➽ Découvrez les conseils entrepreneuriaux, les habitudes de vie et les coulisses des activités de Matteo – le créateur du site internet et chaîne YouTube : Mind Parachutes. C’est parti ! ✅
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Retranscription de l’interview
Partie 1 : Présentation de Matteo et de ses activités
Mister Fanjo : Mathéo, bienvenue dans l’émission Interview Rafale. Pour les personnes qui ne te connaissent pas, je vais te présenter brièvement. Pour nous aider à ouvrir notre esprit à de nouvelles idées, Mathéo résume toutes les semaines l’essentiel des meilleurs livres de business, de développement personnel ou encore sur les finances personnelles. Ses animations de quelques minutes sont disponibles sur ses plateformes, notamment son site internet et sa chaîne YouTube : Mind Parachutes. Il propose également des accompagnements plus poussés pour développer un side business ou être au top de sa carrière. A travers son interview, découvrons ses conseils entrepreneuriaux, ses habitudes de vie et les coulisses de ses activités. C’est parti ! Est-ce que cette brève introduction te convient ? Est-ce que tu aimerais compléter quelques éléments que j’aurais oubliés ?
Matteo : Non, je pense t’as dit l’essentiel. Je suis un grand passionné de développement personnel et d’entrepreneuriat. C’était des découvertes que j’ai faites assez tard dans ma vie. Je pense que c’était autour de la trentaine, et qui ont beaucoup changé mon quotidien. Donc je suis très content d’avoir l’occasion de parler un peu de mon expérience, de partager mon expérience avec ta communauté. Merci beaucoup pour l’invitation, Benjamin.
Mister Fanjo : Je te propose de commencer par la première partie. C’est des questions rafales pour te présenter un peu de manière originale. Et après ça, on enchaînera plus en détail sur ton parcours, tes activités entrepreneuriales, ta vision, etc. Est-ce que tu es prêt ?
Matteo : Yes. Allons-y. !
Ses goûts musicaux
Mister Fanjo : Quel morceau de musique devrait-on envoyer dans l’espace si l’humanité devait disparaître ?
Matteo : C’est pas évident de choisir. Je vais t’en dire deux, si c’est possible. Tant pis. La première, c’est The Show Must Go On de Queen. Je ne sais pas si tu connais Freddie Mercury, ça a été une grosse référence pour moi. C’est une chanson qui a beaucoup marqué mon adolescence et ma jeune vie d’adulte. J’ai aussi une autre chanson de l’adolescence, qui est une chanson de Guns N’Roses. Sweet Child O’ Mine. Ça m’a fait de super souvenirs d’adolescence avec un groupe d’amis très intime que j’ai. C’est les deux que je porterais. C’est beaucoup de musique d’adolescence, finalement.
Ses recommandations de séries, films, chaines Youtube
Mister Fanjo : Deuxième question. Quelles séries, films, documentaires ou chaînes YouTube recommandes-tu de regarder ?
Matteo : Alors moi, sur les films et les séries TV, je suis vraiment la mauvaise personne à qui poser cette question. Déjà parce que je n’en regarde pas beaucoup depuis très longtemps et aussi parce que j’ai une super mauvaise mémoire de ce genre de choses, donc je ne saurais pas conseiller. Par contre, sur les chaînes YouTube, j’adore personnellement différentes chaînes YouTube d’apprentissage. Si je pars sur l’entrepreneuriat, j’aime beaucoup Alex Hormozi. C’est quelqu’un que je trouve d’une clarté incroyable et d’une capacité à transmettre, à simplifier des concepts parfois difficiles très simplement et de manière très concrète. Donc la chaîne d’Alex Hormozi en anglais. Et en fait, ce que je vous conseille de faire, c’est d’aller chercher des personnes qui pensent des choses qui ne sont pas ce que vous ferez naturellement. Donc, ce n’est pas un conseil général pour tout le monde, mais plutôt pour chacun : OK, comment est-ce que je peux finalement m’ouvrir à des idées différentes, à des manières de penser différentes que celles que j’ai l’habitude de faire. Faire un peu de recherche active et faire quelque chose de différent.
Mister Fanjo : Et en ce moment, personnellement, tu te renseignes sur quel sujet ?
Matteo : Alors, aujourd’hui, je continue sur l’entrepreneuriat parce que je trouve que c’est quelque chose qu’on ne termine jamais d’apprendre. Et je me renseigne sur l’immobilier en ce moment parce que j’ai commencé à faire des investissements locatifs. Je regarde comment d’autres personnes s’y prennent.
L’activité physique
Mister Fanjo : Troisième question, pratiques-tu un sport ou une activité physique ?
Matteo : Oui, j’aime beaucoup la course à pied. Je suis un ancien finisseur de marathon. Ça fait quelques années que je ne fais plus ça, mais j’en ai couru trois ou quatre il y a quelques années. C’est quelque chose que j’aime toujours faire, avec plus ou moins de régularité. Les périodes où je suis plus fier de moi, je vais pratiquement tous les jours. Et après, il y a des phases où je suis un peu moins régulier, mais deux ou trois fois par semaine, j’essaie d’y aller malgré tout.
Ses origines
Mister Fanjo : Quatrième question. D’où es-tu originaire et où as-tu grandi ?
Matteo : Alors, je suis italien. Je suis né et j’ai grandi en Italie. Je suis arrivé en France quand j’avais 23 ans. Avant ça, j’ai vécu au nord de l’Italie. Ma ville de naissance est Bergame, c’est dans la région des lacs. Après, j’ai passé trois ans à Venise lors de mon adolescence, de 16 à 19 ans. Très belle expérience de vie. Et après, j’ai fait mes études universitaires à Milan avant d’arriver à Paris.
Le parcours scolaire et universitaire
Mister Fanjo : En quelques mots, comment définirais-tu ton parcours scolaire et universitaire ?
Matteo : Pour moi, c’était une découverte. Je considère avoir eu la chance d’avoir appris à apprécier le fait d’apprendre de nouvelles choses, de pouvoir découvrir des domaines que je ne connaissais pas. C’est une passion qui continue même aujourd’hui. J’adore apprendre.
Mister Fanjo : Et tu as fait tes études dans quel cursus ? C’était plutôt scientifique, littéraire ?
Matteo : C’était plutôt scientifique. J’ai fait le lycée S, je pense, l’équivalent italien. Après, j’ai fait des études en ingénierie, en électronique, très techniques. Je pense que c’est à cause de ça, ou grâce à ça, qu’une fois que j’ai fini les études universitaires, j’ai plutôt eu envie de développer des compétences plus humaines dans le dev perso, la psychologie, l’économie, que j’avais moins eu l’occasion d’apprendre quand j’étais à l’école.
Mister Fanjo : Où as-tu fait ce nouvel apprentissage ? Dans le cursus universitaire ou alors tu t’es formé de ton côté ?
Matteo : Non, c’était après. En fait, pendant le cursus universitaire, j’étais vraiment très focalisé sur le côté scientifique. Juste la dernière année universitaire, j’ai pu participer à un programme d’échange où il y avait les premiers éléments de management, des sensibilités humaines, qui étaient autour de l’interculturalité. L’idée, c’était un programme d’échange pour rencontrer, à plusieurs reprises pendant l’année scolaire, des étudiants qui venaient de plusieurs pays d’Europe. On était plutôt restreint, une cinquantaine / soixantaine de personnes. On se retrouvait trois semaines dans l’année. C’était pour moi une expérience supplémentaire de découverte de l’autre, que j’adorais. Et après, je dirais, la partie dev perso, économie,… est venue après. J’ai commencé à travailler pendant quelques années en tant qu’ingénieur de R&D, donc j’avais un travail très technique. Même dans le cadre de ce travail-là, je me suis aperçu que j’utilisais très peu les compétences que j’avais apprises à l’école, malgré plus de 20 ans d’études. J’utilisais d’autres types de compétences que personne ne m’avait jamais appris, la gestion du temps, la relation aux autres, la prise de paroles, des choses qui finalement étaient centrales dans mon quotidien professionnel et pour lesquelles personne ne m’avait jamais rien appris. C’est là où j’ai découvert le monde du Dev Perso.
Les premières expériences professionnelles
Mister Fanjo : Dans quelle entreprise a été ta première expérience professionnelle ?
Matteo : Alors, j’ai travaillé dans deux entreprises. Ma toute première expérience, c’était dans une entreprise qui s’appelle ST Microelectronics. C’est une entreprise qui fait des semi-conducteurs. Là, j’ai fait un stage de fin d’études à Milan. Et après, ma première expérience post-diplôme, c’était chez Orange. Je suis resté chez Orange pendant 15 ans. où j’ai commencé, comme je disais tout à l’heure, en tant qu’ingénieur R&D et j’ai terminé dans des postes de management.
Les activités actuelles
Mister Fanjo : Comment gagnes-tu ta vie aujourd’hui ? Quelles sont tes principales activités ?
Matteo : Alors aujourd’hui, je gagne ma vie en vendant mes connaissances et mon accompagnement. Je dirais qu’il y a plusieurs activités que je réalise en tant qu’entrepreneur. Une première, c’est la synthèse des livres qui m’intéressent, du développement personnel. Donc, il y a une version gratuite où les gens peuvent accéder sur YouTube. La chaîne YouTube, d’ailleurs, c’était une belle surprise. Elle intéresse pas mal de gens. Elle cumule aujourd’hui 215 000 abonnés. Je suis très content de voir que la communauté a bien pris. Je collabore sur des choses similaires avec d’autres boîtes. Je réalise des vidéos sur commande, sur des sujets spécifiques. On réalise des formations toujours sur les formats de synthèse animée. Et après, je propose aux personnes qui souhaitent aller un peu plus loin dans leur connaissance de développement personnel ou d’entrepreneuriat. Notamment, j’aide des salariés qui souhaiteraient lancer leur entreprise à créer leur activité en partant de zéro. Ils peuvent ne pas avoir l’idée de départ. L’idée, c’est d’arriver à avoir leur premier client grâce à leur activité.
Partie 2 : Zoom sur le parcours entrepreneurial
La transition vers l’entrepreneuriat
Mister Fanjo : J’essaie de comprendre comment s’est faite la transition entre le monde du salariat et l’entrepreneuriat. Si j’ai bien compris, tu t’intéressais de plus en plus à l’économie, aux sciences sociales, au management,… . Notamment, je suppose que tu as lu des livres et c’est la lecture de ces livres qui t’a donné envie de les synthétiser, de les partager. Comment s’est passée la transition ?
Matteo : En fait, il y avait plusieurs envies qui sont apparues. Il avait une envie d’entreprendre, que j’ai découvert. D’ailleurs, j’ai lancé et fait couler cinq business avant de trouver le bon, à côté de mon travail. J’avais mon travail principal qui m’assurerait une certaine sérénité financière. J’avais aussi une belle carrière. Je ne voulais pas renoncer à cette partie-là parce que ça me plaisait. Mais effectivement, j’avais toujours la curiosité de vouloir tester, me montrer à moi-même que j’étais capable de créer une entreprise. Dans mes différentes aventures, il y a des choses très différentes. J’ai commencé par imaginer des applications mobiles. C’était les premières années de l’iPhone, c’était à la mode. À ce moment-là, j’avais quelques compétences techniques, mais ce n’était pas forcément les compétences qui manquaient, c’était plus la passion sur ce sujet, je pense. Donc, j’ai laissé tomber. J’ai aussi fait des choses très différentes. J’ai aidé un ami à vendre de l’huile d’olives. A côté de ça, de plus en plus, je trouvais intéressant des sujets que j’écoutais et découvrais par mes lectures. Quand j’ai commencé à m’intéresser au développement personnel, c’était des choses qui n’étaient pas encore très connues en France. Quand on parlait de ça, les gens regardaient avec un œil un peu bizarre. Ça avait l’air d’être quelque chose d’un peu sectaire, un peu recette américaine facile. Je me suis approché de la littérature du Dev Perso, comme ça, avec un peu de préjugé. Mais en fait, j’ai découvert que ce que je lisais, j’aimais beaucoup, et qu’il y avait peut-être une adaptation culturelle à faire de la vision américaine de la vie, des choses, par rapport à une vision plus européenne. Et je me suis dit, mais pourquoi pas partager ces choses-là avec d’autres personnes, vu que, comme moi, beaucoup de monde est arrivé à l’âge adulte sans jamais avoir appris des choses que je considère être centrales dans notre quotidien personnel et professionnel. Et un jour, j’ai découvert une chaîne anglaise que j’ai juste copiée, si je peux le dire comme ça, qui faisait des résumés animés de livres. Quand j’ai vu la forme, je me suis dit, c’est ça ce que j’ai envie de faire. Du coup, j’ai juste recopié une recette que j’ai vue quelqu’un d’autre faire avec succès. C’était le début du projet entrepreneurial qui a finalement abouti.
Mister Fanjo : Au départ, quand tu as commencé ce projet entrepreneurial, je suppose que c’était à côté de ton activité chez Orange. Combien de temps tu as mis pour le développer entièrement et pouvoir en vivre complètement ?
Matteo : Oui, alors j’ai mis longtemps. J’ai mis sept ans avant de décider de me lancer. Je pense que les deux premières années, je ne voyais pas ça comme mon projet entrepreneurial. C’était pour moi une passion, de partager ce que j’apprenais, etc. Donc, je n’avais pas forcément une approche de développement business, si je peux l’appeler comme ça. Après, quand je me suis dit, ça a l’air de plaire tout ça, il y a peut-être du potentiel derrière, comment est-ce que je peux l’exploiter ? Dans les trois ou quatre années suivantes, je me suis intéressé à développer plus commercialement ce que je faisais. Transformer l’intérêt, ce qu’on appelle le trafic organique, l’intérêt des gens qui découvraient ma chaîne ou mon site Internet, en des clients à qui je proposais des formations et de l’accompagnement. Jusqu’au moment où, le projet me prenait de plus en plus de temps. Mon travail salarié aussi, parce qu’entre-temps, ma carrière a continué à se développer, même en entreprise. A un moment donné, je me suis dit, là, il faut que je fasse un choix, parce que je vois que je ne suis pas satisfait du temps et de l’énergie que je peux mettre sur mon projet entrepreneurial, qui me plaît beaucoup. Et de l’autre côté, ce projet entrepreneurial me demande pas mal de temps. Temps que je ne peux plus investir dans ma carrière comme je faisais il y a quelques années. A un moment donné, il faut choisir, soit l’un, soit l’autre. Et donc, j’ai choisi de me lancer dans mon propre business en me disant, si je ne le fais pas, je risque de le regretter dans 10 ans. Je ne savais pas comment ça allait se passer. Je ne le sais toujours pas d’ailleurs. Mais en tout cas, je me disais que si je ne le fais pas, dans 10 ans, je vais m’en vouloir de ne pas avoir essayé.
Les grandes difficultés rencontrées
Mister Fanjo : En plus de ce choix qui a dû être difficile à prendre, quelles sont les grandes difficultés que tu as rencontrées ou alors peut-être les étapes importantes de ton aventure ?
Matteo : Yes. Alors, en fait, j’ai voulu attendre que mon activité entrepreneuriale soit pratiquement au niveau de mon salaire en entreprise. Je n’avais vraiment pas envie de prendre des risques. A la fois parce que j’avais une belle carrière, donc je ne voulais pas l’abandonner juste sur un coup de tête. J’avais bosser dur pour y arriver avec mes études, et avec les 15 ans de travail que j’avais fait auparavant. Pour moi, il n’était pas question de prendre des risques. Je voulais m’assurer que ce n’était pas une décision prise sur un coup de tête. Le temps et le fait que je voyais que le business se portait bien, j’étais rassuré sur ce côté-là. En termes d’étapes, je les résumerai comme ça. Il y avait déjà une première étape dont je parlais tout à l’heure, les deux ans où finalement, c’était vraiment une passion pour moi de partager. En fait, s’il y a quelque chose qu’une personne qui souhaite se lancer dans la vie entrepreneur, c’est vraiment le premier conseil que je leur donne : ne suivez pas des opportunités ou des approches opportunistes à la mode qui se lancent. Je vous le déconseille par expérience personnelle parce qu’en fait, si on n’est pas passionné, on ne dure pas suffisamment pour voir des résultats suffisants dans notre business. Ça devient finalement une contrainte supplémentaire. Pour moi, ce n’est pas se mettre dans les meilleures conditions pour que son business réussisse. C’était la première étape, longue, une fois que je la vois après coup. Mais à l’instant, sur le moment, je ne savais pas faire autrement. Après, il y a eu une phase où j’ai décidé de me former à comment on tient une entreprise. Pour moi, c’était très important. Il y avait des connaissances à acquérir autour de la vente, du marketing, de la conception d’offres, des choses que je n’aurais jamais pu travailler dans ma carrière professionnelle. Dans ma chaîne YouTube, je ne le faisais pas non plus parce que je me limitais à faire une vidéo, et puis c’était YouTube qui se chargeait de tout le reste. Là, c’était d’autres compétences que je devais acquérir. Je pense qu’il y avait aussi des croyances mentales à dépasser. Je trouve qu’une grosse partie du travail que l’on fait en tant qu’entrepreneur est de travailler sur ses croyances limitantes et sur ses limites que l’on s’auto-impose. Dans mon cas, c’était une certaine difficulté à me montrer. D’ailleurs, je pense que le fait que dans ma chaîne YouTube, je ne montre pas mon visage, (c’est plutôt des dessins que l’on voit), ça m’a beaucoup aidé à m’autoriser à lancer la chaîne. Il y avait le fait de ne pas être à l’aise à demander de l’argent aux personnes. En fait, je doutais de ma capacité à fournir de la valeur aux gens. Donc ça aussi, ça m’a pris du temps pour dépasser ce blocage. Et après, il y a une autre chose qui m’a coûté pas mal d’efforts dans cette aventure, c’était le fait d’accepter l’échec. Je trouve que dans le monde de l’école et de l’entreprise, en tant que salarié, on essaie de minimiser le risque de l’échec. On ne souhaite pas rater un examen. On ne souhaite pas que notre chef nous reproche d’avoir mal fait un travail ou que nos clients nous disent qu’ils ne sont pas contents du travail qu’on a fourni. Quand on devient entrepreneur, c’est l’inverse qui se passe. C’est-à-dire qu’on a besoin de passer par des essais que l’on ne maîtrise pas encore très bien. Du coup on échoue, c’est un peu comme quand on apprend à nager ou aller en vélo, on tombe au départ, on n’y arrive pas, on boit un peu d’eau quand on n’est pas capable de nager, mais en fait c’est indispensable pour qu’ensuite on soit en mesure de bien faire les choses. Cette phase d’apprendre à échouer sans que ça ne me perturbe pas trop ma stabilité émotive, et aussi un peu ma valeur de moi, l’image que j’avais de moi, ça m’a pris du temps et c’était pour moi un grand enseignement.
L’étape “Se faire payer pour son travail”
Mister Fanjo : Si j’ai bien compris, tu as eu la phase de fournir de la valeur gratuitement, ensuite tu t’es formé, ensuite tu as eu la phase d’apprentissage en expérimentant et en testant. Comment est-ce que tu as fait pour obtenir tes premiers clients et notamment arriver à te rémunérer, à passer de “l’apport de valeur” à “je demande de l’argent” ?
Matteo : En fait, ça s’est passé avec un déclic, en me disant comment ça se fait qu’il y a des personnes qui vivent de leur activité en ayant une communauté plus petite que la mienne et que moi je génère quelques centaines d’euros par mois grâce à YouTube. Je réalisais bien que j’étais très en dessous de ce que d’autres entrepreneurs arrivaient à avoir comme résultat. Étant donné la taille de ma communauté, à un moment donné, je me suis dit que je gâchais une énorme partie de la valeur que je pourrais générer avec ça. J’avais aussi besoin de dépasser des craintes personnelles de ne pas être à la hauteur, de ne pas avoir suffisamment de choses à donner. Pour ce faire, j’ai trouvé quelqu’un qui faisait une formation pour créer une offre. Je me suis lancé dans la formation et je me suis dit : pendant le temps de cette formation, je ne me pose pas de questions, je ne vais pas suranalyser les choses comme j’aurais pu tendance à faire, je vais juste faire ce que la formation me propose de faire et c’est tout. En fait, le fait d’avoir un processus à suivre m’a beaucoup aidé.
Les premières ventes
Mister Fanjo : Et lors de cette création de la première offre, de la première formation, au moment des résultats, est-ce que tu t’es dit, waouh, c’est au-delà de mes espérances, ou alors je suis un peu déçu, c’est en dessous, ou alors c’est typiquement ce que j’envisageais ? Comment tu l’as vécu ?
Matteo : Alors, il y a eu une première phase d’émerveillement. C’est-à-dire qu’effectivement, il y avait des personnes qui appréciaient suffisamment ce que je proposais pour être intéressé à acheter ma formation. Les premiers clients ont été vraiment une super surprise. Je me rappelle encore d’avoir envoyé un email où je proposais aux gens de s’inscrire, d’acheter la formation. J’étais tellement stressé de l’avoir fait que j’ai dû sortir, courir, parce que j’avais besoin d’évacuer le stress. Et en fait, c’était incroyable parce que les premières personnes s’étaient inscrites genre quelques heures plus tard, le temps de revenir de l’entraînement, de me doucher, etc. Quand j’ai rouvert l’ordinateur, il y avait déjà, je ne me rappelle plus exactement, mais je pense que c’était deux ou trois personnes qui s’étaient déjà inscrites. C’était un tout petit produit. Aujourd’hui, je ne vendrais pas un produit à ce prix-là. Je pense que je vendrais plus cher, à la fois pour mieux me rémunérer, mais aussi pour aider les personnes à comprendre la valeur de ce que j’offre. J’ai aussi changé ma perspective par rapport à la vente et aux offres que je peux faire. Mais à l’époque, c’était juste incroyable. Mais ça, c’était la première fois. Les fois d’après, j’ai souvent été déçu des résultats que je pouvais obtenir par mes ventes. Je dirais que c’est presque systématique. Quand j’ai fait un webinar, quand j’ai fait un lancement, très souvent, je suis déçu des résultats. Ça ne m’a pas empêché de générer un chiffre d’affaires que je considère être plus que correct. En fait, au bout de quelques années, j’ai facturé la dernière année où j’ai fait à la fois mon emploi salarié et mon entreprise, j’ai facturé plus de 80 000 euros avec mon side business. Après, durant la première année complète du side Business, j’ai dépassé les 100 000 euros de chiffre d’affaires. C’est un très bon résultat, malgré le fait que je suis constamment déçu de ce que je fais. Donc, en fait, les deux ne sont pas incompatibles. D’ailleurs, je pense que c’est une belle chose d’être frustré parce que ça nous aide à avancer.
Le processus d’acquisition des clients
Mister Fanjo : Tu t’adresses à la fois à des particuliers, mais tu interviens aussi en entreprise. Est-ce que le processus d’acquisition de clients a été le même ? Est-ce que tu fais des webinars pour toucher les entreprises ?
Matteo : Je dirais que ma vraie cible client, c’est plutôt des particuliers. Donc, pour répondre à la question, oui, il y a une différence si on veut aborder les particuliers ou les entreprises. Je pense que la différence est liée au type de relation que l’on va construire avec les deux typologies de clients. Et surtout, quand on est sur les entrepreneurs, il y a de fortes chances que les produits que l’on propose aux entreprises et les produits qu’on propose aux particuliers ne soient pas les mêmes. Le montant de la prestation n’est pas le même, ce qui implique aussi que la relation qu’on établit n’est pas la même. Pour ce qui me concerne, ma vraie cible de clients, c’est les particuliers ou alors des solopreneurs ou des personnes qui ont une toute petite structure. Dans ce cas-là, la relation est plutôt une relation directe que j’établis par ma chaîne YouTube principalement. Je propose aux personnes qui suivent ma chaîne YouTube de s’inscrire à une newsletter. Du coup, je peux coupler à la relation que je peux mettre en place grâce aux vidéos que je publie, au fait que j’écris des newsletters, je partage des mails, etc. C’est d’ailleurs la manière par laquelle je vends mes produits, ou en tout cas que je fais la promotion de mes produits, même quand je les vends par webinaire ou par appel de vente. Concernant les entreprises, ça se fait un peu plus par opportunité. C’est-à-dire que c’est plutôt des personnes que je rencontre dans des séminaires ou dans des occasions d’échanges, dans des lieux de rencontre. Et c’est en discutant avec ces personnes que je m’aperçois qu’il y a une affinité avec la personne, qu’il y a un moyen de faire des choses en commun. En fait, le partenariat et le travail arrivent un peu par opportunité après des échanges. C’est comme ça que ça se passe. Je laisse les choses se faire naturellement.
L’offre principale
Mister Fanjo : Pour les internautes qui nous écoutent et qui seraient éventuellement intéressés par tes travaux, quelle est ta promesse ? En quoi tu peux les aider avec l’offre principale ?
Matteo : En fait, ma promesse aujourd’hui pour les clients, c’est d’aider les salariés qui souhaitent lancer une activité entrepreneuriale à côté de leur travail, à trouver leur idée et trouver leurs trois premiers clients. Ce qui est important que les personnes comprennent dans cette démarche, c’est qu’il y a une question de compétences, comme je disais au départ. En fait, il y a des choses qu’il faut arriver à apprendre en tant qu’entrepreneur. C’est le fait de connaître son client, d’aller à la rencontre de son client, de pouvoir construire une offre, de savoir présenter son offre, de savoir vendre, de savoir se vendre. Il y a des choses que beaucoup de salariés n’ont pas eu l’occasion de travailler dans leur vie professionnelle. C’est plutôt des compétences ou des connaissances que l’on acquiert. Et après, il y a les côtés plus “mindset”. En tout cas, c’est notre manière d’envisager notre activité qui demande à être développée. Donc, je reprends l’exemple du fait de faire du vélo ou d’apprendre à nager. Bien sûr, il y a des choses, des informations que l’on doit connaître. On a besoin que quelqu’un nous explique comment on garde l’équilibre sur le vélo, comment on peut tourner à droite, à gauche, comment on l’utilise, comment on connait le code de la route. Tout ça, c’est des connaissances qu’on a besoin d’acquérir. Cette partie, ça passe par le passage de l’information. Mais comme tout le monde qui a appris à faire du vélo et à nager, ce n’est pas suffisant pour savoir vraiment le faire. À un moment donné, il faut passer à l’action. Il faut faire les choses. Et là, on peut apprendre de deux manières. Soit on essaie de faire en autodidacte. Ça marche très bien pour certains. Mais ce qui est clair, c’est que c’est long. On tombe parfois, ça fait mal, c’est pas agréable. Et on tombe plus souvent que quand on a quelqu’un qui, la première fois, nous tient un peu la selle pour éviter qu’on parte trop à droite ou trop à gauche. Je trouve que c’est intéressant de faire le chemin avec quelqu’un qui a déjà fait. Parce que ça nous permet d’éviter des erreurs, ça nous permet d’éviter de tomber trop souvent. Mais surtout, c’est ce qui nous permet, une fois qu’on est tombé, de remonter et de réessayer à nouveau. Je pense que quand il s’agit d’entrepreneuriat, tant qu’on ne l’a jamais fait, tant qu’on n’a pas été capable d’avoir fait un projet qui fonctionne, on doute beaucoup sur ses propres capacités à y arriver. Le risque c’est qu’à un moment donné on laisse tomber. En fait je trouve que c’est vraiment comme apprendre à nager et apprendre à aller en vélo. Il n’y a pas de choses extrêmement difficiles à apprendre. Par contre c’est clair qu’on va tomber, on va se faire mal la première fois et donc on a besoin de de réessayer de remonter en selle suffisamment de fois pour que ça marche. Jusqu’à un moment où on a vraiment appris à faire en sorte que ça marche. Le fait d’avoir à côté quelqu’un qui nous explique tout ça, qu’on a quelqu’un à côté qui l’a déjà fait, qui nous apprend, on sait que c’est possible. On croit que c’est possible. On sait que c’est juste une question de temps et de tentatives. Ce n’est pas pour rien que, par exemple, avec le fait de nager ou d’aller en vélo, le fait d’être entouré d’adultes qui l’ont déjà fait, ça nous rassure quant au fait de savoir qu’à un moment donné, nous serons aussi capables de le faire. Même si sur l’instant, ça nous paraît au-delà de ce qu’on arrive à faire, on se dit, puisque les autres ont réussi, pourquoi ça serait différent. En fait, je pense que le fait de le faire avec quelqu’un, c’est ça qui nous aide. Ça nous rassure sur le fait que ce sera possible pour nous.
Les objectifs de Matteo pour les années à venir
Mister Fanjo : Et alors, quelle est pour toi, après, la suite du projet, la vision que tu as pour les prochaines années?
Matteo : Alors, il y a une chose sur laquelle je suis en train de travailler en ce moment, c’est le fait de constituer une communauté. Je te parlais jusqu’à présent du fait d’acquérir les connaissances nécessaires, d’être entouré des personnes qui l’ont déjà fait, qui peuvent nous aider, parce que ça nous rassure sur notre capacité à y arriver, et nous évite de faire des erreurs, etc. Dans le programme que j’ai créé pour proposer aux gens de lancer leur side business, je souhaitais aussi donner beaucoup de place à la force d’un collectif. Je fais de petits groupes à chaque fois, entre 6 et 10 personnes, qui se lancent dans cette aventure. Je ne suis pas surpris de la force que ça a de faire partie d’un groupe avec des personnes qui sont engagées sur un projet similaire de lancement d’entreprise. Ça serait valable pour n’importe quel autre projet que les gens peuvent avoir. Beaucoup de recherches autour de la réussite et de l’atteinte des objectifs ont confirmé que l’environnement social dans lequel on évolue est probablement le facteur le plus important pour notre réussite. Justement parce qu’on voit que c’est possible pour d’autres et du coup ça devient possible pour nous aussi. On maintient la motivation dans la durée, etc. Donc, j’ai voulu donner à cette partie de groupe un rôle central dans la réussite de son projet entrepreneurial. J’étais tellement content de la valeur que ça donnait pour les participants, et le retour sur cet aspect était tellement important, tellement satisfaisant, que je me suis dit que c’était quelque chose que je voulais créer à côté de l’accompagnement en tant que tel. Là, je souhaite lancer deux communautés. Une sur le développement personnel, qui est la porte d’entrée pour moi au monde de l’entrepreneuriat, et je pense que c’est quelque chose qui m’intéresse encore beaucoup. Pour moi, ce n’est pas exclusivement les entrepreneurs qui s’intéressent au dev perso, c’est quelque chose de plus universel. Peu importe son activité professionnelle, on a intérêt à développer des compétences sur le sujet. Et de l’autre, créer une communauté autour de l’entrepreneuriat, qui est un autre ensemble de sujets qui m’intéresse particulièrement parce que je trouve, par expérience personnelle, que l’entrepreneuriat a été pour moi les domaines où j’ai pu le plus expérimenter le développement personnel et donc le plus grandir en tant que personne. Pour les personnes qui sont curieuses, je les invite à se lancer dans l’entrepreneuriat, à côté de son travail, presque indépendamment du fait que les projets réussissent ou pas. Toute l’expérience que l’on peut vivre, que l’on peut cumuler peut nous apporter dans les autres domaines de notre vie. Pour moi c’est vraiment une école de vie, si je peux l’appeler comme ça, que je trouve vraiment très riche. Donc l’idée c’est de créer ces deux communautés.
Mister Fanjo : Et dans ta vision, comment ça se matérialise ? Est-ce que pour l’instant tu en es plus à l’idée et tu réfléchis à des axes ou alors t’as vraiment une cible précise ?
Matteo : Alors j’ai quelques idées, mais je suis en train de faire ce que je conseille aux gens de faire, c’est de demander à son client ce dont il a besoin. C’est tout récent, ça fait 2-3 jours, je vais proposer aux personnes qui me suivent d’intégrer un groupe sur WhatsApp dans lequel je vais leur poser toute une série de questions pour qu’ils puissent me dire quelles sont leurs attentes dans une communauté, de quoi ils ont besoin, qu’est-ce qu’ils aimeraient voir, etc. Je pense aussi organiser une séance via Zoom ou en tout cas une séance de travail, pour qu’on puisse interagir et discuter. Je pense que c’est comme ça que je vais pouvoir trouver les bonnes idées. Et en même temps, j’ai aussi des convictions très fortes de ce que je veux mettre en place. Ce que je veux faire, c’est vraiment créer un espace où l’interaction avec les participants soit au centre. Je trouve que dans le monde où on vit aujourd’hui, si on a besoin d’information, on peut arriver à la trouver. Pour Internet, il y a tellement de choses à disposition qu’on peut trouver beaucoup de choses. Avec l’IA aussi, ça amplifie encore davantage cette capacité à pouvoir accéder à de l’information. Mais ce n’est pas pour autant qu’on arrive à faire les choses qu’on sait qu’on doit faire pour réussir. On prend le cas typique du fait de faire du sport, par exemple. On sait tous très bien que si on veut être plus en forme, avoir plus d’énergie, être mieux dans notre corps, il faut qu’on fasse du sport régulièrement. Mais ce n’est pas parce qu’on sait qu’on arrive à le faire. Donc ce n’est pas une question d’information, c’est une question de réussir à mettre en place les bonnes habitudes, de créer un environnement qui nous aide à faire du sport régulièrement. C’est pareil pour les devs perso, c’est pareil pour l’entrepreneuriat, je pense que c’est pareil pour beaucoup, beaucoup de choses. Savoir ce qu’il faut faire, c’est même pas la moitié du chemin, c’est moins que ça. Le reste devient beaucoup plus simple quand on est entouré des personnes qui sont animés par les mêmes intérêts et qui ont déjà réussi les choses qu’on a envie de faire. Ce n’est pas pour rien que des personnes qui naissent dans une famille qui est passionnée, qui fait beaucoup de musique, qui joue plusieurs instruments, ont plus de chances d’apprendre à jouer un instrument de musique et jouer un instrument de musique dans l’âge adulte que quelqu’un qui naît dans une famille où la musique n’est pas présente. A nouveau, c’est la même chose pour le sport, pour l’art, pour l’entrepreneuriat. En fait, on est très influencé par notre environnement. Voilà, l’idée est de construire un environnement autour des personnes qui souhaitent développer dev perso et entrepreneuriat.
Les plateformes – Mind Parachutes
Mister Fanjo : Où est-ce que les personnes qui seraient intéressées pourraient te rejoindre, consulter tes travaux, les suivre ?
Matteo : Je conseille à tout le monde de regarder Mind Parachutes comme point de départ, ma chaîne YouTube ou mon site internet. C’est www.mindparachutes.com Mind comme esprit en anglais et parachutes comme un parachute au pluriel. Vous tapez ça sur Google, vous le trouverez sans problème. Pour moi, c’est le point de départ. Et après, si ma manière d’aborder le sujet vous plaît, si mon parcours vous intéresse et que vous souhaitez avoir un parcours similaire au mien, en partant de là, n’hésitez pas après à m’écrire, à me contacter pour plus d’informations.
Un message important de Matteo
Mister Fanjo : Avant qu’on passe à la dernière partie des questions rafales, est-ce qu’il y a un sujet qu’on n’aurait pas abordé, dont tu aimerais parler ?
Matteo : Oui, c’est un sujet dont on a un peu parlé, peut-être que ça fait partie des questions rafales après. Mais en fait, je le disais tout à l’heure : pour réussir à atteindre nos objectifs, c’est important d’acquérir les informations, les connaissances nécessaires pour y arriver. C’est important de se mettre dans un environnement qui nous facilite la tâche. Et la dernière chose qui est pour moi un ingrédient clé pour réussir, c’est le fait d’adopter la politique des petits pas et des habitudes. Moi-même, je suis un peu victime de tout ça. C’est-à-dire que quand je me lance dans un nouveau projet, je suis porté par beaucoup d’envie, beaucoup d’ambition, etc. Quand les résultats n’arrivent pas à la vitesse que moi j’aimerais, je peux me décourager. Je laisse tomber. Et d’ailleurs, comme je suis passionné quand je me lance dans un truc, je veux faire beaucoup tout de suite avec le risque de me fatiguer trop vite. Dans ça, le sport m’a beaucoup aidé. Le sport de course à pied, le marathon, c’est le cas. Il y a tout un parcours à faire entre le moment où on se dit j’aurais envie de courir un marathon et le jour où on arrive à le faire. Ça demande plusieurs mois d’entraînement. Par contre, c’est un entraînement progressif. Ce qui veut dire que le premier jour d’entraînement, on n’est pas censé avoir les mêmes habiletés que le jour de la course. D’ailleurs, ça fait un moment que je ne cours plus régulièrement, je suis en train de reprendre mes entraînements. J’aimerais bien pouvoir courir un nouveau marathon dans quelques mois. En ce moment, mes programmes d’entraînement me demandent de courir entre 20 minutes et 30 minutes, entre 3 à 5 kilomètres. C’est tout petit par rapport à l’objectif final. Mais c’est indispensable de passer par des petits pas pour pouvoir ensuite progresser. Et ce qui est important au départ, c’est plus la régularité, que l’intensité. On a plus besoin de faire régulièrement un petit peu de ce qu’on a envie de faire plutôt que de faire des grands efforts à des moments isolés et finalement on se fatigue trop et on laisse tomber. Donc dernière chose, si vous souhaitez réaliser des objectifs, faites des petits pas régulièrement et le chemin qu’on peut parcourir de cette manière est plus long que ce qu’on imagine. J’étais en train de penser à la fable du Lièvre et la Tortue, c’est exactement ça.
Partie 3 : Conseils et habitudes quotidiennes
Mister Fanjo : Merci pour le partage, c’était très riche. Ce n’est pas tout à fait fini du coup. Il reste quelques questions rafales. Si tu veux, on peut terminer. Quelle étape aimerais-tu avoir franchie à la fin de l’année ?
Matteo : D’avoir mis en place ces deux communautés dont je t’ai parlé et d’avoir un premier groupe de personnes qui sont impliquées dans la communauté. De voir une communauté très active au quotidien.
Mister Fanjo : Quelle application ou logiciel utilises-tu le plus ?
Matteo : Alors, si je dois dire, l’application que j’utilise le plus souvent de tous, c’est l’agenda. Je trouve que c’est vraiment un outil énorme pour nous aider à choisir comment utiliser notre temps.
Mister Fanjo : As-tu un principe, une maxime ou une habitude que tu conseillerais à tout le monde de suivre ?
Matteo : Là-dedans, je ne suis vraiment pas original. J’aime beaucoup la citation de Nelson Mandela qui dit «Je ne perds jamais, soit je gagne, soit j’apprends ». Ça m’aide beaucoup à dépasser les moments d’échec où je me sens un peu perdu. C’est le maxime qui m’aide beaucoup.
Mister Fanjo : Admettons que l’on te donne 100 euros, dans quoi les dépenserais-tu ?
Matteo : J’en dépenserais 30% au moins pour ma propre formation. Je dépenserais 30% pour les donner aux autres. Je crois beaucoup en la générosité, dans l’échange avec les autres. Et les derniers 30% pour un bouquin. J’adore la lecture donc je dépenserai comme ça.
Mister Fanjo : Si tu étais président et que tu avais le pouvoir de faire aboutir n’importe quelle réforme, que changerais-tu en priorité ?
Matteo : Ouf. Ça, c’est la question à laquelle je n’ai pas vraiment de réponse quand c’est tout fait. En fait, il y a deux valeurs qui, pour moi, sont très importantes, qui ont vraiment marqué ma vie. La première, c’est ce sens de la responsabilité, de se prendre en main qui, pour moi, est à l’origine à la fois de ma soif d’aventure et aussi de l’entrepreneuriat. Donc, j’aimerais faciliter par des formations, par des aides, je ne sais pas comment, la prise d’initiative des gens. Ça, j’aimerais bien. Et le deuxième aspect, c’est la rencontre avec l’autre. Le fait de découvrir la richesse des personnes qui ne pensent pas comme nous, qui ne voient pas les choses comme nous. Je le disais d’ailleurs au départ, quand tu posais la question sur la chaîne de YouTube. Je crois vraiment beaucoup à l’importance de s’ouvrir au monde. Et je l’ai dit parce qu’on est de plus en plus exposé à du contenu qui est pensé pour nous, par les algorithmes des réseaux sociaux, etc., qui finalement fonctionnent par proximité, par similitude. On vit dans un monde où on est de plus en plus exposé à des choses qui vont confirmer ce qu’on pense déjà, ce qu’on croit déjà, ce qu’on aime déjà, etc. Je pense qu’à terme, ça risque de nous appauvrir. Du coup, on a intérêt à faire une démarche active, d’aller chercher quelque chose de différent. La deuxième chose, à nouveau, que je ferais en tant que président, c’est de trouver la manière d’aider les personnes à aller découvrir les autres, des personnes qui n’ont pas leur propre expérience de vie, les mêmes objectifs de vie, la même culture, des gens très différents.
Mister Fanjo : De quel accomplissement es-tu le plus fier ?
Matteo : En fait, je dirais que c’était un des rôles que j’ai eu pendant que j’étais en entreprise. J’avais un rôle de manager. J’adore le management. C’est d’ailleurs la chose qui me manque le plus depuis que je suis devenu entrepreneur à temps plein. En fait, c’était mon pot de départ de ce poste. Il y avait toutes les personnes avec qui j’avais travaillé, mes collaborateurs, mes collègues, etc. En fait, c’était de réaliser à quel point j’avais réussi à apporter ma patte dans l’atmosphère qui s’était créée, dans le collectif qui s’était créé. Et c’était quelque chose que j’ai particulièrement apprécié parce que je trouvais que les gens étaient vraiment alignés avec des valeurs qui sont importantes pour moi, la transparence, l’intégrité, etc. Et j’étais fier de voir à quel point j’avais contribué à ça.
Mister Fanjo : Dernière question, tu as le mot de la fin. Que voudrais-tu dire pour conclure cette interview ?
Matteo : Avec quoi j’aimerais terminer ? Je synthétise ce que je disais pendant la discussion. Peu importe quel est votre projet, vos envies, les choses que vous souhaitez réaliser dans votre vie, que je vous invite à faire, c’est d’aller chercher l’information, les connaissances qui vont vous aider à le réaliser, d’aller chercher le cercle social qui souhaite atteindre les mêmes objectifs ou qui l’a déjà fait, pour vous aider justement à garder la dynamique et la motivation pour y arriver, et finalement, d’adopter la politique des petits pas, un petit pas chaque jour pour aller vers votre objectif. Et pour moi, en fait, c’est les trois éléments indispensables pour réussir n’importe quel objectif.
Les liens vers les travaux de Matteo
► La chaîne YouTube Mind Parachutes : https://www.youtube.com/c/MindParachutes
► Le site Mind Parachutes : https://www.mindparachutes.com/
► Mail de Matteo : Merci de m’adresser un mail à l’adresse business@misterfanjo.com afin que je vous transfère ses coordonnées directes
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