Votre idée va devenir une réalité – Fabien Olicard (Résumé) 

Fabien Olicard est un mentaliste, vidéaste et auteur de plusieurs best-seller. Dans son livre, Votre idée va devenir une réalité, il propose des méthodes, des outils et des astuces pour mener à bien ses projets qui s’appuient sur ses riches expériences. L’ouvrage s’organise en trois parties : 

  • Dans un premier temps, il clarifie le concept d’idée. 
  • Puis il explique comment transformer ses idées en objectifs concrets. 
  • Et enfin, il partage des conseils pour avancer dans la réalisation de ses projets.

Dans ce résumé, synthétisons l’essentiel des différents chapitres. C’est parti !

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Bonnes idées & étincelles de motivation éphémères

Des intentions, des envies, des pensées nous traversent continuellement l’esprit. Parfois une de ces idées fait germer une étincelle de motivation qui nous incite à la concrétiser. Le cerveau dépense alors de l’énergie pour que l’on se mette en mouvement. Les bonnes idées sont communes et faciles à avoir, mais c’est leur concrétisation qui est difficile.

Gérer sa motivation dans la durée

Le principal challenge se situe au niveau de la gestion de l’énergie. En fait, les idées induisent une sécrétion de dopamine qui génère un bonheur éphémère qui nous procure un boost d’énergie et de motivation. La difficulté est que le cerveau ne génère pas éternellement cette hormone du bonheur. Progressivement, l’énergie décroît et on perd notre motivation d’agir.  Plutôt que de persévérer, on a même tendance à passer d’idée en idée afin d’obtenir des shots de dopamine réguliers. Pour mener à bien ses projets, la capacité à mobiliser de l’énergie dans la durée est primordiale. 

Être flexible sur ses objectifs

En prenant l’exemple de son entraînement à la technique du saut de coupe, l’auteur démontre aussi l’importance d’être flexible sur ses idées. Plutôt que de travailler tête baissée sur l’obtention du résultat, il est parfois préférable de travailler sur la définition de ses objectifs et du processus pour les atteindre. Une idée a de grandes chances d’évoluer dans le temps.

Faire de ses idées des objectifs réalisables 

Le premier pas pour concrétiser une idée revient à la considérer comme un objectif précis, rationnel et cohérent avec ses désirs. Voici quelques conseils pour les définir : 

Identifier le pourquoi de l’objectif

Un objectif doit correspondre à une raison profonde, de sorte à ce que les motivations de le concrétiser coïncident à des envies réelles et précises. Pour ce faire, on peut se poser les questions suivantes : 

  • Quelles raisons me motivent à réaliser cet objectif ? 
  • Suis-je aligné avec ces raisons ? 

S’appliquer à rester lucide

L’excitation au démarrage tend à créer un champ de distorsion de la réalité qui fait que l’on est souvent moins lucide au début du projet. Pour pallier cette difficulté, Fabien Olicard propose de compléter par écrit une grille de démarrage afin de commencer sur de bonnes bases. Elle comprend trois points : 

  • Faire un état des lieux de sa situation avant de commencer
  • Prendre de la hauteur en faisant comme si l’on conseillait un ami qui se lançait dans le même projet
  • Imaginer le futur idéal une fois l’idée concrétisée

Se fixer des objectifs SMART

SMART est l’acronyme de : spécifique, mesurable, ambitieux, réaliste, temporel.

  • Spécifique : l’objectif doit être le plus clair possible.
  • Mesurable : l’objectif doit être associé à des indicateurs précis que l’on peut mesurer et suivre.
  • Ambitieux : l’objectif doit avoir de l’envergure afin que la motivation de l’atteindre soit suffisamment forte
  • Réaliste : l’objectif doit être calibré de façon à ce qu’il soit atteignable
  • Temporel : l’objectif doit avoir une date butoir et dépendre de délais honnêtes.

 

Fabien Olicard partage plusieurs recommandations pour se fixer des objectifs intelligents : 

  • S’assurer que l’objectif dépende de nous. C’est à dire, être en mesure de maîtriser les leviers tels que le temps, la rigueur et la méthode
  • Identifier et interroger des personnes qui ont eu un objectif transposable au nôtre  (sans négliger ceux qui ont échoué à aller au bout d’idées similaires).
  • Prévoir un rétroplanning en s’inspirant de l’arc narratif d’une histoire. C’est-à-dire considérer 5 étapes dans l’élaboration de son planning : l’exposition, l’élément déclencheur, les péripéties, le climax et la résolution.
  • Laisser une place à l’expérimentation et ne pas attendre avant de se lancer. L’auteur considère qu’il suffit d’avoir 10 % des réponses pour passer à l’action.

Maîtriser son temps

Le temps et l’énergie sont les composantes essentielles à contrôler pour mener à bien ses idées. 

Dans un premier temps, l’auteur suggère de bien gérer ses priorités. Pour se faire, il propose un outil appelé la matrice d’Eisenhower qui consiste à trier ses activités en fonction de leur urgence et importance. Le but est de traiter en priorité les tâches urgentes et importantes.

Dans un second temps, il est capital de comprendre qu’il faut créer de l’élan et rester en mouvement. Mais parfois, les tâches sont tellement conséquentes, qu’elles paraissent insurmontables et que l’on ne parvient pas à passer à l’action. Pour vaincre cette difficulté, une stratégie consiste à découper un résultat ambitieux en de toutes petites actions quotidiennes. 

Le dernier point revient à se projeter sur toute la durée du projet afin d’avoir une vision globale. Pour ce faire, il faut établir un échéancier en décrivant les principales étapes en partant de la fin. Ensuite, il convient de travailler sur un plan d’action pour avancer progressivement sur chaque objectif intermédiaire. Et enfin, il faut agir un peu tous les jours. Un point à garder en tête est l’importance de rester flexible. Cela consiste à revenir régulièrement sur son rétro planning pour s’assurer que l’on avance comme prévu et pouvoir l’adapter au fur et à mesure à la réalité du projet.

Aller jusqu’au bout de ses projets

Tirer profit de ses émotions et son ressenti

Fabien Olicard aborde d’abord la gestion de la déception. Il explique qu’un objectif peut être factuellement atteint, mais les émotions qui en découlent ne sont pas alignées avec l’accomplissement. Face à un état d’insatisfaction, la première chose est d’accepter les émotions négatives qui en découlent car elles sont des informations essentielles sur ce que l’on peut faire différemment. Pour en tirer profit, il peut être judicieux de trouver la cause de chaque émotion. Une astuce consiste à utiliser la technique des « pourquoi » successifs ou alors reformuler la situation si nécessaire. Ensuite, il convient de trouver des leçons à retirer de cette expérience. Enfin, il faut réfléchir à la manière dont les autres objectifs peuvent profiter de cet apprentissage.

S’entourer des bonnes personnes

L’auteur recommande de commencer un projet seul pour aller plus vite, puis construire progressivement une équipe qui permettra d’aller plus loin. Pour constituer cet ensemble, il est préférable que les personnes embarquées dans le projet : 

  • acceptent la vision et l’objectif
  • aient les bonnes compétences et expertise. 
  • aient un état d’esprit compatible 
  • fassent preuve d’une certaine joie de vivre
  • aient de bons soft skills (esprit d’équipe, négociation, capacité d’adaptation, curiosité, loyauté)

Eviter de tenir compte des critiques

Comme Dory dans le film Némo, il faut nager droit devant. L’auteur entend par là : ne se nourrir que des remarques constructives de son cercle de confiance, des personnes qui possèdent les données permettant d’avoir un conseil, des gens qui connaissent les tenants et aboutissants de qui l’on est, de ce que l’on fait et de pourquoi on le fait. Il propose cinq points à garder en tête : 

  • on ne peut pas s’isoler des critiques exagérées
  • on ne peut pas espérer se blinder à force de temps et de répétitions.
  • on n’est pas ce qu’on réalise.
  • Les remarques dures sont oubliées par leur auteur à l’instant même où elles sont prononcées. 
  • Les phrases blessantes donnent plus d’informations sur les peurs ou les frustrations des personnes qui les formulent que sur ce qu’elles prétendent réellement dire.

Célébrer les réussites (y compris les victoires intermédiaires)

Cette habitude et cet état d’esprit sont faciles et plaisants à adopter et ils contribuent à donner une source de motivation. Il faut retenir que chaque accomplissement mérite d’être regardé et célébré, notamment avec les contributeurs du projet. 

Une idée peut être de s’offrir un cadeau en guise de récompense dès lors qu’une étape est franchie. Fabien Olicard recommande d’appliquer ce concept à la vie professionnelle et personnelle.

Une autre astuce revient à noter régulièrement dans un carnet ses accomplissements (les bonnes nouvelles, les étapes franchies, les petites fiertés, tout ce qui a provoqué une vive émotion positive) et les relire pour se motiver.

Faire preuve de persévérance

La persévérance se résume au temps que l’on consacre à une tâche / objectif. L’auteur partage plusieurs principes pour persévérer : 

  • Se défaire de la pression
  • Se focaliser uniquement sur la prochaine étape
  • Considérer que l’on a droit à l’erreur
  • Tester rapidement les stratégies théorisées
  • Agir même sans motivation
  • Apprendre pour monter en compétences
  • Réduire la difficulté quitte à augmenter la fréquence
  • Demander de l’aide si besoin
  • Respecter ses engagements
  • S’auto-évaluer
  • Savoir renoncer

Gérer les obstacles en pensant solution

D’une part, il est important d’accepter les rebondissements car la seule certitude est que des obstacles se dresseront sur le chemin. Donc il est préférable de les anticiper en réfléchissant aux solutions pour les contourner. 

L’auteur suggère de se poser des questions du type : 

  • Qu’est-ce qui pourrait m’empêcher d’aller au bout de mon idée ?
  • Quels sont les obstacles qui pourraient me faire peur ? 
  • Qu’est-ce qui pourrait me ralentir ?
  • Quel événement pourrait me décourager ?

D’autre part, il est indispensable de penser « solution » en prenant l’habitude de tout considérer comme une opportunité, plutôt que comme un problème. Être orienté solution, c’est se focaliser sur ce qui est faisable plutôt que sur ce qui n’est plus possible.

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Argumentum ad personam – Discréditer le messager plutôt que le message

➽  Que faire lorsque l’on se retrouve dans l’incapacité de contrer les arguments de son adversaire. Un procédé rhétorique fallacieux consiste à attaquer personnellement l’interlocuteur plutôt que son message. Découvrons ce concept d’argumentum ad personam. C’est parti !

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Argumentum ad personam

Le procès de Socrate

Le philosophe Socrate fut accusé d’impiété et de corruption de la jeunesse. Au lieu de s’enfuir, il décida de rester à Athènes et de se défendre devant le tribunal.

Lors du procès, les accusateurs tentèrent de discréditer non pas ses arguments mais sa réputation. Ils le présentèrent comme un danger pour la société. Par exemple, ils soulignèrent ses relations controversées telles que son lien avec un dirigeant responsable de violences politiques à Athènes.

Malgré les attaques contre sa personne, Socrate maintint sa position et se concentra sur la quête de la vérité et l’examen critique des idées.

Malgré tout, le jury du tribunal d’Athènes déclara Socrate coupable et le condamna à mort. 

Pour ceux qui souhaitent avoir plus de détails sur l’incroyable histoire de ce procès, je vous invite à consulter l’épisode dédié que j’ai réalisé.

Quoiqu’il en soit, cet exemple illustre une pratique fallacieuse portant le nom d’argumentum ad personam.

Discréditer le messager plutôt que le message

L’argumentum ad hominem est un procédé rhétorique qui vise à attaquer directement l’adversaire plutôt que ses idées. Autrement dit, l’attaque est dirigée non pas contre l’argument ou le message, mais contre la personne qui le présente. La stratégie revient à discréditer l’interlocuteur en critiquant ses caractéristiques personnelles, ses actions passées, ses affiliations politiques, sa réputation ou tout autre aspect qui n’est pas directement lié à l’argument en question.

Utiliser l’argumentum ad personam, c’est dire par exemple :  

  • Les propos de Jane en faveur de l’égalité des genres sont sans valeur, car elle est connue pour ses opinions extrémistes et radicales.
  • Les affirmations de David sur le vaccin sont invalables car il n’a aucune formation médicale.
  • John est un menteur notoire donc quand il affirme que les changements climatiques sont réels, ses arguments sont forcément faux.

Un procédé fallacieux classique

L’argumentum ad personam est un sophisme sur-exploité. C’est le cas lorsque les politiciens se contentent de répondre que certaines idées sont invalables car elles sont émises par des personnes d’extrême droite ou d’extrême gauche. De la même façon, on observe que lors de débats sur les plateaux télé, de nombreux interlocuteurs se contentent d’attaques personnelles à l’encontre de leurs opposants. Il en est de même dans notre quotidien. Qui n’a jamais entendu un argument du style : 

  • Les recommandations nutritionnelles de Jacques sont sans valeur, car il est en surpoids.
  • Tom n’a pas d’enfant donc ses conseils éducatifs sont mauvais.
  • La proposition de loi du député en faveur de l’écologie est irrecevable car il a travaillé pour Total.

En fin de compte, l’argumentum ad personam revient à discréditer le messager pour altérer la valeur de ses propos. Le but final est de montrer qu’il faut se méfier de la thèse de son adversaire parce qu’il faut se méfier de mon adversaire.

L’ultime stratagème de la théorie de Schopenhauer

Dans l’art d’avoir tout raison, le philosophe allemand Arthur Schopenhauer recense la technique de l’attaque personnelle comme l’Ultime stratagème. Pour résumer et conclure en citant ses propos : 

“Si l’on s’aperçoit que l’adversaire est supérieur et que l’on ne va pas gagner, il faut tenir des propos désobligeants, blessants et grossiers. […] Quand on passe aux attaques personnelles, on délaisse complètement l’objet et on dirige ses attaques sur la personne de l’adversaire. […] Cette règle est très appréciée car chacun est capable de l’appliquer, et elle est donc souvent utilisée. La question se pose maintenant de savoir quelle parade peut être utilisée par l’adversaire.”

Ressources

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Le procès de Socrate

Découvrons dans cet épisode, l’histoire inspirante du procès de Socrate. C’est parti !

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Le procès de Socrate

Socrate est un philosophe grec de l’Antiquité. Il est notamment célèbre pour sa méthode d’interrogation et son engagement envers la recherche de la vérité. Certains l’apprécient pour ses enseignements quand d’autres le détestent pour sa manière de remettre en question les croyances traditionnelles.

En 399 av. J.-C., Socrate est accusé devant le tribunal athénien par trois de ses concitoyens, Mélétos, Anytos et Lycon. Les accusations portent sur la corruption de la jeunesse et l’impiété, c’est-à-dire le fait de ne pas croire aux dieux de la cité. Le procès de Socrate se déroule devant un jury de citoyens qui doit décider de son sort. Au lieu de s’enfuir ou plaider coupable pour réduire sa peine, Socrate décide de rester à Athènes et de se défendre devant le tribunal.

Lors du procès, les accusateurs tentent de le discréditer. Plutôt que de combattre ses arguments, ils l’attaquent sur sa réputation. Ils le présentent comme un danger pour la société. Ils soulignent ses relations controversées, telles que son lien avec Critias, un dirigeant des Trente Tyrans responsable de violences politiques à Athènes. Malgré les attaques contre sa personne, Socrate maintient sa position et se concentre sur la quête de la vérité et l’examen critique des idées. Il se défend en utilisant sa méthode de questionnement afin d’amener les jurés à réfléchir et à remettre en question les accusations portées contre son égard.

A la fin du procès, le jury du tribunal d’Athènes déclare Socrate coupable. L’accusation réclame la peine de mort en laissant au philosophe la possibilité de proposer une peine alternative s’il renonce à ses principes. Plutôt que de compromettre sa philosophie, Socrate décide de boire une coupe de poison.

Durant ses derniers moments, Socrate, fidèle à ses convictions, continue à discuter de sujets philosophiques avec ses disciples et amis présents. Il accepte la sentence de mort avec calme et sérénité et affirme que la philosophie est déjà une préparation pour la mort. 

 

Le procès de Socrate est un symbole de la quête de la vérité, de l’importance de l’examen critique des idées et de la défense de ses principes, même face à l’adversité.

Source : 

  • Wikipedia – Procès de Socrate : https://fr.wikipedia.org/wiki/Proc%C3%A8s_de_Socrate

 

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Les Règles Universelles de la Vie – Nabil Fanous  (Résumé) 

Nabil Fanous est un chirurgien, professeur universitaire et un éminent conférencier. Dans son livre, Les Règles Universelles de la Vie (lien affilié), il partage 27 principes sur la gestion du temps, l’épanouissement personnel et la réussite professionnelle.

Dans cette synthèse, découvrons l’essentiel des techniques et stratégies qu’il aborde. C’est parti !

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Les 27 règles

 

1 – Agir immédiatement et perfectionner plus tard

L’idée est de perdre la tendance à dire “je vais le faire” sans jamais s’atteler à la tâche. La clé est simplement de se forcer à passer à l’action pour initier le mouvement. Pour se faire, une astuce consiste à fractionner les tâches qui paraissent insurmontables en de petites étapes.

2 – Oser demander ce que l’on veut (au moins une fois)

Par peur d’être impoli, par conformisme ou pour ne pas déplaire aux autres, nous préférons garder le silence plutôt que d’exprimer ce que l’on souhaite réellement. A l’opposé, Nabil Fanous conseille d’exprimer ses souhaits une seule et unique fois. Il propose six astuces pour formuler une demande efficace : 

    • commencer par des mots simples comme “j’aimerais” ou “puis-je”
    • être bref
    • être réaliste
    • rester cordial
    • maintenir le contact visuel
    • rester silencieux une fois la demande formulée

3 – Commencer une critique par un compliment et un argument par un accord

Premièrement, nous avons tendance à facilement garder en tête les critiques et à en vouloir au porteur du message. Deuxièmement, nous sommes aussi plus prompts à critiquer qu’à faire des compliments. Pour rester estimé et respecté, l’auteur suggère, au contraire, d’être généreux avec ses compliments et bref avec ses critiques. Il donne plusieurs techniques : 

    • commencer par un compliment avant d’enchaîner sur une critique. 
    • aborder les points forts avant les points faibles
    • citer un point d’accord avant d’argumenter sur un désaccord
    • En cas de désaccord total, il vaut mieux simplement dire “ je comprends votre point de vue”.

4 – Se tenir droit et regarder devant

La première impression se cristallise en seulement quelques secondes. Sans même que l’on ait besoin de prononcer un seul mot, notre posture et notre regard influencent la manière dont les autres nous perçoivent : 

    • Une posture assurée et un regard posé— sont les signes révélateurs de votre confiance en vous.
    • Une posture affaissée et un regard vague— sont le Roi et la Reine des mauvaises premières impressions

Voici quelques conseils dispensés par l’auteur sur le sujet : 

    • avoir une tête haute, un cou bien droit et un menton dégagé
    • balancer doucement les bras
    • adopter une démarche talon-pointe
    • regarder droit devant lorsqu’on marche
    • regarder droit dans les yeux lorsqu’on parle

5 – Écouter avant de parler

L’art d’écouter a pratiquement disparu. Nous avons tendance à interrompre les autres pour essayer de prendre la parole ou nous feignons d’écouter car nous réfléchissons à notre prochaine tirade ou encore nous nous perdons dans nos pensées .

La capacité d’écoute est pourtant une force magnétique. Paradoxalement, les individus capables de prêter attention aux gens qui les entourent, trouvent plus facilement l’attention des autres. C’est pourquoi, il est préférable de faire l’effort d’écouter attentivement les gens, et parlez seulement si nécessaire. A ce propos, il est important de se concentrer à la fois sur ce que l’on entend et ce que l’on voit car une grande partie du message est non-verbal.

6 – Eliminer, déléguer et réduire ses tâches

Une première clé revient à éliminer le superflu en prenant plusieurs habitudes : 

    • arrêter de consulter son téléphone, ses e-mails et ses réseaux sociaux sans cesse.
      • limiter leur consultations à seulement 3 créneaux de 10 à 15 minutes par jour
      • mettre en place des notifications silencieuses
      • bloquer et se désabonner des applications non essentielles
    • Supprimer ses comptes e-mails inutiles
    • Éliminer la télévision et les abonnements (câbles, journaux, Netflix…)

Une seconde piste consiste à prendre l’habitude de déléguer. Pour ce faire, il convient d’expliquer clairement le résultat à accomplir et veiller à vérifier et revérifier le travail.

Enfin la dernière option consiste à réduire ses tâches. Cela revient par exemple à : 

    • supprimer les parties inutiles 
    • compresser le délai de réalisation (loi de Parkinson)
    • supprimer les parties inutiles 
    • consulter uniquement le début, les titres des paragraphes et la fin d’un texte pour gagner du temps

7 – Jouer sur l’absence

Pour reprendre une expression de l’auteur : “La première cuillère de miel est un délice, la dixième est un supplice”. L’auteur entend par là qu’il faut veiller à ne pas dévaloriser sa présence en l’offrant en excès. Pour appliquer le principe de rareté, la principale stratégie repose sur la notion d’offre et de demande.

    • espacer judicieusement ses interactions sociales
    • ne pas appeler trop souvent
    • ne pas abuser de l’hospitalité de ses hôtes
    • ne pas parler trop longtemps

8 – Mettre ses problèmes sur papier

Écrire ses inquiétudes est un excellent moyen de ne pas encombrer son cerveau de choses inutiles. De plus, la prise de note à la main favorise l’apprentissage actif, car ce comportement nous force à reformuler nos idées et pensées.

Pour faciliter la résolution d’un problème, l’auteur propose la règle des 5-minutes qui se compose de quatre étapes : 

    1. écrire le problème sur une feuille de papier
    2. noter toutes les solutions possibles
    3. comparer les solution
    4. sélectionner la meilleure

Il suggère également de tenir une liste de priorités et de garder des blocs notes et stylos partout à proximité.

9 – Envisager, à la fois, le pire scénario et le scénario le plus probable

Dans un premier temps, il est inutile de s’inquiéter de choses futiles. L’auteur juge qu’un problème est insignifiant s’il peut être oublié d’ici 6 mois. Dans un second temps, si la préoccupation est vraiment sérieuse alors il est sage d’envisager le pire scénario et l’option la plus susceptible de se produire. La plupart du temps, la pire issue sera plus qu’improbable et elle engendrera une situation acceptable. Au final, il faut s’attendre au scénario le plus probable… tout en sachant que l’on pourra toujours survivre au scénario improbable. 

10 – Viser le bonheur

Nabil Fanous partage quatre secrets pour vivre heureux :

    • travailler et rester occupé. Le bonheur, ce n’est pas posséder des choses… mais faire des choses. Le fait de travailler et de rester occupé chasse la négativité et donne un but. Si l’on apprécie ne rien faire c’est uniquement si l’on vient de faire quelque chose. Plus on travaille dur pendant la semaine— plus on apprécie son week-end.
    • Avoir des attentes exaltantes.  Des objectifs enthousiasmants créent un sentiment d’impatience qui nous pousse à croquer la vie à pleine dent
    • Rester en bonne santé. Voici plusieurs clés à ce sujet : 
      • prévenir plutôt que guérir en faisant des contrôles et examens réguliers
      • avoir une bonne nutrition
      • faire de l’exercice physique
      • être occupé mentalement
      • Éviter les risques physiques
      • Contrôler son poids corporel
      • éviter les déclencheurs psychologiques et physiques de stress
    • Avoir un réseau de famille et d’amis. L’être humain est un animal social qui a besoin de se sentir soutenu et aimé. La solitude est un tueur silencieux. Pour ne pas se retrouver seul, il convient d’entretenir ses réseaux intimes en passant du temps avec ses amis et sa famille. C’est pourquoi l’auteur recommande de réserver à minima 5 min par jour pour appeler ses proches.

11 – Ne rien faire lorsqu’on ne sait pas

Lorsqu’on hésite entre plusieurs options, il ne faut pas se sentir obligé d’agir sous la pression. Il est préférable d’attendre et ne rien faire, quitte à ne choisir aucune option. Le temps révèle l’importance des problèmes. Soit ils perdent de l’importance et disparaissent, soit ils prennent de l’ampleur. Le fait d’attendre permet d’entrevoir progressivement les aspects positifs et négatifs de chaque option. Tôt ou tard, le temps met à jour la bonne option. Donc si l’on hésite, il faut prendre son temps avant d’agir.

12 – Ne rien dire lorsqu’on ne sait pas quoi dire

Même si le silence est gênant, il est préférable de rester silencieux si l’on ne sait pas comment réagir. Mieux vaut maintenir une expression neutre et détendue plutôt que de s’engager dans un mouvement de fuite ou de combat. Si quelqu’un insiste pour obtenir une réponse, il convient de botter en touche en disant : “je vais y réfléchir”.En cas de confrontations, il est préférable d’écouter plutôt que de parler. Il y a du pouvoir… à ne rien dire ! 

L’auteur recommande également d’éviter d’aborder les sujets du “trio tabou” que sont le sexe, la religion et la politique.

13 – Ne pas jouer avec ce que l’on ne peut pas se permettre de perdre

La malchance finit toujours par frapper. C’est pourquoi il ne faut ni se fier à la chance ou à son intelligence et ne jamais jouer avec un bien crucial. La clé est de ne choisir uniquement les options où le risque est acceptable. Mieux vaut ne pas prendre le paris si l’on ne peut pas se permettre de perdre. A ce sujet, l’auteur recommande d’éviter tous les jeux de hasard.

14 – Arrêter immédiatement les comportements qui génèrent de l’angoisse

Notre système d’alarme interne est vieux de quatre millions d’années. Lorsque l’on ressent de l’angoisse, celà signifie que des problèmes potentiels se trament. Dans ce cas, il est préférable de commencer à réfléchir, essayer de comprendre pourquoi on ressent cela afin d’identifier et traiter les problèmes sous-jacents.

15 – Créer des habitudes qui nous simplifient la vie

Un modèle d’habitudes repose sur des routines spécifiques qui se répètent quotidiennement. Le fait d’adopter des actions automatiques répétitives possède un côté rassurant et agréable. Les habitudes nous permettent de faire des choses sans réfléchir en nous épargnant un effort mental. On peut ainsi gagner du temps et s’éviter un stress en réduisant le nombre de décisions à prendre. Voici trois principes pour développer des habitudes intelligentes : 

    • Définir un comportement attrayant pour le cerveau
    • Répéter la nouvelle habitude pendant un mois
    • Impliquer une autre personne dans sa mise en place

16 – Préférer le mono-tâche au multi-tâches

Le culte du multitâches est une erreur car en essayant de tout faire et de ne rien rater, on passe à côté de tout. A l’inverse, le mono-tâche permet une meilleure concentration et productivité, tout en restant dans le moment présent.

Une alternative élégante est le multi basculement, c’est-à -dire passer d’une tâche à l’autre mais se focaliser pleinement sur la tâche en cours lorsqu’on l’exécute. Cela revient, par exemple, à se concentrer pleinement sur les personnes à qui l’on parle. 

Nabil Fanous suggère aussi de laisser nos yeux choisir la tâche à effectuer. C’est-à -dire privilégier les activités qui occupent notre esprit à l’instant T.

17 – Considérer que rien n’est gratuit

Du point de vue de l’auteur, tout ce qui se passe entre les gens est un échange, dans le sens où l’on obtient jamais quelque chose pour rien. Pour chaque cadeau, nous devons céder quelque chose d’une valeur égale ou supérieure. Ainsi il faut toujours se méfier lorsqu’on reçoit quelque chose de gratuit en apparence. 

18 – Considérer que les gens ne changent pas

Le patrimoine génétique des individus a plus d’influence sur leur personnalité et sur leurs talents que l’éducation qu’ils reçoivent. La biologie l’emporte sur l’environnement. C’est pourquoi les gens ne changent pas facilement et même s’ils changent, ils reviennent souvent en arrière. L’auteur propose tout de même d’essayer de changer les gens une fois ou deux mais d’abandonner si les tentatives sont infructueuses.

19 – Changer de méthode pour changer de résultat

La “graine A” donne toujours la “plante A”. Il faut comprendre par là que si l’on veut une autre plante, il faut essayer une autre graine ! Autrement dit, nous avons tendance à refaire souvent la même chose… en espérant un résultat différent ! Or la même action induit souvent la même réaction. Pour changer de résultat, il faut changer l’action initiale. 

20 – Se comparer à soi plutôt qu’aux autres

Généralement nous pensons à ce que les autres ont et nous regardons ce que nous n’avons pas. En réalité, il vaut mieux faire l’inverse : penser à ce que les autres n’ont pas et penser à ce que l’on a soi même. D’une part, il vaut mieux compter ses bénédictions plutôt que ses peines, car la majorité de nos envies ne seront jamais assouvies.

D’autre part, il y aura toujours une personne meilleure que nous ! D’où l’importance de ne pas regarder ce que les autres ont.

En parallèle, il est judicieux de faire une liste de nos gratitudes et de se souvenir des malheurs qui auraient pu nous arriver mais qui ne se sont pas produits.

21 – Apprendre des erreurs des autres

Pour citer les mots du livre, “il est plus intelligent d’utiliser un médicament testé scientifiquement, que d’essayer un médicament expérimental”. 

Même s’il est nécessaire d’apprendre de ses propres erreurs, il faut comprendre que les leçons apprises par l’expérience sont généralement douloureuses. C’est pourquoi Nabil Fanous suggère d’apprendre, en priorité, des erreurs des autres. En tout cas, il recommande de noter toutes ses erreurs dans un carnet et de les relire régulièrement.

22 – Être digne de confiance, mais être vigilant lorsqu’on fait confiance aux autres

Du fait que la confiance est complexe, il est préférable de suivre son instinct lorsqu’on doit faire confiance aux autres. En parallèle, il faut aussi considérer que la confiance s’acquiert avec le temps. Par défaut, il vaut mieux ne pas accorder une confiance aveugle aux autres, en particulier dans les trois domaines suivants : argent, amour et santé. Pour reprendre les mots du texte : “Ne donnez jamais un chèque en blanc à la confiance et assurez-vous de couper les cartes ! “

Un autre point essentiel concerne la confiance que l’on se doit d’inspirer. La règle d’or est de toujours tenir ses promesses pour ne jamais trahir les gens qui nous font confiance. Un “oui” est un serment et une parole est un contrat signé. Ainsi, mieux vaut ne pas s’engager si l’on est pas certain de tenir promesse.

23 – Ne pas se venger

Nous avons trop souvent tendance à suivre la voie de la colère. Lorsque quelqu’un nous fait une crasse, on essaye de se venger. Or du point de vue de l’auteur, “Chercher à se venger, c’est comme avaler du poison… et s’attendre à ce que l’autre personne en meurt !”. Plutôt que de se concentrer sur ce qui est mauvais pour l’adversaire, il est préférable de se viser ce qui est bénéfique pour soi. 

24 – Toujours avoir un filet de sécurité

Il est plus sage d’avoir une stratégie de secours lorsque les enjeux sont importants (au niveau familial, professionnel, financier,…). Un plan B est réconfortant et permet d’appréhender les situations plus sereinement. Pour reprendre un vieil adage : “il ne faut pas mettre tous ces œufs dans le même panier”. Autrement dit, il vaut mieux éviter de dépendre d’une seule option. 

25 – Porter attention à son apparence

L’apparence générale détermine la façon dont le monde nous perçoit. Des études montrent que les personnes attirantes physiquement sont traitées plus favorablement et que la tenue vestimentaire, le regard ou encore la prestance ont plus d’impact que la personnalité lors d’une première rencontre. C’est pourquoi, l’auteur conseille de faire l’effort de se mettre en valeur chaque jour afin de faire une bonne première impression.

Le test du miroir est un exercice efficace pour évaluer la perception que l’on a de notre apparence. Cela consiste à se poser la question : Qu’est-ce que je ressens lorsque je me regarde dans le miroir le matin ? Si les sentiments sont incohérents avec le reflet dans la glace alors on a une fausse expression et il faut alors travailler sur son apparence.

L’auteur termine ce chapitre en abordant la question du vieillissement. Il explique que les personnes attrayantes commencent à connaître un véritable revirement de situation en vieillissant. Il compare la beauté à la richesse de la manière suivante : “c’est bien plus facile de commencer pauvre et de continuer à vivre modestement, que d’être riche un jour et pauvre le lendemain !”

26 – Agir comme un gagnant

Le plus important face aux inévitables coups durs de la vie est notre capacité d’y faire face. A ce niveau, l’adoption du bon état d’esprit est primordial, car une simple pensée peut soit nous renforcer ou soit nous briser. Autrement dit : Notre bien-être est principalement contrôlé depuis… notre tête !

Nabil Fanous partage plusieurs recommandations à ce sujet : 

    • ne pas s’attarder sur le passé
    • ne jamais céder ou abandonner
    • éviter de se comporter comme un perdant 

En se comportant comme un gagnant, les autres nous traiteront comme tel.

27 – Vivre dans le présent en se concentrant sur chaque minute

Pour paraphraser Nabil Fanous : [La vie] “c’est le seul film en direct dans lequel vous pouvez jouer, rectifier votre rôle et avoir du plaisir ; Le film d’hier ne peut être rembobiné, et le film de demain n’est pas encore sorti ! Mais aujourd’hui vous appartient, à vous de le façonner et d’en profiter.”

L’ultime secret pour une vie heureuse revient à se concentrer sur chaque minute de sa vie.

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Jésus à un match de foot (Histoire inspirante)

Découvrons dans cet épisode une histoire inspirante mettant en scène Jésus à un match de foot. C’est parti !

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Jésus à un match de foot

La veille d’un match, trois amis prennent un verre dans un pub animé de la ville. Au cours de la soirée, ils aperçoivent un homme entièrement vêtu de blanc, assis tout seul à une table. Percevant leur regard, l’inconnu les invite à s’installer à sa table. 

Il dit s’appeler Jésus et leur explique qu’il apprécie l’ambiance du lieu avant un match, mais il n’a jamais eu l’occasion d’assister à l’un d’entre eux. Interloqués, les trois amis décident de lui offrir le billet pour le lendemain.

Le jour de l’événement, ils se retrouvent dans les tribunes. Le match oppose les “rouges catholiques” et les “verts protestants”.  

La partie commence et sur une action décisive, les catholiques ouvrent le score. Jésus explose de joie et applaudit à tout rompre. 

Après la première mi-temps, les protestants égalisent sur une contre-attaque. Jésus laisse exploser sa joie une nouvelle fois. 

Un supporter surpris lui demande : “De quel côté es-tu mon garçon ?”

Jésus, très excité par la rencontre, répond : “Oh, je ne soutiens aucun des deux camps. J’apprécie simplement le match”. 

Le supporter se tourne alors vers son voisin en ricanant et dit : “Hmm, voilà un athée !”

Sources

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8 systèmes de recherches alternatifs à Google

Découvrons dans cet épisode, 8 systèmes de recherches alternatifs à Google dont vous ignorez certainement l’existence. C’est parti !

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La suprématie de Google

Google domine complètement internet. Son puissant algorithme propose aux utilisateurs les ressources du web les plus adaptées à leurs requêtes. Cependant, Google est-il impartial vis-à-vis des sites qu’il met en avant ? N’a-t-il pas tendance à prioriser les contenus les plus divertissements, les plus populaires et qui, in fine, favorisent son business modèle ? Que se passe-t-il lorsque les besoins des utilisateurs sont incompatibles avec les intérêts de Google ?  L’algorithme exclut-il certains contenus même si ces derniers coïncident mieux avec les requêtes des utilisateurs ? Google privilégie-t-il de mettre en avant des pages spécifiques malgré tout  ? 

En tout cas, sachez qu’il existe des moteurs de recherches qui offrent une alternative à Google, en particulier pour des besoins spécifiques.

8 systèmes de recherches alternatifs à Google

www.refseek.com

Pour faire des recherches sur des ressources académiques.

Ce moteur de recherches référence des milliards de documents tels que des pages web, des livres, des encyclopédies, des journaux, etc . Les internautes ont ainsi accès à des ressources académiques sans être parasités par des contenus commerciaux ou sponsorisés.

www.worldcat.org

Pour découvrir les collections des bibliothèques de la planète

Cette plateforme liste les ouvrages détenus par des milliers de bibliothèques du monde. Le contenu référencé comprend à la fois des livres plus ou moins rares, des revues, des films, des chansons, des documents généalogiques… .

https://link.springer.com

Pour accéder à plus de 10 millions de documents scientifiques

Ce moteur de recherches offre un accès en ligne à des publications scientifiques de haute qualité, ainsi que des outils de recherches avancées pour faciliter la consultation des documents.

www.bioline.org.br

Pour découvrir les publications scientifiques dans le domaine de la biologie

Ce site fournit un accès libre à des revues de recherches qui sont publiées dans des pays en développement. L’organisme contribue ainsi à améliorer la connaissance dans des domaines tels que la santé, la biodiversité, l’environnement ou le développement international.

http://repec.org

Pour consulter des millions de publications dans le domaine de l’économie

Cette plateforme facilite la collaboration en centralisant de nombreux ouvrages d’économie. Les utilisateurs peuvent accéder gratuitement aux différentes ressources ainsi qu’à des outils de recherches avancés.

www.science.gov

Pour rechercher les sites scientifiques via un moteur de recherches

Ce portail offre un accès à des travaux de recherches et des informations techniques issus d’organisations scientifiques. Le site référence plus de 60 bases de données, plus de 2200 sites internets et plus de 200 millions de ressources.

www.pdfdrive.com

Pour télécharger gratuitement des millions de livres au format PDF

Il s’agit d’un moteur de recherches pour des fichiers PDF. Plus de 80 millions d’eBooks sont téléchargeables gratuitement depuis la plateforme. Il n’y a ni publicité, ni limites de téléchargement.

www.base-search.net

Pour consulter de nombreuses recherches académiques

Cette plateforme de recherches bibliographiques référence des ressources du monde entier provenant de bibliothèques universitaires, d’archives ouvertes, de bases de données bibliographiques et des dépôts institutionnels. Les utilisateurs ont ainsi accès à une grande variété de documents comme des articles, des rapports, des livres, des dissertations… .

Liens des 8 systèmes de recherches alternatifs à Google

  • www.refseek.com
  • www.worldcat.org
  • https://link.springer.com
  • www.bioline.org.br
  • http://repec.org
  • www.science.gov
  • www.pdfdrive.com
  • www.base-search.net

Source de l’idée

  • https://9gag.com/gag/a1P7r3v?ref=android

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Deep work – Cal Newport  (Résumé) 

Cal Newport est un auteur et professeur de sciences informatiques. Dans son livre, Deep work (lien affilié), il partage ses conseils pour travailler efficacement en restant concentré sur ses tâches. Dans la première partie, il détaille l’étonnant principe de travail en profondeur. Dans la seconde partie, il donne quatre règles pour l’appliquer dans nos vies afin de retrouver la concentration dans un monde de distractions. Pour ce résumé, reprenons l’essentiel des différents chapitres du livre. C’est parti ! 

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Le travail en profondeur

A cause des outils de réseaux, nous avons tendance à de plus en plus fournir un travail superficiel. Les distractions récurrentes nous empêchent de nous concentrer pleinement sur nos tâches. Le problème est que pour créer de la valeur et un travail de qualité, la concentration est essentielle. 

Cal Newport constate que les personnes influentes ont la faculté d’avancer sur leurs projets dans un état de concentration absolue. C’est ce que l’auteur appelle le travail en profondeur. Pour lui, l’habileté à travailler en profondeur est une compétence indispensable à acquérir si l’on veut réussir. Il développe son hypothèse en plusieurs points : 

Le travail en profondeur est une expérience d’une grande valeur

La pensée économique actuelle affirme que la croissance et l’impact sans précédent de la technologie créent une restructuration massive de notre économie. Les machines intelligentes tendent à prendre une place de plus en plus importante et la technologie risque de rendre obsolète de nombreux emplois. A noter également que les progrès technologiques facilitent aussi et surtout le travail de ceux qui savent s’en servir. 

Les futurs gagnants de la nouvelle économie

Trois groupes d’individus peuvent tirer leur épingle du jeu : 

  • les salariés extrêmement qualifiés capables de travailler et de produire des résultats à l’aide de machines complexes
  • les superstars, c’est-à-dire les meilleurs dans leur disciple. Car de nos jours, les entreprises peuvent faire appel aux services de travailleurs partout dans le monde grâce à la technologie.
  • les propriétaires, autrement dit, les personnes qui investissent dans les nouvelles technologies.

En tout cas, Cal Newport liste deux capacités essentielles pour réussir dans la nouvelle économie : 

  • La capacité d’apprendre et maîtriser rapidement les choses difficiles
  • La capacité à produire un travail d’un niveau exceptionnel, en termes de qualité et de rapidité.

Pour lui, ces compétences sont conditionnées par la faculté de réaliser un travail en profondeur, qui nécessite une concentration intense et une pratique délibérée.

La pratique délibérée

D’un point de vue neurologique, lorsque nous effectuons une tâche avec concentration, nous cimentons des circuits neuronaux spécifiques qui nous permettent, in fine, d’être plus efficaces. Pour ce faire, il est indispensable de se concentrer intensément sans être distrait. La production d’un travail d’excellente qualité est égal au temps passé sur la tâche multiplié par l’intensité de la concentration. 

Pour tirer partie de cette loi de productivité, il est important de dédier des créneaux entiers à un travail très intense qui ne souffre d’aucune interruption. La pratique délibérée d’une activité sur de longues périodes ininterrompues est la clé.

Le travail en profondeur est une expérience rare

La culture de la connectivité

Cal Newport constate que les tendances actuelles du monde du travail sont en contradiction avec le travail en profondeur. L’open space, la communication rapide via les messageries instantanées ou la nécessité d’être présent sur les réseaux sociaux impliquent des distractions qui nuisent à la concentration.

La culture de la productivité

La recherche incessante de la productivité nuit également au travail en profondeur. Pour prouver leur valeur, les travailleurs cherchent à montrer qu’il font beaucoup de choses. Ils s’affairent à traiter des tâches administratives, envoyer et répondre à des e-mails à toute heure, participer à des réunions en permanence, soumettre des idées à tout le monde. Mais paradoxalement, ces tâches n’ont que très peu de valeur ajoutée.

La culture d’internet

De plus, l’omniprésence des tâches en lien avec les réseaux sociaux (les tweets, likes, photos taggées, les posts) n’apportent que très peu de valeur pour les entreprises et leurs employés.

En fin de compte, les tendances énumérées précédemment se développent mais perturbent la concentration. Le travail en profondeur devient ainsi de plus en plus rare. Ainsi, les personnes capables de privilégier la profondeur de concentration ont un boulevard pour récolter de magnifiques fruits.

Le travail en profondeur est une expérience riche

La dernière hypothèse est que le travail en profondeur n’est pas seulement bénéfique sur le plan économique, mais il produit aussi une certaine tranquillité et sérénité. Le fait d’accroître le temps passé dans un état de profondeur de concentration donne du sens et apporte une grande satisfaction professionnelle. On peut noter que le sens provient davantage des efforts mis dans la pratique plutôt que de l’accomplissement des résultats.

A ce propos, l’état mental optimal survient lorsque le corps ou l’esprit sont utilisés jusqu’à leurs limites dans un effort volontaire en vue de réaliser quelque chose de difficile et d’important. 

Finalement, ce dernier argument sur le travail en profondeur est une vision assez philosophique. En tout cas, pour Cal Newport, l’épanouissement passe par le fait de viser une pratique délibérée dans un état de concentration extrême.

Les quatre règles pour favoriser le travail en profondeur

Pour faire de sa vie professionnelle une existence axée sur la profondeur de concentration, l’auteur partage un programme organisé autour de quatre règles strictes.

Règle n°1 : Instaurer des routines et des rituels

L’un des principaux obstacles à l’accès au travail en profondeur est l’envie de porter son attention sur quelque chose de plus superficiel. Pour éviter ce désagrément, il est nécessaire de s’appuyer sur sa force de volonté . Le problème est que notre quantité de volonté est limitée et diminue à mesure qu’on l’utilise. C’est pourquoi Cal Newport suggère d’instaurer des routines et rituels afin de minimiser la quantité d’énergie nécessaire au basculement vers un état d’intense concentration non interrompue. Il propose plusieurs stratégies : 

Choisir sa propre philosophie de la profondeur

En fait, il existe plusieurs moyens d’intégrer le travail en profondeur à sa vie professionnelle : 

  • La philosophie monastique consistant à se couper drastiquement de toute distraction à l’image d’un moine qui s’isole dans son monastère durant une longue période.
  • La philosophie bimodale dont l’approche revient à consacrer une partie de sa journée à des activités profondes (par exemple le matin) et à laisser le reste ouvert à n’importe quelle autre tâche. 
  • La philosophie rythmique dont le but est d’entamer régulièrement des séances de travail en profondeur et de les transformer en simple habitude. Par exemple en se consacrant des créneaux hebdomadaires réguliers pour s’isoler et avancer sur ces travaux.
  • La philosophie journalistique consistant à caser dans son emploi du temps des créneaux pour travailler en profondeur dès que l’on en a l’occasion (même si la séance ne dure que quelques minutes).

Du point de vue de l’auteur, la philosophie journalistique est idéale mais demeure difficile à mettre en application.

Ritualiser

Contrairement à la croyance populaire, les meilleurs créateurs ne fonctionnent pas à l’inspiration. Leurs créations naissent d’un travail discipliné et régulier. Pour reprendre les mots du texte : “Les grands esprits créatifs pensent comme des artistes, mais travaillent comme des comptables.” 

Bien qu’il n’existe pas de rituel universel, il convient de prendre en compte le lieu et la période de travail durant ses phases de pratique délibérée. Il ne faut pas hésiter à utiliser les grands moyens quitte à modifier radicalement son environnement de travail. L’auteur illustre ses propos avec l’exemple de JK Rowling. Durant l’écriture de la saga Harry Potter, la romancière s’est installée dans une suite d’un palace près du château d’Édimbourg afin de pouvoir travailler sereinement. 

Le but est de choisir un lieu qui favorise l’exécution en profondeur d’une tâche, qui réduit la tendance à procrastiner et qui renforce la motivation et l’énergie.

Ne pas travailler seul

Même si la relation entre le travail en profondeur et la collaboration est délicate, le fait de collaborer peut s’avérer fructueux notamment pour accroître la qualité du travail.

En tout cas, il convient de garder en tête les deux choses essentielles : 

  • Les distractions détruisent la profondeur de concentration.
  • Les réflexions sont de meilleures qualités lorsqu’elles sont issues de plusieurs avis

En fait, l’idéal est de travailler à la fois dans les espaces communs pour échanger et s’inspirer des idées des autres, tout en conservant un endroit où s’isoler pour travailler en profondeur.

Diriger la manœuvre à la manière d’une entreprise

Cal Newport propose quatre principes pour développer le travail en profondeur dans son organisation : 

  • identifier un petit nombre de résultats ambitieux à obtenir afin de se concentrer uniquement sur ce qui est primordial 
  • définir des indicateurs stratégiques pour orienter ses résultats dans la direction souhaitée
  • Disposer les indicateurs sur un tableau d’affichage pour rappeler la direction
  • Faire régulièrement le point pour créer une cadence de responsabilisation

Être paresseux

Pour l’auteur, l’oisiveté est d’une importance capitale car elle favorise l’apparition d’idées et contribue à refaire le plein d’énergie. Les activités de détente comme marcher dans la nature, écouter de la musique, passer du temps avec ses proches aident implicitement à mieux travailler en profondeur. 

Règle n° 2 : Alterner les périodes de travail et les temps de détente

Programmer des plages de distraction

Pour se concentrer intensément, une clé est d’apprendre à son esprit à se débarrasser de sa dépendance à la distraction. Pour ce faire, Cal Newport propose de définir des plages de distraction programmées juste après des périodes de concentration intense afin de se détendre et utiliser les réseaux uniquement à ce moment-là. Ce principe fonctionne même si l’on est obligé d’utiliser très fréquemment Internet et de répondre rapidement aux e-mails. L’objectif final est de faire en sorte que la journée reste vierge de toute utilisation d’Internet exceptée durant les périodes de distractions. 

Utiliser la méditation productive

Une autre stratégie est d’utiliser la méditation productive. Cela consiste à tirer profit des périodes où l’on est occupé physiquement, mais pas mentalement (la marche, la course à pied, la conduite, la douche) pour se concentrer exclusivement sur un problème professionnel donné. Par exemple, une habitude peut être de programmer un temps pour  marcher en cours de journée afin de méditer un problème spécifique. 

Règle n° 3 : Abandonner les réseaux sociaux

Appliquer la loi de Pareto

Les réseaux sociaux fragmentent le temps dont nous disposons et nuisent à notre faculté de concentration. C’est pourquoi Cal Newport recommande de rejeter l’état d’hyper connectivité en choisissant l’approche de l’artisan. Le but est de trouver un juste milieu en sélectionnant les outils de réseaux en fonction des bénéfices qu’ils nous procurent. Pour chaque application, cela revient à identifier les bienfaits associés à leur utilisation et les désagréments que cela engendrerait si on arrêtait de les utiliser. Ensuite il faut seulement adopter les outils dont les avantages dépassent les inconvénients.

Déserter les réseaux sociaux

Une autre approche plus radicale revient à déserter les réseaux sociaux, tout simplement. L’auteur explique que le caractère insidieux des réseaux sociaux provient de coups marketing biaisés.

  • Le premier nous laisse croire que si nous n’utilisons pas ces produits nous pourrions passer à côté de quelque chose.
  • Le second s’appuie sur une politique de l’attention superficielle du type : “je prêterai attention à ce que tu dis si tu prêtes attention à ce que je dis – quelle que soit la qualité du propos”

Au bout du compte, la recommandation est de ne plus utiliser les sites Web axés sur le divertissement. Pour ce faire, il faut offrir au cerveau une alternative de qualité en faisant d’autres activités qui nous passionnent.

Règle n° 4 : Fuir la superficialité

Rares sont les personnes à vraiment travailler huit heures par jour.  En général, nous travaillons pendant quelques heures et nous passons le reste du temps en réunion, à naviguer sur la toile, à discuter de divers sujets ou à traiter nos préoccupations personnelles.

Du point de vue de l’auteur, la diminution de la semaine de travail améliorerait l’efficacité des gens. Avec moins d’heures de travail, nous cesserions de faire des choses sans importance et nous respecterions et gérerions mieux notre temps. Autrement dit, nous réduirons les activités superficielles au profit du travail en profondeur.

Cal Newport partage plusieurs conseils pour éliminer la superficialité dans notre vie professionnelle : 

  • Planifier chaque minute de sa journée en la divisant en créneaux de trente minutes et en y affectant des activités
  • Quantifier le degré de profondeur de chaque activité
  • Demander à son patron un pourcentage de son temps à allouer aux tâches superficielles
  • Terminer son travail à 17h30
  • Devenir difficile à joindre
    • faire en sorte que les personnes qui vous envoient un e-mail fassent un effort supplémentaire
    • anticiper et en faire plus dans ses réponses
    • ne pas répondre

Conclusion

En guise de conclusion, je citerais cet extrait du livre : 

“ S’engager à travailler en profondeur n’est pas une posture morale, ni une prise de position philosophique, mais c’est reconnaître de manière pragmatique que la capacité de concentration est une habileté qui permet de faire des choses importantes.” 

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Le Rasoir d’Ockham & Le principe de parcimonie

➽  Connaissez-vous le principe appelé le rasoir d’Ockham ? Ce concept philosophique stipule que la théorie la plus simple est souvent la meilleure. Découvrons quelques enseignements sur le sujet. C’est parti !

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Vous avez mal à la tête 

Imaginez être en proie à un mal de tête. Vous décidez d’en rechercher les causes en parcourant internet. Après quelques minutes sur le web, plusieurs hypothèses se dégagent :   

  • peut-être est-ce dû à une surcharge de travail
  • peut-être est-ce dû à un manque de sommeil
  • peut-être est-ce dû à un aliment qui vous a rendu malade
  • peut-être est-ce dû à une tumeur au cerveau. 

Appliquer le principe du rasoir d’Ockham, c’est choisir l’hypothèse plus simple et la plus probable (comme le fait d’avoir trop travaillé ou mal dormi) plutôt que de supposer immédiatement un cancer à la tête.

Le rasoir d’Ockham

Aussi connu sous le nom de principe de parcimonie, ce concept revient à éliminer (« raser ») les explications improbables d’un phénomène et préférer le scénario qui fait intervenir le plus petit nombre d’hypothèses. L’origine du concept provient du philosophe et théologien anglais Guillaume d’Ockham qui défendait l’idée que “les hypothèses suffisantes les plus simples doivent être préférées.”

Un raisonnement philosophique bien connu

Également appelé principe de simplicité ou principe d’économie il existe de nombreuses formulations de ce principe philosophique  : 

  • Thomas d’Aquin, un homme religieux italien a écrit : « […] ce qui peut être accompli par des principes en petit nombre ne se fait pas par des principes plus nombreux… (quod potest compleri per pauciora principia, non fit per plura » (Summa Theologiae, Prima Pars, Q.2 art.3 -AG2).
  • le concept de canon de Morgan énonce qu’« une activité comportementale ne doit en aucun cas être interprétée comme la conséquence d’une faculté mentale élaborée, si la même activité comportementale peut être conçue comme le fruit d’une activité mentale moins élevée »
  • Le scientifique Joseph-Louis Lagrange parle du principe de moindre action : « Lorsqu’il arrive quelque changement dans la nature, la quantité d’action, nécessaire pour ce changement, est la plus petite qui soit possible. »
  • Dans les domaines du développement logiciel, du journalisme ou de l’ingénierie…), il existe le principe KISS (keep it simple, stupid ; en français, « garde ça super simple ») qui préconise la simplicité dans la conception.

Bref, on pourrait résumer ce concept avec la phrase : « Quand tu entends des sabots, pense à un cheval plutôt qu’un zèbre ou licorne » 

Mettre en pratique le rasoir d’Ockham

En tout cas, ce principe de simplicité trouve une application, tant au niveau métaphysique(ne pas multiplier les conjectures sur les entités), qu’au niveau méthodologique(ne pas multiplier les hypothèses). 

La démarche scientifique

Le rasoir d’Ockham est un concept guidant la méthodologie scientifique. Plutôt que d’élaborer des théories complexes pour expliquer des phénomènes, la clé revient à privilégier les explications simples et élégantes. Par exemple, Kepler a formulé 3 simples lois pour expliquer les mouvements des planètes, contrairement à ses compères qui se perdaient dans des thèses compliquées. C’est aussi le cas de Newton qui établit seulement trois lois universelles du mouvement.

Tout ça pour dire qu’il vaut mieux appliquer le principe de parcimonie dans ses recherches de solutions en préférant les options les plus simples. Pour reprendre l’exemple cité plus haut, un mal de tête causé par une forte activité cérébrale est plus probable qu’une tumeur au cerveau.

Expliquer les comportements humains

Le principe de simplicité est également une règle de raisonnement valable dans bien d’autres domaines. Par exemple, durant la gestion de la crise sanitaire, au moment où certains surmédiatisent les risques liés aux mutations et quand d’autre dénoncent un complot mondial autour de l’épidémie de Covid-19, n’est-il pas préférable d’appliquer le principe de parcimonie en considérant les hypothèses les plus probables. 

Sources : 

Au lieu de surmédiatiser les risques liés aux variants, l’hypothèse la plus probable ne revient-elle pas à considérer une diminution de leur dangerosité dans le temps comme le montre l’historique des mutations des différentes souches de grippes (grippe espagnole, grippe aviaire, …) ? 

De même, au lieu de considérer une alliance des élites à l’échelle mondiale, n’est-il pas préférable de considérer que nous ayons vécu un enchevêtrement de décisions chaotiques subies.

Le rasoir d’Hanlon

A ce propos, on peut noter qu’il existe un dérivé du principe de simplicité que l’on nomme le rasoir d’Hanlon. Cette règle s’énonce de la manière suivante : « Ne jamais attribuer à la malveillance ce que la bêtise suffit à expliquer. » 

Du fait que l’incompétence est plus vraisemblable que la malveillance, il est souvent inutile d’ajouter la conjecture d’une intention maligne à celle d’un manque de compétence. 

Pour illustrer : si on se fait couper la route en voiture, il est plus probable que ce soit une erreur plutôt qu’un geste fait délibérément pour nuire. 

Les limites du principe de parcimonie

Attention toutefois car si le rasoir d’Ockham est une méthode efficace pour obtenir une bonne théorie prédictive, il ne garantit aucunement la justesse d’un modèle explicatif. Autrement dit, l’hypothèse la plus simpliste, la plus évidente ou la plus conventionnelle n’est pas forcément la bonne. 

Au final, le rasoir ne prétend pas désigner quelle hypothèse est vraie, il indique seulement laquelle devrait être considérée en premier.

Conclusion

Le rasoir d’Ockham pourrait s’exprimer en ces termes : « Pourquoi chercher compliqué quand plus simple suffit ? ». Ou alors, « l’explication la plus simple est généralement celle que l’on doit privilégier en priorité.

Sources

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Les Lois de la nature humaine – Robert Greene (Résumé)

Robert Greene est un écrivain américain. Son livre, Les lois de la nature humaine (lien affilié), se présente comme un manuel de décodage du comportement humain. Il comprend une liste de 18 lois réalistes et sans concession qui décrivent en détail qui nous sommes. Chaque loi est accompagnée d’un exemple historique pour l’illustrer ainsi que des explications et des conseils pour en tirer profit. Pour ce résumé, synthétisons les principaux enseignements pour chacune de ces lois.  

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1ère partie :

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1ère partie :

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Les lois de la nature humaine

Les objectifs des lois de la nature humaine

Robert Greene explique que la nature humaine reflète nos racines primitives et façonne ce que nous créons. Les comprendre, nous offre plusieurs avantages :

  • nous rendre plus compétent pour décrypter la personnalité de nos interlocuteurs
  • faire de nous des observateurs plus calmes et avisés en nous libérant des excès émotionnels qui nous épuisent inutilement
  • nous donner les moyens d’affronter les individus toxiques qui tendent à provoquer des dégâts émotionnels à long terme
  • connaître les leviers pour motiver et influencer les autres afin de nous aider à cheminer plus facilement dans la vie.
  • réaliser à quel point les forces de la nature humaine agissent sur nous et transformer nos propres tendances négatives.
  • faire de nous des personnes plus empathiques et capable de créer des liens plus profonds et plus satisfaisants avec notre entourage.
  • transformer notre regard sur notre potentiel en nous faisant prendre conscience d’un moi supérieur à qui donner la parole.

1 – La loi de l’irrationalité – Maîtriser son moi émotionnel

Nous devons privilégier les choix rationnels, en prenant des décisions basées sur la raison plutôt que sur les émotions . La difficulté est que les émotions tendent à gouverner notre esprit. Elles contaminent nos pensées et nous rendent sensibles aux idées qui nous font plaisir et flattent notre égo. Cependant, l’irrationalité fait partie de la structure de notre cerveau et personne n’est à l’abri de l’effet irrésistible des émotions sur l’esprit. 

C’est pourquoi, Robert Greene suggère de faire preuve d’introspection. C’est-à-dire apprendre à observer et analyser nos émotions afin d’être en mesure d’en faire abstraction pour contrecarrer leurs effets. Il propose trois étapes pour nous aider à prendre le chemin de la rationalité :

  1. identifier nos biais cognitifs
  2. Se méfier de l’escalade émotionnelle
  3. Maîtriser les stratégies d’expression du moi rationnel
    • Se connaître soi-même
    • Examiner ses émotions à la racine
    • Augmenter son temps de réaction
    • Accepter les gens comme des faits
    • Trouver l’équilibre entre pensée et émotion

2 – La loi du narcissisme – Transformer le narcissisme en empathie

L’attention dont on bénéficie est naturellement limitée. Pour nous réconforter nous créons une image de nous-même qui nous permet de nous sentir validé de l’intérieur. C’est l’estime de soi. 

Le risque est de devenir narcissique en tombant en admiration de nous-même. L’auteur cite plusieurs exemples : 

  • Le narcissique qui exerce un contrôle total tel que Joseph Staline
  • Le narcissique théâtral qui a un besoin d’attention insatiable
  • Le narcissique sain qui possède la capacité de déchiffrer et évaluer l’humeur et l’état d’esprit de ses congénères

Paradoxalement, les individus capables de faire preuve d’empathie en prêtant attention aux gens qui les entourent, trouvent plus facilement l’attention des autres. C’est pourquoi, l’auteur nous recommande de cesser notre monologue intérieur et de s’intéresser à nos interlocuteurs. Voici les quatre formes d’empathie à développer :

  1. L’attitude empathique : se débarrasser de notre tendance à porter des jugements à l’emporte-pièce.
  2. L’empathie viscérale : établir une connexion émotionnelle en devenant le miroir de l’autre
  3. L’empathie analytique : chercher à découvrir ce qui rend les gens unique
  4. La faculté d’empathie : rencontrer des personnes variées pour rendre notre capacité d’empathie polyvalente

3 – La loi de la persona – Découvrir ce qui se cache derrière le masque

Les gens ont tendance à porter un masque qui les montrent sous le jour le plus favorable. Trop souvent, nous prenons à tort cette apparence pour la réalité. Heureusement les êtres humains laissent échapper leurs véritables sentiments et leurs désirs inconscients dans les signaux non verbaux qu’ils ne peuvent pas totalement contrôler.

D’abord, il est important de simplement accepter la théâtralité de la vie en considérant que nous sommes dans un monde d’apparence. Dans un second temps, il est important de ne pas prendre les apparences comme la réalité. A ce titre, il convient de devenir un décrypteur des véritables sentiments des gens en travaillant sur notre sens de l’observation et en l’exerçant le plus souvent possible. 

Pour mener à bien cette mission, on doit maîtriser trois aspects : 

  1. comprendre comment observer les autres. Cela se traduit par plusieurs astuces :
    • détecter les expressions qui vont à l’encontre des propos
    • se taire et faire parler les autres
    • toujours tenir compte du milieu culturel de ses interlocuteurs
    • essayer de s’observer soi-même
  2. apprendre quelques clés essentielles pour décrypter la communication non verbale. Il y a trois signaux majeurs à observer : l’attirance / la répulsion, la dominance / la soumission et l’imposture / la tromperie.
  3. passer maître dans l’art de gérer son image. Voici quelques conseils à ce sujet
    • Maîtriser les signaux non verbaux que l’on envoie
    • s’entraîner à exprimer les bonnes émotions sur commande
    • S’adapter à son public
    • Créer une première impression adaptée aux circonstances
    • Jouer sur l’effet de surprise et le mystère
    • Se parer de toutes les qualités

4 – La loi du comportement compulsif – Déterminer la force du caractère des individus

Pour ne pas se laisser berner par l’image que l’autre essaie de projeter, il vaut mieux chercher à étudier son caractère. Le caractère d’un individu se forge dès sa plus tendre enfance et par ses habitudes quotidiennes. Le principal indicateur du caractère de quelqu’un se lit dans ses actions au fil du temps. Inévitablement, nous sommes sujets à répéter les mêmes décisions et les mêmes comportements.

En observant les schémas compulsifs des gens, nous pouvons prédire leur force de caractère (leur manière de faire face à l’adversité, de s’adapter, à travailler avec les autres, leur patience…). La clé est de graviter autour des personnes qui montrent des signes de force, et éviter les nombreuses personnalités toxiques (L’hyper-perfectionniste, le rebelle absolu, l’’écorché vif, le beau parleur, l’obsédé sexuel, l’enfant gâté, le courtisan, le sauveur, le donneur de leçons).

A titre personnel, au lieu d’ignorer l’influence de notre caractère, il convient plutôt d’observer puis corriger avec la plus grande honnêteté possible nos propres erreurs et les schémas récurrents qui vous empêchent d’avancer.

5 – La loi de la convoitise – Être un objet de désir insaisissable

Au lieu de se focaliser sur ce que l’on convoite dans le monde, on doit plutôt s’entraîner à se focaliser sur les autres (sur leurs désirs réprimés et leurs fantasmes insatisfaits). Être capable de façonner les perceptions des objets, de susciter le désir et d’exploiter les fantasmes dissimulés sont des pouvoirs inestimables.

Il faut comprendre que nous sommes particulièrement marqués par le désir incessant de posséder ce que nous n’avons pas. Plus l’objet du désir est éloigné, voire inatteignable, plus nous avons envie de l’avoir. A ce propos, l’auteur explique que l’absence produit sur nous des effets très primaires. Trop de présence nous étouffe, et l’absence stimule notre intérêt. C’est pourquoi il suggère d’apprendre à créer du mystère autour de nous, à utiliser l’absence stratégique pour inciter les autres à désirer notre retour, bref à vouloir nous posséder. 

Voici les trois grandes stratégies pour stimuler le désir :

  1. savoir comment et à quel moment se retirer
  2. Créer des rivalités autour du désir
  3. Utiliser la provocation

Attention car ce n’est pas la possession qui motive secrètement les gens. Posséder l’objet convoité entraîne inévitablement une certaine déception et suscite le désir d’obtenir un nouvel objet. Pour garder le pouvoir, il faut donc continuer à disparaître par moments, surprendre et stimuler la chasse à l’objet du désir. 

Autre point, le désir suprême revient à convoiter un contact plus profond avec la réalité. Car, ce lien apporte sérénité et concentration.

6 – La loi du manque de vision – Prendre de la hauteur

Notre partie animale fait que nous avons tendance à vivre dans l’instant présent. Nous réagissons en premier lieu et en priorité à ce que nous voyons et entendons. Ainsi, nous succombons plus facilement aux séduisantes promesses de prospérité, aux résultats faciles et nous réagissons de façon excessive aux circonstances actuelles.

Au contraire, il vaut mieux prendre ses distances avec le présent et regarder plus loin dans l’avenir en réfléchissant aux conséquences de nos actes et à nos priorités sur le long terme.

En parallèle, il faut apprendre à évaluer les gens en fonction de l’étroitesse de leur vision ou de leur largeur d’esprit. Ensuite il convient d’éviter de se mêler à ceux qui n’anticipent pas les conséquences de leurs actes, qui sont dans un perpétuel mode réactif. Voici les quatre manifestations les plus répandues de la pensée à court terme :

  • subir des conséquences inattendues
  • s’empêtrer dans des luttes ou combats menant à une impasse
  • perdre patience
  • se perdre dans des broutilles

En tout cas, la clé est d’élargir autant que possible sa relation au temps et de le ralentir. Cela se traduit par le fait de : 

  • prendre de la hauteur pour être à l’affût de ce qui n’est pas immédiatement visible. 
  • garder à l’esprit ses objectifs long terme 
  • faire preuve de patience et de clairvoyance.

7 – La loi de la défensive – Briser les résistances d’autruis en les confortant dans leurs opinions

Robert Green commence par plusieurs constats : 

  • La vie est dure en particulier car les gens sont en rivalité. 
  • Nous veillons naturellement à nos propres intérêts.
  • Nous avons besoin d’être indépendant

Il en déduit que lorsque d’autres tentent de nous persuader de changer, nous nous mettons sur la défensive et nous leur résistons. Pour éviter que les gens réagissent ainsi, il est important qu’ils croient qu’ils agissent de leur plein gré.

Pour cela, il convient d’atténuer les résistances et de leur donner envie de coopérer. Voici plusieurs pistes : 

  • laisser l’autre parler en se mettant en retrait afin qu’il ait l’espace pour se mettre en avant
  • ne jamais attaquer les gens pour leurs convictions 
  • éviter de remettre en cause leur intelligence ou leur bonté
  • demander conseil pour donner le sentiment que l’on apprécie leur sagesse et leur expérience
  • entamer un cycle de faveurs en faisant un petit quelque chose pour eux afin de leur épargner des efforts

8 – La loi de l’auto-sabotage – Changer la situation en changeant sa façon de penser 

Nous avons tous notre propre façon de voir le monde, d’interpréter les événements et les actions des autres. Même si les états d’esprit sont aussi divers que variés, on peut les classer en deux grandes catégories : négatif et étroit ou positif et expansif. 

L’auteur distingue cinq formes de caractères renfermés et liste des conseils pour les surmonter : 

  • L’hostile → Se forcer à approcher les gens et situations avec une pensée positive
  • L’anxieux → Investir son énergie dans le travail
  • Le fuyant → Choisir un projet, même minime, et de chercher à l’achever en acceptant le risque d’échec.
  • L’aigri → Apprendre à dépasser les souffrances et déceptions de la vie.
  • Le dépressif → Canaliser son énergie dans le travail notamment dans le domaine artistique.

En tout cas, la clé est d’adopter un état d’esprit ouvert en se considérant comme un explorateur. Cela se traduit par le fait de sortir, faire des activités, travailler pour réaliser ses objectifs, laisser ses certitudes derrière soi, appréhender chaque obstacle comme un apprentissage. L’auteur suggère aussi d’essayer de mieux comprendre les gens auxquels nous avons affaire et de s’associer aux personnalités de type expansif.

9 – La loi du refoulement – Affronter son côté obscur

Nous possédons tous un côté obscur et égoïste composé d’insécurités et de pulsions agressives que nous réprimons et masquons soigneusement aux autres. Parfois, cette facette sombre tend à ressurgir. Les signes les plus propices de ce relâchement sont les comportements contradictoires, les éclats d’émotions, le déni véhément, les comportements “accidentels” ou encore la sur-idéalisation.

Une clé de la nature humaine consiste à apprendre, à reconnaître et analyser cette facette sombre. Puis, au lieu de la refouler et se sentir mal vis-à-vis d’elle, il faut mieux l’adopter et essayer de l’intégrer à sa personnalité actuelle. 

En fait, nous sommes attirés par les gens authentiques car cela nous rappelle notre caractère enfantin perdu. L’idée est donc de réussir à intégrer l’enfant et l’adulte, le côté sombre et le côté lumineux, l’esprit conscient et inconscient. C’est ce que l’auteur appelle l’être humain incorporé.

10 – La loi de l’envie – Se méfier de l’égo fragile 

Les être humains se comparent inévitablement les uns aux autres. Pour certains, la moindre différence peut se transformer en envie et conduire à générer un sentiment d’infériorité ou de frustration qui conduit à des agressions sournoises et/ou des actes de sabotage. 

L’auteur liste plusieurs types d’envieux : 

  • Le niveleur par le bas.
  • Le tire-au-flanc égocentrique.
  • L’obsédé du statut.
  • La sangsue.
  • Le maître de l’insécurité.

Il faut comprendre que le déclencheur le plus courant de l’envie est le changement brutal de statut, qui, in fine, perturbe les relations avec les autres. A ce propos, l’envie est plus susceptible de naître chez nos amis et confrères. Voici cinq exercices simples pour transformer la tendance à se comparer en quelque chose de positif, de productif et de prosocial, 

  • réfléchir à ce cache derrière l’objet de ses envies en imaginant les inconvénients inévitables qui y sont liés
  • Inverser les comparaisons en regardant ceux qui ont moins plutôt que ceux qui ont mieux
  • Pratiquer la Mit Freude. C’est-à-dire imaginer la joie des autres et s’en réjouir
  • Transformer l’envie en émulation en transformant la chose désirée en objectif à atteindre
  • Admirer la grandeur humaine en reconnaissant le génie chez quelqu’un et en saluant le potentiel de notre espèce

11 – La loi de la mégalomanie – Apprendre à connaître ses limites

Nous avons un besoin impérieux d’avoir une bonne estime de nous-mêmes. Or lorsque notre estime personnelle diverge trop de la réalité, nous devenons prétentieux. C’est particulièrement le cas après une réussite suite à quoi nous avons tendance à exagérer notre pouvoir. Voici les illusions les plus courantes : 

  • Je suis prédestiné.
  • Je suis un homme/une femme ordinaire.
  • Je suis le libérateur.
  • Je réécris les règles du jeu. Tout être humain souhaite
  • J’ai des doigts en or.
  • Je suis invulnérable.

En perdant le sens des réalités, on facilite les prises de décisions irrationnelles. La meilleure barrière contre la mégalomanie est de conserver son réalisme. Ensuite, il est préférable de reconnaître le facteur chance qui est inévitablement présent, ainsi que le rôle des tiers qui ont joué en notre faveur. Enfin, il vaut mieux cibler ses défis en se concentrant sur un seul projet ou problème.

En parallèle, pour vaincre un leader mégalo, la meilleure stratégie revient à créer un désenchantement viral. En cassant l’image glorieuse qu’il s’est forgée, ses fidèles risquent de surréagir et s’énerver, mais progressivement, quelques-uns douteront. 

12 – La loi de l’inflexibilité des sexes – Se re-connecter au masculin/féminin qui est en nous

Nous disposons tous de qualités masculines et féminines – une part est génétique, l’autre vient de l’influence du parent du sexe opposé. Pour présenter une identité cohérente en société, nous avons tendance à réprimer ces qualités en nous sur-identifiant au rôle masculin ou féminin qu’on attend de nous. Le problème est que nous perdons ainsi une dimension précieuse de notre personnalité. Notre mode de réflexion et d’agissement devient rigide. 

Notre mission est d’être plus souple en renouant avec les côtés plus durs ou plus doux de notre personnalité pour déjouer les attentes des autres. La clé de la nature humaine consiste à faire ressortir notre nuance masculine ou féminine. Au lieu de jouer le rôle attendu par notre sexe, il faut créer celui qui nous convienne car cela joue en faveur de l’authenticité.

13 – La loi du désœuvrement – Avancer en donnant du sens à sa vie

Contrairement aux animaux dont l’instinct leur évite les dangers, nous, êtres humains, devons compter sur nos décisions conscientes. Or, nos choix affectent notre avenir et nous mènent à d’inévitables déconvenues. Nos erreurs d’aiguillage font que parfois nous sentons manquer de sens. Le moyen d’éviter ce désagrément consiste à découvrir sa vocation et utiliser cette connaissance pour prendre des décisions. 

En se connaissant mieux, on se fait davantage confiance et on peut plus facilement choisir ses combats et son cap. Robert Greene propose cinq conseils pour donner une sens à sa vie : 

  • identifier les moments d’attirance viscérales
  • utiliser les résistances et les incitations négatives pour affiner sa vision
  • s’inspirer de gens dont la raison d’être est forte
  • Créer une échelle d’objectif décroissant en déclinant un grand but en de petites étapes progressives
  • Se plonger dans le travail et l’action pour découvrir ce que l’on apprécie

L’auteur partage également cinq formes courantes de fausse raisons d’être qu’il convient d’éviter : 

  • La quête du plaisir.
  • Les causes et les cultes.
  • L’argent et la réussite.
  • La célébrité et l’attention
  • Le cynisme

14 – La loi de la conformité – Ne pas laisser le groupe nous tirer vers le bas 

Nous disposons d’une personnalité sociale qui fait que nous devenons une personne différente lorsqu’on est en groupe. En fait, on se soucie de notre intégration et on s’efforce d’adopter les croyances des autres. On a ainsi tendance à agir de façon irrationnelle en groupe. 

D’un point de vue individuel, la clé est simplement de prendre conscience de ce mécanisme et de comprendre les changements qui se produisent en nous au lorsqu’on est en groupe. Se faisant on est capable de nous intégrer et de coopérer avec les autres tout en conservant notre indépendance et notre rationalité.

A ce propos, pour créer une dynamique saine et qui fonctionne, un groupe doit maintenir une étroite connexion avec la réalité. Voici cinq stratégies à mettre en œuvre pour y parvenir : 

  • Instiller une notion de finalité collective.
  • Recruter une bonne équipe de lieutenants.
  • Laisser l’information et les idées circuler librement.
  • Contaminer le groupe avec des émotions productives.
  • Former un groupe aguerri.

15 – La loi de l’inconstance – Leur donner envie de nous suivre

Les gens nourrissent toujours des sentiments ambivalents à propos de ceux qui détiennent le pouvoir. Ils veulent se sentir libres tout en étant dirigés ; ils veulent être protégés et vivre dans la prospérité, mais sans faire de sacrifice ; ils vénèrent le roi tout en voulant sa mort. 

Pour l’auteur, l’autorité, c’est l’art délicat de créer un semblant de pouvoir, de légitimité et d’équité, tout en s’identifiant comme un leader au service des gens. Pour ce faire, il est indispensable de gagner la confiance de ses pairs. La clé est de montrer l’exemple car les actes pèsent plus lourds qu’une quelconque réputation.

Voici plusieurs principes à respecter en tant que leader : 

  • se montrer véritablement empathique envers les humeurs d’autrui
  • mettre en pratique ce que l’on prêche
  • travailler plus dur que les autres, en sacrifiant si nécessaire ses propres intérêts 
  • rendre des comptes pour ses erreurs. 
  • privilégier l’authenticité en cultivant ce qu’il y a d’unique en nous
  • faire preuve d’adaptabilité
  • définir une finalité et des priorités

16 – La loi de l’agressivité – Débusquer l’hostilité derrière l’amabilité de façade

Nous possédons tous le besoin d’influencer les autres et de devenir maîtres des circonstances. Pour certains, le besoin de pouvoir et l’impatience de l’obtenir sont supérieurs à la moyenne. Ils n’hésitent pas à adopter des comportements agressifs pour essayer d’obtenir ce qu’ils souhaitent. Attention, il est important de considérer que l’agressivité est une tendance latente chez tous les individus. Pour reprendre les termes de l’auteur, “nous sommes devenus l’animal dominant sur cette planète précisément à cause de notre énergie agressive, complétée par notre intelligence et notre ingéniosité.”

La clé pour se protéger revient à se transformer en observateur des désirs agressifs insatisfaits d’autrui. Il faut se méfier de deux types de profils en particulier : les agressifs chroniques et les agressifs passifs. Ces derniers prennent généralement plaisir à déclencher nos émotions telles que la peur et la colère. En cas d’affrontement, l’auteur conseille de ne jamais s’engager dans une confrontation directe et de ne jamais se défier ouvertement.

En ce qui concerne notre propre énergie agressive, il convient d’apprendre à la maîtriser et à la canaliser à des fins productives. Il y a quatre aspects potentiellement positifs que nous pouvons discipliner et utiliser à bon escient : l’ambition, la persévérance, l’intrépidité et la colère. Par exemple, exprimer de la colère permet d’insuffler une impression de vie et d’authenticité. 

17 – La loi de la myopie générationnelle – Saisir l’instant historique

Le changement trouve racine dans la succession permanente de nouvelles générations qui essaient de créer quelque chose qui soit plus en adéquation avec leur vision du monde, quelque chose qui reflète davantage leurs valeurs et l’air du temps. Ce faisant, les générations successives forgent des goûts, des valeurs et des façons de penser que l’on intériorise. Il faut donc comprendre que la génération à laquelle on appartient a une forte influence sur notre vision du monde. 

D’autre part, cette conscience de génération s’inscrit dans un tableau global comprenant de plus vastes schémas générationnels. Le fait que plusieurs générations se côtoient, et les tensions et affrontements que cela engendre, crée ce que l’on appellera l’esprit du temps

Robert Greene présente quelques stratégies pour exploiter l’air du temps : 

  • aller à l’encontre du passé
  • adapter le passé à l’esprit du présent
  • ressusciter l’esprit de l’enfance
  • subvertir l’air du temps
  • continuer à s’adapter

L’auteur propose également une subtile réflexion sur le temps et la mort. Depuis notre naissance, nous suivons le fleuve de la vie qui nous entraîne inexorablement vers la mort. Le temps est linéaire, il avance sans cesse et nous ne pouvons rien faire pour stopper son cours. Une des clés de la nature humaine consiste à faire en sorte que le temps soit davantage cyclique. Cette approche active repose que quatre aspects élémentaires : 

  • considérer que l’existence d’un individu se découpe en phases
  • transformer son rapport à génération actuelle pour ne pas en être son produit
  • intégrer l’esprit du passé dans le présent
  • chercher à influencer les générations futures 

18 – La loi du déni de mort – Méditer sur sa mortalité

Dans de nombreuses parties du monde, nous avons rendu la mort majoritairement invisible (la mort à seulement lieu dans les hôpitaux, nous masquons la mort des animaux que nous mangeons…). Pourtant, l’inéluctabilité de la mort devrait en permanence nous occuper l’esprit. 

La brièveté de l’existence donne du sens et ajoute une notion d’urgence à la réalisation de nos objectifs. Nous pouvons ainsi mettre plus facilement en perspective les inévitables revers, séparations et crises de la vie. Autrement dit, en prenant profondément conscience de notre mortalité, nous intensifions notre expérience des moindres aspects de l’existence.

Robert Greene propose cinq conseils pour adopter “une philosophie de vie à travers la mort” : 

  • Susciter une prise de conscience viscérale en visualisant le jour de notre mort
  • S’éveiller à la brièveté de la vie en considérant la notion d’échéance
  • Voir la mortalité en chacun en réfléchissant aux changements qu’aurait la mort subite de nos proches sur notre vie
  • Embrasser la douleur et l’adversité en refusant de fuir les moments difficiles.
  • Ouvrir son esprit au Sublime en songeant à la mort comme un seuil que nous devons 

Conclusion – les 18 lois de la nature humaine 

Bref pour résumer et conclure, reprenons les 18 lois de la nature humaines :

  1. La loi de l’irrationalité – Maîtriser son moi émotionnel
  2. La loi du narcissisme – Transformer le narcissisme en empathie
  3. La loi de la persona – Découvrir ce qui se cache derrière le masque
  4. La loi du comportement compulsif – Déterminer la force du caractère des individus
  5. La loi de la convoitise – Être un objet de désir insaisissable
  6. La loi du manque de vision – Prendre de la hauteur
  7. La loi de la défensive – Briser les résistances d’autruis en les confortant dans leurs opinions
  8. La loi de l’auto-sabotage – Changer la situation en changeant sa façon de penser
  9. La loi du refoulement – Affronter son côté obscur
  10. La loi de l’envie – Se méfier de l’égo fragile
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  12. La loi de l’inflexibilité des sexes – Se re-connecter au masculin/féminin qui est en nous
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  14. La loi de la conformité – Ne pas laisser le groupe nous tirer vers le bas
  15. La loi de l’inconstance – Leur donner envie de nous suivre
  16. La loi de l’agressivité – Débusquer l’hostilité derrière l’amabilité de façade
  17. La loi de la myopie générationnelle – Saisir l’instant historique
  18. La loi du déni de mort – Méditer sur sa mortalité

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7 sites internet insolites – 3ème Partie

Découvrons dans cet épisode 7 sites internet insolites. C’est parti !

Vidéo

Podcast

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Créer des ambiances sonores grâce à des bruits blancs

Le site permet de combiner différents bruits d’ambiance tels que la pluie, le vent, les vagues, les oiseaux, etc. Les utilisateurs peuvent ainsi créer des ambiances relaxantes et apaisantes personnalisées.

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Discuter avec une IA

ChatGPT est une plateforme de communication s’appuyant sur des modèles de langage de pointe. Les internautes peuvent discuter avec un chatbot qui génère des réponses sous forme de texte grâce à l’intelligence artificielle. ChatGPT est capable de répondre à une large gamme de questions en utilisant une variété de sujets et de styles d’écriture.

 

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Découvrir des recommandations de musique

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Analyser et comprendre des données complexes

Cette plateforme est un moteur de recherche et de traitement de données en ligne. Grâce à une technologie de calcul avancée, le site fournit des analyses approfondies sur divers sujets, tels que les mathématiques, la science, la technologie, la géographie, l’histoire, ou encore la musique…. .

 

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Il s’agit d’un outil de Google Chrome permettant de naviguer dans notre galaxie. Grâce à une représentation visuelle et intéractive de la Voie lactée, on peut découvrir les étoiles qui la composent.

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Sources

Les 7 sites internet insolites : 

  1. https://www.ventusky.com/
  2. https://asoftmurmur.com/
  3. https://chat.openai.com/
  4. https://www.music-map.com/ 
  5. https://www.wolframalpha.com/
  6. http://stars.chromeexperiments.com/ 
  7. https://www.artbreeder.com/  

 

Source de l’idée : https://9gag.com/gag/aBdmyeP?ref=android)

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