La psychologie de l’argent – Morgan Housel (Résumé) 

Dans ce livre, La psychologie de l’argent (lien affilié), l’auteur partage une vingtaine de leçons intemporelles sur la richesse, la cupidité et le bonheur. Son objectif est de nous aider à prendre des décisions financières plus avisées.  Pour cette synthèse, découvrons l’essentiel de la vingtaine d’enseignements qu’il propose. C’est parti !

Vidéo

Podcast

Fiche de lecture

Télécharger

Résumé : La psychologie de l’argent – Morgan Housel

Du point de vue de l’auteur, la réussite financière est davantage liée à l’attitude qu’à l’intelligence. Autrement dit, l’argent relève plus de la psychologie que de règles physiques. Ainsi, un individu peut s’enrichir s’il possède un petit nombre d’aptitudes comportementales. 

1. Comprendre que chacun agit raisonnablement en fonction de ses expériences personnelles.

Bien que les gens semblent adopter des comportements financiers irrationnels, personne n’est véritablement « cinglé ». En réalité, chacun agit en fonction de son vécu personnel. Par exemple, les visions de l’inflation, de la Bourse ou du chômage seront complètement différentes d’une génération à l’autre à cause du contexte économique dans lequel les gens ont évolué. Leur conception de l’argent se forge dans des mondes totalement différents. De ce fait, un comportement financier considéré comme extravagant par un groupe paraîtra parfaitement logique à un autre. En fait, chacun fait des choix qui lui paraissent raisonnables à un instant en fonction de ses expériences.

2. Considérer que les choses ne sont jamais ni aussi formidables ni aussi terribles qu’il n’y paraît.

Notre interprétation d’un résultat financier est soumise à un biais perceptuel. D’un côté, nous préférons imputer la responsabilité de nos échecs à la malchance. D’un autre côté, nous avons tendance à attribuer les erreurs des autres à leurs mauvais choix. Une gestion financière efficace, suggère plutôt de démêler les rôles de la chance, du talent et du risque. Morgan Housel propose d’appliquer deux principes : 

    • Prendre le temps de réfléchir avant d’admirer certains sans réserve et de mépriser d’autres en espérant ne jamais leur ressembler
    • Prêter davantage attention aux grandes tendances plutôt qu’aux cas particuliers.

3. Stopper la spirale du “jamais assez”

Nous devons dompter le besoin impérieux de gagner encore plus au point de tout risquer. L’auteur propose plusieurs réflexions sur le sujet : 

    1. La compétence la plus difficile à acquérir dans le domaine financier est d’apprendre à stopper l’inflation de ses désirs.
    2. La cause racine de ce problème est la comparaison sociale : vouloir plus et mieux que son voisin
    3. Juger qu’on a assez, c’est comprendre que vouloir toujours plus peut mener à des actions que l’on risque de regretter.
    4. Il y a quantité de choses qui ne valent pas la peine d’être risquées, comme le respect des autres, la liberté ou encore avoir une famille et des amis.

4. Privilégier les rendements composés sur le long terme

Plutôt que d’exercer une force folle pour générer des résultats colossaux, il est préférable de se concentrer sur de petits efforts constants sur le long terme. L’investisseur Warren Buffett est une illustration de cette philosophie. Il a construit sa fortune grâce à la magie des intérêts composés en commençant par investir jeune et en ayant persévéré pendant plus d’un demi-siècle. Plutôt que de consacrer tous ses efforts à la maximisation du rendement, il vaut mieux viser un rendement correct que l’on peut maintenir le plus longtemps possible. 

5. Viser la sobriété pour rester riche

Pour l’auteur, il existe de multiples moyens pour s’enrichir et un nombre incalculable d’ouvrages qui les exposent en détail. En revanche, il n’existe qu’un seul moyen de rester riche et il repose sur un subtil mélange de sobriété, d’humilité et de paranoïa. Appliquer cet esprit de survie revient à suivre trois grands principes :

    • Chercher à devenir financièrement indestructible plutôt que viser l’obtention de rendements maximaux.
    • En plus de planifier, il est important de prévoir que les choses puissent pas se réaliser comme prévu.
    • Etre optimiste face à l’avenir mais paranoïaque face à ce qui pourrait se trouver en travers du chemin.

6. Considérer l’importance de la longue traîne

Le monde des affaires et de l’investissement est largement influencé par ce qu’on appelle la longue traîne. Ce concept signifie que l’essentiel des résultats est causé par un tout petit nombre d’événements. L’idée sous-jacente est qu’il n’est pas nécessaire de toujours prendre les bonnes décisions. On peut se tromper une fois sur deux et faire fortune quand même. L’important est de savoir combien la bonne décision rapporte et combien la mauvaise nous fait perdre. 

7. S’enrichir pour gagner en liberté temporelle

Le principal bénéfice que procure l’argent est la maîtrise de son temps. A ce propos, l’idéal est de disposer d’un fonds d’urgence couvrant six mois de dépenses. Un matelas de sécurité permet de se libérer du stress. Par exemple en offrant le luxe de prendre des congés sans solde ou quitter son emploi sans risquer de manquer de ressources financières.

8. Eviter d’impressionner avec des signes apparents de richesse

Ce que nous possédons n’impressionne personne d’autre que nous-même. Lorsqu’on voit quelqu’un dans une Ferrari, on n’admire pas le conducteur, mais on s’imagine être à sa place. En d’autres termes, un signe apparent de richesse ne provoque pas un sentiment d’admiration chez les autres, il les projette simplement dans leur propre quête d’appréciation et d’admiration. Si l’objectif est d’être respecté et admiré, l’humilité, la gentillesse et l’empathie sont beaucoup plus efficaces.

9. Comprendre que la fortune ne se voit pas

Dépenser de l’argent pour montrer aux autres notre fortune est le meilleur moyen de la perdre. Quand quelqu’un affirme qu’il rêve de devenir millionnaire, il dit en fait : « J’aimerais pouvoir dépenser un million de dollars » – or c’est exactement le contraire d’être millionnaire. A ce sujet, il convient de bien distinguer la fortune et les richesses. Les richesses renvoient à un revenu présent, alors que la fortune correspond aux revenus que l’on ne dépense pas. Ainsi, il vaut mieux conserver une apparence modeste.

10. Économiser

L’édification d’une fortune dépend davantage du taux d’épargne que des revenus ou des retours d’investissement. Pour illustrer, l’auteur utilise la métaphore de l’énergie : Nous accroissons notre richesse énergétique non pas en produisant plus d’énergie, mais en faisant en sorte d’en avoir moins besoin. L’épargne et la sobriété sont l’équivalent pour la finance des économies d’énergie et de l’amélioration de l’efficacité énergétique. La clé est de faire en sorte que nos besoins se situent un cran en dessous de nos revenus. Autrement dit, il faut vivre en dessous de ses moyens pour faire fortune.

11. Essayer d’être globalement raisonnable

Chercher à être froidement rationnel est moins efficace que d’essayer de se montrer globalement raisonnable. Théoriquement, la finance consiste à trouver les stratégies de placement mathématiquement optimales. Mais dans le monde réel, ce ne sont pas les théories rationnelles qui intéressent les individus, mais les stratégies les plus susceptibles de les laisser dormir en paix. C’est pourquoi il vaut mieux essayer d’être globalement raisonnable plutôt que de viser la froide rationalité dans ses décisions financières.

12. Ne pas prédire l’avenir en s’appuyant sur le passé

Bien connaître l’histoire de l’économie et de l’investissement permet d’ajuster ses attentes et de comprendre les causes de nos erreurs. Mais l’histoire ne peut en aucun cas servir de modèle pour prédire le futur. S’en remettre aveuglément au passé présente deux graves inconvénients : 

    • Premier risque, on reste incapable d’anticiper les événements exceptionnels imprédictibles qui changent réellement la donne.
    • Deuxième risque : on surestime le rôle d’évolutions structurelles récentes qui deviennent déterminantes.

La clé est plutôt la suivante : plus on remonte dans le passé, plus générales doivent être les leçons qu’on en tire. 

13. Toujours prendre une marge d’erreur

Prévenir les risques liés à l’imprévisible est impossible, car on peut seulement se préparer à ce qu’on est capable d’envisager. En termes de prévisions, le plus important est simplement de considérer que les choses peuvent ne pas se réaliser comme prévu. Un principe indispensable à suivre consiste à considérer une marge d’erreur. La règle générale est d’attribuer seulement 10% de son capital au maximum par pari. L’objectif de la marge de sécurité est de rendre les prévisions superflues. Pour accéder au bonheur mieux vaut mettre la barre plus basse.

14. Accepter que les choses changent

Faire des plans à long terme est compliqué, car nos objectifs et nos aspirations évoluent avec le temps. Deux choses sont importantes à garder à l’esprit lorsque l’on prend des décisions censées nous engager sur le long terme.

    • essayer d’éviter les extrêmes
    • accepter l’idée que tout le monde peut changer d’avis. 

15. Considérer que rien n’est gratuit

Comme le dit l’auteur : “Tout a un prix, mais il y a des prix qui n’apparaissent pas sur l’étiquette.” Pour beaucoup de choses, nous voyons le véritable prix qu’après coup, qu’une fois qu’on en a fait directement l’expérience et qu’il est trop tard pour contester la facture.  Dans les affaires d’argent, le secret réside dans la compréhension du prix d’entrée et dans l’acceptation de devoir le payer. A ce titre, il faut considérer que rien n’est gratuit et qu’il est préférable d’identifier les frais cachés avant de s’engager.

16. Ne pas imiter les gens qui jouent un jeu financier différent du nôtre.

Beaucoup d’investisseurs ont tendance à vouloir s’inspirer de certains de leurs pairs. Cette approche est une erreur car les gens ne jouent pas au même jeu. Les individus ne partagent pas les mêmes objectifs, les mêmes ressources ou les mêmes horizons de placement. 

17. Cultiver une attitude pessimiste

Le pessimisme est une attitude intellectuellement envoûtante qui attire davantage l’attention que l’attitude optimiste, souvent accusée de faire fi des risques. Cela s’explique par plusieurs facteurs : notre aversion asymétrique à la perte ou encore le fait que les progrès sont trop lents pour être visibles alors que les crises arrivent trop brusquement pour être ignorées. Une attitude pessimiste aide à modérer les attentes. Se préparer à ce que les choses se passent mal est le plus sûr moyen d’être agréablement surpris si elles se déroulent bien.

18. Comprendre le pouvoir des récits

Les fictions et les histoires sont attirantes et généralement plus fortes que les statistiques. Elles ont le pouvoir d’être soit le carburant qui alimente les éléments tangibles de l’économie, soit le frein qui bride nos capacités. Au niveau individuel, deux leçons sont importantes à retenir pour gérer son argent dans un monde qui fonctionne aux récits : 

    1. Plus on désire qu’une chose soit vraie, plus on est susceptible de croire dans un récit qui surestime la probabilité qu’elle le soit.
    2. On a une vision seulement partielle du monde, mais on se forge un récit global pour combler les trous.

Finalement, l’important est de reconnaître l’ampleur de ce que l’on ignore et que l’on ne peut pas contrôler.

19. Suivre ces 13 principes

A la fin de l’ouvrage, Morgan Housel résume ses recommandations pour prendre de meilleures décisions financières. Concluons ce résumé par le rappel de ces 13 règles : 

    1. Garder une attitude humble dans les moments de succès et être compatissant dans les moments difficiles.
    2. Eviter l’égocentrisme
    3. Ne pas laisser les préoccupations financières perturber son sommeil 
    4. Elargir son horizon temporel
    5. Accepter l’incertitude
    6. Utiliser l’argent pour maîtriser son temps
    7. Se montrer agréable et éviter l’ostentation
    8. Epargner
    9. Identifier le coût caché du succès et être prêt à le payer
    10. Valoriser la marge d’erreur pour éviter les mauvaises surprises
    11.  Éviter les extrêmes dans ses projets financiers
    12. Prendre des risques à long terme
    13. Ne pas se laisser influencer par ceux qui ont une approche financière différente.

_______________

 Lien affilié Amazon :  La psychologie de l’argent – Morgan Housel

Pour télécharger la fiche de lecture

_______________

 Retour sur la page du projet P04 – Résumés de livre

 

 

 

 

 

Eat Smarter – Shawn Stevenson (Résumé) 

 

Un jour,  Shawn Stevenson se casse la hanche et les médecins lui diagnostiquent une maladie osseuse dégénérative. En surpoids, souffrant de douleurs chroniques et vraiment perdu, il décide de se reprendre en améliorant son activité physique et son alimentation. Les résultats sont incroyables car il parvient à perdre 20 kilos, à mieux dormir, à augmenter son niveau d’énergie et à se libérer de la douleur. A travers ce livre, Eat Smarter (lien affilié), il partage ses enseignements dans le domaine de l’alimentation dans le but de nous aider à régénérer notre métabolisme, améliorer notre cerveau et transformer notre vie. Dans cette synthèse, découvrons l’essentiel des différents chapitres. C’est parti !

Vidéo

Podcast

Fiche de lecture

Télécharger

Résumé : Eat Smarter

L’alimentation est à la base de toutes les civilisations de l’histoire de l’humanité. Ce que nous mangeons a une incidence sur notre poids, notre capacité à nous concentrer, à communiquer et même à gagner de l’argent. L’auteur présente de nombreuses stratégies, cliniquement prouvées, pour aider le lecteur à s’améliorer dans le domaine de la nutrition.  Chaque section du livre explore un domaine dans lequel la nourriture affecte notre vie. 

    • La première section se focalise sur la science de l’alimentation et de la perte de poids.
    • Le deuxième partie explique comment l’alimentation est liée à la productivité, à la créativité et même à la mémoire.
    • Dans la dernière section, l’auteur explore l’importance de l’intervalle entre les repas et propose un programme sur 30 jours pour manger plus intelligemment

Manger pour perdre du poids

Compréhension du rôle, du stockage et de l’utilisation de la graisse corporelle.

La graisse corporelle est un organe

Le rôle premier de la graisse corporelle est de nous maintenir en vie. C’est un organe qui possède de multiples fonctions : 

    • maintenir les cellules ensemble. 
    • Permettre l’absorption et l’utilisation de nutriments liposolubles essentiels comme la vitamine D ou la vitamine A
    • Nous protéger des changements climatiques et réguler notre température corporelle
    • Jouer un rôle dans la gestion de notre système immunitaire.
Les différents types de graisses

Il existe plusieurs types de cellules graisseuses : les graisses sous-cutanée, viscérale et intramusculaire. Bien qu’ayant différentes fonctions, leur principal rôle est de stocker l’énergie. Toutefois, il y a aussi les tissus adipeux bruns ou graisses brunes qui brûlent de l’énergie au lieu de la stocker.

Un nombre de cellules graisseuses constant

Un point étonnant est que le nombre de cellules adipeuses dans le corps reste relativement constant tout au long de la vie. Lorsque la masse graisseuse du corps augmente, c’est la  taille de ces cellules qui s’accroît.

Utilisation de l’énergie = flux monétaire

On peut comparer la gestion du carburant dans notre corps à un flux monétaire. Tout comme la monnaie qui est nécessaire à chaque échange économique, l’énergie est impliquée dans chaque transaction dans notre corps. Lorsque nous mangeons un aliment, c’est comme si nous avions instantanément de l’argent liquide sous la main. Ce montant peut être utilisé très rapidement par l’organisme si nous le souhaitons. En parallèle, tout excédent peut être déposé sur un compte courant sous forme de glycogène dans nos muscles et notre foie. Cet argent/énergie est utilisable relativement rapidement. Puis, une fois que l’on a suffisamment de liquide et un compte courant bien approvisionné, l’excès d’énergie est conservé sur un compte de dépôt. Autrement dit, notre monnaie alimentaire excédentaire est stockée sous forme de graisse. Ce compte peut contenir beaucoup d’énergie en réserve mais elle est plus difficile d’accès.

L’utilisation de l’énergie est hiérarchisée

L’utilisation du carburant par notre corps fonctionne selon une hiérarchie. L’organisme utilise d’abord le glucose contenu dans le sang, puis le glycogène stocké dans les muscles et le foie, et ce n’est qu’à la fin qu’il décompose les graisses précédemment déposées 

L’énergie alimentaire = les calories

Dans le domaine de l’alimentation, l’unité communément acceptée pour mesurer l’énergie est la calorie. Le calcul de la valeur énergétique que le corps est capable d’extraire d’un aliment est plus difficile qu’il n’y paraît car elle dépend de multiples facteurs. On peut citer, la force et efficacité de la digestion, le type d’aliment lui-même, son mode de préparation, la composition de notre microbiome… .

Les multiples facteurs influençant la consommation des calories.

L’utilisation des calories est également fonction de plusieurs facteurs : 

    • La réaction du système immunitaire à divers aliments 
    • La masse musculaire et la longueur du tube digestif
    • Les interrupteurs métaboliques qui déterminent l’utilisation des calories, la libération de graisse corporelle et le stockage de graisse.

Les perturbateurs du métabolisme

Les enzymes jouent un rôle déterminant dans le stockage et l’utilisation de la graisse. Or, plusieurs éléments peuvent entraver ce mécanisme.

Les inflammations

L’inflammation fait partie de la réponse du système immunitaire face aux blessures et aux infections. Ces réactions peuvent gravement perturber le processus d’absorption des calories, notamment au niveau du foie, de la thyroïde ou de l’intestin. Les excès d’alcool, de médicaments, de suppléments ou des produits chimiques environnementaux sont des causes avérées du déclenchement d’inflammation.

Les dysfonctionnements hormonaux

Voici quelques-uns des principaux acteurs hormonaux indispensables à la bonne gestion de la graisse corporelle, et qui s’ils dysfonctionnent peuvent causer de lourds dégâts : 

    • L’insuline qui est responsable de stockage de l’énergie
    • Le glucagon dont le rôle est d’aider à extraire les graisses stockées dans les cellules adipeuses et le foie
    • Le cortisol qui aide à gérer la tension artérielle, à réguler l’inflammation ou encore équilibrer la glycémie
La dérégulation de l‘appétit

Le contrôle de l’appétit dépend de plusieurs facteurs 

    • La leptine qui est le chef de file des hormones de satiété et donne le signal d’arrêter de manger.
    • La ghréline (surnommée « l’hormone de la faim ») dont la libération stimule directement l’appétit, incite le corps à se nourrir et favorise le stockage des graisses corporelles. 

Soutenir son microbiome

Pour éviter de perturber notre métabolisme, il existe des aliments, nutriments et conseils alimentaires qui aident à réunir les conditions pour obtenir de formidables résultats diététiques. A ce propos, un point capital à comprendre est qu’un microbiote sain se caractérise par une communauté bactérienne diversifiée. L’enjeu est donc de favoriser une alimentation variée, équilibrée et de saison. La consommation d’un large éventail d’aliments est la clé. En voici quelques uns à ajouter à sa diète : 

    • les prébiotiques primaires tels que les pommes, les asperges, le cacao
    • Les fibres solubles comme les avocats, les patates douces, les carottes, les choux de Bruxelles, les poires, les nectarines, les brocolis, les pommes, …
    • Les fibres insolubles : les baies, les haricots, les lentilles, les épinards, le cacao, les patates douces, les céréales complètes, les pommes, les noix et les amandes.
    • De l’amidon résistant tels que les haricots ou le pain aux céréales complètes
    • Les aliments probiotiques comme le kimchi, la choucroute, le yaourt, les cornichons…

En veillant à consommer des aliments variés, on s’assure de fournir à sa flore intestinale les nutriments dont elle a besoin pour maintenir les fondements d’un métabolisme fonctionnel. 

Manger la bonne quantité de macros

Il y a trois grands types de macronutriments : les protéines, les graisses et les glucides ainsi qu’un liant : l’eau

Les protéines

Les protéines ne sont pas qu’un acteur unidimensionnel de la construction musculaire. Elles participent à gérer la glycémie, à brûler les graisses corporelles et même à réguler l’appétit. La consommation de protéines doit avoisiner les 30% des apports journaliers et il est préférable de privilégier la qualité et la variété plutôt que la quantité. Voici une liste d’aliments riches en protéine de sources végétales et animales : 

    • les œufs
    • les produits laitiers
    • les haricots, pois et lentilles
    • les noix et graines
    • les algues (la spiruline, chlorelle et AFA)
Les glucides croisés

Les glucides sont le principal moteur de l’insuline et du stockage potentiel des graisses. Une fois de plus, l’idée est de viser la qualité et la variété plutôt que la quantité. L’auteur conseille d’intégrer dans ses assiettes une portion de légumes à feuilles et des légumes non féculents. Les avantages sont multiples : 

    • obtenir les nutriments nécessaires à la perte de graisse, 
    • activer les hormones de la satiété qui nous protègent contre la surconsommation d’aliments moins nutritifs
    • se faire plaisir et manger des aliments que l’on aime sans saboter sa réussite. 
Les graisses

Les graisses sont indispensables au bon fonctionnement de l’organisme. Il en existe plusieurs types : les graisses saturées, monoinsaturées et polyinsaturées. Une fois de plus la clé est d’intégrer une grande variété de graisses saines à ses repas quotidiens comme les avocats, les poissons gras ou le chocolat noir.

L’alcool

L’alcool est l’apport énergétique brûlé en premier par l’organisme. Cependant, il est toxique pour le système et ne peut pas être stocké sous forme d’énergie dans le corps. Néanmoins, de nombreuses études montrent qu’une consommation légère à modérée d’alcool (au maximum deux verres par jour) ne présente pas un risque d’obésité accru. Par contre, son absorption en grande quantité est clairement liée à un risque accru d’obésité et à l’accumulation d’une plus grande quantité de graisse viscérale. 

L’eau 

L’eau permet littéralement la communication entre toutes les cellules, tous les tissus et tous les organes. C’est aussi l’élément de base indispensable à l’entretien de l’ADN, au maintien de l’intégrité du sang, à la création du liquide lymphatique, liquide céphalo-rachidien ou liquide synovial des articulations et des disques.

Voici quelques principes de base à respecter en matière d’hydratation : 

    • boire de l’eau minérale
    • filtrer l’eau du robinet pour éliminer les substance suspectes
    • adapter sa consommation à son poids corporel
    • garder une bouteille d’eau à portée de main à tout moment

Optimiser ses fonctions hormonales avec les micronutriments

Les micronutriments contrôlent ce que les Macronutriments sont capables de faire. C’est pourquoi il faut s’assurer de consommer suffisamment de minéraux essentiels, en particulier pour optimiser ses hormones.

D’une part, il faut privilégier les aliments naturels plutôt que les produits industriels transformés. D’autre part, il faut comprendre que la sensation de faim est directement corrélé aux besoins en micronutriments. Tant que le corps éprouvera un manque, la sensation de faim persistera.

Voici plusieurs aliments qui présentent des avantages indéniables pour notre métabolisme en termes de micronutriments.

    • Les fruits (myrtilles, cerises, noix, chocolat ou amandes)
    • les œufs
    • les poissons maigres et gras (sole, flétan ou cabillaud) 
    • les boissons telles que le café, le thé noir ou le thé vert
    • Les légumes (particulièrement les légumes verts, les légumes crucifères ou les  légumes-feuilles)
    • les épices (curcuma, gingembre, sel…)
    • Les huiles (huile d’olives, huile MCT)

Plongeons maintenant dans le monde de la nutrition et de la santé cognitive. 

Manger pour améliorer ses performances cognitives, ses relations et son sommeil

L’importance de la nutrition pour la santé cérébrale

Notre cerveau ne représente que 2 % du poids total de notre corps, mais il consomme 20 à 25 % de l’énergie ! C’est donc un organe gourmand en carburant et en nutriments. Voici quelques conseils alimentaires pour améliorer notre santé cérébrale. 

Boire suffisamment d’eau

L’eau est précieuse pour le métabolisme et les performances mentales. Le cerveau dépend fortement de minéraux électrolytes pour envoyer des signaux électriques à toutes les cellules cérébrales. Ces nutriments sont présents dans l’eau. Une bonne hydratation permet, entre autres, d’atténuer la fatigue, d’améliorer les troubles de l’humeur, de stimuler la mémoire à court terme et d’améliorer la concentration et les temps de réaction. 

Manger de bonnes graisses

Plusieurs aliments aident notre cerveau à conserver un état optimal de fonctionnement : 

    • Les omégas en particulier l’acide gras oméga 3 DHA.
    • Les graisses structurelles appelées : phospholipides
    • Les TCM (huile de coco, produits laitiers) qui constituent une source de carburant
Faire attention à son hygiène cérébrale

Voici quelques aliments réputés pour stimuler les performances mentales tout en favorisant l’hygiène cérébrale : 

    • Le curcuma agit comme une “cure thermale virtuelle”
    • Les noix réduisent le stress oxydatif et l’inflammation, et protègent les cellules cérébrales d’une mort prématurée.
    • La cannelle améliore la vitesse d’apprentissage en stimulant la plasticité de l’hippocampe.
Eviter le trop de sucre

Pour améliorer ses performances mentales, il convient d’éviter les aliments nuisibles. A ce propos, la drogue la plus nocive est la consommation répétée de sucre, car il entraîne une véritable addiction. Bien que le sucre soit une formidable source d’énergie, il ne contient que très peu de nutriments essentiels.

Privilégier des aliments et nutriments spécifiques

Voici quelques aliments et boissons qui favorisent la santé des cellules cérébrales : 

    • Les épinards
    • L’ail
    • Mûres
    • Le chocolat
    • Thé vert
    • Spiruline
    • Champignons
    • Café
    • Brocoli

La nourriture est le langage de l’amour

La nourriture est l’ingrédient qui nous unit, aussi bien autour d’une table à la maison, que sur la scène mondiale. 

Manger ensemble à la maison

Nos repas sont fortement influencés par les personnes avec lesquelles on les partage. Par exemple, des études montrent que les personnes qui dînent régulièrement en famille consomment plus souvent des fruits et des légumes et moins de sodas et d’aliments transformés. Le fait de manger ensemble est aussi l’occasion de se retrouver, de parler et de se connecter avec ceux qui comptent le plus. L’auteur conseille donc de mettre en place un rituel familial en planifiant quelques repas ensemble chaque semaine.

Cuisiner ensemble

Paradoxalement, notre système alimentaire fait que ça coûte moins cher de se goinfrer au fast food que d’acheter un panier de légumes sains. Or dans les sociétés occidentales, les taux d’obésité et de maladies chroniques grimpent en flèche. Le fait d’être créateur de notre environnement est un levier pour combattre ce problème. Cela passe par le fait de travailler à l’amélioration de sa propre santé et de son bien-être en s’exposant à des conditions plus saines. La cuisine permet d’utiliser des produits moins transformés, de comprendre ce que l’on ingurgite et in fine de mieux manger. En cuisinant ensemble, on s’offre aussi la possibilité de se décrocher du monde virtuel de la télévision et du smartphone pour créer plus de souvenirs du monde réel.

Soutenir le changement socio-économique

Notre demande pour une meilleure alimentation modifie la façon dont le marché évolue et accroît l’accessibilité aux produits sains. Les épiceries conventionnelles agrandissent leurs rayons bio, les restaurants proposent une offre plus soucieuse de la santé et les appellations et la traçabilité des produits se développent. L’auteur suggère de soutenir les personnes et les entreprises qui participent à rendre notre environnement plus favorable à une meilleure santé.

Prioriser la santé nutritionnelle d’un point de vue sociétal

En bref, ce que nous consommons affecte notre humeur, notre patience et notre capacité à établir des relations positives. C’est pourquoi il faut veiller à prioriser l’équilibre alimentaire à tous les niveaux de la société.

La nourriture est un moyen d’exprimer l’amour, renforcer les liens entre les individus et contribuer à leur bien-être. Cuisiner avec passion est un acte d’intégration qui visent à combler nos papilles mais aussi notre cœur. C’est pourquoi du point de vue de l’auteur, la nourriture est un véritable langage universel d’amour.

Les conseils nutritionnels pour un repos optimal

Le sommeil est indispensable au bon fonctionnement de l’organisme. Il joue un rôle dans la récupération physique et mentale, dans la régulation hormonale ou le renforcement du système immunitaire. Voici quelques recommandations en lien avec l’alimentation qui influencent la qualité de notre sommeil.

Maintenir le bon équilibre de sa flore intestinale

Les bactéries intestinales jouent un rôle titanesque dans la régulation des cycles de sommeil. En effet, les hormones et neurotransmetteurs liés au sommeil sont produits et stockés dans l’intestin. Le soutien du microbiome de cet organe est primordial si l’on veut bien dormir. Voici quelques-uns des nutriments les plus précieux pour favoriser un sommeil réparateur : le Tryptophane, la Vitamine B6, la Glycine, la Vitamine C, la Vitamine D, le Potassium, le Calcium, le Magnésium, les Oméga-3. La plupart sont contenus dans les aliments prébiotiques et probiotiques.

Optimiser le nettoyage du cerveau

Le cerveau est constamment en train de travailler, notamment pour éliminer ses déchets et favoriser son bon fonctionnement. C’est le système glymphatique qui assure le nettoyage et il est principalement actif lorsque l’on dort. Pour favoriser son efficacité, il convient de réduire ou même arrêter les aliments suivants avant de s’endormir : le sucre, l’alcool et le café.

S’appuyer sur des compléments alimentaires si besoin

Shawn Stevenson liste plusieurs compléments pour soutenir son sommeil : le Reishi,  la Camomille, la Valériane, le Magnésium, la L-théanine, la Mélatonine

L’intervalle entre entre les repas et le programme de 30 jours pour manger plus intelligemment.

Le fractionnement des repas

Pour l’auteur, la règle des “Trois bons repas par jour” est une loi bancale.

Une modification des habitudes 

Au cours de l’histoire, la fréquence repas s’est progressivement organisée autour du temps de production. Un petit déjeuner copieux permettait de travailler pendant une bonne partie de la journée sans interruption. Le problème est que nos habitudes alimentaires ont évolué mais le fonctionnement de notre métabolisme n’a pas bougé. Nos ancêtres se contentaient couramment d’un seul repas dans la journée, alors que de nos jours nous avons tendance à manger plus souvent. C’est pourquoi Shawn Stevenson suggère de revenir à une organisation alimentaire plus proche de celle de nos ancêtres notamment en privilégiant des temps de jeûne intermittent.

Prévoir des fenêtres de jeunes et de repas 

Un temps de jeûne améliore la fonction métabolique, car il facilite le brûlage des graisses comme carburant. Il rétablit aussi nos hormones de la faim et de la satiété. De plus, la restriction calorique durant le jeûne permet de répartir l’apport calorique durant la fenêtre des repas. Shawn Stevenson recommande d’inclure à ses journées une fenêtre quotidienne d’alimentation et une fenêtre de jeûne. 

Des outils intelligents pour réussir

La clé est de mettre en place des habitudes alimentaires flexibles de sorte à les adapter facilement à son mode de vie. Voici plusieurs conseils pour soutenir une transformation rapide de ses habitudes alimentaires.

Suivre la méthode de transformation FAST

L’acronyme FAST décrit une stratégie en quatre étape que l’on pourrait résumer ainsi : 

    1. Déterminer ses périodes idéales d’alimentation et de jeûne. La fenêtre de jeûne idéale doit durer entre 12 et 18 heures, par exemple en terminant son dîner à 20h et en cassant son jeûne par un déjeuner compris entre 8h et 13h.
    2.  S’adapter à son mode de vie en suivant plusieurs principes : 
      1. Etre cohérent, mais pas névrosé
      2. Différencier faim et l’habitude
      3. Garder l’essentiel à l’esprit
    3. Soutenir ses résultats grâce à divers aliments. Voici quelques aliments que l’on peut manger/boire durant la fenêtre de jeune : le café, l’huile MCT, le thé vert
    4. Suivre ses objectifs à la fois en termes d’apparence, de sensations et de performances. L’auteur invite à ne pas négliger ses sentiments subjectifs tels que la sensation de faim, la qualité du sommeil, la digestion ou le niveau d’énergie pour vérifier que le système d’habitudes ne crée pas de problème.
S’appuyer sur 5 outils pour favoriser un succès durable.

Shawn Stevenson aborde cinq clés qu’il considère comme les cinq secrets de l’alimentation SMART :

    1. Connaître solennellement sa personnalité en matière de régime. Il présente 4 types de profil, auxquels chacun peut s’identifier, de sorte à connaître ses points forts et ne plus être surpris par ses points faibles.
    2. S’occuper de son esprit. Cela passe par le fait de : 
      1. s’entraîner à changer les conversations dans sa tête
      2. Considérer les repas sains comme de délicieux plaisirs 
      3. Se parler à soi-même d’une manière affirmative et encourageante. 
      4. Faire l’éloge de ses résultats
    3. Poser les bonnes questions. Lorsque l’on pose une question, le cerveau se met instantanément en marche pour trouver une réponse. Ainsi, se poser une question aide l’esprit à penser en termes de solutions plutôt que de problèmes.
    4. Recadrer ses défis. Car selon  adage, « Nous ne nous élevons pas au niveau de nos attentes, nous tombons au niveau de notre entraînement ».
    5. Se traiter avec respect. Notre tendance à se comparer, couplée à un manque de respect de soi, est la voie du malheur et de l’échec. A l’opposé, la clé de la réussite revient plutôt à considérer le monde comme amical et bienveillant.

Un plan d’action intelligent sur 30J

Dans le dernier chapitre, Shawn Stevenson présente des recettes et un programme sur 30 jours pour améliorer son régime alimentaire. Pour résumer et conclure rappelons simplement deux grands principes du plan d’actions, qui synthétisent selon moi les éléments clés du livre : 

    • manger une grande variété d’aliments chaque jour en se basant sur les aliments listés dans les différentes parties
    • Suivre un jeûne intermittent qui s’adapte à son mode de vie en intégrant une fenêtre de repas et une fenêtre de jeûne dans ses journées

_______________

 Lien affilié Amazon :  Eat Smarter – Shawn Stevenson

Pour télécharger la fiche de lecture

_______________

 Retour sur la page du projet P04 – Résumés de livre

 

 

 

 

 

12 nouvelles règles pour une vie – Jordan Peterson (Résumé) 

Dans ce livre, 12 nouvelles règles pour une vie (lien affilié), Jordan B Peterson partage 12 nouveaux principes pour traverser les difficultés chaotiques de la vie. Pour ce résumé, synthétisons l’essentiel de ces 12 règles.

Vidéo

Podcast

Partie 1

Partie 2

Fiche de lecture

Télécharger

Résumé : 12 nouvelles règles pour une vie

La vie est une lutte incessante contre les malheurs (la maladie, la perte d’un proche, les problèmes professionnels…). Les 12 règles sont faites pour nous aider à affronter ces inévitables difficultés. 

Règle 1 – Éviter de constamment dénigrer la créativité et les institutions sociales

Jordan Peterson explore la relation paradoxale entre des structures sociales stables et prévisibles et les transformations créatrices nécessaires. 

Les règles garantissent l’harmonie social

D’une part, la société est régie par des règles qui assurent l’harmonie sociale et notre stabilité psychologique. Pour ne pas être rejeté, nous devons rentrer dans le moule, être discipliné et faire humblement ce que font les autres. Autrement dit, il faut connaître les règles du jeu social, les intérioriser et les suivre. Cependant, ces institutions sociales sont nécessaires… mais insuffisantes.

La transformation créatrice

Comment se comporter lorsque l’application des règles contrevient aux objectifs qu’elles sont censées défendre. Doit-on ne rien faire pour conserver l’ordre social ou lutter pour les transformer au risque d’être rejeté ?

L’auteur suggère de faire appel à son jugement et prendre le risque d’agir de façon contraire à la morale convenue. Car, pour conserver toute leur vitalité, les structures doivent être modernisées par un travail de renouvellement et de création. 

Le paradoxe

Paradoxalement, c’est l’interaction vivante entre les institutions sociales et les rébellions créatrices qui permet de maintenir un certain équilibre entre le « trop d’ordre » du « trop de chaos ». Le dilemme de l’existence revient à choisir entre suivre les règles au point de devenir un modèle de ce qu’elles représentent, et les enfreindre lorsqu’elles sont un obstacle à l’incarnation de leurs principales vertus. C’est la faculté à gérer cette association qui caractérise véritablement la personnalité pleinement développée du héros. 

Règle 2 – Imaginer ce que l’on pourrait devenir et viser résolument cet objectif

Ce principe vise à éclairer la nature et le développement de la personnalité humaine intégrée. 

Qui sommes-nous et que pouvons-nous devenir ?

Tout d’abord, il faut comprendre que l’Homme codifie depuis des millions d’années les règles décrivant son fonctionnement. Cela s’observe à travers les créations et les histoires des chamans, des prophètes, des artistes qui retracent des problèmes complexes et les solutions pour y faire face. Toute société possède ainsi un aperçu des comportements pour la guider.

Jordan Peterson présente 3 types d’individus que l’on doit chercher à devenir

  • un individu s’efforçant de respecter les règles de la structure sociale. 
  • un individu courageux et capable d’affronter ce qui va à l’encontre des plus hautes valeurs humaines.
  • un individu humble, capable d’apprendre et de s’adapter. La transformation volontaire est une solution à la rigidité potentiellement fatale des certitudes erronées, de l’ordre excessif et de l’abêtissement.

Pour passer à l’action, Jordan Peterson suggère de mimer les comportements adéquats en s’inspirant des règles déjà codifiées.

Se fixer des objectifs 

En parallèle, il convient de définir ce que l’on veut devenir et de travailler pour s’en rapprocher. Il y a plusieurs éléments à avoir en tête : 

  • Se fixer un objectif sérieux, noble et élevé et organiser son chemin de sorte à faire coïncider le passé, le présent et l’avenir. Mieux vaut que la carte soit précise pour que l’on puisse définir la meilleure voie à emprunter.
  • Rectifier le cap régulièrement car le chemin est sinueux. Les erreurs et le développement de fausses idées sont inévitables et il faut s’efforcer de les corriger.
  • Travailler pour affiner ses objectifs dans le temps car nos aspirations évoluent au cours de la vie et il est difficile d’identifier ce que l’on veut dès le départ.
  • Affronter délibérément les obstacles qui se dressent sur notre chemin et apprendre à se discipliner

Règle 3 – Éviter de cacher dans le brouillard ce dont on ne veut pas

Fuir les informations signalées par l’apparition d’émotions négatives comme la douleur, l’angoisse et la peur est un comportement à proscrire. Il est courant de laisser perdurer des agacements prétendument mineurs et anodins du quotidien sans la moindre réaction ni la moindre décision. Or, c’est justement en laissant s’accumuler des centaines de petites désagréments que l’existence devient épouvantable.

C’est pourquoi l’auteur conseille de s’occuper de toutes les choses contrariantes, même les plus insignifiantes. A ce sujet, il faut accepter le combat et faire des choses désagréables sur le moment. L’auteur prend l’exemple du couple : au lieu de se taire et laisser les désaccords insignifiants non résolus, il est préférable d’oser la confrontation et négocier pour résoudre les mécontentements. Autrement dit, il vaut mieux privilégier une communication franche et continue que de s’enfermer dans le confort factice des non-dits. 

Au-delà du couple, la recommandation est de montrer sa rancœur lorsque quelque chose ne va pas dans votre sens. En parallèle, il convient aussi d’admettre que parfois nos sentiments peuvent être déplacés et nous indiquer la mauvaise direction. En tout cas, la clé est d’oser affronter ce qui se trouve devant, plutôt que de se cacher d’une vérité, d’un ressentiment ou d’un mécontentement car il risque de grossir et faire plus de dégâts s’il n’est pas exprimé.

Règle 4 – Retenir que l’opportunité se cache là où l’on a démissionné de ses responsabilités

Le sens de l’existence ne se trouve pas tant dans le bonheur mais dans l’adoption volontaire de responsabilités, aussi bien pour soi que pour les autres. Jordan Peterson développe plusieurs conseils sur le sujet : 

  • Devenir indispensable. Cela se traduit par le fait de faire des choses utiles que personne d’autres ne fait.
  • Organiser ce que l’on trouve mal organisé. 
  • Exprimer clairement ce que l’on a besoin et que l’on désire
  • Affronter les difficultés plutôt que de se recroqueviller
  • Se projeter dans le futur et agir en fonction de ce que l’on veut devenir
  • Poursuivre un objectif long terme valable
  • viser le bien tout en évitant de dévier du droit chemin. 

Règle 5 – Ne pas faire ce qui nous déplait

Cette règle illustre la nécessité personnelle et sociale de se méfier des diktats de la conscience.

Refuser de se soumettre

Du point de vue de l’auteur, nous sommes chacun responsable de l’état du monde. Autrement dit, le bien que font les gens (si petit peut-il paraître) contribue au bien-être de l’ensemble de la société. A ce titre, chacun doit tenter de mener une existence honnête, sérieuse et productive. Il est aussi de notre devoir de protester contre les transgressions à l’encontre de nos valeurs. Il faut oser contester un ordre injuste même quand les autres nous désapprouvent. Agir de manière honorable et refuser de se soumettre sont des comportements qui permettent à la société de maintenir son équilibre.

Renforcer sa position

Cette posture est difficile, en particulier quand la culture se désagrège et laisse place au désespoir, à la corruption, au nihilisme et la soumission inconsciente aux faux discours de l’utopisme totalitaire. C’est à ce moment que l’on doit renforcer sa position sans tenir compte de la méchanceté et de la mesquinerie, affronter le mensonge organisationnel qui nous mine l’esprit, faire face au chaos qui s’ensuit et mener une existence authentique et sincère.

Aspects pratiques

Jordan Peterson donne plusieurs recommandations qui vont dans ce sens : 

  • ne pas effectuer un travail contre-productif
  • ne pas traiter les autres de manière injuste
  • ne pas se livrer à de la tromperie
  • ne pas trahir son futur soi 
  • refuser de supporter des tortures et de mauvais traitements inutiles
  • empêcher les autres de subir le même traitement

Règle 6 – Renoncer à l’idéologie

Cette règle décrit le danger d’attribuer la cause de problèmes individuels et sociaux complexes à des variables uniques comme le sexe, la classe sociale ou le pouvoir. 

Exiger que les choses changent est une erreur

Jordan Peterson soutient que l’inculcation de la responsabilité est l’objectif principal de la société. Cependant, le problème est que depuis des dizaines d’années, nous poussons les individus à réclamer ce que la société leur doit. Nous croyons que la formulation de nos propres exigences suffit à donner un sens à notre vie. Or, au contraire, plutôt que d’exiger que la société nous donne ce que l’on demande, il convient plutôt de consentir à faire des efforts pour obtenir ce que l’on désire.

Le héros endormi

Il faut être suffisamment fort pour créer ses propres valeurs, les projeter sur une réalité qui en est dépourvue, puis les respecter. Ceux qui empruntent cette voie (cette alternative au nihilisme et au totalitarisme), doivent produire leur propre cosmologie des valeurs.

L’attrait fatal de la fausse idole

A ce sujet, Jordan Peterson insiste sur le fait qu’il faut se méfier des courants de pensées qui donnent des causes génériques univariées (à une seule variable) aux problèmes divers et complexes. Par exemple, c’est le cas des idéologies qui prônent que tous les problèmes de la société proviennent du patriarcat, du gouvernement ou des discriminations raciales. La tentation pour cette démarche s’explique par sa simplicité, sa facilité et l’illusion de maîtrise qu’elle procure.

La clé revient plutôt à balayer de sa porte en priorité en considérant que le problème vient de nos faiblesses et insuffisances. 

Règle 7 – Travailler aussi dur que possible dans au moins un domaine

Les efforts disciplinés dans une seule direction et la résistance à l’adversité sont des composantes essentielles au succès.

S’engager dans une seule voie

Viser dans le vide ne mène à rien et tout vouloir tout en même temps est trop difficile. C’est pourquoi il est préférable de faire des efforts dans une voie unique et spécifique. Puis, une fois l’objectif atteint, on peut convoiter d’autres voies. En tous cas, l’auteur considère que plusieurs domaines comme le développement personnel, le couple, la famille, l’amitié ou encore la carrière valent la peine de s’y engager. 

Discipline et unité

Concernant la discipline permettant de se concentrer sur une seule chose, il faut comprendre qu’elle s’acquiert jeune, notamment durant l’enfance. Quand un enfant joue avec d’autres, il se discipline en apprenant à subordonner ses pulsions contraires aux impératifs du jeu.

Les dix commandements

Finalement, l’engagement dans une seule voie et la discipline permettent de transformer un débutant en maître accompli. Pour compléter ses propos, Jordan Peterson s’appuie sur une analyse du Décalogue édictée dans l’évangile de Marc qui liste et commente 10 commandements. En bref, l’idée centrale est de se soumettre volontairement à un ensemble de règles déterminées par la société afin de créer une unité. 

Règle 8 – Essayer de décorer du mieux possible au moins une pièce de son chez-soi.

Cette règle se focalise sur l’importance vitale de l’esthétisme. Chacun devrait faire l’effort d’établir une relation avec la beauté. 

Acheter une œuvre d’art et décorer

Pour inviter la beauté dans son quotidien, une approche consiste à acheter une œuvre d’art. L’idée est d’en trouver une qui nous inspire et d’en faire l’acquisition. Du point de vue de l’auteur, une œuvre d’art est une fenêtre sur le transcendant. Un autre conseil consiste à décorer son bureau pour en faire un lieu de créativité et de beauté. Il suggère aussi de se parer de couleur quitte à sortir du lot.

La vision de l’artiste

Chez les adultes, la capacité à s’ouvrir à la beauté du monde décline car ils perdent le sens de la grandeur et de l’émerveillement. Un adulte repeint le monde avec simplicité par l’intermédiaire de règles, de normes ou de connaissances comprises et compréhensibles. L’incompréhensible n’est quasiment plus exploré. A l’opposé, il n’y a aucune limite pour un enfant qui évolue dans un monde où tout est possible. On peut noter que les artistes parviennent à garder la glorieuse vision de leur enfance car ils conservent la capacité d’explorer l’incompréhensible. C’est ainsi que l’inconnu brille à travers les productions de grands artistes. 

En fin de compte, la beauté nous ramène à ce que l’on a perdu en nous rappelant ce qui reste à jamais immunisé contre le cynisme et que tout ne se vaut pas.

Règle 9 – Noter en intégralité les vieux souvenirs qui nous hantent

L’enjeu est de priver de leur horreur les expériences passées dont le souvenir reste chargé de douleur et de peur, grâce à une analyse et à un réexamen verbaux volontaires.

Apprendre du passé

Nos systèmes émotionnels ont pour fonction de nous protéger, notamment en nous  évitant de répéter nos erreurs. Pour ce faire, nous gravons nos expériences dans nos souvenirs et nous en tirons des leçons. La contrepartie est que nous gardons en mémoire les émotions qui accompagnent ces expériences. Il nous est ainsi difficile d’oublier les douleurs associées à de mauvaises conduites antérieures. 

Transformer le chaos en ordre

Si nous sommes en mesure d’éviter de reproduire nos erreurs, c’est parce que nous sommes possédés par les fantômes du passé. Si nous voulons atténuer d’anciens tourments, il convient de les affronter délibérément. Pour ce faire, il est nécessaire d’analyser et comprendre les émotions négatives qui en découlent afin de pouvoir les contourner. Puis, bien que cela soit exigeant, la solution universelle revient à agir de la manière la plus éthique qui soit. 

C’est notre destin que de transformer le chaos en ordre. Si le passé n’a pas été ordonné, le chaos qu’il constitue encore continue de nous hanter.

Règle 10 – S’organiser et s’appliquer à ce que sa relation reste romantique

Une histoire d’amour nécessite de la négociation directe pour que soient maintenus la bonne volonté, le respect mutuel et la coopération sincère. 

Avec le temps, la magie d’une relation s’estompe. Pourtant, il est possible de conserver un amour authentique, mais cela exige des efforts considérables. Jordan Peterson liste plusieurs principes à respecter pour cimenter une relation solide : 

  • Exiger la vérité car le romantisme exige de la confiance, et plus la confiance est importante, plus la possibilité de romantisme est grande.
  • Apprendre à négocier car du fait que chacun est différent, il est impossible de s’entendre sur tout avec son partenaire. Pour maintenir le romantisme, chaque couple doit réfléchir à la question : « Qu’est-ce qui va suffisamment me désespérer pour accepter de négocier ? »
  • Insister même si c’est douloureux sur le court terme. Il est nécessaire de faire preuve de témérité car les négociations ont toutes les chances d’être houleuses. Pour ce faire, les amoureux doivent avoir intégré leur part d’ombre en maîtrisant leur entêtement, leur rudesse et leur faculté à se montrer implacable et impassible.
  • Éviter de trop attendre pour faire des enfants. L’horloge biologique tourne et nous sommes trop fragiles pour jouer avec ce que la vie peut nous offrir.
  • Prendre le temps de déterminer qui fait quoi. À quelle carrière faut-il donner la priorité ? Comment éduquer et sanctionner les enfants, ? Qui fait le ménage ? Qui met la table ? Qui sort la poubelle ? Qui s’occupe des finances du couple ?… ? L’enjeu est de répartir les responsabilités afin de gérer correctement le foyer.
  • Communiquer de manière continue. Interroger son conjoint pour mettre les choses aux clairs, négocier et in fine faire la paix
  • Considérer que personne n’est parfait. La seule chose que nous pouvons viser est le fait de devenir une personne plus raisonnable.
  • Ne jamais punir son/sa partenaire d’avoir fait quelque chose qu’on souhaite le voir continuer à faire. Surtout s’il lui a fallu être courageux ou se dépasser pour y parvenir.

Finalement, le but d’un couple est d’établir une harmonie productive dans les limites de ses relations les plus intimes et privées.

Règle 11 – S’interdire la tromperie, l’arrogance et le ressentiment

Pour l’auteur, il existe trois schémas de réaction psychologique courants, mais dangereux, qui aboutissent à des conséquences dramatiques lorsqu’on en devient la proie : la tromperie, l’arrogance et le ressentiment.

Affronter le ressentiment

Tout d’abord, face aux malheurs de la vie, il est normal d’éprouver du ressentiment. Pourquoi moi et pourquoi pas un autre ? Toutefois, lorsqu’on éprouve du ressentiment, on se laisse contaminer par un sentiment de victimisation signifiant l’injustice. Lorsqu’on est blessé par la vie, Jordan Peterson conseille de décortiquer ses problèmes afin de déterminer précisément ceux qui sont de notre responsabilité et ceux qui font simplement partie des drames de la vie. Ensuite, il faut s’efforcer d’éviter d’aggraver la situation. Puis, il faut élaborer des stratégies pour affronter les aspects les plus dramatiques de manière fidèle, ouverte et courageuse. Enfin, il suffit d’observer ce qui se passe.

Affronter la tromperie et l’arrogance

Concernant la tromperie, il semble en exister deux grandes formes : 

  • les péchés par action (les choses que l’on fait en sachant pertinemment qu’elles sont mauvaises)
  • les péchés par omission (les choses qu’on laisse simplement passer ; mais dont on sait qu’on devrait s’en occuper, agir ou dire quelque chose mais on n’en fait rien.

A ce sujet, il faut simplement comprendre que la tromperie corrompt et déforme la fonction de l’instinct le plus fondamental qui nous aide à surmonter les difficultés de la vie. C’est cette perspective qui devrait suffisamment nous effrayer pour que l’on demeure prudent dans ce que l’on dit et ce que l’on fait.

Affronter les aspects négatifs de l’existence

Enfin, notre existence est soumise à plusieurs aspects négatifs de l’existence : 

  • nous sommes opprimés par l’incertitude fondamentale de l’Être
  • la nature nous tue de manière injuste et douloureuse
  • nos sociétés tendent vers la tyrannie, et nos psychismes individuels vers le mal

Malgré tout, il faut continuer à croire que l’on se suffit à soi-même pour affronter l’existence et transformer sa vie en ce qu’elle a de meilleur. 

Règle 12 – Etre reconnaissant malgré les souffrances

Il faut considérer la gratitude face aux drames inévitables de l’existence comme la principale manifestation d’un courage moral admirable nécessaire à la poursuite de notre difficile ascension vers le sommet.

Le double principe fondamental

La souffrance est inévitable et elle est exagérée par la malveillance. Mais, les individus ont aussi la capacité de transcender leur souffrance et de museler leur malveillance. Ce double principe est la clé du mystère de la réussite et du progrès au fil de l’Histoire. 

L’esprit méphistophélique

Du fait que tout dans le monde est si limité et imparfait (ce qui cause tant d’ennuis et de terreur) nous pourrions tomber dans le nihilisme et un cynisme destructeur. Mais dans de telles circonstances, notre obligation morale consiste à manifester notre force face à l’adversité pour affronter directement le pire et l’emporter. Face à la tragédie, le courage, la noblesse, la gratitude et la grandeur d’âme sont la clé.

Le courage et la gratitude

A ce propos, la gratitude est le procédé qui consiste à tenter de manière consciente et courageuse de se montrer reconnaissant face aux drames de la vie. En dépit du fait que le monde soit un endroit obscur et que nous ayons tous notre part de ténèbres, le fait de demeurer ensemble pour affronter les mêmes réjouissances et les mêmes difficultés peut nous aider à être reconnaissant et voir comment la gratitude demeure possible.

Conclusion

Bref, pour résumer et conclure, rappelons simplement les 12 nouvelles règles pour une vie proposée par Jordan Peterson : 

  • Règle 1 – Éviter de constamment dénigrer la créativité et les institutions sociales
  • Règle 2 – Imaginer ce que l’on pourrait devenir et viser résolument cet objectif
  • Règle 3 – Éviter de cacher dans le brouillard ce dont on ne veut pas
  • Règle 4 – Retenir que l’opportunité se cache là où l’on a démissionné de ses responsabilités
  • Règle 5 – Ne pas faire ce qui nous déplait
  • Règle 6 – Renoncer à l’idéologie
  • Règle 7 – Travailler aussi dur que possible dans au moins un domaine
  • Règle 8 – Essayer de décorer du mieux possible au moins une pièce de son chez-soi
  • Règle 9 – Noter en intégralité les vieux souvenirs qui nous hantent
  • Règle 10 – S’organiser et s’appliquer à ce que sa relation reste romantique
  • Règle 11 – S’interdire la tromperie, l’arrogance et le ressentiment
  • Règle 12 – Etre reconnaissant malgré les souffrances

_______________

 Lien affilié Amazon :  12 nouvelles règles pour une vie – Jordan Peterson

Pour télécharger la fiche de lecture

_______________

 Retour sur la page du projet P04 – Résumés de livre

 

 

 

 

 

L’Offre à 100M $ – Alex Hormozi (Résumé) 

Alex Hormozi est un entrepreneur américain. Dans ce premier volume, L’Offre à 100M $ (lien affilié), il présente ses conseils pour créer des offres entrepreneuriales irrésistibles. Pour ce résumé, synthétisons l’essentiel des différents chapitres. C’est parti !

Vidéo

Podcast

Fiche de lecture

Télécharger

Qu’est ce qu’une offre irrésistible ?

Du point de vue de l’auteur, réussir en affaire c’est faire en sorte que des clients potentiels donnent de l’argent en échange de services. En ce sens, l’unique manière de faire des affaires est de mettre en place un échange de valeur. L’offre est ce qui déclenche cet échange. C’est la ligne de vie d’une activité. Le secret de la vente est de faire une offre rentable si alléchante que les gens seraient bêtes de dire non. Alex Hormozi propose plusieurs grands principes pour mettre en place ce qu’il appelle : des offres Grand Chelem. 

Travailler sa tarification et demander beaucoup d’argent

Définir le prix d’une offre est un enjeu majeur. Voici plusieurs recommandations à ce sujet : 

Se baser sur la valeur et non le prix

Il faut comprendre que les gens achètent dans le but de gagner quelque chose. Ce qu’ils obtiennent (la valeur) doit valoir plus que ce qu’ils dépensent (le prix). En entrepreneuriat, la valeur d’une offre est un facteur déterminant pour se différencier de la concurrence. Autrement dit, une offre orientée autour de la valeur sera davantage perçue comme unique et elle sera plus difficilement comparable. L’idée est donc de vendre à sa propre catégorie en proposant une offre comportant une publicité attrayante, un bon prix, avec une garantie imbattable et surtout une proposition de valeur ajoutée sans pareille. Cette approche permet d’avoir un prix et des taux de réponse et de conversion plus élevés.

Se différencier grâce à une philosophie à part

Alex Hormozi explique que la plupart des offres se ressemblent car elles suivent toujours la même approche : le client paye pour un travail, l’entrepreneur effectue ce travail et les résultats sont plus ou moins concluants. Ce genre d’offres est banale, facile et génère un achat poussé par le prix et non par la valeur.

A l’inverse une offre irrésistible suit une approche différente : l’entrepreneur garantit un résultat et le client ne paye qu’une fois qu’ils sont atteints. Exemple : garantir d’augmenter le chiffre d’affaires de 20% le premier mois, sinon ne rien faire payer. En complément, il faut inclure dans son offre la méthodologie, un accompagnement quotidien et les outils pour parvenir au résultat.

Augmenter le panier moyen de chaque client

Afin d’éviter de déposer le bilan, une entreprise doit continuer à évoluer. Pour ce faire, elle doit viser trois objectifs : 

  • obtenir plus de client
  • augmenter leur panier moyen
  • les faire acheter plus souvent

Choisir les marchés avec des foules affamées

Le choix du marché est également décisif. Même si l’on est mauvais en affaires, même si l’offre est affreuse ou même si l’on est mauvais en persuasion, le simple fait qu’il y ait beaucoup de demande suffit à gagner de l’argent. A ce propos, les trois leviers du succès (classés par ordre d’importance) sont : 

  1. Une foule affamée 
  2. La puissance de l’offre
  3. Les compétences de persuasion

Observer quatre indicateurs de marché

L’auteur précise qu’il est possible de dégager une rentabilité sur des marchés avec des croissances normales ou sur des marchés de niche. En tout cas, il y a quatre indicateurs à observer : 

  • Douleur massive = les clients doivent avoir désespérément besoin d’une solution pour atténuer leurs souffrances
  • Pouvoir d’achat = les clients doivent être capable de se payer le service proposé
  • Facile à viser = les clients doivent être réunis à un endroit précis
  • La croissance = le marché doit toucher de plus en plus de personnes

Viser trois grands marchés = la santé, les revenus, les relations 

Alex Hormozi explique qu’il y a trois grands besoins qui correspondent à trois marchés spécifiques : 

  • améliorer sa santé
  • augmenter ses revenus
  • améliorer ses relations

Demander le prix fort plutôt que de le baisser

Sur la plupart des marchés, les concurrents qui arrivent proposent « un peu plus pour un peu moins cher ». Ce mécanisme s’observe jusqu’à ce que plus personne ne puisse proposer plus pour moins cher. Une offre Grand Chelem se focalise davantage sur la divergence entre la valeur et le prix. Dans le sens où il faut s’attacher à demander un prix fort pour un service exceptionnel. Ainsi, il ne faut jamais chercher à baisser le prix mais à l’augmenter en améliorant la qualité de l’offre.

Créer une offre irrésistible qui a une valeur exceptionnelle

Alex Hormozi partage plusieurs conseils pour améliorer la valeur de son offre

Calculer la valeur selon quatre composantes

En affaires, l’objectif est de demander aussi cher que possible pour ses produits ou services. A ce titre, il faut abandonner toute notion de ce que l’on considère être « juste ». Pour établir la valeur, quatre pistes sont à explorer : 

  • Augmenter la perception des résultats escomptés. Pour ce faire, il faut présenter les bénéfices en termes de statut, car, de façon générale, les gens veulent être perçus comme beaux, respectés, puissants, ou encore aimés.
  • Augmenter les chances de réussite. Les gens préfèrent payer pour ce qui est certain. 
  • Réduire les délais entre le début et l’accomplissement. Une astuce consiste à inclure des réussites rapides à court terme dans l’offre.
  • Diminuer les efforts et les sacrifices perçus en combinant l’ensemble des composantes. L’offre doit être vue comme un moyen d’obtenir un résultat certain, sans effort et rapidement.

Donner sans attendre en retour

Alex Hormozi partage une réflexion sur la bonne volonté gratuite. De son point de vue, les personnes qui aident les autres sans aucune attente en retour gagnent plus d’argent, vivent plus longtemps et connaissent un niveau de bonheur supérieur aux autres. 

Adopter un modèle de pensées divergent

L’auteur explique qu’il vaut mieux résoudre les problèmes de manière divergente. D’un côté, la stratégie convergente revient à prendre plusieurs variantes, toutes connues, et les faire converger pour obtenir une solution unique à un problème. A l’inverse, un processus de pensée divergent vise à penser à plusieurs solutions pour le même problème.

Identifier des problèmes et leurs solutions

Pour créer une offre irrésistible, l’auteur conseille de lister les problèmes et leurs solutions. La stratégie revient à partir de l’issue rêvée, puis d’identifier tous les blocages qui empêchent l’atteinte du résultat. Ensuite, chaque problème doit être transformé en solutions en se demandant “Que devrais-je démontrer pour résoudre ce problème ?”

Raccourcir et superposer les problèmes / solutions

Une fois que les problèmes / solutions sont identifiés, il vaut filtrer les éléments qui valent la peine d’être réalisés. Pour ce faire, il faut estimer le coût de chaque solution et supprimer celles qui ont un coût élevé et peu de valeur. Ensuite, il faut retirer celles qui ont peu de valeur et qui coûtent peu cher. Au bout du compte, la clé est de réduire les solutions aux choses qui ont plus de valeur pour un coût moindre. Ces solutions demandent généralement un intense travail en amont, mais génèrent un profit élevé, une fois qu’elles sont créées.

Améliorer une offre grâce à la pénurie, l’urgence, les bonus, les garanties et le nom

Alex Hormozi aborde d’abord la notion de désir. Pour lui, on ne désire que les choses que nous n’avons pas. Dès que nous obtenons ce que nous voulons, notre désir disparaît. Un entrepreneur doit maintenir son offre sous le seuil des demandes afin de conserver des besoins insatisfaits. Il présente cinq composantes pour créer plus de demandes que d’offre : 

1 – Utiliser la pénurie pour augmenter le prix

Lorsqu’il y a une quantité fixe de produits ou services disponibles, cela engendre une pénurie et in fine une peur de manquer. C’est par exemple le cas des éditions limitées. Voici quelques techniques pour jouer sur la pénurie : 

  • Définir une capacité de clients maximale
  • Définir une jauge de nouveaux clients (ex : autoriser X nouveaux clients par semaine)
  • Définir un groupe (ex : autoriser seulement X clients par promotion)

2 – Utiliser l’urgence pour influencer le seuil de prise d’action du prospect. 

Pour jouer sur l’urgence, il est judicieux de s’appuyer sur les facteurs suivants : 

  • Avoir une date limite pour un achat ou une action.
  • Mettre en place des groupes
  • Suivre une saisonnalité
  • Créer l’urgence grâce à la tarification (ex : offre exceptionnelle)
  • Créer temporairement de nouvelles opportunités

3 – Utiliser les bonus pour augmenter la demande (et augmenter le sentiment d’exclusivité). 

Au lieu de casser le prix initial, il est préférable d’ajouter des bonus car ils augmentent la valeur perçue de l’offre. Les bonus prennent plusieurs forment : 

  • Enregistrer des ateliers, événements ou entretiens, et de les utiliser comme bonus additionnel. 
  • Créer des check-lists, des outils, des fichiers ou encore des scripts. 
  • Négocier des remises et des commissions sur des services et produits appartenant à des partenaires

On peut aussi garder en tête deux choses : 

  • Il vaut mieux offrir des bonus supplémentaires une fois que l’offre est souscrite pour créer un super expérience
  • On peut offrir un bonus, si la personne n’achète pas à la première proposition, afin de retirer l’obstacle.

4 – Utiliser les garanties pour augmenter la demande en baissant la perception des risques. 

Le risque est la plus grande objection contre un produit ou un service. Tout l’enjeu est d’inverser le risque afin d’augmenter la conversion d’une offre. Par exemple : 

  • S’appuyer sur une formule “Satisfait ou remboursé” sans condition (si la demande de remboursement est formulée dans les 30 premiers jours après l’achat)
  • Rembourser les frais si le résultat n’est atteint mais que les actions ont été faites

L’auteur suggère de commencer par vendre des garanties de service ou à mettre en place des partenariats de performance. 

5 – Utiliser les noms pour stimuler la demande et agrandir son public

Le nom d’une offre est un outil marketing puissant. Il se doit d’évoluer pour rester dans l’actualité. Voici la philosophie de l’auteur pour faire évoluer une l’offre : 

  • Changer d’abord le papier cadeau et le look (images, titres). 
  • Changer la saisonnalité puis la durée de l’offre.
  • Changer le contenu gratuit et offrir une remise.
  • Changer la structure derrière l’offre (seulement en dernier recours)

Conclusion 

Alex Hormozi rappelle dans la dernière section les choses essentielles à garder en tête. Pour résumer et conclure, voici quelques principes clés que nous pouvons retenir : 

  • Viser la création d’un produit unique en se focalisant sur la valeur
  • Choisir un marché normal, un marché en pleine croissance ou un marché de niche
  • Demander le prix fort en utilisant les quatre moteurs de valeur (résultats escomptés, chances de réussite, les délais, la réduction des efforts/sacrifices)
  • Améliorer une offre grâce à la pénurie, l’urgence, les bonus, les garanties et le nom

_______________

 Lien affilié Amazon :  L’Offre à 100M $ – Alex Hormozi

Pour télécharger la fiche de lecture

_______________

 Retour sur la page du projet P04 – Résumés de livre

 

Le bonheur est caché dans un coin de votre cerveau – Fabien Olicard (Résumé) 

Fabien Olicard est un mentaliste, vidéaste et auteur de plusieurs best-seller. Dans ce livre, Le bonheur est caché dans un coin de votre cerveau(lien affilié), il présente ses réflexions et ses conseils pour nous aider à être plus heureux. Dans ce résumé, synthétisons l’essentiel des différents chapitres. C’est parti !

Vidéo

Podcast

Fiche de lecture

Télécharger

Résumé

Voir les échecs comme des succès

Dans un premier temps, Fabien Olicard expose sa philosophie sur l’échec et la réussite. Selon lui, ces deux termes sont intimement liés puisqu’ils correspondent aux deux faces d’une même pièce. Dans le sens où, nos succès sont les conséquences d’une suite d’échecs. Ainsi, il est impossible de consentir à être heureux si l’on évite constamment d’échouer.

Décontaminer son cerveau et transformer sa perception de la réalité

Il faut comprendre que des biais cognitifs, des mécanismes automatisés, des peurs, ou encore des croyances polluent notre cerveau et masquent notre bonheur. Fabien Olicard partage plusieurs conseils pour acquérir la flexibilité mentale et la sérénité émotionnelle pour être heureux.

Retrouver l’innocence émotionnelle 

Deux croyances limitantes nous portent préjudice : 

  • croire que nous avons le pouvoir d’échouer 
  • croire que nous avons le pouvoir de réussir. 

En réalité, nous possédons cinq autres pouvoirs fondamentaux : 

  • le pouvoir d’imaginer
  • le pouvoir de désirer
  • le pouvoir d’essayer
  • le pouvoir d’apprendre
  • le pouvoir de comprendre. 

L’auteur en dégage un principe qui est la synthèse de ces cinq pouvoirs fondamentaux : il nous faut essayer avant de comprendre mentalement et physiquement comment réaliser ce que l’on veut. Cette philosophie est la base pour retrouver son état d’innocence émotionnelle.

Considérer qu’un raté n’est pas un échec

Les échecs et les succès ne sont que des vues de l’esprit, que l’on aime coller à des situations pour les ranger dans des cases. Dire “c’est un succès ou un échec” revient à clore un dossier qui devrait rester ouvert. En réalité, un raté n’est pas une destination mais simplement une étape sur la route. Un échec est une source d’apprentissage. Pour reprendre une citation de Morgan Freeman : « Vous devez être fier d’avoir fait plus d’erreurs que les autres car vous en savez plus. » 

A ce propos, Fabien Olicard donne quelques règles d’or à suivre pour apprendre plus vite que les autres : 

  • observer la situation d’un regard extérieur
  • être honnête dans son jugement
  • étudier les choses à améliorer
  • tester les améliorations

Observer les faits ni plus ni moins

Pour reprendre les mots de l’auteur : “Nous avons le réflexe d’étiqueter positivement ou négativement une situation. En réalité, nous le faisons en extrapolant un jugement basé sur un futur que nous ne connaissons pas. Les émotions que l’on ressent alors sont énergivores et parfois erronées. Ne faire qu’observer les faits permet d’éviter le principe de la double peine”

Pour clarifier un peu, la première peine correspond au fait d’imaginer le pire scénario en lui attribuant une probabilité surestimée. Ce comportement génère inutilement de la souffrance et de l’angoisse. La seconde peine correspond au fait de se laisser affecter par les émotions négatives que l’on vient de se créer.

La clé revient plutôt à ne pas préjuger du résultat final mais être concentré sur l’instant présent tout en adoptant un regard bienveillant.

Choisir délibérément les activités à mettre dans son agenda

Nous essayons de rentabiliser notre temps en réalisant un maximum de tâches durant nos journées. La difficulté est que nous avons tendance à oublier d’intégrer la fatigue mentale et physique dans notre système de planification. Pour éviter l’échec de l’agenda, l’auteur nous recommande de suivre “la méthode de la pile”. Elle consiste à  fractionner son temps libre journalier en slot d’énergie de 20 min. Puis, pour chaque tâche à faire, il faut estimer le nombre de slots qu’elle va occuper. Il y a trois scénarios 

  • toutes les tâches rentrent dans la journée et il n’y a plus de slot disponible. C’est parfait !
  • toutes les tâches rentrent dans la journée et il reste des slots disponibles. C’est aussi parfait car on a du temps libre
  • tous les slots sont utilisés mais il reste des tâches à intégrer à l’agenda. Danger !

Dans le dernier cas, il convient de sélectionner les activités à faire en priorité et de reporter les autres. Cette méthodologie permet d’anticiper et d’éviter les surmenages.

Viser ce que l’on a envie de faire

Fabien Olicard recommande de ne jamais avoir de plan fixe. La clé est d’avoir des aspirations, de prendre les choses comme elles viennent et de s’autoriser à emprunter des bifurcations. La seule condition est de faire ce que l’on a envie. Pour guider ses décisions, il peut être judicieux de définir des mantras. Ceux de l’auteur sont : autonomie et liberté.

Partir en quête des sensations positives

Le bonheur est différent du plaisir. Le plaisir est éphémère alors que le bonheur est un état d’équilibre émotionnel. La sensation de plaisir provient principalement de quatre substances endogènes : 

  • La sérotonine est responsable de l’estime de soi. Par la stimuler, une astuce revient à noter au fur et à mesure ses petites fiertés dans un carnet et les relire régulièrement.
  • L’endorphine est associée au confort et permet de réduire le cortisol (=l’hormone du stress). Pour faciliter sa sécrétion, le mieux est de faire du sport et de rire souvent.
  • L’ocytocine correspond à l’amour social. Un conseil à ce sujet est de complimenter les gens.
  • La dopamine est l’hormone de la réussite et de la motivation. Pour faciliter sa sécrétion, un principe consiste à décomposer ses objectifs en de simples actions puis d’agir pour les réaliser.

Faire preuve de responsabilité

Au lieu de se cacher derrière les étiquettes comme “malheur”, “malchance” ou encore “injustice”, chacun doit prendre les rênes de sa vie et les tenir fermement. C’est la base de la réussite. 

Tenir compte de ses émotions

Les émotions négatives sont de puissants signaux. Leur manifestation n’est pas contrôlable, il ne faut pas culpabiliser lorsqu’on les ressent. En parallèle, il convient de travailler pour s’en dissocier et les traiter comme de simples informations. 

Vivre l’instant présent

Il est vain d’user son énergie sur des choses qui ne dépendent pas directement de nous. 

A ce propos, il ne sert à rien de s’attarder sur le passé. Il vaut mieux privilégier l’instant présent et les ouvertures que vous offre le futur. 

Réfléchir à ses motivations

Le plus important dans une aventure est ni la durée, ni l’itinéraire, ni même la destination, mais la raison du départ. C’est l’unique condition pour qu’un voyage existe. En d’autres termes, “La route n’existe pas, il n’y a que les raisons du départ et le prochain voyage qui comptent.”  

Pour aller plus loin, c’est l’unique connaissance de nos motivations qui nous permet de faire preuve de flexibilité mentale. En effet, si l’on ne connaît pas vraiment l’itinéraire ou la destination précise, alors on n’a aucune difficulté à modifier le trajet, à adapter les étapes ou à changer plusieurs fois de destination. 

Assouplir son cerveau et transformer ses échecs en grandes réussites

En prenant l’exemple de la période où il passait son bac, Fabien Olicard dégage plusieurs règles générale à appliquer au quotidien : 

  • ne jamais se forcer à suivre un chemin qui ne nous convient pas
  • aller où l’émotion est positive
  • toujours trouver quelques chose à tirer de chaque expérience
  • continuer à chercher si l’on ne trouve pas

Suivre les préceptes du stoïcisme

En parallèle, il conseille de travailler pour alléger sa charge mentale. La charge mentale est le fait d’avoir le cerveau préoccupé par quelque chose qui nuit à l’état de stabilité mentale et émotionnelle. Pour la contrer, il vaut mieux prendre le temps d’observer ses émotions, plutôt que de nier ce que l’on ressent. Le stoïcisme est une excellente approche. On pourrait résumer l’un des ses enseignements ainsi : contrôler ce qui dépend de nous et accepter ce qui est hors de notre influence.

Utiliser les 9 boucliers contre la charge mentale

Fabien Olicard propose ensuite 9 boucliers contre la charge mentale : 

  1. savoir dire stop
  2. connaître le périmètre de ses responsabilité
  3. faire des listes pour décharger
  4. s’organiser grâce à la matrice d’Eisenhower
  5. planifier son temps
  6. faire savoir ce que l’on fait
  7. Se faire aider en délégant
  8. accepter de perdre le contrôle
  9. chercher uniquement sa propre reconnaissance

Ne pas trop prêter attention au regard des autres

Les mots, les avis, les sous-entendus de notre entourage et de la société ont tendance à orienter notre point de vue. Le problème est que l’avis des autres est souvent biaisé car ils ignorent généralement la majorité des données qui permettent de juger nos actions. C’est pourquoi, il vaut mieux ne pas prêter une grande attention au jugement des autres. En parallèle, l’important est de considérer chaque expérience comme un apprentissage. La flexibilité mentale nous offre la possibilité de changer notre point de vue en influençant volontairement et positivement notre cerveau. L’enjeu est de toujours chercher le positif dans toutes choses.

Les 10 cachettes où se trouve le bonheur

Fabien Olicard liste des composantes essentielles sur lesquelles porter notre attention si l’on veut être plus heureux.

  1. Dans le début de sa journée. L’idéal est de prendre 45 minutes à 1 heure pour se réveiller et faire ce qui nous plait.
  2. Dans les vrais objectifs. Une des clés du bonheur consiste à définir des objectifs raisonnés qui dépendent uniquement de nous.
  3. Dans son auto jugement. L’auteur suggère d’établir une chronologie de ses réussites, par exemple, en cristallisant ses réalisations dans un carnet
  4. Dans la collecte des données. L’approche revient à stopper les suppositions et à aller chercher des données à la source, par exemple en interrogeant directement les personnes impliquées dans nos suppositions
  5. Dans la curiosité. Fabien Olicard suggère de perdre l’habitude de sortir instinctivement son téléphone, d’explorer ce que l’on n’aime pas, d’écouter les autres.
  6. Dans sa propre originalité. L’enjeu est de faire ce qui nous rend heureux et non pas ce que l’on croit avoir envie de faire pour des raisons de ressemblance. 
  7. Dans la joie pour les autres. On peut se forcer à se satisfaire du bonheur des autres et à s’en inspirer pour se motiver
  8. Dans les contre-désirs. Un exercice consiste à établir la liste de ce qui nous rend malheureux puis de chercher à supprimer progressivement tous ces points de notre vie.
  9. Dans la communication bienveillante. Cela peut se faire en quatre étapes : 
    1. Observer les faits
    2. Exprimer ses sentiments
    3. Exprimer ses besoins
    4. Demander les actions que l’on attend de l’autre
  10. Dans l’élément le plus important de notre vie. Pour vivre heureux, la clé est de prendre soin de soi, de ses pensées et de ses émotions. Nous sommes la solution à notre bonheur. Il ne faut plus s’oublier

Conclusion

En guise de conclusion, je vais simplement reprendre les mots de Fabien Olicard : 

“ vous devez comprendre, admettre et aimer la réalité ultime : votre bonheur n’est pas caché ! […] Soyez assez souple mentalement pour accepter de changer à chaque fois que vous avez envie. N’ayez plus peur d’essayer, encore moins de rater. Ne cherchez plus à réussir, soyez un faiseur… Faites… Soyez… Appréciez…”

_______________

 Lien affilié Amazon : Le bonheur est caché dans un coin de votre cerveau – Fabien Olicard

Pour télécharger la fiche de lecture

_______________

 Retour sur la page du projet P04 – Résumés de livre

 

 

 

 

 

L’obstacle est le chemin – Ryan Holiday (Résumé) 

Ryan Holiday est un auteur et entrepreneur américain. Dans son livre, L’obstacle est le chemin (lien affilié), il partage une méthode et un cadre pour comprendre, apprécier et surmonter les obstacles de la vie. Les enseignements et astuces qu’il propose trouvent leur source dans les principes du stoïcisme. A travers ce résumé, synthétisons l’essentiel des chapitres du livre. C’est parti !

Vidéo

Podcast

Fiche de lecture

Télécharger

Les obstacles inéluctables de la vie

En introduction, Ryan Holiday explique que nous vivons une période d’abondance. Nous avons trop de choses : trop de technologie, trop de malbouffe, trop de tentations qui dictent notre façon de vivre. Or les époques fastes appellent à la mollesse. Nous nous ramollissons et perdons notre aptitude à affronter les inéluctables difficultés de la vie. 

Pour vaincre les obstacles, trois disciplines sont à maîtriser : 

  • percevoir les problèmes en adoptant la bonne attitude
  • agir avec créativité et énergie
  • persister pour gérer l’échec et la difficulté

1 – PERCEVOIR

En cas de difficulté, il est préférable de rester calme et imperturbable. Au lieu d’être effrayé ou surexcité, il convient plutôt de voir les choses simplement, sans détour, telles qu’elles sont – ni bonnes ni mauvaises. Ryan Holiday prend l’exemple de l’homme d’affaires, milliardaire, Rockefeller. Ce dernier était réputé pour rester calme durant les moments de grandes paniques. Face à un obstacle, l’important est la manière de les percevoir et d’y réagir. Voici plusieurs conseils à garder en tête : 

Reconnaître son propre pouvoir

Nous ne sommes jamais complètement impuissants face à un problème, car nous pouvons toujours maîtriser notre perception. Autrement dit, nous pouvons décider de la façon dont il nous affecte et comment faire face à la situation. Craquer ou résister.

Garder son sang froid

L’auteur suggère de considérer la chose suivante :  “il y a toujours une riposte, un échappatoire, une issue, donc il n’y a pas de raison de stresser. Personne n’a dit que ce serait facile et, évidemment, les enjeux sont élevés, mais il existe un chemin pour tous ceux qui sont prêts à s’y aventurer.”

Gérer ses émotions

Les difficultés de la vie nous rendent émotifs. Malgré tout, la clé face à ces perturbations revient à concentrer son énergie exclusivement à la résolution des problèmes au lieu de surréagir face à eux. Pour ce faire, on peut se dire : “C’est moi qui ai le contrôle, pas mes émotions. Je vois ce qui se passe vraiment. Je ne vais pas céder à l’excitation ou à l’énervement.” Une autre astuce revient à se répéter “je ne vais pas en mourir, je ne vais pas en mourir, je ne vais pas en mourir” afin de relativiser la gravité du problème.

Développer son objectivité

Cela revient à retirer le “moi” (=la part subjective) de l’équation. Autrement dit, il convient d’observer les faits avec exactitude sans faire intervenir des préférences personnelles. 

Modifier son point de vue

La façon dont nous interprétons les événements dans notre vie dessine le cadre de nos comportements. Une simple modification du point de vue suffit à changer complètement nos réactions. Le corps suit la tête et la perception précède l’action. 

Se concentrer sur son cercle d’influence

Dépenser de l’énergie pour des choses que l’on ne peut pas influencer est du gâchis, de la complaisance ou de l’autodestruction. La bonne approche se résume ainsi :  “acquérir la sérénité d’accepter les choses que je ne peux changer, Le courage de changer les choses que je peux, Et la sagesse d’en connaître la différence.”

Penser autrement

L’auteur prend l’exemple de la nouveauté qui a tendance à effrayer beaucoup de monde. En effet, nous évitons de faire ce que d’autres n’ont jamais fait, car nous considérons que si le chemin est inexploré alors les épreuves qui s’y trouvent seront difficilement surmontables. Penser autrement c’est plutôt ne plus considérer uniquement l’obstacle mais l’opportunité qui s’y cache.

Considérer une difficulté comme un apprentissage

L’adage « Ce qui ne tue pas rend plus fort » n’est pas un cliché mais une réalité. Il coïncide avec la notion de « développement dans l’adversité » et « épanouissement post-traumatique ». Le fait de lutter contre un obstacle propulse le combattant vers un nouveau niveau de fonctionnement. Ainsi, un obstacle est un avantage.

Au bout du compte, une perception objective, rationnelle et claire aide le corps à passer à l’action. 

2 – AGIR

Ignorer un problème ou jouer à faire semblant est plus facile, mais au fond ce comportement n’arrange pas les choses. A l’inverse, il faut plutôt veiller à agir…. et agir maintenant. Ryan Holiday entend par là s’appliquer avec enthousiasme et créativité à résoudre le problème par l’action appropriée. Cela passe par trois impératifs : 

  • avancer
  • persister
  • réitérer

Avancer

Au lieu de ne rien faire, il est impératif de rester en mouvement. Cela nécessite de créer de l’élan et l’entretenir. Il faut chercher à avancer, même si toutes les conditions sont insatisfaisantes et que l’on ne se sent pas prêt. 

Persister

Le génie est souvent une question de persévérance déguisée. L’idée est de tailler et ciseler les difficultés jusqu’à ce qu’elles disparaissent. L’auteur donne ainsi 4 maximes : 

  • Ne jamais se presser 
  • Ne jamais s’angoisser 
  • Ne jamais se désespérer 
  • Ne jamais s’arrêter net

Réitérer

Enfin, il vaut mieux trébucher souvent mais ne jamais tomber. Pour surmonter les inévitables déconvenues, voici les comportements à adopter : 

  • Ne jamais être fixé dans une position. 
  • Ne pas avoir peur de perdre un peu de son investissement. 
  • Ne jamais être amers ou honteux. 
  • Ne jamais rester longtemps hors-jeu.

Suivre le processus

L’objectif est de se focaliser sur la tâche à faire sur le moment puis, passer à la suivante, ainsi de suite. Si une tâche est trop difficile, une approche consiste à la diviser en de plus petites étapes. En tout cas, il vaut mieux se concentrer sur le processus de réalisation sans s’inquiéter des résultats et de la récompense.

Bien faire son travail

Tout est une occasion d’agir et de faire de son mieux. Chaque tâche (de la moins qualifiée à la plus technique) doit être réalisée avec le plus grand soin, en toute honnêteté et en faisant de son mieux. 

Faire ce qui fonctionne

A ce sujet, Ryan Holiday suggère d’être prêt à contourner le règlement, faire un pied de nez aux autorités voire faire quelque chose de fou ou de désespéré si nécessaire. En parallèle, il convient de faire la distinction entre l’essentiel et le superflu. Penser progrès et non perfection.

Se contenter du plus efficace

Les stratégies efficaces ne sont pas toujours les plus impressionnantes. Pour l’auteur, il vaut mieux se contenter de ce qui marche car l’important n’est pas d’éparpiller ses forces. Au même titre, il faut éviter de perdre son énergie dans des batailles menées par l’ego et la fierté. 

Contourner les problèmes

Parfois, la retenue est la meilleure action. Au lieu de s’obstiner par égo dans une voie vouée à l’échec, il est préférable de reculer ou contourner l’obstacle. Cette approche est difficile car elle exige de l’humilité.

Canaliser son énergie

Pour s’immuniser contre les facteurs inhibants qui nous empêchent d’avancer, l’auteur recommande d’adopter l’approche suivante : être décontracté physiquement et faire preuve de retenue mentale.

Profiter des catastrophes

C’est au moment où tout le monde prévoit une catastrophe que la persévérance est la plus profitable. Car c’est lorsqu’on s’y attend le moins, que nous pouvons agir rapidement et inopinément pour arracher une grande victoire.

Ryan Holiday conclut cette partie en recommandant de s’attendre à ce que rien ne marche comme prévu. C’est pourquoi, il est important d’apprendre à accepter les déconvenues et être prêt à faire preuve de volonté

 

3 – VOULOIR

Un maxime des stoïciens dit “Supporte et abstiens-toi” (sustine et abstine). Autrement dit, résister au lieu de se lasser et s’éparpiller. Pour l’auteur, il s’agit d’une des compétences les plus difficiles à acquérir. Voici plusieurs conseils pour développer sa force de volonté. 

Se bâtir une citadelle intérieure

Ryan Holiday entend par là qu’il faut suivre le principe : un esprit sain dans un corps sain (mens sana in corpore sano). Cette approche requiert de développer sa force mentale par l’exercice physique et sa force physique par un entraînement mental.

Anticiper en pensant négatif

Il faut toujours être préparé aux perturbations et les intégrer à ses projets. La clé est de se préparer à la victoire mais surtout à la défaite. C’est pourquoi il est indispensable d’anticiper en cherchant à savoir ce qui pourrait clocher avant de se lancer.

Accepter et avancer

Les stoïciens nomment cette attitude : l’art du consentement.  Lorsque la cause d’un problème n’est pas de notre ressort, il vaut mieux l’accepter et avancer. L’objectif est d’arrêter de se battre contre les choses qu’on ne maîtrise pas et simplement de faire avec.

Apprécier le destin

Après avoir anticipé la situation, accepté les choses qui ne sont pas de notre ressort, l’étape suivante consiste à apprécier ce qui nous arrive et y faire face avec un inépuisable enjouement. Le but n’est pas « ça ne me fait rien » mais « C’est super ! » car j’en tire profit.

Persévérer

Parfois, il faut simplement serrer les dents, tenir bon et garder le cap

Agir conformément à ses valeurs

Lorsqu’on désespère, on ne montre pas forcément notre meilleure facette. Cependant, il ne faut jamais s’abaisser au point de devenir quelqu’un qui ne nous plait pas. Il faut conserver une solide base morale et civique. Pour rester héroïque, l’auteur suggère : 

  • arrêter de placer “je” devant les événements
  • adopter une vision d’ensemble
  • aider les autres.

Méditer sur notre sa propre finitude

La mort ne rend pas la vie intéressante mais elle lui donne un but. Réfléchir à sa propre mort aide à clarifier ses priorités. Une bonne question à se poser peut être : que changerais-je dans ma vie, si on m’annonçait que j’avais un cancer ?

Se préparer à recommencer

La loi de la nature ne s’arrête jamais. Une fois un obstacle vaincu, un autre apparaît. Ainsi, passer un obstacle signifie simplement que l’on est digne d’en affronter d’autres. 

Conclusion : L’obstacle montre la voie

La philosophie que prône Ryan Holiday pour vaincre les obstacles qui se dressent sur notre route s’articule autour de 3 capacités essentielles : 

  • Gérer ses perceptions et impressions
  • Mener ses actions énergiquement et persévérer.
  • Faire preuve d’une puissante volonté

 

En d’autres termes voici un des principaux enseignements du livre : “Voir les choses pour ce qu’elles sont. Faire ce qu’on peut. Endurer et supporter ce qui doit l’être.”

_______________

 Lien affilié Amazon :  L’obstacle est le chemin – Ryan Holiday

Pour télécharger la fiche de lecture

_______________

 Retour sur la page du projet P04 – Résumés de livre

 

Votre idée va devenir une réalité – Fabien Olicard (Résumé) 

Fabien Olicard est un mentaliste, vidéaste et auteur de plusieurs best-seller. Dans son livre, Votre idée va devenir une réalité, il propose des méthodes, des outils et des astuces pour mener à bien ses projets qui s’appuient sur ses riches expériences. L’ouvrage s’organise en trois parties : 

  • Dans un premier temps, il clarifie le concept d’idée. 
  • Puis il explique comment transformer ses idées en objectifs concrets. 
  • Et enfin, il partage des conseils pour avancer dans la réalisation de ses projets.

Dans ce résumé, synthétisons l’essentiel des différents chapitres. C’est parti !

Vidéo

Podcast

Fiche de lecture

Télécharger

Bonnes idées & étincelles de motivation éphémères

Des intentions, des envies, des pensées nous traversent continuellement l’esprit. Parfois une de ces idées fait germer une étincelle de motivation qui nous incite à la concrétiser. Le cerveau dépense alors de l’énergie pour que l’on se mette en mouvement. Les bonnes idées sont communes et faciles à avoir, mais c’est leur concrétisation qui est difficile.

Gérer sa motivation dans la durée

Le principal challenge se situe au niveau de la gestion de l’énergie. En fait, les idées induisent une sécrétion de dopamine qui génère un bonheur éphémère qui nous procure un boost d’énergie et de motivation. La difficulté est que le cerveau ne génère pas éternellement cette hormone du bonheur. Progressivement, l’énergie décroît et on perd notre motivation d’agir.  Plutôt que de persévérer, on a même tendance à passer d’idée en idée afin d’obtenir des shots de dopamine réguliers. Pour mener à bien ses projets, la capacité à mobiliser de l’énergie dans la durée est primordiale. 

Être flexible sur ses objectifs

En prenant l’exemple de son entraînement à la technique du saut de coupe, l’auteur démontre aussi l’importance d’être flexible sur ses idées. Plutôt que de travailler tête baissée sur l’obtention du résultat, il est parfois préférable de travailler sur la définition de ses objectifs et du processus pour les atteindre. Une idée a de grandes chances d’évoluer dans le temps.

Faire de ses idées des objectifs réalisables 

Le premier pas pour concrétiser une idée revient à la considérer comme un objectif précis, rationnel et cohérent avec ses désirs. Voici quelques conseils pour les définir : 

Identifier le pourquoi de l’objectif

Un objectif doit correspondre à une raison profonde, de sorte à ce que les motivations de le concrétiser coïncident à des envies réelles et précises. Pour ce faire, on peut se poser les questions suivantes : 

  • Quelles raisons me motivent à réaliser cet objectif ? 
  • Suis-je aligné avec ces raisons ? 

S’appliquer à rester lucide

L’excitation au démarrage tend à créer un champ de distorsion de la réalité qui fait que l’on est souvent moins lucide au début du projet. Pour pallier cette difficulté, Fabien Olicard propose de compléter par écrit une grille de démarrage afin de commencer sur de bonnes bases. Elle comprend trois points : 

  • Faire un état des lieux de sa situation avant de commencer
  • Prendre de la hauteur en faisant comme si l’on conseillait un ami qui se lançait dans le même projet
  • Imaginer le futur idéal une fois l’idée concrétisée

Se fixer des objectifs SMART

SMART est l’acronyme de : spécifique, mesurable, ambitieux, réaliste, temporel.

  • Spécifique : l’objectif doit être le plus clair possible.
  • Mesurable : l’objectif doit être associé à des indicateurs précis que l’on peut mesurer et suivre.
  • Ambitieux : l’objectif doit avoir de l’envergure afin que la motivation de l’atteindre soit suffisamment forte
  • Réaliste : l’objectif doit être calibré de façon à ce qu’il soit atteignable
  • Temporel : l’objectif doit avoir une date butoir et dépendre de délais honnêtes.

 

Fabien Olicard partage plusieurs recommandations pour se fixer des objectifs intelligents : 

  • S’assurer que l’objectif dépende de nous. C’est à dire, être en mesure de maîtriser les leviers tels que le temps, la rigueur et la méthode
  • Identifier et interroger des personnes qui ont eu un objectif transposable au nôtre  (sans négliger ceux qui ont échoué à aller au bout d’idées similaires).
  • Prévoir un rétroplanning en s’inspirant de l’arc narratif d’une histoire. C’est-à-dire considérer 5 étapes dans l’élaboration de son planning : l’exposition, l’élément déclencheur, les péripéties, le climax et la résolution.
  • Laisser une place à l’expérimentation et ne pas attendre avant de se lancer. L’auteur considère qu’il suffit d’avoir 10 % des réponses pour passer à l’action.

Maîtriser son temps

Le temps et l’énergie sont les composantes essentielles à contrôler pour mener à bien ses idées. 

Dans un premier temps, l’auteur suggère de bien gérer ses priorités. Pour se faire, il propose un outil appelé la matrice d’Eisenhower qui consiste à trier ses activités en fonction de leur urgence et importance. Le but est de traiter en priorité les tâches urgentes et importantes.

Dans un second temps, il est capital de comprendre qu’il faut créer de l’élan et rester en mouvement. Mais parfois, les tâches sont tellement conséquentes, qu’elles paraissent insurmontables et que l’on ne parvient pas à passer à l’action. Pour vaincre cette difficulté, une stratégie consiste à découper un résultat ambitieux en de toutes petites actions quotidiennes. 

Le dernier point revient à se projeter sur toute la durée du projet afin d’avoir une vision globale. Pour ce faire, il faut établir un échéancier en décrivant les principales étapes en partant de la fin. Ensuite, il convient de travailler sur un plan d’action pour avancer progressivement sur chaque objectif intermédiaire. Et enfin, il faut agir un peu tous les jours. Un point à garder en tête est l’importance de rester flexible. Cela consiste à revenir régulièrement sur son rétro planning pour s’assurer que l’on avance comme prévu et pouvoir l’adapter au fur et à mesure à la réalité du projet.

Aller jusqu’au bout de ses projets

Tirer profit de ses émotions et son ressenti

Fabien Olicard aborde d’abord la gestion de la déception. Il explique qu’un objectif peut être factuellement atteint, mais les émotions qui en découlent ne sont pas alignées avec l’accomplissement. Face à un état d’insatisfaction, la première chose est d’accepter les émotions négatives qui en découlent car elles sont des informations essentielles sur ce que l’on peut faire différemment. Pour en tirer profit, il peut être judicieux de trouver la cause de chaque émotion. Une astuce consiste à utiliser la technique des « pourquoi » successifs ou alors reformuler la situation si nécessaire. Ensuite, il convient de trouver des leçons à retirer de cette expérience. Enfin, il faut réfléchir à la manière dont les autres objectifs peuvent profiter de cet apprentissage.

S’entourer des bonnes personnes

L’auteur recommande de commencer un projet seul pour aller plus vite, puis construire progressivement une équipe qui permettra d’aller plus loin. Pour constituer cet ensemble, il est préférable que les personnes embarquées dans le projet : 

  • acceptent la vision et l’objectif
  • aient les bonnes compétences et expertise. 
  • aient un état d’esprit compatible 
  • fassent preuve d’une certaine joie de vivre
  • aient de bons soft skills (esprit d’équipe, négociation, capacité d’adaptation, curiosité, loyauté)

Eviter de tenir compte des critiques

Comme Dory dans le film Némo, il faut nager droit devant. L’auteur entend par là : ne se nourrir que des remarques constructives de son cercle de confiance, des personnes qui possèdent les données permettant d’avoir un conseil, des gens qui connaissent les tenants et aboutissants de qui l’on est, de ce que l’on fait et de pourquoi on le fait. Il propose cinq points à garder en tête : 

  • on ne peut pas s’isoler des critiques exagérées
  • on ne peut pas espérer se blinder à force de temps et de répétitions.
  • on n’est pas ce qu’on réalise.
  • Les remarques dures sont oubliées par leur auteur à l’instant même où elles sont prononcées. 
  • Les phrases blessantes donnent plus d’informations sur les peurs ou les frustrations des personnes qui les formulent que sur ce qu’elles prétendent réellement dire.

Célébrer les réussites (y compris les victoires intermédiaires)

Cette habitude et cet état d’esprit sont faciles et plaisants à adopter et ils contribuent à donner une source de motivation. Il faut retenir que chaque accomplissement mérite d’être regardé et célébré, notamment avec les contributeurs du projet. 

Une idée peut être de s’offrir un cadeau en guise de récompense dès lors qu’une étape est franchie. Fabien Olicard recommande d’appliquer ce concept à la vie professionnelle et personnelle.

Une autre astuce revient à noter régulièrement dans un carnet ses accomplissements (les bonnes nouvelles, les étapes franchies, les petites fiertés, tout ce qui a provoqué une vive émotion positive) et les relire pour se motiver.

Faire preuve de persévérance

La persévérance se résume au temps que l’on consacre à une tâche / objectif. L’auteur partage plusieurs principes pour persévérer : 

  • Se défaire de la pression
  • Se focaliser uniquement sur la prochaine étape
  • Considérer que l’on a droit à l’erreur
  • Tester rapidement les stratégies théorisées
  • Agir même sans motivation
  • Apprendre pour monter en compétences
  • Réduire la difficulté quitte à augmenter la fréquence
  • Demander de l’aide si besoin
  • Respecter ses engagements
  • S’auto-évaluer
  • Savoir renoncer

Gérer les obstacles en pensant solution

D’une part, il est important d’accepter les rebondissements car la seule certitude est que des obstacles se dresseront sur le chemin. Donc il est préférable de les anticiper en réfléchissant aux solutions pour les contourner. 

L’auteur suggère de se poser des questions du type : 

  • Qu’est-ce qui pourrait m’empêcher d’aller au bout de mon idée ?
  • Quels sont les obstacles qui pourraient me faire peur ? 
  • Qu’est-ce qui pourrait me ralentir ?
  • Quel événement pourrait me décourager ?

D’autre part, il est indispensable de penser « solution » en prenant l’habitude de tout considérer comme une opportunité, plutôt que comme un problème. Être orienté solution, c’est se focaliser sur ce qui est faisable plutôt que sur ce qui n’est plus possible.

_______________

 Lien affilié Amazon :  Votre idée va devenir une réalité – Fabien Olicard

Pour télécharger la fiche de lecture

_______________

 Retour sur la page du projet P04 – Résumés de livre

 

Les Règles Universelles de la Vie – Nabil Fanous  (Résumé) 

Nabil Fanous est un chirurgien, professeur universitaire et un éminent conférencier. Dans son livre, Les Règles Universelles de la Vie (lien affilié), il partage 27 principes sur la gestion du temps, l’épanouissement personnel et la réussite professionnelle.

Dans cette synthèse, découvrons l’essentiel des techniques et stratégies qu’il aborde. C’est parti !

Vidéo

Podcast

Fiche de lecture

Télécharger

Les 27 règles

 

1 – Agir immédiatement et perfectionner plus tard

L’idée est de perdre la tendance à dire “je vais le faire” sans jamais s’atteler à la tâche. La clé est simplement de se forcer à passer à l’action pour initier le mouvement. Pour se faire, une astuce consiste à fractionner les tâches qui paraissent insurmontables en de petites étapes.

2 – Oser demander ce que l’on veut (au moins une fois)

Par peur d’être impoli, par conformisme ou pour ne pas déplaire aux autres, nous préférons garder le silence plutôt que d’exprimer ce que l’on souhaite réellement. A l’opposé, Nabil Fanous conseille d’exprimer ses souhaits une seule et unique fois. Il propose six astuces pour formuler une demande efficace : 

    • commencer par des mots simples comme “j’aimerais” ou “puis-je”
    • être bref
    • être réaliste
    • rester cordial
    • maintenir le contact visuel
    • rester silencieux une fois la demande formulée

3 – Commencer une critique par un compliment et un argument par un accord

Premièrement, nous avons tendance à facilement garder en tête les critiques et à en vouloir au porteur du message. Deuxièmement, nous sommes aussi plus prompts à critiquer qu’à faire des compliments. Pour rester estimé et respecté, l’auteur suggère, au contraire, d’être généreux avec ses compliments et bref avec ses critiques. Il donne plusieurs techniques : 

    • commencer par un compliment avant d’enchaîner sur une critique. 
    • aborder les points forts avant les points faibles
    • citer un point d’accord avant d’argumenter sur un désaccord
    • En cas de désaccord total, il vaut mieux simplement dire “ je comprends votre point de vue”.

4 – Se tenir droit et regarder devant

La première impression se cristallise en seulement quelques secondes. Sans même que l’on ait besoin de prononcer un seul mot, notre posture et notre regard influencent la manière dont les autres nous perçoivent : 

    • Une posture assurée et un regard posé— sont les signes révélateurs de votre confiance en vous.
    • Une posture affaissée et un regard vague— sont le Roi et la Reine des mauvaises premières impressions

Voici quelques conseils dispensés par l’auteur sur le sujet : 

    • avoir une tête haute, un cou bien droit et un menton dégagé
    • balancer doucement les bras
    • adopter une démarche talon-pointe
    • regarder droit devant lorsqu’on marche
    • regarder droit dans les yeux lorsqu’on parle

5 – Écouter avant de parler

L’art d’écouter a pratiquement disparu. Nous avons tendance à interrompre les autres pour essayer de prendre la parole ou nous feignons d’écouter car nous réfléchissons à notre prochaine tirade ou encore nous nous perdons dans nos pensées .

La capacité d’écoute est pourtant une force magnétique. Paradoxalement, les individus capables de prêter attention aux gens qui les entourent, trouvent plus facilement l’attention des autres. C’est pourquoi, il est préférable de faire l’effort d’écouter attentivement les gens, et parlez seulement si nécessaire. A ce propos, il est important de se concentrer à la fois sur ce que l’on entend et ce que l’on voit car une grande partie du message est non-verbal.

6 – Eliminer, déléguer et réduire ses tâches

Une première clé revient à éliminer le superflu en prenant plusieurs habitudes : 

    • arrêter de consulter son téléphone, ses e-mails et ses réseaux sociaux sans cesse.
      • limiter leur consultations à seulement 3 créneaux de 10 à 15 minutes par jour
      • mettre en place des notifications silencieuses
      • bloquer et se désabonner des applications non essentielles
    • Supprimer ses comptes e-mails inutiles
    • Éliminer la télévision et les abonnements (câbles, journaux, Netflix…)

Une seconde piste consiste à prendre l’habitude de déléguer. Pour ce faire, il convient d’expliquer clairement le résultat à accomplir et veiller à vérifier et revérifier le travail.

Enfin la dernière option consiste à réduire ses tâches. Cela revient par exemple à : 

    • supprimer les parties inutiles 
    • compresser le délai de réalisation (loi de Parkinson)
    • supprimer les parties inutiles 
    • consulter uniquement le début, les titres des paragraphes et la fin d’un texte pour gagner du temps

7 – Jouer sur l’absence

Pour reprendre une expression de l’auteur : “La première cuillère de miel est un délice, la dixième est un supplice”. L’auteur entend par là qu’il faut veiller à ne pas dévaloriser sa présence en l’offrant en excès. Pour appliquer le principe de rareté, la principale stratégie repose sur la notion d’offre et de demande.

    • espacer judicieusement ses interactions sociales
    • ne pas appeler trop souvent
    • ne pas abuser de l’hospitalité de ses hôtes
    • ne pas parler trop longtemps

8 – Mettre ses problèmes sur papier

Écrire ses inquiétudes est un excellent moyen de ne pas encombrer son cerveau de choses inutiles. De plus, la prise de note à la main favorise l’apprentissage actif, car ce comportement nous force à reformuler nos idées et pensées.

Pour faciliter la résolution d’un problème, l’auteur propose la règle des 5-minutes qui se compose de quatre étapes : 

    1. écrire le problème sur une feuille de papier
    2. noter toutes les solutions possibles
    3. comparer les solution
    4. sélectionner la meilleure

Il suggère également de tenir une liste de priorités et de garder des blocs notes et stylos partout à proximité.

9 – Envisager, à la fois, le pire scénario et le scénario le plus probable

Dans un premier temps, il est inutile de s’inquiéter de choses futiles. L’auteur juge qu’un problème est insignifiant s’il peut être oublié d’ici 6 mois. Dans un second temps, si la préoccupation est vraiment sérieuse alors il est sage d’envisager le pire scénario et l’option la plus susceptible de se produire. La plupart du temps, la pire issue sera plus qu’improbable et elle engendrera une situation acceptable. Au final, il faut s’attendre au scénario le plus probable… tout en sachant que l’on pourra toujours survivre au scénario improbable. 

10 – Viser le bonheur

Nabil Fanous partage quatre secrets pour vivre heureux :

    • travailler et rester occupé. Le bonheur, ce n’est pas posséder des choses… mais faire des choses. Le fait de travailler et de rester occupé chasse la négativité et donne un but. Si l’on apprécie ne rien faire c’est uniquement si l’on vient de faire quelque chose. Plus on travaille dur pendant la semaine— plus on apprécie son week-end.
    • Avoir des attentes exaltantes.  Des objectifs enthousiasmants créent un sentiment d’impatience qui nous pousse à croquer la vie à pleine dent
    • Rester en bonne santé. Voici plusieurs clés à ce sujet : 
      • prévenir plutôt que guérir en faisant des contrôles et examens réguliers
      • avoir une bonne nutrition
      • faire de l’exercice physique
      • être occupé mentalement
      • Éviter les risques physiques
      • Contrôler son poids corporel
      • éviter les déclencheurs psychologiques et physiques de stress
    • Avoir un réseau de famille et d’amis. L’être humain est un animal social qui a besoin de se sentir soutenu et aimé. La solitude est un tueur silencieux. Pour ne pas se retrouver seul, il convient d’entretenir ses réseaux intimes en passant du temps avec ses amis et sa famille. C’est pourquoi l’auteur recommande de réserver à minima 5 min par jour pour appeler ses proches.

11 – Ne rien faire lorsqu’on ne sait pas

Lorsqu’on hésite entre plusieurs options, il ne faut pas se sentir obligé d’agir sous la pression. Il est préférable d’attendre et ne rien faire, quitte à ne choisir aucune option. Le temps révèle l’importance des problèmes. Soit ils perdent de l’importance et disparaissent, soit ils prennent de l’ampleur. Le fait d’attendre permet d’entrevoir progressivement les aspects positifs et négatifs de chaque option. Tôt ou tard, le temps met à jour la bonne option. Donc si l’on hésite, il faut prendre son temps avant d’agir.

12 – Ne rien dire lorsqu’on ne sait pas quoi dire

Même si le silence est gênant, il est préférable de rester silencieux si l’on ne sait pas comment réagir. Mieux vaut maintenir une expression neutre et détendue plutôt que de s’engager dans un mouvement de fuite ou de combat. Si quelqu’un insiste pour obtenir une réponse, il convient de botter en touche en disant : “je vais y réfléchir”.En cas de confrontations, il est préférable d’écouter plutôt que de parler. Il y a du pouvoir… à ne rien dire ! 

L’auteur recommande également d’éviter d’aborder les sujets du “trio tabou” que sont le sexe, la religion et la politique.

13 – Ne pas jouer avec ce que l’on ne peut pas se permettre de perdre

La malchance finit toujours par frapper. C’est pourquoi il ne faut ni se fier à la chance ou à son intelligence et ne jamais jouer avec un bien crucial. La clé est de ne choisir uniquement les options où le risque est acceptable. Mieux vaut ne pas prendre le paris si l’on ne peut pas se permettre de perdre. A ce sujet, l’auteur recommande d’éviter tous les jeux de hasard.

14 – Arrêter immédiatement les comportements qui génèrent de l’angoisse

Notre système d’alarme interne est vieux de quatre millions d’années. Lorsque l’on ressent de l’angoisse, celà signifie que des problèmes potentiels se trament. Dans ce cas, il est préférable de commencer à réfléchir, essayer de comprendre pourquoi on ressent cela afin d’identifier et traiter les problèmes sous-jacents.

15 – Créer des habitudes qui nous simplifient la vie

Un modèle d’habitudes repose sur des routines spécifiques qui se répètent quotidiennement. Le fait d’adopter des actions automatiques répétitives possède un côté rassurant et agréable. Les habitudes nous permettent de faire des choses sans réfléchir en nous épargnant un effort mental. On peut ainsi gagner du temps et s’éviter un stress en réduisant le nombre de décisions à prendre. Voici trois principes pour développer des habitudes intelligentes : 

    • Définir un comportement attrayant pour le cerveau
    • Répéter la nouvelle habitude pendant un mois
    • Impliquer une autre personne dans sa mise en place

16 – Préférer le mono-tâche au multi-tâches

Le culte du multitâches est une erreur car en essayant de tout faire et de ne rien rater, on passe à côté de tout. A l’inverse, le mono-tâche permet une meilleure concentration et productivité, tout en restant dans le moment présent.

Une alternative élégante est le multi basculement, c’est-à -dire passer d’une tâche à l’autre mais se focaliser pleinement sur la tâche en cours lorsqu’on l’exécute. Cela revient, par exemple, à se concentrer pleinement sur les personnes à qui l’on parle. 

Nabil Fanous suggère aussi de laisser nos yeux choisir la tâche à effectuer. C’est-à -dire privilégier les activités qui occupent notre esprit à l’instant T.

17 – Considérer que rien n’est gratuit

Du point de vue de l’auteur, tout ce qui se passe entre les gens est un échange, dans le sens où l’on obtient jamais quelque chose pour rien. Pour chaque cadeau, nous devons céder quelque chose d’une valeur égale ou supérieure. Ainsi il faut toujours se méfier lorsqu’on reçoit quelque chose de gratuit en apparence. 

18 – Considérer que les gens ne changent pas

Le patrimoine génétique des individus a plus d’influence sur leur personnalité et sur leurs talents que l’éducation qu’ils reçoivent. La biologie l’emporte sur l’environnement. C’est pourquoi les gens ne changent pas facilement et même s’ils changent, ils reviennent souvent en arrière. L’auteur propose tout de même d’essayer de changer les gens une fois ou deux mais d’abandonner si les tentatives sont infructueuses.

19 – Changer de méthode pour changer de résultat

La “graine A” donne toujours la “plante A”. Il faut comprendre par là que si l’on veut une autre plante, il faut essayer une autre graine ! Autrement dit, nous avons tendance à refaire souvent la même chose… en espérant un résultat différent ! Or la même action induit souvent la même réaction. Pour changer de résultat, il faut changer l’action initiale. 

20 – Se comparer à soi plutôt qu’aux autres

Généralement nous pensons à ce que les autres ont et nous regardons ce que nous n’avons pas. En réalité, il vaut mieux faire l’inverse : penser à ce que les autres n’ont pas et penser à ce que l’on a soi même. D’une part, il vaut mieux compter ses bénédictions plutôt que ses peines, car la majorité de nos envies ne seront jamais assouvies.

D’autre part, il y aura toujours une personne meilleure que nous ! D’où l’importance de ne pas regarder ce que les autres ont.

En parallèle, il est judicieux de faire une liste de nos gratitudes et de se souvenir des malheurs qui auraient pu nous arriver mais qui ne se sont pas produits.

21 – Apprendre des erreurs des autres

Pour citer les mots du livre, “il est plus intelligent d’utiliser un médicament testé scientifiquement, que d’essayer un médicament expérimental”. 

Même s’il est nécessaire d’apprendre de ses propres erreurs, il faut comprendre que les leçons apprises par l’expérience sont généralement douloureuses. C’est pourquoi Nabil Fanous suggère d’apprendre, en priorité, des erreurs des autres. En tout cas, il recommande de noter toutes ses erreurs dans un carnet et de les relire régulièrement.

22 – Être digne de confiance, mais être vigilant lorsqu’on fait confiance aux autres

Du fait que la confiance est complexe, il est préférable de suivre son instinct lorsqu’on doit faire confiance aux autres. En parallèle, il faut aussi considérer que la confiance s’acquiert avec le temps. Par défaut, il vaut mieux ne pas accorder une confiance aveugle aux autres, en particulier dans les trois domaines suivants : argent, amour et santé. Pour reprendre les mots du texte : “Ne donnez jamais un chèque en blanc à la confiance et assurez-vous de couper les cartes ! “

Un autre point essentiel concerne la confiance que l’on se doit d’inspirer. La règle d’or est de toujours tenir ses promesses pour ne jamais trahir les gens qui nous font confiance. Un “oui” est un serment et une parole est un contrat signé. Ainsi, mieux vaut ne pas s’engager si l’on est pas certain de tenir promesse.

23 – Ne pas se venger

Nous avons trop souvent tendance à suivre la voie de la colère. Lorsque quelqu’un nous fait une crasse, on essaye de se venger. Or du point de vue de l’auteur, “Chercher à se venger, c’est comme avaler du poison… et s’attendre à ce que l’autre personne en meurt !”. Plutôt que de se concentrer sur ce qui est mauvais pour l’adversaire, il est préférable de se viser ce qui est bénéfique pour soi. 

24 – Toujours avoir un filet de sécurité

Il est plus sage d’avoir une stratégie de secours lorsque les enjeux sont importants (au niveau familial, professionnel, financier,…). Un plan B est réconfortant et permet d’appréhender les situations plus sereinement. Pour reprendre un vieil adage : “il ne faut pas mettre tous ces œufs dans le même panier”. Autrement dit, il vaut mieux éviter de dépendre d’une seule option. 

25 – Porter attention à son apparence

L’apparence générale détermine la façon dont le monde nous perçoit. Des études montrent que les personnes attirantes physiquement sont traitées plus favorablement et que la tenue vestimentaire, le regard ou encore la prestance ont plus d’impact que la personnalité lors d’une première rencontre. C’est pourquoi, l’auteur conseille de faire l’effort de se mettre en valeur chaque jour afin de faire une bonne première impression.

Le test du miroir est un exercice efficace pour évaluer la perception que l’on a de notre apparence. Cela consiste à se poser la question : Qu’est-ce que je ressens lorsque je me regarde dans le miroir le matin ? Si les sentiments sont incohérents avec le reflet dans la glace alors on a une fausse expression et il faut alors travailler sur son apparence.

L’auteur termine ce chapitre en abordant la question du vieillissement. Il explique que les personnes attrayantes commencent à connaître un véritable revirement de situation en vieillissant. Il compare la beauté à la richesse de la manière suivante : “c’est bien plus facile de commencer pauvre et de continuer à vivre modestement, que d’être riche un jour et pauvre le lendemain !”

26 – Agir comme un gagnant

Le plus important face aux inévitables coups durs de la vie est notre capacité d’y faire face. A ce niveau, l’adoption du bon état d’esprit est primordial, car une simple pensée peut soit nous renforcer ou soit nous briser. Autrement dit : Notre bien-être est principalement contrôlé depuis… notre tête !

Nabil Fanous partage plusieurs recommandations à ce sujet : 

    • ne pas s’attarder sur le passé
    • ne jamais céder ou abandonner
    • éviter de se comporter comme un perdant 

En se comportant comme un gagnant, les autres nous traiteront comme tel.

27 – Vivre dans le présent en se concentrant sur chaque minute

Pour paraphraser Nabil Fanous : [La vie] “c’est le seul film en direct dans lequel vous pouvez jouer, rectifier votre rôle et avoir du plaisir ; Le film d’hier ne peut être rembobiné, et le film de demain n’est pas encore sorti ! Mais aujourd’hui vous appartient, à vous de le façonner et d’en profiter.”

L’ultime secret pour une vie heureuse revient à se concentrer sur chaque minute de sa vie.

_______________

 Lien affilié Amazon :  Les Règles Universelles de la Vie – Nabil Fanous

Pour télécharger la fiche de lecture

 

_______________

 Retour sur la page du projet P04 – Résumés de livre

 

 

 

 

 

Deep work – Cal Newport  (Résumé) 

Cal Newport est un auteur et professeur de sciences informatiques. Dans son livre, Deep work (lien affilié), il partage ses conseils pour travailler efficacement en restant concentré sur ses tâches. Dans la première partie, il détaille l’étonnant principe de travail en profondeur. Dans la seconde partie, il donne quatre règles pour l’appliquer dans nos vies afin de retrouver la concentration dans un monde de distractions. Pour ce résumé, reprenons l’essentiel des différents chapitres du livre. C’est parti ! 

Vidéo

Podcast

Fiche de lecture

Télécharger

Le travail en profondeur

A cause des outils de réseaux, nous avons tendance à de plus en plus fournir un travail superficiel. Les distractions récurrentes nous empêchent de nous concentrer pleinement sur nos tâches. Le problème est que pour créer de la valeur et un travail de qualité, la concentration est essentielle. 

Cal Newport constate que les personnes influentes ont la faculté d’avancer sur leurs projets dans un état de concentration absolue. C’est ce que l’auteur appelle le travail en profondeur. Pour lui, l’habileté à travailler en profondeur est une compétence indispensable à acquérir si l’on veut réussir. Il développe son hypothèse en plusieurs points : 

Le travail en profondeur est une expérience d’une grande valeur

La pensée économique actuelle affirme que la croissance et l’impact sans précédent de la technologie créent une restructuration massive de notre économie. Les machines intelligentes tendent à prendre une place de plus en plus importante et la technologie risque de rendre obsolète de nombreux emplois. A noter également que les progrès technologiques facilitent aussi et surtout le travail de ceux qui savent s’en servir. 

Les futurs gagnants de la nouvelle économie

Trois groupes d’individus peuvent tirer leur épingle du jeu : 

  • les salariés extrêmement qualifiés capables de travailler et de produire des résultats à l’aide de machines complexes
  • les superstars, c’est-à-dire les meilleurs dans leur disciple. Car de nos jours, les entreprises peuvent faire appel aux services de travailleurs partout dans le monde grâce à la technologie.
  • les propriétaires, autrement dit, les personnes qui investissent dans les nouvelles technologies.

En tout cas, Cal Newport liste deux capacités essentielles pour réussir dans la nouvelle économie : 

  • La capacité d’apprendre et maîtriser rapidement les choses difficiles
  • La capacité à produire un travail d’un niveau exceptionnel, en termes de qualité et de rapidité.

Pour lui, ces compétences sont conditionnées par la faculté de réaliser un travail en profondeur, qui nécessite une concentration intense et une pratique délibérée.

La pratique délibérée

D’un point de vue neurologique, lorsque nous effectuons une tâche avec concentration, nous cimentons des circuits neuronaux spécifiques qui nous permettent, in fine, d’être plus efficaces. Pour ce faire, il est indispensable de se concentrer intensément sans être distrait. La production d’un travail d’excellente qualité est égal au temps passé sur la tâche multiplié par l’intensité de la concentration. 

Pour tirer partie de cette loi de productivité, il est important de dédier des créneaux entiers à un travail très intense qui ne souffre d’aucune interruption. La pratique délibérée d’une activité sur de longues périodes ininterrompues est la clé.

Le travail en profondeur est une expérience rare

La culture de la connectivité

Cal Newport constate que les tendances actuelles du monde du travail sont en contradiction avec le travail en profondeur. L’open space, la communication rapide via les messageries instantanées ou la nécessité d’être présent sur les réseaux sociaux impliquent des distractions qui nuisent à la concentration.

La culture de la productivité

La recherche incessante de la productivité nuit également au travail en profondeur. Pour prouver leur valeur, les travailleurs cherchent à montrer qu’il font beaucoup de choses. Ils s’affairent à traiter des tâches administratives, envoyer et répondre à des e-mails à toute heure, participer à des réunions en permanence, soumettre des idées à tout le monde. Mais paradoxalement, ces tâches n’ont que très peu de valeur ajoutée.

La culture d’internet

De plus, l’omniprésence des tâches en lien avec les réseaux sociaux (les tweets, likes, photos taggées, les posts) n’apportent que très peu de valeur pour les entreprises et leurs employés.

En fin de compte, les tendances énumérées précédemment se développent mais perturbent la concentration. Le travail en profondeur devient ainsi de plus en plus rare. Ainsi, les personnes capables de privilégier la profondeur de concentration ont un boulevard pour récolter de magnifiques fruits.

Le travail en profondeur est une expérience riche

La dernière hypothèse est que le travail en profondeur n’est pas seulement bénéfique sur le plan économique, mais il produit aussi une certaine tranquillité et sérénité. Le fait d’accroître le temps passé dans un état de profondeur de concentration donne du sens et apporte une grande satisfaction professionnelle. On peut noter que le sens provient davantage des efforts mis dans la pratique plutôt que de l’accomplissement des résultats.

A ce propos, l’état mental optimal survient lorsque le corps ou l’esprit sont utilisés jusqu’à leurs limites dans un effort volontaire en vue de réaliser quelque chose de difficile et d’important. 

Finalement, ce dernier argument sur le travail en profondeur est une vision assez philosophique. En tout cas, pour Cal Newport, l’épanouissement passe par le fait de viser une pratique délibérée dans un état de concentration extrême.

Les quatre règles pour favoriser le travail en profondeur

Pour faire de sa vie professionnelle une existence axée sur la profondeur de concentration, l’auteur partage un programme organisé autour de quatre règles strictes.

Règle n°1 : Instaurer des routines et des rituels

L’un des principaux obstacles à l’accès au travail en profondeur est l’envie de porter son attention sur quelque chose de plus superficiel. Pour éviter ce désagrément, il est nécessaire de s’appuyer sur sa force de volonté . Le problème est que notre quantité de volonté est limitée et diminue à mesure qu’on l’utilise. C’est pourquoi Cal Newport suggère d’instaurer des routines et rituels afin de minimiser la quantité d’énergie nécessaire au basculement vers un état d’intense concentration non interrompue. Il propose plusieurs stratégies : 

Choisir sa propre philosophie de la profondeur

En fait, il existe plusieurs moyens d’intégrer le travail en profondeur à sa vie professionnelle : 

  • La philosophie monastique consistant à se couper drastiquement de toute distraction à l’image d’un moine qui s’isole dans son monastère durant une longue période.
  • La philosophie bimodale dont l’approche revient à consacrer une partie de sa journée à des activités profondes (par exemple le matin) et à laisser le reste ouvert à n’importe quelle autre tâche. 
  • La philosophie rythmique dont le but est d’entamer régulièrement des séances de travail en profondeur et de les transformer en simple habitude. Par exemple en se consacrant des créneaux hebdomadaires réguliers pour s’isoler et avancer sur ces travaux.
  • La philosophie journalistique consistant à caser dans son emploi du temps des créneaux pour travailler en profondeur dès que l’on en a l’occasion (même si la séance ne dure que quelques minutes).

Du point de vue de l’auteur, la philosophie journalistique est idéale mais demeure difficile à mettre en application.

Ritualiser

Contrairement à la croyance populaire, les meilleurs créateurs ne fonctionnent pas à l’inspiration. Leurs créations naissent d’un travail discipliné et régulier. Pour reprendre les mots du texte : “Les grands esprits créatifs pensent comme des artistes, mais travaillent comme des comptables.” 

Bien qu’il n’existe pas de rituel universel, il convient de prendre en compte le lieu et la période de travail durant ses phases de pratique délibérée. Il ne faut pas hésiter à utiliser les grands moyens quitte à modifier radicalement son environnement de travail. L’auteur illustre ses propos avec l’exemple de JK Rowling. Durant l’écriture de la saga Harry Potter, la romancière s’est installée dans une suite d’un palace près du château d’Édimbourg afin de pouvoir travailler sereinement. 

Le but est de choisir un lieu qui favorise l’exécution en profondeur d’une tâche, qui réduit la tendance à procrastiner et qui renforce la motivation et l’énergie.

Ne pas travailler seul

Même si la relation entre le travail en profondeur et la collaboration est délicate, le fait de collaborer peut s’avérer fructueux notamment pour accroître la qualité du travail.

En tout cas, il convient de garder en tête les deux choses essentielles : 

  • Les distractions détruisent la profondeur de concentration.
  • Les réflexions sont de meilleures qualités lorsqu’elles sont issues de plusieurs avis

En fait, l’idéal est de travailler à la fois dans les espaces communs pour échanger et s’inspirer des idées des autres, tout en conservant un endroit où s’isoler pour travailler en profondeur.

Diriger la manœuvre à la manière d’une entreprise

Cal Newport propose quatre principes pour développer le travail en profondeur dans son organisation : 

  • identifier un petit nombre de résultats ambitieux à obtenir afin de se concentrer uniquement sur ce qui est primordial 
  • définir des indicateurs stratégiques pour orienter ses résultats dans la direction souhaitée
  • Disposer les indicateurs sur un tableau d’affichage pour rappeler la direction
  • Faire régulièrement le point pour créer une cadence de responsabilisation

Être paresseux

Pour l’auteur, l’oisiveté est d’une importance capitale car elle favorise l’apparition d’idées et contribue à refaire le plein d’énergie. Les activités de détente comme marcher dans la nature, écouter de la musique, passer du temps avec ses proches aident implicitement à mieux travailler en profondeur. 

Règle n° 2 : Alterner les périodes de travail et les temps de détente

Programmer des plages de distraction

Pour se concentrer intensément, une clé est d’apprendre à son esprit à se débarrasser de sa dépendance à la distraction. Pour ce faire, Cal Newport propose de définir des plages de distraction programmées juste après des périodes de concentration intense afin de se détendre et utiliser les réseaux uniquement à ce moment-là. Ce principe fonctionne même si l’on est obligé d’utiliser très fréquemment Internet et de répondre rapidement aux e-mails. L’objectif final est de faire en sorte que la journée reste vierge de toute utilisation d’Internet exceptée durant les périodes de distractions. 

Utiliser la méditation productive

Une autre stratégie est d’utiliser la méditation productive. Cela consiste à tirer profit des périodes où l’on est occupé physiquement, mais pas mentalement (la marche, la course à pied, la conduite, la douche) pour se concentrer exclusivement sur un problème professionnel donné. Par exemple, une habitude peut être de programmer un temps pour  marcher en cours de journée afin de méditer un problème spécifique. 

Règle n° 3 : Abandonner les réseaux sociaux

Appliquer la loi de Pareto

Les réseaux sociaux fragmentent le temps dont nous disposons et nuisent à notre faculté de concentration. C’est pourquoi Cal Newport recommande de rejeter l’état d’hyper connectivité en choisissant l’approche de l’artisan. Le but est de trouver un juste milieu en sélectionnant les outils de réseaux en fonction des bénéfices qu’ils nous procurent. Pour chaque application, cela revient à identifier les bienfaits associés à leur utilisation et les désagréments que cela engendrerait si on arrêtait de les utiliser. Ensuite il faut seulement adopter les outils dont les avantages dépassent les inconvénients.

Déserter les réseaux sociaux

Une autre approche plus radicale revient à déserter les réseaux sociaux, tout simplement. L’auteur explique que le caractère insidieux des réseaux sociaux provient de coups marketing biaisés.

  • Le premier nous laisse croire que si nous n’utilisons pas ces produits nous pourrions passer à côté de quelque chose.
  • Le second s’appuie sur une politique de l’attention superficielle du type : “je prêterai attention à ce que tu dis si tu prêtes attention à ce que je dis – quelle que soit la qualité du propos”

Au bout du compte, la recommandation est de ne plus utiliser les sites Web axés sur le divertissement. Pour ce faire, il faut offrir au cerveau une alternative de qualité en faisant d’autres activités qui nous passionnent.

Règle n° 4 : Fuir la superficialité

Rares sont les personnes à vraiment travailler huit heures par jour.  En général, nous travaillons pendant quelques heures et nous passons le reste du temps en réunion, à naviguer sur la toile, à discuter de divers sujets ou à traiter nos préoccupations personnelles.

Du point de vue de l’auteur, la diminution de la semaine de travail améliorerait l’efficacité des gens. Avec moins d’heures de travail, nous cesserions de faire des choses sans importance et nous respecterions et gérerions mieux notre temps. Autrement dit, nous réduirons les activités superficielles au profit du travail en profondeur.

Cal Newport partage plusieurs conseils pour éliminer la superficialité dans notre vie professionnelle : 

  • Planifier chaque minute de sa journée en la divisant en créneaux de trente minutes et en y affectant des activités
  • Quantifier le degré de profondeur de chaque activité
  • Demander à son patron un pourcentage de son temps à allouer aux tâches superficielles
  • Terminer son travail à 17h30
  • Devenir difficile à joindre
    • faire en sorte que les personnes qui vous envoient un e-mail fassent un effort supplémentaire
    • anticiper et en faire plus dans ses réponses
    • ne pas répondre

Conclusion

En guise de conclusion, je citerais cet extrait du livre : 

“ S’engager à travailler en profondeur n’est pas une posture morale, ni une prise de position philosophique, mais c’est reconnaître de manière pragmatique que la capacité de concentration est une habileté qui permet de faire des choses importantes.” 

_______________

 Lien affilié Amazon :  Deep work – Cal Newport

Pour télécharger la fiche de lecture

 

_______________

 Retour sur la page du projet P04 – Résumés de livre

 

 

 

 

 

Les Lois de la nature humaine – Robert Greene (Résumé)

Robert Greene est un écrivain américain. Son livre, Les lois de la nature humaine (lien affilié), se présente comme un manuel de décodage du comportement humain. Il comprend une liste de 18 lois réalistes et sans concession qui décrivent en détail qui nous sommes. Chaque loi est accompagnée d’un exemple historique pour l’illustrer ainsi que des explications et des conseils pour en tirer profit. Pour ce résumé, synthétisons les principaux enseignements pour chacune de ces lois.  

Vidéo

1ère partie :

2ème partie :

Podcast

1ère partie :

2ème partie :

Fiche de lecture

Télécharger

Les lois de la nature humaine

Les objectifs des lois de la nature humaine

Robert Greene explique que la nature humaine reflète nos racines primitives et façonne ce que nous créons. Les comprendre, nous offre plusieurs avantages :

  • nous rendre plus compétent pour décrypter la personnalité de nos interlocuteurs
  • faire de nous des observateurs plus calmes et avisés en nous libérant des excès émotionnels qui nous épuisent inutilement
  • nous donner les moyens d’affronter les individus toxiques qui tendent à provoquer des dégâts émotionnels à long terme
  • connaître les leviers pour motiver et influencer les autres afin de nous aider à cheminer plus facilement dans la vie.
  • réaliser à quel point les forces de la nature humaine agissent sur nous et transformer nos propres tendances négatives.
  • faire de nous des personnes plus empathiques et capable de créer des liens plus profonds et plus satisfaisants avec notre entourage.
  • transformer notre regard sur notre potentiel en nous faisant prendre conscience d’un moi supérieur à qui donner la parole.

1 – La loi de l’irrationalité – Maîtriser son moi émotionnel

Nous devons privilégier les choix rationnels, en prenant des décisions basées sur la raison plutôt que sur les émotions . La difficulté est que les émotions tendent à gouverner notre esprit. Elles contaminent nos pensées et nous rendent sensibles aux idées qui nous font plaisir et flattent notre égo. Cependant, l’irrationalité fait partie de la structure de notre cerveau et personne n’est à l’abri de l’effet irrésistible des émotions sur l’esprit. 

C’est pourquoi, Robert Greene suggère de faire preuve d’introspection. C’est-à-dire apprendre à observer et analyser nos émotions afin d’être en mesure d’en faire abstraction pour contrecarrer leurs effets. Il propose trois étapes pour nous aider à prendre le chemin de la rationalité :

  1. identifier nos biais cognitifs
  2. Se méfier de l’escalade émotionnelle
  3. Maîtriser les stratégies d’expression du moi rationnel
    • Se connaître soi-même
    • Examiner ses émotions à la racine
    • Augmenter son temps de réaction
    • Accepter les gens comme des faits
    • Trouver l’équilibre entre pensée et émotion

2 – La loi du narcissisme – Transformer le narcissisme en empathie

L’attention dont on bénéficie est naturellement limitée. Pour nous réconforter nous créons une image de nous-même qui nous permet de nous sentir validé de l’intérieur. C’est l’estime de soi. 

Le risque est de devenir narcissique en tombant en admiration de nous-même. L’auteur cite plusieurs exemples : 

  • Le narcissique qui exerce un contrôle total tel que Joseph Staline
  • Le narcissique théâtral qui a un besoin d’attention insatiable
  • Le narcissique sain qui possède la capacité de déchiffrer et évaluer l’humeur et l’état d’esprit de ses congénères

Paradoxalement, les individus capables de faire preuve d’empathie en prêtant attention aux gens qui les entourent, trouvent plus facilement l’attention des autres. C’est pourquoi, l’auteur nous recommande de cesser notre monologue intérieur et de s’intéresser à nos interlocuteurs. Voici les quatre formes d’empathie à développer :

  1. L’attitude empathique : se débarrasser de notre tendance à porter des jugements à l’emporte-pièce.
  2. L’empathie viscérale : établir une connexion émotionnelle en devenant le miroir de l’autre
  3. L’empathie analytique : chercher à découvrir ce qui rend les gens unique
  4. La faculté d’empathie : rencontrer des personnes variées pour rendre notre capacité d’empathie polyvalente

3 – La loi de la persona – Découvrir ce qui se cache derrière le masque

Les gens ont tendance à porter un masque qui les montrent sous le jour le plus favorable. Trop souvent, nous prenons à tort cette apparence pour la réalité. Heureusement les êtres humains laissent échapper leurs véritables sentiments et leurs désirs inconscients dans les signaux non verbaux qu’ils ne peuvent pas totalement contrôler.

D’abord, il est important de simplement accepter la théâtralité de la vie en considérant que nous sommes dans un monde d’apparence. Dans un second temps, il est important de ne pas prendre les apparences comme la réalité. A ce titre, il convient de devenir un décrypteur des véritables sentiments des gens en travaillant sur notre sens de l’observation et en l’exerçant le plus souvent possible. 

Pour mener à bien cette mission, on doit maîtriser trois aspects : 

  1. comprendre comment observer les autres. Cela se traduit par plusieurs astuces :
    • détecter les expressions qui vont à l’encontre des propos
    • se taire et faire parler les autres
    • toujours tenir compte du milieu culturel de ses interlocuteurs
    • essayer de s’observer soi-même
  2. apprendre quelques clés essentielles pour décrypter la communication non verbale. Il y a trois signaux majeurs à observer : l’attirance / la répulsion, la dominance / la soumission et l’imposture / la tromperie.
  3. passer maître dans l’art de gérer son image. Voici quelques conseils à ce sujet
    • Maîtriser les signaux non verbaux que l’on envoie
    • s’entraîner à exprimer les bonnes émotions sur commande
    • S’adapter à son public
    • Créer une première impression adaptée aux circonstances
    • Jouer sur l’effet de surprise et le mystère
    • Se parer de toutes les qualités

4 – La loi du comportement compulsif – Déterminer la force du caractère des individus

Pour ne pas se laisser berner par l’image que l’autre essaie de projeter, il vaut mieux chercher à étudier son caractère. Le caractère d’un individu se forge dès sa plus tendre enfance et par ses habitudes quotidiennes. Le principal indicateur du caractère de quelqu’un se lit dans ses actions au fil du temps. Inévitablement, nous sommes sujets à répéter les mêmes décisions et les mêmes comportements.

En observant les schémas compulsifs des gens, nous pouvons prédire leur force de caractère (leur manière de faire face à l’adversité, de s’adapter, à travailler avec les autres, leur patience…). La clé est de graviter autour des personnes qui montrent des signes de force, et éviter les nombreuses personnalités toxiques (L’hyper-perfectionniste, le rebelle absolu, l’’écorché vif, le beau parleur, l’obsédé sexuel, l’enfant gâté, le courtisan, le sauveur, le donneur de leçons).

A titre personnel, au lieu d’ignorer l’influence de notre caractère, il convient plutôt d’observer puis corriger avec la plus grande honnêteté possible nos propres erreurs et les schémas récurrents qui vous empêchent d’avancer.

5 – La loi de la convoitise – Être un objet de désir insaisissable

Au lieu de se focaliser sur ce que l’on convoite dans le monde, on doit plutôt s’entraîner à se focaliser sur les autres (sur leurs désirs réprimés et leurs fantasmes insatisfaits). Être capable de façonner les perceptions des objets, de susciter le désir et d’exploiter les fantasmes dissimulés sont des pouvoirs inestimables.

Il faut comprendre que nous sommes particulièrement marqués par le désir incessant de posséder ce que nous n’avons pas. Plus l’objet du désir est éloigné, voire inatteignable, plus nous avons envie de l’avoir. A ce propos, l’auteur explique que l’absence produit sur nous des effets très primaires. Trop de présence nous étouffe, et l’absence stimule notre intérêt. C’est pourquoi il suggère d’apprendre à créer du mystère autour de nous, à utiliser l’absence stratégique pour inciter les autres à désirer notre retour, bref à vouloir nous posséder. 

Voici les trois grandes stratégies pour stimuler le désir :

  1. savoir comment et à quel moment se retirer
  2. Créer des rivalités autour du désir
  3. Utiliser la provocation

Attention car ce n’est pas la possession qui motive secrètement les gens. Posséder l’objet convoité entraîne inévitablement une certaine déception et suscite le désir d’obtenir un nouvel objet. Pour garder le pouvoir, il faut donc continuer à disparaître par moments, surprendre et stimuler la chasse à l’objet du désir. 

Autre point, le désir suprême revient à convoiter un contact plus profond avec la réalité. Car, ce lien apporte sérénité et concentration.

6 – La loi du manque de vision – Prendre de la hauteur

Notre partie animale fait que nous avons tendance à vivre dans l’instant présent. Nous réagissons en premier lieu et en priorité à ce que nous voyons et entendons. Ainsi, nous succombons plus facilement aux séduisantes promesses de prospérité, aux résultats faciles et nous réagissons de façon excessive aux circonstances actuelles.

Au contraire, il vaut mieux prendre ses distances avec le présent et regarder plus loin dans l’avenir en réfléchissant aux conséquences de nos actes et à nos priorités sur le long terme.

En parallèle, il faut apprendre à évaluer les gens en fonction de l’étroitesse de leur vision ou de leur largeur d’esprit. Ensuite il convient d’éviter de se mêler à ceux qui n’anticipent pas les conséquences de leurs actes, qui sont dans un perpétuel mode réactif. Voici les quatre manifestations les plus répandues de la pensée à court terme :

  • subir des conséquences inattendues
  • s’empêtrer dans des luttes ou combats menant à une impasse
  • perdre patience
  • se perdre dans des broutilles

En tout cas, la clé est d’élargir autant que possible sa relation au temps et de le ralentir. Cela se traduit par le fait de : 

  • prendre de la hauteur pour être à l’affût de ce qui n’est pas immédiatement visible. 
  • garder à l’esprit ses objectifs long terme 
  • faire preuve de patience et de clairvoyance.

7 – La loi de la défensive – Briser les résistances d’autruis en les confortant dans leurs opinions

Robert Green commence par plusieurs constats : 

  • La vie est dure en particulier car les gens sont en rivalité. 
  • Nous veillons naturellement à nos propres intérêts.
  • Nous avons besoin d’être indépendant

Il en déduit que lorsque d’autres tentent de nous persuader de changer, nous nous mettons sur la défensive et nous leur résistons. Pour éviter que les gens réagissent ainsi, il est important qu’ils croient qu’ils agissent de leur plein gré.

Pour cela, il convient d’atténuer les résistances et de leur donner envie de coopérer. Voici plusieurs pistes : 

  • laisser l’autre parler en se mettant en retrait afin qu’il ait l’espace pour se mettre en avant
  • ne jamais attaquer les gens pour leurs convictions 
  • éviter de remettre en cause leur intelligence ou leur bonté
  • demander conseil pour donner le sentiment que l’on apprécie leur sagesse et leur expérience
  • entamer un cycle de faveurs en faisant un petit quelque chose pour eux afin de leur épargner des efforts

8 – La loi de l’auto-sabotage – Changer la situation en changeant sa façon de penser 

Nous avons tous notre propre façon de voir le monde, d’interpréter les événements et les actions des autres. Même si les états d’esprit sont aussi divers que variés, on peut les classer en deux grandes catégories : négatif et étroit ou positif et expansif. 

L’auteur distingue cinq formes de caractères renfermés et liste des conseils pour les surmonter : 

  • L’hostile → Se forcer à approcher les gens et situations avec une pensée positive
  • L’anxieux → Investir son énergie dans le travail
  • Le fuyant → Choisir un projet, même minime, et de chercher à l’achever en acceptant le risque d’échec.
  • L’aigri → Apprendre à dépasser les souffrances et déceptions de la vie.
  • Le dépressif → Canaliser son énergie dans le travail notamment dans le domaine artistique.

En tout cas, la clé est d’adopter un état d’esprit ouvert en se considérant comme un explorateur. Cela se traduit par le fait de sortir, faire des activités, travailler pour réaliser ses objectifs, laisser ses certitudes derrière soi, appréhender chaque obstacle comme un apprentissage. L’auteur suggère aussi d’essayer de mieux comprendre les gens auxquels nous avons affaire et de s’associer aux personnalités de type expansif.

9 – La loi du refoulement – Affronter son côté obscur

Nous possédons tous un côté obscur et égoïste composé d’insécurités et de pulsions agressives que nous réprimons et masquons soigneusement aux autres. Parfois, cette facette sombre tend à ressurgir. Les signes les plus propices de ce relâchement sont les comportements contradictoires, les éclats d’émotions, le déni véhément, les comportements “accidentels” ou encore la sur-idéalisation.

Une clé de la nature humaine consiste à apprendre, à reconnaître et analyser cette facette sombre. Puis, au lieu de la refouler et se sentir mal vis-à-vis d’elle, il faut mieux l’adopter et essayer de l’intégrer à sa personnalité actuelle. 

En fait, nous sommes attirés par les gens authentiques car cela nous rappelle notre caractère enfantin perdu. L’idée est donc de réussir à intégrer l’enfant et l’adulte, le côté sombre et le côté lumineux, l’esprit conscient et inconscient. C’est ce que l’auteur appelle l’être humain incorporé.

10 – La loi de l’envie – Se méfier de l’égo fragile 

Les être humains se comparent inévitablement les uns aux autres. Pour certains, la moindre différence peut se transformer en envie et conduire à générer un sentiment d’infériorité ou de frustration qui conduit à des agressions sournoises et/ou des actes de sabotage. 

L’auteur liste plusieurs types d’envieux : 

  • Le niveleur par le bas.
  • Le tire-au-flanc égocentrique.
  • L’obsédé du statut.
  • La sangsue.
  • Le maître de l’insécurité.

Il faut comprendre que le déclencheur le plus courant de l’envie est le changement brutal de statut, qui, in fine, perturbe les relations avec les autres. A ce propos, l’envie est plus susceptible de naître chez nos amis et confrères. Voici cinq exercices simples pour transformer la tendance à se comparer en quelque chose de positif, de productif et de prosocial, 

  • réfléchir à ce cache derrière l’objet de ses envies en imaginant les inconvénients inévitables qui y sont liés
  • Inverser les comparaisons en regardant ceux qui ont moins plutôt que ceux qui ont mieux
  • Pratiquer la Mit Freude. C’est-à-dire imaginer la joie des autres et s’en réjouir
  • Transformer l’envie en émulation en transformant la chose désirée en objectif à atteindre
  • Admirer la grandeur humaine en reconnaissant le génie chez quelqu’un et en saluant le potentiel de notre espèce

11 – La loi de la mégalomanie – Apprendre à connaître ses limites

Nous avons un besoin impérieux d’avoir une bonne estime de nous-mêmes. Or lorsque notre estime personnelle diverge trop de la réalité, nous devenons prétentieux. C’est particulièrement le cas après une réussite suite à quoi nous avons tendance à exagérer notre pouvoir. Voici les illusions les plus courantes : 

  • Je suis prédestiné.
  • Je suis un homme/une femme ordinaire.
  • Je suis le libérateur.
  • Je réécris les règles du jeu. Tout être humain souhaite
  • J’ai des doigts en or.
  • Je suis invulnérable.

En perdant le sens des réalités, on facilite les prises de décisions irrationnelles. La meilleure barrière contre la mégalomanie est de conserver son réalisme. Ensuite, il est préférable de reconnaître le facteur chance qui est inévitablement présent, ainsi que le rôle des tiers qui ont joué en notre faveur. Enfin, il vaut mieux cibler ses défis en se concentrant sur un seul projet ou problème.

En parallèle, pour vaincre un leader mégalo, la meilleure stratégie revient à créer un désenchantement viral. En cassant l’image glorieuse qu’il s’est forgée, ses fidèles risquent de surréagir et s’énerver, mais progressivement, quelques-uns douteront. 

12 – La loi de l’inflexibilité des sexes – Se re-connecter au masculin/féminin qui est en nous

Nous disposons tous de qualités masculines et féminines – une part est génétique, l’autre vient de l’influence du parent du sexe opposé. Pour présenter une identité cohérente en société, nous avons tendance à réprimer ces qualités en nous sur-identifiant au rôle masculin ou féminin qu’on attend de nous. Le problème est que nous perdons ainsi une dimension précieuse de notre personnalité. Notre mode de réflexion et d’agissement devient rigide. 

Notre mission est d’être plus souple en renouant avec les côtés plus durs ou plus doux de notre personnalité pour déjouer les attentes des autres. La clé de la nature humaine consiste à faire ressortir notre nuance masculine ou féminine. Au lieu de jouer le rôle attendu par notre sexe, il faut créer celui qui nous convienne car cela joue en faveur de l’authenticité.

13 – La loi du désœuvrement – Avancer en donnant du sens à sa vie

Contrairement aux animaux dont l’instinct leur évite les dangers, nous, êtres humains, devons compter sur nos décisions conscientes. Or, nos choix affectent notre avenir et nous mènent à d’inévitables déconvenues. Nos erreurs d’aiguillage font que parfois nous sentons manquer de sens. Le moyen d’éviter ce désagrément consiste à découvrir sa vocation et utiliser cette connaissance pour prendre des décisions. 

En se connaissant mieux, on se fait davantage confiance et on peut plus facilement choisir ses combats et son cap. Robert Greene propose cinq conseils pour donner une sens à sa vie : 

  • identifier les moments d’attirance viscérales
  • utiliser les résistances et les incitations négatives pour affiner sa vision
  • s’inspirer de gens dont la raison d’être est forte
  • Créer une échelle d’objectif décroissant en déclinant un grand but en de petites étapes progressives
  • Se plonger dans le travail et l’action pour découvrir ce que l’on apprécie

L’auteur partage également cinq formes courantes de fausse raisons d’être qu’il convient d’éviter : 

  • La quête du plaisir.
  • Les causes et les cultes.
  • L’argent et la réussite.
  • La célébrité et l’attention
  • Le cynisme

14 – La loi de la conformité – Ne pas laisser le groupe nous tirer vers le bas 

Nous disposons d’une personnalité sociale qui fait que nous devenons une personne différente lorsqu’on est en groupe. En fait, on se soucie de notre intégration et on s’efforce d’adopter les croyances des autres. On a ainsi tendance à agir de façon irrationnelle en groupe. 

D’un point de vue individuel, la clé est simplement de prendre conscience de ce mécanisme et de comprendre les changements qui se produisent en nous au lorsqu’on est en groupe. Se faisant on est capable de nous intégrer et de coopérer avec les autres tout en conservant notre indépendance et notre rationalité.

A ce propos, pour créer une dynamique saine et qui fonctionne, un groupe doit maintenir une étroite connexion avec la réalité. Voici cinq stratégies à mettre en œuvre pour y parvenir : 

  • Instiller une notion de finalité collective.
  • Recruter une bonne équipe de lieutenants.
  • Laisser l’information et les idées circuler librement.
  • Contaminer le groupe avec des émotions productives.
  • Former un groupe aguerri.

15 – La loi de l’inconstance – Leur donner envie de nous suivre

Les gens nourrissent toujours des sentiments ambivalents à propos de ceux qui détiennent le pouvoir. Ils veulent se sentir libres tout en étant dirigés ; ils veulent être protégés et vivre dans la prospérité, mais sans faire de sacrifice ; ils vénèrent le roi tout en voulant sa mort. 

Pour l’auteur, l’autorité, c’est l’art délicat de créer un semblant de pouvoir, de légitimité et d’équité, tout en s’identifiant comme un leader au service des gens. Pour ce faire, il est indispensable de gagner la confiance de ses pairs. La clé est de montrer l’exemple car les actes pèsent plus lourds qu’une quelconque réputation.

Voici plusieurs principes à respecter en tant que leader : 

  • se montrer véritablement empathique envers les humeurs d’autrui
  • mettre en pratique ce que l’on prêche
  • travailler plus dur que les autres, en sacrifiant si nécessaire ses propres intérêts 
  • rendre des comptes pour ses erreurs. 
  • privilégier l’authenticité en cultivant ce qu’il y a d’unique en nous
  • faire preuve d’adaptabilité
  • définir une finalité et des priorités

16 – La loi de l’agressivité – Débusquer l’hostilité derrière l’amabilité de façade

Nous possédons tous le besoin d’influencer les autres et de devenir maîtres des circonstances. Pour certains, le besoin de pouvoir et l’impatience de l’obtenir sont supérieurs à la moyenne. Ils n’hésitent pas à adopter des comportements agressifs pour essayer d’obtenir ce qu’ils souhaitent. Attention, il est important de considérer que l’agressivité est une tendance latente chez tous les individus. Pour reprendre les termes de l’auteur, “nous sommes devenus l’animal dominant sur cette planète précisément à cause de notre énergie agressive, complétée par notre intelligence et notre ingéniosité.”

La clé pour se protéger revient à se transformer en observateur des désirs agressifs insatisfaits d’autrui. Il faut se méfier de deux types de profils en particulier : les agressifs chroniques et les agressifs passifs. Ces derniers prennent généralement plaisir à déclencher nos émotions telles que la peur et la colère. En cas d’affrontement, l’auteur conseille de ne jamais s’engager dans une confrontation directe et de ne jamais se défier ouvertement.

En ce qui concerne notre propre énergie agressive, il convient d’apprendre à la maîtriser et à la canaliser à des fins productives. Il y a quatre aspects potentiellement positifs que nous pouvons discipliner et utiliser à bon escient : l’ambition, la persévérance, l’intrépidité et la colère. Par exemple, exprimer de la colère permet d’insuffler une impression de vie et d’authenticité. 

17 – La loi de la myopie générationnelle – Saisir l’instant historique

Le changement trouve racine dans la succession permanente de nouvelles générations qui essaient de créer quelque chose qui soit plus en adéquation avec leur vision du monde, quelque chose qui reflète davantage leurs valeurs et l’air du temps. Ce faisant, les générations successives forgent des goûts, des valeurs et des façons de penser que l’on intériorise. Il faut donc comprendre que la génération à laquelle on appartient a une forte influence sur notre vision du monde. 

D’autre part, cette conscience de génération s’inscrit dans un tableau global comprenant de plus vastes schémas générationnels. Le fait que plusieurs générations se côtoient, et les tensions et affrontements que cela engendre, crée ce que l’on appellera l’esprit du temps

Robert Greene présente quelques stratégies pour exploiter l’air du temps : 

  • aller à l’encontre du passé
  • adapter le passé à l’esprit du présent
  • ressusciter l’esprit de l’enfance
  • subvertir l’air du temps
  • continuer à s’adapter

L’auteur propose également une subtile réflexion sur le temps et la mort. Depuis notre naissance, nous suivons le fleuve de la vie qui nous entraîne inexorablement vers la mort. Le temps est linéaire, il avance sans cesse et nous ne pouvons rien faire pour stopper son cours. Une des clés de la nature humaine consiste à faire en sorte que le temps soit davantage cyclique. Cette approche active repose que quatre aspects élémentaires : 

  • considérer que l’existence d’un individu se découpe en phases
  • transformer son rapport à génération actuelle pour ne pas en être son produit
  • intégrer l’esprit du passé dans le présent
  • chercher à influencer les générations futures 

18 – La loi du déni de mort – Méditer sur sa mortalité

Dans de nombreuses parties du monde, nous avons rendu la mort majoritairement invisible (la mort à seulement lieu dans les hôpitaux, nous masquons la mort des animaux que nous mangeons…). Pourtant, l’inéluctabilité de la mort devrait en permanence nous occuper l’esprit. 

La brièveté de l’existence donne du sens et ajoute une notion d’urgence à la réalisation de nos objectifs. Nous pouvons ainsi mettre plus facilement en perspective les inévitables revers, séparations et crises de la vie. Autrement dit, en prenant profondément conscience de notre mortalité, nous intensifions notre expérience des moindres aspects de l’existence.

Robert Greene propose cinq conseils pour adopter “une philosophie de vie à travers la mort” : 

  • Susciter une prise de conscience viscérale en visualisant le jour de notre mort
  • S’éveiller à la brièveté de la vie en considérant la notion d’échéance
  • Voir la mortalité en chacun en réfléchissant aux changements qu’aurait la mort subite de nos proches sur notre vie
  • Embrasser la douleur et l’adversité en refusant de fuir les moments difficiles.
  • Ouvrir son esprit au Sublime en songeant à la mort comme un seuil que nous devons 

Conclusion – les 18 lois de la nature humaine 

Bref pour résumer et conclure, reprenons les 18 lois de la nature humaines :

  1. La loi de l’irrationalité – Maîtriser son moi émotionnel
  2. La loi du narcissisme – Transformer le narcissisme en empathie
  3. La loi de la persona – Découvrir ce qui se cache derrière le masque
  4. La loi du comportement compulsif – Déterminer la force du caractère des individus
  5. La loi de la convoitise – Être un objet de désir insaisissable
  6. La loi du manque de vision – Prendre de la hauteur
  7. La loi de la défensive – Briser les résistances d’autruis en les confortant dans leurs opinions
  8. La loi de l’auto-sabotage – Changer la situation en changeant sa façon de penser
  9. La loi du refoulement – Affronter son côté obscur
  10. La loi de l’envie – Se méfier de l’égo fragile
  11. La loi de la mégalomanie – Apprendre à connaître ses limites
  12. La loi de l’inflexibilité des sexes – Se re-connecter au masculin/féminin qui est en nous
  13. La loi du désœuvrement – Avancer en donnant du sens à sa vie
  14. La loi de la conformité – Ne pas laisser le groupe nous tirer vers le bas
  15. La loi de l’inconstance – Leur donner envie de nous suivre
  16. La loi de l’agressivité – Débusquer l’hostilité derrière l’amabilité de façade
  17. La loi de la myopie générationnelle – Saisir l’instant historique
  18. La loi du déni de mort – Méditer sur sa mortalité

_______________

 Lien affilié Amazon :  Les Lois de la nature humaine – Robert Greene

Pour télécharger la fiche de lecture

 

_______________

 Retour sur la page du projet P04 – Résumés de livre