IKIGAI – Trouver son sa raison d’être

Faites-vous partie des 67% de salariés français qui se rendent au travail sans motivation* ? Pourtant, la promesse était claire : « Travaille bien à l’école, choisis un métier, assure ta carrière. Le reste viendra.» La réalité est plus nuancée. Au début de notre parcours, on s’engage dans une voie sans réelle conviction et généralement quelques années après, on se démotive. Alors on s’investit pour changer de poste ou se réorienter, mais bien souvent, on retombe dans la même boucle vide de sens. Alors on s’accroche dignement jusqu’à la retraite où on espère pouvoir en profiter. Résultat : on travaille 8 heures par jour sans passion, 5 jours par semaine, pendant 40 ans. Pour sortir de cet état d’insatisfaction, les japonais proposent une solution : trouver son ikigai. Dans cet épisode, découvrons cette passionnante philosophie ainsi que des conseils pour s’accomplir professionnellement. C’est parti !

*Source : étude IPSOS –> https://www.qualisocial.com/barometre-qvct-qualisocial-ipsos-2024/

Vidéo

https://youtu.be/F7lm1evmWfo

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Trouver son Ikigai : Aligner passions, compétences, valeurs et revenus

Qu’est ce que l’Ikigai ?

L’ikigaï fait référence à la quête d’alignement. On peut traduire ce mot par « raison d’être ». Il s’agit du croisement entre :

    • Ce que l’on aime
    • Ce dans quoi on est bon
    • Ce pour quoi on peut être payé
    • Ce dont le monde a besoin

Certains parviennent très tôt à s’épanouir pleinement dans une voie. Pour d’autres, la tâche est plus difficile et il faut du temps et des recherches avant de parvenir à aligner ses passions, compétences, valeurs et revenus.

Pourquoi avons-nous du mal à trouver notre raison d’être ?

A ce propos, faisons un exercice : imaginez être libéré de vos obligations professionnelles avec des millions sur votre compte, comment occuperiez-vous vos journées ?

    • Voir vos proches
    • prendre soin de vous
    • voyager
    • lancer des projets qui vous stimulent

Est-ce que les désirs que vous listez figurent sur votre fiche de poste ?

Si c’est le cas, c’est formidable. Sinon, nous venons de mettre le doigt sur la source du manque de motivation au travail. En consacrant la majorité de notre temps à faire autre  chose que ce qui nous inspire vraiment, nous créons de la frustration et du mécontentement.

Un système scolaire inadaptée

A ce niveau, on peut noter que le système éducatif est assez inadapté. Il laisse peu de place à l’expérimentation et à l’exploration de nos envies et compétences. Jeune, on nous demande de choisir un cursus qui va nous engager sur plusieurs années alors que l’on a un très faible recul ce qui nous convient. 

Le système favorise l’hyperspécialisation

Un autre point est que le marché du travail valorise (trop) l’hyperspécialisation. Que ce soit pour décrocher un emploi ou espérer une promotion, il faut prouver son expertise – par des diplômes ou par des résultats. Pour réussir professionnellement  il est donc indispensable de consacrer du temps à son art afin d’accumuler de l’expérience. Plus on s’investit, plus on affute ses compétences et plus on peut espérer toucher le gros lot. 

    • Pour devenir champion olympique, il vaut mieux se consacrer à la pratique de son sport 
    • Pour gravir les échelons dans une organisation, il vaut mieux s’investir et ne pas compter ses heures
    • Pour développer un business florissant, il vaut mieux dédier son âme à son entreprise

Cette approche est viable car elle récompense l’investissement et le travail… . Toutefois, elle est inadaptée à la majorité des gens.

La recherche de spécialisation n’est pas la norme

Tout le monde n’a pas l’envie, les moyens ou le temps de s’investir à 100 % dans une activité unique. En général, notre quotidien et nos aspirations s’organisent davantage autour de plusieurs centres d’intérêts et obligations. Le paradoxe est que nous tendons naturellement vers la pluridisciplinarité, mais le marché du travail récompense l’hyperspécialisation.

Tout ça pour dire que je crois profondément que pour la majorité des gens, le secret de leur ikigai réside dans la multidisciplinarité des activités, plutôt que dans le fait de s’investir dans une profession unique.

Trouver son ikigai dans la multidisciplinarité

Au lieu de consacrer toute notre carrière à développer une expertise dans un domaine précis, nous serions plus épanouit si nous parvenions à gagner de l’argent en allouant notre temps à plusieurs projets et passions. Pourquoi ne pas se créer un cumul de sources de revenus alignées avec ces centres d’intérêt. C’est cette philosophie que je développe à travers l’aventure Mister Fanjo.

Une stratégie simple et durable

Pour se faire, ma démarche repose sur trois principes :

    1. Définir mes objectifs de vie pour mettre des mots sur ce que je veux accomplir
    2. Mettre en place un système d’habitudes pour les concrétiser 
    3. Créer des sources de revenus en lien avec les résultats obtenus et les compétences développées

Le contenu que je partage sur mes plateformes est en lien avec cette quête :

    • Mes projets réprésentent les réalisations qui me tiennent à coeur et que j’essaye de monétiser
    • Les TIPS correspondent à ma vision du succès ainsi qu’aux pratiques qui m’aident à avancer au quotidien
    • La rubrique CVG constitue les coulisses de mon parcours avec mes bilans, réflexions, objectifs, … .

En fin de compte, je mène cette aventure entrepreneuriale en parallèle de mon emploi avec pour perspective de remplacer mon salaire par une multitude de sources de revenus alignées avec mes projets de vie. Voici mon approche pour trouver mon Ikigai

Conclusion

A mon sens, trouver son Ikigai ne signifie pas tout bouleverser du jour au lendemain. C’est apprendre à aligner progressivement ce que l’on aime, ce que l’on sait faire, ce que le monde attend de nous et ce qui peut nous rapporter. C’est construire un système de vie personnalisé, fondé sur ce qui compte vraiment. Et c’est en créant de la valeur autour de nos expériences que nous pouvons transformer notre quotidien en chemin vers le succès.

Les 48 meilleures pratiques de mon système d’habitudes

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L’homme de paille et L’homme de fer

Avez-vous déjà eu l’impression qu’on déformait vos propos juste pour vous contredire ? Ou à l’inverse, avez-vous déjà rencontré quelqu’un capable de reformuler parfaitement vos arguments avant d’y répondre avec finesse ? Ces deux manières diamétralement opposées de débattre portent des noms : l’homme de paille et l’homme de fer. L’un fragilise intentionnellement la position de l’autre pour mieux la démonter. L’autre la renforce pour en proposer une critique honnête. Dans cet épisode, nous allons explorer ces deux figures rhétoriques, comprendre ce qu’elles révèlent de nos échanges et découvrir comment mieux argumenter. C’est parti !

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https://youtu.be/6xFCOQOBUgs

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L’homme de paille et l’homme de fer

L’homme de paille : la caricature pour vaincre

L’homme de paille est une technique rhétorique fallacieuse qui consiste à déformer, exagérer ou caricaturer l’argument de l’adversaire afin de le rendre plus facile à réfuter. L’objectif n’est pas de répondre à la position réelle de l’autre, mais à une version affaiblie, parfois ridicule, qu’on lui prête. Voici quelques exemples concrets : 

    • Intervenant 1 : “Je suis contre la mise en place d’un programme de construction de porte-avions”. Intervenant 2 : “je ne comprends pas pourquoi vous voulez laisser notre pays sans défense.”. La proposition « je suis contre la construction d’un porte-avions » a été détournée en « je suis contre la défense de mon pays », argument beaucoup plus facile à mettre en défaut.
    • Intervenant 1 : « Il est important de réguler l’usage des écrans chez les enfants. » Intervenant 2 : « Donc vous êtes contre la technologie et vous voulez qu’on vive comme au Moyen Âge ? » La proposition « réguler l’usage des écrans » a été déformée en « rejeter toute technologie ».
    • Intervenant 1 : « Il faudrait repenser la répartition des richesses dans notre société. ». Intervenant 2 : « Ah, donc tu veux qu’on prenne tout à ceux qui travaillent pour le donner à ceux qui ne font rien ! ». L’idée de justice sociale est réduite à une caricature de vol et d’assistanat. 
    • Intervenant 1 :  « Il faut renforcer le contrôle aux frontières. ». Intervenant 2 : « Donc on ferme le pays, on expulse tout le monde et on rejette les étrangers ? ». Une position sur l’immigration est exagérément transformée en xénophobie radicale.

Cette stratégie est efficace sur le moment, car elle donne l’illusion d’une victoire facile. Mais en réalité, elle évite le vrai débat et entretient des dialogues de sourds. C’est un obstacle majeur à la pensée critique et à l’écoute authentique.

L’homme de fer : l’art du débat honnête

À l’inverse, l’homme de fer est une approche vertueuse du débat, qui consiste à reformuler l’argument de l’autre de manière à le rendre plus fort ou plus clair que ce que l’auteur lui-même aurait pu faire. On choisit volontairement de respecter et valoriser la position adverse pour y répondre de manière constructive. Par exemple : 

    • Face à une critique sur l’impact environnement des voitures électriques une réponse de type homme de fer pourrait être : “Donc si je comprends bien, tu soulignes que même les technologies vertes ont un coût écologique, et qu’il faudrait aussi penser à la sobriété énergétique, pas seulement au changement de véhicule.”
    • Réponse de l’homme de fer face à une critique du modèle éducatif traditionnel :  “Tu mets en lumière les limites d’un système centré sur les notes et tu proposes un apprentissage plus collaboratif et individualisé. Explorons cela.”

Cette posture ne signifie pas qu’on est d’accord avec l’autre. Elle signifie simplement qu’on reconnaît la complexité de ses arguments et qu’on cherche une réponse plus juste. C’est un puissant levier de progression intellectuelle et de communication apaisée. Cette posture implique :

    • D’écouter activement et de comprendre en profondeur la position adverse.
    • De présenter cette position de façon à ce que l’interlocuteur puisse dire : “Oui, c’est exactement ce que je veux dire !”.
    • D’y répondre ensuite de manière constructive, ce qui enrichit le débat et permet à chacun de progresser intellectuellement.

Encore une fois cette méthode favorise l’écoute, la rigueur intellectuelle, la réduction des conflits et la recherche sincère de la vérité.

Sept enseignements à retenir de l’homme de paille et de l’homme de fer

Une fois qu’on a identifié ces deux styles d’argumentation, notre regard sur les débats change radicalement. Voici ce qu’on peut en tirer :

    1. Apprendre à détecter les manipulations rhétoriques : Comprendre l’homme de paille permet de ne plus se laisser piéger par des arguments malhonnêtes.
    2. Renforcer ses propres idées : En se confrontant à une version solide de l’opinion opposée (homme de fer), on affine sa pensée.
    3. Favoriser l’écoute active : Reformuler fidèlement ce que dit l’autre est un signe de respect et une preuve de compréhension réelle.
    4. Développer son esprit critique : Identifier les vrais arguments demande une posture intellectuelle rigoureuse.
    5. Désamorcer les conflits : En quittant le terrain de la caricature, on réduit les tensions inutiles et on favorise le dialogue.
    6. Encourager le débat de qualité : L’homme de fer est une base solide pour des discussions utiles, même entre désaccords profonds.
    7. Cultiver l’humilité intellectuelle : Accepter que l’autre puisse avoir un point valable est le début de l’intelligence collective.

Conclusion

L’homme de paille et l’homme de fer incarnent deux façons opposées d’aborder le désaccord. Le premier manipule, le second construit. En choisissant consciemment d’adopter la posture de l’homme de fer, nous pouvons non seulement mieux débattre, mais aussi mieux comprendre le monde et ceux qui le pensent autrement.

Sources

    • Wikipedia, “Straw man” (homme de paille) et “Steel man” (homme de fer) : https://en.wikipedia.org/wiki/Straw_man

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PASSIONS – 10 pistes pour faire ce qui nous passionne

Imaginez être en prison, comment occuperiez-vous vos journées ? Quelles seraient vos activités ? Projetez-vous maintenant avec des millions sur votre compte, que feriez-vous au quotidien ? Ces questions aident à mettre des mots sur les projets et activités qui nous tiennent à cœur. De mon point de vue, une part essentielle du succès repose sur notre capacité à nourrir nos passions. Dans cet épisode, je développe ma vision sur le sujet ainsi que 10 idées d’activités à intégrer à son quotidien. C’est parti !

Vidéo

https://youtu.be/FlZ2aO_JO6M

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Faire ce qui nous passionne

Les passions sont un besoin vital

Faire ce qui nous passionne n’est pas qu’une question de plaisir. C’est un levier d’équilibre, de santé mentale, de progression personnelle et même de performance … et ça pour plusieurs raisons : 

    • La passion est une puissante source d’énergie. Quand une activité nous anime, on la pratique avec naturel, constance et envie. 
    • C’est un refuge contre le stress. En cultivant un hobbie, on se crée un espace à nous, hors des pressions extérieures.
    • Elles révèlent notre identité. Ce que l’on aime profondément en dit long sur qui l’on est et permet de nous reconnecter à notre singularité.
    • Les passions offrent de précieux sujets de conversation. Chaque expérience vécue peut susciter de l’intérêt ou de l’inspiration. 
    • Elles peuvent devenir une source de revenus : À l’ère du digital et de l’économie de la connaissance, on peut monétiser ses savoir-faire et bâtir une activité alignée avec ses centres d’intérêt.

En fin de compte, les passions sont un domaine de vie essentiel que l’on se doit de cultiver.

10 idées d’activités à intégrer à son quotidien.

Voici une dizaine d’idées d’activités à intégrer dans sa vie : 

    1. Jouer à des jeux de société, par exemple en mettant en place un rendez-vous mensuel avec ses proches pour faire un partie
    2. S’octroyer des moments détente pour visionner des séries, films et documentaires. 
    3. S’accorder quelques heures par semaine pour lire des livres, des BD, des mangas, etc…
    4. Jouer à des jeux vidéo en les savourant comme des mini-aventures.
    5. Intégrer l’art à son quotidien. Sortir au musée, se lancer dans un projet artistique ou simplement  prendre quelques secondes pour contempler un objet 
    6. Faire du sport. Les activités sportives sont de formidables passions qui permettent de prendre du plaisir, de se maintenir en forme et de tisser des liens.
    7. Cuisiner régulièrement les plats qui nous donnent envie.
    8. Écouter de la musique au quotidien. 
    9. Suivre une formation ou un atelier par an dans un domaine qui nous tient à coeur
    10. Voyager régulièrement. Personnellement, j’ai pris l’habitude de découvrir un nouveau département de France tous les ans.

Quelques conseils généraux pour terminer

Pour finir voici quatre habitudes essentielles pour nous aider à faire ce qui nous passionne au quotidien : 

    • Tenir une bucket list dans laquelle référencer toutes ses aspirations et envies
    • S’autoriser à revenir une passion d’enfance mise de côté : Lego, modélisme, dessin…
    • S’accorder un budget “hobbies” mensuel. L’idée est de mettre en place un virement automatique tous les mois de quelques dizaines ou centaines d’euros pour les déposer sur un compte dédié à nos projets.
    • Passer du temps seul avec ses pensées pour laisser émerger ses envies profondes

Conclusion

Faire ce qui nous passionne, ce n’est pas une option. C’est une clé essentielle pour s’épanouir, progresser et rester aligné avec soi-même. En intégrant des habitudes simples centrées sur ce qui nous anime, on se forge une vie qui nous ressemble et on développe sa singularité.

Les 48 meilleures pratiques de mon système d’habitudes

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La loi de Benford

Saviez-vous qu’il est possible de détecter les fraudes comptables, vérifier les résultats électoraux ou encore évaluer la fiabilité d’une source grâce aux mathématiques ? Cette performance s’appuie sur une curiosité statistique fascinante : la loi de Benford. Dans cet épisode, découvrons ce concept étonnant et les applications concrètes que nous pouvons en tirer. C’est parti !

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https://youtu.be/_AV6pBw2Muk

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https://open.spotify.com/episode/4npVhWPwacaQgJ7IVKMy93?si=ihZfBu4uSGWE_w9tQe5EXg

La Loi de Benford

Quelle est cette loi ?

La loi de Benford stipule que dans de nombreuses séries de données issues du monde réel (comme les factures comptables, les mesures naturelles ou les études statistiques) les chiffres ne sont pas répartis de manière uniforme. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, les petits chiffres (comme 1 ou 2) apparaissent plus souvent que les grands (comme 8 ou 9). Par exemple : 

    • Environ 30% des nombres commencent par 1
    • Moins de 8% commencent par 5
    • Moins de 5% commencent par 9

Cette loi est popularisée en 1938 par le physicien Frank Benford. Il recueille 20 000 nombres issus de domaines très variés : tailles de rivières, données démographiques ou encore relevés scientifiques. En les analysant, il constate une régularité frappante dans la fréquence d’apparition des premières décimales. Peu importe le jeu de données, les chiffres apparaissent selon la même répartition statistique.

Notons toutefois que la loi de Benford ne s’applique pas à toutes les données. Elle concerne surtout les ensembles de nombres “naturels” qui couvrent plusieurs ordres de grandeur.  Les données artificielles, comme des numéros de téléphone ou des codes postaux, ne respectent pas la même fréquence de distribution statistique.

Applications de la loi de Benford

La loi de Benford est un outil mathématique puissant dans de nombreux domaines. Une de ses applications concrètes consiste à l’utiliser pour détecter les fraudes ou falsifications de données.

    • Des organismes comme l’IRS (le fisc américain) l’utilisent pour traquer les anomalies dans les registres comptables.
    • Les statisticiens s’en servent pour analyser les résultats ou les données politiques pour repérer d’éventuelles manipulations.
    • L’audit de données massives (big data) à travers le prisme de la loi de Benford permettent de valider l’intégrité de grandes bases de données.

Quoiqu’il en soit, il convient d’éviter les conclusions hâtives. Le fait qu’une source de données dévie de la loi de Benford ne prouve pas qu’elle est obligatoirement fausse. Gardons aussi en tête qu’elle s’applique surtout aux données numériques naturelles comme les prix, les populations ou les mesures physiques. 

Avant de conclure, terminons par une réflexion : qu’en est-il du contenu généré par l’intelligence artificielle générative ? Paradoxalement, ChatGPT peut proposer des réponses “artificielles” en s’appuyant sur des données réelles contenues dans ses modèles. Donc, si l’on prend un jeu de données produit par l’IA, suivra-il la répartition statistique de la loi de Benford ? … vous avez 4h !

Conclusion

Utilisée en finance, en science des données ou en criminalistique, la loi de Benford est un outil mathématique puissant. Il repose sur l’observation statistique suivante : dans un jeu de données “naturel”, les chiffres ne sont pas répartis de manière uniforme. Les petits chiffres apparaissent plus souvent que les grands.

Sources

    • Wikipedia : Loi de Benford : https://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_de_Benford

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Histoire inspirante – La vérité en couleurs

➽ Dans cet épisode, découvrons une histoire inspirante intitulée : la vérité en couleurs. C’est parti ! ✅

Vidéo

https://youtu.be/CUqltvy7P5s

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https://open.spotify.com/episode/56vjw4DPaZOf9BKMizjGo9?si=H3y3t8WSRmCo6eSF-N8XMg

La vérité en couleurs

Il était une fois un monde peuplé de lapins aux yeux blancs. Leur regard pur leur permettait de voir le monde tel qu’il était, sans filtre ni interprétation. Deux règles fondamentales semblaient guider leur existence :

    • Soyez justes et bienveillants envers tous, malgré vos différences.
    • Efforcez-vous de rendre le monde meilleur afin de maximiser le bonheur collectif

Grâce à ces principes, les lapins vivaient en harmonie. Certes, des disputes éclataient parfois pour un terrier ou une carotte, mais en se souvenant de ces règles, l’équilibre était toujours rétabli.

Un jour, les lapins les plus sages décidèrent d’expliquer et de transmettre ces valeurs à travers des histoires inspirées de leur quotidien. Ils racontaient comment les plus rapides avaient pris l’habitude de ramasser plus de carottes pour aider les plus lents. Comment les plus lents entretenaient les terriers pour se rendre utiles. Comment certains lapins continuaient à partir à la chasse aux carottes, indépendamment de leur vitesse, simplement car ils prenaient plaisir dans cette activité.

À mesure que ces récits circulaient, un phénomène étrange apparut : les yeux des lapins commencèrent à changer de couleur. Ceux qui croyaient que les rapides devaient gérer les carottes virent leurs yeux devenir rouges. Ceux qui pensaient que cette tâche revenait aux plus lents prirent une teinte bleue. D’autres adoptèrent de nouvelles nuances en fonction des histoires qu’ils entendaient et répétaient. Peu à peu, les couleurs s’intensifièrent, les croyances s’enracinèrent et chacun en vint à voir le monde à travers le prisme de sa propre vérité.

Avec le temps, les lapins aux yeux bleus ne se reconnaissaient plus dans les récits des lapins aux yeux rouges. Chacun était persuadé que sa vision du monde était la seule correcte.

Un jour, un jeune lapin aux yeux encore blancs demanda à un ancien :

— Pourquoi nos yeux sont-ils différents ?

L’ancien répondit en soupirant :

— Parce qu’au départ, nous avons tous voulu transmettre le même message. Mais au lieu de nous concentrer sur les règles fondamentales qui nous unissaient, nous avons fini par ne plus voir que les récits qui nous séparaient.

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Détente – 3 principes pour se détendre et prendre soin de soi

Connaissez-vous l’adage : un cavalier expérimenté sait ménager sa monture ? Une idée sous-jacente est que pour aller loin, il est vain de chercher à avancer sa relâche. Le fonctionnement de notre corps suit la même règle : sans pause il s’épuise. A mon sens, une partie de la réussite repose sur notre capacité à apprécier les moments de détente et à prendre soin de nous. Savoir se reposer, accepter l’ennui et s’offrir du temps ne sont pas des luxes, mais des nécessités. Dans cet épisode, je partage 3 principes et des habitudes pour se détendre et prendre soin de soi au quotidien. C’est parti !

Vidéo

https://youtu.be/WfUejrQ6vtc

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Détente – 3 principes pour se détendre et prendre soin de soi

Pourquoi est-il essentiel de s’accorder des moments de détente ?

Dans le décalogue, (certainement l’une des bases éthiques les plus influentes de l’humanité), le quatrième commandement stipule : « Souviens-toi du sabbat pour le sanctifier ». Cette règle peut s’interpréter par le fait de célébrer le repos et de le considérer comme quelque chose de noble.

Cependant, suivons-nous réellement cette recommandation ? 

    • Certains se vantent de peut dormir et de manquer de sommeil
    • D’autres se préoccupent sans cesse du passé ou de l’avenir qui les inquiètent.
    • D’autres ne laissent aucun répit à leur esprit en sortant leur téléphone dès qu’ils se retrouvent inactifs

En fait, notre incapacité à accepter l’instant est source de stress. Pour se détendre, il convient plutôt de se recentrer sur le moment présent et d’accepter l’ennui. 

Trois principes essentiels pour se détendre au quotidien

De mon point de vue, il y a 3 fondements essentiels que l’on peut décliner en de multiples habitudes.

1. S’offrir des temps de repos réguliers

L’idéal est de s’octroyer des moments de détente sur divers horizons de temps :

    • A l’échelle d’une journée, on peut prendre des pauses régulières et diminuer l’intensité des activités au fur et à mesure. Cela se traduit par exemple par les routines suivantes :: 
      • Traiter les tâches productives qui nécessites de la concentration le matin
      • Prendre le temps de manger et se détendre entre midi et deux
      • Planifier un créneau après la pause méridienne pour traiter les urgences et sujets qui demandent à nouveau de la concentration
      • Se réserver le reste de l’après-midi pour les activités moins exigeantes cognitivement comme les travaux créatifs, les réunions ou les tâches faciles mais répétitives…
      • Dédier sa soirée aux loisirs, aux plaisirs et aux proches
    • A l’échelle d’une semaine, on peut observer la même philosophie en effectuant les activités exigeantes en début et milieu de semaine de sorte à réserver le WE aux hobbies, aux moments de détente et aux proches. Personnellement, je fais de mon vendredi après-midi un moment strictement dédié aux tâches plaisantes.
    • A l’échelle de l’année, le but est aussi de prendre des temps repos régulièrement
      • Faire un WE de 3-4 jours trimestriellement
      • Poser deux semaines de congés durant la période estivale
      • Se réserver la dernière semaine de l’année pour les fêtes en famille et entre amis

2. S’accorder des moments seul avec ses pensées

Pour beaucoup, nous avons le réflexe désastreux de dégainer notre téléphone dès que l’on se retrouve inactif : dès qu’on s’assoit dans une salle d’attente, dès que l’on attend à un feu rouge ou dès que l’on se retrouve seul quelques instants …

Ces micro-moments d’ennui sont en réalité précieux, car ils permettent à notre esprit de vagabonder, réfléchir ou se poser. Au lieu de combler chaque instant de vide par des distractions, voici quelques habitudes pour se reconnecter : 

    • Utiliser la technique du 5-4-3-2-1 pour s’ancrer dans le moment présent : observer 5 choses, toucher 4 textures, écouter 3 sons, sentir 2 odeurs, identifier 1 goût.
    • Partir marcher 30 minutes pour vider son esprit et le laisser déambuler.
    • Conduire ou prendre sa douche sans musique afin de savourer le silence.
    • S’accorder deux jours en solitaire par an pour faire le point.
    • Faire régulièrement l’exercice de poser son téléphone et ne rien faire pendant 60 secondes.

3. Prendre soin de soi avec plaisir

Le corps et l’esprit sont comme des machines qu’il convient d’entretenir. En plus des règles d’hygiène élémentaires, le but est d’adopter une approche préventive plutôt que curative. 

    • Faire un bilan annuel chez le dentiste
    • Faire un bilan sanguin tous les ans
    • Mettre son téléphone en mode avion la nuit
    • S’offrir régulièrement un massage pour détendre le corps.

L’habitude ultime : la marche

De mon point de vue, le fait de marcher est la meilleure pratique pour se détendre car elle combine les trois principes précédents. C’est une activité physique légère, méditative, reposante, bénéfique pour le métabolisme et qui peut être passée en solitaire. 

Comme le disait le philosophe danois Søren Kierkegaard :

« Ne perdez jamais votre envie de marcher : chaque jour, je marche jusqu’à retrouver un état de bien-être et je m’éloigne de toute maladie ; j’ai marché jusqu’à mes meilleures idées, et je ne connais pas de pensée si pesante qu’on ne puisse laisser derrière soi en marchant. »

Honnêtement, si vous ne deviez retenir qu’une seule habitude à mettre en place, ça serait d’aller marcher seul 20 à 30 minutes tous les jours

Conclusion

S’accorder des moments de détente est essentiel pour notre équilibre mental et physique. Il existe de nombreuses pratiques pour se détendre et prendre soin de soi. Tout l’enjeu est de construire un système d’habitudes qui repose sur trois principes essentiels :  

    1. S’offrir des temps de repos réguliers
    2. S’accorder des moments seul avec ses pensées
    3. Prendre soin de soi avec plaisir

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Chambre Chinoise : Illusion de la compréhension

Peut-on considérer que ChatGPT est intelligent ? En répondant à nos sollicitations avec une aisance stupéfiante, il donne l’impression de comprendre les mots qu’il utilise. Pourtant, il ne traite que des données en suivant des modèles statistiques, sans saisir la signification de ses propos. On associe ce phénomène au concept de la chambre chinoise. Dans cet épisode, découvrons cette fascinante expérience de pensée et les enseignements que nous pouvons en tirer. C’est parti !

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https://youtu.be/-15H4FW1lfI

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https://open.spotify.com/episode/04n7TLnp7cPzTDUpYYt6d1?si=Ic2C5TR6QMCaG93qqXy7Zg

Qu’est ce que la chambre chinoise ?

Une expérience de pensée révélatrice

Certains connaissent peut-être le test de Turing. Son but est d’évaluer la capacité d’une machine à imiter l’intelligence humaine. Pour ce faire, un humain interagit à l’aveugle avec le système testé et un autre humain. S’il ne parvient pas à les distinguer, alors la machine est considérée comme « intelligente ». A ce jour plusieurs technologies (ex : les IA génératives) réussissent le test de Turing, mais peut-on réellement considérer ces systèmes comme intelligents, dotés d’un “esprit” ou en mesure de comprendre le langage ?

En étudiant le sujet, le philosophe américain John Searle conçoit l’expérience de la chambre chinoise en 1980. Il enferme dans une pièce une personne qui ne connaît pas un mot de chinois. L’individu dispose uniquement d’un livre contenant des instructions détaillées pour manipuler les symboles de cette langue. Des questions en chinois lui sont glissées sous la porte et il doit y répondre. Grâce aux règles du livre, il parvient à rédiger des réponses correctes. C’est là que ça devient intéressant, car pour les observateurs extérieurs, il est facile de croire que leur interlocuteur comprend le chinois. Pourtant, il ne fait que traiter des symboles sans en saisir le sens. C’est exactement le cas des intelligences artificielles comme ChatGPT. Elles génèrent des phrases pertinentes en manipulant des données à partir de règles statistiques sans pour autant avoir de conscience ou de compréhension. C’est le concept mis en évidence par la chambre chinoise. 

Pour illustrer très simplement, on peut prendre l’exemple du perroquet qui dit « Bonjour, comment ça va ? ». Même si sa phrase est correcte, il ne comprend pas son propre discours; il se contente de répéter des sons. 

Enseignements sur la chambre chinoise

L’expérience de pensée de la chambre chinoise soulève des questions profondes sur l’intelligence et notre perception de la compréhension.

D’une part, il est essentiel de reconnaître les limites des intelligences artificielles génératives qui donnent l’illusion de compréhension. En réalité, ces systèmes produisent “bêtement” des résultats cohérents grâce à des règles édictées dans des algorithmes. Malgré tout, ces technologies sont de formidables outils pour traiter l’information. Il convient juste de rester prudent et garder son discernement lorsqu’on les utilise.

Le deuxième point que l’on peut noter est que le test de Turing est insuffisant pour déterminer si un système est réellement “intelligent”. Toutefois, il reste adapté pour évaluer la capacité d’une machine à imiter l’intelligence humaine.

Enfin, cela soulève aussi une question profonde : qu’est-ce que l’intelligence ? Est-ce la capacité à comprendre, communiquer, s’adapter, résoudre des problèmes ? Est-elle logique, émotionnelle, créative ou encore sociale ? Encore aujourd’hui, il existe de multiples définitions pour ce terme. A ce titre, la chambre chinoise nous invite à réfléchir à notre conception de l’intelligence.

Conclusion

Un système peut imiter l’intelligence humaine en manipulant des données à partir de règles spécifiques, sans pour autant comprendre les résultats qu’il produit. Cette illusion de la compréhension est mise en lumière par l’expérience de pensée de la chambre chinoise.

Sources

Wikipedia – Chambre chinoise : https://fr.wikipedia.org/wiki/Chambre_chinoise

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La vie d’Épictète – Rester Stoïque

➽ Dans cet épisode, découvrons brièvement l’histoire inspirante d’Épictète, l’un des plus grands philosophes du stoïcisme. C’est parti ! ✅

Vidéo

https://youtu.be/lcddHNeHWc4

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La vie d’Épictète

Le nom d’Épictète signifie « acheté » en grec, un triste présage pour celui qui naît esclave en Phrygie (friji) (actuelle Turquie). Vendu à un riche proche de l’empereur Néron, il est conduit à Rome. Malgré sa condition, il est autorisé à assister aux conférences d’une grande figure du stoïcisme. Mais au quotidien, il subit régulièrement la cruauté de son maître. 

La légende raconte qu’un jour, ce dernier s’amuse à lui tordre la jambe. Plutôt que de le supplier, Épictète, impassible, lui dit simplement : « Tu vas me la casser. ». Son maître, sans pitié, insiste et l’os se brise. C’est alors que Epictète ajoute avec le même calme : « Je te l’avais dit. » Cette scène emblématique illustre parfaitement l’expression « rester stoïque », synonyme de courage et résilience face à l’adversité.

Plus tard, Épictète est finalement affranchi et devient philosophe. Mais craignant son influence, l’empereur le bannit de Rome. Il s’exile alors à Nicopolis en Grèce, où il fonde une école. Dans son approche de la philosophie, il prône que la liberté véritable ne dépend pas des circonstances, mais de notre capacité à accepter ce qui échappe à notre contrôle. Ses enseignements auraient profondément influencé l’empereur philosophe Marc Aurèle.

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Parentalité – 10 principes pour accompagner ses enfants

Depuis la nuit des temps, nous sommes les maillons d’une chaîne ininterrompue. Nos ancêtres, sans exception, ont réussi à se reproduire avant de quitter ce monde, assurant ainsi la continuité de notre lignée. Cette réalité biologique soulève une question essentielle : n’est-il pas en notre devoir de perpétuer cette transmission ? De mon point de vue, le fait de fonder une famille est un des sens de la vie et un marqueur de réussite. Une partie du bonheur de l’existence réside dans la joie d’avoir une descendance que l’on voit grandir. Dans cet épisode, je partage ma philosophie sur le sujet ainsi que 10 principes pour accompagner ses enfants dans le développement de leur plein potentiel. C’est parti !

Vidéo

https://youtu.be/h-Y0g6ApOoM

Version audio

https://open.spotify.com/episode/6STjXqrTmsgANQ3QSq3GKx?si=IiN_nMUeQCuIT1YdkWSvrA

Parentalité – 10 principes pour accompagner ses enfants

Les enfants : un pilier de l’existence ?

Transmettre ses gènes et faire perdurer cette chaîne ininterrompue dont tous nos ancêtres prennent soin depuis la nuit des temps est un formidable but à atteindre. La famille est si essentielle qu’elle est une composante centrale dans la plupart des civilisations.

A mon sens, hésiter à avoir des enfants, par peur des responsabilités, par crainte du monde à venir ou par volonté de privilégier d’autres ambitions est une erreur. Pour le psychologue Jordan Peterson, il convient même d’éviter de trop attendre pour faire des enfants (cf livre : 12 nouvelles règles pour une vie). Pour reprendre ses propos, “l’horloge biologique tourne et nous sommes trop fragiles pour jouer avec ce que la vie peut nous offrir.”

Retarder la parentalité, c’est prendre le risque de voir disparaître sa lignée et de manquer l’une des expériences humaines les plus profondes et enrichissantes. 

Eduquer et accompagner ses enfants – 10 principes

La reproduction et l’éducation des enfants donnent un but profond à l’existence. Éduquer un enfant, c’est lui inculquer des valeurs, lui fournir les clés pour affronter la vie et favoriser son épanouissement. A ce titre, les parents doivent veiller à guider leur enfant vers l’autonomie, aussi bien sur les plans de la santé, du bien-être ou du respect des règles sociales. Voici 10 principes fondamentaux au sujet de l’éducation : 

    1. Défendre à ses enfants de faire ce qui nous empêcherait de les aimer. Cela se traduit par le fait de leur transmettre des valeurs essentielles comme le respect, la responsabilité et la maîtrise de soi, afin qu’ils deviennent des adultes épanouis et équilibrés. 
    2. Viser un amour inconditionnel. L’objectif des parents est de rendre leur enfant autonome. Tous les efforts pour les aider dans cette voie sont un don naturel et désintéressé.
    3. Contribuer à leur bonheur au quotidien. Le but est de partager des moments privilégiés avec eux, organiser des sorties, jouer ensemble, célébrer les occasions spéciales … 
    4. Leur accorder toute notre attention en leur présence. Mettre de côté les distractions, en particulier les smartphones pour être pleinement disponible et profiter des instants que l’on passe avec eux.
    5. Les aiguiller dans leurs choix, tout en les laissant maître de la décision. Dans la plupart des cas, le mieux est de leur exposer notre point de vue pour les conseiller, de les laisser décider, puis de les soutenir dans leurs choix.
    6. Garder une trace du passé et de leur héritage. Une superbe habitude à ce sujet consiste à réaliser annuellement un album qui compile les souvenirs marquants de chaque année, puis de leur offrir à leur 18 ans.
    7. Veiller à leur santé de près. Un parent doit s’efforcer d’assurer les suivis réguliers de ces enfants auprès des professionnels de santé, veiller à leur donner une alimentation équilibrée, les encourager à pratiquer une activité physique et faire attention à leur sommeil.
    8. Favoriser leurs relations. Pour garantir leur équilibre personnel, il convient d’encourager leurs interactions avec leurs amis et les membres de la famille tout en leur apprenant à apprécier les moments de solitude.
    9. Assurer leur avenir matériel et moral. L’objectif est de leur offrir un cadre stable pour leur futur en anticipant un patrimoine, en garantissant leur confort et en les initiant aux réalités financières pour qu’ils puissent devenir autonomes.
    10. Continuer à construire sa vie. Un parent doit cultiver ses propres passions et ambitions pour s’accomplir et in fine montrer l’exemple. Le but est de donner une boussole dont il peuvent s’inspirer au cours de leur propre apprentissage. 

Dans tous les cas, il faut leur faire confiance pour qu’ils dressent eux même leur chemin en s’inspirant de leur propre expériences et observations.

Conclusion

Avoir et éduquer des enfants est un défi, mais c’est aussi l’une des plus grandes sources de bonheur et d’accomplissement. Nous sommes les héritiers d’une lignée ininterrompue, et il nous appartient de poursuivre cette chaîne en offrant le meilleur à nos descendants. Pour accompagner ses enfants dans le développement de leur plein potentiel, la clé est d’être épanoui soi-même pour montrer l’exemple tout en cherchant à apprécier le passage du temps auprès d’eux.

Les 48 meilleures pratiques de mon système d’habitudes

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L’effet cobra

Connaissez-vous l’histoire des cobras de Delhi ? Au 19e siècle, Delhi fait face à une invasion de cobras venimeux. Pour résoudre le problème, les autorités instaurent une prime pour chaque cobra mort rapporté. D’abord efficace, la mesure entraîne ensuite des dérives : des habitants élèvent des cobras pour profiter de la récompense. En découvrant la supercherie, l’administration supprime le programme. Furieux, les éleveurs relâchent leurs serpents dans les rues. Résultat : la situation empire car la population de cobras augmente drastiquement. Cette histoire vraie illustre un phénomène bien connu en économie et en sciences sociales que l’on nomme l’effet Cobra. Ce terme désigne une situation où une tentative de solution à un problème entraîne des conséquences involontaires qui empirent la situation initiale. C’est parti pour quelques explications !

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L’effet Cobra

Quand les solutions aggravent le problème

L’effet cobra désigne un phénomène qui survient lorsqu’une tentative de résolution d’un problème a pour effet pervers de l’aggraver. La principale raison repose sur un principe simple : lorsqu’on met en place une solution ou une réglementation pour encourager un comportement, les individus cherchent un moyen de contourner ou d’exploiter ce nouveau système à leur avantage, souvent au détriment de la finalité recherchée. 

L’effet Cobra : 3 cas concrets

De nombreux exemples illustrent ce phénomène : 

    • Les politiques de limitation des émissions de CO₂ : Certains pays cherchent à imposer des quotas d’émissions aux entreprises pour réduire la pollution. Pour éviter les contraintes, les sociétés délocalisent leurs usines vers des pays sans restrictions, ce qui aggrave le problème à l’échelle mondiale.
    • La chasse aux nuisibles en Chine. Au cours du 20e siècle, la Chine lance une campagne d’extermination de nuisibles, dont les moineaux. La disparition de ces oiseaux fait exploser la population d’insectes. Leur prolifération provoque l’effondrement de la production agricole ce qui entraîne une famine qui fait des millions de morts.
    • Les restrictions de vitesse sur les routes : Pour réduire les accidents, la pollution ou les embouteillages, certaines villes imposent des limitations strictes. Ces restrictions poussent des conducteurs à emprunter des routes secondaires inadaptées ce qui aggravent les problèmes initiaux.

Quelques enseignements à appliquer au quotidien

Pour éviter le piège de l’effet cobra au quotidien, voici plusieurs principes essentiels :

    • Analyser les conséquences possibles : Avant de mettre en place une solution, il est judicieux de prendre le temps de réfléchir aux effets indirects et aux comportements qu’elle pourrait encourager. 
    • Tester à petite échelle : L’idéal est d’expérimenter les solutions sur un groupe restreint pour mesurer les conséquences.
    • S’appuyer sur la motivation intrinsèque plutôt que la simple punition ou récompense. Les nouveaux comportements doivent être motivés de préférence par le plaisir que procure l’activité plutôt que par des systèmes basés sur le principe de la carotte et du bâton.

Conclusion

L’effet Cobra désigne un phénomène qui survient lorsqu’une tentative de résolution d’un problème a pour effet pervers de l’aggraver. Pour l’éviter, il est judicieux de réfléchir aux conséquences à long terme, de tester la solution à petite échelle ou de rechercher la motivation intrinsèque.

Sources

Wikipedia – L’effet Cobra : https://fr.wikipedia.org/wiki/Effet_cobra

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