Faites-vous partie des 67% de salariés français qui se rendent au travail sans motivation* ? Pourtant, la promesse était claire : « Travaille bien à l’école, choisis un métier, assure ta carrière. Le reste viendra.» La réalité est plus nuancée. Au début de notre parcours, on s’engage dans une voie sans réelle conviction et généralement quelques années après, on se démotive. Alors on s’investit pour changer de poste ou se réorienter, mais bien souvent, on retombe dans la même boucle vide de sens. Alors on s’accroche dignement jusqu’à la retraite où on espère pouvoir en profiter. Résultat : on travaille 8 heures par jour sans passion, 5 jours par semaine, pendant 40 ans. Pour sortir de cet état d’insatisfaction, les japonais proposent une solution : trouver son ikigai. Dans cet épisode, découvrons cette passionnante philosophie ainsi que des conseils pour s’accomplir professionnellement. C’est parti !
*Source : étude IPSOS –> https://www.qualisocial.com/barometre-qvct-qualisocial-ipsos-2024/
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Trouver son Ikigai : Aligner passions, compétences, valeurs et revenus
Qu’est ce que l’Ikigai ?
L’ikigaï fait référence à la quête d’alignement. On peut traduire ce mot par « raison d’être ». Il s’agit du croisement entre :
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- Ce que l’on aime
- Ce dans quoi on est bon
- Ce pour quoi on peut être payé
- Ce dont le monde a besoin
Certains parviennent très tôt à s’épanouir pleinement dans une voie. Pour d’autres, la tâche est plus difficile et il faut du temps et des recherches avant de parvenir à aligner ses passions, compétences, valeurs et revenus.
Pourquoi avons-nous du mal à trouver notre raison d’être ?
A ce propos, faisons un exercice : imaginez être libéré de vos obligations professionnelles avec des millions sur votre compte, comment occuperiez-vous vos journées ?
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- Voir vos proches
- prendre soin de vous
- voyager
- lancer des projets qui vous stimulent
Est-ce que les désirs que vous listez figurent sur votre fiche de poste ?
Si c’est le cas, c’est formidable. Sinon, nous venons de mettre le doigt sur la source du manque de motivation au travail. En consacrant la majorité de notre temps à faire autre chose que ce qui nous inspire vraiment, nous créons de la frustration et du mécontentement.
Un système scolaire inadaptée
A ce niveau, on peut noter que le système éducatif est assez inadapté. Il laisse peu de place à l’expérimentation et à l’exploration de nos envies et compétences. Jeune, on nous demande de choisir un cursus qui va nous engager sur plusieurs années alors que l’on a un très faible recul ce qui nous convient.
Le système favorise l’hyperspécialisation
Un autre point est que le marché du travail valorise (trop) l’hyperspécialisation. Que ce soit pour décrocher un emploi ou espérer une promotion, il faut prouver son expertise – par des diplômes ou par des résultats. Pour réussir professionnellement il est donc indispensable de consacrer du temps à son art afin d’accumuler de l’expérience. Plus on s’investit, plus on affute ses compétences et plus on peut espérer toucher le gros lot.
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- Pour devenir champion olympique, il vaut mieux se consacrer à la pratique de son sport
- Pour gravir les échelons dans une organisation, il vaut mieux s’investir et ne pas compter ses heures
- Pour développer un business florissant, il vaut mieux dédier son âme à son entreprise
Cette approche est viable car elle récompense l’investissement et le travail… . Toutefois, elle est inadaptée à la majorité des gens.
La recherche de spécialisation n’est pas la norme
Tout le monde n’a pas l’envie, les moyens ou le temps de s’investir à 100 % dans une activité unique. En général, notre quotidien et nos aspirations s’organisent davantage autour de plusieurs centres d’intérêts et obligations. Le paradoxe est que nous tendons naturellement vers la pluridisciplinarité, mais le marché du travail récompense l’hyperspécialisation.
Tout ça pour dire que je crois profondément que pour la majorité des gens, le secret de leur ikigai réside dans la multidisciplinarité des activités, plutôt que dans le fait de s’investir dans une profession unique.
Trouver son ikigai dans la multidisciplinarité
Au lieu de consacrer toute notre carrière à développer une expertise dans un domaine précis, nous serions plus épanouit si nous parvenions à gagner de l’argent en allouant notre temps à plusieurs projets et passions. Pourquoi ne pas se créer un cumul de sources de revenus alignées avec ces centres d’intérêt. C’est cette philosophie que je développe à travers l’aventure Mister Fanjo.
Une stratégie simple et durable
Pour se faire, ma démarche repose sur trois principes :
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- Définir mes objectifs de vie pour mettre des mots sur ce que je veux accomplir
- Mettre en place un système d’habitudes pour les concrétiser
- Créer des sources de revenus en lien avec les résultats obtenus et les compétences développées
Le contenu que je partage sur mes plateformes est en lien avec cette quête :
En fin de compte, je mène cette aventure entrepreneuriale en parallèle de mon emploi avec pour perspective de remplacer mon salaire par une multitude de sources de revenus alignées avec mes projets de vie. Voici mon approche pour trouver mon Ikigai
Conclusion
A mon sens, trouver son Ikigai ne signifie pas tout bouleverser du jour au lendemain. C’est apprendre à aligner progressivement ce que l’on aime, ce que l’on sait faire, ce que le monde attend de nous et ce qui peut nous rapporter. C’est construire un système de vie personnalisé, fondé sur ce qui compte vraiment. Et c’est en créant de la valeur autour de nos expériences que nous pouvons transformer notre quotidien en chemin vers le succès.
Les 48 meilleures pratiques de mon système d’habitudes
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