Interview Rafale – Mathilde et Alexia – Prehistory Travel

➽ Découvrez le fascinant projet Prehistory Travel ainsi que ses coulisses à travers les yeux de ses fondatrices Alexia et Mathilde. C’est parti ! ✅*

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Retranscription de l’interview

Mister Fanjo : Bonjour à tous, bienvenue dans l’émission Interview Rafale. Le concept est simple : retrouvez dans chaque épisode les pépites d’une interview avec un ou plusieurs invités qui se sont prêtés à une série de questions rafales. Découvrez leurs projets, leurs habitudes quotidiennes, leurs recommandations en termes de séries, musiques ou chaînes YouTube, et plus généralement, leurs conseils basés sur leurs propres expériences personnelles. Aujourd’hui, nous accueillons Alexia et Mathilde qui vont nous parler de leur fascinant projet Prehistory Travel. Sans plus tarder, découvrons les meilleurs extraits de leur interview. C’est parti !

Présentation de Mathilde et Alexia

Mister Fanjo : Avant de rentrer dans les détails de votre parcours et projet, est-ce que vous pourriez vous présenter rapidement ainsi que votre projet ?

Mathilde : Je m’appelle Mathilde et je suis la cofondatrice de Prehistory Travel avec Alexia. Initialement, je ne viens pas du monde de la préhistoire puisque j’ai d’abord fait des études pour être ingénieure en génie biologique et chimique. En parallèle de mes études d’ingénieur, j’ai fait une licence d’histoire à distance. Et tout cela a fini par me mener au Master Quaternaire Préhistoire et Bioarchéologie au Muséum National d’Histoire Naturelle. 

Et c’est là-bas que j’ai rencontré Alexia, que je vais laisser se présenter.

Alexia : Bonjour à tous, moi c’est Alexia, je suis également la coordonnatrice de Prehistory Travel, (pas de grandes nouveautés juste là). Prehistory Travel, en quelques mots, c’est un projet de médiation scientifique dans le domaine de la préhistoire. Initialement je viens du monde de la communication et du management. J’ai rencontré Mathilde quand j’ai fait le Master Quaternaire Préhistoire et Bioarchéologie au Muséum qui correspondait à une reprise d’études dans mon parcours. 

Le concept et contenu du projet Prehistory Travel

Mister Fanjo : Alors peut-être pour spécifier, qu’est-ce qu’on trouve sur votre site et projet ?

Mathilde : Alors, on a un site internet pour Prehistory Travel et on a essayé de créer un écosystème autour de la préhistoire. On a notamment des articles où on aborde de façon plus détaillée et je pense plus complexe certains sujets en préhistoire. Mais on a également des vidéos que l’on publie sur YouTube. Il faut plutôt voir les vidéos comme des formes condensées et simplifiées des articles. On réalise également des podcasts avec TMDJC, notre podcast qui s’appelle Prehistor’Hic. Pour chaque épisode, on vient débunker une idée reçue sur la préhistoire. On a également plein d’autres choses qui sont en train de se mettre en place. On propose des interventions en milieu scolaire, notamment les écoles primaires. On va également commencer des petits cours en ligne, des conférences ou des lives. On n’est pas encore d’accord exactement sur le nom, mais disons que ce seront des moments d’échange avec notre communauté, où on va aborder un sujet plus en détail en direct.

Alexia : On est aussi extrêmement présents sur les réseaux sociaux au quotidien pour répondre aux questions des personnes, que ce soit Instagram, Facebook, Thread, TikTok, Discord, etc. On essaye d’occuper une “niche écologique”, sur la préhistoire assez complète sur Internet.

Les prémisses du projet

Mister Fanjo : Pour donner un peu de contexte à ce projet, comment vous est venue l’idée ? Et peut-être aussi un peu avant, quelles sont les prémisses ? Comment est venue cette passion pour la préhistoire ?

Mathilde : Moi, j’ai toujours été intéressée par l’histoire et la préhistoire. C’est pour ça que quand j’ai décidé de poursuivre mes études, une fois que j’étais ingénieur, je me suis dirigée vers ce master en particulier. Pour le projet Prehistory Travel, c’est un petit peu plus drôle. Il est né un peu comme ça, en un claquement de doigts. Alexia et moi, on était toutes les deux en M1 la même année. C’est comme ça qu’on s’est connus. Durant une sortie, on était partis dans la forêt de Fontainebleau, pour observer les gravures dans des abris sous roche. Le trajet en RER était long ! Il y avait presque deux heures pour y aller. Et qu’est-ce qu’on a fait durant ces deux heures ? On a commencé à se dire, mais qu’est-ce qu’on va faire après notre master ? Parce que le domaine de la recherche, ça nous intéressait, mais c’est compliqué. On s’est dit, mais c’est dommage, il n’y a pas de médiation, c’est compliqué. La préhistoire, c’est très mal connu du grand public. Dès que vous regardez sur les réseaux sociaux, les médias,… , c’est un petit peu massacré. On s’est dit, c’est dommage, il n’y a rien. Du coup, on s’est regardé, on s’est dit : et si on faisait quelque chose ? C’est Alexia qui m’avait posé cette question, et moi j’ai dit oui. Prehistory Travel est né comme ça. Pendant toute la journée, on a discuté, qu’est-ce qu’on pourrait faire, sous quel angle, etc. Au fur et à mesure, le projet s’est construit.

Alexia : Et même, on a été renforcées par cette idée au cours de la suite de nos études. Parce qu’il y a eu plusieurs fois des enseignants qui expliquaient la difficulté qu’il y avait aujourd’hui à faire le lien entre la recherche et le grand public. Même les articles de vulgarisation qu’il y a dans les magazines connus ou même les documentaires déformaient totalement ce qui se trouvait dans les articles scientifiques. Il y avait même des questions qui étaient posées sur comment lier de nouveau la recherche et le grand public. Et on s’est dit, c’est parfait, on va dans la bonne direction. C’est aussi pour ça qu’on a la chance d’avoir des chercheurs qui acceptent de relire les articles que l’on écrit avant de les publier en ligne parce qu’on est tous sensibilisés avec l’importance de la médiation en préhistoire pour le grand public.

Prehistory Travel : un side-business pour le moment

Mister Fanjo : Vous avez commencé pendant vos études à monter le projet. Et là, vous avez terminé vos études et le projet suit son cours. Mais du coup, est-ce que vous avez un travail en parallèle ?

Mathilde : Alors oui. Moi, je suis prof particulière pour des agences où j’habite et je suis également community manager. 

Alexia : Je donne des cours particulier de français aux étrangers et je suis également community manager.

Mister Fanjo : Est-ce qu’à terme, vous aimeriez vivre de ce projet et faire ça à temps plein ?

Mathilde : L’objectif principal, c’est que Prehistory Travel devienne une entreprise qui soit rentable, tant pour Alexia et moi que pour l’équipe qu’on a derrière.

L’équipe derrière le projet

Mister Fanjo : Là, actuellement, vous êtes entouré de personnes qui relisent vos travaux. Il y a aussi sûrement des personnes qui développent le site. Est-ce que vous pourriez préciser qui est exactement derrière le projet Prehistory Travel ?

Alexia : On a la société SLWD qui édite des sites internet, qui s’occupe de notre site internet. Pour le design de notre logo, on a travaillé avec un UX designer qui s’appelle Xavier Potin. Pour toute la partie montage vidéo, film,… nous avons la société <Line Sud?>. Pour toute la partie podcast et prise de son sur nos vidéos, nous avons TMDJC, dont parlait Mathilde tout à l’heure. Nous avons également Lucie Viollet qui vient très régulièrement nous coiffer et nous maquiller pour nos vidéos quand elle est disponible. On a Maxence Lefebvre qui est notre homme à tout faire, qui va prendre le temps de relire, commenter, regarder quand il y a des tests à faire sur les sites internet. C’est un peu notre cobaye, je ne sais pas si c’est très positif. C’est aussi notre modérateur TikTok. On a aussi nos modérateurs TikTok sur les lives qui modèrent tout simplement, parce que quand il y a des centaines de personnes en instantané qui posent des questions, il faut mieux avoir des modérateurs qui sont là pour modérer tout ça. On a vraiment tout un écosystème de Prehistory travel derrière.

L’organisation au quotidien

Mister Fanjo : Et au quotidien, comment s’organise votre activité sur ce projet ?

Mathilde : On a chacun des pôles dont on s’occupe de façon privilégiée. Je dirais qu’en gros, Alexia est plutôt sur la partie réseaux sociaux. Qui demande énormément de temps pour poster, pour commenter aussi nos publications, pour nous faire connaître. Et moi je vais plutôt être sur l’autre partie qui va plutôt être rédaction des articles, publication des articles sur le site internet, aider à la correction des vidéos YouTube, la partie rédaction, bibliographie, etc. Les deux demandent énormément de temps et on ne peut pas chacune consacrer du temps aux deux pôles. On s’organise chacune comme on peut, entre nos emplois du temps et nos obligations professionnelles. On essaie de faire avancer le projet au fur et à mesure. 

Les prestations dans les écoles et auprès des particuliers

Mister Fanjo : Et pour la partie intervention dans les écoles, est-ce que vous y allez toutes les deux ou vous répartissez les rôles ou c’est seulement l’une ou l’autre ?

Alexia : Ça dépend. Ce sont les écoles qui nous contactent. Même si on a des projets fixés sur notre site Internet, on s’adapte totalement aux besoins des écoles parce qu’à chaque fois, ils disent “ça ça m’intéresse, mais ça aussi, et puis éventuellement ça pour cette classe, mais plutôt ça pour celle-là”. Donc, il y a toute une étape, quand l’on rencontre les écoles, pour créer le projet par rapport à leur projet. Soit on y va toute seule, soit on y va à deux s’il y a besoin. On a aussi des demandes de particuliers. D’ailleurs, la semaine dernière, j’ai été animer l’anniversaire d’une petite fille qui rêve d’être archéologue. Donc on fait aussi des choses qui sortent un petit peu de l’ordinaire. On s’adapte vraiment aux demandes et aux besoins. Je ne peux pas parler de tous les projets, mais il y a d’autres choses qui vont arriver normalement pour la rentrée si tout se passe bien, qui seront encore différents de ce que je viens de citer. Donc voilà, à chaque fois, c’est est-ce qu’il y a besoin d’être deux ? Est-ce qu’ils veulent aussi être deux ? Parce qu’évidemment, ce n’est pas la même tarification si on est là toutes les deux, en fonction du sujet aussi, parce qu’il y a des sujets où Mathilde est plus à l’aise que moi et inversement. Donc voilà, on adapte en fonction de tout ça.

Les différents canaux Prehistory Travel

Mister Fanjo : Et si des gens sont intéressés par vos travaux et s’ils souhaitent passer par vos prestations, où est-ce qu’ils peuvent vous retrouver ?

Mathilde : Sur notre site internet prehistorytravel.com, vous pouvez nous contacter directement soit par le site, soit par notre adresse mail silex@prehistorytravel.com

Mister Fanjo : Je suppose qu’il y a pas mal de canaux entrant, puisque vous avez la chaîne YouTube, le podcast, le site, le réseau personnel, le réseau d’école. Pour l’instant, comment gérez-vous gérez les demandes ? J’entendais qu’il y avait beaucoup de questions aussi qui vous sont remontées. Vous n’avez pas peur que ça grossisse d’un coup de façon exponentielle ?

Alexia : Alors, c’est vrai que c’est du travail. Comme disait Mathilde, c’est plutôt moi qui réponds sur les réseaux sociaux, sur l’adresse mail et ce genre de choses. Au-delà même des gens qui posent des questions parce qu’ils voudraient une prestation, on a tous ceux qui posent des questions parce que soit ils ont entendu un épisode, soit ils ont vu une vidéo, etc. Donc, c’est un travail à part entière, parce qu’évidemment, j’écris aussi des articles. J’essaye de partager mon temps entre toutes les réponses et tout ce qu’il y a à faire. C’est pour ça qu’en général, même si sur la rédaction d’articles avec Mathilde, on s’est répartis les rôles, il y a des articles, c’est plutôt moi qui rédige le premier jet, d’autres c’est plutôt Mathilde. Ensuite, c’est souvent Mathilde qui fait le suivi des articles parce qu’il y a tout ce temps sur les réseaux et les algorithmes qu’il faut faire travailler. Des fois, c’est même moi qui vais directement parler aux gens, que ce soit sur Facebook, sur Instagram ou ce genre de choses. Peut-être que, s’il y a plus de gens qui viennent à moi, mon temps sera moins pris par le fait d’aller aussi vers les gens sur les réseaux sociaux. On espère que ça s’équilibrera. Et si toutefois, on avait trop de questions à un moment donné, ça serait super qu’on ait cette problématique à gérer. Il n’y a pas de soucis, on sait déjà comment on pourrait y faire face, avec d’autres personnes qui pourraient nous aider à répondre en tout cas sur les questions un petit peu récurrentes que l’on peut avoir de temps en temps.

Zoom sur le podcast Prehistor’Hic et les différents formats

Mister Fanjo : Donc si j’essaie de résumer, les gens peuvent à la fois consulter des vidéos sur YouTube qui sont plus de la vulgarisation et des résumés sur des sujets de la préhistoire. Ensuite, en fonction des besoins, vous faites des interventions soit dans les écoles, soit chez les particuliers. Sur le podcast, quelle est la valeur ajoutée que vous mettez en avant ?

Mathilde : Alors, les podcasts abordent des sujets qu’on n’aborde pas forcément en article ou en vidéo. Disons que le podcast Prehistor’Hic, il a son écosystème à part. Il a sa vie de son côté. Le but, c’est de debunker des idées reçues. Par exemple, dans le podcast qui va sortir ce mois-ci, la question était « y’avait-il des femmes chasseuses à la préhistoire ? ». On a déjà parlé du paradoxe obstétrical ? des apports de la paléogénétique en anthropologie, des cycles climatiques, des comportements symboliques qui ne sont pas réservés à notre espèce. Ce sont vraiment des sujets qui sont différents des articles et des vidéos et qui, généralement, sont mal compris par le public. En tout cas, on voit passer un peu tout et n’importe quoi sur les réseaux. Pour nous, c’est l’occasion durant 30 à 40 minutes de remettre les choses au clair dans une discussion.

Alexia : Chaque partie de Prehistory Travel, c’est une partie du puzzle de notre écosystème, comme disait Mathilde. On adapte aussi nos posts sur les réseaux sociaux. C’est-à-dire que si vous nous suivez sur Thread, X, LinkedIn, Instagram, Facebook (Alors Instagram et Facebook, c’est les mêmes posts) mais les autres c’est des posts qui sont adaptés. Vous pouvez avoir des informations différentes sur Discord où c’est plus de la discussion. On va poster des articles scientifiques qui viennent de sortir pour tenir les gens au courant des dernières actualités, etc. On essaye vraiment qu’une personne qui s’intéresse à la préhistoire, mais qui ne sait pas vraiment par où commencer, puisse trouver quelque chose où elle va plutôt accrocher. Parce qu’il y en a qui sont plutôt visuels, il y en a qui sont plutôt auditifs, il y en a qui vont préférer directement des explications extrêmement pointues, il y en a au contraire, qui veulent juste quelques bribes d’informations pour vérifier quelque chose qu’ils ont lu ailleurs. On essaie vraiment de proposer au public un large panel de choses dans lequel ils vont pouvoir se reconnaître et se sentir assez à l’aise pour pousser la recherche.

La monétarisation du projet

Mister Fanjo : Félicitations parce que c’est un gros travail et surtout je trouve que c’est bien pensé parce que vous avez un peu le contenu spécifique, le contenu vulgarisateur, le contenu très court. En termes de monétisation du projet, vous avez des prestations, est-ce que vous avez d’autres produits, d’autres services ?

Mathilde : Pour l’instant, en dehors des prestations pour les écoles et les particuliers, on n’a pas forcément d’autres produits pour l’instant. On a des idées, mais on va les mettre en place plutôt dans l’année prochaine ou dans les deux ans, parce qu’il fallait déjà créer l’écosystème. Au départ, c’était déjà beaucoup de travail, donc on a priorisé certaines choses. Après, du point de vue de la monétisation, on espère monétiser notre chaîne YouTube à un moment. Et également notre TikTok, qui a une vraie valeur ajoutée par rapport au reste et notamment aux autres réseaux sociaux. Puisque sur TikTok, on fait des vidéos qui sont très courtes sur plein de sujets différents, ça va être juste un point particulier de la préhistoire. Du coup, on aborde des sujets qui sont bien plus différents que ce qu’on peut faire sur le site Internet à travers les articles, etc. On parle notamment beaucoup plus des actualités scientifiques sur TikTok. Donc, on espère aussi pouvoir à un moment monétiser TikTok, ce qui nous permettrait, nous, de rémunérer surtout TMDJC pour les podcasts, la Société <Line Sud?>, etc. De pouvoir au fur et à mesure faire vivre tout le monde en plus d’Alexia et moi-même, et pouvoir aussi créer toujours plus de contenus intéressants autour de la préhistoire. Comme le disait Alexia, c’est un énorme investissement de temps. Du coup, si on souhaite faire quelque chose qui soit vraiment qualitatif, on espère qu’à terme ça pourra nous aider à en faire toujours plus pour la préhistoire. 

Alexia : On a aussi sur notre site internet notre Patreon et une plateforme de dons. Il y a beaucoup de gens qui s’abonnent, soit mensuellement avec Patreon, avec des dons à certains instants, notamment parce qu’ils viennent de suivre un live sur TikTok, ça leur a plu, et ils veulent venir contribuer un petit peu. Il y a aussi ça qui nous permet de fonctionner. Et puis, il y a d’autres projets, dont un gros projet sur lequel on travaille en ce moment aussi, pour lequel on est rémunéré. Je ne peux pas vraiment en parler, je pense. Pour l’instant, c’est secret. Il est encore secret pour l’instant, mais il y a d’autres choses derrière qui se mettent en place, mais on doit garder aussi le secret sur certaines choses. Mais voilà, on a aussi des contrats à côté, toujours liés avec Prehistory Travel et la préhistoire, mais pour mettre encore en place d’autres choses à ce niveau-là.

Mister Fanjo : Combien vous rapporte les dons et les abonnements mensuels ? Si c’est pas indiscret.

Alexia : Je n’ai pas de calcul exact, mais pour l’instant, c’est en train de monter. C’est-à-dire que le premier mois, on a peut-être eu un euro. J’exagère un peu, on a peut-être eu 5 euros. Le mois dernier, je crois qu’on est autour de 150 euros, 200 euros, quelque chose comme ça. Ça dépend vraiment de ce qu’on fait. Sur TikTok, les gens envoient des petits cadeaux pendant les lives. Pour l’instant, cet argent, on l’a laissé sur TikTok. Il n’y a pas non plus une fortune. Il doit y avoir 40 euros dessus. Il faut aussi penser aux personnes qui donnent à travers TikTok. Je pense que si on cumule avec ce qu’on a fait sur TikTok et tout, on doit être sur le mois dernier, ou peut-être les deux derniers mois autour de 150/200€. Les gens en général sont assez généreux quand ils font des dons sur Stripe à travers notre site internet, on est autour de 25 euros par don quasiment, donc ça monte assez vite. Et puis, on a des followers, je pense notamment à Gamol, qui nous suivent absolument partout, qui est abonné à notre Patreon. Il y a des gens comme ça qui ont un investissement important dans Prehistory Travel, donc on les salue, bien évidemment. 

L’avenir de Prehistory Travel

Mister Fanjo : Comment est-ce que vous voyez l’avenir sur le moyen terme d’ici trois ou cinq ans ? Comment est-ce que vous aimeriez organiser votre quotidien autour de ce projet ?

Alexia : Dégager plus de temps pour Prehistory Travel, ça serait l’idéal. Si on a plus de dons, de personnes qui s’abonnent aussi au Patreon, si on arrive à monétiser certaines choses, on va pouvoir moins travailler à côté. On est toutes les deux à notre compte avec Mathilde, ça nous permet aussi de moduler en fonction de l’avancée. Plus Prehistory Travel grossit, plus on va pouvoir réduire ce qu’on fait à côté, donc plus on va pouvoir produire. Il faut savoir que Prehistory Travel, ce fameux jour où nous étions dans le train, il y avait quand même une heure et demie de transport. En une heure et demie, je pense qu’on a imaginé Prehistory Travel sur les 10 à 15 ans à venir. Donc, ce n’est pas les projets qui nous manquent et les idées. On a une foule d’idées et de choses que l’on peut faire autour de ça. Ça va vraiment être fonction de l’argent que l’on arrive à récupérer qui va nous permettre de nous libérer du temps, qui va nous permettre aussi, comme le disait Mathilde, de rémunérer les personnes qui travaillent avec nous. Donc, plus on a de l’argent, plus on peut faire des choses pour Prehistory Travel et se concentrer dessus et développer la montagne d’idées qu’il y a derrière.

Les questions rafales

Mister Fanjo : OK. Je ne sais pas si vous avez d’autres sujets que vous aimeriez aborder ou mettre en avant. Sinon, je vous propose peut-être de passer aux questions rafales, si ça vous convient.

Alexia : Je crois qu’on a tout dit sur la partie Prehistory Travel.

Mathilde : Oui, je pense, oui.

Mister Fanjo : J’y vais avec la première question. En général, à quelle heure vous levez-vous le matin et quelle est votre première activité de la journée ?

Mathilde : Je me lève à 7h et je nourris mon chat, parce que sinon elle n’est pas contente.

Alexia : Je me lève à 8h30 et je regarde les réseaux sociaux.

Mister Fanjo :  Quel morceau de musique devrait-on envoyer dans l’espace si l’humanité devait disparaître ?

Mathilde : C’est complexe. Mister Brightside, The Killers.

Alexia : Moi, je me suis dit pourquoi je n’aurais pas le droit de faire un montage de plusieurs musiques, même si c’est une seule musique, un seul fichier que j’envoie après et j’essaierai de mettre un peu tous les styles de musique, quelques extraits de plein de styles différents.

Mister Fanjo :  Quelle série, film, documentaire ou chaîne YouTube recommanderiez-vous de regarder ?

Mathilde : Série, je dirais Sherlock, parce que c’est ma série préférée de tous les temps. Chaîne YouTube, je peux vous recommander Entracte Science.

Alexia : Chaîne YouTube, Entracte Science. Et au niveau des séries, c’est très compliqué parce qu’il y en a plein que j’adore, mais je dirais The Big Bang Theory, parce que c’est quand même la série où j’ai le plus rigolé dans ma vie, j’en ai pleuré de rire.

Mister Fanjo :  Quelles applications ou logiciels utilisez-vous le plus ?

Mathilde : TikTok et Canva pour faire des posts pour nos réseaux sociaux.

Alexia : TikTok énormément. Discord, pas mal aussi. Messenger, mais ça c’est plus personnel. Sinon d’un point de vue Prehistory Travel, énormément TikTok. Instagram, Facebook, je passe un temps infini sur les réseaux sociaux.

Mister Fanjo :  Pratiquez-vous un sport ou une activité physique ?

Mathilde : Oui, la course à pied et le yoga.

Alexia : Oui, me lever chaque matin

Mister Fanjo :  Admettons que l’on vous donne 100 euros, dans quoi les dépenseriez-vous ?

Mathilde : Dans des livres.

Alexia : Dans des livres.

Mister Fanjo :  Avez-vous un principe, une maxime ou une habitude que vous conseilleriez à tout le monde de suivre ?

Mathilde : Est-ce qu’on a des habitudes saines, nous ? C’est ça, le truc ?

Alexia : On ne peut pas dire : buvez du champagne si vous faites une société.

Alexia : Moi, je disais, ne laissez jamais quelqu’un venir à vous et repartir sans être plus heureux. C’est une citation de Mère Thérésa et c’est quelque chose que je me répète souvent dans ma petite tête.

Mathilde : Prenez 5 minutes par jour pour lire ou faire ce que vous voulez. Parce que c’est vrai que quand on est auto-entrepreneur, on a tendance à ne pas prendre de temps pour soi parce qu’on est tous débordés et on est tout seul pour gérer notre barque. Mais même si c’est le cas, essayez quand même de prendre au moins 5-10 minutes par jour juste pour vous. Parce que sinon, vous n’allez pas tenir sur la durée.

Mister Fanjo :  Si vous étiez président et que vous aviez le pouvoir de faire aboutir n’importe quelle réforme, que changeriez-vous en priorité ?

Mathilde : Le système de l’éducation en France.

Alexia : Le système de l’éducation en France. La première chose que je changerais, c’est que je remettrais aux parents le droit d’enseigner l’école à la maison. Parce que tous les chiffres montraient que ce n’était pas lié à l’obscurantisme religieux du tout et que ça aidait surtout principalement les enfants qui étaient soit en sport études, soit en échec scolaire, en phobie sociale, etc. Et une pensée pour tous ces enfants, du coup, que ça aidait énormément d’école à la maison. Et aujourd’hui, c’est devenu très compliqué pour les parents d’obtenir ces autorisations. Et ça dépend en plus en fonction des académies. Donc, je travaillerai là-dessus.

Mister Fanjo :  De quels accomplissements êtes-vous le plus fières ?

Mathilde : C’est dur ça. Est-ce qu’on a accompli quelque chose déjà qui mérite d’être souligné ? J’ai envie de dire prehistoric travel, mais prehistoric travel n’est pas complètement abouti, donc je ne sais pas si on peut dire que c’est un accomplissement en soi. Sinon, quand j’étais plus jeune, j’ai fait du sport à haut niveau et j’ai gagné les championnats de France en voltige équestre. J’imagine que ça peut être considéré comme un accomplissement. En tout cas, j’en suis plutôt fière. 

Alexia : J’ai fait du sport de haut niveau aussi quand j’étais plus jeune, donc je vais copier Mathilde et je vais dire j’ai quand même fait 7 ans de sport études de patinage artistique et je me demande comment j’ai fait parce que je me levais tous les matins à 6h moins quart, je passais trois heures sur la glace, je faisais ensuite une heure de préparation physique, j’allais à l’école et le soir souvent j’allais en plus prendre des cours de danse pour compléter ma formation. Je ne sais pas comment j’ai survécu à ce rythme-là pendant 7 ans. Je sais que j’étais passionnée, que j’étais obsédée, mais je pense que je suis assez fière d’avoir réussi à faire ça, même si j’en serais incapable aujourd’hui.

Mister Fanjo :  Vous avez le mot de la fin. Que voulez-vous dire pour conclure cette interview ?

Mathilde : C’est dur aussi. Qu’est-ce qu’on peut dire en mot de la fin ? Il faut un mot de la fin qui soit bien, qui marque les gens. Buvez du champagne ! C’est toujours pas ça.

Alexia : Courage.

Mathilde : Non, c’est pas ça non plus.

Alexia : Soyez curieux, n’hésitez pas à aller dans des choses diverses et variées. Si vous avez envie un jour de reprendre vos études comme je l’ai fait après dix ans sans rien faire niveau études, j’ai envie de dire, faites-le, rêvez grand et soyez heureux.

Mathilde : J’approuve.

Les liens vers les travaux des invités

► Le site Prehistory Travel : https://www.prehistorytravel.com/

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Interview de Valérie Sauvage – Coach et formatrice

➽ Découvrons l’interview de Valérie Sauvage. Coach, formatrice et spécialiste en développement personnel, elle est aussi auteure du livre : Devenir le profil irrésistible. C’est parti ! ✅

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Retranscription – Interview Valérie Sauvage

Mister Fanjo : Bonjour à tous, bienvenue dans l’émission Interview Rafale. Le concept est simple, retrouver dans chaque épisode les pépites d’une interview avec un ou plusieurs invités qui se sont prêtés à une série de questions rafales. Découvrez leurs projets, leurs habitudes quotidiennes, leurs recommandations en termes de séries, musiques ou chaînes YouTube, et plus généralement, leurs conseils basés sur leurs expériences personnelles. Aujourd’hui, nous accueillons Valérie Sauvage, coach, formatrice et spécialiste en développement personnel. Sans plus tarder, découvrons les meilleurs extraits de son interview. C’est parti.

Qui est Valérie Sauvage ?

Mister Fanjo : Valérie, avant de rentrer dans les détails de votre parcours et vos projets, pourriez-vous, s’il vous plaît, vous présenter ainsi que votre projet pour ceux qui ne vous connaissent pas ?

Valérie Sauvage : Bonjour, oui, évidemment, et plaisir. Je vais me présenter en quelques mots. Je suis coach depuis des années, passionnée par l’humain. Une ancienne formation qui remonte à plus de 20 ans en psychologie, ainsi que des formations en PNL, en neurosciences, en coaching, et différentes certifications et spécialités m’amènent aujourd’hui à accompagner des particuliers en cabinet, des professionnels et élus politiques. Je fais partie des quelques coachs qui accompagnent nos députés à l’Assemblée nationale. Mon but est d’accompagner vers un réalignement entre nos rêves, nos envies, nos aspirations, et nos actions, ce qu’on est, ce qu’on vit, ce qu’on vibre. C’est le cœur de mon activité quotidienne.

Première expérience professionnelle chez Air France

Mister Fanjo : Pour rentrer dans les détails de votre parcours, vous dites que vous avez fait des études en psychologie. Quelles sont vos premières expériences professionnelles ? Vous avez commencé directement votre activité de coaching après vos études ? 

Valérie Sauvage : Pas du tout. Moi, je suis une amoureuse des opportunités et j’ai commencé mon premier vrai travail (je ne vais pas parler de tous les petits jobs d’étudiante) en commençant par rentrer chez Air France en tant qu’hôtesse de l’air. J’ai eu la chance de voyager dans le monde entier. J’étais sur long-courrier. Je profitais des temps d’escale pour aller découvrir des cultures, des cuisines, des personnes avec des histoires de vie tellement différentes, et aussi me former. J’ai eu la chance de pouvoir me former autour de la psychologie et du monde de la stratégie entrepreneuriale. Je suis passionnée de création d’entreprises depuis mes 23 ans. J’ai passé beaucoup de temps dans les incubateurs de startups, notamment aux États-Unis. Je me suis intéressée au bouddhisme en Asie, et en mélangeant tout ça, ça donne une approche du développement personnel très enrichie au niveau international. 

La transition vers le coaching

Mister Fanjo : À quel moment avez-vous décidé de quitter votre poste chez Air France pour vous lancer pleinement dans le coaching? Comment s’est faite la transition ?

Valérie Sauvage : J’avais déjà une start-up à côté d’Air France, c’est-à-dire que je jonglais déjà avec mon activité d’hôtesse. J’avais diminué mon temps de travail, j’étais passée à 75 %. J’avais créé en 2015 une start-up qui s’appelle le label Artisan de Confiance. Entourée de tellement d’entrepreneurs, j’avais ce côté stratégique qui coule un peu dans les veines. Je donnais des conseils et je coachais certains de mes confrères. Jusqu’à ce qu’un formateur et coach me disent : “écoute, tu es bien gentille de donner autant de conseils, j’adore. Par contre, installe-toi réellement comme coach parce que là, tu me fais de la concurrence déloyale en ne faisant pas payer les personnes que tu conseilles gratuitement”. Je n’y avais jamais pensé de moi-même.Je faisais ça complètement instinctivement. J’ai donc décidé de faire ça à côté de la startup. Ca a pris un tel envol qu’au bout d’un moment, j’ai dû choisir entre deux activités que j’adorais, mon activité autour des voyages chez Air France et puis le coaching. J’ai fait le choix du coaching.

Sa spécialisation dans le coaching

Mister Fanjo : Est-ce que vous aviez une spécialité dans le coaching ?

Valérie Sauvage : Je travaille autour de tout ce qui va être lié à la communication. Pour moi, la communication est la base de tout. C’est comme ça qu’on arrive à s’aimer soi-même, en tenant le bon discours, en étant attentif à soi, à ses besoins, à ses valeurs. Et puis, du coup, à apporter la même chose aux autres. C’est-à-dire qu’aimer, c’est vouloir le bonheur de l’autre. Souvent dans la communication, on a tendance à oublier qu’on est à plusieurs, à vouloir se protéger, à vouloir s’affirmer, s’imposer, montrer qu’on existe. Quand on plonge dans l’univers de la communication interpersonnelle (je ne parle pas de la communication et du marketing), on découvre de telles choses qu’on peut déployer aussi bien en développement personnel, en entreprise, en management, en prise de parole en public. J’ai beaucoup de sujets de coaching et de formation, mais tout est ancré sur la bienveillance de la communication à soi et aux autres. 

L’explosion de l’activité

Mister Fanjo : Si je comprends bien, vous commencez votre activité, ça explose et ensuite, comment évolue cette activité ?

Valérie Sauvage : Alors, au départ, j’avais un bureau chez mon comptable qui, très gentiment, me prêtait un lieu parce que je pensais que ça allait occuper 5 heures par semaine (peut-être 7). En fait, ça a duré un mois. Au bout d’un mois, j’en avais plutôt 13/15 heures. Ça a pris tellement de place que je me suis dit ; c’est un réel envol. Je suis montée jusqu’à 10 heures de coaching par jour, 5 jours par semaine. À la fois, on peut se dire que ça vide, mais moi, ça me nourrit énormément d’accompagner, de cheminer avec mes clients. Ça a même pris  la place de la start-up, au sens où je n’avais plus de temps pour la développer. J’ai donc décidé d’embaucher pour la start-up. Je me suis entourée d’une équipe. A la fois, j’ai des freelances. A la fois, j’ai fait le choix d’essayer avec des stagiaires que j’ai embauchés après en alternance. Comme ça, ils ont été moulés et ils ont eu le temps de me tester (autant que moi je le faisais avec eux) et voir si on pouvait avoir envie de collaborer sur la durée. Aujourd’hui, j’ai trois entreprises : la start-up, j’ai l’activité de coaching et puis j’ai un centre de formation qui accompagne sur ces mêmes sujets, mais en module collectif sur des sujets de management, communication et prise de parole en public. 

La startup – Le label Artisans de Confiance

Mister Fanjo : Je n’ai pas bien compris, la startup c’est dans quel domaine et quelle est l’activité ? 

Valérie Sauvage : C’est un label qualité qui s’appelle le label artisan confiance. L’idée est de devenir le guide Michelin des artisans du bâtiment pour s’assurer de la qualité et du sérieux des professionnels à qui on s’adresse. 

L’organisation au quotidien

Mister Fanjo : Entre ces trois activités, comment répartissez-vous votre temps et comment s’organise votre quotidien ?

Valérie Sauvage : J’ai 90% de mon temps qui est autour du coaching et de la formation. 10% de mon temps sur la start-up. C’est pour ça que j’ai de l’aide pour la start-up parce qu’il faut qu’elle tourne non-stop. Que nos artisans labellisés puissent avoir un interlocuteur dès qu’ils en ont besoin. Au niveau de mon temps, j’ai des journées qui effectivement sont un peu à rallonge. Je pense que vous l’avez compris. Je peux commencer à 8 heures, finir des fois à 20h30, 21h30. Tout autant que je peux prendre des journées complètement blanches (où je ne suis pas concentrée sur l’administratif) où je profite. Je m’attelle aussi à prendre des vacances extrêmement régulièrement, en période scolaire ou hors période scolaire. On fait partie de ces parents parfois jugés indélicats par les enseignants parce qu’on offre un autre type d’enseignement à nos enfants en les emmenant au bout du monde. On trouve qu’on a beaucoup à apprendre comme ça aussi. Je veille à préserver un équilibre de vie étant maman, étant mariée. C’est-à-dire que la passion pour l’activité professionnelle, quelle que soit sa forme, ne doit pas me faire oublier que j’ai aussi d’autres casquettes. Et je préserve tous les domaines de vie pour durer. 

Le coaching des députés

Mister Fanjo : En quoi consiste l’accompagnement des députés dans l’Assemblée ? Est-ce du coaching ? 

Valérie Sauvage : Oui, c’est l’activité de coaching. J’accompagne des députés sur le modelage de leur carrière. C’est-à-dire la stratégie de travail de posture, de management, parce qu’il y a tout un travail à faire pour pouvoir motiver ses collaborateurs, pour pouvoir les garder, pour pouvoir les voir avancer en fonction des aspirations professionnelles, et puis aussi pour être à l’aise en prise de parole en public et travailler sa force de conviction.

La création de contenu et activité sur les réseaux

Mister Fanjo : Concernant l’activité sur les réseaux sociaux et site internet, est-ce vous qui gérez cette partie-là ?

Valérie Sauvage : Alors, en fait, j’ai trois sites internet, quelques chaînes YouTube entre celles du label et celles du coaching, et puis les réseaux sociaux pour chaque entreprise. C’est moi qui gère le contenu. C’est moi qui vais créer tout le contenu de la préparation jusqu’à la partie enregistrement. J’ai la chance maintenant d’avoir un cadreur qui m’accompagne, qui me suit sur les événements, et un monteur. Et ça me permet de ne pas avoir de travail après l’enregistrement. 

Ses projets à venir et sa vision pour la suite

Mister Fanjo : C’est impressionnant. Quels sont vos projets pour la suite ? Où est-ce que vous voyez dans quelques années ? Qu’est-ce que vous aimeriez faire ?

Valérie Sauvage : Mon objectif est de pouvoir impacter encore plus de personnes. J’ai la chance d’avoir un cabinet plein en termes de clientèle, que ce soit professionnel puisque j’accompagne les entrepreneurs, j’accompagne les indépendants, les entreprises, quelle que soit leur taille. J’ai de gros clients qui sont à l’international. Et puis j’ai des particuliers aussi qui viennent se réaligner, travailler leur timidité ou dépasser une épreuve de vie. Et j’adore faire ça. Et en même temps, j’ai eu la chance de monter sur la scène du Palais des Glaces au mois de juin dernier. J’ai tellement aimé ce rayonnement devant des centaines de personnes que mon objectif, c’est de faire de plus en plus de scènes. C’est d’avoir mes propres scènes, pas des scènes sur lesquelles je suis invitée parmi les conférencières et conférenciers. Et d’avoir vraiment cette activité “Max Piccinini” / “Tony Robbins” et cette chance qu’ils ont de pouvoir faire rayonner tout le travail de fond qui les a amenés là. Je suis prête à fournir ce travail et mon rêve est vraiment celui-ci.

L’accompagnement en ligne

 

Mister Fanjo : Je vous souhaite de l’accomplir. Et dans votre perspective de toucher un maximum de monde, est-ce que vous envisagez aussi de développer des info-produits ou des formations en ligne pour pouvoir scaler cette activité ?

Valérie Sauvage : Alors j’ai déjà des formations en ligne. J’ai déjà un mastermind qui s’appelle « De l’ombre à la lumière » qui fait son premier lancement. On est sur un accompagnement de quatre mois pour complètement transformer son état d’être, son état de pensée et son état de passage à l’action de manière à sortir de l’ombre pour aller vers sa lumière parce qu’on a tous certains freins, certaines peurs. On peut avoir l’impression parfois qu’on y arrivera tout seul. Et moi, j’ai expérimenté. J’ai eu la chance d’avoir des mentors qui sont des personnalités fabuleuses et qui m’ont aidé aussi à accélérer complètement la transformation et de mon business, mais aussi de mon être intérieur. Du coup, j’ai ce programme qui est en partie en ligne. Et j’ai d’autres programmes que je propose sur des temps courts ou des temps un peu plus longs. Donc, l’infoprenariat est complètement quelque chose qui est déjà dans ma réalité et qui va l’être encore plus dans les mois et l’année à venir.

Ses mentors

Mister Fanjo : Quels sont vos mentors ? 

Valérie Sauvage : Mon premier mentor, celui qui m’inspire le plus et m’accompagne le plus, c’est Paul Pyronnet, qui est le grand nom de la PNL en France et qui est mon ami depuis des années. J’ai la chance de l’avoir eu en ami avant de me former avec lui. La qualité et la finesse font que son travail et ses formations ont donné un autre envol à ma carrière. Et puis il a tellement d’avance en France sur tout ce qui se fait, sur toute la stratégie de déploiement de l’infoprenariat. C’est l’un de mes mentors. L’autre étant Olivier Roland de Blogueur Pro que vous connaissez. 

Pour consulter le travail de Valérie

Mister Fanjo : Pour les gens qui nous écoutent et qui aimeraient se renseigner et éventuellement voir ce que vous proposez, où est-ce qu’ils peuvent vous retrouver ?

Valérie Sauvage : Alors, il est possible de me retrouver sur le site challengeyourself.fr. C’est le site qui centralise l’activité de coaching et de formation. Et les entrepreneurs vont plus se retrouver sur ambitions-succès.fr parce que c’est vraiment dédié qu’à l’entrepreneuriat, à l’aventure de création d’entreprise ou de développement de son entreprise. Il faut se dire que ces deux sites mènent à moi. Je suis derrière l’écran. Quel que soit le questionnement (personnel et professionnel), l’idée est de combiner la meilleure stratégie, le meilleur coaching ou formation possible pour enfin pouvoir aller toucher ses rêves.

La rémunération

Mister Fanjo : Au niveau de votre rémunération, est-ce que vous pouvez parler un peu de vos chiffres ? Combien est-ce que vous vous rémunérez ? Combien est-ce que vous gagnez ? Combien vous rapporte chaque activité ?

Valérie Sauvage : Je ne vais pas rentrer sur le détail des chiffres. Je protège beaucoup de choses. Tout comme je ne dis jamais quand je suis en vacances pour éviter de me faire cambrioler. Je ne montre pas mes sacs ni mes chaussures et donc le chiffre, je préfère éviter d’en parler. Je pense qu’on peut l’aborder peut-être sur un tarif horaire pour montrer aussi l’évolution. Moi, je suis à 90 euros de l’heure sur mon activité de coaching sur les sujets particuliers, à 250 euros de l’heure sur l’accompagnement des entrepreneurs et j’ai la chance d’avoir un cabinet qui est bien plein. J’ai cette activité, à laquelle s’ajoute la start-up qui fonctionne en abonnement. Là, c’est du récurrent puisque chacun de nos adhérents paye chaque mois. Ce sont des abonnements annuels. C’est une combinaison de ça. Moi, j’ai trois sociétés, deux SAS et puis une micro-entreprise. Je fais le choix de vivre sur la micro-entreprise et d’investir avec les SAS, l’idée et en créant une holding dans l’année. Est-ce que ça répond assez ? Est-ce que vous voulez plus de précision ? Est-ce que vous voulez la question flash entre “est-ce que je gagne plus en tant que coach ou en tant que test de l’air ?” 

L’évolution de la rémunération : le coaching vs métier d’hôtesse de l’air

Mister Fanjo : Justement j’allais vous demander, à quel moment vous avez fait la transition ? Est-ce que la rémunération a joué un rôle dans la décision ? A quel moment êtes-vous parvenue à vivre pleinement du coaching ?

Valérie Sauvage : Au départ, avant le coaching, il y avait la startup. Mon idée était de ne surtout pas lâcher un CDI chez Air France (qui est une position plutôt sûre en termes de sécurité financière), sans avoir assuré au moins le même revenu mensuel avec la startup. Je peux parler chiffres : j’étais entre 2500€ et 3300€ en net par mois chez Air France au moment où j’ai lâché. Et puis, le coaching est arrivé tellement vite. J’ai commencé à 60 euros, puis 70, puis 80, puis 90, puis, des grosses structures m’ont sollicité et je suis passée à 250 euros. A 250 euros, il y en a parfois qui me disent que ça vaut plus et qui me payent plus que ce que je demande. Quand on atteint ça, c’est quelque chose d’énorme en termes de plaisir parce qu’on se rend compte de la valeur qu’on apporte. Déjà, on s’en rend compte parce qu’on travaille dur pour. Moi, en tout cas, je travaille énormément tous les ans pour continuer d’apporter plus de valeur. Je me suis certifiée sur cinq nouveaux sujets sur l’année 2023. C’est vraiment quelque chose qui me tient à cœur. Le côté financier, pour moi, c’était  un vrai sujet, parce l’idée n’était pas de vivre avec 1 000 euros. Je ne dis pas que ce n’est pas possible, je ne dis pas qu’on est malheureux. Mais moi, ce n’était pas du tout mon but, parce que je ne voulais pas que mon choix influence le niveau de vie de mon époux, de mes enfants. Je voulais que ça reste très confortable. J’ai la chance d’avoir un niveau de revenu qui a doublé, qui a triplé, qui est plus que confortable et qui me permet d’avoir cette chance d’adorer ce que je fais et de faire partie des quelques pourcentages de coachs qui non seulement en vivent, mais en vivent très bien.

La master class de “l’ombre à la lumière”

Mister Fanjo : Si vous voulez, on peut passer à la dernière partie, les questions rafales. Et peut-être avant, est-ce que vous voulez aborder un autre sujet, quelque chose qu’on n’aurait pas dit et qui vous tient à cœur ?

Valérie Sauvage : Si on peut refaire une petite partie sur le programme qui est mon gros morceau sur la masterclass, sur le mastermind de l’ombre à la lumière. En fait, mon idée avec la création de ce mastermind de l’ombre à la lumière. C’est vraiment de pouvoir permettre à des personnes de se sentir plus heureuses, plus épanouies, plus alignées, à la fois au niveau personnel ou professionnel, voire les deux. Et pour moi, c’est très important de prendre cette responsabilité, d’aller travailler sur ce qui peut nous faire penser à des vulnérabilités, à des failles qui, en fait, sont juste des zones à travailler et qui, quand elles sont libérées, nous amènent une ressource intérieure qui est absolument illimitée. C’est quelque chose que j’ai expérimenté, parce que je suis une ancienne timide, et quand j’en dis timide, mais introvertie au possible, je préférais être malade qu’aller faire une poésie à l’école. Et maintenant, quand je vous dis que j’aime monter sur une scène comme le Palais des Glaces et avoir 500 personnes face à moi, c’est parce que j’ai énormément travaillé sur moi. C’est parce que j’ai vu à quel point, quand on se libère, quand on dépasse ses peurs, quand on gagne en confiance en soi, quand on apprend à mieux communiquer avec soi et avec les autres, on n’a plus de limites. Tous nos rêves, quels qu’ils soient, quelles que soient les aspirations qui évoluent, on arrive à tout atteindre. La motivation est là, on sait se piloter au quotidien, tout en étant complètement aligné sur ses valeurs, sans se perdre, sans se décourager. C’est ce que j’ai envie d’offrir et c’est ce que j’offre aux premiers participants du programme qui s’appelle «De l’ombre à la lumière ». Parce que ça me semblait très parlant, qui permet de se transformer sur quatre mois et qui permet de comprendre comment on agit pour rester maître de toutes les étapes de vie qui viendront et qu’on pourra piloter soi-même de manière totalement indépendante.

Mister Fanjo : Et pour les gens qui sont intéressés par ce Mastermind, où est-ce qu’ils peuvent se renseigner, trouver vos liens ? 

Valérie Sauvage : Alors il suffit d’aller sur le site challengeyourself.fr et puis il y a une rubrique Mastermind de l’ombre à la lumière. 

Les questions rafales

Mister Fanjo : Je vous propose de passer aux questions rafales. Elles seront peut-être surprenantes. Vous pouvez prendre le temps d’y répondre ou les switcher si vous voulez. C’est comme vous voulez.

Mister Fanjo : En général, à quelle heure vous levez-vous le matin et quelle est votre première activité de la journée ?

Valérie Sauvage : 7h10, et je regarde mon téléphone. 

Mister Fanjo : Quel morceau de musique devrait-on envoyer dans l’espace si l’humanité devait disparaître ?

Valérie Sauvage : Je vous dirais un album de Phil Collins, mais s’il faut que je choisisse, je n’ai plus le titre en tête. Je vais vous dire Sia, Unstoppable. Sia Unstoppable, parce qu’en termes de motivation, je trouve que c’est extrêmement puissant.

Mister Fanjo : Quelles séries, films, documentaires ou chaînes YouTube recommanderiez-vous de regarder ?

Valérie Sauvage : Alors, je vous recommanderais de regarder ma chaîne YouTube, parce qu’elle essaie de vous apporter un maximum de valeur. Sinon, je trouve que l’approche de Paul Pyronnet est juste incroyable, qu’elle fait beaucoup de bien. J’écoute beaucoup aussi les podcasts de Gabrielle Bernstein, pour ceux qui connaissent et qui parlent anglais. Je trouve que ça fait beaucoup de bien. J’aime l’approche et la douceur de Chloé Blum, très reliée à sa féminité. Je trouve qu’en tant que femme, c’est une approche à la fois de force et d’acceptation de ses fragilités qui aide énormément. Et puis à côté de ça, comme je suis fan d’entreprenariat, je vais vous dire que dès qu’on est sur des sujets qui permettent de comprendre comment avancer et comment avoir une entreprise, au service de ces rêves qui nous permettent de rester libres et bien foncer.

Mister Fanjo : Quelle application ou logiciel utilisez-vous le plus ?

Valérie Sauvage : ChatGPT.

Mister Fanjo : Pratiquez-vous un sport ou une activité physique ? 

Valérie Sauvage : Non, malheureusement pas encore, mais c’est mon objectif 2024.

Mister Fanjo : Qu’est-ce qui vous plairait comme activité ? Vous avez une idée en tête ?

Valérie Sauvage : Je vais faire de l’entretien plutôt classique, style en salle, mais j’aime bien le pilates et j’aimerais bien essayer le yoga.

Mister Fanjo : Admettons qu’on vous donne 100 euros, dans quoi les dépenseriez-vous ?

Valérie Sauvage : Je ne suis pas sûre que je les dépenserais, je crois que je les placerais ou que j’investirais un petit morceau dans une formation qui coûterait bien plus que 100 euros. 

Mister Fanjo : Avez-vous un principe, une maxime ou une habitude que vous conseilleriez à tout le monde de suivre ?

Valérie Sauvage : Ce n’est pas un proverbe connu, mais je vais dire que penser à son bonheur, c’est l’acte le plus généreux qu’on puisse faire parce que c’est un exemple qu’on donne aussi autour de soi.

Mister Fanjo : Si vous étiez présidente et que vous aviez le pouvoir de faire aboutir n’importe quelle réforme, que changeriez-vous en priorité ? 

Valérie Sauvage : Je redonnerais à tous le goût et le plaisir du travail. 

Mister Fanjo : De quels accomplissements êtes-vous fière ?

Valérie Sauvage : D’être passée de timide à enfin heureuse et libérée dans la vie.

Mister Fanjo : Voulez-vous profiter de ce moment pour passer un message personnel ou un encouragement à un proche ? Si oui, que lui diriez-vous ?

Valérie Sauvage : À mes proches, je le fais, donc je n’en ai pas en ce moment. Par contre, à tous ceux qui nous écoutent, de surtout bien prendre soin de leurs rêves et de toujours se dire que tout est atteignable quand on fait ce qu’il faut pour, même si des fois il y a des obstacles. La victoire et la fierté n’en seront que plus belles.

Mister Fanjo : Vous avez le mot de la fin. Que voulez-vous dire pour conclure cette interview ?

Valérie Sauvage : Surtout, soyez heureux. 

Les liens vers les travaux de l’invité

► Le site challengeyourself.fr

► Le site de la start-up – Le label Artisan de confiance

► Le livre – Devenir le profil irrésistible (lien affilié)  

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L’inconscience apprise

➽  Connaissez-vous l’histoire captivante de l’éléphant attaché par des liens invisibles ? Elle révèle le concept puissant de l’inconscience apprise. Découvrons dans cet épisode comment les barrières invisibles qui se tissent dans notre esprit sculptent notre réalité. C’est parti !

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L’histoire de l’éléphant et ses liens invisibles

Un jour, les habitants d’un village recueillent un éléphanteau abandonné et décident de l’attacher à une corde et un poteau pour le soigner et surveiller. Dès que l’animal essaye de sortir du village, le système le maintient solidement dans dans le périmètre. Les mois passent et l’éléphanteau réduit ses tentatives d’évasion jusqu’à se cantonner à rester dans l’enceinte du village. La contrainte physique de la corde devient une barrière invisible dans son esprit. Si bien qu’en grandissant et même s’il pourrait facilement briser ses liens, l’éléphant reste attaché car il a la conviction profonde qu’il est impuissant à se libérer. Les liens invisibles viennent façonner sa perception du monde. C’est ce que l’on appelle le concept de l’inconscient apprise.

L’inconscient apprise : explications

Ce concept psychologique fait référence à la manière dont des expériences précoces, (souvent subconscientes), peuvent conditionner nos perceptions, croyances et comportements tout au long de notre vie. Ces conditionnements créent des barrières mentales invisibles qui influencent la façon dont nous interagissons avec le monde qui nous entoure. Prenons quelques exemples :

    • Un enfant élevé dans un environnement où il doit exceller peut développer une aversion à l’échec, l’incitant à éviter les situations risquées. 
    • Un adolescent élevé dans un foyer où il est coutume de fuir les conflits peut chercher à éviter toute confrontation plus tard et être désarçonné dès qu’il s’en produit une.
    • Un individu ayant grandi dans un environnement autoritaire où toute remise en question est réprimée peut créer une barrière qui entrave sa capacité à exprimer des opinions divergentes. 

Bref, nos expériences précoces tendent à façonner nos attitudes, nos croyances et nos comportements de manière souvent inconsciente.

Des études éclairantes

Plusieurs études mettent en lumière ce concept de l’inconscience apprise : 

    • L’étude de Bandura sur l’apprentissage social souligne comment la simple observation de comportements peut façonner les nôtres. 
    • Les recherches de Dweck sur la mentalité de croissance montrent comment les croyances sur nos capacités influencent notre réussite.
    • Les expériences de Milgram mettent en évidence la façon dont l’autorité peut conditionner nos actions, même si les ordres sont contraires à l’éthique.

Bref, de nombreuses études démontrent comment des expériences précoces et les interactions sociales influencent inconsciemment nos comportements.

5 Clés pour Surmonter l’Inconscience Apprise

Le fait de prendre conscience de ces biais offre la possibilité de changer nos schémas comportementaux. Voici plusieurs conseils pour réduire l’impact des désagréments liés à l’inconscience apprise dans nos vies quotidiennes : 

    • Oser remettre en question ses croyances. Nos connaissances sont imparfaites et il est illusoire de croire que notre vision du monde est la vérité absolue. A ce sujet, il est important d’expérimenter pour élargir notre perspective et d’explorer de nouveaux horizons. En parallèle, il convient d’apprendre à considérer les opinions des autres et les observer sans jugement.
    • Développer sa résilience. C’est-à -dire renforcer sa capacité à rebondir. Cela passe par un point essentiel : considérer l’échec comme une occasion d’apprentissage.
    • Prendre le temps de réfléchir régulièrement sur ses actions, réactions et croyances . A ce propos, l’habitude de tenir un journal bord offre une excellente opportunité d’autoréflexion. Le fait de noter dans un carnet nos réflexions, pensées et émotions permet de repérer nos schémas limitants.
    • S’éduquer à la psychologie et nos biais cognitifs. L’idée est de lire des livres, écouter des podcasts ou regarder des vidéos sur le sujet. En tout cas, ce travail permet de renforcer la compréhension de soi et nous aide à démystifier les origines des croyances limitantes.
    • Demander des feedbacks. Solliciter des commentaires constructifs de personnes de confiance peut nous offrir une perspective extérieure précieuse sur nos comportements. Il nous est ainsi plus facile de nous remettre en question. 

Conclusion

A l’image de l’éléphanteau captif, les liens invisibles forgés par des expériences précoces, façonnent notre perception du monde. C’est ce que l’on appelle le concept de l’inconscience apprise. Pour transcender nos schémas limitants, il est primordial de remettre en question nos croyances et cultiver notre résilience. 

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Interview de Stefan Lendi – StratègeMarketing

Découvrons l’interview de Stefan Lendi, le créateur de la marque StrategeMarketing et l’auteur de plusieurs ouvrages dont :  Le marketing digital à l’ère de l’IA et du Web3. C’est parti !

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Retranscription – Interview Stefan Lendi

 

Mister Fanjo : Bonjour à tous, bienvenue dans l’émission Interview Rafale. Le concept est simple, retrouver dans chaque épisode les pépites d’une interview avec un ou plusieurs invités qui se sont prêtés à une série de questions rafales. Découvrez leurs projets, leurs habitudes quotidiennes, leurs recommandations en termes de séries, musiques ou chaînes YouTube, et plus généralement, leurs conseils dans leurs domaines d’expertise. Aujourd’hui nous accueillons Stefan Lendi, le créateur de la marque  strategemarketing et l’auteur de plusieurs ouvrages dont :  Le marketing digital à l’ère de l’IA et du Web3. Sans plus tarder découvrons son interview. C’est parti !

Présentation de Stefan Lendi

Mister Fanjo : Si je vous laissais vous présenter pour les personnes qui ne vous connaissent pas, que leur diriez-vous ? Comment vous présenteriez-vous ? 

Stefan Lendi : Écoutez, moi je suis principalement un marketeur, un stratège marketing, qui a développé en fait des plateformes web, qui a une grosse expérience en marketing dans différentes entreprises (Danone, Nestlé, Nespresso) et aussi des plus petites start-up. J’apporte cette expertise à travers mes différentes plateformes en ligne et une méthodologie qui s’appelle PsychoMarketing que j’ai créée. 

Ses expériences professionnelles

Mister Fanjo : Avant de créer ces marques et d’arriver dans le monde de l’entrepreneuriat, est-ce que vous avez eu une expérience professionnelle ?

Stefan Lendi : Oui, peut-être pour vous expliquer un peu mon parcours. En fait j’ai, à la fois, un parcours entrepreneurial et dans des entreprises. J’ai commencé assez tôt. J’ai vendu une plateforme web en 2001 qui s’appelait Net Actuel, qui traitait de l’actualité de ce qu’on appelait la nouvelle économie. J’ai vendu cette plateforme web à groupe média. Par la suite, j’ai travaillé dans différents grands groupes, dont justement Danone, Nestlé,… D’abord Danone, où je me suis occupé principalement de marketing du lait pour nourrissons. Ensuite, j’ai aussi travaillé chez Nespresso, où je m’occupais de mettre en place un département de marketing digital et de gérer la plateforme e-commerce au niveau local. Ensuite, je suis retourné chez Nestlé où je me suis occupé encore une fois de lancer des marques, notamment sur le marché chinois-américain. En fait, j’ai ce parcours dans de grosses entreprises. Ensuite, j’ai aussi un parcours dans des start-ups. Je me suis occupé de monter le département marketing de deux start-up qui ont été vendues à des grands groupes. En parallèle, j’ai aussi développé des plateformes web, dont Stratège Marketing. J’ai aussi développé une méthodologie propriétaire qui s’appelle PsychoMarketing, qui permet à des entreprises d’attirer et fidéliser plus de clients grâce à 7 étapes (c’est très raccourci parce que la méthodologie est assez complète et apporte des résultats). Je suis aussi auteur d’ouvrages marketing, dont le dernier, le marketing digital à l’ère de l’IA et du Web3. Donc, pas mal d’activités !

Son parcours universitaire

Mister Fanjo : Et par curiosité, quelles études avez-vous suivies ?

Stefan Lendi : J’ai fait des études commerciales avec une orientation marketing. Pour vous expliquer aussi : je suis tombé dans l’internet très rapidement grâce au système d’apprentissage. Parce qu’en Suisse, les gens peuvent faire de l’apprentissage et l’apprentissage est valorisé. Je crois que ce n’est pas vraiment le cas en France. Mais moi, j’ai eu la chance de faire mon apprentissage au début des années 90 chez IBM. Au début des années 90, j’ai découvert Internet. Personne n’avait encore d’adresse e-mail et le web était au tout début. J’ai commencé à réfléchir assez tôt à ce que ça pouvait être et ce que ça pouvait apporter, aussi en termes d’opportunité. C’était vraiment une découverte. Ça m’a permis d’être pionnier dans ce domaine-là. Par la suite, j’ai continué à faire des études commerciales. J’ai aussi complété mes connaissances marketing. J’ai fait un cours de stratégie à Harvard. Voilà un peu le parcours que j’ai.

Sa transition vers ses travaux sur l’IA

Mister Fanjo : Finalement, vous avez fait énormément d’activités, qui touchent au marketing ou à Internet. Vous proposez maintenant quelque chose par rapport à l’IA. Qu’est-ce qui vous a poussé vers cette transition ?

Stefan Lendi : C’est une bonne question. Cette transition est arrivée parce qu’on avait un projet de livre avec Vuibert (Albin Michel). L’idée était de faire un livre sur le marketing digital, mais de trouver un angle un peu différent parce qu’il y avait plein de livres sur le marketing digital. Puis est arrivée, la démocratisation des intelligences artificielles génératives suite à l’arrivée de ChatGPT d’OpenAI. A ce moment-là, l’angle du livre était tout trouvé. Ça m’a forcé à me former très rapidement dans le domaine des intelligences artificielles parce que ça a été la thématique du livre. C’est comme ça en fait que je suis tombé dans l’intelligence artificielle en cours de route. J’ai fait plein de tests, je me suis rendu compte que ça permettait d’accélérer le travail du marketeur et que ça allait chambouler complètement ce qu’on a connu jusqu’ici. C’est un changement très profond. Ce n’est pas un changement comme les NFT ou même comme les réseaux sociaux quand ils sont arrivés, c’est vraiment un changement profond qui aura des bouleversements et des conséquences importantes. Donc du coup c’était un angle tout trouvé. C’est comme ça que je suis tombé dans l’intelligence artificielle. Aujourd’hui, les gens ont tendance à penser que je suis un peu expert de l’intelligence artificielle, mais je ne me considère pas comme expert parce que ça évolue tellement vite qu’on est tout le temps en train d’apprendre. J’étais peut-être un peu plus tôt que certaines personnes dans ce domaine-là, mais je ne suis pas vraiment un expert de l’intelligence artificielle. Je suis plus quelqu’un qui l’utilise au quotidien et j’en ai fait un livre.

Son utilisation de l’IA

Mister Fanjo : Au quotidien, qu’est ce que vous utilisez comme intelligences artificielles ?

D’une part, j’utilise beaucoup ChatGPT. Principalement, je dirais même ChatGPT. Je le trouve toujours plus performant que Bard, Claude ou d’autres LLM. Mais par contre, je teste sans arrêt de nouvelles intelligences artificielles. Dernièrement, j’ai fait des tests sur leonardo.ai qui est vraiment assez impressionnant, qui permet aujourd’hui aussi de faire de la vidéo. Il y a aussi Perplexity qui pourrait peut-être remplacer Google un jour. Il y a plein de choses à tester. J’en utilise principalement certaines comme ChatGPT. Jusqu’à maintenant, j’utilisais aussi beaucoup MidJourney ou Dall-E. Et puis j’en teste de nouvelles.

L’IA dans ses travaux quotidiens

Mister Fanjo : Dans vos travaux et dans la création de contenu, est-ce que vous trouvez l’utilisation des IA pertinente ?

Stefan Lendi : Alors, oui, c’est pertinent. En même temps, je trouve qu’on arrive maintenant à repérer assez facilement un contenu qui a été généré par des intelligences artificielles. On avait cette crainte que du contenu synthétique arrive et qu’on ne puisse plus savoir quelle est la vérité. Alors c’est vrai qu’à un moment donné on va y arriver, mais aujourd’hui quand je vois une image (aussi parce que j’ai pris cette habitude de moi-même générer plein d’images), je peux presque dire avec certitude que telle image a été générée avec une intelligence artificielle. Parce qu’il y a quand même une trame dans l’image et des détails un peu partout. On peut voir qu’elle a été générée par une intelligence artificielle. Je pense qu’il faut faire attention. Déjà, il faut quand même garder un peu d’humain dans le contenu, même si on peut s’appuyer sur les intelligences artificielles. En revanche, pour les textes, c’est plus bluffant. C’est plus compliqué de distinguer un contenu synthétique, un contenu qui a été créé par une intelligence artificielle, d’un contenu qui a été créé par un humain. Moi, je m’appuie sur les intelligences artificielles plus comme une base de travail. Mais après, je retravaille tout et je vérifie aussi tout ce qui vient, tout ce qui sort d’une intelligence artificielle. Parce que les intelligences artificielles hallucinent. C’est-à-dire qu’elles nous donnent des informations qui ne sont pas vraies. Parfois, elles sont tellement convaincantes dans la manière dont elles retranscrivent les choses qu’on a l’impression que tout est vrai. Alors qu’en fait, il y a beaucoup d’informations erronées parce qu’elles vont chercher un peu partout mais elles ne vérifient pas forcément les informations qu’elles nous donnent. Donc c’est à nous humains d’aller faire cette vérification, de compléter et peut-être même d’humaniser parfois les choses. C’est une bonne base de travail, mais en ce qui me concerne, ça ne remplace pas vraiment le travail que je peux faire en tant que créateur de contenu.

Quelques exemples concrets 

Mister Fanjo : Et peut-être pour donner quelques exemples concrets, dans quels cas vous utilisez ChatGPT ?

Stefan Lendi : ChatGPT, je l’ai utilisé pour plein de choses : pour générer des idées, pour faire des personas, des avatars clients, pour mieux connaître mon marché. Je l’utilise pour générer du contenu, pour faire de l’e-mailing.  Je l’utilise vraiment pour l’ensemble de la palette des outils que je peux utiliser dans le marketing que je fais. Je m’appuie également sur ChatGPT, pour créer des images avec Dall-E parce que quand on a accès à ChatGPT, on peut aussi accéder à Dall-E. Parfois aussi pour faire des petits développements, des petits codes dont j’ai eu besoin sur l’une de mes plateformes. C’est très large en fait, ce n’est pas un outil vertical mais horizontal. On peut faire plein de choses avec. On peut aussi l’entraîner sur ses propres données, avec notamment les fameux GPTs. Pour qu’il s’habitue à une tonalité de voix, ça c’est aussi assez bluffant. Si on lui donne suffisamment de données, il va pouvoir reproduire certaines trames, certains schémas qu’on a l’habitude d’utiliser. Ce qu’on peut faire, c’est créer son propre Advisory Board, c’est-à-dire qu’on peut créer une sorte de conseil d’administration, si on veut. On peut créer des personnes à l’intérieur de ChatGPT qui réagirait comme Steve Jobs. On ne peut pas dire qu’on a Steve Jobs en face de nous, mais l’IA va s’appuyer sur l’ensemble des informations qu’elle a sur cette personne pour répondre comme elle. Admettons que dans l’absolu, j’ai besoin du meilleur inventeur qui soit et j’aimerais que l’IA agisse comme Léonard de Vinci par exemple. On va mettre Léonard de Vinci dans le conseil d’administration. Ensuite, j’ai besoin du meilleur musicien qui soit, on va mettre Mozart aussi. Moi, je prends des exemples un peu comme ça, mais ça peut être des personnes plus contemporaines, mais dont l’IA a suffisamment de données pour pouvoir répondre comme elles. C’est intéressant parce que si on a un problème à résoudre dans ce domaine spécifique, peut-être d’invention ou de musique, on va pouvoir s’appuyer sur ce « conseil d’administration » qu’on a créé pour obtenir des réponses. Ensuite les GPT, c’est des mini ChatGPT qu’on développe nous-mêmes, enfin qu’on crée nous-mêmes grâce à des prompts élaborées et des données sources qu’on lui donne pour pouvoir agir de telle ou telle manière. Un exemple assez typique, c’est le super négociateur. Admettons qu’on veuille créer un chatGPT qui nous entraîne à négocier. On va lui donner toute la littérature et tous les éléments liés à la négociation et puis ensuite on va l’entraîner à poser certaines questions pour entraîner lui-même la personne qui l’interpelle. C’est aussi une autre manière d’utiliser. Je trouve que c’est ça qui est riche. Il y a tellement de manières d’utiliser ces intelligences artificielles que c’est une nouvelle exploration.

D’autres intelligences artificielles bluffantes

Mister Fanjo : A titre personnel, je l’ai utilisé pour générer du code en Java pour simuler un jeu de roulette et une stratégie d’investissement pour voir si c’était gagnant ou perdant. C’est très bluffant. Vous utilisez ChatGPT, MidJourney pour la génération d’images, est-ce qu’il y a d’autres intelligences artificielles qui vous ont bluffé ?

Stefan Lendi : Runway est assez bluffant, en termes de génération de vidéos. Le problème pour la vidéo, c’est qu’on n’y est pas encore. J’ai fait plein de tests avec des IA pour la vidéo. Le problème c’est que ça reste très court. C’est des vidéos de 4 ou 5 secondes et il y a souvent un hors champ qui est un peu bizarre. Mais un premier plan qui est pas mal. C’est déjà une belle évolution par rapport à ce qu’on avait avant, mais je trouve qu’il y a encore un saut à faire pour pouvoir vraiment les utiliser correctement. Après, pour la génération de contenu, il y a une IA qui est intéressante, c’est Jasper.ai. Pourquoi ? Parce qu’on peut l’entraîner sur sur ses données, sur sa marque, sur son ton de voix et derrière elle va générer du contenu qui est beaucoup plus “personnalisé à sa marque”.

Son livre – Le marketing digital à l’ère de l’IA et du Web3

Mister Fanjo : Finalement, l’IA englobe énormément de logiciels, d’applications et de sujets. Dans votre livre, comment est-ce que vous abordez ce vaste sujet ?

Stefan Lendi : Alors, déjà, c’est un livre sur le marketing digital. On va prendre tous les leviers du marketing digital les uns après les autres, qui sont orchestrés pour pouvoir générer de la valeur pour une entreprise, c’est-à-dire plus de clients qui payent davantage, plus souvent. Ensuite, on va rajouter par-dessus les intelligences artificielles. À chaque chapitre du livre, il y a souvent des astuces et des moyens d’accélérer les choses avec l’intelligence artificielle. Il y a aussi un chapitre qui est complètement dédié à l’intelligence artificielle dans lequel on repart de la base pour expliquer d’où elles viennent et ce qu’elles sont exactement et pour expliquer le mécanisme des intelligences artificielles, la différence entre une intelligence artificielle d’arrière-plan,une intelligence artificielle générative, etc. D’abord, c’est un livre sur le marketing digital avec tous les leviers, y compris les leviers Web 3, et puis une couche d’intelligence artificielle qui vient par-dessus, qui est aujourd’hui, à mon avis, indispensable en marketing digital.

Sa formation sur l’IA

Mister Fanjo : Voulez-vous aussi aborder votre formation sur l’IA ?

Stefan Lendi : Oui, c’est vrai que j’ai créé un programme sur l’intelligence artificielle. Déjà, c’est un domaine qui est encore relativement peu connu. Je m’étonne parfois que certaines personnes me disent qu’elles n’ont pas encore essayé de chatGPT. Il y a un besoin de former les gens. D’abord parce que je pense qu’il y a une compétence qui va beaucoup se développer ces prochaines années, c’est ce qu’on appelle le prompt engineering. C’est-à-dire la capacité de créer des prompts pour faire sortir le meilleur des intelligences artificielles, faire sortir ce qu’on souhaite vraiment. Parce que c’est facile d’utiliser chatGPT, de lui poser une ou deux questions et d’avoir la réponse ou de commencer à dialoguer avec lui. Mais derrière, si on veut vraiment des résultats précis, ça devient beaucoup plus dur de l’orienter. Et il y a des techniques de prompts que les gens découvrent tous les jours qui permettent d’atteindre des résultats beaucoup plus précis, beaucoup plus pertinents. C’est un des éléments qui est traité dans ce programme. Ensuite, il y a aussi une connaissance générale de l’IA, qu’il faut démocratiser. Quelle est la différence entre une intelligence artificielle générative et une intelligence artificielle d’arrière-plan ? Qu’est-ce qu’une IAG, une intelligence artificielle générale ? Qu’est-ce qu’une intelligence artificielle multimodale, générative multimodale ? Tous ces éléments-là, aujourd’hui, ne sont pas encore vraiment acquis par les gens et il faut les prendre par la main et leur montrer. Ensuite, en tant que marketer, on est confronté aujourd’hui à une opportunité et en même temps à une menace. Opportunité parce qu’aujourd’hui, comme on l’a évoqué tout à l’heure, on peut aller beaucoup plus vite et beaucoup plus loin avec les intelligences artificielles. Par exemple, cette interview-là pourrait être diffusée dans toutes les langues, simplement en s’appuyant sur l’intelligence artificielle sans qu’on ait besoin de doubler l’interview avec d’autres personnes, en quelques clics. On a des possibilités aujourd’hui qui sont incroyables. Il faut les saisir, il faut les comprendre avant tout le monde. Pourquoi ? Parce que, mon credo, c’est qu’on ne va pas être remplacé par les intelligences artificielles. Par contre, on peut être remplacé plus rapidement par des gens qui maîtrisent les intelligences artificielles. Il faut vraiment plonger dedans, les comprendre et les tester. Ce programme permet de comprendre ces éléments. 

Sa vision sur l’avenir de l’IA

Mister Fanjo : Je voulais vous poser la question de comment est-ce que vous voyez l’avenir des IA ? Vous avez dit que potentiellement, ceux qui seront capables de l’utiliser, ils auront un avantage sur les autres. Mais alors, dans les scénarios très lointains et très extrêmes, pensez-vous que l’IA peut détruire les humains ? Comment voyez-vous l’avenir lointain avec les IA ?

Stefan Lendi : Je n’ai pas de boule de cristal. Il y a beaucoup de spéculation autour et il y a aussi beaucoup de déclarations, de personnalités qui font des points de vigilance sur l’IA, c’est difficile à dire. Je pense qu’on peut imaginer le scénario du pire avec des drones pilotés par des IA qui pourraient être nocifs parce qu’ils portent une bombe et puis ils doivent viser un certain individu et c’est impossible de l’arrêter. Il y a toutes sortes de scénarios. Il y a les IA d’un côté, mais ce qui progresse aussi beaucoup, c’est notre capacité à créer des robots autonomes qui ont des facultés pour se déplacer, etc., qui vont au-delà de l’humain. Si on mélange l’intelligence artificielle plus ce développement-là, on pourrait se dire attention, parce que si on ne maîtrise plus le truc, il y a quelque chose qui pourrait potentiellement éteindre la race humaine. Il y a ce point de vigilance-là, moi je n’en sais rien. Je pense qu’il y a un risque probablement effectif. Quand est-ce que ça va arriver, c’est difficile à dire. Les chercheurs travaillent beaucoup sur ce qu’on appelle l’IAG, l’intelligence artificielle générale, qui serait une intelligence artificielle dotée d’une conscience, de sentiments, capable finalement de faire exactement la même chose que les humains. Je pense qu’on va se rapprocher de plus en plus des IAG parce qu’il y a vraiment un développement fort là-dedans et beaucoup d’investissements. Par la suite, on va voir aussi que ces intelligences artificielles génératives vont progresser. On a parlé de la vidéo tout à l’heure, on n’y est pas encore à 100%. Les images aussi, ça va progresser. Quand on voit ce qu’elles savent faire aujourd’hui, et que la progression est exponentielle, on voit qu’il y aura plein d’opportunités et en même temps des risques, comme avec tout.

Ses objectifs et projets à venir

Mister Fanjo : Pour en revenir à des sujets un peu plus terre-à-terre et plus proches du court terme, quels sont les objectifs dans votre activité ? Quels sont vos projets du moment ? Qu’est-ce que vous prévoyez de faire dans les prochains mois ?

Stefan Lendi : J’exploite des plateformes de services principalement. Justement, je suis en train de développer des services logiciels. Donc, ça va être ça les prochaines activités à venir. J’ai aussi une méthodologie qui s’appelle PsychoMarketing qui va devenir aussi une app, parce qu’aujourd’hui, je coach beaucoup des entreprises en psycho-marketing. Demain, il faut que je sois remplacé par un logiciel parce que je n’arrive pas à gérer toute la demande. Et puis, il est possible que certaines de mes plateformes soient traduites en anglais. J’y travaille également, mais dans un futur plus lointain. Parce que derrière, ce n’est pas seulement de les traduire, il faut gérer la clientèle et l’engagement que ça peut générer dans une autre langue.

Pour retrouver ses travaux

Mister Fanjo : Pour les personnes qui souhaitent suivre et consulter vos travaux, où est-ce qu’ils peuvent vous retrouver ?

Stefan Lendi : Alors j’ai un site stefanlendi.com, où j’ai pas grand-chose dessus, mais vous pouvez vous inscrire par e-mail dessus. Vous pouvez aller sur strategemarketing.com qui est la plateforme marketing qui est plus généraliste sur laquelle on peut retrouver toutes sortes de conseils gratuits et du contenu payant pour ceux qui veulent aller plus loin. 

Mister Fanjo : Il y a aussi vos livres qui sont disponibles sur Amazon et c’est aussi en librairie ?

Stefan Lendi : Exactement, oui tout à fait. Le dernier livre, le marketing digital à l’ère de l’IA et du Web3. Et puis il y a aussi PsychoMarketing, attirer et fidéliser plus de clients aux éditions Gereso.

Les questions rafales

Mister Fanjo : Je vous propose de passer à la dernière partie de l’interview si ça vous va. Si vous ne deviez recommander qu’un seul produit sur l’IA ou un seul outil, lequel serait-ce ?

Stefan Lendi : Pour l’instant, c’est ChatGPT parce que c’est un outil qui est très généraliste. Comme je l’ai dit tout à l’heure, c’est celui que j’utilise le plus encore aujourd’hui. Ça permet aussi d’accéder à Dall-E qui est aussi un excellent générateur d’images. Je parle de la version payante de ChatGPT en l’occurrence. 

Mister Fanjo : Quelle application utilisez-vous le plus ? Je suppose que c’est ChatGPT ?

Stefan Lendi : Non, ça reste Google quand même, même si Google est devenu moins pertinent ces derniers temps. Il y a aussi une alternative, c’est perplexity.ai qui commence à faire peur à Google parce que ça pourrait être l’avenir de la recherche sur Internet. Du coup, Google va déployer son moteur de recherche boosté par l’AI avec des AI génératifs. Cette année, on va voir ce que ça donne. 

Mister Fanjo : Quand vous dites Google, c’est aussi tout ce qui est Gmail, les objectifs comme Keep, Agenda, etc.

Stefan Lendi : Exactement, oui. J’utilise beaucoup la suite Google.

Mister Fanjo : À quelle heure vous réveillez-vous et quelle est votre première activité de la journée ?

Stefan Lendi : En général, je me lève assez tôt, entre 5 et 6 heures. Je fais un peu de sport, j’essaie de bouger très vite. Quand il fait beau, je vais courir et après je bois de l’eau. Voilà un petit peu mon rituel du matin, si on peut parler comme ça.

Mister Fanjo : Selon vos goûts, quel morceau de musique devrait-on envoyer dans l’espace si l’humanité devait disparaître ?

Stefan Lendi : Triste futur ! Je pense aux quatre saisons de Vivaldi parce que c’est un peu une ode à la terre. C’est magnifique.

Mister Fanjo : Quelle série, film ou documentaire ou chaîne YouTube recommanderiez-vous de regarder ?

Stefan Lendi : Je recommanderais les longues interviews de Lex Friedman parce qu’elles sont vraiment bien. Il va assez profondément dans les sujets avec ses invités de marque, et on apprend plein de trucs. C’est en anglais mais on peut mettre des sous-titres, il faut chercher Lex Friedman sur YouTube, c’est un podcast également.

Mister Fanjo : Si l’on vous donnait 100 euros, dans quoi les investiriez-vous ?

Stefan Lendi : Je les réinvestirais dans mon activité parce que je peux les transformer en 200 euros, après réinvestir, les transformer plus loin, etc. 

Mister Fanjo : De quels accomplissements êtes-vous fier ?

Stefan Lendi : Mes enfants.

Mister Fanjo : Si vous étiez président et que vous aviez le pouvoir de faire aboutir n’importe quelle réforme, que changeriez-vous en priorité ?

Stefan Lendi : Si j’étais président, je ne me suis jamais posé cette question. Si j’avais ce pouvoir-là, je pense que j’introduirais des cours de code, de développement informatique, de technologie aux enfants, en même temps qu’ils apprennent l’alphabet, avec une pédagogie vraiment crescendo pour que la technologie devienne leur seconde nature. Je pense que dans le monde d’aujourd’hui, c’est indispensable.

Mister Fanjo : Quelle est la plus grande leçon que vous avez apprise en naviguant dans le monde de l’entrepreneuriat en ligne ?

Stefan Lendi : Je pense que la plus grande leçon, c’est l’impermanence. Que rien n’est permanent et que tout change tout le temps. Ça signifie qu’il faut constamment se remettre en question soi-même, remettre en question son activité, rester humble et apprendre sans arrêt. 

Mister Fanjo : Avez-vous d’autres principes ou maximes ou habitudes qui vous guident ?

Stefan Lendi : Peut-être de plus en plus avec le temps, ce serait d’écouter mon intuition. Elle a souvent raison avant les analyses logiques qu’on peut faire. 

Mister Fanjo : Vous avez le mot de la fin, comment souhaiteriez-vous conclure cette interview ?

Stefan Lendi : Qu’est-ce que je pourrais dire ? Je vais dire ceci, je pense que tout le monde veut une forme de réussite ou cherche à atteindre un résultat. Mais ce qu’il ne faut pas oublier, c’est que le parcours qu’on fait pour l’atteindre compte presque plus que le résultat final. On a tendance vraiment à se centrer sur le résultat final seulement, c’est important. Mais le parcours, la richesse du parcours est très important, voire plus important que le résultat parce que durant ce parcours, on va aussi changer, on va s’enrichir, au sens propre que vous figurez, et le résultat va venir de lui-même si on fait de bon parcours.

Les liens vers les travaux de l’invité

► Le site strategemarketing.com 

► Le livre – Le marketing digital à l’ère de l’IA et du Web3 (lien affilié)

► La formation sur l’IA : ROI de l’IA 

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L’éléphant et ses liens invisibles (Histoire inspirante)

Découvrons dans cet épisode, l’histoire fascinante de l’éléphant et ses liens invisibles. C’est parti !

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L’éléphant et ses liens invisibles

Dans une vaste étendue de savane, un village vit en harmonie avec la faune et la flore au cœur de ce paysage majestueux. 

Un jour, les habitants recueillent un éléphanteau abandonné. Pour pouvoir le surveiller, les villageois l’attachent à une corde qu’ils relient à un humble poteau. Très à l’aise, le bébé éléphant gambade dans les rues et joue avec les enfants. Mais dès qu’il tente de franchir la limite du village, la corde l’arrête net. 

Les mois passent, mais le système d’attache reste. L’éléphanteau encore frêle, effectue  encore quelques timides tentatives pour s’éloigner, mais la corde et le poteau le maintiennent solidement dans le périmètre. Si bien que la contrainte physique devient rapidement une barrière invisible dans l’esprit du jeune éléphant. 

Au bout d’un an, l’éléphanteau se cantonne à rester dans l’enceinte du village. Pourtant à mesure que le temps passe, l’animal grandit et sa force augmente. Il pourrait facilement briser la corde et s’affranchir du poteau. Mais, l’éléphant reste là, attaché uniquement par la conviction profonde qu’il est impuissant à se libérer. 

Les liens invisibles façonnent ainsi la perception du monde de l’éléphant.

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Le Syndrome de Stockholm

Imaginez tomber d’affection pour votre ravisseur. Ce comportement étonnant existe et il porte le nom de syndrome de Stockholm. C’est parti pour quelques explications !

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L’Incident de Stockholm

En 1973, des criminels s’introduisent dans une banque à Stockholm en Suède. Pendant 6 jours, ils retiennent en otage le personnel et les personnes présentes dans l’établissement. Quand les forces de l’ordre décident enfin de faire irruption dans la banque, certains otages se dressent de leur plein gré face aux policiers pour protéger leurs preneurs d’otages. Malgré tout, les autorités arrêtent les ravisseurs et libèrent les innocents. Cependant, l’inattendue réaction des otages suscite des débats et de nombreuses études dans les domaines de la psychologie et de la criminologie. Depuis lors, on nomme “syndrome de Stockholm” les comportements visant à développer des liens de sympathie avec ses bourreaux.

Une Exploration de la Psychologie Humaine

Ce concept psychologique fascinant mais paradoxal décrit la formation de liens émotionnels entre un otage et son ravisseur. Le syndrome de Stockholm s’explique par des mécanismes de défense mentaux. Dans des conditions difficiles, nous essayons de rationaliser la situation et nous cherchons un réconfort émotionnel. Se faisant nous avons tendance à tisser des liens de sympathie avec les individus impliqués dans l’événement, même si tout nous oppose.

Controverses et Critiques 

Comme tout concept psychologique, le Syndrome de Stockholm alimente un débat continu parmi les experts. Certains remettent en question sa validité en soulignant que d’autres facteurs peuvent influencer les relations entre ravisseurs et otages. Pour illustrer, on peut citer l’étonnant exemple historique de l’affaire Patty Hearst : 

En 1974, cette richissime héritière est enlevée par un groupe de révolutionnaires. Détenue en captivité pendant plusieurs mois, elle semble adopter les idéologies et les revendications de ses kidnappeurs. Elle est filmée en train de participer à un vol à main armée avec ses ravisseurs. La nature de son implication suscite de nombreux débats. Certains suggèrent qu’elle est sous l’emprise du syndrome de Stockholm, tandis que d’autres spéculent sur la possibilité qu’elle ait été contrainte. Arrêtée, la jeune femme affirme avoir été obligée de participer sous la menace de mort. Pourtant, la justice la condamne à une peine de prison pour ses activités criminelles.

Conclusion

Le Syndrome de Stockholm reste une énigme fascinante dans le domaine de la psychologie. Ce concept étonnant décrit la formation de liens émotionnels entre un otage et son ravisseur. Bien que controversé, ce phénomène paradoxal peut nous aider à jeter un éclairage sur la complexité de la psychologie humaine, en particulier dans des situations extrêmes. 

Sources 

  • Wikipedia – Le syndrome de Stockholm : https://fr.wikipedia.org/wiki/Syndrome_de_Stockholm

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