“La famille, c’est comme les branches d’un arbre. Nous grandissons tous dans des directions différentes mais nos racines restent les mêmes”. Dans cet épisode, je développe mon point de vue sur l’importance d’entretenir ses liens familiaux ainsi que 10 idées d’habitudes à mettre en place pour nous y aider. C’est parti !
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L’importance d’entretenir ses liens familiaux
Je crois fermement que le bonheur est corrélé au fait de se sentir entouré et d’avoir des relations saines. Être épaulé par des proches est une chance inestimable qui permet d’avancer plus sereinement dans la vie. La famille, les amis, le couple, les enfants sont des composantes essentielles à inclure dans notre vision du succès. Tous ces domaines nécessitent aussi que l’on s’y investisse au même titre que notre carrière professionnelle ou notre santé.
La force des liens familiaux
Si l’on se focalise sur la famille, on constate que nous passons inévitablement de moins en moins de temps avec nos proches, notamment nos parents et frères et sœurs. Car, plus on avance dans la vie, plus on doit fractionner notre temps en fonction de nos différentes relations : les amis, le couple, les enfants, les collègues, … . Pourtant les liens familiaux restent étrangement forts.
Je suppose que la force des relations familiales s’explique en partie par le lien du sang. Dans une perspective où l’Homme cherche à faire perdurer ses gènes dans le temps, nous avons intérêt à coopérer avec ceux qui possèdent un patrimoine génétique similaire au nôtre, c’est-à-dire les membres de notre famille. Les milliers d’années qui se sont écoulées nous ont sans doute conditionné à aimer et choyer nos proches sans condition. Celà s’observe notamment dans la plupart des religions qui prônent un amour familial inconditionnel et qui laissent la place à de grands moments de partage.
S’occuper des uns des autres
La coopération au sein d’une même famille semble inéluctable. Les enfants sont “l’avenir de la tribu”. A ce titre, leurs parents s’efforcent de combler leurs besoins et les aident à acquérir leur autonomie jusqu’à ce qu’ils développent leur plein potentiel. Les autres membres de la famille (les grands-parents, les oncles-tantes…) supportent les parents et participent à l’éducation des enfants. En grandissant, les jeunes adultes deviennent autonomes et prennent de plus en plus de responsabilités jusqu’à fonder leur propre famille et s’occuper de leurs parents vieillissants. Avec l’âge, les anciens continuent d’accompagner les nouvelles générations en leur transmettant leur héritage pour les faire prospérer.
10 habitudes pour entretenir ses liens familiaux
Tout ça pour dire que je crois fermement que nos proches représentent une dimension essentielle de notre bonheur et existence. C’est pour cette raison qu’il faut s’efforcer d’entretenir ses liens familiaux. Celà passe par le fait d’être présent pour ses proches au quotidien et durant les moments de vie importants. De mon point de vue, il existe des habitudes simples pour cultiver ses relations familiales. Voici 10 d’entre elles :
Tous les ans, passer quelques jours en famille durant les vacances
Organiser un repas en famille régulièrement
Tenir une liste d’idées cadeaux pour ses proches et leur offrir
Se rendre disponible pour assister aux évènements familiaux importants (Enterrement, mariage, réussites…)
Tous les semestres, prévoir un WE avec ses proches
Compiler les photos de famille de l’année dans un album et les offrir en cadeau
Inclure ses proches dans ses sorties, activités sportives ou projets
Tous les mois, rendre visite à un membre de sa famille
Leur écrire un message à chaque anniversaire
Mettre en place une tradition familiale annuelle pour se réunir (ex : fêtes religieuses…)
Conclusion
S’investir pour entretenir ses liens familiaux est, de mon point de vue, une clé de la réussite et du bonheur.
Les 48 meilleures pratiques de mon système d’habitudes
Comment réussir sa vie ? Comment être heureux ? Qu’est-ce que le succès ? Dans cet épisode, je vous donne ma vision personnelle du bonheur et de la réussite. Dans les grandes lignes, il s’agit de trouver un équilibre entre ce que j’appelle les 4 clés du succès. C’est parti pour quelques explications !
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Les 4 clés du succès
De mon point de vue, le bonheur repose quatre choses élémentaires :
Relations & Entourage : se sentir entouré et avoir des relations saines
Santé & Bien être : être bien dans son corps et dans sa tête
Réussite financière : vivre confortablement sans se soucier de l’argent
Accomplissements : Accomplir ses objectifs de vie en appréciant le passage du temps
Au bout du compte, la réussite est autant une question d’argent, d’entourage, de santé ou d’accomplissement → Ce sont mes 4 clés du succès
Un équilibre entre argent, entourage, santé et accomplissement
Dit autrement, je considère que :
réussir ce n’est pas occuper un poste prestigieux qui m’empêche de dormir et nuit progressivement à ma santé et mon bien être
réussir ce n’est pas accomplir des projets exceptionnels qui m’éloigne de mes proches et limite le temps passé avec eux
réussir ce n’est pas seulement gagner beaucoup d’argent et être libre financièrement
Encore une fois, je crois que le succès consiste à parvenir à trouver le point d’équilibre où, à la fois,
On entretien des relations saines avec nos proches
On est en bonne santé
On vit confortablement sans se soucier de l’argent
On réalise nos projets en appréciant le passage du temps
La déclinaison des 4 clés en objectifs de vie
Concrètement, chacune de ces 4 dimensions se décline en plusieurs objectifs de vie :
Par me sentir entouré et entretenir des relations saines, j’entends
Profiter de chaque instant avec les membres de ma famille
M’épanouir dans ma relation amoureuse
M’entourer d’amis fidèles et passer du temps avec eux
Accompagner mes enfants dans le développement leur plein potentiel
Au fait d’être en bonne santé, j’associe aussi plusieurs éléments :
Bien dormir
Manger équilibré avec plaisir
Apprécier faire du sport
Prendre plaisir à me détendre et prendre soin de moi
Ma vision de la réussite financière se découpe également en plusieurs objectifs :
Disposer d’un lieu de résidence où je me sens bien
Gagner ma vie en faisant ce que j’aime
Être en mesure de me déplacer facilement et librement
Construire ma liberté financière
Et enfin, l’accomplissement de mes objectifs de vie comprend quatre autres thématiques
Posséder un système d’habitudes qui me correspond
Mener des projets et activités qui me passionnent
Continuer à apprendre et développer mon esprit
Vivre en adéquation avec mes valeurs
En résumé, ma vision du succès s’organise en 4 clés qui se structure, à leur tour, autour de 16 objectifs de vie. Personnellement, je crois que le but de l’existence est de progresser dans chacune de ses dimensions jusqu’à trouver et maintenir un niveau d’équilibre où l’on est à la fois bien entouré, en bonne santé, à l’aise financièrement, en chemin pour réaliser ses aspirations.
Réfléchir régulièrement à ces quatre indicateurs du succès
Aborder le succès comme un ensemble de facteurs offre une certaine nuance aux notions d’échec et de réussite. Par exemple, lorsqu’on se retrouve plus bas que terre à cause d’une rupture, il suffit d’observer les autres domaines de vie pour se rendre compte que l’on dispose toujours d’un endroit où l’on se sent bien, que l’on est toujours entourés d’amis fidèles ou que l’on a pas cessé de vivre en adéquation avec nos valeurs … et que finalement, nous sommes malheureux dans un seul domaine de vie.
Dans mon approche, la mesure du niveau de succès revient à se demander :
Suis-je satisfait d’un point de vue relationnel ?
Suis-je bien dans son corps et dans son esprit ?
Est-ce que j’arrive à vivre sans trop compter mon argent ?
Suis-je en mesure de réaliser mes projets en ayant la maîtrise de mon temps ?
Si l’on éprouve de l’insatisfaction dans l’une de ces quatre dimensions, alors il faut s’intéresser aux sous-domaines. Par exemple, si l’on se considère en mauvaise santé, est-ce que la situation est davantage liée au sommeil, à la nutrition, au sport, ou au stress ?
Une fois la source identifiée, il faut consentir à fournir des efforts pour améliorer sa situation.
Trouver des solutions pour maîtriser ses apports caloriques
Mettre en place des routines pour pratiquer une activité sportive
S’efforcer de prendre des vacances régulièrement
etc…
Avancer grâce à un système d’habitudes
Définir ses propres objectifs de vie et trouver son propre équilibre prend du temps et demande inévitablement un investissement. Pour atteindre sa liberté financière, parvenir à manger équilibré en se faisant plaisir ou développer une relation amoureuse épanouissante, la clé est de privilégier des efforts quotidiens et consistants sur le long terme. Ma stratégie personnelle revient à construire un système d’habitudes pour soutenir chacun de mes objectifs de vie. Par exemples :
Faire au moins un repas en famille tous les mois pour passer du temps avec mes proches
Assister à un cours de boxe toutes les semaines pour m’entretenir
Lire un livre tous les mois pour continuer à apprendre
…
Depuis presque 10 ans, je construis et affine mon système d’habitudes progressivement. Aujourd’hui, j’ai la chance d’avoir atteint un formidable degré de sérénité et de bonheur dans mes relations, au niveau de mon bien-être, dans le domaine de mes finances personnelles et dans ma gestion du temps.
La rubrique TIPS
Pour ceux qui souhaitent en découvrir d’avantages, je partage mon expérience et mes enseignements de plusieurs manières :
Contenu détaillé : Sur mes différentes plateformes (YouTube, site internet, réseaux sociaux), je développe ma philosophie dans les divers domaines de vie tels que le couple, le sommeil, l’investissement, … . Je m’attache à mettre en évidence les habitudes concrètes qui m’aident au quotidien.
Fiche de synthèse : j’ai construit une fiche de synthèse structurée autour de mes 4 clés du succès qui compile les 48 meilleures pratiques de mon système d’habitudes.
Un accompagnement personnalisé : J’accompagne ceux qui partagent la même philosophie et qui souhaitent construire progressivement leur propre système et trouver leur équilibre de vie. Pour recevoir les informations sur l’accompagnement, envoyez moi un mail à l’adresse : accompagnement@misterfanjo.com
Les 48 meilleures pratiques de mon système d’habitudes
➽ Découvrez le fascinant projet Prehistory Travel ainsi que ses coulisses à travers les yeux de ses fondatrices Alexia et Mathilde. C’est parti ! ✅*
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https://www.youtube.com/watch?v=0c5Juw4wsy4
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Retranscription de l’interview
Mister Fanjo : Bonjour à tous, bienvenue dans l’émission Interview Rafale. Le concept est simple : retrouvez dans chaque épisode les pépites d’une interview avec un ou plusieurs invités qui se sont prêtés à une série de questions rafales. Découvrez leurs projets, leurs habitudes quotidiennes, leurs recommandations en termes de séries, musiques ou chaînes YouTube, et plus généralement, leurs conseils basés sur leurs propres expériences personnelles. Aujourd’hui, nous accueillons Alexia et Mathilde qui vont nous parler de leur fascinant projet Prehistory Travel. Sans plus tarder, découvrons les meilleurs extraits de leur interview. C’est parti !
Présentation de Mathilde et Alexia
Mister Fanjo : Avant de rentrer dans les détails de votre parcours et projet, est-ce que vous pourriez vous présenter rapidement ainsi que votre projet ?
Mathilde : Je m’appelle Mathilde et je suis la cofondatrice de Prehistory Travel avec Alexia. Initialement, je ne viens pas du monde de la préhistoire puisque j’ai d’abord fait des études pour être ingénieure en génie biologique et chimique. En parallèle de mes études d’ingénieur, j’ai fait une licence d’histoire à distance. Et tout cela a fini par me mener au Master Quaternaire Préhistoire et Bioarchéologie au Muséum National d’Histoire Naturelle.
Et c’est là-bas que j’ai rencontré Alexia, que je vais laisser se présenter.
Alexia : Bonjour à tous, moi c’est Alexia, je suis également la coordonnatrice de Prehistory Travel, (pas de grandes nouveautés juste là). Prehistory Travel, en quelques mots, c’est un projet de médiation scientifique dans le domaine de la préhistoire. Initialement je viens du monde de la communication et du management. J’ai rencontré Mathilde quand j’ai fait le Master Quaternaire Préhistoire et Bioarchéologie au Muséum qui correspondait à une reprise d’études dans mon parcours.
Le concept et contenu du projet Prehistory Travel
Mister Fanjo : Alors peut-être pour spécifier, qu’est-ce qu’on trouve sur votre site et projet ?
Mathilde : Alors, on a un site internet pour Prehistory Travel et on a essayé de créer un écosystème autour de la préhistoire. On a notamment des articles où on aborde de façon plus détaillée et je pense plus complexe certains sujets en préhistoire. Mais on a également des vidéos que l’on publie sur YouTube. Il faut plutôt voir les vidéos comme des formes condensées et simplifiées des articles. On réalise également des podcasts avec TMDJC, notre podcast qui s’appelle Prehistor’Hic. Pour chaque épisode, on vient débunker une idée reçue sur la préhistoire. On a également plein d’autres choses qui sont en train de se mettre en place. On propose des interventions en milieu scolaire, notamment les écoles primaires. On va également commencer des petits cours en ligne, des conférences ou des lives. On n’est pas encore d’accord exactement sur le nom, mais disons que ce seront des moments d’échange avec notre communauté, où on va aborder un sujet plus en détail en direct.
Alexia : On est aussi extrêmement présents sur les réseaux sociaux au quotidien pour répondre aux questions des personnes, que ce soit Instagram, Facebook, Thread, TikTok, Discord, etc. On essaye d’occuper une “niche écologique”, sur la préhistoire assez complète sur Internet.
Les prémisses du projet
Mister Fanjo : Pour donner un peu de contexte à ce projet, comment vous est venue l’idée ? Et peut-être aussi un peu avant, quelles sont les prémisses ? Comment est venue cette passion pour la préhistoire ?
Mathilde : Moi, j’ai toujours été intéressée par l’histoire et la préhistoire. C’est pour ça que quand j’ai décidé de poursuivre mes études, une fois que j’étais ingénieur, je me suis dirigée vers ce master en particulier. Pour le projet Prehistory Travel, c’est un petit peu plus drôle. Il est né un peu comme ça, en un claquement de doigts. Alexia et moi, on était toutes les deux en M1 la même année. C’est comme ça qu’on s’est connus. Durant une sortie, on était partis dans la forêt de Fontainebleau, pour observer les gravures dans des abris sous roche. Le trajet en RER était long ! Il y avait presque deux heures pour y aller. Et qu’est-ce qu’on a fait durant ces deux heures ? On a commencé à se dire, mais qu’est-ce qu’on va faire après notre master ? Parce que le domaine de la recherche, ça nous intéressait, mais c’est compliqué. On s’est dit, mais c’est dommage, il n’y a pas de médiation, c’est compliqué. La préhistoire, c’est très mal connu du grand public. Dès que vous regardez sur les réseaux sociaux, les médias,… , c’est un petit peu massacré. On s’est dit, c’est dommage, il n’y a rien. Du coup, on s’est regardé, on s’est dit : et si on faisait quelque chose ? C’est Alexia qui m’avait posé cette question, et moi j’ai dit oui. Prehistory Travel est né comme ça. Pendant toute la journée, on a discuté, qu’est-ce qu’on pourrait faire, sous quel angle, etc. Au fur et à mesure, le projet s’est construit.
Alexia : Et même, on a été renforcées par cette idée au cours de la suite de nos études. Parce qu’il y a eu plusieurs fois des enseignants qui expliquaient la difficulté qu’il y avait aujourd’hui à faire le lien entre la recherche et le grand public. Même les articles de vulgarisation qu’il y a dans les magazines connus ou même les documentaires déformaient totalement ce qui se trouvait dans les articles scientifiques. Il y avait même des questions qui étaient posées sur comment lier de nouveau la recherche et le grand public. Et on s’est dit, c’est parfait, on va dans la bonne direction. C’est aussi pour ça qu’on a la chance d’avoir des chercheurs qui acceptent de relire les articles que l’on écrit avant de les publier en ligne parce qu’on est tous sensibilisés avec l’importance de la médiation en préhistoire pour le grand public.
Prehistory Travel : un side-business pour le moment
Mister Fanjo : Vous avez commencé pendant vos études à monter le projet. Et là, vous avez terminé vos études et le projet suit son cours. Mais du coup, est-ce que vous avez un travail en parallèle ?
Mathilde : Alors oui. Moi, je suis prof particulière pour des agences où j’habite et je suis également community manager.
Alexia : Je donne des cours particulier de français aux étrangers et je suis également community manager.
Mister Fanjo : Est-ce qu’à terme, vous aimeriez vivre de ce projet et faire ça à temps plein ?
Mathilde : L’objectif principal, c’est que Prehistory Travel devienne une entreprise qui soit rentable, tant pour Alexia et moi que pour l’équipe qu’on a derrière.
L’équipe derrière le projet
Mister Fanjo : Là, actuellement, vous êtes entouré de personnes qui relisent vos travaux. Il y a aussi sûrement des personnes qui développent le site. Est-ce que vous pourriez préciser qui est exactement derrière le projet Prehistory Travel ?
Alexia : On a la société SLWD qui édite des sites internet, qui s’occupe de notre site internet. Pour le design de notre logo, on a travaillé avec un UX designer qui s’appelle Xavier Potin. Pour toute la partie montage vidéo, film,… nous avons la société <Line Sud?>. Pour toute la partie podcast et prise de son sur nos vidéos, nous avons TMDJC, dont parlait Mathilde tout à l’heure. Nous avons également Lucie Viollet qui vient très régulièrement nous coiffer et nous maquiller pour nos vidéos quand elle est disponible. On a Maxence Lefebvre qui est notre homme à tout faire, qui va prendre le temps de relire, commenter, regarder quand il y a des tests à faire sur les sites internet. C’est un peu notre cobaye, je ne sais pas si c’est très positif. C’est aussi notre modérateur TikTok. On a aussi nos modérateurs TikTok sur les lives qui modèrent tout simplement, parce que quand il y a des centaines de personnes en instantané qui posent des questions, il faut mieux avoir des modérateurs qui sont là pour modérer tout ça. On a vraiment tout un écosystème de Prehistory travel derrière.
L’organisation au quotidien
Mister Fanjo : Et au quotidien, comment s’organise votre activité sur ce projet ?
Mathilde : On a chacun des pôles dont on s’occupe de façon privilégiée. Je dirais qu’en gros, Alexia est plutôt sur la partie réseaux sociaux. Qui demande énormément de temps pour poster, pour commenter aussi nos publications, pour nous faire connaître. Et moi je vais plutôt être sur l’autre partie qui va plutôt être rédaction des articles, publication des articles sur le site internet, aider à la correction des vidéos YouTube, la partie rédaction, bibliographie, etc. Les deux demandent énormément de temps et on ne peut pas chacune consacrer du temps aux deux pôles. On s’organise chacune comme on peut, entre nos emplois du temps et nos obligations professionnelles. On essaie de faire avancer le projet au fur et à mesure.
Les prestations dans les écoles et auprès des particuliers
Mister Fanjo : Et pour la partie intervention dans les écoles, est-ce que vous y allez toutes les deux ou vous répartissez les rôles ou c’est seulement l’une ou l’autre ?
Alexia : Ça dépend. Ce sont les écoles qui nous contactent. Même si on a des projets fixés sur notre site Internet, on s’adapte totalement aux besoins des écoles parce qu’à chaque fois, ils disent “ça ça m’intéresse, mais ça aussi, et puis éventuellement ça pour cette classe, mais plutôt ça pour celle-là”. Donc, il y a toute une étape, quand l’on rencontre les écoles, pour créer le projet par rapport à leur projet. Soit on y va toute seule, soit on y va à deux s’il y a besoin. On a aussi des demandes de particuliers. D’ailleurs, la semaine dernière, j’ai été animer l’anniversaire d’une petite fille qui rêve d’être archéologue. Donc on fait aussi des choses qui sortent un petit peu de l’ordinaire. On s’adapte vraiment aux demandes et aux besoins. Je ne peux pas parler de tous les projets, mais il y a d’autres choses qui vont arriver normalement pour la rentrée si tout se passe bien, qui seront encore différents de ce que je viens de citer. Donc voilà, à chaque fois, c’est est-ce qu’il y a besoin d’être deux ? Est-ce qu’ils veulent aussi être deux ? Parce qu’évidemment, ce n’est pas la même tarification si on est là toutes les deux, en fonction du sujet aussi, parce qu’il y a des sujets où Mathilde est plus à l’aise que moi et inversement. Donc voilà, on adapte en fonction de tout ça.
Les différents canaux Prehistory Travel
Mister Fanjo : Et si des gens sont intéressés par vos travaux et s’ils souhaitent passer par vos prestations, où est-ce qu’ils peuvent vous retrouver ?
Mathilde : Sur notre site internet prehistorytravel.com, vous pouvez nous contacter directement soit par le site, soit par notre adresse mail silex@prehistorytravel.com.
Mister Fanjo : Je suppose qu’il y a pas mal de canaux entrant, puisque vous avez la chaîne YouTube, le podcast, le site, le réseau personnel, le réseau d’école. Pour l’instant, comment gérez-vous gérez les demandes ? J’entendais qu’il y avait beaucoup de questions aussi qui vous sont remontées. Vous n’avez pas peur que ça grossisse d’un coup de façon exponentielle ?
Alexia : Alors, c’est vrai que c’est du travail. Comme disait Mathilde, c’est plutôt moi qui réponds sur les réseaux sociaux, sur l’adresse mail et ce genre de choses. Au-delà même des gens qui posent des questions parce qu’ils voudraient une prestation, on a tous ceux qui posent des questions parce que soit ils ont entendu un épisode, soit ils ont vu une vidéo, etc. Donc, c’est un travail à part entière, parce qu’évidemment, j’écris aussi des articles. J’essaye de partager mon temps entre toutes les réponses et tout ce qu’il y a à faire. C’est pour ça qu’en général, même si sur la rédaction d’articles avec Mathilde, on s’est répartis les rôles, il y a des articles, c’est plutôt moi qui rédige le premier jet, d’autres c’est plutôt Mathilde. Ensuite, c’est souvent Mathilde qui fait le suivi des articles parce qu’il y a tout ce temps sur les réseaux et les algorithmes qu’il faut faire travailler. Des fois, c’est même moi qui vais directement parler aux gens, que ce soit sur Facebook, sur Instagram ou ce genre de choses. Peut-être que, s’il y a plus de gens qui viennent à moi, mon temps sera moins pris par le fait d’aller aussi vers les gens sur les réseaux sociaux. On espère que ça s’équilibrera. Et si toutefois, on avait trop de questions à un moment donné, ça serait super qu’on ait cette problématique à gérer. Il n’y a pas de soucis, on sait déjà comment on pourrait y faire face, avec d’autres personnes qui pourraient nous aider à répondre en tout cas sur les questions un petit peu récurrentes que l’on peut avoir de temps en temps.
Zoom sur le podcast Prehistor’Hic et les différents formats
Mister Fanjo : Donc si j’essaie de résumer, les gens peuvent à la fois consulter des vidéos sur YouTube qui sont plus de la vulgarisation et des résumés sur des sujets de la préhistoire. Ensuite, en fonction des besoins, vous faites des interventions soit dans les écoles, soit chez les particuliers. Sur le podcast, quelle est la valeur ajoutée que vous mettez en avant ?
Mathilde : Alors, les podcasts abordent des sujets qu’on n’aborde pas forcément en article ou en vidéo. Disons que le podcast Prehistor’Hic, il a son écosystème à part. Il a sa vie de son côté. Le but, c’est de debunker des idées reçues. Par exemple, dans le podcast qui va sortir ce mois-ci, la question était « y’avait-il des femmes chasseuses à la préhistoire ? ». On a déjà parlé du paradoxe obstétrical ? des apports de la paléogénétique en anthropologie, des cycles climatiques, des comportements symboliques qui ne sont pas réservés à notre espèce. Ce sont vraiment des sujets qui sont différents des articles et des vidéos et qui, généralement, sont mal compris par le public. En tout cas, on voit passer un peu tout et n’importe quoi sur les réseaux. Pour nous, c’est l’occasion durant 30 à 40 minutes de remettre les choses au clair dans une discussion.
Alexia : Chaque partie de Prehistory Travel, c’est une partie du puzzle de notre écosystème, comme disait Mathilde. On adapte aussi nos posts sur les réseaux sociaux. C’est-à-dire que si vous nous suivez sur Thread, X, LinkedIn, Instagram, Facebook (Alors Instagram et Facebook, c’est les mêmes posts) mais les autres c’est des posts qui sont adaptés. Vous pouvez avoir des informations différentes sur Discord où c’est plus de la discussion. On va poster des articles scientifiques qui viennent de sortir pour tenir les gens au courant des dernières actualités, etc. On essaye vraiment qu’une personne qui s’intéresse à la préhistoire, mais qui ne sait pas vraiment par où commencer, puisse trouver quelque chose où elle va plutôt accrocher. Parce qu’il y en a qui sont plutôt visuels, il y en a qui sont plutôt auditifs, il y en a qui vont préférer directement des explications extrêmement pointues, il y en a au contraire, qui veulent juste quelques bribes d’informations pour vérifier quelque chose qu’ils ont lu ailleurs. On essaie vraiment de proposer au public un large panel de choses dans lequel ils vont pouvoir se reconnaître et se sentir assez à l’aise pour pousser la recherche.
La monétarisation du projet
Mister Fanjo : Félicitations parce que c’est un gros travail et surtout je trouve que c’est bien pensé parce que vous avez un peu le contenu spécifique, le contenu vulgarisateur, le contenu très court. En termes de monétisation du projet, vous avez des prestations, est-ce que vous avez d’autres produits, d’autres services ?
Mathilde : Pour l’instant, en dehors des prestations pour les écoles et les particuliers, on n’a pas forcément d’autres produits pour l’instant. On a des idées, mais on va les mettre en place plutôt dans l’année prochaine ou dans les deux ans, parce qu’il fallait déjà créer l’écosystème. Au départ, c’était déjà beaucoup de travail, donc on a priorisé certaines choses. Après, du point de vue de la monétisation, on espère monétiser notre chaîne YouTube à un moment. Et également notre TikTok, qui a une vraie valeur ajoutée par rapport au reste et notamment aux autres réseaux sociaux. Puisque sur TikTok, on fait des vidéos qui sont très courtes sur plein de sujets différents, ça va être juste un point particulier de la préhistoire. Du coup, on aborde des sujets qui sont bien plus différents que ce qu’on peut faire sur le site Internet à travers les articles, etc. On parle notamment beaucoup plus des actualités scientifiques sur TikTok. Donc, on espère aussi pouvoir à un moment monétiser TikTok, ce qui nous permettrait, nous, de rémunérer surtout TMDJC pour les podcasts, la Société <Line Sud?>, etc. De pouvoir au fur et à mesure faire vivre tout le monde en plus d’Alexia et moi-même, et pouvoir aussi créer toujours plus de contenus intéressants autour de la préhistoire. Comme le disait Alexia, c’est un énorme investissement de temps. Du coup, si on souhaite faire quelque chose qui soit vraiment qualitatif, on espère qu’à terme ça pourra nous aider à en faire toujours plus pour la préhistoire.
Alexia : On a aussi sur notre site internet notre Patreon et une plateforme de dons. Il y a beaucoup de gens qui s’abonnent, soit mensuellement avec Patreon, avec des dons à certains instants, notamment parce qu’ils viennent de suivre un live sur TikTok, ça leur a plu, et ils veulent venir contribuer un petit peu. Il y a aussi ça qui nous permet de fonctionner. Et puis, il y a d’autres projets, dont un gros projet sur lequel on travaille en ce moment aussi, pour lequel on est rémunéré. Je ne peux pas vraiment en parler, je pense. Pour l’instant, c’est secret. Il est encore secret pour l’instant, mais il y a d’autres choses derrière qui se mettent en place, mais on doit garder aussi le secret sur certaines choses. Mais voilà, on a aussi des contrats à côté, toujours liés avec Prehistory Travel et la préhistoire, mais pour mettre encore en place d’autres choses à ce niveau-là.
Mister Fanjo : Combien vous rapporte les dons et les abonnements mensuels ? Si c’est pas indiscret.
Alexia : Je n’ai pas de calcul exact, mais pour l’instant, c’est en train de monter. C’est-à-dire que le premier mois, on a peut-être eu un euro. J’exagère un peu, on a peut-être eu 5 euros. Le mois dernier, je crois qu’on est autour de 150 euros, 200 euros, quelque chose comme ça. Ça dépend vraiment de ce qu’on fait. Sur TikTok, les gens envoient des petits cadeaux pendant les lives. Pour l’instant, cet argent, on l’a laissé sur TikTok. Il n’y a pas non plus une fortune. Il doit y avoir 40 euros dessus. Il faut aussi penser aux personnes qui donnent à travers TikTok. Je pense que si on cumule avec ce qu’on a fait sur TikTok et tout, on doit être sur le mois dernier, ou peut-être les deux derniers mois autour de 150/200€. Les gens en général sont assez généreux quand ils font des dons sur Stripe à travers notre site internet, on est autour de 25 euros par don quasiment, donc ça monte assez vite. Et puis, on a des followers, je pense notamment à Gamol, qui nous suivent absolument partout, qui est abonné à notre Patreon. Il y a des gens comme ça qui ont un investissement important dans Prehistory Travel, donc on les salue, bien évidemment.
L’avenir de Prehistory Travel
Mister Fanjo : Comment est-ce que vous voyez l’avenir sur le moyen terme d’ici trois ou cinq ans ? Comment est-ce que vous aimeriez organiser votre quotidien autour de ce projet ?
Alexia : Dégager plus de temps pour Prehistory Travel, ça serait l’idéal. Si on a plus de dons, de personnes qui s’abonnent aussi au Patreon, si on arrive à monétiser certaines choses, on va pouvoir moins travailler à côté. On est toutes les deux à notre compte avec Mathilde, ça nous permet aussi de moduler en fonction de l’avancée. Plus Prehistory Travel grossit, plus on va pouvoir réduire ce qu’on fait à côté, donc plus on va pouvoir produire. Il faut savoir que Prehistory Travel, ce fameux jour où nous étions dans le train, il y avait quand même une heure et demie de transport. En une heure et demie, je pense qu’on a imaginé Prehistory Travel sur les 10 à 15 ans à venir. Donc, ce n’est pas les projets qui nous manquent et les idées. On a une foule d’idées et de choses que l’on peut faire autour de ça. Ça va vraiment être fonction de l’argent que l’on arrive à récupérer qui va nous permettre de nous libérer du temps, qui va nous permettre aussi, comme le disait Mathilde, de rémunérer les personnes qui travaillent avec nous. Donc, plus on a de l’argent, plus on peut faire des choses pour Prehistory Travel et se concentrer dessus et développer la montagne d’idées qu’il y a derrière.
Les questions rafales
Mister Fanjo : OK. Je ne sais pas si vous avez d’autres sujets que vous aimeriez aborder ou mettre en avant. Sinon, je vous propose peut-être de passer aux questions rafales, si ça vous convient.
Alexia : Je crois qu’on a tout dit sur la partie Prehistory Travel.
Mathilde : Oui, je pense, oui.
Mister Fanjo : J’y vais avec la première question. En général, à quelle heure vous levez-vous le matin et quelle est votre première activité de la journée ?
Mathilde : Je me lève à 7h et je nourris mon chat, parce que sinon elle n’est pas contente.
Alexia : Je me lève à 8h30 et je regarde les réseaux sociaux.
Mister Fanjo : Quel morceau de musique devrait-on envoyer dans l’espace si l’humanité devait disparaître ?
Mathilde : C’est complexe. Mister Brightside, The Killers.
Alexia : Moi, je me suis dit pourquoi je n’aurais pas le droit de faire un montage de plusieurs musiques, même si c’est une seule musique, un seul fichier que j’envoie après et j’essaierai de mettre un peu tous les styles de musique, quelques extraits de plein de styles différents.
Mister Fanjo : Quelle série, film, documentaire ou chaîne YouTube recommanderiez-vous de regarder ?
Mathilde : Série, je dirais Sherlock, parce que c’est ma série préférée de tous les temps. Chaîne YouTube, je peux vous recommander Entracte Science.
Alexia : Chaîne YouTube, Entracte Science. Et au niveau des séries, c’est très compliqué parce qu’il y en a plein que j’adore, mais je dirais The Big Bang Theory, parce que c’est quand même la série où j’ai le plus rigolé dans ma vie, j’en ai pleuré de rire.
Mister Fanjo : Quelles applications ou logiciels utilisez-vous le plus ?
Mathilde : TikTok et Canva pour faire des posts pour nos réseaux sociaux.
Alexia : TikTok énormément. Discord, pas mal aussi. Messenger, mais ça c’est plus personnel. Sinon d’un point de vue Prehistory Travel, énormément TikTok. Instagram, Facebook, je passe un temps infini sur les réseaux sociaux.
Mister Fanjo : Pratiquez-vous un sport ou une activité physique ?
Mathilde : Oui, la course à pied et le yoga.
Alexia : Oui, me lever chaque matin
Mister Fanjo : Admettons que l’on vous donne 100 euros, dans quoi les dépenseriez-vous ?
Mathilde : Dans des livres.
Alexia : Dans des livres.
Mister Fanjo : Avez-vous un principe, une maxime ou une habitude que vous conseilleriez à tout le monde de suivre ?
Mathilde : Est-ce qu’on a des habitudes saines, nous ? C’est ça, le truc ?
Alexia : On ne peut pas dire : buvez du champagne si vous faites une société.
Alexia : Moi, je disais, ne laissez jamais quelqu’un venir à vous et repartir sans être plus heureux. C’est une citation de Mère Thérésa et c’est quelque chose que je me répète souvent dans ma petite tête.
Mathilde : Prenez 5 minutes par jour pour lire ou faire ce que vous voulez. Parce que c’est vrai que quand on est auto-entrepreneur, on a tendance à ne pas prendre de temps pour soi parce qu’on est tous débordés et on est tout seul pour gérer notre barque. Mais même si c’est le cas, essayez quand même de prendre au moins 5-10 minutes par jour juste pour vous. Parce que sinon, vous n’allez pas tenir sur la durée.
Mister Fanjo : Si vous étiez président et que vous aviez le pouvoir de faire aboutir n’importe quelle réforme, que changeriez-vous en priorité ?
Mathilde : Le système de l’éducation en France.
Alexia : Le système de l’éducation en France. La première chose que je changerais, c’est que je remettrais aux parents le droit d’enseigner l’école à la maison. Parce que tous les chiffres montraient que ce n’était pas lié à l’obscurantisme religieux du tout et que ça aidait surtout principalement les enfants qui étaient soit en sport études, soit en échec scolaire, en phobie sociale, etc. Et une pensée pour tous ces enfants, du coup, que ça aidait énormément d’école à la maison. Et aujourd’hui, c’est devenu très compliqué pour les parents d’obtenir ces autorisations. Et ça dépend en plus en fonction des académies. Donc, je travaillerai là-dessus.
Mister Fanjo : De quels accomplissements êtes-vous le plus fières ?
Mathilde : C’est dur ça. Est-ce qu’on a accompli quelque chose déjà qui mérite d’être souligné ? J’ai envie de dire prehistoric travel, mais prehistoric travel n’est pas complètement abouti, donc je ne sais pas si on peut dire que c’est un accomplissement en soi. Sinon, quand j’étais plus jeune, j’ai fait du sport à haut niveau et j’ai gagné les championnats de France en voltige équestre. J’imagine que ça peut être considéré comme un accomplissement. En tout cas, j’en suis plutôt fière.
Alexia : J’ai fait du sport de haut niveau aussi quand j’étais plus jeune, donc je vais copier Mathilde et je vais dire j’ai quand même fait 7 ans de sport études de patinage artistique et je me demande comment j’ai fait parce que je me levais tous les matins à 6h moins quart, je passais trois heures sur la glace, je faisais ensuite une heure de préparation physique, j’allais à l’école et le soir souvent j’allais en plus prendre des cours de danse pour compléter ma formation. Je ne sais pas comment j’ai survécu à ce rythme-là pendant 7 ans. Je sais que j’étais passionnée, que j’étais obsédée, mais je pense que je suis assez fière d’avoir réussi à faire ça, même si j’en serais incapable aujourd’hui.
Mister Fanjo : Vous avez le mot de la fin. Que voulez-vous dire pour conclure cette interview ?
Mathilde : C’est dur aussi. Qu’est-ce qu’on peut dire en mot de la fin ? Il faut un mot de la fin qui soit bien, qui marque les gens. Buvez du champagne ! C’est toujours pas ça.
Alexia : Courage.
Mathilde : Non, c’est pas ça non plus.
Alexia : Soyez curieux, n’hésitez pas à aller dans des choses diverses et variées. Si vous avez envie un jour de reprendre vos études comme je l’ai fait après dix ans sans rien faire niveau études, j’ai envie de dire, faites-le, rêvez grand et soyez heureux.
Mathilde : J’approuve.
Les liens vers les travaux des invités
► Le site Prehistory Travel : https://www.prehistorytravel.com/
La mise en place d’un solide système d’habitude est une composante essentielle du succès. Dans cet épisode, découvrons 5 principes pour accomplir ses objectifs de vie en maîtrisant son temps et son énergie. C’est parti !
Vidéo
https://youtu.be/ODsLwnxsrOQ
Podcast
5 principes pour réaliser ses objectifs de vie
De mon point de vue, le bonheur repose sur un subtil équilibre entre le succès financier, les relations & l’entourage et le bien être & la santé. Pour réussir dans chacun de ces trois domaines, il est impératif de passer à l’action. Dit autrement, la réalisation de ses objectifs de vie implique forcément un travail et des efforts. Cet investissement repose sur 5 principes selon moi :
Bucket list : Identifier ses souhaits et objectifs de vie
Roadmap : Décliner ses projets en résultats, habitudes et actions
Action : Agir un peu tous les jours pour concrétiser ses aspirations
Organisation : S’organiser au quotidien pour maîtriser son temps et son énergie
Carnet de bord : Suivre le chemin parcouru pour prendre du recul
Identifier ses souhaits et objectifs de vie
“Il n’y a pas de vent favorable pour celui qui ne sait pas où il va” disait Sénèque.
Pour mener la vie dont on rêve, il faut d’abord définir ce que l’on souhaite vivre et accomplir. Pour ce faire, on peut s’appuyer sur un outil appelé la bucket list. Il s’agit d’un document dans lequel on va référencer tous nos projets et objectifs de vie :
faire un saut en parachute
Avoir des enfants
Visiter la Chine
Faire de la boxe …
Prendre l’habitude de tenir à jour une liste de souhaits est la première marche si l’on veut commencer à vivre la vie dont on rêve.
Décliner ses projets en résultats, habitudes et actions
Une fois que l’on sait ce que l’on veut accomplir, il va falloir travailler pour y parvenir. La difficulté est que certains projets semblent insurmontables au premier abord. Plutôt que de regarder une tâche dans son entièreté, il vaut mieux la découper en petites actions progressives. Par exemple : devenir millionnaire paraît infranchissable mais il suffit de prendre l’habitude d’investir quelques centaines d’euros par mois en bourse sur quelques dizaines d’années pour le devenir. La philosophie des petits pas consiste à décomposer un objectif ambitieux en de petites actions quotidiennes.
Il existe plusieurs méthodes pour mettre en œuvre cette démarche. Google propose la méthode des OKR. Les japonais utilisent la philosophie Kaizen. En tout cas, l’idée est de conduire le changement progressivement. Par exemple, on pourrait appliquer les principes suivants :
Tous les ans, identifier les projets à accomplir dans l’année
Décliner chaque projet en objectif trimestriel
Tous les mois, lister les objectifs prioritaires à accomplir dans le mois
Toutes les semaines fixer les actions à effectuer pour avancer sur les objectifs mensuels identifiés
Tous les jours réaliser au moins une tâche
Agir un peu tous les jours
A ce niveau, il n’y a pas de secret, il faut consentir à faire des efforts pour avancer sur ses projets. Toutefois, il existe des astuces pour passer à l’action plus efficacement. Pour en citer quelques-unes :
Se demander tous les matins : « Quelle est la chose essentielle que je peux faire, de telle sorte qu’en la faisant, tout le reste deviendra plus simple voire inutile ? »
Traiter la tâche la plus difficile au début de la journée lorsqu’on notre énergie est à son maximum
Se créer un solide système d’habitudes et se forcer à ne jamais en esquiver deux fois d’affilé
Comme le dit, l’écrivain canadien Robin Sharma : “Se construire une vie extraordinaire, c’est progresser chaque jour dans les domaines les plus importants.”
S’organiser pour avancer au quotidien en maîtrisant son temps et son énergie
Bien qu’il soit indispensable de passer à l’action, il convient d’éviter le burnout et continuer à apprécier les projets dans lesquels on s’investit. L’organisation est une aide précieuse pour avancer plus sereinement sur ses travaux. Voici une méthodologie pour choisir la meilleure manière de traiter n’importe quelle tâche :
Est-ce que la tâche est dans mon intérêt ? Non -> l’abandonner
Si oui : est-ce que la tâche doit être réalisée immédiatement ? Oui → la traiter
Sinon : est-ce qu’elle est réalisable en moins de 2 minutes ? Oui → la traiter
Sinon : est-ce que la tâche peut être déléguée ? Oui → la déléguer
Sinon : est-ce que la tâche doit être réalisée un jour précis ? Oui → la planifier
Sinon : la noter
Suivre le chemin parcouru pour prendre du recul
Une bonne pratique à ce niveau consiste à tenir un carnet de bord pour y noter ses activités journalières, ses pensées, ses réflexions et ses idées. Personnellement, je liste tout dans l’application Google Keep et je classe les notes dans un fichier Sheet à la fin du mois. Deux fois par an, je relie mon carnet de bord. Cette habitude est un bon moyen de mesurer sa progression et les choses à améliorer.
Conclusion
Les 5 principes pour réaliser ses objectifs de vie sont :
Identifier ses souhaits et projets de vie
Décliner ses projets en résultats, habitudes et actions
Agir un peu tous les jours
S’organiser pour avancer au quotidien en maîtrisant son temps et son énergie
➽ Découvrons l’interview de Valérie Sauvage. Coach, formatrice et spécialiste en développement personnel, elle est aussi auteure du livre : Devenir le profil irrésistible. C’est parti ! ✅
Vidéos
Version « Rafale » :
Version intégrale :
https://youtu.be/O_WLEhF9wJs
Podcast
Version « Rafale » :
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Retranscription – Interview Valérie Sauvage
Mister Fanjo : Bonjour à tous, bienvenue dans l’émission Interview Rafale. Le concept est simple, retrouver dans chaque épisode les pépites d’une interview avec un ou plusieurs invités qui se sont prêtés à une série de questions rafales. Découvrez leurs projets, leurs habitudes quotidiennes, leurs recommandations en termes de séries, musiques ou chaînes YouTube, et plus généralement, leurs conseils basés sur leurs expériences personnelles. Aujourd’hui, nous accueillons Valérie Sauvage, coach, formatrice et spécialiste en développement personnel. Sans plus tarder, découvrons les meilleurs extraits de son interview. C’est parti.
Qui est Valérie Sauvage ?
Mister Fanjo : Valérie, avant de rentrer dans les détails de votre parcours et vos projets, pourriez-vous, s’il vous plaît, vous présenter ainsi que votre projet pour ceux qui ne vous connaissent pas ?
Valérie Sauvage : Bonjour, oui, évidemment, et plaisir. Je vais me présenter en quelques mots. Je suis coach depuis des années, passionnée par l’humain. Une ancienne formation qui remonte à plus de 20 ans en psychologie, ainsi que des formations en PNL, en neurosciences, en coaching, et différentes certifications et spécialités m’amènent aujourd’hui à accompagner des particuliers en cabinet, des professionnels et élus politiques. Je fais partie des quelques coachs qui accompagnent nos députés à l’Assemblée nationale. Mon but est d’accompagner vers un réalignement entre nos rêves, nos envies, nos aspirations, et nos actions, ce qu’on est, ce qu’on vit, ce qu’on vibre. C’est le cœur de mon activité quotidienne.
Première expérience professionnelle chez Air France
Mister Fanjo : Pour rentrer dans les détails de votre parcours, vous dites que vous avez fait des études en psychologie. Quelles sont vos premières expériences professionnelles ? Vous avez commencé directement votre activité de coaching après vos études ?
Valérie Sauvage : Pas du tout. Moi, je suis une amoureuse des opportunités et j’ai commencé mon premier vrai travail (je ne vais pas parler de tous les petits jobs d’étudiante) en commençant par rentrer chez Air France en tant qu’hôtesse de l’air. J’ai eu la chance de voyager dans le monde entier. J’étais sur long-courrier. Je profitais des temps d’escale pour aller découvrir des cultures, des cuisines, des personnes avec des histoires de vie tellement différentes, et aussi me former. J’ai eu la chance de pouvoir me former autour de la psychologie et du monde de la stratégie entrepreneuriale. Je suis passionnée de création d’entreprises depuis mes 23 ans. J’ai passé beaucoup de temps dans les incubateurs de startups, notamment aux États-Unis. Je me suis intéressée au bouddhisme en Asie, et en mélangeant tout ça, ça donne une approche du développement personnel très enrichie au niveau international.
La transition vers le coaching
Mister Fanjo : À quel moment avez-vous décidé de quitter votre poste chez Air France pour vous lancer pleinement dans le coaching? Comment s’est faite la transition ?
Valérie Sauvage : J’avais déjà une start-up à côté d’Air France, c’est-à-dire que je jonglais déjà avec mon activité d’hôtesse. J’avais diminué mon temps de travail, j’étais passée à 75 %. J’avais créé en 2015 une start-up qui s’appelle le label Artisan de Confiance. Entourée de tellement d’entrepreneurs, j’avais ce côté stratégique qui coule un peu dans les veines. Je donnais des conseils et je coachais certains de mes confrères. Jusqu’à ce qu’un formateur et coach me disent : “écoute, tu es bien gentille de donner autant de conseils, j’adore. Par contre, installe-toi réellement comme coach parce que là, tu me fais de la concurrence déloyale en ne faisant pas payer les personnes que tu conseilles gratuitement”. Je n’y avais jamais pensé de moi-même.Je faisais ça complètement instinctivement. J’ai donc décidé de faire ça à côté de la startup. Ca a pris un tel envol qu’au bout d’un moment, j’ai dû choisir entre deux activités que j’adorais, mon activité autour des voyages chez Air France et puis le coaching. J’ai fait le choix du coaching.
Sa spécialisation dans le coaching
Mister Fanjo : Est-ce que vous aviez une spécialité dans le coaching ?
Valérie Sauvage : Je travaille autour de tout ce qui va être lié à la communication. Pour moi, la communication est la base de tout. C’est comme ça qu’on arrive à s’aimer soi-même, en tenant le bon discours, en étant attentif à soi, à ses besoins, à ses valeurs. Et puis, du coup, à apporter la même chose aux autres. C’est-à-dire qu’aimer, c’est vouloir le bonheur de l’autre. Souvent dans la communication, on a tendance à oublier qu’on est à plusieurs, à vouloir se protéger, à vouloir s’affirmer, s’imposer, montrer qu’on existe. Quand on plonge dans l’univers de la communication interpersonnelle (je ne parle pas de la communication et du marketing), on découvre de telles choses qu’on peut déployer aussi bien en développement personnel, en entreprise, en management, en prise de parole en public. J’ai beaucoup de sujets de coaching et de formation, mais tout est ancré sur la bienveillance de la communication à soi et aux autres.
L’explosion de l’activité
Mister Fanjo : Si je comprends bien, vous commencez votre activité, ça explose et ensuite, comment évolue cette activité ?
Valérie Sauvage : Alors, au départ, j’avais un bureau chez mon comptable qui, très gentiment, me prêtait un lieu parce que je pensais que ça allait occuper 5 heures par semaine (peut-être 7). En fait, ça a duré un mois. Au bout d’un mois, j’en avais plutôt 13/15 heures. Ça a pris tellement de place que je me suis dit ; c’est un réel envol. Je suis montée jusqu’à 10 heures de coaching par jour, 5 jours par semaine. À la fois, on peut se dire que ça vide, mais moi, ça me nourrit énormément d’accompagner, de cheminer avec mes clients. Ça a même pris la place de la start-up, au sens où je n’avais plus de temps pour la développer. J’ai donc décidé d’embaucher pour la start-up. Je me suis entourée d’une équipe. A la fois, j’ai des freelances. A la fois, j’ai fait le choix d’essayer avec des stagiaires que j’ai embauchés après en alternance. Comme ça, ils ont été moulés et ils ont eu le temps de me tester (autant que moi je le faisais avec eux) et voir si on pouvait avoir envie de collaborer sur la durée. Aujourd’hui, j’ai trois entreprises : la start-up, j’ai l’activité de coaching et puis j’ai un centre de formation qui accompagne sur ces mêmes sujets, mais en module collectif sur des sujets de management, communication et prise de parole en public.
La startup – Le label Artisans de Confiance
Mister Fanjo : Je n’ai pas bien compris, la startup c’est dans quel domaine et quelle est l’activité ?
Valérie Sauvage : C’est un label qualité qui s’appelle le label artisan confiance. L’idée est de devenir le guide Michelin des artisans du bâtiment pour s’assurer de la qualité et du sérieux des professionnels à qui on s’adresse.
L’organisation au quotidien
Mister Fanjo : Entre ces trois activités, comment répartissez-vous votre temps et comment s’organise votre quotidien ?
Valérie Sauvage : J’ai 90% de mon temps qui est autour du coaching et de la formation. 10% de mon temps sur la start-up. C’est pour ça que j’ai de l’aide pour la start-up parce qu’il faut qu’elle tourne non-stop. Que nos artisans labellisés puissent avoir un interlocuteur dès qu’ils en ont besoin. Au niveau de mon temps, j’ai des journées qui effectivement sont un peu à rallonge. Je pense que vous l’avez compris. Je peux commencer à 8 heures, finir des fois à 20h30, 21h30. Tout autant que je peux prendre des journées complètement blanches (où je ne suis pas concentrée sur l’administratif) où je profite. Je m’attelle aussi à prendre des vacances extrêmement régulièrement, en période scolaire ou hors période scolaire. On fait partie de ces parents parfois jugés indélicats par les enseignants parce qu’on offre un autre type d’enseignement à nos enfants en les emmenant au bout du monde. On trouve qu’on a beaucoup à apprendre comme ça aussi. Je veille à préserver un équilibre de vie étant maman, étant mariée. C’est-à-dire que la passion pour l’activité professionnelle, quelle que soit sa forme, ne doit pas me faire oublier que j’ai aussi d’autres casquettes. Et je préserve tous les domaines de vie pour durer.
Le coaching des députés
Mister Fanjo : En quoi consiste l’accompagnement des députés dans l’Assemblée ? Est-ce du coaching ?
Valérie Sauvage : Oui, c’est l’activité de coaching. J’accompagne des députés sur le modelage de leur carrière. C’est-à-dire la stratégie de travail de posture, de management, parce qu’il y a tout un travail à faire pour pouvoir motiver ses collaborateurs, pour pouvoir les garder, pour pouvoir les voir avancer en fonction des aspirations professionnelles, et puis aussi pour être à l’aise en prise de parole en public et travailler sa force de conviction.
La création de contenu et activité sur les réseaux
Mister Fanjo : Concernant l’activité sur les réseaux sociaux et site internet, est-ce vous qui gérez cette partie-là ?
Valérie Sauvage : Alors, en fait, j’ai trois sites internet, quelques chaînes YouTube entre celles du label et celles du coaching, et puis les réseaux sociaux pour chaque entreprise. C’est moi qui gère le contenu. C’est moi qui vais créer tout le contenu de la préparation jusqu’à la partie enregistrement. J’ai la chance maintenant d’avoir un cadreur qui m’accompagne, qui me suit sur les événements, et un monteur. Et ça me permet de ne pas avoir de travail après l’enregistrement.
Ses projets à venir et sa vision pour la suite
Mister Fanjo : C’est impressionnant. Quels sont vos projets pour la suite ? Où est-ce que vous voyez dans quelques années ? Qu’est-ce que vous aimeriez faire ?
Valérie Sauvage : Mon objectif est de pouvoir impacter encore plus de personnes. J’ai la chance d’avoir un cabinet plein en termes de clientèle, que ce soit professionnel puisque j’accompagne les entrepreneurs, j’accompagne les indépendants, les entreprises, quelle que soit leur taille. J’ai de gros clients qui sont à l’international. Et puis j’ai des particuliers aussi qui viennent se réaligner, travailler leur timidité ou dépasser une épreuve de vie. Et j’adore faire ça. Et en même temps, j’ai eu la chance de monter sur la scène du Palais des Glaces au mois de juin dernier. J’ai tellement aimé ce rayonnement devant des centaines de personnes que mon objectif, c’est de faire de plus en plus de scènes. C’est d’avoir mes propres scènes, pas des scènes sur lesquelles je suis invitée parmi les conférencières et conférenciers. Et d’avoir vraiment cette activité “Max Piccinini” / “Tony Robbins” et cette chance qu’ils ont de pouvoir faire rayonner tout le travail de fond qui les a amenés là. Je suis prête à fournir ce travail et mon rêve est vraiment celui-ci.
L’accompagnement en ligne
Mister Fanjo : Je vous souhaite de l’accomplir. Et dans votre perspective de toucher un maximum de monde, est-ce que vous envisagez aussi de développer des info-produits ou des formations en ligne pour pouvoir scaler cette activité ?
Valérie Sauvage : Alors j’ai déjà des formations en ligne. J’ai déjà un mastermind qui s’appelle « De l’ombre à la lumière » qui fait son premier lancement. On est sur un accompagnement de quatre mois pour complètement transformer son état d’être, son état de pensée et son état de passage à l’action de manière à sortir de l’ombre pour aller vers sa lumière parce qu’on a tous certains freins, certaines peurs. On peut avoir l’impression parfois qu’on y arrivera tout seul. Et moi, j’ai expérimenté. J’ai eu la chance d’avoir des mentors qui sont des personnalités fabuleuses et qui m’ont aidé aussi à accélérer complètement la transformation et de mon business, mais aussi de mon être intérieur. Du coup, j’ai ce programme qui est en partie en ligne. Et j’ai d’autres programmes que je propose sur des temps courts ou des temps un peu plus longs. Donc, l’infoprenariat est complètement quelque chose qui est déjà dans ma réalité et qui va l’être encore plus dans les mois et l’année à venir.
Ses mentors
Mister Fanjo : Quels sont vos mentors ?
Valérie Sauvage : Mon premier mentor, celui qui m’inspire le plus et m’accompagne le plus, c’est Paul Pyronnet, qui est le grand nom de la PNL en France et qui est mon ami depuis des années. J’ai la chance de l’avoir eu en ami avant de me former avec lui. La qualité et la finesse font que son travail et ses formations ont donné un autre envol à ma carrière. Et puis il a tellement d’avance en France sur tout ce qui se fait, sur toute la stratégie de déploiement de l’infoprenariat. C’est l’un de mes mentors. L’autre étant Olivier Roland de Blogueur Pro que vous connaissez.
Pour consulter le travail de Valérie
Mister Fanjo : Pour les gens qui nous écoutent et qui aimeraient se renseigner et éventuellement voir ce que vous proposez, où est-ce qu’ils peuvent vous retrouver ?
Valérie Sauvage : Alors, il est possible de me retrouver sur le site challengeyourself.fr. C’est le site qui centralise l’activité de coaching et de formation. Et les entrepreneurs vont plus se retrouver sur ambitions-succès.fr parce que c’est vraiment dédié qu’à l’entrepreneuriat, à l’aventure de création d’entreprise ou de développement de son entreprise. Il faut se dire que ces deux sites mènent à moi. Je suis derrière l’écran. Quel que soit le questionnement (personnel et professionnel), l’idée est de combiner la meilleure stratégie, le meilleur coaching ou formation possible pour enfin pouvoir aller toucher ses rêves.
La rémunération
Mister Fanjo : Au niveau de votre rémunération, est-ce que vous pouvez parler un peu de vos chiffres ? Combien est-ce que vous vous rémunérez ? Combien est-ce que vous gagnez ? Combien vous rapporte chaque activité ?
Valérie Sauvage : Je ne vais pas rentrer sur le détail des chiffres. Je protège beaucoup de choses. Tout comme je ne dis jamais quand je suis en vacances pour éviter de me faire cambrioler. Je ne montre pas mes sacs ni mes chaussures et donc le chiffre, je préfère éviter d’en parler. Je pense qu’on peut l’aborder peut-être sur un tarif horaire pour montrer aussi l’évolution. Moi, je suis à 90 euros de l’heure sur mon activité de coaching sur les sujets particuliers, à 250 euros de l’heure sur l’accompagnement des entrepreneurs et j’ai la chance d’avoir un cabinet qui est bien plein. J’ai cette activité, à laquelle s’ajoute la start-up qui fonctionne en abonnement. Là, c’est du récurrent puisque chacun de nos adhérents paye chaque mois. Ce sont des abonnements annuels. C’est une combinaison de ça. Moi, j’ai trois sociétés, deux SAS et puis une micro-entreprise. Je fais le choix de vivre sur la micro-entreprise et d’investir avec les SAS, l’idée et en créant une holding dans l’année. Est-ce que ça répond assez ? Est-ce que vous voulez plus de précision ? Est-ce que vous voulez la question flash entre “est-ce que je gagne plus en tant que coach ou en tant que test de l’air ?”
L’évolution de la rémunération : le coaching vs métier d’hôtesse de l’air
Mister Fanjo : Justement j’allais vous demander, à quel moment vous avez fait la transition ? Est-ce que la rémunération a joué un rôle dans la décision ? A quel moment êtes-vous parvenue à vivre pleinement du coaching ?
Valérie Sauvage : Au départ, avant le coaching, il y avait la startup. Mon idée était de ne surtout pas lâcher un CDI chez Air France (qui est une position plutôt sûre en termes de sécurité financière), sans avoir assuré au moins le même revenu mensuel avec la startup. Je peux parler chiffres : j’étais entre 2500€ et 3300€ en net par mois chez Air France au moment où j’ai lâché. Et puis, le coaching est arrivé tellement vite. J’ai commencé à 60 euros, puis 70, puis 80, puis 90, puis, des grosses structures m’ont sollicité et je suis passée à 250 euros. A 250 euros, il y en a parfois qui me disent que ça vaut plus et qui me payent plus que ce que je demande. Quand on atteint ça, c’est quelque chose d’énorme en termes de plaisir parce qu’on se rend compte de la valeur qu’on apporte. Déjà, on s’en rend compte parce qu’on travaille dur pour. Moi, en tout cas, je travaille énormément tous les ans pour continuer d’apporter plus de valeur. Je me suis certifiée sur cinq nouveaux sujets sur l’année 2023. C’est vraiment quelque chose qui me tient à cœur. Le côté financier, pour moi, c’était un vrai sujet, parce l’idée n’était pas de vivre avec 1 000 euros. Je ne dis pas que ce n’est pas possible, je ne dis pas qu’on est malheureux. Mais moi, ce n’était pas du tout mon but, parce que je ne voulais pas que mon choix influence le niveau de vie de mon époux, de mes enfants. Je voulais que ça reste très confortable. J’ai la chance d’avoir un niveau de revenu qui a doublé, qui a triplé, qui est plus que confortable et qui me permet d’avoir cette chance d’adorer ce que je fais et de faire partie des quelques pourcentages de coachs qui non seulement en vivent, mais en vivent très bien.
La master class de “l’ombre à la lumière”
Mister Fanjo : Si vous voulez, on peut passer à la dernière partie, les questions rafales. Et peut-être avant, est-ce que vous voulez aborder un autre sujet, quelque chose qu’on n’aurait pas dit et qui vous tient à cœur ?
Valérie Sauvage : Si on peut refaire une petite partie sur le programme qui est mon gros morceau sur la masterclass, sur le mastermind de l’ombre à la lumière. En fait, mon idée avec la création de ce mastermind de l’ombre à la lumière. C’est vraiment de pouvoir permettre à des personnes de se sentir plus heureuses, plus épanouies, plus alignées, à la fois au niveau personnel ou professionnel, voire les deux. Et pour moi, c’est très important de prendre cette responsabilité, d’aller travailler sur ce qui peut nous faire penser à des vulnérabilités, à des failles qui, en fait, sont juste des zones à travailler et qui, quand elles sont libérées, nous amènent une ressource intérieure qui est absolument illimitée. C’est quelque chose que j’ai expérimenté, parce que je suis une ancienne timide, et quand j’en dis timide, mais introvertie au possible, je préférais être malade qu’aller faire une poésie à l’école. Et maintenant, quand je vous dis que j’aime monter sur une scène comme le Palais des Glaces et avoir 500 personnes face à moi, c’est parce que j’ai énormément travaillé sur moi. C’est parce que j’ai vu à quel point, quand on se libère, quand on dépasse ses peurs, quand on gagne en confiance en soi, quand on apprend à mieux communiquer avec soi et avec les autres, on n’a plus de limites. Tous nos rêves, quels qu’ils soient, quelles que soient les aspirations qui évoluent, on arrive à tout atteindre. La motivation est là, on sait se piloter au quotidien, tout en étant complètement aligné sur ses valeurs, sans se perdre, sans se décourager. C’est ce que j’ai envie d’offrir et c’est ce que j’offre aux premiers participants du programme qui s’appelle «De l’ombre à la lumière ». Parce que ça me semblait très parlant, qui permet de se transformer sur quatre mois et qui permet de comprendre comment on agit pour rester maître de toutes les étapes de vie qui viendront et qu’on pourra piloter soi-même de manière totalement indépendante.
Mister Fanjo : Et pour les gens qui sont intéressés par ce Mastermind, où est-ce qu’ils peuvent se renseigner, trouver vos liens ?
Valérie Sauvage : Alors il suffit d’aller sur le site challengeyourself.fr et puis il y a une rubrique Mastermind de l’ombre à la lumière.
Les questions rafales
Mister Fanjo : Je vous propose de passer aux questions rafales. Elles seront peut-être surprenantes. Vous pouvez prendre le temps d’y répondre ou les switcher si vous voulez. C’est comme vous voulez.
Mister Fanjo : En général, à quelle heure vous levez-vous le matin et quelle est votre première activité de la journée ?
Valérie Sauvage : 7h10, et je regarde mon téléphone.
Mister Fanjo : Quel morceau de musique devrait-on envoyer dans l’espace si l’humanité devait disparaître ?
Valérie Sauvage : Je vous dirais un album de Phil Collins, mais s’il faut que je choisisse, je n’ai plus le titre en tête. Je vais vous dire Sia, Unstoppable. Sia Unstoppable, parce qu’en termes de motivation, je trouve que c’est extrêmement puissant.
Mister Fanjo : Quelles séries, films, documentaires ou chaînes YouTube recommanderiez-vous de regarder ?
Valérie Sauvage : Alors, je vous recommanderais de regarder ma chaîne YouTube, parce qu’elle essaie de vous apporter un maximum de valeur. Sinon, je trouve que l’approche de Paul Pyronnet est juste incroyable, qu’elle fait beaucoup de bien. J’écoute beaucoup aussi les podcasts de Gabrielle Bernstein, pour ceux qui connaissent et qui parlent anglais. Je trouve que ça fait beaucoup de bien. J’aime l’approche et la douceur de Chloé Blum, très reliée à sa féminité. Je trouve qu’en tant que femme, c’est une approche à la fois de force et d’acceptation de ses fragilités qui aide énormément. Et puis à côté de ça, comme je suis fan d’entreprenariat, je vais vous dire que dès qu’on est sur des sujets qui permettent de comprendre comment avancer et comment avoir une entreprise, au service de ces rêves qui nous permettent de rester libres et bien foncer.
Mister Fanjo : Quelle application ou logiciel utilisez-vous le plus ?
Valérie Sauvage : ChatGPT.
Mister Fanjo : Pratiquez-vous un sport ou une activité physique ?
Valérie Sauvage : Non, malheureusement pas encore, mais c’est mon objectif 2024.
Mister Fanjo : Qu’est-ce qui vous plairait comme activité ? Vous avez une idée en tête ?
Valérie Sauvage : Je vais faire de l’entretien plutôt classique, style en salle, mais j’aime bien le pilates et j’aimerais bien essayer le yoga.
Mister Fanjo : Admettons qu’on vous donne 100 euros, dans quoi les dépenseriez-vous ?
Valérie Sauvage : Je ne suis pas sûre que je les dépenserais, je crois que je les placerais ou que j’investirais un petit morceau dans une formation qui coûterait bien plus que 100 euros.
Mister Fanjo : Avez-vous un principe, une maxime ou une habitude que vous conseilleriez à tout le monde de suivre ?
Valérie Sauvage : Ce n’est pas un proverbe connu, mais je vais dire que penser à son bonheur, c’est l’acte le plus généreux qu’on puisse faire parce que c’est un exemple qu’on donne aussi autour de soi.
Mister Fanjo : Si vous étiez présidente et que vous aviez le pouvoir de faire aboutir n’importe quelle réforme, que changeriez-vous en priorité ?
Valérie Sauvage : Je redonnerais à tous le goût et le plaisir du travail.
Mister Fanjo : De quels accomplissements êtes-vous fière ?
Valérie Sauvage : D’être passée de timide à enfin heureuse et libérée dans la vie.
Mister Fanjo : Voulez-vous profiter de ce moment pour passer un message personnel ou un encouragement à un proche ? Si oui, que lui diriez-vous ?
Valérie Sauvage : À mes proches, je le fais, donc je n’en ai pas en ce moment. Par contre, à tous ceux qui nous écoutent, de surtout bien prendre soin de leurs rêves et de toujours se dire que tout est atteignable quand on fait ce qu’il faut pour, même si des fois il y a des obstacles. La victoire et la fierté n’en seront que plus belles.
Mister Fanjo : Vous avez le mot de la fin. Que voulez-vous dire pour conclure cette interview ?
➽ Connaissez-vous l’histoire captivante de l’éléphant attaché par des liens invisibles ? Elle révèle le concept puissant de l’inconscience apprise. Découvrons dans cet épisode comment les barrières invisibles qui se tissent dans notre esprit sculptent notre réalité. C’est parti ! ✅
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L’histoire de l’éléphant et ses liens invisibles
Un jour, les habitants d’un village recueillent un éléphanteau abandonné et décident de l’attacher à une corde et un poteau pour le soigner et surveiller. Dès que l’animal essaye de sortir du village, le système le maintient solidement dans dans le périmètre. Les mois passent et l’éléphanteau réduit ses tentatives d’évasion jusqu’à se cantonner à rester dans l’enceinte du village. La contrainte physique de la corde devient une barrière invisible dans son esprit. Si bien qu’en grandissant et même s’il pourrait facilement briser ses liens, l’éléphant reste attaché car il a la conviction profonde qu’il est impuissant à se libérer. Les liens invisibles viennent façonner sa perception du monde. C’est ce que l’on appelle le concept de l’inconscient apprise.
L’inconscient apprise : explications
Ce concept psychologique fait référence à la manière dont des expériences précoces, (souvent subconscientes), peuvent conditionner nos perceptions, croyances et comportements tout au long de notre vie. Ces conditionnements créent des barrières mentales invisibles qui influencent la façon dont nous interagissons avec le monde qui nous entoure. Prenons quelques exemples :
Un enfant élevé dans un environnement où il doit exceller peut développer une aversion à l’échec, l’incitant à éviter les situations risquées.
Un adolescent élevé dans un foyer où il est coutume de fuir les conflits peut chercher à éviter toute confrontation plus tard et être désarçonné dès qu’il s’en produit une.
Un individu ayant grandi dans un environnement autoritaire où toute remise en question est réprimée peut créer une barrière qui entrave sa capacité à exprimer des opinions divergentes.
Bref, nos expériences précoces tendent à façonner nos attitudes, nos croyances et nos comportements de manière souvent inconsciente.
Des études éclairantes
Plusieurs études mettent en lumière ce concept de l’inconscience apprise :
L’étude de Bandura sur l’apprentissage social souligne comment la simple observation de comportements peut façonner les nôtres.
Les recherches de Dweck sur la mentalité de croissance montrent comment les croyances sur nos capacités influencent notre réussite.
Les expériences de Milgram mettent en évidence la façon dont l’autorité peut conditionner nos actions, même si les ordres sont contraires à l’éthique.
Bref, de nombreuses études démontrent comment des expériences précoces et les interactions sociales influencent inconsciemment nos comportements.
5 Clés pour Surmonter l’Inconscience Apprise
Le fait de prendre conscience de ces biais offre la possibilité de changer nos schémas comportementaux. Voici plusieurs conseils pour réduire l’impact des désagréments liés à l’inconscience apprise dans nos vies quotidiennes :
Oser remettre en question ses croyances. Nos connaissances sont imparfaites et il est illusoire de croire que notre vision du monde est la vérité absolue. A ce sujet, il est important d’expérimenter pour élargir notre perspective et d’explorer de nouveaux horizons. En parallèle, il convient d’apprendre à considérer les opinions des autres et les observer sans jugement.
Développer sa résilience. C’est-à -dire renforcer sa capacité à rebondir. Cela passe par un point essentiel : considérer l’échec comme une occasion d’apprentissage.
Prendre le temps de réfléchir régulièrement sur ses actions, réactions et croyances . A ce propos, l’habitude de tenir un journal bord offre une excellente opportunité d’autoréflexion. Le fait de noter dans un carnet nos réflexions, pensées et émotions permet de repérer nos schémas limitants.
S’éduquer à la psychologie et nos biais cognitifs. L’idée est de lire des livres, écouter des podcasts ou regarder des vidéos sur le sujet. En tout cas, ce travail permet de renforcer la compréhension de soi et nous aide à démystifier les origines des croyances limitantes.
Demander des feedbacks. Solliciter des commentaires constructifs de personnes de confiance peut nous offrir une perspective extérieure précieuse sur nos comportements. Il nous est ainsi plus facile de nous remettre en question.
Conclusion
A l’image de l’éléphanteau captif, les liens invisibles forgés par des expériences précoces, façonnent notre perception du monde. C’est ce que l’on appelle le concept de l’inconscience apprise. Pour transcender nos schémas limitants, il est primordial de remettre en question nos croyances et cultiver notre résilience.
De mon point de vue, l’une des quatre composantes du succès est le fait de réussir financièrement. J’entends par là : vivre confortablement sans avoir à compter son argent. Dans cet épisode, découvrons 5 piliers de la réussite financière. C’est parti !
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https://youtu.be/IfHy0w5XMtA
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Les 5 piliers de la réussite financière
Une bonne santé financière offre une plus grande sérénité au quotidien :
Il est plus facile de faire face aux imprévus et difficultés de la vie
Les leviers pour améliorer sa liberté et son indépendance sont amplifiés
L’accès à une meilleure qualité de vie notamment dans les domaines de la santé, du logement, ou de l’éducation est simplifié
La capacité à donner, aider les autres et contribuer à soutenir une cause qui nous tient à cœur est étendue.
Selon moi, la réussite financière repose sur 5 piliers :
Résidence : Avoir un lieu de résidence où l’on se sent bien
Déplacement : Se déplacer facilement et en toute liberté
Finance : Maîtriser ses finances pour vivre sans avoir à compter son argent
Investissement : Investir pour développer sa liberté financière
Ikigai : Gagner sa vie en travaillant sur son Ikigai (sa raison d’être)
Avoir un lieu de résidence où l’on s’y sent bien
Être en location, posséder sa résidence principale, vivre en montagne de nature d’eau fraîche … peu importe ! Le plus important est de résider dans un endroit qui correspond à son projet de vie. Au quotidien, il suffit d’aménager un logement agréable qui nous correspond et d’œuvrer pour l’entretenir.
Se déplacer facilement et en toute liberté
L’autonomie dans ses déplacements est une caractéristique de la réussite financière. Cela englobe des sujets très terre-à-terre la comme :
Pouvoir se vêtir confortablement en toutes saisons et occasions
Posséder un véhicule individuel pour se déplacer selon ses désirs (voiture, vélo…)
Être en mesure d’utiliser tous types de transport à tout moment (train, VTC, transports en commun,…)
Maîtriser ses finances pour ne pas avoir à compter son argent
La gestion des finances personnelles se caractérise par trois impératifs :
Posséder un épargne de sécurité
Maîtriser ses dépenses pour maintenir un niveau de vie modeste
Mettre en place un système de gestion et assurer son maintien
Investir pour développer sa liberté financière
Une partie de la réussite financière revient à décorréler son temps de travail de sa rémunération. Cela se traduit par plusieurs principes :
Développer des revenus passifs
Protéger une partie de son capital
Faire fructifier le reste que l’on est prêt à perdre
Faciliter ses investissement pour dormir tranquille et y passer le moins de temps possible
Gagner sa vie en travaillant sur son Ikigai (sa raison d’être)
L’enjeu est de parvenir à trouver une activité à la frontière de quatre composantes :
ce que l’on aime
ses compétence
Ce dont le monde à besoin
ce pour quoi on peut être payé
Les japonais appellent cette philosophie l’Ikigai que l’on peut traduire par “raison d’être”. Certains parviennent à s’épanouir pleinement dans une profession existante. Pour d’autres, l’activité rémunérée idéale n’existe pas … et il faut se la créer. C’est mon cas et c’est ce que j’essaye de construire à travers l’aventure Mister fanjo. L’objectif est de mettre en place un écosystème où je parviens à
Réaliser les activités qui me tiennent à cœur
Apporter de la valeur aux autres grâce à l’expérience accumulée
Etre rémunéré pour ce travail.
Pour ce faire, je développe ce projet à côté de mon activité professionnelle jusqu’à ce que les revenus issus de mes activités personnelles remplacent ceux issus de mon métier actuel.
Conclusion
De mon point de vue, le bonheur est en partie corrélé au fait de parvenir à vivre confortablement sans avoir à compter son argent. Les 5 piliers de la réussite financière sont :
Résidence : Avoir un lieu de résidence où l’on s’y sent bien
Déplacements : Pouvoir se déplacer facilement et en toute liberté
Finance : Maîtriser ses finances pour ne pas avoir à compter son argent
Investissement : Investir pour développer sa liberté financière
Ikigai : Gagner sa vie en travaillant sur son Ikigai (sa raison d’être)