Interview de Valérie Sauvage – Coach et formatrice

➽ Découvrons l’interview de Valérie Sauvage. Coach, formatrice et spécialiste en développement personnel, elle est aussi auteure du livre : Devenir le profil irrésistible. C’est parti ! ✅

Vidéos

Version « Rafale » :

Version intégrale :

https://youtu.be/O_WLEhF9wJs

Podcast

Version « Rafale » :

Version intégrale :

Retranscription – Interview Valérie Sauvage

Mister Fanjo : Bonjour à tous, bienvenue dans l’émission Interview Rafale. Le concept est simple, retrouver dans chaque épisode les pépites d’une interview avec un ou plusieurs invités qui se sont prêtés à une série de questions rafales. Découvrez leurs projets, leurs habitudes quotidiennes, leurs recommandations en termes de séries, musiques ou chaînes YouTube, et plus généralement, leurs conseils basés sur leurs expériences personnelles. Aujourd’hui, nous accueillons Valérie Sauvage, coach, formatrice et spécialiste en développement personnel. Sans plus tarder, découvrons les meilleurs extraits de son interview. C’est parti.

Qui est Valérie Sauvage ?

Mister Fanjo : Valérie, avant de rentrer dans les détails de votre parcours et vos projets, pourriez-vous, s’il vous plaît, vous présenter ainsi que votre projet pour ceux qui ne vous connaissent pas ?

Valérie Sauvage : Bonjour, oui, évidemment, et plaisir. Je vais me présenter en quelques mots. Je suis coach depuis des années, passionnée par l’humain. Une ancienne formation qui remonte à plus de 20 ans en psychologie, ainsi que des formations en PNL, en neurosciences, en coaching, et différentes certifications et spécialités m’amènent aujourd’hui à accompagner des particuliers en cabinet, des professionnels et élus politiques. Je fais partie des quelques coachs qui accompagnent nos députés à l’Assemblée nationale. Mon but est d’accompagner vers un réalignement entre nos rêves, nos envies, nos aspirations, et nos actions, ce qu’on est, ce qu’on vit, ce qu’on vibre. C’est le cœur de mon activité quotidienne.

Première expérience professionnelle chez Air France

Mister Fanjo : Pour rentrer dans les détails de votre parcours, vous dites que vous avez fait des études en psychologie. Quelles sont vos premières expériences professionnelles ? Vous avez commencé directement votre activité de coaching après vos études ? 

Valérie Sauvage : Pas du tout. Moi, je suis une amoureuse des opportunités et j’ai commencé mon premier vrai travail (je ne vais pas parler de tous les petits jobs d’étudiante) en commençant par rentrer chez Air France en tant qu’hôtesse de l’air. J’ai eu la chance de voyager dans le monde entier. J’étais sur long-courrier. Je profitais des temps d’escale pour aller découvrir des cultures, des cuisines, des personnes avec des histoires de vie tellement différentes, et aussi me former. J’ai eu la chance de pouvoir me former autour de la psychologie et du monde de la stratégie entrepreneuriale. Je suis passionnée de création d’entreprises depuis mes 23 ans. J’ai passé beaucoup de temps dans les incubateurs de startups, notamment aux États-Unis. Je me suis intéressée au bouddhisme en Asie, et en mélangeant tout ça, ça donne une approche du développement personnel très enrichie au niveau international. 

La transition vers le coaching

Mister Fanjo : À quel moment avez-vous décidé de quitter votre poste chez Air France pour vous lancer pleinement dans le coaching? Comment s’est faite la transition ?

Valérie Sauvage : J’avais déjà une start-up à côté d’Air France, c’est-à-dire que je jonglais déjà avec mon activité d’hôtesse. J’avais diminué mon temps de travail, j’étais passée à 75 %. J’avais créé en 2015 une start-up qui s’appelle le label Artisan de Confiance. Entourée de tellement d’entrepreneurs, j’avais ce côté stratégique qui coule un peu dans les veines. Je donnais des conseils et je coachais certains de mes confrères. Jusqu’à ce qu’un formateur et coach me disent : “écoute, tu es bien gentille de donner autant de conseils, j’adore. Par contre, installe-toi réellement comme coach parce que là, tu me fais de la concurrence déloyale en ne faisant pas payer les personnes que tu conseilles gratuitement”. Je n’y avais jamais pensé de moi-même.Je faisais ça complètement instinctivement. J’ai donc décidé de faire ça à côté de la startup. Ca a pris un tel envol qu’au bout d’un moment, j’ai dû choisir entre deux activités que j’adorais, mon activité autour des voyages chez Air France et puis le coaching. J’ai fait le choix du coaching.

Sa spécialisation dans le coaching

Mister Fanjo : Est-ce que vous aviez une spécialité dans le coaching ?

Valérie Sauvage : Je travaille autour de tout ce qui va être lié à la communication. Pour moi, la communication est la base de tout. C’est comme ça qu’on arrive à s’aimer soi-même, en tenant le bon discours, en étant attentif à soi, à ses besoins, à ses valeurs. Et puis, du coup, à apporter la même chose aux autres. C’est-à-dire qu’aimer, c’est vouloir le bonheur de l’autre. Souvent dans la communication, on a tendance à oublier qu’on est à plusieurs, à vouloir se protéger, à vouloir s’affirmer, s’imposer, montrer qu’on existe. Quand on plonge dans l’univers de la communication interpersonnelle (je ne parle pas de la communication et du marketing), on découvre de telles choses qu’on peut déployer aussi bien en développement personnel, en entreprise, en management, en prise de parole en public. J’ai beaucoup de sujets de coaching et de formation, mais tout est ancré sur la bienveillance de la communication à soi et aux autres. 

L’explosion de l’activité

Mister Fanjo : Si je comprends bien, vous commencez votre activité, ça explose et ensuite, comment évolue cette activité ?

Valérie Sauvage : Alors, au départ, j’avais un bureau chez mon comptable qui, très gentiment, me prêtait un lieu parce que je pensais que ça allait occuper 5 heures par semaine (peut-être 7). En fait, ça a duré un mois. Au bout d’un mois, j’en avais plutôt 13/15 heures. Ça a pris tellement de place que je me suis dit ; c’est un réel envol. Je suis montée jusqu’à 10 heures de coaching par jour, 5 jours par semaine. À la fois, on peut se dire que ça vide, mais moi, ça me nourrit énormément d’accompagner, de cheminer avec mes clients. Ça a même pris  la place de la start-up, au sens où je n’avais plus de temps pour la développer. J’ai donc décidé d’embaucher pour la start-up. Je me suis entourée d’une équipe. A la fois, j’ai des freelances. A la fois, j’ai fait le choix d’essayer avec des stagiaires que j’ai embauchés après en alternance. Comme ça, ils ont été moulés et ils ont eu le temps de me tester (autant que moi je le faisais avec eux) et voir si on pouvait avoir envie de collaborer sur la durée. Aujourd’hui, j’ai trois entreprises : la start-up, j’ai l’activité de coaching et puis j’ai un centre de formation qui accompagne sur ces mêmes sujets, mais en module collectif sur des sujets de management, communication et prise de parole en public. 

La startup – Le label Artisans de Confiance

Mister Fanjo : Je n’ai pas bien compris, la startup c’est dans quel domaine et quelle est l’activité ? 

Valérie Sauvage : C’est un label qualité qui s’appelle le label artisan confiance. L’idée est de devenir le guide Michelin des artisans du bâtiment pour s’assurer de la qualité et du sérieux des professionnels à qui on s’adresse. 

L’organisation au quotidien

Mister Fanjo : Entre ces trois activités, comment répartissez-vous votre temps et comment s’organise votre quotidien ?

Valérie Sauvage : J’ai 90% de mon temps qui est autour du coaching et de la formation. 10% de mon temps sur la start-up. C’est pour ça que j’ai de l’aide pour la start-up parce qu’il faut qu’elle tourne non-stop. Que nos artisans labellisés puissent avoir un interlocuteur dès qu’ils en ont besoin. Au niveau de mon temps, j’ai des journées qui effectivement sont un peu à rallonge. Je pense que vous l’avez compris. Je peux commencer à 8 heures, finir des fois à 20h30, 21h30. Tout autant que je peux prendre des journées complètement blanches (où je ne suis pas concentrée sur l’administratif) où je profite. Je m’attelle aussi à prendre des vacances extrêmement régulièrement, en période scolaire ou hors période scolaire. On fait partie de ces parents parfois jugés indélicats par les enseignants parce qu’on offre un autre type d’enseignement à nos enfants en les emmenant au bout du monde. On trouve qu’on a beaucoup à apprendre comme ça aussi. Je veille à préserver un équilibre de vie étant maman, étant mariée. C’est-à-dire que la passion pour l’activité professionnelle, quelle que soit sa forme, ne doit pas me faire oublier que j’ai aussi d’autres casquettes. Et je préserve tous les domaines de vie pour durer. 

Le coaching des députés

Mister Fanjo : En quoi consiste l’accompagnement des députés dans l’Assemblée ? Est-ce du coaching ? 

Valérie Sauvage : Oui, c’est l’activité de coaching. J’accompagne des députés sur le modelage de leur carrière. C’est-à-dire la stratégie de travail de posture, de management, parce qu’il y a tout un travail à faire pour pouvoir motiver ses collaborateurs, pour pouvoir les garder, pour pouvoir les voir avancer en fonction des aspirations professionnelles, et puis aussi pour être à l’aise en prise de parole en public et travailler sa force de conviction.

La création de contenu et activité sur les réseaux

Mister Fanjo : Concernant l’activité sur les réseaux sociaux et site internet, est-ce vous qui gérez cette partie-là ?

Valérie Sauvage : Alors, en fait, j’ai trois sites internet, quelques chaînes YouTube entre celles du label et celles du coaching, et puis les réseaux sociaux pour chaque entreprise. C’est moi qui gère le contenu. C’est moi qui vais créer tout le contenu de la préparation jusqu’à la partie enregistrement. J’ai la chance maintenant d’avoir un cadreur qui m’accompagne, qui me suit sur les événements, et un monteur. Et ça me permet de ne pas avoir de travail après l’enregistrement. 

Ses projets à venir et sa vision pour la suite

Mister Fanjo : C’est impressionnant. Quels sont vos projets pour la suite ? Où est-ce que vous voyez dans quelques années ? Qu’est-ce que vous aimeriez faire ?

Valérie Sauvage : Mon objectif est de pouvoir impacter encore plus de personnes. J’ai la chance d’avoir un cabinet plein en termes de clientèle, que ce soit professionnel puisque j’accompagne les entrepreneurs, j’accompagne les indépendants, les entreprises, quelle que soit leur taille. J’ai de gros clients qui sont à l’international. Et puis j’ai des particuliers aussi qui viennent se réaligner, travailler leur timidité ou dépasser une épreuve de vie. Et j’adore faire ça. Et en même temps, j’ai eu la chance de monter sur la scène du Palais des Glaces au mois de juin dernier. J’ai tellement aimé ce rayonnement devant des centaines de personnes que mon objectif, c’est de faire de plus en plus de scènes. C’est d’avoir mes propres scènes, pas des scènes sur lesquelles je suis invitée parmi les conférencières et conférenciers. Et d’avoir vraiment cette activité “Max Piccinini” / “Tony Robbins” et cette chance qu’ils ont de pouvoir faire rayonner tout le travail de fond qui les a amenés là. Je suis prête à fournir ce travail et mon rêve est vraiment celui-ci.

L’accompagnement en ligne

 

Mister Fanjo : Je vous souhaite de l’accomplir. Et dans votre perspective de toucher un maximum de monde, est-ce que vous envisagez aussi de développer des info-produits ou des formations en ligne pour pouvoir scaler cette activité ?

Valérie Sauvage : Alors j’ai déjà des formations en ligne. J’ai déjà un mastermind qui s’appelle « De l’ombre à la lumière » qui fait son premier lancement. On est sur un accompagnement de quatre mois pour complètement transformer son état d’être, son état de pensée et son état de passage à l’action de manière à sortir de l’ombre pour aller vers sa lumière parce qu’on a tous certains freins, certaines peurs. On peut avoir l’impression parfois qu’on y arrivera tout seul. Et moi, j’ai expérimenté. J’ai eu la chance d’avoir des mentors qui sont des personnalités fabuleuses et qui m’ont aidé aussi à accélérer complètement la transformation et de mon business, mais aussi de mon être intérieur. Du coup, j’ai ce programme qui est en partie en ligne. Et j’ai d’autres programmes que je propose sur des temps courts ou des temps un peu plus longs. Donc, l’infoprenariat est complètement quelque chose qui est déjà dans ma réalité et qui va l’être encore plus dans les mois et l’année à venir.

Ses mentors

Mister Fanjo : Quels sont vos mentors ? 

Valérie Sauvage : Mon premier mentor, celui qui m’inspire le plus et m’accompagne le plus, c’est Paul Pyronnet, qui est le grand nom de la PNL en France et qui est mon ami depuis des années. J’ai la chance de l’avoir eu en ami avant de me former avec lui. La qualité et la finesse font que son travail et ses formations ont donné un autre envol à ma carrière. Et puis il a tellement d’avance en France sur tout ce qui se fait, sur toute la stratégie de déploiement de l’infoprenariat. C’est l’un de mes mentors. L’autre étant Olivier Roland de Blogueur Pro que vous connaissez. 

Pour consulter le travail de Valérie

Mister Fanjo : Pour les gens qui nous écoutent et qui aimeraient se renseigner et éventuellement voir ce que vous proposez, où est-ce qu’ils peuvent vous retrouver ?

Valérie Sauvage : Alors, il est possible de me retrouver sur le site challengeyourself.fr. C’est le site qui centralise l’activité de coaching et de formation. Et les entrepreneurs vont plus se retrouver sur ambitions-succès.fr parce que c’est vraiment dédié qu’à l’entrepreneuriat, à l’aventure de création d’entreprise ou de développement de son entreprise. Il faut se dire que ces deux sites mènent à moi. Je suis derrière l’écran. Quel que soit le questionnement (personnel et professionnel), l’idée est de combiner la meilleure stratégie, le meilleur coaching ou formation possible pour enfin pouvoir aller toucher ses rêves.

La rémunération

Mister Fanjo : Au niveau de votre rémunération, est-ce que vous pouvez parler un peu de vos chiffres ? Combien est-ce que vous vous rémunérez ? Combien est-ce que vous gagnez ? Combien vous rapporte chaque activité ?

Valérie Sauvage : Je ne vais pas rentrer sur le détail des chiffres. Je protège beaucoup de choses. Tout comme je ne dis jamais quand je suis en vacances pour éviter de me faire cambrioler. Je ne montre pas mes sacs ni mes chaussures et donc le chiffre, je préfère éviter d’en parler. Je pense qu’on peut l’aborder peut-être sur un tarif horaire pour montrer aussi l’évolution. Moi, je suis à 90 euros de l’heure sur mon activité de coaching sur les sujets particuliers, à 250 euros de l’heure sur l’accompagnement des entrepreneurs et j’ai la chance d’avoir un cabinet qui est bien plein. J’ai cette activité, à laquelle s’ajoute la start-up qui fonctionne en abonnement. Là, c’est du récurrent puisque chacun de nos adhérents paye chaque mois. Ce sont des abonnements annuels. C’est une combinaison de ça. Moi, j’ai trois sociétés, deux SAS et puis une micro-entreprise. Je fais le choix de vivre sur la micro-entreprise et d’investir avec les SAS, l’idée et en créant une holding dans l’année. Est-ce que ça répond assez ? Est-ce que vous voulez plus de précision ? Est-ce que vous voulez la question flash entre “est-ce que je gagne plus en tant que coach ou en tant que test de l’air ?” 

L’évolution de la rémunération : le coaching vs métier d’hôtesse de l’air

Mister Fanjo : Justement j’allais vous demander, à quel moment vous avez fait la transition ? Est-ce que la rémunération a joué un rôle dans la décision ? A quel moment êtes-vous parvenue à vivre pleinement du coaching ?

Valérie Sauvage : Au départ, avant le coaching, il y avait la startup. Mon idée était de ne surtout pas lâcher un CDI chez Air France (qui est une position plutôt sûre en termes de sécurité financière), sans avoir assuré au moins le même revenu mensuel avec la startup. Je peux parler chiffres : j’étais entre 2500€ et 3300€ en net par mois chez Air France au moment où j’ai lâché. Et puis, le coaching est arrivé tellement vite. J’ai commencé à 60 euros, puis 70, puis 80, puis 90, puis, des grosses structures m’ont sollicité et je suis passée à 250 euros. A 250 euros, il y en a parfois qui me disent que ça vaut plus et qui me payent plus que ce que je demande. Quand on atteint ça, c’est quelque chose d’énorme en termes de plaisir parce qu’on se rend compte de la valeur qu’on apporte. Déjà, on s’en rend compte parce qu’on travaille dur pour. Moi, en tout cas, je travaille énormément tous les ans pour continuer d’apporter plus de valeur. Je me suis certifiée sur cinq nouveaux sujets sur l’année 2023. C’est vraiment quelque chose qui me tient à cœur. Le côté financier, pour moi, c’était  un vrai sujet, parce l’idée n’était pas de vivre avec 1 000 euros. Je ne dis pas que ce n’est pas possible, je ne dis pas qu’on est malheureux. Mais moi, ce n’était pas du tout mon but, parce que je ne voulais pas que mon choix influence le niveau de vie de mon époux, de mes enfants. Je voulais que ça reste très confortable. J’ai la chance d’avoir un niveau de revenu qui a doublé, qui a triplé, qui est plus que confortable et qui me permet d’avoir cette chance d’adorer ce que je fais et de faire partie des quelques pourcentages de coachs qui non seulement en vivent, mais en vivent très bien.

La master class de “l’ombre à la lumière”

Mister Fanjo : Si vous voulez, on peut passer à la dernière partie, les questions rafales. Et peut-être avant, est-ce que vous voulez aborder un autre sujet, quelque chose qu’on n’aurait pas dit et qui vous tient à cœur ?

Valérie Sauvage : Si on peut refaire une petite partie sur le programme qui est mon gros morceau sur la masterclass, sur le mastermind de l’ombre à la lumière. En fait, mon idée avec la création de ce mastermind de l’ombre à la lumière. C’est vraiment de pouvoir permettre à des personnes de se sentir plus heureuses, plus épanouies, plus alignées, à la fois au niveau personnel ou professionnel, voire les deux. Et pour moi, c’est très important de prendre cette responsabilité, d’aller travailler sur ce qui peut nous faire penser à des vulnérabilités, à des failles qui, en fait, sont juste des zones à travailler et qui, quand elles sont libérées, nous amènent une ressource intérieure qui est absolument illimitée. C’est quelque chose que j’ai expérimenté, parce que je suis une ancienne timide, et quand j’en dis timide, mais introvertie au possible, je préférais être malade qu’aller faire une poésie à l’école. Et maintenant, quand je vous dis que j’aime monter sur une scène comme le Palais des Glaces et avoir 500 personnes face à moi, c’est parce que j’ai énormément travaillé sur moi. C’est parce que j’ai vu à quel point, quand on se libère, quand on dépasse ses peurs, quand on gagne en confiance en soi, quand on apprend à mieux communiquer avec soi et avec les autres, on n’a plus de limites. Tous nos rêves, quels qu’ils soient, quelles que soient les aspirations qui évoluent, on arrive à tout atteindre. La motivation est là, on sait se piloter au quotidien, tout en étant complètement aligné sur ses valeurs, sans se perdre, sans se décourager. C’est ce que j’ai envie d’offrir et c’est ce que j’offre aux premiers participants du programme qui s’appelle «De l’ombre à la lumière ». Parce que ça me semblait très parlant, qui permet de se transformer sur quatre mois et qui permet de comprendre comment on agit pour rester maître de toutes les étapes de vie qui viendront et qu’on pourra piloter soi-même de manière totalement indépendante.

Mister Fanjo : Et pour les gens qui sont intéressés par ce Mastermind, où est-ce qu’ils peuvent se renseigner, trouver vos liens ? 

Valérie Sauvage : Alors il suffit d’aller sur le site challengeyourself.fr et puis il y a une rubrique Mastermind de l’ombre à la lumière. 

Les questions rafales

Mister Fanjo : Je vous propose de passer aux questions rafales. Elles seront peut-être surprenantes. Vous pouvez prendre le temps d’y répondre ou les switcher si vous voulez. C’est comme vous voulez.

Mister Fanjo : En général, à quelle heure vous levez-vous le matin et quelle est votre première activité de la journée ?

Valérie Sauvage : 7h10, et je regarde mon téléphone. 

Mister Fanjo : Quel morceau de musique devrait-on envoyer dans l’espace si l’humanité devait disparaître ?

Valérie Sauvage : Je vous dirais un album de Phil Collins, mais s’il faut que je choisisse, je n’ai plus le titre en tête. Je vais vous dire Sia, Unstoppable. Sia Unstoppable, parce qu’en termes de motivation, je trouve que c’est extrêmement puissant.

Mister Fanjo : Quelles séries, films, documentaires ou chaînes YouTube recommanderiez-vous de regarder ?

Valérie Sauvage : Alors, je vous recommanderais de regarder ma chaîne YouTube, parce qu’elle essaie de vous apporter un maximum de valeur. Sinon, je trouve que l’approche de Paul Pyronnet est juste incroyable, qu’elle fait beaucoup de bien. J’écoute beaucoup aussi les podcasts de Gabrielle Bernstein, pour ceux qui connaissent et qui parlent anglais. Je trouve que ça fait beaucoup de bien. J’aime l’approche et la douceur de Chloé Blum, très reliée à sa féminité. Je trouve qu’en tant que femme, c’est une approche à la fois de force et d’acceptation de ses fragilités qui aide énormément. Et puis à côté de ça, comme je suis fan d’entreprenariat, je vais vous dire que dès qu’on est sur des sujets qui permettent de comprendre comment avancer et comment avoir une entreprise, au service de ces rêves qui nous permettent de rester libres et bien foncer.

Mister Fanjo : Quelle application ou logiciel utilisez-vous le plus ?

Valérie Sauvage : ChatGPT.

Mister Fanjo : Pratiquez-vous un sport ou une activité physique ? 

Valérie Sauvage : Non, malheureusement pas encore, mais c’est mon objectif 2024.

Mister Fanjo : Qu’est-ce qui vous plairait comme activité ? Vous avez une idée en tête ?

Valérie Sauvage : Je vais faire de l’entretien plutôt classique, style en salle, mais j’aime bien le pilates et j’aimerais bien essayer le yoga.

Mister Fanjo : Admettons qu’on vous donne 100 euros, dans quoi les dépenseriez-vous ?

Valérie Sauvage : Je ne suis pas sûre que je les dépenserais, je crois que je les placerais ou que j’investirais un petit morceau dans une formation qui coûterait bien plus que 100 euros. 

Mister Fanjo : Avez-vous un principe, une maxime ou une habitude que vous conseilleriez à tout le monde de suivre ?

Valérie Sauvage : Ce n’est pas un proverbe connu, mais je vais dire que penser à son bonheur, c’est l’acte le plus généreux qu’on puisse faire parce que c’est un exemple qu’on donne aussi autour de soi.

Mister Fanjo : Si vous étiez présidente et que vous aviez le pouvoir de faire aboutir n’importe quelle réforme, que changeriez-vous en priorité ? 

Valérie Sauvage : Je redonnerais à tous le goût et le plaisir du travail. 

Mister Fanjo : De quels accomplissements êtes-vous fière ?

Valérie Sauvage : D’être passée de timide à enfin heureuse et libérée dans la vie.

Mister Fanjo : Voulez-vous profiter de ce moment pour passer un message personnel ou un encouragement à un proche ? Si oui, que lui diriez-vous ?

Valérie Sauvage : À mes proches, je le fais, donc je n’en ai pas en ce moment. Par contre, à tous ceux qui nous écoutent, de surtout bien prendre soin de leurs rêves et de toujours se dire que tout est atteignable quand on fait ce qu’il faut pour, même si des fois il y a des obstacles. La victoire et la fierté n’en seront que plus belles.

Mister Fanjo : Vous avez le mot de la fin. Que voulez-vous dire pour conclure cette interview ?

Valérie Sauvage : Surtout, soyez heureux. 

Les liens vers les travaux de l’invité

► Le site challengeyourself.fr

► Le site de la start-up – Le label Artisan de confiance

► Le livre – Devenir le profil irrésistible (lien affilié)  

Consulter de nouvelles interviews 

Consultez la page du projet

 

L’inconscience apprise

➽  Connaissez-vous l’histoire captivante de l’éléphant attaché par des liens invisibles ? Elle révèle le concept puissant de l’inconscience apprise. Découvrons dans cet épisode comment les barrières invisibles qui se tissent dans notre esprit sculptent notre réalité. C’est parti !

Vidéo

Podcast

L’histoire de l’éléphant et ses liens invisibles

Un jour, les habitants d’un village recueillent un éléphanteau abandonné et décident de l’attacher à une corde et un poteau pour le soigner et surveiller. Dès que l’animal essaye de sortir du village, le système le maintient solidement dans dans le périmètre. Les mois passent et l’éléphanteau réduit ses tentatives d’évasion jusqu’à se cantonner à rester dans l’enceinte du village. La contrainte physique de la corde devient une barrière invisible dans son esprit. Si bien qu’en grandissant et même s’il pourrait facilement briser ses liens, l’éléphant reste attaché car il a la conviction profonde qu’il est impuissant à se libérer. Les liens invisibles viennent façonner sa perception du monde. C’est ce que l’on appelle le concept de l’inconscient apprise.

L’inconscient apprise : explications

Ce concept psychologique fait référence à la manière dont des expériences précoces, (souvent subconscientes), peuvent conditionner nos perceptions, croyances et comportements tout au long de notre vie. Ces conditionnements créent des barrières mentales invisibles qui influencent la façon dont nous interagissons avec le monde qui nous entoure. Prenons quelques exemples :

    • Un enfant élevé dans un environnement où il doit exceller peut développer une aversion à l’échec, l’incitant à éviter les situations risquées. 
    • Un adolescent élevé dans un foyer où il est coutume de fuir les conflits peut chercher à éviter toute confrontation plus tard et être désarçonné dès qu’il s’en produit une.
    • Un individu ayant grandi dans un environnement autoritaire où toute remise en question est réprimée peut créer une barrière qui entrave sa capacité à exprimer des opinions divergentes. 

Bref, nos expériences précoces tendent à façonner nos attitudes, nos croyances et nos comportements de manière souvent inconsciente.

Des études éclairantes

Plusieurs études mettent en lumière ce concept de l’inconscience apprise : 

    • L’étude de Bandura sur l’apprentissage social souligne comment la simple observation de comportements peut façonner les nôtres. 
    • Les recherches de Dweck sur la mentalité de croissance montrent comment les croyances sur nos capacités influencent notre réussite.
    • Les expériences de Milgram mettent en évidence la façon dont l’autorité peut conditionner nos actions, même si les ordres sont contraires à l’éthique.

Bref, de nombreuses études démontrent comment des expériences précoces et les interactions sociales influencent inconsciemment nos comportements.

5 Clés pour Surmonter l’Inconscience Apprise

Le fait de prendre conscience de ces biais offre la possibilité de changer nos schémas comportementaux. Voici plusieurs conseils pour réduire l’impact des désagréments liés à l’inconscience apprise dans nos vies quotidiennes : 

    • Oser remettre en question ses croyances. Nos connaissances sont imparfaites et il est illusoire de croire que notre vision du monde est la vérité absolue. A ce sujet, il est important d’expérimenter pour élargir notre perspective et d’explorer de nouveaux horizons. En parallèle, il convient d’apprendre à considérer les opinions des autres et les observer sans jugement.
    • Développer sa résilience. C’est-à -dire renforcer sa capacité à rebondir. Cela passe par un point essentiel : considérer l’échec comme une occasion d’apprentissage.
    • Prendre le temps de réfléchir régulièrement sur ses actions, réactions et croyances . A ce propos, l’habitude de tenir un journal bord offre une excellente opportunité d’autoréflexion. Le fait de noter dans un carnet nos réflexions, pensées et émotions permet de repérer nos schémas limitants.
    • S’éduquer à la psychologie et nos biais cognitifs. L’idée est de lire des livres, écouter des podcasts ou regarder des vidéos sur le sujet. En tout cas, ce travail permet de renforcer la compréhension de soi et nous aide à démystifier les origines des croyances limitantes.
    • Demander des feedbacks. Solliciter des commentaires constructifs de personnes de confiance peut nous offrir une perspective extérieure précieuse sur nos comportements. Il nous est ainsi plus facile de nous remettre en question. 

Conclusion

A l’image de l’éléphanteau captif, les liens invisibles forgés par des expériences précoces, façonnent notre perception du monde. C’est ce que l’on appelle le concept de l’inconscience apprise. Pour transcender nos schémas limitants, il est primordial de remettre en question nos croyances et cultiver notre résilience. 

__________________________

Retourner à la page d’accueil du projet P07

__________________________

 

5 piliers de la réussite financière

De mon point de vue, l’une des quatre composantes du succès est le fait de réussir financièrement. J’entends par là : vivre confortablement sans avoir à compter son argent. Dans cet épisode, découvrons 5 piliers de la réussite financière. C’est parti !

Vidéo

https://youtu.be/IfHy0w5XMtA

Podcast

Les 5 piliers de la réussite financière

Une bonne santé financière offre une plus grande sérénité au quotidien : 

    • Il est plus facile de faire face aux imprévus et difficultés de la vie
    • Les leviers pour améliorer sa liberté et son indépendance sont amplifiés
    • L’accès à une meilleure qualité de vie notamment dans les domaines de la santé, du logement, ou de l’éducation est simplifié
    • La capacité à donner, aider les autres et contribuer à soutenir une cause qui nous tient à cœur est étendue.

Selon moi, la réussite financière repose sur 5 piliers : 

    • Résidence : Avoir un lieu de résidence où l’on se sent bien
    • Déplacement : Se déplacer facilement et en toute liberté
    • Finance : Maîtriser ses finances pour vivre sans avoir à compter son argent
    • Investissement : Investir pour développer sa liberté financière
    • Ikigai : Gagner sa vie en travaillant sur son Ikigai (sa raison d’être)

Avoir un lieu de résidence où l’on s’y sent bien

Être en location, posséder sa résidence principale, vivre en montagne de nature d’eau fraîche … peu importe ! Le plus important est de résider dans un endroit qui correspond à son projet de vie. Au quotidien, il suffit d’aménager un logement agréable qui nous correspond et d’œuvrer pour l’entretenir.

Se déplacer facilement et en toute liberté

L’autonomie dans ses déplacements est une caractéristique de la réussite financière. Cela englobe des sujets très terre-à-terre la comme : 

    • Pouvoir se vêtir confortablement en toutes saisons et occasions
    • Posséder un véhicule individuel pour se déplacer selon ses désirs (voiture, vélo…)
    • Être en mesure d’utiliser tous types de transport à tout moment (train, VTC, transports en commun,…)

Maîtriser ses finances pour ne pas avoir à compter son argent

La gestion des finances personnelles se caractérise par trois impératifs :

    • Posséder un épargne de sécurité
    • Maîtriser ses dépenses pour maintenir un niveau de vie modeste
    • Mettre en place un système de gestion et assurer son maintien 

Investir pour développer sa liberté financière

Une partie de la réussite financière revient à décorréler son temps de travail de sa rémunération. Cela se traduit par plusieurs principes : 

    • Développer des revenus passifs
    • Protéger une partie de son capital
    • Faire fructifier le reste que l’on est prêt à perdre
    • Faciliter ses investissement pour dormir tranquille et y passer le moins de temps possible

Gagner sa vie en travaillant sur son Ikigai (sa raison d’être)

L’enjeu est de parvenir à trouver une activité à la frontière de quatre composantes : 

    • ce que l’on aime
    • ses compétence
    • Ce dont le monde à besoin
    • ce pour quoi on peut être payé

Les japonais appellent cette philosophie l’Ikigai que l’on peut traduire par “raison d’être”. Certains parviennent à s’épanouir pleinement dans une profession existante. Pour d’autres, l’activité rémunérée idéale n’existe pas … et il faut se la créer. C’est mon cas et c’est ce que j’essaye de construire à travers l’aventure Mister fanjo. L’objectif est de mettre en place un écosystème où je parviens à 

    • Réaliser les activités qui me tiennent à cœur
    • Apporter de la valeur aux autres grâce à l’expérience accumulée
    • Etre rémunéré pour ce travail.

Pour ce faire, je développe ce projet à côté de mon activité professionnelle jusqu’à ce que les revenus issus de mes activités personnelles remplacent ceux issus de mon métier actuel.

Conclusion

De mon point de vue, le bonheur est en partie corrélé au fait de parvenir à vivre confortablement sans avoir à compter son argent. Les 5 piliers de la réussite financière sont : 

    • Résidence : Avoir un lieu de résidence où l’on s’y sent bien
    • Déplacements : Pouvoir se déplacer facilement et en toute liberté
    • Finance : Maîtriser ses finances pour ne pas avoir à compter son argent
    • Investissement : Investir pour développer sa liberté financière
    • Ikigai : Gagner sa vie en travaillant sur son Ikigai (sa raison d’être)

Les 4 clés du succès : la mindmap de synthèse

[activecampaign form=11 css=1]

______________

Retour à la page d’accueil TIPS

 

Interview de Stefan Lendi – StratègeMarketing

Découvrons l’interview de Stefan Lendi, le créateur de la marque StrategeMarketing et l’auteur de plusieurs ouvrages dont :  Le marketing digital à l’ère de l’IA et du Web3. C’est parti !

Vidéo

Version « Rafale » :

Version intégrale :

Podcast

Version « Rafale » :

Version intégrale :

Retranscription – Interview Stefan Lendi

 

Mister Fanjo : Bonjour à tous, bienvenue dans l’émission Interview Rafale. Le concept est simple, retrouver dans chaque épisode les pépites d’une interview avec un ou plusieurs invités qui se sont prêtés à une série de questions rafales. Découvrez leurs projets, leurs habitudes quotidiennes, leurs recommandations en termes de séries, musiques ou chaînes YouTube, et plus généralement, leurs conseils dans leurs domaines d’expertise. Aujourd’hui nous accueillons Stefan Lendi, le créateur de la marque  strategemarketing et l’auteur de plusieurs ouvrages dont :  Le marketing digital à l’ère de l’IA et du Web3. Sans plus tarder découvrons son interview. C’est parti !

Présentation de Stefan Lendi

Mister Fanjo : Si je vous laissais vous présenter pour les personnes qui ne vous connaissent pas, que leur diriez-vous ? Comment vous présenteriez-vous ? 

Stefan Lendi : Écoutez, moi je suis principalement un marketeur, un stratège marketing, qui a développé en fait des plateformes web, qui a une grosse expérience en marketing dans différentes entreprises (Danone, Nestlé, Nespresso) et aussi des plus petites start-up. J’apporte cette expertise à travers mes différentes plateformes en ligne et une méthodologie qui s’appelle PsychoMarketing que j’ai créée. 

Ses expériences professionnelles

Mister Fanjo : Avant de créer ces marques et d’arriver dans le monde de l’entrepreneuriat, est-ce que vous avez eu une expérience professionnelle ?

Stefan Lendi : Oui, peut-être pour vous expliquer un peu mon parcours. En fait j’ai, à la fois, un parcours entrepreneurial et dans des entreprises. J’ai commencé assez tôt. J’ai vendu une plateforme web en 2001 qui s’appelait Net Actuel, qui traitait de l’actualité de ce qu’on appelait la nouvelle économie. J’ai vendu cette plateforme web à groupe média. Par la suite, j’ai travaillé dans différents grands groupes, dont justement Danone, Nestlé,… D’abord Danone, où je me suis occupé principalement de marketing du lait pour nourrissons. Ensuite, j’ai aussi travaillé chez Nespresso, où je m’occupais de mettre en place un département de marketing digital et de gérer la plateforme e-commerce au niveau local. Ensuite, je suis retourné chez Nestlé où je me suis occupé encore une fois de lancer des marques, notamment sur le marché chinois-américain. En fait, j’ai ce parcours dans de grosses entreprises. Ensuite, j’ai aussi un parcours dans des start-ups. Je me suis occupé de monter le département marketing de deux start-up qui ont été vendues à des grands groupes. En parallèle, j’ai aussi développé des plateformes web, dont Stratège Marketing. J’ai aussi développé une méthodologie propriétaire qui s’appelle PsychoMarketing, qui permet à des entreprises d’attirer et fidéliser plus de clients grâce à 7 étapes (c’est très raccourci parce que la méthodologie est assez complète et apporte des résultats). Je suis aussi auteur d’ouvrages marketing, dont le dernier, le marketing digital à l’ère de l’IA et du Web3. Donc, pas mal d’activités !

Son parcours universitaire

Mister Fanjo : Et par curiosité, quelles études avez-vous suivies ?

Stefan Lendi : J’ai fait des études commerciales avec une orientation marketing. Pour vous expliquer aussi : je suis tombé dans l’internet très rapidement grâce au système d’apprentissage. Parce qu’en Suisse, les gens peuvent faire de l’apprentissage et l’apprentissage est valorisé. Je crois que ce n’est pas vraiment le cas en France. Mais moi, j’ai eu la chance de faire mon apprentissage au début des années 90 chez IBM. Au début des années 90, j’ai découvert Internet. Personne n’avait encore d’adresse e-mail et le web était au tout début. J’ai commencé à réfléchir assez tôt à ce que ça pouvait être et ce que ça pouvait apporter, aussi en termes d’opportunité. C’était vraiment une découverte. Ça m’a permis d’être pionnier dans ce domaine-là. Par la suite, j’ai continué à faire des études commerciales. J’ai aussi complété mes connaissances marketing. J’ai fait un cours de stratégie à Harvard. Voilà un peu le parcours que j’ai.

Sa transition vers ses travaux sur l’IA

Mister Fanjo : Finalement, vous avez fait énormément d’activités, qui touchent au marketing ou à Internet. Vous proposez maintenant quelque chose par rapport à l’IA. Qu’est-ce qui vous a poussé vers cette transition ?

Stefan Lendi : C’est une bonne question. Cette transition est arrivée parce qu’on avait un projet de livre avec Vuibert (Albin Michel). L’idée était de faire un livre sur le marketing digital, mais de trouver un angle un peu différent parce qu’il y avait plein de livres sur le marketing digital. Puis est arrivée, la démocratisation des intelligences artificielles génératives suite à l’arrivée de ChatGPT d’OpenAI. A ce moment-là, l’angle du livre était tout trouvé. Ça m’a forcé à me former très rapidement dans le domaine des intelligences artificielles parce que ça a été la thématique du livre. C’est comme ça en fait que je suis tombé dans l’intelligence artificielle en cours de route. J’ai fait plein de tests, je me suis rendu compte que ça permettait d’accélérer le travail du marketeur et que ça allait chambouler complètement ce qu’on a connu jusqu’ici. C’est un changement très profond. Ce n’est pas un changement comme les NFT ou même comme les réseaux sociaux quand ils sont arrivés, c’est vraiment un changement profond qui aura des bouleversements et des conséquences importantes. Donc du coup c’était un angle tout trouvé. C’est comme ça que je suis tombé dans l’intelligence artificielle. Aujourd’hui, les gens ont tendance à penser que je suis un peu expert de l’intelligence artificielle, mais je ne me considère pas comme expert parce que ça évolue tellement vite qu’on est tout le temps en train d’apprendre. J’étais peut-être un peu plus tôt que certaines personnes dans ce domaine-là, mais je ne suis pas vraiment un expert de l’intelligence artificielle. Je suis plus quelqu’un qui l’utilise au quotidien et j’en ai fait un livre.

Son utilisation de l’IA

Mister Fanjo : Au quotidien, qu’est ce que vous utilisez comme intelligences artificielles ?

D’une part, j’utilise beaucoup ChatGPT. Principalement, je dirais même ChatGPT. Je le trouve toujours plus performant que Bard, Claude ou d’autres LLM. Mais par contre, je teste sans arrêt de nouvelles intelligences artificielles. Dernièrement, j’ai fait des tests sur leonardo.ai qui est vraiment assez impressionnant, qui permet aujourd’hui aussi de faire de la vidéo. Il y a aussi Perplexity qui pourrait peut-être remplacer Google un jour. Il y a plein de choses à tester. J’en utilise principalement certaines comme ChatGPT. Jusqu’à maintenant, j’utilisais aussi beaucoup MidJourney ou Dall-E. Et puis j’en teste de nouvelles.

L’IA dans ses travaux quotidiens

Mister Fanjo : Dans vos travaux et dans la création de contenu, est-ce que vous trouvez l’utilisation des IA pertinente ?

Stefan Lendi : Alors, oui, c’est pertinent. En même temps, je trouve qu’on arrive maintenant à repérer assez facilement un contenu qui a été généré par des intelligences artificielles. On avait cette crainte que du contenu synthétique arrive et qu’on ne puisse plus savoir quelle est la vérité. Alors c’est vrai qu’à un moment donné on va y arriver, mais aujourd’hui quand je vois une image (aussi parce que j’ai pris cette habitude de moi-même générer plein d’images), je peux presque dire avec certitude que telle image a été générée avec une intelligence artificielle. Parce qu’il y a quand même une trame dans l’image et des détails un peu partout. On peut voir qu’elle a été générée par une intelligence artificielle. Je pense qu’il faut faire attention. Déjà, il faut quand même garder un peu d’humain dans le contenu, même si on peut s’appuyer sur les intelligences artificielles. En revanche, pour les textes, c’est plus bluffant. C’est plus compliqué de distinguer un contenu synthétique, un contenu qui a été créé par une intelligence artificielle, d’un contenu qui a été créé par un humain. Moi, je m’appuie sur les intelligences artificielles plus comme une base de travail. Mais après, je retravaille tout et je vérifie aussi tout ce qui vient, tout ce qui sort d’une intelligence artificielle. Parce que les intelligences artificielles hallucinent. C’est-à-dire qu’elles nous donnent des informations qui ne sont pas vraies. Parfois, elles sont tellement convaincantes dans la manière dont elles retranscrivent les choses qu’on a l’impression que tout est vrai. Alors qu’en fait, il y a beaucoup d’informations erronées parce qu’elles vont chercher un peu partout mais elles ne vérifient pas forcément les informations qu’elles nous donnent. Donc c’est à nous humains d’aller faire cette vérification, de compléter et peut-être même d’humaniser parfois les choses. C’est une bonne base de travail, mais en ce qui me concerne, ça ne remplace pas vraiment le travail que je peux faire en tant que créateur de contenu.

Quelques exemples concrets 

Mister Fanjo : Et peut-être pour donner quelques exemples concrets, dans quels cas vous utilisez ChatGPT ?

Stefan Lendi : ChatGPT, je l’ai utilisé pour plein de choses : pour générer des idées, pour faire des personas, des avatars clients, pour mieux connaître mon marché. Je l’utilise pour générer du contenu, pour faire de l’e-mailing.  Je l’utilise vraiment pour l’ensemble de la palette des outils que je peux utiliser dans le marketing que je fais. Je m’appuie également sur ChatGPT, pour créer des images avec Dall-E parce que quand on a accès à ChatGPT, on peut aussi accéder à Dall-E. Parfois aussi pour faire des petits développements, des petits codes dont j’ai eu besoin sur l’une de mes plateformes. C’est très large en fait, ce n’est pas un outil vertical mais horizontal. On peut faire plein de choses avec. On peut aussi l’entraîner sur ses propres données, avec notamment les fameux GPTs. Pour qu’il s’habitue à une tonalité de voix, ça c’est aussi assez bluffant. Si on lui donne suffisamment de données, il va pouvoir reproduire certaines trames, certains schémas qu’on a l’habitude d’utiliser. Ce qu’on peut faire, c’est créer son propre Advisory Board, c’est-à-dire qu’on peut créer une sorte de conseil d’administration, si on veut. On peut créer des personnes à l’intérieur de ChatGPT qui réagirait comme Steve Jobs. On ne peut pas dire qu’on a Steve Jobs en face de nous, mais l’IA va s’appuyer sur l’ensemble des informations qu’elle a sur cette personne pour répondre comme elle. Admettons que dans l’absolu, j’ai besoin du meilleur inventeur qui soit et j’aimerais que l’IA agisse comme Léonard de Vinci par exemple. On va mettre Léonard de Vinci dans le conseil d’administration. Ensuite, j’ai besoin du meilleur musicien qui soit, on va mettre Mozart aussi. Moi, je prends des exemples un peu comme ça, mais ça peut être des personnes plus contemporaines, mais dont l’IA a suffisamment de données pour pouvoir répondre comme elles. C’est intéressant parce que si on a un problème à résoudre dans ce domaine spécifique, peut-être d’invention ou de musique, on va pouvoir s’appuyer sur ce « conseil d’administration » qu’on a créé pour obtenir des réponses. Ensuite les GPT, c’est des mini ChatGPT qu’on développe nous-mêmes, enfin qu’on crée nous-mêmes grâce à des prompts élaborées et des données sources qu’on lui donne pour pouvoir agir de telle ou telle manière. Un exemple assez typique, c’est le super négociateur. Admettons qu’on veuille créer un chatGPT qui nous entraîne à négocier. On va lui donner toute la littérature et tous les éléments liés à la négociation et puis ensuite on va l’entraîner à poser certaines questions pour entraîner lui-même la personne qui l’interpelle. C’est aussi une autre manière d’utiliser. Je trouve que c’est ça qui est riche. Il y a tellement de manières d’utiliser ces intelligences artificielles que c’est une nouvelle exploration.

D’autres intelligences artificielles bluffantes

Mister Fanjo : A titre personnel, je l’ai utilisé pour générer du code en Java pour simuler un jeu de roulette et une stratégie d’investissement pour voir si c’était gagnant ou perdant. C’est très bluffant. Vous utilisez ChatGPT, MidJourney pour la génération d’images, est-ce qu’il y a d’autres intelligences artificielles qui vous ont bluffé ?

Stefan Lendi : Runway est assez bluffant, en termes de génération de vidéos. Le problème pour la vidéo, c’est qu’on n’y est pas encore. J’ai fait plein de tests avec des IA pour la vidéo. Le problème c’est que ça reste très court. C’est des vidéos de 4 ou 5 secondes et il y a souvent un hors champ qui est un peu bizarre. Mais un premier plan qui est pas mal. C’est déjà une belle évolution par rapport à ce qu’on avait avant, mais je trouve qu’il y a encore un saut à faire pour pouvoir vraiment les utiliser correctement. Après, pour la génération de contenu, il y a une IA qui est intéressante, c’est Jasper.ai. Pourquoi ? Parce qu’on peut l’entraîner sur sur ses données, sur sa marque, sur son ton de voix et derrière elle va générer du contenu qui est beaucoup plus “personnalisé à sa marque”.

Son livre – Le marketing digital à l’ère de l’IA et du Web3

Mister Fanjo : Finalement, l’IA englobe énormément de logiciels, d’applications et de sujets. Dans votre livre, comment est-ce que vous abordez ce vaste sujet ?

Stefan Lendi : Alors, déjà, c’est un livre sur le marketing digital. On va prendre tous les leviers du marketing digital les uns après les autres, qui sont orchestrés pour pouvoir générer de la valeur pour une entreprise, c’est-à-dire plus de clients qui payent davantage, plus souvent. Ensuite, on va rajouter par-dessus les intelligences artificielles. À chaque chapitre du livre, il y a souvent des astuces et des moyens d’accélérer les choses avec l’intelligence artificielle. Il y a aussi un chapitre qui est complètement dédié à l’intelligence artificielle dans lequel on repart de la base pour expliquer d’où elles viennent et ce qu’elles sont exactement et pour expliquer le mécanisme des intelligences artificielles, la différence entre une intelligence artificielle d’arrière-plan,une intelligence artificielle générative, etc. D’abord, c’est un livre sur le marketing digital avec tous les leviers, y compris les leviers Web 3, et puis une couche d’intelligence artificielle qui vient par-dessus, qui est aujourd’hui, à mon avis, indispensable en marketing digital.

Sa formation sur l’IA

Mister Fanjo : Voulez-vous aussi aborder votre formation sur l’IA ?

Stefan Lendi : Oui, c’est vrai que j’ai créé un programme sur l’intelligence artificielle. Déjà, c’est un domaine qui est encore relativement peu connu. Je m’étonne parfois que certaines personnes me disent qu’elles n’ont pas encore essayé de chatGPT. Il y a un besoin de former les gens. D’abord parce que je pense qu’il y a une compétence qui va beaucoup se développer ces prochaines années, c’est ce qu’on appelle le prompt engineering. C’est-à-dire la capacité de créer des prompts pour faire sortir le meilleur des intelligences artificielles, faire sortir ce qu’on souhaite vraiment. Parce que c’est facile d’utiliser chatGPT, de lui poser une ou deux questions et d’avoir la réponse ou de commencer à dialoguer avec lui. Mais derrière, si on veut vraiment des résultats précis, ça devient beaucoup plus dur de l’orienter. Et il y a des techniques de prompts que les gens découvrent tous les jours qui permettent d’atteindre des résultats beaucoup plus précis, beaucoup plus pertinents. C’est un des éléments qui est traité dans ce programme. Ensuite, il y a aussi une connaissance générale de l’IA, qu’il faut démocratiser. Quelle est la différence entre une intelligence artificielle générative et une intelligence artificielle d’arrière-plan ? Qu’est-ce qu’une IAG, une intelligence artificielle générale ? Qu’est-ce qu’une intelligence artificielle multimodale, générative multimodale ? Tous ces éléments-là, aujourd’hui, ne sont pas encore vraiment acquis par les gens et il faut les prendre par la main et leur montrer. Ensuite, en tant que marketer, on est confronté aujourd’hui à une opportunité et en même temps à une menace. Opportunité parce qu’aujourd’hui, comme on l’a évoqué tout à l’heure, on peut aller beaucoup plus vite et beaucoup plus loin avec les intelligences artificielles. Par exemple, cette interview-là pourrait être diffusée dans toutes les langues, simplement en s’appuyant sur l’intelligence artificielle sans qu’on ait besoin de doubler l’interview avec d’autres personnes, en quelques clics. On a des possibilités aujourd’hui qui sont incroyables. Il faut les saisir, il faut les comprendre avant tout le monde. Pourquoi ? Parce que, mon credo, c’est qu’on ne va pas être remplacé par les intelligences artificielles. Par contre, on peut être remplacé plus rapidement par des gens qui maîtrisent les intelligences artificielles. Il faut vraiment plonger dedans, les comprendre et les tester. Ce programme permet de comprendre ces éléments. 

Sa vision sur l’avenir de l’IA

Mister Fanjo : Je voulais vous poser la question de comment est-ce que vous voyez l’avenir des IA ? Vous avez dit que potentiellement, ceux qui seront capables de l’utiliser, ils auront un avantage sur les autres. Mais alors, dans les scénarios très lointains et très extrêmes, pensez-vous que l’IA peut détruire les humains ? Comment voyez-vous l’avenir lointain avec les IA ?

Stefan Lendi : Je n’ai pas de boule de cristal. Il y a beaucoup de spéculation autour et il y a aussi beaucoup de déclarations, de personnalités qui font des points de vigilance sur l’IA, c’est difficile à dire. Je pense qu’on peut imaginer le scénario du pire avec des drones pilotés par des IA qui pourraient être nocifs parce qu’ils portent une bombe et puis ils doivent viser un certain individu et c’est impossible de l’arrêter. Il y a toutes sortes de scénarios. Il y a les IA d’un côté, mais ce qui progresse aussi beaucoup, c’est notre capacité à créer des robots autonomes qui ont des facultés pour se déplacer, etc., qui vont au-delà de l’humain. Si on mélange l’intelligence artificielle plus ce développement-là, on pourrait se dire attention, parce que si on ne maîtrise plus le truc, il y a quelque chose qui pourrait potentiellement éteindre la race humaine. Il y a ce point de vigilance-là, moi je n’en sais rien. Je pense qu’il y a un risque probablement effectif. Quand est-ce que ça va arriver, c’est difficile à dire. Les chercheurs travaillent beaucoup sur ce qu’on appelle l’IAG, l’intelligence artificielle générale, qui serait une intelligence artificielle dotée d’une conscience, de sentiments, capable finalement de faire exactement la même chose que les humains. Je pense qu’on va se rapprocher de plus en plus des IAG parce qu’il y a vraiment un développement fort là-dedans et beaucoup d’investissements. Par la suite, on va voir aussi que ces intelligences artificielles génératives vont progresser. On a parlé de la vidéo tout à l’heure, on n’y est pas encore à 100%. Les images aussi, ça va progresser. Quand on voit ce qu’elles savent faire aujourd’hui, et que la progression est exponentielle, on voit qu’il y aura plein d’opportunités et en même temps des risques, comme avec tout.

Ses objectifs et projets à venir

Mister Fanjo : Pour en revenir à des sujets un peu plus terre-à-terre et plus proches du court terme, quels sont les objectifs dans votre activité ? Quels sont vos projets du moment ? Qu’est-ce que vous prévoyez de faire dans les prochains mois ?

Stefan Lendi : J’exploite des plateformes de services principalement. Justement, je suis en train de développer des services logiciels. Donc, ça va être ça les prochaines activités à venir. J’ai aussi une méthodologie qui s’appelle PsychoMarketing qui va devenir aussi une app, parce qu’aujourd’hui, je coach beaucoup des entreprises en psycho-marketing. Demain, il faut que je sois remplacé par un logiciel parce que je n’arrive pas à gérer toute la demande. Et puis, il est possible que certaines de mes plateformes soient traduites en anglais. J’y travaille également, mais dans un futur plus lointain. Parce que derrière, ce n’est pas seulement de les traduire, il faut gérer la clientèle et l’engagement que ça peut générer dans une autre langue.

Pour retrouver ses travaux

Mister Fanjo : Pour les personnes qui souhaitent suivre et consulter vos travaux, où est-ce qu’ils peuvent vous retrouver ?

Stefan Lendi : Alors j’ai un site stefanlendi.com, où j’ai pas grand-chose dessus, mais vous pouvez vous inscrire par e-mail dessus. Vous pouvez aller sur strategemarketing.com qui est la plateforme marketing qui est plus généraliste sur laquelle on peut retrouver toutes sortes de conseils gratuits et du contenu payant pour ceux qui veulent aller plus loin. 

Mister Fanjo : Il y a aussi vos livres qui sont disponibles sur Amazon et c’est aussi en librairie ?

Stefan Lendi : Exactement, oui tout à fait. Le dernier livre, le marketing digital à l’ère de l’IA et du Web3. Et puis il y a aussi PsychoMarketing, attirer et fidéliser plus de clients aux éditions Gereso.

Les questions rafales

Mister Fanjo : Je vous propose de passer à la dernière partie de l’interview si ça vous va. Si vous ne deviez recommander qu’un seul produit sur l’IA ou un seul outil, lequel serait-ce ?

Stefan Lendi : Pour l’instant, c’est ChatGPT parce que c’est un outil qui est très généraliste. Comme je l’ai dit tout à l’heure, c’est celui que j’utilise le plus encore aujourd’hui. Ça permet aussi d’accéder à Dall-E qui est aussi un excellent générateur d’images. Je parle de la version payante de ChatGPT en l’occurrence. 

Mister Fanjo : Quelle application utilisez-vous le plus ? Je suppose que c’est ChatGPT ?

Stefan Lendi : Non, ça reste Google quand même, même si Google est devenu moins pertinent ces derniers temps. Il y a aussi une alternative, c’est perplexity.ai qui commence à faire peur à Google parce que ça pourrait être l’avenir de la recherche sur Internet. Du coup, Google va déployer son moteur de recherche boosté par l’AI avec des AI génératifs. Cette année, on va voir ce que ça donne. 

Mister Fanjo : Quand vous dites Google, c’est aussi tout ce qui est Gmail, les objectifs comme Keep, Agenda, etc.

Stefan Lendi : Exactement, oui. J’utilise beaucoup la suite Google.

Mister Fanjo : À quelle heure vous réveillez-vous et quelle est votre première activité de la journée ?

Stefan Lendi : En général, je me lève assez tôt, entre 5 et 6 heures. Je fais un peu de sport, j’essaie de bouger très vite. Quand il fait beau, je vais courir et après je bois de l’eau. Voilà un petit peu mon rituel du matin, si on peut parler comme ça.

Mister Fanjo : Selon vos goûts, quel morceau de musique devrait-on envoyer dans l’espace si l’humanité devait disparaître ?

Stefan Lendi : Triste futur ! Je pense aux quatre saisons de Vivaldi parce que c’est un peu une ode à la terre. C’est magnifique.

Mister Fanjo : Quelle série, film ou documentaire ou chaîne YouTube recommanderiez-vous de regarder ?

Stefan Lendi : Je recommanderais les longues interviews de Lex Friedman parce qu’elles sont vraiment bien. Il va assez profondément dans les sujets avec ses invités de marque, et on apprend plein de trucs. C’est en anglais mais on peut mettre des sous-titres, il faut chercher Lex Friedman sur YouTube, c’est un podcast également.

Mister Fanjo : Si l’on vous donnait 100 euros, dans quoi les investiriez-vous ?

Stefan Lendi : Je les réinvestirais dans mon activité parce que je peux les transformer en 200 euros, après réinvestir, les transformer plus loin, etc. 

Mister Fanjo : De quels accomplissements êtes-vous fier ?

Stefan Lendi : Mes enfants.

Mister Fanjo : Si vous étiez président et que vous aviez le pouvoir de faire aboutir n’importe quelle réforme, que changeriez-vous en priorité ?

Stefan Lendi : Si j’étais président, je ne me suis jamais posé cette question. Si j’avais ce pouvoir-là, je pense que j’introduirais des cours de code, de développement informatique, de technologie aux enfants, en même temps qu’ils apprennent l’alphabet, avec une pédagogie vraiment crescendo pour que la technologie devienne leur seconde nature. Je pense que dans le monde d’aujourd’hui, c’est indispensable.

Mister Fanjo : Quelle est la plus grande leçon que vous avez apprise en naviguant dans le monde de l’entrepreneuriat en ligne ?

Stefan Lendi : Je pense que la plus grande leçon, c’est l’impermanence. Que rien n’est permanent et que tout change tout le temps. Ça signifie qu’il faut constamment se remettre en question soi-même, remettre en question son activité, rester humble et apprendre sans arrêt. 

Mister Fanjo : Avez-vous d’autres principes ou maximes ou habitudes qui vous guident ?

Stefan Lendi : Peut-être de plus en plus avec le temps, ce serait d’écouter mon intuition. Elle a souvent raison avant les analyses logiques qu’on peut faire. 

Mister Fanjo : Vous avez le mot de la fin, comment souhaiteriez-vous conclure cette interview ?

Stefan Lendi : Qu’est-ce que je pourrais dire ? Je vais dire ceci, je pense que tout le monde veut une forme de réussite ou cherche à atteindre un résultat. Mais ce qu’il ne faut pas oublier, c’est que le parcours qu’on fait pour l’atteindre compte presque plus que le résultat final. On a tendance vraiment à se centrer sur le résultat final seulement, c’est important. Mais le parcours, la richesse du parcours est très important, voire plus important que le résultat parce que durant ce parcours, on va aussi changer, on va s’enrichir, au sens propre que vous figurez, et le résultat va venir de lui-même si on fait de bon parcours.

Les liens vers les travaux de l’invité

► Le site strategemarketing.com 

► Le livre – Le marketing digital à l’ère de l’IA et du Web3 (lien affilié)

► La formation sur l’IA : ROI de l’IA 

Consulter de nouvelles interviews 

Consultez la page du projet

L’éléphant et ses liens invisibles (Histoire inspirante)

Découvrons dans cet épisode, l’histoire fascinante de l’éléphant et ses liens invisibles. C’est parti !

Vidéo

Podcast

L’éléphant et ses liens invisibles

Dans une vaste étendue de savane, un village vit en harmonie avec la faune et la flore au cœur de ce paysage majestueux. 

Un jour, les habitants recueillent un éléphanteau abandonné. Pour pouvoir le surveiller, les villageois l’attachent à une corde qu’ils relient à un humble poteau. Très à l’aise, le bébé éléphant gambade dans les rues et joue avec les enfants. Mais dès qu’il tente de franchir la limite du village, la corde l’arrête net. 

Les mois passent, mais le système d’attache reste. L’éléphanteau encore frêle, effectue  encore quelques timides tentatives pour s’éloigner, mais la corde et le poteau le maintiennent solidement dans le périmètre. Si bien que la contrainte physique devient rapidement une barrière invisible dans l’esprit du jeune éléphant. 

Au bout d’un an, l’éléphanteau se cantonne à rester dans l’enceinte du village. Pourtant à mesure que le temps passe, l’animal grandit et sa force augmente. Il pourrait facilement briser la corde et s’affranchir du poteau. Mais, l’éléphant reste là, attaché uniquement par la conviction profonde qu’il est impuissant à se libérer. 

Les liens invisibles façonnent ainsi la perception du monde de l’éléphant.

________________

Retourner à la page du projet P08

6 piliers pour développer sa santé et son bien être

J’ai la conviction qu’une part significative du succès repose le fait d’être bien dans son corps et dans sa tête. Dans cet épisode, découvrons 6 piliers pour développer sa santé et son bien être. C’est parti !

Vidéo

Podcast

Une vie saine et équilibrée

De mon point de vue, le fait de mener une vie saine et équilibrée est l’une des quatre clés essentielles pour être heureux. Avoir une santé de fer et un mental d’acier possède de multiples avantages :

    • Une vitalité accrue qui permet de faire face aux défis quotidiens avec résilience. A ce sujet, une bonne qualité de sommeil et une alimentation équilibrée suffisent à booster drastiquement notre quantité d’énergie.
    • La création d’une synergie entre le corps, l’esprit et les émotions. Par exemple, la pratique d’une activité sportive facilite la consommation des cellules graisseuses, augmente la masse musculaire ce qui améliore l’apparence physique et contribue à augmenter sa confiance en soi.
    • Une meilleure qualité de vie qui enrichit chaque aspect de notre existence. En plus d’être bien physiquement et émotionnellement, le fait d’être en forme apporte une plus grande indépendance, favorise les relations sociales et améliore la productivité.

En fin de compte, la recherche du bien-être physique, mental et émotionnel est une nécessité qui doit se matérialiser dans notre vie à travers des habitudes et des pratiques quotidiennes.

6 piliers pour développer sa santé et son bien être.

Plusieurs composantes caractérise une vie saine et équilibrée :  

    • Sommeil : Dormir suffisamment afin de régénérer son métabolisme
    • Nutrition : Prendre plaisir à manger équilibré
    • Sport : Entretenir son physique en se faisant plaisir
    • Hygiène : Prendre soin de son corps
    • Moments plaisir : Se reposer en appréciant les moments de détentes
    • Apprendre : Continuer à développer son esprit

Privilégier son sommeil par dessus tout le reste

Lorsqu’on dort, notre métabolisme se régénère et élimine les déchets du corps. A l’inverse, le manque de sommeil accélère le vieillissement et augmente le risque de développer des complications. C’est pourquoi, l’idéal est de dormir 7 à 8h par nuit en veillant à favoriser les habitudes qui contribuent à avoir un sommeil réparateur. Comme par exemple : 

    • Privilégier un temps de sommeil entre 22h – 2h du matin
    • Limiter les perturbateurs comme l’exposition aux écrans ou le café à partir d’une certaine heure
    • Acquérir une bonne literie

Manger équilibré

La nutrition joue un rôle fondamental pour l’organisme car elle contribue à fournir l’énergie et tous les nutriments indispensables à son bon fonctionnement. A ce sujet, le mieux est de viser le respect de plusieurs principes : 

    • Manger équilibré pour ingurgiter une grande variété d’aliments. Par exemple en prenant l’habitude de manger 5 fruits et légumes par jour
    • S’hydrater en buvant suffisamment d’eau. 
    • Limiter les substances nocives comme le sucre, l’alcool ou les aliments transformés

Faire du sport

L’activité physique présente de nombreux avantages pour la santé comme par exemple : le maintien d’un poids de forme, l’amélioration de sa condition cardiovasculaire, la réduction du stress, l’augmentation de l’énergie et l’humeur, ou l’émergence de nouvelles opportunités sociales… . L’objectif est d’avoir un minimum d’activité physique tous les jours. Voici plusieurs conseils à ce sujet : 

    • Trouver une discipline sportive qui nous plait
    • Faire du sport avec des proches
    • Bouger un minimum grâce à la marche et aux tâches ménagères.

Faire attention à son hygiène

Bien qu’évident, ce conseil est indispensable si l’on veut rester en bonne santé. D’une part, une hygiène déplorable envoie une très mauvaise image, notamment dans nos sociétés où l’apparence joue un rôle déterminant. D’autre part, les règles d’hygiène que l’on nous apprend depuis notre plus tendre enfance permettent de prévenir les risques de maladies. Chacun doit s’employer à prendre soin de soi. 

    • A la fois avec des gestes simples comme se brosser les dents, se laver les cheveux, se couper les ongles… .
    • Mais aussi via la prévention en faisant des bilans réguliers (visite annuelle chez le dentiste, bilan sanguin…)

S’octroyer des moments de détente

Ceux qui oublient de recharger leurs batteries puisent inévitablement dans leur réserve et risquent des désagréments sur le long terme. En complément du sommeil, il est important de prendre le temps de se détendre. Le mieux est d’intégrer à sa vie des activités qui nous ressourcent sur différents horizons de temps :

    • Se réserver des temps calmes dans sa journée pour regarder une série, lire ou jouer à un jeu vidéo
    • Prévoir des journées “off” dans la semaine pour se reposer
    • Prendre des vacances à différents moments de l’année 

Continuer à apprendre et développer son esprit

La recherche scientifique souligne le fait que l’apprentissage continu est un facteur déterminant dans le maintien en bonne santé. On peut lister plusieurs habitudes pour continuer à apprendre  : 

    • Consulter du contenu qui attisent notre intérêt en lisant des livres, en écoutant des podcast ou en regardant des vidéos ou en suivant une formation
    • Expérimenter en osant sortie de sa zone de confort, par exemple en se lançant un défi sur 10 jours pour tester une nouvelle activité
    • Discuter et poser des questions car chacun possède une connaissance ou une expérience qui peut nous être utile et nous faire grandir.

Conclusion

De mon point de vue, il y a une forte corrélation entre le niveau de bonheur et la quête d’une vie saine et équilibrée. C’est pourquoi, il est primordial de porter un grande attention à ces  6 domaines :

    1. Son sommeil
    2. Sa nutrition
    3. Son activité physique
    4. Son hygiène
    5. Ses moments de détente
    6. Son apprentissage

Les 4 clés du succès : la mindmap de synthèse

[activecampaign form=11 css=1]

______________

Retour à la page d’accueil TIPS

______________

 

6 piliers pour développer son équilibre relationnel

Je crois profondément qu’une part significative de notre épanouissement repose sur la qualité de nos relations et la facilité avec laquelle nous interagissons avec les autres. Dans cet épisode, découvrons 6 piliers pour développer son équilibre relationnel. C’est parti !

Vidéo

Podcast

6 piliers pour développer son équilibre relationnel

Le besoin d’être entouré

L’Homme est un être social qui éprouve un profond besoin d’appartenance. C’est ce qu’a notamment théorisé le psychologue Abraham Maslow avec sa célèbre pyramide des besoins. Sentir que l’on fait partie d’un groupe (amis, famille, collègue) contribue à notre bien être. 

Cela peut s’expliquer par le fait que nous sommes tous interdépendants. Jeune, nous devons compter sur les adultes qui nous aident à acquérir notre autonomie. En vieillissant nous perdons progressivement notre indépendance et nous avons besoin d’assistance. Plus largement, tous les produits et services dont nous jouissons aujourd’hui proviennent d’un formidable travail collectif. 

A ce titre, être seul et exclu de la société nous expose à de terribles difficultés. A l’inverse, avoir un entourage aimant est un énorme avantage qui nous permet d’avancer dans la vie avec plus de sérénité. Avoir une famille et des amis avec qui l’on peut s’entraider et se soutenir mutuellement est une chance inestimable. 

En fin de  compte, les relations sociales et l’entourage demeurent une dimension indissociable de la nature humaine. C’est pourquoi nous devons nous efforcer de développer des relations saines et les entretenir.

6 piliers pour un équilibre relationnel optimal

Du fait que notre temps est limité, il nous est impossible d’accorder la même attention à toutes les personnes que nous côtoyons. Nous devons faire des choix et trouver notre équilibre relationnel. Personnellement, je pense que notre investissement doit se focaliser sur 6 piliers : 

    1. La famille : Entretenir de solides liens familiaux
    2. Le couple : Viser l’épanouissement dans sa relation amoureuse
    3. Les amis : S’entourer d’amis fidèles et passer du temps avec eux
    4. Les futures générations : S’efforcer de transmettre le meilleur à ses enfants 
    5. Nos compétences sociales : Développer ses compétences pour interagir de la meilleure façon avec les autres
    6. Notre système de valeur : Vivre en adéquation avec ses valeurs

Principes et habitudes pour développer des relations saines

Si l’on éprouve de l’insatisfaction dans ses relations, une première étape peut être de faire faire le point dans chacune de ses 6 dimensions.

    • Mes relations familiales sont-elles solides ?
    • Ai-je des amis avec qui partager des expériences
    • Suis-je à l’aise lorsque j’interagis avec les autres…

Faire cet exercice permet de prendre conscience des domaines de vie dans lesquels il va nous falloir consentir à faire des efforts pour améliorer sa situation. A ce propos, voici quelques principes fondamentaux et suggestions d’habitudes pour développer des relations saines et améliorer ses interactions sociales.

Être présent lors des moments importants

La vie est faite d’événements à partager avec ses proches: 

    • Célébrer un mariage, un anniversaire, l’obtention d’un diplôme … bref les réussites de ses proches
    • Être présent lors des épisodes difficiles de la vie tel qu’un décès ou une rupture
    • S’entraider au quotidien en rendant de petits services à son entourage

Remercier, gâter et surprendre ses proches

Des milliers de petits gestes simples sont de formidables moyens d’enrichir ses relations : 

    • S’occuper de préparer le petit déjeuner et le déguster ensemble
    • Faire livrer un objet surprise à un proche
    • Passer à l’improviste pour prendre des nouvelles 
    • Prévoir un moment pour prendre un café, d’un verre ou d’un repas
    • Ecrire un message personnel par l’intermédiaire d’une lettre ou d’une carte postale

Inclure ses proches dans ses propres loisirs

L’idée est d’organiser des activités avec les membres de notre entourage qui partagent les mêmes centres d’intérêt. Comme par exemple : 

    • Faire du sport : un padel, un foot en salle ou une sortie en vélo
    • Organiser un restaurant ou une soirée
    • Prévoir une partie de jeux vidéo ou jeux de société en ligne
    • Se lancer ensemble dans un nouveau projet (passer le permis bateau, organiser un WE, s’essayer à l’oenologie )

Travailler pour améliorer sa communication

Développer ses compétences pour interagir de la meilleure façon avec les autres est une excellente activité vers laquelle orienter ses efforts. Voici plusieurs exemples d’habitudes à mettre en pratique pour mieux communiquer : 

    • Poser des questions et écouter les réponses
    • Ecrire pour apprendre à formuler ses pensées
    • S’employer à donner des raisons pour mieux persuader
    • Raconter des histoires pour jouer sur les émotions et captiver les gens
    • Sourire
    • Complimenter les efforts plutôt que les résultats

Vivre en adéquation avec ses valeurs

Selon moi, c’est l’un des points les plus importants dans le domaine des relations. Pour être bien avec les autres, il faut déjà vivre en paix avec soi-même. C’est en se créant une vie qui reflète nos valeurs et satisfait notre âme que l’on développe un leadership naturel qui attire et inspire les autres. Par incarner ses valeurs, j’entends par exemple :

    • Agir dans le but d’augmenter sa liberté – économique, intellectuelle, géographique
    • Vivre dans le présent et l’apprécier
    • Respecter ses engagements
    • Prendre le temps de remercier, célébrer et d’être reconnaissant
    • Agir en s’assurant que nos actes augmentent notre bien être et celui des autres

Conclusion

De mon point de vue, le succès est en partie corrélé au fait de se sentir entouré et d’avoir des relations saines. Pour ce faire, il convient de s’investir dans 6 domaines :

    1. La famille
    2. Le couple
    3. Les amis
    4. Les enfants et générations futures
    5. Nos compétences sociales
    6. Notre système de valeur

Les 4 clés du succès : la mindmap de synthèse

[activecampaign form=11 css=1]

______________

Retour à la page d’accueil TIPS

______________