CVG #4 : Bilan 2018

Voici mon bilan 2018 sur le projet Mister Fanjo pour l’année 2018.

Sommaire du bilan 2018

Quelques chiffres sur le projet

Les enseignements de 2018

Mes objectifs pour l’année 2019

Vidéo

Quelques chiffres sur le projet

2 nouveaux projets en 2018

En 2018, j’ai posté 2 nouveaux projets :

En parallèle de ces 2 projets, j’ai aussi posté une vidéo et un article sur l’expérience de Milgram.

Le début de l’année 2018 a également été marqué par la refonte du site internet.

site en 2017

site en 2018

Trafic Youtube multiplié par 10 : Merci !

Je suis passé d’une chaîne cumulant environ 1000 vues pour une dizaine d’abonnés en décembre 2017 à plus de 110 abonnés et plus de 12000 vues en cette fin d’année.

Trafic en 2017

Trafic en 2018

Merci à tous ceux qui ont regardé mes vidéos, merci à ceux qui se sont abonnés, merci à ceux qui m’ont encouragé en me laissant un pouce bleu, en écrivant un commentaire ou en m’envoyant un mail …. C’est un grand plaisir de constater que mon travail vous plait.

180 heures de travail en 2018

En 2018, j’ai consacré 180h au projet Mister Fanjo. Grosso modo et pour vous donner une idée, si l’on répartit équitablement ces heures sur l’ensemble de l’année, cela représente environ 30 min de travail tous les jours.

Le bilan 2018 concernant les finances

Cette année j’ai dépensé 280€ pour le projet Mister Fanjo. La plupart des dépenses concernent les livres que j’ai achetés dans le cadre du projet P04 (soit environ 170€). Il y a également 55€ dédiés à l’abonnement pour l’hébergement du site Mister Fanjo et 55€ pour un disque dur externe pour stocker l’ensemble des données liées au projet. En parallèle de ces dépenses, le projet Mister Fanjo ne m’a pas rapporté d’argent cette année. Le trafic est encore assez faible pour engendrer des revenus avec l’affiliation ou de la publicité.

Les enseignements de 2018

La refonte du site : nouvelle vision et nouvelle philosophie

En revisionnant la première vidéo CVG (CVG #1 : L’objectif initial), je me suis souvenu que je m’étais fixé l’objectif de développer 2000€ de revenus passifs grâce à mes activités extra-professionnelles. En effet, je compte sur la chaîne YouTube et mon site internet pour me permettre de gagner un peu d’argent. Néanmoins et avec du recul, je trouve cet objectif trop réducteur. Le retour sur investissement que j’attends du projet Mister Fanjo ne doit pas se limiter qu’à l’aspect financier. J’ai pris conscience que l’objectif n’est pas uniquement de développer des revenus passifs, mais plutôt de parvenir à un équilibre de vie qui me permettra à la fois de :

  • Réaliser les activités qui me tiennent à cœur
  • Gagner suffisamment d’argent pour vivre confortablement.
  • Organiser mes journées comme je l’entends

Pour plus d’informations, sur le sujet, je vous invite à consulter l’article : CVG #3 : Présentation du projet Mister Fanjo

Modification des règles d’or

Les règles d’or sont des principes que je m’efforce de respecter. Ces principes sont en quelque sorte le reflet de la philosophie du projet Mister Fanjo. En les relisant, j’ai souhaité en clarifier et en modifier certains.

  • Modification de la règle« être capable » en « apprendre encore et toujours ». Derrière la règle « être capable », je mettais l’idée qu’il fallait entreprendre si j’avais les compétences ou si j’étais capable de les acquérir. Finalement, je trouve que ce principe n’est pas très pertinent. À l’opposé, je trouve que le fait « d’apprendre tout au long de sa vie » est plus parlant et a plus de sens.
  • Modification de la règle « être intelligent financièrement » en « Adopter une approche gagnant-gagnant ».Dans la vidéo CVG #1 : L’objectif initial, je disais qu’être intelligent financièrement correspondait au fait de monétiser un travail uniquement s’il s’inscrivait dans une démarche gagnant-gagnant. Afin de rendre le principe plus général tout en cassant l’aspect financier qui y est attaché, je préfère renommer la règle en « Adopter une approche gagnant-gagnant »
  • Modification de la règle « maintenir l’équilibre de ma vie privée » en « Protéger ma vie privée et celle des autres » et « Conserver un équilibre de vie ».La règle « maintenir l’équilibre de ma vie privée » contient 2 idées. Je l’ai donc découpée en 2 principes. Concernant le principe« Conserver un équilibre de vie », je crois fermement que tout est une question d’équilibre dans la vie et qu’il faut de tout sans excès et à tous les niveaux.

Mes objectifs pour l’année 2019

  • Continuer à poster un résumé de livre par mois sur le projet P04
  • Mettre en ligne 2 projets supplémentaires et au moins 2 mini-projets
  • Poster une vidéo CVG lors de la parution de chaque nouveau projet pour présenter le projet, pour expliquer ma démarche, le pourquoi du projet ainsi que l’envers du décor
  • Rester fidèle aux règles d’or
  • Créer une page « sondage » sur mon site internet pour lister mes idées et les projets que j’entreprends et vous permettre de voter pour ceux pour lesquels vous aimeriez voir du contenu paraître.

Voilà pour le bilan 2018

Bonne année 2019 !

Signé MisterFanjo,

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L’expérience de Milgram

Qu’est ce que la célèbre expérience de Milgram ?

La vidéo

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L’expérience de Milgram

L’expérience de Milgram est une expérience de psychologie visant à étudier la soumission à l’autorité. Elle a été réalisée entre 1960 et 1963 par le psychologue américain Stanley Milgram.

L’objectif

Milgram cherchait à évaluer le degré d’obéissance d’un individu devant une autorité. Il voulait déterminer le niveau jusqu’auquel la soumission à l’autorité primerait sur la conscience et l’éthique personnelle. Jusqu’où peut-on aller par obéissance ?

Le protocole de l’expérience

Des sujets volontaires (rémunérés et recrutés par annonce) étaient invités à participer à une étude sur effets de la punition sur le processus d’apprentissage. Cette étude prenait la forme d’une expérience qui faisait intervenir 3 acteurs :

    • Un premier sujet -> l’élève qui devait effectuer des exercices de mémoire
    • Un second sujet : l’expérimentateur qui devait sanctionner l’élève (s’il faisait des erreurs), en lui octroyant des décharges électriques.
    • Un animateur qui était le responsable de l’expérience

L’animateur accueillait les deux sujets, il leur présentait le but et le déroulement de l’expérience puis il tirait au sort les rôles. Le sujet désigné comme l’élève était attaché sur une chaise et on lui mettait une électrode dans sa main. L’expérimentateur était installé dans une salle au côté de l’animateur devant une impressionnante machine. La machine comportait une rangée de 30 manettes qui s’échelonnaient de 15 à 450 volts. Les manettes étaient assorties de mentions allant de « choc léger » à « choc dangereux ».

Une fois les sujets installés, l’élève commençait à effectuer des exercices de mémoire. À chaque erreur, l’expérimentateur actionnait une manette qui octroyait une décharge à l’élève. À chaque erreur l’intensité de la décharge augmentait. L’objectif affiché était de déterminer si les décharges électriques pouvaient stimuler la mémoire de l’élève.

En réalité le véritable sujet de l’étude portait uniquement  sur l’expérimentateur. L’élève et l’animateur étaient des acteurs et complices de l’expérience. Le tirage au sort était truqué. L’élève ne recevait aucune décharge. Ses réponses et ses réactions étaient préenregistrées. En fait, l’objectif était de déterminer jusqu’à quel point le sujet pourrait obéir et suivre les instructions de l’animateur. Le rôle de l’animateur (l’autorité légitime de l’expérience) était de pousser l’expérimentateur à envoyer des décharges électriques quoiqu’il arrive.

Les résultats de l’expérience de Milgram

Les enquêtes réalisées avant l’expérience par des médecins-psychiatres estimées que :

    • Seul 1 sujet sur 1000 actionnerait la décharge de 450 volts
    • La moyenne des chocs maximums reçus serait de 150 volts

Lors des premières expériences, réalisées avec 40 sujets :

    • 63% d’entre eux infligèrent à 3 reprises un électrochoc de 450 Volts
    • La moyenne des chocs maximum reçus était de 360 volts
    • Tous les sujets infligèrent au moins une décharge de 135 volts.
    • Aucun sujet ne refusa de participer à l’expérience.

En parallèle, il faut aussi noter que les sujets montraient des signes stress. Les premiers signes de tension se manifestaient vers 75V lorsque l’élève commençait à donner des signes de malaise. Mais malgré leurs premières réticences, la plupart des sujets continuèrent à octroyer des décharges.

Milgram a constaté que plus l’intensité des décharges augmentait, plus l’expérimentateur était hésitant et nerveux. Les sujets étaient tiraillés entre les souffrances de l’élève et le fait de devoir obéir. Milgram a tout de même qualifié ces résultats « d’inattendus et d’inquiétants ».

L’analyse de Milgram

Milgram ne considère pas l’obéissance comme un mal, car elle est un comportement inhérent à la vie en société. Néanmoins, il considère qu’elle devient dangereuse lorsque les individus obéissent aveuglément. C’est-à-dire que le degré d’obéissance est tel que le pouvoir de l’autorité prime sur la conscience personnelle. Or dans son expérience, le niveau de soumission à l’autorité était tel que la majorité des sujets ont obéi au point d’envoyer une décharge potentiellement dangereuse.

Pour Milgram, cela peut s’expliquer par le fait que les sujets se déresponsabilisaient de l’acte sous couvert de l’autorité. Dans le cadre de l’expérience, l’animateur représentait l’autorité compétente du fait qu’il était présenté comme le responsable de l’expérience. Les sujets pouvaient donc penser qu’il savait ce qu’il faisait, car il était le garant du bon déroulement de l’étude. Ainsi ils pouvaient avoir tendance à lui obéir en toute confiance.

Pour illustrer cette analyse, Milgram fait le parallèle avec les Allemands ayant travaillé directement ou indirectement pour les camps d’extermination lors de la Seconde Guerre mondiale.  Est-ce que les gardes se sentaient responsables des horreurs commises dans les camps ? Selon Milgram, le fait qu’ils obéissaient à une autorité supérieure impliquait qu’ils pouvaient se dédouaner de leur responsabilité vis-à-vis des atrocités commises.

Néanmoins, Milgram soutient que lorsqu’un individu se conforme à une quelconque autorité, il est tout de même conscient de réaliser les désirs de l’autorité en question. Autrement dit, en obéissant à un ordre, on est conscient de réaliser la volonté de l’émetteur de cet ordre. Cette attitude nous permettrait de freiner le pouvoir de l’autorité. En effet, lorsqu’il y a un conflit entre les ordres reçus et notre éthique personnelle, notre niveau de nervosité augmente. Lorsque la tension devient insoutenable, nous désobéissons purement et simplement.

Dans l’expérience de Milgram, l’état de nervosité des sujets était la manifestation du conflit entre leur conscience personnelle et les ordres du responsable. Milgram a jugé les résultats « d’inquiétant », car la soumission à l’autorité était si forte que les sujets ont continué à obéir jusqu’à administrer des décharges potentiellement dangereuses.

De nombreuses variantes et de nombreuses reproductions de l’expérience ont été menées et ont permis de valider ces résultats.

Conclusion

L’expérience de Milgram a permis de mettre en évidence l’influence de l’autorité sur notre comportement. L’expérience possède ses détracteurs. Certains ont critiqué la validité du protocole, d’autres ont critiqué l’impossibilité de généraliser les résultats à des situations réelles. Certains ont même soutenu une potentielle manipulation des résultats ( par exemple le livre : « Behind the shock machine – The Untold Story of the Notorious Milgram Psychology Experiments » – Gina Perry). Quoi qu’il en soit, son étude reste l’une des plus célèbres expériences de psychologie sur la soumission à l’autorité.

Sources

CVG #3 : Présentation du projet Mister Fanjo

Qu’est-ce que le projet Mister Fanjo et pourquoi un site internet ?

Sommaire

Le projet

3 objectifs

Le Plan d’action

Exemple de projet

Pourquoi ce plan d’action

Site internet et chaîne YouTube

Le projet

J’ai entrepris le projet Mister Fanjo pour mettre en place un mode de vie qui me permette à la fois :

  • Réaliser les projets qui me tiennent à cœur
  • Organiser mon emploi du temps comme je l’entends
  • Gagner suffisamment d’argent pour vivre confortablement

J’ai décliné ce projet en 3 objectifs.

3 objectifs

Construire un emploi du temps modulable

J’envisage de réduire de 40% mon temps de travail en entreprise pour me libérer des créneaux sur lesquels je puisse planifier, à ma guise, de nouvelles activités.

Gagner de l’argent grâce à mes projets personnels

Je vais essayer de  générer 5 sources de revenus complémentaires grâce à mes activités extra-professionnelles

Développer ma liberté financière

J’aimerais automatiser 25% de mes rentrées d’argent pour dissocier une partie de ma rémunération de mon temps de travail.

Je me suis fixé un délai de 5 ans pour essayer d’atteindre ces 3 objectifs.

Le Plan d’action

Pour atteindre mes objectifs, j’expérimente le plan d’action suivant, en parallèle de mon travail :

1 – Réaliser un projet personnel qui me tient à cœur

2- Créer de la valeur autour de l’expérience vécue dans le but d’en faire profiter les autres

3- Monétiser judicieusement mon travail pour développer des revenus passifs

… une fois ces 3 étapes terminées, je recommence un nouveau projet en suivant le même procédé.

Exemple de projet

Pour illustrer cette approche, voici l’exemple du 1er projet que j’ai réalisé : le projet P01 portant sur le témoignage de Robert Carrière.

Mon souhait était d’assister au témoignage d’un résistant de la Seconde Guerre mondiale.

J’ai réussi à atteindre cet objectif en interviewant M. Carrière, un résistant toulousain qui a été déporté dans les camps de concentration.

Pour partager cette expérience, j’ai produit une synthèse vidéo de notre échange et j’ai rédigé un compte rendu dans lequel je détaille les étapes du projet. J’ai ensuite diffusé le contenu gratuitement sur internet ainsi que le livre écrit par M. Carrière.

Pour monétiser mon travail, je me suis servi de l’affiliation pour promouvoir le matériel que j’ai utilisé lors de l’interview.

Pourquoi ce plan d’action

J’espère que l’expérimentation de cette approche me permettra d’atteindre mon but. Pour l’instant, elle est adaptée aux objectifs que je me suis fixés.

  • Je fais ce que j’aime, car mes objectifs personnels sont le cœur et le point de départ de mon approche
  • Je développe des sources de revenus proportionnellement au nombre de projet mené
  • Je donne un sens à mes activités en essayant de créer de la valeur pour les autres
  • Je limite le risque financier en gardant mon activité professionnelle en parallèle

Site internet et chaîne YouTube

J’ai créé un site internet et une chaîne YouTube pour partager cette aventure. Ils se structurent en 2 grandes rubriques

La partie projet 

Dans laquelle je référence et présente l’ensemble de mes réalisations. En plus d’exposer  le résultat du projet, j’essaye de décrire ma méthodologie, de présenter mes erreurs, de partager mes conseils… . Généralement, je propose du contenu au format vidéo et sous forme d’article.

 

Chemin Vers le Grall (abrégée en CVG). Elle fait office de carnet de bord

Il s’agit, en quelque sorte, de dresser un retour d’expérience plus général sur l’ensemble du projet Mister Fanjo. J’essaye de présenter l’aspect financier du projet, d’expliciter mes objectifs, de partager mes bilans …

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Peut-être y trouverez-vous des informations voire l’inspiration pour vous lancer à votre tour dans des projets similaires.

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Article précédent : CVG #2 : le bilan de 2017

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CVG #2 : Bilan de 2017

Un an après, le début de l’aventure Mister Fanjo, il est temps de faire un premier bilan.

Sommaire

Les réalisations de 2017

Le résultat financier

Les enseignements

Mes objectifs 2018

Les réalisations de 2017

Tout au long de l’année, j’ai pu mener des projets personnels qui me tenaient à cœur :

  • J’ai rencontré un résistant de la Seconde Guerre mondiale
  • J’ai repris le dessin
  • J’ai étudié l’Histoire de France
  • Je me suis initié au montage vidéo
  • J’ai découvrir le parachutisme
  • J’ai appris à mieux gérer mon argent

J’ai présenté, sur mon blog et ma chaîne YouTube 3 de ces projets :

J’ai également réalisé des 7 mini-projets :

  • 4 histoires « inspirantes »
  • 1 vidéo sur 20 photographies célèbres et émouvantes
  • 2 vidéos sur les merveilles du monde

Mon objectif était de mener des projets qui tenaient à cœur, tout en essayant d’apporter de la valeur aux autres, afin de développer des revenus complémentaires.

Le résultat financier

En 2017 je n’ai pas gagné d’argent grâce à mon projet. Les trafics sur mon bloc et ma chaîne YouTube sont trop insuffisants. J’ai la chance d’avoir un travail en parallèle qui  m’assure un revenu tous les mois. Quoi qu’il en soit si l’on s’intéresse au détail du bilan, les recettes sont nulles et les dépenses sont d’environ 350€. J’ai investi dans :

  • Une application pour filmer : 10€
  • Un nom de domaine : 25€ par an
  • Un abonnement d’un an au logiciel Scribe : 150€ par an
  • Du matériel pour réaliser des interviews : 100€
  • Des feutres pour dessiner : 50€

Je suis très loin de l’objectif financier que je me suis fixé.  Je suis, tout de même, très content, car ce projet est riche d’enseignements.

Les enseignements

J’aimerais revenir sur 2 points dont j’ai pris conscience cette année.

Agir

Beaucoup d’entre nous, moi le premier, nous remettons nos rêves à demain. Or personnellement, le fait de commencer à travailler sur des projets qui me tenaient à cœur a été une des choses les plus bénéfiques qui me soit arrivée. Même si au départ je n’avez pas une idée très claire de ce que je voulais faire,  le simple fait d’agir,  m’a permis de clarifier et définir mes objectifs. Ce principe est central. Je pense qu’il est la clef de la réussite. Il est devenu tellement important pour moi que j’ai décidé de l’inscrire à ma liste des règles d’or. La 5e règle d’or est désormais : « Passer à l’action ».

S’exposer aux autres

Tout au long de l’année,  une question m’a beaucoup perturbé: pourquoi m’exposer aux autres en dévoilant mes projets et mes objectifs  sur internet ?

Mes réflexions m’ont amené à 3 raisons.

Premièrement, je pense que partager nos expériences personnelles est une source de richesses, à la fois, pour les autres et pour nous même. Or Internet est le meilleur support d’échange selon moi. Il permet de toucher un maximum de personne tout en s’affranchissant des contraintes géographiques.

Deuxièmement, le fait de partager du contenu m’impose de porter beaucoup d’attention à la qualité de notre travail, car je sais  qu’il va être jugé et critiqué.

Troisièmement, le fait de présenter ses objectifs et ses projets à une audience permet de s’engager. En effet, une fois que l’on a énoncé ses objectifs à quelqu’un, il est plus difficile de ne pas s’y tenir, car abandonner, c’est passer pour quelqu’un de peu fiable.

Quoi qu’il en soit, le fait de dévoiler certaines choses sur le NET représente des avantages comme des inconvénients. La principale difficulté réside, selon moi, dans le fait de ne pas exposer toute sa vie privée. La 4e règle d’or permet de me le rappeler (Liste des règles d’or).

Mes objectifs 2018

Pour 2018 je souhaite continuer sur ma lancée. Je me fixe 3 objectifs :

  1. Réaliser au minimum 3 nouveaux projets.

J’ai de nombreuses idées. Par exemple:

  • De nouvelles interviews
  • Un dossier sur la productivité
  • Un dossier sur les finances personnelles …

 

  1. Créer du contenu qui explique synthétiquement la démarche, la philosophie et les objectifs de mon projet

J’ai constaté que les personnes à qui j’essayais d’expliquer mon projet avaient beaucoup de mal à le comprendre. Je pense qu’il est temps de travailler ma présentation …

  1. Rester fidèle aux 5 règles d’or

Je considère que mon projet sera un succès uniquement si j’ai réussi à respecter ces 5 principes. Ils sont la ligne directrice de mon projet.

 

J’ai hâte de découvrir ce que l’année 2018 nous réserve !

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Article précédent : CVG #1 : l’objectif initial

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Qu’est ce que le Web ?

Découvrons qu’est ce que le web et les notions et les concepts les plus importants sur cet l’univers. C’est parti !

La vidéo

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Le web : une application d’internet

Pour présenter l’univers du web, il convient de comprendre internet. Internet est le nom donné au réseau informatique mondial. Il est constitué d’un ensemble de machines et réseaux de machines qui sont interconnectés par des routeurs et des câbles. Internet englobe de nombreuses applications et services par exemple les messageries instantanées, les courriers électroniques, le streaming et bien sûr le web !

Qu’est-ce que le web ?

Le web, aussi nommé le World Wide Web (WWW), littéralement la « toile (d’araignée) mondiale »,  est le service d’internet qui permet de consulter de l’information contenue sur des pages web. C’est en quelque sorte une interface d’échange et de navigation sur laquelle il y a des milliards de pages interconnectées.

Les acteurs du web

Le web implique 2 acteurs principaux : les clients et les serveurs. Un client est un utilisateur. Lorsque ce dernier, à travers une machine, souhaite consulter une page web, sa demande est adressée à un serveur qui génère et envoie la page correspondante.

Physiquement, les serveurs sont des composants électroniques qui sont regroupés dans des complexes ultra-sécurisés : les datacenters.

Data-center de Google

Le comportement des serveurs est dicté par du code informatique produit par des développeurs. Ce code est écrit dans un langage spécifique aux serveurs par exemple JAVA, PHP, Python ou Ruby.

Langage PHP

L’identification des machines

Sur le web, toutes les machines possèdent une adresse IP unique qui permet de les identifier. Pour plus de simplicité et de lisibilité, il est possible d’attribuer un nom de domaine unique à une adresse IP. La traduction entre le nom de domaine et l’adresse IP se fait par un annuaire appelé DNS (Domain Name System).

La communication entre les machines

Les machines du web communiquent entre elles grâce à des protocoles. Un protocole définit la procédure de communication en fixant par exemple les règles d’émission et de réception ou encore le langage à utiliser … . Il existe 2 protocoles majeurs :

  • TCP/IP (Transmission Control Protocol / Internet Protocol)
  • UDP (User Datagram Protocol)

Ils regroupent de nombreux autres protocoles par exemple http, https, ftp, pop3, ethernet.

Protocoles TCP/IP

Le contenu des pages web

Nous avons vu précédemment que les pages web sont le support de l’information. Elles contiennent par exemple du texte, des images, des fichiers multimédias et des hyperliens*… .

En réalité, une page web n’est rien d’autre que du code informatique. Elles sont écrites dans des langages spécifiques : HTML, CSS et JavaScript.

  • Le langage HTML (HyperText Markup Language) permet de définir le contenu d’une page (le texte, les images, les hyperliens …)
  • Le langage CSS (Cascading Style Sheets) permet d’améliorer le design des pages
  • Le langage JavaScript permet d’améliorer l’ergonomie ou l’interface de l’utilisateur en ajoutant, par exemple, des animations.

Méthode pour accéder au code source d’une page : Article de WikiHow

Les navigateurs

Les Navigateurs comme Google Chrome, Firefox ou Safari sont des interfaces graphiques qui font office de traducteur. Leur rôle est de formaliser le code informatique pour le rendre plus lisible pour l’utilisateur.

Les pages web dynamiques

Il existe également des pages web dynamiques. Imaginons que je possède un site de e-commerce. Je souhaite créer une page de présentation pour chaque article que je vends. Si je vends une dizaine d’articles, je peux me permettre de créer manuellement une dizaine de pages . Mais si comme Amazon, je vends des milliers de produits,  je ne peux pas créer manuellement des milliers de pages.

Pour résoudre ce problème, il existe les pages web dynamiques. Il s’agit d’une page pour laquelle le contenu est généré automatiquement à partir d’une base de données.

En fait, les positions des textes, des liens, des images sont prédéfinies sur une page « type ». Lorsque la page se génère, le serveur pioche les informations utiles dans la BDD et les ajoute automatiquement au bon endroit sur la page « type ». Ainsi grâce à une seule page « type » il est possible d’obtenir automatiquement une infinité de pages aux contenus différents.

Le langage utilisé pour communiquer avec les BDD est le langage SQL (Structured Query Language).

Les moteurs de recherches

Du fait qu’il existe des milliards de pages web, les moteurs de recherches (Google, Yahoo, Qwant) sont devenus indispensables. Ils répertorient les pages les plus pertinentes par rapport à une simple requête des utilisateurs.

La gestion du web

Aujourd’hui il n’est plus nécessaire d’être développeur pour créer des pages web. Les CMS (Content Management System) comme WordPress ou Joomla permettent à leurs utilisateurs de développer du contenu sans avoir à connaitre les langages de programmation. Par exemple, j’utilise WordPress pour mon site Misterfanjo.com.

Cependant, il convient de préciser que sans connaissances des langages de programmation et des différentes technologies du web le champ de possible reste limité. Ainsi sans le travail des développeurs, le contenu serait dérisoire et désordonné.

À ce propos, l’organisme W3C (World Wide Web Consortium) est chargé de guider l’évolution du web en assurant la compatibilité des technologies. Leur devise est « Un seul web partout et pour tous »

Source :

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Jazz / Projet P03 – Les dessins

Cet article détaille le procédé que j’ai suivi pour réaliser mon dessin « Jazz ».

Caractéristiques du dessin

Dessin au feutre, réalisé sans modèle

Support : papier canson 42cm x 29 cm

Durée de réalisation : 1h30

Vidéo du dessin

Le procédé du dessin « Jazz »

0/ Faire un croquis

Dans un premier temps, je réalise un croquis. Je dessine grossièrement chaque élément du dessin et leurs proportions. Je le colorie pour  visualiser si le rendu me plait.

1/ Esquisser les proportions de chaque élément

Une fois l’idée en tête grâce au croquis, je commence par esquisser les formes principales au crayon à papier. Une fois les principaux éléments représentés, je dessine les détails.

2/ Repasser les contours

 La seconde étape consiste à repasser les contours au feutre.

3/ Gommer le crayon à papier

Une fois que les contours sont terminés, je gomme les traces de crayon à papier restantes. Attention à ne pas laisser de trace si l’encre n’est pas encore sèche.

4 / Colorier

La 4e étape consiste à colorier le dessin. C’est, pour moi, l’étape la plus relaxante. Il suffit de suivre les contours et de colorier en fonction des couleurs identifiées sur le croquis.

Pour éviter les traces de feutre, et si vous êtes droitier, je vous conseille de commencer par colorier la partie en haut à gauche et de terminer par le côté droit pour éviter de mettre la main dans une zone déjà coloriée.

5/ Appliquer une deuxième couche de coloriage

Pour finir, j’applique une dernière couche pour faire ressortir les couleurs. Je repasse également les contours en noir. Encore une fois, attention aux traces de feutres si l’encre n’est pas sèche.

6/ Dessiner l’arrière-plan

 Il suffit de répéter les étapes 2,3 4 et 5 pour l’arrière-plan soit :

2 – Repasser les contours

3 – Gommer le crayon à papier

4 – Colorier

5 – Accentuer la couleur

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Sailboat / Projet P03 – Les dessins

Cet article détaille le procédé que j’ai suivi pour réaliser mon dessin « sailboat ».

Caractéristiques du dessin

Dessin au crayon, réalisé avec modèle

Support : papier Canson (format carré 24cm x 32xm)

Durée de réalisation 2h30

Vidéo du dessin « Sailboat »

Le procédé

1/ Quadriller  le modèle numérique et la feuille de dessin

Sur Powerpoint, je quadrille l’image qui me servira de modèle. Je reproduis le même quadrillage sur ma feuille de dessin. Le quadrillage sert de repère visuel. Il permet entre autres de positionner les traits les plus facilement.

2/ Esquisser les proportions

L’étape consiste à esquisser les formes principales du dessin au crayon à papier. Je commence généralement par les éléments les plus caractéristiques du dessin. Pour ce dessin il s’agissait de la coque, des mâts et des voiles.

3/ Esquisser les détails

Il s’agit de continuer l’esquisse en y ajoutant les détails secondaires (les cordes, les éléments de la coque et des mâts …). Lors de cette étape, j’ai aussi retravaillé certaines proportions.

4/ Dessiner les détails

Premièrement, je gomme les traits du quadrillage.

Ensuite, je dessine dans le moindre détail chaque élément. J’accentue les traits, j’efface les traits trop marqués, je redessiner les éléments si les proportions ne me satisfont pas

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Blue spiral / Projet P03 – Les dessins

Cet article détaille le procédé que j’ai suivi pour réaliser mon dessin « blue spiral ».

Caractéristiques du dessin

Dessin au feutre, réalisé avec modèle

Support : papier Canson découpé au format carré 24cm x 24xm

Durée de réalisation : 2h00

Vidéo du dessin

Le procédé

1/ Quadriller  le modèle numérique et le dessin

Je segmente le modèle en 4 parties. Pour cela, je quadrille l’image sur Powerpoint (traits jaunes). Je reproduis le même quadrillage sur ma feuille de dessin.

Le quadrillage me servira de repère visuel pour la prochaine étape.

2/ Esquisser chaque trait

L’étape consiste à esquisser les formes principales dessin au crayon à papier. Le quadrillage m’aide à positionner les traits.

Par exemple j’identifiais sur le modèle où se situait l’intersection des traits et du quadrillage. Ensuite, je les repositionnais au même endroit sur mon dessin (traces entourées en jaune).

3/ Repasser les contours

Une fois satisfait des proportions, je repasse les contours au feutre.

4/ Gommer le crayon à papier

Une fois que les contours sont terminés, je gomme les traces de crayon à papier restantes.

Attention de ne pas laisser de trace si l’encre n’est pas encore sèche.

5 / Colorier

La 5e étape consiste à colorier le dessin. Rien de bien sorcier.

Attention une fois de plus à ne pas laisser de trace. Si vous êtes droitier, je vous conseille de commencer par colorier la partie en haut à gauche du dessin et de terminer par le côté droit. Vous éviterez ainsi de mettre votre main dans le feutre.

Quelques mots sur le dessin « blue spiral »

J’ai sous-estimé la difficulté de ce dessin. Je pensais que sa réalisation allait me prendre seulement une heure.

La complexité résidait dans la réalisation de l’esquisse. Pour respecter les proportions, il fallait que je sois minutieux avec le positionnement des traits. Le quadrillage m’a beaucoup aidé. Si je devais le refaire, je segmenterais la feuille en 8 au lieu de 4.

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Earth / Projet P03 – Les dessins

Cet article détaille le procédé que j’ai suivi pour réaliser mon dessin « Earth ».

Caractéristiques du dessin « Earth »

Dessin au feutre, réalisé sans modèle

Support : papier canson format carré 24cm x 32cxm

Durée de réalisation : 1h00

Vidéo du dessin

Le procédé

0/ Dessiner un croquis

Dans un premier temps, je réalise un croquis. Je dessine et colorie grossièrement chaque élément du dessin afin de me faire une idée du rendu final.

1/ Segmenter les zones de couleur

Je trace au crayon à papier les traits qui segmentent les 10 zones de couleur.

2/ Colorier les zones de couleurs

Je colorie aux feutres les zones de couleurs que j’ai précédemment identifiées sur mon croquis.

3/ Repasser une 2ème couche

Je colorie une deuxième fois pour accentuer la  couleur.

4/ Dessiner les formes

La dernière étape consiste à dessiner les formes noires au feutre. Le croquis me sert de modèle.

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Tiger / Projet P03 – Les dessins

Cet article détaille le procédé que j’ai suivi pour réaliser mon dessin « tiger ».

Caractéristiques du dessin

Dessin au crayon, réalisé avec modèle

Support : papier canson (format carré 24cm x 32xm)

Durée de réalisation : 1h30

Vidéo du dessin

Le procédé

1/ Quadriller  le modèle numérique et la feuille de dessin

Sur Powerpoint, je quadrille l’image qui me servira de modèle. Je reproduis le même quadrillage sur ma feuille de dessin. Le quadrillage sert de repère visuel et il permet de positionner les traits les plus facilement.

2/ Esquisser le dessin

L’étape consiste à esquisser les formes principales du dessin au crayon à papier. Je commence généralement par les éléments les plus caractéristiques du dessin. Pour ce dessin il s’agissait des yeux, du nez et des rayures.

3/ Colorier les zones de couleur et d’ombre

Généralement, je colorie les zones de couleur et d’ombre avant de dessiner le détail.

J’ai remarqué que plus la couche de couleur est faite en amont plus le rendu est homogène. A l’inverse, si les ombres et les couleurs sont ajoutées à la fin, elles ressortent trop.

4/ Dessiner les détails

Avant de commencer cette étape, je gomme les marques restantes du quadrillage. Ensuite, je dessine le détail de chaque élément. J’accentue les traits, j’efface les traits trop marqués, je redessine les éléments si les proportions ne me satisfont pas, j’accentue la couleur, je retravaille les ombres …

Quelques mots sur le dessin « tiger »

Au départ, j’ai hésité entre dessiner en noir et blanc ou avec de la couleur. Finalement, j’ai opté pour la couleur. Dans le but de comparer le résultat, j’ai aussi réalisé le dessin en noir et blanc. Les étapes de réalisation sont identiques.

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