La Méthode LiveMentor – Alexandre Dana (Résumé)

Alexandre Dana est le fondateur et CEO de LiveMentor ; un organisme de référence dans l’accompagnement d’entrepreneurs en France. Dans son livre, La Méthode LiveMentor, il partage ses conseils pour aider les porteurs de projets à développer leurs activités. Le contenu s’organise autour de 12 étapes pour lesquelles nous allons essayer d’extraire les grands principes dans cette synthèse. C’est parti

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Qu’est ce que la méthode LiveMentor ?

Les 12 étapes de la pédagogie LiveMentor correspondent aux grandes phases qu’un entrepreneur peut traverser. Le livre est une expérience de coaching grandeur nature. L’auteur partage une étude de cas, des conseils, des exercices pratiques et un retour d’expérience inspirant d’un entrepreneur pour chacune des 12 étapes.

Etape 1 : identifier son alignement

Le chapitre débute par l’histoire de Marion, une chef de projet au département ressources humaines. Elle explique être malheureuse dans son travail mais n’ose pas le quitter.

Pour l’auteur, ce blocage est commun à de nombreuses personnes. Pour le surmonter, il convient de se reconnecter à ce qui nous anime profondément. Autrement dit, il faut aligner ses paroles, ses actes, ses objectifs, ses valeurs, les réalisations que l’on veut voir aboutir et les moyens que l’on a pour y parvenir.

La première étape consiste à affirmer son désalignement en verbalisant le problème pour lui donner une réalité. 

Ensuite il est nécessaire de prendre pleinement la mesure de ses envies profondes avant d’entreprendre toute action concrète.

Pour ce faire, il est judicieux de lister les points positifs sur lesquels on pourra s’appuyer pour se lancer dans une nouvelle direction. Par points positifs l’auteur entend : 

  • nos compétences
  • nos forces
  • nos passions
  • notre réseau
  • nos ressources

Les entrepreneurs qui se concentrent sur leurs forces obtiennent de bien meilleurs résultats que ceux qui tentent de gommer toutes leurs faiblesses.

Etape 2 : Trouver l’inspiration

Alexandre Dana prend l’exemple de Julien, un porteur de projet, qui ne parvient pas à trouver et affirmer son alignement.

Pour contourner cette difficulté, la clé est de s’entourer de personnes inspirantes et de recueillir leurs conseils.  En demandant à la bonne personne, on gagne du temps et une quantité d’énergie non négligeable.

Il existe plusieurs manières de rencontrer les personnes qui nous inspirent : 

  • le réseau social Linkedin
  • L’annuaire Malt
  • Les groupes Facebook
  • Les espaces de coworking
  • Les incubateurs…

Pour approcher les bonnes personnes, il peut aussi être judicieux de demander à son entourage car il n’y a jamais que 5 personnes entre nous (dont la plus proche est l’une de nos connaissances personnelles ou professionnelles) et la personne que l’on souhaite rencontrer.  Il est souvent plus facile de contacter les personnes qui partagent les mêmes valeurs, références et passions que nous.

Voici cinq astuces pour faciliter la prise de contact : 

  • Parler de connaissances communes
  • Éviter de parler comme un vendeur. Le message doit être “voici ce que je fais, j’aime ce que vous faites et j’aimerais pouvoir vous rencontrer pour écouter votre histoire”
  • Être concis en prenant contact en 5 phrases maximum.
  • Faire gagner du temps à son interlocuteur
  • Soigner la forme

Pour reprendre l’idée de l’auteur, il faut “commencer par une quête d’alignement. Une fois qu’on a identifié la voie qui nous correspond réellement, il est important de la consolider en partant à la rencontre de personnes inspirantes, car c’est cette phase d’inspiration qui ancre définitivement le projet, démultiplie les forces et accélère les succès.”

Etape 3 : Construire son équipe

Ce chapitre aborde la question de savoir s’il est préférable de prendre un associé ou de cheminer seul. L’auteur illustre ses propos par l’histoire de Markus, le cofondateur d’un restaurant à Copenhague.

Alexandre Dana explique que l’une des premières raisons de l’échec d’une création d’entreprise réside dans les conflits entre fondateurs. Les erreurs des entrepreneurs viennent souvent de l’un de ces trois facteurs : 

  • Ne pas s’associer pour les bonnes raisons
  • Ne pas tester si l’association fonctionne
  • Ne pas travailler sur la collaboration

En tout cas, voici plusieurs pistes pour éviter ces erreurs : 

  • Communiquer pour trouver l’associé adéquat. Pour ce faire, l’auteur présente 12 questions à poser à un potentiel partenaire (ex : quelles sont tes attentes financières ? Qu’est-ce qui te déplait chez moi ? ou quel est ton mode d’organisation privilégié ?… )
  • Mettre par écrit qui doit faire quoi, avec un calendrier et une répartition juste du travail.
  • Tester l’association le temps d’un week-end puis durant deux mois. C’est le moment de se répartir les tâches et de discuter honnêtement des préférences de chacun.
  • Prévoir une heure par semaine pour faire le point de manière informelle pour parler de tout et de rien. Les associés doivent s’écouter et s’entraider autant que possible pour continuer à faire fonctionner leur association.
  • Réserver une demi-journée par mois pour se retrouver autour d’un moment structuré. L’objectif est de sortir la tête du guidon et d’adopter un point de vue global sur l’entreprise

Etape 4 : Avoir une vision forte

A travers l’histoire de Kilian et Valentin, auteurs du blog “Le Grand Voyage”, on découvre l’importance de ne pas confondre vision de vie et vision du projet.

La vision de vie de ces deux entrepreneurs revient à travailler en ligne, pour conserver ce qu’ils adorent par-dessus tout : vivre en voyageant. Le problème est que ce qui structure un développement personnel ne suffit pas à structurer une entreprise. Il convient plutôt d’avoir une vision forte de son projet. 

Une vision forte s’exprime par l’identification des gens avec qui l’on travaille, pourquoi on travaille, quand on travaille, dans quelles conditions et dans quels buts. 

Une vision adéquate présente cinq bénéfices :

  • maintenir sa motivation sur le long terme.
  • donner la direction.
  • ne pas se disperser.
  • Fédérer une équipe.
  • attirer des clients fidèles.

L’idéal est d’écrire la vision de son projet sur une seule et unique page.

Etape 5 : S’affirmer pour avancer

L’auteur s’appuie sur l’histoire de Manon, médecin et créatrice d’une chaîne d’histoire sur YouTube, qui avait peur de se lancer. 

Rien n’arrive par miracle à celui qui reste paralysé. C’est pourquoi il est indispensable de s’affirmer afin d’avancer.

La clé est de recueillir des retours positifs sur son travail pour se donner confiance. Voici quelques pistes : 

  • Dresser la liste de ses réussites
  • chercher à élargir constamment son cercle et à s’entourer de personnes qui peuvent nous aider.
  • Se projeter dans le futur tout en identifiant le coût de l’inaction
  • Accepter l’échec comme moyen d’apprentissage
  • Continuer d’agir et d’avancer

Etape 6 – Agir efficacement

L’histoire de Mehdi, freelance en facilitation graphique ,illustre le problème de nombreux entrepreneurs : le sentiment de ne pas être productif.

La productivité est la réalisation d’un maximum de tâches dans un laps de temps donné. L’idéal est d’allier l’efficacité et l’efficience : 

  • être efficace, c’est atteindre ses objectifs, peu importe les ressources utilisées. 
  • être efficient, c’est optimiser ses ressources dans le but d’être efficace (même si l’on n’atteint pas ses objectifs). 

Pour être productif, il est primordial de définir ses priorités

  • Qu’est-ce qui compte vraiment dans mon projet ?
  • Qu’est-ce qui me plaît dans ce projet ? 
  • Qu’est-ce que je reporte toujours au lendemain ? 
  • Quel est le prochain goulet d’étranglement (ce qui va bloquer le développement du projet) ?
  • Qu’est-ce que je dois arrêter de faire dès demain pour cesser de perdre mon temps ?

Ensuite, il convient de planifier ses actions prioritaires et se forcer à agir.

Etape 7 : Définir sa valeur

Alexandre Dana s’appuie sur l’histoire de Julie, freelance en communication, pour illustrer la peur d’aborder les questions d’argent avec ses clients. Il partage ensuite ses conseils pour lever les blocages et bien définir sa valeur.

De son point de vue, la valeur est une question personnelle de différenciation, de marge et d’équilibre économique.

Il suggère d’éviter la course au bas de gamme. Se vendre deux fois plus cher permet de passer deux fois plus de temps à améliorer ses compétences et sa pratique. A ce propos, il est préférable de se vendre cher quitte à changer de clients plutôt que de baisser ses prix.

Quoiqu’il en soit, le but d’un entrepreneur est de trouver des solutions à un problème identifié, puis de présenter la valeur de ces solutions. A ce propos, voici quatre conseils : 

  • Communiquer au client le travail nécessaire derrière la valeur produite
  • Écouter son client dès les premiers échanges.
  • Toujours proposer plusieurs options de prix pour permettre au client de se représenter la valeur des choses.
  • Rassurer, encore et toujours.

Etape 8 : Viser la qualité

Le chapitre débute par l’histoire d’Éloïse, gérante du blog “Mes meilleures nuits” qui ne parvient pas à se démarquer de la concurrence. Son activité se tasse à cause des concurrents qui arrivent progressivement sur son marché. Le problème est qu’il lui est impossible de se démarquer car elle n’a pas de temps et doit se focaliser sur son chiffre d’affaires.

Pour l’auteur la clé est de viser la qualité. Cela se traduit par diverses actions : 

  • Permettre aux clients d’exprimer leurs attentes sur les produits
  • Prendre le temps de créer des relations, au lieu de générer du chiffre d’affaires, 
  • Bâtir un service client mémorable
  • Créer des relations de confiance avec ses fournisseurs 

En parallèle, l’auteur suggère de se créer un univers singulier en offrant à ses clients une histoire ou une spécificité.

Etape 9 : Aimer le marketing

Isabelle, naturopathe, en statut micro-entrepreneur, présente ses difficultés pour vendre sans renier ses valeurs.

Alexandre Dana s’applique alors à définir la notion de marketing généreux. D’après ses mots : “Le vrai marketing est généreux et plein de bonnes intentions.” 

Il faut comprendre par là qu’un entrepreneur doit s’adresser à la plus petite audience viable et délivrer des messages anticipés, personnels et pertinents à des personnes qui ont explicitement signifié leur intérêt.

La clé est de partager ses savoirs, créer des conversations et penser sa communication comme un moyen de répondre à des problèmes, et non comme de la pure prospection commerciale. Voici plusieurs conseils à ce sujet : 

  • Rédiger une newsletter pour communiquer avec ses clients et prospects
  • Écrire des articles invités pour créer des relations durables avec des partenaires potentiels ou des acteurs de son écosystème.
  • Créer des sondages ou des pétitions en demandant l’adresse mail des participants afin de faire grandir sa base de prospects

En tout cas, il faut noter que le mail reste le moyen le plus efficace pour partager une newsletter réellement authentique. Plus la newsletter est régulière, plus le succès est certain !

L’auteur prend l’exemple de Tim Ferriss qui écrit chaque semaine à plus d’un million de lecteurs pour partager ses lectures du moment, ses séries Netflix préférées, l’état d’avancement de ses projets ou sa marque de référence pour les couteaux de cuisine.

Etape 10 : Fédérer une communauté

A travers l’histoire d’Aminata, fondatrice du média « Cosmétiques Naturels”, l’auteur nous montre l’importance de créer une audience fidèle.

Aujourd’hui, de nombreuses entreprises ne se construisent plus autour d’un produit, mais autour d’une communauté . A ce propos, une tribu est une solide barrière à l’entrée.

Alexandre Dana conseille de créer et nourrir son audience le plus tôt possible, avant même de lancer son activité/service/produit.

L’idée est de rédiger du contenu de qualité via des articles, des vidéos pour créer une audience autour de valeurs communes. Ensuite, il faut fédérer cette audience. L’auteur recommande alors de créer un groupe privé Facebook et de s’appuyer sur les membres actifs pour le développer.

Etape 11 – Développer des systèmes

Au fur et à mesure de leurs projets, de nombreux entrepreneurs commencent à sentir la fatigue. C’est ce qu’illustre l’histoire de Violaine et Paul, propriétaires du restaurant L’Escale, à Arcachon.

Le fait de construire des systèmes est un moyen de lutter contre cette difficulté. 

Alexandre Dana recommande de regarder  la vie d’un projet entrepreneurial sous trois aspects : 

  • La casquette de l’entrepreneur afin d’entretenir la vision
  • La casquette du manager pour orchestrer les choses. Le manager range, organise et fait des plans et permet à l’entrepreneur de ne pas exploser en vol
  • La casquette du technicien pour vivre dans le moment présent. Le technicien est celui qui fait

Quoiqu’il en soit, un entrepreneur doit viser l’objectif de transformer son entreprise en une entité indépendante. 

Un créateur doit chercher à se réorganiser dans le but de simplifier son activité et travailler moins. Pour ce faire, il doit mettre en place des systèmes. 

Voici plusieurs pistes à ce sujet : 

  • Éliminer et dire non pour se focaliser sur les tâches qui comptent le plus 
  • Automatiser des actions répétitives via des outils et des process
  • Déléguer en construisant une équipe autour de valeurs, en décidant ensemble de grands choix stratégiques et en créant une multitude de liens individuels de confiance.

Etape 12 : Entreprendre tout au long de sa vie

Dans ce dernier chapitre, on suit Damien, un entrepreneur récidiviste, dont le parcours illustre l’importance d’entreprendre tout au long de sa vie.

L’auteur explique que le succès financier est rarement l’objectif ultime de l’entrepreneur. Un fois le pied dans l’entrepreneuriat, un créateur cherchera toujours à développer d’autres projets. 

En général, les entrepreneurs se lancent dans une stratégie de l’araignée. Il développent une galaxie d’entreprises qui se renforcent et se nourrissent mutuellement.

Conclusion

Bien, pour résumer et conclure, reprenons les 12 étapes d’un projet entrepreneurial : 

  1. Identifier son alignement
  2. Trouver l’inspiration
  3. Construire son équipe
  4. Avoir une vision forte
  5. S’affirmer pour avancer
  6. Agir efficacement
  7. Définir sa valeur
  8. Viser la qualité
  9. Aimer le marketing
  10. Fédérer une communauté
  11. Développer des systèmes
  12. Entreprendre tout au long de sa vie

Attention toutefois car Alexandre Dana précise que la réalité entrepreneuriale est bien plus chaotique, bouillonnante et imprévue que ces 12 étapes. 

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