De mon point de vue, l’une des quatre composantes du succès est le fait de réussir financièrement. J’entends par là : vivre confortablement sans avoir à compter son argent. Dans cet épisode, découvrons 5 piliers de la réussite financière. C’est parti !
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https://youtu.be/IfHy0w5XMtA
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Les 5 piliers de la réussite financière
Une bonne santé financière offre une plus grande sérénité au quotidien :
Il est plus facile de faire face aux imprévus et difficultés de la vie
Les leviers pour améliorer sa liberté et son indépendance sont amplifiés
L’accès à une meilleure qualité de vie notamment dans les domaines de la santé, du logement, ou de l’éducation est simplifié
La capacité à donner, aider les autres et contribuer à soutenir une cause qui nous tient à cœur est étendue.
Selon moi, la réussite financière repose sur 5 piliers :
Résidence : Avoir un lieu de résidence où l’on se sent bien
Déplacement : Se déplacer facilement et en toute liberté
Finance : Maîtriser ses finances pour vivre sans avoir à compter son argent
Investissement : Investir pour développer sa liberté financière
Ikigai : Gagner sa vie en travaillant sur son Ikigai (sa raison d’être)
Avoir un lieu de résidence où l’on s’y sent bien
Être en location, posséder sa résidence principale, vivre en montagne de nature d’eau fraîche … peu importe ! Le plus important est de résider dans un endroit qui correspond à son projet de vie. Au quotidien, il suffit d’aménager un logement agréable qui nous correspond et d’œuvrer pour l’entretenir.
Se déplacer facilement et en toute liberté
L’autonomie dans ses déplacements est une caractéristique de la réussite financière. Cela englobe des sujets très terre-à-terre la comme :
Pouvoir se vêtir confortablement en toutes saisons et occasions
Posséder un véhicule individuel pour se déplacer selon ses désirs (voiture, vélo…)
Être en mesure d’utiliser tous types de transport à tout moment (train, VTC, transports en commun,…)
Maîtriser ses finances pour ne pas avoir à compter son argent
La gestion des finances personnelles se caractérise par trois impératifs :
Posséder un épargne de sécurité
Maîtriser ses dépenses pour maintenir un niveau de vie modeste
Mettre en place un système de gestion et assurer son maintien
Investir pour développer sa liberté financière
Une partie de la réussite financière revient à décorréler son temps de travail de sa rémunération. Cela se traduit par plusieurs principes :
Développer des revenus passifs
Protéger une partie de son capital
Faire fructifier le reste que l’on est prêt à perdre
Faciliter ses investissement pour dormir tranquille et y passer le moins de temps possible
Gagner sa vie en travaillant sur son Ikigai (sa raison d’être)
L’enjeu est de parvenir à trouver une activité à la frontière de quatre composantes :
ce que l’on aime
ses compétence
Ce dont le monde à besoin
ce pour quoi on peut être payé
Les japonais appellent cette philosophie l’Ikigai que l’on peut traduire par “raison d’être”. Certains parviennent à s’épanouir pleinement dans une profession existante. Pour d’autres, l’activité rémunérée idéale n’existe pas … et il faut se la créer. C’est mon cas et c’est ce que j’essaye de construire à travers l’aventure Mister fanjo. L’objectif est de mettre en place un écosystème où je parviens à
Réaliser les activités qui me tiennent à cœur
Apporter de la valeur aux autres grâce à l’expérience accumulée
Etre rémunéré pour ce travail.
Pour ce faire, je développe ce projet à côté de mon activité professionnelle jusqu’à ce que les revenus issus de mes activités personnelles remplacent ceux issus de mon métier actuel.
Conclusion
De mon point de vue, le bonheur est en partie corrélé au fait de parvenir à vivre confortablement sans avoir à compter son argent. Les 5 piliers de la réussite financière sont :
Résidence : Avoir un lieu de résidence où l’on s’y sent bien
Déplacements : Pouvoir se déplacer facilement et en toute liberté
Finance : Maîtriser ses finances pour ne pas avoir à compter son argent
Investissement : Investir pour développer sa liberté financière
Ikigai : Gagner sa vie en travaillant sur son Ikigai (sa raison d’être)
J’ai la conviction qu’une part significative du succès repose le fait d’être bien dans son corps et dans sa tête. Dans cet épisode, découvrons 6 piliers pour développer sa santé et son bien être. C’est parti !
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Une vie saine et équilibrée
De mon point de vue, le fait de mener une vie saine et équilibrée est l’une des quatre clés essentielles pour être heureux. Avoir une santé de fer et un mental d’acier possède de multiples avantages :
Une vitalité accrue qui permet de faire face aux défis quotidiens avec résilience. A ce sujet, une bonne qualité de sommeil et une alimentation équilibrée suffisent à booster drastiquement notre quantité d’énergie.
La création d’une synergie entre le corps, l’esprit et les émotions. Par exemple, la pratique d’une activité sportive facilite la consommation des cellules graisseuses, augmente la masse musculaire ce qui améliore l’apparence physique et contribue à augmenter sa confiance en soi.
Une meilleure qualité de vie qui enrichit chaque aspect de notre existence. En plus d’être bien physiquement et émotionnellement, le fait d’être en forme apporte une plus grande indépendance, favorise les relations sociales et améliore la productivité.
En fin de compte, la recherche du bien-être physique, mental et émotionnel est une nécessité qui doit se matérialiser dans notre vie à travers des habitudes et des pratiques quotidiennes.
6 piliers pour développer sa santé et son bien être.
Plusieurs composantes caractérise une vie saine et équilibrée :
Sommeil : Dormir suffisamment afin de régénérer son métabolisme
Nutrition : Prendre plaisir à manger équilibré
Sport : Entretenir son physique en se faisant plaisir
Hygiène : Prendre soin de son corps
Moments plaisir : Se reposer en appréciant les moments de détentes
Apprendre : Continuer à développer son esprit
Privilégier son sommeil par dessus tout le reste
Lorsqu’on dort, notre métabolisme se régénère et élimine les déchets du corps. A l’inverse, le manque de sommeil accélère le vieillissement et augmente le risque de développer des complications. C’est pourquoi, l’idéal est de dormir 7 à 8h par nuit en veillant à favoriser les habitudes qui contribuent à avoir un sommeil réparateur. Comme par exemple :
Privilégier un temps de sommeil entre 22h – 2h du matin
Limiter les perturbateurs comme l’exposition aux écrans ou le café à partir d’une certaine heure
Acquérir une bonne literie
Manger équilibré
La nutrition joue un rôle fondamental pour l’organisme car elle contribue à fournir l’énergie et tous les nutriments indispensables à son bon fonctionnement. A ce sujet, le mieux est de viser le respect de plusieurs principes :
Manger équilibré pour ingurgiter une grande variété d’aliments. Par exemple en prenant l’habitude de manger 5 fruits et légumes par jour
S’hydrater en buvant suffisamment d’eau.
Limiter les substances nocives comme le sucre, l’alcool ou les aliments transformés
Faire du sport
L’activité physique présente de nombreux avantages pour la santé comme par exemple : le maintien d’un poids de forme, l’amélioration de sa condition cardiovasculaire, la réduction du stress, l’augmentation de l’énergie et l’humeur, ou l’émergence de nouvelles opportunités sociales… . L’objectif est d’avoir un minimum d’activité physique tous les jours. Voici plusieurs conseils à ce sujet :
Trouver une discipline sportive qui nous plait
Faire du sport avec des proches
Bouger un minimum grâce à la marche et aux tâches ménagères.
Faire attention à son hygiène
Bien qu’évident, ce conseil est indispensable si l’on veut rester en bonne santé. D’une part, une hygiène déplorable envoie une très mauvaise image, notamment dans nos sociétés où l’apparence joue un rôle déterminant. D’autre part, les règles d’hygiène que l’on nous apprend depuis notre plus tendre enfance permettent de prévenir les risques de maladies. Chacun doit s’employer à prendre soin de soi.
A la fois avec des gestes simples comme se brosser les dents, se laver les cheveux, se couper les ongles… .
Mais aussi via la prévention en faisant des bilans réguliers (visite annuelle chez le dentiste, bilan sanguin…)
S’octroyer des moments de détente
Ceux qui oublient de recharger leurs batteries puisent inévitablement dans leur réserve et risquent des désagréments sur le long terme. En complément du sommeil, il est important de prendre le temps de se détendre. Le mieux est d’intégrer à sa vie des activités qui nous ressourcent sur différents horizons de temps :
Se réserver des temps calmes dans sa journée pour regarder une série, lire ou jouer à un jeu vidéo
Prévoir des journées “off” dans la semaine pour se reposer
Prendre des vacances à différents moments de l’année
Continuer à apprendre et développer son esprit
La recherche scientifique souligne le fait que l’apprentissage continu est un facteur déterminant dans le maintien en bonne santé. On peut lister plusieurs habitudes pour continuer à apprendre :
Consulter du contenu qui attisent notre intérêt en lisant des livres, en écoutant des podcast ou en regardant des vidéos ou en suivant une formation
Expérimenter en osant sortie de sa zone de confort, par exemple en se lançant un défi sur 10 jours pour tester une nouvelle activité
Discuter et poser des questions car chacun possède une connaissance ou une expérience qui peut nous être utile et nous faire grandir.
Conclusion
De mon point de vue, il y a une forte corrélation entre le niveau de bonheur et la quête d’une vie saine et équilibrée. C’est pourquoi, il est primordial de porter un grande attention à ces 6 domaines :
Je crois profondément qu’une part significative de notre épanouissement repose sur la qualité de nos relations et la facilité avec laquelle nous interagissons avec les autres. Dans cet épisode, découvrons 6 piliers pour développer son équilibre relationnel. C’est parti !
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6 piliers pour développer son équilibre relationnel
Le besoin d’être entouré
L’Homme est un être social qui éprouve un profond besoin d’appartenance. C’est ce qu’a notamment théorisé le psychologue Abraham Maslow avec sa célèbre pyramide des besoins. Sentir que l’on fait partie d’un groupe (amis, famille, collègue) contribue à notre bien être.
Cela peut s’expliquer par le fait que nous sommes tous interdépendants. Jeune, nous devons compter sur les adultes qui nous aident à acquérir notre autonomie. En vieillissant nous perdons progressivement notre indépendance et nous avons besoin d’assistance. Plus largement, tous les produits et services dont nous jouissons aujourd’hui proviennent d’un formidable travail collectif.
A ce titre, être seul et exclu de la société nous expose à de terribles difficultés. A l’inverse, avoir un entourage aimant est un énorme avantage qui nous permet d’avancer dans la vie avec plus de sérénité. Avoir une famille et des amis avec qui l’on peut s’entraider et se soutenir mutuellement est une chance inestimable.
En fin de compte, les relations sociales et l’entourage demeurent une dimension indissociable de la nature humaine. C’est pourquoi nous devons nous efforcer de développer des relations saines et les entretenir.
6 piliers pour un équilibre relationnel optimal
Du fait que notre temps est limité, il nous est impossible d’accorder la même attention à toutes les personnes que nous côtoyons. Nous devons faire des choix et trouver notre équilibre relationnel. Personnellement, je pense que notre investissement doit se focaliser sur 6 piliers :
La famille : Entretenir de solides liens familiaux
Le couple : Viser l’épanouissement dans sa relation amoureuse
Les amis : S’entourer d’amis fidèles et passer du temps avec eux
Les futures générations : S’efforcer de transmettre le meilleur à ses enfants
Nos compétences sociales : Développer ses compétences pour interagir de la meilleure façon avec les autres
Notre système de valeur : Vivre en adéquation avec ses valeurs
Principes et habitudes pour développer des relations saines
Si l’on éprouve de l’insatisfaction dans ses relations, une première étape peut être de faire faire le point dans chacune de ses 6 dimensions.
Mes relations familiales sont-elles solides ?
Ai-je des amis avec qui partager des expériences
Suis-je à l’aise lorsque j’interagis avec les autres…
Faire cet exercice permet de prendre conscience des domaines de vie dans lesquels il va nous falloir consentir à faire des efforts pour améliorer sa situation. A ce propos, voici quelques principes fondamentaux et suggestions d’habitudes pour développer des relations saines et améliorer ses interactions sociales.
Être présent lors des moments importants
La vie est faite d’événements à partager avec ses proches:
Célébrer un mariage, un anniversaire, l’obtention d’un diplôme … bref les réussites de ses proches
Être présent lors des épisodes difficiles de la vie tel qu’un décès ou une rupture
S’entraider au quotidien en rendant de petits services à son entourage
Remercier, gâter et surprendre ses proches
Des milliers de petits gestes simples sont de formidables moyens d’enrichir ses relations :
S’occuper de préparer le petit déjeuner et le déguster ensemble
Faire livrer un objet surprise à un proche
Passer à l’improviste pour prendre des nouvelles
Prévoir un moment pour prendre un café, d’un verre ou d’un repas
Ecrire un message personnel par l’intermédiaire d’une lettre ou d’une carte postale
Inclure ses proches dans ses propres loisirs
L’idée est d’organiser des activités avec les membres de notre entourage qui partagent les mêmes centres d’intérêt. Comme par exemple :
Faire du sport : un padel, un foot en salle ou une sortie en vélo
Organiser un restaurant ou une soirée
Prévoir une partie de jeux vidéo ou jeux de société en ligne
Se lancer ensemble dans un nouveau projet (passer le permis bateau, organiser un WE, s’essayer à l’oenologie )
Travailler pour améliorer sa communication
Développer ses compétences pour interagir de la meilleure façon avec les autres est une excellente activité vers laquelle orienter ses efforts. Voici plusieurs exemples d’habitudes à mettre en pratique pour mieux communiquer :
Poser des questions et écouter les réponses
Ecrire pour apprendre à formuler ses pensées
S’employer à donner des raisons pour mieux persuader
Raconter des histoires pour jouer sur les émotions et captiver les gens
Sourire
Complimenter les efforts plutôt que les résultats
Vivre en adéquation avec ses valeurs
Selon moi, c’est l’un des points les plus importants dans le domaine des relations. Pour être bien avec les autres, il faut déjà vivre en paix avec soi-même. C’est en se créant une vie qui reflète nos valeurs et satisfait notre âme que l’on développe un leadership naturel qui attire et inspire les autres. Par incarner ses valeurs, j’entends par exemple :
Agir dans le but d’augmenter sa liberté – économique, intellectuelle, géographique
Vivre dans le présent et l’apprécier
Respecter ses engagements
Prendre le temps de remercier, célébrer et d’être reconnaissant
Agir en s’assurant que nos actes augmentent notre bien être et celui des autres
Conclusion
De mon point de vue, le succès est en partie corrélé au fait de se sentir entouré et d’avoir des relations saines. Pour ce faire, il convient de s’investir dans 6 domaines :
➽ Des études scientifiques confirment que l’apprentissage tout au long de la vie est un facteur indispensable pour rester en bonne santé. Découvrons dans cet épisode 5 conseils pour continuer à apprendre tous les jours. C’est parti !✅
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L’importance de l’apprentissage continue
L’apprentissage ne s’arrête pas à la fin des études. Se former tout au long de la vie est essentiel pour le développement personnel et professionnel. De nombreuses études scientifiques sur le sujet mettent en évidence les bienfaits de l’apprentissage continue.
D’une part, les recherches démontrent que le fait de se former au quotidien aide à prévenir le déclin cognitif lié à l’âge telles que la démence ou la maladie d’Alzheimer.
D’autre part, on peut noter que l’apprentissage continue contribue à l’adaptation au changement et l’amélioration de la performance professionnelle. Les personnes qui se forment régulièrement sont plus productives, créatives et innovantes dans leur travail. Apprendre de nouvelles compétences et élargir ses connaissances aident à être mieux équipées pour faire face aux évolutions technologiques, économiques et sociales.
Étude : « The impact of training and development on employee job performance: A case study of district five administration office, Bole Sub-City, Addis Ababa, Ethiopia » (Megersa et al., 2014) : https://www.scirp.org/pdf/JHRSS_2015120716263730.pdf
Enfin, l’apprentissage tout au long de la vie contribue à l’épanouissement personnel et l’enrichissement des relations sociales. Il favorise le développement de nouvelles compétences et nourrit la curiosité intellectuelle. Par exemple, le fait de participer à des activités d’apprentissage (cours, groupes d’étude, conférences…) offre des occasions de rencontrer des gens qui partagent les mêmes intérêts. Ces interactions sociales favorisent le bien-être émotionnel et la santé mentale.
En somme, la recherche scientifique souligne le fait que l’apprentissage continu est un facteur indispensable pour rester en bonne santé.
5 manières d’apprendre tous les jours
Découvrons 5 approches à explorer pour se former et apprendre tous les jours :
Lire du contenu traitant de sujet de non fiction
Les écrits, en particulier les livres, sont de véritables trésors car ils contiennent les connaissances, les réflexions et les expériences des meilleurs cerveaux de la planète (même ceux qui ne sont plus de ce monde). On trouve des textes sur tout type de sujets, l’investissement, la communication, le couple … . Le mieux est d’identifier un centre d’intérêt puis de parcourir un contenu dans la thématique en question. Personnellement, je trouve que l’habitude consistant à lire un nouveau livre tous les mois est idéale.
Ecouter des podcasts et regarder des vidéos
Pour ceux qui n’apprécient pas la lecture, il est possible de se former avec des vidéos ou des contenus audios . Pour reprendre l’exemple précédent ; au lieu de lire un livre particulier, une alternative peut être de l’écouter en version audio ou visionner son résumé en vidéo. Il existe une infinité d’émissions, de chroniques, de tops, d’interviews sur tous les sujets. YouTube est un fantastique moteur de recherche.
Participer à des événements et des formations
L’idée consiste à suivre les enseignements d’un professeur ou d’un professionnel par l’intermédiaire d’un cours (MOOC, cours du soir …) ou d’un événement (ateliers, conférences, séminaires). En plus de pouvoir approfondir ses connaissances dans un domaine donné, les ateliers, séminaires ou cours permettent d’échanger avec d’autres participants. En France, chaque salarié a droit à un compte personnel de formation (CPF) qui lui octroie des droits pour financer des formations. https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F10705
Discuter et poser des questions
Chaque personne est meilleure que nous dans un domaine. Dans le sens où, chacun possède une connaissance ou une expérience qui vaut la peine d’être écoutée et qui peut nous faire grandir. Ainsi, il peut être judicieux de prendre l’habitude d’interroger nos interlocuteurs sur les sujets pour lesquels ils s’y connaissent mieux. Le fait de poser des questions offrent plusieurs avantages :
Inviter au dialogue.
Témoigner d’une forme de respect et d’humilité
Offrir la possibilité à celui qui questionne d’enrichir ses connaissances
En parallèle, le mentorat représente aussi une source d’apprentissage. Un mentor peut nous conseiller et nous guider en partageant son expérience.
Se former par la pratique et l’expérimentation
L’objectif est de mettre en application ce que l’on apprend en s’impliquant dans des projets pratiques. Ce faisant, on renforce ses compétences et compréhension du domaine. L’approche consiste à partir d’un projet personnel dans un domaine qui suscite notre intérêt, puis de se former sur le sujet pour acquérir les compétences théoriques, pour ensuite se lancer dans une expérimentation pour appliquer les connaissances apprises. Quoiqu’il en soit, parmi toutes ces méthodes d’apprentissage, l’idéal est de développer l’approche qui correspond le mieux à ses préférences et à ses objectifs.
Quelques recommandations
Voici quelques conseils pratiques pour intégrer plus facilement l’apprentissage à sa vie quotidienne (peu importe l’approche choisie) :
Profiter des temps morts pour apprendre. Le temps d’attente avant un rendez-vous ou les trajets en transport en commun sont d’excellents moments pour lire quelques lignes d’un livre ou d’un article. Le trajet en voiture ou les tâches ménagères sont des temps où l’on peut facilement écouter un podcast ou une émission.
Fractionner ses objectifs d’apprentissage en de petites étapes. Au lieu de se dédier un créneau de deux heures pour lire un livre ou suivre une formation, on peut mettre en place une petite routine quotidienne ; par exemple, lire 10 pages par jour ou consacrer 10min de sa matinée pour avancer sur sa formation.
Réduire son temps sur les réseaux et la TV et les mettre à profit pour apprendre. Pour reprendre une citation de Jim Rohn : “les gens qui prospèrent ont des bibliothèques. Les autres ont de grands écrans de télévision” (« Successful people have libraries. The rest have big screen TVs »).
Apprendre en s’amusant durant les moments de détente. Les jeux vidéo sont d’excellentes alternatives pour développer ses compétences comme gérer un budget, lire des cartes, négocier… . De la même façon, il est possible de suivre une série qui permet à la fois de se détendre tout en développant ses connaissances.
Tenir des listes sur ses centres d’intérêts. Lorsqu’on vise un apprentissage délibéré, il peut être judicieux de noter les sujets qui attisent notre intérêt de sorte à avoir une base au moment de choisir ses formations, ses livres… .
Mettre en application ce que l’on apprend. Après la lecture d’un livre, après avoir écouté un podcast ou suivi une formation … la clé est de chercher une action que l’on peut mettre en place immédiatement.
Conclusion
L’apprentissage ne devrait pas s’arrêter après les études car c’est un facteur indispensable pour rester en bonne santé. . Pour continuer à se former, la clé est d’identifier un sujet qui suscite notre intérêt et de simplement consulter un contenu qui en parle (livre, video, podcast) .
Étude : « The impact of training and development on employee job performance: A case study of district five administration office, Bole Sub-City, Addis Ababa, Ethiopia » (Megersa et al., 2014) : https://www.scirp.org/pdf/JHRSS_2015120716263730.pdf
➽ Ménageons-nous suffisamment notre corps et notre esprit ? Dans cet épisode, nous allons découvrir l’importance de prendre le temps de se reposer ainsi que des conseils pratiques pour mettre en place ce principe essentiel. C’est parti!✅
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L’importance de prendre le temps de se reposer
Qui ne connaît pas le célèbre adage : “un cavalier expérimenté sait ménager sa monture » ?
Ce principe n’est-il pas sous-estimé ? Prenons nous réellement le temps de ménager notre corps et notre esprit ?
Cette question prend du sens face aux constats suivants :
Certains restent ultra-connectés aux réseaux du levé au couché. Se faisant il ne laisse aucun répit à leur esprit qui se retrouve sollicité tout le temps
Certains font du manque de sommeil une fierté alors que ce comportement est néfaste sur le long terme.
D’autres font de la quête de productivité une obligation. Ils travaillent à fond sur leurs projets sans prendre le temps de s’octroyer de véritables moments de détente en prétextant qu’ils se reposeront une fois leurs objectifs atteints.
Malheureusement, ceux qui oublient de recharger leurs batteries puisent inévitablement dans leur réserve et risquent des désagréments sur le long terme. Si l’organisme n’a pas le temps de se régénérer, son vieillissement s’accélère, on dégrade son fonctionnement et on risque de développer des complications. C’est pourquoi il est primordial de prendre le temps de se reposer.
Tenir compte de différents horizons de temps
A ce sujet, il est intéressant de constater que notre quantité d’énergie fluctue constamment. Parfois nous vivons des moments durant lesquels nous sommes motivés et énergiques et parfois nous sommes mous et fatigués. Ces fluctuations s’observent sur différents horizon de temps :
A l’échelle d’une activité, nous sommes généralement plus énergiques au début qu’à la fin
A l’échelle d’une journée, notre quantité d’énergie diminue au fil des heures et se recharge en dormant.
A l’échelle d’une semaine, notre énergie se décharge au cours de la semaine de travail et se recharge le week end
A l’échelle d’une année :
Le printemps, la reprise en septembre et le début d’année, sont généralement des périodes propices à un regain d’énergie et l’initialisation de nouveaux projets.
A l’inverse, la fin de l’automne, la période hivernale ou la période avant l’été sont des périodes où l’on est plus fatigué
Dans la continuité, les vacances d’été ou la période des fêtes de fin d’années sont des temps où l’on recharge nos batteries.
Bref, notre quantité d’énergie ondule sur différents horizons de temps. C’est pourquoi, il est indispensable de s’octroyer différents moments de détente que ce soit à l’échelle d’une journée, d’une semaine ou de l’année.
Quelques conseils pour récupérer
Prévoir des temps de détente à différents moments d’une journée
Porter une grande attention à son sommeil
Notre organisme récupère principalement lorsqu’on dort. Pour recharger son énergie, il est donc indispensable de porter une attention particulière à son sommeil. Nous détaillerons le sujet dans un autre épisode. Toutefois, voici quelques clés essentielles :
Privilégier un temps de sommeil entre 22h et 2h du matin
S’exposer à la lumière du soleil pour activer le rythme circadien
Eviter les écrans avant de se coucher
Limiter la caféine après le repas du midi
Faire de sa chambre un sanctuaire
Faire attention à sa nutrition et son activité physique
Dormir dans le noir complet
….
Prévoir des moments calmes dans la journée
Pour éviter une surchauffe en journée, il convient également de prévoir des moments de calme. Voici plusieurs recommandations sur le sujet
Planifier des périodes sans réseaux sociaux pour ne pas sur-solliciter son esprit. Par exemple, une idée peut être de s’octroyer seulement 2 à 3 créneaux dans la journée pour consulter ses mails, messages, réseaux…
Prévoir des temps de méditation. Personnellement, je trouve que la marche est un excellent moyen de se vider l’esprit.
Prendre des pauses régulières :
5 à 10 minutes après une heure de travail
15 à 30 minutes après deux heures d’activité
1h à 2h de coupure le midi
Arrêter sa journée de travail à 17h-18h pour dédier la soirée à soi et à ses proches.
Décompresser à différents moments de l’année
Voici une série de conseils issus de différentes lectures et expérimentations :
Prévoir une demi-journée pour soi chaque mois. Dans son livre, Votre temps est infini, Fabien Olicard explique qu’il se consacre la dernière demi-journée du mois. Il considère qu’à partir de midi, une nouvelle journée commence et il en profite pour faire les activités qui lui tiennent à cœur.
Planifier des journées de repos sur l’année. A titre personnel voici plusieurs règles que je m’impose de suivre :
A l’échelle d’une semaine : ne plus travailler à partir du samedi midi
A l’échelle d’un trimestre : prévoir 3 à 4 jours off d’affilé
A l’échelle d’une année :
prendre 3 semaines de vacances durant l’été (au minimum)
Se réserver la dernière semaine de l’année pour passer du temps avec ses proches.
Prendre des mini-retraites. Dans le livre, la semaine de quatre heures, Timothy Ferriss suggère de prendre 3 à 6 mois de vacances tous les 7 ans. L’idée est de profiter de ces moments pour décompresser et mener des projets personnels qui nous tiennent à cœur.
Conclusion
Ménager son corps et son esprit sur différents horizons de temps est une nécessité. Pour ce faire, le principe clé revient à prendre le temps de se reposer que ce soit à l’échelle d’une journée, d’une semaine mais aussi tout au long de l’année.
De nos jours, l’alimentation est souvent considérée comme une activité banale et anodine. Pourtant, la nutrition est essentielle si l’on veut être en bonne santé. Dans cet épisode, nous synthétisons 7 bonnes pratiques alimentaires afin de développer une vie saine à long terme. C’est parti !
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L’importance de la nutrition
Une alimentation équilibrée joue un rôle clé dans le maintien du corps en bonne santé.
D’une part, elle permet de prévenir les maladies chroniques telles que les problèmes cardiaques, le diabète, l’obésité, l’hypertension artérielle et certains cancers. D’autre part, bien manger permet d’améliorer sa qualité de vie, de mieux dormir et d’avoir plus d’énergie.
Les aliments sont le carburant de l’organisme. Ils apportent tous les macronutriments indispensables au bon fonctionnement du corps tels que les protéines, les glucides, les graisses, les vitamines, les minéraux et les fibres.
Encore une fois, une bonne nutrition aide à maintenir un poids corporel adéquat, renforcer le système immunitaire, améliorer la qualité du sommeil, augmenter l’énergie et améliorer l’humeur et le bien-être mental.
En fin de compte, l’alimentation est l’un des moyens les plus importants pour développer une vie saine et active à long terme.
Source : Relation entre régime alimentaire sain et réduction significative du risque de maladies cardiovasculaires, de diabète et d’autres maladies chroniques : https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMoa1200303 (étude publiée dans le New England Journal of Medicine en 2013)
7 bonnes pratiques alimentaires
Connaître les grandes familles d’aliments
Il existe plusieurs façons de catégoriser les aliments ; en fonction de leur valeur nutritive, leur origine, leur groupe alimentaire. Considérons ici la classification par Macronutriments composés de trois grands types :
Les glucides : Les glucides sont l’une des principales sources d’énergie du corps. Ils sont présents dans les aliments tels que les céréales, le pain, les pâtes, le riz, les fruits et les légumes.
Les lipides : Les lipides, ou graisses, sont également une source d’énergie importante. Ils sont majoritairement présents dans les aliments tels que l’huile, le beurre, les noix, les graines, les avocats et les viandes grasses.
Les protéines : Les protéines sont les éléments nécessaires pour la “construction” du corps. Elles sont présentes dans les aliments tels que les viandes, les poissons, les œufs, les légumineuses et les produits laitiers.
Une alimentation saine revient à consommer une quantité adéquate de chaque macronutriment pour assurer des apports équilibrés. Les besoins en macronutriments varient en fonction de l’âge, du sexe, du poids, de l’activité physique et d’autres facteurs individuels.
Manger équilibré – de tout sans excès
Plutôt que de faire des régimes extrêmes ou s’embêter à prendre des gélules pour éviter les carences, une astuce 20-80 revient à prendre l’habitude de manger une grande variété d’aliments. Manger équilibré permet d’avoir des apports nutritionnels variés et éviter les carences.
Un conseil simple consiste à consommer des fruits et légumes de différentes couleurs. Cette astuce contribue à ce que l’apport en vitamines, minéraux et antioxydants soit un minimum équilibré.
Pour consommer une grande variété d’aliments, une autre technique consiste à découper son assiette de la façon suivante :
¼ de source de protéine (viande, poisson, légumineuses)
¼ de glucides complexes (riz, blé, pâtes…)
½ de légumes de différentes couleurs
Grâce à ce type d’assiette, il est facile de gérer l’apport calorique en jouant sur la quantité de féculents et légumes. Pour réduire l’apport énergétique, il faut réduire la quantité de féculent et augmenter la quantité de légumes dans l’assiette, et inversement si l’on a besoin de plus d’énergie.
Tenir compte de ses apports et ses dépenses caloriques
En mangeant, le corps emmagasine de l’énergie et des nutriments pour assurer son bon fonctionnement. La règle est simple : si les apports énergétiques sont supérieurs aux dépenses, le corps stocke le surplus. A l’opposé si on dépense plus, il puise dans ses réserves.
Pour maintenir un poids de forme, il est indispensable d’adapter son alimentation (ses apports caloriques) à son activité quotidienne et ses objectifs.
Pour perdre du poids, il faut que les dépenses énergétiques soient supérieures à la quantité de calories absorbée. Pour prendre de la masse, il faut que les apports soient supérieurs aux dépenses. Pour maintenir son poids, il faut trouver l’équilibre entre les calories absorbées et brûlées.
Pour estimer les besoins caloriques de son métabolisme de base, il existe la formule de Mifflin-St Jeor :
Lien vers l’étude de Mifflin-St Jeor : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/2305711/
Le résultat de l’équation dépend du sexe, de la taille, du poids ou encore de l’activité physique. Pour ceux qui souhaitent connaître leur besoin calorique, il est possible de faire le calcul sur le site suivant :
D’une part, le sucre est une source essentielle de calorie mais il ne fournit pas les nutriments essentiels. De manière générale, il convient d’éviter la consommation d’aliments contenant des sucres ajoutés comme par exemple, les sodas, les pâtisseries, les friandises, … . Par contre, on peut conserver les aliments contenant naturellement du sucre comme les fruits.
Ensuite, il convient aussi de limiter les aliments riches en gras saturés tels que les aliments frits, les snacks ou les produits transformés. Il vaut mieux opter pour des méthodes de cuisson plus saines comme la cuisson vapeur, la cuisson au four ou la cuisson à la poêle antiadhésive. En parallèle, il faut noter que les graisses insaturées comme les acides gras oméga-3 ou omégas-6 présents dans les poissons gras, noix et graines sont bénéfiques pour la santé.
De manière générale, il faut prendre l’habitude d’éviter les aliments transformés et les produits industriels car ils contiennent souvent des additifs alimentaires et ont une teneur élevée en sucre, sel et en matières grasses.
En dernier point, il faut aussi limiter sa consommation d’alcool.
Privilégier les aliments frais et non transformés
D’une part, les aliments bruts contiennent souvent une quantité plus élevée de nutriments essentiels. En effet, les processus de transformation des aliments, comme la cuisson, la pasteurisation, la stérilisation et la congélation dégradent la qualité nutritionnelle des produits. Contrairement aux aliments frais, les aliments transformés contiennent souvent peu de fibres alimentaires, car ils sont généralement débarrassés de leur enveloppe naturelle.
La clé à ce sujet est de prendre l’habitude de cuisiner ses propres plats car cela offre de nombreux avantages :
faire des économies
développer une nouvelle compétence
savoir ce que l’on mange
avoir des restes pour le lendemain
préparer des plats pour plusieurs
Trouver des palliatifs aux contraintes et apprêter son environnement
Le fait d’adopter une alimentation saine nécessite parfois de corriger certaines mauvaises habitudes. Voici une liste non exhaustive de quelques pistes :
Remplacer les boissons sucrées par des boissons non calories : eau, café, thé, eau pétillante.
Manger un fruit à la place d’un dessert ou en cas de fringale
Utiliser des herbes et des épices pour donner de la saveur à ses plats au lieu d’ajouter du sel ou du sucre.
Mieux encore, il convient d’apprêter son environnement. C’est-à-dire faire en sorte que ce qui nous entoure nous aide à soutenir les bonnes habitudes et limiter les mauvaises automatiquement. Voici quelques exemples :
pour éviter de consommer des sucreries, la clé est simplement de ne pas en acheter
pour éviter de manger n’importe quoi en cas de fringales, on peut mettre une corbeille de fruit en évidence
pour limiter les quantités, on peut utiliser de plus petites assiettes
Travailler sur la satiété
La satiété correspond à l’état de satisfaction alimentaire qui se produit lorsqu’on a mangé suffisamment de nourriture pour répondre aux besoins de l’organisme. Lorsque la satiété est atteinte, on ressent moins la faim et on est moins susceptible de manger de manière excessive ou de grignoter entre les repas. La difficulté est que la sensation de satiété peut arriver plusieurs dizaines de minutes après avoir consommé la quantité requise d’aliment. La conséquence est que même en ayant mangé suffisamment, il peut y avoir une période où l’on a encore faim.
Voici plusieurs pistes pour faciliter sa sensation de satiété :
Prendre le temps de manger et de mâcher lentement pour faciliter la digestion.
Faire un repas à la française découpé en plusieurs plats pour espacer le temps total du repas
Manger à plusieurs pour prendre le temps de discuter entre plusieurs bouchées
Manger une entrée de crudités ou manger des légumes à volonté car ces aliments aident à se sentir rassasié plus facilement du fait qu’ils sont riches en fibre et peu caloriques
Boire de l’eau, un café ou un thé pour se remplir l’estomac
En tenant compte de sa sensation de satiété, on contribue à ce que le corps n’ait ni trop, ni pas assez d’énergie pour fonctionner correctement.
Conclusion
Une alimentation équilibrée joue un rôle clé dans le maintien du corps en bonne santé. Elle permet de prévenir les maladies et d’apporter l’énergie et tous les éléments essentiels au bon fonctionnement du corps. Voici un rappel des 7 bonnes pratiques alimentaires évoquées :
Connaître les grandes familles d’aliments
Manger équilibré : de tout sans excès
Tenir comptes de ses apports et dépenses caloriques
Limiter le trop sucré, trop gras et trop salé
Privilégier les aliments frais et non transformés
Trouver des palliatifs aux contraintes
Travailler sur la satiété
Ressources
Relation entre régime alimentaire sain et réduction significative du risque de maladies cardiovasculaires, de diabète et d’autres maladies chroniques : https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMoa1200303 (étude publiée dans le New England Journal of Medicine en 2013)
➽ Pour être en bonne santé, il n’y a pas de secret : il faut avoir une activité physique quotidienne. Découvrons des conseils pour construire cette habitude. C’est parti ! ✅
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Pourquoi l’exercice physique est indispensable
Quelques études scientifiques
Il existe un très grand nombre d’études scientifiques démontrant l’importance de l’activité physique pour la santé et le bien-être. Pour citer quelques exemples :
Une étude, publiée dans l’European Journal of Epidemiology, a examiné 33 études pour déterminer l’effet du sport sur la mortalité. Les résultats sont sans équivoque : l’activité physique (peu importe l’intensité) est associée à une réduction significative de la mortalité toutes causes confondues. « Physical activity and all-cause mortality: an updated meta-analysis with different intensity categories » (2015)
Une étude, publiée dans l’American Journal of Psychiatry, a analysé l’effet de l’exercice sur la prévention de la dépression. Les résultats montrent qu’une activité physique régulière provoque une réduction significative du risque de développer une dépression. « Exercise and the Prevention of Depression: Results of the HUNT Cohort Study » (2018)
Il est évident que le sport présente de nombreux avantages pour la santé. Pour en rappeler quelques uns :
maintenir un poids de forme
améliorer sa condition cardiovasculaire
renforcer les muscles et les os
réduire le stress et l’anxiété
augmenter l’énergie et l’humeur
favoriser un sommeil réparateur
augmenter la confiance en soi.
offrir des opportunités sociales
En fin de compte, avoir une activité physique quotidienne est indispensable si l’on souhaite mener une vie saine et équilibrée. Du fait qu’il est parfois difficile de faire du sport régulièrement, découvrons des conseils pour faire de l’exercice physique facilement.
5 Conseils pour prendre l’habitude de faire du sport
Tirer profit des tâches quotidiennes
Dans le livre, ikigai : les secrets de japonais pour une vie longue et heureuse, les auteurs ont étudié les secrets de longévité des centenaires vivant sur l’archipel d’Okinawa au Japon. Ces derniers conservent une activité physique régulière grâce aux tâches quotidiennes. Ils continuent de faire le ménage, d’aller au marché tous les jours ou de se déplacer à pied ou à vélo … .
Lien vers le résumé du livre : https://misterfanjo.com/index.php/2021/05/31/ikigai-les-secrets-des-japonais-pour-une-vie-longue-et-heureuse-resume/
En fait, les tâches journalières sont un bon moyen de d’avoir un minimum d’activité physique :
prendre l’escaliers au lieu de l’ascenseur
promener son chien
faire du shopping et porter ses sacs
jardiner
faire le ménage
se rendre au travail en vélo
Une superbe habitude à mettre en place consiste à aller marcher 30 à 60 minutes lorsqu’on a pas fait suffisamment de sport dans la journée.
Réduire la friction au démarrage de l’activité physique
Juste avant d’aller faire de l’exercice, on est souvent tenté de se trouver des excuses pour ne pas y aller. Voici quelques pistes pour réduire la friction au démarrage
Sélectionner une complexe sportif sur le chemin entre son domicile et son travail afin d’éviter de rentrer chez soi avant de faire du sport.
Choisir une activité sportive plaisante afin de rendre l’exercice plus agréable et plus facile à maintenir sur le long terme.
S’accorder une récompense après chaque séance d’exercice, de sorte à fournir au cerveau une motivation d’aller au bout de l’activité
Préparer ses affaires de sport la veille pour ne pas se créer de contraintes supplémentaires avant de partir pour sa séance
Avoir des exercices prédéterminés à faire immédiatement pour éviter d’avoir à réfléchir.
De mon côté, j’ai défini une série d’exercices sur 15 min que j’effectue lorsque j’ai peu de temps.
Augmenter progressivement l’intensité et la durée des activités
Lorsqu’on commence un sport, on vise trop souvent des résultats trop ambitieux. On se fixe l’objectif d’aller courir 1h d’affilée, trois fois par semaine, toutes les semaines. Or, dès la première séance, on court seulement 30 minutes. Au bout de deux semaines, on ne fait plus qu’une seule session hebdomadaire. Et, finalement on abandonne complètement le projet à la fin du mois.
En réalité, il vaut mieux faire l’inverse en débutant modestement et en augmentant le rythme progressivement. Par exemple, on peut commencer par courir 30 minutes toutes les deux semaines, puis d’augmenter le temps des sessions de 5 minutes par semaine, pour enfin augmenter la récurrence des sorties. La clé est de prendre l’habitude avant d’optimiser.
En complément, il peut être judicieux d’utiliser des applications de fitness ou des trackers d’activité pour mesurer sa progression et rester motivé.
Pratiquer une activité physique à plusieurs
Il y a de nombreux avantages à faire du sport avec un ou des partenaires :
se motiver et s’entraider mutuellement
tisser des liens sociaux
se sentir obligé d’assister à la séance pour ne pas décevoir ses partenaires
bénéficier d’un retour d’expérience pour améliorer sa pratique
se challenger grâce à la compétition amicale
Prendre l’habitude d’organiser une session de sport régulièrement avec des proches est un excellent moyen d’entretenir sa santé, tout en passant du temps avec ses amis ou les membres de sa famille.
Faire attention à son niveau d’énergie
L’activité physique nous impose forcément de fournir des efforts. Le problème est que notre réserve d’énergie fluctue tout au long de la journée. Notre force de volonté est généralement plus faible en soirée à cause de la fatigue de la journée. C’est pourquoi on manque souvent de motivation le soir pour faire du sport.
De ce fait, il vaut mieux privilégier l’activité physique le matin, à midi ou l’après-midi. En parallèle, il faut aussi écouter son corps en ajustant l’intensité des exercices en fonction de son niveau de fatigue.
Bien sûr, il convient aussi de dormir suffisamment, de faire attention à son alimentation et de s’octroyer des moments de détente. Nous détaillerons ces points dans de futur épisodes.
Conclusion
Avoir une activité physique quotidienne est indispensable pour mener une vie saine et équilibrée. Voici quelques conseils pour faciliter la mise en place d’habitudes sportives :
tirer profit des tâches quotidiennes
réduire la friction au démarrage
Augmenter progressivement l’intensité et la durée des activités
➽ Découvrons dans cet épisode diverses stratégies d’investissement. Je présenterai également ma stratégie personnelle et quelques conseils généraux. c’est parti ! ✅
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S’enrichir grâce à l’investissement
Qu’est ce que l’investissement ?
L’investissement est une action qui vise à investir des ressources (temps, argent, compétences) pour espérer un gain ultérieurement, comme par exemples :
investir son argent dans une action pour espérer faire un bénéfice
investir son temps dans une formation pour gagner en compétence
s’investir dans son travail pour espérer une promotion ou une augmentation
D’un point de vue strictement financier, l’investissement vise à maximiser son capital ou ses rentrées d’argent.
Les domaines d’investissement
Quoiqu’il en soit, il y a au moins trois grands domaines d’investissement pour espérer gagner de l’argent :
la bourse
l’immobilier
l’entreprise / business
Rentrons dans le détail en listant quelques stratégies pour s’enrichir dans chacun de ces domaines.
3 stratégies d’investissement
Investir dans l’immobilier
Voici quelques stratégies d’investissement en immobilier
L’achat de sa résidence principale. Au lieu de dépenser tous les mois plusieurs centaines d’euros en loyer, il vaut mieux acquérir un bien grâce à un prêt et rembourser l’emprunt au lieu d’enrichir un autre propriétaire. En fin de compte, acheter une résidence principale revient à mettre de l’argent de côté tous les mois.
L’Achat-revente. L’objectif est de dénicher un bien, généralement en dessous du prix du marché, dans le but de le revendre et d’encaisser une plus-value. Celà requiert souvent d’effectuer des travaux d’amélioration ou de diviser le bien en lot pour le revendre plus cher.
Acheter et louer. La manœuvre revient à acheter un bien, puis le mettre en location de sorte à ce que les loyers compensent le coût de l’emprunt. La difficulté est de trouver une opération viable financièrement de sorte à ce que les rentrées d’argent remboursent les frais (coût du crédit, impôts…). Généralement, l’astuce consiste à acquérir un immeuble de rapport.
Investir dans une SCPI. Une société civile de placement immobilier est une structure qui investit dans des bâtiments, des immeubles, des résidences… et se charge intégralement de leur gestion. La SCPI reverse régulièrement les loyers à ses actionnaires proportionnellement aux nombre de parts qu’ils détiennent.
Investir via le crowdfunding immobilier. A travers des plateformes comme Homunity, des promoteurs immobiliers proposent à des particuliers de financer leurs programmes en échange d’une rémunération.
Investir en bourse
L’investissement boursier revient à effectuer des opérations sur des titres financiers. Il existe de multiples marchés et de multiples stratégies d’investissement. En voici quelques unes :
Acheter des actions d’entreprise en croissance . Les investisseurs acquièrent des titres de société ayant de solides perspectives de développement dans le but de les revendre une fois que leur valeur se sera appréciée.
Faire du trading. Les traders achètent et revendent des produits financiers généralement sur de courte période de temps dans le but de tirer profit des irrégularités sur les marchés des actions, des obligations, des devises ou encore des produits dérivés.
Acquérir des actions générant des dividendes. Contrairement à des actions d’entreprise de croissance, certaines sociétés comme McDonald’s, Walmart ou Coca-Cola sont très bien implantées sur leur marché ce qui leur permet de reverser aux actionnaires, de manière stable, une fraction de leurs bénéfices.
Répliquer la performance d’un indice pour capitaliser. Par exemple, le marché des actions américaines est réputé pour avoir une croissance moyenne annualisée de 8% par an. Une stratégie revient à acheter régulièrement l’intégralité des titres composant un marché ou un secteur d’activité via un ETF pour espérer avoir une appréciation significative sur le long terme.
Investir dans “son entreprise”
La troisième voie pour s’enrichir revient à investir dans “l’entrepreneuriat”. Il ne s’agit pas exclusivement du fait de créer une entreprise. L’idée peut aussi être de développer ses compétences pour maximiser sa valeur sur le marché du travail.
De mon point de vue, on peut considérer qu’un salarié est aussi un entrepreneur. Dans le sens où, un salarié incarne sa propre entreprise puisqu’il est lui-même le produit que les entreprises achètent. Autrement dit, un salarié vend ses compétences et son temps à un seul client : l’entreprise qui l’emploie.
Investir dans l’entrepreneuriat revient par exemple à :
Développer ses compétences via des études ou des formations pour maximiser sa valeur sur le marché et vendre ses compétences plus cher
Faire carrière en emmagasinant progressivement de l’expérience afin d’évoluer vers des postes plus prestigieux et mieux payés
Développer une activité d’indépendant.
Créer sa propre entreprise en commercialisant un produit ou un service.
A travers ces exemples, nous n’avons fait que survoler une facette des diverses stratégies d’investissement.
Ma stratégie d’investissement
Pour être un peu plus concret, voici ma philosophie et ma propre stratégie pour m’enrichir.
En premier lieu, j’exerce un métier classique (chef de projet information) pour pouvoir gagner de l’argent et financier mon quotidien.
J’économise une fraction de mon salaire pour l’investir et bénéficier du rendement du capital. Concrètement, j’investis sur plusieurs placements :
Concernant l’immobilier :
j’ai acheté ma résidence principale pour éviter de dépenser des milliers d’euros par an en payant un loyer.
j’investis dans des SCPI pour dégager des revenus passifs
j’investis aussi dans du crowdfunding immobilier pour faire croître mon capital
Concernant la bourse :
je réplique le marché des actions mondiales via un ETF
J’achète et revends ponctuellement des titres financiers ou crypto monnaies pour profiter des opportunités de marché
je développe aussi mes compétences en vue d’investir dans des entreprises versant des dividendes
Concernant l’entrepreneuriat, j’investis une partie de mon temps dans l’aventure Mister Fanjo à côté de mon travail. L’objectif final est de créer une entreprise autour de ce projet.
Points d’attention et conseils
Investir uniquement l’argent que l’on est prêt à perdre. Avant toute chose, il vaut mieux se constituer une réserve de sécurité d’au moins 6 mois de salaire de façon à avoir un matelas de trésorerie en cas de cout dur.
Définir son projet de vie pour choisir des investissements adéquats. Chaque placement financier possède ses avantages et ses inconvénients. Par exemple, certains investissements comme l’immobilier sont illiquides (C’est à dire que l’on ne peut pas récupérer instantanément son argent), d’autres investissements comme l’achat d’actions nécessitent un capital initial, d’autres imposent d’investir sur un horizon de placement de plusieurs années pour être rentables. Bref, il faut adapter les investissements à son profil.
Ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier. En diversifiant ses investissements, on amoindrit la rentabilité mais on dilue le risque. A ce sujet, je vous recommande les travaux de Didier Darcet et Richard Détente qui conseillent d’adapter sa stratégie en fonction de trois types de profils : le rentier, le stratège et le spéculateur. Pour plus d’information, je vous suggère de consulter la chaîne Youtube Grand Angle.
Se former financièrement en parcourant des livres, des podcasts, des vidéos… . Pour en savoir plus sur le sujet, je vous recommande mon épisode dédiée à l’éducation financière.
Conclusion
A travers cet épisode, mon souhait est de vous donner un aperçu des multiples stratégies d’investissement. De mon point de vue, chacun devrait prendre en main ses finances et investir pour développer son indépendance. Pour ce faire, la clé est de se former, se lancer et mettre en œuvre progressivement les stratégies qui correspondent le mieux à son projet de vie.
➽ Développons dans cet épisode une stratégie pour gérer ses finances. L’idée est de décrire l’organisation à mettre en place pour avoir une gestion financière saine. C’est parti !✅
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Organisation et habitudes pour gérer ses finances
De mon point de vue, une gestion financière saine repose sur les principes suivants :
Se payer en premier
Se constituer un capital de sécurité en priorité
Financer ses projets personnels pour continuer à se faire plaisir au quotidien
Viser la simplicité en ne proposant qu’une ou deux habitudes à mettre en place
Maintenant que ma philosophie est présentée, rentrons dans le détail de la stratégie.
4 comptes en banque
L’organisation repose sur quatre comptes bancaires :
Un compte courant ou un compte joint pour la gestion de ses finances quotidiennes
Un compte épargne pour y déposer un capital de sécurité servant à faire face aux imprévus
Un compte d’investissement pour centraliser l’argent que l’on veut faire fructifier
Un compte “plaisir” servant à financer les projets qui nous tiennent à coeur
Les flux de trésorerie
La stratégie pour alimenter ces quatre comptes est la suivante.
1 – Epargner pour se constituer un capital de sécurité
L’idée est de verser tous ses salaires et ses rentrées d’argent sur le compte courant. Ensuite, il faut virer instantanément une fraction des montants déposés sur le compte de sécurité. Idéalement l’effort d’épargne doit être de 15-20% de ses revenus.
Pour les employés, cette habitude revient généralement à faire un virement à chaque début de mois lorsque le salaire est versé. Par exemple mettre 300€ de côté tous les mois si l’on gagne 1500€.
A ce propos, il peut être judicieux de mettre en place un virement automatique afin d’épargner sans avoir à y penser.
Quoiqu’il en soit, l’argent restant sur le compte courant sert à financer son quotidien : le loyer, les factures, les abonnements, les courses … . De l’autre, les économies sur le compte de sécurité permettent de payer de grosses dépenses imprévues : réparer sa voiture, changer un frigo, payer une amende…
L’objectif est d’épargner jusqu’à avoir un avoir un matelas de sécurité équivalent à au moins 6 mois de salaire. A titre d’exemple, celui qui gagne 1500€ devrait se constituer une épargne de 9000€.
2 – Répartir son épargne sur le compte d’investissement ou le compte plaisir
Lorsque le compte de sécurité est suffisamment alimenté, il faut répartir ses économies entre le compte « d’investissement » et le compte « plaisir ». La répartition dépend des objectifs de chacun.
Si l’objectif est de développer sa liberté financière, il vaut mieux déposer une plus grande partie de l’épargne mensuelle sur le compte d’investissement.
Si l’objectif est de financer un projet qui nous tient à coeur, il vaut mieux verser la majorité de ses économies sur le compte plaisir
3 – Utiliser l’argent des comptes
Il faut garder en tête que le capital déposé sur chaque compte à une utilisation spécifique :
L’argent sur le compte courant sert à financer son quotidien (payer son loyer, ses courses, ses factures…)
L’argent sur le compte “épargne” doit être utilisée qu’en cas de nécessité (lors d’une dépense imprévue qui ne peut pas être payée avec l’argent sur le compte courant)
L’argent sur le compte “plaisir” permet de financer un projet et se faire plaisir (partir en voyage, s’offrir le dernier smartphone, se payer une formation…)
L’argent sur le compte d’investissement dépend de ses objectifs financiers. Il existe de stratégies comme :
investir régulièrement le montant déposé tous les mois. Par exemple en investissant sur un ETF, une action d’entreprise ou une cryptomonnaie.
attendre d’accumuler un plus gros montant avant de l’investir comme par exemple, acheter des parts dans une SCPI, financer l’achat d’un bien immobilier avec un apport, etc…
L’habitude indispensable : se payer en premier
En fin de compte, la stratégie se résume en une habitude clé : épargner tous les mois au moins 15% de ses revenus en les déposant sur le compte épargne, le compte d’investissement ou le compte “plaisir”.
Le plan d’actions
Voici un plan d’actions simples pour mettre en œuvre cette stratégie financière :
Ouvrir un compte courant et un compte “sécurité” (comme un livret A ou un simple compte épargne) dans la même banque (Boursorama, Crédit Agricole, peu importe)
Faire virer son salaire sur le compte courant
Mettre en place un virement automatique en début de mois pour virer au moins 15% de ses revenus sur son compte épargne. Si l’effort d’épargne est trop important commencer petit, même avec un moment de 5€. Le but est de prendre l’habitude avant d’optimiser
Ouvrir un compte investissement et un compte plaisir. L’idéal est de les prendre dans des banques en ligne (BforBank, Boursorama…) ou néo banque (N26 ou révolut) pour limiter les frais bancaires.
Transférer l’argent de son compte sécurité sur le compte d’investissement ou le compte “plaisir” lorsque le capital dépasse 6 mois de salaire
Quelques recommandations pour gérer ses finances
Adapter les efforts d’épargne
La constitution du capital de sécurité prend du temps. Celui qui gagne 1500€ et parvient à économiser 300€, mettra deux ans-et-demi pour atteindre une épargne équivalente à 6 mois de salaire (s’il ne touche pas à ses économies entre-temps). C’est pourquoi, il vaut mieux se laisser du temps, quitte à commencer petit.
La clé est de prendre les bonnes habitudes pour avoir une gestion saine de ses finances. Ensuite, il sera possible d’accélérer ses résultats avec d’autres astuces.
Développer ses revenus afin de pouvoir épargner plus
Mettre de côté une partie de ses rentrées d’argent ponctuelles (primes, dons, remboursement…)
Réduire ses dépenses pour améliorer sa capacité d’épargne
Diversifier la répartition de l’épargne sur les trois comptes
Il n’est pas nécessaire d’attendre d’avoir 6 mois de salaire de côté pour commencer à transférer une partie de ses économies sur le compte d’investissement ou le compte “plaisir”. Pour reprendre l’exemple précédent, on pourrait envisager la répartition suivante :
150€ sur le compte sécurité
90€ sur le compte investissement
60€ sur le compte plaisir
Toutefois, il convient de garder en tête qu’il est préférable de ne jamais investir l’argent dont on pourrait avoir besoin, d’où l’importance de se constituer une épargne de sécurité avant tout.
Se former financièrement
Dans cet épisode, je vous partage une stratégie qui fonctionne pour moi. Peut-être existe-t-il d’autres méthodes qui seront plus adaptées à votre organisation et vos objectifs. C’est pourquoi, il est important de s’éduquer financièrement en découvrant des livres, des podcasts ou des vidéos afin de recueillir de nombreux avis et définir son propre plan financier.
De mon point de vue, les livres suivants sont un bon point de départ :
Un principe clé pour gérer ses finances sainement consiste à se payer en premier. Concrètement, cela revient à mettre en place une habitude simple : épargner tous les mois au moins 15% de ses revenus et déposer ses économies soit sur un compte épargne, un compte d’investissement ou un compte “plaisir”.
Découvrons dans cet épisode un principe financier élémentaire pour s’enrichir : acquérir des actifs et limiter ses passifs. C’est parti pour quelques explications !
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Actif et Passif – Définitions
Les actifs représentent toutes les choses qui rapportent de l’argent. Ils ont une valeur économique positive sur un patrimoine. A l’inverse, les passifs représentent les éléments qui engendrent des dépenses et coûtent de l’argent. Ils ont une valeur économique négative. Prenons quelques exemples :
Exemple 1 – Un emploi
Avoir un travail a un impact positif sur le patrimoine puisque l’activité engendre des revenus réguliers. C’est un moteur d’enrichissement donc un actif.
Exemple 2 – Un ordinateur vs un objet de collection
Les objets de collection tels qu’une œuvre d’art, une montre ou une bouteille de vin sont généralement considérés comme des actifs car ils peuvent avoir une valeur économique positive sur un patrimoine. Lorsqu’on les acquiert, on débourse de l’argent pour les payer, mais ils ont le potentiel de prendre de la valeur avec le temps. Dans ce cas, le résultat final se solde par un enrichissement si on les revend.
Et inversement si sa valeur d’un objet diminue dans le temps (comme pour un ordinateur, un smartphone, des vêtements, …) alors l’impact économique sera négatif et il s’agit d’un passif.
Exemple 3 – Un crédit à la banque
Faire un crédit bancaire (comme un crédit à la consommation) permet de débloquer instantanément du capital. Cependant on contracte aussi une dette que l’on doit rembourser ainsi que les intérêts du prêt. A la fin du remboursement, on aura donc perdu de l’argent. Un prêt à la banque est donc un passif puisqu’il a un impact économique négatif sur le patrimoine.
Exemple 4 – Un bien immobilier
Est-ce qu’une résidence principale est un actif ou un passif ? D’une part, il est difficile d’estimer si le bien va prendre ou perdre en valeur avec le temps. Ensuite, la possession d’un bien immobilier engendre des dépenses supplémentaires comme des taxes ou des frais d’entretien. En parallèle, un propriétaire n’a plus de loyer à payer. Toutefois, si l’on fait appel au crédit, il y a les intérêts du prêt à prendre en compte. De plus, il y a également les coûts cachés de l’opération : en fonction de la nouvelle localisation du bien, le prix des trajets quotidiens peuvent évoluer. Mais le capital emprunté pour l’achat aurait aussi pu rapporter de l’argent s’il avait été investi.
Bref, estimer si un bien immobilier est un actif ou un passif peut s’avérer complexe car l’impact économique sur le patrimoine dépend de nombreux facteurs.
Généralement si l’emplacement est côté, le bien tendra à s’apprécier et rentrera donc dans la classe d’un actif. De même, si les loyers qu’il génère compensent les dépenses inhérentes au bien, alors il s’agit d’un actif.
Point d’attention
En fin de compte, les notions d’actifs ou de passifs sont fonction des cas :
Par exemple, une voiture de collection est un actif puisque sa valeur augmente. Par contre, une voiture classique est un passifs car elle génère des dépenses et perd de la valeur avec le temps. Cependant, une voiture lambda peut aussi être un actif pour un chauffeur taxi ou VTC car même si elle leur coûte de l’argent elle leur permet de générer des revenus.
De la même façon, un système de chauffage pourrait être considéré comme passif. Par contre, s’il permet d’économiser de l’argent et que sur les économies réalisées amortissent le prix d’achat alors le bien a un impact positif sur le patrimoine.
Même si le crédit bancaire est un passif, il peut aussi être un levier d’enrichissement s’il permet d’acheter un autre actif dont la plus value compense le coût des intérêts. Cela peut être le cas avec l’achat d’un logement qui passe généralement par la souscription du prêt. Si le capital débloqué permet d’acheter un bien qui s’apprécie avec le temps ou qui génère des revenus compensant le coût du crédit alors l’ensemble de l’opération a un impact positif sur le patrimoine.
Acquérir des actif et limiter ses passifs
Le plus important à retenir est la philosophie derrière le concept financier d’actifs ou de passifs. Une citation de l’auteur Robert Kiyosaki l’illustre parfaitement : Pour s’enrichir, “Vous devez connaître la différence entre un actif et un passif, et acheter des actifs. Un actif est quelque chose qui met de l’argent dans votre poche. Un passif vous en fait perdre de l’argent.”
“Rule One. You must know the difference between an asset and a liability, and buy assets. An asset is something that puts money in my pocket. A liability is something that takes money out of my pocket.” Robert Kiyosaki.
Listes des actifs et passifs
Concrètement, on considère que les éléments suivants sont généralement des actifs :
un portefeuille boursier d’actions d’entreprises de valeur
un bien immobilier mis en location qui génère un flux de trésorerie positif
des royalties sur une oeuvre
une épargne placée
un emploi
les objets qui prennent de la valeur avec le temps (voiture de collection, œuvre d’art, vin…)
A l’inverse, les passifs sont :
les dettes
un emprunt à rembourser avec des intérêts
du matériel qui perd de la valeur avec le temps comme un ordinateur, un smartphone, du mobilier…
une résidence secondaire…
Quelques conseils pratiques
Voici quelques suggestions pour appliquer l’enseignement de Robert Kiyosaki :
Investir son épargne (hors montant de sécurité) en diversifiant les placements pour réduire le risque. C’est à dire : développer des investissements non périssables en placement une partie de ses économie en bourse, dans l’immobilier, les cryptomonnaies, les métaux précieux
Investir en soi en se formant. Si une formation permet de maximiser sa valeur sur le marché du travail et être mieux payé alors elle représente un actif.
Investir dans la création de son entreprise. Il peut être judicieux d’utiliser une fraction de son épargne pour lancer un petit business qui générera quelques revenus annexes.
Essayer de développer un actif avant d’acheter un passif. Au lieu de dépenser 20 000€ pour acheter une voiture, on peut les investir pour dégager des revenus qui permettront ensuite d’acheter le véhicule
Acheter un passif et le transformer en actif. Par exemple, une idée peut d’être d’acquérir une moto (qui est un passif) mais la louer une partie de l’année pour amortir son coût et générer un peu d’argent
Tenir un fichier pour mesurer l’évolution de son patrimoine .
Ne pas faire une fixette sur les actifs/passifs. L’enrichissement ne doit pas être le seul but. Il ne faut pas oublier de se faire plaisir en dépensant son argent pour vivre de belles expériences ou s’acheter les choses qui nous tiennent à cœur.
Conclusion
L’un des principes clés de l’enrichissement est d’acquérir des actifs qui mettent de l’argent dans notre poche et limiter les passifs qui perdent de la valeur avec le temps.
Ressources
Blog business libre : https://business-libre.fr/difference-entre-actif-et-passif-patrimoine/