Épargnant 3.0 – Édouard Petit (résumé)

Couverture - épargnant 3.0 - Edouart Petit

Dans son livre Épargnant 3.0, Édouard Petit expose une méthode d’investissement boursière passive qui consiste à investir en grande partie avec des ETF. Son objectif est de suivre la performance du marché boursier en limitant le risque et en n’y consacrant qu’une minute par mois.

L’auteur aborde, entre autres

  • Les erreurs courantes chez les investisseurs
  • Les principaux supports d’investissement
  • Son plan d’action pour investir

Pour ce résumé, j’aborderais d’abord les hypothèses sur lesquelles s’appuie l’auteur. Ensuite je présenterai certaines erreurs commises par les investisseurs. Puis enchaînerai sur la méthode d’investissement d’Édouard Petit et je terminerai par son plan d’action et ses 10 commandements.

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Fiche de lecture - épargnant 3.0 - Edouart Petit

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Résumé

Les 8 hypothèses de base

Pour comprendre l’approche de l’auteur, il convient d’insister sur ses postulats de départ.  Ses hypothèses sont :

  1. Le marché boursier croit sur le long terme
  2. Investir dans la durée permet de limiter les risques et de profiter plus sereinement de la performance de l’ensemble des actifs, en particulier des actions.
  3. Le marché est très efficient. C’est-à-dire que le prix des titres financiers reflète à tout moment toute l’information pertinente disponible.
  4. La performance moyenne des fonds est égale à la performance du marché à laquelle il faut soustraire leurs frais (soit environ 2% par an).
  5. Il est impossible de prévoir quel gestionnaire de fonds pourrait le mieux performer à l’avenir (et donc faire mieux que le marché).
  6. Il est possible d’investir pratiquement gratuitement en bourse grâce aux ETF (Exchange-Traded Funds).
  7. La diversification permet de réduire très significativement le risque.
  8. Les intérêts composés permettent de s’enrichir sur le long terme.

Les erreurs courantes des investisseurs

  1. faire insuffisamment attention aux frais. En effet, les frais réduisent la performance globale.
  2. ne pas diversifier ses investissements. Selon un vieil adage boursier : il ne faut pas mettre tous ses œufs dans le même panier.
  3. Rentrer et sortir du marché, car chaque opération engendre des frais. De plus, l’investisseur prend le risque d’agir au mauvais moment
  4. mal gérer sa fiscalité
  5. investir dans l’exotisme ou le compliqué
  6. être insuffisamment informé et investir sans comprendre

Afin d’éviter de commettre ces erreurs tout en tenant compte des lois qui semblent gouverner le monde boursier, l’auteur propose cette méthode d’investissement.

La méthode d’investissement

La méthode d’investissement  s’articule en 4 points :

  • Investir dans des ETF sur un PEA ou une assurance vie
  • Investir dans un bon fonds euro sur une assurance vie
  • Investir automatiquement et régulièrement
  • Investir le plus tôt possible pour profiter des intérêts composés

Pourquoi cette méthode ? Commençons par comprendre ce qu’est un ETF

Un ETF (Exchange Traded Fund , autrement appelé tracker) est un instrument financier qui réplique la performance d’un indice boursier, Par exemples, certains ETF réplique le CAC40, d’autres suive de l’indice d’un pays ou d’un secteur en particulier. Certains ETF autrement suivent même la performance de tout le marché mondial.

Investir dans des ETF sur un PEA ou une assurance vie

Les avantages :

  • Les ETF ont une performance élevée qui est équivalente à celle des actions. Pour rappel, les actions ont une performance historique moyenne de plus de 8% par an.
  • Les ETF ont des frais très faibles. À titre indicatif, les frais des fonds classiques sont de l’ordre de 2% alors que ceux des trackers sont de l’ordre de 0.4%.
  • Les ETF permettent de diversifier géographiquement et à faible coût. Par exemple, les ETF monde représente généralement plus de 70% de la capitalisation mondiale. Acheter un ETF monde correspond à posséder une fraction de plusieurs centaines d’entreprises qui couvre les 2/3 du marché mondial des actions.
  • Les ETF permettent de profiter des dividendes. Les entreprises rémunèrent leurs actionnaires via les dividendes or posséder un ETF c’est être indirectement actionnaire de toutes les entreprises qui composent l’indice répliqué par le tracker
  • Les ETF sont également des produits boursiers qui permettent de profiter d’avantage fiscaux. Les ETF peuvent être déposés sur un PEA (Plan d’épargne en action) ou une assurance vie qui permet au souscripteur de bénéficier d’une enveloppe fiscale attractive après un certain temps de détention.
Investir dans un bon fonds euro sur une assurance vie

Investir dans un fonds euro sur une assurance vie permet de diversifié ses placements sur un autre actif et donc de réduire l’exposition au marché des actions. Cela permet ainsi de limiter la perte de capital en cas de crise majeure . En fait, les fonds euros sont majoritairement constitués d’obligations qui sont une classe d’actifs décolérée des actions. C’est-à-dire que si le marché des actions s’effondre, ce ne sera pas le cas du marché des obligations.

Un autre avantage est que le capital détenu dans une assurance vie composé uniquement de fond euros est souvent garanti contre la baisse. De plus, son rendement est généralement plus élevé que celui du livret A.

Investir automatiquement et régulièrement

L’auteur préconise d’investir automatiquement et régulièrement sur ces 2 classes d’actifs afin de :

  • Simplifier la gestion.
  • Atténuer la volatilité des prix, car acheter à différents moments permet de moyenner le prix d’achat sur la période d’investissement
  • Gagner du temps, car l’investisseur n’a plus besoin de suivre l’actualité financière.
Investir le plus tôt possible pour profiter des intérêts composés

Investir le plus tôt possible permet de profiter des intérêts composés au plus tôt. Une célèbre citation d’Einstein dit :

« Les intérêts composés sont la huitième merveille du monde. Celui qui les comprend les gagne… et celui qui ne les comprend pas les paie ».

(“Compound interest is the eighth wonder of the world. He who understands it, earns it … he who doesn’t … pays it.”).

Le plan d’action

Pour mettre en place cette méthode, l’auteur propose ce plan d’action:

  1. Faire un bilan de l’état de ses finances. Déterminer son patrimoine, ses revenus et ses capacités d’investissement
  2. Ouvrir un PEA et une assurance vie en ligne pour prendre date et commencer à faire courir les délais afin de bénéficier des avantages fiscaux
  3. Définir son plan d’investissement : Déterminer son portefeuille cible (définir ses objectifs, son profil de risque…) et définir le montant de ses apports et de ses dépôts
  4. Acheter les actifs (un ETF monde et un fond euros)
  5. Maintenir ou adapter l’allocation cible afin de garder le même profil de risque ou pour adapter la répartition du portefeuille en fonction de ses objectifs.

Les 10 commandements de l’auteur

  1. En ligne tu iras
  2. Des trackers tu prendras
  3. Diversifié tu seras
  4. Le PEA tu privilégieras
  5. Ton risque tu définiras
  6. Des apports réguliers tu feras
  7. Quand la bourse baissera, tu ne paniqueras
  8. Quand la bourse montera, tu ne t’emballeras
  9. Ton portefeuille tu rééquilibreras
  10. De la vie tu profiteras

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Pour synthétiser en 1 phrase, si vous souhaitez investir en visant la performance du marché, en limitant le risque et en n’y consacrant qu’une minute par mois :

Investissez dans un ETF monde et dans un bon fond euro, régulièrement et sur le long terme.

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Pour aller plus loin

L’auteur a écrit un deuxième livre « Créer et piloter un portefeuille d’ETF”. Son second ouvrage détaille plus en détail les principes de l’investissement passif. Il répond notamment aux questions :

  • Pourquoi les ETF sont des excellents véhicules d’investissement ?
  • Comment choisir ses ETF ?
  • Comment définir son allocation d’actif et son portefeuille type ? et comment les faire évoluer tout au long de la vie  ?
  • Comment protéger son investissement… ?

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Le quadrant du cashflow – Robert Kiyosaki (Résumé)

Couverture - Le quadrant du cashflow – Robert Kiyosaki Le livre le quadrant du cashflow s’adresse à ceux qui souhaitent abandonner la sécurité de l’emploi et commencer à acquérir la liberté financière.

Il se découpe en 3 parties :

  • Qu’est ce que le quadrant du cash-flow
  • L’état d’esprit à acquérir pour s’enrichir
  • 7 étapes pour trouver sa propre voie vers la liberté financière.

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Résumé

1ère parie : Le quadrant du cashflow

Le quadrant du cashflow correspond aux 4 grandes manières de générer des revenus.

Les Employés (E)

Les revenus qu’ils génèrent proviennent d’un système qui ne leur appartient pas et pour lequel ils travaillent.

Les Self-employé = les entrepreneurs, les professions libérales (S)

Leurs revenus proviennent d’un business qu’ils possèdent et pour lequel ils travaillent.

Les Businessmen (B)

Ces derniers possèdent un système qui les rémunère. Mais contrairement aux professions libérales ou aux salariés, ils n’ont pas besoin de travailler au sein de leur business, car d’autres personnes le font à leur place.

Les Investisseurs (I)

Ils sont rémunérés en investissant dans les business d’autres personnes.

 

Pour Robert Kiyosaky seul le côté droit du quadrant permettrait d’accéder à la liberté financière. Les 2 côtés ont des approches bien différentes.

Les caractéristiques qui différencient le côté gauche du côté droit.

La philosophie du travail et de l’argent

Les salariés et les professions libérales échangent leurs compétences et leur temps contre une rémunération. Ils travaillent pour l’argent.

À l’inverse, les businessmen et les investisseurs font travailler l’argent pour eux. Ils génèrent des revenus sans qu’ils aient besoin d’être impliqués à plein temps sur l’activité qu’ils possèdent.

 Sécurité vs liberté

Le côté gauche est généralement associé à la sécurité. Le salariat, par exemple, assure un revenu régulier tous les mois.

À l’opposé, le choix d’investir ou de créer un business est plus risqué, car ils ne garantissent pas des revenus immédiats.

L’appréhension du risque

La peur de perdre de l’argent est la principale cause pour laquelle tant de personnes hésitent à prendre le chemin de la liberté financière.

Le niveau d’éducation financière

Les investisseurs et les businessmen possèdent généralement de meilleures connaissances financières que les employés ou les libéraux.

L’état d’esprit pour s’enrichir

Être -> Faire-> Avoir

Il s’agit du processus mental qui caractérise l’état d’esprit des riches. L’idée, dernière ces 3 mots, est qu’il faut d’abord améliorer ses pensées (être) pour pouvoir prendre des actions (faire) de façon à atteindre ses buts (avoir).

Penser hors du système

Si l’on fait ce que tout le monde fait, on aura ce que tout le monde a. Pour s’enrichir, il est donc primordial de sortir des sentiers battus et de faire ce que les gens ne font généralement pas.

Gérer ses émotions face aux gains et pertes

Pour l’auteur, il est important d’être neutre émotionnellement en ce qui concerne les gains ou les pertes.

Apprendre de l’échec

Apprendre à s’enrichir, c’est comme apprendre à faire du vélo. Au début on tombe, beaucoup. C’est frustrant et embarrassant. Mais après un certain temps, les chutes s’estompent et on commence à rouler automatiquement. Si l’on chute encore ce n’est plus aussi dur qu’au début, puisqu’on sait désormais comment se relever et repartir.

Le processus pour acquérir un état d’esprit passer guidé par la liberté financière est similaire. Il faut expérimenter, apprendre de ses erreurs et rebondir.

Agir sur son Cercle d’influence

Il est inutile de perdre son énergie à essayer de changer les choses qui sont hors de portée. C’est plus facile de se changer soi-même plutôt que de changer tout le système.

Par exemple, il vaut mieux lire sur bouquin sur l’optimisation fiscale que d’aller manifester contre l’augmentation des impôts.

Commencer petit

L’auteur recommande de commencer progressivement en investissant ou créant son propre business en parallèle de son travail afin de pour limiter les risques financiers.

Adopter une vision long terme

Il ne faut pas hésiter à faire des sacrifices sur le court terme pour obtenir des gains sur le long terme. Par exemple, si on a l’objectif de s’enrichir, il vaut mieux économiser 100€ par mois pour investir plutôt que de les dépenser lors d’une soirée en boite.

Privilégier l’expérience

L’expérience sera toujours plus importante que l’argent.

 

7 étapes pour réussir du côté B et I du quadrant

1ère étape : Commencer à s’occuper de son propre business

En fait, nous sommes programmés pour surveiller les business des autres et ignorer les nôtres. Les employés enrichissent leurs boss. Les débiteurs enrichissement les banques et les prêteurs. Les citoyens enrichissent le gouvernement…

L’important est de commencer à travailler sur son propre système. Pour cela, il convient de faire un bilan de sa situation et de ses envies puis de définir ces propres objectifs.

2ème étape : prendre le contrôle de sa trésorerie

Faire plus d’argent ne sera jamais la solution si la gestion du cashflow est le problème.

Pour prendre le contrôle de sa trésorerie, il faut, entre autres:

  • Maitriser ses rentrées et ses sorties d’argent
  • Acquérir des actifs pour financer ses passifs
  • Se payer en premier
  • Réduire ses dettes
  • Comprendre la différence entre les bons et les mauvais crédits

3ème étape : s’éduquer financièrement

L’éducation donne du sens à l’information et l’information permet de profiter des opportunités et de limiter le risque.

4ème étape : acquérir l’état d’esprit

Pour cela, je vous renvoie à la seconde partie du livre.

5ème étape : Trouver des mentors

L’auteur recommande de s’entourer de personnes qui ont déjà accompli ce que l’on chercher, soi-même à accomplir.

6ème étape : Faire de ses déceptions une force

Pour commencer à investir, il faut être prêt à être déçu.

Pour reprendre les propos de l’auteur : l’ampleur de votre succès se mesure par la force de vos désirs, la taille de vos rêves et la manière dont vous gérez la déception tout au long du chemin.

“The size of your success is measured by the strength of your desire, the size of your dream, and how you handle disappointment along the way.”

7ème étape : Croire en soi

Pour illustrer cette dernière étape et conclure, je citerai une nouvelle fois l’auteur :

Même si vous ne serez jamais assez bon partout, prenez le temps d’apprendre ce dont vous avez besoin et votre monde changera rapidement. Ne fuyez jamais ce que vous avez besoin d’apprendre. Faites face à vos peurs et vos doutes, et de nouveaux mondes s’ouvriront à vous. Agissez, croyez en vous et commencez aujourd’hui.

Even though you may not be good at everything, take time developing what you need to learn and your world will change rapidly. Never run from what you know you need to learn. Face your fears and doubts, and new worlds will open to you. Take Action Believe in yourself, and start today!

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Père riche Père pauvre – Robert Kiyosaki (Résumé)

Couverture - Père riche Père pauvre – Robert KiyosakiRobert Kiyosaki est un entrepreneur américain spécialisé dans le développement personnel.  Le livre Père riche Père pauvre est une mine d’or pour ceux qui aimeraient s’éduquer financièrement. En comparant les points de vue d’un père riche et d’un père pauvre, l’auteur expose de nombreux principes sur l’argent et la richesse.

Robert Kiyosak partage entre autres :

  • Des principes de culture financière
  • Les différents obstacles à l’enrichissement
  • Des conseils pour commencer à s’enrichir

Pour ce résumé, je partage 4 enseignements que j’ai tirés du livre. Puis, je présente 6 conseils de l’auteur.

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4 enseignements

Pour s’enrichir… il ne faut pas travailler pour l’argent

Robert Kyosoki constate que les riches et les pauvres ont des philosophies bien différentes. Les pauvres travaillent pour l’argent alors que les riches font travailler l’argent pour eux.

La différence est assez subtile. Pour développer un peu plus, je vais reprendre une métaphore de l’auteur. Dans un des exemples du livre, il assimile l’argent à l’eau. Pauvres comme riches, nous cherchons constamment à récupérer de l’eau. Certains vont inlassablement à la source pour la puiser . Ils travaillent dur pour la récupérer et la transporter. En revanche, d’autres personnes cherchent d’abord à construire un système qui, une fois en place, récupèrera et transportera automatiquement l’eau à leur place.

Certains travaillent pour l’argent alors que d’autres investissent pour générer de l’argent.

Pour s’enrichir … il faut Agir

L’auteur constate que, généralement, nous préférons la sécurité financière au risque. Le salariat est un bon exemple. Nous préférons exercer une activité professionnelle pour toucher un salaire régulier plutôt que de prendre le risque de créer son propre business. En fait, la peur de manquer d’argent sur le court terme domine l’envie de créer un système qui pourrait rapporter de l’argent automatiquement sur le long terme.

Chez les riches et futurs riches, la volonté de s’enrichir est souvent plus forte que la peur de perdre de l’argent. Ainsi, les riches sont plus enclins à changer leur propre point de vue et agir pour faire évoluer leur situation financière. L’échec les propulse alors que la peur de manquer d’argent rend les pauvres inactifs.

D’après l’auteur, les principaux freins à l’enrichissement sont :

  • Le Cynisme (mépris de l’opinion)
  • La fainéantise
  • Les mauvaises habitudes
  • L’arrogance
  • L’ignorance
Pour s’enrichir … il faut s’éduquer financièrement

Combien de grandes fortunes se sont dilapidées à cause d’erreurs de gestion financière. Sans connaissance financière, l’argent s’évapore. Pour s’enrichir, il est donc indispensable de comprendre les règles, les principes et les bonnes pratiques qui régissent le monde de l’argent.

Pour Robert Kiyosaki, il faut s’éduquer sur :

  • la fiscalité
  • les lois
  • les marchés,
  • la gestion des finances personnelles
  • la création de business
  • l’investissement
Pour s’enrichir …. Il faut acquérir des actifs et limiter ses passifs

Comprendre la différence entre les actifs et les passifs est primordial si l’on souhaite s’enrichir. Les actifs représentent ce qui met de l’argent dans notre proche et crée de la richesse (par exemple : un bien immobilier mit en location, une voiture de collection, un CDI…). À l’opposé, les passifs représentent tout ce qui fait perdre de l’argent (un crédit, une voiture, un abonnement…).

Les riches achètent des actifs qui les enrichissent. Les pauvres et la classe moyenne achètent des passifs qui les appauvrissent. Pour faire le rapprochement avec la première leçon : pour s’enrichir, il faut travailler pour acquérir des actifs qui généreront de la richesse.

6 conseils pour se lancer

Investir dans son éducation financière avant d’investir dans des actifs.

On devient ce que l’on étudie ». Il existe des multitudes d’options pour se former :

  • Lire (livre, magazine spécialisé)
  • Regarder des vidéos
  • Assister à des séminaires
  • Passer du temps avec les personnes qui ont les mêmes objectifs
  • Trouver un mentor
  • Expérimenter
Se payer en premier.

C’est-à-dire d’allouer une partie de ses rentrées d’argent à la création de richesse avant même de le dépenser

Investir petit à petit dans des actifs.

 Il vaut mieux commencer par planter plusieurs petites graines dans la colonne des actifs plutôt qu’un seul et unique arbre. En effet, mieux vaut perdre quelques graines que le seul élément dans lequel on aura mis tous ces efforts. Dans tous les cas, l’échec risque de faire partie du chemin vers le succès. Ainsi, il vaut mieux commencer petit, expérimenter progressivement pour ne pas prendre de gros risque et tout perdre dès le début.

Commencer à créer son propre business, en parallèle de son travail.

Cela limite la peur de manquer d’argent

Financer ses passifs avec des actifs.

Par exemple avant d’acheter une voiture, il faut d’abord investir dans des actifs qui gêneront le capital ou les revenus pour financer l’achat du bien.

Identifier les raisons qui nous poussent à nous enrichir.

Ces raisons sont une combinaison de « je veux » et « je ne veux pas». Pour donner un exemple, voici les raisons qui ont poussé l’auteur à s’enrichir.

« Je ne veux pas être un employé […] Je ne veux pas rater des évènements importants à cause de mon travail […] Je ne veux pas que le gouvernement me prenne la moitié de ce que je gagne […] Je veux être libre de voyager dans le monde et vivre le style de vie que j’entends […] Je veux contrôler mon temps et ma vie »

Pour conclure :

Le secret de la liberté financière et de la richesse est la capacité à convertir l’argent en actifs et en revenus passifs.

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Influence et manipulation – Robert Cialdini (Résumé)

Couverture - Influence et manipulation - Robert Cialdini

Robert Cialdini est un psychologue américain. Dans son livre Influence et manipulation, il présente 7 principes fondamentaux sur la psychologie de la persuasion. Pour chacun de ces principes, l’auteur illustre leurs applications/utilisations et parfois leurs dérives.

Pour ce résumé, je vous propose de synthétiser les 7 grands principes en essayant de donner pour chacun d’eux une de leurs applications.

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Les 7 principes

La réciprocité

L’engagement et la cohérence

La preuve sociale

La perception contrastée

La sympathie

L’autorité

La rareté

La réciprocité

Qui ne s’est jamais senti obligé d’acheter un produit après avoir reçu un échantillon gratuit de la part d’un vendeur? Plutôt que de passer pour un profiteur, nous préférons retourner la faveur au vendeur en achetant son produit (même si l’échange est inégal).

Proposer un échantillon est une technique de vente qui s’appuie sur le principe de réciprocité. Ce principe sous-entend qu’une personne qui se comporte d’une certaine façon envers nous est en droit d’attendre une attitude similaire de notre part. Ainsi, nous nous efforçons de payer en retour les avantages reçus d’autrui.

L’engagement et la cohérence

« Il s’agit tout simplement de notre désir quasi obsessionnel d’être et de paraître cohérents dans notre comportement. Dès que nous avons pris position ou opté pour une certaine attitude, nous […] réagirons de façon à justifier nos décisions antérieures. »

Par exemple :

Pourquoi certains investisseurs boursiers s’obstinent-ils à garder leur position perdante plutôt que de s’en débarrasser? Cela peut s’expliquer, par le principe de cohérence. L’investisseur achète une action, car il pense faire un bénéfice. Or si sa position est perdante, le fait d’assumer une perte serait incohérent par rapport à l’objectif de gain. L’investisseur préfère donc tenir sa position dans l’espoir que le cours de l’action revienne en sa faveur même si ce n’est pas la meilleure chose à faire.

Dans le domaine du marketing, le principe de cohérence a beaucoup d’applications. C’est le cas de cette technique de vente utilisée par le secteur des jouets :

Un peu avant Noël, des campagnes publicitaires pour jouets sont matraquées à la télévision et dans les magazines. De nombreux parents s’engagent à offrir certains de ces jouets à leurs enfants. Quelques semaines avant les fêtes, les distributeurs créent artificiellement des pénuries de jouets dans les magasins en approvisionnant les rayons en sous-quantité. Ne trouvant pas les jouets en rayon, les parents achètent d’autres jouets pour ne pas priver leurs enfants de cadeaux. Une fois les fêtes passées, les anciennes publicités pour jouet sont rediffusées et attirent l’attention des enfants. Ces derniers rappellent à leurs parents leur promesse d’avant fête. Tenus par leur engament, les parents retournent dans les magasins pour acheter le jouet en question, qui cette fois-ci est en quantité suffisante.

La preuve sociale

Ne pense-t-on pas que les plats servis dans un restaurant bondé sont meilleurs que ceux servis dans un restaurant vide ?

Comme le dit l’auteur : « La vérité, c’est les autres ». En effet, nous avons tendance à juger qu’un comportement est plus approprié si nous voyons d’autres personnes l’adopter. Lorsque nous ne savons pas comment agir, nous nous fondons sur les actes des autres pour décider du comportement à adopter.

De nombreux outils s’appuient sur ce principe de preuve sociale comme les rires préenregistrés qui simulent un fou rire général jusqu’au système de notation et de commentaires sur les différents sites de e-commerce.

L’auteur explique aussi que ce principe induit également des dérives, comme les comportements« moutonniers ». Par exemple, il arrive parfois qu’une agression se produise en pleine rue dans l’indifférence la plus totale. En fait, dans une situation anormale, nous cherchons le comportement à adopter scrutant la foule. Or si tous les autres individus font de même et cherchent eux aussi le comportement à adopter, alors nous tombons dans un état d’impassibilité général.

La perception contrastée

Avez-vous déjà remarqué que lorsqu’on achète un costume, le vendeur nous propose toujours d’acheter une cravate, une chemise ou une ceinture en complément?

En fait, il s’agit d’une technique de vente qui s’appuie sur un principe du contraste. Le vendeur propose délibérément un second article dont le prix est nettement inférieur à celui du premier. Le fort contraste de prix nous incite à acheter le deuxième article. En effet, on peut penser qu’une dépense de 20€ pour un nœud papillon est négligeable par rapport au prix du costume.

Nos perceptions altèrent nos jugements.

La sympathie

En règle générale, nous accédons plus volontiers aux requêtes de personnes qui nous sont connues et sympathiques. Les professionnels de la persuasion s’appuient sur de nombreux facteurs qui affectent notre perception de la sympathie.

L’apparence physique

Il est bien connu que la beauté représente un avantage dans les relations sociales.

La similarité

Nous aimons ce qui nous ressemble.

Les compliments

Nous sommes toujours affectés positivement par un compliment.

Le contact et la coopération

En effet, la familiarité et l’entraide affectent la sympathie.

Le conditionnement et l’association

On a tendance à en vouloir aux porteurs de mauvaises nouvelles, même s’ils ne sont en rien responsables de cette nouvelle. Et inversement, on produit naturellement de l’empathie envers les porteurs de bonne nouvelle.

Pour le facteur de l’association, on peut citer l’exemple du sport et des supporters.

Lorsque notre équipe subit une défaite, on a tendance à s’en dissocier en disant « ils ont perdu ». Alors que s’ils gagnent on s’associe à leur victoire en disant « on a gagné ! On est les champions ! »

Nous jouons délibérément de nos liens avec les gagnants et les perdants pour améliorer notre image aux yeux d’autrui. En affichant les associations positives, en dissimulant les négatives, nous essayons d’accroître l’estime et la sympathie que nous pouvons inspirer.

L’autorité

Nous apprenons depuis notre naissance que l’obéissance aux autorités compétentes est louable et que la désobéissance est condamnable.

Il s’en suit que nous avons pris l’habitude de suivre les recommandations des experts, car ils représentent l’autorité dans leur domaine. On ne remet pas en question la prescription d’un médecin, on exécute les ordres d’un colonel, on obéit aux directives du chef de projet …

Notre obéissance à l’autorité est de façon générale profitable. Cependant, il existe également des dérives. C’est ce qu’a montré Milgram dans sa célèbre expérience.

Article sur l’expérience de Milgram

Quoi qu’il en soit, l’autorité se révèle être une puissante arme d’influence.

Voici un exemple d’application :

Les publicitaires utilisent le principe d’autorité lorsqu’ils associent l’image d’un produit avec celle d’un expert reconnu. Dans cette publicité, la présence du scientifique en blouse blanche valorise la qualité du produit.

La rareté

Notre perception de la qualité d’une chose dépend de sa disponibilité. Voici une technique de vente qui s’appuie sur ce principe :

Mr Toutlemonde se rend en magasin pour acheter un ordinateur. Après avoir identifié un certain modèle, il appelle le vendeur pour lui poser des questions supplémentaires sur le produit. Le vendeur le renseigne et insiste sur le fait que le modèle est très apprécié des clients. À ce propos, il précise qu’il y a de fortes chances que le modèle soit en rupture de stock, car son précédent client a acheté le même modèle. Le vendeur se rend dans l’arrière-boutique pour vérifier la disponibilité du produit. Il revient avec l’ordinateur en question qui, selon ces dires, est le dernier exemplaire qui lui reste. Le vendeur vient d’altérer délibérément la perception de rareté du produit en jouant sur sa disponibilité. La pseudo-rupture de stock impose au client d’acheter le produit immédiatement au risque que le modèle ne soit plus en stock.

Il faut noter que l’idée de perte potentielle joue un rôle considérable dans nos prises de décisions. Nous avons horreur de perdre une liberté qui nous était acquise. À chaque fois que notre liberté de choix se trouve limitée ou menacée, nous y attachons soudain plus de prix, et nous estimons davantage les biens qui y sont liés.

Conclusion

Les 7 principes fondamentaux de la psychologie présentés dans le livre sont : la réciprocité, la cohérence, la preuve sociale, la sympathie, l’autorité et la rareté. Connaitre ces principes permet de s’armer pour déjouer les nombreuses techniques de persuasion et de manipulation qui s’appuient sur ces mêmes principes.

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L’expérience de Milgram

Qu’est ce que la célèbre expérience de Milgram ?

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L’expérience de Milgram

L’expérience de Milgram est une expérience de psychologie visant à étudier la soumission à l’autorité. Elle a été réalisée entre 1960 et 1963 par le psychologue américain Stanley Milgram.

L’objectif

Milgram cherchait à évaluer le degré d’obéissance d’un individu devant une autorité. Il voulait déterminer le niveau jusqu’auquel la soumission à l’autorité primerait sur la conscience et l’éthique personnelle. Jusqu’où peut-on aller par obéissance ?

Le protocole de l’expérience

Des sujets volontaires (rémunérés et recrutés par annonce) étaient invités à participer à une étude sur effets de la punition sur le processus d’apprentissage. Cette étude prenait la forme d’une expérience qui faisait intervenir 3 acteurs :

    • Un premier sujet -> l’élève qui devait effectuer des exercices de mémoire
    • Un second sujet : l’expérimentateur qui devait sanctionner l’élève (s’il faisait des erreurs), en lui octroyant des décharges électriques.
    • Un animateur qui était le responsable de l’expérience

L’animateur accueillait les deux sujets, il leur présentait le but et le déroulement de l’expérience puis il tirait au sort les rôles. Le sujet désigné comme l’élève était attaché sur une chaise et on lui mettait une électrode dans sa main. L’expérimentateur était installé dans une salle au côté de l’animateur devant une impressionnante machine. La machine comportait une rangée de 30 manettes qui s’échelonnaient de 15 à 450 volts. Les manettes étaient assorties de mentions allant de « choc léger » à « choc dangereux ».

Une fois les sujets installés, l’élève commençait à effectuer des exercices de mémoire. À chaque erreur, l’expérimentateur actionnait une manette qui octroyait une décharge à l’élève. À chaque erreur l’intensité de la décharge augmentait. L’objectif affiché était de déterminer si les décharges électriques pouvaient stimuler la mémoire de l’élève.

En réalité le véritable sujet de l’étude portait uniquement  sur l’expérimentateur. L’élève et l’animateur étaient des acteurs et complices de l’expérience. Le tirage au sort était truqué. L’élève ne recevait aucune décharge. Ses réponses et ses réactions étaient préenregistrées. En fait, l’objectif était de déterminer jusqu’à quel point le sujet pourrait obéir et suivre les instructions de l’animateur. Le rôle de l’animateur (l’autorité légitime de l’expérience) était de pousser l’expérimentateur à envoyer des décharges électriques quoiqu’il arrive.

Les résultats de l’expérience de Milgram

Les enquêtes réalisées avant l’expérience par des médecins-psychiatres estimées que :

    • Seul 1 sujet sur 1000 actionnerait la décharge de 450 volts
    • La moyenne des chocs maximums reçus serait de 150 volts

Lors des premières expériences, réalisées avec 40 sujets :

    • 63% d’entre eux infligèrent à 3 reprises un électrochoc de 450 Volts
    • La moyenne des chocs maximum reçus était de 360 volts
    • Tous les sujets infligèrent au moins une décharge de 135 volts.
    • Aucun sujet ne refusa de participer à l’expérience.

En parallèle, il faut aussi noter que les sujets montraient des signes stress. Les premiers signes de tension se manifestaient vers 75V lorsque l’élève commençait à donner des signes de malaise. Mais malgré leurs premières réticences, la plupart des sujets continuèrent à octroyer des décharges.

Milgram a constaté que plus l’intensité des décharges augmentait, plus l’expérimentateur était hésitant et nerveux. Les sujets étaient tiraillés entre les souffrances de l’élève et le fait de devoir obéir. Milgram a tout de même qualifié ces résultats « d’inattendus et d’inquiétants ».

L’analyse de Milgram

Milgram ne considère pas l’obéissance comme un mal, car elle est un comportement inhérent à la vie en société. Néanmoins, il considère qu’elle devient dangereuse lorsque les individus obéissent aveuglément. C’est-à-dire que le degré d’obéissance est tel que le pouvoir de l’autorité prime sur la conscience personnelle. Or dans son expérience, le niveau de soumission à l’autorité était tel que la majorité des sujets ont obéi au point d’envoyer une décharge potentiellement dangereuse.

Pour Milgram, cela peut s’expliquer par le fait que les sujets se déresponsabilisaient de l’acte sous couvert de l’autorité. Dans le cadre de l’expérience, l’animateur représentait l’autorité compétente du fait qu’il était présenté comme le responsable de l’expérience. Les sujets pouvaient donc penser qu’il savait ce qu’il faisait, car il était le garant du bon déroulement de l’étude. Ainsi ils pouvaient avoir tendance à lui obéir en toute confiance.

Pour illustrer cette analyse, Milgram fait le parallèle avec les Allemands ayant travaillé directement ou indirectement pour les camps d’extermination lors de la Seconde Guerre mondiale.  Est-ce que les gardes se sentaient responsables des horreurs commises dans les camps ? Selon Milgram, le fait qu’ils obéissaient à une autorité supérieure impliquait qu’ils pouvaient se dédouaner de leur responsabilité vis-à-vis des atrocités commises.

Néanmoins, Milgram soutient que lorsqu’un individu se conforme à une quelconque autorité, il est tout de même conscient de réaliser les désirs de l’autorité en question. Autrement dit, en obéissant à un ordre, on est conscient de réaliser la volonté de l’émetteur de cet ordre. Cette attitude nous permettrait de freiner le pouvoir de l’autorité. En effet, lorsqu’il y a un conflit entre les ordres reçus et notre éthique personnelle, notre niveau de nervosité augmente. Lorsque la tension devient insoutenable, nous désobéissons purement et simplement.

Dans l’expérience de Milgram, l’état de nervosité des sujets était la manifestation du conflit entre leur conscience personnelle et les ordres du responsable. Milgram a jugé les résultats « d’inquiétant », car la soumission à l’autorité était si forte que les sujets ont continué à obéir jusqu’à administrer des décharges potentiellement dangereuses.

De nombreuses variantes et de nombreuses reproductions de l’expérience ont été menées et ont permis de valider ces résultats.

Conclusion

L’expérience de Milgram a permis de mettre en évidence l’influence de l’autorité sur notre comportement. L’expérience possède ses détracteurs. Certains ont critiqué la validité du protocole, d’autres ont critiqué l’impossibilité de généraliser les résultats à des situations réelles. Certains ont même soutenu une potentielle manipulation des résultats ( par exemple le livre : « Behind the shock machine – The Untold Story of the Notorious Milgram Psychology Experiments » – Gina Perry). Quoi qu’il en soit, son étude reste l’une des plus célèbres expériences de psychologie sur la soumission à l’autorité.

Sources

L’homme le plus riche de Babylone – Georges S.Clason (Résumé)

Couverture - L'homme le plus riche de Babylone – Georges S.ClasonDans son livre l’homme le plus riche de Babylone, Georges S.Clason présente des principes pour accéder au succès financier. Personnellement, j’ai beaucoup apprécié sa lecture. Les différents enseignements sont relatés par des personnages vivant dans le royaume de Babylone durant l’époque antique. De nombreux exemples illustrent les principes évoqués. J’ai choisi de résumer ce livre en partageant

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7 principes pour s’enrichir

1.    Commencer par remplir sa bourse.

Une partie de tout ce que l’on gagne doit nous appartenir. Pour conserver une fraction de ses gains, il faut tout simplement se payer en premier. L’homme le plus riche de Babylone recommande d’épargner 10% de ses revenus.

2.    Contrôler ses dépenses.

Pour y parvenir, il faut étudier ses habitudes de vie, identifier les dépenses non obligatoires et les réduire. Pour cela, il peut être judicieux de dresser un budget et l’adapter à ses besoins. Cette attitude permettrait de plus apprécier la valeur de chaque pièce dépensée.

3.    Faire fructifier son or.

Il est écrit dans le livre : «la richesse d’un homme ne se trouve pas dans les pièces qu’il transporte dans sa bourse, mais dans le revenu qu’il a bâti, le ruisseau d’or qui arrose continuellement sa fortune et la garde toujours bien en point. »

Une fois que l’on a accumulé une certaine quantité de richesse, il convient de la faire fructifier pour la transformer en un ruisseau qui continuera à alimenter sa fortune

4.    Protéger ses trésors contre la perte.

 Un des premiers objectifs de l’investissement consiste à assurer la sécurité de son capital. Pour protéger son trésor contre la perte, l’homme le plus riche de Babylone recommande de demander l’avis de ceux qui ont de l’expérience dans la gestion rentable de l’or.

5.    Transformer sa propriété en un investissement rentable.

6.    S’assurer un revenu pour l’avenir.

Un des enseignements du livre est que pour s’enrichir durablement, il faut acquérir une vision long terme. Il ne fait pas chercher des revenus immédiats, mais plutôt  prévoir des revenus pour les années à venir.

7.    Augmenter son habileté à acquérir des biens.

Le septième et dernier moyen pour développer sa fortune consiste à cultiver ses facultés intellectuelles, acquérir de l’expérience et agir. Pour cela, l’homme le plus riche de Babylone conseille d’accomplir de petits objectifs à ses débuts. Ce processus permet d’emmagasiner de l’expérience tout en améliorant la confiance en soi nécessaire à la réalisation de désirs plus ambitieux. Une fois aguerri, l’investisseur pourra  alors viser des objectifs plus complexes.

5 lois sur l’or

Selon l’homme le plus riche de Babylone, seuls ceux qui sont capables de les respecter pourront accéder au succès financier.

Dans le livre, ces 5 lois sont présentées à travers l’histoire d’un père de famille qui souhaite transmettre son héritage à son fils. Avant de le lui léguer, le paternel demande à son enfant de parcourir le monde afin qu’il démontre son habileté à acquérir de l’or et à se faire respecter des hommes. Avant le départ, le jeune homme reçoit un sac d’or et une tablette d’argile sur laquelle les 5 lois sur l’or sont inscrites.

  1. « L’or vient volontiers, en quantités toujours plus importantes, à l’homme qui met de côté pas moins du dixième de ses gains pour créer un capital en prévision de son avenir et de celui de sa famille. »
  1. « L’or travaille diligemment et de façon rentable pour le sage possesseur qui lui trouve un placement profitable, se multipliant même comme les troupeaux dans les champs. »
  1. « L’or reste sous la protection de son possesseur prudent qui l’investit d’après les conseils des hommes sages. »
  1. « L’or échappe à l’homme qui investit sans but dans des entreprises qui ne lui sont pas connues ou qui ne sont pas approuvées par ceux qui s’y connaissent dans la façon d’utiliser l’or. »
  1. « L’or fuit l’homme qui le forcerait dans d’impossibles gains, qui suivrait le conseil séduisant des fraudeurs et des escrocs ou qui se fierait à sa propre inexpérience et à ses désirs romantiques d’investissement. »

4 enseignements supplémentaires

Le livre renferme de nombreux exemples qui illustrent que l’application des principes financiers évoqués précédemment permet de se constituer un trésor. C’est notamment le cas avec :

  • L’histoire d’un esclave qui gagne sa liberté grâce à la qualité de son travail
  • L’histoire d’un brigand qui devient un homme respectable après avoir assimilé les lois sur l’or et remboursé ses dettes

Les enseignements que l’on peut tirer de ses histoires sont multiples.

  • Fournir un travail de qualité en toute circonstance. Un travail bien fait favorisera toujours celui qui l’accomplit.
  • Faire face à ses problèmes. C’est-à-dire accepter sa situation et se battre pour s’en sortir si nécessaire
  • Allouer une partie de ses revenus aux plaisirs et aux satisfactions de la vie. Le chemin vers la richesse ne doit pas être constitué uniquement de privation.
  • Faire fortune requiert du temps et demande une certaine éducation financière.

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Je dois avouer que j’ai été surpris par la qualité du contenu de ce livre. Malgré sa Date de publication originale en 1926, les principes financiers évoqués semblent toujours au goût du jour. Je recommande sa lecture à tous ceux qui souhaitent découvrir ou redécouvrir les secrets de la richesse.

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Comment se faire des amis – Dale Carnegie (Résumé)

Dans son livre comment se faire des amis, Dale Carnegie donne un panel de conseils pour développer des relations humaines de qualité. Je dois avouer que j’ai pris une claque en lisant ce livre. Je recommande sa lecture à tous ceux qui souhaite progresser sur les points suivants :

  • mieux comprendre la nature humaine
  • développer son influence et faire passer ses idées
  • créer de la sympathie
  • gérer les critiques et les conflits
  • susciter l’enthousiasme
  • développer ses capacités d’expression et de communication

Pour ma synthèse,  j’ai choisi de présenter 4 grands principes pour améliorer  la qualité de ses relations. Pour chaque principe, je partagerai quelques techniques que j’ai extraites du livre.

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Être positif

Les personnes sympathiques et bienveillantes sont de véritable aimant. Nous nous entourons naturellement des personnes qui nous aident à nous épanouir. À l’inverse, nous fuyons celles qui sont néfastes à notre développement.

Pour créer instantanément de la sympathie, Dale Carnegie partage quelques conseils :

Sourire

Sourire est l’un des meilleurs moyens pour faire une première bonne impression et pour paraître sympathique.

 « Lorsque vous rencontrez un homme trop las pour vous donner un sourire, laissez-lui le vôtre. Car nul n’a plus besoin d’un sourire que celui qui n’en a plus à offrir. »

Ne pas critiquer, ne pas condamner, ne pas se plaindre

La critique est vaine parce qu’elle met l’individu sur la défensive. Elle est dangereuse pour la qualité d’une relation parce qu’elle blesse l’amour-propre et provoque la rancune.

 Remercier et  encourager

La raison est que nous avons besoin de nous sentir importants et reconnus. En louant sincèrement et chaleureusement les actes d’autrui, nous les valorisons ouvertement

Démontrer spectaculairement ses idées en frappant la vue et l’imagination.

Généralement, nous sommes plus réceptifs lorsque notre interlocuteur est percutant. Le fait d’imager ses propos avec des histoires, des exemples ou des anecdotes permettrait de toucher plus facilement ses interlocuteurs.

S’intéresser réellement aux gens

Le fait de témoigner de l’intérêt envers les autres implique que l’on a plus de chance d’être apprécié, car en leur accordant de l’importance, nous les valorisons.

Voyons 4 techniques proposés par l’auteur pour s’intéresser aux autres.

Se souvenir du nom/prénom de ses interlocuteurs

Simple et efficace

Écouter et poser des questions

On a souvent tendance à plus vouloir plus parler qu’écouter, mais comme le dit le Dalaï-lama,  “Quand vous parlez, vous répétez ce que vous savez déjà. Or quand vous écoutez, vous pouvez apprendre quelque chose de nouveau ».

Parler à son interlocuteur de ce qui l’intéresse

Et non l’inverse. Nos centres d’intérêt n’intéressent pas forcément notre interlocuteur.

S’imaginer à la place des autres

Considérer les choses du point de vue d’autrui autant que du nôtre est une très grande qualité. Cette faculté permet d’identifier les motivations des gens et donc d’être en mesure d’adopter le bon comportement en fonction de leurs intérêts.

Éviter les conflits

Les conflits nuisent clairement à la qualité d’une relation. Pour éviter d’irriter ses interlocuteurs, il convient de :

Laisser son interlocuteur parler tout à son aise

Pour perdre la sympathie de quelqu’un, rien de tel que le fait de l’interrompre constamment et de l’empêcher de s’exprimer.

Respecter les opinions de chacun

L’auteur a écrit une phrase riche de sens à ce sujet : « Je juge les gens selon leurs principes à eux, non selon les miens. »

Admettre promptement et énergiquement si l’on a tort

Avouer ses fautes demande de mettre son amour propre de côte, mais cela démontre de l’humilité, de la cohérence et surtout, cela permet d’éviter des disputes inutiles.

 Faire des éloges sincères avant de corriger une faute

Par exemple au lieu de dire « ton message contient  quelques fautes d’orthographe ».

On pourrait dire : «  j’ai apprécié le contenu de ton message, et j’ai été surpris, car il contient quelques fautes d’orthographe ».

Le fait de replacer un « mais » par un « et » dans une phrase permet d’atténuer la force de la critique.

Mentionner ses erreurs avant de corriger celles des autres

Prenons un autre exemple : au lieu de dire : « tu fais beaucoup trop de bruit ».

On pourrait dire : « Personnellement je parle souvent trop fort, je suis étonné de constater que tu fais plus de bruit que moi ».

Laisser son interlocuteur sauver la face

Car l’être humain déteste se sentir inférieur. Antoine Saint Exupéry a écrit une phrase riche de sens à ce sujet :

« Je n’ai pas le droit de dire ou de faire quelque chose qui diminue un homme à ses propres yeux. Ce qui compte, ce n’est pas ce que je pense de lui, mais ce que lui pense de lui-même.»

Savoir influencer les autres

Les personnes avec un bon relationnel sont capables  d’exposer leurs idées, d’impliquer les autres voire même de les faire adhérer à leurs projets et leurs points de vue.

Cette compétence nécessite, entre autres, des capacités d’expression et de communication, de se mettre à la place de l’autre, ou encore de susciter l’enthousiasme …

Voyons 4 astuces pour influencer les autres

Impliquer les autres en les laissant s’exprimer

Cela joue sur le besoin de reconnaissance. Accueillir avec sympathie les idées et les désirs des autres, permettrait de les impliquer plus facilement.

Poser des questions plutôt que de donner des ordres directs

Au lieu d’ordonner « Rédige ce compte rendu s’il te plait » il peut être plus astucieux de dire « Pourrais-tu rédiger ce compte rendu s’il te plait ?». Cela part du constat qu’en général, nous avons du mal à dire « non ».

Faciliter les choses

La difficulté est un frein à l’action. Un bon leader est capable de rendre une tâche plus abordable. Il suffit parfois d’aborder les difficultés sous un autre angle pour réduire instantanément la perception de complexité.

Rendre les autres heureux de faire ce que l’on suggère

Pour cela, il faut oublier son propre intérêt et se concentrer sur ceux de son interlocuteur. Par exemple lorsqu’on demande à quelqu’un d’accomplir une quelconque action, il faut identifier et lui présenter les avantages qu’il peut en tirer.

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Pour conclure, je vous conseille simplement de lire ce livre. Pour moi, il fait partie des livres « pratique » à lire absolument.

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Tout le monde mérite d’être riche – Olivier Seban (Résumé)

Couverture - Tout le monde mérite d'être riche - Olivier SebanDans son livre tout le monde mérite d’être riche, Olivier Seban présente les principes qui conduisent au succès financier.

Son ouvrage est particulièrement intéressant si l’on débute dans la gestion des finances personnelles. Il donne un panel de conseils pour maîtriser les bases de l’enrichissement.

L’auteur aborde les thèmes suivants :

  • Les croyances et les réalités sur l’argent
  • Les principes et le processus d’enrichissement
  • Les supports d’investissement
  • Des astuces concrètes pour passer à l’action …

En guise de synthèse, j’ai choisi de partager une douzaine d’enseignements que j’ai extraits du livre. Vous trouverez sur cette page le résumé sous 3 formats  : vidéo, fiche et article.

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Les 12 principes

  1. L’éducation financière est la clef de la richesse
  2. Les 3 phases de l’enrichissement
  3. Se payer en premier
  4. Apprendre à économiser
  5. Acheter des actifs et non des passifs
  6. L’argent n’est pas la finalité
  7. Commencer à investir le plus tôt possible
  8. Investir dans l’immobilier
  9. Investir en bourse
  10. Investir dans son entreprise
  11. Sécuriser ses investissements et son capital
  12. Le plan d’action

1.   L’éducation financière est la clef de la richesse

Selon l’auteur, l’enrichissement est à la portée de tous. À condition de posséder une éducation financière, avoir la volonté de s’enrichir et passer à l’action.

En ce qui concerne l’apprentissage des bases financières, l’auteur constate l’école ne nous apprend pas à réussir financièrement. Il est donc primordial de s’auto-éduquer sur l’argent.

Le fait de se former permet de prendre conscient du chemin à accomplir, des règles, des bonnes pratiques, des pièges qui régissent l’univers de l’argent ….

2.   Les 3 phases de l’enrichissement

Olivier Seban considère que le processus d’enrichissement se décompose en 3 étapes :

  • La phase d’accumulation qui consiste à se crée quelque chose à faire fructifier.
  • La phase d’investissement qui consiste à développer cette accumulation et générer de la richesse
  • La phase de protection, pour sécuriser la richesse créée

3.   Se payer en premier

Se payer en premier signifie : allouer une fraction de ses revenus à la création de richesse. Cela consiste à prélever une partie de ses rentrées d’argent avant même de le dépenser. Ce procédé permet tout simplement d’emmagasiner de la richesse.

Le pourcentage à économiser dépend de nos possibilités, de notre motivation et de nos objectifs. D’une manière générale et en appliquant les bons comportements, il est assez facile de se payer entre 10 et 15% sans modifier notablement son quotidien. À titre d’exemple, si l’on prend un salaire mensuel de 1200€net, se payer en premier, à hauteur de 15%, correspond à mettre 6€de côté tous les jours.

Selon Olivier Seban, le succès financier dépend directement de la capacité à appliquer ce principe.

  • les pauvres dépensent tout ce qu’ils gagnent sans se payer pas en premier
  • Les riches et futurs riches économisent plus de 15% de leurs revenus

4.   Apprendre à économiser

Le livre offre de précieuses astuces pour apprendre à économiser et maîtriser ses dépenses. En voici quelques-unes :

  • Tenir ses comptes, car pour maîtriser ses dépenses il faut être capable de mesurer ses flux d’argent
  • Supprimer les dépenses non nécessaires (ou trouver une solution palliative).
  • Acheter d’occasion
  • Ne pas acheter ce que l’on peut louer et ne pas louer ce que l’on peut emprunter.

5.   Acheter des actifs et non des passifs

Pour cela, il faut d’abord comprendre ce qu’est un actif et un passif. C’est sans doute l’une des plus importantes bases financières à acquérir.

Les actifs sont les éléments du patrimoine qui génèrent directement ou indirectement des revenus. Ils peuvent être matérialisés par les sommes qui entrent sur le compte en banque ou les produits qui prennent de la valeur dans le temps. Par exemple la location d’un appartement, une activité professionnelle, une voiture de collection qui prend de la valeur sont des actifs… . À l’opposé, les passifs sont les éléments qui génèrent des dépenses et des dettes.

Pour s’enrichir, il faut donc :

  • augmenter la taille de ses actifs
  • limiter et réduire ses passifs
  • veiller à ce que les recettes soient supérieures aux dépenses.

6.   L’argent n’est pas la finalité

Devenir riche ne doit pas être le but, mais le moyen d’arriver à ses buts. Voici quelques principes pour adopter la bonne philosophie :

  • Identifier les raisons qui poussent à s’enrichir pour ne pas courir inutilement après l’argent
  • Privilégier les petits Efforts qui produisent de gros résultats pour ne pas perdre tout son temps à essayer d’accumuler de la richesse
  • Ne pas avoir honte de s’enrichir car « Ce n’est pas l’argent qui est la source de tous les maux, mais l’amour de l’argent » (Timothée, chapitre 6, verset 10).

7.   Commencer à investir le plus tôt possible

Investir le plus tôt possible permet de profiter au mieux des intérêts composés. Les intérêts composés font partie des outils les plus puissants pour faire fructifier son capital. Il s’agit simplement de réinvestir les gains des investissements.

Par exemple : en investissant 200€ tous les mois sur un placement à 5% et en réinvestissant les intérêts sur le même placement:

Les bénéfices sont de :

  • 60€ après 1 an
  • 1900€ après 5 ans
  • 8000€ après 10 ans
  • 35000€ au bout de 20 ans
  • 95000€ au bout de 30 ans

8.   Investir dans l’immobilier

J’ai trouvé que l’auteur donne de précieux conseils sur l’investissement immobilier. Il recommande entre autres :

  • Acquérir des biens qui ont le potentiel de s’autofinancer
    • L’idéal est de louer sa propriété de façon à ce que les mensualités du loyer remboursent l’emprunt. L’investisseur doit juste s’assurer que le montant du loyer est supérieur ou égal à la mensualité du crédit .
    • Une autre possibilité est d’acheter un lot et de le revendre partiellement pour payer une partie du crédit.
  • Préférer un appartement en ville et de privilégier les petits biens. En effet, un T2 ou un T3 en ville se louent plus facilement qu’une maison ou qu’un grand appartement. Il y a plus de gens qui peuvent payer un loyer mensuel de 500€-800€ plutôt qu’un loyer à 2000€
  • Avancer le moins d’argent possible afin d’optimiser sa rentabilité. Dans ce cas, les prêts bancaires peuvent être judicieux.

9.   Investir en bourse

Voici 3 pistes proposées par Olivier Seban

  • Acheter le plus tôt possible pour profiter des intérêts composés, des dividendes et de la croissance des marchés sur le long terme)
  • Etre contrarien : Vendre lorsque tout le monde achète et acheter lorsque tout le monde vend
  • Investir régulièrement pour moyenner le prix d’achat des actions sur la période d’investissement

10. Investir dans son entreprise

Pour se lancer dans cette voie, l’auteur préconise :

  • Avoir de l’expérience dans le domaine que l’on souhaite exploiter.
  • Avoir un produit qui répond à la demande du marché
  • Se démarquer de la concurrence
  • être capable de se remettre en question
  • avoir les qualités d’un manager
    • ne pas hésiter à bien payer les meilleurs employés
    • ne pas hériter à se séparer des mauvais éléments

Pour l’auteur, les franchises et le portage salarial peuvent être de bonne option lorsque l’on investit sur son entreprise, car ils garantissent de bonnes protections.

11. Sécuriser ses investissements et son capital

– Les liquidités

Placer toutes ses liquidités sur un Livret A (par exemple) afin de se protéger de l’inflation

– L’immobilier

La protection dépend de destination des biens.

Pour la location, il faut :

  • vérifier que votre locataire gagne suffisamment
  • demander des cautions
  • Privilégier les locataires qui bénéficient d’allocations logement payées par différents organismes d’État. Ces établissements peuvent directement verser au propriétaire les allocations.

– La bourse

Il faut ;

  • investir progressivement son capital pour répartir le risque dans le temps.
  • Diversifier en répartissant son capital sur plusieurs actions et classes d’actifs.

Pour protéger son capital, il convient également de faire attention aux cautions. Il ne faut jamais donner une caution si on n’est pas capable d’assumer sereinement la dette à garantir

Il est également recommandé de ne jamais se séparer de ses actifs en cas de difficulté. Car ce sont les actifs qui rapportent de l’argent

12. Le plan d’action

Pour se lancer l’auteur recommande :

a.     S’éduquer financièrement

Lire des livres, regarder des vidéos, échanger avec des personnes qui ont déjà réussi …

b.     Se payer en premier

Pour chaque rentrée d’argent, prélevé automatiquement 15% du montant

c.      Maîtriser ses finances

  • Identifier ses actifs
  • Identifier toutes ses dépenses
  • Supprimer les dépenses superflues
  • Ajuster les nécessités et construire son budget en fonction de ses besoins réels
  • Éliminer les passifs
  • Liquider ses crédits

d.     Investir en achetant des actifs

Les 3 pistes proposées par l’auteur sont l’immobilier, la bourse et la création d’entreprise

Il est recommandé :

  • De ne jamais faire de crédit à la consommation,
  • De payer au comptant,
  • De ne jamais utiliser les découverts

e.     Sécuriser son capital et ses revenus

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Pour conclure en citant l’auteur : « Payer-vous en premier »

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CVG #3 : Présentation du projet Mister Fanjo

Qu’est-ce que le projet Mister Fanjo et pourquoi un site internet ?

Sommaire

Le projet

3 objectifs

Le Plan d’action

Exemple de projet

Pourquoi ce plan d’action

Site internet et chaîne YouTube

Le projet

J’ai entrepris le projet Mister Fanjo pour mettre en place un mode de vie qui me permette à la fois :

  • Réaliser les projets qui me tiennent à cœur
  • Organiser mon emploi du temps comme je l’entends
  • Gagner suffisamment d’argent pour vivre confortablement

J’ai décliné ce projet en 3 objectifs.

3 objectifs

Construire un emploi du temps modulable

J’envisage de réduire de 40% mon temps de travail en entreprise pour me libérer des créneaux sur lesquels je puisse planifier, à ma guise, de nouvelles activités.

Gagner de l’argent grâce à mes projets personnels

Je vais essayer de  générer 5 sources de revenus complémentaires grâce à mes activités extra-professionnelles

Développer ma liberté financière

J’aimerais automatiser 25% de mes rentrées d’argent pour dissocier une partie de ma rémunération de mon temps de travail.

Je me suis fixé un délai de 5 ans pour essayer d’atteindre ces 3 objectifs.

Le Plan d’action

Pour atteindre mes objectifs, j’expérimente le plan d’action suivant, en parallèle de mon travail :

1 – Réaliser un projet personnel qui me tient à cœur

2- Créer de la valeur autour de l’expérience vécue dans le but d’en faire profiter les autres

3- Monétiser judicieusement mon travail pour développer des revenus passifs

… une fois ces 3 étapes terminées, je recommence un nouveau projet en suivant le même procédé.

Exemple de projet

Pour illustrer cette approche, voici l’exemple du 1er projet que j’ai réalisé : le projet P01 portant sur le témoignage de Robert Carrière.

Mon souhait était d’assister au témoignage d’un résistant de la Seconde Guerre mondiale.

J’ai réussi à atteindre cet objectif en interviewant M. Carrière, un résistant toulousain qui a été déporté dans les camps de concentration.

Pour partager cette expérience, j’ai produit une synthèse vidéo de notre échange et j’ai rédigé un compte rendu dans lequel je détaille les étapes du projet. J’ai ensuite diffusé le contenu gratuitement sur internet ainsi que le livre écrit par M. Carrière.

Pour monétiser mon travail, je me suis servi de l’affiliation pour promouvoir le matériel que j’ai utilisé lors de l’interview.

Pourquoi ce plan d’action

J’espère que l’expérimentation de cette approche me permettra d’atteindre mon but. Pour l’instant, elle est adaptée aux objectifs que je me suis fixés.

  • Je fais ce que j’aime, car mes objectifs personnels sont le cœur et le point de départ de mon approche
  • Je développe des sources de revenus proportionnellement au nombre de projet mené
  • Je donne un sens à mes activités en essayant de créer de la valeur pour les autres
  • Je limite le risque financier en gardant mon activité professionnelle en parallèle

Site internet et chaîne YouTube

J’ai créé un site internet et une chaîne YouTube pour partager cette aventure. Ils se structurent en 2 grandes rubriques

La partie projet 

Dans laquelle je référence et présente l’ensemble de mes réalisations. En plus d’exposer  le résultat du projet, j’essaye de décrire ma méthodologie, de présenter mes erreurs, de partager mes conseils… . Généralement, je propose du contenu au format vidéo et sous forme d’article.

 

Chemin Vers le Grall (abrégée en CVG). Elle fait office de carnet de bord

Il s’agit, en quelque sorte, de dresser un retour d’expérience plus général sur l’ensemble du projet Mister Fanjo. J’essaye de présenter l’aspect financier du projet, d’expliciter mes objectifs, de partager mes bilans …

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Peut-être y trouverez-vous des informations voire l’inspiration pour vous lancer à votre tour dans des projets similaires.

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CVG #2 : Bilan de 2017

Un an après, le début de l’aventure Mister Fanjo, il est temps de faire un premier bilan.

Sommaire

Les réalisations de 2017

Le résultat financier

Les enseignements

Mes objectifs 2018

Les réalisations de 2017

Tout au long de l’année, j’ai pu mener des projets personnels qui me tenaient à cœur :

  • J’ai rencontré un résistant de la Seconde Guerre mondiale
  • J’ai repris le dessin
  • J’ai étudié l’Histoire de France
  • Je me suis initié au montage vidéo
  • J’ai découvrir le parachutisme
  • J’ai appris à mieux gérer mon argent

J’ai présenté, sur mon blog et ma chaîne YouTube 3 de ces projets :

J’ai également réalisé des 7 mini-projets :

  • 4 histoires « inspirantes »
  • 1 vidéo sur 20 photographies célèbres et émouvantes
  • 2 vidéos sur les merveilles du monde

Mon objectif était de mener des projets qui tenaient à cœur, tout en essayant d’apporter de la valeur aux autres, afin de développer des revenus complémentaires.

Le résultat financier

En 2017 je n’ai pas gagné d’argent grâce à mon projet. Les trafics sur mon bloc et ma chaîne YouTube sont trop insuffisants. J’ai la chance d’avoir un travail en parallèle qui  m’assure un revenu tous les mois. Quoi qu’il en soit si l’on s’intéresse au détail du bilan, les recettes sont nulles et les dépenses sont d’environ 350€. J’ai investi dans :

  • Une application pour filmer : 10€
  • Un nom de domaine : 25€ par an
  • Un abonnement d’un an au logiciel Scribe : 150€ par an
  • Du matériel pour réaliser des interviews : 100€
  • Des feutres pour dessiner : 50€

Je suis très loin de l’objectif financier que je me suis fixé.  Je suis, tout de même, très content, car ce projet est riche d’enseignements.

Les enseignements

J’aimerais revenir sur 2 points dont j’ai pris conscience cette année.

Agir

Beaucoup d’entre nous, moi le premier, nous remettons nos rêves à demain. Or personnellement, le fait de commencer à travailler sur des projets qui me tenaient à cœur a été une des choses les plus bénéfiques qui me soit arrivée. Même si au départ je n’avez pas une idée très claire de ce que je voulais faire,  le simple fait d’agir,  m’a permis de clarifier et définir mes objectifs. Ce principe est central. Je pense qu’il est la clef de la réussite. Il est devenu tellement important pour moi que j’ai décidé de l’inscrire à ma liste des règles d’or. La 5e règle d’or est désormais : « Passer à l’action ».

S’exposer aux autres

Tout au long de l’année,  une question m’a beaucoup perturbé: pourquoi m’exposer aux autres en dévoilant mes projets et mes objectifs  sur internet ?

Mes réflexions m’ont amené à 3 raisons.

Premièrement, je pense que partager nos expériences personnelles est une source de richesses, à la fois, pour les autres et pour nous même. Or Internet est le meilleur support d’échange selon moi. Il permet de toucher un maximum de personne tout en s’affranchissant des contraintes géographiques.

Deuxièmement, le fait de partager du contenu m’impose de porter beaucoup d’attention à la qualité de notre travail, car je sais  qu’il va être jugé et critiqué.

Troisièmement, le fait de présenter ses objectifs et ses projets à une audience permet de s’engager. En effet, une fois que l’on a énoncé ses objectifs à quelqu’un, il est plus difficile de ne pas s’y tenir, car abandonner, c’est passer pour quelqu’un de peu fiable.

Quoi qu’il en soit, le fait de dévoiler certaines choses sur le NET représente des avantages comme des inconvénients. La principale difficulté réside, selon moi, dans le fait de ne pas exposer toute sa vie privée. La 4e règle d’or permet de me le rappeler (Liste des règles d’or).

Mes objectifs 2018

Pour 2018 je souhaite continuer sur ma lancée. Je me fixe 3 objectifs :

  1. Réaliser au minimum 3 nouveaux projets.

J’ai de nombreuses idées. Par exemple:

  • De nouvelles interviews
  • Un dossier sur la productivité
  • Un dossier sur les finances personnelles …

 

  1. Créer du contenu qui explique synthétiquement la démarche, la philosophie et les objectifs de mon projet

J’ai constaté que les personnes à qui j’essayais d’expliquer mon projet avaient beaucoup de mal à le comprendre. Je pense qu’il est temps de travailler ma présentation …

  1. Rester fidèle aux 5 règles d’or

Je considère que mon projet sera un succès uniquement si j’ai réussi à respecter ces 5 principes. Ils sont la ligne directrice de mon projet.

 

J’ai hâte de découvrir ce que l’année 2018 nous réserve !

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