Le bonheur est caché dans un coin de votre cerveau – Fabien Olicard (Résumé) 

Fabien Olicard est un mentaliste, vidéaste et auteur de plusieurs best-seller. Dans ce livre, Le bonheur est caché dans un coin de votre cerveau(lien affilié), il présente ses réflexions et ses conseils pour nous aider à être plus heureux. Dans ce résumé, synthétisons l’essentiel des différents chapitres. C’est parti !

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Résumé

Voir les échecs comme des succès

Dans un premier temps, Fabien Olicard expose sa philosophie sur l’échec et la réussite. Selon lui, ces deux termes sont intimement liés puisqu’ils correspondent aux deux faces d’une même pièce. Dans le sens où, nos succès sont les conséquences d’une suite d’échecs. Ainsi, il est impossible de consentir à être heureux si l’on évite constamment d’échouer.

Décontaminer son cerveau et transformer sa perception de la réalité

Il faut comprendre que des biais cognitifs, des mécanismes automatisés, des peurs, ou encore des croyances polluent notre cerveau et masquent notre bonheur. Fabien Olicard partage plusieurs conseils pour acquérir la flexibilité mentale et la sérénité émotionnelle pour être heureux.

Retrouver l’innocence émotionnelle 

Deux croyances limitantes nous portent préjudice : 

  • croire que nous avons le pouvoir d’échouer 
  • croire que nous avons le pouvoir de réussir. 

En réalité, nous possédons cinq autres pouvoirs fondamentaux : 

  • le pouvoir d’imaginer
  • le pouvoir de désirer
  • le pouvoir d’essayer
  • le pouvoir d’apprendre
  • le pouvoir de comprendre. 

L’auteur en dégage un principe qui est la synthèse de ces cinq pouvoirs fondamentaux : il nous faut essayer avant de comprendre mentalement et physiquement comment réaliser ce que l’on veut. Cette philosophie est la base pour retrouver son état d’innocence émotionnelle.

Considérer qu’un raté n’est pas un échec

Les échecs et les succès ne sont que des vues de l’esprit, que l’on aime coller à des situations pour les ranger dans des cases. Dire “c’est un succès ou un échec” revient à clore un dossier qui devrait rester ouvert. En réalité, un raté n’est pas une destination mais simplement une étape sur la route. Un échec est une source d’apprentissage. Pour reprendre une citation de Morgan Freeman : « Vous devez être fier d’avoir fait plus d’erreurs que les autres car vous en savez plus. » 

A ce propos, Fabien Olicard donne quelques règles d’or à suivre pour apprendre plus vite que les autres : 

  • observer la situation d’un regard extérieur
  • être honnête dans son jugement
  • étudier les choses à améliorer
  • tester les améliorations

Observer les faits ni plus ni moins

Pour reprendre les mots de l’auteur : “Nous avons le réflexe d’étiqueter positivement ou négativement une situation. En réalité, nous le faisons en extrapolant un jugement basé sur un futur que nous ne connaissons pas. Les émotions que l’on ressent alors sont énergivores et parfois erronées. Ne faire qu’observer les faits permet d’éviter le principe de la double peine”

Pour clarifier un peu, la première peine correspond au fait d’imaginer le pire scénario en lui attribuant une probabilité surestimée. Ce comportement génère inutilement de la souffrance et de l’angoisse. La seconde peine correspond au fait de se laisser affecter par les émotions négatives que l’on vient de se créer.

La clé revient plutôt à ne pas préjuger du résultat final mais être concentré sur l’instant présent tout en adoptant un regard bienveillant.

Choisir délibérément les activités à mettre dans son agenda

Nous essayons de rentabiliser notre temps en réalisant un maximum de tâches durant nos journées. La difficulté est que nous avons tendance à oublier d’intégrer la fatigue mentale et physique dans notre système de planification. Pour éviter l’échec de l’agenda, l’auteur nous recommande de suivre “la méthode de la pile”. Elle consiste à  fractionner son temps libre journalier en slot d’énergie de 20 min. Puis, pour chaque tâche à faire, il faut estimer le nombre de slots qu’elle va occuper. Il y a trois scénarios 

  • toutes les tâches rentrent dans la journée et il n’y a plus de slot disponible. C’est parfait !
  • toutes les tâches rentrent dans la journée et il reste des slots disponibles. C’est aussi parfait car on a du temps libre
  • tous les slots sont utilisés mais il reste des tâches à intégrer à l’agenda. Danger !

Dans le dernier cas, il convient de sélectionner les activités à faire en priorité et de reporter les autres. Cette méthodologie permet d’anticiper et d’éviter les surmenages.

Viser ce que l’on a envie de faire

Fabien Olicard recommande de ne jamais avoir de plan fixe. La clé est d’avoir des aspirations, de prendre les choses comme elles viennent et de s’autoriser à emprunter des bifurcations. La seule condition est de faire ce que l’on a envie. Pour guider ses décisions, il peut être judicieux de définir des mantras. Ceux de l’auteur sont : autonomie et liberté.

Partir en quête des sensations positives

Le bonheur est différent du plaisir. Le plaisir est éphémère alors que le bonheur est un état d’équilibre émotionnel. La sensation de plaisir provient principalement de quatre substances endogènes : 

  • La sérotonine est responsable de l’estime de soi. Par la stimuler, une astuce revient à noter au fur et à mesure ses petites fiertés dans un carnet et les relire régulièrement.
  • L’endorphine est associée au confort et permet de réduire le cortisol (=l’hormone du stress). Pour faciliter sa sécrétion, le mieux est de faire du sport et de rire souvent.
  • L’ocytocine correspond à l’amour social. Un conseil à ce sujet est de complimenter les gens.
  • La dopamine est l’hormone de la réussite et de la motivation. Pour faciliter sa sécrétion, un principe consiste à décomposer ses objectifs en de simples actions puis d’agir pour les réaliser.

Faire preuve de responsabilité

Au lieu de se cacher derrière les étiquettes comme “malheur”, “malchance” ou encore “injustice”, chacun doit prendre les rênes de sa vie et les tenir fermement. C’est la base de la réussite. 

Tenir compte de ses émotions

Les émotions négatives sont de puissants signaux. Leur manifestation n’est pas contrôlable, il ne faut pas culpabiliser lorsqu’on les ressent. En parallèle, il convient de travailler pour s’en dissocier et les traiter comme de simples informations. 

Vivre l’instant présent

Il est vain d’user son énergie sur des choses qui ne dépendent pas directement de nous. 

A ce propos, il ne sert à rien de s’attarder sur le passé. Il vaut mieux privilégier l’instant présent et les ouvertures que vous offre le futur. 

Réfléchir à ses motivations

Le plus important dans une aventure est ni la durée, ni l’itinéraire, ni même la destination, mais la raison du départ. C’est l’unique condition pour qu’un voyage existe. En d’autres termes, “La route n’existe pas, il n’y a que les raisons du départ et le prochain voyage qui comptent.”  

Pour aller plus loin, c’est l’unique connaissance de nos motivations qui nous permet de faire preuve de flexibilité mentale. En effet, si l’on ne connaît pas vraiment l’itinéraire ou la destination précise, alors on n’a aucune difficulté à modifier le trajet, à adapter les étapes ou à changer plusieurs fois de destination. 

Assouplir son cerveau et transformer ses échecs en grandes réussites

En prenant l’exemple de la période où il passait son bac, Fabien Olicard dégage plusieurs règles générale à appliquer au quotidien : 

  • ne jamais se forcer à suivre un chemin qui ne nous convient pas
  • aller où l’émotion est positive
  • toujours trouver quelques chose à tirer de chaque expérience
  • continuer à chercher si l’on ne trouve pas

Suivre les préceptes du stoïcisme

En parallèle, il conseille de travailler pour alléger sa charge mentale. La charge mentale est le fait d’avoir le cerveau préoccupé par quelque chose qui nuit à l’état de stabilité mentale et émotionnelle. Pour la contrer, il vaut mieux prendre le temps d’observer ses émotions, plutôt que de nier ce que l’on ressent. Le stoïcisme est une excellente approche. On pourrait résumer l’un des ses enseignements ainsi : contrôler ce qui dépend de nous et accepter ce qui est hors de notre influence.

Utiliser les 9 boucliers contre la charge mentale

Fabien Olicard propose ensuite 9 boucliers contre la charge mentale : 

  1. savoir dire stop
  2. connaître le périmètre de ses responsabilité
  3. faire des listes pour décharger
  4. s’organiser grâce à la matrice d’Eisenhower
  5. planifier son temps
  6. faire savoir ce que l’on fait
  7. Se faire aider en délégant
  8. accepter de perdre le contrôle
  9. chercher uniquement sa propre reconnaissance

Ne pas trop prêter attention au regard des autres

Les mots, les avis, les sous-entendus de notre entourage et de la société ont tendance à orienter notre point de vue. Le problème est que l’avis des autres est souvent biaisé car ils ignorent généralement la majorité des données qui permettent de juger nos actions. C’est pourquoi, il vaut mieux ne pas prêter une grande attention au jugement des autres. En parallèle, l’important est de considérer chaque expérience comme un apprentissage. La flexibilité mentale nous offre la possibilité de changer notre point de vue en influençant volontairement et positivement notre cerveau. L’enjeu est de toujours chercher le positif dans toutes choses.

Les 10 cachettes où se trouve le bonheur

Fabien Olicard liste des composantes essentielles sur lesquelles porter notre attention si l’on veut être plus heureux.

  1. Dans le début de sa journée. L’idéal est de prendre 45 minutes à 1 heure pour se réveiller et faire ce qui nous plait.
  2. Dans les vrais objectifs. Une des clés du bonheur consiste à définir des objectifs raisonnés qui dépendent uniquement de nous.
  3. Dans son auto jugement. L’auteur suggère d’établir une chronologie de ses réussites, par exemple, en cristallisant ses réalisations dans un carnet
  4. Dans la collecte des données. L’approche revient à stopper les suppositions et à aller chercher des données à la source, par exemple en interrogeant directement les personnes impliquées dans nos suppositions
  5. Dans la curiosité. Fabien Olicard suggère de perdre l’habitude de sortir instinctivement son téléphone, d’explorer ce que l’on n’aime pas, d’écouter les autres.
  6. Dans sa propre originalité. L’enjeu est de faire ce qui nous rend heureux et non pas ce que l’on croit avoir envie de faire pour des raisons de ressemblance. 
  7. Dans la joie pour les autres. On peut se forcer à se satisfaire du bonheur des autres et à s’en inspirer pour se motiver
  8. Dans les contre-désirs. Un exercice consiste à établir la liste de ce qui nous rend malheureux puis de chercher à supprimer progressivement tous ces points de notre vie.
  9. Dans la communication bienveillante. Cela peut se faire en quatre étapes : 
    1. Observer les faits
    2. Exprimer ses sentiments
    3. Exprimer ses besoins
    4. Demander les actions que l’on attend de l’autre
  10. Dans l’élément le plus important de notre vie. Pour vivre heureux, la clé est de prendre soin de soi, de ses pensées et de ses émotions. Nous sommes la solution à notre bonheur. Il ne faut plus s’oublier

Conclusion

En guise de conclusion, je vais simplement reprendre les mots de Fabien Olicard : 

“ vous devez comprendre, admettre et aimer la réalité ultime : votre bonheur n’est pas caché ! […] Soyez assez souple mentalement pour accepter de changer à chaque fois que vous avez envie. N’ayez plus peur d’essayer, encore moins de rater. Ne cherchez plus à réussir, soyez un faiseur… Faites… Soyez… Appréciez…”

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