L’inconscience apprise

➽  Connaissez-vous l’histoire captivante de l’éléphant attaché par des liens invisibles ? Elle révèle le concept puissant de l’inconscience apprise. Découvrons dans cet épisode comment les barrières invisibles qui se tissent dans notre esprit sculptent notre réalité. C’est parti !

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https://youtu.be/TwNqZD4wcgI

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L’histoire de l’éléphant et ses liens invisibles

Un jour, les habitants d’un village recueillent un éléphanteau abandonné et décident de l’attacher à une corde et un poteau pour le soigner et surveiller. Dès que l’animal essaye de sortir du village, le système le maintient solidement dans dans le périmètre. Les mois passent et l’éléphanteau réduit ses tentatives d’évasion jusqu’à se cantonner à rester dans l’enceinte du village. La contrainte physique de la corde devient une barrière invisible dans son esprit. Si bien qu’en grandissant et même s’il pourrait facilement briser ses liens, l’éléphant reste attaché car il a la conviction profonde qu’il est impuissant à se libérer. Les liens invisibles viennent façonner sa perception du monde. C’est ce que l’on appelle le concept de l’inconscient apprise.

L’inconscient apprise : explications

Ce concept psychologique fait référence à la manière dont des expériences précoces, (souvent subconscientes), peuvent conditionner nos perceptions, croyances et comportements tout au long de notre vie. Ces conditionnements créent des barrières mentales invisibles qui influencent la façon dont nous interagissons avec le monde qui nous entoure. Prenons quelques exemples :

    • Un enfant élevé dans un environnement où il doit exceller peut développer une aversion à l’échec, l’incitant à éviter les situations risquées. 
    • Un adolescent élevé dans un foyer où il est coutume de fuir les conflits peut chercher à éviter toute confrontation plus tard et être désarçonné dès qu’il s’en produit une.
    • Un individu ayant grandi dans un environnement autoritaire où toute remise en question est réprimée peut créer une barrière qui entrave sa capacité à exprimer des opinions divergentes. 

Bref, nos expériences précoces tendent à façonner nos attitudes, nos croyances et nos comportements de manière souvent inconsciente.

Des études éclairantes

Plusieurs études mettent en lumière ce concept de l’inconscience apprise : 

    • L’étude de Bandura sur l’apprentissage social souligne comment la simple observation de comportements peut façonner les nôtres. 
    • Les recherches de Dweck sur la mentalité de croissance montrent comment les croyances sur nos capacités influencent notre réussite.
    • Les expériences de Milgram mettent en évidence la façon dont l’autorité peut conditionner nos actions, même si les ordres sont contraires à l’éthique.

Bref, de nombreuses études démontrent comment des expériences précoces et les interactions sociales influencent inconsciemment nos comportements.

5 Clés pour Surmonter l’Inconscience Apprise

Le fait de prendre conscience de ces biais offre la possibilité de changer nos schémas comportementaux. Voici plusieurs conseils pour réduire l’impact des désagréments liés à l’inconscience apprise dans nos vies quotidiennes : 

    • Oser remettre en question ses croyances. Nos connaissances sont imparfaites et il est illusoire de croire que notre vision du monde est la vérité absolue. A ce sujet, il est important d’expérimenter pour élargir notre perspective et d’explorer de nouveaux horizons. En parallèle, il convient d’apprendre à considérer les opinions des autres et les observer sans jugement.
    • Développer sa résilience. C’est-à -dire renforcer sa capacité à rebondir. Cela passe par un point essentiel : considérer l’échec comme une occasion d’apprentissage.
    • Prendre le temps de réfléchir régulièrement sur ses actions, réactions et croyances . A ce propos, l’habitude de tenir un journal bord offre une excellente opportunité d’autoréflexion. Le fait de noter dans un carnet nos réflexions, pensées et émotions permet de repérer nos schémas limitants.
    • S’éduquer à la psychologie et nos biais cognitifs. L’idée est de lire des livres, écouter des podcasts ou regarder des vidéos sur le sujet. En tout cas, ce travail permet de renforcer la compréhension de soi et nous aide à démystifier les origines des croyances limitantes.
    • Demander des feedbacks. Solliciter des commentaires constructifs de personnes de confiance peut nous offrir une perspective extérieure précieuse sur nos comportements. Il nous est ainsi plus facile de nous remettre en question. 

Conclusion

A l’image de l’éléphanteau captif, les liens invisibles forgés par des expériences précoces, façonnent notre perception du monde. C’est ce que l’on appelle le concept de l’inconscience apprise. Pour transcender nos schémas limitants, il est primordial de remettre en question nos croyances et cultiver notre résilience. 

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5 piliers de la réussite financière

De mon point de vue, l’une des quatre composantes du succès est le fait de réussir financièrement. J’entends par là : vivre confortablement sans avoir à compter son argent. Dans cet épisode, découvrons 5 piliers de la réussite financière. C’est parti !

Vidéo

https://youtu.be/IfHy0w5XMtA

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Les 5 piliers de la réussite financière

Une bonne santé financière offre une plus grande sérénité au quotidien : 

    • Il est plus facile de faire face aux imprévus et difficultés de la vie
    • Les leviers pour améliorer sa liberté et son indépendance sont amplifiés
    • L’accès à une meilleure qualité de vie notamment dans les domaines de la santé, du logement, ou de l’éducation est simplifié
    • La capacité à donner, aider les autres et contribuer à soutenir une cause qui nous tient à cœur est étendue.

Selon moi, la réussite financière repose sur 5 piliers : 

    • Résidence : Avoir un lieu de résidence où l’on se sent bien
    • Déplacement : Se déplacer facilement et en toute liberté
    • Finance : Maîtriser ses finances pour vivre sans avoir à compter son argent
    • Investissement : Investir pour développer sa liberté financière
    • Ikigai : Gagner sa vie en travaillant sur son Ikigai (sa raison d’être)

Avoir un lieu de résidence où l’on s’y sent bien

Être en location, posséder sa résidence principale, vivre en montagne de nature d’eau fraîche … peu importe ! Le plus important est de résider dans un endroit qui correspond à son projet de vie. Au quotidien, il suffit d’aménager un logement agréable qui nous correspond et d’œuvrer pour l’entretenir.

Se déplacer facilement et en toute liberté

L’autonomie dans ses déplacements est une caractéristique de la réussite financière. Cela englobe des sujets très terre-à-terre la comme : 

    • Pouvoir se vêtir confortablement en toutes saisons et occasions
    • Posséder un véhicule individuel pour se déplacer selon ses désirs (voiture, vélo…)
    • Être en mesure d’utiliser tous types de transport à tout moment (train, VTC, transports en commun,…)

Maîtriser ses finances pour ne pas avoir à compter son argent

La gestion des finances personnelles se caractérise par trois impératifs :

    • Posséder un épargne de sécurité
    • Maîtriser ses dépenses pour maintenir un niveau de vie modeste
    • Mettre en place un système de gestion et assurer son maintien 

Investir pour développer sa liberté financière

Une partie de la réussite financière revient à décorréler son temps de travail de sa rémunération. Cela se traduit par plusieurs principes : 

    • Développer des revenus passifs
    • Protéger une partie de son capital
    • Faire fructifier le reste que l’on est prêt à perdre
    • Faciliter ses investissement pour dormir tranquille et y passer le moins de temps possible

Gagner sa vie en travaillant sur son Ikigai (sa raison d’être)

L’enjeu est de parvenir à trouver une activité à la frontière de quatre composantes : 

    • ce que l’on aime
    • ses compétence
    • Ce dont le monde à besoin
    • ce pour quoi on peut être payé

Les japonais appellent cette philosophie l’Ikigai que l’on peut traduire par “raison d’être”. Certains parviennent à s’épanouir pleinement dans une profession existante. Pour d’autres, l’activité rémunérée idéale n’existe pas … et il faut se la créer. C’est mon cas et c’est ce que j’essaye de construire à travers l’aventure Mister fanjo. L’objectif est de mettre en place un écosystème où je parviens à 

    • Réaliser les activités qui me tiennent à cœur
    • Apporter de la valeur aux autres grâce à l’expérience accumulée
    • Etre rémunéré pour ce travail.

Pour ce faire, je développe ce projet à côté de mon activité professionnelle jusqu’à ce que les revenus issus de mes activités personnelles remplacent ceux issus de mon métier actuel.

Conclusion

De mon point de vue, le bonheur est en partie corrélé au fait de parvenir à vivre confortablement sans avoir à compter son argent. Les 5 piliers de la réussite financière sont : 

    • Résidence : Avoir un lieu de résidence où l’on s’y sent bien
    • Déplacements : Pouvoir se déplacer facilement et en toute liberté
    • Finance : Maîtriser ses finances pour ne pas avoir à compter son argent
    • Investissement : Investir pour développer sa liberté financière
    • Ikigai : Gagner sa vie en travaillant sur son Ikigai (sa raison d’être)

Les 4 clés du succès : la mindmap de synthèse

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Construire un second cerveau – Tiago Forte (Résumé)

A travers ce livre, Construire un second cerveau (lien affilié), l’auteur propose un système pour révolutionner notre approche de la productivité. Il s’agit d’une méthode complète pour organiser sa vie numérique et libérer son potentiel créatif. Sa promesse est de nous aider à 

retrouver instantanément toute information, organiser ses idées, et connecter les points communs afin d’avancer drastiquement sur ses projets. Découvrons l’essentiel des différents chapitres dans ce résumé. C’est parti !

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Résumé : Construire un second cerveau – Tiago Forte

La promesse d’un second cerveau

Le second cerveau représente un système qui permet d’organiser ses pensées et sa vie numérique. Pour Tiago Forte, il y a de multiples avantages de mettre en place un tel système : 

    • Retrouver en quelques secondes tout ce que l’on a appris, touché ou pensé dans le passé. 
    • Sauvegarder ses meilleures idées afin de s’éviter d’avoir à réinventer la roue.
    • Connecter les informations et prendre conscience de points communs entre différents projets.
    • Adopter un système fiable pour partager son travail avec aisance
    • Se détendre et se déconnecter en sachant que l’on dispose d’un système permettant de n’oublier aucun détail. 
    • Passer moins de temps à rechercher des choses

Qu’est ce qu’un second cerveau ?

L’expérience de l’auteur

Alors qu’il était malade, Tiago Forte désespérait de trouver un remède. Même les traitements puissants le soulageaient que temporairement. Il décida alors de noter ce qu’il ressentait et pensait sur un calepin. Ses notes l’aidèrent à mieux gérer sa condition de malade chronique et même à guérir. Il prit conscience que ce mode d’organisation facilitait la résolution de ses problèmes et produisait des résultats immédiats. En l’appliquant à d’autres domaines de vie, cette approche lui permit de d’organiser l’information de manière globale pour toutes sortes d’objectifs et projets. Une fois l’information en main, il était plus facile de l’utiliser pour répondre à ses propres besoins tout en étant utile à autrui. C’est ce système de gestion de l’information que l’auteur nomme “second cerveau”.

Un système de gestion de l’information

Pour lui, notre succès professionnel et notre qualité de vie dépendent directement de notre capacité à gérer l’information de manière efficace. Au cours de l’histoire, les individus éduqués se servaient de mémentos pour lier entre elles des bribes d’information d’origines variées et comme source d’inspiration. La clé est d’appliquer la même approche en considérant les notes comme des briques de savoir qui permettent de créer de multiples relations entre l’information, la technologie et nous-mêmes. Il s’agit d’un mix entre un cahier d’étude, un journal intime et un carnet de croquis pour ses idées. 

De nos jours, la technologie améliore grandement la prise de notes et facilite l’utilisation d’un mémento. Les carnets numériques ne se délabrent plus, nous avons moins de risque de les perdre, ils intègrent des fonctions de recherche et ils sont disponibles partout et tout le temps.

Le fonctionnement d’un second cerveau

Dans les faits, notre second cerveau est comme assistant personnel qui contribue à rendre quatre services essentiels

    • concrétiser nos idées
    • mettre en lumière de nouvelles associations
    • faire germer de nouvelles idées
    • affûter nos perspectives dans leur singularité

Le centre neurologique du second cerveau repose sur une application de prise de notes comme Microsoft OneNote, de Google Keep, d’Apple Notes, de Notion ou d’Evernote. Ces technologies offrent des avantages indéniables par rapport aux notes papiers, notamment avec les fonctionnalités de recherche, partage, sauvegarde, édition, création de liens, synchronisation entre appareils…

En tout cas, la gestion des connaissances personnelles passent par trois étapes clés : 

    • Se souvenir en sauvegardant des faits et des idées
    • Connecter les idées
    • Créer de nouvelles choses en transformant le savoir

Tiago Forte propose une méthode en quatre étapes pour ne plus rien oublier d’important. Elle se résume avec l’acronyme CODE : 

    • Capter : conserver ce qui résonne en nous
    • Organiser : sauvegarder en vue d’une utilisation future
    • Distiller : faire en sorte que la note soit utile à l’avenir
    • Exprimer : mettre en application son savoir

Les quatre étapes de la méthode CODE

Capter : garder ce qui résonne en soi

Le but est de se constituer un recueil personnel de connaissances en vue de générer des idées à partir de ses notes. Cette banque de savoirs doit comprendre tout type d’informations, exceptés : 

    • Les informations sensibles qui devraient être sécurisées.
    • Les documents qui demandent une application dédiée pour être exploitables.
    • Les fichiers très volumineux.
    • Les contenus collaboratifs.

L’idéal est de noter tout ce qui peut nous aider à trouver des réponses aux questions que l’on se pose sur des thèmes divers et variés tels que l’investissement, le sommeil, le quotidien, la carrière professionnelle, les livres à lire… . Pour dresser cette liste, il convient d’utiliser des critères de captation pour éviter de référencer tout et n’importe quoi. Voici 

quatre filtres à utiliser : 

    • est-ce inspirant ?
    • est-ce utile ?
    • est-ce personnel ?
    • est-ce surprenant ?

Grâce à la technologie, il est facile de partager, exporter ou sauvegarder un contenu dans son mémento numérique. L’auteur donne plusieurs conseils pour capter les informations intelligemment : 

    • Compiler des extraits plutôt que des articles ou des passages complets
    • Référencer la source de l’information
    • Préférer reformuler avec ses propres mots
    • Ecrire ses expériences et réflexions intérieures

S’organiser : sauvegarder ses actifs en vue d’une utilisation future

Il faut voir le second cerveau comme une cathédrale mentale dans laquelle pénétrer à chaque fois que l’on a envie de s’isoler du monde extérieur pour imaginer le nôtre. La première étape sert à capter des informations (accumuler des matériaux de construction). Cette seconde étape consiste à organiser l’information (les matériaux) selon leur degré d’exploitabilité. Pour ce faire, l’auteur suggère de classer chaque ressource selon quatre catégories d’informations universelles que l’on peut résumer par l’acronyme PARA.

    • Les projets (Projects) : les activités limitées dans le temps pour lesquelles on est actuellement engagé.
    • Les domaines (Areas) : Les responsabilités à long terme que l’on souhaite gérer dans la durée
    • Les ressources (Ressources) : Les sujets potentiellement utiles à l’avenir
    • Les archives (Archives) : les informations devenues inactives issues des trois autres catégories.

Voici la check-list pratique que propose l’auteur pour ranger chaque note : 

“Pour quel projet cette note me sera-t-elle la plus utile ? Si aucun : pour quel domaine sera-t-elle la plus utile ? Si aucun : à quel type de ressources est-elle liée ? Si aucun : ranger dans les archives.”

En d’autres termes, l’idée est d’organiser ses idées en fonction de leur destination, c’est-à-dire les objectifs qu’elles vont nous aider à atteindre. Chaque projet doit correspondre à une liste de notes unique. 

Distiller : Aller à l’essentiel

Une fois les notes référencées et organisées, le but va être de les affiner afin de pouvoir les utiliser ultérieurement. Pour survivre à leur voyage vers l’avenir, elles doivent être “découvrables”. Dit autrement, on doit être en mesure de voir immédiatement ce qu’elles contiennent et accéder aux points spécifiques qui nous sont utiles. A ce sujet, il existe l’astuce du surlignage 2.0 et la synthèse progressive.

Cette technique revient à traiter activement les informations, à les relier à des idées existantes, et à les intégrer dans une structure cognitive cohérente de sorte à faire ressortir les points essentiels, notamment par un travail de surlignage. Cela passe également par un travail d’élagage qui vise à éliminer les détails et faire ressortir l’extraordinaire. Trois erreurs sont à éviter : 

    • surligner à l’excès. Seul 10 à 20% du contenu doit être repris
    • surligner sans but précis
    • compliquer le surlignage

En bref : identifier l’essentiel dans ses notes permet d’avancer plus efficacement sur ses activités.

Exprimer : Montrer son travail

Pour progresser sur nos projets, Tiago Forte nous invite à nous exprimer au plus tôt, par petite brique et le plus fréquemment possible pour obtenir du feed-back. C’est pourquoi, il est souvent pertinent de décliner ses tâches en petites étapes et d’agir dès que l’on a suffisamment d’éléments pour avancer sur l’une d’elles. Au niveau de ses notes, cela se retranscrit par la création de cinq briques intermédiaires réutilisables : 

    • Les notes distillées
    • Les rebuts
    • Le travail en cours
    • Les livrables finalisés
    • Les documents créés par autrui

Le secret est de produire régulièrement de petits travaux, puis de réutiliser le travail passé pour créer une meilleure production. En ce qui concerne le mémento numérique, l’auteur propose 3 méthodes de réutilisation des notes : 

    • Utiliser la fonction recherche pour naviguer dans ses collections de savoirs personnels
    • Parcourir ses notes manuellement au gré de ses projets et envies
    • Utiliser des balises pour établir des connexions entre plusieurs catégories

Finalement par “montrer son travail”, l’auteur entend : 

    • Récupérer une idée pile au moment où l’on en a besoin
    • Chercher à collaborer pour obtenir des feedbacks
    • Mettre en œuvre ses idées et ses connaissances pour finaliser ses projets

Réaliser ses projets

Exécuter avec créativité

Tous les processus créatifs suivent le même mouvement : une alternance de phases de divergence et de convergence. La phase divergence correspond à l’état de génération de nouvelles idées qui demande de la spontanéité, du chaos et du désordre. Il s’ensuit la phase d’exécution associée à la phase de convergence. 

Si l’on fait le parallèle avec la méthode CODE : 

    • Les deux premières étapes (Capter et Organiser) correspondent à la divergence. C’est le moment où on fait des recherches, où l’on explore et on accumule des idées
    • Les deux étapes suivantes (Distiller et Exprimer) sont la phase de convergence. On ferme la porte à de nouvelles idées et on commence à construire quelque chose à partir des briques de connaissances déjà constituées.

L’auteur liste trois stratégie pour donner corps à un travail créatif : 

    • Créer des ponts en se constituant un archipel d’idées
    • Utiliser l’élan d’hier pour son travail du jour. Une astuce revient à commencer l’étape du lendemain pour faciliter son démarrage le jour J
    • Réduire la portée en produisant quelque chose de plus modeste et concret plutôt que d’attendre que tout soit parfait pour commencer

Mettre en place des habitudes pour soutenir son organisation numérique

Il est primordial que les espaces de travail virtuels soutiennent notre productivité (au lieu d’interférer avec elle). Pour encourager une productivité durable, il est judicieux d’établir des listes de contrôle en identifiant clairement les étapes indispensables pour lancer et clôturer chaque projet. Ensuite, il est recommandé de mettre en place des revues régulières. Une revue hebdomadaire sert à ne pas se laisser submerger. Une revue mensuelle permet de contrôler et être au clair sur ce que l’on fait. 

Au bout du compte, la clé est de considérer ses notes numériques comme un environnement de travail et non comme un bête moyen de stockage. A ce titre, le système doit être utilisé et rester souple. 

Trouver sa voie pour s’exprimer

Finalement, le fait de se construire un second cerveau est une entreprise de développement personnel. L’intérêt est de pouvoir y stocker ses pensées afin de les rendre moins vulnérables au passage du temps. Le but ultime est de devenir le chef de bord de sa vie plutôt qu’un simple passager. Cette nouvelle identité offre de nouvelles perceptives : 

    • Tendre de la pénurie à l’abondance
    • Tendre de l’obligation au service
    • Tendre de la consommation à la création

Conclusion

Pour se lancer au mieux dans cette aventure, voici douze points à mettre en œuvre dès à présent pour se construire un second cerveau : 

    1. Décider de ce que l’on veut capter
    2. Choisir une application de prise de notes,
    3. Sélectionner un outil de captation de contenus.
    4. Mettre en application le système d’organisation PARA
    5. S’inspirer en identifiant nos douze problèmes les plus récurrents.
    6. Surligner pour capter automatiquement les passages les plus importants
    7. S’entraîner au résumé progressif.
    8. Se concentrer sur une brique intermédiaire
    9. Finaliser un livrable.
    10. Planifier une revue hebdomadaire.
    11. Évaluer son degré de compétence en prise de notes.
    12. Ne pas lâcher ce qui résonne en nous.

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 Lien affilié Amazon :  Construire un second cerveau – Tiago Forte 

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Interview de Stefan Lendi – StratègeMarketing

Découvrons l’interview de Stefan Lendi, le créateur de la marque StrategeMarketing et l’auteur de plusieurs ouvrages dont :  Le marketing digital à l’ère de l’IA et du Web3. C’est parti !

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Retranscription de l’interview

Mister Fanjo : “Bonjour à tous, bienvenue dans l’émission Interview Rafale. Le concept est simple : Retrouvez dans chaque épisode, les pépites d’une interview avec un ou plusieurs invités qui se sont prêtés à une série de questions rafales. Découvrez leurs projets, leurs habitudes quotidiennes ou même leurs recommandations en termes de séries, musiques ou chaînes Youtube et plus généralement leurs conseils dans leur domaine d’expertise. Aujourd’hui nous accueillons Stephan Lendi, le créateur de la marque StrategeMarketing et l’auteur de plusieurs ouvrages dont :  Le marketing digital à l’ère de l’IA et du Web3. Sans plus tarder découvrons son interview. C’est parti !

Qui est Stefan Lendi ?

Mister Fanjo : “Pour les personnes qui ne le connaissent pas, commençons par une rapide présentation de qui est Stephan Lendi.”

Stefan Lendi : “Écoutez, moi je suis principalement un marketeur, un stratège marketing, qui a développé des plateformes web, qui a une grosse expérience en marketing dans différentes entreprises (Danone, Nestlé, Nespresso) et aussi dans de plus petites start-up. J’apporte cette expertise à travers mes différentes plateformes et à travers une méthodologie qui s’appelle PsychoMarketing que j’ai créée.”

Son parcours et ses activités professionnelles

Mister Fanjo : “Durant son parcours, Stephan Lendi développe progressivement son expertise dans le marketing digital”

Stefan Lendi : “J’ai, à la fois, un parcours entrepreneurial et dans des entreprises. En fait, j’ai commencé assez tôt. Notamment, j’ai vendu un site, une plateforme web en 2001 qui s’appelait Net Actuel, qui traitait de l’actualité de ce qu’on appelait la nouvelle économie. J’ai vendu cette plateforme web à un groupe média. Par la suite, j’ai travaillé dans différents grands groupes, Danone, Nestlé,… D’abord Danone, où je me suis occupé principalement du marketing du lait pour nourrissons. Ensuite, j’ai travaillé aussi chez Nespresso, où je me suis occupé de mettre en place un département de marketing digital et de gérer la plateforme e-commerce au niveau local. Ensuite, je suis retourné chez Nestlé où je me suis occupé de lancer des marques, notamment sur les marchés chinois et américain. En fait, j’ai ce parcours vraiment de grosses entreprises. Ensuite, j’ai aussi un parcours dans des start-up où je me suis occupé de monter le département de marketing de deux start-up qui ont été vendues à des grands groupes. En parallèle, j’ai aussi développé des plateformes web, dont Stratège Marketing. J’ai aussi développé une méthodologie propriétaire qui s’appelle PsychoMarketing, qui permet à des entreprises d’attirer et fidéliser plus de clients grâce à 7 étapes. C’est très raccourci parce que la méthodologie est assez complète et apporte des résultats. Et puis, je suis aussi auteur d’ouvrages marketing, dont le dernier, le marketing digital à l’ère de Nia et du Web3. Donc, pas mal d’activités !”

La transition vers ses travaux sur l’IA

Mister Fanjo : ”Aujourd’hui, reconnu comme stratège en marketing, il intègre de plus en plus l’intelligence artificielle dans son approche. Il nous explique pourquoi il a fait ce choix :“

Stefan Lendi : “C’est une bonne question. Cette transition est arrivée parce qu’on avait un projet de livre avec Vuibert (Albin Michel). L’idée, c’était de faire un livre sur le marketing digital, mais trouver un angle un peu différent parce qu’il y avait plein de livres sur le marketing digital. Et est arrivé l’essor, je dirais, la démocratisation des intelligences artificielles génératives suite à l’arrivée de ChatGPT d’OpenAI. Et à ce moment-là, l’angle du livre était tout trouvé et ça m’a forcé à me former très rapidement dans le domaine des intelligences artificielles. Ça a été la thématique du livre et c’est comme ça que je suis tombé dans l’intelligence artificielle en cours de route. J’ai fait plein de tests, je me suis rendu compte que ça permettait d’accélérer le travail du marketeur et que ça allait chambouler complètement ce qu’on a connu jusqu’ici. C’est un changement très profond. C’est comme ça que je suis tombé dans l’intelligence artificielle.”

Son utilisation de l’IA au quotidien

Mister Fanjo : “Découvrons quelques intelligences artificielles que Stefan Lendi utilise et suggère de découvrir :”

Stefan Lendi : “D’une part, j’utilise beaucoup ChatGPT. Principalement, je dirais même ChatGPT. Je trouve toujours plus performant que Bard, Claude ou d’autres LLM. Mais par contre, je teste sans arrêt de nouvelles intelligences artificielles. Dernièrement, j’ai fait des tests sur leonardo.ai qui est vraiment assez impressionnant, et permet de faire de la vidéo. Il y a aussi Perplexity qui pourrait remplacer un jour peut-être Google parce qu’ils sont très forts aussi. Il y a plein de choses à tester. J’en utilise principalement certaines comme ChatGPT. Jusqu’à maintenant, j’utilisais aussi beaucoup MidJourney ou DALL-E.”

Utilisation dans ses travaux de création

Mister Fanjo : “Concrètement, voici plusieurs cas pratiques d’utilisation en particulier dans la discipline du marketing digital”

Stefan Lendi : “Chat GPT, je l’ai utilisé pour plein de choses : pour générer des idées, pour faire des personas, des avatars clients pour mieux connaître mon marché. Je l’utilise pour générer du contenu aussi, pour faire de l’e-mailing. On peut aussi l’entraîner sur ses propres données, avec notamment les fameux GPTs. Pour qu’il s’habitue à une tonalité de voix, ça c’est aussi assez bluffant, c’est que si on lui donne suffisamment de données, il va pouvoir reproduire certaines trames, certains schémas qu’on a l’habitude d’utiliser. On peut, par exemple, cette interview-là, pour être diffusée un peu dans toutes les langues, simplement en s’appuyant sur l’intelligence artificielle sans qu’on ait besoin de doubler l’interview avec d’autres personnes en quelques clics.”

Le contenu de son livre

Mister Fanjo : “Pour ceux qui souhaitent en découvrir davantage, notamment sur les applications de l’IA dans le cadre du marketing, je vous recommande vivement le livre de Stefan Lendi : Le marketing digital à l’ère de l’IA et du Web3. L’auteur nous partage un aperçu de son contenu : “

Stefan Lendi : “Alors, c’est un livre sur le marketing digital. Donc, on va prendre tous les leviers du marketing digital les uns après les autres qui sont orchestrés pour pouvoir générer de la valeur pour une entreprise. C’est-à-dire plus de clients qui payent davantage, plus souvent. Ensuite, on va rajouter par-dessus les intelligences artificielles. À chaque chapitre du livre, il y a souvent des astuces et des moyens d’accélérer les choses avec l’intelligence artificielle. Et il y a un chapitre qui est complètement dédié à l’intelligence artificielle dans lequel on repart de la base pour expliquer d’où elles viennent et ce qu’elles sont exactement. on explique le mécanisme des intelligences artificielles, la différence entre une intelligence artificielle d’arrière-plan,une intelligence artificielle générative, etc. D’abord, c’est un livre sur le marketing digital avec tous les leviers, y compris aussi les leviers Web 3, et puis une couche d’intelligence artificielle qui vient par-dessus, qui est aujourd’hui, à mon avis, en marketing digital, indispensable.”

Sa plateforme : stratège-marketing.com

Mister Fanjo : “Pour ceux qui souhaite creuser le sujet du digital marketing, Stefan Lendi propose aussi l’alternative suivante :”

Stefan Lendi : “Vous pouvez aller sur stratège-marketing.com qui est la plateforme marketing qui est la plus généraliste sur laquelle on peut retrouver toutes sortes de conseils gratuits également et puis du contenu payant pour ceux qui veulent aller plus loin.”

Mister Fanjo : “En complément et en toute transparence, j’ai aussi suivi sa formation sur l’IA. Elle m’a aidé à prendre en main de nombreux outils comme ChatGPT pour générer des idées et m’assister au quotidien, Veed.io pour faciliter la création des Short, Midjourney pour créer des somptueux visuels. Je vous ai mis les liens du livre, du site et de la formation dans la description.”

Questions rafales

Mister Fanjo : “Clôturons cet épisode par les réponses de Stefan Lendi à une série de questions rafales sur divers sujets comme l’investissement, la musique ou les habitudes de vie :”

Mister Fanjo : “Selon vous, quel morceau de musique devrait-on envoyer dans l’espace si l’humanité devait disparaître ?”

Stefan Lendi : “Triste futur ? Je pense aux quatre saisons de Vivaldi parce que c’est un peu une ode à la terre. C’est magnifique.”

Mister Fanjo : “Quelle série, film ou documentaire ou chaîne YouTube recommanderiez-vous de regarder ?”

Stefan Lendi : “Alors, je recommanderais les longues interviews de Lex Fridman. Parce qu’elles sont vraiment bien. Il va assez profondément dans les sujets avec ses invités (des invités de marque) et on apprend plein de trucs.

Mister Fanjo : “Si l’on vous donnait 100 euros, dans quoi les investiriez-vous ?”

Stefan Lendi : “Je les réinvestirais dans mon activité parce que je peux les transformer en 200 euros, et ainsi de suite.

Mister Fanjo : “De quel(s) accomplissement(s) êtes-vous le plus fier(s) ?”

Stefan Lendi : “Mes enfants !”

Mister Fanjo : “Si vous étiez président et que vous aviez le pouvoir de faire aboutir n’importe quelle réforme, que changeriez-vous en priorité ?”

Stefan Lendi : “Si j’étais président, je ne me suis jamais posé cette question. Mais si j’avais ce pouvoir-là, je pense que j’introduirais des cours de code, de développement informatique, de technologie aux petits-enfants, en même temps qu’ils apprennent l’alphabet, avec une pédagogie vraiment crescendo pour que la technologie devienne leur seconde nature. Je pense que dans le monde d’aujourd’hui, c’est indispensable.”

Mister Fanjo : “Quelle est la plus grande leçon que vous avez apprise en naviguant dans le monde de l’entrepreneuriat en ligne”

Stefan Lendi : “Je pense que la plus grande leçon, c’est l’impermanence ou que rien n’est permanent et que tout change tout le temps. Ça signifie qu’il faut constamment se remettre en question soi-même, remettre en question son activité, rester humble et puis apprendre sans arrêt.”

Mister Fanjo : “Avez-vous d’autres principes ou maximes ou habitudes qui vous guident ?”

Stefan Lendi : “Peut-être de plus en plus avec le temps, ce serait d’écouter mon intuition. Elle a souvent raison avant les analyses. logique qu’on peut faire.”

Mister Fanjo : “Vous avez le mot de la fin, comment souhaiteriez-vous conclure cette interview ?”

Stefan Lendi : “Qu’est-ce que je pourrais dire ? Je vais dire ceci, je pense que tout le monde veut une forme de réussite ou cherche à atteindre un résultat. Mais ce qu’il ne faut pas oublier, c’est que le parcours qu’on fait pour l’atteindre compte presque plus que le résultat final. Et puis, on a tendance vraiment à se centrer sur le résultat final seulement, c’est important. Mais le parcours, la richesse du parcours est très important, voire plus important que le résultat parce que durant ce parcours, on va aussi changer, on va s’enrichir, au sens propre que vous figurez, et le résultat va venir de lui-même si on fait de bon parcours.”

Les liens vers les travaux de l’invité

► Le site strategemarketing.com 

► Le livre – Le marketing digital à l’ère de l’IA et du Web3 (lien affilié)

► La formation sur l’IA : ROI de l’IA 

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L’éléphant et ses liens invisibles (Histoire inspirante)

Découvrons dans cet épisode, l’histoire fascinante de l’éléphant et ses liens invisibles. C’est parti !

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L’éléphant et ses liens invisibles

Dans une vaste étendue de savane, un village vit en harmonie avec la faune et la flore au cœur de ce paysage majestueux. 

Un jour, les habitants recueillent un éléphanteau abandonné. Pour pouvoir le surveiller, les villageois l’attachent à une corde qu’ils relient à un humble poteau. Très à l’aise, le bébé éléphant gambade dans les rues et joue avec les enfants. Mais dès qu’il tente de franchir la limite du village, la corde l’arrête net. 

Les mois passent, mais le système d’attache reste. L’éléphanteau encore frêle, effectue  encore quelques timides tentatives pour s’éloigner, mais la corde et le poteau le maintiennent solidement dans le périmètre. Si bien que la contrainte physique devient rapidement une barrière invisible dans l’esprit du jeune éléphant. 

Au bout d’un an, l’éléphanteau se cantonne à rester dans l’enceinte du village. Pourtant à mesure que le temps passe, l’animal grandit et sa force augmente. Il pourrait facilement briser la corde et s’affranchir du poteau. Mais, l’éléphant reste là, attaché uniquement par la conviction profonde qu’il est impuissant à se libérer. 

Les liens invisibles façonnent ainsi la perception du monde de l’éléphant.

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6 piliers pour développer sa santé et son bien être

J’ai la conviction qu’une part significative du succès repose le fait d’être bien dans son corps et dans sa tête. Dans cet épisode, découvrons 6 piliers pour développer sa santé et son bien être. C’est parti !

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Une vie saine et équilibrée

De mon point de vue, le fait de mener une vie saine et équilibrée est l’une des quatre clés essentielles pour être heureux. Avoir une santé de fer et un mental d’acier possède de multiples avantages :

    • Une vitalité accrue qui permet de faire face aux défis quotidiens avec résilience. A ce sujet, une bonne qualité de sommeil et une alimentation équilibrée suffisent à booster drastiquement notre quantité d’énergie.
    • La création d’une synergie entre le corps, l’esprit et les émotions. Par exemple, la pratique d’une activité sportive facilite la consommation des cellules graisseuses, augmente la masse musculaire ce qui améliore l’apparence physique et contribue à augmenter sa confiance en soi.
    • Une meilleure qualité de vie qui enrichit chaque aspect de notre existence. En plus d’être bien physiquement et émotionnellement, le fait d’être en forme apporte une plus grande indépendance, favorise les relations sociales et améliore la productivité.

En fin de compte, la recherche du bien-être physique, mental et émotionnel est une nécessité qui doit se matérialiser dans notre vie à travers des habitudes et des pratiques quotidiennes.

6 piliers pour développer sa santé et son bien être.

Plusieurs composantes caractérise une vie saine et équilibrée :  

    • Sommeil : Dormir suffisamment afin de régénérer son métabolisme
    • Nutrition : Prendre plaisir à manger équilibré
    • Sport : Entretenir son physique en se faisant plaisir
    • Hygiène : Prendre soin de son corps
    • Moments plaisir : Se reposer en appréciant les moments de détentes
    • Apprendre : Continuer à développer son esprit

Privilégier son sommeil par dessus tout le reste

Lorsqu’on dort, notre métabolisme se régénère et élimine les déchets du corps. A l’inverse, le manque de sommeil accélère le vieillissement et augmente le risque de développer des complications. C’est pourquoi, l’idéal est de dormir 7 à 8h par nuit en veillant à favoriser les habitudes qui contribuent à avoir un sommeil réparateur. Comme par exemple : 

    • Privilégier un temps de sommeil entre 22h – 2h du matin
    • Limiter les perturbateurs comme l’exposition aux écrans ou le café à partir d’une certaine heure
    • Acquérir une bonne literie

Manger équilibré

La nutrition joue un rôle fondamental pour l’organisme car elle contribue à fournir l’énergie et tous les nutriments indispensables à son bon fonctionnement. A ce sujet, le mieux est de viser le respect de plusieurs principes : 

    • Manger équilibré pour ingurgiter une grande variété d’aliments. Par exemple en prenant l’habitude de manger 5 fruits et légumes par jour
    • S’hydrater en buvant suffisamment d’eau. 
    • Limiter les substances nocives comme le sucre, l’alcool ou les aliments transformés

Faire du sport

L’activité physique présente de nombreux avantages pour la santé comme par exemple : le maintien d’un poids de forme, l’amélioration de sa condition cardiovasculaire, la réduction du stress, l’augmentation de l’énergie et l’humeur, ou l’émergence de nouvelles opportunités sociales… . L’objectif est d’avoir un minimum d’activité physique tous les jours. Voici plusieurs conseils à ce sujet : 

    • Trouver une discipline sportive qui nous plait
    • Faire du sport avec des proches
    • Bouger un minimum grâce à la marche et aux tâches ménagères.

Faire attention à son hygiène

Bien qu’évident, ce conseil est indispensable si l’on veut rester en bonne santé. D’une part, une hygiène déplorable envoie une très mauvaise image, notamment dans nos sociétés où l’apparence joue un rôle déterminant. D’autre part, les règles d’hygiène que l’on nous apprend depuis notre plus tendre enfance permettent de prévenir les risques de maladies. Chacun doit s’employer à prendre soin de soi. 

    • A la fois avec des gestes simples comme se brosser les dents, se laver les cheveux, se couper les ongles… .
    • Mais aussi via la prévention en faisant des bilans réguliers (visite annuelle chez le dentiste, bilan sanguin…)

S’octroyer des moments de détente

Ceux qui oublient de recharger leurs batteries puisent inévitablement dans leur réserve et risquent des désagréments sur le long terme. En complément du sommeil, il est important de prendre le temps de se détendre. Le mieux est d’intégrer à sa vie des activités qui nous ressourcent sur différents horizons de temps :

    • Se réserver des temps calmes dans sa journée pour regarder une série, lire ou jouer à un jeu vidéo
    • Prévoir des journées “off” dans la semaine pour se reposer
    • Prendre des vacances à différents moments de l’année 

Continuer à apprendre et développer son esprit

La recherche scientifique souligne le fait que l’apprentissage continu est un facteur déterminant dans le maintien en bonne santé. On peut lister plusieurs habitudes pour continuer à apprendre  : 

    • Consulter du contenu qui attisent notre intérêt en lisant des livres, en écoutant des podcast ou en regardant des vidéos ou en suivant une formation
    • Expérimenter en osant sortie de sa zone de confort, par exemple en se lançant un défi sur 10 jours pour tester une nouvelle activité
    • Discuter et poser des questions car chacun possède une connaissance ou une expérience qui peut nous être utile et nous faire grandir.

Conclusion

De mon point de vue, il y a une forte corrélation entre le niveau de bonheur et la quête d’une vie saine et équilibrée. C’est pourquoi, il est primordial de porter un grande attention à ces  6 domaines :

    1. Son sommeil
    2. Sa nutrition
    3. Son activité physique
    4. Son hygiène
    5. Ses moments de détente
    6. Son apprentissage

Les 4 clés du succès : la mindmap de synthèse

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La psychologie de l’argent – Morgan Housel (Résumé) 

Dans ce livre, La psychologie de l’argent (lien affilié), l’auteur partage une vingtaine de leçons intemporelles sur la richesse, la cupidité et le bonheur. Son objectif est de nous aider à prendre des décisions financières plus avisées.  Pour cette synthèse, découvrons l’essentiel de la vingtaine d’enseignements qu’il propose. C’est parti !

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Résumé : La psychologie de l’argent – Morgan Housel

Du point de vue de l’auteur, la réussite financière est davantage liée à l’attitude qu’à l’intelligence. Autrement dit, l’argent relève plus de la psychologie que de règles physiques. Ainsi, un individu peut s’enrichir s’il possède un petit nombre d’aptitudes comportementales. 

1. Comprendre que chacun agit raisonnablement en fonction de ses expériences personnelles.

Bien que les gens semblent adopter des comportements financiers irrationnels, personne n’est véritablement « cinglé ». En réalité, chacun agit en fonction de son vécu personnel. Par exemple, les visions de l’inflation, de la Bourse ou du chômage seront complètement différentes d’une génération à l’autre à cause du contexte économique dans lequel les gens ont évolué. Leur conception de l’argent se forge dans des mondes totalement différents. De ce fait, un comportement financier considéré comme extravagant par un groupe paraîtra parfaitement logique à un autre. En fait, chacun fait des choix qui lui paraissent raisonnables à un instant en fonction de ses expériences.

2. Considérer que les choses ne sont jamais ni aussi formidables ni aussi terribles qu’il n’y paraît.

Notre interprétation d’un résultat financier est soumise à un biais perceptuel. D’un côté, nous préférons imputer la responsabilité de nos échecs à la malchance. D’un autre côté, nous avons tendance à attribuer les erreurs des autres à leurs mauvais choix. Une gestion financière efficace, suggère plutôt de démêler les rôles de la chance, du talent et du risque. Morgan Housel propose d’appliquer deux principes : 

    • Prendre le temps de réfléchir avant d’admirer certains sans réserve et de mépriser d’autres en espérant ne jamais leur ressembler
    • Prêter davantage attention aux grandes tendances plutôt qu’aux cas particuliers.

3. Stopper la spirale du “jamais assez”

Nous devons dompter le besoin impérieux de gagner encore plus au point de tout risquer. L’auteur propose plusieurs réflexions sur le sujet : 

    1. La compétence la plus difficile à acquérir dans le domaine financier est d’apprendre à stopper l’inflation de ses désirs.
    2. La cause racine de ce problème est la comparaison sociale : vouloir plus et mieux que son voisin
    3. Juger qu’on a assez, c’est comprendre que vouloir toujours plus peut mener à des actions que l’on risque de regretter.
    4. Il y a quantité de choses qui ne valent pas la peine d’être risquées, comme le respect des autres, la liberté ou encore avoir une famille et des amis.

4. Privilégier les rendements composés sur le long terme

Plutôt que d’exercer une force folle pour générer des résultats colossaux, il est préférable de se concentrer sur de petits efforts constants sur le long terme. L’investisseur Warren Buffett est une illustration de cette philosophie. Il a construit sa fortune grâce à la magie des intérêts composés en commençant par investir jeune et en ayant persévéré pendant plus d’un demi-siècle. Plutôt que de consacrer tous ses efforts à la maximisation du rendement, il vaut mieux viser un rendement correct que l’on peut maintenir le plus longtemps possible. 

5. Viser la sobriété pour rester riche

Pour l’auteur, il existe de multiples moyens pour s’enrichir et un nombre incalculable d’ouvrages qui les exposent en détail. En revanche, il n’existe qu’un seul moyen de rester riche et il repose sur un subtil mélange de sobriété, d’humilité et de paranoïa. Appliquer cet esprit de survie revient à suivre trois grands principes :

    • Chercher à devenir financièrement indestructible plutôt que viser l’obtention de rendements maximaux.
    • En plus de planifier, il est important de prévoir que les choses puissent pas se réaliser comme prévu.
    • Etre optimiste face à l’avenir mais paranoïaque face à ce qui pourrait se trouver en travers du chemin.

6. Considérer l’importance de la longue traîne

Le monde des affaires et de l’investissement est largement influencé par ce qu’on appelle la longue traîne. Ce concept signifie que l’essentiel des résultats est causé par un tout petit nombre d’événements. L’idée sous-jacente est qu’il n’est pas nécessaire de toujours prendre les bonnes décisions. On peut se tromper une fois sur deux et faire fortune quand même. L’important est de savoir combien la bonne décision rapporte et combien la mauvaise nous fait perdre. 

7. S’enrichir pour gagner en liberté temporelle

Le principal bénéfice que procure l’argent est la maîtrise de son temps. A ce propos, l’idéal est de disposer d’un fonds d’urgence couvrant six mois de dépenses. Un matelas de sécurité permet de se libérer du stress. Par exemple en offrant le luxe de prendre des congés sans solde ou quitter son emploi sans risquer de manquer de ressources financières.

8. Eviter d’impressionner avec des signes apparents de richesse

Ce que nous possédons n’impressionne personne d’autre que nous-même. Lorsqu’on voit quelqu’un dans une Ferrari, on n’admire pas le conducteur, mais on s’imagine être à sa place. En d’autres termes, un signe apparent de richesse ne provoque pas un sentiment d’admiration chez les autres, il les projette simplement dans leur propre quête d’appréciation et d’admiration. Si l’objectif est d’être respecté et admiré, l’humilité, la gentillesse et l’empathie sont beaucoup plus efficaces.

9. Comprendre que la fortune ne se voit pas

Dépenser de l’argent pour montrer aux autres notre fortune est le meilleur moyen de la perdre. Quand quelqu’un affirme qu’il rêve de devenir millionnaire, il dit en fait : « J’aimerais pouvoir dépenser un million de dollars » – or c’est exactement le contraire d’être millionnaire. A ce sujet, il convient de bien distinguer la fortune et les richesses. Les richesses renvoient à un revenu présent, alors que la fortune correspond aux revenus que l’on ne dépense pas. Ainsi, il vaut mieux conserver une apparence modeste.

10. Économiser

L’édification d’une fortune dépend davantage du taux d’épargne que des revenus ou des retours d’investissement. Pour illustrer, l’auteur utilise la métaphore de l’énergie : Nous accroissons notre richesse énergétique non pas en produisant plus d’énergie, mais en faisant en sorte d’en avoir moins besoin. L’épargne et la sobriété sont l’équivalent pour la finance des économies d’énergie et de l’amélioration de l’efficacité énergétique. La clé est de faire en sorte que nos besoins se situent un cran en dessous de nos revenus. Autrement dit, il faut vivre en dessous de ses moyens pour faire fortune.

11. Essayer d’être globalement raisonnable

Chercher à être froidement rationnel est moins efficace que d’essayer de se montrer globalement raisonnable. Théoriquement, la finance consiste à trouver les stratégies de placement mathématiquement optimales. Mais dans le monde réel, ce ne sont pas les théories rationnelles qui intéressent les individus, mais les stratégies les plus susceptibles de les laisser dormir en paix. C’est pourquoi il vaut mieux essayer d’être globalement raisonnable plutôt que de viser la froide rationalité dans ses décisions financières.

12. Ne pas prédire l’avenir en s’appuyant sur le passé

Bien connaître l’histoire de l’économie et de l’investissement permet d’ajuster ses attentes et de comprendre les causes de nos erreurs. Mais l’histoire ne peut en aucun cas servir de modèle pour prédire le futur. S’en remettre aveuglément au passé présente deux graves inconvénients : 

    • Premier risque, on reste incapable d’anticiper les événements exceptionnels imprédictibles qui changent réellement la donne.
    • Deuxième risque : on surestime le rôle d’évolutions structurelles récentes qui deviennent déterminantes.

La clé est plutôt la suivante : plus on remonte dans le passé, plus générales doivent être les leçons qu’on en tire. 

13. Toujours prendre une marge d’erreur

Prévenir les risques liés à l’imprévisible est impossible, car on peut seulement se préparer à ce qu’on est capable d’envisager. En termes de prévisions, le plus important est simplement de considérer que les choses peuvent ne pas se réaliser comme prévu. Un principe indispensable à suivre consiste à considérer une marge d’erreur. La règle générale est d’attribuer seulement 10% de son capital au maximum par pari. L’objectif de la marge de sécurité est de rendre les prévisions superflues. Pour accéder au bonheur mieux vaut mettre la barre plus basse.

14. Accepter que les choses changent

Faire des plans à long terme est compliqué, car nos objectifs et nos aspirations évoluent avec le temps. Deux choses sont importantes à garder à l’esprit lorsque l’on prend des décisions censées nous engager sur le long terme.

    • essayer d’éviter les extrêmes
    • accepter l’idée que tout le monde peut changer d’avis. 

15. Considérer que rien n’est gratuit

Comme le dit l’auteur : “Tout a un prix, mais il y a des prix qui n’apparaissent pas sur l’étiquette.” Pour beaucoup de choses, nous voyons le véritable prix qu’après coup, qu’une fois qu’on en a fait directement l’expérience et qu’il est trop tard pour contester la facture.  Dans les affaires d’argent, le secret réside dans la compréhension du prix d’entrée et dans l’acceptation de devoir le payer. A ce titre, il faut considérer que rien n’est gratuit et qu’il est préférable d’identifier les frais cachés avant de s’engager.

16. Ne pas imiter les gens qui jouent un jeu financier différent du nôtre.

Beaucoup d’investisseurs ont tendance à vouloir s’inspirer de certains de leurs pairs. Cette approche est une erreur car les gens ne jouent pas au même jeu. Les individus ne partagent pas les mêmes objectifs, les mêmes ressources ou les mêmes horizons de placement. 

17. Cultiver une attitude pessimiste

Le pessimisme est une attitude intellectuellement envoûtante qui attire davantage l’attention que l’attitude optimiste, souvent accusée de faire fi des risques. Cela s’explique par plusieurs facteurs : notre aversion asymétrique à la perte ou encore le fait que les progrès sont trop lents pour être visibles alors que les crises arrivent trop brusquement pour être ignorées. Une attitude pessimiste aide à modérer les attentes. Se préparer à ce que les choses se passent mal est le plus sûr moyen d’être agréablement surpris si elles se déroulent bien.

18. Comprendre le pouvoir des récits

Les fictions et les histoires sont attirantes et généralement plus fortes que les statistiques. Elles ont le pouvoir d’être soit le carburant qui alimente les éléments tangibles de l’économie, soit le frein qui bride nos capacités. Au niveau individuel, deux leçons sont importantes à retenir pour gérer son argent dans un monde qui fonctionne aux récits : 

    1. Plus on désire qu’une chose soit vraie, plus on est susceptible de croire dans un récit qui surestime la probabilité qu’elle le soit.
    2. On a une vision seulement partielle du monde, mais on se forge un récit global pour combler les trous.

Finalement, l’important est de reconnaître l’ampleur de ce que l’on ignore et que l’on ne peut pas contrôler.

19. Suivre ces 13 principes

A la fin de l’ouvrage, Morgan Housel résume ses recommandations pour prendre de meilleures décisions financières. Concluons ce résumé par le rappel de ces 13 règles : 

    1. Garder une attitude humble dans les moments de succès et être compatissant dans les moments difficiles.
    2. Eviter l’égocentrisme
    3. Ne pas laisser les préoccupations financières perturber son sommeil 
    4. Elargir son horizon temporel
    5. Accepter l’incertitude
    6. Utiliser l’argent pour maîtriser son temps
    7. Se montrer agréable et éviter l’ostentation
    8. Epargner
    9. Identifier le coût caché du succès et être prêt à le payer
    10. Valoriser la marge d’erreur pour éviter les mauvaises surprises
    11.  Éviter les extrêmes dans ses projets financiers
    12. Prendre des risques à long terme
    13. Ne pas se laisser influencer par ceux qui ont une approche financière différente.

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6 piliers pour développer son équilibre relationnel

Je crois profondément qu’une part significative de notre épanouissement repose sur la qualité de nos relations et la facilité avec laquelle nous interagissons avec les autres. Dans cet épisode, découvrons 6 piliers pour développer son équilibre relationnel. C’est parti !

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6 piliers pour développer son équilibre relationnel

Le besoin d’être entouré

L’Homme est un être social qui éprouve un profond besoin d’appartenance. C’est ce qu’a notamment théorisé le psychologue Abraham Maslow avec sa célèbre pyramide des besoins. Sentir que l’on fait partie d’un groupe (amis, famille, collègue) contribue à notre bien être. 

Cela peut s’expliquer par le fait que nous sommes tous interdépendants. Jeune, nous devons compter sur les adultes qui nous aident à acquérir notre autonomie. En vieillissant nous perdons progressivement notre indépendance et nous avons besoin d’assistance. Plus largement, tous les produits et services dont nous jouissons aujourd’hui proviennent d’un formidable travail collectif. 

A ce titre, être seul et exclu de la société nous expose à de terribles difficultés. A l’inverse, avoir un entourage aimant est un énorme avantage qui nous permet d’avancer dans la vie avec plus de sérénité. Avoir une famille et des amis avec qui l’on peut s’entraider et se soutenir mutuellement est une chance inestimable. 

En fin de  compte, les relations sociales et l’entourage demeurent une dimension indissociable de la nature humaine. C’est pourquoi nous devons nous efforcer de développer des relations saines et les entretenir.

6 piliers pour un équilibre relationnel optimal

Du fait que notre temps est limité, il nous est impossible d’accorder la même attention à toutes les personnes que nous côtoyons. Nous devons faire des choix et trouver notre équilibre relationnel. Personnellement, je pense que notre investissement doit se focaliser sur 6 piliers : 

    1. La famille : Entretenir de solides liens familiaux
    2. Le couple : Viser l’épanouissement dans sa relation amoureuse
    3. Les amis : S’entourer d’amis fidèles et passer du temps avec eux
    4. Les futures générations : S’efforcer de transmettre le meilleur à ses enfants 
    5. Nos compétences sociales : Développer ses compétences pour interagir de la meilleure façon avec les autres
    6. Notre système de valeur : Vivre en adéquation avec ses valeurs

Principes et habitudes pour développer des relations saines

Si l’on éprouve de l’insatisfaction dans ses relations, une première étape peut être de faire faire le point dans chacune de ses 6 dimensions.

    • Mes relations familiales sont-elles solides ?
    • Ai-je des amis avec qui partager des expériences
    • Suis-je à l’aise lorsque j’interagis avec les autres…

Faire cet exercice permet de prendre conscience des domaines de vie dans lesquels il va nous falloir consentir à faire des efforts pour améliorer sa situation. A ce propos, voici quelques principes fondamentaux et suggestions d’habitudes pour développer des relations saines et améliorer ses interactions sociales.

Être présent lors des moments importants

La vie est faite d’événements à partager avec ses proches: 

    • Célébrer un mariage, un anniversaire, l’obtention d’un diplôme … bref les réussites de ses proches
    • Être présent lors des épisodes difficiles de la vie tel qu’un décès ou une rupture
    • S’entraider au quotidien en rendant de petits services à son entourage

Remercier, gâter et surprendre ses proches

Des milliers de petits gestes simples sont de formidables moyens d’enrichir ses relations : 

    • S’occuper de préparer le petit déjeuner et le déguster ensemble
    • Faire livrer un objet surprise à un proche
    • Passer à l’improviste pour prendre des nouvelles 
    • Prévoir un moment pour prendre un café, d’un verre ou d’un repas
    • Ecrire un message personnel par l’intermédiaire d’une lettre ou d’une carte postale

Inclure ses proches dans ses propres loisirs

L’idée est d’organiser des activités avec les membres de notre entourage qui partagent les mêmes centres d’intérêt. Comme par exemple : 

    • Faire du sport : un padel, un foot en salle ou une sortie en vélo
    • Organiser un restaurant ou une soirée
    • Prévoir une partie de jeux vidéo ou jeux de société en ligne
    • Se lancer ensemble dans un nouveau projet (passer le permis bateau, organiser un WE, s’essayer à l’oenologie )

Travailler pour améliorer sa communication

Développer ses compétences pour interagir de la meilleure façon avec les autres est une excellente activité vers laquelle orienter ses efforts. Voici plusieurs exemples d’habitudes à mettre en pratique pour mieux communiquer : 

    • Poser des questions et écouter les réponses
    • Ecrire pour apprendre à formuler ses pensées
    • S’employer à donner des raisons pour mieux persuader
    • Raconter des histoires pour jouer sur les émotions et captiver les gens
    • Sourire
    • Complimenter les efforts plutôt que les résultats

Vivre en adéquation avec ses valeurs

Selon moi, c’est l’un des points les plus importants dans le domaine des relations. Pour être bien avec les autres, il faut déjà vivre en paix avec soi-même. C’est en se créant une vie qui reflète nos valeurs et satisfait notre âme que l’on développe un leadership naturel qui attire et inspire les autres. Par incarner ses valeurs, j’entends par exemple :

    • Agir dans le but d’augmenter sa liberté – économique, intellectuelle, géographique
    • Vivre dans le présent et l’apprécier
    • Respecter ses engagements
    • Prendre le temps de remercier, célébrer et d’être reconnaissant
    • Agir en s’assurant que nos actes augmentent notre bien être et celui des autres

Conclusion

De mon point de vue, le succès est en partie corrélé au fait de se sentir entouré et d’avoir des relations saines. Pour ce faire, il convient de s’investir dans 6 domaines :

    1. La famille
    2. Le couple
    3. Les amis
    4. Les enfants et générations futures
    5. Nos compétences sociales
    6. Notre système de valeur

Les 4 clés du succès : la mindmap de synthèse

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Le Syndrome de Stockholm

Imaginez tomber d’affection pour votre ravisseur. Ce comportement étonnant existe et il porte le nom de syndrome de Stockholm. C’est parti pour quelques explications !

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L’Incident de Stockholm

En 1973, des criminels s’introduisent dans une banque à Stockholm en Suède. Pendant 6 jours, ils retiennent en otage le personnel et les personnes présentes dans l’établissement. Quand les forces de l’ordre décident enfin de faire irruption dans la banque, certains otages se dressent de leur plein gré face aux policiers pour protéger leurs preneurs d’otages. Malgré tout, les autorités arrêtent les ravisseurs et libèrent les innocents. Cependant, l’inattendue réaction des otages suscite des débats et de nombreuses études dans les domaines de la psychologie et de la criminologie. Depuis lors, on nomme “syndrome de Stockholm” les comportements visant à développer des liens de sympathie avec ses bourreaux.

Une Exploration de la Psychologie Humaine

Ce concept psychologique fascinant mais paradoxal décrit la formation de liens émotionnels entre un otage et son ravisseur. Le syndrome de Stockholm s’explique par des mécanismes de défense mentaux. Dans des conditions difficiles, nous essayons de rationaliser la situation et nous cherchons un réconfort émotionnel. Se faisant nous avons tendance à tisser des liens de sympathie avec les individus impliqués dans l’événement, même si tout nous oppose.

Controverses et Critiques 

Comme tout concept psychologique, le Syndrome de Stockholm alimente un débat continu parmi les experts. Certains remettent en question sa validité en soulignant que d’autres facteurs peuvent influencer les relations entre ravisseurs et otages. Pour illustrer, on peut citer l’étonnant exemple historique de l’affaire Patty Hearst : 

En 1974, cette richissime héritière est enlevée par un groupe de révolutionnaires. Détenue en captivité pendant plusieurs mois, elle semble adopter les idéologies et les revendications de ses kidnappeurs. Elle est filmée en train de participer à un vol à main armée avec ses ravisseurs. La nature de son implication suscite de nombreux débats. Certains suggèrent qu’elle est sous l’emprise du syndrome de Stockholm, tandis que d’autres spéculent sur la possibilité qu’elle ait été contrainte. Arrêtée, la jeune femme affirme avoir été obligée de participer sous la menace de mort. Pourtant, la justice la condamne à une peine de prison pour ses activités criminelles.

Conclusion

Le Syndrome de Stockholm reste une énigme fascinante dans le domaine de la psychologie. Ce concept étonnant décrit la formation de liens émotionnels entre un otage et son ravisseur. Bien que controversé, ce phénomène paradoxal peut nous aider à jeter un éclairage sur la complexité de la psychologie humaine, en particulier dans des situations extrêmes. 

Sources 

  • Wikipedia – Le syndrome de Stockholm : https://fr.wikipedia.org/wiki/Syndrome_de_Stockholm

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Eat Smarter – Shawn Stevenson (Résumé) 

 

Un jour,  Shawn Stevenson se casse la hanche et les médecins lui diagnostiquent une maladie osseuse dégénérative. En surpoids, souffrant de douleurs chroniques et vraiment perdu, il décide de se reprendre en améliorant son activité physique et son alimentation. Les résultats sont incroyables car il parvient à perdre 20 kilos, à mieux dormir, à augmenter son niveau d’énergie et à se libérer de la douleur. A travers ce livre, Eat Smarter (lien affilié), il partage ses enseignements dans le domaine de l’alimentation dans le but de nous aider à régénérer notre métabolisme, améliorer notre cerveau et transformer notre vie. Dans cette synthèse, découvrons l’essentiel des différents chapitres. C’est parti !

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Résumé : Eat Smarter

L’alimentation est à la base de toutes les civilisations de l’histoire de l’humanité. Ce que nous mangeons a une incidence sur notre poids, notre capacité à nous concentrer, à communiquer et même à gagner de l’argent. L’auteur présente de nombreuses stratégies, cliniquement prouvées, pour aider le lecteur à s’améliorer dans le domaine de la nutrition.  Chaque section du livre explore un domaine dans lequel la nourriture affecte notre vie. 

    • La première section se focalise sur la science de l’alimentation et de la perte de poids.
    • Le deuxième partie explique comment l’alimentation est liée à la productivité, à la créativité et même à la mémoire.
    • Dans la dernière section, l’auteur explore l’importance de l’intervalle entre les repas et propose un programme sur 30 jours pour manger plus intelligemment

Manger pour perdre du poids

Compréhension du rôle, du stockage et de l’utilisation de la graisse corporelle.

La graisse corporelle est un organe

Le rôle premier de la graisse corporelle est de nous maintenir en vie. C’est un organe qui possède de multiples fonctions : 

    • maintenir les cellules ensemble. 
    • Permettre l’absorption et l’utilisation de nutriments liposolubles essentiels comme la vitamine D ou la vitamine A
    • Nous protéger des changements climatiques et réguler notre température corporelle
    • Jouer un rôle dans la gestion de notre système immunitaire.
Les différents types de graisses

Il existe plusieurs types de cellules graisseuses : les graisses sous-cutanée, viscérale et intramusculaire. Bien qu’ayant différentes fonctions, leur principal rôle est de stocker l’énergie. Toutefois, il y a aussi les tissus adipeux bruns ou graisses brunes qui brûlent de l’énergie au lieu de la stocker.

Un nombre de cellules graisseuses constant

Un point étonnant est que le nombre de cellules adipeuses dans le corps reste relativement constant tout au long de la vie. Lorsque la masse graisseuse du corps augmente, c’est la  taille de ces cellules qui s’accroît.

Utilisation de l’énergie = flux monétaire

On peut comparer la gestion du carburant dans notre corps à un flux monétaire. Tout comme la monnaie qui est nécessaire à chaque échange économique, l’énergie est impliquée dans chaque transaction dans notre corps. Lorsque nous mangeons un aliment, c’est comme si nous avions instantanément de l’argent liquide sous la main. Ce montant peut être utilisé très rapidement par l’organisme si nous le souhaitons. En parallèle, tout excédent peut être déposé sur un compte courant sous forme de glycogène dans nos muscles et notre foie. Cet argent/énergie est utilisable relativement rapidement. Puis, une fois que l’on a suffisamment de liquide et un compte courant bien approvisionné, l’excès d’énergie est conservé sur un compte de dépôt. Autrement dit, notre monnaie alimentaire excédentaire est stockée sous forme de graisse. Ce compte peut contenir beaucoup d’énergie en réserve mais elle est plus difficile d’accès.

L’utilisation de l’énergie est hiérarchisée

L’utilisation du carburant par notre corps fonctionne selon une hiérarchie. L’organisme utilise d’abord le glucose contenu dans le sang, puis le glycogène stocké dans les muscles et le foie, et ce n’est qu’à la fin qu’il décompose les graisses précédemment déposées 

L’énergie alimentaire = les calories

Dans le domaine de l’alimentation, l’unité communément acceptée pour mesurer l’énergie est la calorie. Le calcul de la valeur énergétique que le corps est capable d’extraire d’un aliment est plus difficile qu’il n’y paraît car elle dépend de multiples facteurs. On peut citer, la force et efficacité de la digestion, le type d’aliment lui-même, son mode de préparation, la composition de notre microbiome… .

Les multiples facteurs influençant la consommation des calories.

L’utilisation des calories est également fonction de plusieurs facteurs : 

    • La réaction du système immunitaire à divers aliments 
    • La masse musculaire et la longueur du tube digestif
    • Les interrupteurs métaboliques qui déterminent l’utilisation des calories, la libération de graisse corporelle et le stockage de graisse.

Les perturbateurs du métabolisme

Les enzymes jouent un rôle déterminant dans le stockage et l’utilisation de la graisse. Or, plusieurs éléments peuvent entraver ce mécanisme.

Les inflammations

L’inflammation fait partie de la réponse du système immunitaire face aux blessures et aux infections. Ces réactions peuvent gravement perturber le processus d’absorption des calories, notamment au niveau du foie, de la thyroïde ou de l’intestin. Les excès d’alcool, de médicaments, de suppléments ou des produits chimiques environnementaux sont des causes avérées du déclenchement d’inflammation.

Les dysfonctionnements hormonaux

Voici quelques-uns des principaux acteurs hormonaux indispensables à la bonne gestion de la graisse corporelle, et qui s’ils dysfonctionnent peuvent causer de lourds dégâts : 

    • L’insuline qui est responsable de stockage de l’énergie
    • Le glucagon dont le rôle est d’aider à extraire les graisses stockées dans les cellules adipeuses et le foie
    • Le cortisol qui aide à gérer la tension artérielle, à réguler l’inflammation ou encore équilibrer la glycémie
La dérégulation de l‘appétit

Le contrôle de l’appétit dépend de plusieurs facteurs 

    • La leptine qui est le chef de file des hormones de satiété et donne le signal d’arrêter de manger.
    • La ghréline (surnommée « l’hormone de la faim ») dont la libération stimule directement l’appétit, incite le corps à se nourrir et favorise le stockage des graisses corporelles. 

Soutenir son microbiome

Pour éviter de perturber notre métabolisme, il existe des aliments, nutriments et conseils alimentaires qui aident à réunir les conditions pour obtenir de formidables résultats diététiques. A ce propos, un point capital à comprendre est qu’un microbiote sain se caractérise par une communauté bactérienne diversifiée. L’enjeu est donc de favoriser une alimentation variée, équilibrée et de saison. La consommation d’un large éventail d’aliments est la clé. En voici quelques uns à ajouter à sa diète : 

    • les prébiotiques primaires tels que les pommes, les asperges, le cacao
    • Les fibres solubles comme les avocats, les patates douces, les carottes, les choux de Bruxelles, les poires, les nectarines, les brocolis, les pommes, …
    • Les fibres insolubles : les baies, les haricots, les lentilles, les épinards, le cacao, les patates douces, les céréales complètes, les pommes, les noix et les amandes.
    • De l’amidon résistant tels que les haricots ou le pain aux céréales complètes
    • Les aliments probiotiques comme le kimchi, la choucroute, le yaourt, les cornichons…

En veillant à consommer des aliments variés, on s’assure de fournir à sa flore intestinale les nutriments dont elle a besoin pour maintenir les fondements d’un métabolisme fonctionnel. 

Manger la bonne quantité de macros

Il y a trois grands types de macronutriments : les protéines, les graisses et les glucides ainsi qu’un liant : l’eau

Les protéines

Les protéines ne sont pas qu’un acteur unidimensionnel de la construction musculaire. Elles participent à gérer la glycémie, à brûler les graisses corporelles et même à réguler l’appétit. La consommation de protéines doit avoisiner les 30% des apports journaliers et il est préférable de privilégier la qualité et la variété plutôt que la quantité. Voici une liste d’aliments riches en protéine de sources végétales et animales : 

    • les œufs
    • les produits laitiers
    • les haricots, pois et lentilles
    • les noix et graines
    • les algues (la spiruline, chlorelle et AFA)
Les glucides croisés

Les glucides sont le principal moteur de l’insuline et du stockage potentiel des graisses. Une fois de plus, l’idée est de viser la qualité et la variété plutôt que la quantité. L’auteur conseille d’intégrer dans ses assiettes une portion de légumes à feuilles et des légumes non féculents. Les avantages sont multiples : 

    • obtenir les nutriments nécessaires à la perte de graisse, 
    • activer les hormones de la satiété qui nous protègent contre la surconsommation d’aliments moins nutritifs
    • se faire plaisir et manger des aliments que l’on aime sans saboter sa réussite. 
Les graisses

Les graisses sont indispensables au bon fonctionnement de l’organisme. Il en existe plusieurs types : les graisses saturées, monoinsaturées et polyinsaturées. Une fois de plus la clé est d’intégrer une grande variété de graisses saines à ses repas quotidiens comme les avocats, les poissons gras ou le chocolat noir.

L’alcool

L’alcool est l’apport énergétique brûlé en premier par l’organisme. Cependant, il est toxique pour le système et ne peut pas être stocké sous forme d’énergie dans le corps. Néanmoins, de nombreuses études montrent qu’une consommation légère à modérée d’alcool (au maximum deux verres par jour) ne présente pas un risque d’obésité accru. Par contre, son absorption en grande quantité est clairement liée à un risque accru d’obésité et à l’accumulation d’une plus grande quantité de graisse viscérale. 

L’eau 

L’eau permet littéralement la communication entre toutes les cellules, tous les tissus et tous les organes. C’est aussi l’élément de base indispensable à l’entretien de l’ADN, au maintien de l’intégrité du sang, à la création du liquide lymphatique, liquide céphalo-rachidien ou liquide synovial des articulations et des disques.

Voici quelques principes de base à respecter en matière d’hydratation : 

    • boire de l’eau minérale
    • filtrer l’eau du robinet pour éliminer les substance suspectes
    • adapter sa consommation à son poids corporel
    • garder une bouteille d’eau à portée de main à tout moment

Optimiser ses fonctions hormonales avec les micronutriments

Les micronutriments contrôlent ce que les Macronutriments sont capables de faire. C’est pourquoi il faut s’assurer de consommer suffisamment de minéraux essentiels, en particulier pour optimiser ses hormones.

D’une part, il faut privilégier les aliments naturels plutôt que les produits industriels transformés. D’autre part, il faut comprendre que la sensation de faim est directement corrélé aux besoins en micronutriments. Tant que le corps éprouvera un manque, la sensation de faim persistera.

Voici plusieurs aliments qui présentent des avantages indéniables pour notre métabolisme en termes de micronutriments.

    • Les fruits (myrtilles, cerises, noix, chocolat ou amandes)
    • les œufs
    • les poissons maigres et gras (sole, flétan ou cabillaud) 
    • les boissons telles que le café, le thé noir ou le thé vert
    • Les légumes (particulièrement les légumes verts, les légumes crucifères ou les  légumes-feuilles)
    • les épices (curcuma, gingembre, sel…)
    • Les huiles (huile d’olives, huile MCT)

Plongeons maintenant dans le monde de la nutrition et de la santé cognitive. 

Manger pour améliorer ses performances cognitives, ses relations et son sommeil

L’importance de la nutrition pour la santé cérébrale

Notre cerveau ne représente que 2 % du poids total de notre corps, mais il consomme 20 à 25 % de l’énergie ! C’est donc un organe gourmand en carburant et en nutriments. Voici quelques conseils alimentaires pour améliorer notre santé cérébrale. 

Boire suffisamment d’eau

L’eau est précieuse pour le métabolisme et les performances mentales. Le cerveau dépend fortement de minéraux électrolytes pour envoyer des signaux électriques à toutes les cellules cérébrales. Ces nutriments sont présents dans l’eau. Une bonne hydratation permet, entre autres, d’atténuer la fatigue, d’améliorer les troubles de l’humeur, de stimuler la mémoire à court terme et d’améliorer la concentration et les temps de réaction. 

Manger de bonnes graisses

Plusieurs aliments aident notre cerveau à conserver un état optimal de fonctionnement : 

    • Les omégas en particulier l’acide gras oméga 3 DHA.
    • Les graisses structurelles appelées : phospholipides
    • Les TCM (huile de coco, produits laitiers) qui constituent une source de carburant
Faire attention à son hygiène cérébrale

Voici quelques aliments réputés pour stimuler les performances mentales tout en favorisant l’hygiène cérébrale : 

    • Le curcuma agit comme une “cure thermale virtuelle”
    • Les noix réduisent le stress oxydatif et l’inflammation, et protègent les cellules cérébrales d’une mort prématurée.
    • La cannelle améliore la vitesse d’apprentissage en stimulant la plasticité de l’hippocampe.
Eviter le trop de sucre

Pour améliorer ses performances mentales, il convient d’éviter les aliments nuisibles. A ce propos, la drogue la plus nocive est la consommation répétée de sucre, car il entraîne une véritable addiction. Bien que le sucre soit une formidable source d’énergie, il ne contient que très peu de nutriments essentiels.

Privilégier des aliments et nutriments spécifiques

Voici quelques aliments et boissons qui favorisent la santé des cellules cérébrales : 

    • Les épinards
    • L’ail
    • Mûres
    • Le chocolat
    • Thé vert
    • Spiruline
    • Champignons
    • Café
    • Brocoli

La nourriture est le langage de l’amour

La nourriture est l’ingrédient qui nous unit, aussi bien autour d’une table à la maison, que sur la scène mondiale. 

Manger ensemble à la maison

Nos repas sont fortement influencés par les personnes avec lesquelles on les partage. Par exemple, des études montrent que les personnes qui dînent régulièrement en famille consomment plus souvent des fruits et des légumes et moins de sodas et d’aliments transformés. Le fait de manger ensemble est aussi l’occasion de se retrouver, de parler et de se connecter avec ceux qui comptent le plus. L’auteur conseille donc de mettre en place un rituel familial en planifiant quelques repas ensemble chaque semaine.

Cuisiner ensemble

Paradoxalement, notre système alimentaire fait que ça coûte moins cher de se goinfrer au fast food que d’acheter un panier de légumes sains. Or dans les sociétés occidentales, les taux d’obésité et de maladies chroniques grimpent en flèche. Le fait d’être créateur de notre environnement est un levier pour combattre ce problème. Cela passe par le fait de travailler à l’amélioration de sa propre santé et de son bien-être en s’exposant à des conditions plus saines. La cuisine permet d’utiliser des produits moins transformés, de comprendre ce que l’on ingurgite et in fine de mieux manger. En cuisinant ensemble, on s’offre aussi la possibilité de se décrocher du monde virtuel de la télévision et du smartphone pour créer plus de souvenirs du monde réel.

Soutenir le changement socio-économique

Notre demande pour une meilleure alimentation modifie la façon dont le marché évolue et accroît l’accessibilité aux produits sains. Les épiceries conventionnelles agrandissent leurs rayons bio, les restaurants proposent une offre plus soucieuse de la santé et les appellations et la traçabilité des produits se développent. L’auteur suggère de soutenir les personnes et les entreprises qui participent à rendre notre environnement plus favorable à une meilleure santé.

Prioriser la santé nutritionnelle d’un point de vue sociétal

En bref, ce que nous consommons affecte notre humeur, notre patience et notre capacité à établir des relations positives. C’est pourquoi il faut veiller à prioriser l’équilibre alimentaire à tous les niveaux de la société.

La nourriture est un moyen d’exprimer l’amour, renforcer les liens entre les individus et contribuer à leur bien-être. Cuisiner avec passion est un acte d’intégration qui visent à combler nos papilles mais aussi notre cœur. C’est pourquoi du point de vue de l’auteur, la nourriture est un véritable langage universel d’amour.

Les conseils nutritionnels pour un repos optimal

Le sommeil est indispensable au bon fonctionnement de l’organisme. Il joue un rôle dans la récupération physique et mentale, dans la régulation hormonale ou le renforcement du système immunitaire. Voici quelques recommandations en lien avec l’alimentation qui influencent la qualité de notre sommeil.

Maintenir le bon équilibre de sa flore intestinale

Les bactéries intestinales jouent un rôle titanesque dans la régulation des cycles de sommeil. En effet, les hormones et neurotransmetteurs liés au sommeil sont produits et stockés dans l’intestin. Le soutien du microbiome de cet organe est primordial si l’on veut bien dormir. Voici quelques-uns des nutriments les plus précieux pour favoriser un sommeil réparateur : le Tryptophane, la Vitamine B6, la Glycine, la Vitamine C, la Vitamine D, le Potassium, le Calcium, le Magnésium, les Oméga-3. La plupart sont contenus dans les aliments prébiotiques et probiotiques.

Optimiser le nettoyage du cerveau

Le cerveau est constamment en train de travailler, notamment pour éliminer ses déchets et favoriser son bon fonctionnement. C’est le système glymphatique qui assure le nettoyage et il est principalement actif lorsque l’on dort. Pour favoriser son efficacité, il convient de réduire ou même arrêter les aliments suivants avant de s’endormir : le sucre, l’alcool et le café.

S’appuyer sur des compléments alimentaires si besoin

Shawn Stevenson liste plusieurs compléments pour soutenir son sommeil : le Reishi,  la Camomille, la Valériane, le Magnésium, la L-théanine, la Mélatonine

L’intervalle entre entre les repas et le programme de 30 jours pour manger plus intelligemment.

Le fractionnement des repas

Pour l’auteur, la règle des “Trois bons repas par jour” est une loi bancale.

Une modification des habitudes 

Au cours de l’histoire, la fréquence repas s’est progressivement organisée autour du temps de production. Un petit déjeuner copieux permettait de travailler pendant une bonne partie de la journée sans interruption. Le problème est que nos habitudes alimentaires ont évolué mais le fonctionnement de notre métabolisme n’a pas bougé. Nos ancêtres se contentaient couramment d’un seul repas dans la journée, alors que de nos jours nous avons tendance à manger plus souvent. C’est pourquoi Shawn Stevenson suggère de revenir à une organisation alimentaire plus proche de celle de nos ancêtres notamment en privilégiant des temps de jeûne intermittent.

Prévoir des fenêtres de jeunes et de repas 

Un temps de jeûne améliore la fonction métabolique, car il facilite le brûlage des graisses comme carburant. Il rétablit aussi nos hormones de la faim et de la satiété. De plus, la restriction calorique durant le jeûne permet de répartir l’apport calorique durant la fenêtre des repas. Shawn Stevenson recommande d’inclure à ses journées une fenêtre quotidienne d’alimentation et une fenêtre de jeûne. 

Des outils intelligents pour réussir

La clé est de mettre en place des habitudes alimentaires flexibles de sorte à les adapter facilement à son mode de vie. Voici plusieurs conseils pour soutenir une transformation rapide de ses habitudes alimentaires.

Suivre la méthode de transformation FAST

L’acronyme FAST décrit une stratégie en quatre étape que l’on pourrait résumer ainsi : 

    1. Déterminer ses périodes idéales d’alimentation et de jeûne. La fenêtre de jeûne idéale doit durer entre 12 et 18 heures, par exemple en terminant son dîner à 20h et en cassant son jeûne par un déjeuner compris entre 8h et 13h.
    2.  S’adapter à son mode de vie en suivant plusieurs principes : 
      1. Etre cohérent, mais pas névrosé
      2. Différencier faim et l’habitude
      3. Garder l’essentiel à l’esprit
    3. Soutenir ses résultats grâce à divers aliments. Voici quelques aliments que l’on peut manger/boire durant la fenêtre de jeune : le café, l’huile MCT, le thé vert
    4. Suivre ses objectifs à la fois en termes d’apparence, de sensations et de performances. L’auteur invite à ne pas négliger ses sentiments subjectifs tels que la sensation de faim, la qualité du sommeil, la digestion ou le niveau d’énergie pour vérifier que le système d’habitudes ne crée pas de problème.
S’appuyer sur 5 outils pour favoriser un succès durable.

Shawn Stevenson aborde cinq clés qu’il considère comme les cinq secrets de l’alimentation SMART :

    1. Connaître solennellement sa personnalité en matière de régime. Il présente 4 types de profil, auxquels chacun peut s’identifier, de sorte à connaître ses points forts et ne plus être surpris par ses points faibles.
    2. S’occuper de son esprit. Cela passe par le fait de : 
      1. s’entraîner à changer les conversations dans sa tête
      2. Considérer les repas sains comme de délicieux plaisirs 
      3. Se parler à soi-même d’une manière affirmative et encourageante. 
      4. Faire l’éloge de ses résultats
    3. Poser les bonnes questions. Lorsque l’on pose une question, le cerveau se met instantanément en marche pour trouver une réponse. Ainsi, se poser une question aide l’esprit à penser en termes de solutions plutôt que de problèmes.
    4. Recadrer ses défis. Car selon  adage, « Nous ne nous élevons pas au niveau de nos attentes, nous tombons au niveau de notre entraînement ».
    5. Se traiter avec respect. Notre tendance à se comparer, couplée à un manque de respect de soi, est la voie du malheur et de l’échec. A l’opposé, la clé de la réussite revient plutôt à considérer le monde comme amical et bienveillant.

Un plan d’action intelligent sur 30J

Dans le dernier chapitre, Shawn Stevenson présente des recettes et un programme sur 30 jours pour améliorer son régime alimentaire. Pour résumer et conclure rappelons simplement deux grands principes du plan d’actions, qui synthétisent selon moi les éléments clés du livre : 

    • manger une grande variété d’aliments chaque jour en se basant sur les aliments listés dans les différentes parties
    • Suivre un jeûne intermittent qui s’adapte à son mode de vie en intégrant une fenêtre de repas et une fenêtre de jeûne dans ses journées

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