Interview Rafale – Matteo – Mind Parachutes

➽ Découvrez les conseils entrepreneuriaux, les habitudes de vie et les coulisses des activités de Matteo – le créateur du site internet et chaîne YouTube : Mind Parachutes. C’est parti ! ✅

Vidéo

Version “Rafale”

Version intégrale

Podcast

Version “Rafale”

Version intégrale

Retranscription de l’interview

Partie 1 : Présentation de Matteo et de ses activités

Mister Fanjo : Mathéo, bienvenue dans l’émission Interview Rafale. Pour les personnes qui ne te connaissent pas, je vais te présenter brièvement. Pour nous aider à ouvrir notre esprit à de nouvelles idées, Mathéo résume toutes les semaines l’essentiel des meilleurs livres de business, de développement personnel ou encore sur les finances personnelles. Ses animations de quelques minutes sont disponibles sur ses plateformes, notamment son site internet et sa chaîne YouTube : Mind Parachutes. Il propose également des accompagnements plus poussés pour développer un side business ou être au top de sa carrière. A travers son interview, découvrons ses conseils entrepreneuriaux, ses habitudes de vie et les coulisses de ses activités. C’est parti ! Est-ce que cette brève introduction te convient ? Est-ce que tu aimerais compléter quelques éléments que j’aurais oubliés ?

Matteo : Non, je pense t’as dit l’essentiel. Je suis un grand passionné de développement personnel et d’entrepreneuriat. C’était des découvertes que j’ai faites assez tard dans ma vie. Je pense que c’était autour de la trentaine, et qui ont beaucoup changé mon quotidien. Donc je suis très content d’avoir l’occasion de parler un peu de mon expérience, de partager mon expérience avec ta communauté. Merci beaucoup pour l’invitation, Benjamin.

Mister Fanjo : Je te propose de commencer par la première partie. C’est des questions rafales pour te présenter un peu de manière originale. Et après ça, on enchaînera plus en détail sur ton parcours, tes activités entrepreneuriales, ta vision, etc. Est-ce que tu es prêt ?

Matteo : Yes. Allons-y. !

Ses goûts musicaux

 

Mister Fanjo : Quel morceau de musique devrait-on envoyer dans l’espace si l’humanité devait disparaître ?

Matteo : C’est pas évident de choisir. Je vais t’en dire deux, si c’est possible. Tant pis. La première, c’est The Show Must Go On de Queen.  Je ne sais pas si tu connais Freddie Mercury, ça a été une grosse référence pour moi. C’est une chanson qui a beaucoup marqué mon adolescence et ma jeune vie d’adulte. J’ai aussi une autre chanson de l’adolescence, qui est une chanson de Guns N’Roses. Sweet Child O’ Mine. Ça m’a fait de super souvenirs d’adolescence avec un groupe d’amis très intime que j’ai. C’est les deux que je porterais. C’est beaucoup de musique d’adolescence, finalement.

Ses recommandations de séries, films, chaines Youtube

 

Mister Fanjo : Deuxième question. Quelles séries, films, documentaires ou chaînes YouTube recommandes-tu de regarder ?

Matteo : Alors moi, sur les films et les séries TV, je suis vraiment la mauvaise personne à qui poser cette question. Déjà parce que je n’en regarde pas beaucoup depuis très longtemps et aussi parce que j’ai une super mauvaise mémoire de ce genre de choses, donc je ne saurais pas conseiller. Par contre, sur les chaînes YouTube, j’adore personnellement différentes chaînes YouTube d’apprentissage. Si je pars sur l’entrepreneuriat, j’aime beaucoup Alex Hormozi. C’est quelqu’un que je trouve d’une clarté incroyable et d’une capacité à transmettre, à simplifier des concepts parfois difficiles très simplement et de manière très concrète. Donc la chaîne d’Alex Hormozi en anglais. Et en fait, ce que je vous conseille de faire, c’est d’aller chercher des personnes qui pensent des choses qui ne sont pas ce que vous ferez naturellement. Donc, ce n’est pas un conseil général pour tout le monde, mais plutôt pour chacun : OK, comment est-ce que je peux finalement m’ouvrir à des idées différentes, à des manières de penser différentes que celles que j’ai l’habitude de faire. Faire un peu de recherche active et faire quelque chose de différent. 

Mister Fanjo : Et en ce moment, personnellement, tu te renseignes sur quel sujet ?

Matteo : Alors, aujourd’hui, je continue sur l’entrepreneuriat parce que je trouve que c’est quelque chose qu’on ne termine jamais d’apprendre. Et je me renseigne sur l’immobilier en ce moment parce que j’ai commencé à faire des investissements locatifs. Je regarde comment d’autres personnes s’y prennent.

L’activité physique

 

Mister Fanjo : Troisième question, pratiques-tu un sport ou une activité physique ?

Matteo : Oui, j’aime beaucoup la course à pied. Je suis un ancien finisseur de marathon. Ça fait quelques années que je ne fais plus ça, mais j’en ai couru trois ou quatre il y a quelques années. C’est quelque chose que j’aime toujours faire, avec plus ou moins de régularité. Les périodes où je suis plus fier de moi, je vais pratiquement tous les jours. Et après, il y a des phases où je suis un peu moins régulier, mais deux ou trois fois par semaine, j’essaie d’y aller malgré tout.

Ses origines

Mister Fanjo : Quatrième question. D’où es-tu originaire et où as-tu grandi ?

Matteo : Alors, je suis italien. Je suis né et j’ai grandi en Italie. Je suis arrivé en France quand j’avais 23 ans. Avant ça, j’ai vécu au nord de l’Italie. Ma ville de naissance est Bergame, c’est dans la région des lacs. Après, j’ai passé trois ans à Venise lors de mon adolescence, de 16 à 19 ans. Très belle expérience de vie. Et après, j’ai fait mes études universitaires à Milan avant d’arriver à Paris.

Le parcours scolaire et universitaire

Mister Fanjo : En quelques mots, comment définirais-tu ton parcours scolaire et universitaire ?

Matteo : Pour moi, c’était une découverte. Je considère avoir eu la chance d’avoir appris à apprécier le fait d’apprendre de nouvelles choses, de pouvoir découvrir des domaines que je ne connaissais pas. C’est une passion qui continue même aujourd’hui. J’adore apprendre.

Mister Fanjo : Et tu as fait tes études dans quel cursus ? C’était plutôt scientifique, littéraire ?

Matteo : C’était plutôt scientifique. J’ai fait le lycée S, je pense, l’équivalent italien. Après, j’ai fait des études en ingénierie, en électronique, très techniques. Je pense que c’est à cause de ça, ou grâce à ça, qu’une fois que j’ai fini les études universitaires, j’ai plutôt eu envie de développer des compétences plus humaines dans le dev perso, la psychologie, l’économie, que j’avais moins eu l’occasion d’apprendre quand j’étais à l’école.

Mister Fanjo : Où as-tu fait ce nouvel apprentissage ? Dans le cursus universitaire ou alors tu t’es formé de ton côté ?

Matteo : Non, c’était après. En fait, pendant le cursus universitaire, j’étais vraiment très focalisé sur le côté scientifique. Juste la dernière année universitaire, j’ai pu participer à un programme d’échange où il y avait les premiers éléments de management, des sensibilités humaines, qui étaient autour de l’interculturalité. L’idée, c’était un programme d’échange pour rencontrer, à plusieurs reprises pendant l’année scolaire, des étudiants qui venaient de plusieurs pays d’Europe. On était plutôt restreint, une cinquantaine / soixantaine de personnes. On se retrouvait trois semaines dans l’année. C’était pour moi une expérience supplémentaire de découverte de l’autre, que j’adorais. Et après, je dirais, la partie dev perso, économie,… est venue après. J’ai commencé à travailler pendant quelques années en tant qu’ingénieur de R&D, donc j’avais un travail très technique. Même dans le cadre de ce travail-là, je me suis aperçu que j’utilisais très peu les compétences que j’avais apprises à l’école, malgré plus de 20 ans d’études. J’utilisais d’autres types de compétences que personne ne m’avait jamais appris, la gestion du temps, la relation aux autres, la prise de paroles, des choses qui finalement étaient centrales dans mon quotidien professionnel et pour lesquelles personne ne m’avait jamais rien appris. C’est là où j’ai découvert le monde du Dev Perso.

Les premières expériences professionnelles

Mister Fanjo : Dans quelle entreprise a été ta première expérience professionnelle ?

Matteo : Alors, j’ai travaillé dans deux entreprises. Ma toute première expérience, c’était dans une entreprise qui s’appelle ST Microelectronics. C’est une entreprise qui fait des semi-conducteurs. Là, j’ai fait un stage de fin d’études à Milan. Et après, ma première expérience post-diplôme, c’était chez Orange. Je suis resté chez Orange pendant 15 ans. où j’ai commencé, comme je disais tout à l’heure, en tant qu’ingénieur R&D et j’ai terminé dans des postes de management.

Les activités actuelles

Mister Fanjo : Comment gagnes-tu ta vie aujourd’hui ? Quelles sont tes principales activités ?

Matteo : Alors aujourd’hui, je gagne ma vie en vendant mes connaissances et mon accompagnement. Je dirais qu’il y a plusieurs activités que je réalise en tant qu’entrepreneur. Une première, c’est la synthèse des livres qui m’intéressent, du développement personnel. Donc, il y a une version gratuite où les gens peuvent accéder sur YouTube. La chaîne YouTube, d’ailleurs, c’était une belle surprise. Elle intéresse pas mal de gens. Elle cumule aujourd’hui 215 000 abonnés. Je suis très content de voir que la communauté a bien pris. Je collabore sur des choses similaires avec d’autres boîtes. Je réalise des vidéos sur commande, sur des sujets spécifiques. On réalise des formations toujours sur les formats de synthèse animée. Et après, je propose aux personnes qui souhaitent aller un peu plus loin dans leur connaissance de développement personnel ou d’entrepreneuriat. Notamment, j’aide des salariés qui souhaiteraient lancer leur entreprise à créer leur activité en partant de zéro. Ils peuvent ne pas avoir l’idée de départ. L’idée, c’est d’arriver à avoir leur premier client grâce à leur activité.

Partie 2 : Zoom sur le parcours entrepreneurial

La transition vers l’entrepreneuriat

Mister Fanjo : J’essaie de comprendre comment s’est faite la transition entre le monde du salariat et l’entrepreneuriat. Si j’ai bien compris, tu t’intéressais de plus en plus à l’économie, aux sciences sociales, au management,… . Notamment, je suppose que tu as lu des livres et c’est la lecture de ces livres qui t’a donné envie de les synthétiser, de les partager. Comment s’est passée la transition ?

Matteo : En fait, il y avait plusieurs envies qui sont apparues. Il avait une envie d’entreprendre, que j’ai découvert. D’ailleurs, j’ai lancé et fait couler cinq business avant de trouver le bon, à côté de mon travail. J’avais mon travail principal qui m’assurerait une certaine sérénité financière. J’avais aussi une belle carrière. Je ne voulais pas renoncer à cette partie-là parce que ça me plaisait. Mais effectivement, j’avais toujours la curiosité de vouloir tester, me montrer à moi-même que j’étais capable de créer une entreprise. Dans mes différentes aventures, il y a des choses très différentes. J’ai commencé par imaginer des applications mobiles. C’était les premières années de l’iPhone, c’était à la mode. À ce moment-là, j’avais quelques compétences techniques, mais ce n’était pas forcément les compétences qui manquaient, c’était plus la passion sur ce sujet, je pense. Donc, j’ai laissé tomber. J’ai aussi fait des choses très différentes. J’ai aidé un ami à vendre de l’huile d’olives. A côté de ça, de plus en plus, je trouvais intéressant des sujets que j’écoutais et découvrais par mes lectures. Quand j’ai commencé à m’intéresser au développement personnel, c’était des choses qui n’étaient pas encore très connues en France. Quand on parlait de ça, les gens regardaient avec un œil un peu bizarre. Ça avait l’air d’être quelque chose d’un peu sectaire, un peu recette américaine facile. Je me suis approché de la littérature du Dev Perso, comme ça, avec un peu de préjugé. Mais en fait, j’ai découvert que ce que je lisais, j’aimais beaucoup, et qu’il y avait peut-être une adaptation culturelle à faire de la vision américaine de la vie, des choses, par rapport à une vision plus européenne. Et je me suis dit, mais pourquoi pas partager ces choses-là avec d’autres personnes, vu que, comme moi, beaucoup de monde est arrivé à l’âge adulte sans jamais avoir appris des choses que je considère être centrales dans notre quotidien personnel et professionnel. Et un jour, j’ai découvert une chaîne anglaise que j’ai juste copiée, si je peux le dire comme ça, qui faisait des résumés animés de livres. Quand j’ai vu la forme, je me suis dit, c’est ça ce que j’ai envie de faire. Du coup, j’ai juste recopié une recette que j’ai vue quelqu’un d’autre faire avec succès. C’était le début du projet entrepreneurial qui a finalement abouti. 

Mister Fanjo : Au départ, quand tu as commencé ce projet entrepreneurial, je suppose que c’était à côté de ton activité chez Orange. Combien de temps tu as mis pour le développer entièrement et pouvoir en vivre complètement ? 

Matteo : Oui, alors j’ai mis longtemps. J’ai mis sept ans avant de décider de me lancer. Je pense que les deux premières années, je ne voyais pas ça comme mon projet entrepreneurial. C’était pour moi une passion, de partager ce que j’apprenais, etc. Donc, je n’avais pas forcément une approche de développement business, si je peux l’appeler comme ça. Après, quand je me suis dit, ça a l’air de plaire tout ça, il y a peut-être du potentiel derrière, comment est-ce que je peux l’exploiter ? Dans les trois ou quatre années suivantes, je me suis intéressé à développer plus commercialement ce que je faisais. Transformer l’intérêt, ce qu’on appelle le trafic organique, l’intérêt des gens qui découvraient ma chaîne ou mon site Internet, en des clients à qui je proposais des formations et de l’accompagnement. Jusqu’au moment où, le projet me prenait de plus en plus de temps. Mon travail salarié aussi, parce qu’entre-temps, ma carrière a continué à se développer, même en entreprise. A un moment donné, je me suis dit, là, il faut que je fasse un choix, parce que je vois que je ne suis pas satisfait du temps et de l’énergie que je peux mettre sur mon projet entrepreneurial, qui me plaît beaucoup. Et de l’autre côté, ce projet entrepreneurial me demande pas mal de temps. Temps que je ne peux plus investir dans ma carrière comme je faisais il y a quelques années. A un moment donné, il faut choisir, soit l’un, soit l’autre. Et donc, j’ai choisi de me lancer dans mon propre business en me disant, si je ne le fais pas, je risque de le regretter dans 10 ans. Je ne savais pas comment ça allait se passer. Je ne le sais toujours pas d’ailleurs. Mais en tout cas, je me disais que si je ne le fais pas, dans 10 ans, je vais m’en vouloir de ne pas avoir essayé.

Les grandes difficultés rencontrées

Mister Fanjo : En plus de ce choix qui a dû être difficile à prendre, quelles sont les grandes difficultés que tu as rencontrées ou alors peut-être les étapes importantes de ton aventure ?

Matteo : Yes. Alors, en fait, j’ai voulu attendre que mon activité entrepreneuriale soit pratiquement au niveau de mon salaire en entreprise. Je n’avais vraiment pas envie de prendre des risques. A la fois parce que j’avais une belle carrière, donc je ne voulais pas l’abandonner juste sur un coup de tête. J’avais bosser dur pour y arriver avec mes études, et avec les 15 ans de travail que j’avais fait auparavant. Pour moi, il n’était pas question de prendre des risques. Je voulais m’assurer que ce n’était pas une décision prise sur un coup de tête. Le temps et le fait que je voyais que le business se portait bien, j’étais rassuré sur ce côté-là. En termes d’étapes, je les résumerai comme ça. Il y avait déjà une première étape dont je parlais tout à l’heure, les deux ans où finalement, c’était vraiment une passion pour moi de partager. En fait, s’il y a quelque chose qu’une personne qui souhaite se lancer dans la vie entrepreneur, c’est vraiment le premier conseil que je leur donne : ne suivez pas des opportunités ou des approches opportunistes à la mode qui se lancent. Je vous le déconseille par expérience personnelle parce qu’en fait, si on n’est pas passionné, on ne dure pas suffisamment pour voir des résultats suffisants dans notre business. Ça devient finalement une contrainte supplémentaire. Pour moi, ce n’est pas se mettre dans les meilleures conditions pour que son business réussisse. C’était la première étape, longue, une fois que je la vois après coup. Mais à l’instant, sur le moment, je ne savais pas faire autrement. Après, il y a eu une phase où j’ai décidé de me former à comment on tient une entreprise. Pour moi, c’était très important. Il y avait des connaissances à acquérir autour de la vente, du marketing, de la conception d’offres, des choses que je n’aurais jamais pu travailler dans ma carrière professionnelle. Dans ma chaîne YouTube, je ne le faisais pas non plus parce que je me limitais à faire une vidéo, et puis c’était YouTube qui se chargeait de tout le reste. Là, c’était d’autres compétences que je devais acquérir. Je pense qu’il y avait aussi des croyances mentales à dépasser. Je trouve qu’une grosse partie du travail que l’on fait en tant qu’entrepreneur est de travailler sur ses croyances limitantes et sur ses limites que l’on s’auto-impose. Dans mon cas, c’était une certaine difficulté à me montrer. D’ailleurs, je pense que le fait que dans ma chaîne YouTube, je ne montre pas mon visage, (c’est plutôt des dessins que l’on voit), ça m’a beaucoup aidé à m’autoriser à lancer la chaîne. Il y avait le fait de ne pas être à l’aise à demander de l’argent aux personnes. En fait, je doutais de ma capacité à fournir de la valeur aux gens. Donc ça aussi, ça m’a pris du temps pour dépasser ce blocage. Et après, il y a une autre chose qui m’a coûté pas mal d’efforts dans cette aventure, c’était le fait d’accepter l’échec. Je trouve que dans le monde de l’école et de l’entreprise, en tant que salarié, on essaie de minimiser le risque de l’échec. On ne souhaite pas rater un examen. On ne souhaite pas que notre chef nous reproche d’avoir mal fait un travail ou que nos clients nous disent qu’ils ne sont pas contents du travail qu’on a fourni. Quand on devient entrepreneur, c’est l’inverse qui se passe. C’est-à-dire qu’on a besoin de passer par des essais que l’on ne maîtrise pas encore très bien. Du coup on échoue, c’est un peu comme quand on apprend à nager ou aller en vélo, on tombe au départ, on n’y arrive pas, on boit un peu d’eau quand on n’est pas capable de nager, mais en fait c’est indispensable pour qu’ensuite on soit en mesure de bien faire les choses. Cette phase d’apprendre à échouer sans que ça ne me perturbe pas trop ma stabilité émotive, et aussi un peu ma valeur de moi, l’image que j’avais de moi, ça m’a pris du temps et c’était pour moi un grand enseignement. 

L’étape “Se faire payer pour son travail”

Mister Fanjo : Si j’ai bien compris, tu as eu la phase de fournir de la valeur gratuitement, ensuite tu t’es formé, ensuite tu as eu la phase d’apprentissage en expérimentant et en testant. Comment est-ce que tu as fait pour obtenir tes premiers clients et notamment arriver à te rémunérer, à passer de “l’apport de valeur” à “je demande de l’argent” ?

Matteo : En fait, ça s’est passé avec un déclic, en me disant comment ça se fait qu’il y a des personnes qui vivent de leur activité en ayant une communauté plus petite que la mienne et que moi je génère quelques centaines d’euros par mois grâce à YouTube. Je réalisais bien que j’étais très en dessous de ce que d’autres entrepreneurs arrivaient à avoir comme résultat. Étant donné la taille de ma communauté, à un moment donné, je me suis dit que je gâchais une énorme partie de la valeur que je pourrais générer avec ça. J’avais aussi besoin de dépasser des craintes personnelles de ne pas être à la hauteur, de ne pas avoir suffisamment de choses à donner. Pour ce faire, j’ai trouvé quelqu’un qui faisait une formation pour créer une offre. Je me suis lancé dans la formation et je me suis dit : pendant le temps de cette formation, je ne me pose pas de questions, je ne vais pas suranalyser les choses comme j’aurais pu tendance à faire, je vais juste faire ce que la formation me propose de faire et c’est tout. En fait, le fait d’avoir un processus à suivre m’a beaucoup aidé. 

Les premières ventes

 

Mister Fanjo : Et lors de cette création de la première offre, de la première formation, au moment des résultats, est-ce que tu t’es dit, waouh, c’est au-delà de mes espérances, ou alors je suis un peu déçu, c’est en dessous, ou alors c’est typiquement ce que j’envisageais ? Comment tu l’as vécu ?

Matteo : Alors, il y a eu une première phase d’émerveillement. C’est-à-dire qu’effectivement, il y avait des personnes qui appréciaient suffisamment ce que je proposais pour être intéressé à acheter ma formation. Les premiers clients ont été vraiment une super surprise. Je me rappelle encore d’avoir envoyé un email où je proposais aux gens de s’inscrire, d’acheter la formation. J’étais tellement stressé de l’avoir fait que j’ai dû sortir, courir, parce que j’avais besoin d’évacuer le stress. Et en fait, c’était incroyable parce que les premières personnes s’étaient inscrites genre quelques heures plus tard, le temps de revenir de l’entraînement, de me doucher, etc. Quand j’ai rouvert l’ordinateur, il y avait déjà, je ne me rappelle plus exactement, mais je pense que c’était deux ou trois personnes qui s’étaient déjà inscrites. C’était un tout petit produit. Aujourd’hui, je ne vendrais pas un produit à ce prix-là. Je pense que je vendrais plus cher, à la fois pour mieux me rémunérer, mais aussi pour aider les personnes à comprendre la valeur de ce que j’offre. J’ai aussi changé ma perspective par rapport à la vente et aux offres que je peux faire. Mais à l’époque, c’était juste incroyable. Mais ça, c’était la première fois. Les fois d’après, j’ai souvent été déçu des résultats que je pouvais obtenir par mes ventes. Je dirais que c’est presque systématique. Quand j’ai fait un webinar, quand j’ai fait un lancement, très souvent, je suis déçu des résultats. Ça ne m’a pas empêché de générer un chiffre d’affaires que je considère être plus que correct. En fait, au bout de quelques années, j’ai facturé la dernière année où j’ai fait à la fois mon emploi salarié et mon entreprise, j’ai facturé plus de 80 000 euros avec mon side business. Après, durant la première année complète du side Business, j’ai dépassé les 100 000 euros de chiffre d’affaires. C’est un très bon résultat, malgré le fait que je suis constamment déçu de ce que je fais. Donc, en fait, les deux ne sont pas incompatibles. D’ailleurs, je pense que c’est une belle chose d’être frustré parce que ça nous aide à avancer.

Le processus d’acquisition des clients

Mister Fanjo : Tu t’adresses à la fois à des particuliers, mais tu interviens aussi en entreprise. Est-ce que le processus d’acquisition de clients a été le même ? Est-ce que tu fais des webinars pour toucher les entreprises ?

Matteo : Je dirais que ma vraie cible client, c’est plutôt des particuliers. Donc, pour répondre à la question, oui, il y a une différence si on veut aborder les particuliers ou les entreprises. Je pense que la différence est liée au type de relation que l’on va construire avec les deux typologies de clients. Et surtout, quand on est sur les entrepreneurs, il y a de fortes chances que les produits que l’on propose aux entreprises et les produits qu’on propose aux particuliers ne soient pas les mêmes. Le montant de la prestation n’est pas le même, ce qui implique aussi que la relation qu’on établit n’est pas la même. Pour ce qui me concerne, ma vraie cible de clients, c’est les particuliers ou alors des solopreneurs ou des personnes qui ont une toute petite structure. Dans ce cas-là, la relation est plutôt une relation directe que j’établis par ma chaîne YouTube principalement. Je propose aux personnes qui suivent ma chaîne YouTube de s’inscrire à une newsletter. Du coup, je peux coupler à la relation que je peux mettre en place grâce aux vidéos que je publie, au fait que j’écris des newsletters, je partage des mails, etc. C’est d’ailleurs la manière par laquelle je vends mes produits, ou en tout cas que je fais la promotion de mes produits, même quand je les vends par webinaire ou par appel de vente. Concernant les entreprises, ça se fait un peu plus par opportunité. C’est-à-dire que c’est plutôt des personnes que je rencontre dans des séminaires ou dans des occasions d’échanges, dans des lieux de rencontre. Et c’est en discutant avec ces personnes que je m’aperçois qu’il y a une affinité avec la personne, qu’il y a un moyen de faire des choses en commun. En fait, le partenariat et le travail arrivent un peu par opportunité après des échanges. C’est comme ça que ça se passe. Je laisse les choses se faire naturellement.

L’offre principale

Mister Fanjo : Pour les internautes qui nous écoutent et qui seraient éventuellement intéressés par tes travaux, quelle est ta promesse ? En quoi tu peux les aider avec l’offre principale ?

Matteo : En fait, ma promesse aujourd’hui pour les clients, c’est d’aider les salariés qui souhaitent lancer une activité entrepreneuriale à côté de leur travail, à trouver leur idée et trouver leurs trois premiers clients. Ce qui est important que les personnes comprennent dans cette démarche, c’est qu’il y a une question de compétences, comme je disais au départ. En fait, il y a des choses qu’il faut arriver à apprendre en tant qu’entrepreneur. C’est le fait de connaître son client, d’aller à la rencontre de son client, de pouvoir construire une offre, de savoir présenter son offre, de savoir vendre, de savoir se vendre. Il y a des choses que beaucoup de salariés n’ont pas eu l’occasion de travailler dans leur vie professionnelle. C’est plutôt des compétences ou des connaissances que l’on acquiert. Et après, il y a les côtés plus “mindset”. En tout cas, c’est notre manière d’envisager notre activité qui demande à être développée. Donc, je reprends l’exemple du fait de faire du vélo ou d’apprendre à nager. Bien sûr, il y a des choses, des informations que l’on doit connaître. On a besoin que quelqu’un nous explique comment on garde l’équilibre sur le vélo, comment on peut tourner à droite, à gauche, comment on l’utilise, comment on connait le code de la route. Tout ça, c’est des connaissances qu’on a besoin d’acquérir. Cette partie, ça passe par le passage de l’information. Mais comme tout le monde qui a appris à faire du vélo et à nager, ce n’est pas suffisant pour savoir vraiment le faire. À un moment donné, il faut passer à l’action. Il faut faire les choses. Et là, on peut apprendre de deux manières. Soit on essaie de faire en autodidacte. Ça marche très bien pour certains. Mais ce qui est clair, c’est que c’est long. On tombe parfois, ça fait mal, c’est pas agréable. Et on tombe plus souvent que quand on a quelqu’un qui, la première fois, nous tient un peu la selle pour éviter qu’on parte trop à droite ou trop à gauche. Je trouve que c’est intéressant de faire le chemin avec quelqu’un qui a déjà fait. Parce que ça nous permet d’éviter des erreurs, ça nous permet d’éviter de tomber trop souvent. Mais surtout, c’est ce qui nous permet, une fois qu’on est tombé, de remonter et de réessayer à nouveau. Je pense que quand il s’agit d’entrepreneuriat, tant qu’on ne l’a jamais fait, tant qu’on n’a pas été capable d’avoir fait un projet qui fonctionne, on doute beaucoup sur ses propres capacités à y arriver. Le risque c’est qu’à un moment donné on laisse tomber. En fait je trouve que c’est vraiment comme apprendre à nager et apprendre à aller en vélo. Il n’y a pas de choses extrêmement difficiles à apprendre. Par contre c’est clair qu’on va tomber, on va se faire mal la première fois et donc on a besoin de de réessayer de remonter en selle suffisamment de fois pour que ça marche. Jusqu’à un moment où on a vraiment appris à faire en sorte que ça marche. Le fait d’avoir à côté quelqu’un qui nous explique tout ça, qu’on a quelqu’un à côté qui l’a déjà fait, qui nous apprend, on sait que c’est possible. On croit que c’est possible. On sait que c’est juste une question de temps et de tentatives. Ce n’est pas pour rien que, par exemple, avec le fait de nager ou d’aller en vélo, le fait d’être entouré d’adultes qui l’ont déjà fait, ça nous rassure quant au fait de savoir qu’à un moment donné, nous serons aussi capables de le faire. Même si sur l’instant, ça nous paraît au-delà de ce qu’on arrive à faire, on se dit, puisque les autres ont réussi, pourquoi ça serait différent. En fait, je pense que le fait de le faire avec quelqu’un, c’est ça qui nous aide. Ça nous rassure sur le fait que ce sera possible pour nous. 

Les objectifs de Matteo pour les années à venir

Mister Fanjo : Et alors, quelle est pour toi, après, la suite du projet, la vision que tu as pour les prochaines années?

Matteo : Alors, il y a une chose sur laquelle je suis en train de travailler en ce moment, c’est le fait de constituer une communauté. Je te parlais jusqu’à présent du fait d’acquérir les connaissances nécessaires, d’être entouré des personnes qui l’ont déjà fait, qui peuvent nous aider, parce que ça nous rassure sur notre capacité à y arriver, et nous évite de faire des erreurs, etc. Dans le programme que j’ai créé pour proposer aux gens de lancer leur side business, je souhaitais aussi donner beaucoup de place à la force d’un collectif. Je fais de petits groupes à chaque fois, entre 6 et 10 personnes, qui se lancent dans cette aventure. Je ne suis pas surpris de la force que ça a de faire partie d’un groupe avec des personnes qui sont engagées sur un projet similaire de lancement d’entreprise. Ça serait valable pour n’importe quel autre projet que les gens peuvent avoir. Beaucoup de recherches autour de la réussite et de l’atteinte des objectifs ont confirmé que l’environnement social dans lequel on évolue est probablement le facteur le plus important pour notre réussite. Justement parce qu’on voit que c’est possible pour d’autres et du coup ça devient possible pour nous aussi. On maintient la motivation dans la durée, etc. Donc, j’ai voulu donner à cette partie de groupe un rôle central dans la réussite de son projet entrepreneurial. J’étais tellement content de la valeur que ça donnait pour les participants, et le retour sur cet aspect était tellement important, tellement satisfaisant, que je me suis dit que c’était quelque chose que je voulais créer à côté de l’accompagnement en tant que tel. Là, je souhaite lancer deux communautés. Une sur le développement personnel, qui est la porte d’entrée pour moi au monde de l’entrepreneuriat, et je pense que c’est quelque chose qui m’intéresse encore beaucoup. Pour moi, ce n’est pas exclusivement les entrepreneurs qui s’intéressent au dev perso, c’est quelque chose de plus universel. Peu importe son activité professionnelle, on a intérêt à développer des compétences sur le sujet. Et de l’autre, créer une communauté autour de l’entrepreneuriat, qui est un autre ensemble de sujets qui m’intéresse particulièrement parce que je trouve, par expérience personnelle, que l’entrepreneuriat a été pour moi les domaines où j’ai pu le plus expérimenter le développement personnel et donc le plus grandir en tant que personne. Pour les personnes qui sont curieuses, je les invite à se lancer dans l’entrepreneuriat, à côté de son travail, presque indépendamment du fait que les projets réussissent ou pas. Toute l’expérience que l’on peut vivre, que l’on peut cumuler peut nous apporter dans les autres domaines de notre vie. Pour moi c’est vraiment une école de vie, si je peux l’appeler comme ça, que je trouve vraiment très riche. Donc l’idée c’est de créer ces deux communautés. 

Mister Fanjo : Et dans ta vision, comment ça se matérialise ? Est-ce que pour l’instant tu en es plus à l’idée et tu réfléchis à des axes ou alors t’as vraiment une cible précise ?

Matteo : Alors j’ai quelques idées, mais je suis en train de faire ce que je conseille aux gens de faire, c’est de demander à son client ce dont il a besoin. C’est tout récent, ça fait 2-3 jours, je vais proposer aux personnes qui me suivent d’intégrer un groupe sur WhatsApp dans lequel je vais leur poser toute une série de questions pour qu’ils puissent me dire quelles sont leurs attentes dans une communauté, de quoi ils ont besoin, qu’est-ce qu’ils aimeraient voir, etc. Je pense aussi organiser une séance via Zoom ou en tout cas une séance de travail, pour qu’on puisse interagir et discuter. Je pense que c’est comme ça que je vais pouvoir trouver les bonnes idées. Et en même temps, j’ai aussi des convictions très fortes de ce que je veux mettre en place. Ce que je veux faire, c’est vraiment créer un espace où l’interaction avec les participants soit au centre. Je trouve que dans le monde où on vit aujourd’hui, si on a besoin d’information, on peut arriver à la trouver. Pour Internet, il y a tellement de choses à disposition qu’on peut trouver beaucoup de choses. Avec l’IA aussi, ça amplifie encore davantage cette capacité à pouvoir accéder à de l’information. Mais ce n’est pas pour autant qu’on arrive à faire les choses qu’on sait qu’on doit faire pour réussir. On prend le cas typique du fait de faire du sport, par exemple. On sait tous très bien que si on veut être plus en forme, avoir plus d’énergie, être mieux dans notre corps, il faut qu’on fasse du sport régulièrement. Mais ce n’est pas parce qu’on sait qu’on arrive à le faire. Donc ce n’est pas une question d’information, c’est une question de réussir à mettre en place les bonnes habitudes, de créer un environnement qui nous aide à faire du sport régulièrement. C’est pareil pour les devs perso, c’est pareil pour l’entrepreneuriat, je pense que c’est pareil pour beaucoup, beaucoup de choses. Savoir ce qu’il faut faire, c’est même pas la moitié du chemin, c’est moins que ça. Le reste devient beaucoup plus simple quand on est entouré des personnes qui sont animés par les mêmes intérêts et qui ont déjà réussi les choses qu’on a envie de faire. Ce n’est pas pour rien que des personnes qui naissent dans une famille qui est passionnée, qui fait beaucoup de musique, qui joue plusieurs instruments, ont plus de chances d’apprendre à jouer un instrument de musique et jouer un instrument de musique dans l’âge adulte que quelqu’un qui naît dans une famille où la musique n’est pas présente. A nouveau, c’est la même chose pour le sport, pour l’art, pour l’entrepreneuriat. En fait, on est très influencé par notre environnement. Voilà, l’idée est de construire un environnement autour des personnes qui souhaitent développer dev perso et entrepreneuriat. 

Les plateformes – Mind Parachutes

Mister Fanjo : Où est-ce que les personnes qui seraient intéressées pourraient te rejoindre, consulter tes travaux, les suivre ?

Matteo : Je conseille à tout le monde de regarder Mind Parachutes comme point de départ, ma chaîne YouTube ou mon site internet. C’est www.mindparachutes.com Mind comme esprit en anglais et parachutes comme un parachute au pluriel. Vous tapez ça sur Google, vous le trouverez sans problème. Pour moi, c’est le point de départ. Et après, si ma manière d’aborder le sujet vous plaît, si mon parcours vous intéresse et que vous souhaitez avoir un parcours similaire au mien, en partant de là, n’hésitez pas après à m’écrire, à me contacter pour plus d’informations. 

Un message important de Matteo

Mister Fanjo : Avant qu’on passe à la dernière partie des questions rafales, est-ce qu’il y a un sujet qu’on n’aurait pas abordé, dont tu aimerais parler ?

Matteo : Oui, c’est un sujet dont on a un peu parlé, peut-être que ça fait partie des questions rafales après. Mais en fait, je le disais tout à l’heure : pour réussir à atteindre nos objectifs, c’est important d’acquérir les informations, les connaissances nécessaires pour y arriver. C’est important de se mettre dans un environnement qui nous facilite la tâche. Et la dernière chose qui est pour moi un ingrédient clé pour réussir, c’est le fait d’adopter la politique des petits pas et des habitudes. Moi-même, je suis un peu victime de tout ça. C’est-à-dire que quand je me lance dans un nouveau projet, je suis porté par beaucoup d’envie, beaucoup d’ambition, etc. Quand les résultats n’arrivent pas à la vitesse que moi j’aimerais, je peux me décourager. Je laisse tomber. Et d’ailleurs, comme je suis passionné quand je me lance dans un truc, je veux faire beaucoup tout de suite avec le risque de me fatiguer trop vite. Dans ça, le sport m’a beaucoup aidé. Le sport de course à pied, le marathon, c’est le cas. Il y a tout un parcours à faire entre le moment où on se dit j’aurais envie de courir un marathon et le jour où on arrive à le faire. Ça demande plusieurs mois d’entraînement. Par contre, c’est un entraînement progressif. Ce qui veut dire que le premier jour d’entraînement, on n’est pas censé avoir les mêmes habiletés que le jour de la course. D’ailleurs, ça fait un moment que je ne cours plus régulièrement, je suis en train de reprendre mes entraînements. J’aimerais bien pouvoir courir un nouveau marathon dans quelques mois. En ce moment, mes programmes d’entraînement me demandent de courir entre 20 minutes et 30 minutes, entre 3 à 5 kilomètres. C’est tout petit par rapport à l’objectif final. Mais c’est indispensable de passer par des petits pas pour pouvoir ensuite progresser. Et ce qui est important au départ, c’est plus la régularité, que l’intensité. On a plus besoin de faire régulièrement un petit peu de ce qu’on a envie de faire plutôt que de faire des grands efforts à des moments isolés et finalement on se fatigue trop et on laisse tomber. Donc dernière chose, si vous souhaitez réaliser des objectifs, faites des petits pas régulièrement et le chemin qu’on peut parcourir de cette manière est plus long que ce qu’on imagine. J’étais en train de penser à la fable du Lièvre et la Tortue, c’est exactement ça.

Partie 3 : Conseils et habitudes quotidiennes

Mister Fanjo : Merci pour le partage, c’était très riche. Ce n’est pas tout à fait fini du coup. Il reste quelques questions rafales. Si tu veux, on peut terminer. Quelle étape aimerais-tu avoir franchie à la fin de l’année ?

Matteo : D’avoir mis en place ces deux communautés dont je t’ai parlé et d’avoir un premier groupe de personnes qui sont impliquées dans la communauté. De voir une communauté très active au quotidien.

Mister Fanjo : Quelle application ou logiciel utilises-tu le plus ?

Matteo : Alors, si je dois dire, l’application que j’utilise le plus souvent de tous, c’est l’agenda. Je trouve que c’est vraiment un outil énorme pour nous aider à choisir comment utiliser notre temps.

Mister Fanjo : As-tu un principe, une maxime ou une habitude que tu conseillerais à tout le monde de suivre ?

Matteo : Là-dedans, je ne suis vraiment pas original. J’aime beaucoup la citation de Nelson Mandela qui dit «Je ne perds jamais, soit je gagne, soit j’apprends ». Ça m’aide beaucoup à dépasser les moments d’échec où je me sens un peu perdu. C’est le maxime qui m’aide beaucoup. 

Mister Fanjo : Admettons que l’on te donne 100 euros, dans quoi les dépenserais-tu ?

Matteo : J’en dépenserais 30% au moins pour ma propre formation. Je dépenserais 30% pour les donner aux autres. Je crois beaucoup en la générosité, dans l’échange avec les autres. Et les derniers 30% pour un bouquin. J’adore la lecture donc je dépenserai comme ça.

Mister Fanjo : Si tu étais président et que tu avais le pouvoir de faire aboutir n’importe quelle réforme, que changerais-tu en priorité ? 

Matteo : Ouf. Ça, c’est la question à laquelle je n’ai pas vraiment de réponse quand c’est tout fait. En fait, il y a deux valeurs qui, pour moi, sont très importantes, qui ont vraiment marqué ma vie. La première, c’est ce sens de la responsabilité, de se prendre en main qui, pour moi, est à l’origine à la fois de ma soif d’aventure et aussi de l’entrepreneuriat. Donc, j’aimerais faciliter par des formations, par des aides, je ne sais pas comment, la prise d’initiative des gens. Ça, j’aimerais bien. Et le deuxième aspect, c’est la rencontre avec l’autre. Le fait de découvrir la richesse des personnes qui ne pensent pas comme nous, qui ne voient pas les choses comme nous. Je le disais d’ailleurs au départ, quand tu posais la question sur la chaîne de YouTube. Je crois vraiment beaucoup à l’importance de s’ouvrir au monde. Et je l’ai dit parce qu’on est de plus en plus exposé à du contenu qui est pensé pour nous, par les algorithmes des réseaux sociaux, etc., qui finalement fonctionnent par proximité, par similitude. On vit dans un monde où on est de plus en plus exposé à des choses qui vont confirmer ce qu’on pense déjà, ce qu’on croit déjà, ce qu’on aime déjà, etc. Je pense qu’à terme, ça risque de nous appauvrir. Du coup, on a intérêt à faire une démarche active, d’aller chercher quelque chose de différent. La deuxième chose, à nouveau, que je ferais en tant que président, c’est de trouver la manière d’aider les personnes à aller découvrir les autres, des personnes qui n’ont pas leur propre expérience de vie, les mêmes objectifs de vie, la même culture, des gens très différents. 

Mister Fanjo : De quel accomplissement es-tu le plus fier ?

Matteo : En fait, je dirais que c’était un des rôles que j’ai eu pendant que j’étais en entreprise. J’avais un rôle de manager. J’adore le management. C’est d’ailleurs la chose qui me manque le plus depuis que je suis devenu entrepreneur à temps plein. En fait, c’était mon pot de départ de ce poste. Il y avait toutes les personnes avec qui j’avais travaillé, mes collaborateurs, mes collègues, etc. En fait, c’était de réaliser à quel point j’avais réussi à apporter ma patte dans l’atmosphère qui s’était créée, dans le collectif qui s’était créé. Et c’était quelque chose que j’ai particulièrement apprécié parce que je trouvais que les gens étaient vraiment alignés avec des valeurs qui sont importantes pour moi, la transparence, l’intégrité, etc. Et j’étais fier de voir à quel point j’avais contribué à ça.

Mister Fanjo : Dernière question, tu as le mot de la fin. Que voudrais-tu dire pour conclure cette interview ?

Matteo : Avec quoi j’aimerais terminer ? Je synthétise ce que je disais pendant la discussion. Peu importe quel est votre projet, vos envies, les choses que vous souhaitez réaliser dans votre vie, que je vous invite à faire, c’est d’aller chercher l’information, les connaissances qui vont vous aider à le réaliser, d’aller chercher le cercle social qui souhaite atteindre les mêmes objectifs ou qui l’a déjà fait, pour vous aider justement à garder la dynamique et la motivation pour y arriver, et finalement, d’adopter la politique des petits pas, un petit pas chaque jour pour aller vers votre objectif. Et pour moi, en fait, c’est les trois éléments indispensables pour réussir n’importe quel objectif. 

Les liens vers les travaux de Matteo

 

► La chaîne YouTube Mind Parachutes : https://www.youtube.com/c/MindParachutes

► Le site Mind Parachutes  : https://www.mindparachutes.com/

► Mail de Matteo : Merci de m’adresser un mail à l’adresse business@misterfanjo.com afin que je vous transfère ses coordonnées directes

Consulter de nouvelles interviews 

Consultez la page du projet

 

100M$ Leads – Alex Hormozi (Résumé) 

Comment amener des inconnus à vouloir acheter les produits que l’on vend ? L’entrepreneur américain, Alex Hormozi, partage ses conseils sur le sujet dans ce deuxième volume de sa série sur la vente. L’ouvrage, 100M$ Leads(lien affilié), se découpe en 5 parties :

    • L’importance d’acquérir des leads
    • Le fonctionnement de la publicité
    • Les quatre principales façons d’obtenir des leads. 
    • Les astuces pour optimiser la génération de leads
    • Un plan publicitaire pour se lancer

Pour ce résumé, synthétisons l’essentiel des différents chapitres. C’est parti !

Vidéo

https://youtu.be/YLhkVaMAkWo

Podcast

Fiche de lecture

Télécharger

Résumé : 100M$ Leads – Alex Hormozi

L’importance d’acquérir des leads

Pour créer une entreprise prospère, il est nécessaire d’avoir des choses à vendre (une offre) ainsi que des personnes à qui les vendre (des leads).

Après avoir expliqué comment créer une offre irrésistible, Alex Hormozi partage des clés pour étendre sa portée en touchant un maximum de clients. Pour augmenter le nombre de leads, il convient de faire de la publicité. Pour ce faire, il y a plusieurs impératifs : 

    • comprendre pourquoi la publicité est vraiment efficace
    • Maîtriser « quatre principes fondamentaux » 
    • Maximiser les résultats en faisant travailler autres autres pour soi
    • Mettre en place un plan publicitaire robuste

Acquérir une meilleure compréhension de la publicité

L’intérêt de la publicité est de générer des leads engagés. C’est-à-dire des personnes qui manifestent de l’intérêt pour ce que l’on vend et que l’on peut contacter pour leur présenter notre offre.

Pour les obtenir, une solution consiste à donner aux gens quelque chose qu’ils veulent par l’intermédiaire d’un aimant à prospect (lead magnet). Un lead magnet est une offre de valeur qui résout un problème précis, comme par exemple un échantillon du produit, un coaching gratuit, ou un accès temporaire au service que l’on vend… . Si les prospects estiment que le lead magnet vaut leur temps, ils ont plus de chance de considérer que l’offre principale vaudra leur argent.

Alex Hormozi propose sept étapes pour créer un lead magnet efficace : 

    1. Identifier le problème et la cible. L’idéal est de résoudre gratuitement un problème spécifique et significatif. Par exemple, un agent immobilier peut proposer une estimation d’un bien gratuite.
    2. Trouver comment le résoudre. Il existe trois types d’aimant à prospect.
      1. Les diagnostics qui révèlent un problème 
      2. Les échantillons et essais qui offre une solution à un problème récurrent sur une durée limitée 
      3. L’accès à une des étapes du processus complet
    3. Décider comment le livrer. L’auteur liste plusieurs méthodes de livraison
      1. Sous forme d’outils (logiciel, feuille de calcul…)
      2. Sous forme d’information (cours, webinaire, entretien…)
      3. Sous forme de service gratuit (audit, prestation…)
      4. Sous forme de produits physiques
    4. Effectuer des tests pour trouver le meilleur nom et choisir celui qui obtient le meilleur taux d’engagement
    5. Rendre l’accès au lead magnet facile car les gens préfèrent faire des choses qui demandent peu d’efforts.
    6. S’appliquer à livrer de la qualité même si c’est gratuit. Le but est de faire en sorte que le lead magnet fournisse tellement de valeur que les gens se sentent obligés de payer.
    7. Inciter les prospects à demander plus en leur expliquant quoi faire ensuite et en leur donnant les raisons de passer à l’action immédiatement. Une astuce consiste à s’appuyer sur la rareté et l’urgence. 

Au bout du compte, un bon lead magnet accomplit quatre choses : 

    • Engager les clients idéaux lorsqu’ils le voient. 
    • Toucher plus de personnes que l’offre principale 
    • Apporter assez de valeur ajoutée pour inciter à la consommation
    • Rendre les bonnes personnes plus susceptibles d’acheter. 

Obtenir des leads

L’acquisition de prospects engagés nécessite de faire savoir ce que l’on propose. Alex Hormozi propose quatre méthodes pour générer des leads en fonction de la manière de contacter les prospects (individuelle ou collective) ainsi qu’en fonction du type d’audience. En effet, il faut différencier les audiences chaudes (les personnes qui ont donné la permission de les contacter) et les audiences froides (personnes qui n’ont pas donné leur accord).

Faire de la prospection en individuel avec son audience chaude

Les approches chaleureuses se présentent généralement sous forme d’appels, de messages texte, d’e-mails, de messages directs, de messages vocaux, etc. 

L’auteur propose 10 étapes à suivre : 

    1. Récupérer les contacts de sa messagerie, réseaux sociaux, etc
    2. Se focaliser sur un seul canal de communication (contact par email, sms, téléphone, Instagram…)
    3. Personnaliser son message de salutation en s’appuyant sur une raison valable de prendre contact
    4. Contacter une centaine de personne par jour
    5. En cas de réponse, reformuler les propos de l’interlocuteur, complimenter ce qu’ils disent et leur adresser une question pour orienter la conversation vers le sujet de l’offre
    6. Leur demander des contacts en leur présentant l’offre. L’idéal est d’utiliser l’équation de la valeur qui comprend : Résultat rêvé + Perception de la probabilité de réussite + minimisation du délai + réduction des efforts et sacrifices. Ex : J’aide (client idéal) à obtenir (résultat souhaité) en (période de temps) sans (effort et sacrifice) et (augmenter la perception probable de la réussite)
    7. Proposer l’offre aux personnes intéressées en s’aidant de la gratuité notamment pour les cinq premiers clients
    8. Recommencer en passant par la plateforme sur laquelle on a le deuxième plus grand nombre de prospects.
    9. Commencer à facturer en augmentant ses tarifs au fur et à mesure que l’on gagne de l’expérience et que l’on obtient des recommandations.
    10. Conserver sa liste pour être prêt à recontacter les contacts qui la composent

Les approches chaleureuses devraient inciter environ un contact sur cinq à s’engager. Cependant elles présentent deux limites : le temps et le nombre restreint de personnes.

Publier du contenu pour toucher collectivement une audience chaude

Une stratégie efficace consiste à publier un excellent contenu gratuit. Voici trois conseils à ce sujet : 

    • Attirer l’attention en donnant aux prospects une raison de se détourner de leur occupation. L’auteur recommande de construire ses sujets en se basant sur des expériences personnelles car c’est la meilleure façon de se différencier. Il suggère aussi de travailler ses titres pour qu’ils soient en relation avec des composantes telles que : les actualités, les célébrités, les conflits, l’insolite…
    • Retenir l’attention en utilisant des listes, des étapes ou des histoires pour maintenir la curiosité du public et implanter des questions dans leur esprit.
    • Récompenser l’attention en s’efforçant de satisfaire la raison pour laquelle ils ont consommé le contenu au départ.

L’idéal reste de donner, donner et encore donner pour faire croître l’audience jusqu’à ce que les gens qui la composent, demandent plus. Une autre astuce revient à intégrer des promotions dans le contenu gratuit. Par exemples : 

    • les offres intégrées : faire de la publicité dans chaque contenu en maintenant un ratio donner/demander élevé.
    • les offres intermittentes. L’idée est de partager 3 à 4 publications gratuites avant de demander de l’argent et proposer son lead magnet.

Faire de la prospection en individuel avec des audiences froide

Obtenir des leads depuis une audience composées d’inconnus engendre plusieurs problématiques à résoudre : 

    • Problème 1 : comment les contacter? La clé est de construire une liste de prospects ciblés par l’intermédiaire de trois options
      • Utiliser un logiciel pour récupérer une liste de contacts
      • Payer des courtiers
      • Créer manuellement sa liste
    • Problème 2 : Que leur dire pour éviter qu’ils nous ignorent ? La solution revient à personnaliser la prise de contact en faisant des recherches sur le prospect et en essayant de lui offrir rapidement une grande valeur ajoutée quitte à lui proposer quelque chose gratuitement.
    • Problème 3 : Comment maximiser les occasions ? Les suggestions sont d’automatiser la livraison et la distribution grâce aux nouvelles technologies. Une autre astuce est de contacter chaque prospect plusieurs fois par plusieurs canaux.

Faire des publicités payantes pour toucher collectivement les audiences froides

Les publicités payantes consistent à payer une autre personne ou entreprise pour afficher notre offre devant leur audience. Les annonces payantes posent trois nouveaux problèmes à résoudre : 

    • Problème 1 : Où faire de la publicité ? Le mieux est de trouver une plateforme que l’on connaît, qui offre des fonctionnalités de ciblage et sur laquelle on peut créer des publicités spécifiques.
    • Problème 2 : Comment cibler les bonnes personnes ? Une astuce revient à utiliser ses propres listes de prospects et demander aux plateformes de viser des audiences similaires. Une autre stratégie repose sur le fait de cibler les centres d’intérêt.
    • Problème 3 : Quoi dire dans sa publicité ? La structure de l’annonce doit comprendre : 
      • une accroche pour attirer l’attention du prospect
      • une présentation de valeur mettant en avant les avantages de l’offre grâce à un cadre quoi + qui + quand
      • un appel à l’action qui oriente vers la prochaine étape. Le mieux est de les orienter vers un page de destination

Alex Hormozi conseille de viser l’efficacité plutôt que la créativité. Il suggère trois pistes: 

    • Oser perdre de l’argent pour tester
    • Mesurer les retours en suivant le flux d’argent
    • Investir en publicité en fonction du nombre de clients recherché plutôt qu’en fonction d’un budget

L’auteur partage aussi trois leçons personnelles sur les publicités payantes : 

    • Ne pas confondre les problèmes de ventes avec les problèmes de publicité.
    • Le meilleur contenu gratuit peut devenir les meilleures annonces payantes.
    • ne pas se considérer comme nul en publicité

Les principes : Plus, Mieux, Nouveau

Pour finir la partie, voici des principes fondamentaux pour obtenir des prospects engagés.

    • Faire plus en appliquant la règle des 100 : se forcer à faire 100 démarches par jour (faire 100 approches, passer 100 minutes sur la création d’annonces,  …)
    • Faire mieux en testant un chose par semaine et par plateforme
    • Faire quelque chose de nouveau si les retours sont mauvais après plusieurs tentatives de faire plus ou mieux

Obtenir des générateurs de leads

Construire une machine à prospects de 100 millions de dollars est une question de levier et de temps de travail. C’est pourquoi il faut amener d’autres personnes à faire de la publicité à notre place. A ce sujet, il y a quatre types d’apporteurs d’affaires 

Les recommandations de clients

Les clients satisfaits sont les meilleures personnes pour promouvoir l’offre. Pour les inciter à faire davantage de recommandations, voici les grands principes : 

    • Vendre à de meilleurs clients
    • Fixer de meilleures attentes
    • Augmenter la probabilité perçue de réussite
    • Réduire le délai d’obtention des résultats
    • Réduire l’effort et les sacrifices
    • Proposer de nouvelles offres

En tout cas, il est primordial d’oser demander des recommandations. Une stratégie est de rémunérer chaque personne qui ramène un client en lui payant l’équivalent du coût moyen d’acquisition.

Les employés

Les employés rendent une entreprise entièrement opérationnelle. Pour obtenir des prospects grâce aux employés, le processus à mettre en place en interne est le suivant : 

    1. Documenter le processus d’acquisition en élaborant des checklists
    2. Montrer le travail en faisant les opérations devant eux
    3. Les laisser faire en les supervisant
    4. Mettre en place de la formation continue

Les agences 

Alex Hormozi conseille d’utiliser les agences pour apprendre de nouvelles méthodes et découvrir de nouvelles plateformes. L’idée est d’engager une agence « assez bonne » pour apprendre les bases en un temps limité. Ensuite, il convient d’engager une agence plus « élite » pour apprendre comment maximiser ses conversions. Une fois la compétence acquise, on peut s’en débarrasser. En tout cas, il est faut prendre le temps de mettre en concurrence plusieurs agences pour sélectionner les plus pertinentes.

Les affiliés 

Un affilié est un partenaire qui recommande à son public d’acheter notre produit. La construction d’un réseau d’affiliés est le meilleur moyen de provoquer une croissance spectaculaire, rapidement. Cela se fait en plusieurs étapes : 

    1. Sélectionner des affiliés qui possèdent un public chaleureux proche du profil client cible.
    2. Leur faire une offre en insistant sur les choses qu’ils ont a y gagner
    3. Faire de ses affiliés des clients, des experts ou les deux. 
    4. Déterminer combien avec quoi et à quelle fréquence les rémunérer
    5. Les inciter à faire de la publicité et des lancements en les autorisant à offrir ou vendre le lead magnet à chaque achat de leurs produits ou en leur donnant un commission pour chaque vente.

Les actions pour se lancer

La publicité au quotidien

Dans un premier temps, Alex Hormozi partage quelques recommandations pour appliquer une approche qu’il nomme “ouvert à l’objectif” : 

    • Mettre de côté un certain pourcentage de son budget publicitaire pour essayer de nouvelles choses sans attendre un retour.
    • Passer à l’action rapidement et massivement 
    • S’engager à travailler jusqu’à atteindre un nombre spécifique de résultats, quoi qu’il arrive.
    • Se lever tôt, se mettre rapidement au travail et ne pas prévoir de réunion avant midi

La feuille de route

Voici un plan en six niveaux pour tout mettre en place

    • Niveau 1 : Faire de la prospection à chaud en promouvant le produits que l’on vend auprès de ses proches
    • Niveau 2 : Continuer à faire autant de prospections engagées que possible et publier du contenu cohérent régulièrement
    • Niveau 3 : Grâce aux premières ventes, sous-traiter pour faire de la publicité rentable en son nom.
    • Niveau 4 : Se concentrer sur le produit jusqu’à obtenir des recommandations régulières, puis revenir à la mise à l’échelle de sa publicité avec une équipe plus importante. 
    • Niveau 5 : Diversifier en utilisant au moins deux méthodes publicitaires sur plusieurs plateformes.
    • Niveau 6 : Embaucher des experts pour prendre en charge de nouvelles activités publicitaires et canaux.

Pour conclure, voici un passage qui résume la philosophie du livre et de l’auteur : 

“Plus tu fais de la publicité, plus de gens découvrent ce que tu vends. Plus de personnes connaissent ce que tu vends, plus de personnes l’achèteront. C’est la clé de la machine à leads de 100 millions de dollars.”

_______________

 Lien affilié Amazon :  100M$ Leads – Alex Hormozi

Pour télécharger la fiche de lecture

_______________

 Retour sur la page du projet P04 – Résumés de livre

Interview Rafale – Michaël Ferrari – Esprit Riche

➽ Découvrons l’interview de Michaël Ferrari. Il est le créateur du blog Esprit Riche, YouTubeur et auteur de plusieurs livres dont : Par ici la sortie. C’est parti ! ✅

Vidéo

Format – Interview Rafale

Format long

*à venir prochainement*

Podcast

Format – Interview Rafale

Format long

*à venir prochainement*

Retranscription de l’interview

Mister Fanjo : Bonjour à tous, bienvenue  dans l’émission Interview Rafale. Le concept est simple, retrouver dans chaque épisode les pépites d’interview avec un ou plusieurs invités qui se sont prêtés à une série de questions Rafale. Découvrez leurs projets, leurs habitudes quotidiennes, leurs recommandations en termes de séries, musiques ou chaînes YouTube, et plus généralement, leurs conseils basés sur leurs expériences personnelles. Aujourd’hui, nous accueillons Michael Ferrari. Créateur du blog Esprit Riche, auteur et YouTuber, il est parvenu à développer sa liberté financière en partant de zéro. Aujourd’hui, il jouit pleinement de son temps et continue de partager ses conseils. Sans plus tarder, découvrons les meilleurs extraits de son interview. C’est parti !

Présentation de l’invité

Mister Fanjo : Je te propose de passer à la première question. Est-ce que tu pourrais te présenter ainsi que ton activité pour ceux qui ne te connaissent pas, s’il te plaît ?

Michaël Ferrari : Ouais, donc je suis Mickael Ferrari. Alors me présenter, c’est toujours un peu difficile parce que j’ai fait plusieurs choses comme beaucoup d’entrepreneurs. Je suis à la base investisseur dans l’immobilier. Donc j’investis dans des immeubles de rapport essentiellement que je rénove et  que je conserve. J’ai aussi une activité de location courte durée, une activité de marchand de biens. J’ai mon activité de formation en ligne où j’accompagne et je forme les gens qui veulent apprendre à investir, apprendre à bien gérer leur argent et se créer une vie où la liberté est au centre. En ce moment, je travaille sur un projet de foncière en France. On déploie un modèle de foncière à participation collective. C’est un truc assez unique et hybride. L’idée est d’en implanter une quinzaine en France cette année pour qu’il y ait plein d’investisseurs qui puissent rejoindre une foncière et participer à la foncière près de chez eux. 

Le parcours de Michaël Ferrari

Mister Fanjo : Comment est-ce que tu es arrivé à développer toutes ces activités ? Est-ce que ça s’est fait progressivement ? Tu as peut-être fait des études sur le sujet ou alors pas du tout ? Est-ce que tu peux nous expliquer ton parcours ?

Michaël Ferrari : Ça m’a pris une dizaine d’années pour développer tout ça. Ce n’est pas du tout ce que j’ai étudié. Au départ, j’étais dans le conseil en management. Je travaillais dans des grandes banques à Paris et je les conseillais sur leur manière de s’organiser, sur l’évolution de leurs outils internes et ce genre de processus. Ce qui m’a poussé à évoluer, c’est tout simplement l’envie d’avoir une activité qui a du sens. J’ai en fait vu assez vite que ce qui avait du sens pour moi, c’était de pouvoir aider des personnes individuelles. Pour en revenir au conseil, c’est bien, c’est sympa, il y a plein d’aspects qui sont cools, j’ai fait ça pendant 8 ans, donc c’est un super métier, mais ça a beaucoup plus de sens pour moi de changer la vie d’une personne. Et l’un des aspects sur lesquels il est extrêmement difficile pour la plupart des gens d’évoluer, c’est l’argent. Donc j’ai voulu former les gens à cette question-là, puisque c’est ce que je me suis demandé très tôt. Je viens d’une famille qui était surendettée. Je faisais attention à mon argent et je me posais beaucoup de questions sur “comment on gère son argent ?”, “comment on investit ?” etc. J’ai commencé à investir quand j’étais consultant. Très vite je me suis dit que j’aime bien transmettre. Donc il faut que j’accumule de l’expérience, je continue à investir, j’investis et puis je vais développer toute une partie de conseils d’accompagnement de formation autour de ces questions parce qu’il y a une grosse demande. Et puis, même encore aujourd’hui, tout reste à faire parce que les investisseurs en France c’est un infime pourcentage de la population.

La transition vers l’entrepreneuriat

Mister Fanjo : La transition s’est faite progressivement, à partir de quel moment as-tu pu en vivre pleinement ?

Michaël Ferrari : J’ai pu en vivre pleinement quand je l’ai décidé, un peu paradoxalement parce que moi je suis quelqu’un d’assez prudent. Pendant des années, je faisais tout en parallèle. J’investissais, je réalisais les missions de conseils chez mes clients et je développais la partie internet. J’ai attendu que la partie internet rapporte assez pour pouvoir se substituer à la partie conseil que je faisais de manière traditionnelle. Le blog, je l’ai créé au départ en 2007, donc il y a longtemps. Ce n’était pas du tout un projet business à la base. Ça l’est devenu. A partir du moment où j’ai commencé à me dire qu’il faut que j’enclenche quelque chose, j’ai mis 4 ans avant de basculer dessus et d’en vivre. 

Ses revenus immobiliers

Mister Fanjo : Tu as aussi les revenus liés à tes investissements immobiliers. Ça représente combien en pourcentage de tes différentes activités ?

Michaël Ferrari : En pourcentage, je ne sais pas le dire. Aujourd’hui, j’ai environ 25 000 euros de loyer mensuel. J’ai encore pas mal d’endettements en face, mais il reste 6 000 euros de loyer mensuel à peu près. Je pourrais ne vivre que de ça, mais pour l’instant, je n’utilise pas. Pour moi, toute la partie immobilier, investissement, c’est de la capitalisation à long terme. Je ne l’utilise pas pour vivre au quotidien, ce n’était pas mon projet. Je préfère avoir une activité commerciale pour vivre. 

L’activité commerciale

Mister Fanjo : Qu’entends-tu par activité commerciale ? la partie business en ligne, formation et accompagnement de particulier ?

Michaël Ferrari : En fait, c’est tout ce qui concerne, tout ce qui n’est pas de l’investissement immobilier classique. Ça veut dire la location courte durée, ça veut dire l’activité de marchand de biens, ça veut dire effectivement la formation en ligne. Tous ces aspects-là et qui sont complémentaires.

Son organisation au quotidien

Mister Fanjo : Comment s’organise ton quotidien ?

Alors moi, je délègue beaucoup, beaucoup de choses. Ça fait partie de ma philosophie. Je souhaite préserver ma qualité de vie et mon temps au maximum. Ce qui fait que je délègue beaucoup, beaucoup d’aspects de tous les processus. Mon quotidien, c’est de la gestion sur les sujets que les personnes à qui je délègue ne peuvent pas faire. Donc, gérer les trucs impératifs. C’est beaucoup d’analyse de nouveaux projets, de prise de décision et un peu de création de contenus, des nouveaux contenus de formation ou autre. En ce moment, c’est beaucoup sur le projet de foncière parce que ça demande pas mal de temps et d’énergie au début. C’est un petit peu difficile à expliquer puisque ça change d’un jour à l’autre. Je n’ai pas de journée qui peut se ressembler. Je vais traiter dans une journée un sujet avec un locataire, analyser un investissement, le développement de la foncière et puis gérer mon portefeuille bourse. Tout ça peut avoir lieu dans une journée.

Zoom sur le projet de foncière

Présentation du concept

Mister Fanjo : Par rapport à ce projet de foncière, où est-ce que vous en êtes ? Et peut-être avant ça, peux-tu présenter le concept ?

Michaël Ferrari : On a aujourd’hui beaucoup de personnes qui veulent investir dans l’immobilier, qui ne peuvent pas le faire seul, pour plein de raisons. Il y a des questions de taux d’endettement, de temps. Il y a des questions d’énergie, de volonté, ça leur paraît compliqué, etc. Et en fait, il y a trois ans, on a créé une foncière, qui était un modèle un expérimental, dans laquelle on s’est dit : tiens, si on se réunissait, on met de l’argent, on a du cash et on achète, on fait de l’investissement, mais de l’investissement qui, en plus, a une vertu écologique, qui a du sens et on voit ce que ça donne. On a vu que ça marchait extrêmement bien. Puisqu’on est associés mais impliqués dans la gestion collective. Ce n’est pas une foncière au sens traditionnel. Je suis investi dans une foncière un peu traditionnelle, j’ai 150 000 euros dans des bureaux qui sont à Rennes. C’est une foncière, on est 30 associés. Je ne connais pas mes autres associés, je n’ai rien à faire, on ne me demande rien de faire, c’est entièrement passif. Voilà, ça c’est le fonctionnement classique d’une foncière. Ce qu’on a voulu faire nous, c’est une foncière à gestion collective. C’est-à-dire où on va demander aux associés de venir donner un coup de main sur le terrain, ou alors on va leur demander de l’aide (ex : on a un dossier sur lequel on a besoin de quelqu’un d’assez costaud sur certains aspects administratifs, on va demander de l’aide). Les associés participent. On a pris conscience et développé l’aspect écologique. 75% de nos bâtiments sont en DPE A ou B, alors que c’est de la rénovation. On a obtenu un label RSE niveau engagé. On va faire un chantier bas carbone. En France, il y a eu cinq projets qui ont été faits en bas carbone. Personne ne fait ça. On a cette possibilité de faire des projets que seul on ne peut pas faire. Moi seul, sur mes propres investissements, je ne vais pas m’amuser à faire du DPE A ou B, c’est trop compliqué. Je ne vais pas faire un bâtiment bas carbone, c’est trop compliqué, je ne sais pas faire. Par contre, quand on est 10 associés et qu’on peut se réunir et se répartir la tâche, c’est plus simple. On a acheté une vingtaine d’immeubles en deux ans. On a un patrimoine qui vaut à peu près 6 millions d’euros. On s’est dit : ça marche bien et on voudrait le déployer en France. On veut le déployer dans d’autres villes pour permettre à des gens qui sont à Metz, à Mulhouse ou à Bordeaux de participer à la foncière près de chez eux. Et participer à ce projet qui allie plusieurs caractéristiques : faire du rentable, faire de l’écologique et avoir du sens pour la société puisqu’on améliore des bâtiments à un niveau que personne ne fait. 

Le plan de développement

Mister Fanjo : De ce que j’ai compris, l’étape actuelle du projet consiste à recruter les différentes personnes dans les différentes localisations de France.

Michaël Ferrari : C’est ça ! On a déjà identifié une quinzaine de porteurs de projets. Notre objectif était entre 15 et 20. On y est, on les a identifiés et on va commencer le cycle pour leur montrer plus en détail tout ce qu’on a fait et ce qu’on attend d’eux. La prochaine étape sera d’aller chercher les associés qui veulent rejoindre le projet autour de ce directeur. Sachant qu’on a un gros avantage, on a 30 à 40 places par ville, c’est très peu. Le directeur va choisir les associés avec lesquels il veut travailler. La philosophie n’est pas si tu as de l’argent, tu peux venir. Ce n’est pas comme ça que ça marche. Le directeur va choisir les personnes avec lesquelles il a envie de collaborer parce que c’est lui qui va les gérer pendant toute la durée du projet. C’est un projet qui s’écoule sur 8 à 10 ans, donc il faut que les choses soient solides. Et donc on va choisir les gens. Comme on a choisi ces directeurs, on les choisit. On a des candidatures qu’on a mis de côté, soit pour des questions de compétences, soit pour des questions de valeur. Et donc voilà, choisir des associés, c’est la prochaine grande étape. Et l’idée, c’est de commencer à être opérationnel au mois de septembre. On va faire les premiers investissements. L’avantage, c’est qu’on est en cash, donc ça peut aller très vite pour acheter un bien. Comme il n’y a pas d’endettement, tous les loyers ne sont quasiment que du bénéfice. Il n’y a pas de charge importante, il n’y a pas de banque à rembourser. Et donc de faire comme ça dans chaque ville un ou deux gros projets. C’est avoir une enveloppe entre 1 à 2 millions selon le nombre d’associés. Il y aura certainement une question de refinancement au bout d’un ou deux ans. Aller voir une banque et dire qu’on voudrait faire refinancer des biens qu’on a déjà, pour reprendre du levier bancaire et puis refaire encore un projet. Je dis sûrement parce qu’en fait on ne sait pas. Il y a plein d’aspects qui sont encore très expérimentaux et on est très ouvert aux bonnes idées. Ce n’est pas comme si les choses étaient écrites noir sur blanc et figées sur 10 ans. On a le début de trajectoire, on a toute la méthodologie de rénovation. Moi je vais m’occuper de l’animation du réseau, de la formation. Puisque l’idée c’est de faire circuler la formation entre les foncières, entre les personnes. Les directeurs qu’on a identifiés sont des gens qui ont fait des projets, qui ont fait beaucoup d’immobilier, donc c’est des gens qui ont des expertises sur plein de domaines. C’est passionnant de développer un réseau de directeurs mais un réseau d’associés. La vision qu’on a, c’est qu’un associé à Lille pourra entrer en relation avec un associé qui est à Marseille s’ils ont besoin d’échanger sur un sujet. Ça devient un réseau dans le réseau. C’est un nouveau réseau secret en France et tu pourras avoir ton collègue associé parce que tu fais partie de la foncière et qu’il y a tout un partage de valeurs.

Le type de bien ciblé

Mister Fanjo : Quels sont les types de biens ciblés ? Des appartements, des maisons résidentielles ou même des résidences secondaires pour faire de la location courte durée ?

Michaël Ferrari : En fait, tout est possible. On ne va pas imposer quoi que ce soit. On veut que ce soit le directeur local qui fasse ses choix sur ce qu’il a l’habitude de faire, sur les opportunités qu’il trouve. Là-dessus, on va juste s’assurer qu’il n’y a pas de contraintes particulières. On va juste s’assurer que ce soit dans des zones qui vont prendre un peu de valeur, parce que c’est quand même un des aspects importants. Mais c’est tout. À part ça, le directeur est libre de faire ce qu’il veut. Nous, on va surtout lui donner des repères sur la partie rénovation et comment on veut que ce soit rénové, les matériaux utilisés, tous ces détails… parce que ça fait une grosse différence sur la qualité du bien. L’idée est de pouvoir revendre facilement. Aujourd’hui, si on rénove un immeuble et qu’on est en DPE B, on sait que même dans 10 ans, ça se revendra facilement. On pourra intéresser des institutionnels qui veulent reprendre des parcs parce qu’on sera labellisé. On va pouvoir engager aussi des actions à l’échelle nationale. Par exemple, la première foncière, on a planté 600 arbres. Si on fait ça à l’échelle nationale avec 20 foncières, peut-être qu’on pourra planter 60 000 arbres. Cela va faire partie des retombées indirectes du projet qu’on a envie de mettre en avant.

Mister Fanjo : On a parlé de ce projet de foncière collective. Est-ce que tu aimerais rajouter un petit commentaire dessus ou tu penses qu’on a fait le tour ?

Michaël Ferrari : Non je pense qu’on a fait le tour. 

Mister Fanjo : Est-ce que tu veux aussi greffer, peut-être parler d’autres projets, notamment peut-être ton livre ou alors parler de tes formations en ligne ?

Michaël Ferrari : Oui, qu’est-ce que tu veux que j’en dise ?

Le projet de livre

Mister Fanjo : Je vais peut-être enchaîner sur les questions. J’ai résumé ton livre et je l’ai trouvé assez intéressant parce qu’il est très généraliste et je pense qu’il permet de mettre le pied dans l’investissement. Combien de temps ça t’a pris de faire ce travail et comment t’es venu l’idée ?

Michaël Ferrari : Sur le livre, je voulais avoir une porte d’entrée, une synthèse de ma vision. Ça m’a pris plus de deux ans pour l’écrire. C’est toujours très compliqué d’écrire un livre pour moi. C’est mon troisième ou mon quatrième livre et à chaque fois, c’est un sacerdoce. Donc, je suis content qu’il soit sorti. L’idée, c’est de pouvoir expliquer, résumer mon parcours et ma vision parce qu’en France, quand tu parles d’investir, c’est toujours très abstrait. Je voulais au travers du livre que les gens se demandent pourquoi ils investissent et dans quoi ils investissent, que ça réponde à un objectif. Parce que c’est comme ça que j’ai tout construit dès le départ en me disant que l’objectif, il ne faut pas l’oublier. Il y a des investissements qui ne m’intéressent pas. Il y a même des carrières ou des éléments dans lesquels s’investissent beaucoup de personnes qui ne m’intéressent pas parce que ça ne correspond pas du tout à ce que je cherche.

Les retombées du livre

Mister Fanjo : Est-ce que ce livre et la petite audience qu’il génère ont eu des retombées sur tes autres activités ?

Michaël Ferrari : Oui, alors bien sûr, ça permet à un nouveau public de me découvrir. Ça permet aux gens qui me suivent ou qui me connaissent d’entendre ce que j’ai à dire sur le sujet de l’argent. Ça leur a permis d’approfondir les choses et de leur donner des idées. J’ai eu pas mal de retours positifs de gens que ça motive cette vision-là. Parce que ça permet d’établir un plan. Tu sais que tu as un point de départ, c’est aujourd’hui, et ça va te permettre d’imaginer les cinq prochaines années. Avoir un plan et imaginer des étapes est la chose la plus importante pour passer à l’action. Avoir une vision. Sans vision, c’est compliqué d’agir, d’être régulier et de relever les défis qu’il va y avoir inévitablement, parce qu’il y a beaucoup d’enjeux, beaucoup de choses à résoudre. Ça permet à plein de gens de découvrir un peu plus mon travail. Puis le livre, ça a toujours cette vertu d’être quelque chose de matériel dans un monde où tout est dématérialisé.

L’accompagnement en ligne

Mister Fanjo : Et pour les gens qui veulent passer à l’action, ils peuvent rentrer dans le concret avec tes formations en ligne ? Qu’est-ce que tu proposes comme accompagnement ?

Michaël Ferrari : Dans le métier de consultant que je faisais à la base, j’avais commencé à faire de la formation d’entreprise. C’est un truc que j’aime vraiment faire, le fait de prendre des compétences et de les transformer en contenu pédagogique et expliquer comment ça marche. Je développe des contenus de formation sur tous les aspects qui sont nécessaires quand on veut investir, quand on veut organiser ses finances. Ça va de l’immobilier à la partie gestion de son argent. Ma formation la plus connue, c’est ma formation qui s’appelle « Je réussis mon investissement locatif » où j’explique de A à Z, comment faire un projet immobilier, avec tous les aspects, financement, fiscalité, travaux, etc. Après, j’ai plein d’autres contenus complémentaires. Par exemple, une formation qui plaît beaucoup, c’est une formation où j’explique comment se débancariser (dans quoi tu peux investir, dans quoi tu peux mettre ton argent pour qu’il soit un peu plus en sécurité). 

Sa vision de la bourse et des cryptos monnaies

Mister Fanjo : On sent vraiment la passion pour l’investissement immobilier ? Est-ce que tu es aussi passionné sur l’investissement boursier ou alors les cryptomonnaies ? 

Michaël Ferrari : La partie bourse, c’est plus passif pour moi. Je trouve ça moins intéressant. J’apprécie beaucoup plus le côté long terme. Sur le long terme, je pense que l’idéal, c’est d’avoir un portefeuille boursier car en termes de gestion, c’est génial. Par contre, au quotidien, ça ne procure pas beaucoup d’émotion. Un portefeuille boursier c’est des chiffres sur un écran. T’as ton ETF, t’as tes quelques actions à dividende mais c’est pas un truc qui émeut beaucoup. C’est de l’investissement un peu rationnel. La crypto, c’est génial le côté liberté. La crypto ça me parle beaucoup. Ça ne fera que prendre de l’importance dans l’avenir. Parce que quand tu as une réserve de valeur que tu ne peux pas manipuler. C’est la première fois dans l’histoire qu’il y a ça. Je pense que les gens ne réalisent pas à quel point c’est quelque chose de nouveau. 

Mister Fanjo : C’est aussi la décentralisation, la désintermédiation, ça permet de sortir peut-être un peu du système comme tu disais tout à l’heure. 

Michaël Ferrari : Oui, ça fait partie des solutions de toute façon, le bitcoin notamment. Pas d’intermédiaire et puis tu as ta valeur, tu détiens ta valeur et il n’y a personne qui va te demander pourquoi tu veux retirer 1500 euros. C’est ce qui est le cas aujourd’hui quand tu veux retirer dans une agence bancaire. 

Mister Fanjo : Par rapport à l’immobilier tokenisé, est-ce que tu as déjà entendu parler de RealT ?

Michaël Ferrari : Oui, bien sûr, j’en ai entendu parler. C’est un très bon projet. C’est le seul projet d’ailleurs qui marche comme ça en immobilier tokenisé. J’en ai regardé plein d’autres, en Europe aussi. C’est le seul qui fonctionne vraiment et qui est très intéressant comme manière de fonctionner. Je pense que d’ailleurs aujourd’hui, pour quelqu’un qui voudrait par exemple investir dans l’immobilier à l’étranger, il vaut 100 000 fois mieux plus passer par RealT qu’aller s’emmerder à aller acheter une maison en direct aux Etats-Unis. C’est de la folie furieuse. Il vaut mieux acheter ses tokens sur RealT. C’est 10 000 fois plus commode. Il y a beaucoup moins de risques. C’est sans commune mesure. 

Soin point de vue sur l’intelligence artificielle

Mister Fanjo : On entend aussi beaucoup parler de l’intelligence artificielle. Est-ce que tu l’utilises dans ton quotidien, notamment pour le travail de création ?

Michaël Ferrari : Pas au quotidien, mais je l’utilise de temps en temps pour le travail de création. Je trouve que c’est vraiment bien pour générer des images, par exemple. Ça peut aider à générer des idées aussi. C’est intéressant pour ça. Mais après, tu vois, par exemple dans l’immobilier, cela n’a pas beaucoup d’intérêt. Ce n’est pas très créatif l’immobilier, il faut être honnête. A part si tu as un logement à thème et que tu veux rédiger un guide d’accueil qui soit un peu sympa et bien écrit, dans ce cas-là, oui, tu peux utiliser l’IA. Quand tu crées ton logement, c’est tout. Il y a assez peu de cas d’usages concrets dans l’immobilier, en tout cas sur la partie créative. Mais oui, je l’utilise de temps en temps. Effectivement, pour générer des images, c’est super bien pour s’amuser. Je montre ça surtout à mes enfants aussi, pour leur montrer comment ça marche. Qu’ils se préparent et qu’ils intègrent ça dans leur fonctionnement, le fait que l’IA est un assistant intéressant.

La vision et la suite des projets

Mister Fanjo : Une question par rapport au projet à venir ou à la vision. Où est-ce que tu te projettes, où est-ce que tu te vois dans quelques années ? Qu’est-ce que tu aimerais faire au quotidien en termes d’activité ?

Michaël Ferrari : Je suis sur la trajectoire que j’ai envie d’avoir. On peut imaginer que ce réseau de foncières prenne beaucoup d’ampleur et qu’on passe de 20 à 100 villes en France. Ça pourrait être assez sympa et c’est de nature à m’occuper quasiment en exclusivité si ça prend une telle ampleur. Ça peut être un élément de la vision que de développer cette partie-là. Ça va aussi être probablement de continuer à développer mes propres projets d’investissement parce que c’est un truc que j’aime bien faire. En fait c’est juste continuer à faire ce que je fais, que j’aime déjà. Ce ne sera peut-être pas exactement 100% identique, mais dans l’idée, je souhaite continuer à faire ce que je fais. C’est l’activité qui me plaît aujourd’hui. C’est la voie que j’ai choisie. C’est l’idée de se dire : on se crée une vie avec laquelle on n’a pas vraiment besoin de prendre de vacances, parce qu’elle me convient. C’est ça un gros avantage de décider de ce que tu fais quand tu veux. J’ai cette chance-là, donc pour moi, pourvu que ça dure. Je suis très content avec ça ! Là, il y a une phase avec les enfants. Tant qu’ils sont petits, on est évidemment là à s’occuper d’eux. Peut-être que dans une dizaine d’années, ça sera différent. Ils seront beaucoup plus grands, ils seront plus autonomes. Donc, ça m’ouvrira d’autres perspectives à ce moment-là, certainement. Mais voilà, pour l’instant et pour les cinq, dix années à venir, ce que je fais aujourd’hui me convient parfaitement. 

Un message sur les influenceurs et liberté financière

Mister Fanjo : On a abordé à peu près tous les sujets. Est-ce que tu voulais peut-être aussi quelque chose que j’aurais oublié, quelque chose que tu aimerais mentionner avant de passer aux questions rafales ?

Michaël Ferrari : Je voudrais peut-être mentionner et rappeler que chacun reprenne sa souveraineté individuelle sur son temps, sur son argent. C’est la base de tout, sans quoi vous ne serez jamais libre. Donc il faut vraiment en avoir conscience. Il y a aujourd’hui beaucoup (trop) de possibilités de faire ça (de par les activités que tu peux faire, les endroits où tu peux vivre…) . Il y a beaucoup aujourd’hui de choses possibles, mais ce n’est pas un sujet à négliger. J’ai vu récemment que tous les influenceurs de téléréalité faisaient des trucs en mode “je vais vous apprendre la liberté financière”. Je me suis dit que j’avais un gros problème parce que j’utilise les mêmes mots qu’eux. J’imagine que pour un public extérieur qui n’a jamais rien fait sur ce sujet-là, ça peut semer la confusion. Se dire, attends, la liberté financière c’est quoi ? C’est les arnaques sur Telegram avec les mecs de télé-réalité ou c’est faire de l’immobilier ? Qu’est-ce que ça veut dire exactement ? Ce n’est pas évident pour quelqu’un qui débute de comprendre ce que c’est et de se dire que c’est possible pour moi aussi. C’est possible de le faire en faisant des vrais trucs dont je peux être fier, en créant des produits, en gérant des projets, peu importe, c’est aussi du concret. Je voulais rappeler ce message-là. C’est important parce qu’on trouve de tout et n’importe quoi. Moi j’ai eu de la chance en démarrant qu’il n’y avait rien sur internet donc je n’ai pas été influencé. J’ai pas eu à faire ce tri. Je pense qu’aujourd’hui pour quelqu’un qui démarre il faut faire un gros tri. Mais ne jetez pas le bébé avec l’eau du bain parce qu’il y a vraiment plein de possibilités d’apprendre un nouveau métier, d’apprendre à investir intelligemment et à vivre une vie plus riche. 

Un message pour les jeunes 

Mister Fanjo : Pour un jeune qui rentre dans la vie active et qui aimerait débuter dans cette quête vers la liberté financière, qu’est-ce que tu lui conseillerais comme première étape ?

Michaël Ferrari : Dans ces cas-là, s’il est capable, c’est entreprendre, monter un truc. Et s’il ne se sent pas l’âme d’un entrepreneur, c’est d’investir dans l’immobilier parce que ça reste une forme d’entreprenariat simplifié. Pour moi l’immobilier c’est de l’entrepreneuriat un peu simplifié dans le sens où le produit on n’a pas à s’inquiéter de savoir s’il va se vendre mais sinon tout le reste c’est de l’entrepreneuriat. Donc c’est l’une de ces deux voies.

Questions rafales

Mister Fanjo : Merci. Si tu veux on peut passer à la dernière partie, les questions rafales. Sauf si tu veux ajouter quelque chose d’autre.

Michaël Ferrari : Non, non, c’est bon. 

Mister Fanjo : L’idée c’est d’être assez synthétique sur la réponse. Alors j’y vais, première question : En général, à quelle heure te lèves-tu le matin et quelle est ta première activité de la journée ?

Michaël Ferrari : Entre 7 et 8 heures et je bois un café.

Mister Fanjo : Quel morceau de musique devrais-t-on envoyer dans l’espace si l’humanité devait disparaître ?

Michaël Ferrari : Ah, il faut envoyer Fade to Black de Metallica.

Mister Fanjo : Quelle série, film, documentaire ou chaîne YouTube recommanderais-tu de regarder ?

Michaël Ferrari : Je recommanderais de regarder la chaîne de Casey Neistat qui est un créateur américain parce que ses vidéos sont juste incroyables à voir. Il parle de sa vie en général. Il parle de sujets personnels et qui en fait sont universels.

Mister Fanjo : Quelle application ou logiciel utilises-tu le plus ?

Michaël Ferrari : Ce que j’utilise le plus, c’est un lanceur d’application que j’ai installé sur mon téléphone. C’est le truc que je vois tout le temps, tous les jours, 80 fois par jour, qui modifie mon téléphone pour qu’il n’y ait plus d’icônes. C’est juste une liste ennuyeuse en noir et blanc pour éviter de cliquer partout sur mon téléphone 25 fois par jour. C’est un lanceur d’application qui modifie l’apparence du téléphone.

Mister Fanjo : Pratiques-tu un sport ou une activité physique ?

Michaël Ferrari : Oui, je fais du foot, je fais du jiu-jitsu et je fais du paddle.

Mister Fanjo : Admettons que l’on te donne 100 euros, dans quoi les dépenserais-tu ?

Michaël Ferrari : Bonne question, dans quoi je les dépenserais ? Je parierais sûrement un repas à ma famille ou avec un ami. 

Mister Fanjo : As-tu un principe, une maxime ou une habitude que tu conseillerais à tout le monde de suivre ?

Michaël Ferrari : Oui, j’en ai plein, mais si je peux en donner une, c’est simplement de faire un petit peu tous les jours à sa mesure et de se dépasser soi-même un petit peu tous les jours.

Mister Fanjo : Si tu étais président et que tu avais le pouvoir de faire aboutir n’importe quelle réforme, que changerais-tu en priorité ?

Michaël Ferrari : Holà, on a combien de temps ? Je bloquerais le pourcentage de fonctionnaires dans le pays. Je le diviserais probablement par deux. J’interdirais que le pays s’endette sans l’accord des Français. Ce serait déjà un changement énorme.

Mister Fanjo : De quel accomplissement es-tu le plus fier ?

Michaël Ferrari : Ma famille.

Mister Fanjo : Tu as le mot de la fin. Que voudrais-tu dire pour conclure cette interview ?

Michaël Ferrari : Et bien bougez-vous, faites des choses qui vous font plaisir. On ne vit qu’une fois, il ne faut quand même pas l’oublier. Ne laissez pas cette chance vous filer entre les doigts.

Les liens vers les travaux de Michaël Ferrari

► Le site Esprit Riche : https://esprit-riche.com/

► Le livre – Par ici la sortie – Michaël Ferrari : https://amzn.to/3xdtfZl

► La liste des formations : https://www.MichaëlFerrari.fr/

► Pour se renseigner sur la foncière : https://www.investir-ensemble.com/

Consulter de nouvelles interviews 

Consultez la page du projet

Commencer par Pourquoi – Simon Sinek (Résumé) 

➽ Cet ouvrage présente un modèle, une façon de penser, d’agir et de communiquer. Les grands leaders possèdent cette capacité qui leur donne le pouvoir d’inspirer les gens autour d’eux. Le secret réside dans la faculté à donner un but précis et faire naître un sentiment d’appartenance sans avoir recours à des avantages ou à des gratifications. Pour ce faire, la clé est de commencer par Pourquoi. Découvrons dans ce résumé, l’essentiel des principes permettant d’accroître sa portée. C’est parti ! ✅

Vidéo

https://youtu.be/R-u6p1mzWLI

Podcast

Fiche de lecture

Télécharger

Résumé : Commencer par Pourquoi – Simon Sinek

Les modèles qui ne fonctionnent pas

Chercher à atteindre un résultat sans vision

Chaque directive, chaque plan d’action, chaque action commence par une décision. Chaque prise de décision trouve son origine dans l’un de ces deux grands types de motivations :

    1. Vouloir atteindre le résultat escompté pour les bénéfices qu’ils procurent
    2. Viser l’atteinte du résultat pour satisfaire une vision

Voici un exemple pour illustrer : 

    1. Certaines entreprises fabriquent du matériel informatique pour satisfaire les besoins de leurs clients et faire du profit
    2. Microsoft œuvre pour donner à chaque individu et chaque organisation les moyens de réaliser leurs ambitions.

Les deux approches aboutissent à des résultats semblables à court terme ( = fabriquer des ordinateurs), mais sur le long terme seule une organisation possède une vision qui la guide et inspire ses clients. 

S’appuyer sur la carotte et le bâton

Les entreprises incapables d’inspirer s’appuient davantage sur la manipulation pour réussir. Cela s’observe à différents niveaux : 

    • Jouer sur la peur en prétendant que le pire va arriver si l’on achète pas leur produit
    • Privilégier l’option la plus rapide et la moins coûteuse plutôt que par la meilleure solution à long terme. 
    • Proposer des réductions sur le prix en rognant sa marge pour vendre plus, au risque de mettre en péril sa santé financière.
    • S’appuyer sur la pressions sociales 
    • Mettre en avant l’innovation au détriment du besoin réel

Au bout du compte, les manipulations sont des stratégies parfaites pour conclure une transaction, mais elles n’incitent pas à la fidélité.

Une perspective différente : exprimer son pourquoi 

Le cercle d’or

Simon Sinek présente le concept du cercle d’or composé de trois parties : 

    • le quoi : savoir ce que l’on fait
    • le comment : savoir comment on le fait
    • le pourquoi : savoir pourquoi on le fait

Seuls les grands leaders et les entreprises prospères peuvent expliquer clairement leur mission, leur cause et leurs croyances. C’est-à-dire leur raison d’être et pourquoi ils se lèvent chaque matin. Savoir pourquoi est la seule manière de maintenir une réussite à long terme et de profiter de plus de flexibilité et d’innovation.

A ce niveau il est capital de comprendre que les gens n’achètent pas ce que l’on fait, mais les motivations pour lesquelles on le fait. Autrement dit, le pourquoi est la raison d’acheter et le quoi sert de preuve tangible à cette croyance.

Une question de biologie

En tout cas, la puissance du pourquoi est liée à notre besoin d’appartenance. Nous avons tendance à nous identifier aux leaders et aux entreprises qui partagent nos valeurs. Nous cherchons à inclure dans nos vies ces marques, produits ou personnes. Cette aptitude à favoriser la fidélité et le rapprochement s’appuie principalement sur les émotions et l’intuition. Les sociétés qui ne communiquent pas leur pourquoi,  nous incitent à prendre des décisions davantage rationnelles.

Transparence, discipline et constance

Pour qu’il fonctionne, le cercle d’or doit être équilibré et dans le bon ordre. Tout d’abord le pourquoi doit être précis et transparent. Ensuite, il doit être soutenu par la discipline du “comment”. C’est-à-dire les valeurs et les principes qui guident notre cause. Enfin, il y a constance du “quoi”. Nos paroles et nos actions doivent refléter ce en quoi on croit. L’authenticité est la résultante d’un cercle d’or équilibré. En étant authentique une personne ou une organisation est en mesure d’attirer tous ceux qui partagent la même vision.

Se concentrer sur les gens qui ont les même valeurs

Le but en affaires n’est pas de traiter avec tous ceux qui veulent ce que nous offrons, mais de se concentrer sur les gens qui croient aux mêmes valeurs que nous. 

L’émergence de la confiance

Simon Sinek explique que la réussite de notre espèce est en partie due à notre capacité à développer des cultures : un ensemble commun de valeurs. En effet, nous sommes plus à l’aise et nous coopérons mieux dans les organisations qui reflètent nos convictions. Notamment car la réunion de personnes ayant les mêmes croyances favorise l’émergence de la confiance. Ainsi, l’expression du pourquoi est un formidable levier pour rallier les personnes motivées autour de cette même raison d’être.

Plutôt que d’embaucher des personnes compétentes pour ensuite les motiver, les grandes firmes préfèrent engager des personnes déjà motivées. De plus, au lieu de donner à leurs employés un projet sur lequel travailler, elles donnent un but à atteindre. Notons aussi qu’une culture commune favorise la confiance, crée un sentiment d’appartenance et agit comme un filet de sécurité.

Vendre aux gens qui croient en nos valeurs

En ce qui concerne la vente, Simon Sinek nous invite à considérer que notre population se divise en cinq segments qu’il est possible de représenter par une courbe : les innovateurs, les utilisateurs précoces, la majorité précoce, la majorité tardive et les suiveurs.

Chaque groupe possède ses propres aspirations, croyances et comportements. Par exemple, la majorité précoce n’essaiera pas quelque chose de nouveau avant que quelqu’un d’autre l’ait déjà testé. Sachant cela, le seul but en affaires n’est pas de vendre à la majorité des gens, mais plutôt de trouver les gens à gauche de la courbe qui croient en nos propres valeurs. Ensuite, il suffit de laisser la loi de la diffusion faire son œuvre.

Les principes pour rallier les gens à sa cause

Commencer avec pourquoi mais travailler son comment

Au sein des grandes organisations, on constate qu’il y a souvent un leader charismatique à leur tête qui gère l’entité. Au niveau suivant, on retrouve habituellement des cadres supérieurs inspirés par la vision du leader qui savent comment l’alimenter et la rendre tangible. Le rôle du PDG est de personnifier le pourquoi, d’en être imprégné, et d’être le symbole des convictions de la société. Il doit également s’assurer qu’il y a des gens au sein de l’équipe qui croient aux mêmes valeurs que lui et qui savent comment développer et mettre en œuvre sa vision. 

S’assurer que le quoi soit aligné avec les valeurs du comment

Une organisation doit s’efforcer de respecter son système de valeurs par l’intermédiaire de la transparence, discipline et constance. Le plus important est de faire en sorte que le quoi et le comment soient cohérents avec le pourquoi. Pour ce faire, Simon Sinek propose d’utiliser une simple métaphore appelée le test du céleri. Dans les grandes lignes, il s’agit d’un exercice pour s’assurer que les décisions respectent la raison d’être.

Le plus grand défi : Lorsque le pourquoi devient vague

Généralement, à mesure qu’une organisation grandit et réussit, le quoi passe en premier. Tous les systèmes et processus s’orientent vers la poursuite des résultats tangibles. Les gens continuent de savoir ce qu’ils font, comment ils le font mais ils ne savent plus pourquoi. Il s’ensuit une confusion entre les accomplissement et la destination finale et donc un désalignement entre le pourquoi et le comment.

Pour faire face à cette problématique, le défi n’est pas de s’accrocher au leader, mais de trouver des moyens efficaces de toujours garder vivante la vision du fondateur. Pour qu’une entreprise continue à inspirer, son pourquoi doit être intégré à la culture de l’entreprise.

L’importance de découvrir son pourquoi

Ironiquement, le plus difficile n’est pas d’identifier son pourquoi mais de rester complètement équilibré et authentique. Il faut de la discipline pour faire confiance à son instinct et rester fidèle à son but et ses convictions. C’est seulement en agissant de la sorte que l’on peut commencer à inspirer et toucher les gens. Finalement, le secret est d’avoir un pourquoi clair, d’être discipliné et responsable à l’égard de ses propres valeurs et manifester de la constance dans ses paroles et ses actions. En tout cas, le plus important reste de commencer par pourquoi !

_______________

 Lien affilié Amazon :  Commencer par Pourquoi – Simon Sinek

Pour télécharger la fiche de lecture

_______________

 Retour sur la page du projet P04 – Résumés de livre

Interview Rafale – Mathilde et Alexia – Prehistory Travel

➽ Découvrez le fascinant projet Prehistory Travel ainsi que ses coulisses à travers les yeux de ses fondatrices Alexia et Mathilde. C’est parti ! ✅*

Vidéo

https://youtu.be/_A7vFoZizUk

Podcast

Retranscription de l’interview

Le concept et contenu du projet Prehistory Travel

Mister Fanjo : “Prehistory Travel est un projet de médiation scientifique dans le domaine de la Préhistoire cofondé par Mathilde et Alexia. Elles nous expliquent le concept de leur projet ainsi que son contenu.”

Mathilde : “Alors, on a un site internet pour Prehistory Travel et on a essayé de créer un écosystème autour de la préhistoire. On a notamment des articles où on aborde de façon plus détaillée et je pense plus complexe certains sujets en préhistoire. Mais on a également des vidéos que l’on publie sur YouTube. Là, il faut plutôt voir les vidéos comme des formes condensées et simplifiées des articles. On réalise également des podcasts avec TMDJC, notre podcast qui s’appelle Prehistor’Hic. Pour chaque épisode, on vient débunker une idée reçue sur la préhistoire. Après, on a également plein d’autres choses qui sont en train de se mettre en place. On propose des interventions en milieu scolaire, notamment les écoles primaires. Et également, on va commencer des petits cours en ligne, des conférences ou des lives. On n’est pas encore d’accord exactement sur le nom, mais disons que ce seront des moments d’échange avec notre communauté, où on va aborder un sujet plus en détail en direct.”

Alexia : “Et on est aussi extrêmement présents sur les réseaux sociaux au quotidien pour répondre aux questions des personnes, que ce soit Instagram, Facebook, Thread, TikTok, Discord, etc. Voilà, on essaye d’occuper une “niche écologique”, sur la préhistoire assez complète sur Internet.”

Les prémisses du projet

 

Mister Fanjo : “Mathilde et Alexia nous racontent l’étonnante manière dont le projet Prehistory Travel à vu le jour : 

Mathilde : “Alex et moi, on était toutes les deux en M1 la même année. C’est comme ça qu’on s’est connus. Durant une sortie, on était partis dans la forêt de Fontainebleau, pour observer les gravures dans des abris sous roche, le trajet en RER était long ! Il y avait presque deux heures pour y aller. Et qu’est-ce qu’on a fait durant ces deux heures ? On a commencé à se dire, mais qu’est-ce qu’on va faire après notre master ? Parce que le domaine de la recherche, ça nous intéressait, mais c’est compliqué. On s’est dit, mais c’est dommage, il n’y a pas de médiation, c’est compliqué. La préhistoire, c’est très mal connu du grand public. Dès que vous regardez sur les réseaux sociaux, les médias,… , c’est un petit peu massacré. On s’est dit, c’est dommage, il n’y a rien. Du coup, on s’est regardé, on s’est dit : et si on faisait quelque chose ? C’est Alexia qui m’avait posé cette question, et moi j’ai dit oui. Prehistory Travel est né comme ça, en fait. Pendant toute la journée, on a discuté, qu’est-ce qu’on pourrait faire, sous quel angle, etc. Au fur et à mesure, le projet s’est construit.”

Alexia : “Et même, on a été renforcées par cette idée au cours de la suite de nos études, parce qu’il y a eu plusieurs fois des enseignants qui expliquaient la difficulté qu’il y avait aujourd’hui à faire le lien entre la recherche et le grand public. Même les articles de vulgarisation qu’il y a dans les magazines connus ou même les documentaires déformaient totalement ce qui se trouvait dans les articles scientifiques. Et il y avait même des questions qui étaient posées sur comment lier de nouveau la recherche et le grand public. Et on s’est dit bon ben, c’est parfait, on va dans la bonne direction. C’est aussi pour ça qu’on a la chance d’avoir des chercheurs qui acceptent de relire notamment les articles que l’on écrit avant de les publier en ligne parce qu’on est tous sensibilisés avec l’importance de la médiation en préhistoire pour le grand public.” 

L’équipe derrière le projet

Mister Fanjo : “En plus du travail de Mathilde et Alexia, l’aventure Prehistory Travel reposer sur toute une équipe :”

Alexia : “On a la société SLWD qui édite effectivement des sites internet, qui s’occupe de notre site internet. Pour le design de notre logo, on a travaillé avec un UX designer qui s’appelle Xavier Potin. Pour toute la partie montage vidéo, film,… nous avons la société <?>. Pour toute la partie podcast et prise de son sur nos vidéos, nous avons TMDJC, dont parlait Mathilde tout à l’heure. Nous avons également Lucie Viollet qui vient très régulièrement nous coiffer et nous maquiller pour nos vidéos quand elle est disponible. On a Maxence Lefebvre qui est notre homme à tout faire, qui va prendre le temps de relire, de commenter, de regarder quand il y a des tests à faire sur les sites internet. C’est un peu notre cobaye, je ne sais pas si c’est très positif. C’est aussi notre modérateur TikTok. On a aussi nos modérateurs TikTok effectivement sur les lives. qui modèrent tout simplement, parce que quand il y a des centaines de personnes en instantané qui posent des questions, il faut mieux avoir des modérateurs qui sont là pour modérer tout ça. On a vraiment tout un écosystème de prehistory travel derrière.”

Zoom sur le podcast Prehistor’Hic

Mister Fanjo : “Pour nous donner un exemple, Mathilde et Alexia nous détaille le contenu du format podcast”

Mathilde : “Alors, les podcasts abordent des sujets qu’on n’aborde pas forcément en article ou en vidéo. Disons que le podcast Prehistor’Hic, il a son écosystème à part. Il a sa vie de son côté. Et là, c’est vraiment debunker des idées reçues. Par exemple, le podcast qui va sortir ce mois-ci, la question c’était « y’avait-il des femmes chasseuses à la préhistoire ? ». On a déjà du paradoxe obstétrical ? des abords de la paléogénétique en anthropologie, des cycles climatiques, des comportements symboliques qui ne sont pas réservés à notre espèce. Ce sont vraiment des sujets qui sont différents des articles et des vidéos et qui, généralement, sont mal compris par le public. En tout cas, on voit passer un peu tout et n’importe quoi sur les réseaux. Pour nous, c’est l’occasion durant entre 30 et 40 minutes de remettre les choses au clair dans une discussion.”

Les différents formats 

Mister Fanjo : “Finalement, leur contenu se décline en plusieurs formats de sorte à intéresser un maximum de monde à la Préhistoire.”

Alexia : “Chaque partie de Prehistory Travel, c’est une partie du puzzle de notre écosystème, comme disait Mathilde. Et c’est pareil, on adapte aussi nos posts sur les réseaux sociaux. C’est-à-dire que si vous nous suivez sur Thread, X, LinkedIn, Instagram, Facebook (Alors Instagram et Facebook, c’est les mêmes posts) mais les autres c’est des posts qui sont adaptés. Vous pouvez avoir encore des informations différentes sur Discord où là c’est plus de la discussion, on va poster des articles aussi scientifiques qui viennent de sortir pour tenir un petit peu les gens au courant des dernières actualités, etc. Donc on essaye vraiment qu’une personne qui s’intéresse à la préhistoire, mais qui ne sait pas vraiment par où commencer, puisse trouver quelque chose où elle va plutôt accrocher Parce qu’il y en a qui sont plutôt visuels, il y en a qui sont plutôt auditifs, il y en a qui vont préférer directement des explications extrêmement pointues, il y en a au contraire, ils veulent juste quelques bribes d’informations pour vérifier quelque chose qu’ils ont lu ailleurs. Donc on essaie vraiment de proposer au public un large panel de choses dans lequel ils vont pouvoir se reconnaître et se sentir assez à l’aise pour pousser la recherche.”

Mister Fanjo : “L’idéal est d’aller sur leur site Prehistory Travel car il centralise la majorité des informations. Vous pouvez également les contacter directement par mail. Bref, retrouvez les liens en description.”

L’avenir de Prehistory Travel

Mister Fanjo : “Notons que pour l’instant, Alexia et Mathilde travaillent à leur compte en parallèle de cet exigeant projet. Pour financer l’activité Prehistory Travel, elles s’appuient sur la vente de leurs prestations, la monétisation de leur contenu et les dons des abonnés. Voici comment elle voit l’avenir de leur projet sur le long terme :”

Mathilde : “L’objectif principal, c’est que Prehistory Travel devienne avant tout une entreprise qui soit rentable, tant pour Alexia et moi que pour l’équipe qu’on a derrière.” 

Alexia : “Si on a plus de dons, de personnes qui s’abonnent aussi au Patreon, si on arrive à monétiser certaines choses, l’avantage c’est qu’on va pouvoir moins travailler à côté. Donc on est toutes les deux à notre compte avec Mathilde, ça nous permet aussi de moduler en fonction de l’avancée. Plus Prehistory Travel grossit, plus on va pouvoir réduire ce qu’on fait à côté, donc plus on va pouvoir produire. Il faut savoir que Prehistory Travel, ce fameux jour 

où nous étions dans le train, il y avait quand même une heure et demie de transport. En une heure et demie, je pense qu’on a imaginé Prehistory Travel sur les 10 à 15 ans à venir. Donc, ce n’est pas les projets qui nous manquent et les idées. On a une foule d’idées et de choses que l’on peut faire autour de ça. Et ça va vraiment être fonction finalement de l’argent que l’on arrive à récupérer qui va nous permettre derrière de nous libérer du temps, qui va nous permettre aussi, comme le disait Mathilde, de rémunérer les personnes qui travaillent avec nous. Et donc, plus tôt on a de l’argent, plus on peut faire des choses pour Prehistory Travel et se concentrer dessus et développer la montagne d’idées qu’il y a derrière.”

Questions rafales

Mister Fanjo :  “Comme d’habitude, terminons cet épisode par les réponses des invités à une série de questions rafales : “

Mister Fanjo : “En général, à quelle heure vous levez-vous le matin et quelle est votre première activité de la journée ?”

Mathilde : “Je me lève à 7h et je nourris mon chat, parce que sinon elle n’est pas contente.”

Alexia : “Je me lève à 8h30 et je regarde les réseaux sociaux.” 

Mister Fanjo :  “Quel morceau de musique devrait-on envoyer dans l’espace si l’humanité devait disparaître ?”

Mathilde : “C’est complexe. Mister Brightside, The Killers.”

Alexia : “Moi, je me suis dit pourquoi je n’aurais pas le droit de faire un montage de plusieurs musiques, même si c’est une seule musique, un seul fichier que j’envoie après et j’essaierai de mettre un peu tous les styles de musique, quelques extraits de plein de styles différents.”

Mister Fanjo :  “Quelle série, film, documentaire ou chaîne YouTube recommanderiez-vous de regarder ?”

Mathilde : “Série, je dirais Sherlock, parce que c’est ma série préférée de tous les temps. Chaîne YouTube, je peux vous recommander Entracte Science.” 

Alexia : “Chaîne YouTube, Entracte Science. Et au niveau des séries, c’est très compliqué parce qu’il y en a plein que j’adore, mais je dirais The Big Bang Theory, parce que c’est quand même la série où j’ai le plus rigolé dans ma vie, j’en ai pleuré de rire.”

Mister Fanjo :  “Quelles applications ou logiciels utilisez-vous le plus ?”

Mathilde : “TikTok et Canva pour faire des posts pour nos réseaux sociaux.”

Alexia : “TikTok énormément. Discord, pas mal aussi. Messenger, mais ça c’est plus personnel.”

Mister Fanjo :  “Pratiquez-vous un sport ou une activité physique ?”

Mathilde : “Oui, la course à pied et le yoga.”

Alexia : “Oui, me lever chaque matin” 

Mister Fanjo :  “Admettons que l’on vous donne 100 euros, dans quoi les dépenseriez-vous ?”

Mathilde : “Dans des livres.”

Alexia : “Dans des livres.”

Mister Fanjo :  “Avez-vous un principe, une maxime ou une habitude que vous conseilleriez à tout le monde de suivre ?”

Alexia : “Moi, je disais, ne laissez jamais quelqu’un venir à vous et repartir sans être plus heureux. C’est une citation de Mère Thérésa et c’est quelque chose que je me répète souvent dans ma petite tête.”

Mathilde : “Prenez 5 minutes par jour pour lire ou faire ce que vous voulez. Parce que c’est vrai que quand on est auto-entrepreneur, on a tendance à ne pas prendre de temps pour soi parce que voilà, on est tous débordés et on est tout seul pour gérer notre barque. Mais même si c’est le cas, essayez quand même de prendre au moins 5-10 minutes par jour juste pour vous. Parce que sinon, vous n’allez pas tenir sur la durée.”

Mister Fanjo :  “Si vous étiez président et que vous aviez le pouvoir de faire aboutir n’importe quelle réforme, que changeriez-vous en priorité ?”

Mathilde : “Le système de l’éducation en France.”

Alexia : “Le système de l’éducation en France. La première chose que je changerais, c’est que je remettrais le droit d’enseigner l’école à la maison aux parents. Parce que tous les chiffres montraient que ce n’était pas lié à l’obscurantisme religieux du tout et que ça aidait surtout principalement les enfants qui étaient soit en sport études, soit en échec scolaire, en phobie sociale, etc. Et une pensée pour tous ces enfants, du coup, que ça aidait énormément d’école à la maison. Et aujourd’hui, c’est devenu très compliqué pour les parents d’obtenir ces autorisations. Et ça dépend en plus en fonction des académies. Donc, je travaillerai là-dessus.”

Mister Fanjo :  “De quels accomplissements êtes-vous le plus fier ?”

Mathilde : “J’ai envie de dire prehistoric travel, mais prehistoric travel n’est pas complètement abouti, donc je ne sais pas si on peut dire que c’est un accomplissement en soi. Sinon, quand j’étais plus jeune, j’ai fait du sport à haut niveau et j’ai gagné les championnats de France. J’imagine que ça peut être considéré comme un accomplissement. En tout cas, j’en suis plutôt fière.”

Alexia : “J’ai fait du sport de haut niveau aussi quand j’étais plus jeune, donc je vais copier Mathilde et je vais dire j’ai quand même fait 7 ans de sport études de patinage artistique et je me demande comment j’ai fait parce que je me levais tous les matins à 6h moins quart, je passais trois heures sur la glace, je faisais ensuite une heure de préparation physique, j’allais à l’école et le soir souvent j’allais en plus prendre des cours de danse pour compléter ma formation. Je ne sais pas comment j’ai survécu à ce rythme-là pendant 7 ans. Je sais que j’étais passionnée, que j’étais obsédée, mais je pense que je suis assez fière d’avoir réussi à faire ça, même si j’en serais incapable aujourd’hui.”

Mister Fanjo :  “Vous avez le mot de la fin. Que voulez-vous dire pour conclure cette interview ?”

Alexia : “Soyez curieux, n’hésitez pas à aller dans des choses diverses et variées. Si vous avez envie un jour de reprendre vos études comme je l’ai fait après dix ans sans rien faire niveau études, j’ai envie de dire, faites-le, rêvez grand et soyez heureux.”

Mathilde : “J’approuve.”

Les liens vers les travaux des invités

► Le site Prehistory Travel : https://www.prehistorytravel.com/

Consulter de nouvelles interviews 

Consultez la page du projet

 

Par ici la sortie – Michaël Ferrari – Résumé

Comment passer d’une commission de surendettement à la liberté financière ? A travers son livre, Par ici la sortie (lien affilié), l’auteur expose les principes qui lui ont permis de mettre progressivement son argent au service de ses rêves. Il organise ses conseils par l’intermédiaire 5 étapes pour lesquelles nous allons extraire les idées essentielles à travers ce résumé. C’est parti !✅

Vidéo

https://youtu.be/FFd851jJIk0

Podcast

Fiche de lecture

Télécharger

Résumé : Par ici la sortie – Michaël Ferrari

Le parcours de Michaël Ferrari

L’expérience du surendettement

Durant sa jeunesse, Michaël Ferrari explique que ses parents ne roulaient pas sur l’or. Surendettés, ils risquaient de perdre leur maison. Cette expérience renforce l’auteur dans sa volonté de prendre le contrôle de sa liberté financière.

L’importance du diplôme

Étudiant, il cumule des petits boulots pour payer ses études et acquérir un diplôme. De son point de vue, le savoir se transforme en compétences qui ont de la valeur. Après l’obtention d’un bac+2 en informatique, il décroche un CDI. Cependant, il déchante rapidement lorsque son entreprise embauche un stagiaire plus diplômé et mieux payé mais qui travaille moins bien. Il constate ainsi qu’un bac + 5 est un raccourci pour gagner dix ans d’expérience et améliorer sa rémunération. 

Le manque d’intérêt dans les postes bac+5

Il se relance dans les études et empoche un bac + 5 en management et technologies de l’information. Après son stage de fin d’étude, il décroche un poste de consultant informatique en CDI. Mais il démissionne au bout de deux mois seulement car le boulot est sans intérêt. Il trouve de nouveaux employeurs et obtient un niveau de revenus correct. Malgré tout, les postes restent vides de sens et les perspectives d’évolution sont limitées.

L’expérience en freelance

Il s’intéresse alors à l’entreprenariat et décide de se mettre à son compte en tant que freelance. Mais là encore, il lui manque une pièce essentielle à son puzzle : le temps. C’est alors qu’il se lance dans la quête de développer sa liberté temporelle et financière. Il partage son expérience et ses enseignements à travers 5 étapes que nous allons découvrir dès à présent.

Étape 1 : Prendre conscience de sa prison dorée

Une prison sans barreau

Au cours de ses expériences professionnelles, Michaël Ferrari constate que sa liberté est en danger. De son point de vue, le monde du travail revient à signer le contrat suivant : échanger 90% de son temps et sa liberté pour être libre les 10% du temps restants mais avoir seulement assez d’argent pour survivre. Or attendre la retraite pour être libre de son temps est un piège à éviter.

La retraite : un modèle dépassé

Selon l’INSEE, l’espérance de vie en bonne santé est d’environ 64 ans en 2019. Vouloir être dédommagés au moment où ils sont sur le déclin est plutôt une mauvaise option. C’est pourquoi, l’auteur considère que le système de la retraite est défaillant et obsolète.

L’importance de s’occuper de son argent.

La solution pour s’extirper de cette prison sans barreau passe par le fait de prendre les rênes de sa liberté financière. L’une des premières règles à comprendre est que l’important n’est n’est pas combien on gère mais ce que l’on fait avec ce que l’on a.

Étape 2 : Faire un bilan 

Etablir la liste de ses dépenses

Pour reprendre une citation de l’écrivaine Vicki Robin : “l’indépendance financière n’a rien avoir avec le fait d’être riche. C’est l’expérience d’avoir assez.” La clé est de connaître la somme d’argent que l’on a besoin tous les mois pour mener la vie dont on rêve ? Pour répondre à cette question, l’auteur suggère de commencer par établir la liste de ses besoins actuels en s’intéressant à ses dépenses. 

Se constituer une épargne de sécurité

Ensuite, il convient de se constituer une épargne de précaution. Il s’agit d’un matelas de sécurité qui représente trois à six mois de dépenses mensuelles. Ce capital sert à payer les dépenses imprévues : contraventions, matériel à remplacer, ennuis de santé…

Mettre de l’ordre dans ses comptes

En parallèle, il est nécessaire de remettre de l’ordre dans ses finances. Voici plusieurs actions à appliquer par ordre des priorités : 

    1. A partir de la liste de ses dépenses, décider celles à conserver et celles à supprimer
    2. Rembourser les mauvaises dettes
    3. Constituer une épargne de précaution
    4. Epargner pour financer ses projets

Engager le changement

Michael Ferrari présente trois statistiques pour mettre en perspective l’importance de prendre en main ses finances : 

    • La majeure partie de la fortune de Warren Buffet s’est constituée après ses 52 ans
    • Il suffit de 4 ans de liberté financière pour obtenir plus de temps qu’un salarié qui travaillera 42 ans à raison de 30 jours de congés par an
    • A 40 ans, le temps restant à passer avec nos parents est épuisé à 90%

Étape 3 : Maîtriser les savoirs fondamentaux de la souveraineté temps/argent

L’intelligence financière, c’est-à-dire la capacité à organiser sa liberté économique, est un ensemble de connaissances pratiques autour de l’argent et de l’investissement.

La liberté temporelle est la première forme de richesse

Un principe fondamental est de comprendre que notre temps est la ressource la plus rare que nous ayons. Pour développer sa liberté temporelle, il faut consentir à faire des sacrifices sur le court terme pour en profiter sur le long terme. Cette phase de développement demande beaucoup d’efforts et dure entre cinq et dix ans. La finalité est d’arriver au moment où l’on a suffisamment d’argent et de souplesse temporelle pour choisir ses contraintes. 

A ce propos, le salariat correspond à une prison dorée qui nous empêche de consacrer notre temps à ce qui est le plus important. Il existe très peu de métiers où le revenu horaire est très élevé. Le seul moyen est de développer des revenus passifs qui ne dépendent pas de notre temps (immobilier, dividendes, royalties…).

L’arbitrage géographique

La seconde forme de richesse est la liberté géographique. Les revenus doivent être indépendants de l’endroit où l’on se trouve. A ce propos, le lieu de résidence est un levier qui a un impact non négligeable sur ses dépenses, notamment car le coût de la vie fluctue en fonction de la zone géographique où l’on réside. L’important est d’élaborer un projet de vie qui tient compte du lieu et du cadre de vie désirés.

Développer des revenus passifs

La troisième forme de richesse est la liberté financière qui a un impact direct sur la liberté temporelle et géographique. Tout l’enjeu est de développer de multiples sources de revenus passifs. Pour ce faire, les trois piliers où investir ses efforts sont l’immobilier, les placements financiers (Bourse/crypto monnaie) et l’entrepreneuriat.

Produire au lieu de consommer

En tout cas, l’enrichissement passe obligatoirement par l’action et un travail de production. Cela repose sur plusieurs principes : 

    • Investir habilement son énergie
    • Eviter les écrans
    • Apporter de la valeur

Le développement de ses talents

Un travail de création est forcément lié à des compétences qu’il faut faut chercher à développer pour s’enrichir. Au-delà de l’intelligence académique, il est primordial de travailler son intelligence pratique. La clé est de trouver une activité à l’épicentre de ses talents et faire preuve de débrouillardise, quitte à apprendre en pratiquant. 

Cinq distinctions à faire

Michael Ferrari partage également 5 pièges à éviter : 

    • Les gens mentent, leurs actions parlent pour eux
    • Un “Je suis débordé !” Ne doit pas être pris pour comptant 
    • Ce n’est pas parce qu’il est poli qu’il est d’accord
    • Les bonnes et mauvaises dettes sont à distinguer
    • Ce n’est pas parce que c’est cher que c’est bien

Accepter l’échec

Il est aussi capital de considérer que tout le monde a le droit à l’erreur. Expérimenter quitte à se tromper est même le seul moyen de progresser. Or, le système actuel est inadapté car il tend à sanctionner les erreurs.

Étape 4 : Investir sur les trois piliers de la liberté financière

Pour reprendre les mots de l’auteur, “la véritable richesse est de posséder des actifs qui vous font gagner de l’argent, indépendamment du temps que vous y passez.”

Pilier n° 1 : Entreprendre et créer des actifs numériques

Le rôle d’un entrepreneur est d’identifier un problème et mobiliser des ressources pour le résoudre. Internet et la dématérialisation ont permis de démocratiser et faciliter l’entrepreneuriat.

Quelques recommandations pour se lancer 

Voici plusieurs conseils généraux pour lancer son propre business : 

    • Trouver une idée en adéquation avec ses talents et aspirations en reprenant des idées existantes, en se focalisant sur des frustrations rencontrées au quotidien ou en créant un produit/service lié à son métier actuel
    • Identifier les besoins et les attentes du client en prenant le temps d’écouter ce que les gens disent et en étudiant ce qu’il font
    • Apporter de la valeur et créer du lien en faisant attention de tenir ses promesses, en étant juste ou en réparant ses erreurs
    • Vendre à sa juste valeur en utilisant le système de la prévente et surtout en passant à l’action.
Les différents modèles de l’entrepreneuriat

Michaël Ferrari présente 5 modèles entrepreneuriaux :

    1. Modèle 1 : free-lance. Le freelancing est la manière la plus simple d’entreprendre mais les revenus sont vite plafonnés car l’activité revient à échanger ses compétences et son temps contre de l’argent. Plusieurs services sont souvent recherchés en free-lance  : développeur, assistant de direction, consultant marketing, support client, copywriter, consultant en IA… . 
    2. Modèle 2 : Influenceur. L’objectif est de créer du contenu et le monétiser. La difficulté est que l’activité s’appuie sur le marché saturé de l’attention. La clé est de se démarquer grâce à son unicité soit en se positionnant comme un expert, soit en créant du contenu original, soit en tenant des propos à contre-courant.
    3. Modèle 3 : Infopreneur. La création de produits d’information consiste à packager de l’information en la présentant comme une solution à un problème précis
    4. Modèle 4 : e-commence. L’activité revient à vendre des produits qui ne sont pas les nôtres
    5. Modèle 5 : Création d’une agence en ligne. C’est l’évolution du modèle de free-lance. Le service vendu est effectué par des tiers qui travaillent pour le compte du propriétaire du business. L’agence agit comme un intermédiaire entre la demande et les fournisseurs.

Pour démarrer, l’idée est de trouver une activité entrepreneuriale à la frontière de ses compétences, de ses aspirations et des besoins des gens.

Pilier n° 2 : Investir dans l’immobilier

Inconvénients et avantages

L’immobilier est une forme d’investissement permettant de s’enrichir sans capital de départ, notamment grâce à l’effet de levier du crédit. C’est aussi l’une des formes de revenus les plus prévisibles et stables.

Toutefois, on peut lister plusieurs désavantages par rapport à d’autres classes d’actif : 

    • L’immobilier résidentiel dépend énormément du facteur humain
    • C’est un investissement peu liquide
    • La fiscalité est complexe et assez élevée si l’on si prend mal
    • La réglementation est instable 

Ces inconvénients sont à coupler avec des craintes comme la peur d’un effondrement du marché, la peur des travaux, la peur de la gestion des locataires, ou la peur de l’endettement.

Réussir un investissement locatif

Michaël Ferrari détaille sa méthode pour aborder sereinement un investissement immobilier locatif. Voici un bref résumé de ses recommandations : 

    • Viser à minima un investissement qui s’autofinance
    • Se créer la bonne affaire en osant transformer, modifier, améliorer ou rénover un bien
    • Ne pas hésiter à négocier 
Transformer la banque en allié

Le financement de l’opération est le nerf de la guerre, car l’enrichissement dans l’immobilier repose sur l’effet de levier du crédit. Pour développer une bonne relation avec les banques, la clé est de soigner son profil client en maîtrisant son taux d’endettement, sa situation professionnelle, ses revenus et son comportement bancaire. Il convient aussi de travailler sérieusement la présentation de son projet pour que la banque puisse facilement mesurer son risque.

Faire les bons choix fiscaux

En parallèle, il faut aussi comprendre que l’anticipation de la fiscalité est un point crucial de la réussite de son opération immobilière. Un premier point est de différencier les bien détenus en nom propre et ceux détenus via une société. Par exemple : 

    • la fiscalité d’un bien détenus en nom propre mis en location nue est punitive, l’imposition va de 17% plus de 62% en fonction des revenu
    • la location meublée non professionnelle (LMNP) est plus avantageuses

L’auteur présente un tableau synthétisant la fiscalité immobilière en fonction des différents moyens de détention d’un bien. On peut aussi retenir que l’optimisation fiscale dépend de la durée de location (courte ou longue durée) ou du type de bien (logement à usage d’habitation, local commercial…)

Pour se lancer dans l’immobilier, il est primordial de prendre le temps de réfléchir à sa stratégie d’investissement pour l’adapter à son profil et ses objectifs.

Pilier n° 3 : Investir en Bourse et en crypto monnaie

La philosophie de l’auteur consiste à investir régulièrement en minimisant son risque, en optimisant la performance et en y passant le moins de temps possible. Pour ce faire, il prône une forme d’investissement passive sur le long terme. 

Les avantages et inconvénients de la bourse

Contrairement à l’immobilier, l’investissement boursier est généralement plus simple. Il est possible d’investir partout dans le monde grâce à une simple connexion internet. Par contre, la bourse nécessite un capital initial. Il vaut mieux laisser tomber cette forme d’investissement, si l’on a moins de 100€ à placer tous les mois. 

Un investissement long terme

La rentabilité des placements boursiers est aussi énormément corrélée à la durée de d’investissement. Grâce aux intérêts composés, plus l’horizon de placement est grand, plus la rentabilité est élevée. C’est pourquoi il est préférable d’investir régulièrement et le plus tôt possible. Par contre, il vaut mieux miser uniquement de l’argent dont on a pas directement besoin. Le montant du placement est à déterminer en fonction de la rente mensuelle que l’on souhaite et du temps dont on dispose.

Passer à l’action grâce à l’investissement programmé

Selon l’auteur, la stratégie à privilégier revient à investir tous les mois sur un ETF dit “large” sur un horizon de placement de plusieurs dizaines d’années. C’est le cas des  ETF du S&P500 qui répliquent un panier des 500 plus grandes entreprises américaines. Ces produits financiers engendrent peu de frais et absorbent mieux les risques de variations du capital. Pour se lancer, il suffit d’ouvrir un compte titre chez un courtier et de passer un simple ordre d’achat.

L’allocation d’actif dans son portefeuille

Une autre recommandation consiste à diversifier ses investissements selon plusieurs classes d’actifs, dans les proportions adaptées à son profil. Un repère courant est d’avoir 100 moins votre âge comme proportion maximum en actions. L’auteur suggère de se baser sur le portefeuille permanent d’Harry Browne : 25 % d’obligations, 25 % d’actions, 25 % d’or et 25 % de cash. L’idéal est d’acheter un ETF pour chacune de ces quatre classes d’actifs (des exemples de titres sont donnés dans le livre). 

Pour finir, il existe aussi deux alternatives à coupler à l’investissement boursier : le crowdfunding immobilier et la cryptomonnaie en particulier le Bitcoin.

Étape 5 : Pérenniser et optimiser

La liberté financière doit rester une activité plaisante. Voici plusieurs idées à mettre en œuvre dans la durée pour se prémunir des principaux facteurs d’échecs : 

    • Ne pas se laisser porter par ses envies passagères. L’idée fondamentale est que toutes les envies auxquelles on succombe demandent soit du travail, soit de repousser la date à laquelle on sera libre financièrement.
    • Constituer sa dream team. L’auteur suggère de considérer que l’on est à la tête d’une entreprise dédiée au développement de sa liberté financière et qu’à ce titre, on doit s’entourer de personnes clés.
    • Préférer la prudence à la maximisation de la rentabilité. Pour cela, il est indispensable de connaître son objectif et de s’y tenir.
    • Contrôler ses dépenses. A ce sujet, il faut comprendre que la résidence principale est un des principaux postes de dépenses. Parfois, il vaut mieux louer qu’acheter, voire acheter plus petit ou même acheter grand mais louer une partie.
    • Organiser son patrimoine en tenant compte de quatre paramètres : la fiscalité, la sécurité juridique, la transmission et enfin la protection sociale.

Conclusion

A la fin du livre, Michael Ferrari insiste sur le fait de ne pas oublier d’être heureux. Pour conclure en citant ses mots : “afin de pérenniser votre liberté financière, assurez vous qu’elle vous rend heureux dans la durée et que les activités que vous choisissez vous apportent, elles aussi, tout autant de bonheur.”

_______________

 Lien affilié Amazon :  Par ici la sortie – Michaël Ferrari

Pour télécharger la fiche de lecture

_______________

 Retour sur la page du projet P04 – Résumés de livre

 

 

 

 

 

Interview de Valérie Sauvage – Coach et formatrice

➽ Découvrons l’interview de Valérie Sauvage. Coach, formatrice et spécialiste en développement personnel, elle est aussi auteure du livre : Devenir le profil irrésistible. C’est parti ! ✅

Vidéo

Podcast

Retranscription de l’interview

Mister Fanjo : “Découvrez les conseils entrepreneuriaux de Valérie Sauvage. Coach, formatrice, spécialiste en développement personnel et auteure du livre Devenir le profil irrésistible, son parcours est riche d’enseignements. C’est parti !”

Qui est Valérie Sauvage ?

Mister Fanjo : “Avant de rentrer dans le détail de son parcours et de ses activités, voici un rapide aperçu de qui est Valérie Sauvage”

Valérie Sauvage : “Je vais me présenter en quelques mots. Je suis coach depuis des années, passionnée par l’humain. Une formation qui remonte à plus de 20 ans en psychologie, puis s’en suivent des formations en PNL, en neurosciences, en coaching, évidemment, et différentes certifications et spécialités qui m’amènent aujourd’hui à accompagner des particuliers en cabinet et puis également des professionnels et élus politiques, puisque je fais partie des quelques coachs qui accompagnent nos députés à l’Assemblée nationale. Donc, mon but est d’accompagner vers un réalignement entre nos rêves, nos envies, nos aspirations, et puis nos actions, ce qu’on est, ce qu’on vit, ce qu’on vibre. C’est vraiment le cœur de mon activité quotidienne.”

Son expérience professionnelle chez Air France

Mister Fanjo : “Le parcours de Valérie Sauvage démontre une formidable capacité à savoir saisir les opportunités”

Valérie Sauvage : “J’ai commencé par rentrer chez Air France en tant qu’hôtesse de l’air et donc j’ai eu la chance de voyager dans le monde entier. J’étais sur long courrier et je profitais des temps d’escale à la fois pour aller découvrir des cultures, des cuisines, des personnes avec des histoires de vie tellement différentes, et aussi me former, parce que j’ai eu la chance de pouvoir me former autour de la psychologie et du monde de la stratégie entrepreneuriale. Je suis passionnée de création d’entreprises depuis mes 23 ans. Et donc, j’ai passé beaucoup de temps dans les incubateurs de startups, notamment aux États-Unis. Et puis, je me suis intéressée au bouddhisme en Asie, et en mélangeant tout ça, ça donne une approche du développement personnel très enrichie au niveau international.”

Sa transition vers le métier du coaching

Mister Fanjo : “En parallèle de son métier d’hôtesse, elle développe plusieurs projets “

Valérie Sauvage : “J’avais déjà une start-up à côté d’Air France, c’est-à-dire que je jonglais déjà entre mon activité d’hôtesse. J’avais diminué mon temps de travail, j’étais passée à 75 %. J’avais créé en 2015 une start-up qui s’appelle le label Artisan de Confiance. L’idée étant de devenir le good Michelin des artisans du bâtiment pour s’assurer de la qualité et du sérieux des professionnels à qui on s’adresse.  Entourée de tellement d’entrepreneurs, j’avais ce côté stratégique qui coule un peu dans les veines et je donnais des conseils. Je coachais certains de mes confrères jusqu’à ce qu’un formateur et coach me disent, écoute, tu es bien gentille de donner autant de conseils, j’adore. Par contre, installe-toi réellement comme coach parce que là, tu me fais de la concurrence déloyale en ne faisant pas payer les personnes que tu conseilles gratuitement. Et en fait, je n’y avais jamais pensé de moi-même. Je faisais ça vraiment complètement instinctivement et j’ai décidé de faire ça à côté de la startup et ça a pris un tel envol qu’au bout d’un moment, j’ai dû choisir entre deux activités que j’adorais, mon activité autour des voyages chez Air France et puis le coaching. Et j’ai fait le choix du coaching.

Le développement fulgurant de son activité de coaching

Mister Fanjo : “Elle revient sur le foudroyant démarrage de son activité de coach”

Valérie Sauvage : “Alors, au départ, j’avais un bureau chez mon comptable qui, très gentiment, me prêtait un lieu parce que je pensais que ça allait occuper 5 heures par semaine, puis peut-être 7. Et en fait, ça a duré un mois. Au bout d’un mois, j’en avais plutôt 13, 15 heures. Ça a pris tellement de place que je me suis dit, en fait, c’est un réel envol. Je suis montée jusqu’à 10 heures de coaching par jour, 5 jours par semaine. À la fois, on peut se dire que ça vide, mais moi, ça me nourrit énormément d’accompagner, de cheminer avec mes clients. Ça a même pris la place de la start-up au sens où je n’avais plus du tout de temps pour développer la start-up, donc j’ai décidé d’embaucher. Et puis, je me suis entourée aussi d’une équipe, à la fois j’ai des freelance et à la fois des stagiaires que j’ai embauchés après en alternance. Comme ça, ils ont été moulés et ils ont eu le temps de me tester autant que moi je le faisais avec eux, voir si on pouvait avoir envie de collaborer sur la durée. Et c’est comme ça qu’aujourd’hui, j’ai trois entreprises, toujours la start-up. J’ai l’activité de coaching et puis j’ai un centre de formation qui accompagne sur ces mêmes sujets, mais en module non pas sur mesure, en module collectif, en formation sur le management, la communication et la prise de parole en public.”

Son organisation au quotidien

Mister Fanjo : “Devant un tel cumul d’activités, voici comment s’organise son quotidien”

Valérie Sauvage : “Alors je veux dire que j’ai 90% de mon temps qui est autour du coaching et de la formation. 10% de mon temps sur la start-up et c’est pour ça que j’ai de l’aide pour la start-up parce qu’il faut qu’elle tourne non-stop et que nos artisans labellisés puissent avoir un interlocuteur dès qu’ils en ont besoin. Et au niveau de mon temps, j’ai des journées qui effectivement sont un peu à rallonge, je pense que vous l’avez compris. Je peux commencer à 8 heures, finir des fois à 20h30, 21h30, tout autant que je peux prendre des journées complètement blanches. Je m’attelle aussi à prendre des vacances extrêmement régulièrement, en période scolaire ou hors période scolaire. On fait partie de ces parents parfois jugés indélicats par les enseignants parce qu’on offre un autre type d’enseignement à nos enfants en les emmenant au bout du monde. Et on trouve qu’on a beaucoup à apprendre comme ça aussi. Et je veille à préserver un équilibre de vie étant maman, étant mariée. C’est-à-dire que la passion pour l’activité professionnelle, quelle que soit sa forme, ne doit pas me faire oublier que j’ai aussi d’autres casquettes. Et je préserve tous mes domaines de vie pour durer.”

Ses ambitions et ses projets à venir

Mister Fanjo : “Valérie Sauvage nous partage son ambition et ses projets à venir”

Valérie Sauvage : “Mon objectif est de pouvoir impacter encore plus de personnes. J’ai la chance d’avoir un cabinet qui est bien plein en termes de clientèle. Que ce soit professionnel puisque j’accompagne les entrepreneurs, j’accompagne les indépendants, les entreprises, quelle que soit leur taille, j’ai des gros clients qui sont à l’international. Et puis j’ai des particuliers aussi qui viennent se réaligner, qui viennent travailler leur timidité ou dépasser une épreuve de vie. Et j’adore faire ça. Et en même temps, j’ai eu la chance de monter sur la scène du Palais des Glaces au mois de juin dernier. Et j’ai tellement aimé ce rayonnement devant des centaines de personnes que mon objectif, c’est ça ! C’est de faire de plus en plus de scènes. C’est d’avoir mes propres scènes, pas des scènes sur lesquelles je suis invitée parmi les conférencières et conférenciers, parce que c’était pas juste féminin et d’avoir cette activité comme Max Piccinni ou Tony Robbins. Je suis prête à fournir ce travail et mon rêve est vraiment celui-ci.”

Son mastermind “De l’ombre à la lumière”

Mister Fanjo : “Dans la perspective de toucher un maximum de monde, Valérie Sauvage développe sa présence en ligne en créant du contenu pour les chaînes YouTube et les réseaux sociaux de ses entreprises. Elle propose également un mastermind qui s’appelle « De l’ombre à la lumière ». Elle nous explique son contenu”

Valérie Sauvage : “En fait, mon idée avec la création de ce mastermind de l’ombre à la lumière, c’est vraiment de pouvoir permettre à des personnes qui sentent qu’elles peuvent être vraiment plus heureuses, plus épanouies, plus alignées. Alors, ça va être à la fois au niveau personnel ou professionnel, voire les deux. Et pour moi, c’est très important de vraiment prendre cette responsabilité, d’aller travailler ce qui peut nous faire penser à des vulnérabilités, à des failles qui, en fait, sont juste des zones à travailler et qui, quand elles sont libérées, nous amènent une ressource intérieure qui est absolument illimitée. Moi, c’est quelque chose que j’ai expérimenté, parce que je suis une ancienne timide, et quand j’en dis timide, mais introvertie au possible, je préfère être malade qu’aller faire une poésie à l’école. Et maintenant, quand je vous dis que j’aime monter sur une scène comme le Palais des Glaces et avoir 500 personnes face à moi, c’est parce que j’ai énormément travaillé sur moi, c’est parce que j’ai vu à quel point, quand on se libère, quand on dépasse ses peurs, quand on gagne en confiance en soi, quand on apprend à mieux communiquer avec soi et avec les autres, on n’a plus de limites. Tous nos rêves, quels qu’ils soient, quelles que soient les aspirations qui évoluent, on arrive à tout atteindre. La motivation est là. On sait se piloter au quotidien, tout en étant complètement aligné sur ses valeurs, sans se perdre, sans se décourager. Et c’est ce que j’ai envie d’offrir et c’est ce que j’offre aux premiers participants du programme qui s’appelle «De l’ombre à la lumière » qui permet de se transformer sur quatre mois et qui permet vraiment de comprendre comment on agit pour rester maître finalement de toutes ces étapes de vie qui viendront après et qu’on pourra piloter soi-même de manière totalement indépendante.”

Pour consulter ses travaux* 

Mister Fanjo : “Vous pouvez retrouver l’ensemble de ses travaux, sur le site site challengeyourself.fr

Valérie Sauvage : “C’est le site qui va vraiment centraliser l’activité de coaching et de formation. Et les entrepreneurs vont des fois plus se retrouver sur ambitions-succès.fr parce que c’est vraiment dédié qu’à l’entrepreneuriat, à l’aventure justement de création d’entreprise ou de développement de son entreprise. Et après, il faut vraiment se dire que de toute façon, ces deux sites mènent à moi. Je suis vraiment derrière l’écran.”

*Retrouvez les liens à la fin de la retranscription

Les questions rafales

Mister Fanjo : “Clôturons cette interview par les réponses de Valérie Sauvage à une série de questions rafales sur divers sujets comme l’investissement, ses recommandations ou ses habitudes de vie”

Mister Fanjo : “En général, à quelle heure vous levez-vous le matin et quelle est votre première activité de la journée ?”

Valérie Sauvage : “7h10, et je regarde mon téléphone. “

Mister Fanjo : “Quel morceau de musique devrait-on envoyer dans l’espace si l’humanité devait disparaître ?”

Valérie Sauvage : “Je vais vous dire Sia, Unstoppable. s’il y a Unstoppable, parce qu’en termes de motivation, je trouve que c’est extrêmement puissant.”

Mister Fanjo : “Quelles séries, films, documentaires ou chaînes YouTube recommanderiez-vous de regarder ?”

Valérie Sauvage : “Alors, je vous recommanderais de regarder ma chaîne YouTube, parce qu’elle essaie de vous apporter un maximum de valeur. Sinon, je trouve que l’approche de Paul Pironet est juste incroyable, qu’elle fait beaucoup de bien. J’écoute beaucoup aussi les podcasts de Gabriel Bernstein, pour ceux qui connaissent et qui parlent anglais. Je trouve que ça fait beaucoup de bien et j’aime l’approche, la douceur de Chloé Blum, très reliée à sa féminité. Je trouve qu’en tant que femme, c’est une approche à la fois de force et d’acceptation de ses fragilités qui aide énormément.”

Mister Fanjo : “Quelle application ou logiciel utilisez-vous le plus ?”

Valérie Sauvage : “ChatGPT”

Mister Fanjo : “Alors, pratiquez-vous un sport ou une activité physique ?”

Valérie Sauvage : “Non, malheureusement pas encore, mais c’est mon objectif 2024.”

Mister Fanjo : “Admettons qu’on vous donne 100 euros, dans quoi les dépenseriez-vous ?”

Valérie Sauvage : “Je ne suis pas sûre que je les dépenserais, je crois que je les placerais ou que j’investirais un petit morceau dans une formation qui coûterait bien plus que 100 euros.”

Mister Fanjo : “Avez-vous un principe, une maxime ou une habitude que vous conseilleriez à tout le monde de suivre ?”

Valérie Sauvage : “Ce n’est pas un proverbe connu, mais je vais dire que penser à son bonheur, c’est l’acte le plus généreux qu’on puisse faire parce que c’est un exemple qu’on donne aussi autour de soi.”

Mister Fanjo : “Si vous étiez présidente et que vous aviez le pouvoir de faire aboutir n’importe quelle réforme, que changeriez-vous en priorité ? “

Valérie Sauvage : “Je redonnerais à tous le goût et le plaisir du travail.” 

Mister Fanjo : “De quels accomplissements êtes-vous fière ?”

Valérie Sauvage : “D’être passée de timide à enfin heureuse et libérée dans la vie.”

Mister Fanjo : “Voulez-vous profiter de ce moment pour passer un message personnel ou un encouragement à un proche ? Si oui, que lui diriez-vous ?”

Valérie Sauvage : “À mes proches, je le fais, donc je n’en ai pas en ce moment. Par contre, à tous ceux qui nous écoutent, de surtout bien prendre soin de leurs rêves et de toujours se dire que tout est atteignable quand on fait ce qu’il faut pour, même si des fois il y a des obstacles. La victoire et la fierté n’en sera que plus belle.”

Mister Fanjo : “Vous avez le mot de la fin. Que voulez-vous dire pour conclure cette interview ?

Valérie Sauvage : “Surtout, soyez heureux.” 

Les liens vers les travaux de l’invité

 

► Le site challengeyourself.fr

► Le site de la start-up – Le label Artisan de confiance

► Le livre – Devenir le profil irrésistible (lien affilié)  

Consulter de nouvelles interviews 

Consultez la page du projet

 

L’inconscience apprise

➽  Connaissez-vous l’histoire captivante de l’éléphant attaché par des liens invisibles ? Elle révèle le concept puissant de l’inconscience apprise. Découvrons dans cet épisode comment les barrières invisibles qui se tissent dans notre esprit sculptent notre réalité. C’est parti !

Vidéo

Podcast

L’histoire de l’éléphant et ses liens invisibles

Un jour, les habitants d’un village recueillent un éléphanteau abandonné et décident de l’attacher à une corde et un poteau pour le soigner et surveiller. Dès que l’animal essaye de sortir du village, le système le maintient solidement dans dans le périmètre. Les mois passent et l’éléphanteau réduit ses tentatives d’évasion jusqu’à se cantonner à rester dans l’enceinte du village. La contrainte physique de la corde devient une barrière invisible dans son esprit. Si bien qu’en grandissant et même s’il pourrait facilement briser ses liens, l’éléphant reste attaché car il a la conviction profonde qu’il est impuissant à se libérer. Les liens invisibles viennent façonner sa perception du monde. C’est ce que l’on appelle le concept de l’inconscient apprise.

L’inconscient apprise : explications

Ce concept psychologique fait référence à la manière dont des expériences précoces, (souvent subconscientes), peuvent conditionner nos perceptions, croyances et comportements tout au long de notre vie. Ces conditionnements créent des barrières mentales invisibles qui influencent la façon dont nous interagissons avec le monde qui nous entoure. Prenons quelques exemples :

    • Un enfant élevé dans un environnement où il doit exceller peut développer une aversion à l’échec, l’incitant à éviter les situations risquées. 
    • Un adolescent élevé dans un foyer où il est coutume de fuir les conflits peut chercher à éviter toute confrontation plus tard et être désarçonné dès qu’il s’en produit une.
    • Un individu ayant grandi dans un environnement autoritaire où toute remise en question est réprimée peut créer une barrière qui entrave sa capacité à exprimer des opinions divergentes. 

Bref, nos expériences précoces tendent à façonner nos attitudes, nos croyances et nos comportements de manière souvent inconsciente.

Des études éclairantes

Plusieurs études mettent en lumière ce concept de l’inconscience apprise : 

    • L’étude de Bandura sur l’apprentissage social souligne comment la simple observation de comportements peut façonner les nôtres. 
    • Les recherches de Dweck sur la mentalité de croissance montrent comment les croyances sur nos capacités influencent notre réussite.
    • Les expériences de Milgram mettent en évidence la façon dont l’autorité peut conditionner nos actions, même si les ordres sont contraires à l’éthique.

Bref, de nombreuses études démontrent comment des expériences précoces et les interactions sociales influencent inconsciemment nos comportements.

5 Clés pour Surmonter l’Inconscience Apprise

Le fait de prendre conscience de ces biais offre la possibilité de changer nos schémas comportementaux. Voici plusieurs conseils pour réduire l’impact des désagréments liés à l’inconscience apprise dans nos vies quotidiennes : 

    • Oser remettre en question ses croyances. Nos connaissances sont imparfaites et il est illusoire de croire que notre vision du monde est la vérité absolue. A ce sujet, il est important d’expérimenter pour élargir notre perspective et d’explorer de nouveaux horizons. En parallèle, il convient d’apprendre à considérer les opinions des autres et les observer sans jugement.
    • Développer sa résilience. C’est-à -dire renforcer sa capacité à rebondir. Cela passe par un point essentiel : considérer l’échec comme une occasion d’apprentissage.
    • Prendre le temps de réfléchir régulièrement sur ses actions, réactions et croyances . A ce propos, l’habitude de tenir un journal bord offre une excellente opportunité d’autoréflexion. Le fait de noter dans un carnet nos réflexions, pensées et émotions permet de repérer nos schémas limitants.
    • S’éduquer à la psychologie et nos biais cognitifs. L’idée est de lire des livres, écouter des podcasts ou regarder des vidéos sur le sujet. En tout cas, ce travail permet de renforcer la compréhension de soi et nous aide à démystifier les origines des croyances limitantes.
    • Demander des feedbacks. Solliciter des commentaires constructifs de personnes de confiance peut nous offrir une perspective extérieure précieuse sur nos comportements. Il nous est ainsi plus facile de nous remettre en question. 

Conclusion

A l’image de l’éléphanteau captif, les liens invisibles forgés par des expériences précoces, façonnent notre perception du monde. C’est ce que l’on appelle le concept de l’inconscience apprise. Pour transcender nos schémas limitants, il est primordial de remettre en question nos croyances et cultiver notre résilience. 

__________________________

Retourner à la page d’accueil du projet P07

__________________________

 

Construire un second cerveau – Tiago Forte (Résumé)

A travers ce livre, Construire un second cerveau (lien affilié), l’auteur propose un système pour révolutionner notre approche de la productivité. Il s’agit d’une méthode complète pour organiser sa vie numérique et libérer son potentiel créatif. Sa promesse est de nous aider à 

retrouver instantanément toute information, organiser ses idées, et connecter les points communs afin d’avancer drastiquement sur ses projets. Découvrons l’essentiel des différents chapitres dans ce résumé. C’est parti !

Vidéo

Podcast

Fiche de lecture

Télécharger

Résumé : Construire un second cerveau – Tiago Forte

La promesse d’un second cerveau

Le second cerveau représente un système qui permet d’organiser ses pensées et sa vie numérique. Pour Tiago Forte, il y a de multiples avantages de mettre en place un tel système : 

    • Retrouver en quelques secondes tout ce que l’on a appris, touché ou pensé dans le passé. 
    • Sauvegarder ses meilleures idées afin de s’éviter d’avoir à réinventer la roue.
    • Connecter les informations et prendre conscience de points communs entre différents projets.
    • Adopter un système fiable pour partager son travail avec aisance
    • Se détendre et se déconnecter en sachant que l’on dispose d’un système permettant de n’oublier aucun détail. 
    • Passer moins de temps à rechercher des choses

Qu’est ce qu’un second cerveau ?

L’expérience de l’auteur

Alors qu’il était malade, Tiago Forte désespérait de trouver un remède. Même les traitements puissants le soulageaient que temporairement. Il décida alors de noter ce qu’il ressentait et pensait sur un calepin. Ses notes l’aidèrent à mieux gérer sa condition de malade chronique et même à guérir. Il prit conscience que ce mode d’organisation facilitait la résolution de ses problèmes et produisait des résultats immédiats. En l’appliquant à d’autres domaines de vie, cette approche lui permit de d’organiser l’information de manière globale pour toutes sortes d’objectifs et projets. Une fois l’information en main, il était plus facile de l’utiliser pour répondre à ses propres besoins tout en étant utile à autrui. C’est ce système de gestion de l’information que l’auteur nomme “second cerveau”.

Un système de gestion de l’information

Pour lui, notre succès professionnel et notre qualité de vie dépendent directement de notre capacité à gérer l’information de manière efficace. Au cours de l’histoire, les individus éduqués se servaient de mémentos pour lier entre elles des bribes d’information d’origines variées et comme source d’inspiration. La clé est d’appliquer la même approche en considérant les notes comme des briques de savoir qui permettent de créer de multiples relations entre l’information, la technologie et nous-mêmes. Il s’agit d’un mix entre un cahier d’étude, un journal intime et un carnet de croquis pour ses idées. 

De nos jours, la technologie améliore grandement la prise de notes et facilite l’utilisation d’un mémento. Les carnets numériques ne se délabrent plus, nous avons moins de risque de les perdre, ils intègrent des fonctions de recherche et ils sont disponibles partout et tout le temps.

Le fonctionnement d’un second cerveau

Dans les faits, notre second cerveau est comme assistant personnel qui contribue à rendre quatre services essentiels

    • concrétiser nos idées
    • mettre en lumière de nouvelles associations
    • faire germer de nouvelles idées
    • affûter nos perspectives dans leur singularité

Le centre neurologique du second cerveau repose sur une application de prise de notes comme Microsoft OneNote, de Google Keep, d’Apple Notes, de Notion ou d’Evernote. Ces technologies offrent des avantages indéniables par rapport aux notes papiers, notamment avec les fonctionnalités de recherche, partage, sauvegarde, édition, création de liens, synchronisation entre appareils…

En tout cas, la gestion des connaissances personnelles passent par trois étapes clés : 

    • Se souvenir en sauvegardant des faits et des idées
    • Connecter les idées
    • Créer de nouvelles choses en transformant le savoir

Tiago Forte propose une méthode en quatre étapes pour ne plus rien oublier d’important. Elle se résume avec l’acronyme CODE : 

    • Capter : conserver ce qui résonne en nous
    • Organiser : sauvegarder en vue d’une utilisation future
    • Distiller : faire en sorte que la note soit utile à l’avenir
    • Exprimer : mettre en application son savoir

Les quatre étapes de la méthode CODE

Capter : garder ce qui résonne en soi

Le but est de se constituer un recueil personnel de connaissances en vue de générer des idées à partir de ses notes. Cette banque de savoirs doit comprendre tout type d’informations, exceptés : 

    • Les informations sensibles qui devraient être sécurisées.
    • Les documents qui demandent une application dédiée pour être exploitables.
    • Les fichiers très volumineux.
    • Les contenus collaboratifs.

L’idéal est de noter tout ce qui peut nous aider à trouver des réponses aux questions que l’on se pose sur des thèmes divers et variés tels que l’investissement, le sommeil, le quotidien, la carrière professionnelle, les livres à lire… . Pour dresser cette liste, il convient d’utiliser des critères de captation pour éviter de référencer tout et n’importe quoi. Voici 

quatre filtres à utiliser : 

    • est-ce inspirant ?
    • est-ce utile ?
    • est-ce personnel ?
    • est-ce surprenant ?

Grâce à la technologie, il est facile de partager, exporter ou sauvegarder un contenu dans son mémento numérique. L’auteur donne plusieurs conseils pour capter les informations intelligemment : 

    • Compiler des extraits plutôt que des articles ou des passages complets
    • Référencer la source de l’information
    • Préférer reformuler avec ses propres mots
    • Ecrire ses expériences et réflexions intérieures

S’organiser : sauvegarder ses actifs en vue d’une utilisation future

Il faut voir le second cerveau comme une cathédrale mentale dans laquelle pénétrer à chaque fois que l’on a envie de s’isoler du monde extérieur pour imaginer le nôtre. La première étape sert à capter des informations (accumuler des matériaux de construction). Cette seconde étape consiste à organiser l’information (les matériaux) selon leur degré d’exploitabilité. Pour ce faire, l’auteur suggère de classer chaque ressource selon quatre catégories d’informations universelles que l’on peut résumer par l’acronyme PARA.

    • Les projets (Projects) : les activités limitées dans le temps pour lesquelles on est actuellement engagé.
    • Les domaines (Areas) : Les responsabilités à long terme que l’on souhaite gérer dans la durée
    • Les ressources (Ressources) : Les sujets potentiellement utiles à l’avenir
    • Les archives (Archives) : les informations devenues inactives issues des trois autres catégories.

Voici la check-list pratique que propose l’auteur pour ranger chaque note : 

“Pour quel projet cette note me sera-t-elle la plus utile ? Si aucun : pour quel domaine sera-t-elle la plus utile ? Si aucun : à quel type de ressources est-elle liée ? Si aucun : ranger dans les archives.”

En d’autres termes, l’idée est d’organiser ses idées en fonction de leur destination, c’est-à-dire les objectifs qu’elles vont nous aider à atteindre. Chaque projet doit correspondre à une liste de notes unique. 

Distiller : Aller à l’essentiel

Une fois les notes référencées et organisées, le but va être de les affiner afin de pouvoir les utiliser ultérieurement. Pour survivre à leur voyage vers l’avenir, elles doivent être “découvrables”. Dit autrement, on doit être en mesure de voir immédiatement ce qu’elles contiennent et accéder aux points spécifiques qui nous sont utiles. A ce sujet, il existe l’astuce du surlignage 2.0 et la synthèse progressive.

Cette technique revient à traiter activement les informations, à les relier à des idées existantes, et à les intégrer dans une structure cognitive cohérente de sorte à faire ressortir les points essentiels, notamment par un travail de surlignage. Cela passe également par un travail d’élagage qui vise à éliminer les détails et faire ressortir l’extraordinaire. Trois erreurs sont à éviter : 

    • surligner à l’excès. Seul 10 à 20% du contenu doit être repris
    • surligner sans but précis
    • compliquer le surlignage

En bref : identifier l’essentiel dans ses notes permet d’avancer plus efficacement sur ses activités.

Exprimer : Montrer son travail

Pour progresser sur nos projets, Tiago Forte nous invite à nous exprimer au plus tôt, par petite brique et le plus fréquemment possible pour obtenir du feed-back. C’est pourquoi, il est souvent pertinent de décliner ses tâches en petites étapes et d’agir dès que l’on a suffisamment d’éléments pour avancer sur l’une d’elles. Au niveau de ses notes, cela se retranscrit par la création de cinq briques intermédiaires réutilisables : 

    • Les notes distillées
    • Les rebuts
    • Le travail en cours
    • Les livrables finalisés
    • Les documents créés par autrui

Le secret est de produire régulièrement de petits travaux, puis de réutiliser le travail passé pour créer une meilleure production. En ce qui concerne le mémento numérique, l’auteur propose 3 méthodes de réutilisation des notes : 

    • Utiliser la fonction recherche pour naviguer dans ses collections de savoirs personnels
    • Parcourir ses notes manuellement au gré de ses projets et envies
    • Utiliser des balises pour établir des connexions entre plusieurs catégories

Finalement par “montrer son travail”, l’auteur entend : 

    • Récupérer une idée pile au moment où l’on en a besoin
    • Chercher à collaborer pour obtenir des feedbacks
    • Mettre en œuvre ses idées et ses connaissances pour finaliser ses projets

Réaliser ses projets

Exécuter avec créativité

Tous les processus créatifs suivent le même mouvement : une alternance de phases de divergence et de convergence. La phase divergence correspond à l’état de génération de nouvelles idées qui demande de la spontanéité, du chaos et du désordre. Il s’ensuit la phase d’exécution associée à la phase de convergence. 

Si l’on fait le parallèle avec la méthode CODE : 

    • Les deux premières étapes (Capter et Organiser) correspondent à la divergence. C’est le moment où on fait des recherches, où l’on explore et on accumule des idées
    • Les deux étapes suivantes (Distiller et Exprimer) sont la phase de convergence. On ferme la porte à de nouvelles idées et on commence à construire quelque chose à partir des briques de connaissances déjà constituées.

L’auteur liste trois stratégie pour donner corps à un travail créatif : 

    • Créer des ponts en se constituant un archipel d’idées
    • Utiliser l’élan d’hier pour son travail du jour. Une astuce revient à commencer l’étape du lendemain pour faciliter son démarrage le jour J
    • Réduire la portée en produisant quelque chose de plus modeste et concret plutôt que d’attendre que tout soit parfait pour commencer

Mettre en place des habitudes pour soutenir son organisation numérique

Il est primordial que les espaces de travail virtuels soutiennent notre productivité (au lieu d’interférer avec elle). Pour encourager une productivité durable, il est judicieux d’établir des listes de contrôle en identifiant clairement les étapes indispensables pour lancer et clôturer chaque projet. Ensuite, il est recommandé de mettre en place des revues régulières. Une revue hebdomadaire sert à ne pas se laisser submerger. Une revue mensuelle permet de contrôler et être au clair sur ce que l’on fait. 

Au bout du compte, la clé est de considérer ses notes numériques comme un environnement de travail et non comme un bête moyen de stockage. A ce titre, le système doit être utilisé et rester souple. 

Trouver sa voie pour s’exprimer

Finalement, le fait de se construire un second cerveau est une entreprise de développement personnel. L’intérêt est de pouvoir y stocker ses pensées afin de les rendre moins vulnérables au passage du temps. Le but ultime est de devenir le chef de bord de sa vie plutôt qu’un simple passager. Cette nouvelle identité offre de nouvelles perceptives : 

    • Tendre de la pénurie à l’abondance
    • Tendre de l’obligation au service
    • Tendre de la consommation à la création

Conclusion

Pour se lancer au mieux dans cette aventure, voici douze points à mettre en œuvre dès à présent pour se construire un second cerveau : 

    1. Décider de ce que l’on veut capter
    2. Choisir une application de prise de notes,
    3. Sélectionner un outil de captation de contenus.
    4. Mettre en application le système d’organisation PARA
    5. S’inspirer en identifiant nos douze problèmes les plus récurrents.
    6. Surligner pour capter automatiquement les passages les plus importants
    7. S’entraîner au résumé progressif.
    8. Se concentrer sur une brique intermédiaire
    9. Finaliser un livrable.
    10. Planifier une revue hebdomadaire.
    11. Évaluer son degré de compétence en prise de notes.
    12. Ne pas lâcher ce qui résonne en nous.

_______________

 Lien affilié Amazon :  Construire un second cerveau – Tiago Forte 

Pour télécharger la fiche de lecture

_______________

 Retour sur la page du projet P04 – Résumés de livre 

 

 

 

Interview de Stefan Lendi – StratègeMarketing

Découvrons l’interview de Stefan Lendi, le créateur de la marque StrategeMarketing et l’auteur de plusieurs ouvrages dont :  Le marketing digital à l’ère de l’IA et du Web3. C’est parti !

Vidéo

Podcast

Retranscription de l’interview

Mister Fanjo : “Bonjour à tous, bienvenue dans l’émission Interview Rafale. Le concept est simple : Retrouvez dans chaque épisode, les pépites d’une interview avec un ou plusieurs invités qui se sont prêtés à une série de questions rafales. Découvrez leurs projets, leurs habitudes quotidiennes ou même leurs recommandations en termes de séries, musiques ou chaînes Youtube et plus généralement leurs conseils dans leur domaine d’expertise. Aujourd’hui nous accueillons Stefan Lendi, le créateur de la marque StrategeMarketing et l’auteur de plusieurs ouvrages dont :  Le marketing digital à l’ère de l’IA et du Web3. Sans plus tarder découvrons son interview. C’est parti !

Qui est Stefan Lendi ?

Mister Fanjo : “Pour les personnes qui ne le connaissent pas, commençons par une rapide présentation de qui est Stefan Lendi.”

Stefan Lendi : “Écoutez, moi je suis principalement un marketeur, un stratège marketing, qui a développé des plateformes web, qui a une grosse expérience en marketing dans différentes entreprises (Danone, Nestlé, Nespresso) et aussi dans de plus petites start-up. J’apporte cette expertise à travers mes différentes plateformes et à travers une méthodologie qui s’appelle PsychoMarketing que j’ai créée.”

Son parcours et ses activités professionnelles

Mister Fanjo : “Durant son parcours, Stefan Lendi développe progressivement son expertise dans le marketing digital”

Stefan Lendi : “J’ai, à la fois, un parcours entrepreneurial et dans des entreprises. En fait, j’ai commencé assez tôt. Notamment, j’ai vendu un site, une plateforme web en 2001 qui s’appelait Net Actuel, qui traitait de l’actualité de ce qu’on appelait la nouvelle économie. J’ai vendu cette plateforme web à un groupe média. Par la suite, j’ai travaillé dans différents grands groupes, Danone, Nestlé,… D’abord Danone, où je me suis occupé principalement du marketing du lait pour nourrissons. Ensuite, j’ai travaillé aussi chez Nespresso, où je me suis occupé de mettre en place un département de marketing digital et de gérer la plateforme e-commerce au niveau local. Ensuite, je suis retourné chez Nestlé où je me suis occupé de lancer des marques, notamment sur les marchés chinois et américain. En fait, j’ai ce parcours vraiment de grosses entreprises. Ensuite, j’ai aussi un parcours dans des start-up où je me suis occupé de monter le département de marketing de deux start-up qui ont été vendues à des grands groupes. En parallèle, j’ai aussi développé des plateformes web, dont Stratège Marketing. J’ai aussi développé une méthodologie propriétaire qui s’appelle PsychoMarketing, qui permet à des entreprises d’attirer et fidéliser plus de clients grâce à 7 étapes. C’est très raccourci parce que la méthodologie est assez complète et apporte des résultats. Et puis, je suis aussi auteur d’ouvrages marketing, dont le dernier, le marketing digital à l’ère de Nia et du Web3. Donc, pas mal d’activités !”

La transition vers ses travaux sur l’IA

Mister Fanjo : ”Aujourd’hui, reconnu comme stratège en marketing, il intègre de plus en plus l’intelligence artificielle dans son approche. Il nous explique pourquoi il a fait ce choix :“

Stefan Lendi : “C’est une bonne question. Cette transition est arrivée parce qu’on avait un projet de livre avec Vuibert (Albin Michel). L’idée, c’était de faire un livre sur le marketing digital, mais trouver un angle un peu différent parce qu’il y avait plein de livres sur le marketing digital. Et est arrivé l’essor, je dirais, la démocratisation des intelligences artificielles génératives suite à l’arrivée de ChatGPT d’OpenAI. Et à ce moment-là, l’angle du livre était tout trouvé et ça m’a forcé à me former très rapidement dans le domaine des intelligences artificielles. Ça a été la thématique du livre et c’est comme ça que je suis tombé dans l’intelligence artificielle en cours de route. J’ai fait plein de tests, je me suis rendu compte que ça permettait d’accélérer le travail du marketeur et que ça allait chambouler complètement ce qu’on a connu jusqu’ici. C’est un changement très profond. C’est comme ça que je suis tombé dans l’intelligence artificielle.”

Son utilisation de l’IA au quotidien

Mister Fanjo : “Découvrons quelques intelligences artificielles que Stefan Lendi utilise et suggère de découvrir :”

Stefan Lendi : “D’une part, j’utilise beaucoup ChatGPT. Principalement, je dirais même ChatGPT. Je trouve toujours plus performant que Bard, Claude ou d’autres LLM. Mais par contre, je teste sans arrêt de nouvelles intelligences artificielles. Dernièrement, j’ai fait des tests sur leonardo.ai qui est vraiment assez impressionnant, et permet de faire de la vidéo. Il y a aussi Perplexity qui pourrait remplacer un jour peut-être Google parce qu’ils sont très forts aussi. Il y a plein de choses à tester. J’en utilise principalement certaines comme ChatGPT. Jusqu’à maintenant, j’utilisais aussi beaucoup MidJourney ou DALL-E.”

Utilisation dans ses travaux de création

Mister Fanjo : “Concrètement, voici plusieurs cas pratiques d’utilisation en particulier dans la discipline du marketing digital”

Stefan Lendi : “Chat GPT, je l’ai utilisé pour plein de choses : pour générer des idées, pour faire des personas, des avatars clients pour mieux connaître mon marché. Je l’utilise pour générer du contenu aussi, pour faire de l’e-mailing. On peut aussi l’entraîner sur ses propres données, avec notamment les fameux GPTs. Pour qu’il s’habitue à une tonalité de voix, ça c’est aussi assez bluffant, c’est que si on lui donne suffisamment de données, il va pouvoir reproduire certaines trames, certains schémas qu’on a l’habitude d’utiliser. On peut, par exemple, cette interview-là, pour être diffusée un peu dans toutes les langues, simplement en s’appuyant sur l’intelligence artificielle sans qu’on ait besoin de doubler l’interview avec d’autres personnes en quelques clics.”

Le contenu de son livre

Mister Fanjo : “Pour ceux qui souhaitent en découvrir davantage, notamment sur les applications de l’IA dans le cadre du marketing, je vous recommande vivement le livre de Stefan Lendi : Le marketing digital à l’ère de l’IA et du Web3. L’auteur nous partage un aperçu de son contenu : “

Stefan Lendi : “Alors, c’est un livre sur le marketing digital. Donc, on va prendre tous les leviers du marketing digital les uns après les autres qui sont orchestrés pour pouvoir générer de la valeur pour une entreprise. C’est-à-dire plus de clients qui payent davantage, plus souvent. Ensuite, on va rajouter par-dessus les intelligences artificielles. À chaque chapitre du livre, il y a souvent des astuces et des moyens d’accélérer les choses avec l’intelligence artificielle. Et il y a un chapitre qui est complètement dédié à l’intelligence artificielle dans lequel on repart de la base pour expliquer d’où elles viennent et ce qu’elles sont exactement. on explique le mécanisme des intelligences artificielles, la différence entre une intelligence artificielle d’arrière-plan,une intelligence artificielle générative, etc. D’abord, c’est un livre sur le marketing digital avec tous les leviers, y compris aussi les leviers Web 3, et puis une couche d’intelligence artificielle qui vient par-dessus, qui est aujourd’hui, à mon avis, en marketing digital, indispensable.”

Sa plateforme : stratège-marketing.com

Mister Fanjo : “Pour ceux qui souhaite creuser le sujet du digital marketing, Stefan Lendi propose aussi l’alternative suivante :”

Stefan Lendi : “Vous pouvez aller sur stratège-marketing.com qui est la plateforme marketing qui est la plus généraliste sur laquelle on peut retrouver toutes sortes de conseils gratuits également et puis du contenu payant pour ceux qui veulent aller plus loin.”

Mister Fanjo : “En complément et en toute transparence, j’ai aussi suivi sa formation sur l’IA. Elle m’a aidé à prendre en main de nombreux outils comme ChatGPT pour générer des idées et m’assister au quotidien, Veed.io pour faciliter la création des Short, Midjourney pour créer des somptueux visuels. Je vous ai mis les liens du livre, du site et de la formation dans la description.”

Questions rafales

Mister Fanjo : “Clôturons cet épisode par les réponses de Stefan Lendi à une série de questions rafales sur divers sujets comme l’investissement, la musique ou les habitudes de vie :”

Mister Fanjo : “Selon vous, quel morceau de musique devrait-on envoyer dans l’espace si l’humanité devait disparaître ?”

Stefan Lendi : “Triste futur ? Je pense aux quatre saisons de Vivaldi parce que c’est un peu une ode à la terre. C’est magnifique.”

Mister Fanjo : “Quelle série, film ou documentaire ou chaîne YouTube recommanderiez-vous de regarder ?”

Stefan Lendi : “Alors, je recommanderais les longues interviews de Lex Fridman. Parce qu’elles sont vraiment bien. Il va assez profondément dans les sujets avec ses invités (des invités de marque) et on apprend plein de trucs.

Mister Fanjo : “Si l’on vous donnait 100 euros, dans quoi les investiriez-vous ?”

Stefan Lendi : “Je les réinvestirais dans mon activité parce que je peux les transformer en 200 euros, et ainsi de suite.

Mister Fanjo : “De quel(s) accomplissement(s) êtes-vous le plus fier(s) ?”

Stefan Lendi : “Mes enfants !”

Mister Fanjo : “Si vous étiez président et que vous aviez le pouvoir de faire aboutir n’importe quelle réforme, que changeriez-vous en priorité ?”

Stefan Lendi : “Si j’étais président, je ne me suis jamais posé cette question. Mais si j’avais ce pouvoir-là, je pense que j’introduirais des cours de code, de développement informatique, de technologie aux petits-enfants, en même temps qu’ils apprennent l’alphabet, avec une pédagogie vraiment crescendo pour que la technologie devienne leur seconde nature. Je pense que dans le monde d’aujourd’hui, c’est indispensable.”

Mister Fanjo : “Quelle est la plus grande leçon que vous avez apprise en naviguant dans le monde de l’entrepreneuriat en ligne”

Stefan Lendi : “Je pense que la plus grande leçon, c’est l’impermanence ou que rien n’est permanent et que tout change tout le temps. Ça signifie qu’il faut constamment se remettre en question soi-même, remettre en question son activité, rester humble et puis apprendre sans arrêt.”

Mister Fanjo : “Avez-vous d’autres principes ou maximes ou habitudes qui vous guident ?”

Stefan Lendi : “Peut-être de plus en plus avec le temps, ce serait d’écouter mon intuition. Elle a souvent raison avant les analyses. logique qu’on peut faire.”

Mister Fanjo : “Vous avez le mot de la fin, comment souhaiteriez-vous conclure cette interview ?”

Stefan Lendi : “Qu’est-ce que je pourrais dire ? Je vais dire ceci, je pense que tout le monde veut une forme de réussite ou cherche à atteindre un résultat. Mais ce qu’il ne faut pas oublier, c’est que le parcours qu’on fait pour l’atteindre compte presque plus que le résultat final. Et puis, on a tendance vraiment à se centrer sur le résultat final seulement, c’est important. Mais le parcours, la richesse du parcours est très important, voire plus important que le résultat parce que durant ce parcours, on va aussi changer, on va s’enrichir, au sens propre que vous figurez, et le résultat va venir de lui-même si on fait de bon parcours.”

Les liens vers les travaux de l’invité

► Le site strategemarketing.com 

► Le livre – Le marketing digital à l’ère de l’IA et du Web3 (lien affilié)

► La formation sur l’IA : ROI de l’IA 

Consulter de nouvelles interviews 

Consultez la page du projet