Votre idée va devenir une réalité – Fabien Olicard (Résumé) 

Fabien Olicard est un mentaliste, vidéaste et auteur de plusieurs best-seller. Dans son livre, Votre idée va devenir une réalité, il propose des méthodes, des outils et des astuces pour mener à bien ses projets qui s’appuient sur ses riches expériences. L’ouvrage s’organise en trois parties : 

  • Dans un premier temps, il clarifie le concept d’idée. 
  • Puis il explique comment transformer ses idées en objectifs concrets. 
  • Et enfin, il partage des conseils pour avancer dans la réalisation de ses projets.

Dans ce résumé, synthétisons l’essentiel des différents chapitres. C’est parti !

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Bonnes idées & étincelles de motivation éphémères

Des intentions, des envies, des pensées nous traversent continuellement l’esprit. Parfois une de ces idées fait germer une étincelle de motivation qui nous incite à la concrétiser. Le cerveau dépense alors de l’énergie pour que l’on se mette en mouvement. Les bonnes idées sont communes et faciles à avoir, mais c’est leur concrétisation qui est difficile.

Gérer sa motivation dans la durée

Le principal challenge se situe au niveau de la gestion de l’énergie. En fait, les idées induisent une sécrétion de dopamine qui génère un bonheur éphémère qui nous procure un boost d’énergie et de motivation. La difficulté est que le cerveau ne génère pas éternellement cette hormone du bonheur. Progressivement, l’énergie décroît et on perd notre motivation d’agir.  Plutôt que de persévérer, on a même tendance à passer d’idée en idée afin d’obtenir des shots de dopamine réguliers. Pour mener à bien ses projets, la capacité à mobiliser de l’énergie dans la durée est primordiale. 

Être flexible sur ses objectifs

En prenant l’exemple de son entraînement à la technique du saut de coupe, l’auteur démontre aussi l’importance d’être flexible sur ses idées. Plutôt que de travailler tête baissée sur l’obtention du résultat, il est parfois préférable de travailler sur la définition de ses objectifs et du processus pour les atteindre. Une idée a de grandes chances d’évoluer dans le temps.

Faire de ses idées des objectifs réalisables 

Le premier pas pour concrétiser une idée revient à la considérer comme un objectif précis, rationnel et cohérent avec ses désirs. Voici quelques conseils pour les définir : 

Identifier le pourquoi de l’objectif

Un objectif doit correspondre à une raison profonde, de sorte à ce que les motivations de le concrétiser coïncident à des envies réelles et précises. Pour ce faire, on peut se poser les questions suivantes : 

  • Quelles raisons me motivent à réaliser cet objectif ? 
  • Suis-je aligné avec ces raisons ? 

S’appliquer à rester lucide

L’excitation au démarrage tend à créer un champ de distorsion de la réalité qui fait que l’on est souvent moins lucide au début du projet. Pour pallier cette difficulté, Fabien Olicard propose de compléter par écrit une grille de démarrage afin de commencer sur de bonnes bases. Elle comprend trois points : 

  • Faire un état des lieux de sa situation avant de commencer
  • Prendre de la hauteur en faisant comme si l’on conseillait un ami qui se lançait dans le même projet
  • Imaginer le futur idéal une fois l’idée concrétisée

Se fixer des objectifs SMART

SMART est l’acronyme de : spécifique, mesurable, ambitieux, réaliste, temporel.

  • Spécifique : l’objectif doit être le plus clair possible.
  • Mesurable : l’objectif doit être associé à des indicateurs précis que l’on peut mesurer et suivre.
  • Ambitieux : l’objectif doit avoir de l’envergure afin que la motivation de l’atteindre soit suffisamment forte
  • Réaliste : l’objectif doit être calibré de façon à ce qu’il soit atteignable
  • Temporel : l’objectif doit avoir une date butoir et dépendre de délais honnêtes.

 

Fabien Olicard partage plusieurs recommandations pour se fixer des objectifs intelligents : 

  • S’assurer que l’objectif dépende de nous. C’est à dire, être en mesure de maîtriser les leviers tels que le temps, la rigueur et la méthode
  • Identifier et interroger des personnes qui ont eu un objectif transposable au nôtre  (sans négliger ceux qui ont échoué à aller au bout d’idées similaires).
  • Prévoir un rétroplanning en s’inspirant de l’arc narratif d’une histoire. C’est-à-dire considérer 5 étapes dans l’élaboration de son planning : l’exposition, l’élément déclencheur, les péripéties, le climax et la résolution.
  • Laisser une place à l’expérimentation et ne pas attendre avant de se lancer. L’auteur considère qu’il suffit d’avoir 10 % des réponses pour passer à l’action.

Maîtriser son temps

Le temps et l’énergie sont les composantes essentielles à contrôler pour mener à bien ses idées. 

Dans un premier temps, l’auteur suggère de bien gérer ses priorités. Pour se faire, il propose un outil appelé la matrice d’Eisenhower qui consiste à trier ses activités en fonction de leur urgence et importance. Le but est de traiter en priorité les tâches urgentes et importantes.

Dans un second temps, il est capital de comprendre qu’il faut créer de l’élan et rester en mouvement. Mais parfois, les tâches sont tellement conséquentes, qu’elles paraissent insurmontables et que l’on ne parvient pas à passer à l’action. Pour vaincre cette difficulté, une stratégie consiste à découper un résultat ambitieux en de toutes petites actions quotidiennes. 

Le dernier point revient à se projeter sur toute la durée du projet afin d’avoir une vision globale. Pour ce faire, il faut établir un échéancier en décrivant les principales étapes en partant de la fin. Ensuite, il convient de travailler sur un plan d’action pour avancer progressivement sur chaque objectif intermédiaire. Et enfin, il faut agir un peu tous les jours. Un point à garder en tête est l’importance de rester flexible. Cela consiste à revenir régulièrement sur son rétro planning pour s’assurer que l’on avance comme prévu et pouvoir l’adapter au fur et à mesure à la réalité du projet.

Aller jusqu’au bout de ses projets

Tirer profit de ses émotions et son ressenti

Fabien Olicard aborde d’abord la gestion de la déception. Il explique qu’un objectif peut être factuellement atteint, mais les émotions qui en découlent ne sont pas alignées avec l’accomplissement. Face à un état d’insatisfaction, la première chose est d’accepter les émotions négatives qui en découlent car elles sont des informations essentielles sur ce que l’on peut faire différemment. Pour en tirer profit, il peut être judicieux de trouver la cause de chaque émotion. Une astuce consiste à utiliser la technique des « pourquoi » successifs ou alors reformuler la situation si nécessaire. Ensuite, il convient de trouver des leçons à retirer de cette expérience. Enfin, il faut réfléchir à la manière dont les autres objectifs peuvent profiter de cet apprentissage.

S’entourer des bonnes personnes

L’auteur recommande de commencer un projet seul pour aller plus vite, puis construire progressivement une équipe qui permettra d’aller plus loin. Pour constituer cet ensemble, il est préférable que les personnes embarquées dans le projet : 

  • acceptent la vision et l’objectif
  • aient les bonnes compétences et expertise. 
  • aient un état d’esprit compatible 
  • fassent preuve d’une certaine joie de vivre
  • aient de bons soft skills (esprit d’équipe, négociation, capacité d’adaptation, curiosité, loyauté)

Eviter de tenir compte des critiques

Comme Dory dans le film Némo, il faut nager droit devant. L’auteur entend par là : ne se nourrir que des remarques constructives de son cercle de confiance, des personnes qui possèdent les données permettant d’avoir un conseil, des gens qui connaissent les tenants et aboutissants de qui l’on est, de ce que l’on fait et de pourquoi on le fait. Il propose cinq points à garder en tête : 

  • on ne peut pas s’isoler des critiques exagérées
  • on ne peut pas espérer se blinder à force de temps et de répétitions.
  • on n’est pas ce qu’on réalise.
  • Les remarques dures sont oubliées par leur auteur à l’instant même où elles sont prononcées. 
  • Les phrases blessantes donnent plus d’informations sur les peurs ou les frustrations des personnes qui les formulent que sur ce qu’elles prétendent réellement dire.

Célébrer les réussites (y compris les victoires intermédiaires)

Cette habitude et cet état d’esprit sont faciles et plaisants à adopter et ils contribuent à donner une source de motivation. Il faut retenir que chaque accomplissement mérite d’être regardé et célébré, notamment avec les contributeurs du projet. 

Une idée peut être de s’offrir un cadeau en guise de récompense dès lors qu’une étape est franchie. Fabien Olicard recommande d’appliquer ce concept à la vie professionnelle et personnelle.

Une autre astuce revient à noter régulièrement dans un carnet ses accomplissements (les bonnes nouvelles, les étapes franchies, les petites fiertés, tout ce qui a provoqué une vive émotion positive) et les relire pour se motiver.

Faire preuve de persévérance

La persévérance se résume au temps que l’on consacre à une tâche / objectif. L’auteur partage plusieurs principes pour persévérer : 

  • Se défaire de la pression
  • Se focaliser uniquement sur la prochaine étape
  • Considérer que l’on a droit à l’erreur
  • Tester rapidement les stratégies théorisées
  • Agir même sans motivation
  • Apprendre pour monter en compétences
  • Réduire la difficulté quitte à augmenter la fréquence
  • Demander de l’aide si besoin
  • Respecter ses engagements
  • S’auto-évaluer
  • Savoir renoncer

Gérer les obstacles en pensant solution

D’une part, il est important d’accepter les rebondissements car la seule certitude est que des obstacles se dresseront sur le chemin. Donc il est préférable de les anticiper en réfléchissant aux solutions pour les contourner. 

L’auteur suggère de se poser des questions du type : 

  • Qu’est-ce qui pourrait m’empêcher d’aller au bout de mon idée ?
  • Quels sont les obstacles qui pourraient me faire peur ? 
  • Qu’est-ce qui pourrait me ralentir ?
  • Quel événement pourrait me décourager ?

D’autre part, il est indispensable de penser « solution » en prenant l’habitude de tout considérer comme une opportunité, plutôt que comme un problème. Être orienté solution, c’est se focaliser sur ce qui est faisable plutôt que sur ce qui n’est plus possible.

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Les Règles Universelles de la Vie – Nabil Fanous  (Résumé) 

Nabil Fanous est un chirurgien, professeur universitaire et un éminent conférencier. Dans son livre, Les Règles Universelles de la Vie (lien affilié), il partage 27 principes sur la gestion du temps, l’épanouissement personnel et la réussite professionnelle.

Dans cette synthèse, découvrons l’essentiel des techniques et stratégies qu’il aborde. C’est parti !

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Les 27 règles

 

1 – Agir immédiatement et perfectionner plus tard

L’idée est de perdre la tendance à dire “je vais le faire” sans jamais s’atteler à la tâche. La clé est simplement de se forcer à passer à l’action pour initier le mouvement. Pour se faire, une astuce consiste à fractionner les tâches qui paraissent insurmontables en de petites étapes.

2 – Oser demander ce que l’on veut (au moins une fois)

Par peur d’être impoli, par conformisme ou pour ne pas déplaire aux autres, nous préférons garder le silence plutôt que d’exprimer ce que l’on souhaite réellement. A l’opposé, Nabil Fanous conseille d’exprimer ses souhaits une seule et unique fois. Il propose six astuces pour formuler une demande efficace : 

    • commencer par des mots simples comme “j’aimerais” ou “puis-je”
    • être bref
    • être réaliste
    • rester cordial
    • maintenir le contact visuel
    • rester silencieux une fois la demande formulée

3 – Commencer une critique par un compliment et un argument par un accord

Premièrement, nous avons tendance à facilement garder en tête les critiques et à en vouloir au porteur du message. Deuxièmement, nous sommes aussi plus prompts à critiquer qu’à faire des compliments. Pour rester estimé et respecté, l’auteur suggère, au contraire, d’être généreux avec ses compliments et bref avec ses critiques. Il donne plusieurs techniques : 

    • commencer par un compliment avant d’enchaîner sur une critique. 
    • aborder les points forts avant les points faibles
    • citer un point d’accord avant d’argumenter sur un désaccord
    • En cas de désaccord total, il vaut mieux simplement dire “ je comprends votre point de vue”.

4 – Se tenir droit et regarder devant

La première impression se cristallise en seulement quelques secondes. Sans même que l’on ait besoin de prononcer un seul mot, notre posture et notre regard influencent la manière dont les autres nous perçoivent : 

    • Une posture assurée et un regard posé— sont les signes révélateurs de votre confiance en vous.
    • Une posture affaissée et un regard vague— sont le Roi et la Reine des mauvaises premières impressions

Voici quelques conseils dispensés par l’auteur sur le sujet : 

    • avoir une tête haute, un cou bien droit et un menton dégagé
    • balancer doucement les bras
    • adopter une démarche talon-pointe
    • regarder droit devant lorsqu’on marche
    • regarder droit dans les yeux lorsqu’on parle

5 – Écouter avant de parler

L’art d’écouter a pratiquement disparu. Nous avons tendance à interrompre les autres pour essayer de prendre la parole ou nous feignons d’écouter car nous réfléchissons à notre prochaine tirade ou encore nous nous perdons dans nos pensées .

La capacité d’écoute est pourtant une force magnétique. Paradoxalement, les individus capables de prêter attention aux gens qui les entourent, trouvent plus facilement l’attention des autres. C’est pourquoi, il est préférable de faire l’effort d’écouter attentivement les gens, et parlez seulement si nécessaire. A ce propos, il est important de se concentrer à la fois sur ce que l’on entend et ce que l’on voit car une grande partie du message est non-verbal.

6 – Eliminer, déléguer et réduire ses tâches

Une première clé revient à éliminer le superflu en prenant plusieurs habitudes : 

    • arrêter de consulter son téléphone, ses e-mails et ses réseaux sociaux sans cesse.
      • limiter leur consultations à seulement 3 créneaux de 10 à 15 minutes par jour
      • mettre en place des notifications silencieuses
      • bloquer et se désabonner des applications non essentielles
    • Supprimer ses comptes e-mails inutiles
    • Éliminer la télévision et les abonnements (câbles, journaux, Netflix…)

Une seconde piste consiste à prendre l’habitude de déléguer. Pour ce faire, il convient d’expliquer clairement le résultat à accomplir et veiller à vérifier et revérifier le travail.

Enfin la dernière option consiste à réduire ses tâches. Cela revient par exemple à : 

    • supprimer les parties inutiles 
    • compresser le délai de réalisation (loi de Parkinson)
    • supprimer les parties inutiles 
    • consulter uniquement le début, les titres des paragraphes et la fin d’un texte pour gagner du temps

7 – Jouer sur l’absence

Pour reprendre une expression de l’auteur : “La première cuillère de miel est un délice, la dixième est un supplice”. L’auteur entend par là qu’il faut veiller à ne pas dévaloriser sa présence en l’offrant en excès. Pour appliquer le principe de rareté, la principale stratégie repose sur la notion d’offre et de demande.

    • espacer judicieusement ses interactions sociales
    • ne pas appeler trop souvent
    • ne pas abuser de l’hospitalité de ses hôtes
    • ne pas parler trop longtemps

8 – Mettre ses problèmes sur papier

Écrire ses inquiétudes est un excellent moyen de ne pas encombrer son cerveau de choses inutiles. De plus, la prise de note à la main favorise l’apprentissage actif, car ce comportement nous force à reformuler nos idées et pensées.

Pour faciliter la résolution d’un problème, l’auteur propose la règle des 5-minutes qui se compose de quatre étapes : 

    1. écrire le problème sur une feuille de papier
    2. noter toutes les solutions possibles
    3. comparer les solution
    4. sélectionner la meilleure

Il suggère également de tenir une liste de priorités et de garder des blocs notes et stylos partout à proximité.

9 – Envisager, à la fois, le pire scénario et le scénario le plus probable

Dans un premier temps, il est inutile de s’inquiéter de choses futiles. L’auteur juge qu’un problème est insignifiant s’il peut être oublié d’ici 6 mois. Dans un second temps, si la préoccupation est vraiment sérieuse alors il est sage d’envisager le pire scénario et l’option la plus susceptible de se produire. La plupart du temps, la pire issue sera plus qu’improbable et elle engendrera une situation acceptable. Au final, il faut s’attendre au scénario le plus probable… tout en sachant que l’on pourra toujours survivre au scénario improbable. 

10 – Viser le bonheur

Nabil Fanous partage quatre secrets pour vivre heureux :

    • travailler et rester occupé. Le bonheur, ce n’est pas posséder des choses… mais faire des choses. Le fait de travailler et de rester occupé chasse la négativité et donne un but. Si l’on apprécie ne rien faire c’est uniquement si l’on vient de faire quelque chose. Plus on travaille dur pendant la semaine— plus on apprécie son week-end.
    • Avoir des attentes exaltantes.  Des objectifs enthousiasmants créent un sentiment d’impatience qui nous pousse à croquer la vie à pleine dent
    • Rester en bonne santé. Voici plusieurs clés à ce sujet : 
      • prévenir plutôt que guérir en faisant des contrôles et examens réguliers
      • avoir une bonne nutrition
      • faire de l’exercice physique
      • être occupé mentalement
      • Éviter les risques physiques
      • Contrôler son poids corporel
      • éviter les déclencheurs psychologiques et physiques de stress
    • Avoir un réseau de famille et d’amis. L’être humain est un animal social qui a besoin de se sentir soutenu et aimé. La solitude est un tueur silencieux. Pour ne pas se retrouver seul, il convient d’entretenir ses réseaux intimes en passant du temps avec ses amis et sa famille. C’est pourquoi l’auteur recommande de réserver à minima 5 min par jour pour appeler ses proches.

11 – Ne rien faire lorsqu’on ne sait pas

Lorsqu’on hésite entre plusieurs options, il ne faut pas se sentir obligé d’agir sous la pression. Il est préférable d’attendre et ne rien faire, quitte à ne choisir aucune option. Le temps révèle l’importance des problèmes. Soit ils perdent de l’importance et disparaissent, soit ils prennent de l’ampleur. Le fait d’attendre permet d’entrevoir progressivement les aspects positifs et négatifs de chaque option. Tôt ou tard, le temps met à jour la bonne option. Donc si l’on hésite, il faut prendre son temps avant d’agir.

12 – Ne rien dire lorsqu’on ne sait pas quoi dire

Même si le silence est gênant, il est préférable de rester silencieux si l’on ne sait pas comment réagir. Mieux vaut maintenir une expression neutre et détendue plutôt que de s’engager dans un mouvement de fuite ou de combat. Si quelqu’un insiste pour obtenir une réponse, il convient de botter en touche en disant : “je vais y réfléchir”.En cas de confrontations, il est préférable d’écouter plutôt que de parler. Il y a du pouvoir… à ne rien dire ! 

L’auteur recommande également d’éviter d’aborder les sujets du “trio tabou” que sont le sexe, la religion et la politique.

13 – Ne pas jouer avec ce que l’on ne peut pas se permettre de perdre

La malchance finit toujours par frapper. C’est pourquoi il ne faut ni se fier à la chance ou à son intelligence et ne jamais jouer avec un bien crucial. La clé est de ne choisir uniquement les options où le risque est acceptable. Mieux vaut ne pas prendre le paris si l’on ne peut pas se permettre de perdre. A ce sujet, l’auteur recommande d’éviter tous les jeux de hasard.

14 – Arrêter immédiatement les comportements qui génèrent de l’angoisse

Notre système d’alarme interne est vieux de quatre millions d’années. Lorsque l’on ressent de l’angoisse, celà signifie que des problèmes potentiels se trament. Dans ce cas, il est préférable de commencer à réfléchir, essayer de comprendre pourquoi on ressent cela afin d’identifier et traiter les problèmes sous-jacents.

15 – Créer des habitudes qui nous simplifient la vie

Un modèle d’habitudes repose sur des routines spécifiques qui se répètent quotidiennement. Le fait d’adopter des actions automatiques répétitives possède un côté rassurant et agréable. Les habitudes nous permettent de faire des choses sans réfléchir en nous épargnant un effort mental. On peut ainsi gagner du temps et s’éviter un stress en réduisant le nombre de décisions à prendre. Voici trois principes pour développer des habitudes intelligentes : 

    • Définir un comportement attrayant pour le cerveau
    • Répéter la nouvelle habitude pendant un mois
    • Impliquer une autre personne dans sa mise en place

16 – Préférer le mono-tâche au multi-tâches

Le culte du multitâches est une erreur car en essayant de tout faire et de ne rien rater, on passe à côté de tout. A l’inverse, le mono-tâche permet une meilleure concentration et productivité, tout en restant dans le moment présent.

Une alternative élégante est le multi basculement, c’est-à -dire passer d’une tâche à l’autre mais se focaliser pleinement sur la tâche en cours lorsqu’on l’exécute. Cela revient, par exemple, à se concentrer pleinement sur les personnes à qui l’on parle. 

Nabil Fanous suggère aussi de laisser nos yeux choisir la tâche à effectuer. C’est-à -dire privilégier les activités qui occupent notre esprit à l’instant T.

17 – Considérer que rien n’est gratuit

Du point de vue de l’auteur, tout ce qui se passe entre les gens est un échange, dans le sens où l’on obtient jamais quelque chose pour rien. Pour chaque cadeau, nous devons céder quelque chose d’une valeur égale ou supérieure. Ainsi il faut toujours se méfier lorsqu’on reçoit quelque chose de gratuit en apparence. 

18 – Considérer que les gens ne changent pas

Le patrimoine génétique des individus a plus d’influence sur leur personnalité et sur leurs talents que l’éducation qu’ils reçoivent. La biologie l’emporte sur l’environnement. C’est pourquoi les gens ne changent pas facilement et même s’ils changent, ils reviennent souvent en arrière. L’auteur propose tout de même d’essayer de changer les gens une fois ou deux mais d’abandonner si les tentatives sont infructueuses.

19 – Changer de méthode pour changer de résultat

La “graine A” donne toujours la “plante A”. Il faut comprendre par là que si l’on veut une autre plante, il faut essayer une autre graine ! Autrement dit, nous avons tendance à refaire souvent la même chose… en espérant un résultat différent ! Or la même action induit souvent la même réaction. Pour changer de résultat, il faut changer l’action initiale. 

20 – Se comparer à soi plutôt qu’aux autres

Généralement nous pensons à ce que les autres ont et nous regardons ce que nous n’avons pas. En réalité, il vaut mieux faire l’inverse : penser à ce que les autres n’ont pas et penser à ce que l’on a soi même. D’une part, il vaut mieux compter ses bénédictions plutôt que ses peines, car la majorité de nos envies ne seront jamais assouvies.

D’autre part, il y aura toujours une personne meilleure que nous ! D’où l’importance de ne pas regarder ce que les autres ont.

En parallèle, il est judicieux de faire une liste de nos gratitudes et de se souvenir des malheurs qui auraient pu nous arriver mais qui ne se sont pas produits.

21 – Apprendre des erreurs des autres

Pour citer les mots du livre, “il est plus intelligent d’utiliser un médicament testé scientifiquement, que d’essayer un médicament expérimental”. 

Même s’il est nécessaire d’apprendre de ses propres erreurs, il faut comprendre que les leçons apprises par l’expérience sont généralement douloureuses. C’est pourquoi Nabil Fanous suggère d’apprendre, en priorité, des erreurs des autres. En tout cas, il recommande de noter toutes ses erreurs dans un carnet et de les relire régulièrement.

22 – Être digne de confiance, mais être vigilant lorsqu’on fait confiance aux autres

Du fait que la confiance est complexe, il est préférable de suivre son instinct lorsqu’on doit faire confiance aux autres. En parallèle, il faut aussi considérer que la confiance s’acquiert avec le temps. Par défaut, il vaut mieux ne pas accorder une confiance aveugle aux autres, en particulier dans les trois domaines suivants : argent, amour et santé. Pour reprendre les mots du texte : “Ne donnez jamais un chèque en blanc à la confiance et assurez-vous de couper les cartes ! “

Un autre point essentiel concerne la confiance que l’on se doit d’inspirer. La règle d’or est de toujours tenir ses promesses pour ne jamais trahir les gens qui nous font confiance. Un “oui” est un serment et une parole est un contrat signé. Ainsi, mieux vaut ne pas s’engager si l’on est pas certain de tenir promesse.

23 – Ne pas se venger

Nous avons trop souvent tendance à suivre la voie de la colère. Lorsque quelqu’un nous fait une crasse, on essaye de se venger. Or du point de vue de l’auteur, “Chercher à se venger, c’est comme avaler du poison… et s’attendre à ce que l’autre personne en meurt !”. Plutôt que de se concentrer sur ce qui est mauvais pour l’adversaire, il est préférable de se viser ce qui est bénéfique pour soi. 

24 – Toujours avoir un filet de sécurité

Il est plus sage d’avoir une stratégie de secours lorsque les enjeux sont importants (au niveau familial, professionnel, financier,…). Un plan B est réconfortant et permet d’appréhender les situations plus sereinement. Pour reprendre un vieil adage : “il ne faut pas mettre tous ces œufs dans le même panier”. Autrement dit, il vaut mieux éviter de dépendre d’une seule option. 

25 – Porter attention à son apparence

L’apparence générale détermine la façon dont le monde nous perçoit. Des études montrent que les personnes attirantes physiquement sont traitées plus favorablement et que la tenue vestimentaire, le regard ou encore la prestance ont plus d’impact que la personnalité lors d’une première rencontre. C’est pourquoi, l’auteur conseille de faire l’effort de se mettre en valeur chaque jour afin de faire une bonne première impression.

Le test du miroir est un exercice efficace pour évaluer la perception que l’on a de notre apparence. Cela consiste à se poser la question : Qu’est-ce que je ressens lorsque je me regarde dans le miroir le matin ? Si les sentiments sont incohérents avec le reflet dans la glace alors on a une fausse expression et il faut alors travailler sur son apparence.

L’auteur termine ce chapitre en abordant la question du vieillissement. Il explique que les personnes attrayantes commencent à connaître un véritable revirement de situation en vieillissant. Il compare la beauté à la richesse de la manière suivante : “c’est bien plus facile de commencer pauvre et de continuer à vivre modestement, que d’être riche un jour et pauvre le lendemain !”

26 – Agir comme un gagnant

Le plus important face aux inévitables coups durs de la vie est notre capacité d’y faire face. A ce niveau, l’adoption du bon état d’esprit est primordial, car une simple pensée peut soit nous renforcer ou soit nous briser. Autrement dit : Notre bien-être est principalement contrôlé depuis… notre tête !

Nabil Fanous partage plusieurs recommandations à ce sujet : 

    • ne pas s’attarder sur le passé
    • ne jamais céder ou abandonner
    • éviter de se comporter comme un perdant 

En se comportant comme un gagnant, les autres nous traiteront comme tel.

27 – Vivre dans le présent en se concentrant sur chaque minute

Pour paraphraser Nabil Fanous : [La vie] “c’est le seul film en direct dans lequel vous pouvez jouer, rectifier votre rôle et avoir du plaisir ; Le film d’hier ne peut être rembobiné, et le film de demain n’est pas encore sorti ! Mais aujourd’hui vous appartient, à vous de le façonner et d’en profiter.”

L’ultime secret pour une vie heureuse revient à se concentrer sur chaque minute de sa vie.

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Deep work – Cal Newport  (Résumé) 

Cal Newport est un auteur et professeur de sciences informatiques. Dans son livre, Deep work (lien affilié), il partage ses conseils pour travailler efficacement en restant concentré sur ses tâches. Dans la première partie, il détaille l’étonnant principe de travail en profondeur. Dans la seconde partie, il donne quatre règles pour l’appliquer dans nos vies afin de retrouver la concentration dans un monde de distractions. Pour ce résumé, reprenons l’essentiel des différents chapitres du livre. C’est parti ! 

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Le travail en profondeur

A cause des outils de réseaux, nous avons tendance à de plus en plus fournir un travail superficiel. Les distractions récurrentes nous empêchent de nous concentrer pleinement sur nos tâches. Le problème est que pour créer de la valeur et un travail de qualité, la concentration est essentielle. 

Cal Newport constate que les personnes influentes ont la faculté d’avancer sur leurs projets dans un état de concentration absolue. C’est ce que l’auteur appelle le travail en profondeur. Pour lui, l’habileté à travailler en profondeur est une compétence indispensable à acquérir si l’on veut réussir. Il développe son hypothèse en plusieurs points : 

Le travail en profondeur est une expérience d’une grande valeur

La pensée économique actuelle affirme que la croissance et l’impact sans précédent de la technologie créent une restructuration massive de notre économie. Les machines intelligentes tendent à prendre une place de plus en plus importante et la technologie risque de rendre obsolète de nombreux emplois. A noter également que les progrès technologiques facilitent aussi et surtout le travail de ceux qui savent s’en servir. 

Les futurs gagnants de la nouvelle économie

Trois groupes d’individus peuvent tirer leur épingle du jeu : 

  • les salariés extrêmement qualifiés capables de travailler et de produire des résultats à l’aide de machines complexes
  • les superstars, c’est-à-dire les meilleurs dans leur disciple. Car de nos jours, les entreprises peuvent faire appel aux services de travailleurs partout dans le monde grâce à la technologie.
  • les propriétaires, autrement dit, les personnes qui investissent dans les nouvelles technologies.

En tout cas, Cal Newport liste deux capacités essentielles pour réussir dans la nouvelle économie : 

  • La capacité d’apprendre et maîtriser rapidement les choses difficiles
  • La capacité à produire un travail d’un niveau exceptionnel, en termes de qualité et de rapidité.

Pour lui, ces compétences sont conditionnées par la faculté de réaliser un travail en profondeur, qui nécessite une concentration intense et une pratique délibérée.

La pratique délibérée

D’un point de vue neurologique, lorsque nous effectuons une tâche avec concentration, nous cimentons des circuits neuronaux spécifiques qui nous permettent, in fine, d’être plus efficaces. Pour ce faire, il est indispensable de se concentrer intensément sans être distrait. La production d’un travail d’excellente qualité est égal au temps passé sur la tâche multiplié par l’intensité de la concentration. 

Pour tirer partie de cette loi de productivité, il est important de dédier des créneaux entiers à un travail très intense qui ne souffre d’aucune interruption. La pratique délibérée d’une activité sur de longues périodes ininterrompues est la clé.

Le travail en profondeur est une expérience rare

La culture de la connectivité

Cal Newport constate que les tendances actuelles du monde du travail sont en contradiction avec le travail en profondeur. L’open space, la communication rapide via les messageries instantanées ou la nécessité d’être présent sur les réseaux sociaux impliquent des distractions qui nuisent à la concentration.

La culture de la productivité

La recherche incessante de la productivité nuit également au travail en profondeur. Pour prouver leur valeur, les travailleurs cherchent à montrer qu’il font beaucoup de choses. Ils s’affairent à traiter des tâches administratives, envoyer et répondre à des e-mails à toute heure, participer à des réunions en permanence, soumettre des idées à tout le monde. Mais paradoxalement, ces tâches n’ont que très peu de valeur ajoutée.

La culture d’internet

De plus, l’omniprésence des tâches en lien avec les réseaux sociaux (les tweets, likes, photos taggées, les posts) n’apportent que très peu de valeur pour les entreprises et leurs employés.

En fin de compte, les tendances énumérées précédemment se développent mais perturbent la concentration. Le travail en profondeur devient ainsi de plus en plus rare. Ainsi, les personnes capables de privilégier la profondeur de concentration ont un boulevard pour récolter de magnifiques fruits.

Le travail en profondeur est une expérience riche

La dernière hypothèse est que le travail en profondeur n’est pas seulement bénéfique sur le plan économique, mais il produit aussi une certaine tranquillité et sérénité. Le fait d’accroître le temps passé dans un état de profondeur de concentration donne du sens et apporte une grande satisfaction professionnelle. On peut noter que le sens provient davantage des efforts mis dans la pratique plutôt que de l’accomplissement des résultats.

A ce propos, l’état mental optimal survient lorsque le corps ou l’esprit sont utilisés jusqu’à leurs limites dans un effort volontaire en vue de réaliser quelque chose de difficile et d’important. 

Finalement, ce dernier argument sur le travail en profondeur est une vision assez philosophique. En tout cas, pour Cal Newport, l’épanouissement passe par le fait de viser une pratique délibérée dans un état de concentration extrême.

Les quatre règles pour favoriser le travail en profondeur

Pour faire de sa vie professionnelle une existence axée sur la profondeur de concentration, l’auteur partage un programme organisé autour de quatre règles strictes.

Règle n°1 : Instaurer des routines et des rituels

L’un des principaux obstacles à l’accès au travail en profondeur est l’envie de porter son attention sur quelque chose de plus superficiel. Pour éviter ce désagrément, il est nécessaire de s’appuyer sur sa force de volonté . Le problème est que notre quantité de volonté est limitée et diminue à mesure qu’on l’utilise. C’est pourquoi Cal Newport suggère d’instaurer des routines et rituels afin de minimiser la quantité d’énergie nécessaire au basculement vers un état d’intense concentration non interrompue. Il propose plusieurs stratégies : 

Choisir sa propre philosophie de la profondeur

En fait, il existe plusieurs moyens d’intégrer le travail en profondeur à sa vie professionnelle : 

  • La philosophie monastique consistant à se couper drastiquement de toute distraction à l’image d’un moine qui s’isole dans son monastère durant une longue période.
  • La philosophie bimodale dont l’approche revient à consacrer une partie de sa journée à des activités profondes (par exemple le matin) et à laisser le reste ouvert à n’importe quelle autre tâche. 
  • La philosophie rythmique dont le but est d’entamer régulièrement des séances de travail en profondeur et de les transformer en simple habitude. Par exemple en se consacrant des créneaux hebdomadaires réguliers pour s’isoler et avancer sur ces travaux.
  • La philosophie journalistique consistant à caser dans son emploi du temps des créneaux pour travailler en profondeur dès que l’on en a l’occasion (même si la séance ne dure que quelques minutes).

Du point de vue de l’auteur, la philosophie journalistique est idéale mais demeure difficile à mettre en application.

Ritualiser

Contrairement à la croyance populaire, les meilleurs créateurs ne fonctionnent pas à l’inspiration. Leurs créations naissent d’un travail discipliné et régulier. Pour reprendre les mots du texte : “Les grands esprits créatifs pensent comme des artistes, mais travaillent comme des comptables.” 

Bien qu’il n’existe pas de rituel universel, il convient de prendre en compte le lieu et la période de travail durant ses phases de pratique délibérée. Il ne faut pas hésiter à utiliser les grands moyens quitte à modifier radicalement son environnement de travail. L’auteur illustre ses propos avec l’exemple de JK Rowling. Durant l’écriture de la saga Harry Potter, la romancière s’est installée dans une suite d’un palace près du château d’Édimbourg afin de pouvoir travailler sereinement. 

Le but est de choisir un lieu qui favorise l’exécution en profondeur d’une tâche, qui réduit la tendance à procrastiner et qui renforce la motivation et l’énergie.

Ne pas travailler seul

Même si la relation entre le travail en profondeur et la collaboration est délicate, le fait de collaborer peut s’avérer fructueux notamment pour accroître la qualité du travail.

En tout cas, il convient de garder en tête les deux choses essentielles : 

  • Les distractions détruisent la profondeur de concentration.
  • Les réflexions sont de meilleures qualités lorsqu’elles sont issues de plusieurs avis

En fait, l’idéal est de travailler à la fois dans les espaces communs pour échanger et s’inspirer des idées des autres, tout en conservant un endroit où s’isoler pour travailler en profondeur.

Diriger la manœuvre à la manière d’une entreprise

Cal Newport propose quatre principes pour développer le travail en profondeur dans son organisation : 

  • identifier un petit nombre de résultats ambitieux à obtenir afin de se concentrer uniquement sur ce qui est primordial 
  • définir des indicateurs stratégiques pour orienter ses résultats dans la direction souhaitée
  • Disposer les indicateurs sur un tableau d’affichage pour rappeler la direction
  • Faire régulièrement le point pour créer une cadence de responsabilisation

Être paresseux

Pour l’auteur, l’oisiveté est d’une importance capitale car elle favorise l’apparition d’idées et contribue à refaire le plein d’énergie. Les activités de détente comme marcher dans la nature, écouter de la musique, passer du temps avec ses proches aident implicitement à mieux travailler en profondeur. 

Règle n° 2 : Alterner les périodes de travail et les temps de détente

Programmer des plages de distraction

Pour se concentrer intensément, une clé est d’apprendre à son esprit à se débarrasser de sa dépendance à la distraction. Pour ce faire, Cal Newport propose de définir des plages de distraction programmées juste après des périodes de concentration intense afin de se détendre et utiliser les réseaux uniquement à ce moment-là. Ce principe fonctionne même si l’on est obligé d’utiliser très fréquemment Internet et de répondre rapidement aux e-mails. L’objectif final est de faire en sorte que la journée reste vierge de toute utilisation d’Internet exceptée durant les périodes de distractions. 

Utiliser la méditation productive

Une autre stratégie est d’utiliser la méditation productive. Cela consiste à tirer profit des périodes où l’on est occupé physiquement, mais pas mentalement (la marche, la course à pied, la conduite, la douche) pour se concentrer exclusivement sur un problème professionnel donné. Par exemple, une habitude peut être de programmer un temps pour  marcher en cours de journée afin de méditer un problème spécifique. 

Règle n° 3 : Abandonner les réseaux sociaux

Appliquer la loi de Pareto

Les réseaux sociaux fragmentent le temps dont nous disposons et nuisent à notre faculté de concentration. C’est pourquoi Cal Newport recommande de rejeter l’état d’hyper connectivité en choisissant l’approche de l’artisan. Le but est de trouver un juste milieu en sélectionnant les outils de réseaux en fonction des bénéfices qu’ils nous procurent. Pour chaque application, cela revient à identifier les bienfaits associés à leur utilisation et les désagréments que cela engendrerait si on arrêtait de les utiliser. Ensuite il faut seulement adopter les outils dont les avantages dépassent les inconvénients.

Déserter les réseaux sociaux

Une autre approche plus radicale revient à déserter les réseaux sociaux, tout simplement. L’auteur explique que le caractère insidieux des réseaux sociaux provient de coups marketing biaisés.

  • Le premier nous laisse croire que si nous n’utilisons pas ces produits nous pourrions passer à côté de quelque chose.
  • Le second s’appuie sur une politique de l’attention superficielle du type : “je prêterai attention à ce que tu dis si tu prêtes attention à ce que je dis – quelle que soit la qualité du propos”

Au bout du compte, la recommandation est de ne plus utiliser les sites Web axés sur le divertissement. Pour ce faire, il faut offrir au cerveau une alternative de qualité en faisant d’autres activités qui nous passionnent.

Règle n° 4 : Fuir la superficialité

Rares sont les personnes à vraiment travailler huit heures par jour.  En général, nous travaillons pendant quelques heures et nous passons le reste du temps en réunion, à naviguer sur la toile, à discuter de divers sujets ou à traiter nos préoccupations personnelles.

Du point de vue de l’auteur, la diminution de la semaine de travail améliorerait l’efficacité des gens. Avec moins d’heures de travail, nous cesserions de faire des choses sans importance et nous respecterions et gérerions mieux notre temps. Autrement dit, nous réduirons les activités superficielles au profit du travail en profondeur.

Cal Newport partage plusieurs conseils pour éliminer la superficialité dans notre vie professionnelle : 

  • Planifier chaque minute de sa journée en la divisant en créneaux de trente minutes et en y affectant des activités
  • Quantifier le degré de profondeur de chaque activité
  • Demander à son patron un pourcentage de son temps à allouer aux tâches superficielles
  • Terminer son travail à 17h30
  • Devenir difficile à joindre
    • faire en sorte que les personnes qui vous envoient un e-mail fassent un effort supplémentaire
    • anticiper et en faire plus dans ses réponses
    • ne pas répondre

Conclusion

En guise de conclusion, je citerais cet extrait du livre : 

“ S’engager à travailler en profondeur n’est pas une posture morale, ni une prise de position philosophique, mais c’est reconnaître de manière pragmatique que la capacité de concentration est une habileté qui permet de faire des choses importantes.” 

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Les Lois de la nature humaine – Robert Greene (Résumé)

Robert Greene est un écrivain américain. Son livre, Les lois de la nature humaine (lien affilié), se présente comme un manuel de décodage du comportement humain. Il comprend une liste de 18 lois réalistes et sans concession qui décrivent en détail qui nous sommes. Chaque loi est accompagnée d’un exemple historique pour l’illustrer ainsi que des explications et des conseils pour en tirer profit. Pour ce résumé, synthétisons les principaux enseignements pour chacune de ces lois.  

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Les lois de la nature humaine

Les objectifs des lois de la nature humaine

Robert Greene explique que la nature humaine reflète nos racines primitives et façonne ce que nous créons. Les comprendre, nous offre plusieurs avantages :

  • nous rendre plus compétent pour décrypter la personnalité de nos interlocuteurs
  • faire de nous des observateurs plus calmes et avisés en nous libérant des excès émotionnels qui nous épuisent inutilement
  • nous donner les moyens d’affronter les individus toxiques qui tendent à provoquer des dégâts émotionnels à long terme
  • connaître les leviers pour motiver et influencer les autres afin de nous aider à cheminer plus facilement dans la vie.
  • réaliser à quel point les forces de la nature humaine agissent sur nous et transformer nos propres tendances négatives.
  • faire de nous des personnes plus empathiques et capable de créer des liens plus profonds et plus satisfaisants avec notre entourage.
  • transformer notre regard sur notre potentiel en nous faisant prendre conscience d’un moi supérieur à qui donner la parole.

1 – La loi de l’irrationalité – Maîtriser son moi émotionnel

Nous devons privilégier les choix rationnels, en prenant des décisions basées sur la raison plutôt que sur les émotions . La difficulté est que les émotions tendent à gouverner notre esprit. Elles contaminent nos pensées et nous rendent sensibles aux idées qui nous font plaisir et flattent notre égo. Cependant, l’irrationalité fait partie de la structure de notre cerveau et personne n’est à l’abri de l’effet irrésistible des émotions sur l’esprit. 

C’est pourquoi, Robert Greene suggère de faire preuve d’introspection. C’est-à-dire apprendre à observer et analyser nos émotions afin d’être en mesure d’en faire abstraction pour contrecarrer leurs effets. Il propose trois étapes pour nous aider à prendre le chemin de la rationalité :

  1. identifier nos biais cognitifs
  2. Se méfier de l’escalade émotionnelle
  3. Maîtriser les stratégies d’expression du moi rationnel
    • Se connaître soi-même
    • Examiner ses émotions à la racine
    • Augmenter son temps de réaction
    • Accepter les gens comme des faits
    • Trouver l’équilibre entre pensée et émotion

2 – La loi du narcissisme – Transformer le narcissisme en empathie

L’attention dont on bénéficie est naturellement limitée. Pour nous réconforter nous créons une image de nous-même qui nous permet de nous sentir validé de l’intérieur. C’est l’estime de soi. 

Le risque est de devenir narcissique en tombant en admiration de nous-même. L’auteur cite plusieurs exemples : 

  • Le narcissique qui exerce un contrôle total tel que Joseph Staline
  • Le narcissique théâtral qui a un besoin d’attention insatiable
  • Le narcissique sain qui possède la capacité de déchiffrer et évaluer l’humeur et l’état d’esprit de ses congénères

Paradoxalement, les individus capables de faire preuve d’empathie en prêtant attention aux gens qui les entourent, trouvent plus facilement l’attention des autres. C’est pourquoi, l’auteur nous recommande de cesser notre monologue intérieur et de s’intéresser à nos interlocuteurs. Voici les quatre formes d’empathie à développer :

  1. L’attitude empathique : se débarrasser de notre tendance à porter des jugements à l’emporte-pièce.
  2. L’empathie viscérale : établir une connexion émotionnelle en devenant le miroir de l’autre
  3. L’empathie analytique : chercher à découvrir ce qui rend les gens unique
  4. La faculté d’empathie : rencontrer des personnes variées pour rendre notre capacité d’empathie polyvalente

3 – La loi de la persona – Découvrir ce qui se cache derrière le masque

Les gens ont tendance à porter un masque qui les montrent sous le jour le plus favorable. Trop souvent, nous prenons à tort cette apparence pour la réalité. Heureusement les êtres humains laissent échapper leurs véritables sentiments et leurs désirs inconscients dans les signaux non verbaux qu’ils ne peuvent pas totalement contrôler.

D’abord, il est important de simplement accepter la théâtralité de la vie en considérant que nous sommes dans un monde d’apparence. Dans un second temps, il est important de ne pas prendre les apparences comme la réalité. A ce titre, il convient de devenir un décrypteur des véritables sentiments des gens en travaillant sur notre sens de l’observation et en l’exerçant le plus souvent possible. 

Pour mener à bien cette mission, on doit maîtriser trois aspects : 

  1. comprendre comment observer les autres. Cela se traduit par plusieurs astuces :
    • détecter les expressions qui vont à l’encontre des propos
    • se taire et faire parler les autres
    • toujours tenir compte du milieu culturel de ses interlocuteurs
    • essayer de s’observer soi-même
  2. apprendre quelques clés essentielles pour décrypter la communication non verbale. Il y a trois signaux majeurs à observer : l’attirance / la répulsion, la dominance / la soumission et l’imposture / la tromperie.
  3. passer maître dans l’art de gérer son image. Voici quelques conseils à ce sujet
    • Maîtriser les signaux non verbaux que l’on envoie
    • s’entraîner à exprimer les bonnes émotions sur commande
    • S’adapter à son public
    • Créer une première impression adaptée aux circonstances
    • Jouer sur l’effet de surprise et le mystère
    • Se parer de toutes les qualités

4 – La loi du comportement compulsif – Déterminer la force du caractère des individus

Pour ne pas se laisser berner par l’image que l’autre essaie de projeter, il vaut mieux chercher à étudier son caractère. Le caractère d’un individu se forge dès sa plus tendre enfance et par ses habitudes quotidiennes. Le principal indicateur du caractère de quelqu’un se lit dans ses actions au fil du temps. Inévitablement, nous sommes sujets à répéter les mêmes décisions et les mêmes comportements.

En observant les schémas compulsifs des gens, nous pouvons prédire leur force de caractère (leur manière de faire face à l’adversité, de s’adapter, à travailler avec les autres, leur patience…). La clé est de graviter autour des personnes qui montrent des signes de force, et éviter les nombreuses personnalités toxiques (L’hyper-perfectionniste, le rebelle absolu, l’’écorché vif, le beau parleur, l’obsédé sexuel, l’enfant gâté, le courtisan, le sauveur, le donneur de leçons).

A titre personnel, au lieu d’ignorer l’influence de notre caractère, il convient plutôt d’observer puis corriger avec la plus grande honnêteté possible nos propres erreurs et les schémas récurrents qui vous empêchent d’avancer.

5 – La loi de la convoitise – Être un objet de désir insaisissable

Au lieu de se focaliser sur ce que l’on convoite dans le monde, on doit plutôt s’entraîner à se focaliser sur les autres (sur leurs désirs réprimés et leurs fantasmes insatisfaits). Être capable de façonner les perceptions des objets, de susciter le désir et d’exploiter les fantasmes dissimulés sont des pouvoirs inestimables.

Il faut comprendre que nous sommes particulièrement marqués par le désir incessant de posséder ce que nous n’avons pas. Plus l’objet du désir est éloigné, voire inatteignable, plus nous avons envie de l’avoir. A ce propos, l’auteur explique que l’absence produit sur nous des effets très primaires. Trop de présence nous étouffe, et l’absence stimule notre intérêt. C’est pourquoi il suggère d’apprendre à créer du mystère autour de nous, à utiliser l’absence stratégique pour inciter les autres à désirer notre retour, bref à vouloir nous posséder. 

Voici les trois grandes stratégies pour stimuler le désir :

  1. savoir comment et à quel moment se retirer
  2. Créer des rivalités autour du désir
  3. Utiliser la provocation

Attention car ce n’est pas la possession qui motive secrètement les gens. Posséder l’objet convoité entraîne inévitablement une certaine déception et suscite le désir d’obtenir un nouvel objet. Pour garder le pouvoir, il faut donc continuer à disparaître par moments, surprendre et stimuler la chasse à l’objet du désir. 

Autre point, le désir suprême revient à convoiter un contact plus profond avec la réalité. Car, ce lien apporte sérénité et concentration.

6 – La loi du manque de vision – Prendre de la hauteur

Notre partie animale fait que nous avons tendance à vivre dans l’instant présent. Nous réagissons en premier lieu et en priorité à ce que nous voyons et entendons. Ainsi, nous succombons plus facilement aux séduisantes promesses de prospérité, aux résultats faciles et nous réagissons de façon excessive aux circonstances actuelles.

Au contraire, il vaut mieux prendre ses distances avec le présent et regarder plus loin dans l’avenir en réfléchissant aux conséquences de nos actes et à nos priorités sur le long terme.

En parallèle, il faut apprendre à évaluer les gens en fonction de l’étroitesse de leur vision ou de leur largeur d’esprit. Ensuite il convient d’éviter de se mêler à ceux qui n’anticipent pas les conséquences de leurs actes, qui sont dans un perpétuel mode réactif. Voici les quatre manifestations les plus répandues de la pensée à court terme :

  • subir des conséquences inattendues
  • s’empêtrer dans des luttes ou combats menant à une impasse
  • perdre patience
  • se perdre dans des broutilles

En tout cas, la clé est d’élargir autant que possible sa relation au temps et de le ralentir. Cela se traduit par le fait de : 

  • prendre de la hauteur pour être à l’affût de ce qui n’est pas immédiatement visible. 
  • garder à l’esprit ses objectifs long terme 
  • faire preuve de patience et de clairvoyance.

7 – La loi de la défensive – Briser les résistances d’autruis en les confortant dans leurs opinions

Robert Green commence par plusieurs constats : 

  • La vie est dure en particulier car les gens sont en rivalité. 
  • Nous veillons naturellement à nos propres intérêts.
  • Nous avons besoin d’être indépendant

Il en déduit que lorsque d’autres tentent de nous persuader de changer, nous nous mettons sur la défensive et nous leur résistons. Pour éviter que les gens réagissent ainsi, il est important qu’ils croient qu’ils agissent de leur plein gré.

Pour cela, il convient d’atténuer les résistances et de leur donner envie de coopérer. Voici plusieurs pistes : 

  • laisser l’autre parler en se mettant en retrait afin qu’il ait l’espace pour se mettre en avant
  • ne jamais attaquer les gens pour leurs convictions 
  • éviter de remettre en cause leur intelligence ou leur bonté
  • demander conseil pour donner le sentiment que l’on apprécie leur sagesse et leur expérience
  • entamer un cycle de faveurs en faisant un petit quelque chose pour eux afin de leur épargner des efforts

8 – La loi de l’auto-sabotage – Changer la situation en changeant sa façon de penser 

Nous avons tous notre propre façon de voir le monde, d’interpréter les événements et les actions des autres. Même si les états d’esprit sont aussi divers que variés, on peut les classer en deux grandes catégories : négatif et étroit ou positif et expansif. 

L’auteur distingue cinq formes de caractères renfermés et liste des conseils pour les surmonter : 

  • L’hostile → Se forcer à approcher les gens et situations avec une pensée positive
  • L’anxieux → Investir son énergie dans le travail
  • Le fuyant → Choisir un projet, même minime, et de chercher à l’achever en acceptant le risque d’échec.
  • L’aigri → Apprendre à dépasser les souffrances et déceptions de la vie.
  • Le dépressif → Canaliser son énergie dans le travail notamment dans le domaine artistique.

En tout cas, la clé est d’adopter un état d’esprit ouvert en se considérant comme un explorateur. Cela se traduit par le fait de sortir, faire des activités, travailler pour réaliser ses objectifs, laisser ses certitudes derrière soi, appréhender chaque obstacle comme un apprentissage. L’auteur suggère aussi d’essayer de mieux comprendre les gens auxquels nous avons affaire et de s’associer aux personnalités de type expansif.

9 – La loi du refoulement – Affronter son côté obscur

Nous possédons tous un côté obscur et égoïste composé d’insécurités et de pulsions agressives que nous réprimons et masquons soigneusement aux autres. Parfois, cette facette sombre tend à ressurgir. Les signes les plus propices de ce relâchement sont les comportements contradictoires, les éclats d’émotions, le déni véhément, les comportements “accidentels” ou encore la sur-idéalisation.

Une clé de la nature humaine consiste à apprendre, à reconnaître et analyser cette facette sombre. Puis, au lieu de la refouler et se sentir mal vis-à-vis d’elle, il faut mieux l’adopter et essayer de l’intégrer à sa personnalité actuelle. 

En fait, nous sommes attirés par les gens authentiques car cela nous rappelle notre caractère enfantin perdu. L’idée est donc de réussir à intégrer l’enfant et l’adulte, le côté sombre et le côté lumineux, l’esprit conscient et inconscient. C’est ce que l’auteur appelle l’être humain incorporé.

10 – La loi de l’envie – Se méfier de l’égo fragile 

Les être humains se comparent inévitablement les uns aux autres. Pour certains, la moindre différence peut se transformer en envie et conduire à générer un sentiment d’infériorité ou de frustration qui conduit à des agressions sournoises et/ou des actes de sabotage. 

L’auteur liste plusieurs types d’envieux : 

  • Le niveleur par le bas.
  • Le tire-au-flanc égocentrique.
  • L’obsédé du statut.
  • La sangsue.
  • Le maître de l’insécurité.

Il faut comprendre que le déclencheur le plus courant de l’envie est le changement brutal de statut, qui, in fine, perturbe les relations avec les autres. A ce propos, l’envie est plus susceptible de naître chez nos amis et confrères. Voici cinq exercices simples pour transformer la tendance à se comparer en quelque chose de positif, de productif et de prosocial, 

  • réfléchir à ce cache derrière l’objet de ses envies en imaginant les inconvénients inévitables qui y sont liés
  • Inverser les comparaisons en regardant ceux qui ont moins plutôt que ceux qui ont mieux
  • Pratiquer la Mit Freude. C’est-à-dire imaginer la joie des autres et s’en réjouir
  • Transformer l’envie en émulation en transformant la chose désirée en objectif à atteindre
  • Admirer la grandeur humaine en reconnaissant le génie chez quelqu’un et en saluant le potentiel de notre espèce

11 – La loi de la mégalomanie – Apprendre à connaître ses limites

Nous avons un besoin impérieux d’avoir une bonne estime de nous-mêmes. Or lorsque notre estime personnelle diverge trop de la réalité, nous devenons prétentieux. C’est particulièrement le cas après une réussite suite à quoi nous avons tendance à exagérer notre pouvoir. Voici les illusions les plus courantes : 

  • Je suis prédestiné.
  • Je suis un homme/une femme ordinaire.
  • Je suis le libérateur.
  • Je réécris les règles du jeu. Tout être humain souhaite
  • J’ai des doigts en or.
  • Je suis invulnérable.

En perdant le sens des réalités, on facilite les prises de décisions irrationnelles. La meilleure barrière contre la mégalomanie est de conserver son réalisme. Ensuite, il est préférable de reconnaître le facteur chance qui est inévitablement présent, ainsi que le rôle des tiers qui ont joué en notre faveur. Enfin, il vaut mieux cibler ses défis en se concentrant sur un seul projet ou problème.

En parallèle, pour vaincre un leader mégalo, la meilleure stratégie revient à créer un désenchantement viral. En cassant l’image glorieuse qu’il s’est forgée, ses fidèles risquent de surréagir et s’énerver, mais progressivement, quelques-uns douteront. 

12 – La loi de l’inflexibilité des sexes – Se re-connecter au masculin/féminin qui est en nous

Nous disposons tous de qualités masculines et féminines – une part est génétique, l’autre vient de l’influence du parent du sexe opposé. Pour présenter une identité cohérente en société, nous avons tendance à réprimer ces qualités en nous sur-identifiant au rôle masculin ou féminin qu’on attend de nous. Le problème est que nous perdons ainsi une dimension précieuse de notre personnalité. Notre mode de réflexion et d’agissement devient rigide. 

Notre mission est d’être plus souple en renouant avec les côtés plus durs ou plus doux de notre personnalité pour déjouer les attentes des autres. La clé de la nature humaine consiste à faire ressortir notre nuance masculine ou féminine. Au lieu de jouer le rôle attendu par notre sexe, il faut créer celui qui nous convienne car cela joue en faveur de l’authenticité.

13 – La loi du désœuvrement – Avancer en donnant du sens à sa vie

Contrairement aux animaux dont l’instinct leur évite les dangers, nous, êtres humains, devons compter sur nos décisions conscientes. Or, nos choix affectent notre avenir et nous mènent à d’inévitables déconvenues. Nos erreurs d’aiguillage font que parfois nous sentons manquer de sens. Le moyen d’éviter ce désagrément consiste à découvrir sa vocation et utiliser cette connaissance pour prendre des décisions. 

En se connaissant mieux, on se fait davantage confiance et on peut plus facilement choisir ses combats et son cap. Robert Greene propose cinq conseils pour donner une sens à sa vie : 

  • identifier les moments d’attirance viscérales
  • utiliser les résistances et les incitations négatives pour affiner sa vision
  • s’inspirer de gens dont la raison d’être est forte
  • Créer une échelle d’objectif décroissant en déclinant un grand but en de petites étapes progressives
  • Se plonger dans le travail et l’action pour découvrir ce que l’on apprécie

L’auteur partage également cinq formes courantes de fausse raisons d’être qu’il convient d’éviter : 

  • La quête du plaisir.
  • Les causes et les cultes.
  • L’argent et la réussite.
  • La célébrité et l’attention
  • Le cynisme

14 – La loi de la conformité – Ne pas laisser le groupe nous tirer vers le bas 

Nous disposons d’une personnalité sociale qui fait que nous devenons une personne différente lorsqu’on est en groupe. En fait, on se soucie de notre intégration et on s’efforce d’adopter les croyances des autres. On a ainsi tendance à agir de façon irrationnelle en groupe. 

D’un point de vue individuel, la clé est simplement de prendre conscience de ce mécanisme et de comprendre les changements qui se produisent en nous au lorsqu’on est en groupe. Se faisant on est capable de nous intégrer et de coopérer avec les autres tout en conservant notre indépendance et notre rationalité.

A ce propos, pour créer une dynamique saine et qui fonctionne, un groupe doit maintenir une étroite connexion avec la réalité. Voici cinq stratégies à mettre en œuvre pour y parvenir : 

  • Instiller une notion de finalité collective.
  • Recruter une bonne équipe de lieutenants.
  • Laisser l’information et les idées circuler librement.
  • Contaminer le groupe avec des émotions productives.
  • Former un groupe aguerri.

15 – La loi de l’inconstance – Leur donner envie de nous suivre

Les gens nourrissent toujours des sentiments ambivalents à propos de ceux qui détiennent le pouvoir. Ils veulent se sentir libres tout en étant dirigés ; ils veulent être protégés et vivre dans la prospérité, mais sans faire de sacrifice ; ils vénèrent le roi tout en voulant sa mort. 

Pour l’auteur, l’autorité, c’est l’art délicat de créer un semblant de pouvoir, de légitimité et d’équité, tout en s’identifiant comme un leader au service des gens. Pour ce faire, il est indispensable de gagner la confiance de ses pairs. La clé est de montrer l’exemple car les actes pèsent plus lourds qu’une quelconque réputation.

Voici plusieurs principes à respecter en tant que leader : 

  • se montrer véritablement empathique envers les humeurs d’autrui
  • mettre en pratique ce que l’on prêche
  • travailler plus dur que les autres, en sacrifiant si nécessaire ses propres intérêts 
  • rendre des comptes pour ses erreurs. 
  • privilégier l’authenticité en cultivant ce qu’il y a d’unique en nous
  • faire preuve d’adaptabilité
  • définir une finalité et des priorités

16 – La loi de l’agressivité – Débusquer l’hostilité derrière l’amabilité de façade

Nous possédons tous le besoin d’influencer les autres et de devenir maîtres des circonstances. Pour certains, le besoin de pouvoir et l’impatience de l’obtenir sont supérieurs à la moyenne. Ils n’hésitent pas à adopter des comportements agressifs pour essayer d’obtenir ce qu’ils souhaitent. Attention, il est important de considérer que l’agressivité est une tendance latente chez tous les individus. Pour reprendre les termes de l’auteur, “nous sommes devenus l’animal dominant sur cette planète précisément à cause de notre énergie agressive, complétée par notre intelligence et notre ingéniosité.”

La clé pour se protéger revient à se transformer en observateur des désirs agressifs insatisfaits d’autrui. Il faut se méfier de deux types de profils en particulier : les agressifs chroniques et les agressifs passifs. Ces derniers prennent généralement plaisir à déclencher nos émotions telles que la peur et la colère. En cas d’affrontement, l’auteur conseille de ne jamais s’engager dans une confrontation directe et de ne jamais se défier ouvertement.

En ce qui concerne notre propre énergie agressive, il convient d’apprendre à la maîtriser et à la canaliser à des fins productives. Il y a quatre aspects potentiellement positifs que nous pouvons discipliner et utiliser à bon escient : l’ambition, la persévérance, l’intrépidité et la colère. Par exemple, exprimer de la colère permet d’insuffler une impression de vie et d’authenticité. 

17 – La loi de la myopie générationnelle – Saisir l’instant historique

Le changement trouve racine dans la succession permanente de nouvelles générations qui essaient de créer quelque chose qui soit plus en adéquation avec leur vision du monde, quelque chose qui reflète davantage leurs valeurs et l’air du temps. Ce faisant, les générations successives forgent des goûts, des valeurs et des façons de penser que l’on intériorise. Il faut donc comprendre que la génération à laquelle on appartient a une forte influence sur notre vision du monde. 

D’autre part, cette conscience de génération s’inscrit dans un tableau global comprenant de plus vastes schémas générationnels. Le fait que plusieurs générations se côtoient, et les tensions et affrontements que cela engendre, crée ce que l’on appellera l’esprit du temps

Robert Greene présente quelques stratégies pour exploiter l’air du temps : 

  • aller à l’encontre du passé
  • adapter le passé à l’esprit du présent
  • ressusciter l’esprit de l’enfance
  • subvertir l’air du temps
  • continuer à s’adapter

L’auteur propose également une subtile réflexion sur le temps et la mort. Depuis notre naissance, nous suivons le fleuve de la vie qui nous entraîne inexorablement vers la mort. Le temps est linéaire, il avance sans cesse et nous ne pouvons rien faire pour stopper son cours. Une des clés de la nature humaine consiste à faire en sorte que le temps soit davantage cyclique. Cette approche active repose que quatre aspects élémentaires : 

  • considérer que l’existence d’un individu se découpe en phases
  • transformer son rapport à génération actuelle pour ne pas en être son produit
  • intégrer l’esprit du passé dans le présent
  • chercher à influencer les générations futures 

18 – La loi du déni de mort – Méditer sur sa mortalité

Dans de nombreuses parties du monde, nous avons rendu la mort majoritairement invisible (la mort à seulement lieu dans les hôpitaux, nous masquons la mort des animaux que nous mangeons…). Pourtant, l’inéluctabilité de la mort devrait en permanence nous occuper l’esprit. 

La brièveté de l’existence donne du sens et ajoute une notion d’urgence à la réalisation de nos objectifs. Nous pouvons ainsi mettre plus facilement en perspective les inévitables revers, séparations et crises de la vie. Autrement dit, en prenant profondément conscience de notre mortalité, nous intensifions notre expérience des moindres aspects de l’existence.

Robert Greene propose cinq conseils pour adopter “une philosophie de vie à travers la mort” : 

  • Susciter une prise de conscience viscérale en visualisant le jour de notre mort
  • S’éveiller à la brièveté de la vie en considérant la notion d’échéance
  • Voir la mortalité en chacun en réfléchissant aux changements qu’aurait la mort subite de nos proches sur notre vie
  • Embrasser la douleur et l’adversité en refusant de fuir les moments difficiles.
  • Ouvrir son esprit au Sublime en songeant à la mort comme un seuil que nous devons 

Conclusion – les 18 lois de la nature humaine 

Bref pour résumer et conclure, reprenons les 18 lois de la nature humaines :

  1. La loi de l’irrationalité – Maîtriser son moi émotionnel
  2. La loi du narcissisme – Transformer le narcissisme en empathie
  3. La loi de la persona – Découvrir ce qui se cache derrière le masque
  4. La loi du comportement compulsif – Déterminer la force du caractère des individus
  5. La loi de la convoitise – Être un objet de désir insaisissable
  6. La loi du manque de vision – Prendre de la hauteur
  7. La loi de la défensive – Briser les résistances d’autruis en les confortant dans leurs opinions
  8. La loi de l’auto-sabotage – Changer la situation en changeant sa façon de penser
  9. La loi du refoulement – Affronter son côté obscur
  10. La loi de l’envie – Se méfier de l’égo fragile
  11. La loi de la mégalomanie – Apprendre à connaître ses limites
  12. La loi de l’inflexibilité des sexes – Se re-connecter au masculin/féminin qui est en nous
  13. La loi du désœuvrement – Avancer en donnant du sens à sa vie
  14. La loi de la conformité – Ne pas laisser le groupe nous tirer vers le bas
  15. La loi de l’inconstance – Leur donner envie de nous suivre
  16. La loi de l’agressivité – Débusquer l’hostilité derrière l’amabilité de façade
  17. La loi de la myopie générationnelle – Saisir l’instant historique
  18. La loi du déni de mort – Méditer sur sa mortalité

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Sleep Smarter – Shawn Stevenson (Résumé)

Shawn Stevenson est un podcasteur, entrepreneur et conférencier américain. Dans son livre, Sleep Smarter: 21 Essential Strategies to Sleep Your Way to A Better Body, Better Health, and Bigger Success (lien affilié), il partage 21 techniques pour mieux dormir. De son point de vue, le sommeil a un impact direct sur notre santé et notre réussite. Bien dormir améliore le système immunitaire, prévient les cancers, réduit le risque de problème cardio-vasculaire, régule l’équilibre hormonal, régénère nos émotions, diminue les douleurs ou encore améliore nos performances. A travers cette synthèse, découvrons l’essentiel des 21 stratégies qu’il propose pour dormir plus intelligemment. C’est parti !

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L’histoire de l’auteur

A 20 ans, Shawn Stevenson se casse la hanche lors d’un entraînement au 200m. A l’hôpital, les médecins lui diagnostiquent une maladie dégénérative des os. En convalescence forcée, il entreprend des changements d’alimentation. Il arrête la mal-bouffe et se met à cuisiner des produits de qualité. Sa santé et son niveau d’énergie s’améliorent. C’est alors qu’il décide de reprendre l’entraînement. Malgré des améliorations perceptibles, il ressent toujours des douleurs et son état de santé n’est toujours pas optimal. Il décide alors de retravailler sa façon de dormir et la transformation est radicale. Grâce aux pouvoirs de la nutrition, de l’exercice et du repos, la douleur s’estompe, il perd ses kilos en trop et son niveau d’énergie est désormais à son maximum.

Haut de cette expérience, il en conclut  que le sommeil est un instrument indispensable pour amplifier ses résultats et sa santé. Dans cet ouvrage, il partage les stratégies prouvées cliniquement pour mieux dormir et finalement améliorer sa vie.

21 stratégies pratiques pour mieux dormir

1 – Reconnaître la valeur du sommeil

Le corps et l’esprit ont besoin de repos pour se régénérer. D’un côté, les périodes d’éveil sont des phases cataboliques. C’est-à-dire, que le l’organisme travaille et consomme de l’énergie. D’autre part, les temps de sommeil sont anaboliques. L’organisme se régénère. En dormant, le système immunitaire se fortifie,  l’équilibre hormonal se renforce et les fonctions de son cerveau s’améliorent. L’auteur partage deux recommandations essentielles  : 

    • Planifier des heures de sommeil lorsqu’on accomplit un projet exigeant ou une tâche importante.
    • Voir le sommeil comme une activité plaisante plutôt que comme un obstacle au travail

2 – S’exposer à la lumière du soleil

Notre rythme circadien est fortement impacté par la quantité de soleil que l’on reçoit durant la journée. L’exposition à la lumière naturelle aide à coordonner la production d’hormones et neurotransmetteurs qui régulent notre horloge biologique et influence in-fine la qualité de notre sommeil. 

Voici plusieurs recommandations à ce sujet : 

    • S’exposer en priorité à la lumière du soleil tôt le matin (idéalement 30 min)
    • Sortir à l’extérieur durant les pauses
    • Ne pas s’exposer à la lumière du jour uniquement à travers une fenêtre
    • Eviter les lunettes de soleil qui inhibent l’exposition naturelle
    • Acquérir en dernier recours des objets spécialement désignés pour simuler la lumière du jour

3 – Eviter les écrans avant de se coucher

La lumière bleue artificielle émise par les écrans déclenche la production d’hormones supplémentaires et désoriente la préparation naturelle du corps au sommeil.

Perdre l’habitude d’utiliser un écran avant de se coucher est difficile mais l’effort en vaut la peine. L’auteur partage les conseils suivants : 

    • Éteindre les écrans au moins 90 min avant de se coucher afin que les niveaux de mélatonine et cortisol se normalisent
    • Trouver une activité alternative à faire dans son lit
    • Acquérir du matériel pour se protéger de la lumière bleu
    • Utiliser les fonctionnalités d’éclairage nocturne

4 – Limiter la caféine à partir d’une certaine heure

La caféine est un puissant stimulant du système nerveux. Mieux vaut limiter sa consommation avant de dormir. L’organisme met 5 à 8 heures pour éliminer la moitié de la caféine ingurgitée. C’est pourquoi l’auteur préconise de ne plus en prendre après 14h.

En parallèle, on peut noter que l’absorption stratégique de caféine peut aussi servir à améliorer son métabolisme et augmenter sa concentration. Ingurgiter un café à un moment précis peut octroyer un boost en stimulant le système nerveux.

5 – Porter attention à la température de la chambre

La température de notre corps a un fort impact sur notre sommeil. Les études montrent que  le fait de faire descendre la température du corps facilite l’endormissement. 

Shawn Stevenson partage plusieurs préconisations à ce sujet : 

    • garder la température de la chambre autour de 20°C
    • prendre un bain chaud 1h30 à 2h avant de se coucher si l’on a du mal à s’endormir
    • utiliser un surmatelas qui aide à réguler la température du corps
    • Mettre des chaussettes pour éviter que les extrémités soient trop froides.

6 – Aller au lit au bon moment

La récupération et sécrétion hormonale sont plus bénéfiques entre 22h et 2h du matin. C’est pourquoi il est préférable d’aller au lit quelques heures après le coucher du soleil entre 21h et 23h (cela dépend de la saison et de la localisation par rapport à l’équateur). En tout cas, l’habitude de s’exposer à la lumière du soleil tôt le matin aide à réguler le cycle du sommeil et notamment à se sentir plus fatigué après le coucher du soleil.

Pour ceux dont la santé est la priorité, il faut éviter de travailler de nuit ou à minima il convient de travailler la majorité du temps en journée et seulement quelques périodes la nuit.

Une autre conseil est de tenir compte de ses cycles de sommeil. Un cycle dure en moyenne 90 minutes et se compose de périodes de sommeil léger et profond ainsi que d’un temps d’éveil. L’idéal est de faire en sorte que l’alarme sonne à la fin d’un cycle. Par exemple, si l’on s’endort à 22h, la fin des cycles est vers 5h30 (5 cycles) ou 7h00 (6 cycles).

7 – Faire attention à son alimentation

La nourriture que l’on ingurgite impacte directement la qualité de notre sommeil. L’auteur donne plusieurs recommandations : 

    • Ajouter des aliments riches en magnésium à sa diète avant de se coucher (légumes à feuilles vertes, graines, chocolat) 
    • Privilégier les aliments organiques, locaux et non transformés industriellement.
    • Manger équilibré pour emmagasiner la bonne dose de nutriments (vitamine C, calcium, sélénium, potassium, Omega 3…)

8 – Créer son sanctuaire du sommeil

L’Homme est une créature d’habitude et d’habitat. L’adaptation de notre environnement permet de faciliter, voire d’automatiser nos comportements. La chambre doit être un environnement propice au sommeil. Voici quelques conseils : 

    • aérer la pièce pour renouveler l’air tous les jours
    • disposer des plantes dans la chambre pour améliorer la qualité de l’air
    • éviter d’amener du travail dans la chambre

9 – Avoir un orgasme

L’orgasme a un effet sédatif pour la plupart des gens. Il augmente, entre autres, le niveau d’ocytocine, ce qui a un effet relaxant propice à l’endormissement. 

Quoi qu’il en soit, le sexe et les orgasmes ont des bénéfices allant au-delà du domaine du sommeil puisqu’ils permettent de booster le système immunitaire, combattre la dépression et contribuent au bien-être.

La communication, la nutrition et l’exercice ont de nombreux bénéfices sur la sexualité.

10 – Dormir dans le noir complet

Les études montrent que nous dormons mieux dans un environnement sombre car la lumière perturbe nos cycles de sommeil. S’il est impossible de dormir dans le noir complet, il vaut mieux suivre les conseils suivants : 

    • privilégier les ambiances tamisées en utilisant des bougies ou des lumières douces.  
    • utiliser des lumières rouges notamment pour les alarmes ou réveils
    • baisser progressivement la luminosité de la chambre lors qu’on s’apprête à s’endormir
    • mettre des volets pour limiter la lumière extérieure (surtout en ville)
    • couvrir les sources lumineuses avec un drap ou un vêtement.

11 – Faire du sport intelligemment

L’exercice physique est essentiel pour être en bonne santé et bien dormir. Voici quelques recommandations dispensées par l’auteur : 

    • privilégier une pratique sportive le matin ou l’après-midi
    • planifier des créneaux dans son emploi du temps pour faire du sport
    • Faire ce que l’on aime pour prendre plaisir à pratiquer l’activité
    • S’entraîner avec un partenaire pour se motiver mutuellement
    • Faire du sport pour bien dormir et bien dormir pour être plus performant dans sa pratique sportive
    • Soulever des poids au moins deux jours par semaine

12 – Virer ses amis de sa chambre

Autrement dit, l’espace de sommeil doit être un endroit sans appareils électroniques (smartphone, télévision, ordinateur, tablette…). Pour reprendre les mots de l’auteur, “finir sa journée en embrassant son téléphone pour s’endormir à ses côtés est un moyen infaillible de rater sa vie.” 

Le problème est que les smartphones sont des couteaux suisses qui remplacent de nombreux appareils (téléphone, sources d’information, mais aussi un réveil). Quoiqu’il en soit, Shawn Stevenson conseille de ne pas prendre son téléphone dans sa chambre quitte à utiliser un réveil. De plus, il recommande de disposer tous les autres appareils électroniques à au moins plus de deux mètres du lit. Idéalement, il suggère d’éteindre le wifi la nuit. 

13 – Travailler pour perdre ses kilos en trop

Être en surpoids dérègle le système endocrinien et stresse les organes et le système nerveux. Chacun devrait donc chercher à réduire son excès de poids. La clé est de penser perte de gras plutôt que perte de poids. Voici quelques recommandations : 

    • Garder son niveau de sucre dans le sang constant avant de se coucher en privilégiant les aliments riches en graisse et en faible teneur en glucides.
    • Se concentrer sur les micronutriments que l’on ingurgite afin de garder le bon équilibre.
    • Faire de son premier repas de la journée un repas plaisant et consistant en privilégiant les protéines (œuf, steak, saumon), les légumes et les bonnes graisses (avocat, olives, graines)

14 – Limiter l’alcool

L’alcool perturbe fortement le cycle du sommeil et donc la récupération. C’est pourquoi, il vaut mieux éviter de boire de l’alcool dans les 3h avant de se coucher et de boire beaucoup d’eau pour purger son système.

15 – Faire attention à sa position lorsqu’on dort

Les positions durant le sommeil impactent, entre autres, l’afflux sanguin dans le cerveau, la production d’hormone, la récupération des muscles, la production d’oxygène… . Il existe plusieurs postures agréables qui maintiennent l’intégrité de la colonne vertébrale (la position du starfish, le free-faller). L’idéal est de s’endormir dans une position que l’on trouve confortable et de la regagner lorsqu’on se réveille dans une autre position.

La qualité du matelas est également un élément non négligeable. Il faut qu’il soit non-toxique, qu’il ait un bon niveau d’élasticité et idéalement qu’il respecte les meilleurs standards de l’industrie.

16 – Calmer sa voix intérieure

En s’endormant, on a tendance à commencer à réfléchir à tout type de sujet ce qui nous empêche de trouver le sommeil. La pratique de la médiation aide à regagner la paix intérieure et facilite l’endormissement. Au début, il peut être judicieux de s’aider d’exercices guidés. En tout cas, voici un exercice simple que propose l’auteur :

    • Se mettre à l’aise en utilisant un cousin
    • Concentrer son attention sur une partie du corps
    • Prendre une inspiration pendant 5s, la bloquer 5s et expirer 5s, le tout 3 fois.

17 – Utiliser des compléments intelligemment

Ce conseil est secondaire dans le sens où il vaut mieux se concentrer sur les autres stratégies avant d’implémenter celle-ci. Quoiqu’il en soit, l’auteur partage quatre compléments pouvant faciliter le sommeil : la camomille, le kava kava, la valériane et le GABA / HTP / L-tryptophane.

Une fois de plus, il convient de privilégier les techniques naturelles avant de prendre des compléments facilitant l’endormissement.

18 – Aller au lit plus tôt

 L’idéal est de synchroniser l’horloge biologique du corps avec les rythmes circadiens de la Terre. Pour rappel, la meilleure période pour dormir se situe entre 22h et 2h du matin. Pour prendre l’habitude de dormir sur ce créneau, il est souvent nécessaire de se coucher avant 22h pour se réveiller vers 6h du matin. A ce propos, l’auteur recommande de se mettre au lit tous les jours à la même heure au moins 30 minutes avant de dormir. Pour se réveiller plus tôt une astuce revient à utiliser une méthode graduelle en avançant l’heure du réveil de quelques minutes tous les jours jusqu’à arriver à l’heure cible.

19 – Se faire masser

Les études montrent que les massages améliorent le sommeil et augmentent le niveau de sérotonine. Voici quelques conseils sur le sujet :

    • Faire une séance de massage régulièrement (acupuncture, réflexologie, massage thaï…)
    • Essayer la relaxation progressive des muscles
    • S’auto-masser le soir avant de se coucher afin de réduire l’activité du système nerveux

20 – Se vêtir confortablement pour dormir

Se mettre en pyjama peut agir comme un déclencheur mental qui aide à se relaxer. A ce propos, il convient d’éviter les vêtements trop serrés car ils coupent le flux du système lymphatique.  A l’inverse, il vaut mieux privilégier des habits amples, retirer son soutien gorge, voire dormir nu. 

21 – Toucher le sol

Le corps est grandement conducteur. Le fait d’être directement en contact avec le sol a un fort impact sur notre santé puisque cela permet de se décharger. L’auteur recommande de marcher pied nu à l’intérieur et à l’extérieur le plus souvent possible.

Conclusion

Shawn Stevenson partage un plan sur deux semaines pour mettre en place les stratégies du livre progressivement. De mon côté, je vous recommande vivement la lecture de ce livre. Les explications sont poussées et claires. Des résumés synthétisent les points clés à la fin des chapitres et le style de l’auteur est direct et efficace. Pour ceux qui souhaitent se le procurer, vous trouverez un lien affilié vers la page Amazon du produit en description.

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The One Thing : Passez à l’essentiel (Résumé)

Gary Keller et Jay Papasan sont des entrepreneurs et auteurs à succès. Dans leur livre, The One Thing : Passez à l’essentiel, ils partagent des conseils pour s’améliorer sur le long terme en se focalisant sur l’essentiel.

L’ouvrage se découpe en 4 parties :

  • L’importance de passer à l’essentiel
  • Les mensonges que nous acceptons inconsciemment.
  • S’engager sur le chemin de la productivité
  • Lier le but, la priorité et la productivité

Dans cette synthèse, nous allons extraire les principaux enseignements des chapitres du livre. C’est parti ! 

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L’importance de passer à l’essentiel

L’idée clé du livre repose sur la question suivante : Quelle est la chose la plus importante à faire aujourd’hui pour améliorer ma vie sur le long terme ?

Minimiser ses actions

Voici la même question posée un peu différemment : « Quelle est LA chose ESSENTIELLE que je peux faire cette semaine qui me permettrait de rendre tout le reste plus facile ou inutile ? ». Il s’agit de viser une sorte de minimalisme de l’action. C’est-à-dire privilégier ce que l’on doit absolument faire, ignorer tout le reste afin d’atteindre efficacement son objectif principal.

Avancer une chose à la fois

Pour obtenir des résultats extraordinaires, il convient d’établir les bonnes priorités puis d’investir son énergie dans l’essentiel. A la manière d’un effet de domino, il faut se focaliser sur la réalisation de la tâche la plus importante chaque jour. Le succès se construit de manière séquentielle. En réalisant la priorité du moment, on abat le premier domino qui nous entraîne sur le suivant ainsi de suite.

Détecter les indices du succès

Les preuves que l’on est sur le chemin de la réussite sont partout. 

  • Le succès d’une société se prédit par sa vision et le produit ou service unique qu’elle développe.
  • Le succès d’une personne se détermine par les gens dont elle s’entoure.
  • Le succès futur d’une personne s’observe également au niveau des compétences qu’elle développe. Plus on consacre du temps à une passion, plus on progresse et plus les résultats dans cette pratique sont probants

Bref, à l’image de Bill Gates qui se passionnait pour les ordinateurs et la programmation dès son plus jeune âge, la clé est de consacrer sa vie à l’essentiel. 

Les mensonges que nous acceptons inconsciemment.

Les auteurs listent six croyances erronées qui nous éloignent du succès. 

1ère croyance : “croire que tout à la même importance”

L’égalité est un mensonge. Toutes les tâches n’ont pas le même degré d’importance. Ceux qui réussissent savent faire la différence entre l’essentiel et le reste. Ils se consacrent à la tâche qui amènera le plus de résultat sans s’obliger à régler tous les détails. Cela va de pair avec le principe de Pareto.

Pour réussir dans cette voie, il vaut mieux appliquer les principes suivants : 

  • Aller vers le moins en faisant seulement ce qui compte le plus
  • Aller vers l’extrême en se concentrant sur une seule chose
  • Oser dire “non”

2ème croyance : “être multitâche”

On peut faire deux choses à la fois, mais il est difficile de se concentrer de manière efficace sur les deux. Le multitâche demande davantage d’effort pour lutter contre les distractions et resté concentré sur la tâche en cours. De plus, la division de l’attention génère du stress. En fin de compte, “le travail multitâche n’est qu’une occasion de rater plusieurs choses à la fois.” (Steve Uzzell).

3ème croyance : “avoir une vie disciplinée”

La réussite est davantage un sprint qu’un marathon. L’idée derrière cette image est qu’il faut fournir des efforts avec juste assez de discipline sur le court terme pour développer des habitudes solides sur le long terme.

Une fois que l’on fait ce qu’il faut de manière régulière et automatique, on n’est plus obligé de tout surveiller et la vie est plus simple.

Le plan est d’acquérir de puissantes habitudes grâce à quelques périodes de discipline sélectives d’environ deux mois, car il faut en moyenne 66 jours pour acquérir une habitude.

4ème croyance : “compter sur la force de volonté”

La volonté est si importante que son utilisation devrait être une priorité. Malheureusement, la volonté est une batterie limitée qui s’épuise dans la journée et qui se recharge lorsqu’on se repose et que l’on dort.

Plus nous utilisons notre esprit pour réfléchir, résister aux distractions, retenir nos émotions…, plus nous perdons de l’énergie. Il convient donc de gérer sa volonté de sorte à ce que son utilisation soit rentable tout en surveillant sa jauge de réservoir.

A ce sujet, les auteurs conseillent de traiter l’important le plus tôt possible au début de la journée, au moment où la force de volonté est à son maximum.

5ème croyance : “viser une vie équilibrée”

Tout équilibre est en fait un équilibrage. 

Des résultats extraordinaires exigent que l’on y consacre la majorité de notre temps. Or passer du temps sur quelque chose, c’est ne pas le passer sur autre chose. C’est pourquoi l’équilibre est impossible. Nous devons donc accepter les déséquilibres et remplacer le mot « équilibre » par « balancier ». 

En ce sens, il vaut mieux viser une vie contrebalancée. C’est-à-dire  laisser la priorité aux éléments nécessaires, et s’occuper du rééquilibrage régulièrement. Toutefois l’idéal est de viser des mouvements de balancier courts et rapides afin de ne négliger aucun aspect de sa vie (santé, amis, famille, besoins personnels…).

6ème croyance : “voir grand, c’est mal”

Nous tendons à associer grandeur et négativité. Les gens limitent leurs aspirations par peur d’être mal vu. Pourtant voir grand est essentiel pour obtenir des résultats extraordinaires. C’est pourquoi les auteurs recommandent d’être audacieux, de ne pas craindre l’échec et d’oser voir grand.

A ce propos, il y a trois facteurs qui entrent en ligne de compte pour réussir : l’action, la méthode et l’environnement humain.

S’engager sur le chemin de la productivité

Les auteurs partagent plusieurs pistes pour être productifs.

Se poser la question essentielle

Voltaire écrivait : « Juge un homme par ses questions plutôt que par ses réponses. Les réponses naissent des questions, et la qualité de toute réponse dépend directement de la justesse de la question.”

Pour rappel, la question déterminante à se poser est : « Quelle est la chose essentielle que je peux faire, de telle sorte qu’en la faisant, tout le reste deviendra plus simple voire inutile ? »

Transformer la question essentielle en habitude

Chercher quotidiennement la chose essentielle à accomplir est l’habitude fondatrice qui permet d’obtenir des résultats extraordinaires. Les auteurs recommandent de l’appliquer dans tous les domaines de la vie : la vie spirituelle, la santé physique, la vie privée, les relations, le travail, la vie financière.

  • Quelle est la chose essentielle que je peux faire pour atteindre les objectifs de mon régime ?
  • Quelle est la chose essentielle que je peux faire pour m’améliorer au travail  ?
  • Quelle est la chose essentielle que je peux faire pour montrer mon affection à mes parents ?

Trouver de grandes réponses

Lorsqu’on se pose la question essentielle, il est préférable de penser grand et spécifique et de bien cadrer les réponses  afin que les résultats ne puissent être que ceux qu’on attend.. 

Les auteurs partagent plusieurs recommandations : 

  • penser en termes de possibilités
  • s’appuyer sur l’expérience des autres 
  • Accepter de changer.

Sur ce dernier point, ils expliquent que les bonnes réponses dictent généralement un nouveau comportement. En ce sens, chercher le succès revient souvent à changer.

Lier le but, la priorité et la productivité

Pour reprendre les mots du livre : “Lier le but, la priorité et la productivité détermine le degré auquel les individus et entreprises s’élèvent au-dessus des autres.” Reprenons les idées essentielles 

Viser un but dans la vie

Le bonheur apparaît sur le chemin de l’accomplissement. C’est pourquoi il est primordial de découvrir un but / une raison d’avancer. Même si l’on ne sait pas comment atteindre la destination, il est tout de même préférable d’avoir une direction qui oriente nos actions.

Un but informe notre priorité, et notre priorité détermine la productivité de nos actions.

Noter et prioriser

Plus une récompense est éloignée dans le futur, plus la motivation immédiate pour l’atteindre est réduite. Pour atteindre ses objectifs, la clé est de visualiser le processus et de décomposer ses projets en étapes. 

Concrètement, il est préférable de déterminer un seul but immédiat pour n’avoir qu’un essentiel. En parallèle, il convient d’écrire tous ses objectifs et les garder à portée de main.

 

Être productif

L’enjeu est de consacrer le plus de productivité possible à ses priorités. Pour cela il faut : 

  • Bloquer du temps de détente. Pour les auteurs cela se traduit par le fait de commencer l’année par un temps de repos et prévoir tous les jours des moment pour se reposer
  • Bloquer du temps pour l’essentiel. Ils suggèrent de se réserver 4h le matin pour travailler sur ses priorités.
  • Bloquer du temps pour planifier son temps. C’est-à-dire prendre une heure chaque semaine pour réviser son but annuel et ses objectifs à court terme.

En parallèle, il est important de se protéger des distractions et de garder un œil sur l’essentiel. Plusieurs conseils à ce sujet

  • Aménager son lieu de travail
  • faire des provisions
  • éteindre son téléphone
  • Fermer sa boîte de réception et navigateur internet

Respecter ces trois engagements

  1. Suivre la voie de la Maîtrise en passant du temps sur son essentiel
  2. Améliorer continuellement sa façon de travailler afin d’optimiser son temps et son énergie
  3. Être responsable de ses résultats en assumant les sacrifices et ne pas se plaindre si l’on n’est pas prêt à y consentir

A ce propos, le fait de prendre un coach ou un partenaire de responsabilité sont de bonnes pratiques qui améliorent la productivité.

Se protéger des quatre voleurs

Il s’agit des quatre difficultés à surmonter lorsqu’on s’engage sur la voie de l’essentiel : 

  1. L’incapacité à dire « non ». Il faut mieux oser consacrer du temps à ses projets quitte à ne pas faire plaisir à tout le monde
  2. La peur du Chaos. La clé est d’admettre que l’accomplissement de son essentiel repousse l’accomplissement d’autres choses. 
  3. La mauvaise hygiène de vie. Il vaut mieux consentir à faire des efforts pour entretenir sa santé et son énergie
  4. Un environnement qui ne soutient pas nos objectifs. Il convient de s’entourer des bonnes personnes et de mettre en place un environnement qui limite les distractions.

S’engager dès à présent sur le chemin de l’essentiel

Dans 20 ans, nous aurons de grandes chances d’être déçu par ce que l’on n’aura pas accompli. C’est pourquoi il faut dès à présent  mener une vie qui ne laisse pas de regrets et travailler sur ces objectifs dans les différents domaines de vie.

 

Celà nécessite de commencer petit, d’étudier ses possibilités, d’aligner ses priorités, d’accomplir le plus important, d’atteindre une productivité élevée…. Et finalement, passer à l’essentiel. 

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La Méthode LiveMentor – Alexandre Dana (Résumé)

Alexandre Dana est le fondateur et CEO de LiveMentor ; un organisme de référence dans l’accompagnement d’entrepreneurs en France. Dans son livre, La Méthode LiveMentor, il partage ses conseils pour aider les porteurs de projets à développer leurs activités. Le contenu s’organise autour de 12 étapes pour lesquelles nous allons essayer d’extraire les grands principes dans cette synthèse. C’est parti

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Qu’est ce que la méthode LiveMentor ?

Les 12 étapes de la pédagogie LiveMentor correspondent aux grandes phases qu’un entrepreneur peut traverser. Le livre est une expérience de coaching grandeur nature. L’auteur partage une étude de cas, des conseils, des exercices pratiques et un retour d’expérience inspirant d’un entrepreneur pour chacune des 12 étapes.

Etape 1 : identifier son alignement

Le chapitre débute par l’histoire de Marion, une chef de projet au département ressources humaines. Elle explique être malheureuse dans son travail mais n’ose pas le quitter.

Pour l’auteur, ce blocage est commun à de nombreuses personnes. Pour le surmonter, il convient de se reconnecter à ce qui nous anime profondément. Autrement dit, il faut aligner ses paroles, ses actes, ses objectifs, ses valeurs, les réalisations que l’on veut voir aboutir et les moyens que l’on a pour y parvenir.

La première étape consiste à affirmer son désalignement en verbalisant le problème pour lui donner une réalité. 

Ensuite il est nécessaire de prendre pleinement la mesure de ses envies profondes avant d’entreprendre toute action concrète.

Pour ce faire, il est judicieux de lister les points positifs sur lesquels on pourra s’appuyer pour se lancer dans une nouvelle direction. Par points positifs l’auteur entend : 

  • nos compétences
  • nos forces
  • nos passions
  • notre réseau
  • nos ressources

Les entrepreneurs qui se concentrent sur leurs forces obtiennent de bien meilleurs résultats que ceux qui tentent de gommer toutes leurs faiblesses.

Etape 2 : Trouver l’inspiration

Alexandre Dana prend l’exemple de Julien, un porteur de projet, qui ne parvient pas à trouver et affirmer son alignement.

Pour contourner cette difficulté, la clé est de s’entourer de personnes inspirantes et de recueillir leurs conseils.  En demandant à la bonne personne, on gagne du temps et une quantité d’énergie non négligeable.

Il existe plusieurs manières de rencontrer les personnes qui nous inspirent : 

  • le réseau social Linkedin
  • L’annuaire Malt
  • Les groupes Facebook
  • Les espaces de coworking
  • Les incubateurs…

Pour approcher les bonnes personnes, il peut aussi être judicieux de demander à son entourage car il n’y a jamais que 5 personnes entre nous (dont la plus proche est l’une de nos connaissances personnelles ou professionnelles) et la personne que l’on souhaite rencontrer.  Il est souvent plus facile de contacter les personnes qui partagent les mêmes valeurs, références et passions que nous.

Voici cinq astuces pour faciliter la prise de contact : 

  • Parler de connaissances communes
  • Éviter de parler comme un vendeur. Le message doit être “voici ce que je fais, j’aime ce que vous faites et j’aimerais pouvoir vous rencontrer pour écouter votre histoire”
  • Être concis en prenant contact en 5 phrases maximum.
  • Faire gagner du temps à son interlocuteur
  • Soigner la forme

Pour reprendre l’idée de l’auteur, il faut “commencer par une quête d’alignement. Une fois qu’on a identifié la voie qui nous correspond réellement, il est important de la consolider en partant à la rencontre de personnes inspirantes, car c’est cette phase d’inspiration qui ancre définitivement le projet, démultiplie les forces et accélère les succès.”

Etape 3 : Construire son équipe

Ce chapitre aborde la question de savoir s’il est préférable de prendre un associé ou de cheminer seul. L’auteur illustre ses propos par l’histoire de Markus, le cofondateur d’un restaurant à Copenhague.

Alexandre Dana explique que l’une des premières raisons de l’échec d’une création d’entreprise réside dans les conflits entre fondateurs. Les erreurs des entrepreneurs viennent souvent de l’un de ces trois facteurs : 

  • Ne pas s’associer pour les bonnes raisons
  • Ne pas tester si l’association fonctionne
  • Ne pas travailler sur la collaboration

En tout cas, voici plusieurs pistes pour éviter ces erreurs : 

  • Communiquer pour trouver l’associé adéquat. Pour ce faire, l’auteur présente 12 questions à poser à un potentiel partenaire (ex : quelles sont tes attentes financières ? Qu’est-ce qui te déplait chez moi ? ou quel est ton mode d’organisation privilégié ?… )
  • Mettre par écrit qui doit faire quoi, avec un calendrier et une répartition juste du travail.
  • Tester l’association le temps d’un week-end puis durant deux mois. C’est le moment de se répartir les tâches et de discuter honnêtement des préférences de chacun.
  • Prévoir une heure par semaine pour faire le point de manière informelle pour parler de tout et de rien. Les associés doivent s’écouter et s’entraider autant que possible pour continuer à faire fonctionner leur association.
  • Réserver une demi-journée par mois pour se retrouver autour d’un moment structuré. L’objectif est de sortir la tête du guidon et d’adopter un point de vue global sur l’entreprise

Etape 4 : Avoir une vision forte

A travers l’histoire de Kilian et Valentin, auteurs du blog “Le Grand Voyage”, on découvre l’importance de ne pas confondre vision de vie et vision du projet.

La vision de vie de ces deux entrepreneurs revient à travailler en ligne, pour conserver ce qu’ils adorent par-dessus tout : vivre en voyageant. Le problème est que ce qui structure un développement personnel ne suffit pas à structurer une entreprise. Il convient plutôt d’avoir une vision forte de son projet. 

Une vision forte s’exprime par l’identification des gens avec qui l’on travaille, pourquoi on travaille, quand on travaille, dans quelles conditions et dans quels buts. 

Une vision adéquate présente cinq bénéfices :

  • maintenir sa motivation sur le long terme.
  • donner la direction.
  • ne pas se disperser.
  • Fédérer une équipe.
  • attirer des clients fidèles.

L’idéal est d’écrire la vision de son projet sur une seule et unique page.

Etape 5 : S’affirmer pour avancer

L’auteur s’appuie sur l’histoire de Manon, médecin et créatrice d’une chaîne d’histoire sur YouTube, qui avait peur de se lancer. 

Rien n’arrive par miracle à celui qui reste paralysé. C’est pourquoi il est indispensable de s’affirmer afin d’avancer.

La clé est de recueillir des retours positifs sur son travail pour se donner confiance. Voici quelques pistes : 

  • Dresser la liste de ses réussites
  • chercher à élargir constamment son cercle et à s’entourer de personnes qui peuvent nous aider.
  • Se projeter dans le futur tout en identifiant le coût de l’inaction
  • Accepter l’échec comme moyen d’apprentissage
  • Continuer d’agir et d’avancer

Etape 6 – Agir efficacement

L’histoire de Mehdi, freelance en facilitation graphique ,illustre le problème de nombreux entrepreneurs : le sentiment de ne pas être productif.

La productivité est la réalisation d’un maximum de tâches dans un laps de temps donné. L’idéal est d’allier l’efficacité et l’efficience : 

  • être efficace, c’est atteindre ses objectifs, peu importe les ressources utilisées. 
  • être efficient, c’est optimiser ses ressources dans le but d’être efficace (même si l’on n’atteint pas ses objectifs). 

Pour être productif, il est primordial de définir ses priorités

  • Qu’est-ce qui compte vraiment dans mon projet ?
  • Qu’est-ce qui me plaît dans ce projet ? 
  • Qu’est-ce que je reporte toujours au lendemain ? 
  • Quel est le prochain goulet d’étranglement (ce qui va bloquer le développement du projet) ?
  • Qu’est-ce que je dois arrêter de faire dès demain pour cesser de perdre mon temps ?

Ensuite, il convient de planifier ses actions prioritaires et se forcer à agir.

Etape 7 : Définir sa valeur

Alexandre Dana s’appuie sur l’histoire de Julie, freelance en communication, pour illustrer la peur d’aborder les questions d’argent avec ses clients. Il partage ensuite ses conseils pour lever les blocages et bien définir sa valeur.

De son point de vue, la valeur est une question personnelle de différenciation, de marge et d’équilibre économique.

Il suggère d’éviter la course au bas de gamme. Se vendre deux fois plus cher permet de passer deux fois plus de temps à améliorer ses compétences et sa pratique. A ce propos, il est préférable de se vendre cher quitte à changer de clients plutôt que de baisser ses prix.

Quoiqu’il en soit, le but d’un entrepreneur est de trouver des solutions à un problème identifié, puis de présenter la valeur de ces solutions. A ce propos, voici quatre conseils : 

  • Communiquer au client le travail nécessaire derrière la valeur produite
  • Écouter son client dès les premiers échanges.
  • Toujours proposer plusieurs options de prix pour permettre au client de se représenter la valeur des choses.
  • Rassurer, encore et toujours.

Etape 8 : Viser la qualité

Le chapitre débute par l’histoire d’Éloïse, gérante du blog “Mes meilleures nuits” qui ne parvient pas à se démarquer de la concurrence. Son activité se tasse à cause des concurrents qui arrivent progressivement sur son marché. Le problème est qu’il lui est impossible de se démarquer car elle n’a pas de temps et doit se focaliser sur son chiffre d’affaires.

Pour l’auteur la clé est de viser la qualité. Cela se traduit par diverses actions : 

  • Permettre aux clients d’exprimer leurs attentes sur les produits
  • Prendre le temps de créer des relations, au lieu de générer du chiffre d’affaires, 
  • Bâtir un service client mémorable
  • Créer des relations de confiance avec ses fournisseurs 

En parallèle, l’auteur suggère de se créer un univers singulier en offrant à ses clients une histoire ou une spécificité.

Etape 9 : Aimer le marketing

Isabelle, naturopathe, en statut micro-entrepreneur, présente ses difficultés pour vendre sans renier ses valeurs.

Alexandre Dana s’applique alors à définir la notion de marketing généreux. D’après ses mots : “Le vrai marketing est généreux et plein de bonnes intentions.” 

Il faut comprendre par là qu’un entrepreneur doit s’adresser à la plus petite audience viable et délivrer des messages anticipés, personnels et pertinents à des personnes qui ont explicitement signifié leur intérêt.

La clé est de partager ses savoirs, créer des conversations et penser sa communication comme un moyen de répondre à des problèmes, et non comme de la pure prospection commerciale. Voici plusieurs conseils à ce sujet : 

  • Rédiger une newsletter pour communiquer avec ses clients et prospects
  • Écrire des articles invités pour créer des relations durables avec des partenaires potentiels ou des acteurs de son écosystème.
  • Créer des sondages ou des pétitions en demandant l’adresse mail des participants afin de faire grandir sa base de prospects

En tout cas, il faut noter que le mail reste le moyen le plus efficace pour partager une newsletter réellement authentique. Plus la newsletter est régulière, plus le succès est certain !

L’auteur prend l’exemple de Tim Ferriss qui écrit chaque semaine à plus d’un million de lecteurs pour partager ses lectures du moment, ses séries Netflix préférées, l’état d’avancement de ses projets ou sa marque de référence pour les couteaux de cuisine.

Etape 10 : Fédérer une communauté

A travers l’histoire d’Aminata, fondatrice du média « Cosmétiques Naturels”, l’auteur nous montre l’importance de créer une audience fidèle.

Aujourd’hui, de nombreuses entreprises ne se construisent plus autour d’un produit, mais autour d’une communauté . A ce propos, une tribu est une solide barrière à l’entrée.

Alexandre Dana conseille de créer et nourrir son audience le plus tôt possible, avant même de lancer son activité/service/produit.

L’idée est de rédiger du contenu de qualité via des articles, des vidéos pour créer une audience autour de valeurs communes. Ensuite, il faut fédérer cette audience. L’auteur recommande alors de créer un groupe privé Facebook et de s’appuyer sur les membres actifs pour le développer.

Etape 11 – Développer des systèmes

Au fur et à mesure de leurs projets, de nombreux entrepreneurs commencent à sentir la fatigue. C’est ce qu’illustre l’histoire de Violaine et Paul, propriétaires du restaurant L’Escale, à Arcachon.

Le fait de construire des systèmes est un moyen de lutter contre cette difficulté. 

Alexandre Dana recommande de regarder  la vie d’un projet entrepreneurial sous trois aspects : 

  • La casquette de l’entrepreneur afin d’entretenir la vision
  • La casquette du manager pour orchestrer les choses. Le manager range, organise et fait des plans et permet à l’entrepreneur de ne pas exploser en vol
  • La casquette du technicien pour vivre dans le moment présent. Le technicien est celui qui fait

Quoiqu’il en soit, un entrepreneur doit viser l’objectif de transformer son entreprise en une entité indépendante. 

Un créateur doit chercher à se réorganiser dans le but de simplifier son activité et travailler moins. Pour ce faire, il doit mettre en place des systèmes. 

Voici plusieurs pistes à ce sujet : 

  • Éliminer et dire non pour se focaliser sur les tâches qui comptent le plus 
  • Automatiser des actions répétitives via des outils et des process
  • Déléguer en construisant une équipe autour de valeurs, en décidant ensemble de grands choix stratégiques et en créant une multitude de liens individuels de confiance.

Etape 12 : Entreprendre tout au long de sa vie

Dans ce dernier chapitre, on suit Damien, un entrepreneur récidiviste, dont le parcours illustre l’importance d’entreprendre tout au long de sa vie.

L’auteur explique que le succès financier est rarement l’objectif ultime de l’entrepreneur. Un fois le pied dans l’entrepreneuriat, un créateur cherchera toujours à développer d’autres projets. 

En général, les entrepreneurs se lancent dans une stratégie de l’araignée. Il développent une galaxie d’entreprises qui se renforcent et se nourrissent mutuellement.

Conclusion

Bien, pour résumer et conclure, reprenons les 12 étapes d’un projet entrepreneurial : 

  1. Identifier son alignement
  2. Trouver l’inspiration
  3. Construire son équipe
  4. Avoir une vision forte
  5. S’affirmer pour avancer
  6. Agir efficacement
  7. Définir sa valeur
  8. Viser la qualité
  9. Aimer le marketing
  10. Fédérer une communauté
  11. Développer des systèmes
  12. Entreprendre tout au long de sa vie

Attention toutefois car Alexandre Dana précise que la réalité entrepreneuriale est bien plus chaotique, bouillonnante et imprévue que ces 12 étapes. 

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E-Myth, le mythe de l’entrepreneur revisité – Michael Gerber (Résumé)

Michael Gerber est un auteur et entrepreneur américain. Dans son livre, E-Myth, le mythe de l’entrepreneur revisité (lien affilié), il présente les principes clés pour créer son entreprise.

L’ouvrage se découpe en trois parties :

  • Le mythe de l’entrepreneur
  • La nouvelle approche de l’entreprise : la franchise
  • Monter une petite entreprise qui marche

Pour ce résumé, détaillons les principales idées et conseils pratiques de chaque chapitre. C’est parti.

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1 – Le mythe de l’entrepreneur

La voie entrepreneuriale

La plupart des créateurs d’entreprise commencent par travailler pour quelqu’un d’autre. Ils se mettent ensuite à créer leur propre produit ou commercialiser leurs services afin de développer leur indépendance. La perspective d’être leur propre patron et faire ce que l’ils ont décidé devient une obsession de tous les instants. Ils travaillent corps et âme pour développer leur projet, qui se transforme progressivement en corvée et devient un emploi. Cela vient en partie du fait qu’ils ont tendance à regarder leur entreprise sous le prisme de la technique et du travail.

L’entrepreneur, le manager et le technicien

Michael Gerber explique que les créateurs d’entreprise sont trois personnes à la fois : un entrepreneur, un manager et un technicien.

  • L’entrepreneur est le visionnaire / le rêveur. Il s’agit de la personnalité créative qui oeuvre pour satisfaire une vision
  • Le manager est le côté pragmatique. C’est la personnalité qui planifie, ordonne, rend l’inconnu plus prévisible
  • Le technicien est le faiseur ayant pour crédo : « Si vous voulez que les choses soient bien faites, faites-les vous-même »

Pour reprendre l’image donnée dans le livre : l’entrepreneur vit dans le futur, le manager dans le passé, et le technicien dans le présent.

Il faut comprendre que nous avons tous un entrepreneur, un manager et un technicien en nous. Pour l’auteur, si ces trois personnes occupaient toutes la même place en créant un équilibre, nous serions des personnes incroyablement compétentes.

  • L’entrepreneur aurait tout loisir d’explorer de nouveaux centres d’intérêt.
  • Le manager renforcerait la base opérationnelle
  • Le technicien effectuerait le travail.

Les phases d’évolution d’une entreprise.

Pour faire prospérer une entité, il est vital de comprendre chacune des phases de sa création : 

Il y a d’abord le stade de l’enfance. Le propriétaire et l’entité sont alors une seule et même chose. Le travail fourni fait prospérer l’entreprise. Mais très vite, la charge de travail devient trop importante. C’est à ce moment que si l’entrepreneur craque l’entreprise fait faillite. 

Il y a ensuite le stade de l’adolescence qui débute au moment où le créateur décide de solliciter de l’aide. La clé est de déléguer le travail technique que l’on a plus le temps de réaliser. C’est à ce moment que les capacités de planification et d’organisation du manager sont précieuses.

Toute entreprise adolescente atteint un stade où elle va au-delà de sa zone de confort. 

A ce stade, il existe trois mesures :

  • Revenir au stade de l’enfance
  • Tomber en faillite
  • S’accrocher et survivre

Pour survivre à l’adolescence, l’entrepreneur doit être amadouée, nourrie et doit bénéficier de tout l’espace nécessaire pour grandir. Le manager a besoin d’être soutenu, afin de créer de l’ordre et transformer la vision de l’entrepreneur en actions.

A terme, une entreprise à maturité connaît les résultats qu’elle souhaite voir aboutir et possède un plan pour les atteindre. L’entité est alors un système de production de résultats – à l’intention du client – permettant de dégager des bénéfices sans que le propriétaire ait besoin d’intervenir.

La clé est de créer un modèle d’entreprise équilibré afin que l’entrepreneur, le manager et le technicien trouvent tout naturellement leur place et les bonnes missions à mener à bien.

2 – La nouvelle approche de l’entreprise : la franchise

La révolution clé en main

Michael Gerber explique que le modèle idéal d’entreprise est la franchise, ou plus précisément, la Business Format Franchise.

Avec une franchise simple en nom propre, le franchiseur accorde le droit aux petites entreprises de commercialiser localement des produits. Dans ce cas, la réussite de l’entité réside dans le succès du produit commercialisé.

La Business Format Franchise va plus loin, car en plus du nom, le franchiseur fournit tout un système pour faire tourner l’affaire. Dans ce cas, la valeur de la franchise réside dans la valeur de la marque ou de la licence. C’est le cas de Macdonald, Mercedes ou encore Coca-Cola.

En bref, le modèle idéal consiste à vendre l’entreprise et son système plutôt que le produit.

Travailler sur et non dans son entreprise

Pour réussir une franchise, l’entrepreneur doit se dissocier de son entité.

Autrement dit, une franchise doit être une société indépendante de son propriétaire avec ses propres règles et objectifs. D’ailleurs, le but du propriétaire ne doit pas être de servir son entreprise. L’entreprise doit le servir.

Six règles pour monter une “business format franchise”

Finalement, le succès d’une entreprise franchisée réside dans le système capable de répondre aux attentes du client exactement de la même façon, à chaque fois. Ainsi, l’entreprise que l’on développe doit être le prototype qui servira de modèle à toutes les autres entités.

Pour ce faire, Michael Gerber propose 6 règles à satisfaire :

  1. Le modèle doit représenter une valeur sûre pour les clients, employés, fournisseurs et investisseurs
  2. Le modèle doit pouvoir être utilisé par des personnes au niveau de compétence le plus bas possible.
  3. Le modèle doit se caractériser par un ordre irréprochable.
  4. Toute tâche figurant dans le modèle doit faire l’objet de consignes dans le manuel d’utilisation.
  5. Le modèle doit offrir un service d’une prévisibilité claire et uniforme au client.
  6. Le modèle doit utiliser un code couleur, vestimentaire et matériel.

Résumons l’idée centrale du modèle de la franchise : il faut développer son entreprise comme s’il s’agissait du prototype d’un produit fabriqué en série. Pour cela, il est nécessaire de créer un processus pour exploiter le système de manière fructueuse.

3 – Monter une petite entreprise qui marche

Le processus de développement d’entreprise

La construction du prototype de l’entreprise est un processus continu qui repose sur trois activités distinctes.

  • L’innovation, car il est d’abord nécessaire de créer de nouvelle chose
  • La quantification. L’innovation a besoin d’être quantifiées grâce à des chiffres pour montrer son impact
  • L’orchestration. L’orchestration est l’élimination de la liberté d’agir au niveau opérationnel.

Le programme de développement d’entreprise

Le programme de développement d’entreprise est le processus pas à pas permettant de convertir l’entité existante (= le prototype) en un modèle parfaitement organisé destiné à créer des milliers d’exemplaires identiques. Il comporte 7 étapes :

  1. Le but principal
  2. L’objectif stratégique
  3. La stratégie organisationnelle
  4. La stratégie en matière de management
  5. La stratégie concernant le facteur humain
  6. La stratégie marketing
  7. La stratégie concernant les systèmes

Le but principal

Sans but principal, les chances de succès de l’entrepreneur sont minimes.

Les gens exceptionnels ont une vision de leur existence qu’ils s’entraînent à imiter chaque jour. Ils travaillent sur leur vie au lieu de la vivre en spectateurs.

C’est pourquoi, l’entrepreneur doit prendre le temps d’identifier la réponse à ces questions :

  • qu’est-ce qui a le plus de valeur à mes yeux ?
  • Quel genre de vie est-ce que je souhaite ?
  • À quoi doit ressembler cette vie ?
  • Qui je souhaite devenir ?

L’objectif stratégique

Il s’agit d’une déclaration très claire concernant ce que l’entreprise doit faire pour que l’entrepreneur atteigne son but principal. Une stratégie et un plan sont utiles pour promouvoir l’entreprise envers les banquiers, les partenaires ou les investisseurs.

L’objectif stratégique se compose d’un critère financier et un résultat à atteindre.

De plus, il doit apaiser la frustration d’un groupe de consommateurs suffisamment imposant pour justifier sa mise en œuvre.

La stratégie organisationnelle

Pour qu’une franchise réussisse, il convient de développer un système qui fonctionne, avec d’autres personnes. Le problème est que la plupart des entreprises s’organisent en fonction des personnalités plutôt que des fonctions.

La solution est de définir un organigramme clair. A ce sujet, c’est au créateur de rédiger un contrat pour chaque poste figurant sur l’organigramme.

Ce contrat est un résumé des résultats à obtenir par le titulaire dudit poste, du travail que ce dernier doit fournir ainsi qu’une liste de critères sur la base desquels les résultats seront évalués. Le document doit être signé par le titulaire du poste pour signifier qu’il accepte d’assumer toutes les responsabilités qui lui incombent.

La stratégie en matière de management

La clé est d’intégrer à son prototype un système qui couvre l’aspect managérial.

Le rôle du système de management est de transformer les problèmes des employés en opportunité. Le processus de prise de décision doit être orchestré pour éliminer le besoin de prendre des décisions.

La stratégie concernant le facteur humain 

Du point de vue de l’auteur, il est impossible d’obliger les employés à faire toutes les tâches.

De ce fait, si le propriétaire souhaite que certaines choses soient faites, il doit créer un environnement au sein duquel il est plus important de “faire” que de “ne pas faire”.

Pour cela, l’entrepreneur doit communiquer des règles du jeu au début de la relation avec chaque employé au moment où ils rejoignent l’aventure.

Voici les huit règles que propose Michael Gerber.

  1. Ne jamais créer un jeu à partir de ce que l’on souhaite voir faire par ses employés.
  2. Ne jamais créer pour ses employés un jeu auquel on ne souhaiterait pas jouer soi-même.
  3. S’assurer qu’il existe des moyens bien précis de gagner à ce jeu sans y mettre un terme.
  4. Modifier le jeu de temps en temps (sans changer la morale qui doit rester sacrée)
  5. Ne jamais prendre le jeu pour un dispositif autonome (rappeler son existence régulièrement)
  6. Le jeu doit être cohérent.
  7. De temps en temps, le jeu doit être amusant.
  8. S’inspirer de jeux existants si aucun jeu de qualité ne vient à l’esprit

La stratégie marketing

En matière de marketing, ce que l’on souhaite est accessoire. C’est ce que souhaite le client qui est important. Tout l’enjeu est de trouver les besoins perçus et de les satisfaire.

A ce titre les deux piliers d’une stratégie marketing réussie sont le profil sociodémographique (qui sont les clients) et le profil psychographique (pourquoi ils achètent).

Pour définir ces deux profils, l’auteur suggère de sonder directement les clients en leur posant la question, par exemple via un sondage envoyé par mail.

La stratégie concernant les systèmes

Un système est un ensemble de choses, d’actions, d’idées et d’informations qui interagissent entre elles et, se faisant, influent sur d’autres systèmes. Il y a trois types de système :

  • Les systèmes rigides : les choses inanimées qui ne sont pas vivantes, ex : un ordinateur
  • Les systèmes souples : les choses animées et vivantes . Ex : un individu, une idée…
  • Les systèmes d’information : les choses en interactions entre les deux autres types de systèmes. Ex : le contrôle des stocks, la prévision de trésorerie et les récapitulatifs des volumes de ventes

La clé est d’intégrer l’innovation, la quantification, l’orchestration dans les systèmes que l’entreprise développe.

Pour prendre un cas concret, voici l’exemple de système de vente proposé par Michael Gerber :

  1. Identifier les points de référence ou points de décision des clients durant le processus de vente.
  2. Rédiger un discours qui permettra d’accéder à chaque point de référence
  3. Créer différents supports à utiliser avec chaque scénario.
  4. Mémoriser le scénario de chaque point de référence.
  5. Faire dérouler chaque scénario de manière identique par chaque commercial.
  6. Améliorer l’efficacité de ses employés en matière de communication en interagissant, observant, écoutant, se montrant reconnaissant, comprenant et abordant chaque client potentiel le plus minutieusement possible.

Conclusion

Pour résumer et conclure, reprenons les trois clés pour que la création d’une entreprise redevienne un rêve dans le monde entier :

  • créer un modèle d’entreprise équilibré afin que l’entrepreneur, le manager et le technicien trouvent tout naturellement leur place et les bonnes missions à mener à bien.
  • vendre l’entreprise et son système plutôt que le produit en créant une franchise.
  • développer un système capable de répondre aux attentes du client exactement de la même façon, chaque fois

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L’investisseur moderne – Jeremy Pajot (Résumé)

Jérémy Pajot se définit comme un investisseur. Dans son livre, l’investisseur moderne (lien affilié), il partage ses conseils pour investir son argent dans différentes typologies d’actifs tout en maîtrisant les risques associés.

L’ouvrage se découpe en 11 chapitres qui présentent trois grands types d’investissements: l’immobilier, les marchés financiers et la finance alternative

  • Le parcours de l’auteur
  • Utiliser le crédit bancaire pour faire de l’argent
  • Envisager trois stratégies immobilières à haut rendement
  • Optimiser sa fiscalité grâce à trois outils
  • Maximiser son effet de levier
  • Réinvestir les cashflow dans les marchés financiers
  • Utiliser deux stratégies d’investissement sur les marchés financiers
  • Investir dans des sociétés versant des dividendes
  • S’intéresser au capital investissement
  • Investir dans les prêts aux particuliers
  • S’enrichir avec les crypto-monnaies
  • Mettre un pied dans le métaverse

Pour cette synthèse, découvrons les outils et principes que l’auteur aborde. C’est parti !

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Le parcours de l’auteur

Durant son adolescence, Jérémy Pajot joue au PSG dans les équipes de jeunes, mais à cause de nombreuses blessures, il ne parvient pas à percer dans le football.

Il devient alors agent hospitalier de nuit dans une maison de retraite payé 1200€ nets par mois. Selon ses termes, ce travail l’a sauvé car il lui a permis de rencontrer l’ennui. Grâce à cette expérience, il définit deux objectifs de vie qui se résument en deux mots : autonomie et liberté.

Il constate que le salariat est un frein à cette philosophie et se promet d’être salarié seulement provisoirement. Il remarque aussi que la majorité des gens vendent leur temps contre de l’argent à des tarifs différents. Les différences de revenus s’expliquent en partie par le niveau d’étude.

Il décide donc de passer son baccalauréat en candidat libre, puis il s’inscrit à un cursus d’économie et gestion à l’université. Il décroche ensuite une place au magistère de finance de la Sorbonne.

Suite à l’obtention de son diplôme, il enchaîne plusieurs emplois et passe d’un salaire de 2200€ nets en 2011, à 3900€ nets en 2019 avant de mettre fin au salariat.

Il se dédie ensuite à ses investissements notamment en bourse et immobilier afin de devenir autonome et libre. 

Aversion aux risques et horizon de placement

A ce propos, Jérémy Pajot présente les différents profils d’investisseurs. De son point de vue, il y a :

  • L’investisseur prudent qui désire garantir son capital
  • L’investisseur modéré qui est prêt à perdre au maximum 2 à 3% de son capital
  • L’investisseur équilibré qui assume une perte de 10 à 15%
  • L’investisseur dynamique qui est prêt à perdre 20 à 40%
  • L’investisseur ambitieux qui peut prendre un risque de plus de 50% 

De son côté l’auteur se considère comme un investisseur prudent car il n’est pas prêt à risquer plus de 15% de son capital.

En parallèle, il convient de s’intéresser à l’horizon de placement. Il y en a trois  :

  • Le court terme : investir sur une durée de placement inférieure à trois an
  • Le moyen terme : investir sur une durée comprise entre trois et huit ans.

La clé de l’investissement consiste à trouver un équilibre afin de placer son argent de manière à pouvoir envisager un avenir radieux sans impacter mentalement sa vie présente.

1/ Utiliser le crédit bancaire pour faire de l’argent

L’auteur liste les 4 critères clé d’investissement : 

  • La liquidité ( = la rapidité de la transaction) : investir dans des actifs qui peuvent être achetés ou vendus du jour au lendemain sans problème
  • La volatilité (= la variation du cours de l’actif) : porter attention aux risques de changement rapide des prix
  • Le cash : investir sur des actifs qui génèrent ou généreront des liquidités
  • L’effet de levier long terme : emprunter l’argent de la banque pour l’investir et générer du cash sur plusieurs dizaines d’années.

Jérémy Pajot recommande de commencer par l’immobilier plutôt que par les marchés financiers. Car si l’on s’intéresse à la rentabilité de ces actifs, l’immobilier offre une rentabilité de plus de 300 % alors que la bourse apporte un rendement de 10%

  • IMMOBILIER : 10.000 (loyers perçus) / 3.000 € (apport) *100 = 333%
  • BOURSE = 300 € (plus value) / 3000 € (apport) *100 = 10%

De plus, on peut noter que l’immobilier est un actif peu volatil procurant des revenus constants et prévisibles dans le temps. Investir dans cet actif avec un emprunt bancaire est idéal pour se créer des revenus rapidement avec un risque maîtrisé. 

A ce titre, il faut voir une dette comme un moyen d’acheter de futurs revenus. Actuellement la souscription à un prêt immobilier est une superbe opportunité grâce à la faiblesse des taux d’intérêts et à l’inflation.

Notons qu’il est indispensable de maîtriser ses finances personnelles pour pouvoir souscrire à un prêt immobilier.

2/ Envisager trois stratégies immobilières à haut rendement

En règle générale, il faut considérer que la clé de l’immobilier réside dans l’achat d’un bien en dessous du prix du marché. A ce propos, on peut noter trois choses :

  • Plus la surface est grande, plus le prix au m ² est bon marché.
  • Plus le bien est en mauvais état, plus le prix au m ² après rénovation est intéressant.
  • Plus l’emplacement est demandé par les locataires et plus il est ignoré des investisseurs, mieux c’est

Les trois stratégies d’investissement dans l’immobilier présentées par l’auteur sont :

  • L’immeuble de rapport. Pour plusieurs raisons :
    • Éviter la concurrence avec les familles et les primo-accédants qui font monter les prix
    • Acheter en lot
    • Économiser ses coûts avec le syndic de copropriété
    • Centraliser la gestion locative
    • Limiter le risque de vacance locative
  • La division immobilière. Elle consiste à découper un bien en plusieurs lots. Cela permet par exemple d’acheter sa résidence principale à travers son projet d’investissement.
  • L’immobilier international pour des raisons de rentabilité, de diversification et d’effet de levier international.

3/ Optimiser sa fiscalité grâce à 3 outils

Il existe des dispositifs fiscaux permettant de limiter fortement ses impôts. Sans trop rentrer dans les détails, voici un aperçu des solutions fiscales présentées :

  1. Investir en nom propre notamment lorsqu’on fait de la location meublée ou lorsqu’on entreprend une rénovation. Il vaut mieux privilégier le régime réel sauf si les charges sont inférieures à l’abattement prévu dans le régime micro bic.
  2. Utiliser la SCI (société civile immobilière) pour diversifier ses structures juridiques
  3. Monter une holding pour exonérer les dividendes.

4/ Maximiser son effet de levier

Comme nous l’avons vu précédemment, l’avantage principal de l’investissement immobilier est l’effet de levier.

Le montant de l’emprunt est fixé à un taux maximum d’endettement de 35%. Le montant à emprunter dépend donc des variables suivantes :

  • Les revenus
  • La durée et le taux du prêt
  • Les crédits en cours
  • Les loyers à payer
  • Le montant de l’assurance emprunteur

L’auteur conseille de chercher un effet de levier maximum en essayant de maximiser son endettement grâce à ces 5 facteurs

5/ Réinvestir ses cashflow dans les marchés financiers

L’auteur partage plusieurs enseignements sur la bourse :

  • L’investissement boursier peut être totalement passif et offre des rendements convenables
  • Les marchés financiers sur le long terme sont toujours profitables
  • Le trading et l’investissement dans un fond de placement sont inutiles sur le long terme car les marchés semblent efficients
  • L’idéal est de capter les performances des grands indices boursiers avec peu de frais.
  • Toutefois, il peut aussi être judicieux d’investir sur de petites et moyennes entreprises en stock picking. 

6/ Utiliser deux stratégies d’investissement sur les marchés financiers

La première stratégie passive est le DCA (dollars cost averaging). L’idée est d’investir régulièrement sur des ETF répliquant les plus gros indices boursiers, de préférence sur les marchés efficients en tendance haussière. Cela permet de lisser la volatilité des marchés en rentrant progressivement.

La seconde stratégie est appelée stock picking. L’objectif est d’analyser les fondamentaux des sociétés afin d’investir dans celles qui sont sous valorisées. Pour cela, l’auteur s’attache à quatre ratios :

  • Le beta pour évaluer le risque avant une prise de position
  • Le Price Earning Ratio (PER) pour analyser le prix d’une action au regard des résultats de la société
  • Le rendement d’une action
  • Le ratio cours sur actif net : PBR (Price to book ratio) pour connaître le rapport entre le prix du marché et la valeur comptable de la société

En tout cas, il est préférable d’intégrer son portefeuille d’actions dans un dispositif fiscal comme le PEA (Plan épargne action).

7/ Investir dans des sociétés versant des dividendes

En complément, il est judicieux de trouver des sociétés qui proposent des rendements assez élevés en termes de versement de dividendes et qui possèdent la capacité de continuer à en verser. Le but de cet investissement est de recevoir une source de revenu constante, diversifiée et totalement passive.

Il y a deux principaux indicateurs pour sélectionner ses entreprises à dividende

  • Le rendement d’une action : Rendement brut annuel = Dividende de l’exercice / Cours de l’action
  • Le taux de distribution, c’est-à-dire la part de dividende versé aux actionnaires par rapport au bénéfice

On peut noter qu’il existe l’indice du S&P 500 Dividend Aristocrats qui réplique la performance des grandes sociétés américaines ayant augmenté leurs dividendes chaque année au cours des 25 dernières années consécutives ( McDonald’s, Pepsico, Coca Cola…). 

8/ S’intéresser au capital investissement

Le Private Equity a comme objectif de prendre des participations dans le capital de sociétés non cotées en bourse. L’avantage est que le rendement est généralement très élevé, mais l’investissement est illiquide et plus risqué. 

Il existe trois phases d’investissement que chaque entreprise traverse durant son cycle de vie primaire.

  1. La phase d’amorçage qui correspond à la mise en pratique du projet
  2. La phase de création correspondant aux premiers développements.
  3. Le capital-développement qui consiste à développer le projet jusqu’à sa pleine maturité

La méthode la plus facile pour investir est de passer par des fonds spécialisés qui investissent dans des entreprises non cotées (les FCPR = fonds communs de placement à risque / les FCPI = fonds communs de placement dans l’innovation / les FIP = fonds d’investissement de proximité).

9/ Investir dans les prêts aux particuliers 

Le peer to peer est un marché où un investisseur prête de l’argent à un emprunteur (particulier ou entreprise) sans intermédiaire bancaire. Le prêteur se rémunère grâce aux intérêts de l’emprunt.

Voici quelques conseils prodigués par l’auteur

  • Diversifier ses placements sur plusieurs plateformes
  • Privilégier les plateformes avec des résultats financiers bénéficiaires, agréées par les autorités comme l’AMF
  • Investir dans des prêts avec des durées courtes (un trimestre) afin de pouvoir arbitrer son portefeuille rapidement en cas de bouleversement géopolitique ou macroéconomique.
  • Limiter ce type d’investissement à 10% de son patrimoine maximum

10/ S’enrichir avec les crypto-monnaies

Les crypto-monnaies sont des outils qui vont jouer des rôles majeurs dans les années futures. L’industrie de la blockchain et des crypto-monnaies offrent de multiples cas d’usage. L’auteur s’attarde sur le plus célèbre des projets blockchain : Bitcoin. Pour citer ses termes : « Le Bitcoin permet de faire des transactions sur Internet ainsi que de sécuriser soi-même son patrimoine. Le modèle même de Bitcoin en fait une réserve de valeur, puisque le nombre de bitcoins est fini et connu, de manière transparente (21 millions). »

Le point de vue de l’auteur est qu’un investisseur moderne doit se pencher sur le cas des crypto-monnaies. Acheter quelques crypto-actifs via les plateformes comme Coinbase est une stratégie intéressante pour diversifier son portefeuille financier et booster sa performance.

11/ Mettre un pied dans le métaverse

Le metaverse fait référence à un monde virtuel en 3D qui intègre divers éléments de réalité augmentée, de médias sociaux, de réalité virtuelle et d’applications blockchain.

Il y a 3 principales façons d’investir dans le Metaverse.

  • Acheter des actions d’entreprise investissant dans ce secteur comme Google, Microsoft, Meta…
  • Investir dans la crypto metaverse comme par exemple le jeton MANA du monde virtuel Decentraland
  • Investir directement dans le metaverse en achetant un terrain virtuel ou des NFT

Attention, l’auteur précise que ce dernier type d’investissement est risqué car il s’agit d’une nouvelle industrie émergente. Toutefois, la force de l’investisseur moderne est de toujours rester curieux, attentif et à l’écoute de tout ce qui se fait dans le monde de l’investissement. 

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59 secondes pour prendre les bonnes décisions – Richard Wiseman (Résumé)

Richard Wiseman est un professeur de psychologie de nationalité britannique. Dans son livre, 59 secondes pour prendre les bonnes décisions, il partage des méthodes pour changer sa vie en s’appuyant sur des recherches scientifiques et sociologiques.

Il organise ses conseils en 10 thèmes pour lesquels je vais essayer d’extraire les principaux enseignements. C’est parti !

  1. Le bonheur
  2. La persuasion
  3. la motivation
  4. la créativité
  5. la séduction
  6. le stress
  7. le couple
  8. les décisions
  9. les enfants
  10. la personnalité

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Le bonheur

« Le bonheur n’est pas que la conséquence du succès, il en est aussi la cause. »

Richard Wiseman propose trois principes pour s’engager sur le chemin du bonheur :

Tenir un journal intime

L’idée est d’essayer « l’écriture d’expression ». C’est-à-dire coucher par écrit ses pensées, ses envies, ses objectifs… . Le but est avant tout d’exprimer sa gratitude et de dépeindre son avenir idéal. Il propose l’exercice hebdomadaire suivant :

  • Le lundi : énumérer trois instants gratifiants que l’on a vécu la semaine passée
  • Le mardi : mettre par écrit un bon souvenir et les sentiments que l’expérience nous a inspiré
  • Le mercredi : décrire son avenir idéal
  • Le jeudi : écrire un petit mot pour quelqu’un que l’on apprécie
  • Le vendredi :  noter trois choses qui se sont bien passées durant la semaine qui vient de s’écouler.

Privilégier les expériences plutôt que les objets

Diverses études citées dans le livre indiquent qu’il est plus profitable de s’offrir des expériences plutôt que des choses matérielles. Pour être heureux, il vaut mieux privilégier le fait de partir un WE avec ses proches ou encore donner plutôt que d’acheter ou recevoir. Il vaut aussi mieux privilégier les moments d’interaction avec d’autres personnes.

Faire comme si l’on est déjà heureux

Pour ce faire, la clé est de  

  • sourire souvent (quitte à se forcer)
  • se tenir droit
  • faire en sorte de commencer une nouvelle activité, entreprendre un projet important ou s’initier à un sport

La persuasion

Voici plusieurs conseils 

Viser la sympathie

Une clé pour paraître sympathique consiste à révéler ses points faibles, car ils témoignent d’une plus grande ouverture d’esprit. Nous avons davantage d’estime pour quelqu’un qui a suffisamment de tempérament et d’honnêteté pour mettre ses faiblesses en avant, sans chercher à donner une fausse image de lui-même. 

A ce sujet, il ne faut pas avoir honte si l’on fait une grosse bourde. Mieux vaut ne pas y accorder une importance démesurée et se confondre en excuses lorsqu’on commet une faute. Toutefois, il vaut mieux rectifier tout de suite son erreur et continuer comme si de rien n’était. 

Dernier conseil, il est préférable de viser la simplicité. Par exemples, cela revient à :

  • Privilégier un nom de projet simple
  • Ne pas utiliser de vocabulaire compliqué
  • Simplifier son écriture et son langage

Améliorer sa popularité

Richard Wiseman partage trois manières de se rendre populaire : 

  1. Donner à l’autre l’occasion de nous faire une fleur à cause de l’effet Franklin. En effet, les personnes à qui on a fait une faveur seront toujours mieux disposés envers leur bienfaiteur car ils seront dans l’optique de leur rendre la pareille.
  2. Oser faire de petites gaffes, car les petites erreurs tendent à nous rendre sympathique.
  3. Éviter de colporter le négatif. Ce que l’on dit au sujet des autres est révélateur de notre personnalité. Lorsqu’on médit sur quelqu’un, ceux qui écoutent tendent à nous associer inconsciemment aux caractéristiques que l’on décrit. En revanche, si l’on dit du bien, on sera considéré comme quelqu’un de bon.

S’adresser à une personne et non à la foule

De nombreuses études sociologiques montrent qu’un individu aura moins de chance de recevoir de l’aide s’il se situe en plein milieu d’une foule. Par exemple, plus il y a de témoins lors d’un accident, moins il y a de chances que quelqu’un réagisse.

De ce fait, si l’on se retrouve dans le besoin, il vaut mieux s’adresser à une seule personne. 

Pour illustrer, si l’on envoie un mail pour demander de l’aide, il faut l’adresser à un seul interlocuteur plutôt que de faire un message collectif. 

Donner un coup de pouce à chaque occasion

Plusieurs autres études prouvent qu’il suffit de rendre spontanément un petit service pour déclencher une forte réaction de réciprocité. Nous aimons ceux qui nous font des faveurs, et nous faisons des faveurs à ceux que nous aimons. En ce sens, pour se faire du bien, la clé est de commencer par faire du bien aux autres.

La motivation

Richard Wiseman explique que la réussite repose sur le fait d’établir un plan de bataille, de ne pas remettre au lendemain ce qu’on peut faire le jour même, et de pratiquer la double pensée.

Etablir un plan de bataille

Dans un premier temps, il est indispensable d’élaborer une stratégie pour atteindre ses objectifs. Pour ce faire, l’auteur expose plusieurs suggestions :

  • Partager ses objectifs avec ses proches (famille, amis ou collègue)
  • Enumérer les avantages du résultat souhaité
  • S’accorder une récompense dès que l’on franchit une étape de son plan

Cultiver la double pensée en visualisant ses objectifs

La recherche scientifique montre que les exercices de visualisation peuvent booster la motivation. Cependant, il faut trouver le bon équilibre entre projection optimiste et évaluation réaliste des obstacles éventuels.

Prêter attention à son alimentation

Voici en vrac quelques recommandations sur le sujet :

  • Manger lentement
  • Boire régulièrement
  • Éloigner les tentations pour ne pas grignoter
  • Éviter les distractions à l’heure du repas. 
  • Tenir un journal alimentaire
  • Se dépenser en faisant du sport
  • Accrocher un miroir dans sa cuisine

La créativité

Du point de vue de l’auteur, il est possible de stimuler sa créativité simplement en jetant un simple coup d’œil à de l’art moderne, en s’allongeant ou en plaçant une plante verte sur notre bureau. Découvrons les principes associés à ces pratiques.

Ne rien faire / se relaxer

Plusieurs études sur la créativité vantent les mérites de la relaxation. Lorsqu’on ne fait rien ou lorsqu’on effectue une tâche facile qui ne demande pas d’effort, notre esprit tend à vagabonder et explorer les idées défilent dans notre tête. Ainsi le fait d’effectuer une activité relaxante ou un jeu qui nous occupe l’esprit est un bon moyen de stimuler notre créativité.

Intégrer un bout de nature à son environnement

Pour être créatif il faut se mettre au vert. Pour ce faire on peut :

  • Faire une balade dans la nature
  • Disposer des plantes vertes et des fleurs dans une pièce
  • S’installer devant une fenêtre qui donne sur une pelouse et des arbres
  • Ajouter du vert dans son espace en installant du mobilier verts ou en s’habillant en vert 

Utiliser la technique de la stimulation visuelle

La posture et la gestuelle ont un impact sur notre potentiel de créativité. Par exemple, le fait de croiser les bras nous encourage inconsciemment à la persévérance. En parallèle, le fait de décrire l’attitude, le mode de vie ou l’apparence d’un artiste suffit à être plus créatif.

La séduction

Richard Wiseman partage plusieurs conseils pour séduire :

  • Effleurer son partenaire. Il suffit de toucher délicatement le bras de son interlocuteur, tout en accompagnant le geste d’un compliment ou d’une demande.
  • Imiter subtilement son partenaire. Effectuer les mêmes gestes, avoir la même intonation ou expression faciale sont des signes montrant que l’on est sur la même longueur d’ondes.
  • Garder le mystère. Il convient de ne pas dévoiler toutes ses cartes d’un coup.
  • Poser des questions originales et ludiques pour susciter l’intérêt
  • Privilégier les activités à sensation forte lors d’un premier rendez-vous. Les recherches montrent que lorsque notre cœur bat plus vite, on est plus enclin à trouver notre partenaire séduisant
  • Oser aborder des sujets intimes. Ceux qui se font des confidences nouent des liens plus facilement
  • Montrer de la résistance, car nous sommes attiré par ceux qui se laisse amadouer uniquement à la fin

Le stress

Plutôt que de piquer une crise, il convient d’apprendre à maîtriser ses émotions. Richard Wiseman partage plusieurs conseils pour maîtriser le stress : 

  • Faire du sport pour se distraire et évacuer le trop plein d’énergie
  • Prier pour autrui, car cela fait du bien
  • Rechercher les avantages de la situation qui nous angoisse

S’entourer d’une boule de poil

Avoir un animal de compagnie est un moyen de se soulager du stress quotidien. De plus, les animaux domestiques, en particulier un chien, favorisent les contacts humains. Par contre, pour maximiser sa vie sociale, il vaut mieux avoir un labrador plutôt qu’un rottweiler, un ours en peluche.

Diminuer sa tension artérielle en faisant ses tâches quotidiennes

L’activité physique est indispensable pour être en bonne santé. Le problème est que l’on se met souvent la pression pour faire du sport. Cependant, nous ne nous rendons pas compte que les nombreuses activités quotidiennes que l’on fait sans s’en rendre compte comme la marche, le ménage, la lecture, les courses… sont une forme d’activité physique. Le simple fait de s’en rendre compte et de faire ces activités permet de réduire son stress et de conserver un niveau de santé correct.

Le couple

Il existe plusieurs méthodes simples pour être heureux en ménage. Voici quelques recommandations :

  • Ecrire une lettre d’amour. En couchant ses sentiments sur le papier et en faisant l’effort de mettre des mots sur son couple, il est possible d’influencer durablement la communication avec son partenaire et les chances de rester ensemble.
  • Pratiquer une activité commune et stimulante. Les études suggèrent que pour rester amoureux, les couples doivent se fixer des défis nouveaux et excitants à relever ensemble.
  • Remonter dans le temps en se remémorant le premier rendez-vous.
  • S’entourer d’objets qui font penser à son/sa partenaire (comme une simple photo).

Les décisions

Richard Wiseman propose des pistes pour faire de bons choix et influencer ceux des autres.

  • Prendre ses décisions tout seul. Plus d’un demi-siècle de recherches scientifiques montre que la pensée irrationnelle surgit dans la prise de décision collective. Cela engendre une polarisation de l’opinion et une mauvaise évaluation des situations.
  • Approfondir ses connaissances sur les probabilités et la logique car la plupart des méthodes décisionnaires exigent une connaissance dans ces domaines.
  • Jouer avec les concepts de pied dans la porte et la porte au nez
    • Formuler une demande modeste pour impliquer puis formuler de plus grosses requêtes progressivement.
    • Commencer par une requête inacceptable, essuyer un refus, puis convaincre les gens à répondre à une demande plus modeste.
  • S’appuyer sur la puissance de la logique et de l’inconscient
    • Pour prendre une décision simple : Écouter la voix de la raison en restant lucide et en pesant le pour et le contre
    • Pour un choix complexe : Suivre son instinct en faisant travailler son inconscient. 
  • Utiliser les regrets comme une sonnette d’alarme pour orienter ses choix et se motiver à agir. 
  • Déceler les menteurs en s’intéressant au langage du corps. Un menteur aura tendance à montrer des signes de concentration et être nerveux.

Les enfants

Voici les recommandations dispensées par l’auteur dans ce chapitre :

  • Porter une attention particulière au nom et prénom
    • Les études suggèrent que les enfants avec un nom de famille en début d’alphabet ont plus de succès que les autres.
    • De même, les gens dont le prénom évoque des notions positives se débrouillent particulièrement bien dans la vie.
  • Louer les efforts plutôt que le talent. En effet, quand on félicite les enfants pour leur effort, on les encourage à faire de leur mieux, sans se soucier des résultats et sans craindre l’échec. Ainsi le désir d’apprendre dépasse la peur de rater, et ils n’hésitent pas à choisir la voie la plus difficile. En cas d’échec, ils attribueront leur mauvais résultat à un manque d’effort, et non à un manque d’intelligence. 
  • Développer sa capacité à retarder les gratifications immédiates. Si l’on veut atteindre ses objectifs, la capacité à retarder la satisfaction et la capacité à se focaliser sur le plus long terme est indispensable. Pour ce faire, les parents peuvent simplement entraîner leur enfant en leur donnant le choix entre une petite part de dessert tout de suite ou une plus grosse part plus tard.

La personnalité

Dans cette partie, Richard Wiseman propose des pistes pour cerner la personnalité de son interlocuteur. Il présente cinq dimensions fondamentales de la personnalité qu’il convient d’apprendre à discerner :

  • « Ouvert d’esprit » indique la tendance à rechercher et à apprécier les expériences nouvelles et inhabituelles.
  • « Consciencieux » décrit le degré d’organisation et d’autodiscipline requis pour atteindre des objectifs.
  • « Extraverti » désigne le besoin d’être stimulé par le monde extérieur et autrui.
  • « Attentionné » correspond au degré d’attention que l’on porte à autrui.
  • « névrotique », décrit le degré de stabilité émotionnelle et la capacité à gérer le stress.

Il existe également une méthode étonnante pour cerner la personnalité d’une personne grâce à la longueur de ses doigts. L’effet Casanova stipule que la proportion index/ annulaire est révélatrice de nos aptitudes physiques et psychologiques. L’indice moyen des hommes équivaut à 0,98 et un indice de 0,94 est signe de virilité. L’indice moyen des femmes équivaut à 1 et un indice de 1,02 est signe de féminité.

Pour finir, l’auteur propose quatre facteurs permettant de cerner la personnalité de son interlocuteur en moins de 60 secondes.

  • La possession un animal de compagnie
  • Le comportement au volant
  • La position des pouces dans une position des mains particulières
  • Le fait d’être du matin ou du soir

Conclusion

Bref pour résumer, Richard Wiseman propose 10 techniques qui synthétisent les enseignements de son livre : 

  1. Cultiver la gratitude attitude en énumérant trois choses pour lesquelles on est reconnaissant
  2. Glisser une photo de bébé dans son portefeuille
  3. Accrocher un miroir dans sa cuisine
  4. Acheter une plante verte pour son bureau
  5. Toucher le bras de ses interlocuteurs
  6. Écrire ce que nous inspire notre relation
  7. Demander à un menteur potentiel de nous envoyer un mail
  8. Féliciter les enfants pour leurs efforts plutôt que pour leur talent
  9. Visualiser l’action et non la réussite
  10. Penser à son héritage afin de définir plus facilement ses objectifs sur le long terme et évaluer ses progrès.

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