59 secondes pour prendre les bonnes décisions – Richard Wiseman (Résumé)

Richard Wiseman est un professeur de psychologie de nationalité britannique. Dans son livre, 59 secondes pour prendre les bonnes décisions, il partage des méthodes pour changer sa vie en s’appuyant sur des recherches scientifiques et sociologiques.

Il organise ses conseils en 10 thèmes pour lesquels je vais essayer d’extraire les principaux enseignements. C’est parti !

  1. Le bonheur
  2. La persuasion
  3. la motivation
  4. la créativité
  5. la séduction
  6. le stress
  7. le couple
  8. les décisions
  9. les enfants
  10. la personnalité

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Le bonheur

« Le bonheur n’est pas que la conséquence du succès, il en est aussi la cause. »

Richard Wiseman propose trois principes pour s’engager sur le chemin du bonheur :

Tenir un journal intime

L’idée est d’essayer « l’écriture d’expression ». C’est-à-dire coucher par écrit ses pensées, ses envies, ses objectifs… . Le but est avant tout d’exprimer sa gratitude et de dépeindre son avenir idéal. Il propose l’exercice hebdomadaire suivant :

  • Le lundi : énumérer trois instants gratifiants que l’on a vécu la semaine passée
  • Le mardi : mettre par écrit un bon souvenir et les sentiments que l’expérience nous a inspiré
  • Le mercredi : décrire son avenir idéal
  • Le jeudi : écrire un petit mot pour quelqu’un que l’on apprécie
  • Le vendredi :  noter trois choses qui se sont bien passées durant la semaine qui vient de s’écouler.

Privilégier les expériences plutôt que les objets

Diverses études citées dans le livre indiquent qu’il est plus profitable de s’offrir des expériences plutôt que des choses matérielles. Pour être heureux, il vaut mieux privilégier le fait de partir un WE avec ses proches ou encore donner plutôt que d’acheter ou recevoir. Il vaut aussi mieux privilégier les moments d’interaction avec d’autres personnes.

Faire comme si l’on est déjà heureux

Pour ce faire, la clé est de  

  • sourire souvent (quitte à se forcer)
  • se tenir droit
  • faire en sorte de commencer une nouvelle activité, entreprendre un projet important ou s’initier à un sport

La persuasion

Voici plusieurs conseils 

Viser la sympathie

Une clé pour paraître sympathique consiste à révéler ses points faibles, car ils témoignent d’une plus grande ouverture d’esprit. Nous avons davantage d’estime pour quelqu’un qui a suffisamment de tempérament et d’honnêteté pour mettre ses faiblesses en avant, sans chercher à donner une fausse image de lui-même. 

A ce sujet, il ne faut pas avoir honte si l’on fait une grosse bourde. Mieux vaut ne pas y accorder une importance démesurée et se confondre en excuses lorsqu’on commet une faute. Toutefois, il vaut mieux rectifier tout de suite son erreur et continuer comme si de rien n’était. 

Dernier conseil, il est préférable de viser la simplicité. Par exemples, cela revient à :

  • Privilégier un nom de projet simple
  • Ne pas utiliser de vocabulaire compliqué
  • Simplifier son écriture et son langage

Améliorer sa popularité

Richard Wiseman partage trois manières de se rendre populaire : 

  1. Donner à l’autre l’occasion de nous faire une fleur à cause de l’effet Franklin. En effet, les personnes à qui on a fait une faveur seront toujours mieux disposés envers leur bienfaiteur car ils seront dans l’optique de leur rendre la pareille.
  2. Oser faire de petites gaffes, car les petites erreurs tendent à nous rendre sympathique.
  3. Éviter de colporter le négatif. Ce que l’on dit au sujet des autres est révélateur de notre personnalité. Lorsqu’on médit sur quelqu’un, ceux qui écoutent tendent à nous associer inconsciemment aux caractéristiques que l’on décrit. En revanche, si l’on dit du bien, on sera considéré comme quelqu’un de bon.

S’adresser à une personne et non à la foule

De nombreuses études sociologiques montrent qu’un individu aura moins de chance de recevoir de l’aide s’il se situe en plein milieu d’une foule. Par exemple, plus il y a de témoins lors d’un accident, moins il y a de chances que quelqu’un réagisse.

De ce fait, si l’on se retrouve dans le besoin, il vaut mieux s’adresser à une seule personne. 

Pour illustrer, si l’on envoie un mail pour demander de l’aide, il faut l’adresser à un seul interlocuteur plutôt que de faire un message collectif. 

Donner un coup de pouce à chaque occasion

Plusieurs autres études prouvent qu’il suffit de rendre spontanément un petit service pour déclencher une forte réaction de réciprocité. Nous aimons ceux qui nous font des faveurs, et nous faisons des faveurs à ceux que nous aimons. En ce sens, pour se faire du bien, la clé est de commencer par faire du bien aux autres.

La motivation

Richard Wiseman explique que la réussite repose sur le fait d’établir un plan de bataille, de ne pas remettre au lendemain ce qu’on peut faire le jour même, et de pratiquer la double pensée.

Etablir un plan de bataille

Dans un premier temps, il est indispensable d’élaborer une stratégie pour atteindre ses objectifs. Pour ce faire, l’auteur expose plusieurs suggestions :

  • Partager ses objectifs avec ses proches (famille, amis ou collègue)
  • Enumérer les avantages du résultat souhaité
  • S’accorder une récompense dès que l’on franchit une étape de son plan

Cultiver la double pensée en visualisant ses objectifs

La recherche scientifique montre que les exercices de visualisation peuvent booster la motivation. Cependant, il faut trouver le bon équilibre entre projection optimiste et évaluation réaliste des obstacles éventuels.

Prêter attention à son alimentation

Voici en vrac quelques recommandations sur le sujet :

  • Manger lentement
  • Boire régulièrement
  • Éloigner les tentations pour ne pas grignoter
  • Éviter les distractions à l’heure du repas. 
  • Tenir un journal alimentaire
  • Se dépenser en faisant du sport
  • Accrocher un miroir dans sa cuisine

La créativité

Du point de vue de l’auteur, il est possible de stimuler sa créativité simplement en jetant un simple coup d’œil à de l’art moderne, en s’allongeant ou en plaçant une plante verte sur notre bureau. Découvrons les principes associés à ces pratiques.

Ne rien faire / se relaxer

Plusieurs études sur la créativité vantent les mérites de la relaxation. Lorsqu’on ne fait rien ou lorsqu’on effectue une tâche facile qui ne demande pas d’effort, notre esprit tend à vagabonder et explorer les idées défilent dans notre tête. Ainsi le fait d’effectuer une activité relaxante ou un jeu qui nous occupe l’esprit est un bon moyen de stimuler notre créativité.

Intégrer un bout de nature à son environnement

Pour être créatif il faut se mettre au vert. Pour ce faire on peut :

  • Faire une balade dans la nature
  • Disposer des plantes vertes et des fleurs dans une pièce
  • S’installer devant une fenêtre qui donne sur une pelouse et des arbres
  • Ajouter du vert dans son espace en installant du mobilier verts ou en s’habillant en vert 

Utiliser la technique de la stimulation visuelle

La posture et la gestuelle ont un impact sur notre potentiel de créativité. Par exemple, le fait de croiser les bras nous encourage inconsciemment à la persévérance. En parallèle, le fait de décrire l’attitude, le mode de vie ou l’apparence d’un artiste suffit à être plus créatif.

La séduction

Richard Wiseman partage plusieurs conseils pour séduire :

  • Effleurer son partenaire. Il suffit de toucher délicatement le bras de son interlocuteur, tout en accompagnant le geste d’un compliment ou d’une demande.
  • Imiter subtilement son partenaire. Effectuer les mêmes gestes, avoir la même intonation ou expression faciale sont des signes montrant que l’on est sur la même longueur d’ondes.
  • Garder le mystère. Il convient de ne pas dévoiler toutes ses cartes d’un coup.
  • Poser des questions originales et ludiques pour susciter l’intérêt
  • Privilégier les activités à sensation forte lors d’un premier rendez-vous. Les recherches montrent que lorsque notre cœur bat plus vite, on est plus enclin à trouver notre partenaire séduisant
  • Oser aborder des sujets intimes. Ceux qui se font des confidences nouent des liens plus facilement
  • Montrer de la résistance, car nous sommes attiré par ceux qui se laisse amadouer uniquement à la fin

Le stress

Plutôt que de piquer une crise, il convient d’apprendre à maîtriser ses émotions. Richard Wiseman partage plusieurs conseils pour maîtriser le stress : 

  • Faire du sport pour se distraire et évacuer le trop plein d’énergie
  • Prier pour autrui, car cela fait du bien
  • Rechercher les avantages de la situation qui nous angoisse

S’entourer d’une boule de poil

Avoir un animal de compagnie est un moyen de se soulager du stress quotidien. De plus, les animaux domestiques, en particulier un chien, favorisent les contacts humains. Par contre, pour maximiser sa vie sociale, il vaut mieux avoir un labrador plutôt qu’un rottweiler, un ours en peluche.

Diminuer sa tension artérielle en faisant ses tâches quotidiennes

L’activité physique est indispensable pour être en bonne santé. Le problème est que l’on se met souvent la pression pour faire du sport. Cependant, nous ne nous rendons pas compte que les nombreuses activités quotidiennes que l’on fait sans s’en rendre compte comme la marche, le ménage, la lecture, les courses… sont une forme d’activité physique. Le simple fait de s’en rendre compte et de faire ces activités permet de réduire son stress et de conserver un niveau de santé correct.

Le couple

Il existe plusieurs méthodes simples pour être heureux en ménage. Voici quelques recommandations :

  • Ecrire une lettre d’amour. En couchant ses sentiments sur le papier et en faisant l’effort de mettre des mots sur son couple, il est possible d’influencer durablement la communication avec son partenaire et les chances de rester ensemble.
  • Pratiquer une activité commune et stimulante. Les études suggèrent que pour rester amoureux, les couples doivent se fixer des défis nouveaux et excitants à relever ensemble.
  • Remonter dans le temps en se remémorant le premier rendez-vous.
  • S’entourer d’objets qui font penser à son/sa partenaire (comme une simple photo).

Les décisions

Richard Wiseman propose des pistes pour faire de bons choix et influencer ceux des autres.

  • Prendre ses décisions tout seul. Plus d’un demi-siècle de recherches scientifiques montre que la pensée irrationnelle surgit dans la prise de décision collective. Cela engendre une polarisation de l’opinion et une mauvaise évaluation des situations.
  • Approfondir ses connaissances sur les probabilités et la logique car la plupart des méthodes décisionnaires exigent une connaissance dans ces domaines.
  • Jouer avec les concepts de pied dans la porte et la porte au nez
    • Formuler une demande modeste pour impliquer puis formuler de plus grosses requêtes progressivement.
    • Commencer par une requête inacceptable, essuyer un refus, puis convaincre les gens à répondre à une demande plus modeste.
  • S’appuyer sur la puissance de la logique et de l’inconscient
    • Pour prendre une décision simple : Écouter la voix de la raison en restant lucide et en pesant le pour et le contre
    • Pour un choix complexe : Suivre son instinct en faisant travailler son inconscient. 
  • Utiliser les regrets comme une sonnette d’alarme pour orienter ses choix et se motiver à agir. 
  • Déceler les menteurs en s’intéressant au langage du corps. Un menteur aura tendance à montrer des signes de concentration et être nerveux.

Les enfants

Voici les recommandations dispensées par l’auteur dans ce chapitre :

  • Porter une attention particulière au nom et prénom
    • Les études suggèrent que les enfants avec un nom de famille en début d’alphabet ont plus de succès que les autres.
    • De même, les gens dont le prénom évoque des notions positives se débrouillent particulièrement bien dans la vie.
  • Louer les efforts plutôt que le talent. En effet, quand on félicite les enfants pour leur effort, on les encourage à faire de leur mieux, sans se soucier des résultats et sans craindre l’échec. Ainsi le désir d’apprendre dépasse la peur de rater, et ils n’hésitent pas à choisir la voie la plus difficile. En cas d’échec, ils attribueront leur mauvais résultat à un manque d’effort, et non à un manque d’intelligence. 
  • Développer sa capacité à retarder les gratifications immédiates. Si l’on veut atteindre ses objectifs, la capacité à retarder la satisfaction et la capacité à se focaliser sur le plus long terme est indispensable. Pour ce faire, les parents peuvent simplement entraîner leur enfant en leur donnant le choix entre une petite part de dessert tout de suite ou une plus grosse part plus tard.

La personnalité

Dans cette partie, Richard Wiseman propose des pistes pour cerner la personnalité de son interlocuteur. Il présente cinq dimensions fondamentales de la personnalité qu’il convient d’apprendre à discerner :

  • « Ouvert d’esprit » indique la tendance à rechercher et à apprécier les expériences nouvelles et inhabituelles.
  • « Consciencieux » décrit le degré d’organisation et d’autodiscipline requis pour atteindre des objectifs.
  • « Extraverti » désigne le besoin d’être stimulé par le monde extérieur et autrui.
  • « Attentionné » correspond au degré d’attention que l’on porte à autrui.
  • « névrotique », décrit le degré de stabilité émotionnelle et la capacité à gérer le stress.

Il existe également une méthode étonnante pour cerner la personnalité d’une personne grâce à la longueur de ses doigts. L’effet Casanova stipule que la proportion index/ annulaire est révélatrice de nos aptitudes physiques et psychologiques. L’indice moyen des hommes équivaut à 0,98 et un indice de 0,94 est signe de virilité. L’indice moyen des femmes équivaut à 1 et un indice de 1,02 est signe de féminité.

Pour finir, l’auteur propose quatre facteurs permettant de cerner la personnalité de son interlocuteur en moins de 60 secondes.

  • La possession un animal de compagnie
  • Le comportement au volant
  • La position des pouces dans une position des mains particulières
  • Le fait d’être du matin ou du soir

Conclusion

Bref pour résumer, Richard Wiseman propose 10 techniques qui synthétisent les enseignements de son livre : 

  1. Cultiver la gratitude attitude en énumérant trois choses pour lesquelles on est reconnaissant
  2. Glisser une photo de bébé dans son portefeuille
  3. Accrocher un miroir dans sa cuisine
  4. Acheter une plante verte pour son bureau
  5. Toucher le bras de ses interlocuteurs
  6. Écrire ce que nous inspire notre relation
  7. Demander à un menteur potentiel de nous envoyer un mail
  8. Féliciter les enfants pour leurs efforts plutôt que pour leur talent
  9. Visualiser l’action et non la réussite
  10. Penser à son héritage afin de définir plus facilement ses objectifs sur le long terme et évaluer ses progrès.

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59 secondes pour prendre les bonnes décisions – Richard Wiseman

 

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Show your work – Austin Kleon (Résumé)

Austin Kleon est un écrivain, dessinateur et auteur de plusieurs best-sellers (Steal like an artist (2012) et Newspaper Blackout (2010)). Dans son livre, Show your work, il présente 10 manières de partager sa créativité et de se faire connaître.

Pour cette synthèse, je vais résumer les 10 principes abordés. C’est parti !

Sommaire :

  1. S’engager même si l’on est pas un expert
  2. Penser processus plutôt que produit.
  3. Diffuser un petit quelque chose tous les jours.
  4. Ouvrir son cabinet de curiosités
  5. Raconter de bonnes histoires
  6. Enseigner que l’on sait
  7. Éviter de se transformer en spam humain
  8. Apprendre à encaisser les coups durs
  9. Vendre
  10. Rester dans les parages

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L’importance de diffuser son travail

Austin Kleon constate que presque toutes les personnes à succès qu’il admire (et dont il essaie de s’inspirer) ont intégré le partage dans leur routine.

Il en conclut qu’il est primordial de faire connaître ses créations. La clé est d’apprendre à considérer son travail comme un processus sans fin, à partager ce processus de manière à attirer les personnes susceptibles d’être intéressées par ce que l’on fait, tout en gérant les hauts et les bas.

Les 10 principes qu’il partage sont les suivants : 

1. S’engager même si l’on est pas un expert

Il n’est pas nécessaire de réaliser un travail de génie pour se faire connaître.

Trouver une scène

La créativité est toujours une collaboration. Elle est le résultat d’un esprit connecté à d’autres. 

En ce sens, Internet est un outil essentiel pour les créateurs car il rend accessible et relie les travaux de chacun. 

Les blogs, les médias sociaux, les groupes de messagerie, les forums de discussion sont des scènes virtuelles où les gens se retrouvent pour discuter des sujets qui les intéressent.

Être un amateur et partager

Même si l’on est novice, il faut oser communiquer ce que l’on aime. Les personnes qui apprécient les mêmes choses nous trouveront. 

A ce propos, l’une des meilleures voies pour réussir consiste à réfléchir à ce que l’on veut apprendre puis s’engager à partager son apprentissage.

Lire les nécrologies

Toutes les personnes ayant accompli des choses extraordinaires ont commencé comme des amateurs. Leur parcours est ainsi un exemple à suivre. 

Austin Kleon conseille donc de lire des biographies tous les matins car elles contiennent de riches enseignements.

2. Penser processus plutôt que produit.

En fait, le but est de documenter ce que l’on fait et d’emmener les gens dans les coulisses. Cela consiste par exemple à :

  • commencer un journal de travail. C’est-à-dire noter ses pensées dans un cahier ou les enregistrer sur un appareil audio. 
  • Tenir un album en prenant de nombreuses photos de son travail à différentes étapes du processus. 
  • Filmer des vidéos de son travail pour garder une trace de son parcours

Comme l’explique l’auteur, en mettant les choses en avant, de manière cohérente, on peut établir une relation avec ses clients. Cela leur permet de voir la personne qui se cache derrière les produits.

3. Diffuser un petit quelque chose tous les jours.

Envoyer une dépêche quotidienne

Les sites de médias sociaux sont l’idéal pour partager des mises à jour quotidiennes. Une fois par jour, il convient de présenter un petit morceau de sa routine de travail.

Une citation du designer Bobby Solomon dit : « Mettez vous et votre travail en avant tous les jours, et vous commencerez à rencontrer des gens étonnants”.

Partager l’imparfait

L’auteur parle du test “et alors ?” (“so what?”). L’idée est d’oser partager les travaux imparfaits et inachevés pour lesquels on souhaite obtenir un retour.

Transformer son flux en stock

La stratégie consiste à partager quotidiennement ses idées et pensées, c-a-d le flux . Diffuser du contenu régulièrement permet de mettre en lumière des thèmes et des tendances. Les éléments qui se dégagent du flux permettent de créer du contenu plus substantiel et durable (= le stock).

Créer un bon nom (de domaine)

Un petit article de blog n’est rien en soi, par contre un millier d’articles publié sur une décennie devient l’œuvre d’une vie.

La clé est de considérer un site web comme une machine de développement personnel (plutôt qu’une machine d’autopromotion). Pour cela, il convient de remplir son site Web avec son travail, ses idées et les choses qui nous intéressent.

4. Ouvrir son cabinet de curiosités.

Partager ses influences

Aujourd’hui comme à l’époque, nous avons tous le désir de voir, faire et posséder des choses étranges et merveilleuses. Ces collections d’objets ou de souvenirs influencent nos goûts, et nos goûts influencent notre travail. 

Même si, en tant qu’amateur, nos goûts s’inspirent exclusivement des créations des autres, il ne faut pas hésiter à partager ses influences dans son propre travail.

Ne pas cacher ses plaisirs coupables

Une nouvelle fois, il est préférable de célébrer et partager ses goûts et les choses que l’on aime. Être ouvert et honnête sur ce que l’on apprécie est le meilleur moyen d’entrer en contact avec des personnes qui aiment ces mêmes choses.

Le crédit est toujours de mise

A ce sujet, si l’on partage le travail d’autrui, il est de notre devoir de veiller à ce que les créateurs de ce travail soient dûment reconnus. Ainsi, il faut mieux s’abstenir de partager si l’on ne reconnaît le mérite du créateur.

5. Raconter de bonnes histoires.

Le travail ne parle pas de lui-même

La façon dont les gens apprécient la valeur de notre travail est profondément influencée par ce qu’on leur raconte à son sujet.

Les êtres humains veulent savoir d’où viennent les choses, comment elles sont faites et qui les a faites. 

Il est donc primordial d’apprendre à “raconter son travail ». La narration a un effet énorme sur la manière dont il va être perçu par les gens.

La structure est essentielle

La partie la plus importante d’une histoire est sa structure. Un bon pitch se déroule en trois actes : Le premier présente le passé, le second correspond au présent et le troisième aborde le futur.

Parler de soi de manière impactante

Quoiqu’il en soit, chacun devrait apprendre à se présenter, parler de son travail et avoir une réponse à la question “Qu’est ce que vous faites dans la vie?” Voici quelques clés à ce sujet 

  • Savoir donner une réponse vraie et courte. Ex : “Je suis étudiant”, je suis plombier de jour et blogueur de nuit..;”. 
  • Anticiper les réponses pour éviter les blancs. Ex : “Je suis chômeur” risque d’amener à la question “quel travail recherchez-vous ? ”
  • S’adapter à son interlocuteur. la réponse ne devrait pas être la même si l’on parle à un enfant, une personne âgée ou sa mère.
  • Supprimer les adjectifs pour rester factuel. Dire : “je suis photographe” plutôt que “photographe amateur” ou “je suis un super photographe”.

 

6. Enseigner que l’on sait

Beaucoup cherchent à cacher la recette de leur succès en masquant le processus, en taisant les techniques qu’ils ont apprises ou en camouflant l’aide qu’ils ont reçue…

La philosophie de l’auteur est tout autre : dès que l’on apprend quelque chose, il est préférable de l’enseigner aux autres :

  • Partager sa liste de lecture. 
  • Indiquer des documents de référence utiles
  • Créer des didacticiels et les mettre en ligne. 

Le but est d’accompagner les gens, étape par étape, en partageant une partie de son processus. 

7. Éviter de se transformer en spam humain.

Austin Kleon liste plusieurs recommandations :

Se taire et écouter

Il faut d’abord incarner les comportements associés au résultat que l’on souhaite atteindre

  • Si l’on veut être accepté par une communauté, on doit d’abord être un bon citoyen de cette communauté.
  • Si l’on veut des fans, on doit d’abord être un fan. 
  • Si l’on veut recevoir, il faut donner

Viser les cœurs plutôt que le nombre

Il vaut mieux se soucier de la qualité des personnes qui nous suivent davantage que de leur nombre.

Pour cela, il faut faire les choses que l’on aime et en parler pour attirer les gens qui ont les mêmes attentes. Pour être intéressant, on doit être intéressé.

Eviter les gens qui nous épuisent

Austin Kleon utilise le test du vampire pour savoir qui laisser entrer et sortir de sa vie. 

Si, après avoir passé du temps avec quelqu’un, on se sent usé et épuisé, alors cette personne est un vampire dont on doit s’éloigner. A l’inverse; si l’on se sent toujours plein d’énergie, la relation est à favoriser.

Le test du vampire s’applique à de nombreux aspects de notre vie comme les emplois, les loisirs, les lieux, etc.

Identifier ses compagnons d’infortune

Il convient de rester proche des gens qui nous accompagnent dans les moments difficiles. Ce sont les personnes avec qui collaborer, partager ses secrets ou montrer son travail en priorité.

Rencontrer les gens dans la vie réelle

Rien ne remplace une rencontre en face à face. Lorsqu’on est dans un groupe en ligne, il vaut mieux essayer d’organiser des événements comme des meetups, des rendez en petit comité ou autre.

8. Apprendre à encaisser les coups durs.

Le message est le suivant : il ne faut pas abandonner devant les difficultés et les critiques.

Voici plusieurs conseils pour encaisser

  • Accepter l’idée que les difficultés vont se présenter
  • Apprendre à être frappé. Plus il y a de difficultés, moins elles blessent
  • Continuer d’avancer malgré tout
  • Protéger ses zones sensibles
  • Garder l’équilibre en restant proche de sa famille et ses amis

Finalement, l’astuce est de ne pas se soucier de ce que tout le monde pense mais de s’occuper uniquement de ce que les bonnes personnes pensent de nous.

De plus, il ne faut surtout pas perdre son temps et son énergie à répondre aux “trolls”. En ce sens, il faut utiliser le bouton de blocage sur les sites de médias sociaux et supprimer les commentaires désagréables.

9. Vendre

Nous avons tous besoin de gagner notre vie. L’idéal est d’être payé pour les activités qui nous plaisent. C’est la différence entre un professionnel et un amateur.

Tendre son chapeau pour récolter de l’argent

Le moyen le plus simple de le faire est de demander des dons en mettant un petit pot à pourboire virtuel ou un bouton « donnez maintenant » sur son site web.

Toutefois, l’idéal reste de fabriquer quelque chose et de le vendre pour de l’argent. Au lieu d’avoir un bouton « donnez maintenant », il vaut mieux un bouton « achetez maintenant » ou « engagez-moi ».

Conserver une liste de diffusion

Lorsque les gens apprécient un travail, ils ont tendance à donner leur adresse mail pour rester en contact. Pour le créateur, la liste d’emails est un excellent moyen de communiquer et vendre.

Se créer davantage de travail 

Cette citation de Walt Disney résume parfaitement cette philosophie : “on ne fait pas des films pour gagner de l’argent, on fait des films pour faire plus de film” (“We don’t make movies to make money, we make money to make more movies”).

Retourner les faveurs

Quand on a atteint le succès, il faut rendre la pareille en donnant à ses professeurs, ses mentors ou ses fans, une chance de partager leur propre travail.

Le secret est d’être aussi généreux que possible, mais suffisamment égoïste pour pouvoir faire son travail.

10. Rester dans les parages

Le but est de conserver le rythme car le travail est une réaction en chaîne. Chaque projet mène au suivant.

Néanmoins, il convient de faire des pauses pour pouvoir revenir plus fort. Il existe plusieurs techniques pour déconnecter sur différentes échelles de temps. :

  • prendre un congé sabbatique tous les septs ans
  • Partir en déplacement le temps d’un week-end
  • Faire de l’exercice
  • Marcher régulièrement dans la nature

Pour terminer sur une dernière astuce, Austin Kleon recommande de répartir à zéro régulièrement en s’engageant sur un nouveau projet créatif afin d’apprendre de nouveau.

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Tout réussir sans stresser grâce à la méthode ZTD (Zen to done) – Leo Babauta (Résumé)

Leo Babauta est un auteur et blogueur américain. Dans son livre, Tout réussir sans stresser (lien affilié), il partage ses conseils pour organiser sa vie et accomplir ses projets. Sa méthode Zen To Done (ZTD) comprend 10 habitudes pour organiser ses tâches, vivre une journée de travail simple et structurée.

Pour ce résumé, je vais synthétiser les principes et conseils pratiques abordés dans l’ouvrage. C’est parti !

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Le pourquoi de la méthode ZTD

La méthode ZTD est un dérivé simplifié de la méthode Getting Things Done de David Allen, en particulier sur cinq points :

  • Le GTD implique une série de changements d’habitudes alors que la ZTD se concentre sur une habitude à changer à la fois
  • Le GTD n’est pas assez axé sur l’action alors que la ZTD s’y focalise 
  • Le GTD manque de structure alors que la ZTD vise à planifier et instaurer des rituels
  • Le GTD génère du stress car le processus est complexe alors que la ZTD s’attache à simplifier
  • Le GTD n’est pas suffisamment axé sur la réalisation d’objectifs personnels alors que la ZTD se concentre sur l’atteinte d’objectifs à la semaine.

Le contenu de la méthode ZTD

La ZTD se compose de 10 habitudes visant à nous aider à nous organiser, à simplifier notre vie et à faire les tâches que l’on doit accomplir.

Voici les 10 habitudes de la ZTD :

  • HABITUDE N ° 1 : COLLECTER. Lister sur un support toutes les tâches, les idées, les projets et les informations qui nous viennent à l’esprit.
  • HABITUDE N ° 2 : TRAITER. Ne pas différer la réalisation des actions simples
  • HABITUDE N ° 3 : PLANIFIER. Se fixer des priorités quotidiennes et hebdomadaires.
  • HABITUDE N ° 4 : FAIRE. Avancer sur une chose à la fois, sans se laisser distraire.
  • HABITUDE N ° 5 : ÉTABLIR UN SYSTÈME SIMPLE ET FIABLE. Tenir et vérifier de simples listes
  • HABITUDE N ° 6 : ORGANISER. Mettre chaque chose à sa place
  • HABITUDE N ° 7 : FAIRE LE POINT. Suivre son système et ses objectifs toutes les semaines.
  • HABITUDE N ° 8 : SIMPLIFIER. Réduire ses tâches et ses objectifs à l’essentiel.
  • HABITUDE N ° 9 : INSTAURER DES RITUELS. Établir et respecter des règles.
  • HABITUDE N ° 10 : TROUVER SA PASSION. Viser des activités passionnantes.

Si l’on part de zéro, le but n’est pas de mettre en place tous les changements immédiatement mais plutôt de choisir et renforcer une habitude à la fois. 

Concrètement, l’auteur suggère de travailler pour acquérir un des 10 comportements pendant 30 jours puis de passer au suivant.

La version minimaliste de la méthode ZTD

Afin d’obtenir une productivité optimale sans prise de tête, Leo Babauta propose une version encore plus minimaliste de la méthode ZTD. Elle revient à adopter les quatre habitudes suivantes : collecter, traiter, planifier et faire.

Le mode d’emploi est le suivant :

  • Utiliser un carnet pour écrire toutes les choses à faire
  • Tous les jours, transférer ses notes sur sa to-do liste principale
  • Tous les matins, sélectionner 1 à 3 tâches à accomplir dans sa journée.
  • Accomplir les tâches prioritaires du jour (TPJ) le plus tôt possible

L’idée est d’appliquer ce mode d’emploi quotidiennement pour avancer sur ces tâches et projets.

Entreprendre des changements progressifs et durables

Pour ceux qui veulent adopter l’intégralité des 10 habitudes du ZTD, la bonne méthode revient à entamer des changements de vie progressifs et durables. L’auteur dispense une série de conseils à ce propos :

  • S’engager à changer une première habitude
  • Pratiquer le nouveau comportement pendant 30 jours
  • Trouver tous les moyens pour se motiver durant la période
  • Noter ses progrès tous les jours
  • S’entourer en rejoignant un groupe en ligne ou en travaillant avec un partenaire
  • S’octroyer des récompenses régulièrement (au bout de 3 jours, puis toutes les semaines jusqu’à s’offrir un grosse récompense le trentième jour)
  • Rester concentré sur une seule habitude en affichant l’objectif sur un mur ou en créant des mails de rappel…
  • Éliminer les pensées négatives et se répéter que l’on est capable

Les 10 habitudes en détail

Habitude n° 1 : Collecter

Au lieu de compter sur son cerveau pour stocker les informations dans sa mémoire, il est préférable de les collecter immédiatement.

L’auteur conseille d’utiliser un carnet ou bloc note et d’y noter les tâches, les idées, les projets et les toute information qui nous traversent l’esprit.

Ensuite, dès que l’on va au bureau ou que l’on rentre chez soi, il faut transférer ses notes sur une to-do liste.

Une fois que l’on a pris l’habitude, on peut développer des listes par catégories.

Habitude n° 2 : Traiter

Une fois collecté, il faut traiter les informations listées une à une en prenant des décisions immédiates. Il existe 5 possibilités pour gérer chaque note :

  • Les Supprimer
  • Les déléguer
  • Les effectuer immédiatement si les tâches prennent moins de 2 minutes
  • Les remettre à plus tard en les ajoutant à sa to do liste
  • Les archiver

La clé est de continuer le processus jusqu’à ce que tous les points de collecte soient vides. Dans tous les cas, il ne faut pas laisser une note dans un point de collecte. Il est préférable de la supprimer ou l’archiver. 

Habitude n° 3 : Planifier

Toutes les semaines, la méthode ZTD invite à faire la liste de ses tâches prioritaires de la semaine (TPS) et de les programmer en premier.

En effet, il vaut mieux prendre le contrôle de ses journées au lieu de laisser les besoins, les désirs et les priorités des autres les contrôler à notre place.

Chaque matin, il convient donc d’établir une liste de ses tâches prioritaires du jour (TPJ) et de se débrouiller pour les réaliser le plus tôt possible.

Au lieu de s’efforcer à accomplir un maximum de tâches figurant sur sa to-do liste, le but est plutôt d’accomplir celles qui comptent le plus.

Habitude n° 4 : Faire

Léo Babauta partage quelques conseils pour nous aider à nous concentrer et résoudre les problèmes d’exécution :

  • S’engager sur une seule TPS à la fois
  • S’enfermer provisoirement dans une bulle en éliminant toutes les sources de distraction.
  • Programmer la durée d’exécution de sa tâche et travailler à fond durant cette période de temps
  • S’arrêter si l’on a envie de passer à une autre tâche
  • Souffler et s’accorder une dizaine de minutes avant de passer à la tâche suivante

Habitude n° 5 : Établir un système simple et fiable

La to-do liste est l’outil indispensable dans n’importe quel système de gestion du temps.

Quoiqu’il en soit, un système simple et fiable doit satisfaire trois règles :

  • Comprendre des points de collecte (ex : un agenda, des listes et un système de référence).
  • Intégrer des outils très simples pour limiter la maintenance du système.
  • Être utilisable tous les jours.

L’auteur cite plusieurs exemples d’outils qui remplissent ces caractéristiques comme par exemple : Le carnet Moleskine, Hipster PDA,  l’application Todoist ou encore un simple agenda.

Habitude n° 6 : Organiser

Cette habitude passe par plusieurs principes simples :

  • Mettre chaque chose à sa place
  • Avoir un système d’archivage
  • Ranger immédiatement les choses à leur place
  • Conserver les surfaces propres, nettes et rangées
  • Faire le point régulièrement sur son organisation

Habitude n° 7 : Faire le point

Les meilleurs systèmes ont tendance à se dérégler. C’est pourquoi, l’auteur recommande de procéder à un bilan hebdomadaire qui comprend 5 étapes :

  • Faire le point sur ses objectifs
  • Revoir ses notes.
  • Vérifier son agenda.
  • Consulter ses listes.
  • Définir l’objectif de la semaine à venir et planifier ses TPS.

Habitude n° 8 : Simplifier

Il existe différents moyens pour réduire ses objectifs et ses tâches à l’essentiel. Voici quelques pistes :

  • S’obliger à réduire la taille de ses listes de moitié
  • Se focaliser sur un seul objectif à la fois
  • Réduire ses engagements en apprenant à dire non
  • Simplifier son flux d’information en se désinscrivant des notifications par mail ou en limitant son exposition au écran
  • Améliorer le système à chaque point hebdomadaire.
  • Prioriser ses tâches pour définir des actions à plus forte valeur ajoutée
  • Regrouper les petites tâches et les traiter à la suite sur des créneaux de 30 minutes

Habitude n° 9 : Instaurer des rituels

La clé est de créer des rituels hebdomadaires et quotidiens pour donner à ses journées et à ses semaines un aspect plus calme et plus ordonné.

L’auteur partage plusieurs suggestions :

  • Lister toutes ses tâches professionnelles et personnelles aussi bien les grosses et les petites actions.
  • Définir des routines pour traiter les petites tâches qui concernent le même thème comme par exemple, regrouper les activités en lien avec les courses, les tâches administratives…
  • Catégoriser les tâches en fonction de leur récurrence en créant une liste pour les actions quotidiennes, les actions hebdomadaires…
  • Se forcer à effectuer les rituels pendant un mois complet.

Habitude n° 10 : Trouver sa passion

Il s’agit de l’habitude la plus difficile mais la plus importante. La poursuite d’une passion tend à nous rendre plus heureux et productif. Ainsi on effectue plus facilement les tâches qui y sont liées.

Il existe plusieurs astuces pour identifier sa passion :

  • Rechercher parmi les choses que l’on aime déjà faire
  • Réfléchir aux choses pour lesquelles on passe des heures à s’informer
  • Faire une séance de brainstorming pour lister tous les activités qui nous plaisent
  • Solliciter d’autres personnes pour trouver des idées en demandant à des proches ou en surfant sur le net
  • Tester ses idées et se forcer à essayer

Conclusion

Bref, pour résumer et conclure, reprenons les 10 habitudes de la méthode ZDT :

  • HABITUDE N ° 1 : Collecter
  • HABITUDE N ° 2 : Traiter
  • HABITUDE N ° 3 : Planifier
  • HABITUDE N ° 4 : Faire
  • HABITUDE N ° 5 : Établir un système simple et fiable
  • HABITUDE N ° 6 : Organiser
  • HABITUDE N ° 7 : Faire le point
  • HABITUDE N ° 8 : Simplifier
  • HABITUDE N ° 9 : Instaurer des rituels
  • HABITUDE N ° 10 : Trouver sa passion 

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L’autoroute du millionnaire – MJ DeMarco (Résumé)

Couverture - L'autoroute du millionnaire - MJ DeMarcoMJ DeMarco  est un entrepreneur et investisseur multimillionnaire américain. Dans son livre, L’autoroute du millionnaire, il partage sa philosophie sur l’enrichissement. Pour lui, il existe deux chemins vers la richesse.

Premièrement, il y a la voie lente qui correspond à l’approche suivie par la majorité des gens :  faire carrière,  économiser et investir progressivement pour en profiter à la retraite si l’on s’est bien débrouillé.

En parallèle, il y a une voie plus rapide : l’autoroute du millionnaire pour laquelle il partage les principes clés.

Pour cette synthèse, je vais extraire les grands concepts exposés par l’auteur dans les 8 parties du livre :

  1. Fuir l’enrichissement lent
  2. L’enrichissement est un processus 
  3. Pauvreté : la feuille de route pour le trottoir
  4. La voie lente : feuille de route pour la médiocrité 
  5. Richesse : la feuille de route de la Voie rapide 
  6. Conduire son propre véhicule 
  7. Les chemins de la richesse 
  8. La vitesse : accélérer son enrichissement

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Résumé

1/ Fuir l’enrichissement lent

La société promeut la philosophie que pour s’enrichir il faut aller à l’école, avoir de bonnes notes, passer son diplôme, décrocher un bon boulot, économiser 10 % de son salaire, placer de l’argent en Bourse et sur un plan d’épargne retraite, pour enfin pouvoir être riche et en profiter à 65 ans

Pour l’auteur il s’agit d’une grande duperie car l’âge d’or de la vie, c’est quand on est jeune, alerte et dynamique. De plus,  « L’enrichissement lent » est un jeu perdu d’avance, parce qu’il dépend de Wall Street et de notre temps. Autrement dit, tout le capital que l’on accumule s’échange contre du temps de vie et ce capital peut être réduit à néant à cause d’une crise financière.

 Il est donc primordial de changer d’approche et de s’engager sur l’autoroute du millionnaire. Cette voie rapide suit trois croyances :

  • La célébrité et le talent physique ne sont pas des conditions préalables à la richesse
  • La richesse rapide suit une courbe exponentielle, pas linéaire
  • Le changement peut arriver en un instant.

2/ L’enrichissement est un processus

La Voie rapide peut être assimilée à un processus plutôt qu’un événement. 

Hélas, la société tend à médiatiser la richesse et la réussite sans montrer les efforts qui permettent d’arriver à ce résultat.

Voici les vérités qui se cachent derrière le processus d’enrichissement  :

  • Il nécessaire d’avoir une feuille de route pour atteindre sa destination
  • On ne peut compter que sur soi-même pour y arriver
  • Il existe plusieurs voies financières à emprunter.
  • La vitesse d’enrichissement correspond à la capacité à mettre en œuvre ses idées. 
  • Le processus de l’autoroute demande des sacrifices dont on doit s’acquitter si l’on veut arriver au bout

L’auteur présente ensuite les trois types de feuilles de route vers la richesse

  • La feuille de route du trottoir
  • La feuille de route de la voie lente
  • La feuille de route de la voie rapide

Chaque voie s’appuie sur une psychologie et un système de croyances spécifiques notamment au niveau de la perception de ses dettes, de son temps, des études, de l’argent, des revenus… .

De plus, chaque feuille de route est régie par une équation de la richesse qui prédispose à une destination financière : la pauvreté pour le trottoir, la médiocrité pour la Voie lente, et la richesse pour la Voie rapide.

3/  Pauvreté : la feuille de route pour le trottoir

Croyance limitante : Richesse = revenus + dettes

La perception de la richesse pour les individus de cette catégorie se résume à la formule suivante : 

Richesse = revenus + dettes

Les symptômes représentatifs des « piétons » sont :

  • Ne rien avoir appris depuis la fin de ses études
  • Être de mauvais payeurs
  • Compter sur les hommes politiques et le gouvernement pour changer le système, au lieu de se concentrer sur la façon dont ils pourraient eux-mêmes changer.
  • Penser que les prêts à la consommation sont un moyen d’augmenter ses revenus
  • Jouer régulièrement au casino pour espérer devenir riche

A ce propos, les problèmes de mauvaise gestion financière ne se règlent pas avec davantage d’argent. Quelqu’un de pauvre ne deviendra pas riche avec un gros salaire ou en gagnant au loto, mais plutôt en ayant une gestion financière saine.

L’erreur de viser les possessions matérielles

La société a une forte influence sur nos croyances vis-à-vis de l’argent. Nous avons tendance à croire qu’être riche c’est avoir une Rolex, une somptueuse villa et un jet privé. 

Les piétons ont ainsi tendance à dépenser au-delà de leur moyen, notamment en s’endettant, pour posséder des biens leurs permettant de paraître riche.

De plus, les possessions matérielles que l’on ne peut pas se permettre ont des conséquences négatives sur le processus d’enrichissement.

Or, du point de vue de l’auteur, la richesse ne provient pas des possessions matérielles mais de trois éléments fondamentaux : la famille (les relations), la forme physique (la santé) et la liberté (le choix).

Éviter un mauvais usage de l’argent 

On a souvent tendance à lier bonheur et pauvreté en disant que l’argent ne fait pas le bonheur. 

L’auteur propose une analyse plus subtile. Pour lui, le bonheur est directement corrélé à la liberté. Or l’argent offre la liberté de choix s’il est correctement utilisé,  donc il contribue au bonheur.

Toutefois, il convient aussi de noter que l’argent peut aussi détruire la liberté notamment s’il est utilisé pour la recherche de satisfaction immédiate et l’achat de produits de consommation. 

C’est le cas lorsque les gens cherchent à travailler pour générer un revenu afin d’avoir un style de vie qui comprend des voitures, les derniers gadgets à la mode, des vêtements de marque… . Ce style de vie et les dettes engendrées imposent un revenu et donc un travail….et ainsi de suite. L’asservissement au style de vie vole la liberté, et ce qui vole la liberté vole la richesse.

Croyance limitante : Chance = richesse

Les gens attribuent souvent la richesse à de la chance. Or une fois de plus, il s’agit d’une croyance limitante. Tout comme la richesse, la chance n’est pas un événement mais un processus, car c’est grâce à l’action qu’on augmente sa capacité à saisir les opportunités

Assumer les responsabilité pour s’enrichir 

Les piétons ont tendance à confier leur plan financier à d’autres. Ils jouent au loto en pensant que la chance va les enrichir, ils achètent des formations sur des stratégies clés en main en pensant gagner de l’argent automatiquement, ils attendent les promotions de leur patron… bref ils comptent sur les autres pour s’enrichir … . 

Assumer ses responsabilités est la première étape pour prendre en main sa vie. 

4/ La voie lente : feuille de route pour la médiocrité

Richesse = source de revenus + accélérateur de richesse 

La Voie lente est le débouché naturel quand on veut quitter le Trottoir et qu’on se met à accepter et à assumer ses responsabilités.

La stratégie consiste à travailler la majorité de la semaine contre une rémunération dans le but de pouvoir profiter pleinement de son temps libre à la retraite.

Le problème est que cette feuille de route nécessite des dizaines d’années avant de réussir.

La formule de la voie lente se résume ainsi : 

richesse = source de revenus principale (le travail) + accélérateur de richesse (placements boursiers).

Échanger son temps contre de l’argent

La manière la plus commune d’y parvenir est de faire des études, puis devenir employé et travailler régulièrement 8h par jour jusqu’à la retraite. Ceux qui s’en sortent bien gravissent les échelons, gagnent en responsabilité, travaillent 12h par jour et parviennent à gagner plus.

En fait, les employés vendent leur force vitale et leur temps contre de l’argent.

Malheureusement, cette approche offre un levier et un contrôle limité sur sa principale source de revenu et donc son enrichissement.

Le temps est la limite

Toute les variables de la feuille de route de la voie lente dépendent du temps

  • les revenus potentiels sont numériquement limités car il n’y a jamais que 24 heures dans une journée et l’espérance de vie est limitée.
  • Le véhicule d’accélération (= les intérêts composés) est également lié au temps.
  • Les rendements des intérêts composés sont faibles sur le court terme, sont difficilement contrôlables et demandent énormément de temps pour montrer des résultats significatifs

Pour l’auteur, il est absurde de considérer son temps comme une ressource consommable pour atteindre la richesse. On ne contrôle pas l’heure de notre mort, on ne peut pas le mettre en suspens, il s’écoule quoi qu’il arrive.

La limite des autres leviers

En parallèle, on peut noter d’autres limites aux leviers d’enrichissement de la voie lente :

  • Levier 1 : Augmenter sa valeur sur le marché pour gagner plus. Même si les études permettent d’acquérir des compétences qui seront valorisées plus cher, elles possèdent plusieurs limites. Le temps de formation n’est pas du temps sous contrat et ne permet pas de gagner de l’argent et donc de commencer à s’enrichir. De plus, le coût de certaines formations obligent certains à s’endetter ce qui allonge encore plus la quantité d’argent à collecter pour s’enrichir.
  • Levier 2 :  Faire exploser sa valeur intrinsèque en devenant célèbre ou en grimpant tout en haut de la hiérarchie de l’entreprise. Le problème évident de cette solution est que la compétitions est rude et les places sont chères
  • Levier 3 : Contrôler son style de vie et réduire ses dépenses. Là encore ces leviers sont limités car le fait de rogner ses dépenses aura un impact limité surtout si les revenus associés n’augmentent pas.

Éviter le piège des gourous

L’auteur conclut la partie en recommandant de prendre conseil auprès de gens qui ont fait leurs preuves dans leur discipline de prédilection.

Attention toutefois à ne pas se faire piéger par les gourous de la finance.

Certains enseignent une équation de la richesse tout en s’enrichissant par le biais d’une autre. Ce n’est pas ce qu’ils prônent qui les a rendus riches.

Quoiqu’il en soit l’enrichissement est le processus !

5/ Richesse : la feuille de route de la Voie rapide

Viser un levier illimité contrôlable

Il s’agit du raccourci pour un enrichissement rapide mais difficile : l’autoroute.

L’approche se base sur une stratégie financière alternative fondée sur un effet de levier illimité contrôlable.

A titre comparatif, la voie lente est un emploi alors que l’autoroute est un système d’entreprise.

Producteur plutôt que consommateur

La clé pour devenir riche est de donner naissance à un business et apporter de la valeur au monde.

A ce titre, il faut devenir un producteur de richesse (un entrepreneur, un innovateur, un visionnaire) plutôt qu’un consommateur.

richesse = bénéfice net + valeur des actifs

La formule de la voie rapide se résume ainsi : richesse = bénéfice net + valeur des actifs. 

bénéfice net = nombre d’unités vendues × bénéfice par unité

valeur des actifs = bénéfice net × multiplicateur de l’industrie

Les leviers pour s’enrichir sont multiples :

  1. Augmenter le nombre d’unités vendues
  2. Augmenter le bénéfice par unité
  3. Augmenter la valeur de ses actifs

Finalement, la stratégie d’enrichissement est la suivante : créer un business , valoriser et monétiser cet actif pour, enfin, créer un flux de revenu passif grâce au capital récupéré.

Faire pousser un arbre à fric

L’auteur illustre ses propos en prenant l’image d’un arbre à fric. Le but est de travailler pour le faire pousser jusqu’à ce qu’il donne des fruits automatiquement. Bref, la clé est de créer un système qui survit au temps et qui est décorrélé de son propre temps de travail. 

Il donne cinq type de business pour se lancer sur la voie rapide :

  • les systèmes de location : immobilier, licences, brevets…
  • les systèmes informatiques : sociétés internet, logiciels…
  • les systèmes de contenu : livre, blog, magazines…
  • les systèmes de distribution : franchises, marketing de réseaux…
  • les systèmes de ressources humaines.

Utiliser les intérêts composés avec beaucoup de capital

Une fois le système d’entreprise valorisé et transformé en capital, il convient de l’investir pour générer des revenus grâce aux intérêts. A titre d’exemple, placer 1 million d’euros à 5% revient à générer plus de 4000€ par mois.

 Finalement, La voie lente vise à s’enrichir grâce aux intérêts composés alors que la voie rapide les utilise pour avoir des revenus et préserver des liquidités.

La loi de la richesse

L’auteur conclut la partie en disant que « Toute création de richesse utilise la loi de l’Impact. »

Cette loi de l’Impact stipule que plus on touche de vies dans une entité que l’on contrôle, en échelle et/ ou en amplitude, plus on devient riche. 

6/ Conduire son propre véhicule 

Pour s’enrichir, il faut prendre le contrôle et ne pas compter sur un autre conducteur. L’auteur partage plusieurs conseils pour adopter la bonne approche.

Créer une structure juridique

 Pour s’engager sur l’autoroute du millionnaire, il sera nécessaire de mettre en place un système d’entreprise afin d’être maître de son enrichissement.

L’auteur recommande de créer une structure juridique qui nous dissocie de nos affaires comme une société anonyme ou une société à responsabilité limitée.

Prendre conscience de l’impact de ses choix

Nos choix sont le volant de notre vie car les centaines de décisions que nous prenons forment notre style de vie. Il faut comprendre que les choix ont des conséquences qui transcendent les décennies. L’accumulation de mauvaises décisions devient de plus en plus difficile à corriger avec le temps.

Faire attention à sa perception des choses

« Ce n’est qu’une fois que nous voyons ce que nous sommes que nous pouvons prendre des mesures pour devenir ce que nous devrions être. »

La clé est d’aligner ses perceptions sur la réalité. Pour ce faire l’auteur donne plusieurs astuces :

  • Ne pas se focaliser sur le passé
  • Corriger son langage
  • Trancher une grande décision en utilisant un outil comme une matrice de décisions multicritères pondérée
  • Analyser les conséquences du pire des cas pour éviter les choix perfides

Porter attention à son entourage

Les gens qui nous entourent sont comme des camarades d’escadron dans une bataille. Ils peuvent nous sauver, nous aider ou nous détruire.

Autrement dit, certaines relations ont un effet accélérateur qui nous pousse à devenir extraordinaire alors que d’autres relations pompent notre énergie.

Toujours privilégier le temps

Le temps est roi. Contrairement à l’argent qui est abondant, le temps est terriblement rare.

Notre durée de vie  se partage entre le temps libre et le temps que l’on passe à gagner de l’argent.

La feuille de route vers la richesse cherche à transformer le temps sous contrat en temps libre.

A ce propos, on peut noter que l’argent achète du temps libre et élimine le temps sous contrat.

A l’inverse, les dettes, l’extravagance du style de vie et la recherche de gratification immédiate réduisent le temps libre et créent du temps sous contrat.

Se former tout au long de sa vie

Les gens sur la voie lente tendent à arrêter d’apprendre après leurs études. A l’inverse, ceux sur l’autoroute considèrent que la véritable formation commence après car ce qu’ils savent aujourd’hui n’est pas suffisant pour aller là où ils veulent être demain.

On peut ainsi noter que deux visions s’opposent :

  • D’un côté la formation sert à élever sa valeur intrinsèque et être mieux payé. 
  • De l’autre, la formation sert à faire progresser son système d’entreprise.

De nos jours, nous n’avons pas d’excuse pour ne pas continuer de nous former car l’accès à l’information est partout, gratuit et quasi illimité : à la bibliothèque, sur les forums, blog et cours en ligne , à l’université, dans les livres, magazines…

De plus, il est possible de se former en parallèle d’autres activités, par exemple en écoutant des émissions ou livres audio au volant, durant les tâches ménagères, dans les salles d’attente…

Etre prêt à travailler très dur pour s’enrichir

Prendre l’autoroute du millionnaire implique d’être prêt à travailler dur, faire des sacrifices, faire face à de grosses difficultés.

Pour avoir des résultats extraordinaires, il faut faire ce que personne ne fait. Or si personne ne le fait c’est que c’est difficile.

Ainsi il faut être prêt à affronter l’échec et les risques. Pour ce faire, l’auteur préconise de prendre des risques calculés pour minimiser l’échec.

Quoiqu’il en soit, le timing parfait n’existe pas. Donc attendre pour se lancer n’est qu’une perte de temps.  

7/ Les chemins de la richesse

Tous les systèmes d’entreprise ne répondent pas forcément à la loi de l’Impact et ne sont donc pas des routes gagnantes vers la richesse.

Les véritables autoroutes satisfont cinq commandement : Besoin, Entrée, Contrôle, Échelle et Temps.

Le commandement du besoin

Les besoins correspondent à des problèmes non résolus pour lesquels les gens sont prêts à payer pour une solution.

A ce titre, le système d’entreprise doit être tournée vers les besoins du marché comme par exemple :

  • Faire en sorte que les gens se sentent mieux
  • Les aider à résoudre un problème
  • Les instruire
  • Faire en sorte qu’ils aient une meilleure apparence (santé, nutrition, habillement, maquillage)
  • Leur donner la sûreté (logement, sécurité, santé)
  • Déclencher une émotion positive (amour, joie, rire, confiance en soi)
  • Satisfaire leurs appétits primaires (alimentation, sexe)
  • Leur simplifier la vie
  • Renforcer leurs rêves et leurs donner de l’espoir

La clé pour devenir millionnaire est de proposer un projet que l’on apprécie, qui aide des millions de personnes et qui permet de gagner de l’argent.

L’auteur conseille de cibler en priorité la réalisation d’un objectif qui coïncident avec nos rêves plutôt que la quête de l’argent. Une « raison » impérative transforme les activités quotidiennes en motivation passionnée qui fait que, dès le saut du lit, on est prêt à foncer sur l’Autoroute.

Le commandement de l’entrée

Le commandement de l’Entrée stipule que moins il y a de barrières pour créer un business, plus la concurrence est forte, plus les marchés sont saturés et moins cette route s’avère intéressante.

Les véritables idées d’entreprises se trouvent dans les projets difficiles qui sont un frein pour beaucoup.

Le commandement du contrôle

La voie rapide de l’enrichissement requiert d’avoir le contrôle de son système d’entreprise. C’est pourquoi, il vaut mieux peindre son rêve que le rêve de quelqu’un d’autre.

Pour illustrer , l’auteur prend l’exemple du marketing de réseau. Les participants au réseau pensent qu’ils sont au volant alors qu’ils ne sont en réalité que des vendeurs. Le véritable bénéficiaire est celui qui détient le business.

Le commandement de l’échelle

Plus le marché est grand, plus le potentiel de richesse est élevé. C’est la loi de l’impact.

Pour rappel, l’échelle, c’est l’effet levier, et l’effet levier, c’est ce qui donne sa puissance à l’équation de la richesse par l’Autoroute.

L’échelle s’atteint par la portée (= nombre d’unités vendues) et/ ou la magnitude (= bénéfice par unité).

Le commandement du temps

Un business qui rapporte un revenu indépendamment de son temps répond à ce cinquième commandement.

Pour reprendre une image précédente, le but est de faire pousser un arbre à fric pour en récolter ses fruits automatiquement. 

Les trois grands types d’autoroutes pour s’enrichir

L’auteur présente ensuite les trois grandes autoroutes pour s’enrichir rapidement (si elles répondent aux cinq commandements) :

  • Internet (les systèmes d’abonnement, de contenu, les réseaux sociaux, les systèmes de courtage, la publicité…)
  • L’innovation ( comme l’écriture, les inventions ou les services)
  • L’itération intentionnelle (reproduire un processus existant à grande échelle. Ex : franchise)

Principes clés pour trouver une route viable

Voici plusieurs clés pour trouver une route viable

  • Répondre à de petits désagréments. Les opportunités naissent rarement de l’invention ou de nouvelles découvertes, mais plutôt d’écarts par rapport aux résultats escomptés qui créent de petits désagréments et sources de mécontentement.
  • Ne pas prêter attention à la concurrence. L’objectif doit simplement être de « faire mieux » que les concurrents.
  • Se concentrer sur l’exécution. La réussite sur l’autoroute réside non pas dans l’idée mais dans sa mise en œuvre.
  • Développer un concept existant. Mieux que l’idée de génie, il y a le fait de  prendre des concepts existants, de les améliorer et de les mettre à la portée d’un plus grand nombre.
  • Tirer profit de l’échec, car “l’échec ouvre de nouvelles routes.”

Donner une destination à sa route

Pour finir, l’auteur partage quatre étapes pour définir une destination :

  • Définir son style de vie : Qu’est-ce que je veux ?
  • Estimer son coût : combien mes rêves me coûtent-ils ?
  • Définir son système d’entreprise : quel système et modèle de rémunération dois-je mettre en place ?
  • Agir pour faire de sa destination une réalité

Quoiqu’il en soit, il y a plusieurs principes à respecter :

  • Fragmenter les objectifs ambitieux en petites étapes
  • Développer ses compétences financières
  • Vivre en dessous de ses moyens et faire des économies au quotidien
  • Travailler sur son système pour augmenter ses revenus

8/  La vitesse : accélérer son enrichissement

Pour rappel, celui qui a une idée ne possède rien. C’est celui qui la met en œuvre qui récolte tout. Autrement dit, le propriétaire d’une idée n’est pas celui qui l’imagine, mais celui qui la met en œuvre.

Pour reprendre une image déjà présentée, il s’agit de la comparaison entre le processus et les événements.

Démarrer la mise en œuvre

L’auteur explique que les business plans sont inutiles, car il est impossible de prévoir le développement d’un projet et du marché sur de longues périodes.

A ce titre, le meilleur business plan au monde est un bilan de mise en œuvre, car c’est quelque chose de tangible et concret.

Quoiqu’il en soit, il vaut mieux démarrer la mise en œuvre plutôt que de faire un business plan.

S’appuyer sur les réclamations

Les réclamations sont des informations précieuses tirées de l’état d’esprit de ses clients. Il en existe trois grands types :

  • Les réclamations relatives à un changement
  • Les réclamations relatives aux attentes
  • Les réclamations relatives à un manque

Les lacunes représentent des opportunités pour accélérer sur l’Autoroute.

La mauvaise réputation du service clients des concurrents est une aubaine pour améliorer son entreprise. Il suffit de proposer un meilleur service.

En offrant un service client remarquable, l’entreprise bénéficie d’une excellente image ce qui incite les clients à revenir et en amener de nouveaux.

Quoiqu’il en soit l’auteur conseille d’œuvrer comme une grande entreprise pour effrayer les concurrents et d’agir comme une petite entreprise pour satisfaire les clients. 

Conseils relationnels 

Voici trois conseils relationnels à appliquer lorsqu’on s’engage sur l’autoroute :

  • S’entourer d’un comptable et d’un avocat
  • Ne pas accorder une confiance absolu
  • Proposer un service client exceptionnel

Éviter l’uniformisation en copiant la concurrence

Attention toutefois à ne pas être trop occupé à copier ou à observer la concurrence au risque de ne pas innover.

Au lieu de chercher à faire comme ses concurrents, une entreprise a davantage intérêt à se différencier.

Créer des marque, pas des business

Le marketing et la marque sont de puissants outils.

L’auteur partage quatre grands conseils à ce sujet :

  • Développer des propositions uniques de vente (USP) pour se différencier des autres sociétés
  • Faire passer ses messages au-dessus du flot  incessant de publicités. Pour ce faire, il existe plusieurs possibilités :
    • Polariser
    • Etre osé par exemple en attirant grâce au sexe
    • Susciter l’émotion
    • Faire interagir
    • Sortir des conventions
  • Cibler son message sur les intérêts de ses clients. A ce sujet, il faut traduire les caractéristiques de son produit/service en avantage.
  • Utiliser le prix comme une arme car il traduit implicitement une notion de valeur

Se focaliser sur un seul projet

Beaucoup de personnes passent leur temps à sauter d’une opportunité à une autre. Or en s’engageant faiblement sur plusieurs affaires, on développe des actifs faibles et les actifs faibles n’accélèrent pas la richesse.

C’est pourquoi l’auteur préfère conseiller de s’engager à 100% dans un projet.

Conclusion

En conclusion, l’auteur propose une compilation de 20 clés pour donner un coup de boost à son plan pour la richesse.

  1. Comprendre que la richesse est un processus, pas un événement.
  2. Admettre la vérité sur les concepts évoqués
  3. Echanger la feuille de route de l’enrichissement lent pour celle de l’autoroute
  4. Prendre ses décisions avec le temps comme facteur déterminant
  5. Créer un effet de levier avec les mathématiques contrôlables et illimitées pour générer de la richesse.
  6. Vivre en dessous de ses moyens, développer ses revenus et ses actifs
  7. Déterminer le capital nécessaire pour vivre le style de vie de notre choix
  8. Viser la loi de l’impact en cherchant à toucher un maximum de personnes
  9. Prendre ses responsabilités et les assumer
  10. Se détacher de la voie lente en choisissant une structure pour son entreprise qui soit favorable à l’Autoroute.
  11. Créer une entreprise en lien avec une passion et un projet de vie pour alimenter ses actions au quotidien.
  12. Toujours apprendre
  13. S’engager sur une route qui débouche sur l’autoroute
  14. Contrôler son plan financier
  15. Répondre aux besoins des autres pour gagner de l’argent
  16. Automatiser son business et respecter le commandement du Temps.
  17. Dupliquer son système et respecter le commandement de l’échelle.
  18. Faire croître son business en le gérant de manière multidimensionnelle
  19. Avoir une stratégie de sortie
  20. Après avoir monétisé ses actifs, prendre sa retraite ou recommencer

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De la blockchain à crypto-investisseur – Jens Helbig (Résumé)

Durant la dernière décennie, la technologie blockchain et les crypto-monnaies se sont considérablement démocratisées. A travers son livre, Jens Helbig nous aide à comprendre cet écosystème et à investir stratégiquement dans le Bitcoin, l’Ethereum, et les diverses cryptomonnaies. 

Ce résumé reprend les enseignements des trois chapitres portant respectivement sur :

  • le développement des systèmes monétaires
  • la technologie de la blockchain (ses avantages, ses domaines d’application…)
  • l’investissement dans les crypto-monnaies (en pratique)

C’est parti pour la synthèse  !

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Résumé

1/ Le développement des systèmes monétaires

Pour comprendre l’intérêt du Bitcoin, il convient de s’intéresser à l’évolution des moyens de paiement et au système monétaire actuel. 

Le développement des moyens de paiement

Jens Helbig revient ainsi sur la chronologie des différents moyens utilisés par l’Homme pour échanger des biens et des services :

  1. La monnaie “marchandise”. Les Hommes utilisaient des coquillages, des pierres, du sel, des plumes, des peaux. 
  2. Les métaux précieux se sont ensuite imposés car ils étaient un meilleur moyen de sauvegarder la valeur.
  3. La monnaie métallique et les pièces ont fait leur apparition du fait qu’elles étaient beaucoup plus simples à transporter. On peut noter que la création monétaire était à l’origine décentralisée. Les orfèvres et les souverains se sont ensuite attribués la création de la monnaie.
  4. La monnaie papier a été inventée. Elle permettait aux propriétaires de certifier la quantité de métaux précieux ou de pièces de monnaie qu’ils détenaient dans leur coffre-fort.
  5. L’étalon-or. L’importance de la masse monétaire était basée sur la quantité d’or que chaque État avait dans ses coffres. Cela permettait de garantir la corrélation entre la quantité de billets en circulation et la quantité de richesses réelles. 
  6. Le système de Bretton Woods a ensuite instauré une concordance entre le dollar américain et l’or. Chaque dollar pouvait alors être échangé à tout moment contre son équivalent en l’or.
  7. La monnaie fiduciaire. Le dollar fut décorrélé de l’or. Depuis, la valeur intrinsèque des devises reposent sur la confiance que ses utilisateurs leur accordent, car la quantité de monnaie n’est plus corrélée à la richesse tangible.
  8. Les crypto-monnaies. Les Bitcoins et les crypto-monnaies sont actuellement une des dernières évolutions de la monnaie. Elles combinent de nombreuses propriétés utiles que nous développerons.

Les dangers du système actuel et la promesse des crypto-monnaies

Actuellement, notre système monétaire repose principalement sur la monnaie fiduciaire et donc la confiance qu’accordent les gens dans les différentes devises. Beaucoup s’accordent à dire que ce système commence à montrer ses limites et que nous sommes aux prémices d’une crise. D’une part, la gestion de la monnaie est complètement centralisée car elle est contrôlée par un petit groupe de banquiers centraux. D’autre part, la confiance dans les devises se détériore du fait l’argent en circulation est décorrélé des richesses tangibles. De plus, nous imprimons énormément d’argent ce qui a pour conséquence la perte de valeur de la monnaie, notamment avec l’inflation.

La promesse des crypto-monnaies en particulier du Bitcoin repose sur deux éléments déterminants : décentralisation et confiance. 

2/ La technologie de la blockchain

Jens Helbig s’applique d’abord à définir et expliquer les termes et spécificités des crypto-monnaies.

Le fonctionnement de la blockchain

La blockchain

La blockchain est un registre public qui liste sous forme de blocs toutes les transactions effectuées. Chaque transaction peut ainsi être visualisée par tout le monde à tout moment. De plus, chaque participant de la chaîne de blocs a théoriquement les mêmes droits d’accès au registre et peut enregistrer des transactions. 

Les blocs

Un bloc peut être assimilé à une page du gigantesque registre virtuel.

Chaque bloc contient 

  • sa propre empreinte numérique (hachage)
  • l’empreinte numérique du bloc précédent 
  • un certain nombre de transactions.

On parle de blockchain car l’ensemble des transactions effectuées sont listées dans des blocs qui sont liés les uns aux autres.

Les membres du réseau qui assurent la validation des blocs sont appelés les mineurs. Leur rôle est d’écrire les blocs suivants en calculant leur hachage.

Le hachage

Comme une empreinte digitale, un hachage est un marqueur d’identification unique d’un bloc qui est généré lors de sa création. Changer un seul caractère dans le bloc génère un hachage complètement différent. Cette solution est un moyen ingénieux de détecter immédiatement les manipulations sur un bloc. 

Pour valider les blocs, les mineurs calculent l’empreinte du nouveau bloc grâce à une fonction de hachage et s’assurent qu’il est cohérent avec l’ensemble de la chaîne. A titre d’exemple, Bitcoin s’appuie sur la fonction de hachage SHA-256.

Utilisateur, nœuds et mineurs

Lorsqu’ils examinent et vérifient les transactions entrantes, les mineurs créent un consensus initial. Une fois le bloc et les transactions confirmés, ils sont partagés et vérifiés par tous les utilisateurs du réseau. Les machines qui détiennent une copie de la blockchain sont appelées les nœuds du réseau.

La sécurité de la blockchain

Une fois qu’un bloc est validé, il ne peut pratiquement plus être modifié rétroactivement en raison de trois outils de sécurité :

  • le hachage. l’empreinte digitale des blocs contiennent l’empreinte digitale des blocs précédents. Donc en modifiant une seule transaction, le hachage des blocs serait différent et l’incohérence serait détectée.
  • La preuve de travail (Proof of Work). Autrement dit, le fait que les mineurs du réseau créent et assurent la validité des nouveaux blocs par des calculs. Dans le cas du Bitcoin, la preuve de travail prend environ 10 minutes pour attacher un nouveau bloc à la blockchain.
  • Le réseau P2P et les registres partagés. Au lieu de conserver le registre dans un seul et même endroit, tous les participants au réseau détiennent une copie. 
Les systèmes de consensus. 

Finalement, les blockchains reposent en grande majorité sur des mécanismes de consensus, car le registre officiel est celui qui est partagé par la majorité des nœuds du réseau.

On peut noter qu’il existe plusieurs mécanismes pour créer et certifier les nouveaux blocs. Les deux principaux sont :

  • La preuve de travail. Les mineurs du réseau créent et assurent la validité des nouveaux blocs par l’intermédiaire de calculs. Un des inconvénients est que les activités de minage requièrent une grande puissance de calcul et donc une grande quantité d’énergie. Toutefois, il existe des alternatives pour trouver des solutions aux problèmes énergétiques comme le Lightning Network. 
  • La preuve de participation (Proof-of-stake). La validation des blocs se fait aléatoirement en sélectionnant un nœud qui est autorité à valider le bloc suivant s’il parvient à prouver la possession d’une certaine quantité de crypto-monnaies. Pour participer, un montant crypté doit être consigné sous forme de participation (stake). En éliminant la nécessité d’acheter du matériel informatique minier coûteux, la preuve de participation incite davantage de personnes à devenir des nœuds du réseau.

Il existe aussi plusieurs autres alternative aux mécanismes de consensus comme 

  • la preuve de participation déléguée
  • Preuve de brûlure
  • Preuve de capacité
  • Preuve d’autorité
  • Preuve du temps écoulé
  • Preuve d’importance
Les Forks

Lorsque les protocoles blockchains sont mis à jour, on parle de fork. Les soft fork sont des mises à jour mineures acceptées de tous les utilisateurs. En revanche, dans le cas d’un hard fork, les participants sont en désaccord avec le nouveau protocole. Dans ce cas, les deux protocoles sont mis en place et deux blockchains coexistent en parallèle. C’est par exemple le cas avec Bitcoin et Bitcoin Cash.

Le chiffrement et le cryptage

Les blockchains reposent sur des systèmes de chiffrement et de cryptage pour protéger les utilisateurs. Afin de sécuriser chaque compte, on met en place un système de clés afin que seuls les détenteurs de ces clés aient accès au contenu et aux transactions qui arrivent sur le compte.

Lorsqu’on utilise une seule clé, on parle de chiffrage symétrique. L’accès est conditionné par la détention de la clé. Le problème est que si l’expéditeur doit détenir la clé pour effectuer une transaction, il peut certes envoyer de l’argent de manière sécurisée mais aussi dérober ce qui se trouve dans le coffre puisqu’il y a accès.

Pour éviter cela, il existe le cryptage asymétrique qui met en œuvre un chiffrage à deux clés :

  • Une clé publique que tout le monde peut voir et lire 
  • Une clé privée que seul le détenteur possède et qui donne l’accès à tout. 

L’exemple le plus parlant pour illustrer est celui de la boîte aux lettres. Tout le monde a l’adresse et peut y déposer du courrier. Mais seul le détenteur de la clé privée a accès au contenu.

En fin de compte, le cryptage asymétrique fait intervenir une clé publique visible de tous qui est utilisée pour chiffrer les données et une clé privée permettant de déchiffrer le contenu.

Les portefeuilles

Afin d’utiliser les blockchains, les utilisateurs doivent posséder un portefeuille. Il s’agit simplement d’un dispositif pour sauvegarder leur clé privée. Il en existe deux types :

  • le stockage froid (cold storage) qui correspondent aux portefeuilles déconnectés d’internet :
    • le mind wallet : apprendre par coeur sa clé privée
    • le paper wallet : écrire sa clé sur un bout de papier
    • les clé USB
    • les Hardware Wallets qui permettent aussi d’envoyer et recevoir directement des cryptos.
  • le portefeuille chaud (hot wallet) qui correspondent aux dispositifs “exposés” à Internet.
    • les programmes à télécharger pour avoir son portefeuille directement accessible depuis un PC ou smartphone
    • Les exchanges : les bourses pour échanger les crypto-monnaies qui proposent des portefeuilles en ligne (ex : kraken, Coinbase…)

Les “graines” et les portefeuilles déterministes

On peut noter qu’afin d’éviter la gestion d’une multiplicité de clés privées, il existe les « Mnemonic Seeds » ou graine. Ces systèmes permettent de générer plusieurs clés privées et de les garder en sécurité. On parle alors de portefeuilles déterministes.

Les domaines d’application des blockchains

Concernant les applications pour les technologies blockchain et les crypto-monnaies , il en existe une multitude. En voici une liste non-exhaustives :

  • Les moyens de paiement afin d’acheter des biens et des services ou simplement faire un virement à une autre personne. Ex : le Bitcoin (BTC), le Litecoin (LTC)
  • Confidentialité (Privacy Coins) permettant aux utilisateurs de rester anonymes. Ex : le Dash (DASH)
  • Les plateformes. L’objectif est de mettre à disposition une infrastructure blockchain afin que les entreprises puissent les utiliser sans avoir à se soucier elles-mêmes de la validation des blocs. Ex : c’est par exemple le cas d’Ethereum qui met à disposition des contrats intelligents (smart contracts) ou Le Cardano (ADA)
  • Internet des objets. Ex : le IOTA
  • Les Superordinateur. Le but est de mettre à disposition de l’ensemble du réseau les capacités informatiques des machines qui le composent (processeurs, mémoire vive…).
  • Les réseaux sociaux : envoyer rapidement et facilement une petite somme aux créateurs de contenu de qualité.
  • Les jeux et divertissements : permettre aux joueurs d’acheter ou vendre des objets ou même des blocs de paysage entiers.
  • Les bourses décentralisées et les jetons d’échanges. Ex : Le Binance Coin (BNB)
  • Les banques et la fintech pour améliorer le système bancaire actuel grâce à la blockchain ou de prendre en charge certains services financiers. Ex : Le Ripple (XRM), le DAI (DAI)

3/ L’investissement dans les crypto-monnaies (en pratique)

La règle d’or de l’investissement est : n’invertir que l’argent dont on est prêt à perdre.

Un plan d’action en 5 étapes pour investir

L’auteur propose un plan en cinq étapes pour passer à l’action :

  • Étape 1 : se doter d’un portefeuille. Le mieux est de s’inscrire directement chez deux ou trois fournisseurs comme Coinbase ou Binance.
  • Étape 2 : déposer de la monnaie fiduciaire. Le but est de transférer de l’argent de son compte bancaire vers son portefeuille crypto
  • Étape 3 : Acheter des crypto-monnaies de référence comme des bitcoins ou des ethers.
  • Étape 4 : envoyer des Bitcoins / Ether pour éventuellement acheter d’autres crypto-monnaies plus exotiques.
  • Étape 5 : sécuriser ses crypto-monnaies en transférant un partie de ses fonds sur un cold storage

Les critères d’investissement

Jens Helbig partage ensuite plusieurs critères d’investissement. Il s’agit des caractéristiques que doit posséder  la crypto-monnaies ou la société sous-jacente dans laquelle on investit.

  • Se démarquer avec les éléments distinctifs avantageux. 
  • Avoir un contrôle sur la masse monétaire de sa monnaie
  • Détenir une spécificité technique que n’a pas la concurrence (ex : Décentralisation, évolutivité des transactions…)
  • Proposer un produit fonctionnel
  • Partager des informations sur l’équipe et le fondateur derrière le projet
  • Posséder une communauté
  • Avoir établi des partenariats avec d’autres sociétés

La gestion de l’imposition

Depuis 2019, les plus-values sont taxées au taux unique de 30 % (prélèvements sociaux inclus). De plus, les moins values sont déductibles.

A noter également, il existe une exonération si la somme globale des cessions (la plus-value) est inférieure ou égale à 305 €.

Jens Helbig conseille d’utiliser l’outil cryptio.co pour gérer son portefeuille et obtenir un rapport fiscal. 

La stratégie d’investissement

En parallèle, voici quelques conseils prodigués par Jens Helbig:

  • Investir 5 à 15 % de son patrimoine dans les crypto-monnaies.
  • Ne jamais investir de l’argent dont on pourrait avoir besoin dans les cinq prochaines années.
  • Investir progressivement son capital (par exemple tous les mois) afin de “moyenner” le prix d’achat. 
  • Choisir son horizon de placement :
    • trader = investir sur le court, ce qui nécessite un fort investissement en temps
    • holder = investir sur le long terme

Trois méthodes d’investissement

Jens Helbig propose aussi trois méthodes d’investissement

  • Investir dans très peu de crypto-monnaies . Ex : le bitcoin + éthérum
  • investir dans des centaines de crypto-monnaies.
  • s’informer et investir de manière sélective. C’est la stratégie de l’auteur. En plus du Bitcoin et de l’Ethereum, il a investi dans les 10 crypto-monnaies :
    • IOTA
    • Litecoin
    • Ripple
    • NEO
    • Waltonchain
    • TenX
    • DASH
    • Stellar
    • VeChain
    • BitShares

Cinq règles d’or

En fin de chapitre, Jens Helbig liste ses cinq règles d’or

  • Acheter les rumeurs, vendre les faits !
  • Investir dans des crypto-monnaies que l’on connait bien !
  • Diversification et concentration !
  • Se méfier des arnaques !
  • Prendre soin de son argent !

Pour conclure, je vais reprendre le point de vue de Jens Helbig :

La technologie blockchain et les crypto-monnaies sont probablement le plus grand bouleversement depuis l’invention d’Internet. 

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Un petit pas peut changer votre vie – Robert Maurer (Résumé)

Robert Maurer est un professeur de médecine américain et le directeur de l’entreprise Science de l’Excellence. Dans son livre, Un petit pas peut changer votre vie, il partage une stratégie pour atteindre ses objectifs progressivement et maintenir son niveau d’excellence grâce à l’approche Kaizen.

Le kaizen repose sur six principes :

  • poser de petites questions pour cerner le problème, dissiper la peur et stimuler la créativité
  • penser à de petites idées afin de développer sans effort de nouvelles compétences et de nouvelles habitudes
  • entreprendre de petites actions qui garantissent le succès
  • résoudre de petits problèmes, même face à une crise majeure
  • accorder de petites gratifications, à soi-même ou aux autres, pour encourager les résultats
  • reconnaître les petits moments du quotidien auxquels les autres n’accordent aucune importance.

Pour ce résumé, je vais synthétiser les six principes et les pratiques abordés dans chaque chapitre. C’est parti !

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Résumé

La philosophie kaizen

L’auteur s’intéresse d’abord aux méthodes pour atteindre le succès et le conserver. Il constate que pour réussir nous avons tendance à essayer d’opérer des changements de comportement radicaux et drastiques pour atteindre rapidement nos objectifs. Cependant, cette alternative est difficile à mettre en œuvre, car le changement est trop brutal.

A l’opposé, il existe une méthode plus douce appelée kaizen dont le but consiste simplement à procéder à des améliorations progressives.  La philosophie peut se résumer par un adage de Lao-tseu : « Même un voyage de mille kilomètres commence par un premier pas. »

L’idée est que chaque petite chose que l’on améliore quotidiennement créera, au bout du compte, de grands changements. Par exemple, il suffit d’entretenir un peu sa forme tous les jours pour obtenir une excellente condition physique sur le long terme.

Bref, l’approche Japonaise des « petits pas » consiste  à éviter des réformes drastiques et privilégier d’infimes améliorations chaque jour.

Pourquoi le kaizen fonctionne-t-il ?

Robert Maurer explique que tous les changements, même positifs, génèrent de l’anxiété. Or plus nous sommes angoissés, moins notre cortex cérébral est actif et plus nos décisions sont instinctives et moins rationnelles.

Toutefois il faut noter qu’un changement mineur aide l’esprit à désarmer nos angoisses, ce qui a tendance à circonscrire la peur et stimuler notre créativité.

En résumé, les schémas mentaux sont les suivants :

  • un but important > engendre de la peur > accès restreint au cortex > faciliter l’échec.
  • un objectif modeste >  peur évacuée > le cortex impliqué > favorise le succès

L’avantage du Kaizen repose donc sur le fait qu’en opérant des changements minimes, on se confronte à ses peurs progressivement ce qui permet de les apprivoiser étape par étape.

Poser de petites questions

Quand on se questionne, on établit les bases d’un programme personnalisé qui contribuera à la réussite du changement. En se posant inlassablement une question, on ne laisse pas d’autre choix au cerveau que de formuler des réponses.

 Adopter la philosophie kaizen, c’est se questionner chaque jour en se demandant par exemple :

  • Qu’est-ce que j’aime en moi aujourd’hui ?
  • Est-ce que je connais quelqu’un que je pourrais appeler pour m’aider ou m’inspirer ?
  • Existe-t-il une direction spécifique qui m’intéresserait et me comblerait tout particulièrement ?
  • Quel est le petit pas que je pourrais faire en direction de mon but
  • Qu’y a-t-il de positif chez lui ou chez elle que je n’ai encore jamais remarqué ? »
  • Quel est le petit pas que je pourrais faire pour améliorer ma santé,  ma carrière ou ma relation avec tel ou tel proche ou collègue… ? »
  • Que ferais-je de différent si j’étais certain de ne pas échouer ? »

En plus de s’interroger soi-même, il peut être judicieux de questionner directement les autres 

Penser à de petites idées

Pour Robert Maurer, on peut sculpter son mental et accroître son potentiel intellectuel, social et, même, physique par de « petites pensées » … rien qu’en imaginant. La clé est de décomposer le processus de réalisation d’une tâche en une succession de petits pas, puis de se représenter mentalement chaque étape et les scénarios catastrophes qui pourraient survenir. 

Pour chaque situation inconfortable, il faut réfléchir à une réponse positive à apporter pour accomplir la tâche malgré les difficultés.

Le but est de consacrer seulement quelques secondes par jour à sculpter son mental jusqu’à être à l’aise avec cette pratique.

Entreprendre de petites actions

Les petits pas sont au cœur de la philosophie du kaizen. Ils permettent de franchir sereinement les obstacles sans effort et ainsi établir des changements durables. L’auteur partage plusieurs pratiques : 

  • Pour réduire ses dépenses, on peut commencer par supprimer un achat de sa liste de courses avant de se présenter à la caisse.
  • Pour moins manger, on peut supprimer la première bouchée d’un en-cas.
  • Pour se remettre au sport, on peut commencer par marcher seulement une minute par jour devant une série.
  • Pour épargner, on peut mettre 1€ de côté tous les jours 

A l’inverse des bonnes résolutions de début d’année qui démarrent sur les chapeaux de roues et ne tiennent que quelques semaines, l’idée est d’opérer de microscopiques changements et d’augmenter leur difficulté progressivement pour désarmer les résistances. 

Résoudre de petites problèmes

Notre quotidien se compose de nombreuses contrariétés qui ne sont pas toujours évidentes à identifier et à combattre. De plus, leur accumulation a tendance à nous saper le moral. Or s’entraîner à les repérer et à les résoudre, c’est s’éviter de devoir affronter plus tard des échéances plus radicales et plus douloureuses. Un clé du kaizen consiste à corriger immédiatement un petit problème pour empêcher que des complications bien plus graves ne surviennent. 

Robert Maurer propose d’apprendre à affiner sa perception des problèmes ainsi que de discerner les comportements susceptibles de s’aggraver. L’idée est d’identifier les petites bévues du quotidien que l’on fait sans s’en vouloir puis de se demander si ces maladresse ne renvoient pas à un problème plus large ou si elles ne sont pas susceptibles de s’aggraver. Par exemple, il faut

  • Noter les petits signes de douleur persistants pendant ses activités physiques.
  • Se méfier des qualifications plutôt médiocres d’un demandeur d’emploi
  • Ne pas minimiser des traits de caractère dérangeants chez un proche

Appliquer la philosophie Kaizen, c’est ne pas négliger les fréquents signaux d’alarme. Si l’on éprouve une impression tenace que quelque chose ne tourne pas rond ou si l’on a le sentiment que l’on ne va pas dans la bonne direction, il convient d’accorder à sa voix intérieure le respect qu’elle mérite.

S’accorder de petites gratifications

Les petites récompenses sont un encouragement idéal pour adopter de meilleures habitudes. Peu coûteuses mais très précieuses, elles stimulent la motivation.

Robert Maurer explique que la plupart des gens veulent être fiers de leur travail et offrir d’utiles contributions. Ainsi les récompenses les plus adaptées se trouvent la plupart du temps dans une liste de gestes de reconnaissance quasi symboliques, comme se faire remercier par un chef, recevoir un compliment de son conjoint, se voir apporter une petite attention lorsqu’on fait un effort…

L’auteur suggère que les récompenses soient gratuites, peu onéreuses et en adéquation avec la personne et le but poursuivi.

Reconnaître les petits moments

La plupart des gens passent à côté des petits instants de la vie car ils sont entre le ressassement du passé et l’anticipation de l’avenir. L’approche kaizen impose plutôt un rythme plus lent afin de percevoir les promesses que portent les petits moments du quotidien.

L’auteur propose un exercice pour garder l’esprit ouvert, enjoué et attentif aux petits instants, même dans les situations de forte charge émotionnelle :

  1. Chercher une personne ayant une opinion contraire sur des problèmes brûlants de politique ou de société
  2. Engager la conversation en se fixant pour seul objectif de découvrir la logique de raisonnement de son interlocuteur.
  3. Ne pas essayer d’argumenter, de le persuader, de le juger. 

Cette technique peut nous conduire à d’importantes découvertes créatives, aider à approfondir sa vision de la vie et apporter, jour après jour, l’impulsion nécessaire pour aller vers l’excellence.

Adopter la philosophie kaizen pour la vie

Le message du livre est que « rien qu’avec de tout petits pas, il est possible d’orienter sa boussole mentale dans une nouvelle direction. »

Les six principes proposés par Robert Maurer pour appliquer la philosophie Kaizen sont :

  • poser de petites questions pour cerner le problème, dissiper la peur et stimuler la créativité
  • penser à de petites idées afin de développer sans effort de nouvelles compétences et de nouvelles habitudes
  • entreprendre de petites actions qui garantissent le succès
  • résoudre de petits problèmes, même face à une crise majeure
  • accorder de petites gratifications, à soi-même ou aux autres, pour encourager les résultats
  • reconnaître les petits moments du quotidien auxquels les autres n’accordent aucune importance.

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Ne coupez jamais la poire en deux – Chris Voss (Résumé)

Couverture - Ne coupez jamais la poire en deux - Chris VossChris Voss travaillait pour le FBI comme négociateur notamment lors des prises d’otages. Dans son livre, Ne coupez jamais la poire en deux, il partage des principes et pratiques de négociations qu’il a éprouvé sur le terrain tout au long de sa carrière.

L’ouvrage se découpe en 10 parties :

  1. Comprendre les règles de la négociation
  2.  Être un miroir
  3. Être empathique, utiliser des étiquettes et désamorcer immédiatement le négatif
  4. Se méfier du « oui » et maîtriser le « non »
  5. Viser le « C’est vrai »
  6. Pas de compromis, s’appuyer sur les échéances, utiliser le mot « juste », déformer leur réalité
  7. Créer l’illusion du contrôle en posant des questions calibrées
  8. Garantir une bonne application des accords
  9. Être dur en affaires
  10.  Trouver le cygne noir

Pour ce résumé, je vous propose de synthétiser les grands principes et astuces de négociation. C’est parti !

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Résumé

10 principes - Ne coupez jamais la poire en deux - Chris Voss

 1 – Comprendre les règles de la négociation

L’Homme reste un animal qui agit et réagit d’abord et avant tout à partir de ses peurs, ses besoins, ses perceptions ainsi que ses désirs.

Notre système de pensées par défaut repose sur le ressenti et l’émotion. Ce système 1 rapide et intuitif est lié à un autre système de pensées plus lent et rationnel qui s’appuie sur la logique : le système 2.

Un négociateur doit chercher à atteindre le système 1 émotionnel de son interlocuteur pour être capable ensuite d’agir sur le système 2 et ainsi piloter sa rationalité.

La négociation remplit deux fonctions essentielles : collecter l’information et influencer les comportements. Elle repose sur quatre principes de base :

  • séparer la personne–l’émotion–du problème
  • se concentrer sur les intérêts de son interlocuteur plutôt que se focaliser sur ce qu’il demande
  • travailler de façon coopérative pour générer des options gagnant-gagnant
  • établir des standards acceptés des deux côtés pour évaluer les solutions possibles.

A ce propos, l’écoute est l’un des plus puissants outils de la négociation. La clé est de montrer un désir sincère de mieux comprendre ce que ressent l’autre en faisant preuve d’empathie.

2 – Être un miroir

Un bon négociateur doit se tenir prêt à faire face aux imprévus et anticiper les surprises (qui se produisent à coup sûr). La négociation n’est pas un duel d’arguments mais un processus de découverte. Le but est de capter le plus d’informations possible. Ainsi, plutôt que de s’attacher à des suppositions, il convient de considérer et tester rigoureusement ses hypothèses.

La principale difficulté est de bien écouter car notre attention peut facilement être détournée. Nous avons tendance à tomber dans le biais de l’écoute sélective. Notre esprit favorise la cohérence de notre monde plutôt que la vérité. 

Au lieu d’écouter notre voix intérieure, l’auteur recommande de diriger notre attention uniquement et exclusivement, sur ce que l’autre personne a à dire. La clé est de ne pas se précipiter pour éviter de saper les bonnes relations et la confiance que l’on bâtie avec son interlocuteur.

Chris Voss expliquer qu’un négociateur dispose de trois intonations :

  • La voix directe ou assurée – à utiliser rarement car elle cause des problèmes et un rejet.
  • La voix d’animateur de talk-show nocturne (une intonation descendante calme et lente) à employer ponctuellement, pour faire passer un message. Bien utilisée, elle crée une aura d’autorité et de confiance sans déclencher de réaction défensive.
  • La voix positive ou enjouée à employer par défaut.

Lors d’une négociation, la clé est de se détendre et sourire car la positivité engendre de l’agilité mentale. Quand les gens sont dans un état d’esprit positif, ils pensent plus vite et ont plus de chances de collaborer et résoudre des problèmes (au lieu de lutter et de résister).

Un autre outil simple et efficace consiste à imiter son interlocuteur en répétant les derniers mots importants qu’il vient de prononcer. La mise en miroir s’appuie sur un principe biologique puissant : nous craignons ce qui est différent et nous sommes attirés par ce qui est similaire.

Finalement, pour réussir une négociation, il ne faut pas chercher à avoir raison mais avoir le bon état d’esprit.

3 – Etre empathique et désamorcer immédiatement le négatif

Le négociateur doit chercher à se mettre à la place de son interlocuteur. Pour ce faire, l’auteur propose l’empathie tactique qui consiste à penser depuis le point de vue d’un autre pendant qu’il parle afin de mieux évaluer ce qui le fait agir. En comprenant les motivations et émotions d’autrui, le négociateur montre qu’il est à l’écoute, ce qui insiste l’autre à se livrer.

Une technique consiste à utiliser l’étiquetage, c’est-à-dire renvoyer à l’autre ses émotions. Pour ce faire, il convient dans un premier temps de détecter l’état émotionnel de son interlocuteur. Ensuite, il faut nommer l’émotion à haute voix en utilisant par exemple des tournures de phrases tels que « On dirait que… Il semble que …  On a l’impression que… ». Une fois l’étiquette présentée, il est recommandé de rester silencieux afin d’encourager l’autre à réagir.

En parallèle, il faut garder en tête que lors d’une négociation, l’interlocuteur a davantage tendance à s’attacher aux raisons qui s’opposent à d’un accord. 

Le moyen le plus court et le plus efficace pour établir rapidement une bonne relation est de reconnaître et d’adoucir les points négatifs ainsi que de renforcer le positif.

Les recherches montrent que la meilleure façon de traiter la négativité est de l’observer, sans réaction et sans jugement, puis étiqueter consciencieusement chaque sentiment négatif, et enfin dégager des pensées positives, pleines de compassion et proposer des solutions.

Quoiqu’il en soit, Chris Voss conseille de passer en revue les accusations pour couper les dynamiques négatives avant qu’elles ne s’enracinent .

4 – Se méfier du « oui » et maîtriser le « non »

Pour l’auteur, le « oui » est le but d’une négociation. Cependant il est dangereux car il peut être contrefait. Les gens ont tendance à dire « oui », non pas par conviction mais pour ne pas froisser leur interlocuteur.

De ce fait, il convient plutôt de viser un « non » au début d’une négociation et de parvenir à un « oui » progressivement. Dire « non » est une sorte de protection qui induit un sentiment de sécurité et de contrôle. En affirmant ce que l’on ne veut pas, on définit son espace et on acquiert la confiance et le confort qui nous permettent d’être à l’écoute. A ce propos, il vaut mieux dire « Est-ce que c’est un mauvais moment pour vous appeler ? » plutôt que « Avez-vous quelques minutes pour parler ? ».

Pour pousser quelqu’un à un « non », il existe plusieurs astuces

  • volontairement mal nommer l’une des émotions ou désirs de son interlocuteur
  • demander à la partie adverse ce qu’elle ne veut pas.
  • poser une question ridicule à laquelle on ne peut que répondre par la négative –comme par exemple  « on dirait que vous voulez que ce projet échoue »

Chris Voss précise toutefois que les outils évoqués dans ce chapitre sont difficiles à utiliser car ils vont directement à l’encontre de l’un des impératifs sociaux les plus importants de nos sociétés : « Soyez gentil. »

5 – Viser le « C’est vrai »

Pour rendre possible un changement de pensées et de comportements, il faut créer un regard positif et  inconditionnel sur son interlocuteur.  

Dès lors qu’une personne se sent comprise (et jugée positivement dans cette compréhension), elle aura plus de chances d’adopter une attitude constructive. En ce sens, obtenir un « C’est vrai » lors d’une négociation est une avancée décisive. Dire « c’est vrai », c’est admettre que les propos et jugements de l’autre sont fidèles à ce que l’on veut faire transparaître. 

Pour persuader quelqu’un qu’on le comprend réellement, l’auteur suggère d’employer des résumés constitués d’une étiquette et d’une paraphrase (ex « On dirait que…blablabla »).

6 –  Déformer la réalité de son interlocuteur

Dans ce chapitre Chris Voss partage plusieurs conseils de négociation :

  • Ne jamais faire de compromis. Il vaut mieux une absence d’accord qu’un mauvais accord.
  • S’appuyer sur le temps, la patience et les échéances. Une échéance incite les gens à accélérer le processus de négociation et à prendre des décisions impulsives qui vont contre leurs intérêts.
  • Employer le mot « juste » et s’en protéger. L’utilisation d’une phrase comme « Nous ne voulons que ce qui est juste. », s’appuie sur un levier émotionnel qui peut être exploité pour mettre l’interlocuteur sur la défensive et aider à obtenir des concessions. Un négociateur peut contrer cette attaque en demandant d’expliquer en quoi on le traite de manière injuste.
  • Déformer la réalité de son interlocuteur en ancrant son point de départ. Par exemples :
    • Etablir un ancrage extrême afin que l’offre « réelle » paraisse raisonnable
    • Avant de faire une offre, ancrez-la émotionnellement en lui expliquant à quel point celle-ci sera mauvaise.
    • Laisser les autres parler pour découvrir leur propre ancrage
    • Utiliser une fourchette pour paraître moins agressif.
    • S’assurer que l’interlocuteur pense qu’il a quelque chose à perdre s’il n’agit pas. Notre aversion à la perte fait que nous prenons plus de risques pour éviter une perte que pour réaliser un gain.

7 – Créer l’illusion du contrôle en posant des questions calibrées

Dans une conversation, c’est celui qui écoute qui a le contrôle, car il peut mobiliser l’énergie de celui qui parle à ses propres fins. Autrement dit, celui qui parle révèle des informations alors que celui qui écoute, s’il est bien entraîné, dirige la conversation vers son but.

C’est pourquoi il ne faut pas chercher la confrontation en obligeant son interlocuteur à admettre que l’on a raison. Il convient plutôt d’établir une négociation constructive en amenant subtilement l’autre à faire le travail pour qu’il suggère lui-même la solution que l’on veut. La clé est de donner à son interlocuteur l’illusion du contrôle.

Les questions calibrées ou ouvertes qui commencent par « comment » ou « quoi » sont de puissants outils car elles encouragent l’autre à  détailler ses réponses et ainsi obtenir des informations importantes. Exemples : Qu’est-ce qui est important pour vous ici ? Comment pouvons-nous résoudre ce problème ? Que cherchons-nous à accomplir ici ? Comment puis-je vous aider à rendre la situation meilleure pour nous ? Comment voudriez-vous que j’agisse ? Qu’est-ce qui nous a conduits à cette situation ? Quel est l’objectif ? / Comment faire …

Une autre astuce consiste à demander de l’aide à l’autre.

Attention, Chris Voss précise que sans self-control et sans régulation des émotions, il sera difficile de créer l’illusion de contrôle. Pour garder son self-contrôle il est préférable de « tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler » ou encore de marquer des pauses et éviter des réactions émotionnelles d’énervement lorsqu’on est attaqué. La règle est simple : ne pas répliquer lorsqu’on est attaqué verbalement.

8 – Garantir une bonne application des accords

A travers des questions calibrées, le négociateur conduit son interlocuteur à formuler la meilleure solution qui tient compte des exigences de tous. Les questions « Comment faire » obligent l’autre à réfléchir et à expliquer de quelle façon un accord sera mis en œuvre, tout en le convainquant que la solution choisie est son idée.

Pour atteindre un vrai bon accord, il faut savoir détecter et manipuler des signaux subtils et non flagrants. A ce titre, il est nécessaire de savoir repérer les menteurs, gérer les crétins et charmer les autres.

Pour déceler un menteur, une technique consiste à suivre la règle des 7-38-55 %. La communication est à 7 % verbale (le sens des mots), à 38 % vocale (l’intonation) et à 55 % corporelle (visage et langage corporel). En prêtant une attention soutenue au ton de la voix et au langage corporel, il est possible de détecter des incohérences entre les mots et les signaux non verbaux qui indiqueront lorsque l’interlocuteur ment ou n’est pas à l’aise avec un accord. Chris Voss propose également d’utiliser la règle des trois pour déceler un mensonge. L’objectif est de faire parvenir l’interlocuteur à réaffirmer l’ accord à trois reprises à l’aide des questions calibrées, résumés et étiquettes. En effet, il est difficile de mentir ou de simuler la conviction de façon répétée.

Pour détecter les signaux faibles, une autre recommandation est de faire attention aux pronoms. L’usage des pronoms apporte une connaissance approfondie de l’autorité relative de quelqu’un. Généralement beaucoup de « je », « moi » et « mon » indiquent que le pouvoir de décision repose ailleurs. A l’inverse, si l’on entend beaucoup de « nous », « eux » et « leur », il est plus probable que l’on est en train de traiter directement avec un décideur expérimenté, qui maintient ses options ouvertes.

Enfin, pour charmer ses interlocuteurs, il peut être judicieux d’utiliser son nom quand on se présente et s’appuyer sur l’humour et l’humanité pour briser la glace et faire sauter les obstacles.

9 – Etre dur en affaires

L’auteur explique que le conflit est souvent le chemin vers de très bons accords. Il partage plusieurs conseils à ce sujet :

La première recommandation est de déterminer le style de négociation de son interlocuteur. Il en existe trois types : l’arrangeur, l’assertif ou l’analyste. Chaque profil n’adopte pas le même comportement face à une même situation. Par exemple, pour un arrangeur, le silence est un signe de colère. Pour un analyste, le silence signifie juste qu’il veut réfléchir. Et pour un assertif, un silence est interprété de deux façons : montrer qu’il n’a rien à dire ou montrer qu’il souhaite que l’autre parle. Le négociateur doit donc traiter chaque type de profil de manière différente.

Un second conseil est de se préparer à prendre des coups. D’une part, il faut élaborer un but ambitieux et légitime et une stratégie pour ne pas avoir besoin d’improviser. Les meilleurs négociateurs commencent généralement avec une offre ridicule, un point d’ancrage extrême pour déstabiliser. A l’inverse, les gens sans préparation tendent à aller directement à leur maximum, sans même lutter.

En parallèle, il faut préparer des tactiques d’esquive pour rendre les coups et ne pas être aspiré dans le piège du compromis. Chris Voss propose le modèle Ackerman. La stratégie consiste à préparer un plan qui comporte un point d’ancrage extrême, des questions calibrées et des offres bien définies. L’objectif est d’augmenter progressivement ses propositions jusqu’à l’accord souhaité et préalablement défini.

  • Fixer un prix cible = l’objectif
  • Fixer sa première offre à 65 % du prix cible et calculer trois augmentations de taille décroissante (jusqu’à 85, 95 et 100 % du prix).
  • Refuser toutes propositions en faisant preuve de beaucoup d’empathie et augmenter progressivement son offre
  • Donner le montant final en utilisant des chiffres précis, pas ronds –comme 597 € plutôt que 600. Cela donne de la crédibilité et du poids au montant proposé.
  • Ajouter un élément non monétaire à sa dernière offre pour montrer que la limite de prix est atteinte.
  • Pour votre dernière offre, ajoutez un élément non monétaire (dont ils ne veulent sans doute pas) pour montrer que vous avez atteint votre limite.

10 – Trouver le cygne noir

Un cygne noir est une sorte d’inconnue inconnue qui aura un impact considérable sur la négociation. Les détecter est une tâche intrinsèquement difficile car on ne sait pas quelles questions poser.

Chris Voss propose cependant quelques techniques pour les débusquer et les exploiter. 

  • Travailler pour comprendre la « religion » de la partie adverse. Quelle est sa vision du monde ? Pour la découvrir, la clé est d’écouter attentivement tout ce que dit son interlocuteur. « Le diable se cache dans les détails ». Du fait qu’il est difficile de tout entendre la première fois, les négociateurs professionnels écoutent plusieurs fois les enregistrements et comparent leurs notes vers celles de leurs collègues et demandent même à d’autres d’écouter pour eux. La clé est de lire entre les lignes.
  • Trouver les leviers dans l’imprévisible prévisible. Un levier est un moyen d’infliger des pertes et/ou conserver ses gains. On en distingue trois types :
    • Les leviers positifs. Ce que désire l’interlocuteur et que le négociateur peut satisfaire
    • Les leviers négatifs. Les moyens qu’à le négociateur pour faire du mal à son interlocuteur
    • Les leviers normatifs. les normes et standards de la partie adverse que le négociateurs peut utiliser pour faire progresser sa position s’il découvre des incohérences entre les croyances et les actions de son interlocuteur
  • Exploiter le principe de similarité.  Nous faisons davantage confiance aux gens qui nous ressemblent ou qui nous sont familiers. Il convient donc de chercher ce qui motive les gens et leur montrer que l’on partage les mêmes préoccupations.
  • Passer du temps en tête à tête avec son interlocuteur. Il est possible d’en apprendre beaucoup plus lors d’une entrevue de dix minutes que des jours et des jours de recherches.
  • Prêter une attention particulière à la communication verbale et non verbale de son interlocuteur dans les moments de relâchement – Les hommes d’affaires savent que les meilleures affaires se font en dehors du cadre professionnel.

La synthèse : la feuille de négociation

Pour résumer et conclure, on peut reprendre la feuille de négociation que présente Chris Voss en annexe car elle liste les clés d’une négociation.

  • Le meilleur scénario (objectif + stratégie) : Définir le meilleur résultat l’on souhaite atteindre et la manière idéale de l’obtenir
  • Les résumés (les faits établis) : Etre capable de résumer la situation de manière à ce que l’interlocuteur réponde « c’est vrai »
  • Les étiquettes et l’audit des accusations : préparer les accusations que pourrait faire l’interlocuteur et les formuler par la tournure de phrase : « on dirait que… »
  • Les questions calibrées : Révéler grâce à  des questions ce qui a de l’importance pour soi et son interlocuteur, et repérer les potentiels obstacles à un accord.
  • Les offres non monétaires : Préparer une liste de biens non monétaires qui pourraient avoir de la valeur pour l’interlocuteur.

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Le guide du copywriting – Selim Niederhoffer (Résumé)

Couverture - Le guide du copywriting - Selim Niederhoffer

Selim Niederhoffer se définit comme un copywriter, auteur, coach en communication et conférencier. Dans son livre, Le guide du copywriting, il partage 50 techniques pour vendre en ligne via des pages de vente, newsletters, sites web, réseaux sociaux. Sa promesse est d’aider le lecteur à mieux écrire pour vendre plus. Pour ce résumé, je vais reprendre les 50 principes et les expliquer en deux/trois phrases. C’est parti !

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Fiche de lecture - Le Guide du copywriting - Selim Niederhoffer

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Résumé

1. Vendre avec des mots – l’art du copywriting

Le copywriting est l’art de convaincre, de persuader, d’influencer l’autre dans le but de promouvoir un produit, une personne, une entreprise, une opinion ou une idée.

La discipline s’appuie sur des techniques d’écriture et des principes de persuasion qui ont pour but d’attirer l’attention des gens, leur donner envie d’en savoir plus, et les inciter à passer à l’action.

2. Optimiser le modèle de l’entonnoir

Le copywriting se base sur le système des tunnels de conversion. Il s’agit du parcours réalisé par un prospect jusqu’à sa conversion en client. La stratégie de l’entonnoir comporte plusieurs étapes :

  • Étape 1 : Créer une offre irrésistible qui répond aux besoins des clients
  • Étape 2 : Élaborer une page de vente
  • Étape 3 : Faire connaître son offre et diriger son trafic sur sa page de vente
  • Étape 4 : Collecter les coordonnée du prospect
  • Étape 5 : Contacter les prospects pour les faire entrer dans le tunnel de vente

3. Développer ses compétences de copywriter

L’apprentissage de la discipline est à privilégier, car plutôt que de faire appel à un copywriter, il vaut mieux développer ses propres compétences pour gagner du temps et/ou de l’argent.

4. Vendre ses compétences de copywriter

La maîtrise des techniques de vente à l’écrit est un savoir-faire recherché par les entreprises. Les professionnels offrent des rémunérations conséquentes pour ce genre de profil. Quoiqu’il en soit, le métier requiert une bonne connaissance de l’environnement de ses clients et de leurs produits.

5. Enrichir son vocabulaire pour « parler» à son prospect

En plus de connaître les bases de son marché, un copywriter doit employer le bon champ lexical. L’auteur propose cinq sources sur lesquelles s’appuyer pour rechercher le vocabulaire adapté afin de convaincre ses futurs clients :

  • Les clients eux mêmes
  • Les concurrents
  • Les forum internet
  • Les réseaux sociaux (Instagram, Twitter, Facebook et LinkedIn)
  • Les magazines et prospectus

6. Comprendre les raisons qui poussent le consommateur à acheter

La pyramide de Maslow est l’un des meilleurs outils pour appréhender les besoins fondamentaux de ses clients.  

L’auteur liste les motivations primaires :

  1. maximiser notre survie
  2. profiter de la vie
  3. chercher à prolonger notre vie
  4. pouvoir nous nourrir et boire
  5. vivre une vie sans peur, sans douleur et sans danger
  6. avoir une vie sexuelle épanouie
  7. trouver quelqu’un avec qui partager notre vie
  8. avoir des conditions de vie satisfaisantes
  9. être supérieur, gagner, pouvoir faire jeu égal avec nos voisins
  10. offrir à nos proches la protection et les soins nécessaires
  11. obtenir l’approbation des autres, la validation sociale

Et des désirs secondaires :

  1. être informé
  2. la curiosité
  3. la propreté de notre corps et de notre environnement
  4. l’efficacité
  5. le côté pratique
  6. des services qui nous facilitent la vie
  7. des produits fiables, des services de qualité
  8. l’expression de la beauté et du style
  9. le désir de faire des économies, le désir de nous enrichir
  10. l’envie de faire de bonnes affaires.

Il partage aussi l’enseignement de Jim Edwards qui propose 10 raisons pour lesquelles les clients achète un produit :

  • gagner de l’argent
  • économiser de l’argent
  • gagner du temps
  • éviter les efforts
  • réduire la douleur physique ou mentale (ou la supprimer complètement)
  • être plus à l’aise
  • être plus propre et avoir une meilleure hygiène de vie pour être en meilleure santé
  • obtenir la validation sociale de nos pairs
  •  se sentir aimé
  •  se sentir plus aimé
  • améliorer sa popularité ou son statut social. 

7. Définir son avatar

Un avatar correspond au profil type des personnes pour lesquelles on rédige sa page de vente. La clé en copywriting est de cerner leurs comportements, leurs envies, leurs aspirations, leurs rêves, leurs motivations profondes.

Voici trois techniques pour définir son avatar :

  • Imprimer une photo de son prospect idéal pour le visualiser
  • Affiner le profil de son client avec le temps
  • Raconter une histoire la plus fédératrice possible si la cible concerne plusieurs types de profil

8. Contourner l’angoisse de la page blanche

Sept solutions pour éviter de se retrouver bloqué par une page blanche :

  • Écrire quelque chose qui n’est pas lié au copywriting
  • Écrire quelque chose de plus léger à ses clients
  • S’atteler à 5 ou 10 minutes de service après-vente ou service clients
  • Retourner sur une de mes vieilles pages de vente pour s’en inspirer
  • Segmenter le travail
  • Faire autre chose
  • Ne jamais démarrer sur un page blanche

9. Structurer sa page de vente selon le modèle AIDA

AIDA est la structure de base du copywriting. L’acronyme signifie

  • A pour Attention : capter l’attention de son lecteur avec un titre choc, une image forte, une promesse dès les cinq premières secondes.
  • I pour Intérêt : susciter l’intérêt du client
  • D pour Désir : éveiller le désir du client
  • A pour Action : pousser le client à agir

En coywriting, il existe d’autres alternatives au modèle AIDA comme par exemples :

  • AIDCA (Attention, Intérêt, Désir, Conviction, Action)
  • PAS (Problem, Agitate, Solve)
  • PAPA (Problème, Avantage, Preuve, Action)
  • PASTOR (Problème, Amplifier, Solution/Story, Transformation/Témoignage, Offre, Réponse)
  • Les 4 P (Problème, Promesse, Preuve, Proposition)

10. Utiliser la super structure pour écrire sa page de vente 

Le modèle de la super structure se compose d’une quinzaine de bloc 

  • Bloc 1. Le titre : interpeller le lecteur
  • Bloc 2. La promesse : donner envie de lire le reste
  • Bloc 3. Le couteau dans la plaie : rappeler le problème
  • Bloc 4. Son histoire : Se crédibiliser
  • Bloc 5. Les fausses solutions : discréditer la concurrence
  • Bloc 6. Le recadrage : changer de perspective
  • Bloc 7. La vision idéale : aider le prospect à se projeter avec son offre
  • Bloc 8. La présentation de son offre : présenter sa nouvelle méthode
  • Bloc 9. La liste à puces : lister les bénéfices du produit
  • Bloc 10. La mise en perspective de l’offre : préparer l’annonce du prix
  • Bloc 11. Le marketing répulsif : renforcer la désirabilité du produit
  • Bloc 12. L’annonce du prix : Donner le prix de l’offre
  • Bloc 13. La présentation des bonus : renforcer la valeur perçue
  • Bloc 14. Les témoignages clients : s’appuyer sur la preuve sociale en montrant des résultats
  • Bloc 15. L’appel à l’action : conclure en beauté
  • Bloc 16. Le P.S. : présenter une dernière info, une dernière objection…

 Les blocs sont détaillés dans les chapitres suivants. Quoiqu’il en soit, il n’est pas nécessaire de respecter impérativement le plan de la super structure.

11. Le titre : interpeller le lecteur

Les titres doivent être assez courts et percutants. Il existe trois moyens d’écrire un titre impactant :

  • écrire un titre “promesse”, qui propose un bénéfice au lecteur.
  • écrire un titre qui suggère la nouveauté
  • écrire un titre mystérieux

12. La promesse : donner envie de lire le reste

L’idée est de présenter rapidement les bénéfices de son offre. Pour ce faire, on peut s’appuyer sur le modèle OPEN (obstacle, prix, espace-temps, négation)

13. Le couteau dans la plaie : rappeler le problème

 

Le copywriter doit chercher à appuyer là où ça fait mal, car la douleur vend plus que la douceur. L’objectif est de faire percevoir aux lecteurs tout ce qui pourrait se passer de terrible s’il ne réglait pas son problème aujourd’hui.

14. Les fausses solutions : discréditer la concurrence

En copywriting, Le but est de présenter les solutions qui ne fonctionnent pas afin de préparer le prospect à son offre.

15. La vision idéale : aider le prospect à se projeter

Dans ce bloc, le copywriter cherche à ce que le prospect se projette et qu’il s’imagine dans le futur en train d’utiliser leurs solutions.

Trois stratégies peuvent être appliquées :

  • se projeter au moyen d’images
  • trouver les mots pour peindre cette image mentale
  •  écrire au présent plutôt qu’au futur

16. La liste à puces : lister les bénéfices du produit

L’objectif de cette section est de faire basculer le prospect de l’intérêt au désir. Pour cela, il convient de rédiger une liste des bénéfices en s’appuyant sur les besoins de la pyramide de Maslow.

17. La présentation de son offre : présenter sa nouvelle méthode

Pour exposer de produit de manière convaincante, il faut présenter les caractéristiques de l’offre pour renforcer sa crédibilité. Une astuce consiste à utiliser des pictogrammes pour appuyer l’aspect visuel.

18. Le storytelling : raconter des histoires

Le bloc de storytelling a pour but de donner envie au lecteur en l’aidant à se projeter. Une bonne histoire repose quatre fondamentaux :

  • un héros
  • un problème
  • un voyage / une quête / une aventure
  • la résolution du problème (la fin, le retour à la normale)

19. Crédibilité et autorité : rassurer

L’auteur propose sept techniques pour être plus crédible aux yeux de ses prospects :

  • Être visible en ligne
  • Publier du contenu gratuit
  • Faire parler ses diplômes
  • Faire parler ses expériences
  • Se mêler aux conversations des experts
  • Participer à des conférences
  • Interviewer des experts ou se faire interviewer

20. Les témoignages clients : s’appuyer sur la preuve sociale en montrant des résultats

Pour reprendre une citation de Robert Cialdini « Habituellement, quand un grand nombre de gens font quelque chose, nous comprenons que c’est la meilleure chose à faire. »

Pour s’appuyer sur la preuve sociale, la technique consiste simplement à recueillir des témoignages clients et à les diffuser à ses prospects.

21. L’annonce du prix : Donner le prix de l’offre

Plusieurs stratégies peuvent être utilisées en copywriting:

  • Parler de valeur et d’investissement plutôt que de prix
  • Utiliser l’effet d’ancrage
  • Utiliser l’effet de comparaison pour rendre le prix palpable
  • Faire augmenter la valeur perçue grâce aux bonus
  • Ecrire les prix et les pourcentages de réduction
  • Proposer un paiement en plusieurs fois
  • Afficher les prix précis

22. L’appel à l’action : conclure en beauté

Le copywriter doit dire au prospect de passer à l’action de manière explicite. Le message doit être simple, urgent, concis, direct et irrésistible.

23. Aider le prospect : sauter le pas plus facilement

La technique est d’ancrer une nouvelle habitude dans la vie du client. Pour ce faire, l’auteur propose trois mécanismes

  • Offrir des échantillons, des essais gratuits, la première séance gratuite
  • Offrir le premier mois à prix dérisoire pour créer de l’engagement
  • Offrir une garantie « satisfait ou remboursé »

24. Le marketing répulsif : renforcer la désirabilité du produit

Le marketing répulsif a deux fonctions: repousser les mauvais clients et donner encore plus de valeur à l’offre. Seuls les prospects qui sont absolument intéressés par l’offre resteront.

25. Utiliser l’urgence et rareté

La rareté et l’urgence sont de puissants leviers pour booster ses ventes en copywriting. Attention, l’enjeu et la complexité résident dans le fait de trouver un justification réelle ou réaliste.

26. Contourner le principe de réactance

La réactance est un mécanisme de défense psychologique qui se déclenche chez un individu pour tenter de maintenir sa liberté d’action lorsqu’il la croit ôtée ou menacée. 

Le rôle du copywriter est de rappeler au lecteur qu’il a le choix. Pour limiter la réactance, il peut amplifier le coût de l’inaction, rappeler subtilement les fausses solutions et répéter que le bon choix est d’investir dans son offre.

27. Boucler sa page de vente

L’auteur donne 5 conseils pour conclure son travail :

  • Terminer par sa signature manuscrite
  • Montrer sa tête
  • Etre joignable
  • Enchaîner comme si la vente est conclue
  • Proposer une FAQ pour répondre aux objections

28. Rester simple pour garder l’attention du lecteur

Cette règle peut se résumer à l’acronyme KISS : “Keep it simple, stupid” (« garde ça simple, idiot »). Un copywriter doit prendre l’habitude de reformuler, d‘utiliser du vocabulaire de la vie de tous les jours et de segmenter les phrases longues en plusieurs lignes.

29. Eviter de parler comme un expert

L’un des pièges du copywriting est d’employer le jargon d’expert. A l’opposé, il est préférable d’écrire comme le client parle

30. Ne pas culpabiliser le lecteur

Une technique consiste à inclure le lecteur en utilisant le « nous ».

31. Porter attention aux pronoms

Pour l’auteur :

  • « Je » permet de se crédibiliser, de raconter le parcours du héros et de créer une relation avec son lecteur
  • « Tu » permet de simuler un rapport de familiarité et de connivence entre le lecteur et soi.
  • « Il », « elle » et « eux » permettent de pointer du doigt une personne ou un groupe de référence, auquel le lecteur va s’identifier ou duquel il va vouloir se différencier.
  • « Vous » est le pronom du copywriting. Il faut l’utiliser dès que l’on en a l’occasion.

32. Tuer la voix passive

Au lieu d’écrire, « Ma voiture est réparée par le garagiste. », il vaut mieux dire « Le garagiste répare ma voiture.

33. Être précis

Le copywriting vise à rassurer et à vendre de la certitude, du concret. Il est préférable d’utiliser des nombres plutôt que des adjectifs indéfini

34. Montrer plutôt que raconter

« Une image vaut mille mots. » Confucius. 

Pour être percutant, il est indispensable de présenter les résultats dans son message.

35. Employer des mots magiques

Un mot magique est un mot qui provoque une réaction. Il n’est pas obligatoirement positif ou bienveillant. L’auteur liste une série de mots types à utiliser dans différents scénarios.

Exemple : attentat pour susciter la peur, satisfait ou rembourser pour accompagner l’annonce d’un prix…

36. Utiliser les 50 nombres magiques

Tout comme pour les mots, il existe des nombres qui résonnent plus que d’autres : 1, 3, 7, 10, 101, 365 …

37. Appliquer l’effet Zeigarnik

L’effet Zeigarnik stipule que notre cerveau reste plus concentré sur une tâche non effectuée qu’une tâche déjà terminée. Pour tirer profit de ce biais, le copywriter peut dévoiler sa solution progressivement pour captiver l’audience.

38. Relire et réécrire ses travaux

La relecture est un passage obligatoire car elle permet de corriger les problèmes de structure, les arguments trop faibles, les fautes d’orthographe, la tournure des phrases …. . L’auteur partage plusieurs suggestions sur ce point :

  • se relire le lendemain pour être reposé et concentré
  • Imprimer et corriger au stylo rouge
  • Relire à voix haute
  • Scinder pour fluidifier
  • Se faire aider

39. Diffuser son message par écrit et en vidéo

Réaliser une vidéo de vente est plus cher et long qu’un texte. Cependant le format est plus hypnotique car un spectateur est plus passif qu’un lecteur. La clé est de proposer les deux alternatives à ses prospects.

40. Adapter la longueur de sa page de vente à son objectif et à la vision terrain

En copywriting, les trois objectifs principaux sont de la page de vente sont :

  • donner de l’information sur le produit
  • rassurer le prospect
  •  répondre à ses objections.

Plus l’offre est chère et technique, plus il sera nécessaire de détailler afin de rassurer le client.

Quoiqu’il en soit, le meilleur moyen de  définir la longueur d’une page de vente est de tester sur le terrain.

41. Utiliser les émojis avec parcimonie

Les émojis sont bons pour la communication car ils attirent l’œil du lecteur et ils font passer l’émotion plus vite. Néanmoins ils sont moins précis que les mots et ils peuvent être perçus comme puérils. C’est pourquoi il faut restreindre leur utilisation à son public, son domaine et son image de marque.

42. Tester grâce à la méthode A/B

Un test A/ B ou “split test” consiste à tester deux versions légèrement différentes d’une page de vente afin d’analyser celle qui obtient les meilleurs résultats. Le but est de conserver les modifications de l’option qui a généré le plus de clics.

43. Proposer des pages de vente horizontale

L’idée est de dévoiler progressivement les blocs de sa page de vente pour créer de l’attente chez ses prospects. Par exemple en envoyant un mail tous les jours jusqu’à proposer son offre dans le dernier.

44. Ecrire une bonne vidéo de vente

L’objectif est de captiver le spectateur, le renseigner sur le produit, lui donner envie d’acheter et le faire passer à l’action. L’auteur partage plusieurs de ses secrets :

  •  Attaquer fort pour gagner l’attention de son prospect
  • Varier les plans
  • Insister sur les bénéfices
  • Énoncer clairement son call to action
  • Soigner le son de sa vidéo
  • Mettre des sous-titres

45. Progresser en copywriting

Il existe plusieurs leviers pour devenir un meilleur copywriter

  • Recopier à la main des pages de vente
  • Ne pas passer tout son temps à écrire
  • Lire de tout
  • Traduire des pages de vente

46. Porter attention à l’éthique

Il ne faut pas céder à la facilité en faisant de la vente forcée. L’auteur donne la règle des 3 x 4 x 3 : c’est-à-dire partager uniquement ce que l’on est prêt à voir en affiche de 4 mètres par 3 devant l’entrée : a) de son lycée b) de son bureau c) à l’école de ses enfants.

47. Être efficace et lutter contre les distractions

Afin de lutter efficacement contre les distractions et être plus productif, on peut lister plusieurs conseils :

  • Fermer la porte
  • Couper Internet quand on écrit.
  • Passer son téléphone en mode avion, nuit ou ne pas déranger
  • Nettoyer son bureau et opter pour le minimalisme
  • Préparer son ravitaillement comme pour une balade en montagne
  • Prévoir des pauses et temps de travail
  • Ecrire le matin

48. Trouver facilement ses premiers clients

Les plateformes de freelances sont d’excellents outils pour chercher ses premières missions et démultiplier les expériences et les contacts afin de trouver d’autres clients.

49. Améliorer son taux de conversion grâce aux questions

L’auteur liste 21 questions pour optimiser son taux de conversion.

  1. S’appuyer sur des compétences complémentaires

Voici cinq compétences adjacentes que devrait développer chaque copywriter

  • Community management
  • Ciblage pour la publicité
  • Rédacteur SEO, rédacteur de contenu pour les marques
  • Compétence en édition, journalisme ou écriture de roman, scénario, pièce de théâtre
  • Prise de parole en public

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L’art subtil de s’en foutre – Mark Manson (Résumé)

Couverture - L'art subtil de s'en foutre - Mark MansonMark Manson est un écrivain, un consultant et un entrepreneur américain. Son livre, l’art subtile de s’en foutre est un guide à contre-courant sur le développement personnel. Il partage des conseils pour nous aider à y voir plus clair dans nos choix de vie et à faire le tri dans ce à quoi on doit accorder de l’importance.

L’ouvrage se découpe en 9 chapitres :

  • Accepter le positif comme le négatif
  • Oser surmonter les épreuves pour être heureux
  • Comprendre que personne n’est exceptionnel
  • Identifier ses valeurs pour vaincre ses souffrances
  • Choisir ses combats pour réussir
  • Accepter de remettre en question ses croyances car elles sont biaisées
  • Échouer ou réussir mais Agir avant tout ! 
  • Oser dire non et accepter un “non” de l’autre
  • Privilégier ce qui compte à nos yeux

Pour cette synthèse, je vais reprendre les grands principes présentés dans chaque chapitre. C’est parti !

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Fiche de lecture - l'art subtile de s'en foutre - Mark Manson

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Résumé

Principes - l'art subtile de s'en foutre - Mark Manson

Accepter le positif comme le négatif

Pour Mark Manson, le discours ambiant est saturé jusqu’à l’obsession d’injonctions à positiver. La société de consommation et les réseaux sociaux contribuent à ne montrer que le positif.

La conséquence est que nous avons tendance à considérer qu’un truc cloche en nous car tout le monde à l’air d’avoir un vie vachement plus cool que la nôtre. Cette fixette sur le positif tend à nous rappeler en boucle ce qu’il nous manque – ce que l’on est pas, ce que l’on a pas, ce que l’on aurait dû être mais échoué à devenir… .

Du point de vue de l’auteur : « Quelqu’un de vraiment heureux n’éprouve pas le besoin de se planter devant une glace pour répéter cinquante fois « je suis heureux ». Il l’est. Point barre. »

La clé à comprendre est que les expériences négatives sont inévitables et font partie de la vie. Pour être heureux, on doit donc consentir à vivre les expériences négatives qui se présentent ou s’imposent à nous. 

De plus, tout ce qui vaut la peine dans la vie s’obtient généralement en surmontant l’expérience négative associée. Pour être en forme physiquement, il faut consentir à faire du sport, pour être en bonne santé, il est nécessaire de limiter la mauvaise bouffe, pour s’enrichir, il faut économiser et vivre en dessous de ses moyens pour ne pas dépenser tout son argent… 

Bref, il faut accepter les expériences positives comme négatives sans trop se préoccuper d’être heureux. Autrement dit, il faut cultiver l’art de s’en foutre.

L’auteur développe trois subtilités à ce sujet :

  • S’en foutre ne signifie pas être indifférent, mais être à l’aise avec le sentiment d’être différent. 
  • Pour se foutre des difficultés, il faut donner de l’importance à quelque chose de plus important que l’adversité.
  • On doit choisir ce à quoi on accorde de l’importance. Il emploie une jolie phrase dans le livre à ce sujet : « La maturité, c’est ce qui se produit quand tu as appris à tenir seulement à ce qui en vaut la peine. »

Oser surmonter les épreuves pour être heureux

Mark Manson développe l’idée que la souffrance et la perte sont inévitables et qu’il est vain d’essayer d’y résister. De plus, la souffrance est bénéfique car elle est l’agent du changement. Les émotions négatives constituent un appel à l’action dans le sens où si l’on refuse de changer on conservera ses problèmes et on continuera de souffrir.

C’est pourquoi, il vaut mieux affronter les difficultés plutôt que les éviter. Néanmoins, il convient de choisir ses combats en identifiant les problèmes que l’on a envie de résoudre..

Ainsi, la philosophie n’est pas « qu’est ce qui me ferait plaisir ? » mais « Quelle souffrance je veux endurer ? ». Autrement dit, pour atteindre le succès il faut vouloir les efforts plutôt que la récompense.

Comprendre que personne n’est exceptionnel

La dictature de l’exceptionnel nous renvoie une image dégradée de l’estime de soi. On a tendance à croire que si l’on veut se faire remarquer ou peser, il faut se montrer plus extrême, plus radical ou plus sûr de nous. Or pour Mark Manson, le vrai critère de l’estime de soi, c’est être apprécié par chacun pour nos aspects négatifs. 

Ainsi, le but n’est pas de viser une existence exceptionnelle mais plutôt une vie sans inhibitions ni attentes irréalistes. Ainsi, on devient libre d’accomplir ce qui nous motive tout en appréciant les choses simples : être avec ses amis, lire un bon livre, aider quelqu’un…

Identifier ses valeurs pour vaincre ses souffrances

Pour reprendre l’idée de l’auteur, la souffrance est inévitable donc il ne faut pas essayer de chercher à l’éviter mais plutôt de chercher à comprendre ses causes.

Il explique que la source de nos souffrances réside dans notre système de valeur. En fait, nos valeurs déterminent la nature de nos problèmes et nos problèmes définissent notre qualité de vie.

A ce propos, il existe de « fausses » valeurs qui débouchent sur des problèmes inextricables, comme par exemples :

  • Faire de la quête du plaisir une priorité dans la vie
  • Viser la réussite matérielle
  • Chercher à toujours avoir raison
  • Rester positif quoi qu’il arrive
  • Viser la domination par la manipulation ou la violence
  • Ne jamais rester seul
  • Vouloir être apprécié par tout le monde

Ces mauvaises valeurs se basent sur des superstitions, sont socialement destructrices et ne sont pas immédiatement contrôlables. A l’opposé, les « bonnes » valeurs s’appuient sur la réalité, sont socialement constructives et contrôlables. Il cite par exemple : l’honnêteté, l’innovation, la vulnérabilité, se défendre, défendre les autres, se respecter, la curiosité, la charité, l’humilité et la créativité.

Mark Manson propose cinq règles à appliquer pour incarner les bonnes valeurs :

  • Responsabilité : Prendre la responsabilité de tout ce qu’il nous arrive dans la vie sans désigner de coupable
  • Incertitude : Reconnaître notre propre ignorance et cultiver le doute par rapport à nos propres croyances.
  • Échec : être disposé à prendre connaissance de nos défauts et de nos erreurs, pour y remédier.
  • Rejet : Oser dire non ou entendre non pour définir clairement ce que l’on accepte dans la vie
  • Contemplation de notre condition de mortel : Considérer que notre propre mort est la seule chose en mesure de nous aider à relativiser toutes les autres valeurs

Choisir ses combats pour réussir

Pour l’auteur, il est indispensable de faire des choix et prendre la responsabilité de ce qui nous arrive. Plus on assume la responsabilité de sa vie, plus le pouvoir qu’on exerce sur elle est important. En choisissant de traiter ses problèmes, on devient plus fort.

A ce sujet, il faut combattre la tendance à refuser de faire des choix et s’indigner de la situation ou d’un évènement qu’on subit. Certes, on ne contrôle pas toujours ce qui survient, mais on contrôle toujours le regard que l’on porte sur ce qui nous arrive et notre façon d’y réagir.

En tout cas, on peut noter qu’il n’existe pas de processus définis pour engager un changement. Comme le dit Yoda « Change, ou ne change pas ; il n’y a pas de « comment ». »

Accepter de remettre en question ses croyances car elles sont biaisées

En fait, notre esprit traite les situations vécues de manière à ce qu’elles cadrent avec nos sentiments, nos certitudes et l’ensemble des expériences que l’on a précédemment vécues.

Cependant, nos croyances sont souvent erronées car elles se basent sur des convictions, des inexactitudes ou des hypothèses… bref des éléments qui peuvent être remis en question. La certitude absolue n’existe donc pas et il est vain de la rechercher.

Malheureusement, on déteste être dans l’incertitude et on évite toutes les choses qui mettent en danger notre identité. D’après la loi de l’effort inverse : plus on recherche la certitude plus on tend à renforcer le sentiment d’incertitude et d’insécurité. Autrement dit, plus on comprend que l’on ne sait rien et plus on réalise que l’image que l’on s’est forgée de la réalité est erronée.

Finalement, la clé est d’oser douter, se faire moins confiance et consentir à l’état d’incertitude. La remise en question de nos convictions et hypothèses est la démarche la plus raisonnable pour progresser. Mark Manson liste quelques questions qu’il convient de se poser pour injecter plus d’incertitude dans sa vie :

  • Question n ° 1 : Et si j’ai tort ?
  • Question n ° 2 : Qu’est-ce que ça voudrait dire si j’avais tort ?
  • Question n ° 3 : Le fait d’avoir tort créerait-il un problème meilleur ou pire que mon problème actuel, pour moi et les autres ?

Échouer ou réussir mais agir avant tout

La société nous apprend à éviter l’échec. Le système scolaire en est largement responsable car tout y est rapporté à la performance. Les individus qui échouent et qui sortent du cadre sont sanctionnés. 

Pourtant, du point de vue de l’auteur, on ne peut réussir que là où l’on est prêt à échouer. Cela fait écho à une citation de Michael Jordan « J’ai échoué encore et encore et encore dans ma vie, voilà pourquoi j’ai réussi. » .

La déception et la douleur font partie du processus vers le succès. C’est pourquoi il est primordial d’apprendre à les supporter et à agir malgré elles. La clé est d’oser passer à l’action sans craindre l’échec.

A ce sujet, on pense souvent qu’il faut être motivé pour agir. Or, l’inverse est aussi vraie, une action crée de l’inspiration qui crée à son tour de la motivation qui nous pousse à continuer.

Du coup, le seul critère à prendre en compte est de fait de passer à l’action. Dès lors que le fait d’agir devient le seul critère de réussite, alors l’échec nous pousse aussi en avant. 

 

Oser dire non et accepter un “non” de l’autre

Mark Manson insiste sur le fait que l’on doit s’engager et faire des choix pour être libre. Cela se traduit par l’importance d’oser dire “non” tout en acceptant que l’on nous dise aussi “non”.

A ce propos, il précise qu’une relation tient à deux choses

  • La faculté de chaque partenaire à assumer ses responsabilités
  • La capacité à rejeter l’autre ou accepter de se trouver rejeté par lui

L’auteur précise à ce sujet que les conflits sont inévitables et qu’ils sont à la base d’une relation de confiance. Il propose plusieurs pistes pour parvenir à les surmonter :

Le premier conseil est d’évaluer les conséquences des désaccords

  • Si je refuse, en quoi celà changerait-il notre relation ?
  • Si mon partenaire refuse quelque chose que je veux, en quoi ça changerait la relation ?

Si la confiance est brisée, il partage les deux uniques solutions pour la reconstruire :

  • Le fauteur doit admettre les mobiles de l’abus de confiance.
  • Il doit faire la démonstration de son changement de comportement dans la durée

Privilégier ce qui compte à nos yeux

Mark Manson illustre ce dernier principe en abordant le sujet de la mort. La mort fait ressortir le sens de l’existence car sans elle, rien n’aurait d’importance.

Il cite le livre The Denial of Death de l’anthropologue américain Ernest Becker. L’ouvrage soutient deux points essentiels :

  • L’Homme est la seule espèce capable de conceptualiser et de se représenter de manière abstraite.
  • Nous nous efforçons de construire un moi éternel. En plus du moi physique, nous passons notre existence à construire un moi conceptuel. Il s’agit de notre identité qui sera la seule à persister après notre mort.

On cherche ainsi à avoir une influence sur le monde pour laisser une trace de notre passage. Pour l’auteur, l’empreinte que l’on peut laisser n’est pas le fait de lancer un application, d’être diplômé de telle école ou d’avoir acheté un yacht… mais le fait de continuer à privilégier ce qui compte à nos yeux en toute circonstance même lorsqu’on est en pleine confusion.

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