. Pour cela, Charles Morgan conseille :

      • Utiliser plusieurs canaux pour ses recherches
        • Internet
          • Les sites d’annonces immobilières
          • Les sites des principaux journaux locaux
          • Les sites des agences immobilières
          • Les sites des notaires ou des fédérations de notaires
        • La presse imprimée
        • Les annonces de ventes par des particuliers
        • Les annonces « à louer »
        • La prospection dans le quartier cible
        • Les ventes publiques
      • Visiter les propriétés et tenir un journal de recherche
      • Déterminer le prix moyen au mètre carré dans le marché ciblé afin de le comparer avec le prix des propriétés que l’on visite. Pour calculer le prix moyen du marché ciblé, il convient de calculer la moyenne du prix du mètre carré d’une dizaine de propriétés similaires à celle que l’on recherche.

      Chapitre 4 : Acheter pour conserver et louer

      Lorsque l’on achète dans le but de conserver ou louer, il y a un principe central à respecter :

      GÉNÉRER UN CASHFLOW POSITIF (c’est-à-dire un flux de trésorerie excédentaire) ! Les loyers mensuels perçus doivent être supérieurs à la somme des remboursements d’emprunts et à la somme de toutes les dépenses payées par le propriétaire (factures, taxes…).

      Types de biens pour la mise en location

      D’après l’auteur, il existe une multitude de types de biens immobiliers adaptés à cette stratégie d’investissement locatif :

      • Les maisons unifamiliales (pas le plus adapté)
      • Les appartements
      • Les garages et emplacements de parking
      • Les locaux commerciaux, les bureaux et les bâtiments industriels
      • Les terrains nus
      • Les immeubles à plusieurs appartements (meilleurs investissements)
        • Prix de revient moindre au m² et à l’unité locative
        • Dispersion du risque
        • Économie d’argent (achat notaire, frais de dossier, travaux rénovations, taxes foncières
        • Économie de temps
        • Un marché plus restreint

      Néanmoins, le meilleur type de bien est un immeuble de rapport* déjà opérationnel (qui ne nécessite pas de travaux). *Un immeuble de rapport est une propriété qui possède plusieurs unités locatives (ex : appartements).

      Acheter un immeuble de rapport

      L’investissement dans un immeuble de rapport permet de diluer le risque. Dans le cas d’un appartement simple,  si le locataire ne paie pas le loyer ou si personne n’occupe l’appartement (=vacance locative),alors le propriétaire ne touche aucun revenu. Par contre, dans le cas d’un immeuble de rapport, si un des locataires ne paie pas, l’investisseur touche quand même les loyers des autres occupants.

      Financer l’achat d’un immeuble de rapport

      Un immeuble de rapport coûte généralement plus cher qu’un simple appartement. Néanmoins, il est possible d’obtenir un emprunt plus conséquent. En effet, les banquiers considèrent les revenus locatifs comme un supplément de revenu. Il est donc possible de réaliser un emprunt supplémentaire correspondant à 75% revenus locatifs mensuels estimés.

      Analyser la valeur d’un immeuble de rapport

      Pour déterminer si un immeuble de rapport est une bonne affaire, Charles Morgan suggère d’estimer le potentiel de l’immeuble en le comparant aux autres biens similaires dans le même secteur. Concrètement, il faut comparer le taux de capitalisation de l’immeuble à la moyenne des taux de capitalisation des immeubles similaires. Le taux de capitalisation correspond au résultat net d’exploitation annuel ((revenus locatifs – les dépenses) divisé par le prix de vente.

      Taux de capitalisation = résultat net d’exploitation annuel ((revenus locatifs – les dépenses) / prix de vente

      Vérifier que le cashflow est positif

      Un des points essentiels dans cette stratégie d’investissement est qu’il est indispensable de s’assurer que le cashflow soit positif. Pour ce faire il faut calculer les revenus locatifs mensuels, y soustraire les dépenses (mensuelles) et les remboursements des dettes.

      Cashflow = revenus locatifs – dépenses – remboursements des dettes

      Les revenus locatifs

      Les revenus locatifs correspondent au montant du/des loyer(s) (vacances locatives comprises).

      Les dépenses de fonctionnement

      Elles correspondent à tous les éléments que doit payer le locataire :

      • Les frais à la charge du propriétaire
      • Les fournitures (l’eau, le chauffage, l’électricité)
      • Les assurances (assurance contre le vide locatif, incendie…)
      • Les taxes et impôts (Taxes foncières, impôts sur le revenu sur les loyers)

      Les remboursements des dettes 

      Les remboursements des dettes correspondent au montant des mensualités de l’emprunt.

      On peut noter que la stratégie de financement influence directement sur le cashflow. Par exemple, plus la durée d’emprunt est courte, plus les mensualités seront élevées et plus il sera difficile d’avoir un cashflow positif.

      Attirer et garder de bons locataires

      Du fait que l’investissement locatif consiste à autofinancer un bien grâce aux loyers, il est primordial de trouver de bons locataires pour assurer des revenus réguliers et éviter les vacances locatives. L’auteur partage 4 recommandations :

      • Prendre le temps de sélectionner les locataires
      • Avoir un contrat de location en béton
      • Réagir rapidement pour faire les réparations pour éviter de dégrader la relation et éviter que le problème s’aggrave
      • Vérifier régulièrement ses comptes pour réagir rapidement si les loyers ne sont pas payés.

      Chapitre 5 : Acheter pour revendre

      La stratégie consiste à acheter un bien à un prix en dessous du prix du marché et le revendre le plus rapidement possible. Pour l’auteur, le point clef est de connaître le prix de revente avant d’acheter.

      Analyser les propriétés

      La méthodologie que propose Charles Morgan consiste à déterminer le prix de l’acheteur et d’y soustraire la somme de tous les coûts et profits désirés afin de déterminer le prix d’achat maximum.

      1 – Déterminer la Valeur Après Rénovation (VAR)

      Premièrement, il faut déterminer le prix moyen du secteur en faisant la moyenne des prix d’une dizaine de propriétés comparables.

      2 – Estimer le coût des travaux de rénovation

      Pour estimer le coût des travaux, on peut faire établir des devis par plusieurs entrepreneurs.

      Déterminer les travaux à effectuer

      • Les réparations nécessaires
        • Sécuriser la maison
        • Nettoyer à fond
        • Réparer tout ce qui est cassé (vitres, portes…)
        • Remettre en état de fonctionnement
        • Réparer les accidents et leurs conséquences
      • Attention aux problèmes de structure
        • Y a-t-il des fissures sur les murs
        • Est-ce que la maison penche
        • Est-ce que toutes les portes et les fenêtres s’ouvrent librement ?
      • Les rénovations esthétiques (peintures, revêtements, salle de bain, cuisine).
      • Les transformations possibles
        • Ouvrir les espaces
        • Réduire des espaces et créer des pièces supplémentaires
        • Ajouter des équipements
        • Convertir des espaces
        • Améliorer l’isolation acoustique
        • Créer une vue
        • Éliminer une vilaine vue
        • Améliorer la luminosité
        • Ajouter une nouvelle surface
        • Améliorer les performances énergétiques

      3 – Déterminer les frais d’achat, de garde et de vente

      Les frais d’achat correspondent aux frais de notaire. Les frais de garde correspondent aux fournitures telles que l’eau, l’électricité, les assurances… Les frais de vente sont les taxes à charge du vendeur, les obligations légales (certificats de performance énergétique), les commissions de l’agent immobilier et les frais de publicité.

      4 – Déterminer le coût de financement

      Le coût du financement est fonction du montant, du taux d’intérêt et de la durée du prêt. Pour un investissement basé sur la revente, l’idéal est de faire un emprunt à terme fixe afin de rembourser le prêt une fois que l’on vend.

      5 – Déterminer le profit minimum

      Il s’agit de définir la plus value minimale que l’on souhaite obtenir à la fin de l’opération en prenant en compte les taxes et impôts sur les bénéfices.

      6 – Déterminer le prix d’achat maximum

      Il s’agit de soustraire à la valeur après rénovation :

      • le coût des travaux
      • les frais d’achat, de garde et de vente
      • le coût de financement
      • le profit minimum
      • les taxes et impôts

      Si après analyse, le prix de vente d’une propriété est inférieur ou égal au prix d’achat maximum calculé alors il y a de grandes chances pour que l’investissement soit profitable.

      Rénover

      La stratégie de revente nécessite généralement de rénover la propriété avant de la revendre. L’auteur dégage quelques principes :

      • planifier les travaux longtemps à l’avance (avant la date de signature de l’acte d’achat)
      • faire appel à un entrepreneur général pour faire établir un devis éventuellement pour réaliser les travaux si c’est la première opération
      • Agir en accord avec les réglementations

      Vendre avec profit

      Charles Morgan partage plusieurs conseils pour vendre avec profit :

      • Prévoir la vente avant d’acheter
      • S’intéresser aux types de biens que les gens recherchent
      • Apprendre à vendre un bien immobilier
        • Connaître les arguments de vente et des astuces de négociation. Faire une liste de tous les aspects positifs du bien  susceptibles d’attirer les acheteurs avant de diffuser l’annonce
        • Anticiper les critiques éventuelles
        • Faire remarquer les possibilités de transformation
        • Faire jouer la concurrence entre les acheteurs (regrouper plusieurs visites le même jour)
        • Établir une fiche d’information (sur le bien)
        • Faire réceptionner les offres d’achat par votre notaire
        • ne pas signer trop vite
      • Maîtriser le staging (=l’art de bien présenter une propriété)
        • Nettoyer et ranger le logement
        • Réparer les petits défauts ou dégradations
        • Dépersonnaliser l’endroit
        • Harmoniser le bien
        • Enlever les meubles
        • Ajouter des éléments de décoration
        • Enlever et remplacer les objets non inclus dans la vente
        • Éliminer les traces des animaux domestiques
        • Faire l’entretien du jardin
      • Chercher des biens immobiliers qui nécessitent peu de dépenses pour les rendre prêts à vendre
      • Avoir un plan B
      • Chercher les propriétaires motivés
      • Ne pas être trop avide
      • Garder une réserve d’argent
      • Être préparé à l’imprévisible
      • Se constituer un réseau d’experts
      • Estimer le plus précisément possible le coût des travaux

      Chapitre 6 : Négocier, faire une offre et acheter

      Le processus d’achat

      Le processus d’achat d’un bien immobilier se compose de 3 étapes :

      1. L’offre d’achat. Il s’agit d’un accord écrit sur le prix.
      2. Compromis de vente. c’est la signature d’un avant-contrat et le versement d’un acompte
      3. Signature de l’acte définitif devant un notaire qui correspond au paiement du solde et remise des clefs.

      Faire une offre d’achat

      Charles Morgan partage 3 points d’attention lorsqu’on fait une offre d’achat :

      • S’assurer que l’on est prêt. C’est à dire :
        • avoir rencontré le notaire
        • être certain de pouvoir financer l’achat
        • rencontrer un banquier ou organisme de crédit pour obtenir une simulation de prêt
        • être certain du coût des travaux
        • être certain de la qualité  du bâtiment quitte à le faire expertiser
        • être sûr de ses calculs
      • Faire une offre que le vendeur considérera.
        • Laisser une petite marge de manœuvre de 5 à 10% du prix maximum
        • Faire une offre ferme
        • Faire une offre très basse (si l’on n’est pas pressé)
      • Se ménager une porte de sortie en se couvrant avec des clauses suspensives.
        • L’achat est conditionné à l’acceptation du crédit par la banque de l’acquéreur.
        • L’achat est conditionné au rapport positif de l’expert immobilier sur la qualité de la construction
        • La propriété doit être expertisée pour un prix égal ou supérieur au prix de vente
        • Le contrat doit être approuvé par le notaire de l’acheteur
        • Le contrat est conditionné aux réparations effectuées par le vendeur avant l’acte définitif de vente

      Attention à ne jamais signer un contrat stipulant qu’en cas de non-obtention du prêt, c’est le courtier ou l’agent immobilier du vendeur qui se chargera de le trouver.

      L’art de négocier

      2 principes de négociation

      Il y a principalement 2 grands enjeux lors d’une négociation :

      • Masquer ses émotions. Lorsqu’on effectue des visites on ne doit pas laisser paraître que l’on est intéressé. Cela pourrait inciter le vendeur à hausser ses prix ou ne pas négocier.
      • Rechercher les motivations du vendeur. Par exemple, si l’on détecte que le vendeur est pressé de vendre, on peut supposer qu’il a plus de chance d’accepter nos conditions sans négocier. Bien sûr, le vendeur a aussi tout intérêt à masquer ses émotions. Durant la visite, il peut être intéressant d’essayer de savoir si :
        • Le vendeur a-t-il déjà acheté une autre maison ou appartement ?
        • Depuis combien de temps  le vendeur possède-t-il le bien ?
        • Quelqu’un a-t-il déjà fait une autre offre ?

      Quelques techniques et astuces de négociation

      • Utiliser les deux plus grands déclencheurs de l’esprit humain
        • Le désir du gain (qu’est ce que le vendeur recevra de la vente ?)
        • La peur de la perte
      • Démontrer la justesse de son offre
      • Prouver que l’on a les moyens d’acheter
      • Mettre de l’argent sur la table
      • Apporter une solution aux besoins du vendeur (envisager la transaction comme une collaboration)
      • Faire des concessions

      Enfin Charles Morgan présente des erreurs à éviter

      Éviter les erreurs de négociation

      • Payer le premier prix demandé
      • Mettre toutes ses cartes sur la table dès le début
      • Faire une offre beaucoup trop basse
      • Enchérir contre soi-même
      • Faire une offre « à prendre ou à laisser »
      • Trop parler
      • Répondre à une offre non écrite

      Une fois que le vendeur et l’acheteur ont formalisé par écrit leur accord sur le prix, l’offre est considérée comme acceptée. Il convient alors de faire inspecter l’immeuble, d’obtenir les devis pour les travaux et finaliser le financement.

      Chapitre 7 : Comment débuter quand on est pauvre

      Choisir une stratégie d’investissement

      Charles Morgan présente 4 stratégies

      • Acheter un immeuble de plusieurs unités locatives, en habiter une et louer le reste
      • Acheter un appartement ou une maison unifamiliale, y habiter, rénover et revendre
      • Rester locataire et acheter un bien mis en location qui s’autofinance
      • Rester locataire et acheter un bien à rénover pour le revendre rapidement

      Peu importe la stratégie choisie, il y a 3 règles d’or :

      • Acheter dans un quartier avec un potentiel de croissance de valeur de l’immobilier
      • Acheter en dessous de la valeur du marché
      • Ajouter de la valeur en rénovant

      Les grands principes financiers

      La voie la plus sûre pour commencer à bâtir sa liberté financière consiste à épargner et investir avec sagesse au cours de sa vie professionnelle afin de constituer un patrimoine et générer des revenus passifs.

      Il est indispensable de prendre le contrôle de ses finances personnelles. Il faut notamment :

      • faire ses comptes mensuellement
      • établir un budget
      • Se payer en premier → épargner une fraction de ses revenus pour ne pas dépenser tout ce que l’on gagne.
      • rembourser ses dettes

      La psychologie de succès

      L’auteur partage aussi des principes sur la psychologie du succès :

      • Visualiser sa réussite pour tirer profit de la loi d’attraction
      • Comprendre les 4 composantes de la réussite
        • une vision claire
        • un désir ardent
        • une foi inébranlable
        • de la persévérance
      • Rien ne remplace l’action

      Chapitre 8 : Un plan pour démarrer en 8 semaines

      Les 5 premières semaines

      Les 5 premières semaines doivent permettre de devenir expert du marché que l’on a sélectionné. Charles Morgan suggère :

      • Regarder au moins 500 annonces ciblées
      • Visiter 20 propriétés
      • Assister à 2 ventes publiques
      • Faire l’analyse du cashflow d’au moins 10 propriétés ou 10 calculs de PAM (Prix d’achat maximum)

      Première semaine

      • Clarifier sa situation financière de départ
      • Déterminer sa stratégie d’investissement
      • Définir ses critères de recherche
      • Commencer à étudier son marché immobilier

      Deuxième semaine

      • Connaître sa capacité d’emprunt
      • Connaître sa taxation immobilière
      • Redéfinir ses objectifs et critères en fonction de ces informations
      • Continuer à approfondir sa connaissance du marché
      • Commencer à visiter

      De la troisième semaine à la cinquième

      • Approfondir sa connaissance du marché
      • Analyser les propriétés correspondant à ses critères

      De la 6e à la 8e semaine

      • Déterminer la propriété à acheter
      • Estimer correctement le coût des travaux
      • Se tenir prêt à faire une offre
      • Amorcer le processus d’achat

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      Fiches de lecture

      Fiche 1 - Les secrets de l'immobilier - Charles Morgan

      Fiche 2 - Les secrets de l'immobilier - Charles Morgan Télécharger

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      Retour sur la page du projet P04 – Résumés de livre

      La méthode Running Lean – Maurya Ash (Résumé)

      La méthode Running Lean – Maurya Ash

      Couverture - la méthode running lean - Maurya AshMaurya Ash est un entrepreneur américain. Il est à la fois auteur, blogueur, créateur d’entreprise et conférencier international. Dans le livre, la méthode Running Lean, il explique comment transformer une idée de création d’entreprises en succès.

      La méthode running lean est une approche qui permet de lancer une entreprise étape par étape en impliquant le client tout au long du développement. Ce processus itératif et rigoureux s’attèle à la fois à la validation du produit et du marché.

      Le livre s’adresse aux personnes qui souhaitent :

      • Déterminer l’idée d’un business en partant d’un problème valant la peine d’être résolu 
      • Trouver ses premiers clients. 
      • Lever des fonds
      • Tester le prix du produit
      • Concevoir la première version 
      • Créer et évaluer ce que veulent les clients. 
      • Maximiser la rapidité, les enseignements et la concentration. 

      Pour ce résumé, je vais essayer de dégager les principes abordés dans les 4 grandes parties du livre.

      • La feuille de route (présentation générale de la méthodologie Running Lean)
      • Définir son plan A
      • Identifier les parties les plus risquées de son plan
      • Tester le plan de manière systématique

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      Fiche de lecture - la méthode running lean - Maurya Ash

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      Partie 1 – LA FEUILLE DE ROUTE

      La première partie du livre présente les 3 grandes étapes pour créer son entreprise si l’on suit la méthode running lean.

      Étape 1 : Définir le plan A

      La première étape consiste à définir son plan. Pour ce faire, l’auteur propose d’utiliser un outil de sa confection : le lean Canvas. Il s’agit d’un document d’une seule page qui formalise le business modèle.

      Étape 2 : identifier les parties les plus risquées du plan

      La création d’un produit réussi est fondamentalement liée à la question de la réduction des risques. Le risque le plus élevé pour la majorité des start-ups est de mettre au point un produit dont personne ne veut. Pour l’éviter, il peut être judicieux de considérer 3 stades de développement :

      1. L’adéquation problème / solution. Lors de cette phase, la startup doit chercher à identifier le problème et déterminer s’il mérite d’être résolu avant de s’investir dans la solution. L’adéquation produit / marché. Le but est de s’assurer que la solution (le produit) intéresse les clients.
      2. La croissance. L’objectif est d’optimiser le business modèle et de le faire évoluer.

      Petite parenthèse, l’auteur précise que le meilleur moment pour lever des fonds est juste après l’adéquation produit marché. Car ce n’est qu’à ce moment que les objectifs des investisseurs et de la startup sont en phase, c’est-à-dire : développer rapidement l’activité.

      Étape 3 : tester son plan de manière systématique

      La dernière étape de la méthode running lean consiste à tester son plan en menant une série d’expérimentations sur le terrain. Le but est de procéder à des itérations successives jusqu’à valider ou invalider toutes les hypothèses.

      Exemple – la méthodologie running lean appliquée à la rédaction d’un livre

      Pour illustrer sa méthodologie, Maurya, Ash prend l’exemple de la rédaction de son livre qu’il a réalisé en suivant la méthode running lean. Dans les grandes lignes, il a mis à contribution les lecteurs de son blog pour identifier leurs problèmes. Il a ensuite défini la solution de manière itérative en s’appuyant régulièrement sur des retours de lecteurs. Il a ainsi validé la solution qualitativement et à même vendu son livre à un millier de personnes avant d’être contacté par une maison d’édition.

      Partie 2 – DÉFINIR LE PLAN A

      Pour rappel, un lean Canvas consiste à formaliser son business modèle sur une page par grâce à un schéma constitué de blocs. L’auteur donne 3 conseils pour le rédiger :

      • Réaliser une ébauche de canevas en une seule séance, quitte à laisser des cases vides
      • Penser au présent en considérant le stade de développement actuel de l’entreprise
      • Utiliser une approche axée sur le client

      Bloc – Problèmes et segments de clientèle

      Les blocs “problème” et “segments de clientèle” vont de pair et dictent le contenu du reste du canevas.

      Dans la case “problèmes”, il faut énumérer les 3 plus gros problèmes que l’entreprise souhaite résoudre. L’auteur conseille également d’y faire figurer les solutions concurrentes, existantes.

      Pour le bloc “segments de clientèle”, l’objectif est de déterminer les types de personnes confrontés aux problèmes ciblés. L’idéal est de définir les early adopters. C’est-à-dire les clients les plus prompts à adopter un produit.

      Bloc – Proposition de valeur unique (UVP)

      Un UVP (Unique Value Proposition) correspond aux éléments qui différencient le produit et méritent que les clients s’y intéressent. Pour élaborer sa proposition de valeur unique, l’auteur propose la formule suivante :

      Intitulé UVP = bénéfice final voulu par les early adopters + période précise + réponse aux objections.

      Par exemple, l’UVP de Domino’s Pizza est : “Votre pizza chaude livrée dans les 30 minutes ou nous vous l’offrons.”

      Bloc – Solutions

      L’auteur préconise de compléter ce bloc, une fois que le problème est testé. Le bloc solution n’est donc pas une priorité au stade de l’ébauche du lean Canvas.

      Bloc – Canaux

      Il s’agit de déterminer les moyens d’établir un lien avec les clients. Il existe des canaux entrants comme les blogs, les livres numériques, les webinaires, les SEO… et les canaux sortants comme la publicité, les salons professionnels, le démarchage téléphonique … .

      Bloc – Sources de revenus et structure des coûts

      Le but est d’élaborer le prix du produit et les moyens de le vendre. L’auteur suggère de proposer un prix plus intéressant que les solutions concurrentes existantes.

      Pour le bloc “structure de coûts”, il faut estimer :

      • Les coûts pour vérifier l’existence du problème (coût des entretiens)
      • Les coûts pour concevoir et le lancer le MVP (produit minimum viable)
      • Le taux d’absorption qui correspond au rythme auquel les fonds de l’entreprise sont consommés.

      Bloc – Indicateurs clés

      L’auteur propose un indicateur de référence : le Pirate Metrics de Dave McClure.

      Cet indicateur prend en compte plusieurs facteurs :

      •  Acquisition : le moment où un visiteur lambda se transforme en prospect intéressé. Dans le cas d’un fleuriste, il s’agit du moment où le commerçant convint un passant d’entrer dans son magasin.
      •  Activation : le moment où le client intéressé réalise sa première expérience utilisateur satisfaisante. Par exemple si le client est satisfait de la boutique et des produits en vitrine.
      • La rétention : ce facteur représente les “utilisations répétées” du produit ou l’engagement. Par exemple si le client revient dans la boutique
      • Le revenu : le revenu mesure les événements qui font que l’on est payé
      • Recommandation : Le nombre de prospects adressé par les clients satisfaits.

      Bloc – Avantage déloyal

      “ Un véritable avantage déloyal est quelque chose qui ne peut pas être facilement copié ou acheté.” –Jason Cohen

      L’auteur cite plusieurs exemples d’avantages déloyaux :

      • Une information privilégiée
      • Une équipe de rêve
      • Le soutien de bon expert
      • Une communauté
      • Un classement SEO…

      Partie 3 – IDENTIFIER LES PARTIES LES PLUS RISQUÉES DU PLAN

      Il existe 3 risques principaux :

      • Le risque produit –> ne pas créer le bon produit
      • Le risque client –> ne pas créer du lien avec les clients
      • Le risque marché –> ne pas créer une activité viable

      Pour limiter les risques, l’auteur propose d’adopter un modèle d’itératif.

      Appliquer le méta-modèle d’itération aux risques

      Le business modèle d’une startup doit être évolutif. Pour ce faire, il convient d’adopter la stratégie suivante durant les 3 stades de développement

      • Comprendre le problème
      • Définir la solution
      • Valider qualitativement
      • Vérifier quantitativement

       

      Expérimenter

      L’expérimentation est la clef de l’approche lean startup. Pour entreprendre une telle démarche, l’équipe doit posséder trois compétences.

      Posséder 3 compétences indispensables

      • Développement. L’équipe doit avoir une expérience préalable dans la conception de produits et posséder une expertise dans la technologie utilisée
      • Design. Il faut des compétences en esthétisme et utilisabilité
      • Marketing. Il est nécessaire de se mettre dans la peau des clients et orienter la perception externe du produit

      Constituer une équipe problème et une équipe solution

      • L’équipe “problème” s’occupe des activités situées “à l’extérieur des bureaux” (entretiens avec les clients, test d’utilisabilité…)
      • L’équipe “solution” gère les activités situées “à l’intérieur des bureaux” (conception du produit, réalisation des tests…)

      Mener des expérimentations efficaces

      L’auteur partage aussi de nombreux conseils pour mener des expérimentations efficaces. Par exemple

      • Identifier un seul objectif et indicateur clef
      • Aller au plus simple
      • Maximiser le temps, les enseignements et la concentration
      • Formuler des hypothèses réfutables (SMART)
      • Valider qualitativement et vérifier quantitativement
      • Relier les résultats à des actions spécifiques
      • Créer des tableaux de bord accessibles
      • Communiquer les enseignements rapidement et régulièrement

      Partie 4 – TESTER LE PLAN SYSTÉMATIQUEMENT

      Mener des entretiens avec les clients

      L’auteur insiste énormément sur l’importance de mener des entretiens (hors enquêtes et groupes de discussion) avec les clients. Pour lui, c’est la manière la plus efficace pour tirer des enseignements.

      ll conseille de mener des entretiens pour déterminer les problèmes à résoudre et des entretiens pour évaluer le produit et la solution.

      Astuces pour réaliser des entretiens

      • Rédiger un script pour les entretiens
      • Préférer des entretiens en face à face
      • Commencer avec des personnes que l’on connaît
      • Ne pas y aller tout seul
      • Choisir un endroit neutre comme un café
      • Ne pas payer les prospects
      • Demander suffisamment de disponibilité
      • Ne pas enregistrer les entretiens, car la personne interviewée a tendance à se refermer
      • Consigner les résultats aussitôt après l’entretien.
      • Interviewer 30 à 60 personnes pour chaque phase de développement
      • Externaliser la planification des entretiens (ex : assistant virtuel)

      Conseils pour trouver des prospects

      • Commencer par les contacts les plus proches.
      • Demander à ce qu’ils présentent d’autres personnes
      • Obtenir une liste d’email à partir de la page d’accueil.
      • Utiliser des techniques comme le cold caling, l’emailing ou Linkedin

      Développer un MVP

      Le MVP (Minimum Viable Product / Produit Minimum Viable) est la première version fonctionnelle du produit qui concentre ses principales fonctionnalités. Maurya Ash recommande d’utiliser le modèle itératif pour le développer afin de recueillir régulièrement les avis des utilisateurs.

      Le processus de développement proposé par l’auteur est le suivant :

      1. Faire un tri (ne prendre que les fonctionnalités les plus importantes)
      2. Commencer par le problème numéro un.
      3. Supprimer les fonctionnalités non indispensables.
      4. Ajouter les solutions pour les problèmes 2 et 3
      5. Prendre en considération les demandes de fonctionnalité des clients.
      6.  Proposer une solution payante dès le premier jour, mais faire payer qu’après un mois.
      7. Se concentrer sur les enseignements et non sur l’optimisation.

      En parallèle, il conseille de

      • Déployer le produit en continu
      • Définir le flux d’activation c’est-à-dire le chemin que devront parcourir les clients entre l’inscription au service et les premières expériences satisfaisantes)
      • Créer un site marketing

      Vendre le MVP à des “early adopters” afin d’affiner le produit

      L’idéal est de vendre le MVP à des “early adopters” avant de vendre à plus grande échelle à des inconnus. Cela permet de recueillir leur retour et ainsi d’affiner le design, le positionnement et le prix avant le lancement.

      Demander les fonctionnalités (ne pas les imposer)

      Les fonctionnalités doivent être demandées, non imposées. Pour respecter cette règle l’auteur suggère d’utiliser un tableau visuel style Kanban et de travailler sur de nouvelles fonctionnalités uniquement après avoir validé l’impact des fonctionnalités en cours de déploiement.

      Évaluer grâce à des indicateurs “actionnables”

      On appelle indicateur “actionnable”, un indicateur qui relie des actions spécifiques et reproductibles à des résultats observés. La méthode running lean cherche à mesurer les progrès de l’entreprise, prendre en compte les fluctuations du trafic, segmenter les résultats selon les entonnoirs de vente… . Les indicateurs doivent ainsi répondre au besoin de pouvoir visualiser et évaluer le cycle de vie des clients. Pour ce faire, il existe des outils comme Google Analytics, KISSmetrics et Mixpanel.

      Valider le cycle de vie des clients

      Durant les tests avec les early adopters, il y a plusieurs points d’attention

      • Acquisition et activation : S’assurer un trafic suffisant pour maximiser les enseignements
      • Rétention : Conserver un maximum de contact avec les prospects
      • Revenus : Valider que le produit se vend
      • Recommandation : Recueillir des témoignages 
      • Service technique : S’assurer que les problèmes de clients sont pris en compte

      Mesurer l’adéquation produit/ marché

      Pour reprendre la définition de Marc Andreessen un entrepreneur américain, l’adéquation produit/ marché se produit lorsque le produit est capable de satisfaire le marché. Lorsque les clients s’arrachent le produit, l’usage se développe, l’argent des clients s’accumule sur le compte en banque de l’entreprise, l’entreprise doit embaucher des équipes de vente et de support client, les journalistes appellent pour discuter du produit… . Car ils ont entendu parler de votre super nouveau produit et veulent en discuter avec vous.

      L’auteur conseille de procéder au lancement uniquement s’il y a adéquation produit/marché :

      • L’entreprise a un taux de rétention de 40%
      • Le produit est viral : un grand nombre de personnes le recommandent
      • Le test de Sean Ellis est validé. Ce test consiste à poser la question suivante aux utilisateurs : « Comment vous sentiriez-vous si vous ne pouvez plus utiliser ce produit ? » Si 40 % des utilisateurs déclarent qu’ils seraient très déçus, il y a de fortes chances pour que l’acquisition de la clientèle soit durable.

      Lorsqu’une entreprise atteint l’adéquation produit/marché, son niveau de succès est presque garanti et elle peut désormais se concentrer sur sa croissance.

      Conclusion

      Pour conclure, la méthodologie running lean est un processus de développement de produits reproductible, pratique et qui augmente les chances de réussite en permettant d’identifier les indicateurs de succès et mesurer le progrès grâce à ceux-ci.

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      Fiche de lecture

      Fiche de lecture - la méthode running lean - Maurya Ash

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      Retour sur la page du projet P04 – Résumés de livre

      Les secrets d’un esprit millionnaire – Eker T Harv (Résumé)

      Couverture - Les secrets d'un esprit millionnaire - Eker T HarvT Harv Eker est un auteur, businessman et conférencier canadien. Il est connu pour ses théories sur la richesse et la motivation. Dans le livre, Les Secrets d’un esprit millionnaire, il explique les causes du succès financier. Il partage les clefs pour penser et réussir comme les « riches ». Il donne des pratiques et stratégies pour maîtriser le “jeu de l’argent” et s’enrichir.

      Son livre se compose de 2 parties. Il explique d’abord comment et pourquoi notre conditionnement et notre schéma mental sur l’argent déterminent notre destinée financière.  Il donne ensuite 17 principes pour entreprendre des changements profonds vis-à-vis de l’argent. Pour ce résumé, je vais synthétiser les grands principes abordés dans le livre.

      Une petite précision avant de commencer. Je vais beaucoup employer le mot « riche » et « pauvre » pour ce résumé. Par « riches », je désigne les personnes qui maîtrisent les principes financiers et par « pauvres » j’entends les personnes qui ne les maîtrisent pas.

       

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      Fiche de lecture - Les secrets d'un esprit millionnaire - Eker T Harv

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      Notre schéma mental sur l’argent détermine notre destinée financière

      L’argent et la richesse sont des résultats

      Tout comme la santé, la maladie, ou notre poids… l’argent et la richesse sont le résultat de nos comportements.

      Il faut agir pour atteindre le succès financier

      Ça peut paraître évident, mais c’est primordial. L’inaction n’a jamais rendu riche. Et malheureusement, il ne suffit pas d’agir pour réussir, il faut entreprendre les bonnes actions.

      Nos actions sont déterminées par notre mental.

      En effet, notre caractère, nos croyances, notre conditionnement influent sur nos pensées. Nos pensées affectent nos sentiments, nos sentiments déterminent nos actions et nos actions engendrent nos résultats.

      Si l’on veut changer ses résultats et comportements, il faut d’abord changer ses pensées et ses croyances

      C’est ce qu’explique James Clear dans le livre Atomic Habits (lien vers la page du résumé), il faut changer l’invisible avant de changer le visible.

      Les 3 clefs du changement : prise de conscience, compréhension et dissociation

      1. Prendre conscience du comportement à changer. On ne peut pas changer quelque chose que l’on ignore.
      2. Comprendre les causes de ses comportements
      3. Se dissocier des causes extérieures et se focaliser sur celles pour lesquelles on a un impact

      Tout l’enjeu de la réussite financière réside dans le fait d’ancrer dans son esprit les bons réflexes pour investir et gérer ses finances personnelles. À la différence des pauvres, les riches ont intégré les principes pour prendre des décisions saines et de s’enrichir.

       

      12,5 principes propres à la réussite financière

      Prendre la responsabilité de “créer sa vie idéale”

      Il vaut mieux agir plutôt que subir. Les riches agissent, les pauvres subissent.

       « Jouer pour gagner » vs « jouer pour ne pas perdre » (loi de l’intention)

      La loi de l’intention dit qu’il arrive ce que l’on projette. On peut constater que les riches se concentrent sur l’enrichissement, alors que les pauvres tentent de ne pas tout dépenser. En fait, les riches jouent pour gagner alors que les pauvres jouent pour ne pas perdre.

      Se concentrer sur les opportunités plutôt que sur les obstacles

      En se concentrant sur les opportunités, les riches tendent à s’élever au-dessus de leurs problèmes. En se focalisant sur les obstacles, les pauvres se laissent submerger par leurs problèmes.

      • les pauvres tendent à se trouver des excuses et se prouver que ça ne marche pas
      • La classe moyenne pense « je suis presque sûr que ça marche ».
      • Les riches pensent « cela va marcher parce que j’agis pour ».

      Finalement, le secret n’est pas d’éviter, d’atténuer ou de se débarrasser de ses problèmes, mais de les traverser. Pour ce faire, il faut être orienté « solution » en essayant d’élaborer des stratégies et des plans pour répondre aux défis qui se présentent.

      Identifier ses objectifs

      Pour l’auteur, la plupart des gens n’ont pas ce qu’ils veulent, car ils ne savent pas ce qu’ils veulent. Or selon la loi de l’intention : les résultats seront où l’attention se concentre.

      Penser et agir sur le long terme

      Malheureusement, nous avons tendance à privilégier naturellement la facilité et les gratifications immédiates. On préfère jouer à des jeux vidéo plutôt que d’aller faire du sport. On préfère manger un fastfood le midi plutôt que de prendre le temps de préparer sa gamelle la veille, et il en va de même pour l’argent. On préfère dépenser son argent pour acheter des choses qui nous font plaisir, plutôt que bloquer son argent une dizaine d’années pour s’enrichir en investissant. Or le succès financier repose davantage sur des actions « long terme » qui seront bénéfiques avec le temps.

      S’entraîner à gérer son argent

      Pour ce faire, l’auteur suggère d’avoir un compte « pour jouer ». ll s’agit d’un compte avec un petit montant que l’on gère comme si l’on avait déjà atteint le succès financier. L’idée est d’acquérir progressivement les compétences financières en gérant un petit capital.

      Se payer en premier

      L’idée est de mettre de côté au moins 10% de l’argent que l’on gagne. Ce montant doit uniquement être utilisé pour investir et créer des revenus passifs. À titre indicatif, l’auteur recommande la répartition du budget suivante :

      • 50% sur un compte courant pour payer les dépenses récurrentes
      • 10% sur un compte « d’investissement » pour créer des revenus passifs
      • 10% sur un compté « économie long terme » pour se constituer un capital afin d’anticiper de futures grosses dépenses
      • 10% sur un compte « éducation » pour s’éduquer tout au long de sa vie (se payer des livres, des formations …)
      • 10% sur un compte de « dons » pour faire profiter de son argent à autrui.

      Investir pour développer des sources de revenus passifs

      Contrairement aux pauvres qui travaillent dur pour l’argent, les riches font travailler l’argent pour eux. L’auteur identifie 2 sources de revenus passifs :

      • Le rendement du capital (l’argent travaille tout seul)
      • Créer un business

      Acheter de l’immobilier

      Comme il le dit lui-même : « n’attendez pas pour acheter de l’immobilier, achetez de l’immobilier et attendez ». “Don’t wait to buy real estate, buy real estate and wait.”

      Chercher une rémunération qui est fonction de la valeur que l’on apporte au monde (loi du revenu)

      Les riches préfèrent être payés en fonction de leurs résultats. Les pauvres choisissent d’être payés en fonction de leur temps. Petite précision, il n’y a rien de mal à être payé en fonction de son temps, excepté si la valeur que l’on apporte au monde est supérieure aux revenus que l’on touche. Pour avoir une idée de la valeur que l’on apporte au monde on peut se poser la question : à combien de gens mes efforts et mes services profitent-ils ?

      S’associer avec des personnes positives

      Du fait que nous avons tendance à copier les comportements des personnes que l’on côtoie, nous avons tout intérêt à nous entourer de personnes positives avec des objectifs similaires aux nôtres. D’ailleurs, l’auteur explique que le succès financier serait directement corrélé à l’entourage. Les riches se concentrent sur leur proche et leur réseau alors que les pauvres se concentrent sur leurs revenus et l’argent.

      Sortir de sa zone de confort

      Pour reprendre une citation du livre : « si vous envisagez de faire uniquement ce qui est facile, la vie sera dure. Mais si vous envisagez de faire ce qui est dur, la vie sera facile ». (« If you are willing to do only what’s easy, life will be hard. But if you are willing to do what’s hard, life will be easy.“)

      Il faut comprendre que chaque chose est inconfortable au départ, mais au fur et à mesure que l’on persévère, l’inconfort se dissipe et notre zone de confort s’agrandit. Pour l’auteur, notre niveau de réussite est directement égal à la taille de notre zone de confort.

      Le développement personnel mène au succès

      Entraîner et perfectionner son propre esprit est la compétence la plus importante que l’on puisse posséder pour réussir et être heureux. Les riches apprennent et évoluent constamment alors que les pauvres pensent qu’ils savent déjà tout. Or malheureusement, si l’on fait ce que l’on a toujours fait, on continuera à avoir ce que l’on a toujours eu. Il est donc indispensable d’apprendre et changer si l’on veut s’enrichir et plus généralement grandir.

      Conclusion

      Nous avons vu dans la première partie que nos croyances sur l’argent déterminent notre destinée financière. Pour s’enrichir, il est donc indispensable de changer ses croyances. Pour se faire, il faut ancrer des principes sains dans son esprit. C’est uniquement à partir de ce moment que l’on pourra prendre de nouvelles décisions et créer de nouveaux résultats.

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      Retour sur la page du projet P04 – Résumés de livre

      La 25e Heure : Les Secrets de Productivité (Résumé)

      La 25e Heure : Les Secrets de Productivité de 300 Startuppers qui Cartonnent

      Declair, Guillaume; Dinh, Bao; Dumont, Jérôme

      Couverture - la 25e heure

      Le livre, La 25e Heure, condense un panel de conseils d’entrepreneurs pour gagner en productivité. Il a été co-écrit par 3 startupers en (un peu plus) d’un WE.

      L’ouvrage se découpe en 3 grands chapitres :

      1. L’organisation – allouer du temps à chaque tâche
      2. La concentration – dédier le plus d’attention possible à chaque tâche
      3. L’accélération – exécuter chaque tâche le plus rapidement possible

      Dans ce résumé, je vais reprendre une vingtaine d’astuces de productivité présentée dans le livre..

      Vidéo

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      Fiche de lecture - la 25e heure

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      S’organiser

      Apprendre à dire non

      Il faut être capable de refuser les sollicitations qui ne servent pas nos objectifs. Pour ce faire, il est primordial de connaître ses objectifs afin de pouvoir accepter ou refuser les opportunités proposées.

      Abuser de la « to do list »

      D’après l’effet Zeigarnik, une tâche non achevée sollicite davantage le cerveau qu’une tâche achevée. Le fait de répertorier les tâches à réaliser dans une liste permet de ne pas solliciter son cerveau inutilement et de gagner en clarté.

      Appliquer la règle des deux minutes

      C’est à dire, réaliser immédiatement toute tâche qui peut être faite en moins de deux minutes.

      Appliquer la règle des trois tâches

       Cette règle consiste à identifier, tous les matins, 3 tâches importantes à effectuer dans la journée. L’idéal est de commencer sa journée par la tâche la plus difficile.

      Faire du timeboxing

      Le timeboxing correspond au fait d’allouer un créneau à une activité dans le but de la réaliser durant le temps imparti. Par exemple, la méthode « Pomodoro » est un outil qui consiste à découper son temps en sous-créneaux de travail de 25 minutes, entrecoupés de 5 minutes de pause.

      Utiliser le temps hors connexion

      Profiter des trajets en train, en avion et des temps sans réseau pour avancer sur ses sujets prioritaires.

      Combattre la procrastination

      Notre cerveau nous incite continuellement à préférer les activités qui procurent une gratification immédiate plutôt que les activités qui demandent un effort et qui sont souvent plus bénéfiques. Par exemple, on préfère flâner sur son smartphone plutôt que de continuer la lecture du livre qui traîne sur la table de chevet. Pour vaincre la tendance à la procrastination, les auteurs proposent plusieurs techniques :

      Se fixer des deadlines

      Par exemple :

      • Pour réaliser une présentation : on peut planifier la date et l’heure de la réunion avant même d’avoir terminé la préparation.
      • Pour écrire un livre : il peut être judicieux d’annoncer à tout le monde qu’ils l’auront dans les mains dans 3 mois
      • Pour ne pas rester tard au travail : on peut s’inscrire à une session de sport à l’heure où l’on souhaite terminer le travail

      Tenir compte de la technique de la première seconde

      Souvent, le plus dur n’est pas l’activité en elle-même, mais le fait de se lancer. Pour citer le texte, « On a tendance à penser qu’il faut être motivé pour agir. C’est le contraire : il faut agir pour être motivé. » Tenir compte de la technique de la première seconde, c’est commencer l’activité avant même d’hésiter.

      Utiliser la technique de la « power hour » ou « war room »

      Cela consiste simplement à affronter la tâche que l’on n’a pas envie de faire en essayant de trouver un moyen pour la rendre plus attrayante.  Par exemple, pour préparer un exposé ou un dossier pour un client … on peut prévoir un temps avec tous les membres du groupe et travailler à fond sur le sujet quitte à apporter enceintes pour écouter de la musique et prévoir une récompense à la fin de la session si le travail est terminé.

      Se concentrer

      À travers ce chapitre, les auteurs donnent des clefs pour réussir à éviter toutes les distractions et les interruptions. Voici une liste des actions qu’ils préconisent

      Chasser les pensées parasites

      Utiliser des to do list et des rappels pour noter et se souvenir des choses qui nous passe par la tête.

      Utiliser la méthodologie de l’Inbox Zero

      Cette méthodologie a pour but de vider régulièrement sa boîte e-mail pour gagner en sérénité. Elle s’articule en 3 points :

      1. Archiver un mail qui ne requiert aucune action
      2. Répondre au mail s’il demande une action et si on a le temps
      3. Si on n’a pas de temps, archiver le mail et ajouter une tâche à la to do list

      Ranger son bureau réel (et virtuel)

      Il est conseillé de mettre en place une routine hebdomadaire pour :

      • Nettoyer les fichiers inutiles dans ses dossiers
      • Ranger son bureau tous les vendredis en fin d’après-midi pour que tout soit nickel au début de la semaine suivante.

      Pratiquer la méditation

      La pratique de la méditation permet d’apprendre à développer sa capacité d’attention.

      Se protéger des tentations

      Les auteurs expliquent que la plupart des médias et des réseaux sociaux ont construit leurs interfaces dans l’objectif de capter un maximum notre attention. En effet, plus on passe du temps sur leur plateforme, plus ils génèrent des revenus. Ils ont donc développé des mécanismes qui s’appuient sur les points faibles de notre psychologie et qui nous poussent à consommer leur contenu.

      Pour se protéger de ces tentations, les auteurs suggèrent de supprimer les applications et les dispositifs qui créent ces tentations. Ils donnent l’image du pot de Nutella. Si l’on souhaite ne plus en manger, il faut simplement arrêter d’en acheter.

      Créer sa bulle

      Par exemple :

      • Mettre des écouteurs
      • Travailler ailleurs qu’au bureau(à la bibliothèque, chez soi dans un café ou des espaces de coworking)
      • S’isoler loin de tout pour avancer sur des sujets importants

      Passer aux communications asynchrones

      La communication synchrone correspond aux conversations en face à face ou aux appels téléphoniques… . Il s’agit des communications où les interlocuteurs échangent au même moment.

      La communication asynchrone correspond aux échanges où les interlocuteurs ne sont pas obligés de se répondre immédiatement par exemple le courrier, l’e-mail, le SMS…

      Supprimer les notifications

      • Désactivez toutes les notifications de son smartphone et PC
      • Installer un adblocker pour limiter les notifications intempestives
      • Se désinscrire des newsletters inutiles

      Accélérer

      Les auteurs proposent la méthode FAST pour valoriser son temps et gagner en productivité. FAST correspond à 4 abréviations :

      • Fundamentals : c.-à-d. mettre en place une base solide pour gagner du temps sur ses tâches futures.
      • Automation : c.-à-d. automatiser les actions répétitives.
      • Speed : c.-à-d. accélérer les actions manuelles.
      • Twenty-Eighty Rule : fournir 20% d’effort pour obtenir 80% de résultat

      Fundamentals : mettre en place une base solide pour gagner du temps sur les tâches futures

      Se reposer

      … Car notre réserve d’énergie journalière n’est pas infinie. Il faut prendre le temps de la recharger.

      Développer un esprit sain dans un corps sain

      Sur ce point il n’y a pas de secret, il faut faire du sport et manger équilibrer. Une astuce pour faire du sport efficacement est de pratiquer le « 7 minute workout ».

      Se caler sur son horloge biologique

      Chaque personne possède ses propres périodes de productivité. Certains sont efficaces le matin, d’autres travaillent mieux entre 14h et 16h, d’autres le soir après 22h… L’important est simplement d’essayer d’adapter ses activités à son rythme biologique.

      Avoir du matériel adapté

      • Avoir un ordinateur de qualité
      • Avoir des écouteurs à portée de main
      • Avoir des chargeurs et câbles en double.

      Utiliser Google

      Les outils proposés par Google (Chrome, Gmail, Google Sheets, Docs, Slides, Trends…) sont très diversifiés et proposent de nombreuses fonctionnalités. L’avantage est qu’ils sont régulièrement mis à jour pour répondre à de nouveaux besoins.

      Automation : automatiser les actions répétitives

      Les auteurs partagent une règle d’or : « si vous effectuez une action plus d’une seule fois, il faut chercher à l’automatiser. »

      Automatiser les tâches traitées par ordinateur

      • 1Password (ou Dashlane) permettent d’optimiser la gestion de ses mots de passe et la complétion des formulaires
      • Dashlane aide à compléter les formulaires
      • Mixmax permet d’améliorer le traitement des e-mails
      • Zapier permet de connecter des centaines d’applications entre elles et donc d’automatiser ses process.

      Utiliser l’intelligence artificielle

      Les auteurs suggèrent de s’intéresser à la reconnaissance vocale, la dactylographie sur mobile ou la traduction, car l’IA dans ces domaines pourrait proposer des fonctionnalités intéressantes à l’avenir.

      Speed : accélérer les tâches du quotidien

      Accélérer sa vitesse d’écriture

      Accélérer sa vitesse d’écriture grâce à la dactylographie, les abréviations, ou des modèles prédéfinis

      Accélérer sa vitesse de lecture

      La stratégie repose sur 2 principes : ne pas subvocaliser et accélérer le regard.

      Accélérer sa navigation et ses recherches

      Les auteurs listent un grand nombre de raccourcis et d’astuces que vous pouvez retrouver dans le livre.

      Accélérer ses réunions

      Les réunions devraient uniquement servir à :

      • prendre une décision nécessitant l’avis de plusieurs personnes
      • brainstormer
      • annoncer une décision difficile ou au contraire donner de l’énergie pour lancer un projet

      Twenty-Eighty Rule : 80% de résultat pour 20% d’effort

      Il s’agit du célèbre principe de Pareto qui stipule que 80% du résultat peut être produit par 20% d’effort. Tirer profit de cette loi, c’est se focaliser sur les actions les plus impactantes pour gagner en efficacité. (Prochainement, je posterai une vidéo et un article plus détaillés sur le sujet).

      Conclusion

      En conclusion, la productivité dépend de 3 composantes :

      1. L’organisation – allouer du temps à chaque tâche
      2. La concentration – dédier le plus d’attention possible à chaque tâche
      3. L’accélération – exécuter chaque tâche le plus rapidement

      En appliquant les conseils de ce livre, il est possible de gagner en productivité et ainsi se libérer du temps.

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      Retour sur la page du projet P04 – Résumés de livre

      Le fonctionnement d’une centrale nucléaire

      Le fonctionnement d’une centrale nucléaire

      Comment fonctionne une centrale nucléaire ?

      Vidéo

      Une centrale nucléaire produit de l’électricité en utilisant l’énergie thermique libérée lors de la réaction nucléaire. 3 circuits d’eau fermés et plusieurs dispositifs assurent le transport et la transformation de l’énergie, jusqu’à la mise à disposition sur le réseau électrique.

      Le cœur du réacteur

      Piscine d’entreposage du bâtiment combustible du réacteur n°1 de la centrale du Blayais

      Tout débute dans le cœur du réacteur. Les agents de la centrale y amorcent, modèrent et contrôlent une fission nucléaire :

      La fission nucléaire consiste à projeter un neutron à très grande vitesse sur des atomes lourds et fissibles comme l’uranium 235 ou le plutonium 239. Lors l’impact avec le neutron, l’atome de plutonium ou d’uranium se rompe et libère une grande quantité de chaleur. De plus, lorsque l’atome se fractionne, il libère d’autres neutrons qui vont à leur tour percuter d’autres atomes…ainsi de suite.

      Il se produit une réaction en chaine qui libère une grande quantité d’énergie. C’est cette réaction que contrôlent et modèrent les agents de la centrale nucléaire. Pour ce faire, ils utilisent notamment des matériaux absorbants comme du bore. Quoi qu’il en soit, l’énergie thermique libérée lors de la fission nucléaire est captée et transportée par un fluide caloporteur (généralement de l’eau) par l’intermédiaire du circuit primaire.

      Le circuit primaire

      Dans le circuit primaire, l’eau est chauffée à environ 300°C et reste liquide sous l’effet d’un pressuriseur. Elle traverse ensuite un échangeur thermique dans lequel une partie de l’énergie calorifique est transférée vers un circuit secondaire. En fait, le fluide du circuit secondaire se gazéifie et monte en pression au contact de tubes dans lesquels circule l’eau provenant du cœur de réacteur.

      Une fois l’échangeur franchi, l’eau du circuit primaire est réacheminée au niveau du cœur du réacteur où elle est de nouveau chauffée et où elle recommence le cycle. Le circuit primaire et ses dispositifs associés sont abrités dans un bâtiment étanche, construit en béton précontraint et isolé des autres infrastructures.

      Le circuit secondaire

      Dans le circuit secondaire,  la vapeur d’eau créée dans l’échangeur est acheminée jusqu’à des turbines. La pression du fluide actionne ces turbines qui entraînent, à leur tour, un alternateur qui produit de l’électricité grâce à des électroaimants. L’énergie thermique de l’eau se transforme ainsi en énergie mécanique (rotation de la turbine) qui se transforme enfin en électricité (via alternateur). L’électricité créée est injectée dans le réseau électrique par l’intermédiaire de transformateurs.

      Après être passée dans la turbine, la vapeur d’eau du circuit secondaire est acheminée dans un condenseur où elle redevient liquide en étant refroidie par le circuit tertiaire. Elle revient ensuite à l’échangeur et recommence le cycle.

      Le circuit tertiaire

      L’eau du circuit tertiaire est puisée dans les sources d’eau aux abords de la centrale, comme les cours d’eau ou la mer. Elle sert à refroidir l’eau du circuit secondaire grâce à l‘échange de chaleur dans le condenseur. L’eau du circuit tertiaire est ensuite refroidie avant d’être relâchée dans la nature notamment grâce aux tours aéroréfrigérantes.

      Résumé

      Pour résumer, une centrale nucléaire produit de l’électricité en utilisant l’énergie thermique libérée lors de la fission nucléaire. Le circuit primaire récupère la chaleur de la réaction et la transmet au fluide du circuit secondaire par l’intermédiaire d’un échangeur. L’énergie calorifique du circuit secondaire est transformée en énergie électrique par des turbines et des alternateurs, puis elle est injectée dans le réseau électrique. L’eau du circuit tertiaire refroidit l’eau du circuit secondaire.

      Compléments

      Nucléaire et production d‘énergie

      En France, le nucléaire représente la première source de production et de consommation d’électricité. Environ 70% de la production électrique française provient du nucléaire. L’énergie nucléaire est relativement bon marché.

       

      Écologie et gestion des déchets radioactifs

      Le nucléaire peut être assimilé à une énergie propre, car il a une emprunte carbone faible. Néanmoins, il peut représenter de graves dangers écologiques notamment à cause des déchets radioactifs qu’il génère. À forte dose, la radioactivité a des effets néfastes sur les organismes vivants. Les déchets radioactifs constituent donc un risque pour la santé et l’environnement s’ils sont rejetés dans la nature. Actuellement, ils sont conditionnés dans des « contenants » en béton et/ou métal pour que les radiations ne s’en échappent pas. Les solutions de stockage seraient conçues pour résister à l’épreuve du temps et limiter l’impact en cas de défaut du composant de stockage.

      Les catastrophes nucléaires majeures

      Dans l’histoire, il s’est produit 2 incidents nucléaires majeurs.

      Catastrophe nucléaire de Fukushima

      L’incident le plus récent date de 2011. Il s’agit de la détérioration de la centrale de Fukushima au Japon. Un tsunami consécutif à un séisme a mis le système de refroidissement principal hors service ce qui a entraîné la fusion des cœurs des réacteurs.

      Catastrophe nucléaire de FukushimaL’autre incident nucléaire de grande ampleur est l’explosion de la centrale de Tchernobyl en Ukraine en 1986. Suite à plusieurs erreurs humaines, le cœur du réacteur est rentré en fusion ce qui a provoqué la libération d’importantes quantités d’éléments radioactifs dans l’atmosphère. Pour plus d’information sur le sujet, je vous recommande l’excellente série d’HBO : Chernobyl. Elle retrace l’histoire de la catastrophe et la gestion de crise qui s’en est suivi.

      Aujourd’hui les zones aux abords de ces 2 centrales sont encore hautement radioactives et interdites d’accès. Chose incroyable, depuis que l’homme la quitter les terres proches de Tchernobyl, la faune et la flore ont repris possession des lieux malgré la radioactivité,

      Sources

      Articles

       Vidéos

      Atomic Habits (les micro habitudes) – James Clear (Résumé)

      Atomic Habits (les micro habitudes) – James Clear

      James Clear est un blogueur, auteur, photographe et entrepreneur américain. Dans son livre, Atomic Habits (version en anglais), il propose une manière de développer son potentiel en mettant en place de petites habitudes. Selon lui, il suffit d’opérer de microscopiques changements et de les conserver dans le temps pour obtenir de spectaculaires résultats. Dans son ouvrage, il dégage 4 lois pour construire des habitudes durables. Il illustre ses propos avec des exemples concrets et des actions faciles à mettre en place.

      Dans ce résumé, j’aborderai dans un premier temps quelques principes théoriques pour mieux comprendre notre système d’habitudes, puis je détaillerais les 4 lois en essayant de présenter certaines astuces partagées dans le livre.

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      Quelques fondamentaux sur les habitudes

      Qu’est-ce qu’une habitude ?

      Une habitude peut être définie comme une routine ou un comportement qui est effectué régulièrement et dans la plupart des cas, automatiquement.

      Les habitudes sont les intérêts composés du développement personnel

      L’auteur explique que les habitudes sont les intérêts composés du développement personnel « Habits are the compound interest of self-improvement. ». L’idée derrière ce concept est que la répétition et le fait de s’améliorer régulièrement même d’1% amènent les résultats significatifs sur le long terme.

      L’histoire du cyclisme britannique est certainement l’un des meilleurs exemples qui soient. Il y a dizaine d’années, les athlètes britanniques étaient plutôt médiocres. En arrivant à la tête de l’équipe, l’entraineur Dave Brailsford a instauré une nouvelle philosophie : améliorer tous les jours une petite chose. Les cyclistes ont procédé à de microscopiques changements : optimiser la position sur le vélo, acquérir du matériel plus haut de gamme, optimiser la durée des entrainements… . Le résultat est qu’aujourd’hui, les Britanniques font partie des meilleurs cyclistes du monde.

      Les habitudes sont à double tranchant

      Accumuler les bonnes habitudes sera bénéfique sur le long terme et inversement, accumuler de mauvaises habitudes, même infimes sera désastreux avec le temps.

      Les bénéfices des habitudes sont difficiles à percevoir sur le court terme

      Par exemple, économiser 2€ tous les jours peut sembler dérisoire. Cependant le montant accumulé au bout d’un an permet de financer un voyage d’une semaine au Portugal.

      Nos résultats sont le cumul des petites habitudes.

      Nos résultats sont le cumul de toutes les petites habitudes que nous avons. En ce sens, si l’on veut améliorer ses résultats, il est indispensable de changer son système d’habitudes.

      Les 3 niveaux de changement

      L’auteur explique qu’il y a 3 niveaux de changement :

      • Changer le résultat (= changer ce que l’on veut). Par exemple je veux perdre 5kg pour en peser 80kg ou alors je veux courir le marathon en moins de 4h…
      • Changer sa méthode (= changer ce que l’on fait). Par exemple, je chercher à manger 5 fruits et légume pour maigrir, je vais faire 3 séances d’entrainement au lieu de 2 pour m’améliorer…
      • Changer son identité (= changer ce que l’on croit). Ce 3ème niveau est assez subtil. Imaginons 2 personnes voulant arrêter de fumer à qui l’on propose une cigarette. L’une répond « Non merci, j’essaye d’arrêter ». L’autre refuse aussi en disant « Non merci, je ne suis plus un fumeur ». La première personne cherche à changer le résultat alors que la seconde a changé son identité.

       

      Notre identité forme nos habitudes et inversement …

      Des recherches ont montré que les personnes qui croient en un aspect particulier de leur identité sont plus aptes à agir en cohérence avec cette croyance. Le point important est que pour mettre en place une habitude, il est préférable de se concentrer sur qui on veut devenir (son identité) plutôt que sur ce qu’on veut obtenir.

      ….Notre identité émerge de nos habitudes.

      À l’inverse, notre identité émerge de nos habitudes. Plus on répète un comportement, plus on renforce l’identité liée à ce comportement. Plus on agit en adéquation avec ses croyances, plus on les renforce. Plus je m’entraîne à boxer plus je vais me considérer comme un boxeur.

      Le processus de construction d’une habitude repose sur 4 conditions : le signal, le besoin, la réponse et la récompense.

      James Clear explique que le processus de construction d’une habitude durable nécessite 4 conditions :

      1. Le signal : il faut être conscient qu’un comportement sera bénéfique s’il est initié
      2. Le besoin : il faut ressentir le besoin de l’adopter, car sans motivation nous n’avons aucune raison d’agir.
      3. La réponse : il faut être capable de l’adopter pour répondre au besoin
      4. La récompense : il faut pouvoir toucher du doigt ce résultat

      L’auteur tire 4 principes de ces 4 conditions. C’est ce qu’il appelle les 4 lois du changement de comportement (« the four laws of behavior change).

      Les 4 lois du changement de comportement – The Four Laws of Behavior Change.

      Les 4 lois pour créer de bonnes habitudes sont :

      • 1ère loi : rendre le changement évident (signal)
      • 2ème loi : rendre le changement attrayant (besoin)
      • 3ème loi : rendre le changement facile (réponse)
      • 4ème loi : rendre le changement satisfaisant (récompense)

       

      Les 4 lois pour briser les mauvaises habitudes sont :

      • 1ère loi : rendre l’habitude invisible (signal)
      • 2ème loi : rendre l’habitude indésirable (besoin)
      • 3ème loi : rendre l’habitude difficile (réponse)
      • 4ème loi : rendre l’habitude insatisfaisante (récompense)

       

      1ère loi : rendre le changement évident (Make It Obvious) / rendre une mauvaise habitude difficile

      Identifier le(s) comportement(s) à changer

      Pour ce faire, l’auteur propose un exercice très simple : établir une liste de toutes ses habitudes et identifier, pour chacune, si elles sont bénéfiques ou néfastes.

      Associer un lieu et une heure à chaque habitude : « A [heure] au [lieu], je vais [action]»

      Par exemple, on peut associer son trajet en voiture au fait d’écouter un podcast. On peut associer la douche matinale au moment où l’on planifie mentalement sa journée.

      Enchainer les habitudes « Après [action], je vais [action] »

      Nous avons tendance à baser ce que nous allons faire sur ce que nous venons de finir. Sur ce point, créer une routine est un excellent moyen d’enchaîner des tâches sans effort. Par exemple, après m’être levé, je fais mon lit, puis j’effectue 7 minutes de sport, je prends ma douche durant laquelle je planifie ma journée puis je déjeune.

      Être un architecte de son environnement

      Nous sommes sensibles aux signaux visuels. Si l’on pose une boite de chocolats en évidence sur une table, on va forcément être tenté d’en manger. Être un architecte de son environnement c’est supprimer les signaux propices aux mauvaises habitudes et rendre irrésistibles ceux propices aux bonnes habitudes. Par exemple, en remplaçant la boite de chocolats par une corbeille à fruits.

      2ème loi : Rendre le changement attrayant (Make It Attractive) / rendre une mauvaise habitude indésirable.

      Le constat de l’auteur est simple, plus une tâche est attrayante, plus il sera facile de créer une habitude.

      Comprendre que la dopamine est un moteur de l’action

      Notre corps sécrète naturellement de la dopamine pour chaque comportement qui lui est bénéfique. La dopamine est une substance euphorisante qui nous procure un sentiment de bien-être. Pour ressentir à nouveau cette sensation, notre corps cherche à reproduire constamment les comportements qui en sécrètent.

      Associer une action plaisante à l’habitude à mettre en place

      L’auteur propose une stratégie pour tirer profit de cet effet : associer une activité plaisante (qui sécrète de la dopamine) à une habitude que l’on souhaite mettre en place. Il y a un super exemple dans le livre : connecter son vélo d’appartement à son téléviseur et Netflix de manière à lancer des séries uniquement si l’on pédale. Si l’on s’arrête ou si l’on ne pédale pas assez vite, l’écran s’éteint.

      Modifier sa propre perception – chercher la motivation profonde

      James Clear explique que pour rendre une habitude attrayante on peut aussi simplement modifier sa perception vis-à-vis de la tâche à réaliser. Nous avons tendance à associer les habitudes difficiles à quelque chose de négatif (une privation, un effort). Or au contraire, il vaudrait mieux visualiser le positif en cherchant, par exemple, à exprimer la motivation profonde qui nous pousse à agir. Au lieu de dire, je dois économiser tous les mois, on peut se dire, je mets de côté pour financer mon projet de voyage.

      3ème loi : Rendre le changement facile (Make It Easy) / rendre une mauvaise habitude difficile

      Répéter, répéter et répéter

      Ce point est capital. Une action devient automatique uniquement grâce à de la répétition.

      Pratiquer l’environnement design (La loi du moindre effort)

      On a tendance à graviter naturellement vers l’option qui requiert le moins d’effort. Et malheureusement, ce sont généralement les options les plus bénéfiques qui nous en demandent le plus. Il peut donc être astucieux de chercher des moyens de réduire l’énergie à fournir pour agir.

      L’environnement design consiste à apprêter son environnement dans le but de diminuer l’effort nécessaire à la mise en action. Par exemple, pour prendre l’habitude de lire 30min avant de dormir. On peut laisser son téléphone dans une autre pièce et poser un livre au pied de son lit.

      Utiliser la règle des 2 minutes

       Cela consiste à définir des tâches qui puissent être réalisées en moins de 2 minutes. Du fait qu’on doit chercher la répétition, il vaut mieux faire 10 pompes tous les jours plutôt que 100 pompes un seul jour de la semaine.

       

      Automatiser ses tâches pour rendre les bonnes habitudes inévitables et les mauvaises habitudes impossibles

       Quelques idées d’automatisation proposées par l’auteur :

      • Utiliser de plus petites assiettes pour réduire les quantités.
      • Acheter un bon matelas pour mieux dormir.
      • Se faire vacciner pour éviter certaines maladies.
      • Mettre en place des virements automatiques pour économiser et investir sans y prêter attention.
      • Supprimer des jeux ou des applications sur votre smartphone pour ne pas procrastiner.

       

      4ème loi : rendre le changement satisfaisant (Make It Satisfying) / rendre la mauvaise habitude insatisfaisante

      Associer les habitudes à des récompenses immédiates

      Par exemple, on peut associer le fait d’épargner à la satisfaction de faire des achats. Pour chaque commande passée, on peut effectuer un virement d’un même montant sur un compte épargne.

      S’engager publiquement auprès d’un partenaire

      Nous sommes profondément influencés par ce que pensent les autres. La pression sociale et la peur de manquer de cohérence impactent fortement nos comportements. Généralement, si l’on expose ses objectifs à quelqu’un, on a tendance à ne pas abandonner pour ne pas décevoir la personne en question.

      Ne jamais rater 2 fois

      Personnellement, je trouve ce conseil très puissant. Il est extrêmement difficile de répéter constamment une tâche et de lutter contre l’envie d’abandonner. Qui n’a jamais pris la résolution de se mettre à sport, a pratiqué l’activité quelques semaines puis a laissé tomber. Pour faire face à cette difficulté, l’auteur suggère cette simple règle : se forcer à ne jamais briser la chaine 2 fois d’affilées. On peut flancher une fois, mais jamais deux.

      Conclusion

      • Entreprendre et répéter de microscopiques changements peut amener à de spectaculaires résultats sur le long terme.
      • Pour construire un système d’habitudes durables, il faudra répéter, répéter, répéter jusqu’à ce que les comportements deviennent automatiques.
      • Pour construire un tel système, l’auteur suggère de rendre les changements évidents, attrayants, faciles et satisfaisant
      • Au contraire, il faut rendre les mauvaises habitudes invisibles, indésirables, difficiles et insatisfaisantes.

      Pour terminer sur une belle phrase du livre, « le succès n’est pas un but à atteindre ou une ligne à franchir, mais c’est un système à améliorer et un processus à redéfinir sans fin. »“Success is not a goal to reach or a finish line to cross. It is a system to improve, an endless process to refine.”

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      Lien affilié Amazon : Atomic Habits – James Clear (version en anglais)

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      Investir en bourse : styles gagnants, styles perdants (Résumé)

      Investir en bourse : styles gagnants, styles perdants

      Couverture - Investir en bourse - Julien Delagrandanne

      Julien Delagrandanne est un auteur, investisseur et entrepreneur français. Il est l’auteur de plusieurs livres sur l’investissement. Dans son livre, Investir en bourse : styles gagnants, styles perdants, il partage des conseils pour investir en bourse dans les actions. Il présente des concepts essentiels pour adopter une stratégie gagnante et éviter les erreurs qui coûtent cher.

      Le livre se découpe en 4 parties :

      • La partie A présente 5 styles perdants d’investissement
      • La partie B aborde 2 styles intermédiaires
      • la partie C présente 2 styles gagnants
      • La partie D expose des conseils pour mettre en pratique les stratégies gagnantes.

      Pour ce résumé, je vais essayer de reprendre les principaux éléments des 4 chapitres.

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      Fiche de lecture

      Fiche de lecture - Investir en bourse - Julien Delagrandanne

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      Résumé

      Petit rappel : Qu’est-ce qu’une action ?

      Une action est un titre de propriété d’une entreprise. En achetant une action, on devient propriétaire d’une partie des actifs de la société (usines, bâtiments, liquidités, stocks, brevets, marques, etc.). En parallèle, on acquiert la capacité de ces actifs à générer des profits. C’est-à-dire que les bénéfices générés par l’entreprise peuvent être distribués aux actionnaires, notamment sous forme de dividendes. Les actionnaires peuvent ainsi recevoir des revenus de la part de l’entreprise proportionnellement au nombre de parts qu’ils détiennent.

      L’entreprise (quant à elle) débloque des capitaux qui lui permettent d’investir et se développer.

      Ce système est gagnant-gagnant, car si l’entreprise croit, elle prend de la valeur et les actionnaires font un bénéfice, car les parts qu’ils détiennent valent plus cher.

      Il existe 2 types grands type d’actions :

      • les actions dites « de rendement » qui offrent des dividendes élevés
      • Les actions de « croissance » qui ont tendance à prendre de la valeur avec le temps

      Mais alors, comment s’enrichir grâce aux actions ?

      Partie A Styles perdants

      Suivre un gourou autoproclamé

      La méthode consiste à suivre les préconisations des journaux spécialisés, des newsletters, des articles …. Certes, il est possible que certains conseils diffusés par ces canaux soient pertinents néanmoins, ils sont trop nombreux pour tous être tous suivis et analysés. De plus, les personnes ou organismes à l’origine des préconisations auraient plus tendance à faire du quantitatif que du qualitatif. Comme le dit Alan Cox un programmeur de Linux, « Je pense que le mieux est de faire beaucoup de prévisions. Les gens oublieront celles où je me suis trompé et s’émerveilleront sur le reste »,

      Se croire visionnaire

      A/ sur la macroéconomie (approche « top-down »)

      Ce style d’investissement consiste à faire des prévisions sur l’évolution de l’économie globale puis de les décliner au niveau des actions. Pour l’auteur ce style est perdant pour 2 raisons :

      • La difficulté du timing d’achat.
      • Indépendance entre cycle économique et marché actions

      En fait, le marché actions est soumis à trop de forces différentes pour être analysé précisément. Il dépend entre autres :

      • L’état du cycle économique
      • Le niveau et la pente de la courbe des taux d’intérêt,
      • Le contexte en matière d’inflation
      • L’attitude bienveillante ou non de l’État envers les entreprises et les actionnaires (fiscalité, incitations…)
      • Les ruptures technologiques
      • la psychologie des foules….
      B/  sur l’évolution d’une action particulière (approche « bottom-up)

      Le risque avec cette méthode est que l’analyse et la prévision soient bonnes, mais que l’information soit déjà intégrée dans le prix de l’action ou qu’il y ait une erreur lors de l’estimation de son impact sur le business.

      Se baser exclusivement sur l’analyse technique – Penser que le graphique du cours aide à prévenir l’avenir

      L’adepte de ce troisième style perdant effectue une prévision sur l’évolution du cours de l’action en se basant sur le comportement passé de l’action. À partir du graphique d’évolution du cours de l’action ou d’un indice, il cherche à identifier différentes figures/tendances pour en déduire ses mouvements futurs. L’erreur de ce style est de n’attacher aucune importance à l’entreprise sous-jacente. Comme le dit bien Warren Buffet : « Si le jeu se réduisait à connaître le passé, alors les gens les plus riches seraient les libraires. »

      Acheter quand tout le monde pense que ça va monter (et inversement…)

      Une citation de Warren Buffet (encore lui) illustre bien pourquoi ce style d’investissement est dangereux : « Vous n’avez pas raison parce que d’autres sont d’accord avec vous. Vous avez raison parce que vos faits sont exacts et que votre raisonnement est juste. »

      Vouloir être le premier à posséder une action à la mode

      L’adepte de ce style cherche à acquérir des parts des entreprises qui entrent en bourse. Or pour l’auteur, les introductions boursières peuvent être un piège. De nombreux exemples comme : les introductions en bourse de Facebook ou Uber le montrent.

       

      Partie B Styles intermédiaires

      Pour Julien Delagrandanne, ces 2 styles peuvent être appliqués dans un esprit d’investissement sain, non spéculatif, et être rentables. Néanmoins, ces stratégies échouent à égaler les styles gagnants, soit :

      • parce que la stratégie expose l’investisseur à des risques non négligeables d’erreur en raison de sa difficulté de mise en œuvre.
      • Parce qu’il s’agit d’une méthode potentiellement efficace, mais qui ne peut constituer un style à elle seule, car elle ne peut être appliquée à l’intégralité d’un portefeuille.
      • Parce que c’est une stratégie globalement correcte, mais qui a le défaut d’être intrinsèquement inférieure aux styles gagnants.

      L’approche séculaire du marché

      « L’approche séculaire du marché consiste à posséder un portefeuille diversifié, couvrant l’ensemble des secteurs d’activités, et constitué d’actions de Sociétés de taille significative achetées à un prix raisonnable. »La stratégie consiste à investir dans des tracker (des ETF) ou à acheter des actions de grandes sociétés dans 10 secteurs d’activités :

      • Énergie (Total, Royal Dutch Shell, Exxon Mobil…)
      • Consommation non discrétionnaire (Danone, Coca-Cola, Colgate…)
      • Services financiers (CréditAgricole, AXA, Bank of America…)
      • Santé (Sanofi, Medtronic…)
      • Technologies l’information (Microsoft, Intel, Hewlett Packard…)
      • Matériaux de base (Dupont de Nemours, Lafarge…)
      • Industrie (Saint-Gobain…)
      • Consommation discrétionnaire (Peugeot, SEB…)
      • Télécommunications (France Telecom, Telefonica…)
      • Services aux collectivités (EDF, GDF, Enel…)

      Cette approche nécessite une diversification géographie qui ne se limite pas qu’à des sociétés françaises. L’avantage de ce style est qu’il nécessite que quelques suivis et rééquilibrages par an et demande donc peu de temps et d’effort. C’est une stratégie d’investissement passive avec un bon ratio d’efficacité.  L’auteur l’a classé en tant que style intermédiaire simplement parce qu’il existe des styles offrant une meilleure rentabilité.

      À titre indicatif, j’emploie personnellement cette stratégie d’investissement. Si vous souhaitez avoir plus d’information sur le sujet, je vous recommande la lecture du livre Épargnant 3.0 d’Édouard Petit.

      Acheter ce que l’on connait

      Il s’agit de chercher à investir dans des actions pour lesquelles on possède des connaissances spécifiques sur un marché, ses tendances ou ses modes. Par exemple

      • Un médecin peut observer de façon privilégiée la force commerciale des laboratoires pharmaceutiques
      • Un fonctionnaire de collectivité territoriale peut observer les entreprises de traitement des déchets ou de gestion des eaux, etc.
      • En travaillant au sein d’une entreprise. Il est possible de comprendre les forces et faiblesses des entreprises concurrentes, les atouts ou lacunes de ses fournisseurs ou de ses clients.

      Ces connaissances privilégiées peuvent permettre d’anticiper les tendances de sorte à acheter et vendre les actions au bon moment. Néanmoins, ce style sera insuffisant pour construire un portefeuille complet et diversifié. Cette méthode représente donc un style intermédiaire qui peut être utilisé en complément d’un style gagnant pour agrémenter la marge du portefeuille.

      Partie C Styles gagnants

      Points communs des styles gagnants

       Investissement plutôt que spéculation

      Un investisseur qui adopte un style gagnant raisonne avec une optique « business ». Son objectif est de faire un bénéfice soit grâce aux dividendes, soit en revendant une action qui a pris en valeur.

      L’hypothèse des marchés non efficients.

      Les deux styles gagnants reposent sur l’hypothèse des marchés non efficients. Un marché non efficient signifie que le prix d’une action ne reflète pas toujours la valeur intrinsèque (c’est-à-dire la valeur réelle du bien). Cette hypothèse est en désaccord avec la théorie moderne du portefeuille qui considère que le prix de l’action est juste, car il intègre toutes les informations disponibles à un moment donné. Or pour Julien Delagrandanne, le prix d’une action ne reflète pas forcément la valeur réelle, car les vendeurs ou acheteurs agissent pour des raisons indépendantes de la valeur intrinsèque du business sous-jacent. Ces derniers peuvent spéculer, adopter un comportement moutonnier, ou même vendre, car ils ont besoin de cash, etc.

      Le concept de marge de sécurité

      L’investisseur qui adopte un style gagnant achète des titres en dessous de leur valeur réelle puisqu’il considère que le cours de l’action rejoindra la valeur intrinsèque sur le long terme. Cette approche offre une certaine marge de sécurité puisque l’écart entre le prix d’achat et le prix réel du marché induit un potentiel bénéfice à la revente.

      Le style « value » pur / « investissement dans la valeur »

      Le style « value » a été adopté par les célèbres investisseurs Benjamin Graham et Warren Buffet. Cette stratégie permettrait « d’obtenir un rendement au-dessus de la moyenne pour un risque en dessous de la moyenne ». Il existe 2 méthodologies :

      Style value « top-down » : acheter des Sociétés leaders quand le marché est globalement bas

      Cette stratégie consiste à investir dans de grandes sociétés durant des périodes de dépression. L’objectif est d’acheter des titres d’entreprises leader de leur secteur lorsque le marché est globalement bas puis attendre que les prix remontent au fur et à mesure que ces entreprises font face à la crise. L’idée derrière cette stratégie est que les sociétés leader de leur secteur seraient plus aptes à surmonter les crises.

      Style value « bottom-up » : acheter des Sociétés individuelles décotées

      Cette stratégie nécessite plus de travail, car elle fait appel à des connaissances comptables. L’objectif est d’acheter des sociétés individuelles décotées et de les revendre lorsque la décote disparait et que le prix reflète la valeur intrinsèque. Il s’agit de se constituer un portefeuille diversifié de petites valeurs dépréciées. L’auteur donne l’image d’un acheteur qui écume les brocantes de petits villages. Il chasse les objets dont les vendeurs ignorent qu’ils auraient une valeur significative aux yeux des antiquaires.

      Le style « croissance & avantages concurrentiels à prix raisonnable »

      Le style « croissance & avantages concurrentiels à prix raisonnable » consiste à acheter des actions de qualité dont le business sous-jacent a des perspectives de profitabilité supérieures à la moyenne. Autrement dit, l’objectif du style « croissance » est de se constituer un portefeuille concentrant un panel d’entreprise à fort potentiel de croissance.

      L’auteur propose de se baser sur 15 questions de Philip Fisher pour identifier d’excellentes entreprises de croissance :

      L’investisseur adoptant ce style « croissance » vend ses titres sous 3 conditions :

      • Si des faits tangibles conduisent à penser qu’il y a une erreur d’analyse sur les perceptives de croissance
      • Si un des investissements a tellement bien fonctionné qu’il pèse désormais un poids disproportionné relativement à l’ensemble du portefeuille.
      • S’il existe une meilleure opportunité pour investir

      Partie D Mise en pratique des styles gagnants

      La boite à outils que propose l’auteur s’articule autour de trois grands thèmes :

      • Les ratios utiles pour déterminer la cherté ou la qualité d’une action
      • Les méthodes d’estimation de la valeur intrinsèque
      • Les connaissances pour déterminer les avantages concurrentiels durables.

      Ratios utiles pour identifier des actions pas chères ou de qualité supérieure

      L’auteur détaille un panel de ratios et de critères qui peuvent permettre à l’investisseur de cibler les actions qui entrent dans le cadre des styles gagnant. Voici quelques points de repère donnés par l’auteur pour trier les cibles d’achat potentielles :

      • Price to Book < 1,5 (plutôt style value)
      • Dettes nettes sur capitaux propres < 1,5 à 2, ou critère sur niveau des intérêts de la dette, ou leur taux de couverture par le FCF
      • Historique de hausse des capitaux propres-PER < 15-Price to Book * PER < 22,5 (plutôt style value)
      • EV/ EBITDA < 8-FCF yield> Min (5%, Taux obligation 10 ans + 2%)
      • Historique long de versement de dividendes (20 ans)
      • Historique long de croissance de dividendes-Pay-out ratio toujours inférieur à 1
      • Stabilité du Return On Equity (ROE) dans le temps et ROE > 10 à 12% avec un effet de levier raisonnable (pour chercher des actions de qualité avec avantages concurrentiels, donc plutôt style GARP)
      • Stabilité du Return On Assets (ROA) dans le temps et ROA > 7% (plutôt style GARP)

      Méthodes d’estimation de la valeur intrinsèque

      L’auteur présente 3 méthodes pour estimer la valeur intrinsèque d’une action :

      • Le Discount Cash Flow (DCF) qui consiste à calculer la valeur des futurs revenus encaissés par l’entreprise
      • Les valorisations d’actifs qui consistent à évaluer les actifs de l’entreprise à leur juste valeur
      • Les méthodes relatives et réflexives qui consistent à comparer les ratios de l’entreprise aux ratios moyens d’un panel d’entreprises du même secteur.

      Quelques connaissances pour déterminer les avantages concurrentiels

      Il existe 4 sources d’avantages concurrentiels:

      • La supériorité du produit proposé (réelle ou perçue) : Le pricing power. C’est-à-dire la capacité à vendre des produits à prix élevés, sans faire fuir les clients. (ex : Macdonald ou Apple)
      • Le blocage des clients : les coûts de transfert. Il s’agit d’estimer la quantité d’effort que doit fournir le client de l’entreprise pour aller chez les concurrents. (ex : Microsoft)
      • Le blocage des concurrents à travers des licences & brevets ou via « l’effet réseau » (ex : Nestlé)
      • Les coûts faibles qui permettent de proposer un produit ou service à un prix inférieur des prix de la concurrence (processus de production, l’emplacement, l’échelle …) (ex : Samsung, Carrefour…)

      Conclusion

      On peut retenir 3 points importants :

      • Les styles gagnants possèdent 3 caractéristiques communes :
        • Ils s’appuient sur l’hypothèse des marchés efficients
        • Ses stratégies s’inscrivent dans une optique d’investissement plutôt que de spéculation
        • Ces styles offrent une certaine marge de sécurité.
      • L’investisseur qui adopte un style gagnant s’intéresse :
        • à la valeur intrinsèque des entreprises afin d’acheter les titres qui sont en dessous de leur valeur réelle. Soit il s’intéresse
        • aux entreprises qui ont un fort potentiel de croissance.
      • Adopter un style gagnant nécessite d’apprendre à estimer la valorisation d’une entreprise. Pour ce faire, il faut regarder ses avantages concurrentiels, ses perspectives de croissance, sa profitabilité, sa gestion du risque…

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