6 piliers pour développer son équilibre relationnel

Je crois profondément qu’une part significative de notre épanouissement repose sur la qualité de nos relations et la facilité avec laquelle nous interagissons avec les autres. Dans cet épisode, découvrons 6 piliers pour développer son équilibre relationnel. C’est parti !

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https://youtu.be/EhG9KEvG_V0

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6 piliers pour développer son équilibre relationnel

Le besoin d’être entouré

L’Homme est un être social qui éprouve un profond besoin d’appartenance. C’est ce qu’a notamment théorisé le psychologue Abraham Maslow avec sa célèbre pyramide des besoins. Sentir que l’on fait partie d’un groupe (amis, famille, collègue) contribue à notre bien être. 

Cela peut s’expliquer par le fait que nous sommes tous interdépendants. Jeune, nous devons compter sur les adultes qui nous aident à acquérir notre autonomie. En vieillissant nous perdons progressivement notre indépendance et nous avons besoin d’assistance. Plus largement, tous les produits et services dont nous jouissons aujourd’hui proviennent d’un formidable travail collectif. 

A ce titre, être seul et exclu de la société nous expose à de terribles difficultés. A l’inverse, avoir un entourage aimant est un énorme avantage qui nous permet d’avancer dans la vie avec plus de sérénité. Avoir une famille et des amis avec qui l’on peut s’entraider et se soutenir mutuellement est une chance inestimable. 

En fin de  compte, les relations sociales et l’entourage demeurent une dimension indissociable de la nature humaine. C’est pourquoi nous devons nous efforcer de développer des relations saines et les entretenir.

6 piliers pour un équilibre relationnel optimal

Du fait que notre temps est limité, il nous est impossible d’accorder la même attention à toutes les personnes que nous côtoyons. Nous devons faire des choix et trouver notre équilibre relationnel. Personnellement, je pense que notre investissement doit se focaliser sur 6 piliers : 

    1. La famille : Entretenir de solides liens familiaux
    2. Le couple : Viser l’épanouissement dans sa relation amoureuse
    3. Les amis : S’entourer d’amis fidèles et passer du temps avec eux
    4. Les futures générations : S’efforcer de transmettre le meilleur à ses enfants 
    5. Nos compétences sociales : Développer ses compétences pour interagir de la meilleure façon avec les autres
    6. Notre système de valeur : Vivre en adéquation avec ses valeurs

Principes et habitudes pour développer des relations saines

Si l’on éprouve de l’insatisfaction dans ses relations, une première étape peut être de faire faire le point dans chacune de ses 6 dimensions.

    • Mes relations familiales sont-elles solides ?
    • Ai-je des amis avec qui partager des expériences
    • Suis-je à l’aise lorsque j’interagis avec les autres…

Faire cet exercice permet de prendre conscience des domaines de vie dans lesquels il va nous falloir consentir à faire des efforts pour améliorer sa situation. A ce propos, voici quelques principes fondamentaux et suggestions d’habitudes pour développer des relations saines et améliorer ses interactions sociales.

Être présent lors des moments importants

La vie est faite d’événements à partager avec ses proches: 

    • Célébrer un mariage, un anniversaire, l’obtention d’un diplôme … bref les réussites de ses proches
    • Être présent lors des épisodes difficiles de la vie tel qu’un décès ou une rupture
    • S’entraider au quotidien en rendant de petits services à son entourage

Remercier, gâter et surprendre ses proches

Des milliers de petits gestes simples sont de formidables moyens d’enrichir ses relations : 

    • S’occuper de préparer le petit déjeuner et le déguster ensemble
    • Faire livrer un objet surprise à un proche
    • Passer à l’improviste pour prendre des nouvelles 
    • Prévoir un moment pour prendre un café, d’un verre ou d’un repas
    • Ecrire un message personnel par l’intermédiaire d’une lettre ou d’une carte postale

Inclure ses proches dans ses propres loisirs

L’idée est d’organiser des activités avec les membres de notre entourage qui partagent les mêmes centres d’intérêt. Comme par exemple : 

    • Faire du sport : un padel, un foot en salle ou une sortie en vélo
    • Organiser un restaurant ou une soirée
    • Prévoir une partie de jeux vidéo ou jeux de société en ligne
    • Se lancer ensemble dans un nouveau projet (passer le permis bateau, organiser un WE, s’essayer à l’oenologie )

Travailler pour améliorer sa communication

Développer ses compétences pour interagir de la meilleure façon avec les autres est une excellente activité vers laquelle orienter ses efforts. Voici plusieurs exemples d’habitudes à mettre en pratique pour mieux communiquer : 

    • Poser des questions et écouter les réponses
    • Ecrire pour apprendre à formuler ses pensées
    • S’employer à donner des raisons pour mieux persuader
    • Raconter des histoires pour jouer sur les émotions et captiver les gens
    • Sourire
    • Complimenter les efforts plutôt que les résultats

Vivre en adéquation avec ses valeurs

Selon moi, c’est l’un des points les plus importants dans le domaine des relations. Pour être bien avec les autres, il faut déjà vivre en paix avec soi-même. C’est en se créant une vie qui reflète nos valeurs et satisfait notre âme que l’on développe un leadership naturel qui attire et inspire les autres. Par incarner ses valeurs, j’entends par exemple :

    • Agir dans le but d’augmenter sa liberté – économique, intellectuelle, géographique
    • Vivre dans le présent et l’apprécier
    • Respecter ses engagements
    • Prendre le temps de remercier, célébrer et d’être reconnaissant
    • Agir en s’assurant que nos actes augmentent notre bien être et celui des autres

Conclusion

De mon point de vue, le succès est en partie corrélé au fait de se sentir entouré et d’avoir des relations saines. Pour ce faire, il convient de s’investir dans 6 domaines :

    1. La famille
    2. Le couple
    3. Les amis
    4. Les enfants et générations futures
    5. Nos compétences sociales
    6. Notre système de valeur

Les 4 clés du succès : la mindmap de synthèse

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Assumer ses responsabilités

Découvrons l’un des principes de vie essentiels pour réussir : assumer ses responsabilités. C’est parti pour quelques explications !

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Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités

 « Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités ».

Ces célèbres mots de l’oncle Ben dans Spiderman illustrent une règle de vie fondamentale. En fait, les super pouvoirs de Peter Parker lui imposent des devoirs et des obligations. Spiderman doit faire des sacrifices, plus que quiconque. A cause de sa force et de sa posture de héros, il doit s’efforcer de maîtriser sa colère, d’agir de manière juste et proportionnée ou encore d’accepter de vivre dans l’ombre en masquant son identité pour ne pas mettre en danger ses proches. Bref : « Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités ».

A plus petite échelle on pourrait décliner l’enseignement de l’oncle Ben ainsi :

  • Avoir un corps athlétique impose de faire un sport et manger sainement
  • Etre entouré de gens que l’on aime implique de passer du temps avec ses proches et d’entretenir ses relations
  • Etre riche nécessite de travailler, savoir gérer son argent et investir

Bref, un résultat ambitieux implique forcément des obligations et devoirs.

Ceux qui assument leurs responsabilités inspirent le respect. N’éprouve-t-on pas de l’admiration pour les comportements suivants : 

  • Oser quitter le travail tôt pour passer du temps avec ses enfants malgré la pression de ses collègues et managers
  • Refuser une invitation à une fête pour préférer avancer sur un projet important
  • Affronter le regard des autres en osant venir en aide à une personne dans le besoin en pleine rue

La crise du principe de responsabilité ?

A l’opposé, on accorde peu de crédit à ceux qui fuient leurs responsabilités.

  • N’est-ce pas pour cette raison que les citoyens se détachent progressivement de la politique lorsqu’ils constatent que les politiciens qui se succèdent, se contrefichent de leurs électeurs, ne respectent pas leurs engagements et déshonorent les rôles de représentants qu’ils sont censés incarner ?
  • N’est pas pour cette raison que les gens n’accordent plus de crédit aux journalistes, du fait que les principaux médias se contentent de commenter et diffuser un avis plutôt que de remplir leur responsabilité consistant à partager de l’information sans jugement ?
  • Les wok et autres spécimens ne fuient-ils pas leurs responsabilités  en faisant passer leurs libertés individuelles en dépit du bon sens et des lois naturelles
  • Les grands patrons ou actionnaires ne fuient-ils pas leurs responsabilités lorsqu’ils préfèrent privatiser les bénéfices et faire porter leurs erreurs et leurs pertes sur les autres ?

Aujourd’hui, contrairement à la morale de la fable  la cigale et la fourmi de Jean de la Fontaine, ne punissons-nous pas ceux qui font preuves de responsabilité et ne privilégions-nous pas ceux qui en manque ?

Quoiqu’il en soit, je suis de ceux qui partage l’idée derrière cette citation de Bob Dylan « un héros est quelqu’un qui comprend la responsabilité qui vient avec sa liberté »  : « A hero is someone who understands the responsibility that comes with his freedom »

C’est pourquoi je crois que pour réussir, il est primordial d’assumer ses responsabilités et ne pas fuir ses devoirs et ses obligations.

A ce propos, on peut noter plusieurs habitudes qui vont de pair avec ce principe :

Tenir ses engagements

Que nous reste-t- il si la parole d’un Homme ne vaut plus rien ?

  • Quel posture adopter avec un ami qui vous dit qu’il vous conduira à l’aéroport demain mais vous savez qu’il ne tient généralement pas ses promesses ?
  • Quelle crédibilité accorder à un candidat qui dit qu’il votera favorablement à telle réforme mais qu’il lui est mainte fois arrivé de ne pas tenir ses engagements au moment du vote ?
  • Comment réagira votre patron si vous lui indiquez que vous traiterez la tâche pour vendredi mais que le jour même vous n’avez pas tenu votre parole ?

Bref, que faire si les gens s’engagent mais ne respectent pas leur engagement ?

Même si l’on ne peut pas maîtriser les promesses des autres, on peut au moins suivre l’enseignement de Gandhi disant que «  l’on doit incarner le changement que l’on veut voir dans le monde. En d’autres termes, on se doit doit de tenir parole :

  • Si l’on dit à un ami l’on ira à son événement, il est inutile de se chercher des excuses le jour même pour ne pas y aller
  • Si l’on se fait la promesse d’aller à sa séance de sport, il faut serrer les dents et la faire
  • Si l’on s’engage sur un projet, il faut le terminer

Bien sûr, la tâche est difficile et on ne peut pas être parfait. Le but est d’essayer de respecter ses engagements envers les autres et envers soi-même afin que personne ne puisse remettre en doute ce que l’on dit. C’est ainsi que l’on devient quelqu’un de fiable. 

De plus, en incarnant les bons comportements, on incite les autres à faire de même.

C’est le principe de réciprocité. Les gens tendent à nous rendre la pareille.

Accepter sa part de responsabilité : reconnaître ses erreurs et chercher des solutions

Un enseignement partagé par le Dalaï Lama dit : “Si vous pensez que c’est la faute des autres, vous allez beaucoup souffrir. Quand vous réalisez que chaque chose peut dépendre de vous, vous connaîtrez la paix et la joie.” (« when you think everything is someone’s fault, you will suffer a lot. When you realize that everything springs only from yourself, you will learn both peace and joy »)

Une fois de plus, il faut mieux assumer ses responsabilités en essayant d’identifier les actions que l’on peut mener pour changer les choses à son niveau

  • Au lieu de se mettre en colère quand un proche nous fait une critique, il convient plutôt d’écouter sa remarque, d’accepter qu’il peut y avoir une part de vrai et demander ce que l’on peut améliorer
  • Au lieu de se plaindre que l’on ne parvient pas à économiser de l’argent, il vaut mieux faire un état de ses finances et accepter de réduire les dépenses inutiles
  • Au lieu de dire qu’aucune dépense est inutile, il convient plutôt de les prioriser par ordre d’importance.

Bref, au lieu de se trouver des excuses, il vaut mieux chercher des solutions. 

Oser prendre le temps de la réflexion avant de s’engager

Comme le dit le coach en développement personnel Anthony Robbins, c’est dans les moments de décision que nous scellons notre destin (« It is in your moments of decision that your destiny is shaped” Antony Robbins).

C’est pourquoi, il vaut mieux tourner 7 fois sa langue dans sa bouche avant de s’engager. Parfois, il est préférable de s’abstenir de donner une réponse immédiate et demander un délai pour prendre une décision. L’objectif est de temporiser pour réfléchir avant de s’engager en son âme et conscience. 

Agir uniquement sur son cercle d’influence

Si le résultat dépend d’un événement extérieur, il vaut mieux parfois de ne pas s’engager. On ne peut pas maîtriser les circonstances, les autres, les saisons, la météo … on peut uniquement garantir le résultat des tâches qui dépendent de nous.

  • Si un client vous demande de lui garantir un délai d’exécution mais que ce résultat dépend d’un autre prestataire alors il vaut mieux ne pas s’engager sur une date de réalisation
  • Si un ami vous demande de l’amener à un rendez-vous mais que vos contraintes de planning et l’état du trafic risquent de compromettre la course alors il vaut mieux s’abstenir
  • Si les réformes fiscales du gouvernement vous mettent en rogne, il vaut mieux se focaliser sur les solutions pour optimiser sa fiscalité plutôt que de perdre son temps à manifester son mécontentement. 

Conclusion

Le fait d’assumer ses responsabilités est un principe de vie essentiel. Quelques habitudes à mettre en place pour essayer de respecter cette maxime sont :

  • Tenir ses engagements
  • Accepter sa part de responsabilité, reconnaître ses erreurs et chercher des solutions
  • Oser prendre le temps de la réflexion avant de s’engager
  • Agir uniquement sur son cercle d’influence

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Consacrer du temps à son entourage

Découvrons l’une des composantes essentielles du succès : consacrer du temps à son entourage. C’est parti pour quelques explications et conseils pratiques !

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Les différentes relations constituant un entourage

Je crois profondément que le bonheur est corrélé au fait de se sentir entouré. Notamment car il est plus facile d’avancer sereinement dans la vie lorsqu’on peut compter sur le soutien de ses proches.

De mon point de vue, la réussite nécessite des efforts pour développer et entretenir ses relations avec les personnes qui nous sont chères.

La famille

D’un côté, il y a la famille. Pour la plupart, nous passons la majorité de notre enfance et adolescence avec nos parents, frères et sœurs, grands-parents, oncles, tantes, cousins….

Puis au fur et à mesure que l’on avance dans la vie, nous développons d’autres relations (amis, couple…) et, inévitablement, nous passons moins de temps avec nos proches.

Pourtant, le lien qui unit les membres d’une famille reste extraordinairement fort malgré les années qui défilent.

Celà fait écho à une jolie citation : Tout comme les branches d’un arbre, même si nous prenons des directions différentes, nos racines restent les mêmes.

Je crois que la force des relations familiales s’explique en partie par le lien du sang. Les membres d’une famille ont un patrimoine génétique assez similaire. Si l’un des buts de l’Homme est de faire perdurer ses gènes dans le temps. Alors, nous avons tout intérêt à rester soudés avec les membres de notre famille afin de nous entraider et avoir plus de chance de survivre. Les milliers d’années qui se sont écoulées nous ont peut-être conditionné à aimer et choyer nos proches sans condition.

Les amis

En parallèle de la famille, il y a nos amis qui rentrent progressivement dans nos vies. Les liens amicaux se créent avec le temps :  plus on côtoie une personne et plus on vit d’expérience avec elle, plus le lien se développe et se renforce. 

Nos amis sont les gens qui partagent nos valeurs et les gens avec qui la relation est suffisamment forte pour que l’on puisse se faire confiance et s’entraider mutuellement.

Le couple et les enfants

A côté, il y a aussi la relation de couple et les enfants qui sont, en fin de compte, la synthèse entre “famille” et “amis”. Un/Une partenaire de vie est une personne que l’on apprend à découvrir avec le temps et avec qui on tisse des liens extrêmement forts. Une des finalités d’un couple est de créer sa propre famille. A travers leurs enfants, les deux partenaires unissent leur deux familles par les liens du sang.

Les relations du quotidien

A côté des relations de couple, familiale et amicales, il y a toutes les relations du quotidien : les relations avec les collègues de travail, les commerçants, les connaissances, ou encore les inconnus … .

Il s’agit de toutes les personnes que l’on côtoie, mais avec qui le temps ou le lien du sang n’a pas permis de créer une relation aussi forte qu’avec un ami, un membre de notre famille ou un partenaire.

Entretenir ses relations = une nécessité

En tout cas, la qualité d’une relation nécessite du temps et de l’investissement. On ne peut pas espérer le même niveau de confiance et d’entraide avec un inconnu, une personne que l’on a côtoyé à quelques occasions, ou un frère avec qui l’on a passé des milliers d’heures. 

Une fois de plus il faut du temps pour développer une relation solide :

  • Il faut qu’un inconnu fasse ses preuves avant de devenir un collaborateur
  • Il faut passer de nombreuses heures avec un collègue avant qu’il devient un ami
  • Il faut vivre de nombreuses expériences avec une connaissance pour qu’elle devienne une partenaire de vie. 

Malheureusement, il est impossible de consacrer autant de temps à toutes les personnes que l’on côtoie et on ne peut pas consacrer tout son temps à une seule et unique relation. 

C’est pourquoi je crois que la clé du bonheur est de trouver un équilibre en passant un peu de temps avec tous les êtres qui nous sont chers quitte à faire des choix. 

Principes / pratique pour entretenir de bonnes relations

A ce sujet, voici quelques principes pour entretenir ses relations tout en maîtrisant son temps.

Profiter des anniversaires pour garder contact avec ses connaissances

En plus de célébrer les anniversaires de ses amis et membres de sa famille, l’idée est d’envoyer un SMS ou passer un coup de fil aux personnes qui ne font pas forcément partie de notre cercle familial ou groupe d’amis direct mais que l’on ne veut pas perdre de vue. Cet échange annuel est un bon moyen de demander des nouvelles et garder contact.

Faire des surprises à ses proches

Rien ne sert d’attendre les anniversaires pour faire des cadeaux. Surprendre un proche avec une petite attention est un bon moyen d’entretenir une relation.

  • Faire livrer un produit tel qu’un livre ou un petit gadget directement dans la boite au lettre d’un ami
  • Passer à l’improviste pour prendre des nouvelles 
  • Inviter un proche pour un café ou pour prendre un apéro
  • Ecrire un lettre ou envoyer une carte postale

Bref, une surprise est toujours agréable et reste en mémoire.

Être présent lors des moments importants

Pour tisser de bonnes relations est indispensable de s’entraider et de se soutenir. Chacun devrait faire des efforts pour venir en aide à un proche quand il en a besoin ou être présent dans les moments importants :

  • Célébrer une réussite, un mariage, un anniversaire, l’obtention d’un diplôme
  • Etre présent lors d’un moment difficile tel qu’un enterrement ou une rupture
  • Apporter son aide durant un déménagement ou lorsqu’un proche nous demande un service

Inclure ses proches dans les activités qui nous plaisent 

Le but est d’organiser des activités qui nous tiennent à cœur avec les personnes de son entourage qui partagent les mêmes centres d’intérêt. 

Comme par exemple :

  • Planifier une partie de sport (foot en salle, padel, course à pied)
  • Organiser un restaurant, une sortie ou un WE 
  • Faire une partie de jeux vidéo ou jeux de société, même à distance
  • Tester une nouvelle activité ou un nouveau projet (passer le permis bateau ou moto, investir dans la crypto, partir en rando, s’essayer à l’œnologie )

Cette habitude est un excellent moyen de pratiquer les activités qui nous plaisent tout en passant du temps avec des membres de son entourage.

Conclusion

De mon point de vue, le bonheur est en partie corrélé au fait de se sentir entouré. Pour réussir il faut s’efforcer de développer de bonnes relations avec les personnes que nous côtoyons tout au long de notre vie. Pour ce faire, il peut être judicieux de célébrer les anniversaires pour garder contact avec d’anciennes connaissances, faire des surprises et des petites attentions aux membres de son entourage, inclure ses proches dans les activités qui nous tiennent à cœur, et enfin être présent lors des moments importants.

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Viser des relations gagnant-gagnant

Pourquoi développer des relations gagnant-gagnant ? Découvrons des techniques et pratiques pour essayer de satisfaire les intérêts d’autrui ainsi que sa propre cause. C’est parti !

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Lien vers le podcast : https://anchor.fm/mister-fanjo/episodes/TIPS—Viser-des-relations-gagnant-gagnant-e1m4j3o

Satisfaire son propre intérêt avant tout …

L’Homme favorise-t-il son propre intérêt avant tout ? Est-on capable de faire passer l’autre avant nous ? Un acte de générosité est-il forcément dénué de tout intérêt personnel ? 

Ces sujets se prêtent à de longs débats philosophiques, pourtant ils aident à comprendre pourquoi il est important de développer des relations gagnant-gagnant.

Pour résumer mon point de vue, même si nous sommes capables de faire passer l’autre avant nous-même, nous privilégions notre intérêt personnel dans la majorité des cas.

Mêmes des actes extrêmement altruistes comme sacrifier sa vie pour sauver femmes et enfants ou donner une partie de sa fortune à une personne dans le besoin peuvent être rattachés à des motivations personnelles : éviter le déshonneur ou se dresser une bonne image.

Bien sûr, l’objectif est que le résultat de nos actions satisfasse à la fois les autres et nous-même.

Modélisation

Si l’on représente sur l’échelle des abscisses, l’importance accordée au résultat allant de défavorable à bénéfique et qu’on représente sur l’échelle des ordonnées, l’importance accordée à l’entente, on obtient quatre quadrants matérialisant quatre types de relation

  • Les relations à éviter dans lesquelles aucune importance n’est accordée à la relation et à son issue
  • Les relations accommodantes où l’entente est favorisée par rapport au résultat
  • Les relations concurrentielles où l’issue est privilégiée au détriment d’une bonne entente
  • Les relations collaboratives qui maximisent le résultat et l’importance de la relation

A ce propos, l’idéal est de viser des relations gagnant-gagnant

… mais viser la satisfaction des intérêts réciproques

Malheureusement dans bien des situations, nous essayons de maximiser notre intérêt personnel en oubliant complètement les motivations des autres personnes impliquées. 

  • C’est le cas lorsqu’un consommateur insulte la personne du service client qu’il a au bout du fil alors que l’employé essaye d’aider et n’a rien à voir avec l’origine du problème.
  • C’est le cas lorsqu’un manager refuse le congé d’un salarié pour nécessité de service juste parce que c’est le “chef” et qu’il ne veut pas se donner la peine d’essayer de trouver une solution.
  • C’est le cas lorsqu’une entreprise fait pression à ses sous-traitants pour qu’ils livrent leurs commandes alors que l’entreprise alerte sur son incapacité à satisfaire le carnet de commandes dans les délais. 

Pour bâtir des relations saines et faire avancer sa cause, il est préférable d’intégrer les intérêts des parties prenantes dans les résultats que l’on veut voir aboutir. Autrement dit, la clé est de viser la satisfaction d’intérêt réciproque.

Être empathique et défendre son point de vue

Pour développer des relations gagnant-gagnant, il convient de travailler son empathie pour se mettre à la place de l’autre. En identifiant ce que recherchent les différentes parties prenantes et en travaillant pour que le résultat satisfasse tout le monde, on peut gagner du temps, de l’énergie tout en conservant une bonne relation.

Quelques Pratiques pour développer des relations gagnants-gagnants

Développer son empathie et se mettre à la place de l’autre

Pour prendre de meilleures décisions, il convient d’identifier l’impact qu’aura le résultat de nos actions pour les autres. Pour ce faire, on peut se demander intérieurement  :

  • Qu’est-ce que l’autre a à y gagner ?  
  • Quelles sont ses attentes ?
  • Quel résultat cherche-t-il à obtenir ?
  • Quelles seront les conséquences pour l’autre si ma solution est choisie ?

En fait, la technique consiste à inverser les rôles mentalement. L’idée est de se projeter à la place de son interlocuteur et d’imaginer comment on aurait aimé que l’autre se comporte dans la même situation.

Bien sûr, la stratégie la plus efficace revient à demander directement à son interlocuteur quelles sont ses attentes.

Exprimer clairement les intérêts de chacun

Le fait de mettre des mots sur les points d’accords et de blocage est un indispensable pour développer des relations gagnant-gagnant. 

Pour ce faire, l’expert en négociation Chris Voss recommande d’apprendre à utiliser des étiquettes. C’est-à-dire, nommer les émotions de son interlocuteur à haute voix en utilisant par exemple des tournures de phrases tels que « On dirait que… Il semble que …  On a l’impression que… ».

Une fois l’étiquette présentée, il est recommandé de rester silencieux afin d’encourager l’autre à réagir. 

L’objectif est de viser un « c’est vrai », car un « c’est vrai » est la preuve que l’on est parvenu  à expliciter justement la situation.

En parallèle, s’il persiste des points de désaccord, il convient de les traiter. Une question telle que « Voulez-vous qu’on voit ensemble la meilleure des solutions ?  » est une excellente manière d’enclencher la négociation

Négocier pour traiter des points de désaccord

Une première astuce consiste à poser des questions calibrées du style :

  • Comment voudriez-vous que j’agisse ?
  • Comment puis-je vous aider à rendre la situation meilleure pour nous ?
  • Comment pouvons-nous résoudre ce problème ?
  • Que cherchons-nous à accomplir ici ?
  • Qu’est-ce qui est important pour vous ici ?
  • Qu’est-ce qui nous a conduits à cette situation ? 
  • Quel est l’objectif ?

En fait il faut inviter l’autre à se livrer afin qu’il propose lui-même une solution

On peut également s’appuyer sur les cinq clés d’une négociation présentées par l’expert Chris Voss :

  • Le meilleur scénario (objectif + stratégie) : Définir le meilleur résultat que l’on souhaite atteindre et la manière idéale de l’obtenir
  • Les résumés (les faits établis) : Etre capable de résumer la situation de manière à ce que l’interlocuteur réponde « c’est vrai »
  • Les étiquettes et l’audit des accusations : préparer les accusations que pourrait faire l’interlocuteur et les formuler par la tournure de phrase : « on dirait que… »
  • Les questions calibrées : Révéler grâce à des questions ce qui a de l’importance pour soi et son interlocuteur, et repérer les potentiels obstacles à un accord.
  • Les offres non monétaires : Préparer une liste de biens non monétaires qui pourraient avoir de la valeur pour l’interlocuteur

Quoiqu’il en soit, la négociation est un art qui s’apprend et qui demande de l’expérience.

A ce propos, je vous recommande vivement la lecture du livre – ne coupez jamais la poire en deux de Chris Voss, car il est riche d’enseignements

 Lien affilié Amazon : Ne coupez jamais la poire en deux – Chris Voss

Adopter une attitude positive

La positivité engendre de l’agilité mentale. Quand nous sommes dans un état d’esprit positif, nous pensons plus vite et nous avons plus de chances de collaborer et résoudre des problèmes (au lieu de lutter et de résister). C’est pourquoi, l’une des meilleures recommandations qui soit est de sourire et d’adopter une voix positive et enjouée.

Conclusion

Du fait que nous cherchons à satisfaire nos intérêts personnels avant tout, nous devons privilégier les relations gagnant-gagnant en visant la satisfaction d’intérêts réciproques. Pour ce faire, nous pouvons

  • Développer notre empathie et nous mettre à la place de l’autre
  • Expliciter clairement les intérêts de chacun
  • Apprendre à négocier pour traiter les points de désaccord
  • Adopter une attitude positive

Ressources

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Poser des questions et écouter

Découvrons l’importance de développer sa capacité d’écoute et prendre l’habitude de poser des questions. C’est parti pour quelques explications !

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Écouter et poser des questions

L’homme d’affaires et homme politique américain, Bernard Baruch, dit la chose suivante : La plupart des gens à succès que je connais sont ceux qui écoutent plus qu’ils ne parlent. (“Most of the successful people I’ve know are the ones who do more listening than talking.” Bernand M. Baruch). Cette phrase illustre l’un des principes les plus puissants pour réussir dans ses relations : l’écoute !

L’écoute est une marque de respect

D’une part, l’écoute est l’une des plus sincères formes de respect, car écouter c’est accorder de l’intérêt à son interlocuteur. 

Malheureusement, nous avons trop tendance à croire que pour développer de bonne relation il faut parler, parler et encore parler pour captiver son auditoire et se rendre intéressant. 

  • Qui n’a pas tendance à contrecarrer un argument instantanément plutôt que de laisser l’autre développer ?
  • Qui n’aime pas donner son avis ? 
  • Qui ne préfère pas prendre la lumière plutôt que laisser l’autre s’exprimer ? 

Pourtant, dans bien des situations, le meilleur comportement est de se taire et d’écouter. En plus de montrer de l’intérêt et du respect à l’autre, celui qui écoute s’arme d’une aura d’humilité. Car en écoutant, on se met dans l’ombre et on offre un temps à son interlocuteur pour briller.

Ecouter pour apprendre et s’enrichir

En parallèle, on peut aussi noter que l’on sous-estime souvent le bénéfice que peut tirer celui qui écoute : le simple fait d’apprendre.

Comme le dit le proverbe : Quand vous parlez, vous répétez ce que vous savez déjà. Mais si vous écoutez, vous pourrez apprendre quelque chose de nouveau !

En effet, en écoutant, on développe son ouverture à d’autres connaissances, d’autres avis, ou d’autres idées.

L’importance de poser des questions

Finalement le plus gros problème de la communication est que l’on écoute pas pour comprendre, on écoute pour répondre. 

A ce sujet, une habitude intéressante à développer est sans doute le fait de poser des questions pertinentes.  Autrement dit des questions qui invitent au dialogue et qui nous captivent suffisamment pour que l’on écoute la réponse. 

Quoiqu’il en soit, les questions offrent des bénéfices sur plusieurs points :

  • Elles offrent la possibilité à celui qui questionne d’enrichir ses connaissances
  • Elles témoignent d’une forme de respect et d’humilité
  • Elles sont une invitation au dialogue.

Rechercher l’intérêt, questionner puis écouter les réponses

Pour poser des questions qui attisent notre intérêt, la clé est de considérer chacun comme une source de découverte. Même un individu différent de nous en tout point a quelque chose à nous apprendre à coup sûr.

  • Le directeur a tout intérêt à discuter avec les salariés de son entreprise afin de comprendre leurs préoccupations et adapter sa stratégie en fonction
  • Un salarié peut tirer un grand bénéfice d’une discussion sur la vision de les contraintes de son patron surtout s’il veut oeuvrer au mieux pour l’intérêt de l’entreprise
  • Les individus que tout oppose politiquement ont sans doute beaucoup à apprendre du point de vue de l’autre bord.
  • Un geek en crypto monnaie peut nous aider à mieux comprendre le fonctionnement du bitcoin
  • Un voleur a sans doute des techniques à nous apprendre
  • Une personne âgée a surement une expérience enrichissante à raconter
  • Un SDF peut partager une leçon de vie ….

En fait, la clé est de considérer que chacun est meilleur que nous dans un domaine ou alors qu’il possède un avis ou une anecdote qui vaut la peine d’être écouté et qui peut nous faire grandir. 

Pour découvrir la question à poser, on peut d’abord se demander intérieurement :

  • Qu’est-ce que l’autre sait que je ne sais pas ? 
  • Dans quel domaine mon interlocuteur semble meilleur que moi ? 
  • Qu’a vécu l’autre que je n’ai jamais expérimenté
  • Sur quel sujet l’avis de mon interlocuteur diffère du mien?

Il suffit ensuite de poser une question en rapport avec le sujet que l’on a identifié puis se taire et écouter pour découvrir la réponse de son interlocuteur. 

Cinq astuce pour s’entraîner à poser des questions

A ce niveau on peut noter que le fait de poser des questions pertinentes est une habitude qui vient avec l’expérience. Il convient donc de s’entraîner à la développer. Voici une compilation de cinq astuces pour prendre l’habitude de poser des questions :

  • Privilégier les questions ouvertes pour inciter au dialogue. Par exemple demander : comment s’est passée ta journée ? vs est-ce que ta journée s’est bien passée ?
  • Se forcer à poser une question lorsqu’on ne comprend pas. A ce sujet, il existe un proverbe qui illustre bien l’importance de ce principe : Celui qui demande passe pour un idiot cinq minutes, mais celui qui ne demande pas reste un idiot toute sa vie.  « The person who asks is a fool for five minutes, but the person who does not ask remains a fool forever. » 
  • Apprendre à se questionner soi-même. Par exemples :
    • Noter dans un carnet de bord ses pensées et les questions qui nous occupent l’esprit
    • Se poser une question avant de dormir pour faire travailler son subconscient durant son sommeil
    • Prendre l’habitude de faire un travail d’introspection avant d’agir en se demandant par exemple comment aurait agi la personne que j’aspire à devenir (lien vers article : Agir conformément à ses valeurs)… 
  • Poser des questions sur des sujets favorables à la discussion comme par exemple discuter de points communs, demander un avis, questionner son interlocuteur sur ses centres d’intérêt… .
  • Utiliser des questions passe-partout. Dans le livre The coaching habit, l’auteur propose une série de sept questions pour développer son leadership. L’une d’entre elles peut être utilisée pour initier un grand nombre de conversations. Il s’agit de la question : Qu’avez-vous à l’esprit ?

Quoi qu’il en soit, même après la meilleure question, le défi reste le fait d’écouter la réponse et de combattre l’envie de prendre la parole et donner son avis. A ce propos on peut se rappeler que si l’on a deux oreilles et seulement une bouche c’est pour écouter deux fois plus que l’on ne parle !

Conclusion

L’un des principes clés pour développer des relations saines est d’écouter. L’écoute est un outil pour montrer du respect et de l’humilité à son interlocuteur tout en s’offrant la possibilité de s’enrichir personnellement. Une superbe habitude à développer est d’apprendre à interroger l’autre sur un sujet qui attise notre propre intérêt. 

Ressources 

The Coaching Habit – Michael Bungay Stanier (lien affilié)

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Agir conformément à ses valeurs

Comment développer des relations saines avec les autres et avec soi-même ? L’un des principes les plus puissants pour y parvenir est simplement d’agir conformément à ses valeurs. C’est parti pour quelques explications !

Vidéo

Se créer un vie qui reflète nos valeurs et comble notre âme

Il existe une infographie qui représente parfaitement le concept que je souhaite évoquer :

On y voit un « chef » ordonner à ses subalternes d’effectuer une tâche pour laquelle il ne participe pas.  Sur l’image à côté, on voit un autre chef effectuer la même tâche mais cette fois-ci il participe avec le groupe. 

Pour moi, cette représentation illustre le fait que pour réussir, il est important de pratiquer ce que l’on prêche. C’est en incarnant les comportements en lien avec ses idéaux que l’on influence les autres à les adopter. Cela fait écho à une citation de Gandhi « sois le changement que tu veux voir dans le monde ». En effet, c’est en agissant conformément à ses valeurs que l’on peut vivre en paix avec soi-même et tisser des relations saines avec les autres.

Comme l’a dit, le peintre, scénariste et dessinateur de bande dessinée américain, Bill Watterson, « vous créer une vie qui reflète vos valeurs et satisfait votre âme est une rare réussite. « Creating a life that reflects your values and satisfies your soul is a rare achievement. »)

S’inspirer des héros

Avoir le courage de lutter pour ses convictions est une compétence souvent associée à la figure du héros. Dans les différentes représentations (films, séries, romans…), les héros ont la capacité de se battre pour leurs valeurs malgré les difficultés que cela engendre. Par exemples :

  • Spiderman choisit de sauver les passagers d’un métro qui menace de s’écraser quitte à risquer sa vie et dévoiler son identité
  • En 2021 à Lyon, un SDF ose entrer dans une boutique en flamme pour sauver un commerçant à la merci de l’incendie. (Source : https://www.lci.fr/societe/video-incendie-a-lyon-un-sans-abri-sauve-la-vie-d-un-commercant-2203481.html)
  • Après avoir été écarté du pouvoir de la société Apple, Steeve Job met son égo de côté pour sauver la firme de la faillite en leur fournissant le code source de NextStep, le système d’exploitation qu’il développait dans sa nouvelle société.

A plus petite échelle, il existe de multiples exemples de gens qui font preuve d’actes de courage en osant rester fidèle à leur valeur.

  • Braver les règles et le service de sécurité pour soutenir son fils blessé 
  • Perdre quelques minutes de son temps pour aider une personne dans le besoin à traverser une route
  • Prendre sur soi pour ne pas accabler quelqu’un qui a commis une faute qui nous pénalise

Finalement, les personnes qui incarnent leurs convictions développent instantanément de la sympathie, de la fascination et une sorte d’influence naturelle.

Se créer mentalement un alter égo pour prendre des décisions

Je crois fermement que la faculté d’oser agir conformément à ses valeurs tel un héros est une composante du succès. Pour appliquer ce principe, une technique simple mais efficace consiste à se créer mentalement un alter égo qui possède les qualités que l’on aspire à incarner. 

A chaque fois qu’on est confronté à un choix, il faut se demander : Qu’aurait fait mon super héros mental à ma place ? ensuite il suffit agir conformément à la réponse

Une autre alternative est de se demander « De quel comportement serai-je le plus fier dans 5 min, 1 mois et 10 ans ? »

Par exemple, :

  • Est-ce que ce que la personne que j’aspire à devenir irait à la salle de sport ou resterait sur son canapé ?
  • Est-ce qu’un héros se lèverait pour laisser la place à une personne âgée dans le métro ?
  • Est-ce qu’en me couchant je serai plus fier d’avoir pris quelques minutes pour donner la direction à un inconnu ou d’avoir passé mon chemin sans le regarder ?
  • Est-ce que mon “moi idéal” offrirait un café à une connaissance ?

En agissant de la sorte, on vit en harmonie avec ses convictions, on devient finalement le super héros que l’on aspire à devenir et on inspire les autres à faire de même. La question est de savoir quelles valeurs incarner.

S’appuyer sur les grandes valeurs ont traversées les âges 

A ce propos, il semble exister des vertus et des qualités qui guident l’humanité depuis la nuit des temps et que l’Homme n’a cessé de transmettre et partager. 

Les religions codifient les valeurs qu’elles prônent dans des ouvrages et des rites. Les Lumières, les philosophes et les auteurs partagent des valeurs dans leurs écrits. Les parents inculquent leurs valeurs à leurs enfants en les éduquant. L’État regroupe les individus autour de valeurs communes. Les mangas, les films, les séries illustrent de nombreuses valeurs à travers les personnages.

Bref, il existe des tas de supports qui mettent en lumière des valeurs dont chacun peut s’inspirer.

Développer son éthique

Dans son livre, 12 leçons de rhétoriques pour prendre le pouvoir (lien affilié), Victor Ferry explique qu’il est important de développer une éthique et de s’efforcer d’agir de façon cohérente avec ses principes. 

Il présente cinq grandes éthiques dont on peut s’inspirer :

  • L’égalitarisme : « Agir en s’assurant d’accorder le même traitement à tous ».
  • Le libéralisme « Agir dans le but d’augmenter sa liberté économique, intellectuelle, géographique et celle des autres ».
  • L’utilitarisme « Agir en s’assurant que nos actes vont augmenter notre bien-être – économique, moral, physique – et celui des autres ».
  • L’idéalisme « Faire ce qui est juste et non ce qui est pratique ».
  • La responsabilité « Etre le changement que l’on veut voir dans le monde ».

L’auteur conseille : « Optez pour l’éthique qui vous convient le mieux et exercez-vous à la mettre en pratique lorsque vous prenez une décision. Bien que chaque éthique ait ses angles morts et ses limites, je vous conseille d’en choisir une et de vous y tenir. […] prenez une décision en fonction de votre éthique même si c’est inconfortable. Cet exercice répété vous permettra de renforcer la cohérence entre votre pensée et vos actes. Sur le long terme, le bénéfice sera inestimable : vous deviendrez une autorité morale aux yeux de votre public. 

Conclusion 

Une des clés de la réussite est d’agir agir conformément à ses valeurs. Le fait d’incarner ses convictions est une condition pour être en paix avec soi-même et tisser des relations saines avec les autres. Une pratique concrète à mettre en place est de se demander à chaque fois que l’on est confronté à un choix : de quelle décision on serait le plus fier dans 5 min, 1 mois et 10 ans ?

Ressources :

 

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