Les 7 villes-merveilles

Connaissez-vous les sept villes les plus extraordinaires du monde ?  C’est ce que nous allons découvrir avec les sept villes-merveilles. C’est parti.

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Les 7 villes-merveilles

Après les sept nouvelles merveilles du monde et les sept merveilles de la nature, la New Seven Wonders Foundation organise un classement pour élire les sept villes les plus prestigieuses du monde. L’objectif est de mettre en valeur un patrimoine humain. 

La campagne de sélection débute en 2011 et se déroule en trois phases :

  • De 2012 à fin 2013, les internautes élisent 77 finalistes sur plus de 1200 villes participantes
  • Après ce vote en ligne, un groupe d’experts se réunit et choisit 28 finalistes officiels sur les 77
  • Les internautes sont alors invités à voter une nouvelle fois pour leur ville favorite.

Le classement définitif des sept nouvelles villes-merveilles est dévoilé le 7 décembre 2014 à Dubaï.

Les 7 villes merveilles sont :

Beyrouth au Liban

C’est la capitale du pays. La métropole compte environ 360 000 habitants (chiffre de 2015), 2 millions si l’on prend en compte son agglomération. Avant la guerre civile libanaise, la ville était un centre financier, un port de commerce et un foyer culturel notamment grâce à sa position stratégique entre l’Asie, l’Afrique et l’Europe. Dernièrement, les terribles explosions au port de Beyrouth en 2020 ont fait la une des journaux.

Doha au Qatar

Située dans le golfe persique, la ville est la capitale et le centre économique du pays. Elle compte environ 2,3 millions d’habitants (chiffre de 2018), ce qui représente presque 80% de la population du territoire. L’ensemble d’îles artificielles appelé The Pearl est sans doute l’un des ouvrages les plus emblématiques de la métropole. Le site accueille des complexes résidentiels touristiques, des marinas, des commerces et des équipements de loisirs

Durban en Afrique du sud

La ville est l’ancienne capitale de la colonie et de la province du Natal. Sa population est d’environ 3,7 millions d’habitants (données de 2018). Situé au bord de l’océan Indien, c’est le plus grand port d’importation et d’exportation d’Afrique du Sud. Cette destination touristique est prisée pour ses plages comme le Golden Mile qui s’étend de part et d’autre de la ville.

La Havane à Cuba

C’est la capitale, le centre économique et culturel du pays ainsi que la plus grande ville des Caraïbes. La métropole compte 2,1 millions d’habitants (données de 2018). L’architecture de ses monuments témoigne de son riche passé marqué par la colonisation espagnole, une ère de piraterie ou encore l’influence américaine lors de l’embargo. Le quartier du centre historique de la ville a été reconnu au patrimoine mondial de l’UNESCO pour son mélange de monuments baroques et néoclassiques et son ensemble homogène de maisons.

Kuala Lumpur en Malaisie

Kuala Lumpur signifie « confluent vaseux » en malais. Ce nom fait référence à la situation géographique de la ville qui est au confluent de deux cours d’eau. Peuplée de plus de 1,6 millions d’habitants (données de 2017), la ville est le cœur industriel, financier et culturel du pays; Elle a connu un développement rapide depuis les années 1980. Son industrie porte principalement autour de la finance et des nouvelles technologies.

Vigan aux Philippines

Peuplée d’à peu près 53 000 habitants (2020), la ville est située sur la côte ouest de l’île de Luçon, sur la mer de Chine méridionale. La ville est un exemple presque intact de ce qu’étaient les cités coloniales espagnole en Asie. Connue pour ses rues pavées, son architecture mélange les styles asiatique et européen.

La Paz en Bolivie

La ville est la capitale administrative du pays et un centre culturel important. Sa population est d’environ 800 000 habitants. Les monuments de ville (comme l’église de San Francisco, la cathédrale métropolitaine, la place Murillo et la rue Jaén) témoignent de son passé colonial.

Cette métropole est la plus haute du monde et culmine à plus de 3600m d’altitude. La topographie inhabituelle offre des vues uniques de la ville à partir de nombreux points de vue naturels, mais aussi une vue imprenable sur les montagnes surplombant la ville.

Les 21 finalistes non sélectionnés

Pour finir, voici les 21 villes finalistes qui n’ont pas été sélectionnées :

  1. Istanbul en Turquie
  2. Casablanca au Maroc
  3. Londres au Royaume-Unis
  4. Séoul en Corée du Sud
  5. Kyoto au Japon
  6. Perth en Australie
  7. Reykjavik en Islande
  8. Shenzhen en Chine
  9. Saint Petersburg en Russie
  10. Mexico au Mexique
  11. Vancouver au Canada
  12. Saigon au Vietnam
  13. Bombay en Inde
  14. Phnom Penh au Cambodge
  15. Athènes en Grèce
  16. Quito en Equateur
  17. Prague en République Chèque
  18. Bangkok en Thaïlande
  19. Chicago aux Etats-Unis
  20. Mendoza en Argentine
  21. Barcelone en Espagne

 Les sources

 

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Les 7 merveilles de la nature

Connaissez-vous les sept plus extraordinaires phénomènes naturels de notre monde ?  C’est ce que nous allons découvrir avec les sept merveilles de la nature. C’est parti !

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Les 7 merveilles de la nature

Les sept merveilles de la nature est une liste de phénomènes naturels remarquables établie en référence à la liste des Sept nouvelles merveilles du monde

Ce projet est une initiative de la New Seven Wonders Foundation. La campagne de sélection des sites débute en 2007 et fait intervenir des groupes d’experts et des internautes du monde entier. Les résultats finaux sont dévoilés à Zurich en Suisse le 11 novembre 2011 lors de la cérémonie de clôture. Les sept merveilles de la nature sont :

L’Amazonie

Il s’agit de région naturelle d’Amérique du Sud d’une superficie 5,5 millions de km2 (soit plus de 8 fois celle de la France). L’Amazonie est couverte en grande partie par une jungle tropicale et elle est traversée par le fleuve l’Amazone et ses affluents. Elle s’étend sur le territoire de 9 pays dont le Brésil, la Bolivie,l’Equateur, le Pérou, la Colombie, le Venezuela, le Suriname et le Guyane. 

L’Amazonie est l’une des régions les plus humides de la planète, la deuxième plus grande forêt du monde derrière la taïga et c’est une richesse de biodiversité.

Cette biodiversité est menacée par l’activité humaine et notamment à cause de la déforestation. Des projets pour sauver l’Amazonie sont lancés comme par exemple le projet le Living Amazon Initiative mené par Le Fonds mondial pour la nature (WWF).

La baie de Ha Long au Viêt Nam

La traduction en vietnamien est « descente du dragon ». Situé en mer de Chine méridionale, le site est inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1994. Cette vaste baie naturelle de 120 km de côte littorale est réputée pour la richesse biologique de son écosystème tropical. Le panorama marin préservé et spectaculaire du site se compose d’îles karstiques calcaires immergées. 

Les chutes d’Iguazú au Brésil et Argentine

Également inscrit au patrimoine mondial par l’UNESCO en 1984, ce site compte parmi les plus impressionnantes cascades au monde. Cette merveille naturelle, située au milieu de la forêt tropicale, fait partie de réserves naturelles et fait office de frontière. Pour la petite anecdote, le film OSS 117 : Rio ne répond plus (2009) a été tourné sur place.

L’île de Jeju en Corée du Sud

Cette province compte 660 000 habitants (données de 2019) qui vivent principalement de l’agriculture et du tourisme. La région est peu connue des occidentaux mais très prisée par les chinois et japonais. Les lieux d’intérêts de l’île sont par exemples :

  • la grotte de Manjanggul – un tunnel de lave 8 kilomètres de long
  • Le mont Hallasan – la plus haute montagne de Corée culminant à 1950 mètres d’altitude.
  • Le village folklorique Seongeup 

L’île de Komodo en Indonésie

Le site fait partie de l’archipel appelé Petites îles de la Sonde. Sa population d’environ 2000 habitants se compose des descendants d’anciens condamnés exilés dans la région. L’île est le principal habitat du plus grand lézard du monde, le dragon de Komodo.

La montagne de la Table en Afrique du sud

Son nom provient de sa forme plate. Lorsque les nuages s’accrochent sur ses hauteurs, les locaux parlent de « table cloth » (la table est mise). Haute de 1086 m, la montagne est le symbole de la ville du Cap et son attraction touristique principale.

Le parc national de la rivière souterraine de Puerto Princesa aux Philippines. 

Le site est situé dans la chaîne de montagnes Saint-Paul. Le cours d’eau de la rivière coule dans de somptueuses cavernes avant de se jeter dans la mer de Chine méridionale. On observe de magnifiques stalactites et stalagmites dans ses galeries.

Les 21 finalistes non sélectionnés

Avant de terminer et à titre informatif, voici la liste des 21 finalistes qui n’ont pas été sélectionnés. 

  1. Le Kilimandjaro en Tanzanie
  2. Les falaises de Moher en Irlande
  3. Le volcan de boue en Azerbaïdjan
  4. Les atolls des Maldives
  5. Le monolithe Uluru en Australie
  6. le delta du Sundarbans au Bangladesh
  7. L’archipel Bu Tinah aux Emirats arabes unis
  8. La région des lacs de Mazurie en Pologne
  9. La forêt nationale d’El Yunque à Porto Rico
  10. La chute d’eau Salto Angel au Venezuela
  11. Les îles Galapagos en Equateur
  12. Le Vésuve en Italie
  13. La forêt noire en Allemagne
  14. La mer morte
  15. La baie de Fundy au Canada
  16. La montagne de Jade Yu Shan en Chine
  17. Le fjord Milford Sound en Nouvelle-Zélande
  18. Le Grand Canyon aux Etats-Unis
  19. Le Cervin à la frontière entre la Suisse et l’Italie
  20. La grotte de Jeita au Liban
  21. La Grande barrière de corail en Australie

Les sources

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Les 7 merveilles du monde moderne

Connaissez-vous les sept monuments les plus extraordinaires construits durant le 20ème siècle ? C’est ce que nous allons découvrir avec les 7 merveilles du monde moderne. C’est parti !

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Les 7 merveilles du monde moderne

 En 1997, la société américain du génie civil (ASCE  : American Society of Civil Engineers) établit une liste des infrastructures et bâtiments les plus prestigieux du 20ème siècle. Les sept merveilles du monde moderne sélectionnées sont :

Le tunnel sous la Manche

Situé entre la France et le Royaume-Unis, il a été construit en 1993 et inauguré en 1994. Il se compose de deux tubes latéraux accueillant des réseaux ferroviaire et routier exploités par la société Eurotunnel. La construction fait 50,5 km de long. A ce jour, il s’agit du tunnel ayant la plus grande section sous-marine du monde

La Tour CN à Toronto au Canada

La CN Tower construite en 1976 est l’emblème de la ville. Haute de 553 m, elle était le bâtiment le plus haut du monde jusqu’à être détrônée par le Burj Khalifa à Dubaï en 2009.

L’Empire State Building à New-York aux Etats-Unis

Construit en 1931, ce gratte-ciel de 381m est situé dans l’arrondissement de Manhattan. L’immeuble est un symbole du panorama urbain new-yorkais. Pour ne citer qu’une anecdote sur le bâtiment, l’éclairage du sommet de l’édifice est fonction des différents événements du calendrier.

Le golden Gate à San Francisco aux Etats-Unis

Ce pont suspendu traverse le détroit de Golden Gate par lequel la baie de San Francisco débouche dans l’océan Pacifique. La construction de l’infrastructure dure quatre ans et s’achève en 1937.  La complexité du projet résidait dans les travaux de fondations subaquatiques.

La barrage d’Itaipu au Brésil et Paraguay

L’édifice construit entre 1975 et 1992 est une centrale hydroélectrique géante. A titre indicatif, la quantité d’énergie record produite s’élève à 98,6 TWh. Le barrage survenait alors à 90 % de la demande d’électricité paraguayenne et à 19 % de la consommation brésilienne.

Le plan Delta au Pays-Bas

C’est à ce jour, c’est la plus grande construction de défense contre les eaux au monde. Cet ouvrage a pour but de lutter contre les inondations maritimes sur les côtes hollandaises. Terminé en 1986, il a été agrandi jusqu’en 1997, puis amélioré jusqu’en 2010.

Le Canal de Panama

Ce canal maritime de 77 km de long relie l’océan Pacifique et l’océan Atlantique au niveau de l’Amérique centrale. Sa construction s’est aboutie en 1914 et a demandé des efforts et des fonds colossaux. L’ouvrage est un génie d’ingénierie dont l’influence sur le commerce maritime est considérable. Le canal permet aux navires d’éviter le périlleux passage du cap Horn et de raccourcir leur trajet de plus de 13000 km.

10 ouvrages de génie civil remarquables

 Pour finir, on peut noter que l’ASCE vise à promouvoir la profession et l’image des ingénieurs civils à travers divers programmes et activités. En complément des 7 merveilles du monde moderne, l’organisme a établi une liste de dix catégories de réalisations de génie civil qui eurent le plus grand impact positif dans la vie au 20ème siècle.

  1. Aéroports
  2. Barrages
  3. Autoroutes
  4. Ponts à longue portée    
  5. Chemin de fer
  6. Décharges et gestion des déchets
  7. Gratte-ciels
  8. Traitement des eaux usées
  9. Eau potable, et la distribution d’eau
  10. Transport maritime.

Les sources

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La cinétique des vagues

Cet article de vulgarisation a pour but d’expliquer la cinétique des vagues en particulier comment elles se forment. C’est parti !

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Comment se forment les vagues ?

Une vague est une déformation de la surface d’une étendue liquide le plus souvent sous l’effet du vent.

Frémissement de l’eau sous l’influence des anticyclone et dépression

A l’échelle de la planète,  les anticyclones et les dépressions créent de grands mouvements d’air. Ces derniers frottent la surface des océans et provoquent des irrégularités. Au fur et à mesure, le vent s’engouffre dans ses légères ondulations, les renforce ce qui augmente leur puissance. Autrement dit, le frémissement de l’eau prend de l’ampleur et se transforme en houle sous l’effet du vent. On parle de train de houle.

Amplification de la houle du large jusqu’au rivage

On observe le phénomène d’ondulation sur toutes les étendues d’eau (les océans, les mers, les lacs, les rivières, et même les flaques…). Les caractéristiques des ondes dépendent principalement de trois facteurs :

  • la force du vent
  • la durée durant laquelle il souffle
  • le fetch, c’est-à-dire la distance parcourue par le vent sans obstacle

A ce propos, plus l’étendue d’eau sur laquelle le vent souffle est importante, plus les ondes tendent à se renforcer. C’est pourquoi les vagues en mer sont généralement plus petites que celles des océans. Les ondes ont moins d’espace pour emmagasiner l’énergie du vent.

Néanmoins, sous certaines conditions météorologiques, on peut tout de même observer de fortes houles sur de “petites” étendues d’eau. C’est par exemple le cas en méditerranée lors de grosses dépressions, voire même sur certains lacs, comme le lac Érié en Amérique.

Bref, on peut retenir que les trains d’ondes sont principalement dus au vent qui les renforce jusqu’au déferlement sur le rivage.

Le déferlement de la vague au bord de l’eau

A l’approche d’une côté, le profil de la houle se courbe au fur et à mesure que la profondeur d’eau diminue. Les ondes s’élèvent jusqu’à basculer vers l’avant et déferler. Concrètement, la vague se brise lorsque sa crête se déplace plus vite que son pied, notamment lorsque le bas de l’onde frotte le fond. Lors du déferlement, l’essentiel de l’énergie de la vague est dissipée en tourbillons et formation de bulles d’air.

L’influence des fonds marin

La forme d’un déferlement au voisinage du rivage dépend essentiellement de la pente des fonds. On distingue trois principaux types de déferlement.

  • Le déferlement progressif ou glissant. Il se produit généralement sur les plages à très faible pente. Les vagues commencent à se briser loin du rivage. La crête a un aspect mousseux qui s’accentue lors de la progression en laissant derrière une couche d’écume.
  • Le déferlement plongeant. La vague s’enroule autour d’une poche d’air puis s’écroule en créant une grosse éclaboussure. Il s’agit du type de déferlement prisé par les surfeurs. Il se produit le plus souvent au niveau d’une forte pente (rebord rocheux ou écueil).
  • Le déferlement frontal ou gonflant. La vague gravit la plage avant que la crête puisse s’enrouler. C’est le cas lorsqu’il y a un changement brutal de profondeur.

Autres types de vagues

On peut noter qu’il existe aussi d’autres types de vagues qui ne sont pas uniquement issues de la houle :

  • Les raz de marée : Les vagues se forment soit sous l’effet d’une tempête, soit lors d’un mouvement brutal des fonds marins causé par séisme, une éruption volcanique ou un glissement de terrain (dans ce cas, on parle de tsunamis).

Tsunami en Indonésie – 26 décembre 2004

  • Les mascarets : il s’agit des vagues qui remontent les fleuves par leur embouchure, sous l’effet de la marée montante.

Mascaret sur l’estuaire de la Gironde

  • Les vagues scélérates : ces vagues océaniques gigantesques et soudaines s’apparentent à des murs d’eau. Elles surgissent en pleine mer et peuvent causer des dommages importants aux bateaux. Les scientifiques ont encore du mal à expliquer comment elles se forment.

Autres facteurs influant sur la mécanique des vagues et de la houle

A ce propos, il convient d’indiquer que les vagues et la houle sont des phénomènes complexes qui dépendent de multiples autres facteurs comme le relief, les courants ou encore les vents locaux. 

L’exemple du cap Horn (réputé pour être l’un des passages les plus dangereux au monde pour la navigation maritime) illustre bien la complexité des phénomènes impliqués dans la formation des vagues. D’une part, la géographie de la région accentue la force des vents dominants à cause d’un effet entonnoir ce qui renforce localement la houle. Ensuite, des zones peu profondes viennent amplifier la hauteur des ondes. De plus, le vent souffle parfois à contresens des courants marins ce qui vient creuser les vagues encore plus. La région est aussi le point de rencontre entre les trains de houle venant de l’océan Pacifique et ceux de l’océan Atlantique. Bref, de multiples facteurs viennent influencer localement les caractéristiques des vagues.

6 informations complémentaires sur les vagues

  • Hauteur des vagues : La hauteur des vagues varie de quelques centimètres à plus de 30m pour les plus hautes. 
    • La plus grande hauteur enregistrée par un instrument est de 32,3 m
    • Lors de la tempête tempête Quirin en février 2011 en Atlantique Nord, les mesures faites par altimétrie satellitaire référencent un maximum de 36 m avec une moyenne de hauteur de creux de 20 m.
  • Modélisation des vagues avec des modèles physiques. Les scientifiques s’appuient sur des modèles physiques pour expliquer, avec plus ou moins de précision, la mécanique des vagues et de la houle . Par exemple, des chercheurs ont reproduit la cinétique des vagues scélérates dans un bassin. (Source vidéo : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/transcoded/7/78/Super_Rogue_Wave.ogv/Super_Rogue_Wave.ogv.480p.vp9.webm)
  • La propagation des ondes : La houle peut prendre des formes étonnantes. 
    • Sous certaines conditions, on observe une houle parfaitement rectiligne.
    • Parfois, des ondes se propagent dans des directions différentes. Par exemple, on peut observer des trains de houle perpendiculaires, au phare des baleines sur l’ile de ré. On parle de « mer gaufrée ».
    • Il arrive que les ondulations soient complètement instable car des trains de houle de sens et direction différentes se rencontrent dans la même zone.

Mer gaufrée (phare des baleines – île de Ré)

  • L’échelle de Douglas. Tout comme l’échelle de Beaufort pour qualifier la force du vent, on utilise l’échelle de Douglas pour décrire l’état de la mer. Cette classification repose sur 10 valeurs qui sont fonction de la hauteur de la mer du vent.

Echelle de douglas

 

  • Captation de l’énergie houlomotrice. Il existe des dispositifs pour capter l’énergie de la houle (comme par exemple, le mécanisme Pelamis)

Mécanisme Pelamis

  • La Grande Vague de Kanagawa. Les vagues ne cessent de fasciner l’Homme. De nombreuses œuvres les représentent. L’une des plus célèbres est sans doute : La Grande Vague de Kanagawa, réalisée par le peintre japonais Hokusai vers les années 1830.

Conclusion

On peut retenir qu’une vague est une déformation de la surface d’une étendue d’eau le plus souvent sous l’effet du vent. Le vent s’engouffre dans les légères ondulations et les renforce jusqu’à ce qu’elles déferlent sur le rivage.

Sources

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Les 12 travaux d’Héraclès

Mythologie grecque : Que sont les 12 travaux d’Héraclès ?

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Les 12 travaux d’Héraclès

Héraclès (aussi appelé Hercule dans la mythologie romaine) est le fils de Zeus et d’Alcmène. Il est l’un des héros les plus vénérés de la Grèce antique. La mythologie grecque lui prête un très grand nombre d’aventures, dont les plus célèbres de ses exploits sont les douze travaux. 

L’épopée débute après qu’Héraclès ait tué sa femme Mégara et ses fils d’un coup de folie. Il consulta une prophétesse la Pythie pour savoir comment expier sa faute. Elle exigea qu’il se mette au service de son ennemi : Eurysthée. Ce dernier lui ordonna, à son tour, d’accomplir plusieurs tâches : 12 travaux.

1/ Vaincre le lion de Némée

La première tâche consista à vaincre Le lion de Némée qui terrorisait les habitants de la région du même nom. Héraclès parvint à terrasser la bête en l’étouffant et ramena sa dépouille auprès Eurysthée.

2/ Tuer l’hydre de Lerne 

Hercule se rendit dans le marais de Lerne pour affronter le monstre, un serpent d’eau à plusieurs têtes. Il ne réussit à le vaincre qu’avec l’aide d’un de ses plus fidèles compagnons Loloas.

3 / Capturer la biche de Cérynie

La créature aux cornes d’or était réputée pour sa vitesse extraordinaire. Le héros la poursuivit pendant un an jusqu’à ce qu’elle s’épuise. Il put alors l’immobiliser en lui décochant une flèche entre l’os et le tendon de la patte. Il chargea l’animal sur ses épaules et revint chez Eurysthée.

4 / Ramener vivant l’énorme sanglier d’Erymanthe

Héraclès pourchassa la bête gigantesque durant l’hiver. Après l’avoir fait sortir de sa tanière grâce à des cris, il la coursa à travers la montagne. Harcelé et épuisé, le sanglier tomba dans un trou creusé par Héraclès pour le piéger. Le héros put ainsi maîtriser et enchaîner la bête. 

5 / Nettoyer les écuries d’Augias,

Augias, le souverain du royaume de l’Élide, possédait de gigantesques écuries pour ses animaux qui n’avaient jamais été nettoyées. Héraclès les décrassa en détournant les eaux du fleuve Alphée. Une fois les écuries propres, il détruisit les dérivations construites et laissa le soleil sécher les bâtiments.

6 / Tuer les oiseaux du lac Stymphale aux plumes d’airain.

Après les avoir débusqué, Héraclès essaya de les tuer avec ses flèches mais n’y parvint pas car ils étaient trop nombreux. Il prit alors son épée et la frappa contre son bouclier pour faire fuir les oiseaux. Il continua jusqu’à ce que tous les animaux tombèrent d’épuisement dans le lac et se noyèrent. 

7 / Dompter le taureau crétois de Minos

Cette créature, offerte par Poséidon pour être sacrifiée, fut épargnée par le roi Minos. Poséidon se vengea en rendant le taureau furieux et en lui faisant dévaster les terres de Crète. Héraclès parvint à le capturer en sautant sur lui et en le saisissant par les cornes. Il revint en Grèce sur le dos de l’animal.

8 / Capturer les cavales de Diomède

Les cavales sont des juments carnivores que le roi de Thrace, Diomède, nourrissait avec la chair de ses hôtes. Selon une version de la légende, Héraclès assomma le roi et jetta son corps aux cavales. Elles devinrent alors dociles et Héraclès put les mener à Eurysthée.

9 / Rapporter la ceinture d’Hippolyte

Hippolyte était la reine des Amazones. Selon une des versions du mythe, alors qu’Héraclès allait s’emparer de la ceinture, la déesse Héra sema la panique, le héros tua Hippolyte et il s’en alla avec la ceinture.

10 / Vaincre le géant Géryon, et voler son troupeau de bœufs.

Après avoir tué Orthros (le chien à deux têtes de Gyréon) d’un seul coup de massue, Héraclès combattit  le géant à trois têtes. Il le tua grâce à  une flèche empoisonnée avec venin de l’Hydre. Il déroba ensuite ses bœufs et les ramena à Eurysthée.

11 / Rapporter les pommes d’or du jardin des Hespérides 

Les fruits du verger étaient gardés par Ladon un dragon à cent têtes. Ne pouvant se rendre dans le jardin, le héros sollicita l’aide du titan Atlas. Ce dernier lui proposa de lui rapporter les pommes, seulement si Héraclès le remplaçait pour porter le fardeau de la voûte céleste à sa place. Héraclès accepta. 

De retour avec les fruits d’or à la main. Héraclès utilisa une ruse pour piéger le titan. Il lui demanda de reprendre le poids du ciel pour quelques instants, le temps de trouver une meilleure position. Atlas posa les fruits et reprit la voûte céleste en toute confiance. Il surprit alors Héraclès ramasser les pommes d’or et s’éloigner.

12 / Descendre aux Enfers et enchaîner Cerbère

Ce chien à trois têtes gardait l’entrée du royaume des enfers d’Hadès. Héraclès rejoignit ce royaume des morts en traversant le Styx. Arrivé devant le trône d’Hadès, il se battit au corps à corps avec le maître des Enfers. Une fois vaincu, il se présenta devant Cerbère pour l’affronter. Il parvint à le saisir le cou, et, quoique mordu, le serra si fort que le chien, sentant la mort venir, se décida à suivre le héros. Héraclès enchaîna l’animal, le tira hors de la caverne et vint le montrer à Eurysthée. C’est ainsi que le héros termina ses 12 travaux et forgea sa légende.

On peut noter qu’il existe plusieurs versions autour de ce mythe. Quoiqu’il en soit, Héraclès est l’un des héros les plus célèbres de la mythologie grecque.

Sources

Articles

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Le vent (vulgarisation)

Comment se forme le vent ? Comment expliquer la différence entre une brise et une bourrasque ?… Bref, qu’est-ce que le vent ?

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La mécanique du vent

Le vent est simplement le mouvement d’une masse de gaz lié à des différences de température et de pression.

A l’échelle de la planète, le soleil réchauffe l’atmosphère de manière inégale :

  • Les rayons réchauffent davantage les territoires équatoriaux que les pôles. 
  • Les zones continentales sont davantage chauffées que les océans
  • Les surfaces désertiques stockent plus la chaleur que les zones montagneuses

Bref, la température de l’air dans l’atmosphère est irrégulière.

Les masses d’air chaudes, moins denses et plus légères que les masses froides, tendent à s’élever dans l’atmosphère. Elles engendrent des zone de dépression. A l’inverse les masses d’air froides plus denses retombent et génèrent des zones de haute pression aussi appelées anticyclone.

Du fait qu’un fluide tend à rétablir une pression homogène, l’air quitte les zones de hautes pression pour se diriger vers les zones de dépression. Couplé à la rotation de la Terre, cette mécanique engendre de grands mouvements d’air : du vent.

La complexité du modèle

On peut noter que la circulation des masses d’air est un modèle relativement complexe puisqu’il faut aussi prendre toutes particularités géographiques locales. En effet, le relief, les disparités de surfaces, les phénomènes locaux… influent aussi sur la température et la pression des masse d’air et donc in-fine sur ses déplacements.

Par exemple, une chaîne de montagne perturbe le flux d’air. Un champ réfléchit davantage les rayons du soleil qu’une étendue d’eau et donc chauffe davantage l’air à son contact.. Etc 

Toutes ces caractéristique et phénomènes expliquent les disparités météorologiques. La France peut être sous l’effet du même anticyclone pourtant il peut y avoir des bourrasques sur la côte bretonne, et pas une brise à Paris. 

Quoiqu’il en soit, on peut noter que plus les écarts de températures et de pressions entre les masses d’air sont grands plus les déplacements d’air sont importants.

5 faits sur le vent

  • L’échelle de Beaufort (qui doit son nom à un amiral du même nom) permet de classer le vent selon ses caractéristiques notamment sa vitesse et de ses effets.
  • Sur Terre, le vent le plus violent mesuré par une station météorologique est de 408 km/h. Il est survenu à Barrow Island en Australie, le 10 avril 1996. En parallèle, un radar météorologique Doppler mobile a détecté des vents de 484 km/h +/- 32 km/h (à cause des imprécisions de mesure) dans une tornade près de Bridge Creek en 1999.
  • Les bourrasques les plus puissantes dans le système solaire ont été mesurées sur Neptune et Saturne avec respectivement 1800 km/h et 2500 km/h. 
  • Le sens de rotation des grands vents diffère selon l’hémisphère, à cause de la force de Coriolis induit par la rotation de la Terre. Les vents dominants dans l’hémisphère nord se déplacent dans le sens horaire et dans le sens anti-horaire pour l’hémisphère sud.
  • Le vent est l’acteur principal de l’oxygénation des océans et des lacs. En agitant leur surface, il crée des courants et permet le déplacement de nombreux agents organiques et minéraux. 

Conclusion

Le vent correspond à un mouvement d’une masse de gaz lié à des différences de température et de pression. Sur terre le déplacement de la masse d’air est principalement dû à la rotation de la Terre et aux rayons du soleil qui réchauffent inégalement l’atmosphère.

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Le fonctionnement d’une centrale nucléaire

Le fonctionnement d’une centrale nucléaire

Comment fonctionne une centrale nucléaire ?

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Une centrale nucléaire produit de l’électricité en utilisant l’énergie thermique libérée lors de la réaction nucléaire. 3 circuits d’eau fermés et plusieurs dispositifs assurent le transport et la transformation de l’énergie, jusqu’à la mise à disposition sur le réseau électrique.

Le cœur du réacteur

Piscine d’entreposage du bâtiment combustible du réacteur n°1 de la centrale du Blayais

Tout débute dans le cœur du réacteur. Les agents de la centrale y amorcent, modèrent et contrôlent une fission nucléaire :

La fission nucléaire consiste à projeter un neutron à très grande vitesse sur des atomes lourds et fissibles comme l’uranium 235 ou le plutonium 239. Lors l’impact avec le neutron, l’atome de plutonium ou d’uranium se rompe et libère une grande quantité de chaleur. De plus, lorsque l’atome se fractionne, il libère d’autres neutrons qui vont à leur tour percuter d’autres atomes…ainsi de suite.

Il se produit une réaction en chaine qui libère une grande quantité d’énergie. C’est cette réaction que contrôlent et modèrent les agents de la centrale nucléaire. Pour ce faire, ils utilisent notamment des matériaux absorbants comme du bore. Quoi qu’il en soit, l’énergie thermique libérée lors de la fission nucléaire est captée et transportée par un fluide caloporteur (généralement de l’eau) par l’intermédiaire du circuit primaire.

Le circuit primaire

Dans le circuit primaire, l’eau est chauffée à environ 300°C et reste liquide sous l’effet d’un pressuriseur. Elle traverse ensuite un échangeur thermique dans lequel une partie de l’énergie calorifique est transférée vers un circuit secondaire. En fait, le fluide du circuit secondaire se gazéifie et monte en pression au contact de tubes dans lesquels circule l’eau provenant du cœur de réacteur.

Une fois l’échangeur franchi, l’eau du circuit primaire est réacheminée au niveau du cœur du réacteur où elle est de nouveau chauffée et où elle recommence le cycle. Le circuit primaire et ses dispositifs associés sont abrités dans un bâtiment étanche, construit en béton précontraint et isolé des autres infrastructures.

Le circuit secondaire

Dans le circuit secondaire,  la vapeur d’eau créée dans l’échangeur est acheminée jusqu’à des turbines. La pression du fluide actionne ces turbines qui entraînent, à leur tour, un alternateur qui produit de l’électricité grâce à des électroaimants. L’énergie thermique de l’eau se transforme ainsi en énergie mécanique (rotation de la turbine) qui se transforme enfin en électricité (via alternateur). L’électricité créée est injectée dans le réseau électrique par l’intermédiaire de transformateurs.

Après être passée dans la turbine, la vapeur d’eau du circuit secondaire est acheminée dans un condenseur où elle redevient liquide en étant refroidie par le circuit tertiaire. Elle revient ensuite à l’échangeur et recommence le cycle.

Le circuit tertiaire

L’eau du circuit tertiaire est puisée dans les sources d’eau aux abords de la centrale, comme les cours d’eau ou la mer. Elle sert à refroidir l’eau du circuit secondaire grâce à l‘échange de chaleur dans le condenseur. L’eau du circuit tertiaire est ensuite refroidie avant d’être relâchée dans la nature notamment grâce aux tours aéroréfrigérantes.

Résumé

Pour résumer, une centrale nucléaire produit de l’électricité en utilisant l’énergie thermique libérée lors de la fission nucléaire. Le circuit primaire récupère la chaleur de la réaction et la transmet au fluide du circuit secondaire par l’intermédiaire d’un échangeur. L’énergie calorifique du circuit secondaire est transformée en énergie électrique par des turbines et des alternateurs, puis elle est injectée dans le réseau électrique. L’eau du circuit tertiaire refroidit l’eau du circuit secondaire.

Compléments

Nucléaire et production d‘énergie

En France, le nucléaire représente la première source de production et de consommation d’électricité. Environ 70% de la production électrique française provient du nucléaire. L’énergie nucléaire est relativement bon marché.

 

Écologie et gestion des déchets radioactifs

Le nucléaire peut être assimilé à une énergie propre, car il a une emprunte carbone faible. Néanmoins, il peut représenter de graves dangers écologiques notamment à cause des déchets radioactifs qu’il génère. À forte dose, la radioactivité a des effets néfastes sur les organismes vivants. Les déchets radioactifs constituent donc un risque pour la santé et l’environnement s’ils sont rejetés dans la nature. Actuellement, ils sont conditionnés dans des « contenants » en béton et/ou métal pour que les radiations ne s’en échappent pas. Les solutions de stockage seraient conçues pour résister à l’épreuve du temps et limiter l’impact en cas de défaut du composant de stockage.

Les catastrophes nucléaires majeures

Dans l’histoire, il s’est produit 2 incidents nucléaires majeurs.

Catastrophe nucléaire de Fukushima

L’incident le plus récent date de 2011. Il s’agit de la détérioration de la centrale de Fukushima au Japon. Un tsunami consécutif à un séisme a mis le système de refroidissement principal hors service ce qui a entraîné la fusion des cœurs des réacteurs.

Catastrophe nucléaire de FukushimaL’autre incident nucléaire de grande ampleur est l’explosion de la centrale de Tchernobyl en Ukraine en 1986. Suite à plusieurs erreurs humaines, le cœur du réacteur est rentré en fusion ce qui a provoqué la libération d’importantes quantités d’éléments radioactifs dans l’atmosphère. Pour plus d’information sur le sujet, je vous recommande l’excellente série d’HBO : Chernobyl. Elle retrace l’histoire de la catastrophe et la gestion de crise qui s’en est suivi.

Aujourd’hui les zones aux abords de ces 2 centrales sont encore hautement radioactives et interdites d’accès. Chose incroyable, depuis que l’homme la quitter les terres proches de Tchernobyl, la faune et la flore ont repris possession des lieux malgré la radioactivité,

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MP10 : La formation des orages et des éclairs

La formation des orages et des éclairs

Comment se forment les orages et les éclairs ?

La vidéo

La formation des cumulonimbus

Un nuage se forme grâce à des processus d’évaporation et de condensation. Par l’effet de la chaleur, la vapeur d’eau à la surface de la Terre s’élève dans l’air et se condense autour de petites particules en suspension. Des micro-gouttelettes sont ainsi formées. Un nuage correspond à une agglomération de micro-gouttelettes.

Il existe de nombreux types de nuage avec des caractéristiques bien différentes. Les nuages qui nous intéressent ici sont les cumulonimbus (les nuages d’orage).

Types de nuages

Les cumulonimbus se forment généralement lorsque l’air en surface est très chaud et humide et que l’atmosphère en altitude est froide et sèche. Comme nous venons de le décrire, l’humidité au sol s’élève et alimente abondamment le nuage en eau. Le nuage croit verticalement et son volume augmente. Les plus gros cumulonimbus peuvent atteindre le plafond de la troposphère à 15km d’altitude. À partir de cette hauteur, le nuage s’étend horizontalement.

Cumulonimbus

L’électrisation du nuage

Pendant la croissance du cumulonimbus, le frottement des courants chauds ascendants et des courants froids descendants provoque son électrisation. En fait, les particules en mouvement dans le nuage échangent des électrons lorsqu’elles entrent en collision. Les particules des courants descendants captent des électrons aux particules ascendantes. Ce phénomène crée une différence de potentiel dans le nuage, puisqu’il y a un excès de charges négatives (=les électrons) à la base du nuage et un déficit au sommet.

Échange d’electron  lors du frottement des courants ascendants et descendants

Un phénomène similaire se produit sous le nuage. La masse d’électrons repousse les électrons à la surface du sol, car deux charges de même signe se repoussent. On retrouve donc une autre différence de potentiel entre le sol et la base du nuage.

Électrisation du nuage

La formation des éclairs

Lorsque la différence de potentiel devient trop importante, il va se produire une décharge.  Les électrons en excès fendent l’air et rejoignent les zones où il y en manque. Ce déplacement d’électrons correspond à un arc électrique : l’éclair. Lors de cette décharge, l’air chauffe brusquement, se dilate et provoque une détonation sonore : le tonnerre. La foudre est le nom donné aux éclairs qui touchent le sol ou les objets.

Couleurs des éclairs

En fait, la teinte des éclairs peut varier en fonction de la composition de l’air.

  • Si un éclair a des teintes jaunes, l’atmosphère environnante est généralement composée de poussière
  • Si l’éclair est rouge/violet, l’atmosphère est chargée en eau.
  • En cas de grêle, l’éclair a des teintes bleues.
  • Et si l’air est sec, l’éclair est blanc.

La dissipation de l’orage

L’activité électrique d’un cumulonimbus s’estompe au fur et à mesure que le frottement des courants s’atténue et que les zones du nuage se déchargent. Les précipitations, la tombée de la nuit ou le déplacement du nuage au-dessus d’une zone plus froide contribuent à réduire l’activité orageuse, car ces facteurs induisent une chute de la température au niveau du sol ce qui réduit la force des courants ascendants et donc atténue le phénomène d’électrisation. En même temps que l’activité électrique se dissipe, la masse d’eau accumulée dans le cumulonimbus retombe sous forme de précipitations.

Sources

Qu’est ce que le Web ?

Découvrons qu’est ce que le web et les notions et les concepts les plus importants sur cet l’univers. C’est parti !

La vidéo

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Le web : une application d’internet

Pour présenter l’univers du web, il convient de comprendre internet. Internet est le nom donné au réseau informatique mondial. Il est constitué d’un ensemble de machines et réseaux de machines qui sont interconnectés par des routeurs et des câbles. Internet englobe de nombreuses applications et services par exemple les messageries instantanées, les courriers électroniques, le streaming et bien sûr le web !

Qu’est-ce que le web ?

Le web, aussi nommé le World Wide Web (WWW), littéralement la « toile (d’araignée) mondiale »,  est le service d’internet qui permet de consulter de l’information contenue sur des pages web. C’est en quelque sorte une interface d’échange et de navigation sur laquelle il y a des milliards de pages interconnectées.

Les acteurs du web

Le web implique 2 acteurs principaux : les clients et les serveurs. Un client est un utilisateur. Lorsque ce dernier, à travers une machine, souhaite consulter une page web, sa demande est adressée à un serveur qui génère et envoie la page correspondante.

Physiquement, les serveurs sont des composants électroniques qui sont regroupés dans des complexes ultra-sécurisés : les datacenters.

Data-center de Google

Le comportement des serveurs est dicté par du code informatique produit par des développeurs. Ce code est écrit dans un langage spécifique aux serveurs par exemple JAVA, PHP, Python ou Ruby.

Langage PHP

L’identification des machines

Sur le web, toutes les machines possèdent une adresse IP unique qui permet de les identifier. Pour plus de simplicité et de lisibilité, il est possible d’attribuer un nom de domaine unique à une adresse IP. La traduction entre le nom de domaine et l’adresse IP se fait par un annuaire appelé DNS (Domain Name System).

La communication entre les machines

Les machines du web communiquent entre elles grâce à des protocoles. Un protocole définit la procédure de communication en fixant par exemple les règles d’émission et de réception ou encore le langage à utiliser … . Il existe 2 protocoles majeurs :

  • TCP/IP (Transmission Control Protocol / Internet Protocol)
  • UDP (User Datagram Protocol)

Ils regroupent de nombreux autres protocoles par exemple http, https, ftp, pop3, ethernet.

Protocoles TCP/IP

Le contenu des pages web

Nous avons vu précédemment que les pages web sont le support de l’information. Elles contiennent par exemple du texte, des images, des fichiers multimédias et des hyperliens*… .

En réalité, une page web n’est rien d’autre que du code informatique. Elles sont écrites dans des langages spécifiques : HTML, CSS et JavaScript.

  • Le langage HTML (HyperText Markup Language) permet de définir le contenu d’une page (le texte, les images, les hyperliens …)
  • Le langage CSS (Cascading Style Sheets) permet d’améliorer le design des pages
  • Le langage JavaScript permet d’améliorer l’ergonomie ou l’interface de l’utilisateur en ajoutant, par exemple, des animations.

Méthode pour accéder au code source d’une page : Article de WikiHow

Les navigateurs

Les Navigateurs comme Google Chrome, Firefox ou Safari sont des interfaces graphiques qui font office de traducteur. Leur rôle est de formaliser le code informatique pour le rendre plus lisible pour l’utilisateur.

Les pages web dynamiques

Il existe également des pages web dynamiques. Imaginons que je possède un site de e-commerce. Je souhaite créer une page de présentation pour chaque article que je vends. Si je vends une dizaine d’articles, je peux me permettre de créer manuellement une dizaine de pages . Mais si comme Amazon, je vends des milliers de produits,  je ne peux pas créer manuellement des milliers de pages.

Pour résoudre ce problème, il existe les pages web dynamiques. Il s’agit d’une page pour laquelle le contenu est généré automatiquement à partir d’une base de données.

En fait, les positions des textes, des liens, des images sont prédéfinies sur une page « type ». Lorsque la page se génère, le serveur pioche les informations utiles dans la BDD et les ajoute automatiquement au bon endroit sur la page « type ». Ainsi grâce à une seule page « type » il est possible d’obtenir automatiquement une infinité de pages aux contenus différents.

Le langage utilisé pour communiquer avec les BDD est le langage SQL (Structured Query Language).

Les moteurs de recherches

Du fait qu’il existe des milliards de pages web, les moteurs de recherches (Google, Yahoo, Qwant) sont devenus indispensables. Ils répertorient les pages les plus pertinentes par rapport à une simple requête des utilisateurs.

La gestion du web

Aujourd’hui il n’est plus nécessaire d’être développeur pour créer des pages web. Les CMS (Content Management System) comme WordPress ou Joomla permettent à leurs utilisateurs de développer du contenu sans avoir à connaitre les langages de programmation. Par exemple, j’utilise WordPress pour mon site Misterfanjo.com.

Cependant, il convient de préciser que sans connaissances des langages de programmation et des différentes technologies du web le champ de possible reste limité. Ainsi sans le travail des développeurs, le contenu serait dérisoire et désordonné.

À ce propos, l’organisme W3C (World Wide Web Consortium) est chargé de guider l’évolution du web en assurant la compatibilité des technologies. Leur devise est « Un seul web partout et pour tous »

Source :

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20 photographies célèbres

J’ai souhaité me renseigner sur les plus célèbres photographies de notre histoire.

En parcourant plusieurs sites et en visionnant de nombreuses photos, j’ai élaboré une liste des 20 clichés les plus percutants à mes yeux. Voici ma sélection

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Lunch atop a skyscrape (1932)

Nom de la photographie: Lunch atop a skyscrape (déjeuner au sommet d’un gratte-ciel)

Date: 1932

Lieu : New York (États-Unis)

Photographe: Charles Clyde (Américain)

Description: Un groupe d’ouvriers, assis sur une poutre au 69ème étage, déjeunent sans aucune sécurité.

The loch ness monster (1934)

Nom de la photographie: The loch Ness monster (le monstre du loch Ness)

Date: 1934

Lieu : Lac du Loch Ness (Écosse)

Photographe: Marmaduke Wetherell (Ecossais)

Description: La photographie est un des plus célèbres clichés du monstre du Loch Ness. C’est en réalité un canular, car la tâche censée représenter le monstre n’est en fait qu’un jouet en bois

L’homme qui refusa de faire le salut nazi (1936)

Nom de la photographie: L’homme qui refusa d’effectuer le salut nazi

Date: 1936

Lieu : Hambourg (Allemagne)

Photographe: Inconnu

Description: Lors d’une inauguration navale, August Landmesser refuse d’effectuer le salut nazi. Cet allemand s’opposait au régime de l’époque. Il a choisi d’épouser une jeune femme juive malgré les lois nazies.

The Hindenburg disaster (1937)

Nom de la photographie: The Hindenburg disaster (le désastre de l’Hindenburg)

Date: 6 mai 1937

Lieu: New Jersey (États-Unis)

Photographe: Sam Shere (Américain)

Description: Le LZ 129 Hindenburg était un dirigeable allemand. Il effectuait des vols commerciaux réguliers entre l’Europe et les États-Unis. Lors d’un atterrissage, il prend feu et s’écrase au sol en 34 secondes. De nombreux morts sont à déplorer.

Into the Jaws of Death (1944)

Nom de la photographie: Into the jaws of Death (Dans les mâchoires de la mort)

Date: 6 juin 1944

Lieu: Normandie (France)

Photographe: Robert F. Sargent (Américain)

Description: Le cliché a été pris par un photographe de guerre qui s’apprêtait à partir d’une barge de débarquement le jour J sur la plage d’Omaha Beach.

Guerrillero Heroico (1960)

Nom de la photographie: Guerrillero Heroico (Guerrier Héroïque)

Date: 6 mars 1960

Lieu: La Havane (Cuba)

Photographe: Alberto Korda (Cubain)

Description: L’un des plus célèbres portraits photographiques du 20ème siècle. Il s’agit d’Ernesto Guevara surnommé « El Che ». Sur la photo, il assistait à l’enterrement des victimes de l’explosion de la Coubre. Le cliché est devenu le symbole de la révolution et de la révolte.

The burning monk (1963)

Nom de la photographie: The burning monk (Le moine brulant)

Date: 11 juin 1963

Lieu: Saigon (Vietnam)

Photographe: Malcolm Browne (Américain)

Description: La photographie montre un moine s’immoler par le feu. Ce geste est un signe de protestation contre la répression anti-bouddhiste ordonnée par le président catholique de l’époque.

Photographie de Horst Faas (1965)

Nom de la photographie: Sans nom (Photographie de couverture de la guerre du Vietnam)

Date: 1965

Lieu: Inconnu

Photographe: Horst Faas (Allemand)

Description: « La guerre est l’enfer » est un somptueux cliché prit par pendant la guerre du Vietnam. Il met en parfaite opposition l’horreur (représentée par l’habit militaire, l’inscription « war is hell ») et la beauté (représentée par le visage de femme, son sourire et son regard). Le photographe a été récompensé du prestigieux prix Pulitzer en 1965.

La fille à la fleur (1967)

Nom de la photographie: La fille a la fleur

Date: 21 octobre 1967

Lieu: Washington (États-Unis)

Photographe: Marc Riboud (Français)

Description: « La fille à la fleur » est une photo prise lors d’une manifestation contre la guerre du Viêt Nam. L’image est devenue un symbole de la non-violence.

Black Power Salute (1968)

Nom de la photographie: Black power salute (le salut du black power)

Date:  16 octobre 1968

Lieu: Mexico (Mexique)

Photographe: John Dominis (Américain)

Description: Lors de la remise de médaille du 200m des jeux Olympiques de Mexico, les athlètes Tommie Smith et John Carlos lèvent leur poing ganté de noir vers ciel en guise de protestation contre la ségrégation raciale aux États-Unis.

Earthrise (1968)

Nom de la photographie: Earthrise (Lever de terre)

Date: 24 décembre 1968

Lieu: Espace

Photographe: William Anders (Américain)

Description: « Lever de Terre » est le nom donné à la photographie de la NASA prise en 1968 durant la mission Apollo 8. Le cliché a été pris depuis l’orbite lunaire et non depuis la surface.

The terror of war (1972)

Nom de la photographie: The terror of war (Terreur de guerre)

Date: 1972

Lieu: Vietnam

Photographe: Nick Ut (Américain/Vietnamien)

Description: L’image illustre les horreurs de la guerre du Viet Nam. On y voit une enfant terrorisée souffrant de graves brulures au napalm. Le photographe a été lauréat du World Press Photo en 1972 pour son cliché.

Afghan Girl (1984)

Nom de la photographie: Afghan girl (La fille afghane)

Date: 1984

Lieu: Camp de réfugiés de Nasir Bagh (Pakistan)

Photographe: Steve McCurry (Américain)

Description: Il s’agit du portrait d’une jeune réfugiée : Sharbat Guba. Le visage de « la jeune fille aux yeux verts » est devenu célèbre après avoir fait la couverture du magazine : National Geographic en juin 1985.

The Unknown Protester / Tank man (1989)

Nom de la photographie: The unknown Protester (Le manifestant inconnu)

Date: 1989

Lieu: Pékin (Chine)

Photographe: Jeff Widener (Américain)

Description: « Le manifestant inconnu » est un homme resté anonyme qui est pourtant mondialement célèbre. Lors d’une manifestation pour l’égalité sociale et la liberté d’expression, il s’est dressé devant une colonne de chars en guise de protestation.

The vulture and the little gril (1993)

Nom de la photographie: The vulture and the little girl (Le vautour et la petite fille)

Date: Mars 1993

Lieu: Ayod (Soudan)

Photographe: Kevin Carter (Sud africain)

Description: L’image montre un vautour guettant un enfant soudanais affamé. Le cliché remporte le prestigieux prix Pulitzer en 1994 et fait le tour du monde. La photographie illustre le paradoxe du photoreporter : « observer immobile l’horreur pour mieux la combattre ».

Pillars of creation (1995)

Nom de la photographie: Pilliars of creation (Piliers de la création)

Date: 2 avril 1995

Lieu: Espace

Photographe: Jeff Hester (Américain) et Paul Scowen (Américain)

Description: L’image représentant des colonnes de poussières interstellaires. Elle a été prise par le télescope spatial Hubble.

Surfing Hippos (2000)

Nom de la photographie: Surfing Hippos (Hippopotame surfant)

Date: 2000

Lieu: Parc national du Gabon

Photographe: Michael Nichoms (Américain)

Description: L’image représente un hippopotame nageant dans les vagues. Dans le parc national du Gabon, il est tout à fait commun de voir des hippopotames nager dans l’océan.

The falling man (2001)

Nom de la photographie: The falling man (l’homme qui tombe)

Date: 11 septembre 2001

Lieu: New York (États-Unis)

Photographe: Richard Drew (Américain)

Description: Le cliché montre un homme tombant dans le vide après s’être jeté d’une des tours du World Trade Center suite à l’attenta terroriste et au crash de l’avion sur le bâtiment.

Alan Kurdi (2015)

Nom de la photographie: Alan Kurdi

Date: 2 septembre 2015

Lieu: Turquie

Photographe: Nilüfer Demir (Turque)

Description: Le cliché a fait le tour du monde. On y voit la dépouille d’un jeune garçon gisant sur une plage de Turquie. Il s’agit d’un enfant syrien d’origine kurde. Il s’est noyé à l’âge de 3 ans alors qu’il fuyait la guerre civile syrienne. La photographie est une onde de choc mondiale qui relance la question de l’accueil des migrants syriens.

View from the windows at Le Gras (1826)

Nom de la photographie: View from the window at Le Gras

Date: 1826

Lieu: Bourgogne (France)

Photographe: Nicéphore Nièpce (Français)

Description: « Le point de vue du Gras » est la première photographie réussie et connue de l’histoire.

La vidéo

Sources

Sites internet :

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