Les Règles Universelles de la Vie – Nabil Fanous  (Résumé) 

Nabil Fanous est un chirurgien, professeur universitaire et un éminent conférencier. Dans son livre, Les Règles Universelles de la Vie (lien affilié), il partage 27 principes sur la gestion du temps, l’épanouissement personnel et la réussite professionnelle.

Dans cette synthèse, découvrons l’essentiel des techniques et stratégies qu’il aborde. C’est parti !

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Les 27 règles

 

1 – Agir immédiatement et perfectionner plus tard

L’idée est de perdre la tendance à dire “je vais le faire” sans jamais s’atteler à la tâche. La clé est simplement de se forcer à passer à l’action pour initier le mouvement. Pour se faire, une astuce consiste à fractionner les tâches qui paraissent insurmontables en de petites étapes.

2 – Oser demander ce que l’on veut (au moins une fois)

Par peur d’être impoli, par conformisme ou pour ne pas déplaire aux autres, nous préférons garder le silence plutôt que d’exprimer ce que l’on souhaite réellement. A l’opposé, Nabil Fanous conseille d’exprimer ses souhaits une seule et unique fois. Il propose six astuces pour formuler une demande efficace : 

    • commencer par des mots simples comme “j’aimerais” ou “puis-je”
    • être bref
    • être réaliste
    • rester cordial
    • maintenir le contact visuel
    • rester silencieux une fois la demande formulée

3 – Commencer une critique par un compliment et un argument par un accord

Premièrement, nous avons tendance à facilement garder en tête les critiques et à en vouloir au porteur du message. Deuxièmement, nous sommes aussi plus prompts à critiquer qu’à faire des compliments. Pour rester estimé et respecté, l’auteur suggère, au contraire, d’être généreux avec ses compliments et bref avec ses critiques. Il donne plusieurs techniques : 

    • commencer par un compliment avant d’enchaîner sur une critique. 
    • aborder les points forts avant les points faibles
    • citer un point d’accord avant d’argumenter sur un désaccord
    • En cas de désaccord total, il vaut mieux simplement dire “ je comprends votre point de vue”.

4 – Se tenir droit et regarder devant

La première impression se cristallise en seulement quelques secondes. Sans même que l’on ait besoin de prononcer un seul mot, notre posture et notre regard influencent la manière dont les autres nous perçoivent : 

    • Une posture assurée et un regard posé— sont les signes révélateurs de votre confiance en vous.
    • Une posture affaissée et un regard vague— sont le Roi et la Reine des mauvaises premières impressions

Voici quelques conseils dispensés par l’auteur sur le sujet : 

    • avoir une tête haute, un cou bien droit et un menton dégagé
    • balancer doucement les bras
    • adopter une démarche talon-pointe
    • regarder droit devant lorsqu’on marche
    • regarder droit dans les yeux lorsqu’on parle

5 – Écouter avant de parler

L’art d’écouter a pratiquement disparu. Nous avons tendance à interrompre les autres pour essayer de prendre la parole ou nous feignons d’écouter car nous réfléchissons à notre prochaine tirade ou encore nous nous perdons dans nos pensées .

La capacité d’écoute est pourtant une force magnétique. Paradoxalement, les individus capables de prêter attention aux gens qui les entourent, trouvent plus facilement l’attention des autres. C’est pourquoi, il est préférable de faire l’effort d’écouter attentivement les gens, et parlez seulement si nécessaire. A ce propos, il est important de se concentrer à la fois sur ce que l’on entend et ce que l’on voit car une grande partie du message est non-verbal.

6 – Eliminer, déléguer et réduire ses tâches

Une première clé revient à éliminer le superflu en prenant plusieurs habitudes : 

    • arrêter de consulter son téléphone, ses e-mails et ses réseaux sociaux sans cesse.
      • limiter leur consultations à seulement 3 créneaux de 10 à 15 minutes par jour
      • mettre en place des notifications silencieuses
      • bloquer et se désabonner des applications non essentielles
    • Supprimer ses comptes e-mails inutiles
    • Éliminer la télévision et les abonnements (câbles, journaux, Netflix…)

Une seconde piste consiste à prendre l’habitude de déléguer. Pour ce faire, il convient d’expliquer clairement le résultat à accomplir et veiller à vérifier et revérifier le travail.

Enfin la dernière option consiste à réduire ses tâches. Cela revient par exemple à : 

    • supprimer les parties inutiles 
    • compresser le délai de réalisation (loi de Parkinson)
    • supprimer les parties inutiles 
    • consulter uniquement le début, les titres des paragraphes et la fin d’un texte pour gagner du temps

7 – Jouer sur l’absence

Pour reprendre une expression de l’auteur : “La première cuillère de miel est un délice, la dixième est un supplice”. L’auteur entend par là qu’il faut veiller à ne pas dévaloriser sa présence en l’offrant en excès. Pour appliquer le principe de rareté, la principale stratégie repose sur la notion d’offre et de demande.

    • espacer judicieusement ses interactions sociales
    • ne pas appeler trop souvent
    • ne pas abuser de l’hospitalité de ses hôtes
    • ne pas parler trop longtemps

8 – Mettre ses problèmes sur papier

Écrire ses inquiétudes est un excellent moyen de ne pas encombrer son cerveau de choses inutiles. De plus, la prise de note à la main favorise l’apprentissage actif, car ce comportement nous force à reformuler nos idées et pensées.

Pour faciliter la résolution d’un problème, l’auteur propose la règle des 5-minutes qui se compose de quatre étapes : 

    1. écrire le problème sur une feuille de papier
    2. noter toutes les solutions possibles
    3. comparer les solution
    4. sélectionner la meilleure

Il suggère également de tenir une liste de priorités et de garder des blocs notes et stylos partout à proximité.

9 – Envisager, à la fois, le pire scénario et le scénario le plus probable

Dans un premier temps, il est inutile de s’inquiéter de choses futiles. L’auteur juge qu’un problème est insignifiant s’il peut être oublié d’ici 6 mois. Dans un second temps, si la préoccupation est vraiment sérieuse alors il est sage d’envisager le pire scénario et l’option la plus susceptible de se produire. La plupart du temps, la pire issue sera plus qu’improbable et elle engendrera une situation acceptable. Au final, il faut s’attendre au scénario le plus probable… tout en sachant que l’on pourra toujours survivre au scénario improbable. 

10 – Viser le bonheur

Nabil Fanous partage quatre secrets pour vivre heureux :

    • travailler et rester occupé. Le bonheur, ce n’est pas posséder des choses… mais faire des choses. Le fait de travailler et de rester occupé chasse la négativité et donne un but. Si l’on apprécie ne rien faire c’est uniquement si l’on vient de faire quelque chose. Plus on travaille dur pendant la semaine— plus on apprécie son week-end.
    • Avoir des attentes exaltantes.  Des objectifs enthousiasmants créent un sentiment d’impatience qui nous pousse à croquer la vie à pleine dent
    • Rester en bonne santé. Voici plusieurs clés à ce sujet : 
      • prévenir plutôt que guérir en faisant des contrôles et examens réguliers
      • avoir une bonne nutrition
      • faire de l’exercice physique
      • être occupé mentalement
      • Éviter les risques physiques
      • Contrôler son poids corporel
      • éviter les déclencheurs psychologiques et physiques de stress
    • Avoir un réseau de famille et d’amis. L’être humain est un animal social qui a besoin de se sentir soutenu et aimé. La solitude est un tueur silencieux. Pour ne pas se retrouver seul, il convient d’entretenir ses réseaux intimes en passant du temps avec ses amis et sa famille. C’est pourquoi l’auteur recommande de réserver à minima 5 min par jour pour appeler ses proches.

11 – Ne rien faire lorsqu’on ne sait pas

Lorsqu’on hésite entre plusieurs options, il ne faut pas se sentir obligé d’agir sous la pression. Il est préférable d’attendre et ne rien faire, quitte à ne choisir aucune option. Le temps révèle l’importance des problèmes. Soit ils perdent de l’importance et disparaissent, soit ils prennent de l’ampleur. Le fait d’attendre permet d’entrevoir progressivement les aspects positifs et négatifs de chaque option. Tôt ou tard, le temps met à jour la bonne option. Donc si l’on hésite, il faut prendre son temps avant d’agir.

12 – Ne rien dire lorsqu’on ne sait pas quoi dire

Même si le silence est gênant, il est préférable de rester silencieux si l’on ne sait pas comment réagir. Mieux vaut maintenir une expression neutre et détendue plutôt que de s’engager dans un mouvement de fuite ou de combat. Si quelqu’un insiste pour obtenir une réponse, il convient de botter en touche en disant : “je vais y réfléchir”.En cas de confrontations, il est préférable d’écouter plutôt que de parler. Il y a du pouvoir… à ne rien dire ! 

L’auteur recommande également d’éviter d’aborder les sujets du “trio tabou” que sont le sexe, la religion et la politique.

13 – Ne pas jouer avec ce que l’on ne peut pas se permettre de perdre

La malchance finit toujours par frapper. C’est pourquoi il ne faut ni se fier à la chance ou à son intelligence et ne jamais jouer avec un bien crucial. La clé est de ne choisir uniquement les options où le risque est acceptable. Mieux vaut ne pas prendre le paris si l’on ne peut pas se permettre de perdre. A ce sujet, l’auteur recommande d’éviter tous les jeux de hasard.

14 – Arrêter immédiatement les comportements qui génèrent de l’angoisse

Notre système d’alarme interne est vieux de quatre millions d’années. Lorsque l’on ressent de l’angoisse, celà signifie que des problèmes potentiels se trament. Dans ce cas, il est préférable de commencer à réfléchir, essayer de comprendre pourquoi on ressent cela afin d’identifier et traiter les problèmes sous-jacents.

15 – Créer des habitudes qui nous simplifient la vie

Un modèle d’habitudes repose sur des routines spécifiques qui se répètent quotidiennement. Le fait d’adopter des actions automatiques répétitives possède un côté rassurant et agréable. Les habitudes nous permettent de faire des choses sans réfléchir en nous épargnant un effort mental. On peut ainsi gagner du temps et s’éviter un stress en réduisant le nombre de décisions à prendre. Voici trois principes pour développer des habitudes intelligentes : 

    • Définir un comportement attrayant pour le cerveau
    • Répéter la nouvelle habitude pendant un mois
    • Impliquer une autre personne dans sa mise en place

16 – Préférer le mono-tâche au multi-tâches

Le culte du multitâches est une erreur car en essayant de tout faire et de ne rien rater, on passe à côté de tout. A l’inverse, le mono-tâche permet une meilleure concentration et productivité, tout en restant dans le moment présent.

Une alternative élégante est le multi basculement, c’est-à -dire passer d’une tâche à l’autre mais se focaliser pleinement sur la tâche en cours lorsqu’on l’exécute. Cela revient, par exemple, à se concentrer pleinement sur les personnes à qui l’on parle. 

Nabil Fanous suggère aussi de laisser nos yeux choisir la tâche à effectuer. C’est-à -dire privilégier les activités qui occupent notre esprit à l’instant T.

17 – Considérer que rien n’est gratuit

Du point de vue de l’auteur, tout ce qui se passe entre les gens est un échange, dans le sens où l’on obtient jamais quelque chose pour rien. Pour chaque cadeau, nous devons céder quelque chose d’une valeur égale ou supérieure. Ainsi il faut toujours se méfier lorsqu’on reçoit quelque chose de gratuit en apparence. 

18 – Considérer que les gens ne changent pas

Le patrimoine génétique des individus a plus d’influence sur leur personnalité et sur leurs talents que l’éducation qu’ils reçoivent. La biologie l’emporte sur l’environnement. C’est pourquoi les gens ne changent pas facilement et même s’ils changent, ils reviennent souvent en arrière. L’auteur propose tout de même d’essayer de changer les gens une fois ou deux mais d’abandonner si les tentatives sont infructueuses.

19 – Changer de méthode pour changer de résultat

La “graine A” donne toujours la “plante A”. Il faut comprendre par là que si l’on veut une autre plante, il faut essayer une autre graine ! Autrement dit, nous avons tendance à refaire souvent la même chose… en espérant un résultat différent ! Or la même action induit souvent la même réaction. Pour changer de résultat, il faut changer l’action initiale. 

20 – Se comparer à soi plutôt qu’aux autres

Généralement nous pensons à ce que les autres ont et nous regardons ce que nous n’avons pas. En réalité, il vaut mieux faire l’inverse : penser à ce que les autres n’ont pas et penser à ce que l’on a soi même. D’une part, il vaut mieux compter ses bénédictions plutôt que ses peines, car la majorité de nos envies ne seront jamais assouvies.

D’autre part, il y aura toujours une personne meilleure que nous ! D’où l’importance de ne pas regarder ce que les autres ont.

En parallèle, il est judicieux de faire une liste de nos gratitudes et de se souvenir des malheurs qui auraient pu nous arriver mais qui ne se sont pas produits.

21 – Apprendre des erreurs des autres

Pour citer les mots du livre, “il est plus intelligent d’utiliser un médicament testé scientifiquement, que d’essayer un médicament expérimental”. 

Même s’il est nécessaire d’apprendre de ses propres erreurs, il faut comprendre que les leçons apprises par l’expérience sont généralement douloureuses. C’est pourquoi Nabil Fanous suggère d’apprendre, en priorité, des erreurs des autres. En tout cas, il recommande de noter toutes ses erreurs dans un carnet et de les relire régulièrement.

22 – Être digne de confiance, mais être vigilant lorsqu’on fait confiance aux autres

Du fait que la confiance est complexe, il est préférable de suivre son instinct lorsqu’on doit faire confiance aux autres. En parallèle, il faut aussi considérer que la confiance s’acquiert avec le temps. Par défaut, il vaut mieux ne pas accorder une confiance aveugle aux autres, en particulier dans les trois domaines suivants : argent, amour et santé. Pour reprendre les mots du texte : “Ne donnez jamais un chèque en blanc à la confiance et assurez-vous de couper les cartes ! “

Un autre point essentiel concerne la confiance que l’on se doit d’inspirer. La règle d’or est de toujours tenir ses promesses pour ne jamais trahir les gens qui nous font confiance. Un “oui” est un serment et une parole est un contrat signé. Ainsi, mieux vaut ne pas s’engager si l’on est pas certain de tenir promesse.

23 – Ne pas se venger

Nous avons trop souvent tendance à suivre la voie de la colère. Lorsque quelqu’un nous fait une crasse, on essaye de se venger. Or du point de vue de l’auteur, “Chercher à se venger, c’est comme avaler du poison… et s’attendre à ce que l’autre personne en meurt !”. Plutôt que de se concentrer sur ce qui est mauvais pour l’adversaire, il est préférable de se viser ce qui est bénéfique pour soi. 

24 – Toujours avoir un filet de sécurité

Il est plus sage d’avoir une stratégie de secours lorsque les enjeux sont importants (au niveau familial, professionnel, financier,…). Un plan B est réconfortant et permet d’appréhender les situations plus sereinement. Pour reprendre un vieil adage : “il ne faut pas mettre tous ces œufs dans le même panier”. Autrement dit, il vaut mieux éviter de dépendre d’une seule option. 

25 – Porter attention à son apparence

L’apparence générale détermine la façon dont le monde nous perçoit. Des études montrent que les personnes attirantes physiquement sont traitées plus favorablement et que la tenue vestimentaire, le regard ou encore la prestance ont plus d’impact que la personnalité lors d’une première rencontre. C’est pourquoi, l’auteur conseille de faire l’effort de se mettre en valeur chaque jour afin de faire une bonne première impression.

Le test du miroir est un exercice efficace pour évaluer la perception que l’on a de notre apparence. Cela consiste à se poser la question : Qu’est-ce que je ressens lorsque je me regarde dans le miroir le matin ? Si les sentiments sont incohérents avec le reflet dans la glace alors on a une fausse expression et il faut alors travailler sur son apparence.

L’auteur termine ce chapitre en abordant la question du vieillissement. Il explique que les personnes attrayantes commencent à connaître un véritable revirement de situation en vieillissant. Il compare la beauté à la richesse de la manière suivante : “c’est bien plus facile de commencer pauvre et de continuer à vivre modestement, que d’être riche un jour et pauvre le lendemain !”

26 – Agir comme un gagnant

Le plus important face aux inévitables coups durs de la vie est notre capacité d’y faire face. A ce niveau, l’adoption du bon état d’esprit est primordial, car une simple pensée peut soit nous renforcer ou soit nous briser. Autrement dit : Notre bien-être est principalement contrôlé depuis… notre tête !

Nabil Fanous partage plusieurs recommandations à ce sujet : 

    • ne pas s’attarder sur le passé
    • ne jamais céder ou abandonner
    • éviter de se comporter comme un perdant 

En se comportant comme un gagnant, les autres nous traiteront comme tel.

27 – Vivre dans le présent en se concentrant sur chaque minute

Pour paraphraser Nabil Fanous : [La vie] “c’est le seul film en direct dans lequel vous pouvez jouer, rectifier votre rôle et avoir du plaisir ; Le film d’hier ne peut être rembobiné, et le film de demain n’est pas encore sorti ! Mais aujourd’hui vous appartient, à vous de le façonner et d’en profiter.”

L’ultime secret pour une vie heureuse revient à se concentrer sur chaque minute de sa vie.

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