➽ Découvrez les conseils entrepreneuriaux, les habitudes de vie et les coulisses des activités d’Alexis Castro. Fondateur du cabinet Alcania, hôte du podcast Chasseurs de rêves, il démocratise l’entrepreneuriat, l’investissement et la gestion de patrimoine. C’est parti ! ✅
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Retranscription de l’interview
Introduction
Mister Fanjo : Bonjour à tous, bienvenue dans l’émission Interview Rafale. Dans chaque épisode, retrouvez les pépites d’interviews avec des entrepreneurs inspirants. Découvrez leurs projets, leurs routines et même leurs recommandations en termes de séries, musiques ou chaînes YouTube, et plus généralement, leurs conseils issus de leur expérience. Aujourd’hui, nous accueillons Alexis Castro, fondateur du cabinet Alcania, hôte du podcast Chasseurs de rêves, il démocratise l’entrepreneuriat, l’investissement et la gestion de patrimoine. Bonjour Alexis. Est-ce que cette brève présentation te convient ?
Alexis : Excellent !
Mister Fanjo : Est-ce que tu souhaites la compléter ou présenter un élément que je n’aurais pas abordé ?
Alexis : Non, on le verra au fil des questions. Je pense que de manière succincte, c’était très bien. Et on verra au fur et à mesure pour compléter.
Mister Fanjo : Avant de rentrer dans le vif du sujet, un petit rappel sur le déroulement de l’interview. Elle s’articule en trois temps. D’abord, on va commencer par une présentation rafale pour te découvrir à travers des questions rapides et originales. Ensuite, nous nous enchaînerons sur une discussion plus approfondie sur ton parcours et tes projets. Et enfin, nous terminerons par une nouvelle série de questions rafales axées sur des conseils pratiques et ton quotidien.
Partie 1 : Présentation « rafale » de l’invité
Mister Fanjo : Première question. Quel morceau de musique devrait-on envoyer dans l’espace si l’humanité devait disparaître ?
Alexis : Waouh, lourde tâche. En fait, dit comme ça, j’en ai deux qui me viennent. La première, c’est Daft Punk, Harder, Better, Stronger. Je ne sais pas pourquoi, je trouve que ça sonne bien. Mais sinon, c’est des musiques fortes qui sont hyper complètes comme celles de Hans Zimmer. Tu as les musiques de films, par exemple celle de Gladiator. Donc j’aurais du mal à hésiter entre les deux. Je dirais Hans Zimmer, la BO de Gladiator.
Mister Fanjo : Quelle série, film, documentaire ou chaîne YouTube recommandes-tu de regarder ?
Alexis : Alors moi, je suis très podcast pour le coup. Donc je dirais le podcast : Génération do it yourself de Mathieu Stéphanie.
Mister Fanjo : Pratiques-tu un sport ou une activité physique ?
Alexis : Oui, course à pied et Irox. C’est un dérivé du crossfit, on va dire.
Mister Fanjo : D’où es-tu originaire ? Où as-tu grandi ?
Alexis : J’ai grandi à Brive-la-Gaillarde, plus précisément dans une petite ville dans le Lot à proximité de Brive-la-Gaillarde, à la campagne.
Mister Fanjo : En quelques mots, comment définis-tu ton cursus scolaire et universitaire ?
Alexis : Alors, je le définis comme linéaire et sans choix. Qu’est-ce que j’ai fait ? Donc moi, j’étais plutôt bon à l’école et dans les matières scientifiques, donc j’ai fait un bac S, puis une école d’ingénieur parce que c’est ce qui ouvre le plus de portes. Et ensuite, viens le professionnel, j’ai voulu intégrer une grande entreprise dans le domaine des achats avant de me reconvertir complètement pour faire ce que je fais aujourd’hui.
Mister Fanjo : Et quelle a été ta première activité professionnelle ?
Alexis : La première vraie activité professionnelle, ça a été en Pologne, en volontariat international en entreprise, un VIE. J’étais responsable d’aller trouver des pépites, des nouveaux fournisseurs en Europe centrale et de l’Est pour Alstom Transport.
Partie 2 : Les projets entrepreneuriaux d’Alexis
Son activité dans le conseil en investissement
Mister Fanjo : Comment gagnes-tu ta vie maintenant ?
Alexis : Aujourd’hui, je gagne ma vie de plusieurs manières par le conseil en investissement. J’accompagne des particuliers et des professionnels à mettre en place des solutions d’investissement. qui correspondent à leur projet de vie. Ça, c’est une manière de me rémunérer. Après, il y a plusieurs sources de revenus. Donc, je vais faire la liste. La seconde, c’est du revenu résiduel lié à ce métier-là puisqu’on est aussi rémunéré sur l’enveloppe qu’on gère (pour nous pousser à bien la gérer). Et finalement, c’est gagnant-gagnant parce que plus l’enveloppe des clients grandit, plus on est rémunéré. Donc, c’est une partie de rétrocession de l’enveloppe. Ensuite, il y a une partie liée à une équipe de mandataires indépendants que je forme sur le terrain. Et en contrepartie de cette formation, il y a une partie du chiffre d’affaires qui m’est versée à hauteur de ce qu’ils réussissent à obtenir. C’est évidemment eux qui gagnent le plus. Mais avant eux, c’est surtout l’investisseur qui gagne le plus. Puis moi, j’ai une partie qui me revient pour les accompagner. Puis après, j’ai quelques compléments de revenus de mes investissements parce que j’essaye d’être un cordonnier bien chaussé. Voilà comment je gagne ma vie.
La transition vers cette nouvelle activité
Mister Fanjo : Comment s’est faite la transition entre cette première activité professionnelle en Pologne et cette vie d’entrepreneur ?
Alexis : Alors, il pourrait y avoir une longue histoire et une histoire courte. Je vais la faire courte pour le moment et si tu veux, on pourra détailler. Tout simplement, je m’intéressais beaucoup à la liberté au global. Vu que j’avais fait un parcours sans trop prendre de décision, c’est-à-dire que j’ai été là où on m’a dit d’aller, ce que j’ai retrouvé au bout du chemin ne me correspondait pas forcément, notamment quand je voyais la vie de mes N2, N3 et les jeux politiques quand on monte les échelons du salariat et de l’entreprise. C’était des choses auxquelles je n’étais pas forcément préparé, auxquelles je ne m’attendais pas forcément. Il se trouve que j’ai une carrière assez intéressante puisque j’ai plutôt rapidement… monter les échelons d’une échelle qui n’était pas sur le bon mur au final. Et je cherchais des solutions d’indépendance, de liberté. Je te parle d’il y a plus de 10 ans. C’était en 2013-2014, le début de YouTube et des formateurs sur YouTube qui, avant de vendre des formations, partageaient beaucoup de contenus sur l’entrepreneuriat, sur l’investissement. Et donc moi, j’étais un peu biberonné à ça en dehors de mon travail et je rêvais de tout ça, mais sans passer à l’action. Et bon, d’histoire en histoire, il se trouve que je suis chassé pour une boîte à Toulouse, une PME pour une autre entreprise, un autre poste. Et là, je m’ennuie parce que je passe d’un job hyper stimulant, proche du burn-out d’ailleurs, à un job beaucoup moins stimulant, mais avec beaucoup plus de temps. Tout en ayant envie de passer à l’action au niveau investissement, notamment dans l’immobilier, etc. Et enfin, devenir rentier et arrêter de travailler à 40 ans. C’était un peu mon utopie du moment. Et là, je rencontre une conseillère en investissement que je connaissais par ailleurs et qui me parle de son métier et ça m’a passionné. Le monde de l’investissement m’intéressait un petit peu, mais surtout elle, sa manière, l’humain qu’elle mettait autour de ça, la pédagogie et les schémas qu’elle me montrait, où je pensais en savoir beaucoup. Je me suis rendu compte que je me trompais et que ce n’était pas forcément polarisé, comme je le voyais sur Internet, avec des belles choses qu’il fallait faire et des choses qu’il ne fallait absolument pas faire, en réalité il y avait un entre deux et que c’était surtout très individuel. J’ai retrouvé beaucoup de parallèles entre son métier et le mien. A première vue, il n’y en avait pas, mais la gestion de projet, l’écoute, l’humain, les chiffres. Et je me suis dit, comment fais-je ton métier en fait ? Ça, ça m’intéresse. Et de fil en aiguille, je me suis rendu compte que c’était accessible, qu’il ne fallait pas refaire cinq ans d’études et que je pouvais le faire en parallèle de mon travail. Mes premiers clients ont simplement été des amis qui étaient comme moi, dans une situation où ils commençaient à gagner correctement leur vie et qui n’étaient pas aussi intéressés que moi à leurs finances. Et pour qui j’étais plutôt déjà dans l’entourage, quelqu’un qui donnait des conseils. C’était un moyen d’être rémunéré pour leur donner des bons conseils et accéder à des solutions auxquelles ils n’auraient pas eu accès. En tant que professionnel, on a accès à des solutions auxquelles les particuliers n’ont pas accès aussi facilement. C’était vraiment gagnant-gagnant. Mon approche leur a plu. Ils ont parlé de moi à leurs collègues, à leur famille. De fil en aiguille, ça a grossi jusqu’au moment où j’ai décidé de quitter mon travail salarié pour ne faire que ça. Il y a maintenant bientôt 5 ans. J’ai commencé, on va dire, 7-8 ans. Et après 2-3 ans, je me suis lancé à temps complet.
Sa montée en compétence vers ce métier
Mister Fanjo : Comment s’est déroulée la formation et concrètement qu’est-ce que tu as fait pour arriver à ce niveau et faire ce que tu fais ?
Alexis : Il y a deux choses, il y a la formation et il y a le terrain. Moi je trouve que c’est vraiment un métier qu’on apprend sur le terrain en rencontrant des gens. Parce que le métier du conseil en investissement c’est un puits sans fond, comme beaucoup d’autres spécialités d’ailleurs. Et si tu veux être un expert, le temps que tu deviennes un expert dans un domaine, les lois auront changé, les solutions auront changé. En fait tu seras expert de rien du tout. Entre la théorie et la pratique il y a un monde. A la base je suis ingénieur donc je me complaisais beaucoup à faire des tableaux Excel et des montages hyper spécifiques pour me rendre compte qu’à la fin le client ca n’était pas du tout ce qu’il voulait. J’ai donc appris à beaucoup plus écouter les gens et ce côté humain. Donc comment j’ai appris ? c’est sur le terrain en étant accompagné d’abord de quelqu’un qui est compétent et qui m’a formé sur le terrain. Tout comme moi aujourd’hui je forme des mandataires indépendants. Et après techniquement pour avoir les habilitations qui permettent d’exercer parce que c’est quand même un métier réglementé, c’était des formations en ligne avec des présentiels et des questionnaires à valider et après un enregistrement à un organisme qu’on appelle l’Orias qui enregistre tous les indépendants dans le domaine de la banque et l’investissement.
La formation de nouveaux indépendants
Mister Fanjo : Si j’ai bien compris, tu es indépendant à ton compte. Une de tes activités consiste aussi à former d’autres personnes à devenir indépendant et finalement exercer la même activité que toi.
Alexis : En fait, si tu veux, j’ai vite vu qu’il y avait un besoin criant de conseils pour diverses raisons. On pourra détailler si tu veux, mais aujourd’hui, le français moyen, il n’est pas conseillé. A l’inverse, les hautes fortunes sont souvent accompagnées. Il y a des banques privées… . Mais la masse n’a pas accès à du conseil. Parce que le job du conseiller bancaire a beaucoup changé aujourd’hui. Ils ont beaucoup plus de clients à gérer , beaucoup plus de produits à vendre. Comparé à il y a 10-15 ans, ils vendent désormais des forfaits de téléphone mobile, des assurances. C’est un métier compliqué. En plus de ça, ils changent souvent d’agence. Pour le conseiller bancaire comme pour le particulier, ce n’est pas évident d’avoir un conseil fiable, indépendant. Il y a un marché, il y a un besoin surtout. Personnellement mon envie de liberté ne me donne absolument pas envie d’avoir un cabinet de 1 000, 2 000 clients et 10 salariés à gérer. Je préfère rester dans une taille, on va dire raisonnable, de 200, 300 clients avec un ou deux personnes qui m’accompagnent et connaître chacune des personnes qui me fait confiance et les suivre de près. Et donc, si je veux avoir de l’impact parmi toutes ces personnes qui ont besoin de conseils en investissement, une des solutions, c’est effectivement… de me dupliquer entre guillemets . Si j’ai réussi à avoir un portefeuille d’un peu plus de 200 clients, il n’y a pas de raison que d’autres ne le sache pas le faire surtout que c’est un marché où il y a la place. J’ai une conviction : il devrait y avoir autant de conseillers en investissement que de kinésithérapeutes ou d’ostéopathe. Si tu tapes sur internet kiné ou ostéo il y en a partout mais en même temps ils ne manquent pas de travail alors que des conseillers en investissement il y en a pas tant que ça. En particulier des conseillers qui font leur travail vraiment de manière pédagogique et avec une vision globale. Donc il y a la place. Moi j’adore mon travail, je me lève avec la patate ça a beaucoup de sens et je gagne correctement ma vie et j’ai réussi à le faire dans un temps réduit et sans prendre trop de risques parce que c’était en parallèle de mon travail. Je trouve qu’il y a quand même beaucoup de bons points. Il y a aussi beaucoup de personnes aujourd’hui qui cherchent des solutions professionnelles. Je me dis : t’as réussi à trouver une solution professionnelle qui te convient, qui t’épanouit plus que toute autre activité et que tu es sur un marché où il y a de la place. Plutôt que d’avoir mille clients, autant avoir dix personnes qui arrivent à voir 100 clients et vivre correctement de ce métier. Je sais pas si j’ai répondu à ta question mais en gros c’est pour ça que j’ai vraiment décidé de développer cet aspect
Son chiffre d’affaire
Mister Fanjo : Si ce n’est pas indiscret, quel est ton chiffre d’affaires ? Et combien tu arrives à te rémunérer ?
Alexis : Alors, le chiffre d’affaires de l’an dernier était de 180 000 euros. Sachant qu’on est dans un métier où il n’y a pas beaucoup de charges. Enfin, après, ça dépend de chacun. Tu peux déléguer. Moi, j’ai des assistants. J’ai une voiture pour me déplacer, etc. Mais ça va dépendre. Et cette année, on va faire au moins 30 à 40 de plus, je pense. C’est un métier où quand les bases sont bien posées ça croît assez naturellement quand on fait bien les choses parce que nos clients nous recommandent assez naturellement parce que c’est un métier d’argent et donc de confiance. C’est assez naturel de dire moi j’ai fait ça avec telle personne ça se passe bien voilà appelle le ça coûte rien tu verras bien ce qu’il te dit. Après combien je me rémunère, ça dépend en fait de chacun et de la vie de chacun et de ses charges. Moi je me rémunère juste 2000 euros net plus un loyer parce que j’ai mes bureaux à mon domicile. Je n’ai pas besoin de plus parce que plus voudrait dire augmenter ton niveau de vie, augmenter les impôts. Je n’ai pas forcément de nécessité et je vois plus sur le long terme. J’ai aucun problème pour parler d’argent parce que je suis dans un métier d’argent. Je parle d’argent avec tout le monde tout le temps et du coup je vais plutôt consacrer ma trésorerie à l’investir et à voir sur le long terme via des sociétés, des montages, etc. Et aussi à l’investir en moi parce que j’ai fait beaucoup de formations, beaucoup de coaching en comprenant qu’en fait, il y a certes mon entreprise, mais que mon meilleur actif finalement, c’est moi-même. Je pense que tu es bien placé pour ça aussi avec Mister Fanjo. L’investissement sur soi, c’est un peu bateau de le dire, mais pour le coup, je vois mon évolution sur les trois, cinq dernières années. C’est vraiment le meilleur investissement qu’on puisse faire parce que derrière ça, personne ne nous le prendra. Ni l’État, ni les impôts, ni quoi que ce soit. On a grandi, on a appris des compétences. Donc, il y a une grande part qui passe là-dedans, plus de 10% de mes revenus.
Comment Alexis se forme au quotidien
Mister Fanjo : Est-ce que tu aurais une formation à recommander ? Peut-être un top 3 ?
Alexis : C’est difficile à dire. Formation ? j’ai pas forcément beaucoup de suivi de formation ou formation en ligne à ce sens. J’ai plus été coaché en direct sur divers aspects de ma vie. Je ne pourrais pas te répondre sur ce point là sur le top 3 de formation. C’est compliqué, ça dépend des gens et d’où ils partent.
Mister Fanjo : Des formations que tu as bien appréciées, au niveau de leur qualité ? Tu dis t’être fait coacher, est-ce que c’était sur des thèmes précis et particuliers ?
Alexis : Ceux qui ont le plus d’impact. Au départ c’était un coaching très tourné vers le développement personnel et le business. C’est celui qui m’a le plus aidé à comprendre qui j’étais, comprendre les valeurs que j’avais, qu’est-ce qui était important pour moi et comment je pouvais mettre mon business au service de tout ça. Être aligné et aussi de me détacher du regard des autres et d’accepter qui j’étais et attirer ceux qui me correspondent plutôt qu’essayer de plaire à tout prix à tout le monde. C’est un défaut qu’on a beaucoup. Moi j’étais vraiment là dedans. Donc ça m’a énormément aidé au départ. Ensuite l’autre qui m’a beaucoup aidé c’était un coaching plutôt lié au sport et à la nutrition, plutôt à l’équilibre parce que j’avais tendance à beaucoup beaucoup travailler parce que je suis un passionné et oublier peut-être l’aspect équilibre et avoir des fatigues. Et en fait, c’est vrai que cumuler les deux, tu es surpuissant. Quand tu te connais, que tu sais comment tu réagis. J’ai aussi une bague connectée qui suit un peu toutes mes datas. Je suis ingé. On ne se refait pas. Mais voilà, j’aime bien suivre ça et savoir si j’ai bien dormi, si j’ai fait assez de sport. Et généralement, quand je ne me sens pas bien, je réfléchis, quand est-ce que c’est la dernière fois que tu as fait du sport, ou qu’est-ce que tu as mangé hier, ou combien tu as dormi ? Et la réponse, elle est là (dans le montre). Tu m’as demandé trois mais c’était les deux qui m’ont le plus le plus impacté.
Mister Fanjo : Je suppose que pour ton activité tu dois aussi te former sur les différentes formes d’investissement, les actifs financiers … est-ce quelque chose que tu fais au quotidien aussi ?
Alexis : En fait, la formation entrepreneuriale, je l’ai eu grâce à mon équipe de formateurs et au modèle dans lequel on se développe qui permet d’être formé sur le terrain tout le temps. Au niveau de l’investissement, c’est un peu pareil. Il y a un triptyque entre les infos que tu as et que tu lis par des newsletters, par YouTube, etc. Il y a les infos qui nous sont poussées par le partenaire auquel j’ai décidé d’adhérer, qui va montrer des partenaires, des montages, des solutions que j’aurais peut-être pas pensé et aussi des événements. Par exemple, dans deux semaines il y aura le forum du patrimoine à Toulouse où il y aura 80 des partenaires qu’on utilise au quotidien, qu’on peut rencontrer et ça permet de créer de la proximité, d’aller poser nos questions en direct avec la personne qui gère en fond et ça c’est quand même hyper important pour à la fois se forger des convictions mais aussi quand on n’en a pas. Moi j’ai aucun problème à aller voir quelqu’un et dire mais écoutez votre solution pour moi elle n’est pas pertinente pour x et y raison je la propose pas à mes clients parce que j’y crois pas, qu’est-ce que vous pouvez me dire par rapport à cette objection, cette objection, qu’est-ce que vous me dites ? Et puis il y en a qui effectivement me font rendre compte que je n’avais rien compris. En fait, c’est intéressant pour une certaine typologie de client. Et je dis merci parce que sinon je n’aurais pas avancé. Et d’autres par contre qui n’arrivent pas à me convaincre. Et je vois que le discours est uniquement commercial et je continue à ne pas le proposer. C’est une deuxième manière de me former. Donc la première, c’est des newsletters, des vidéos YouTube. Alors on est dans les newsletters, les podcasts aussi. Je trouve que la Martingale, c’est très. J’ai bien la newsletter Snowball. J’y avais contribué un petit peu aussi. Après, il faut faire attention parce que parfois, ça peut être très polarisé, comme je disais. Ca, c’est bien et ça, c’est absolument pas bien. Alors que la vérité, elle est souvent un peu entre les deux. Et notamment, tu vois, la martingale, j’aime bien parce que même si Mathieu Stéphanie a des avis tranchés sur certaines choses, de par ses invités, il y a de tout. À un moment donné, il va dire le “neuf”, c’est nul. Et là, le dernier épisode, il a invité quelqu’un dans le “neuf” qui fait qu’en fait c’est bien fait et c’est pas si nul. Donc on a un peu tout quand on s’y intéresse. J’aime bien de ne pas avoir d’avis tranché et de recevoir différentes parties. Après il y a la newsletter de Meilleurs Taux par exemple qui est très bien. Sinon il y a les formations réglementaires. C’est la troisième partie où on a un devoir légal de se former chaque année, on a un certain nombre d’heures à exécuter, et donc là on peut choisir des thématiques et ça permet de rester à jour.
Hôte du podcast Chasseurs de rêves
Mister Fanjo : Autre sujet, tu es l’hôte du podcast Chasseurs de rêves. Exactement. Comment en es-tu arrivé à créer cette émission ?
Alexis : Super question. Parce que la création. J’écoutais beaucoup de podcasts, notamment et encore Mathieu Stéphanie avec Génération Do It Yourself. Au début, c’était complexe parce que je ne comprenais rien. Il parle beaucoup de tech et j’étais très loin de ce milieu. C’est fou comme même sans comprendre, si tu écoutes et que tu aimes bien les histoires des gens, tu arrives à t’imprégner. Aujourd’hui, c’est super utile de parler de ça avec des gens parce que j’ai le vocabulaire, j’ai le langage. Bref, chose à part. J’en écoutais beaucoup et les histoires de vie me passionnaient ainsi que les parcours de chaque invité. Mais ça me semblait loin parce que c’est vraiment des personnes qui ont eu des succès incroyables, qui sont très éloignées de ce dont on pourrait prétendre. Moi, je n’ai pas forcément envie d’être multimillionnaire, ça ne m’intéresse pas forcément, ma qualité de vie est hyper importante. C’est beaucoup de gens qui ont quand même sacrifié leur qualité de vie. Et devenant entrepreneur et étant à mon compte et ayant un peu plus de temps, j’ai voulu rencontrer des personnes inspirantes parce que l’idée qui est souvent répandue qu’on est la moyenne des cinq personnes qu’on côtoie le plus, je pense qu’elle est très très vraie, même si elle peut faire mal. Donc je me suis dit, plutôt que de retirer des personnes que j’aime dans ma vie, et je n’ai pas envie de faire ça, comment pourrais-je pourrais ajouter des personnes inspirantes dans ma vie ? Et il se trouve que le moment du déjeuner, ça m’est paru comme un moment où j’étais dispo, et où les gens étaient dispo. Et en fait, j’ai demandé à des personnes que j’aimais bien, si on pouvait déjeuner ensemble, ou prendre un café, ou quoi que ce soit, comme avec toi d’ailleurs. Et en fait, de fil en aiguille, j’ai commencé à rencontrer des gens hyper inspirants qui avaient des vies qui étaient extraordinaires dans le sens en dehors de l’ordinaire. Et je me suis dit, comment les mettre en valeur ? Et je ne pouvais pas trop en parler à moi, à mes amis, ma famille, tout ça, parce que j’avais tellement d’histoires à raconter que ça fait un peu le mec qui ne fait que raconter ses histoires, limite un peu vantardise du style je connais telle personne, je connais telle personne … . Ca aurait été malvenu. Alors qu’un discours indirect, j’ai remarqué que ça percutait peut-être plus. Quand tu leur dis pas en direct mais qu’ils l’écoutent de quelqu’un d’autre. C’est toujours l’histoire de tes profs et tes parents qui te disaient un truc, mais c’est quelqu’un d’autre qui te donne le déclic. Alors qu’en fait tes parents et tes profs n’arrêtaient pas à te le dire. L’idée du podcast est venue de là en disant pourquoi moi je ferais pas un podcast. C’était l’idée de mettre en avant des histoires qui méritaient d’être connues et en même temps une manière de donner des messages indirects sur des histoires inspirantes et surtout de montrer que tout est possible et qu’il suffit juste d’un premier pas et d’y croire, parce que dans chacune des histoires, ça se recoupe. C’est un jour une action qui en amenait à une autre et une autre, et qu’en fait, le résultat et l’endroit où ils sont aujourd’hui, ils n’auraient jamais imaginé y être. C’est toutes les briques du chemin qui, semblent hyper linéaires, mais en fait, se sont entraînées les unes après les autres et ça a un peu poussé les gens à oser faire ce premier pas, et y croire un petit peu, et persévérer un petit peu. Et l’effet indirect que ça a eu, dont je ne m’attendais pas, c’est qu’en fait, ça m’a créé un super réseau des connaissances, et une sorte d’’investissement sur soi. C’est quand tu passes deux heures avec quelqu’un qui te raconte son histoire, par où il est passé, que tu comprends sa manière de réfléchir, toi, ça te permet de te construire ton parcours. Voilà.
Ses meilleurs et pires souvenirs
Mister Fanjo : Si l’on fait un dézoom sur ton parcours, quel a été pour toi le meilleur moment, le meilleur souvenir qui te vient à l’esprit ?
Alexis : Alors là, il y en a tellement de bons souvenirs, ils se cumulent. Waouh, le meilleur souvenir, c’est dur parce je pourrais parler de mon mariage où on a réuni tous nos amis en Pologne, dans la montagne, avec une vue magnifique. Ça peut être aussi le jour où j’ai eu la chance d’intervenir au Grand Rex devant 2000 personnes, qui était la consécration de pas mal d’années de travail et de travail sur soi et de délivrer un message. Ça, c’était fort. Entre les deux, je saurais pas choisir. C’est deux moments forts, un perso et un perso pro, on va dire.
Mister Fanjo : Et à l’inverse, est-ce que t’as un moment difficile, un pire souvenir qui te vient en tête ?
Alexis : En fait, j’ai tendance à zapper les mauvais souvenirs. En gros, il se passe un truc, j’apprends, j’avance. J’ai du mal à avoir loin en arrière. Un moment pro : il y a quelques temps on part en vacances 3 semaines au Mexique c’est génial. Là-bas j’apprends qu’une des ventes qui était quand même conséquente ne se fera pas avec un client. De là, ça remet pas mal de choses en cause. Au retour je me dis mince, niveau tréso, ça va être chaud parce que je n’avais pas anticipé ça, et en fin d’année, il y a l’impôt sur les sociétés, il y a potentiellement des rattrapages URSSAF, des choses comme ça. Je me dis, mince, pour la première fois, il va falloir que je fasse attention. Je ne viens pas d’une famille aisée, au contraire, mais à partir du moment où j’ai géré mon argent, justement, je l’ai géré de manière très prudente. Je n’ai jamais été en problème ou en risque. Et là, pour la première fois, je me dis, waouh, c’est chaud. Alors, en fait, j’avais de côté, mais niveau pro… je me dis que j’ai un peu navigué à vue et qu’il va falloir s’y mettre. C’est la première fois où il y a eu une petite alerte et que je me suis dis attention, ce n’est pas gagné. On va dire que c’était niveau pro en tout cas, un des points ou petite alerte qui fait du bien.
Sa vision et projets à venir
Mister Fanjo : Et quelle est ta vision et tes projets à venir pour le moyen terme et dans les quelques années à venir ?
Alexis : Niveau perso ou niveau pro ? Après les deux se rejoignent parce qu’aujourd’hui je ne mets pas beaucoup de barrières. C’est plutôt un équilibre entre les deux. Ma vision c’est vraiment de continuer à œuvrer pour la pédagogie financière et l’investissement parce que l’argent c’est qu’un outil on peut le mettre à son service. C’est un très bon serviteur et un mauvais maître comme on dit. Faire les choses pour l’argent, c’est rarement une bonne idée. Par contre, quand on fait bien les choses, en principe, c’est quand même utile d’avoir de l’argent. Donc, permettre à chacun de le mettre à son service et de continuer à démocratiser l’entrepreneuriat parce que je vois beaucoup de gens qui ne sont pas heureux, qui ne sont pas à leur plein potentiel et qui se disent, tiens, je pourrais peut-être faire mieux. Ou qui se disent comme moi, d’ailleurs, à une époque, si j’y allais vraiment à fond, qu’est-ce que je pourrais faire ? Si j’allais vraiment à fond de mes capacités, qu’est-ce que ça peut donner pour moi, pour les autres ? Et si demain, il m’arrive un truc, qu’est-ce qui restera en fait ? À quoi j’aurais servi ? Ça peut paraître mégalo, mais c’est quelque chose de fort à un moment donné de me dire, mince, mais en fait, je sers à quoi là ? Avec cette ambition et cette idée de me dire que je pourrais servir à quelque chose. Et pour moi, le plus gros impact que je peux avoir, c’est effectivement dans le développement d’équipes, notamment de cette équipe de mandataires où je permets à chacun de vivre correctement sa vie dans un métier qu’on peut faire d’où on veut, quand on veut, et choisir à partir d’un certain moment, ses clients, les personnes avec qui on travaille, et qui en plus fait sens parce que derrière, notre travail, c’est de rendre les gens plus riches que quand ils nous ont rencontrés, en matière de connaissances, mais aussi en matière de finances, puisqu’on est dans le domaine de l’investissement. Le but c’est qu’il y ait du rendement. C’est vraiment contribuer à ça. Te donner des chiffres, ça serait ridicule parce que je ne les ai pas en tête et je n’ai pas envie de m’arrêter à ça, c’est plutôt avoir le plus grand impact possible et changer les choses, et puis en fait chaque personne individuellement, un de plus ça sera gagné, si j’ai une personne de plus qui est heureux dans son quotidien, qui permet de s’épanouir, de se révéler, d’être à son plein potentiel. Et en plus de ça, il a réussi à le faire parce que sur son chemin, il a rencontré 30, 50, 100, 150, 200 personnes qu’il a aidées à prendre en main ses finances. Je me dis que c’est chouette. Et voilà, c’est chaque personne de plus. Donc ça, c’est niveau pro. Et puis si je fais ça, forcément, niveau perso, ça ira bien parce qu’en fait, c’est un métier où quand tu fais bien les choses, tu es condamné à bien gagner ta vie. Et ce n’est que le fruit et le résultat de bonnes actions sur le terrain. Est-ce que c’est travailler moins ? Franchement, je ne sais pas. C’est travailler mieux, c’est rester dans ce que j’adore faire, c’est-à-dire être en face de quelqu’un et l’aider à prendre des décisions. Mais aujourd’hui je suis hyper bien accompagné sur la partie administrative. Grâce à ça, je peux être quelques jours à Paris pour aller discuter avec des gens, prendre des cafés, des déjeuners, passer des bons moments et ça crée des choses derrière. Donc c’est d’avoir un quotidien comme ça et pourquoi pas vivre dans plusieurs endroits. C’est vraiment une idée que j’aime bien. Quand il fait un peu froid et que la météo n’est pas clémente, aller dans un endroit où c’est plus sympa, où il fait beau, où tu peux faire du kitesurf et travailler quand même la moitié du temps. Ça sera un quotidien qui me plairait bien d’ici 5-10 ans.
Une message qui tient à coeur à Alexis
Sur le don
Mister Fanjo : Si tu veux, on peut enchaîner avec la dernière partie, pour rentrer un peu plus dans le détail de ton quotidien. Mais peut-être avant ça, est-ce que tu souhaiterais parler d’un autre sujet qu’on n’aurait pas encore abordé et qui te tient à cœur ?
Alexis : Il y en a plein. Peut-être la notion de don, de don de son temps, de son sang ou de son argent potentiellement parce que je trouve que beaucoup attendent de faire beaucoup avant de faire un peu et c’est dommage parce qu’en fait si on fait tous un peu à la fin ça fait beaucoup. C’est quelque chose que j’essaie de faire au plus de mes capacités et de mes compétences. Rien que donner son sang, ça prend une à deux heures. Tu peux le faire tous les quatre mois, en fonction. Ça ne prend pas longtemps et c’est hyper utile et puis, ça ne coûte pas d’argent. Donner de l’argent, je sais qu’il y a une partie du chiffre d’affaires que j’aime bien donner parce que ça permet de concrétiser un peu tout ce qu’on construit. C’est de me dire que plus on construit, plus ça fait des dons. Je trouve cette idée intéressante. Et puis du temps, alors ça c’est le plus dur et j’ai du mal.J’essaie d’en consacrer, mais c’est vrai que ça c’est le plus dur. Voilà, ça sera un sujet que je trouve qu’on peut tous faire un peu sa part et qu’il ne faut pas attendre de se dire je veux faire énormément, parce que juste un tout petit peu, c’est déjà ça. Juste un repas, juste un ticket resto, juste un truc, … c’est quelque chose.
Mister Fanjo : Donner avant de recevoir.
Alexis : Exactement. Vu comme ça je donne énormément de temps à plein de gens gratuitement mais c’est vrai que donner avant de recevoir c’est important.
Mister Fanjo : Peut-être en bénéficieras-tu dans quelques années. Est-ce que tu as un autre sujet ?
Sur les livres de développement personnel
Alexis : Non, on a abordé pas mal de choses: l’importance de travailler sur soi, de lire, le développement personnel. Ca peut paraître un peu galvaudé, c’est quoi ces trucs mais moi ça m’a sauvé. Un des premiers livres, c’était une prof qui l’avait recommandé en école d’ingé et personne ne l’a lu et je ne sais pas un jour je suis retombé dessus. C’était un livre de Christophe André je crois je vous rappelle le titre “Libre, heureux et imparfait” quelque chose comme ça je ne sais plus. Je ne sais pas si c’est le meilleur livre que j’ai lu d’ailleurs mais c’était le premier en tout cas, j’ai pioché un truc qui est intéressant. Et après ça m’a amené à lire des livres dans l’éducation financière comme Père riche Père pauvre, lire des livres comme ceux de Tony Robbins ou Jim Rohn, les 4 accords Toltèque, s’il y en a un que je devrais peut-être recommander en premier c’est celui-là, parce qu’il se lit très bien. Je trouve que c’est vraiment la base, que si on applique tout ça, et c’est hyper difficile, mais on vivrait quand même plutôt bien tous ensemble quoi.
Mister Fanjo : Je trouve que la lecture, notamment les livres de développement personnel, sont un super point d’accroche. Parce que tu peux en lire un et ça te lance et du coup tu en lis plein, tu t’intéresses à plein d’autres sujets. Perso ça a été mon cas ouais je sais plus quel c’était peut-être convaincre en moins de deux minutes ou un truc comme
Alexis : Ouais tu commences par un, c’est ça et puis en fait même si il y en a qui disent qu’il faut pas tomber dans le cumul et faire que du def perso et tomber là dedans,ok . Mais en fait juste essaye et puis après tu verras quel retour tu auras à en faire et puis que j’adore avec les livres.Moi, je lis deux choses en général. C’est des livres business ou dev perso et des autobiographies ou des histoires de gens qui ont existé. Je lis peu de fiction. Et je garde les livres de dev perso, les livres, on va dire, techniques le matin parce que je prends beaucoup de notes et les livres plutôt autobiographiques ou d’histoire le soir, si c’est une astuce.
Mister Fanjo : Si tu pouvais partager tes quelques lectures du moment.
Alexis : Là, en ce moment… Alors là, je viens de commencer un livre qui s’appelle, je ne m’en souviens plus, L’esprit ensauvagé, quelque chose comme ça, de Maurice Rebeix, qui est quelqu’un que j’ai rencontré, qui en fait a vécu des années avec les Indiens d’Amérique, avec des tribus indigènes dans des réserves. C’est le début, je ne peux pas te dire, mais avant ça, c’était le dernier livre de Xavier Nel, et avant ça, Magellan, l’histoire de Magellan. Ça, c’est pour les livres du soir. Et pour les livres du matin, en ce moment, je lis un livre qui est extrêmement bien, qui s’appelle La vérité sur ce qui nous motive. Tu connais ?
Mister Fanjo : Daniel Pink, oui. Je l’ai résumé, celui-là.
Alexis : Oui, que j’aime beaucoup parce que ça nous remet en perspective de toutes les croyances qu’on a sur la motivation, alors qu’en fait, il y a des études qui, depuis les années 70 qui montrent l’inverse. Notamment comme quoi la théorie de la carotte et du bâton ne marche que dans des niches de situation qui ne sont pas la majeure partie des cas. Alors qu’on voit que dans le monde de l’entreprise, dans la majeure partie des cas, c’est carotte et bâton et qu’en fait on sait depuis des décennies que ça ne fonctionne pas et on continue à matraquer. Je l’ai beaucoup aimé. Et juste avant ça c’était un livre sur l’organisation mais pareil je connais pas le titre si tu veux il est là moi je le lis. Je pourrais le retrouver.
Partie 3 : Son quotidien et conseils
Mister Fanjo : Merci déjà pour les recommandations. Si ça te va, je te propose d’enchaîner sur la dernière partie et les questions rafales.
Première question, au quotidien, quelles applications logicielles utilises-tu le plus ?
Alexis : Alors il y a une application que j’ai découvert qui est géniale, qui s’appelle OneSec, qui permet de mettre un filtre avant d’utiliser certaines applis. Par exemple Instagram, où en gros tu mets ce que tu veux comme blocage. Par exemple, moi c’est des exercices de respiration. Je ne les fais pas forcément, mais ça dure entre 3 et 5 secondes, donc c’est fatigant. Du coup, ça évite le démarrage intempestif …de tu t’ennuies, bam, tu ouvres Instagram. Du coup, vu que quand tu ouvres, tu as ça, des fois tu le refermes parce que c’est lent. Également, j’ai mis (alors j’étais dans le mode extrême), c’est-à-dire que ça me demande une intention, pourquoi j’y vais, est-ce que c’est pour lire des messages, voir les notifs, juste entertainment ou fuir un peu le quotidien. Donc j’ouvre, je mets mon intention, je mets combien de temps je vais être sur l’appli, par exemple 10 minutes, et j’ai l’exercice. Et au bout de 10 minutes, si j’avais mis que j’y allais 10 minutes et que c’est au bout des 10 minutes, eh bien ça me remet. l’exercice de respiration, ça me demande est-ce que tu veux quitter ? Je peux vous assurer que déjà, les ouvertures intempestives, j’en ai plus. Ah pardon, j’ai aussi mis un blocage de 30 minutes le matin. Ce qui veut dire que quand je me réveille, c’est pas le truc sur lequel je vais directement. Parce que j’avais ce défaut-là, et c’est hyper facile, hop tu t’ennuies, t’es pas trop réveillé, bam tu vas dessus, tu scrolles un peu. Et en fait, j’avais pas l’impression de passer beaucoup de temps, parce que j’ai passé pas fondamentalement beaucoup de temps, mais en fait, quand tu regardes des réels qui durent une minute, t’en regardes 10, ça va vite d’en regarder 10 parce que c’est fun. Moi c’est des trucs sur le kite, des trucs de moto enfin bref, c’est de l’entertainment à 10 ça va super vite, 10 minutes c’est énorme. Donc pas 30 minutes avant de me réveiller et du coup j’ai plus cet affichage d’ouverture intempestive par réflexe, et souvent quand j’ai mis un temps, même si je voudrais y aller plus j’y vais pas, donc ça c’est une appli qui est très utile. Après moi j’utilise pas mal Notion pour des notes. J’utilise beaucoup d’applis internes de logiciels pour la gestion de patrimoine et sinon c’est j’ai toute la suite Google donc je bosse avec Google Meet tout le temps et Gmail. Et les applis mobiles, Strava pour le sport, et après niveau méditation, Insight Timer, que j’aime bien, parce que c’est simple à utiliser, c’est gratuit, c’est accessible. Je n’utilise pas beaucoup d’applis en fait, et Waze pour me diriger.
Mister Fanjo : Autre question. As-tu un principe, une maxime ou une habitude que tu conseillerais à tout le monde de suivre ?
Alexis : Il y en a tellement. C’est dur. La citation que j’aime bien, c’en est une de Jim Rohn qui dit que l’important n’est pas le sens du vent, c’est la direction que tu donnes à tes voiles parce que le vent est le même pour tous. Autrement dit, déjà, ne te laisse pas balader par la vie et plutôt essaye d’avoir une vie intentionnelle plutôt que par défaut. Ça paraît vite dit, mais pour moi, c’est juste la différence entre les gens heureux et les gens malheureux. C’est que les gens malheureux, ils vont accepter tout ce qui arrive et un peu une fatalité de se dire, c’est comme ça. Et que beaucoup de gens heureux que je vois vivent leur vie intentionnellement, osent dire non, osent dire ce qu’ils pensent parfois, ou osent dire…. Essayer de mettre des ronds dans des carrés parfois parce que ça peut passer, et qui ont une vie intentionnelle et qu’ils s’écoutent. Ils se disent, tiens, finalement, moi, je me rends compte que je suis plutôt du soir, donc le matin, je ne peux pas travailler avant 9 ou 10 heures. Tiens, est-ce que je pourrais réorganiser ça ? Et même quand on est salarié, même quand il y a des trucs, on peut peut-être, en fait, si on demande, avoir cette vie intentionnelle. Plutôt que de subir le vent et se fatiguer, se dire, tiens, est-ce que je ne pourrais pas changer d’un petit degré les voiles ? En fait, ce serait bien pour tous.
Mister Fanjo : Autre question. Admettons que l’on te donne 100 euros, 100 euros, pardon, dans quoi les dépenserais-tu ?
Alexis : Dans des livres, sans doute, zéro doute.
Mister Fanjo : Si tu étais président et que tu avais le pouvoir de faire aboutir n’importe quelle réforme, que changerais-tu en priorité ?
Alexis : Ça serait autour de l’éducation. L’éducation. les profs ne sont pas assez bien payés. Les méthodes d’éducation sont les mêmes depuis des décennies alors que le monde change . Alors quelles réformes je ne peux pas te dire je ne suis pas assez initié, il y a des gens bien plus compétents que moi. Mais en tout cas je me dis que s’il y a un problème et alors il y en a peut-être d’autres peut-être le médical et tout mais en tout cas l’éducation c’est ce qui va faire les générations de demain donc si on le fait bien a priori on va mettre des gens bien ça mettra peut-être une ou deux générations mais je me dis que c’est vraiment le truc sur lequel il ne faut pas lésiner et là-dedans on pourrait mettre l’égalité des chances tout ça mais déjà au moins essayer de vivre avec son temps et que les gens qui éduquent nos enfants soient heureux parce que c’est dur de rendre des gens heureux quand toi-même t’es pas heureux alors j’en vois qui sont passionnés de leur travail et très heureux et j’en vois aussi qui le sont moins et et et Dieu sait que l’environnement, et on en a parlé, c’est important, quand tu es tous les jours, que tu es un enfant de 9h à 16h30, avec quelqu’un qui n’est pas heureux, je pense que ça impacte en fait. Et ça ne devrait pas être comme ça.
Mister Fanjo : De quel accomplissement es-tu le plus fier ?
Alexis : Mon accomplissement pro qui sert mon perso parce que c’est ce que j’ai réussi, c’est ce que je rêvais dans ma chambre quand j’étais en Pologne, jeune salarié, que je regardais des vidéos de gens qui bossaient d’où ils veulent quand ils voulaient. Aujourd’hui, c’est le cas et je l’ai fait de zéro. avec zéro client, sans rachat de portefeuille, sans argent de la famille, sans rien en fait. Et ce n’était pas si compliqué, ce n’était pas forcément facile, mais ce n’était pas compliqué. Et du coup, aujourd’hui, c’est ça qui me donne cette rage de me dire qu’en fait, chaque personne qui veut peut alors tout faire ou quoi, évidemment, on a tous des limites, des compétences peut-être, mais en tout cas, peut faire mieux, il peut y croire. Et j’ai tellement d’exemples et d’histoires de personnes qui ont réussi à faire des choses incroyables alors qu’ils partaient de très loin. C’est ça l’accomplissement c’est de savoir que c’est possible d’en être un exemple même si c’est rien aujourd’hui je suis pas grand monde enfin il y a plein de choses à faire mais ce que j’ai accompli c’est pas grand chose en tout cas pour moi c’est quelque chose que je pensais pas atteignable et si vite et puis aujourd’hui je suis un point où j’espère rien de mieux tu as tout ce qui vient venir ce sera du bonus et déjà et puis je suis heureux dans ma vie donc c’est un accomplissement d’être heureux dans tous les points tu vois en couple dans la santé dans la profession dans ce que je laisse au quotidien, enfin il y a tous les aspects qui sont chouettes. Donc ça c’est un bel accomplissement je crois.
Mister Fanjo : Quelle étape aimerais-tu avoir franchie à la fin de l’année ?
Fin d’année 2025 du coup, puisqu’on vient d’entrer dans 2025. Quelle étape ? Waouh. Je sais qu’on va l’atteindre, mais ça serait d’être plus d’une centaine. Aujourd’hui, j’accompagne 40 mandataires, ça serait de passer les 100.
Mister Fanjo : A ce propos, comment les personnes qui vont consulter cet épisode peuvent accéder à tes travaux et les suivre ?
Eh bien, je me suis mis à publier pas mal sur LinkedIn, trois fois par semaine. J’espère tenir le rythme, plus dans l’idée d’avoir un carnet de ce que je pense. Je le fais plus pour moi que pour les autres, en fait. Donc, c’est une des manières de me retrouver. Et après, avec des amis et confrères, on organise pas mal d’événements autour de l’éducation financière, autour de l’entrepreneuriat, du leadership, à Paris, à Toulouse. Donc, c’est des événements ouverts à tous où on a à cœur de témoigner, de contribuer, de partager ce qu’on a pu apprendre, qui veut bien l’entendre. Et c’est des événements où il y a du rythme, donc on ne s’ennuie pas. Donc, oui, ça peut être par ça. Donc, l’idée, c’est juste de vous contacter sur LinkedIn, par exemple, et d’en discuter.
Mister Fanjo : Tu as le mot de la fin. Que veux-tu dire pour conclure cette interview ?
Eh bien, je dirais action. Parce que rien n’arrive sans action. C’est très dur, mais c’est toujours plus facile une fois que c’est fait. Et c’est toujours plus difficile dans sa tête que dans la réalité. Et même si ça ne se passe pas comme prévu, on a appris. Et donc, on a une deuxième action à faire en ayant appris, donc en étant meilleur. Donc, action !
Les liens vers les travaux de Matteo
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