Découvrons une histoire inspirante intitulée : la soupe de la soupe de canard. Le texte est une version revisitée d’un récit présent dans le livre The Song of the bird écrit par le prêtre indien Anthony de Mello.C’est parti !
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L’histoire
Un jour, un homme vint trouver le roi pour lui offrir un canard.
Le roi, reconnaissant, fit cuisiner l’animal pour le manger avec l’invité.
Entre temps, un autre visiteur se présenta en disant : « je suis un ami de l’Homme qui vous a apporté le canard »
Le roi l’invita également.
Plusieurs autres invités se succédèrent en se présentant aussi comme l’ami de l’ami qui avait offert le canard.
Le roi leur accorda l’hospitalité à contrecœur .
Lorsqu’ils furent tous à table, le roi fit porter deux soupes.
La première contenant le canard fut servie seulement au roi et au premier invité.
Ensuite, les amis de l’ami reçurent une sorte d’eau chaude : La soupe de la soupe du canard.
Sources
Livre (lien affilié) : The Song of the bird Anthony de Mello (version anglaise)
Savez-vous pourquoi nous avons du mal à arrêter de fumer, éviter les achats compulsifs ou encore se lever lorsque l’alarme nous réveille ? Découvrons une métaphore inspirante pour expliquer ces comportements grâce à l’image du cavalier et l’éléphant. C’est parti !
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Le cavalier et l’éléphant
Imaginez un cavalier sur le dos d’un éléphant. Lequel dirige ? Le cavalier qui tient les rênes ou l’animal ?
Si l’on y réfléchit, le contrôle du cavalier sur le pachyderme est limité.
Si l’éléphant décide subitement de se diriger vers une source de nourriture. Le cavalier ne pourra pas lutter.
Les deux systèmes de la pensée
Notre cerveau est comme le cavalier et l’éléphant. Il se compose de deux parties indépendantes : un système 1 rapide et intuitif (l’éléphant) et un système 2 calme et rationnel (le cavalier).
Le système 1 est gouverné par les émotions. Il recherche le plaisir et les gratifications immédiates. C’est notre côté émotionnel.
Le problème est que cet « éléphant » est fainéant et capricieux. Il recherche les récompenses à court terme : rester dans le canapé à regarder une série, ouvrir et dévorer un paquet de chips, ou encore acheter l’objet qui nous fait envie …
A l’opposée, la force du système 2 (le cavalier) est son habileté à se projeter dans le temps, planifier et réfléchir. Il tend à privilégier les comportements qui nous seront bénéfiques sur le long terme.
Économiser pour avoir un capital de sécurité lors d’un coup dur
Faire du sport pour avoir un corps athlétique
Travailler pour gagner de l’argent
Cette dualité entre les deux vitesses de la pensée a été conceptualisée à plusieurs reprise
Platon prenait l’allégorie de l’attelage ailé avec le coché de la raison, le cheval noir et le cheval blanc. Source : Wikipedia – Chariot Allegory
Freud utilisait les notions de “id”, “égo” et “super égo”
Le concept de Système 1 / Système 2 est aussi mis en évidence par le psychologue et économiste Daniel Kahneman
Bref, la métaphore que l’on peut retenir est que notre côté émotionnel est un Éléphant et notre côté rationnel son Cavalier.
La dualité : cohabitation impossible ?
Dans bien des situations, nos émotions dominent notre cavalier puisque nous avons tendance à privilégier le plaisir à court terme en écoutant l’éléphant plutôt que les bénéfices à long terme qu’exige le cavalier :
Nous préférons :
Rester dans le lit au lieu de se lever pour attaquer sa journée
Rompre son régime en dévorant une friandise après quelques jours d’effort
Dépenser immédiatement pour se faire plaisir plutôt que d’économiser et d’investir son argent pour en profiter plus tard
Regarder une série plutôt que d’aller à sa séance de sport.
En fait, il nous est difficile de consentir à un sacrifice sur le court terme pour espérer un gain sur le long terme.
Dit autrement, les comportements qui imposent des sacrifices échouent car le cavalier ne peut pas retenir l’éléphant suffisamment longtemps.
Faire travailler le cavalier et l’éléphant ensemble
On a trop souvent tendance à penser que l’on doit privilégier l’un ou l’autre / le contrôle à l’instinctif / le système 1 par rapport au système 2.
Pourtant, l’éléphant et le cavalier devraient travailler ensembles car ils ont tous les deux des forces qui compensent les faiblesses de l’autre :
L’éléphant (système 1) est instinctif, impulsif et agit sans trop réfléchir. Par contre, il avance et progresse sans trop d’effort.
A l’inverse, le cavalier (système) est très réfléchi. Ses décisions sont souvent bénéfiques mais il tend à faire du sur place.
Finalement, la clé est d’allier la réflexion du cavalier et l’énergie de l’éléphant. Le cavalier fournit le planning et la vision long terme et l’éléphant agit. Le rôle du cavalier est de donner une direction qui va motiver l’éléphant à agir.
Enseignements et pratiques
James Clear propose plusieurs pistes dans son livre Atomic Habits pour allier les deux :
Associer une action plaisante (souhaitée par le système 1) à un comportement long terme (souhaitée par le système 2 ). Exemple : connecter son vélo d’appartement à son téléviseur de manière à être en mesure de regarder Netflix que si l’on pédale.
Conditionner l’éléphant en lui faisant effectuer une tâche déplaisante propre au système 2 mais en lui offrant une récompense s’il y parvient à la terminer. Exemple : s’autoriser une partie de jeu vidéo après avoir effectué ses tâches quotidiennes
Apprêter son environnement pour limiter les dérives de l’éléphant :
mettre une corbeille de fruit à la place du bol de cookies.
Utiliser de plus petites assiettes pour réduire les quantités.
Supprimer les jeux ou les applications sur son smartphone pour ne pas procrastiner.
Conclusion
On peut retenir que nous sommes confronté à deux vitesses de la pensée :
le système 1 / l’éléphant : rapide et intuitif
le système 2 / le cavalier : lent et réfléchi
Pour tirer profit de cette dualité, il convient d’allier la réflexion du cavalier avec l’énergie de l’éléphant.
Sources
–Résumé du livre – Système 1 système 2 de Daniel Kahneman : Lien vers l’article
– Livre The Happiness Hypothesis. – Virginie Jonathan Haidt (lien affilié)
Découvrons une histoire inspirante sur la construction de pyramide qui s’inspire d’un récit compté dans le livre L’autoroute du millionnaire de Mj DeMarco. C’est parti !
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La construction de pyramides
L’histoire se déroule en Egypte sous le règne d’un grand pharaon. Ce dernier souhaite construire deux pyramides monumentales. Il convoque ses deux jeunes neveux, Osiris et Aton, pour leur confier cette tâche. Il leur explique que s’ils parviennent à achever un édifice seul, ils auront un royaume et une vie luxueuse jusqu’à la fin de leur jour. Osiris et Aton, qui ont tous les deux 18 ans, savent qu’il leur faudra des années pour construire leur pyramide. Mais ils relèvent le défi !
Aton se met au travail immédiatement. Il traîne lentement des blocs de pierre massifs et les dispose en carré. Au bout de quelques mois, la base de sa pyramide commence à prendre forme. Les habitants se rassemblent autour de son ouvrage et louent ses efforts constructifs. Aton termine les fondations de sa pyramide après un an d’effort. A côté, le terrain d’Osiris reste étrangement vide. Pas une seule pierre n’a été posée. Il n’y a aucune fondation. Aucun marquage au sol. Rien!
Aton, perplexe, rend visite à Osiris. Ce dernier travaille d’arrache-pied sur un appareil tordu qui ressemble à une sorte d’instrument de torture. Aton s’exclame : « Que fais-tu Osiris ? Tu es censé construire un édifice pour le Pharaon mais tu passes tes journées à bricoler cette machine ». Osiris esquisse un sourire et dit : « Je suis bien en train de construire une pyramide, laisse-moi tranquille. Aton s’esclaffe et s’en retourne à son chantier. »
Un an s’écoule encore. La base de la pyramide d’Aton est consolidée et le deuxième niveau est en cours. Cependant, Aton peine dans sa progression. Les blocs sont lourds et il est difficile de les hisser au-dessus des fondations.
Reconnaissant sa faiblesse, Aton décide de développer sa force physique pour soulever les pierres. Il fait appel aux conseils de l’homme le plus fort d’Egypte en échange d’une rémunération. Aton s’entraîne et ses muscles deviennent plus puissants. Il parvient progressivement à hisser les blocs jusqu’aux niveaux supérieurs. A côté, le terrain d’Osiris reste désespérément vide.
Une année s’écoule encore. La construction de la pyramide d’Aton avance maintenant à une vitesse d’escargot. La pose d’un bloc aux étages supérieurs prend plusieurs mois et demande d’énormes efforts. Aton continue de s’entraîner au côté de l’homme le plus fort d’Egypte pour développer sa musculature. Il dépense presque tout son argent pour se faire conseiller et se procurer le régime particulier qu’exige sa préparation physique. Néanmoins, Aton estime qu’il lui faudra encore trente ans pour achever sa pyramide. Mais, il se rassure en regardant le terrain d’Osiris toujours vide.
Et puis un jour, alors qu’il était en train de hisser un lourd bloc jusqu’au sommet de son édifice, Aton entend une grande agitation à proximité. Une foule se forme autour d’Osiris qui arrive au niveau de son terrain avec un machine gigantesque composée d’un enchevêtrement de portiques, de roues, de leviers et de cordes. En l’espace de quelques temps, Osiris commence à déplacer les lourds blocs de pierre grâce à son ingénieux système. Sans le moindre effort, la machine soulève les blocs les uns après les autres et les met en place côte à côte, en douceur.
En un an, Osiris atteint le même stade de construction que la pyramide voisine à quelques pas. Aton est anéanti. Il a passé des années à soulever de gros blocs pendant qu’Osiris construisait une machine pour le faire à sa place. Mais au lieu de faire de même, Aton fait le serment de devenir plus fort. Il poursuit son dur labeur pour construire sa pyramide pendant qu’Osiris continue d’actionner la manivelle de sa machine.
Osiris achève sa pyramide à 26 ans. Le pharaon est satisfait et tient sa promesse. Osiris se retrouve à la tête d’un royaume et il n’a plus à travailler un seul jour de sa vie.
Pendant ce temps, Aton continue de trimer comme il l’a toujours fait. Ne voulant pas reconnaître le défaut de sa stratégie, il continue d’endurer une vie de labeur en choisissant de soulever les blocs grâce à sa force physique.
A l’approche de sa trentième année, alors qu’il ne lui reste plus que deux niveaux, Aton meurt prématurément. Il ne connaîtra jamais le repos et la retraite luxueuse qu’il avait tant espérée.
Découvrons l’histoire inspirante de J.P Morgan et l’épingle de cravate. C’est parti !
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Histoire inspirante
J.P. Morgan, premier du nom, dit un jour à un joaillier de sa connaissance qu’il serait intéressé par l’achat d’une épingle de cravate ornée d’une perle.
Quelques semaines plus tard, le joaillier découvrit une perle somptueuse. Il la fit monter en épingle et l’envoya à Morgan avec une facture de cinq mille dollars.
Le lendemain, le colis lui fut retourné accompagné d’une note de la main du banquier : « J’ai aimé l’objet, mais pas le prix. Si vous êtes prêt à accepter le chèque de quatre mille dollars ci-joint, veuillez me retourner le paquet sans l’ouvrir. »
Furieux, le joaillier refusa le chèque et le renvoya.
Il ouvrit la boîte pour récupérer l’épingle de cravate : elle ne s’y trouvait pas.
A la place, il y avait un chèque de cinq mille dollars.
Source : CLIFTON FADIMAN (ÉD.), THE LITTLE BROWN BOOK OF ANECDOTES, 1985
Avant que l’entreprise Nike deviennent une gigantesque multinationale, un mémo de 10 principes simples mais puissants aurait été diffusé aux employés. Découvrons ces 10 principes car ils peuvent être riches d’enseignements.
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Le mémo de 10 principes
Voici les 10 principes listés dans le mémo de Nike
Notre métier, c’est le changement
Nous sommes en attaque. Tout le temps
Les résultats parfaits comptent – pas le processus parfait. Brisez les règles, combattez la loi
Il s’agit autant de batailles que d’affaires
Ne supposez rien. Faites en sorte que les gens tiennent leurs promesses. Surpassez-vous, entraînez les autres. Etendez le domaine du possible
Vivez de la Terre et ses ressources
Votre travail n’est pas terminé tant qu’il n’est pas fait
Les dangers :
la bureaucratie
l’ambition personnelle
Les gêneurs contre les travailleurs
la connaissance de nos faiblesses
ne pas entreprendre assez de chose
Le résultat ne sera pas beau à voir.
Si nous faisons les bonnes choses, nous ferons de l’argent presque automatiquement.
Liste en anglais
« Our business is change.
We’re on offense. All the time.
Perfect results count — not a perfect process. Break the rules: fight the law.
This is as much about battle as about business.
Assume nothing. Make sure people keep their promises. Push yourselves push others. Stretch the possible.
Live off the land.
Your job isn’t done until the job is done.
Dangers:
Bureaucracy
Personal ambition
Energy takers vs. energy givers
Knowing our weaknesses
Don’t get too many things on the platter
It won’t be pretty.
If we do the right things we’ll make money damn near automatic. »
Conclusion :
Je voulais partager ces 10 principes de Nike car ils paraissent intemporels. A ce titre, ils sont une source d’inspiration et de réflexion.
Source :
Principles – For Collective Understanding, Focus and Orchestration :https://74fdc.wordpress.com/2016/12/02/principles-for-collective-understanding-focus-and-orchestration/
Voici une histoire inspirante intitulée la soupe aux cailloux. C’est parti !
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La soupe aux cailloux
Lors d’une journée glaciale d’hiver, un homme s’aventura dans un village à la tombée de la nuit. Il vint frapper à la porte d’une modeste maison où les lumières brillaient à travers les fenêtres. Le battant s’ouvrit et un voix rauque s’exclama :
–Qui va là ?
–Bonsoir monsieur, je meurs de froid et de faim, je recherche un toit pour me réchauffer, répondit l’inconnu
–Si vous n’avez rien à offrir, allez-vous en ! rétorqua l’habitant
–Je n’ai pas d’argent, mais je peux vous préparer la meilleure une soupe que vous mangerez de votre vie, dit l’homme frigorifié, C’est une soupe aux cailloux
Intrigué, le propriétaire invita finalement l’inconnu au sein de sa demeure.
Après que l’homme se soit réchauffé au coin du feu, l’habitant déclara : “j’ai hâte de déguster votre préparation !” L’inconnu sourit et sortit trois cailloux de sa poche et demanda une marmite avec le l’eau. Une fois que l’hôte les lui fournit, l’étranger mit l’objet en fonte et son contenant sur les braises puis il plongea les cailloux à l’intérieur. Les deux hommes restèrent assis à contempler le feu sans un bruit.
Après un certain temps, l’hôte rompit le silence et lança: « je crains que votre soupe soit un peu fade ! »
“J’en doute !” rétorqua l’autre personne, “même si je dois admettre que ma recette est toujours meilleure avec quelques légumes en complément. »
« Ça tombe bien j’en ai. » s’écria l’habitant. Il se leva d’un bond pour récupérer des pommes de terre, des carottes et un poireau, qu’il glissa aussitôt dans la marmite.
L’habitant demanda alors, « puis-je convier deux amis à déguster votre plat ?
« Bien sûr », répondit l’étranger, « nous sommes ici chez vous ».
L’hôte s’absenta un moment puis revint avec deux camarades. Le premier tenait une bouteille de vin dans les mains, qu’il déposa sur la table. Le second transportait un bout de lard qu’il glissa dans la marmite en prétextant qu’une soupe est toujours meilleure avec un peu de viande.
Les quatre hommes s’assirent à table devant la cheminée et commencèrent à discuter en buvant le vin. Quand la préparation fut prête, ils dégustèrent la fameuse soupe aux cailloux. Le plat fut exquis et la soirée délicieuse.
Le lendemain, l’étranger s’en alla en laissant les trois cailloux dans la marmite.
Dans cet article, je partage une histoire inspirante d’un aigle dans un poulailler. Le texte est extrait du livre The Song of the bird écrit par le prêtre indien Anthony de Mello. Cette petite réflexion porte sur les histoires que l’on se raconte à nous-même.
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L’aigle dans le poulailler
Un homme trouva un œuf d’aigle et le mit dans le nid d’un poulailler. Après l’éclosion, l’aiglon fut élevé avec une couvée de poussins.
Toute sa vie, l’aigle fit ce que ses congénères faisaient, pensant qu’il était lui-même un poulet. Il grattait le sol à la recherche de vers et d’insectes. Il picorait et caquetait. Il battait des ailes et volait sur quelques mètres dans les airs.
Les années passèrent et l’aigle devint très vieux. Un jour, il vit un oiseau magnifique voler au-dessus de lui dans le ciel sans nuages. L’animal glissait majestueusement sur les courants grâce à un simple battement de ses grandes ailes dorées. Le vieil aigle était admiratif. « Qui est-ce ?” demanda-t-il.
C’est l’aigle, le roi des oiseaux, répondit son voisin. Il appartient au ciel. Nous, on appartient à la terre – nous sommes des poules.
C’est ainsi que l’aigle vécut et mourut en poulet, car c’est ce qu’il pensait être.
Source: Song of the Bird – Anthony de Mello
Texte original
« A man found an eagle’s egg and put it in a nest of a barnyard hen. The eaglet hatched with the brood of chickens and grew up with them. All his life the eagle did what the barnyard chicks did, thinking he was a barnyard chicken. He scratched the earth for worms and insects. He clucked and cackled. And he would thrash his wings and fly a few feet into the air.
Years passed and the eagle grew very old. One day he saw a magnificent bird above him in the cloudless sky. It glided in graceful majesty among the powerful wind currents, with scarcely a beat of its strong golden wings. The old eagle looked up in awe. « Who’s that? » he asked. « That’s the eagle, the king of the birds, » said his neighbor. « He belongs to the sky. We belong to the earth—we’re chickens. » So the eagle lived and died a chicken, for that’s what he thought he was. » Source: Song of the Bird
Sources :
Livre : The Song of the bird Anthony de Mello (version anglaise)
Dans cet article, je partage une histoire inspirante extraite du livre The Song of the bird écrite par le prêtre indien Anthony de Mello. Il s’agit d’une réflexion sur l’argent et le bonheur.
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Le riche industriel et le pêcheur
Un jour, un riche industriel en balade sur la plage fut horrifié de trouver un pêcheur allongé paresseusement à côté de son bateau.
« Pourquoi n’êtes-vous pas en train de pêcher ? », demanda le chef d’entreprise
« Parce que j’ai pêché assez de poisson pour la journée », répondit le pêcheur.
« Pourquoi n’en attrapez-vous pas plus ? » continua le premier protagoniste
« Qu’est-ce que je ferais avec ? » rétorqua le second
« Vous pourriez gagner plus d’argent ! Avec l’argent vous acheteriez un moteur pour aller dans des eaux plus profondes et attraper plus de poissons. Avec ces revenus supplémentaires vous pourriez acquérir des filets en nylon qui vous apporteraient plus de poisson et plus d’argent. Bientôt, vous pourriez posséder deux bateaux…voire une flotte de bateaux. Vous seriez alors un homme riche comme moi. »
« Que ferais-je alors ? » demanda le pêcheur
« Alors, vous pourrez vraiment profiter de la vie. » dit l’industriel
« N’est-ce pas ce que je suis déjà en train de faire en ce moment ? » conclut le pêcheur
Texte original
THE CONTENTED FISHERMAN
The rich industrialist from the North was horrified to find the Southern fisherman lying lazily beside his boat, smoking a pipe. “Why aren’t you out fishing?” said the industrialist. “Because I have caught enough fish for the day,” said the fisherman. “Why don’t you catch some more?” “What would I do with it?” “You could earn more money” was the reply. “With that you could have a motor fixed to your boat and go into deeper waters and catch more fish. Then you would make enough to buy nylon nets. These would bring you more fish and more money. Soon you would have enough money to own two boats…maybe even a fleet of boats. Then you would be a rich man like me.” “What would I do then?” “Then you could really enjoy life.” “What do you think I am doing right now?” Which would you rather have: a fortune or a capacity for enjoyment?
Sources :
Livre (lien affilié) : The Song of the bird Anthony de Mello (version anglaise)
Dans cet article, je partage le superbe poème intitulé If de Rudyard Kipling. C’est parti !
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Rudyard Kipling
Rudyard Kipling est un célèbre écrivain britannique ayant vécu à la fin du XXe siècle et début du XXIe. Il est connu pour ses ouvrages, tels que :
Le Livre de la jungle (1894)
La nouvelle intitulée L’Homme qui voulut être roi (1988)
Le poème, If (écrit en 1985, publié en 1910)
Mon interprétation se base sur l’adaptation de l’œuvre faite par le romancier et essayiste français André Maurois publiée en 1918 dans son livre Les Silences du colonel Bramble. Le poème s’intitule : Tu seras un homme, mon fils
Poème
Tu seras un homme, mon fils
Si tu peux voir détruit l’ouvrage de ta vie
Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir,
Ou perdre en un seul coup le gain de cent parties
Sans un geste et sans un soupir ;
Si tu peux être amant sans être fou d’amour,
Si tu peux être fort sans cesser d’être tendre,
Et, te sentant haï, sans haïr à ton tour,
Pourtant lutter et te défendre ;
Si tu peux supporter d’entendre tes paroles
Travesties par des gueux pour exciter des sots,
Et d’entendre mentir sur toi leurs bouches folles
Sans mentir toi-même d’un mot ;
Si tu peux rester digne en étant populaire,
Si tu peux rester peuple en conseillant les rois,
Et si tu peux aimer tous tes amis en frère,
Sans qu’aucun d’eux soit tout pour toi ;
Si tu sais méditer, observer et connaître,
Sans jamais devenir sceptique ou destructeur,
Rêver, mais sans laisser ton rêve être ton maître,
Penser sans n’être qu’un penseur ;
Si tu peux être dur sans jamais être en rage,
Si tu peux être brave et jamais imprudent,
Si tu sais être bon, si tu sais être sage,
Sans être moral ni pédant ;
Si tu peux rencontrer Triomphe après Défaite
Et recevoir ces deux menteurs d’un même front,
Si tu peux conserver ton courage et ta tête
Quand tous les autres les perdront,
Alors les Rois, les Dieux, la Chance et la Victoire
Seront à tout jamais tes esclaves soumis,
Et, ce qui vaut mieux que les Rois et la Gloire
Tu seras un homme, mon fils.
Rudyard Kipling (Adaptation d’André Maurois)
Texte original en anglais
If
If you can keep your head when all about you
Are losing theirs and blaming it on you,
If you can trust yourself when all men doubt you,
But make allowance for their doubting too;
If you can wait and not be tired by waiting,
Or being lied about, don’t deal in lies,
Or being hated, don’t give way to hating,
And yet don’t look too good, nor talk too wise:
If you can dream – and not make dreams your master;
If you can think – and not make thoughts your aim;
If you can meet with Triumph and Disaster
And treat those two impostors just the same;
If you can bear to hear the truth you’ve spoken
Twisted by knaves to make a trap for fools,
Or watch the things you gave your life to, broken,
And stoop and build ’em up with worn-out tools:
If you can make one heap of all your winnings
And risk it on one turn of pitch-and-toss,
And lose, and start again at your beginnings
And never breathe a word about your loss[es];
If you can force your heart and nerve and sinew
To serve your [or our] turn long after they are gone,
And so hold on [to it] when there is nothing in you
Except the Will which says to them: ‘Hold on!’
If you can talk with crowds and keep your virtue,
‘ Or walk with Kings – nor lose the common touch,
if neither foes nor loving friends can hurt you,
If all men count [on you,] with you, but none too much;
Dans cet article, je voulais partager une leçon inspirante sur la gestion du temps extraite du livre Priorité aux priorités de Stephen Covey (lien affilié) en faisant un parallèle avec la manière de remplir un bocal.
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Le bocal et les galets
Notre temps est précieux. Il faut l’utiliser avec sagesse. Pour s’en rendre compte, faisons un petit parallèle :
Commençons par remplir entièrement un bocal de galets.
Même s’il semble plein, on peut encore le garnir en y ajoutant des gravillons
Là encore, l’espace n’est pas complètement saturé puisqu’on peut combler le vide par du sable.
Le point où je veux en venir est qu’il faut gérer son temps de la même manière que l’on remplit ce bocal.
Si on commence par le sable (les futilités de la vie), puis qu’on se concentre sur les gravillons (les affaires courantes) alors il n’y aura pas assez de place pour tous les galets (c’est-à-dire les activités réellement importantes).
La clé pour avoir une vie pleinement remplie est de commencer par les choses qui comptent le plus.
Inspiré du livre Priorité aux priorités de Stephen Covey
Sources
► livre : Priorité aux priorités de Stephen Covey (lien affilié) :