Power – les 48 lois du pouvoir – Robert Greene (Résumé)

Couverture - Power - les 48 lois du pouvoir – Robert GreeneLe livre, Les 48 lois du pouvoir, se présente comme un manuel pour mieux comprendre le pouvoir et ses propriétés. Pour ce résumé, je vais reprendre les 48 lois et les expliquer en deux/trois phrases. J’ai découpé la synthèse du livre en deux vidéos.

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Fiche de lecture - Power - les 48 lois du pouvoir – Robert Greene

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Résumé

Loi 1 : Ne jamais surpasser le maître

Pour atteindre les sommets du pouvoir, il faut faire en sorte que “les maîtres” apparaissent plus brillants qu’ils ne le sont. “Ceux qui sont au-dessus de nous doivent toujours se sentir largement supérieurs.” 

Pour ce faire, l’auteur suggère de 

  • ne pas faire trop étalage de ses talents pour éviter de faire de l’ombre à ses supérieurs
  • Flatter l’orgueil des puissants
  • Jouer les naïfs et commettre de petites fautes sans conséquence afin de solliciter l’aide du maître

Loi 2 : Ne pas se fier à ses amis, utiliser ses ennemis

Pour Robert Greene, on a plus à craindre de ses alliés que de ses adversaires. Un ancien ennemi sera plus loyal qu’un ami parce qu’il devra faire ses preuves. Afin de mettre un ennemi à son service, l’auteur conseille  de viser la satisfaction réciproque des intérêts personnels de chacun 

Loi 3 : Dissimuler ses intentions

La clé du pouvoir est d’entretenir l’incertitude et le flou en ne révélant jamais le but qui se cache derrière nos actions. Si les gens n’ont aucune idée de ce que l’on prévoit, ils ne pourront pas préparer de défense. Robert Greene suggère ainsi de faire profil bas pour ne pas attirer l’attention. 

Loi 4 : En dire toujours moins que nécessaire

 Les personnages puissants impressionnent et intimident parce qu’ils sont peu loquaces. A l’inverse, plus on parle, plus on a l’air banal et plus on a de risques de dire des bêtises. Il convient donc de maîtriser ses paroles car une fois les mots sortis, il sera trop tard. 

Loi 5 : Protéger sa réputation comme la prunelle de ses yeux

La réputation est la pierre angulaire du pouvoir. Elle est une protection dans le jeu dangereux des apparences. C’est pourquoi, il faut veiller à ce qu’elle soit toujours impeccable. 

Robert Greene suggère de se construire une réputation fondée sur de solides qualités (la générosité, l’honnêteté, l’humilité). En parallèle, il conseille aussi d’apprendre à détruire ses ennemis par leur réputation. Il suffit d’ouvrir une brèche, puis de se taire et laisser faire la meute.

Loi 6 : Attirer l’attention à tout prix

Le pouvoir impose de se faire remarquer car ce qui n’est pas visible ne compte pour rien. La clé est de se faire plus grand et plus mystérieux que la masse. L’auteur partage plusieurs recommandations à ce sujet :

  • Au début de sa carrière, il faut associer son nom et sa réputation à une caractéristique/ une image qui soit sa signature
  • Attaquer la personnalité la plus en vue, la plus célèbre si l’on se trouve désespérément dans l’ombre
  • Renouveler constamment l’attention en adaptant et en variant sa méthode pour ne pas lasser le public

Loi 7 : Laisser le travail aux autres, mais en recueillir les lauriers

Autrement dit, l’une des clés du pouvoir est d’utiliser la sagesse, le savoir et le travail des autres pour faire avancer sa propre cause. L’idée est de ne jamais faire ce que les autres peuvent faire à notre place. Ainsi il est précieux de s’entourer de collaborateurs qui ont la compétence et la créativité dont on manque. On peut corréler cette loi à la citation d’Isaac Newton : “monter sur les épaules des géants” (S’appuyer sur les exploits des autres pour ses propres découvertes).

Loi 8 : Obliger l’adversaire à se battre sur notre propre terrain

L’essence du pouvoir réside dans l’habileté à garder l’initiative, à obtenir des autres qu’ils réagissent à nos actions et à les maintenir sur la défensive. Pour ce faire, Robert Greene suggère de miser sur la tendance naturelle qu’ont les hommes à s’emporter quand ils sont poussés ou appâtés. Il conseille d’apprendre à maîtriser ses émotions et à ne jamais agir sous le coup de la colère.

Loi 9 : Remporter la victoire par ses actes et non par son discours

Les actions sont beaucoup plus convaincantes et significatives que des paroles en l’air. Un pouvoir sera ainsi bien plus grand s’il s’obtient en faisant la preuve concrète de son idée. Car, personne ne discute la matérialité d’un fait. A ce sujet, l’auteur recommande d’apprendre à évaluer l’effet à long terme de ses actes.

Loi 10 : Fuir la contagion de la malchance et du malheur

Ceux avec qui on s’associe ont une importance cruciale. Les états d’âme sont contagieux. Les malchanceux attirent l’adversité. Ainsi, il vaut mieux préférer la compagnie de ceux à qui tout réussit. De plus, il est préférable de juger les gens sur les effets qu’ils ont sur le monde et non sur les causes auxquelles ils imputent leurs malheurs.

Loi 11 : Se rendre indispensable

En étant le garant du bonheur et de la prospérité des autres, on acquiert du pouvoir. Plus on devient indispensable, plus on devient libre. Car, on a rien à craindre de celui qui ne peut se débrouiller sans notre aide. Pour cette onzième loi, la clé est de développer un talent ou une compétence irremplaçable.

Loi 12 : Être d’une honnêteté et d’une générosité désarmantes

La gentillesse, la générosité ou l’honnêteté sont souvent les meilleures armes du pouvoir. A l’image du cheval de Troie, un acte de générosité fait baisser la garde des plus soupçonneux.

Loi 13 : Miser sur l’intérêt personnel, jamais sur la pitié ni la reconnaissance

Robert Greene explique qu’à chaque étape sur le chemin du pouvoir, il faut s’entraîner à se mettre à la place de l’autre, à déchiffrer ses besoins et ses intérêts. Pour convertir quelqu’un en allié, il vaut mieux insister sur ce qu’il a à gagner, plutôt que de lui rappeler l’aide qu’on lui a apportée ou les services qu’on lui a rendus.

Loi 14 : Etre un faux ami et un vrai espion

En découvrant les secrets et les intentions cachées des gens sans qu’ils s’en aperçoivent on acquiert un avantage inestimable. L’auteur suggère de s’appuyer sur des tiers pour collecter de précieuses informations sur ses ennemis. L’idéal reste d’espionner soit même par des questions indirectes, voire laisser filtrer un secret inventé de toutes pièces afin d’observer l’effet produit.

Loi 15 : Écraser complètement l’ennemi

Pour l’auteur, on a beaucoup plus à perdre en faisant preuve de clémence qu’en éliminant entièrement son ennemi. Le but du pouvoir est de contrôler totalement ses adversaires, de les forcer à obéir. En leur laissant une alternative, ils risquent de chercher à se venger.  S’il subsiste ne serait-ce qu’une faible braise, un feu peut reprendre.

Loi 16 : Se faire désirer

La rareté augmente la valeur d’une chose. A l’inverse, plus on est visible et présent plus on semble ordinaire. Pour accéder au pouvoir,  il convient donc d’apprendre à s’éloigner de temps en temps pour jouer sur le sentiment d’absence.

Loi 17 : Être imprévisible

Le fait de se comporter sans rime ni raison est un puissant levier pour déstabiliser les gens. Être délibérément imprévisible permet de :

  • Perturber les habitudes des gens
  • Les empêcher de discerner les motivations derrières nos actes 
  • Faire sensation et d’éveiller l’intérêt

Loi 18 : Ne pas rester dans sa tour d’ivoire

Mieux vaut se mêler aux autres car en s’isolant, on se prive d’informations importantes, on devient une cible facile et l’objet de tous les soupçons. Robert Green explique que la stratégie des puissants consiste à s’entourer, se rendre accessibles et d’être capable d’intégrer et d’évoluer dans toutes sortes de cercles et de milieux. 

Loi 19 : Ne pas marcher sur les pieds de n’importe qui

Les gens ne réagissent pas de la même manière. Par exemple, lorsque certains sont trompés ou manipulés, ils passent le reste de leur vie à chercher une occasion de vengeance. C’est pourquoi l’auteur conseille de ne pas malmener n’importe qui. Il recommande d’éviter de se mesurer à cinq types de profil : l’arrogant, l’hésitant chronique, le soupçonneux, le serpent à la mémoire d’éléphant et le brute idiote.

Loi 20 : Ne pas prendre parti

Comme il est écrit : “Stupide est celui qui aliène sa liberté à un parti.” L’une des clés du pouvoir est de garder son indépendance en étant sa propre et unique cause. Il faut ainsi éviter de tomber dans le piège de se dresser les uns contre les autres. Il vaut mieux rester en retrait afin de susciter une sorte de respect. En demeurant insaisissable, on paraît immédiatement puissant.

Loi 21 : Oser paraître bête

L’auteur conseille d’apprendre à feindre de ne pas savoir. Ce stratagème fait que les autres auront tendance à se croire plus intelligents. Et, une fois convaincus de notre ignorance, ils auront tendance à moins se méfier. 

Loi 22 : Capituler à temps

La capitulation peut être un outil de pouvoir. Quand on a le dessous, il est préférable de se rendre et de ne pas continuer pour l’honneur. En capitulant, on prive l’adversaire de la satisfaction d’une victoire et on se donne du temps pour se refaire une santé

Loi 23 : Concentrer ses forces

L’auteur constate que le pouvoir est toujours concentré. Dans toutes organisations, c’est généralement un petit groupe qui tient les rênes. La source du pouvoir ne réside pas dans la quantité mais dans la qualité. Ainsi, mieux vaut concentrer ses forces et ne pas les disperser. “L’intensif l’emporte toujours sur l’extensif”.

Loi 24 : Être un courtisan modèle

Robert Green partage une douzaine de principes sur lesquels s’appuient le jeu de la cours, du pouvoir et de la politique :

  • Éviter l’ostentation
  • Pratiquer la nonchalance
  • Flatter avec parcimonie
  • S’arranger pour être remarqué
  • Moduler son style et son langage en fonction de son interlocuteur
  • Ne pas être le messager des mauvaises nouvelles
  • Ne pas faire preuve de familiarité déplacée avec son maître
  • Ne jamais critiquer ses supérieurs directs
  • Demander rarement des faveurs à ses supérieurs
  • Ne jamais plaisanter ni sur le physique ou le goût de quiconque
  • Ne pas être systématiquement cynique
  • Savoir se juger
  • Garder son sang froid
  • Etre dans l’air du temps
  • Être source de plaisir

Loi 25 : Changer de peau

L’une des clés du pouvoir réside dans la capacité à se modeler et être maître de son image.  Robert Greene recommande d’apprendre de nombreux rôles pour incarner celui qu’il faut au moment voulu. Car, en sachant s’accommoder à toute sorte de gens, on gagne tous les cœurs.  Comme le dit le dicton, qui se ressemble s’assemble. 

Loi 26 : Garder les mains propres

Il convient de devenir un parangon de probité et de civisme. Autrement dit, il s’agit de devenir un modèle dont les actes sont dignes d’être imités.  Il faut donc ne s’abaisser à aucune gaffe ni magouille et rester au-dessus de tout soupçon.

Loi 27 : Créer une mystique

Les êtres humains ont un besoin  irrésistible de croire en quelque chose. Il s’agit donc de développer un système de croyance ou une cause à soutenir qui rassemblent. Robert Greene partage cinq conseils pour réussir l’exercice :

  • étape 1 : Rester vague et simpliste
  • étape 2 : Faire appel aux sens plus qu’à l’intellect
  • étape 3 : Singer les structures religieuses
  • étape 4 : Ne pas révéler ses sources de revenus
  • étape 5 : Désigner un ennemi

Loi 28 : Faire preuve d’audace

Tout le monde admire l’audacieux et personne n’honore le timoré. C’est pourquoi il faut oser faire preuve de bravoure. A ce propos, l’auteur explique que pour rectifier les erreurs commises à cause d’un manque de courage, il faut faire preuve d’encore plus de courage.

Loi 29 : Suivre un plan précis jusqu’au but final

Le pouvoir appartient à ceux qui ont la capacité d’ignorer les dangers et de différer le plaisir en ayant une vision long terme. Pour ce faire, la clé est de prévoir les étapes qui mènent au dénouement souhaité en tenant compte de leurs éventuelles conséquences, des obstacles qui risquent de surgir et des revers qui pourraient anéantir ses efforts.

Loi 30 : Ne pas avoir l’air de forcer

Il faut donner l’impression d’agir toujours en souplesse, comme si l’on pouvait faire beaucoup plus. Les actes doivent paraître naturels et exécutés avec aisance. Il convient donc de masquer le dur labeur derrière chaque tâche.

Loi 31 : Offrir le choix 

Les puissants laissent l’impression aux gens qu’ils maîtrisent la situation alors qu’ils ne sont que des marionnettes. La meilleure stratégie est de laisser le choix en proposant des alternatives qui joueront en notre faveur quelle que soit l’issue.

Loi 32 : Toucher l’imaginaire

La capacité à savoir exploiter l’imagination des masses est un grand pouvoir. Lorsque la vérité est laide et déplaisante, nous avons tendance à la fuir et haïr les porteurs de mauvaises nouvelles. Ainsi, ceux qui sont capables d’enjoliver la réalité par de belles histoires auront l’attention du public. La clé est de laisser les gens s’en approcher assez près pour être tenté, mais en les maintenant assez loin pour qu’il continue à rêver.

Loi 33 : Trouver le talon d’Achille

Celui qui découvre le point faible de quelqu’un acquiert du pouvoir sur lui. Robert Greene partage plusieurs astuces pour identifier la faiblesse d’un individus :

  • Etre attentif aux comportements et signaux inconscients
  • Retrouver l’enfant sans défense
  • Rechercher les contrastes (les qualités trahissent souvent les faiblesses qu’elles veulent cacher)
  • Combler le vide
  • Miser sur les pulsions incontrôlables

Loi 34 : Etre royal

La vulgarité et la banalité n’inspirent nul respect. A l’inverse, le fait de se respecter et d’avoir confiance en son pouvoir sont des leviers pour améliorer l’estime que nous portent les autres. L’auteur propose quelques principes en application avec cette loi :

  • Avoir des exigences audacieuses
  • S’entourer d’appuis puissants
  • Faire des cadeaux à ses supérieurs

Loi 35 : Maîtriser le temps

Robert Greene partage plusieurs recommandations :

  • Être patient, rester en garde et attendre le moment opportun.
  • Changer de rythme pour forcer ses adversaires à abandonner le leur, tout en perturbant leur perception du temps
  • Ne jamais se presser car les opportunités non envisagées se présentent avec le temps.

Loi 36 : Mépriser les contrariétés

En prêtant attention à un problème insignifiant, on le renforce et on lui donne de l’importance. Il convient donc de ne montrer aucun intérêt pour les diverses contrariétés. Les réponses les plus efficaces aux broutilles sans importance sont le mépris et le dédain. 

Loi 37 : Jouer sur le visuel

Tout le monde est sensible à une image frappante ou un geste symbolique et fort. Pour créer une aura de pouvoir, il faut se mettre en scène et choisir des symboles qui attirent l’attention.

Loi 38 : Penser librement, parler sobrement

Robert Greene explique que les gens n’apprécient pas (voire combattent) ceux qui affichent des opinions contraires et à contre-courant des leurs. Ainsi, il peut être judicieux de se fondre dans la masse, de dire aux gens ce qu’ils veulent entendre et veiller à ne pas les heurter, tout en masquant ses propres opinions.

Loi 39 : Exaspérer l’ennemi

Celui qui est capable de toujours garder son calme et rester objectif acquiert un pouvoir considérable. Pour déstabiliser un adversaire, il suffit de le mettre en colère tout en conservant son sang froid. Le fait de rester calme en toute circonstance est un avantage décisif. La colère est stratégiquement contre-productive. 

Loi 40 : Ne pas hésiter à payer le prix

Une personne de pouvoir doit acquérir la compétence de se servir de l’argent de façon stratégique et créative. Plusieurs principes sont à comprendre :

  • Ce qui est gratuit est suspect car cela cache souvent un piège ou une obligation
  • Une fois le juste prix acquitté on ne demeure plus l’obligé de la personne
  • Ce qui a de la valeur mérite d’être payé
  • La générosité pure est un signe et un aimant du pouvoir.

Loi 41 : Ne succéder à personne

Le premier arrivé paraît toujours plus éclatant et plus original que celui qui prend sa suite. Celui qui succède à un grand homme doit fournir plus d’effort pour s’extraire de l’ombre de son prédécesseur. Lorsqu’on prend la relève, il convient donc d’affirmer son identité en changeant radicalement de trajectoire.

Loi 42 : Éliminer l’agitateur

Comprendre qui contrôle la dynamique du groupe est crucial dans le jeu du pouvoir. L’auteur explique que les problèmes viennent souvent d’un seul fauteur de troubles. Pour neutraliser son influence, il faut l’isoler ou l’exclure. Une bonne stratégie consiste simplement à le démasquer puis le désigner aux autres. 

Loi 43 : Parler aux cœurs et aux esprits

L’une des clés du pouvoir est de séduire pour donner à l’autre l’envie d’aller dans notre sens. Pour ce faire, il faut agir sur la psychologie de chacun en jouant sur les émotions et/ou en exploitant les faiblesses intellectuelles.

Loi 44 : Singer l’ennemi

Robert Greene suggère d’utiliser la stratégie du mimétisme. D’une part, le fait de mimer les comportements/ actions de son adversaire peut donner l’illusion que l’on est similaire et que l’on partage les mêmes désirs et valeurs. D’un autre côté, le mimétisme renvoie à l’autre l’image de ses propres comportements. 

Loi 45 : Appeler au changement, pas à la révolution

Le changement est salutaire mais trop d’évolution simultanées traumatisent. Ainsi, le jeu du pouvoir impose de respecter les traditions et d’être capable de faire passer un changement nécessaire pour une légère amélioration du passé.

Loi 46 : Ne pas être trop parfait

Paraître sans défaut ni faiblesse est périlleux car cela attire la jalousie des envieux. Pour éviter ce désagrément, il convient d’afficher quelques défauts, faiblesses et vices sans conséquences. Un technique consiste à tempérer son mérite et accentuer l’importance de la chance dans son succès.

Loi 47 : Savoir s’arrêter

En allant au-delà du but que l’on s’est fixé, on prend le risque de s’exposer à des situations non anticipées et ainsi de tomber dans l’inconnu. Rien ne remplace une bonne stratégie et une planification prudente. C’est pourquoi il est mieux se fixer un but, et s’arrêter lorsqu’il est atteint.

Loi 48 : Être fluide

Du fait que tout change, il faut rester adaptable et mobile. En suivant un plan fixe, en se reposant sur la stabilité, on devient prévisible et vulnérable. Le pouvoir, c’est comprendre que rien n’est immuable et donc d’agir avec fluidité.

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Fiche de lecture

Fiche de lecture - Power - les 48 lois du pouvoir – Robert Greene

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Système 1 / Système 2 – Daniel Kahneman (Résumé)

Couverture - Système 1 / Système 2 - Daniel Kahneman

La thèse centrale de son livre, Système 1 / Système 2, porte sur l’opposition entre deux modes de pensée : le système 1 (rapide, instinctif et émotionnel) et le système 2 (lent, réfléchi et logique). L’auteur nous aide à identifier, comprendre et dépasser les erreurs de jugement qui découlent de cette dichotomie.

 

L’ouvrage se découpe en 5 parties :

  • Deux systèmes de pensées : les éléments fondamentaux sur ces deux systèmes qui façonnent nos jugements et choix
  • Les grands biais cognitifs : étude du jugement heuristique et les raisons qui font que l’on a tant de mal à penser de façon statistique
  • l’excès de confiance en soi : La difficulté de la pensée statistique qui dépeint notre confiance excessive dans ce que nous croyons savoir, et notre incapacité à reconnaître l’étendue de notre ignorance et l’incertitude du monde dans lequel nous vivons.
  • Faire le bon choix : la nature des prises de décisions notamment en économie
  • Les deux facettes du moi : description des recherches récentes qui ont abouti à une distinction entre deux soi, le soi expérimentant et le soi mémoriel.

Pour ce résumé, je vais essayer de synthétiser les grands principes et conseils pratiques qu’il aborde tout au long du livre.

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Fiche de lecture

Fiche de lecture - Système 1 / Système 2 - Daniel Kahneman

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Résumé

Les deux systèmes de pensée

L’auteur décrit la vie mentale grâce à la métaphore de deux agents, le Système 1 et le Système 2 :

Le « Système 1 » est rapide, intuitif et émotionnel. 

Il fonctionne automatiquement avec peu ou pas d’effort et aucune sensation de contrôle délibéré. On lui attribue un grand nombre d’activités automatiques : 

  • résoudre 2 + 2 = ?
  • compléter la phrase « pas de bras pas de… »
  • détecter de l’hostilité dans une voix
  • détecter qu’un objet est plus éloigné qu’un autre
  • s’orienter vers une source de bruit soudaine

Le « Système 2 » est lent, réfléchi et logique.

Il est associé aux activités mentales contraignantes et laborieuses. 

  • Calculer 17 x 42
  • Se concentrer sur les différents instruments qui composent une musique
  • Repérer une tête familière dans une foule
  • Puiser une blague profondément ancrée dans sa mémoire

Le système 2 approuve le système 1

En fin de compte, le Système 1 produit des impressions, des sentiments et des inclinations. Le Système 2 surmonte les impulsions du Système 1 et approuve ou non ses intuitions. Autrement dit, le système 2 surveille et contrôle les pensées et les actes suggérés par le Système 1. 

La primauté de la loi du moindre effort

Les missions du Système 2 nécessitent de l’attention et un effort mental. De ce fait, il s’active uniquement quand une activité le requiert. Le reste du temps c’est le système 1 qui agit en mode automatique. C’est la loi du moindre effort qui prime afin d’économiser de l’énergie. 

Éviter l’effort cognitif implique une grande confiance en nos intuitions

Cependant, en cherchant à éviter l’effort cognitif autant que possible, nous avons tendance à nous reposer sur le système 1. De même, lorsque notre jauge d’énergie est épuisée, le système 2 tend à ne plus assurer son rôle. Ce sont alors les impulsions du système 1 qui priment. C’est pourquoi on accorde souvent une grande confiance en nos intuitions. 

Le cerveau est une machine associative. 

En fait, le système 1 construit une image de la réalité sur laquelle s’amorce le système 2. 

Par exemple, le simple fait d’apercevoir un sourire nous fait nous sentir mieux. Cet effet d’amorçage est à l’origine des phénomènes d’intuition ou encore les biais cognitifs. 

La familiarité engendre une plus grande aisance cognitive et de plus grande chance d’être dupé

Lors de situations familières, notre système 2 est moins vigilant, car il évolue en terrain connu. Or, un système 2 moins actif augmente le risque d’être trompé. Notre cerveau a beaucoup de mal à distinguer la vérité et la familiarité.

Une ruse qui tire profit de ce biais consiste à répéter fréquemment un mensonge pour le rendre familier et ainsi amener les gens à l’accepter plus facilement. 

Le Système 1 s’appuie sur le raisonnement causal

Le système 1 a pour fonction d’entretenir et d’actualiser en permanence un modèle de notre monde et de ce que l’on perçoit comme normal. Il cherche constamment à entretenir la cohérence entre ce monde et les évènements que nous vivons.

Cependant, ce raisonnement causal (propre au système 1), n’est pas toujours le plus judicieux. Un raisonnement statistique peut être plus adapté dans bien des situations, mais il nécessite l’intervention du système 2.

Système 1 a tendance à tirer des conclusions hâtives

Le système 1 a la faculté de juger automatiquement avec un certain succès les menaces et les intentions d’un individu. Cependant, il ne prend en considération dans son analyse que ce qu’on voit et rien d’autre. Ce comportement peut expliquer l’influence de l’effet halo. Il s’agit, par exemple, de la tendance à considérer une personne compétente sans la connaître juste parce qu’elle l’a fait une bonne première impression. 

Bref, on peut retenir de la première partie que le Système 1 et le Système 2 se chargent respectivement de la pensée rapide et de la pensée lente. La dichotomie entre ces deux modes de pensées engendrent des biais cognitifs.

Les grands biais cognitifs

La loi des petits nombres : Favoriser la certitude au doute

On a tendance à tirer des conclusions hâtives, en particulier lorsqu’on est confronté à des données trop peu représentatives. On préfère favoriser la certitude au détriment du doute. 

 

Par exemple, c’est le cas lorsqu’on positionne un médicament comme un remède à une maladie alors que les premiers résultats sont concluants mais que l’étude long terme n’est pas terminée. Rien ne garantit que les tests effectués à plus grande échelle et sur un  temps plus long confirmeront ces mêmes résultats. Il s’agit d’un cas typique où l’on préfère tirer une conclusion hâtive en suivant des statistiques restreintes plutôt que d’entretenir le doute.

 

Les effets d’ancrage : lorsque le système 1 conditionne le système 2

Le système 2 fonctionne par tâtonnement. Lorsqu’il entre en action, il part des données fournies par le système 1 pour définir la meilleure réponse. Par exemple, lors d’une négociation, le système 2 va capter le prix estimé intuitivement par le système 1, puis il va l’affiner jusqu’au juste prix en analysant toutes les données grâce à un raisonnement logique.

Les informations fournies par le système 1 font ainsi office d’ancre car elles conditionnent le début du processus d’estimation du système 2. 

 

Le biais de disponibilité :  juger la fréquence par “la facilité avec laquelle les données viennent à l’esprit”

Le simple fait de sur-médiatiser les accidents d’avion provoque une baisse des ventes des billets. Pourtant la probabilité d’incidents en avion reste plus faible que celles des autres moyens de transport. 

En fait, on surévalue la valeur des informations qui viennent facilement à l’esprit (même si elles sont peu fiables) au détriment d’informations statistiques centrales. 

Pour éviter de tomber dans ce biais, Kahneman suggère de suivre le raisonnement discipliné de Bayes :

  • remettre en doute les informations fournies
  • s’appuyer sur les taux de base plausibles

L’erreur de conjonction : moins c’est plus

L’auteur s’appuie sur une étude qu’il a réalisé en 1983 :

Linda a 31 ans, elle est célibataire, franche et très brillante. Elle possède une maîtrise de philosophie. Étudiante, elle se montrait très préoccupée par les questions de discrimination et de justice sociale, elle participait aussi à des manifestations antinucléaires.

Selon vous, Linda a-t-elle plus de chance d’être :

  • Guichetière dans une banque.
  • Guichetière dans une banque et active dans le mouvement féministe.

89% des personnes interrogées ont choisi la réponse 2. Pourtant l’événement A (Guichetière dans une banque) est logiquement plus probable que l’événement A et B (Guichetière dans une banque + active dans le mouvement féministe). Il s’agit d’une erreur de conjonction où l’intuition prévaut sur les règles de logique. 

Quand les causes écrasent les statistiques

Kanheman explique que nous avons du mal à adopter un raisonnement déductif (passer d’une règle générale au cas particulier). Par contre, nous sommes particulièrement doués pour induire (c’est-à-dire tirer une règle générale à partir d’un cas particulier). Cela implique que nous avons du mal à penser de manière statistique. 

Pour lutter contre cette difficulté, il suggère d’adopter une approche davantage causale, qui nécessite de former des stéréotypes. Selon lui, l’utilisation des stéréotypes permet de se rapprocher d’un raisonnement bayésien.

La régression vers la moyenne

Il s’agit, par exemple, du cas où un officier de l’armée pense améliorer les performances de ses subalternes dès qu’il critique leur mauvaises prestations. Ou alors, il s’agit du cas où un candidat a excellé lors d’un premier entretien d’embauche mais qu’il a déçu lors du suivant. 

En fait, ces deux situations s’expliquent par le concept de régression vers la moyenne. Les premières performances étaient sans doute inhabituellement éloignées des compétences réelles des individus.  Ainsi leur deuxième prestation reflétait davantage leur véritable niveau.

Apprivoiser les prédictions intuitives

L’auteur dispense un conseil pour apprivoiser les prédictions intuitives. Il suggère de s’intéresser à la régression vers la moyenne ainsi qu’à la corrélation entre la prédiction et la situation moyenne la plus probable.

Par exemple, si l’on est tenté d’investir dans une start-up qui a remarquablement imposé son concept, il faut regarder dans un premier temps si on peut s’ attendre à ce qu’elle ne fasse pas aussi bien à l’avenir  : N’est-elle pas très loin d’avoir conquis le marché ? N’y a-t-il pas encore beaucoup de place pour une régression ?.  Dans un second temps on peut corréler notre prédiction sur la réussite du projet avec les statistiques moyennes liées au succès des startup.

L’excès de confiance en soi

Dans la troisième partie, Kahneman dépeint une facette intrigante de notre esprit : notre confiance excessive dans ce que nous croyons savoir et notre incapacité à reconnaître l’étendue de notre ignorance et l’incertitude du monde dans lequel nous vivons.

L’illusion de compréhension : le biais de rétrospectivité

L’esprit élabore des récits sur le passé pour donner du sens au monde qui nous entoure. Cette machine à produire du sens (le Système 1) nous fait voir le monde comme plus ordonné, simple, prévisible et cohérent qu’il ne l’est en réalité. 

Pour illustrer ces propos, on peut citer notre tendance à 

  • considérer des faits passés comme évidents alors qu’ils nous avaient pourtant surpris au moment où ils se sont produits.
  • scénariser la réussite alors qu’elle est peut être qu’une succession d’événements hasardeux.

 

L’illusion de validité : le talent illusoire

Les erreurs de prédiction sont inévitables car le monde est imprévisible, mais aussi parce que notre Système 1 tire des conclusions hâtives à partir de très peu d’informations. De plus, l’exactitude d’une prédiction serait indépendante des compétences, du talent ou d’une quelconque expertise.

 

Les intuitions vs les formules

Les individus ont du mal à abandonner leurs intuitions. Le résultat d’un algorithme ou d’un outil statistique à l’efficacité prouvée aura moins de poids dans notre esprit que le résultat de nos intuitions. Pourtant, les formules les plus simples seraient d’une plus grande efficacité que notre instinct surtout dans des environnements à faible validité. 

 

Il propose un exemple de procédure pour allier intuition et statistique lors d’un entretien d’embauche :

  • Sélectionner 3 à 6 caractéristiques indépendantes préalables à la réussite sur ce poste (compétences techniques, personnalité engageante, fiabilité, etc.). 
  • Dresser la liste de ces questions factuelles pour chaque caractéristique et imaginer une échelle de 1 à 5.(« très faible » ou « très fort ») pour évaluer les réponses 
  • Procéder à l’évaluation en posant simplement quelques questions factuelles.

 

L’intuition des experts est fiable dans un environnement connu et prévisible

En présence d’une situation similaire à une expérience déjà vécue, notre machine associative reconnaît les régularités, et peut produire des prédictions et des décisions rapides et exactes. C’est notamment le processus mis en œuvre par les experts. Par exemple, les grands maîtres aux échecs étudient et mémorisent les positions et les meilleurs coups de diverses parties, puis ils les reproduisent lorsqu’ils se retrouvent dans une configuration similaire lors d’une autre partie. 

 

La difficulté à adopter une vision externe

Nous estimons les situations avec les minces informations dont nous disposons sans adopter un point de vue plus global. Par exemple, on a du mal à prendre en compte toutes les façons dont nos plans pourraient échouer. Ce manque de prise de recul nous conduit à un optimisme excessif. 

 

Pour éviter de tomber dans ce biais, l’auteur propose d’estimer la situation moyenne par rapport à l’expérience que l’on vit. Puis, il suffit d’intégrer à cette estimation moyenne les caractéristiques singulières de la situation où l’on se trouve.

L’optimiste est le moteur du capitalisme

 

En effet, les individus naturellement optimistes sont capables de motiver les autres et les pousser à prendre davantage de risques. Cependant, l’optimisme est souvent exacerbé par l’excès de confiance en soi, ce qui induit plusieurs limites : 

  • négliger les obstacles 
  • considérer le monde comme prévisible alors qu’il est imprévisible
  • s’appuyer sur les intuitions plutôt que sur les statistiques
  • adopter une vision interne 

 

Faire le bon choix

Dans la quatrième partie, Kahneman traite de la nature de nos prises de décision (en particulier en économie).

 

Les erreurs de Bernoulli : nos décisions ne sont pas toujours raisonnées

 

L’auteur balaye les hypothèses de rationalité parfaite des agents économiques.  Il démontre que les humains ne prennent pas toujours des décisions raisonnées. Voici par exemple un exercice extrait du livre qui l’illustre :

Problème 1 : Quelle option préférez-vous ?

  • Option A : Vous êtes sûr d’obtenir 900 euros
  • Option B : vous avez 90 % de chances de toucher 1 000 euros. 

Problème 2 : que choisissez-vous ? 

  • Option A : Vous êtes sûr de perdre 900 euros
  • Option B : vous avez 90 % de chances de perdre 1 000 euros.

La majorité des gens préfère l’option A dans le premier cas et l’option B dans le second. Les résultats de l’étude montrent que les individus rechignent à prendre des risques lorsqu’un gain est assuré, mais ils prennent volontiers des risques pour éviter une perte.

 

La théorie des perspectives

L’auteur propose bien d’autres exemples pour illustrer notre manque de rationalité. 

Problème 3 : On vous donne 1 000 euros. On vous demande maintenant de choisir une de ces options : 50 % de chances de gagner 1 000 euros OU certitude de toucher 500 euros. 

Problème 4 : On vous donne 2 000 euros. On vous demande maintenant de choisir une de ces options : 50 % de chances de perdre 1 000 euros ou certitude de perdre 500 euros.

 

Il développe ainsi la théorie des perspectives qui se base sur trois caractéristiques cognitives :

  • Seuls les gains et les pertes relatifs à une situation sont pris en compte – les gains et les pertes passés sont simplement oubliés.
  • Les gains et pertes marginales supplémentaires sont décroissants. Par exemple, la différence entre gagner (ou perdre) 10 et 20 euros a une plus grande valeur subjective que la différence entre gagner (ou perdre) 110 et 120.
  • Les pertes ont un poids psychologique plus important que les gains.

 

L’effet de dotation et l’aversion à la dépossession

En fait, nous attachons énormément de prix aux choses que l’on possède. Si l’on nous propose de nous attribuer un bureau alors que l’on n’en possède pas, il y a de grandes chances que l’on accepte. Par contre, si une semaine après l’attribution, on nous propose de revenir à la situation initiale, il y a de forte chance que l’on refuse. C’est l’effet de dotation.

 

Le poids des expériences négatives est plus important que celui des expériences positives.

Kahneman explique ensuite que le concept d’aversion à la perte est la contribution la plus significative de la psychologie à l’économie comportementale. Le poids des expériences négatives est beaucoup plus important que celui des expériences positives. Or, les pertes et les expériences négatives  sont souvent difficiles à estimer et à prendre en compte dans nos prises de décisions. 

 

Par exemple, si un commerçant perd tous ses produits lors d’un incendie, on va sans doute chercher à l’indemniser par rapport aux montants des biens perdus, mais pense-t-on à l’indemniser pour les profits qu’il ne pourra pas faire ?

 

Les valeurs des probabilités n’ont pas toutes le même poids dans une décision. 

 

Lorsque la probabilité est grande :

  • En cas de gains, les individus préfèrent un gain sûr moindre à un gain potentiel plus élevé (Par exemple lors d’un procès, on a plus de chance d’accepter un arrangement à l’amiable qui nous permettrait de toucher 1000€, plutôt que d’attendre une décision qui pourrait nous rapporter 1500€ mais qui a une chance de ne pas aboutir)
  • En cas de pertes, à l’inverse, les individus sont prêts à courir un risque élevé d’une grande perte plutôt que de supporter une perte modérée mais inévitable. Même si les chances sont minces, je préfère prendre le risque d’aller jusqu’au bout et payer 1500€ plutôt que payer à coût sûr 1000€.

A contrario, lorsque la probabilité d’un événement est faible :

  • Les individus préfèrent tenter leur chance d’obtenir un gain, même si la probabilité est très faible (c’est typiquement le cas du loto)
  • En cas de pertes, à l’inverse, on préfère s’assurer contre une perte même si le risque est faible (c’est l’une des raisons qui nous pousse à prendre des assurances).

 

La tentation de récupérer la mise et le refus de ne pas accepter un perte nette

En plus d’être réticents à accepter une perte nette, nous sommes prêts à investir davantage pour tenter de récupérer la mise. 

Par exemple, une entreprise aura tendance à investir du budget supplémentaire dans un projet sans issue qui prend du retard, plutôt que d’investir cet argent dans d’autres projets susceptibles d’être plus rentables. Pour éviter de tomber dans ce biais, l’auteur suggère de ne pas accorder trop d’importance aux regrets.

 

Les événements peu probables sont rarement estimés correctement

Par exemple, le risque qu’une maladie contamine 1% de la population est grandement sous-estimé. A l’inverse, le risque d’être victime d’un attentat terroriste est généralement surestimé bien que la probabilité soit très faible.

 

L’influence du cadrage sur nos prises de décisions

La façon dont est présentée l’information influence fortement nos choix. Par exemple, dire : il y a 5% de chance que l’opération chirurgicale se passe mal” à plus de chance d’inquiéter que la même statistique dit sous une tournure différente : “il y a 95% de chance que l’opération se déroule bien”. 

 

Les individus ont du mal à opter pour les bonnes stratégies face aux risques

 

Pour se prémunir aussi bien contre un optimisme excessif et dangereux, tout comme une paralysante aversion aux pertes, l’auteur recommande de suivre une stratégie de prise de risques globales en prenant le temps d’analyser les probabilités de chaque situation.

 

Élargir le cadre pour prendre des décisions plus raisonnables

En effet, nous avons plus de chance d’être guidé par une réaction émotionnelle du système 1 en ne considérant que les cas isolés. Il vaut mieux adopter une vision d’ensemble pour affûter son jugement. Par exemple, avant d’acheter un produit, un consommateur a tout intérêt à comparer les modèles équivalents pour déterminer si le prix d’achat est cohérent.

 

Les deux facettes du moi

Dans la cinquième et dernière partie, Kahneman décrit les recherches récentes qui ont abouti à une distinction entre deux moi, le moi expérimentant et le moi mémoriel.

Le soi expérimentant et le soi mémoriel

 

Nous forgeons le bilan de nos expériences en fonction de la plus grande intensité de douleur ou plaisir vécus durant l’expérience ainsi qu’en fonction de la dernière sensation ressentie. La durée respective de l’ensemble des douleurs et/ou plaisirs n’est pas prise en compte. 

Pour illustrer avec un exemple : un mariage se terminant par un divorce sera certainement perçu négativement. Même si les expériences heureuses ont été plus nombreuses sur l’ensemble de la relation. Kahneman différencie ainsi le soi mémoriel et le soi expérimentant.

 

La vie est une histoire que l’on cherche à mémoriser

Kahneman constate que ce qui compte c’est ce que l’individu retient de l’expérience (positive ou négative), plus que ce qu’il a vécu réellement. Autrement dit, les gens partent en vacances davantage pour en retenir une expérience et se créer des souvenirs plutôt que pour vivre l’expérience en elle-même. 

 

Contrôler son temps et faire ce que l’on aime

A ce propos, l’auteur indique que la façon la plus facile d’accroître son bonheur consiste à contrôler l’utilisation que l’on fait de son temps et consacrer plus de temps au chose que l’on aime faire. La meilleure manière d’évaluer le bonheur vécu est de reconstruire le déroulement d’une journée et noter son humeur lors de chaque activité.

Penser à la vie

Kahneman ajoute aussi que le bonheur serait fonction des prédispositions génétiques – certains individus seraient plus susceptibles d’être globalement heureux. Il explique aussi que les objectifs et souhaits individuels seraient des déterminants de la réussite et de la satisfaction.

 

Quoi qu’il en soit, il convient de garder en tête que le bonheur est un concept ambigu, car il se compose à la fois de l’expérience véritablement vécue par l’individu, mais aussi de l’expérience dont l’individu se souvient.

 

Conclusion

 La thèse centrale du livre repose sur la dichotomie entre deux modes de pensée :

  • le système 1 intuitif, qui se charge de la pensée rapide
  • le système 2, plus lent et plus logique, qui surveille le Système 1 et s’efforce autant que possible de garder le contrôle en fonction de ses ressources limitées.

 

La clé pour éviter les erreurs de jugement qui découlent de cette dichotomie, consiste à reconnaître les situations propices à l’apparition de biais cognitifs, ralentir et appeler le Système 2 en renfort.

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The Coaching Habit – Michael Bungay Stanier (Résumé)

Couverture - The Coaching Habit - Michael Bungay Stanier

Michael Bungay Stanier est un auteur de plusieurs livres à succès. Dans son livre, The coaching habit, il partage sept questions pour développer son leadership.

L’ouvrage se découpe en plusieurs parties :

  • Dans un premier temps l’auteur dispense des conseils pour construire de solides habitudes
  • Il détaille ensuite sept questions pour coacher efficacement
  • Il entrecoupe les différentes parties par des astuces pour bien questionner

Pour ce résumé, je vous propose de revenir sur les principes et techniques que l’auteur aborde dans ces différents chapitres.

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Résumé

Développer des habitudes 

Michael Bungay Stanier explique qu’il est possible de coacher une personne en seulement 10 minutes.  De son point de vue, le secret consiste davantage à questionner plutôt que de dire aux autres quoi faire. Il présente sept questions essentielles et quelques astuces simples, pratiques et applicables immédiatement pour développer cette compétence. 

Avant de détailler les sept questions, l’auteur explique comment construire une habitude. Pour lui, nous avons besoin de cinq composantes essentielles :

  • une raison
  • un signal
  • un micro-comportement
  • une pratique simplifiée
  • un plan

Il partage plusieurs recommandations pour maîtriser ces cinq composantes :

  • Identifier son signal. Pour parvenir à changer un comportement, il convient de savoir ce qui le déclenche.
  • Être bref et spécifique dans ses actions
  • Découper l’habitude en petites actions
  • Répéter, répéter et répéter jusqu’à transformer le comportement en habitude
  • Faire consciencieusement et noter lorsque l’on fait bien
  • Planifier comment revenir sur les rails quand on flanche
  • Faire de son habitude un système résilient

 

7 Questions pour coacher efficacement

1 – Question d’ouverture : Qu’avez-vous à l’esprit ? 

“What’s on Your Mind?”

Pour Michael Bungay Stanier, cette question est une manière sécurisée de commencer une conversation. Elle permet de briser la glace tout en amenant directement l’échange à un niveau profond. En effet, elle invite l’interlocuteur à partager ce qui l’importe le plus.

Le but du coaching n’est pas d’aborder et résoudre un problème ou un défi spécifique, mais plutôt de centrer la conversation sur les besoins de la personne. En fait, plutôt que de simplement régler un problème, il convient d’aider son interlocuteur à apprendre, s’améliorer et grandir pour qu’il puisse résoudre son problème de manière autonome.

Pour aider quelqu’un à cibler le sujet qui le préoccupe, l’auteur conseille de s’intéresser à trois composantes : “les 3 P” (Projects, People, Patterns) :

  • Projects : les défis auxquels l’interlocuteur est confronté
  • People :  les individus impliqués dans la problématique
  • Patterns : les raisons qui font que la personne ne peut pas traiter le problème de la manière qu’elle souhaite

2 – La meilleure question au monde : Et quoi d’autre ?

“And What Else?”

 Cette question est simple mais extrêmement puissante pour trois raisons

  • S’abstenir de parler pour laisser son interlocuteur s’exprimer
  • Multiplier les options. Plus on a d’informations plus on peut prendre de bonnes décisions
  • Se donner du temps

Une fois de plus, Michael Bungay Stanier explique qu’un coaching efficace implique de moins parler et de demander plus. Le fait de donner un conseil n’est pas forcément la meilleure chose à faire. En particulier si on ne sait pas réellement quel est le véritable problème. Il cite l’actrice britannique Vanessa Redgrave à ce sujet :  “posez les bonnes questions si vous voulez trouver les bonnes réponses” (“ask the right questions if you’re going to find the right answers”).

L’auteur développe également quatre conseils autour de cette deuxième question :

  • Rester curieux et authentique
  • Oser répéter la même interrogation une fois de plus, si besoin
  • Reconnaître un succès. C’est-à-dire, arrêter l’enquête si l’interlocuteur n’a rien à ajouter.
  • Passer à la suite quand il est temps

3 – La question ciblée : Quel est le vrai défi pour vous ?

What’s the Real Challenge Here for You?

Cette question évite de ne pas perdre de temps et d’effort pour résoudre le mauvais problème. D’une part, elle invite l’interlocuteur à se concentrer sur l’enjeu principal de sa problématique. D’autre part, elle permet de contourner la tendance de celui qui pose la question, à bondir pour résoudre lui-même le problème de l’autre. Enfin, si l’interlocuteur a soulevé plusieurs problèmes/défis, la question l’invite à en choisir un seul sur lequel se concentrer. 

 Michael Bungay Stanier donne trois principes en lien avec cette troisième question :

  • Avoir confiance en son utilité
  • Ne pas oublier qu’il y aura une place pour des conseils
  • S’appuyer sur la deuxième question si besoin

4 – La question de structure : Que voulez-vous ?

“What Do You Want?”

Cette question est difficile car la plupart du temps on ne sait pas ce que l’on veut. Pourtant cette interrogation devrait être au cœur de nos réflexions. Michael Bungay Stanier souligne la difficulté de mettre des mots sur ce que l’on souhaite et la difficulté de se faire comprendre. En particulier car nous avons tendance à confondre désirs et besoins.  

Un désir → j’aimerais bien avoir ça

Un besoin → je dois avoir ça

Quoiqu’il en soit, la clé est d’identifier le besoin profond derrière la problématique de son interlocuteur. 

On peut noter que plus un individu se sent en sécurité, plus il aura tendance à se livrer. D’après l’auteur, nous nous appuyons sur quatre facteurs pour déterminer le niveau de risque de chaque situation. Il les schématise par l’acronyme TERA :

  • Tribe : Est-ce que les personnes avec qui j’interagis sont de mon côté ?
  • Expectation : Sais-je ce qu’il va se passer après ?
  • Rank : Ai-je une importance dans cette situation ?
  • Autonomy : Ai-je le choix ?

Afin d’inciter son interlocuteur à se livrer, il convient de jouer favorablement sur les quatre facteurs TERA.

5 –  La question paresseuse : Comment puis-je aider ?

How Can I Help?

Cette question a un double avantage. D’une part, elle pousse l’interlocuteur à donner une réponse claire et directe. D’autre part, elle empêche au demandeur de penser qu’il sait mieux que l’autre comment l’aider.

On peut noter que le fait de poser cette question est assez effrayant, car les rôles peuvent s’inverser. La personne interrogée peut transférer la responsabilité de la résolution du problème sur le demandeur. L’auteur présente ainsi différentes portes de sortie. Si l’interlocuteur nous sollicite pour l’aider on peut : soit répondre favorablement à sa requête, soit refuser en proposant d’autres options, soit se donner un peu plus de temps pour répondre.

L’auteur suggère aussi de ne pas hésiter à demander des précisions pour inciter l’autre à réfléchir aux solutions qu’il envisage. Par exemples : 

  • “Que penses-tu que je devrais faire ?”
  • “Que veux-tu de moi ?
  • “c’est une bonne option. J’ai quelques idées que je voudrais partager avec toi. Mais avant, qu’elles étaient tes premières pensées ?”

6 – La question stratégique : Si vous dites oui à ça, à quoi dites-vous non ?

If You’re Saying Yes to This, What Are You Saying No To?

Cette question est plus complexe qu’elle n’y paraît. Mais elle met au clair les conséquences et implications de la solution envisagée. 

L’auteur propose cinq questions qui illustrent l’esprit de cette sixième question et qui peuvent s’y substituer :

  • Qu’est-ce que l’on espère gagner ? – What is our winning aspiration?
  • Sur quels terrains évolueront-nous ? – Where will we play?
  • Comment allons-nous réussir ? – How will we win?
  • De quelles capacités aurons-nous besoin ? – What capabilities must be in place?
  • Comment devons-nous fonctionner ? – What management systems are required?

Dans ce chapitre, Michael Bungay Stanier revient également sur deux autres conseils pour apprendre à dire “non”. 

  • La première technique consiste à changer le focus et apprendre à dire oui plus lentement. Par exemple, en posant plus de questions avant de s’engager.
  • La deuxième technique consiste à dissocier la personne et la tâche à quoi on dit non. Il vaut mieux dire “j’ai peur de devoir dire non à ça” plutôt que “j’ai peur de devoir te dire non”.

7 – La question d’apprentissage : Qu’est ce qui a été le plus utile pour vous ?

“What Was Most Useful for You?”

Pour Michael Bungay Stanier, cette dernière interrogation permet de terminer brillamment une conversation. Il explique que nous apprenons uniquement lorsque nous avons une chance de nous souvenir et réfléchir à ce qu’il vient de se passer. 

Le fait de créer un temps pour ce moment d’apprentissage possède plusieurs avantages :

  1. Déterminer si la conversation a été utile
  2. Aider la personne à identifier LA chose la plus importante à retenir.
  3. Donner un retour d’expérience
  4. Rappeler à l’interlocuteur que l’on est utile

8 habitudes pour questionner efficacement

  1. Poser une question à la fois. 
  2. Aller immédiatement au point. Autrement dit, oser couper l’introduction et poser directement la question
  3. Arrêter de poser des questions rhétoriques. Si l’on doit présenter une idée, il vaut mieux la présenter comme une option plutôt que comme une question
  4. S’en tenir aux questions qui commencent par “Quoi/que” (“what”). Pour l’auteur, on a pas besoin du fin mot de l’histoire (le pourquoi) pour aider à résoudre un problème. 
  5. Être à l’aise avec les silences. Au lieu de reprendre la parole immédiatement, il vaut mieux prendre une inspiration et rester silencieux quelques secondes de plus
  6. Ecouter les réponses. Il peut arriver d’être distrait, si cela arrive il faut simplement recommencer à écouter
  7. Enregistrer les réponses avant de passer à la question suivante
  8. Utiliser chaque canaux pour poser des questions… les questions sont aussi efficaces par écrit

Conclusion

Michael Bungay Stanier partage sept questions essentielles pour développer son leadership :

  1. Qu’avez-vous à l’esprit ?
  2. Et quoi d’autre ?
  3. Quel est le vrai défi pour vous ?
  4. Que voulez-vous ?
  5. Comment puis-je aider ?
  6. Si vous dites oui à ça, à quoi dites-vous non ?
  7. Qu’est ce qui a été le plus utile pour vous ?

 

L’auteur conclut en invitant le lecteur à trouver ses propres questions et à construire ses propres habitudes de coaching et leadership. 

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Des bancs de la fac à l’indépendance financière – Raphaël Carteni (Résumé)

Couverture - des bancs de la fac à l'indépendance financière - Raphaël CarteniRaphaël Carteni est un entrepreneur et investisseur privé. Dans son livre, Des bancs de la fac à l’indépendance financière, il présente le parcours qui lui a permis d’être indépendant financièrement. Il ponctue son récit par des conseils pratiques pour investir en immobilier, sur les marchés financiers mais aussi pour créer son business. En guise de résumé, je vous propose de synthétiser son parcours ainsi que les principes et les techniques qu’il aborde. 

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Résumé

Raphaël Carteni a toujours eu la fibre entrepreneuriale. Il est parvenu à devenir indépendant financièrement en moins de 3 ans.

Deux petits business lors de son adolescence

Adolescent, il développe deux petits business : 

  • une affaire d’achat / revente : il photographiait des articles en magasin puis il publiait une annonce sur le site LeBoncoin pour vendre ces produits avec une petite marge. Lorsqu’un client était intéressé, il achetait le produit en magasin et le revendait à l’acheteur 
  • La seconde affaire était plus borderline car il arnaquait des pervers sexuels sur les sites de discussion instantanée.

Le marketing réseau à 19 ans

A 19 ans, Raphaël Carteni s’intéresse au marketing de réseau. Dans les grandes lignes, il s’agit d’une activité de vente via un réseau de revendeurs. L’approche MLM se base sur un système de parrainage et de commission cumulative sur les ventes.

Cette expérience permet à l’auteur d’affiner cinq critères qui déterminent la viabilité d’un business :

  • Le besoin : il est nécessaire de produire de la valeur pour gagner de l’argent. Pour s’enrichir, la clé est donc de devenir un producteur de valeur plutôt qu’un consommateur
  • La barrière d’entrée : La création du business doit demander un vrai processus qui requiert du temps et du travail.
    • un business en ligne nécessite de mettre en place l’hébergement de son site, rédiger du contenu, mettre en place des tunnels de vente, faire de l’email marketing, animer une communauté sur les réseaux sociaux
    • L’immobilier demande un travail de recherche, de négociation, mais aussi du temps pour l’organisation du projet (travaux, financement, ameublement, recherche du locataire, comptabilité)…
  • Le contrôle : il doit être possible de maîtriser tout ce qu’il se passe dans son affaire
  • Le levier : un business viable doit pouvoir impacter un maximum de personnes
  • La délégation : il doit être possible de créer des systèmes qui fonctionnent sans intervention du propriétaire.

A ce propos, l’auteur explique que la clé pour développer sa liberté financière consiste à détacher son temps de sa richesse. 

La sous – location, les premiers pas dans l’immobilier

Dans la suite de son parcours, Raphaël Carteni s’est intéressé à l’immobilier et plus précisément à la sous-location. Lorsqu’il était étudiant en médecine, ses parents lui ont offert un appartement de deux chambres à Reims pour se loger. Pour gagner un peu d’argent, il louait l’une des deux chambres sur Airbnb. Lorsqu’il partait en vacances, il proposait son logement en location saisonnière. Certes cette activité le privait du confort d’être seul chez lui, mais elle lui rapportait un complément de revenu et lui permettait de faire de riches rencontres.

L’auteur retient aussi de cette expérience, l’importance de savoir saisir les opportunités. Pour lui, “la vie récompense toujours les gens qui passent à l’action : soit en leur donnant ce qu’ils pensaient recevoir, soit en leur apprenant une leçon de vie.”

Une opération immobilière visionnaire à gros rendement

Suite à sa première opération immobilière, Raphaël Carteni s’est lancé dans un projet plus ambitieux : acheter un appartement dans le centre d’Epernay et le retaper pour le louer à un clientèle étrangère. 

Il finance son opération grâce à un prêt étudiant de 50 000 € pour lequel il obtient un taux de 1,19% sur 10 ans comprenant 5 ans de différé et sans indemnités de remboursement anticipé. 

La stratégie de son projet comprenait de solides avantages :

  • la clientèle visée était fortunée
  • il n’existait que peu de concurrence au moment du projet
  • le prévisionnel du projet s’appuyait sur un plan B déjà rentable (louer l’appartement en longue durée à des étudiants, si la première option ne fonctionne pas)

L’auteur liste ensuite huit stratégies qui cartonnent en immobilier :

  • la colocation
  • la location saisonnière
  • le meublé étudiant
  • les parkings
  • la rénovation et la construction
  • l’immeuble de rapport
  • la division de biens
  • l’achat-revente

Les limites de la légalité

Raphaël Carteni souligne certains revers et difficultés de l’investissement. Il indique avoir quelquefois été aux limites de la légalité lors de certaines opérations. Il a, par exemple, menti à sa banque pour souscrire à un prêt ou encore il a dû virer un locataire de manière « semi-légale ».

Il présente aussi des exemples pour illustrer le cercle vertueux des affaires. Notamment lorsqu’il a loué un bien à une famille espagnole alors que ces derniers venaient seulement quelques jours en France pour repérer un appartement pour leur fils.

Stratégie d’investissement sur les marchés financiers

L’auteur suggère d’investir sur des sociétés versant des dividendes afin de récolter, année après année des revenus réguliers. Il dispense plusieurs conseils pour mettre en place cette stratégie :

  • Acheter seulement une dizaine de titres de sociétés différentes pour ne pas limiter le rendement.
  • Placer ses actions sur un PEA afin de bénéficier des avantages fiscaux. Après un certain temps de détention, les bénéfices des produits financiers détenus sur un Plan d’Epargne en Actions sont exonérés d’impôts.
  • Investir progressivement. Il vaut mieux renforcer ces lignes de portefeuille régulièrement pour “moyenner” le prix d’achat des actions dans le temps.

Créer un premier business en ligne

Dans la suite de son parcours d’investisseur, Raphaël Carteni s’est intéressé à la création de business en ligne. Il a développé le site « ClubMedecine » pour aider les étudiants à passer le concours de médecine de première année.

 

Selon l’auteur, un business sur le web possède plusieurs avantages :

  • les coûts de démarrage sont relativement faibles (< 500 €) 
  • Le potentiel de croissance est incroyable
  • Le processus de création est relativement simple. Il est possible de créer un site tout seul en se servant d’outils comme WordPress et ClickFunnels.

 

Pour réussir une entreprise en ligne, la clé est de passer à l’action le plus rapidement possible pour rédiger le contenu, travailler son marketing et son référencement afin d’être visible aux yeux des internautes. Pour pérenniser son business, il conseille aussi de ne pas attendre pour créer son premier produit en ligne.

 

Pour ce faire, il recommande de mettre en place un questionnaire très ciblé et de le diffuser à ses visiteurs afin de recueillir leurs attentes et développer un produit qui leur correspond. Il propose de qualifier cinq caractéristiques :

  • le profil de l’audience (âge, sexe…)
  • la principale difficulté/frustration rencontrée
  • les conséquences de ce problème
  • la solution “miracle” qui répondrait à cette problématique
  • le résultat final qu’ils souhaitent atteindre

Développer son business en ligne

Raphaël Carteni explique ensuite qu’il y a aujourd’hui trois stratégies de monétisation d’un site Internet :

  • Mettre de la publicité
  • Promouvoir les produits des autres pour toucher une commission (ex affiliation)
  • Vendre ses propres produits

D’après son retour d’expérience, c’est principalement la vente de produits qui génère une grosse partie du chiffre d’affaires. La clé consiste donc à acquérir des prospects et les convertir en clients par l’intermédiaire d’un tunnel de vente. En ce sens, le plus gros actif d’un business en ligne est le nombre d’adresses emails qu’il arrive à collecter, car cela représente le nombre de clients potentiels. L’auteur illustre ses propos en prenant l’exemple de son business ClubMilionnaire avec lequel il vend des formations en ligne.

 

Principes entrepreneuriaux

Dans la suite du livre, Raphaël Carteni développe plusieurs principes entrepreneuriaux en s’appuyant sur des situations qu’il a vécues durant son parcours. 

  • Un entrepreneur résout des problèmes. Sa mission est de rendre heureux ses clients en comblant une demande ou un besoin (ex : hébergement de prostituées, conflit avec les hôteliers)
  • Ne pas avoir peur de l’échec et du regard des autres. D’une part, la peur de l’échec représente souvent un puissant frein au fait d’entreprendre. D’autre part, la mentalité et politique française ne seraient pas en faveur des entrepreneurs, en particulier à cause de la fiscalité confiscatoire et assassine. 
  • Il ne faut pas avoir peur de quitter le système éducatif. Pour l’auteur, les études supérieures enferment les étudiants dans le schéma du salariat et restreignent leurs possibilités de dessiner la vie qu’ils souhaitent vivre. 
  • S’entourer pour avancer efficacement. “Tout seul, on va plus vite. Ensemble, on va plus loin.” Raphaël Carteni recommande de se former de manière efficace et rencontrer des gens positifs. Il conseille, entre autres :
    • participer à des formations ou des session de networking sur des sujets où l’on veut progresser
    • Oser échanger avec son mentor, ou quelqu’un qui nous inspire et qui a les résultats que l’on souhaiterait avoir
    • Recruter des prestataires pour résoudre les problématiques auxquelles on est confronté (sur sur fiverr.com ou sur upwork.com)
  • Se projeter dans la peau de la personne que l’on souhaite devenir.  Pour prendre les bonnes décisions, il faut se demander « Qu’aurait fait la personne que je souhaite devenir (ou votre mentor) dans cette situation ?” puis d’agir conformément à la projection.

 

Conclusion 

Le schéma classique pour développer son indépendance financière consiste à entreprendre pour bâtir des business qui génère du cash et investir ces bénéfices dans l’immobilier, la bourse et d’autres actifs.

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Ikigai : les secrets des japonais pour une vie longue et heureuse (Résumé)

Couverture - IkigaiLe livre, ikigai : les secrets de japonais pour une vie longue et heureuse, a été coécrit par deux auteurs espagnols Hector Garcia et Francesc Miralles.  Cet ouvrage s’organise autour d’un mot mystérieux : ikigai. On peut le traduire comme “le bonheur d’être toujours occupé” ou encore “la raison d’être pour laquelle nous nous levons chaque matin”. Les auteurs ont étudié ce concept durant leur voyage sur l’archipel d’Okinawa au Japon. Cette région est réputée pour l’extraordinaire longévité de ses habitants. Le but du livre est d’approcher les secrets de ces centenaires pour une vie saine et heureuse ainsi que de partager des clés pour découvrir son propre ikigai.

L’ouvrage se découpe en une dizaine de chapitres :

  1. La philosophie Ikigai
  2. les facteurs quotidiens  pour vivre mieux et plus longtemps
  3. Témoignages des centenaires d’orient et d’occident
  4. L’importance de trouver un sens à l’existence
  5. Transformer le travail et le temps libre en un espace de développement
  6. Traditions et devises de vie d’Ogimi 
  7. Le régime ikigai
  8. Exercices orientaux favorisant la santé et la longévité
  9. Affronter les problèmes et les changements de la vie en évitant le stress
  10. Epilogue : Ikigai un art de vivre

Pour cette synthèse, je vais essayer de résumer les grands principes apportés dans ces différents chapitres. C’est parti ! 

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Ikigai - principes

Hector Garcia & Francesc Miralles ont rencontré les habitants des cinq zones bleues du monde. Il s’agit du nom donné par les scientifiques et démographes aux régions qui comptent de nombreux cas de forte longévité : 

  • La Sardaigne en Italie
  • La municipalité de Loma Linda, Californie
  • Péninsule de Nicoya, Costa Rica
  • L’île Ikaria, Grèce
  • L’archipel d’Okinawa au Japon

    Après avoir interviewé une centaine d’habitants, en particulier sur l’île japonaise d’Ogimi, les auteurs ont compilé les secrets de leur longévité.

    1/ Conserver un esprit actif, souple et capable de continuer à apprendre.

    Pour entretenir sa santé mentale, on peut appliquer deux grands principes : 

    • Limiter le stress, tout en s’exposant au changement. Le stress à petites doses est bon pour la santé. Par contre, il convient de limiter le stress trop intense. Les Japonais s’appuient sur plusieurs pratiques pour conserver un esprit serein et actif :
      • Faire de l’exercice, des étirements et pratiquer des exercices de respiration profonde
      • Oser exprimer ses émotions
      • Avoir un environnement propre et ordonné (chambre, bureau, maison…)
      • Méditer
      • Prendre une douche en écoutant de la musique pour se relaxer
      • Se masser le crâne en faisant pression avec les doigts
      • Privilégier des pensées positives
    • Dormir suffisamment. Pour faciliter son sommeil et son endormissement, les japonais préconisent :
      • Ne pas pratiquer d’activités qui rendent nerveux avant de se coucher
      • Ne pas prendre de caféine
      • Dîner au moins trois heures avant de s’endormir
      • Suivre un rituel qui nous mène naturellement à l’endormissement
      • Réduire l’intensité de l’éclairage de la pièce dans laquelle on se couche

    2/ Trouver un sens à sa vie : l’Ikigai

    L’ikigai est “la raison pour laquelle nous nous levons chaque matin”. Cette quête de sens est au cœur de la philosophie des japonais et représente un des secrets de leur longévité. Cela fait écho à une citation de Nietzsche, “celui qui a un pourquoi qui lui tient lieu de vut, de finalité, peut vivre avec presque n’importe quel comment”.

    Dans le livre, les auteurs présentent une discipline appelée logothérapie qui a pour but de sensibiliser l’individu sur le sens de sa vie. Ils abordent notamment une thérapie créée par le Japonais Shoma Morita dont l’objectif est d’aider le patient à trouver un but vital. Les fondements de la discipline sont que l’action est la cause du changement et qu’il faut oser regarder en soi pour découvrir son propre ikigai. La thérapie de Morita se découpe en quatre phases :

    • Isolation et repos (5 à 7 jours)
    • Thérapie occupationnelle légère (5 à 7 jours) qui consiste à effectuer des tâches monotones en silence
    • Thérapie occupationnelle (5 à 7 jours). effectuer des tâches qui requièrent un mouvement physique
    • Retour au monde « réel » et à la vie sociale

    3/ Entrer dans le flow avec chaque tâche 

    Le flow correspond au fait d’être totalement plongé dans l’activité que l’on effectue sans réfléchir ni se laisser distraire par quoi que ce soit. Il n’y a alors ni passé ni futur, juste le présent. Les auteurs décrivent sept conditions pour entrer dans l’état de flow : 

    • Savoir que faire
    • savoir comment le faire
    • savoir si on le fait bien
    • savoir où aller (s’il y a une navigation en jeu)
    • se fixer des défis ambitieux
    • utiliser ses meilleures ressources personnelles
    • ne pas s’adonner aux distractions

    Ils partagent trois techniques pour expérimenter l’état de flow :

    • Choisir un défi réalisable (suffisamment ardu, mais pas trop)
    • Avoir des objectifs concrets et clairs
    • Se concentrer sur une seule tâche

    Les auteurs expliquent aussi qu’il est possible de profiter des instants de microflow durant les tâches quotidiennes. Ils prennent l’exemple de Bill Gates qui assure faire la vaisselle tous les soirs. Même s’il pourrait déléguer cette tâche, il préfère la faire car elle l’aide à mettre de l’ordre dans ses idées.

    On peut également citer l’exemple de Hayao Miyazaki, le célèbre dessinateur et cofondateur des studios Ghibli qui incarne parfaitement le mot Ikigai. Ce dernier s’épanouit pleinement en dessinant. A tel point, qu’un an après sa retraite, il déclarait qu’il ne ferait plus de longs-métrages, mais qu’il dessinerait jusqu’au jour de sa mort”.

    4/ Passer du temps avec les autres

    Les auteurs ont constaté que tous les habitants d’Ogimi avaient très à cœur de passer du temps avec leur famille, leurs amis ou les membres de leur communauté : 

    • ils cultivent les amitiés chaque jour
    • ils appartiennent tous à une association de voisins
    • ils fêtent de nombreux évènements, même les plus infimes. 
    • ils sont très fiers de leurs traditions et de la culture locale

    5/ Adopter un régime alimentaire sain et équilibré

    A titre d’exemple, voici une liste de certaines habitudes alimentaires pratiquées par les habitants de la région d’Okinawa :

    • Consommer une grande variété d’aliments, essentiellement d’origine végétale
    • Manger au moins cinq fruits et légumes par jour
    • Manger tous les jours du riz blanc. (les céréales constituent la base du régime alimentaire des Japonais)
    • Consommer très peu de sucre sous forme directe (quand c’est le cas, ils prennent du sucre de canne)
    • Manger à 80%. S’arrêter de manger avant d’être rassasié
    • Consommer des aliments en forte teneur en antioxydants (tofu, miso, thon, carottes, chou, nori = algue, oignon, pousse de soja, patate douce)
    • Boire du thé vert

    6/ Bouger doucement mais régulièrement 

    Les habitants du village d’Ogimi ne pratiquent aucun sport en particulier mais ne cessent de bouger en observant leur routine quotidienne. Ils marchent, conduisent, participent à des activités sociales, jardinent, …

    Ils s’adonnent également à des disciplines orientales visant à équilibrer l’âme, le corps et l’esprit comme le yoga, le tai chi ou du Qi gong.  Différentes pratiques sont décrites dans le livre et les auteurs donnent des exercices spécifiques pour chaque discipline (salutation au soleil, des étirements ou exercices de respiration).

    7/ Adopter une philosophie de vie orientée vers la résilience

    La résilience est notre capacité à affronter les épreuves. Une personne résiliente sait rester concentrée sur ses objectifs, sans se laisser submerger par le découragement. Le proverbe japonais “Si tu tombes 7 fois, relève-toi 8 fois.” illustre parfaitement cette philosophie. Les japonais ont tendance à ne jamais se rendre. Quand ils font face à des revers dans la vie, ils continuent à se battre.

    Cette capacité se complète avec des philosophies telles que le Stoïcisme et le bouddhisme. L’objectif est d’atteindre la tranquillité d’esprit, un état d’absence d’émotions négatives (l’anxiété, la peur, la peine, la vanité, la colère) tout en recherchant la présence d’émotions positives comme la joie, l’amour, la sérénité ou la gratitude.

    Pour atteindre ce résultat, les stoïciens pratiquent une technique semblable à la visualisation négative. Ils imaginent “ la pire chose qui puisse arriver” afin d’être prêts au cas où certains privilèges et plaisirs disparaîtraient de leur vie.

    Ils pratiquent également la méditation pour s’entraîner à observer leurs émotions. Car, nous sommes davantage affectés par le regard que l’on porte sur les événements, plutôt que sur les événements eux-mêmes.

    Au-delà du concept de résilience, les auteurs expliquent la notion d’anti fragilité développée par Nassim Taleb. L’idée est de devenir plus fort avec les assauts et les difficultés de la vie. On peut noter plusieurs recommandations :

    • Ajouter des “plus” à sa vie. Par exemple, au lieu d’avoir un salaire unique, on peut diversifier ses revenus en essayant de gagner de l’argent avec ses hobbies. 
    • être conservateur dans certains domaines et prendre beaucoup de petits risques dans d’autres. Pour rester dans le domaine financier, on peut par exemple déposer 90% de son capital sur un compte épargne et investir les 10% restants sur des placements risqués mais rémunérateurs.
    • Éliminer les choses qui nous fragilisent. Supprimer des mauvaises habitudes comme manger entre les repas, passer trop de temps sur les réseaux sociaux …

    Conclusion

    Les auteurs terminent le livre par les 10 lois de l’ikigai extraites de la sagesse des centenaires d’Ogini : 

    • Restez toujours actifs
    • Prenez les choses calmement
    • Ne mangez pas à satiété
    • Entourez-vous de bons amis
    • Soyez en forme pour votre prochain anniversaire
    • Souriez
    • Reconnectez-vous avec la nature
    • Remerciez
    • Vivez-l’instant
    • Suivez votre Ikigai

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    12 leçons de rhétorique – Victor Ferry (Résumé)

    Victor Ferry est un expert de la rhétorique. Après une carrière de chercheur, il est devenu professeur puis formateur dans ce domaine. Il détient également une chaîne Youtube sur le sujet. Selon lui, la rhétorique est un outil pour mettre ses convictions en discours et son public en mouvement. 

    Dans son livre, 12 leçons de rhétorique pour prendre le pouvoir, il donne des clefs pour devenir un grand orateur. L’ouvrage se découpe en 12 leçons réparties en 3 thématiques.

    • Partie 1 : Affûter son esprit
    • Partie 2 : Déployer son style
    • Partie 3 : Contrôler son ascension

    Pour ce résumé, je vais synthétiser les 12 leçons qu’il aborde. C’est parti !

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    Partie 1 : Affûter son esprit

    Victor Ferry développe, dans un premier temps, les fondations de la rhétorique à travers quatre premières leçons.

    • Ecrire son manifeste
    • Épouser la vérité
    • Assouplir sa pensée
    • Structurer son propos

    Leçon 1 : Ecrire son manifeste

    Ce manifeste doit représenter le socle de sa pensée et de son idéologie. Il est la condition pour être autonome intellectuellement, cesser d’être le réceptacle et le porte parole d’idéologies conçues par d’autres.

    L’auteur suggère d’élaborer son manifeste de la manière suivante :

    • Identifier les problèmes que l’on souhaite régler
    • Définir les conséquences de ces problèmes
    • Dénoncer les coupables et les idées opposées
    • Justifier rationnellement sa/ses solution(s)
    • Déterminer des actions concrètes à effectuer

    Leçon 2 : Épouser la vérité et la validité

    Cela consiste à construire des arguments valides et des données vérifiables. Car, sans cette condition, les propos ne peuvent pas résister à l’épreuve du temps.

    Pour produire de bons arguments, Victor Ferry propose de s’appuyer sur une méthode élaborée par le philosophe anglais Stephen Toulmin :

    1. Poser sa thèse (la conclusion)
    2. Présenter un fait qui l’appui (=la prémisse de son argumentation)
    3. Garantir le passage de la prémisse à la conclusion en donnant un principe général
    4. Clarifier le domaine du savoir dont on puise la garantie
    5. Identifier les limites de son argumentation

    Par exemple : 

    1. Je ne souhaite pas me faire vacciner (conclusion)
    2. car nous n’avons pas assez de recul sur les effets du vaccin sur le long terme (prémisse)
    3. Je préfère donc appliquer un principe de précaution (principe général)
    4. étant donné que l’on ne peut pas juger de la viabilité du vaccin sans données factuelles (clarification)
    5. Si des études indépendantes paraissent alors ma position peut évoluer (limites)

    Leçon 3 : Assouplir sa pensée

    Victor Ferry propose des exercices pour développer une certaine gymnastique intellectuelle afin d’anticiper les contres arguments et attaques de ses opposants. 

    Le premier entraînement consiste à pratiquer le dissoi logoi. Il s’agit d’un des premiers exercices de rhétorique datant de la Grèce antique. La pratique consiste à défendre avec autant d’éloquence que possible une position et, ensuite, défendre la position opposée.

    Le deuxième exercice que propose l’auteur est la prosopopée. Il s’agit de produire un discours du point de vue d’une autre personne ou d’une entité inanimée. Par exemple, que dirait l’autre durant cette dispute ? Quel discours tiendrait un animal en cage ? …

    Enfin le troisième exercice est l’éloge paradoxal dans le but est de parvenir, par le discours, à rendre beau, bon, juste ou désirable quelque chose qui est très négativement perçu par l’opinion commune.

     

    Leçon 4 : Structurer son propos

    Dans ce chapitre, l’auteur partage des conseils pour organiser 3 types de discours. 

    • Intervenir comme un philosophie : dire des choses sages, qui façonneront la vision du monde du public
    • Intervenir comme un expert : dire des choses vraies, qui inciteront le public à rechercher des conseils.
    • Intervenir comme un vendeur : dire des choses persuasives, qui inciteront le public à passer à l’action.

      Devenir philosophe :

      La philosophie est la recherche de cohérence entre la pensée et les actes. Le discours philosophique efficace se structure en trois temps :

      1. Présenter un état des lieux et mettre en avant des évolutions
      2. Identifier les enjeux et donner un concept pour mieux les saisir
      3. Développer comment agir

      Cultiver son expertise

      Le superpouvoir de l’expert est de s’attirer la confiance des gens au point qu’ils aient soif de ses conseils et de ses analyses. Victor Ferry propose le modèle suivant pour structurer une intervention d’expert :

      • Présenter ce que l’on sait
      • Présenter ce que l’on ne sait pas
      • Prendre du recul
      • Définir ce que l’on compte faire

      Le discours du vendeur

      Un argumentaire de vente peut se structurer ainsi :

      • Amener le public à prendre conscience d’un problème
      • Positionner son produit comme une solution
      • Rendre son offre attractive
      • Appeler à l’action

       

      Partie 2 : Déployer son style

      Travailler son style, c’est augmenter la valeur perçue de son discours, multiplier ses chances d’être cité et mémorisé. Il partage quatre autres leçons à ce sujet : 

      • Réviser ses classiques
      • Montrer avant de dire
      • Mettre des figures dans son discours
      • Raconter une histoire

      Leçon 5 : Réviser ses classiques

      Dans ce chapitre, l’auteur présente quatre grands styles littéraires. 

      • Le baroque = le style de l’excès qui joue avec les frontières du vraisemblable et dont l’objectif est de nourrir l’imagination
      • Le classicisme = le rationalisme philosophique qui se traduit par une passion pour la clarté, la rigueur, l’équilibre et la concision
      • Le romantisme qui privilégie le style autobiographique, l’expression du moi et les passions triste
      • Le réalisme. Des descriptions minutieuse des moeurs et des individus qui évite tout spectaculaire, lyrisme et fantaisie

      Leçon 6 : Montrer avant de dire

      Victor Ferry explique qu’un style efficace passe par des descriptions, car elles permettent d’impliquer les sens du public. A ce propos, il cite le romancier américain Stephen King qui dit que l’art de la description est ce qui distingue les romans qui se vendent des romans qui ne se vendent pas.

      La principale recommandation à ce sujet est d’être sélectif et qualitatif dans sa description (plutôt que quantitatif). Les éléments de description doivent être pertinents et faire avancer la narration.

      Leçon 7 : Mettre des figures dans son discours

      Victor Ferry conseille de créer et d’utiliser des métaphores pour stimuler l’imagination et la visualisation de son audience.

      Il propose 4 figures de style à utiliser sans modération :

      • La polysyndète : mettre une conjonction de coordination au début de chacun des membres de la phrase pour former une énumération. Exemple : “Perdu parmi deux millions de fous héroïques et déchaînés et armés jusqu’aux cheveux ?” – Céline, Voyage au bout de la nuit
      • L’anaphore : commencer ses phrases ou ensemble de phrase par le même mot. Exemple : Paris, Paris outragé ! Paris brisé ! Paris martyrisé ! mais Paris libéré !…”  – Général de Gaulle
      • La symploque : Entrelacement de mots en début/fin de phrase. Exemple : Qui est l’auteur de cette loi ? Rullus. Qui a privé du suffrage la plus grande partie du peuple romain ? Rullus. Qui a présidé les comices ? Rullus.”Cicéron, Le Grand Larousse du xxe siècle
      • L’anadiplose : reprendre le dernier mot d’une proposition à l’initiale de la proposition qui suit, afin de marquer la liaison entre les deux. « La grandeur inspire l’envie, l’envie engendre le dépit, le dépit répand le mensonge. » – Lord Voldemort dans Harry Potter et le Prince de sang-mêlé

      Pour agrémenter son discours, Victor Ferry recommande aussi :

      • utiliser des rimes
      • ponctuer son discours de suite de trois. 3 idées, 3 adjectifs, 3 arguments
      • S’exercer. L’auteur propose de se lancer des défis pour progresser. Par exemple, utiliser des figures de styles dans ces 10 prochaines rédactions.

      Leçon 8 : Raconter une histoire

      Raconter une histoire, c’est immerger le public et lui donner envie de connaître la suite. 

      L’auteur suggère de structurer son récit en plusieurs temps :

      • la situation initiale
      • l’élément perturbateur
      • les péripéties
      • la résolution et la morale

      Il est important que chaque partie de l’histoire milite pour la suivante.

      Victor Ferry partage ensuite douze exercices pour développer son style. Pour en citer quelques uns :

      • lire des classiques
      • recopier le passage d’une œuvre pour s’imprégner du style de l’auteur
      • Arrêter de lire à la moitié d’une page et inventer la suite
      • Reformuler un texte en le paraphrasant
      • Essayer la chrie. Il s’agit d’un exercice qui consiste à rapporter les paroles d’une personnalité de la façon la plus brève et la plus édifiante (ou amusante) possible

      Partie 3 : Contrôler son ascension

      Après avoir affûté son esprit et développé son style, il reste à créer les conditions pour avoir une ascension constante et durable. L’auteur partage 4 leçons à ce sujet :

      • Apprendre à persuader.
      • Maîtriser ses émotions.
      • Soigner son image.
      • Devenir un meneur.

      Leçon 9 : Apprendre à persuader

      L’auteur explique que notre cerveau fonctionne à deux vitesses : il y a le mode automatique et le mode réflexion. Pour persuader, il vaut mieux chercher à créer les conditions pour que le comportement souhaité se déclenche automatiquement plutôt que de chercher à raisonner l’autre.

      La persuasion peut s’opérer en 3 temps :

      • Exploiter la curiosité, car elle permet de capter l’attention. A ce propos, nous sommes attirés par les choses qui nous excitent et nous font peur. 
      • Transformer la curiosité en intérêt. Voilà le problème qui vous concerne et voilà comment le régler
      • Jouer sur des leviers tels que la réciprocité, la cohérence, la rareté, le conformisme…

      Leçon 10 : Jouer sur les émotions

      Pour Victor Ferry, une émotion est une incitation à agir. Sans émotion, il ne peut y avoir de décision.

      Or, si l’on veut jouer sur les émotions, il est primordial de cultiver son intelligence émotionnelle. L’auteur partage plusieurs recommandations

      • Pour prendre la parole sur un sujet sensible, il convient :
        • Reconnaître les émotions de ses interlocuteurs 
        • Appeler à la raison 
        • Présenter ses arguments 
        • Inverser la charge émotionnelle 
      • Pour émouvoir, il faut être ému soi-même. Selon rhéteur romain Quintilien : « Le grand secret pour émouvoir les autres, c’est d’être ému soi-même”
      • Utiliser les rhétoriques de l’empathie en prenant en compte la culture des protagonistes

      Leçon 11 : Soigner son image

      L’image la plus puissante que peut donner un orateur est l’empathie. Il s’agit de la capacité à cerner ce que les autres ont à l’esprit, leurs désirs et leurs craintes.

      Pour développer cette compétence, l’auteur recommande de :

      • s’exprimer en faisant preuve de prudence, de vertu et de bienveillance 
      • chercher à être utile aux autres quitte à déplaire dans un premier temps
      • Résister au désir de créer de la connivence avec son public
      • Protéger sa vertu et garder ses secrets
      • Contrôler ses propos et ses émotions

       

      Leçon 12 : Prendre les commandes

      Devenir un meneur passe par deux choses :

      • féliciter régulièrement les bons comportements
      • s’efforcer de produire des discours qui vont de l’ombre à la lumière. Autrement dit, sublimer la difficulté, orienter un problème vers des solutions…

       

      Conclusion – Les 10 commandements des grands orateurs

      1. Gardez la foi
      2. Gardez le rythme
      3. Soyez stratège
      4. N’ayez pas peur
      5. Passionnez-vous pour l’humain
      6. Éprenez-vous de littérature
      7. Devenez citable
      8. Cultivez-vous
      9. Soyez concerné
      10. Emmenez-les de l’ombre à la lumière

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      Chaine Youtube de l’auteur : https://www.youtube.com/channel/UCcueC-4NWGuPFQKzQWn5heA

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      L’Effet cumulé – Darren Hardy (Résumé)

      Couverture - l'effet cumulé - Darren HardyDarren Hardy est un auteur américain, conférencier, conseiller et ancien éditeur du magazine SUCCESS. Dans son livre, l’effet cumulé (lien affilié), il partage des stratégies qui mènent au succès. Pour lui, rien n’est aussi efficace que l’effet cumulé de petites et simples actions mises en œuvre correctement sur la durée.

      L’ouvrage s’organise autour de six principes fondamentaux sur lesquels s’appuient le fonctionnement de l’Effet cumulé :

      • 1er principe : Fournir un effort constant dans le temps
      • 2ème principe : Prendre conscience de ses choix
      • 3ème principe : Mettre en place des habitudes
      • 4ème principe : Savoir saisir l’élan
      • 5ème principe : Maîtriser ses influences (ses apports, ses relations, son environnement)
      • 6ème principe : Dépasser ses attentes

        Dans cette synthèse, je vais résumer ces six grands principes. C’est parti !

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        Fiche de lecture - l'effet cumulé - Darren Hardy

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        Résumé

        1er principe : Fournir un effort constant dans le temps. 

        Réussite = efforts constants et soutenus

        Darren Hardy constate que nous avons oublié la valeur qu’est un travail soutenu et constant. Nous voulons des résultats immédiatement et sans effort. Or, le succès nécessite un travail de longue haleine. On n’obtient pas un corps athlétique en seulement deux entraînements et on ne devient pas  riche du jour au lendemain.

        La bonne nouvelle est qu’il suffit d’une série de choix minimes mais intelligents pour engranger d’immenses  bénéfices. Pour réussir, les mesures à prendre n’ont pas besoin d’être colossales, mais elles doivent être constantes dans le temps.

        L’exemple des 3 amis

        L’auteur illustre ses propos en prenant l’exemple de trois amis qui prennent de petites décisions quotidiennes différentes.

        • Le premier décide de mettre en place de petites habitudes simples mais bénéfiques comme marcher 30 minutes par jour, lire 10 pages d’un livre tous les soirs, boire de l’eau à la place d’un soda, réduire de 100 calories les apports journaliers…
        • Le second achète une télé et la regarde tous les soirs en buvant une bière …
        • Le troisième ne change rien

        Les effets de ses choix sont imperceptibles les premiers mois. Mais plus on avance dans le temps, plus les résultats sont significatifs. Au bout de quelques années, le premier protagoniste a perdu du poids alors que le second a grossit. Les heures de lecture du premier lui permettent de développer ses compétences et décrocher une promotion et une augmentation de salaire. Le second frustré de sa prise de poids se renferme, il est plus grincheux, ce qui détériore la relation avec sa femme. Le situation du troisième n’aura que très peu changée.

        A travers cet exemple, Darren Hardy illustre le poids que peuvent avoir de petites décisions sur le long terme.

        La nécessité d’un travail régulier 

        L’auteur insiste sur le fait que pour tirer profit de l’effet cumulé, il faut d’abord fournir un effort avec régularité suffisamment longtemps avant d’en percevoir les bénéfices. Réussir, c’est se soumettre à une série d’exercices quotidiens, parfois difficiles, mais que l’on doit réaliser avec constance dans la durée. Comme il l’écrit :  “le succès véritable et durable requiert du travail, beaucoup de travail !”

        2ème principe : Prendre conscience de ses choix

        Selon l’auteur, nous prenons des décisions sans y penser. Or pour réussir, il convient de faire des choix raisonnés. Il dispense plusieurs conseils à ce sujet : 

        • Assumer à 100% ses actes sans rien attendre en retour. En choisissant d’être pleinement responsable de ses décisions et de sa manière de réagir, on prend le contrôle de sa vie. A partir du moment où l’on choisit ses actions on peut commencer à maîtriser ses résultats. Pour reprendre une citation de Jim Rohn : « On devient adulte le jour où l’on assume l’entière responsabilité de sa vie. »
        • Déterminer ses objectifs. L’auteur recommande d’identifier les résultats que l’on souhaite atteindre. Pour ce faire, il conseille de lister sur un carnet ses objectifs dans les différents domaines de sa vie (couple, santé, finance personnelle…). Pour chaque domaine il convient de:
          1. déterminer où l’on en est actuellement 
          2. définir où l’on souhaite aller 
        • Faire ce que les autres ne sont pas prêts à faire. Nous avons tous des objectifs plus ou moins similaires, avoir suffisamment d’argent pour vivre confortablement, vivre en bonne santé… . Or, très peu de personnes sont prêtes à fournir des efforts nécessaires pour atteindre ces objectifs. Très peu font du sport toutes les semaines indéfiniment, très peu épargnent tous les mois pendant 30 ans… Bref, réussir c’est faire ce que les autres ne sont pas prêts à faire.
        • Suivre ses comportements et habitudes. Par exemple, si l’on souhaite économiser de l’argent, on peut noter tout ce que l’on dépense. Faire l’effort de référencer toutes ses actions permet de conscientiser les décisions que l’on prend.

        Une fois de plus, l’effet cumulé est un ensemble de petites actions répétées qui engendrent des résultats formidables sur le long terme. C’est en faisant des choix conscients que l’on met en place ces actions. Avec la pratique, elles deviendront des habitudes permanentes. 

        3ème principe : Mettre en place des habitudes

        L’auteur soutient le point de vue qu’avec suffisamment de pratique et de répétition, n’importe quel comportement, bon ou mauvais, devient automatique. La mise en place de bons comportements est difficile car nous avons tendance à privilégier la facilité à l’effort. Il est plus facile de dévorer un cookie plutôt que suivre son régime, lancer une série plutôt que d’aller à l’entraînement … . Bref, la réussite implique de ne pas tomber dans le piège de la gratification immédiate.

        Pour éviter de faire les mauvais choix, Darren Hardy conseille de trouver son “pourquoi”. Cela consiste à identifier une raison motivante qui nous pousse à agir conformément à nos objectifs et valeurs. Car, nos choix n’ont de sens que s’ils sont liés à nos désirs et nos rêves. 

        En parallèle, l’auteur suggère d’identifier nos trois plus grands objectifs et de lister les mauvaises habitudes qui risquent de saboter notre progression. 

        5 stratégies pour éliminer les mauvaises habitudes

        • Identifier ses déclencheurs. A quels moments, avec qui, à quels endroits ai-je de mauvaises habitudes ?
        • Éliminer tout ce qui encourage les mauvaises habitudes.
        • Remplacer un mauvais comportement par des habitudes plus saines,
        • Procéder par paliers
        • Y aller la tête la première

        Darren Hardy propose de faire un bilan de ses vices et d’apprendre à les maîtriser. Tous les trois mois, il recommande de choisir une mauvaise habitude et de s’abstenir de la pratiquer pendant 30 jours.

        6 techniques pour instaurer de bonnes habitudes

        • Créer les conditions de son succès. Chaque habitude doit correspondre à son mode de vie.
        • Penser en termes d’addition, et non de soustraction. Plutôt que de se concentrer sur quoi sacrifier, il vaut mieux penser à quoi ajouter.
        • Afficher ses objectifs à un public afin de tirer profit de la pression sociale. Si je m’engage publiquement à effectuer une action, il me sera plus difficile de revenir sur ma promesse et de ne pas respecter mon engagement.
        • Trouver un associé. Cette personne peut nous soutenir et nous remettre sur les rails si l’on flanche.
        • Mettre en place une compétition. Rien de tel qu’un concours amical pour attiser son esprit de compétition et adopter une nouvelle habitude en peu de temps.
        • S’autoriser des récompenses.

        4ème principe : Savoir saisir l’élan

        Pour l’auteur, ”l’élan est l’un des facteurs les plus puissants et les plus énigmatiques de la réussite.” Une fois que l’on a trouvé son rythme, qu’on a mis en place de bonnes habitudes, il faut fournir moins d’énergie pour progresser. A l’image d’un train, il faut fournir énormément d’énergie au démarrage pour le mettre en mouvement. Puis, une fois l’élan pris, il est plus facile de conserver sa vitesse et d’avancer.

        Pour provoquer un élan positif, l’auteur suggère de :

        • Faire des choix axés sur ses objectifs et ses valeurs.
        • Mettre ses choix en action à travers des comportements positifs. 
        • Répéter ces actions pour qu’elles se transforment en habitude. 
        • Appliquer une routine et un rythme à ses activités quotidiennes. 
        • Les respecter suffisamment longtemps.

        La clé est de comprendre que le fait de créer de l’élan requiert du temps, de l’énergie et de la régularité. Ceux qui comprennent ce concept poursuivent leurs efforts alors que les autres abandonnent. Darren Hardy conseille : 

        • Créer une routine quotidienne axée sur de bonnes habitudes et une bonne discipline 
        • Délimiter ses journées pour contrôler comment elle va commencer et se terminer 
        • Concocter une expérience mémorable tous les mois pour rompre la monotonie
        • Etablir un rythme qu’il sera absolument possible de suivre à long terme sans avoir à y revenir

        5ème principe : Maîtriser ses influences (ses apports, ses relations et son environnement)

        Darren Hardy explique que nous sommes tous influencés par les trois éléments : 

        • nos apports (ce avec quoi nous nourrissons notre esprit) 
        • nos relations (les gens que nous fréquentons) 
        • notre environnement (le milieu qui nous entoure) 

        Il suggère de veiller à maîtriser l’impact de ces 3 influences. 

        Nos apports

        Nous sommes ce que nous consommons. D’un point de vue nutritionnel, il faut veiller à consommer des aliments de la plus haute qualité et à éviter la malbouffe.

        Au niveau intellectuel, il convient de remplacer les idées négatives par des idées qui nous inspirent et nous soutiennent. Par exemple, on peut faire un sevrage médiatique pour se détourner de toutes les informations qui ne nous intéressent pas. L’auteur recommande de profiter des temps morts pour écouter du contenu instructif sur des sujets qui nous intéressent . Par exemple, écouter des podcasts durant ses trajets quotidiens en voiture.

        Nos relations

        L’auteur partage plusieurs conseils sur le sujet :

        • fréquenter les personnes qui ont déjà obtenu les résultats que l’on souhaite atteindre pour s’imprégner de leur savoir. Comme disait Jim Rohn “nous devenons la moyenne des cinq personnes avec lesquelles nous passons le plus de temps” 
        • Évaluer et classer les relations en 3 catégories :
          • les dissociations
          • les relations à restreindre
          • les relations à cultiver
        • Trouver un compagnon d’excellence avec lequel échanger sur ses objectifs, ses difficultés…
        • Trouver qui gens qui tiennent suffisamment à nous pour nous dire la vérité telle qu’elle est 
        • Investir dans un mentor

        Notre environnement 

        L’auteur recommande de se créer un environnement prêt à soutenir nos objectifs. Cela suppose parfois de changer de panorama pour changer de perspective.

        6ème principe : Dépasser ses attentes

        Darren Hardy explique qu’un petit effort supplémentaire peut multiplier les résultats de manière exponentielle.

        Il prend l’exemple de la course à pied. Une fois que l’on a terminé son entraînement et que l’on est épuisé, le simple fait de continuer encore un peu multiplie les résultats. C’est justement dans ces moments que l’on se démarque des autres. Beaucoup ne courent pas, d’autres courent mais abandonnent avant la fin,d’autres respectent leur objectif, mais un tout petit nombre va au-delà de ce qu’ils s’étaient fixé. Le fait de dépasser les attentes est un élément déterminant dans la capacité à réussir. Si l’on reprend la philosophie de l’effet cumulé, la différence de résultats entre ceux qui respectent tout juste leurs objectifs et ceux qui vont un peu au-delà de leur attente à chaque fois, sera énorme avec le temps. 

        Conclusion

        Pour réussir, rien n’est aussi efficace que des actions simples mises en œuvre correctement sur la durée. Les 6 principes sur lesquels reposent l’Effet cumulé sont :

        • Fournir un effort constant dans le temps
        • Prendre conscience de ses choix
        • Mettre en place des habitudes
        • Savoir saisir l’élan
        • Maîtriser ses influences (ses apports, ses relations, son environnement)
        • Dépasser ses attentes 

        Darren Hardy termine son livre par un dernier conseil : toujours passer à l’action, car tout apprentissage est inutile s’il n’est pas mis en application.

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        Psychomarketing – Stefan Lendi (Résumé)

        Couverture - Psychomarketing – Stefan Lendi

        Stefen Lendi est un marketeur et professionnel de la communication. Dans son livre, PsychoMarketing: 22 lois que vos concurrents auraient voulu connaître avant vous, il partage des principes essentiels pour améliorer son marketing en se basant sur la psychologie humaine.

        L’ouvrage est organisé en trois axes :

        • les fondamentaux du PsychoMarketing.
        • les 22 lois basée sur la psychologie
        • un aperçu de la spirale de valeur et de persuasion

          Pour ce résumé, je vais synthétiser les différents concepts qu’il partage dans chacun des chapitres. c’est parti !

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          Fiche de lecture - Psychomarketing – Stefan Lendi

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          Résumé

          Les fondamentaux du PsychoMarketing

          Stefan Lendi définit le Psychomarketing comme “une puissante méthode de marketing, basée sur les activités cérébrales” Son but est d’engendrer des états psychiques chez les individus, afin de déclencher une action de leur part comme un achat, une recommandation ou tout autre but de marketing.” …  Autrement dit, la discipline cherche à éveiller l’intérêt pour un produit, d’engendrer la confiance, causer l’adhésion afin de provoquer des comportements.

          Les 7 règles du PsychoMarketing

          Selon l’auteur, la discipline s’appuient sur 7 règles :

          • La règle de l’universalité. Quels que soient les pays, les régions ou la culture, les mêmes causes produisent des effets similaires.
          • La règle de l’immuabilité. Nos comportements sont profondément ancrés dans notre nature.
          • La règle de l’intemporalité. Les fondements de la discipline sont intemporels, car la nature humaine est stable dans le temps.
          • La règle de la mesurabilité. L’ensemble des opérations que l’on effectue en PsychoMarketing sont mesurables
          • La règle de la testabilité. Le fait de tester avant de généraliser est un des fondements de la discipline.
          • La règle de la reproductibilité. Il doit être possible de reproduire avec un minimum d’adaptation une approche satisfaisante déjà testée.
          • La règle de la responsabilité. Il est nécessaire de toujours produire plus de valeur que la contrepartie pécuniaire que l’on nous rétrocède.

          Comprendre la matière grise

          Le PsychoMarketing s’intéresse au fonctionnement de notre cerveau. En effet, pour cibler et influencer une décision, il faut comprendre notre matière grise car le marketing s’adresse à une personne physique. Stefan Lendi présente ainsi plusieurs principes à ce sujet.

          • La simplicité est une source d’efficacité. Notre cerveau est très gourmand en énergie. Pour l’économiser, on met en place des habitudes pour limiter nos prises de décisions et on filtre les informations pour ne garder que l’essentiel. 
          • Le cerveau est une machine bien huilée. Il est constitué de neurones qui communiquent en libérant des neurotransmetteurs (comme la dopamine, l’adrénaline, l’endorphine…) . Ces composés chimiques participent à l’optimisation du traitement des l’informations. 
          • Le cerveau se structure en 3 parties (3 fonctions)
          • le cerveau reptilien dont le rôle est d’utiliser les données sensorielles du corps pour apporter une réponse physique immédiate
          • le cerveau intermédiaire ou système limbique, dit le cerveau « émotionnel ». Son rôle est d’assigner des valeurs aux évènements et expériences.
          • le cortex cérébral qui transforme les sentiments et les émotions en significations rationnelles.
          • Nos décisions sont majoritairement inconscientes. La plupart de nos choix et préférences sont issues de notre subconscient.
          • Nos actes sont fonction de notre état émotionnel. Ainsi, pour pousser quelqu’un à agir, il vaut mieux chercher à influencer ses émotions. 
          • La perception d’une personne est sa réalité. Chacun a sa propre représentation du monde qui dépend de ses perceptions propres. 

          Les 22 lois du PsychoMarketing 

          Il s’agit de concepts essentiels, qui prennent racine dans la nature humaine. 

          1. La loi de l’aimant. Se rendre valable et inaccessible. Que ce soit dans les relations personnelles ou commerciales, plus on traque, chasse, insiste, et démarche une personne, plus elle nous repousse. Et à l’inverse, plus on est inaccessible plus on attire. 
          2. La loi du faux raccourci. Prendre le temps de nouer des relations. “Le chemin le plus court n’est pas le plus rapide.” Il ne suffit pas d’échanger trois mots avec quelqu’un pour le convaincre et le pousser à agir. Il faut plutôt prendre le temps de susciter la confiance et lui prouver les bénéfices de passer à l’action.
          3. La loi de la mémoire sélective. Orchestrer 3 instants clés : Nous avons tendance à retenir seulement 3 choses : la première impression, la dernière impression et l’émotion du moment
          4. La loi de la routine. Utiliser le quotidien routinier des gens pour créer de nouveaux rituels. L’idée consiste par exemple à positionner son produit comme une nouvelle routine. C’est le cas des fabricants de dentifrices qui ont réussi à rendre leur produit incontournable en instaurant l’habitude de se laver les dents quotidiennement.
          5. La loi des émotions dominantes. Privilégier l’émotionnel au rationnel. Il est préférable de convaincre par l’émotion plutôt que par la raison. Une des techniques peut être d’utiliser des histoires pour susciter l’imagination et transmettre des émotions. 
          6. La loi de la fausse lucidité. S’appuyer sur les erreurs de jugement. Le Psychomarketing cherche à exploiter les biais cognitifs auxquels nous sommes soumis. (biais de jugement, effet Halo, biais de confirmation…). 
          7. La loi du contraste. Se démarquer grâce au contraste. “Un contraste efficace est plus parlant qu’une explication rationnelle des bénéfices [du] produit”. 
          8. La loi de la raison. Toujours présenter une raison. L’idée est de promouvoir un sens pour fédérer autour d’une conviction.
          9. La loi de l’inaccessibilité. Se rendre inaccessible pour devenir irrésistible. Cette loi fait écho à l’effet diamant. Nous sommes attiré par ce qui est unique, rare et précieux 
          10. La loi des histoires. Raconter des histoires pour toucher l’imaginaire et les émotions. Il convient de cibler 3 catégories de récit :
            • l’histoire de ce que deviendront les clients grâce au produit
            • l’histoire que les clients se racontent à eux-mêmes pour justifier rationnellement le fait d’acquérir le produit.
            • l’histoire qu’ils raconteront aux autres et à leur entourage.
          11. La loi de la nouveauté. S’appuyer sur la nouveauté. Nous sommes fondamentalement conçus pour repérer ce qui change. La nouveauté est ainsi un puissant levier pour capter l’attention. 
          12. La loi de la ressemblance. Insister sur la similarité. On valorise nos propres attributs et on aime les retrouver chez les autres. En d’autres termes, on apprécie les choses qui nous ressemblent. Le Psychomarketing cherche ainsi à tirer profit du mimétisme comportemental.
          13. La loi de l’implication. Impliquer pour renforcer l’engagement. On a plus de chance d’obtenir des réponses positives de la part de ses clients si on les implique. 
          14. La loi de l’habit. Influencer ce qui est perçu. Contrairement à l’adage, l’habit fait le moine. Pour reprendre un exemple du livre, un même bijou emballé dans une boîte luxueuse plutôt quand une une boîte standard, pourra être vendu plus cher, car l’emballage va améliorer la valeur perçue.
          15. La loi de la valeur relative. Créer une proposition de valeur forte. Un puissant levier pour inciter à l’achat, consiste à faire en sorte que les bénéfices du produit paraissent géniaux par rapport à son prix.
          16. La loi de la gratuité. Vendre ce qui est gratuit. Ce qui est présenté comme gratuit perd généralement de sa valeur. Le rôle d’un psychomarketeur est de faire en sorte que les prospects ressentent clairement la valeur de ce qu’on leur offre.
          17. La loi du choix aveugle. Ne pas pousser le prospect à expliquer ses choix. Car, comme nous l’avons vu précédemment, nous sommes le plus souvent inconscients de nos décisions.
          18. La loi du comportement d’autrui. S’appuyer sur la preuve sociale. Les gens s’orientent davantage vers les restaurants bondés plutôt que ceux où il n’y a personne.
          19. La loi du comportement. Agir sur 4 facteurs d’influence. Notre comportement est fonction de 4 principaux leviers: 
            • le contexte
            • l’environnement
            • le vécu
            • la volonté
          20. La loi de la preuve. Éliminer le scepticisme grâce à des preuves solides. Le moindre doute peut susciter une décision contraire à celle que l’on souhaiterait favoriser. C’est pourquoi, il est conseillé d’intégrer à sa communication des preuves fondées grâce par exemple à des figures d’autorité, des témoignages, échantillons
          21. La loi des réflexes viscéraux. Jouer sur les émotions viscérales. Plus une émotion est profonde et irraisonnée, plus elle est susceptible de déclencher une réaction instantanée et déterminée.
          22. La loi de la valeur. Surpasser les attentes des clients. La clé du marketing est de créer un maximum de valeur pour celles et ceux que l’on sert. 

               

              Introduction à la Spirale de Valeur et de Persuasion (SVP)

              La SVP est une méthode marketing qui a pour but d’attirer une population de prospects ciblés et de les convertir en client grâce à un processus d’engagements et de persuasion. Le processus se découpe en sept étapes :

              • Étape 1 : La pré-influence. Se créer une bonne réputation pour rendre attentives les personnes dont le profil correspond à la cible que l’on souhaite atteindre.
              • Etape 2 : L’attraction. Attirer et récupérer les données personnelles des suspects pour les transformer en prospect.
              • Étape 3 : La transformation. Intéresser le prospect avec le produit en utilisant par exemple la preuve sociale ou des éléments d’autorité.
              • Étape 4 : L’engagement. Impliquer le prospect pour générer de l’engouement autour du produit que l’on vend. Pour ce faire, il convient par exemple de susciter des émotions grâce à des histoires.
              • Étape 5 : La tantalisation. Créer le désir ardent d’acheter. A ce stade, une des techniques que l’on peut employer est de rendre son produit inaccessible.
              • Étape 6 : La transaction. Maximiser le panier d’achat du client.
              • Etape 7:  La récurrence. Maintenir l’attrait pour le produit afin de transformer le client en ambassadeur inconditionnel.

               

              Conclusion 

              A travers son livre, Psychomarketing, Stephen Lendi expose des concepts essentiels, qui prennent racine dans la nature humaine. La discipline a pour but d’engendrer des états psychiques chez les individus, afin de déclencher une action de leur part comme un achat, une recommandation ou tout autre but de marketing.” 

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              Site de l’auteur : https://www.psychomarketing.com/

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              Les 7 habitudes de ceux qui réussissent – Stephen Covey (Résumé)

              Couverture - Les 7 habitudes de ceux qui réussissent – Stephen CoveyStephen Covey est un auteur, homme d’affaires et conférencier américain. Dans son livre, les 7 habitudes de ceux qui réussissent tout ce qu’ils entreprennent, il partage des principes “éternels” à la base de la réussite. Le livre se compose de 4 parties :

              • Introduction des paradigmes et principes 
              • les 3 habitudes liées à la victoire intérieure 
              • les 3 habitudes liées à la victoire publique
              • le renouvellement et 7ème habitude

              Pour cette synthèse, je vais essayer de résumer chaque section en présentant les 7 habitudes. C’est parti !

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              Résumé

              Partie 1 – Paradigmes et principes

              Stephen Covey explique qu’il existe des lois fondamentales et universelles à l’origine du succès. Le seul moyen pour trouver le bonheur et réussir sa vie est d’intégrer ces principes à son caractère. Pour ce faire, il recommande de mettre en place des habitudes qui incorporent les lois naturelles du succès.

              “Notre caractère est fait d’habitudes” car  “qui sème une pensée, récolte une action ; qui sème une action récolte une habitude ; qui sème une habitude, récolte un caractère ; qui sème un caractère, récolte un destin.” Stephen Covey

              L’auteur a identifié 7 habitudes qui peuvent mener chacun de nous à un développement individuel et social positif. Ces habitudes se segmentent en deux catégories :

              • les habitudes pour devenir indépendant (les victoires intérieures)
              • les habitudes pour devenir interdépendant (les victoires publiques)

              Partie 2 – La victoire intérieure 

               

              Habitude n ° 1 : Être proactif (principe de perception individuelle)

              Pour l’auteur, la proactivité est la faculté de subordonner une impulsion à une valeur. L’homme est libre de choisir en stimulus et réponse. On peut décider de soutenir quelqu’un plutôt que de le juger, on peut être une partie de la solution plutôt que le problème. 

              Bref, la proactivité consiste à prendre ses responsabilités, décider de nos comportements en fonction de principes justes plutôt que de se laisser guider par notre condition ou le miroir social.

              Pour mettre en place cette première habitude, Stephen Covey suggère :

              • être à l’écoute de nos paroles car elles sont d’excellents indicateurs de notre degré de proactivité.
                • Le langage réactif : “ je n’y peux rien” / “je n’y arriverai pas” / “je suis obligé de faire ça”
                • le langage proactif : “quelles sont les différentes options? ” / “Abordons le problème différemment » / “je contrôle mes sentiments”
              • se concentrer sur notre cercle d’influence. Il est inutile de dépenser son énergie sur les éléments extérieurs que l’on ne peut pas changer. A l’inverse, il est dans notre pouvoir de changer nos habitudes, nos méthodes de persuasion et notre façon de voir les choses.
              • Prendre des engagements et les respecter
              • Reconnaître ses erreur rapidement, les corriger et en tirer une leçon

               

              Habitude n ° 2 : Savoir dès le départ où l’on veut aller (Principes de leadership individuel)

               

              Stephen Covey conseille de commencer nos actions avec la conclusion recherchée déjà en tête. Car, comme disait Sénèque, “il n’y a pas de vent favorable pour ceux qui ne savent pas où ils vont ».

              L’auteur propose plusieurs exercices pour définir ce que l’on veut accomplir et mettre en place cette seconde habitude:

              • s’imaginer à son propre enterrement. Que voudrais-je que les personnes présentes se souviennent de moi ? Cet exercice peut aider à identifier ce que l’on souhaite être et réaliser dans sa vie.
              • rédiger un énoncé de mission personnel. C’est une sorte de credo personnel exprimant ce que l’on veut être (caractère), faire (actions et projets), et les valeurs/principes sur lesquels on base ce devenir et ces actions.
              • Centrer sa vie sur de justes principes. L’auteur explique qu’à tout principe se rattachent des conséquences qui se révèlent positives si l’on vit en harmonie avec ces principes, mais négatives lorsqu’on les transgresse.
              • Identifier et visualiser ses rôles dans les domaines de vie qui importent. Quel idéal voudrais-je atteindre dans la sphère familiale, en couple, financièrement, dans le travail, en amitié…

              En fait, la deuxième habitude repose sur la faculté à employer son potentiel pour créer mentalement ce que l’on veut entreprendre.

               

              Habitude n ° 3 : Donner la priorité aux priorités (Principes de gestion individuelle)

               

              La réussite requiert de s’organiser pour ne pas être submergé par les tâches inutiles.

              “ Les choses qui importent le plus ne doivent pas être à la merci de celles qui importent le moins.” Johann Wolfgang von Goethe(Romancier) 

              D’après l’auteur, nos activités se classent selon deux critères principaux : leur degré d’importance et leur degré d’urgence. Ainsi on peut distinguer quatre catégories de tâches.

              Stephen Covey recommande de privilégier les activités qui n’ont aucun caractère d’urgence, mais qui sont importantes comme les relations humaines, la définition de ses objectifs, l’exercice physique, la planification à long terme, les travaux de préparation… . 

              Il dispense plusieurs conseils pour s’organiser efficacement

              • apprendre à dire non. On doit décider de nos priorités et avoir le courage de refuser les activités qui ne servent pas nos buts.
              • s’organiser en respectant les 6 critères suivants : cohérence, équilibre, esprit tourné vers le cadre II, dimension humaine, flexibilité et maniabilité.
              • organiser son temps en fonction de ses objectifs. Puis définir les résultats et tâches quotidiennes que l’on doit réaliser pour les satisfaire.
              • Déléguer en responsabilisant sur les résultats souhaités plutôt que sur les méthodes.

              Partie 3 – La victoire publique

              Les paradigmes de l’interdépendance

              Dans nos relations avec autrui, l’élément le plus important n’est pas ce que nous disons et faisons, mais ce que nous sommes au plus profond de nous-mêmes.

              L’auteur développe un super parallèle à ce sujet : le compte affectif. Ce compte représente le niveau de confiance que nous inspirons. Il est le produit de nos relations humaines. Diverses actions permettent de le créditer comme par exemples :

              • essayer de comprendre l’autre
              • cultiver son intégrité personnelle
              • faire des petites attention
              • tenir ses promesses
              • exprimer clairement ses attentes
              • présenter des excuses sincères quand on s’est trompé…

              Plus le capital sur ce compte est élevé, plus nous inspirons confiance et plus nous pouvons développer des relations interdépendantes. Ce que l’auteur appelle les victoires publiques. Stephen Covey propose 3 habitudes à adopter à ce sujet.

               

              Habitude n ° 4 : Penser gagnant/ gagnant (Principes de leadership interactif)

              Dans une relation d’interdépendance, les interactions entre les individus débouchent sur des satisfactions et bénéfices mutuels. Pour l’auteur, le fait de penser gagnant-gagnant requiert un processus progressif. Le point de départ est d’acquérir un caractère intègre et mature. Cela débouche sur la volonté de développer des relations humaines respectueuses. Il en découle la construction d’accords gagnants gagnants. Tout ceci grandit grâce aux structures et aux systèmes de notre environnement. 

              Pour construire des interactions gagnant-gagnant, Stephen Covey suggère : 

              • envisager la situation du point de vue de ses interlocuteurs.
              • reconnaître les problèmes clés et les préoccupations de chacun.
              • déterminer les résultats qui constituent une solution acceptable pour tous.
              • définir les possibilités d’action et concrétiser ces solutions.

              Habitude n ° 5 : Chercher d’abord à comprendre, ensuite à être compris (Principes de communication)

              Pour mener une vie constructive, il est indispensable de savoir communiquer. Or la communication passe avant tout par une écoute active. On ne peut pas produire de résultats interdépendants sans comprendre ce qui anime ceux avec qui nous agissons. 

              L’auteur propose un exercice pour développer sa capacité à s’identifier à ses interlocuteurs et les comprendre. Il consiste à écouter puis à essayer de reformuler au mieux leurs propos et sentiments. On peut noter que l’on retrouve cette même suggestion d’exercice  dans le livre 12 règles pour une vie de Jordan Peterson. (lien vers le résumé)

              En parallèle, Stephen Covey propose aussi de prendre l’habitude d’exprimer ses idées de manière précise, claire, visuelle et de les restituer dans un contexte plus général afin de se faire comprendre plus facilement.

              Habitude n ° 6 : Profitez de la synergie (Principes de coopération créative)

              “Dans le contexte des relations humaines, les rapports entre deux parties constituent en eux-mêmes une troisième partie, plus puissante. La combinaison des possibilités aboutit à un résultat plus grand que la somme arithmétique de ces possibilités. En fait, la réunion d’individus crée de nouvelles possibilités.” C’est ce que l’auteur appelle la synergie. Toute force de synergie requiert de savoir apprécier la différence et de se défaire de la mentalité selon laquelle il n’existe toujours qu’un gagnant et un perdant. 

              L’auteur propose plusieurs exercices pour apprendre à développer cette sixième habitude : 

              • Penser à une personne qui voit souvent le monde d’une manière différente puis réfléchir à comment l’on pourrait utiliser ces différences comme moyen de trouver de nouvelles solutions.
              • Lorsqu’on engage une conversation à propos d’un désaccord, on peut s’efforcer de comprendre les préoccupations qui sous-tendent la position de notre interlocuteur. Ensuite il faut aborder ces préoccupations sous un angle qui prouve notre désir de créer une solution avantageuse pour tous.

              Quoiqu’il en soit, une des clés est d’avoir le courage d’exprimer ses idées, sentiments et expérience d’une façon qui encourage ses interlocuteurs à se montrer à leur tour plus ouverts.

              Quatrième partie Le renouvellement

              Habitude n ° 7 : Aiguiser ses facultés (Principes pour un renouvellement personnel équilibré)

              Tout au long du livre, Stephen Covey explique que si l’on veut des résultats, il faut se renouveler et entretenir ses aptitudes. A l’image du bûcheron qui veut couper facilement un arbre, nous devons prendre le temps d’affuter nos outils.

              Pour l’auteur, aiguiser ses facultés, c’est entretenir quatre dimensions :

              • prendre soin de sa forme physique
                • choisir une nourriture équilibrée, 
                • se reposer suffisamment
                • faire de l’exercice régulièrement.
                • prévoir des moments de relaxation
              • Cultiver l’aspect spirituel afin d’acquérir un plus grand contrôle sur sa vie. L’esprit forme notre caractère et notre système de valeur
              • Développer l’aspect mental. La lecture des grands auteurs et ouvrages culturels est l’un des meilleurs moyens de développer cette dimension. Stephen Covey suggère aussi de rédiger un journal ou d’entretenir une correspondance.
              • Cultiver l’aspect socio-émotionnel. Pour ce faire, il faut rendre service aux autres, faire preuve d’empathie et développer la synergie dans ses relations. 

              L’auteur recommande de s’atteler à aiguiser nos facultés au moins une heure par jour. Ce renouvellement personnel doit s’effectuer dans l’équilibre de ses quatre dimensions précédentes. 

              Conclusion

              Les 7 habitudes à la base de la réussite sont  :

              • être proactif
              • savoir dès le départ où l’on veut aller
              • donner la priorité au priorité
              • penser gagnant gagnant
              • chercher d’abord à comprendre et ensuite à être compris
              • profiter de la synergie
              • Aiguiser ses facultés

               

              “En centrant notre vie sur de justes principes, en maintenant un équilibre entre nos actes et notre capacité à agir, nous nous donnons la force de créer une vie constructive, utile, une vie de paix… pour nous-mêmes, et pour ceux qui viendront après nous.” Stephen Covey

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              Mes secrets d’investisseur – Gabriel Jarrosson (Résumé)

              Couverture - Mes secrets d'investisseur – Gabriel Jarrosson

              Gabriel Jarrosson est un entrepreneur, un investisseur privé et un business angel. Dans son livre, Mes secrets d’investisseur, il partage ses conseils pour investir dans 3 domaines : les start-up, les cryptomonnaies et l’entreprenariat. Il décrit des critères objectifs et analytiques pour prendre de bonnes décisions d’investissement.

              Le livre se compose de 4 parties :

              • sa vision de l’enrichissement et de l’investissement
              • ses critères pour investir dans les start-up
              • ses critères pour profiter du potentiel des crypto-monnaies
              • ses conseils pour se lancer dans l’entreprenariat et créer son business

              Pour ce résumé, je synthétiserai les principes et astuces qu’il partage dans les 4 sections du livre. C’est parti !

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              Résumé

              1. Gagner plus pour gagner plus

              Dans la première partie du livre, Gabriel Jarrosson présente plusieurs concepts clés sur l’investissement. 

              • Créer et vendre sa société pour s’enrichir. Pour l’auteur, la voie royale pour gagner de l’argent est de monter une entreprise, la développer pendant quelques années, trouver un acheteur et la revendre. 
              • Investir pour l’argent mais pas que… . Si l’on met de côté la dimension financière, l’investissement permet de 
                • soutenir de jeunes projets et les aider à se réaliser
                • Créer des emplois
                • Dé-corréler son temps et sa rémunération
              • Tirer profit des intérêts composés. L’une des clés pour s’enrichir consiste à réinvestir ses gains au lieu de les dépenser.
              • Ne pas avoir peur de perdre de l’argent. L’échec est une formidable manière d’apprendre et d’améliorer ses compétences. Pour l’auteur, « Plus [on] perd de l’argent dans l’investissement, plus [on a] de chance d’en gagner par la suite “
              • Diversifier intelligemment. L’auteur conseille d’investir dans plusieurs secteurs comme l’immobilier, la bourse, l’entrepreneuriat, les crypto-monnaies, les start-up, les métaux précieux. Pour chaque secteur, il recommande d’investir uniquement dans quelques placements financiers, ceux pour lesquels on a la conviction de faire une belle plus-value.
              • Maîtriser les risques. Plus un investissement est risqué, plus il est potentiellement rentable. Moins il est risqué, moins il est rentable. Réduire son risque, c’est d’acquérir une bonne connaissance du milieu, une bonne maîtrise des informations clés et avoir de solides critères d’investissement.
              • Profiter de l’ubérisation de l’investissement. Il est de plus en plus facile d’investir. Les plateformes actuelles rendent l’investissement facilement accessible aux particuliers, même avec un petit capital. 
              • Éviter de trop faire. Un investisseur malin limite ses décisions. Car, plus on prend de décisions, plus on a de chance de se tromper et de perdre de l’argent. 

              2. Les start-up

              9 critères d’investissement

              Gabriel Jarrosson propose 9 critères personnels pour bien sélectionner les start-up dans lesquelles investir.

              Critère #1 : L’équipe 

              Il n’existe pas de méthode simple pour mesurer le potentiel d’une équipe. Néanmoins l’auteur a constaté plusieurs points communs entre les équipes qui réussissent.

              • Elles sont composées de profils complémentaires 
              • Les membres partagent une vision commune et sont animés par une mission 
              • Elles savent résoudre leurs conflits internes et sont capables de se remettre en question
              • Les membres ont déjà de l’expérience dans la création de start up

              Critère #2 : L’avantage injuste

              Un avantage injuste est un élément qui ne pourra pas être facilement obtenu par une entreprise qui se lancerait dans un projet similaire, comme par exemple :

              • Une grosse avance sur les autres (en termes de chiffre d’affaires, en R& D, etc.)
              • un avantage relationnel (valorisation d’un réseau personnel), 
              • Un coût de transfert (cher ou difficile pour le client de partir), 
              • Une marque établie et connue (rare pour une startup).
              • Une spécificité défendable, brevet, propriété intellectuelle, secret de fabrication, 

              Critère #3 : Le marché

              La startup doit s’intégrer sur un marché porteur et en croissance ou sur les marchés en émergence comme celui de l’intelligence artificielle, la blockchain, l’IoT, wearable tech, la voice-tech, et tout ce qui a un lien avec l’environnement.

              Critère #4 : La scalabilité et les effets d’échelle

              Une entreprise en avenir doit être capable de répliquer à grande échelle ce qu’elle a fait à petite échelle jusqu’à présent. De bons indicateurs sont le fait qu’un client rapporte plus que son coût d’acquisition ou encore le fait d’avoir une stratégie cohérente pour savoir comment augmenter les coûts variables avec l’augmentation de l’activité.

              Critère #5 : La monétisation

              La start-up doit avoir une stratégie cohérente pour gagner de l’argent.

              Critère #6 : La marge

              La marge est l’argent dont l’entreprise dispose réellement pour se développer. L’idéal est :

              • Vendre des produits avec une marge élevée, comme les business spécialisés dans le haut de gamme, l’édition de logiciels.
              • Proposer des produits ou services avec de petites marges mais sur de très gros flux. C’est la stratégie de VISA,  Amazon, Airbnb ou Uber.

              Critère #7 : La valorisation

              Il convient d’identifier les possibilités de développement du projet et d’estimer le potentiel de chaque option.

              Critère #8 : Le cash-burn

              Le cash-burn est l’argent que consomme la start-up chaque mois pour fonctionner normalement. L’idéal est d’investir sur un projet où les recettes dépassent les dépenses. Néanmoins on peut noter qu’au démarrage d’une startup, l’argent gagné est généralement nul car il est réinvesti dans le développement.

              Critère #9 : La traction

              Il s’agit d’une forme de preuve que le marché désire une solution et souhaite l’adopter. Idéalement, le produit ou service proposé par l’entreprise doit être considéré comme le meilleur existant et doit s’arracher.

              Le processus d’investissement dans une startup

              Pour sélectionner les startup dans lesquelles investir, Gabriel Jarrosson propose de vérifier si les projets respectent ces 9 critères afin de filtrer rapidement les plus intéressants. Dans un second temps, il recommande d’analyser plus précisément les startup restantes en s’intéressant à des données plus spécifiques comme le taux de rétention des clients, le coût d’acquisition,  les gains générés par chaque client, au processus commercial, à la personnalité des fondateurs, etc.

              3 recommandations supplémentaires

              • Comprendre que l’investissement dans une startup n’est pas un investissement liquide. On ne peut pas récupérer instantanément son capital. Cette caractéristique implique de ne pas investir de l’argent dont on pourrait avoir besoin.
              • Se rapprocher d’un club de business angels,  investir sur les plateformes de crowd-equity ou rejoindre un club privé pour se lancer
              • Automatiser ses prises de décisions pour éliminer les erreurs humaines.

              3. Les crypto-monnaies

              Pour l’auteur,  les crypto-monnaies sont aujourd’hui le seul investissement asymétrique au monde. C’est-à-dire que le risque de perte est significativement moins important que le potentiel de gain.

              De plus, elles possèdent plusieurs autres avantages  :

              • Leur fonctionnalité a le potentiel d’en faire des monnaies supérieures aux monnaies étatiques.
              • La blockchain représente une technologie avantageuse, qui offre une rapidité et une facilité d’utilisation dignes d’Internet.
              • La quantité de tokens d’une même cryptomonnaie est fixe. Par exemple, personne ne peut créer des bitcoins supplémentaires.
              • Les crypto-monnaies permettent de transférer des centaines de millions de dollars à travers le monde en quelques minutes et pour quelques centimes de commission.

              Les deux façons d’investir dans la crypto-monnaie

              Gabriel Jarrosson explique qu’il y a deux manières d’investir dans les cryptomonnaies : 

              • investir lors d’une ICO (Initial Coin Offering). Il s’agit d’une entrée de la crypto-monnaie sur le marché public.
              • investir dans une monnaie déjà en circulation.

              Mes critères d’investissement dans les crypto-monnaies

              Critère #1 : L’équipe

              L’équipe qui crée sa crypto-monnaie doit rendre son produit attractif pour les nouveaux investisseurs. Un indicateur pertinent pour mesurer l’engagement de l’équipe est la fréquence à de parution des nouvelles fonctionnalités, mises à jour ou debug. Les projets très actifs en publient toutes les semaines.

              Critère #2 : L’utilité des tokens

              Un token est un actif numérique pouvant être transféré sans duplication entre deux acteurs sur Internet. L’auteur conseille de s’intéresser principalement aux Equity tokens (aussi appelés security tokens) et les Utility tokens.

              Critère #3 : Tokenomics

              Il s’agit des règles économiques qui régissent le token. Il faut s’intéresser, entre autres, au nombre de tokens en circulation et à l’évolution de ce nombre.

              Critère #4 : Utilité de la blockchain

              La blockchain est une technologie informatique permettant de réaliser des transactions entre inconnus en toute confiance en garantissant l’incorruptibilité des données. Il convient d’identifier si la blockchain est un véritable avantage pour ce projet.

              Critère #5 : Produit / Prototype

              Gabriel Jarrosson recommande d’investir dans les projets qui ont validé leur idée par l’intermédiaire d’un prototype.

              Critère #6 : Programme de “vesting”

              Un programme de “vesting” est un contrat interdisant aux investisseurs de revendre leurs tokens avant une certaine date. Cela laisse le temps au projet de se stabiliser et de montrer ses premiers résultats.

              Compléments :

              L’auteur conseille de se fixer un objectif avant d’investir dans n’importe quelle cryptomonnaie. Par exemple, on peut se dire :  « Je revendrai cet investissement crypto lorsque j’aurais atteint xxx € » ou « lorsque j’aurais fait x5 sur mon investissement ».

              Gabriel Jarrosson prédit un fusion du domaine des start-up avec celui de la crypto-monnaie vont fusionner. Principalement car les crypto-monnaies permettent de financer rapidement un projet et la blockchain est un outil égalitaire.

              Pour investir dans les crypto-monnaies, il suffit de faire appel à une plateforme appelée un exchange. Il s’agit d’un site Internet où l’on peut acheter (et vendre) des crypto-monnaies contre des euros. L’une des plus célèbres plateformes est Coinbase. 

              4. L’entrepreneuriat

              Pour l’auteur, l’entreprenariat est la meilleure manière d’investir car les avantages sont multiples.

              Les avantages de l’entrepreneuriat

              • l’absence de corrélation entre les gains et la somme investie au départ
              • Le risque financier est quasi nul, car le potentiel de gain d’un business est illimité et il est possible de commencer avec seulement quelques euros.
              • l’entrepreneuriat permet de développer des compétences managériales (Organisation, gestion de projet, suivi de budget, etc.) qui sont prisées dans les entreprises. Ainsi, si le projet échoue, il sera possible de rebondir.
              • l’entrepreneuriat permet d’acquérir des connaissances pour investir. Gabriel Jarrosson recommande ainsi aux investisseurs de devenir entrepreneur en parallèle. Il leur conseille de créer un petit projet, à côté de leur travail.

              Les clefs pour réussir

              Pour l’auteur, la difficulté majeure dans l’entreprenariat est la capacité à persister face à l’échec. Il propose un petit guide pour créer son entreprise. Les clés abordées sont :

              • Comprendre que les idées ne valent rien. C’est l’exécution qui prime
              • Choisir un projet qui nous passionne
              • Ne pas rester bloquer sur la technique
              • Écouter attentivement les feedback
              • Intégrer la réflexion de la marge dès le départ du projet

              Les 7 erreurs à éviter

              Gabriel Jarrosson partage également sept erreurs à ne pas commettre dans l’entrepreneuriat.

              • Attendre pour se lancer
              • Ne pas déléguer / tout faire soi-même
              • Croire qu’il faut se lancer à plein temps
              • Créer une société dès le premier jour
              • Passer du temps sur le business plan
              • Dire “On va faire de la com” et croire que ça suffit
              • S’associer avec un salarié

              Automatiser son business

              Enfin, l’auteur conseille de toujours chercher à automatiser son business afin de gagner du temps. Il suggère de se baser sur le concept de muse. Une muse est un business qui tourne sans que son propriétaire n’ait à intervenir. C’est le cas pour les business basés sur  : 

              • l’affiliation
              • la vente de produits digitaux et certains produits physiques
              • La publicité
              • L’immobilier.

              Conclusion

               Les 3 formes d’investissement que propose l’auteur sont :

              • L’investissement dans les start-up
              • L’investissement dans les crypto-monnaies
              • L’entreprenariat

              Gabriel Jarrosson dispense une dernière recommandation à la fin du livre : Investir en soi-même en lisant des livres, en regardant des vidéos, en se formant, car l’apprentissage permanent est le meilleur des investissements.

               

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