Anthony Robbins est un coach et essayiste américain. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages sur le développement personnel. Dans son livre, De la part d’un ami, il partage des principes pour prendre le contrôle de sa vie. Pour ce résumé, je vais synthétiser les 11 leçons qu’il aborde.
Leçon 1 : S’orienter vers les solutions et agir massivement chaque jour
L’auteur explique que pour réussir il faut être capable de combattre les pensées négatives, passer à l’action et persévérer. Nous sommes tous confrontés à des difficultés et des événements que l’on ne peut pas contrôler. Devant ces difficultés on a tendance à s’enfermer dans un système de pensées négatives en pensant que l’on ne peut rien faire ou que les efforts à fournir sont trop importants.
Pour combattre cette tendance, l’auteur suggère de se concentrer, dans un premier temps, sur les solutions et non sur les problèmes. Il faut se demander ce que l’on peut faire pour changer les choses. Dans un second temps, il convient d’entreprendre des actions positives et constructives pour aller vers les solutions envisagées, même si les actions semblent insignifiantes au début. Enfin, il faut persévérer jusqu’au résultat escompté.
L’auteur prend l’exemple du Colonel Sanders (le créateur de KFC). Durant le lancement de son entreprise, ce dernier a essuyé plus de mille refus avant qu’il puisse tester et développer son idée auprès de restaurateur.
Leçon 2 : Comprendre qu’il n’y a pas d’échec
Pour reprendre l’idée de l’auteur avec ses mots : “Success is the result of good judgment. Good judgment is the result of experience. Experience is often the result of bad judgment*”. *”Le succès est le résultat d’un bon jugement. Un bon jugement est le résultat de l’expérience et l’expérience est souvent le résultat d’un mauvais jugement”.
Autrement dit, les erreurs de parcours, les problèmes, les déceptions et frustrations sont inhérents à la réussite. Les obstacles durant le parcours ne constituent en aucun cas un échec, tant qu’on cherche à les contourner. Pour reprendre une citation de Nelson Mandela : “I never lose. I either win or learn” (“Je ne perds jamais, soit je gagne, soit j’apprends ».
Leçon 3 : Prendre des décisions
Pour Anthony Robbins, “It is in your moments of decision that your destiny is shaped” (“C’est en prenant des décisions que nous scellons notre destinée”). Malheureusement, nous avons tendance à nous complaire dans des états d’indécision car ils nous évitent de choisir et de nous exposer.
Pour commencer à prendre l’habitude de faire des choix conscients, l’auteur conseille de se concentrer en priorité sur 3 types de décisions :
sur quoi se focaliser
Quelle signification donner aux évènements
Décider quoi faire
Il illustre ses propos en présentant l’histoire du créateur de l’entreprise Honda. Son parcours démontre la formidable capacité d’adapter son approche et de décider de ne jamais abandonner.
Leçon 4 : Construire ses croyances et les suivre
Les croyances sont une grande source de pouvoir. Elles déterminent les comportements et les actions que l’on prend. C’est pourquoi il faut porter une grande attention à ce que l’on choisit de croire, particulièrement à propos de soi.
A ce propos, Anthony Robbins partage une liste des croyances qui l’aident personnellement dans sa vie. Pour en citer quelque unes :
il y a toujours un moyen de changer les choses si on est engagé
les obstacles ne sont pas des échecs
le passé ne présume pas du futur
on peut changer sa vie entière en prenant une nouvelle décision
Leçon 5 : Visualiser le résultat pour l’obtenir
Lorsque l’auteur prenait des leçons de pilotage, son instructeur lui apprit à gérer un dérapage incontrôlé. La difficulté de la manœuvre réside dans le fait de combattre la tendance naturelle à regarder l’endroit où se dirige le véhicule lorsqu’on perd le contrôle. La clé est de se focaliser sur l’endroit où l’on veut aller. Visualiser sa trajectoire et la piste plutôt que le mur vers lequel on se dirige.
L’auteur conseille d’appliquer ce principe dans n’importe quel domaine de la vie. Au lieu de se focaliser sur les problèmes, il vaut mieux se concentrer sur le résultat escompté. Par exemple, pour se sentir heureux, il suffit de se concentrer sur quelque chose qui nous fait sentir bien comme un souvenir heureux, une envie,…
Leçon 6 : Poser des questions
Anthony Robbins explique que nos questions contrôlent notre attention, nos pensées et nos sentiments. Il recommande de prendre l’habitude de se poser des questions “utiles”.
Par exemple il partage une liste de questions pour nous aider dans la résolution des problèmes :
Qu’est ce qui est bien à propos de ce problème ?
Qu’est ce qui n’est pas encore parfait ?
Que suis-je prêt à faire pour aboutir au résultat que je souhaite ?
Qu’est ce que je suis prêt à ne plus faire ?
Comment puis-je apprécier les efforts à fournir pour le résoudre ?
Leçon 7 : Travailler sa posture
La manière dont on se sent émotionnellement affecte la manière dont on se comporte. Et inversement notre comportement a un impact direct sur notre état émotionnel. L’auteur conseille donc de porter une grande attention à notre attitude, nos actions, nos gestes. Parfois il suffit de changer sa manière de bouger et de parler pour transformer sa vie. Anthony Robbins recommande de modeler les comportements des gens que l’on admire. Il s’agit de reproduire leur psychologie, leur geste, leur posture et la manière dont ils bougent.
Leçon 8 : Adopter le vocabulaire du succès
Les mots influencent nos pensées. Nos pensées influencent nos sentiments et nos sentiments influencent notre comportement.Ainsi, l’auteur suggère aussi de porter une grande attention aux vocabulaires que l’on emploie.
Cela peut consister à remplacer certains mots pour limiter leur impact. Par exemple, au lieu de se considérer comme “en colère”, on peut se dire juste “irrité” ou même “stimulé”. A la place de se définir comme “rejeté”, on peut se considérer comme “mal compris”. On peut se sentir “captivé” au lieu de simplement “intéressé”, “instoppable” au lieu de “déterminé” …
Leçon 9 : S’appuyer sur des métaphores pour changer ses croyances
Derrière chaque métaphore, il y a un système de croyances. L’auteur prend un super exemple dans le livre. Durant le tournage du film Apocalypse Now, l’acteur Martin Sheen a eu une attaque cardiaque. A son chevet à l’hôpital, alors que son état s’affaiblissait, sa femme lui a dit que sa situation pouvait s’apparenter à un film. Cette métaphore lui a permis d’envisager l’événement sous un autre angle. Dans un film, le héros ne meurt pas bien qu’il soit confronté à de nombreux dangers. En assimilant sa situation à l’hôpital à une simple scène d’un film, l’acteur est parvenu à changer sa perception de l’épreuve à laquelle il était confronté et à la surmonter.
Bref, une simple métaphore peut nous permettre d’appréhender une situation sous un autre angle et finalement changer sa manière d’y faire face.
Leçon 10 : Se fixer des objectifs pour construire son futur
Anthony Robbins explique que les gens ont peur de se fixer des objectifs car ils craignent d’échouer à les réaliser et d’être déçus. Cependant ils ne réalisent pas que la moitié du chemin pour atteindre un but consiste à le définir, et la seconde moitié à le réaliser. Se fixer un objectif permet de donner une direction dans laquelle avancer.Après avoir défini ses objectifs, il convient de les découper en petites étapes, d’avancer progressivement vers leur réalisation tout en célébrant tous les petits accomplissements.
L’auteur propose un exercice pour commencer à appliquer cette dixième leçon :
écrire tous ses rêves (sans se limiter)
estimer pour chacun quand est-ce qu’on pense pouvoir l’atteindre
choisir 4 rêves à réaliser cette année
décrire la personne que l’on doit être pour les atteindre
Leçon 11 : Utiliser le “10 days mental challenge”
L’objectif de ce défi est de prendre le contrôle de son esprit et de ne plus s’autoriser à penser négatif. Les règles consistent simplement à refuser chaque pensée, sentiment, question ou mot négatifs durant les 10 prochains jours et se concentrer sur les solutions plutôt que sur les problèmes.
Selon Anthony Robbins cet exercice permet de :
tester les habitudes positives qu’il partage dans le livre
prendre l’habitude de chercher des alternatives
prendre confiance en voyant qu’il est possible de changer et prendre le contrôle de sa vie
créer de nouvelles habitudes, standards et attentes qui vont aider à grandir et apprécier la vie chaque jour
Conclusion
Les 11 leçons partagées par Anthony Robbins pour prendre le contrôle de sa vie sont :
S’orienter vers les solutions et agir massivement chaque jour
Comprendre qu’il n’y a pas d’échec
Prendre des décisions
Construire ses croyances et les suivre
Visualiser le résultat pour l’obtenir
Poser des questions
Travailler sa posture
Adopter le vocabulaire du succès
S’appuyer sur des métaphore pour changer ses croyances
Bertrand Périer est un avocat et enseignant français spécialiste de l’art oratoire. Dans son livre, la parole est un sport de combat, il donne des clés pour améliorer son parler. Il présente des exercices et des astuces pour réussir un discours, un examen oral, un débat, un entretien, un rendez-vous amoureux… . En parallèle, il partage aussi de riches réflexions sur l’art oratoire. J’ai trouvé ce livre très plaisant à lire car le fond est captivant, les conseils sont précieux et la forme est efficace.
Points abordés :
la vision de l’auteur sur l’importance de la parole
les principes pour adopter un langage non-verbal cohérent
4 habitudes à mettre en place pour mieux parler
8 conseils pour Gérer ses émotions et surmonter sa timidité
des astuces pour structurer et élaborer son discours et enfin
Pour l’auteur, la parole est une force. Elle permet à la fois de forger ses idées, de les affiner et de les partager. Pour cela, elle doit s’incarner dans des mots précis, s’appuyer sur un vocabulaire fourni et s’organiser dans une structure appropriée. Bien parler nécessite un entraînement et des techniques pour être à l’aise en public, structurer un discours, le délivrer avec aisance et convaincre en toutes circonstances.
Contrairement aux écrits qui restent, la parole s’adresse uniquement à ceux qui écoutent dans l’instant du discours.
Bertrand Périer a la conviction que le fait d’aider chacun à exprimer sa pensée de façon plus exacte, plus précise, plus argumentée, en bannissant les invectives et les propos rudimentaires, permet de faciliter le débat et fait reculer les violences de l’incompréhension.
Maîtriser le non verbal
A la télévision, même si l’on coupe le son, on peut avoir une idée assez précise de la tonalité des propos d’un orateur rien qu’en observant son attitude, ses gestes, ses mimiques. L’auteur explique que la force de conviction d’un discours passe à 60 % par le langage du corps, à 30 % par les inflexions de la voix et à 10 % seulement par les mots.
Il donne plusieurs conseils pour adopter un langage non verbal qui démontre de l’envie, du plaisir et de la détermination :
La posture : former un T avec son corps. Il faut bien s’ancrer dans le sol, se tenir droit, les pieds écartés dans le prolongement des épaules de manière à se sentir stable. Pour une posture assise, l’auteur suggère de ne jamais s’asseoir au fond de sa chaise. Les mains doivent toujours rester visibles.
le regard : prendre le pouvoir avec le regard. Diriger son attention vers son audience permet de recevoir de nombreuses informations. Dans le cas d’un petit groupe de personnes, l’auteur conseille de regarder chaque personne alternativement. Pour une assemblée nombreuse située en face, il suggère de fixer un point au fond de la salle. Pour un public qui nous entoure (ex : amphithéâtre), il convient de balayer l’audience du regard en décrivant une trajectoire en forme de M et W.
La gestuelle : allier le geste à la parole. L’idéal est de privilégier des gestes ronds, qui partent des épaules et font avancer les mains vers le public.
Le débit : Articuler, ne pas parler trop vite, gérer ses silences. Le silence fait partie du discours. A ce propos, l’auteur conseille de commencer une prise de parole par un silence. Avant de parler, il faut prendre sa respiration quelques secondes, balayer l’auditoire et enfin parler. Cela permet de commencer son allocution les poumons pleins et de réduire la charge émotionnelle.
4 habitudes pour mieux parler
Bertrand Périer propose ensuite 4 habitudes pour enrichir son vocabulaire avec de nouveaux mots et limiter les termes qui ne valent rien dire ou qui n’ajoutent rien à la conversation.
Avoir une pratique régulière de la lecture.
Jouer avec le dictionnaire et le parcourir régulièrement
Varier son vocabulaire en utilisant des synonymes et en bannissant les verbes « être », « avoir » et « faire »
Stopper les tics de langage polluants comme les « du coup » ou le fameux « euh », …
Gérer ses émotions et surmonter sa timidité
Dédramatiser la prise de parole. Il faut se dire que ce n’est évident pour personne
Se convaincre que le public est bienveillant. La parole en public est un jeu gagnant gagnant.
Être authentique. L’auteur conseille par exemple, d’oser avouer à son audience que la prise de parole en public est un exercice inhabituel et inconfortable mais que l’on va donner le meilleur de soi-même.
Assumer ses erreurs. Il recommande de se reprendre si l’on commet une grosse faute de français, une faute de liaison, de syntaxe, de grammaire ou de conjugaison.
Faire preuve d’autodérision. Il ne faut pas hésiter à se moquer de soi si l’on fait des fautes et si l’émotion nous gagne. Pour reprendre un exemple du livre, si l’on s’embrouille les pinceaux dans son discours on peut regagner le contrôle en disant : « Je vais reprendre, je vais préciser ma pensée car je me rends compte en parlant que ce n’est pas très clair. »
Bien respirer pour se détendre.
Se visualiser en train de parler avant de prendre la parole.
Toujours avoir en tête un début et une fin pour son intervention.
Se mettre en voix
Une bonne technique vocale s’acquiert. Cela nécessite de bien respirer, de ne pas crier et de gérer ses émotions. Il faut aussi effectuer un basculement entre sa voix quotidienne et sa voix d’orateur. Un bon orateur doit être capable d’amplifier sa voix sans forcer et de la moduler tout au long du discours.
Structurer un discours
Structurer son propos est essentiel afin que l’auditoire ne soit pas perdu. L’auditeur doit être pris par la main et conduit là où le locuteur veut l’amener. Un discours structuré se compose de cinq temps :
Soigner l’exorde (le commencement). Dans un premier temps, il convient de susciter l’attention de l’auditoire et présenter sa thèse (l’idée générale que l’on va soutenir).
Raconter une histoire (la narration). La narration ou storytelling représente le fil conducteur du discours. Il s’agit d’enchaîner les différents éléments de sa prise de parole de manière “harmonieuse”
Énoncer les arguments (l’argumentation). L’auteur conseille de disposer les arguments les plus forts au début et à la fin de la démonstration. Il suggère aussi de les formuler de façon très claire et de les qualifier. Un exemple d’argumentation pour illustrer ces propos : je suis défavorable à la mise en place d’une nouvelle taxe pour deux raisons : une raison économique – “les citoyens vont perdre en pouvoir d’achat” et une raison sociale – “une taxe accentue les inégalités entre les pauvres et les riches.
Réfuter les arguments adverses (la réfutation). En plus de démontrer que l’on a raison il faut prouver que l’adversaire à tort.
Bien amener sa conclusion (la péroraison). La péroraison consiste à résumer sa thèse et achever le discours d’une façon telle que le public ne peut avoir aucun doute sur le fait qu’il est terminé.
Élaborer un discours
En complément des conseils pour structurer son discours, l’auteur donne plusieurs astuces pour l’élaborer.
Analyser le sujet. Examiner préalablement chaque mot du sujet pour se demander s’il n’a pas plusieurs sens
Labourer le champ lexical pour enrichir le vocabulaire lié aux mots-clés du sujet (synonymes et antonymes)
Déterminer des axes de démonstration et organiser les idées pour défendre la thèse
Définir des formules et des images car c’est ce que les gens retiennent d’un discours.
Bien rythmer son discours. L’auteur conseille de toujours se demander si l’on pourra dire chaque phrase que l’on écrit.
Organiser visuellement son discours. Il faut scinder le texte en de multiples paragraphes en fonction de son rythme et l’annoter pour la lecture.
En parallèle l’auteur présente des choses à ne pas faire pour élaborer son discours :
éviter les vulgarités et les trivialités de tous ordres
ne pas faire de métadiscours ou discours sur le discours
s’abstenir d’utiliser des références à l’actualité car elles polluent souvent le discours
s’abstenir des formules journalistiques
éviter les poncifs, les banalités, les lieux communs…
L’improvisation
Pour Bertrand Périer, qui est un adepte de l’improvisation, la lecture d’un discours possède plusieurs inconvénients :
Elle empêche l’orateur d’adapter son message.
Elle contribue à accélérer le débit de parole.
Elle signifie au public que le message est déjà préparé à l’avance.
A l’inverse, l’improvisation a une réelle vertu d’authenticité. Improviser requiert de l’entraînement et une forte préparation. Comme le disait Winston Churchill : « Un discours improvisé a été réécrit trois fois. »
Cas pratiques
Débattre en toutes circonstances
Bertrand Périer distingue le débat privé du débat politique. Le premier sert à élaborer sa pensée. Le second sert à la faire triompher. En ce sens, dans le débat privé, on écoute pour comprendre. Dans le débat public, on écoute pour répondre.
Pour débattre en toutes circonstances, l’auteur dispense 4 recommandations :
Poser les termes du débat.
Savoir formuler ses arguments de façon claire et concise.
Penser au « coup d’après ».
Éviter l’invective.
L’entretien d’embauche
L’entretien d’embauche a pour but de valider les motivations et le contenu de l’expérience du candidat. Bertrand Périer propose plusieurs principes pour le réussir
Préparer l’entretien en ayant les réponses à ses deux questions :
En quoi ce poste m’intéresse ?
Qu’est-ce que je pourrais apporter à l’entreprise ?
Mettre en adéquation ses motivations, ses compétences et sa personnalité avec le poste
Prêter attention à la forme
Avoir une tenue adaptée au poste
Articuler de manière claire et détachée en ayant une voix et un débit équilibrés
Adopter une posture simple en respectant quelques règles élémentaires : dos droit, regarder régulièrement son interlocuteur dans les yeux
Ne pas subir l’entretien, être actif.
Prendre des notes pour marquer son intérêt.
Clôturer l’entretien sur une poignée de main, un remerciement et une formule proactive pour exprimer sa motivation à poursuivre
Transmettre une synthèse de l’entretien quelques jours après…
L’art du « pitch »
« pitcher » signifie présenter oralement un projet de manière synthétique, claire, captivante, dynamique et enthousiasmante… .
Selon l’auteur, un pitch efficace se structure en 6 parties :
Le Problème : expliquer comment l’idée a germé grâce à une anecdote factuelle et/ou du storytelling.
Les Opportunités : détailler les opportunités du projet et du marché sur lequel on se positionne.
La Solution : exposer les caractéristiques majeures de sa solution.
La « Timeline » : Présenter l’avancement du projet
L’Investissement : Expliquer de quoi on a besoin : de fonds, de main-d’œuvre, de locaux, d’aide à la conduite du projet.
La « Team » (l’équipe) : Présenter les personnes qui travaillent sur le projet
Animer une réunion
Sélectionner les participants avec attention. Ne convier que les personnes qui sont intéressées et concernées par le sujet.
Au début de la réunion :
Présenter les participants s’ils ne se connaissent pas
Spécifier la durée de la réunion
Durant la réunion :
Répartir la parole
Acter les prises de décision lorsqu’un accord est obtenu
Être dans l’écoute active. Chercher à comprendre le point de vue de ses interlocuteurs et reformuler leurs propos
Formuler des questions ouvertes
Faires des points étapes
Plaider sa cause comme un avocat
La préparation
La préparation d’une plaidoirie consiste à :
Se renseigner sur le sujet
Définir les éléments clefs à aborder
Insister sur les points saillants de l’argumentation.
L’auteur suggère de ne jamais rédiger entièrement son discours.
La plaidoirie
Durant la prise de parole, il convient
Adapter son discours à ce que veut entendre le public
S’appuyer sur les quatre catégories d’arguments :
les arguments de droit → « j’ai le droit de prendre 15 minutes de pause , parce que c’est prévu dans le droit du travail »
les arguments de fait → « nous devons réduire notre consommation d’énergie car les énergies fossiles s’épuisent de façon accélérée »,
les arguments de valeur → « tolérer la prostitution, c’est tolérer l’asservissement des femmes et la marchandisation de leur corps »
les arguments d’émotion → « comment pouvez-vous encore consommer de la viande alors que chacun connaît le spectacle épouvantable de la souffrance animale ? »).
Ne pas plaider soi-même sa cause.
Prendre conseil auprès d’un tiers en cas de besoin
Faire le détour de l’objectivité pour bien argumenter.
Parler dans les médias
Le discours médiatique est un exercice difficile puisque l’orateur dispose d’un délai relativement réduit pour faire passer son message (souvent moins d’une minute). Les messages les plus efficaces s’appuient généralement sur le schéma suivant :
une présentation de l’idée
un développement bref
un exemple
une conclusion
Quoiqu’il en soit, l’auteur recommande de :
Faire passer deux ou trois messages clés, pas plus.
Être bref, clair, précis.
Ne pas s’éloigner de son propos (quelles que soient les questions des interviewers)
Prononcer un discours politique
Bertrand Périer partage ensuite des conseils pour diffuser un message à portée politique. Il dégage 4 règles :
Obéir à la règle des 4 C : clair, court, cohérent, crédible.
Utiliser le champ lexical qui correspond à votre famille, ou bord politique.
Adapter sa parole à sa fonction (maire, député…).
Utiliser le storytelling, incarner pour mieux toucher.
Stan Leloup est un entrepreneur web. Il est le créateur de la chaine Youtube “Marketing Mania”. Dans son livre, Votre empire dans un sac à dos, il partage ses connaissances pour :
trouver une bonne idée de business
évaluer si son projet va marcher
rédiger un pitch parfait pour vendre son produit
gagner sa liberté en cinq étapes, en transformant son business en petit empire qui tourne tout seul 24h/ 24.
Pour ce résumé, je vais reprendre les grands principes qu’il aborde dans les 4 sections du livre :
Dans un premier temps, Stan Leloup raconte l’histoire de Gary Halbert un marketeur qui a fait fortune dans les années 1970. Ce dernier utilisait une technique de vente originale pour l’époque. Il envoyait un courrier à des milliers de destinataires dans lequel il leur proposait d’acheter une copie de leur blason familial accompagné d’un rapport sur les origines de leur nom. Sa stratégie a été un succès car de nombreux lecteurs ont passé commande. Il a ainsi bâti un empire grâce à cette technique de vente.
Un de ses secrets était de rédiger des lettres personnelles qui s’appuyaient sur 3 leviers psychologiques :
la curiosité
l’ego.
l’appartenance.
De nos jours, de nombreuses stratégies marketing s’appuient encore sur sa méthode.
Le marketing : une compétence clé du 21ème siècle
Pour Stan Leloup, l’art de vendre est devenu l’une des compétences indispensables pour créer un business. Pour lui, le marketing au sens large est l’art et la science de convaincre. Il s’agit de comprendre ce que les gens veulent et comment le leur donner.
La maîtrise de la discipline nécessite de :
Comprendre les bases de la psychologie humaine grâce aux sciences sociales.
Observer ce qui marche déjà, l’analyser et le répliquer.
Tester ce que l’on apprend pour ses propres projets.
Le marketing appliqué à la création d’entreprise
L’auteur explique que, pour bâtir un business solide, le marketing doit se focaliser sur 3 objectifs :
Comprendre les (vrais) besoins de son client.
Présenter son produit comme une solution crédible à ses besoins.
Mettre son message en face des bonnes personnes.
Partie 2: Analyser et manipuler les besoins humains
Pour Stan Leloup, l’un des rôles d’un entrepreneur est de découvrir le besoin caché de ses clients. Pour illustrer son propos, il prend l’exemple de son premier business sur la séduction. Il a remarqué que de nombreux apprentis dragueurs ne parvenaient pas à appliquer les conseils en séduction malgré la grande quantité de contenu sur le web. Il s’est aperçu que leurs difficultés portées davantage sur le fait de faire le premier pas plutôt que sur la compréhension des techniques de séduction. En identifiant ce besoin profond, Stan Leloup a eu l’idée de développer une formation pour aider les gens à vaincre leur timidité pas à pas.
Cet exemple illustre le fait que l’une des clés pour développer une entreprise est de s’intéresser aux besoins cachés des clients et d’adapter sa stratégie marketing en fonction.
Pour ce faire, l’auteur propose de s’appuyer sur la pyramide de Maslow. C’est un modèle théorique qui hiérarchise les besoins humains. Il présente des stratégies marketing en fonction des différents niveaux.
Manipuler la peur (besoins de sécurité)
Sur un marché donné, si le client éprouve un besoin de sécurité, le marketeur peut axer son approche sur la peur. Une technique marketing en deux étape consiste à :
rendre le danger immédiat, visuel et viscéral afin de créer une réaction émotionnelle qui va engendrer la motivation d’agir.
faire disparaître la sensation de danger en positionnant son produit comme une solution à cette peur.
Exemple : Pour vendre une formation sur une gestion de patrimoine, on peut insister sur la fragilité de la situation économique actuelle. Face au danger de tout perdre on peut être tenté d’apprendre à protéger son capital.
Vendre l’amour (besoins d’appartenance)
Si la problématique du client est liée au besoin d’appartenance alors une stratégie marketing peut être d’intégrer son produit à un groupe dont les membres s’imitent mutuellement. C’est ce qu’à fait Facebook en commençant par se développer auprès des étudiants d’Harvard. L’utilisation du réseau social est devenue la nouvelle mode sur un campus où l’on se doit d’être à la pointe de la technologie. La renommée du produit s’est ensuite exportée à travers le monde.
Une autre technique marketing basée sur le besoin d’appartenance consiste à créer sa propre tribu autour de son produit. C’est la stratégie de certains influenceurs qui créent leurs propres marques. Les gens achètent et utilisent leurs produits, en partie, pour montrer qu’ils appartiennent à la communauté de cet influenceur.
Jouer sur l’économie du statut (besoins d’estime)
Après avoir assouvi son besoin d’appartenance, on recherche généralement à acquérir du statut dans les groupes auxquels on appartient. Le jeu du statut consiste à envoyer des signaux pour renforcer sa position et montrer que l’on agit dans l’intérêt du groupe.
La stratégie marketing d’Apple s’appuie sur l’économie du statut. Acheter Appel c’est envoyer le signal, je possède des moyens financiers conséquents, je suis à la pointe de la technologie, j’apprécie les objets design, bref “je pense différement”.
Commercialiser le sens de la vie (besoins d’actualisation et de transcendance de soi)
Le dernier échelon de la pyramide concerne la quête de sens (laisser une trace dans le monde, aligner son identité / sa réalité / ses objectifs… ). Le marketing de certains jeux vidéo s’appuient sur ce besoin profond. Les concepteurs insistent sur le fait qu’en jouant on peut incarner le personnage de son choix, construire un monde à son image et évoluer vers ses propres objectifs. Le jeu permet ainsi de se créer une nouvelle réalité dans un univers parallèle et de combler le besoin d’accomplissement de soi. l
Bref, reprenons un peu de hauteur. Une des clés pour développer une entreprise est de s’intéresser aux besoins cachés des clients et d’adapter sa stratégie marketing en fonction.
Partie 3: Trouver une idée de business
6 pistes pour trouver une bonne idée de business
L’auteur détaille d’abord 6 concepts concernant les idées de business :
Ne pas croire à l’idée de génie. Les opportunités émergent au fur et à mesure que l’on développe des produits et que l’on se confronte aux problèmes. Ce sont généralement ceux qui ont déjà créé un business qui tombent constamment sur de nouvelles idées. A ce propos, la première idée est rarement celle qui marche, néanmoins elle permet de rentrer sur le terrain de jeu.
S’appuyer les 2 principales sources pour trouver des idées :
Résoudre un problème que l’on a rencontré
Identifier un besoin chez quelqu’un d’autre.
Identifier un problème DUR.
Douloureux : le problème créé une souffrance chez la cible
Urgent : la résolution du problème est impérative
Reconnu : la cible a déjà conscience du problème.
Éviter de se lancer dans un business basé sur un hobby. La création d’une entreprise nécessite de se focaliser sur le besoin des clients plutôt que sur son plaisir personnel. De plus, “quand l’argent est utilisé comme récompense externe pour une activité, les gens tendent à perdre leur intérêt intrinsèque pour l’activité en elle-même.” .
Trouver une idée de business qui s’appuie sur ces 3 règles :
Sentir que son travail est utile (par exemple en résolvant un problème DUR).
Être bon dans ce que l’on fait
Être en contrôle de ses projets et de son équipe
Résoudre un problème de manière unique
7 stratégies pour se différencier si son idée est « déjà prise »
Une idée déjà prise est une excellente nouvelle car le besoin a déjà été prouvé. Pour se différencier, l’auteur recommande :
Se spécialiser
Mieux servir son segment du marché
Être un pionnier sur un nouveau canal marketing
Apporter une vision pointue du marché
Développer des compétences rares, précieuses et transférables
Utiliser sa personnalité
Construire un avantage inattaquable
Identifier son client idéal
Stan Leloup conseille aussi de définir un avatar. Un avatar correspond au client idéal à qui l’idée de business est destinée. L’auteur partage 4 questions pour identifier son client “type” :
Quel est son principal problème ?
A quoi ressemblerait sa vie si son problème était résolu ?
Qu’a-t-il déjà essayé pour résoudre son problème ?
Quelles sont ses influences sur cette question ?
L’auteur suggère d’identifier son avatar en proposant un sondage à une liste d’e-mails qualifiés ou en creusant les besoins clients par téléphone pour faire du qualitatif.
Tester son idée à moindre coup
Pour tester son idée à moindre coup, Stan Leloup dispense aussi plusieurs conseils :
Réduire l’idée à sa version la plus simple et créer un prototype
Pré-vendre le produit pour débloquer des fonds et améliorer le produit grâce à des retours clients
Effectuer un lancement inversé plutôt que d’appliquer le lancement classique. Plutôt que de développer le produit dans son coin, le tester puis créer une audience pour le vendre, il vaut mieux créer une audience, tester l’idée puis la développer.
Surmonter la peur de l’échec en réfléchissant aux pires conséquences qui peuvent se produire et aux moyens pour les éviter ou les dépasser.
Partie 4 : Vendre son produit
Écrire le pitch du siècle
L’auteur propose d’abord des astuces pour rédiger un pitch de vente et le diffuser. Les 3 éléments clés à maîtriser pour créer un message de vente efficace sont la structure, l’argumentaire et la rédaction. Il donne plusieurs conseils pour rédiger son script.
S’inspirer du modèle de Campbell et jouer sur l’imagination. Le modèle de Campbell est une structure narrative sur laquelle se base de nombreux romans et films d’aventure
Insister sur les bénéfices plutôt que sur les fonctions du produit. Pour vendre un stylo, il ne faut pas chercher à décrire ses caractéristiques mais plutôt présenter son utilité pour l’acheteur
Transformer un concept abstrait en une image émotionnelle grâce à l’analogie ou des études de cas
Identifier et tester les canaux de ventes les plus adaptés
Stan Leloup recommande de s’insérer sur une source de trafic où son client cible est déjà présent. Il présente des stratégie en fonction des différentes sources :
le Référencement sur les moteurs de recherche
Plateformes de contenu (YouTube, Instagram, Facebook, LinkedIn, Apple Podcasts…)
Trafic payant (Google Adwords, Facebook Ads)
Relationnel
Détournement de trafic
Sponsoring
Quoiqu’il en soit, l’idée est de choisir une source de trafic en fonction de l’accessibilité à ses prospects, le niveau de concurrence, le temps et les compétences à disposition. Dans tous les cas, il faut tester la stratégie.
Utiliser des systèmes pour travailler moins et gagner plus grâce à l’effet de levier
Un système permet d’automatiser ses tâches afin de maximiser sa valeur ajoutée. Il existe 5 niveaux d’automatisation et 5 leviers pour maximiser sa valeur ajoutée selon le niveau.
Niveau 1 : travailler pour un salaire fixe. Levier : travailler plus.
Niveau 2 : travailler à la performance. Levier : augmenter ses compétences. Niveau 3 : automatiser ses tâches. Levier : utiliser des outils technologiques
Niveau 4 : s’entourer et déléguer ses tâches. Levier : construire son équipe.
Niveau 5 : investir son argent dans d’autres business (et autres actifs, comme l’immobilier). Levier : déployer son capital.
Conclusion – Votre empire commence le jour où vous lancez votre premier projet
Pour conclure, l’auteur invite le lecteur à commencer à construire son empire dès à présent en lançant son premier projet. Pour citer ses mots : “N’attendez pas « le bon moment pour vous lancer » et encore moins « l’idée parfaite » : posez la première pierre aujourd’hui.”
Fabien Olicard est un mentaliste, vidéaste et auteur. Dans son livre, votre temps est infini, il propose des méthodes, des outils et des astuces pour mieux gérer son temps.
Ses conseils s’organisent autour de trois objectifs :
changer sa vision du temps
organiser son temps selon ses désirs
gagner du temps chaque jour
Pour ce résumé, je vais essayer de synthétiser les principes et astuces qu’il aborde pour ces 3 sujets. C’est parti !
Fabien Olicard commence par une super comparaison. Il assimile le temps à un salaire quotidien. Tous les jours nous recevons l’équivalent de 1440€. Cet argent représente les 1440 minutes qui composent une journée. Finalement, gérer son temps efficacement consiste à dépenser au mieux cette fortune en sachant qu’il est impossible de la stocker.
Calculer la valeur de son temps
En parallèle, Fabien Olicard propose une méthode pour estimer la valeur de son temps. L’exercice consiste à définir 4 valeurs :
Pour quel montant serais-je prêt à patienter 1h au téléphone sans rien faire ?
Combien serais-je prêt à payer pour déléguer une tâche simple et répétitive qui n’apporte rien de spécial mais que je dois absolument faire pendant une heure ?
Quel est mon salaire horaire réel ? (Il faut prendre en compte tous ses revenus et comptabiliser le temps de transport)
Combien dois-je gagner par heure de travail pour être satisfait
Pour connaître la valeur d’une heure de son temps, il suffit de faire la moyenne des 4 montants. Cette estimation permet de faciliter ses prises de décisions afin d’éviter de perdre du temps. Par exemple si je considère qu’une heure de mon temps équivaut à 100€ alors il est tout à fait judicieux de payer un billet d’avion 30€ plus cher s’il me permet de gagner 1h.
Pour nous aider à changer notre vision sur le temps, l’auteur partage également plusieurs principes.
7 principes sur le temps
Séparer et maîtriser les 5 types de temps
Le temps professionnel : les activités ayant pour finalité une rémunération
Le temps personnel : les activités génératrices de plaisir mais sans autre bénéfice
Le temps pour soi : les activités qui nous font progresser physiquement, mentalement ou spirituellement
Le temps obligatoire les activités nécessaires qui génèrent un sentiment négatif comme le ménage, les tâches administratives…
Le temps perdu ou le « non-temps ». toutes les autres activités qui remplissent notre temps sans apport et n’appartient pas aux catégories précédentes
Aller à l’essentiel car notre temps est limité. Pour cela, on peut :
se fixer des délais courts pour profiter de la loi de Parkinson.
Commencer par les tâches les plus importantes et difficiles malgré le fait que l’on a tendance à privilégier la loi du moindre effort.
S’organiser pour avoir du temps* (*point abordé dans la seconde partie du livre)
Mettre en place des habitudes pour effectuer des tâches naturellement sans les subir.
Prendre l’habitude de découper les gros projets en petites tâches quotidiennes afin d’arriver au résultat final plus en douceur.
Appliquer la règle “1 vaut mieux que 0”. Mieux vaut faire 1 pompe que 0. Mieux vaut lire 1 livre que 0. Mieux avoir 10 abonnés sur Youtube que 0. Bref, il vaut mieux obtenir un petit résultat que rien du tout.
profiter des temps morts pour anticiper grâce à la visualisation. On peut profiter du temps dans les embouteillages pour préparer mentalement son spitch pour la prochaine réunion. On peut profiter du temps dans la salle d’attente pour réfléchir au planning de ses futures vacances
Décider sans perdre de temps.
Connaître la valeur d’une heure de son temps
Créer des systèmes de filtres pour prendre des décisions conscientes plus rapidement (en utilisant les 3 filtres de socrate par exemple).
Utiliser un tableau factuel pour faire un choix. C’est à dire lister et comparer les avantages et inconvénients des options auxquelles on est confrontées.
S’appuyer sur les 4 accords toltèques de Don Miguel Ruiz pour prendre des décisions difficiles. Les 4 accords toltèques sont :
Toujours avoir une parole impeccable.
Ne pas faire de supposition.
Ne pas en faire une affaire personnelle.
Toujours faire de son mieux.
Respecter son temps.
Respecter son rythme en prenant des pauses qui reposent
Respecter son planning. Au lieu d’accumuler du retard en continuant une tâche qui empiète sur les suivantes, il vaut mieux la replanifier à un autre moment.
Célébrer les victoires. Fabien Olicard conseille de savourer chaque petite tâche réalisée et chaque moment où l’on respecte ses engagements personnels.
Suivre son propre courant pour ne pas dépendre des autres d’un point de vue personnel ou professionnel. Pour cela, l’auteur recommande de :
multiplier les expériences pour sortir de sa zone de confort.
Connaître ses mantras et ses buts de vie pour prendre des décisions conscientes qui vont dans leur direction.
Ne pas perdre de temps à vivre des choses ou des émotions qui nous dérangent
Organiser son temps selon ses désirs
Dans la deuxième partie du livre, Fabien Olicard développe de nombreux conseils pour organiser son temps selon ses désirs.
Utiliser un agenda (de préférence numérique) et un support de listes (to do list ou Bullet Journal) pour planifier son temps et ses tâches
Éviter de se trouver des excuses pour ne pas faire. Pour se lancer plus facilement, il conseille de découper une grosse tâche en sous-étape, réaliser un premier jet sans jugement et de se fixer une deadline.
Définir des deadlines afin de répartir consciemment les efforts dans le temps plutôt que gérer uniquement l’instant présent.
Occuper les aires inactives de son cerveau pour éviter de se déconcentrer. L’auteur explique que nous sommes plus attentif à une conversation téléphonique lorsqu’on marche ou griffonne sur un papier. A l’écrit, notre concentration est meilleure lorsqu’on stimule l’aire auditive de notre cerveau en écoutant de la musique.
Offrir son énergie au bon moment. Par exemple, il faut éviter d’être la locomotive d’un projet que l’on a pas choisi.
S’appuyer sur la technologie si elle nous fait gagner du temps
Oser dire “non”
Eviter les réunions inutiles et inefficaces.
Faire un pause pour prendre de la hauteur en cas de surmenage. Dans les périodes de débordement, l’auteur suggère d’utiliser la matrice d’Eisenhower pour gérer la priorité de ses tâches.
Décliner les grosses tâches en sous-tâches et varier les actions de la journée pour éviter la monotonie.
Pratiquer une activité physique pour gagner indirectement du temps. Le sport permet de maximiser son repos, améliorer sa concentration et son énergie…
Déléguer les tâches pour lesquelles on n’a pas une réelle valeur ajoutée.
Gagner du temps chaque jour
Dans la troisième partie du livre, Fabien Olicard partage des astuces concrètes et applicables immédiatement pour gagner du temps au quotidien. Il donne des conseils pour plier le linge rapidement gérer efficacement ses repas, ses courriers, ses mails… . Bref, j’ai listé 8 de ses astuces dans ce résumé :
Prendre le temps de visualiser ce que l’on va faire, juste avant de le faire. Par exemple avant de bricoler, on peut prendre 30 secondes pour se représenter mentalement les étapes que l’on va entreprendre.
Ne jamais faire des tours à vide. Par exemple, on peut débarrasser la table lorsqu’on va chercher le dessert à la cuisine. On peut profiter du temps d’attente à la laverie pour faire quelques courses ou passer un coup de fil
Ne plus perdre de temps à partir. L’auteur suggère de préparer ses affaires du lendemain dès que l’on rentre chez soi la veille. Il recommande aussi d’avoir une valise prête avec tout le nécessaire en cas de départ imprévu
Optimiser son temps de sommeil
Mettre un seul réveil le matin
Privilégier le fait de dormir seul si l’on est très fatigué et si l’on a peu de temps pour dormir
Essayer le sommeil polyphasique
Prévoir au moins 60 minutes de temps personnel ou de temps pour soi après s’être réveillé. Cette habitude permet de se lever plus facilement et de profiter pleinement de la première heure de sa journée.
Ranger et ne pas s’encombrer de chose inutile. L’auteur invite à mettre au plus près les choses que l’on utilise souvent, quitte à ne pas être conventionnel. Par exemple, il range ses caleçons près de la douche.
éviter les interruptions :
éteindre le téléphone durant les sessions de travail
supprimer les notifications de ses appareil
définir un code visuel pour montrer à son entourage que l’on n’est pas disponible (écouteur sur la tête, affichette “ne pas déranger”…)
Coupler un appel téléphonique à une autre activité comme les tâches ménagères.
Fabien Olicard termine le livre par des conseils et réflexions plus générales notamment sur le secret de la réussite, sur le fait qu’il vaut mieux agir qu’attendre, ou encore qu’il faut apprendre toute sa vie… .
Pour conclure, je voulais partager le secret qu’il donne pour se créer un jour supplémentaire à la fin du mois. Fabien Olicard termine le dernier jour du mois à 12h30. A partir de cette heure, il considère qu’une nouvelle journée commence. Il se consacre entièrement cette demi-journée et il en profite pour réaliser les activités qui lui plaisent.
Jordan B Peterson est un psychologue clinicien, professeur de psychologie et intellectuel canadien. Dans son livre, 12 règles pour une vie, il partage 12 principes pour s’améliorer, être plus heureux, devenir plus responsable… . Pour ce résumé, je vais essayer de présenter ces 12 règles et les clés qu’il aborde pour chacune d’elle.
Les humains, comme la plupart des animaux, s’évaluent en partie par la posture. Une posture droite et assurée est synonyme de force et robustesse. A l’inverse, une posture affaissée est associée à un individu faible et vaincu.
Les êtres perçus comme faibles sont plus à même d’être persécutés par les plus forts. A l’opposé, la stature des forts agit comme une barrière de dissuasion. Pour reprendre les mots de l’auteur “Si vous vous présentez comme vaincu, les autres réagiront envers vous comme si vous étiez en train de perdre. Si vous commencez à vous redresser, on vous regardera et on vous traitera de manière différente.”
L’auteur partage plusieurs conseils pour développer progressivement une posture assurée :
Faire preuve de force de caractère et exprimer le fond de sa pensée et ses désirs
Oser dire “non”. En affirmant son refus sans hésitation et en étant sincère dans ses propos, on réduit considérablement l’influence de l’oppression.
Oser laisser parler la colère et l’agressivité, mais toujours garder un langage de vérité et inciter à aller de l’avant
établir une routine et automatiser les gestes du quotidien. Des habitudes stables et fiables permettent de gagner en sérénité et simplicité.
Règle 2 – Prendre soin de soi comme on le fait avec les autres
Le constat de Peterson est simple : “Nous sommes plus à même d’administrer correctement un traitement à notre animal de compagnie qu’à nous-mêmes.” Nous prenons soin de nos proches et des autres mais nous avons tendance à nous négliger nous même. Pourtant, mieux on prend soin de soi, mieux on peut soutenir ceux qui nous sont chers.
Pour commencer à s’occuper de soi correctement, il faut d’abord se connaître, prendre conscience de ses défauts et les corriger.
Règle 3 – Choisir pour amis des gens qui souhaitent ce qu’il y a de mieux pour nous
Il n’y a rien d’égoïste à choisir des amis dont la présence sera bénéfique. Cependant il n’est pas simple de s’entourer de personnes bienveillantes et saines.
Peterson propose plusieurs pistes pour identifier les personnes qui nous veulent du bien :
Elles ne tolèrent pas que l’on soit dans la négativité
Elles veulent ce qu’il y a de mieux pour nous
Elles nous encouragent à donner le meilleur de nous-même
Elles cherchent à nous rendre la vie plus simple
Elles sont prêtes à nous critiquer sévèrement pour notre bien
Elles sont ravies de vous voir progresser
Règle 4 – Se comparer à la personne que l’on était hier, et non à quelqu’un d’autre
Il est inutile de se comparer aux autres, car nous sommes trop différents. D’une part, nous n’avons pas les mêmes objectifs. D’autre part, la réussite se mesure dans de multiples domaines comme la carrière, les amis, la famille, les projets personnels, les activités artistiques et sportives… . De plus comme l’écrit l’auteur : “Quels que soient votre talent ou la qualité de vos réalisations, il y aura toujours quelqu’un qui vous fera passer pour un incapable. “ Au lieu de se comparer aux autres, le plus judicieux est de comparer à soi-même.
Encore une fois, l’auteur explique que la solution est d’apprendre à se connaître. Cette étape est difficile car nous avons tendance à être aveuglés par nos désirs et incapables de voir les choses comme elles sont.
Une fois que l’on a fait le point, définit sa vision et ses objectifs, il faut chercher à s’améliorer un peu tous les jours. En adoptant cette philosophie, on progresse régulièrement et le référentiel de comparaison s’élève un peu chaque jour. Cela permet aussi de se concentrer sur la journée présente, de vivre dans l’instant et se consacrer pleinement à ce qui est à portée de main.
Règle 5 – Défendre à ses enfants de faire ce qui nous empêcherait de les aimer
Pour Peterson, le principal devoir des parents est de rendre leurs enfants désirables d’un point de vue social afin que ces derniers puissent obtenir des opportunités, de l’estime de soi et une certaine sécurité. Cette obligation prévaut sur toute responsabilité pour garantir le bonheur, encourager la créativité et stimuler l’amour-propre.
Ainsi l’objectif d’un parent est d’optimiser l’apprentissage de leur enfant pour qu’ils puissent apprendre le plus de choses utiles à moindre coût. C’est pourquoi, les parents doivent prendre la responsabilité de discipliner et de punir leurs enfants. Sinon, ils laissent cette responsabilité au reste du monde. Or la société infligera aux enfants non disciplinés un traitement nettement plus douloureux.
L’auteur propose cinq principes d’éducation :
Principe 1 : “Limiter le nombre de règles car les mauvaises lois discréditent les bonnes.”
Principe 2 : “Employer la force tout juste utile à faire respecter ces règles”
Principe 3 : “Eduquer à deux”
Principe 4 : “Les parents doivent déterminer leur faculté à se montrer sévères, revanchards, arrogants, rancuniers, énervés et fourbes. »
Principe 5 : “Les parents ont le devoir de se comporter en intermédiaires du monde réel, cléments et attentionnés”
Finalement, une discipline adéquate aide l’enfant à acquérir un développement social et un maturité psychologique pour qu’il puisse s’épanouir dans la société.
Règle 6 – Balayer devant sa porte avant de critiquer les autres
La société et le monde semblent remplis de choses malveillantes, injustes, tragiques … qui nous font souffrir. Se faire critiquer au travail, se voir imposer une nouvelle taxe, se disputer avec un proche, prendre conscience que l’on est en mauvaise santé … .
Avant de se plaindre, critiquer ou rejeter la faute sur les autres, l’auteur invite à réfléchir à sa situation et faire preuve d’humilité.
Peut être a-t-on de mauvaises habitudes qui nuisent à notre santé ou notre bien-être ?
Peut être sommes-nous irrespectueux lors d’un conflit ?
Peut être laissons-nous notre amertume et notre ressentiment nous entraîner vers le fond … ?
Finalement peut être sommes-nous semblables aux gens que nous critiquons ?
Il faut du courage pour commencer à balayer devant sa porte et oser changer soi-même avant tout. Cette sixième règle rejoint une célèbre citation de Gandhi : “Sois le changement que tu veux voir dans le monde” (“Be the change that you wish to see in the world.” ).
Règle 7 – Se concentrer sur l’essentiel (et non le plus opportun)
Se concentrer sur l’essentiel est difficile car nous sommes constamment tentés par des petits plaisirs qui ne sont pas forcément avantageux (Procrastiner, manger des sucrerie, etc…).
Peterson propose un ensemble de préalables et d’actes pour se recentrer sur l’essentiel :
rechercher les gratifications différées et faire des sacrifices sur le court terme. Les personnes qui réussissent le mieux diffèrent leurs gratifications et négocient ainsi avec l’avenir.
Choisir de vivre selon ce que nous dicte notre conscience. En agissant ainsi, on conserve notre grandeur d’âme, nos idéaux et notre force.
Toujours lutter contre la souffrance. « Que pourrais-je faire de mon temps pour améliorer les choses, plutôt que de les aggraver ? »
Règle 8 – Dire la vérité, ou du moins ne pas mentir
L’auteur dispense ce conseil : “Si votre vie ne ressemble pas à ce qu’elle devrait être, essayez de dire la vérité. Si vous vous cramponnez désespérément à une idéologie, ou si vous vous complaisez dans le nihilisme, essayez de dire la vérité. Si vous vous sentez faible, exclu, désespéré ou perdu, essayez de dire la vérité.”Lorsqu’on falsifie, joue la comédie ou manipule ses paroles, on se corrompt et on affaiblit son caractère. Or, un caractère faible se fait faucher par l’adversité.
L’auteur recommande surtout de ne pas se mentir à soi-même. C’est pourquoi il est primordial de se connaître. C’est en faisant ce travail que l’on peut exprimer et structurer sa vérité afin que l’esprit s’épanouisse comme il entend.
Règle 9 – Partir du principe que celui que l’on écoute en sait plus que nous
Le simple fait de prêter attention aux propos de ses interlocuteurs fait prendre conscience qu’ils racontent des choses intéressantes, fabuleuses et absurdes. Les conversations sont souvent enrichissantes, riches d’enseignements et peuvent nous permettre de résoudre nos propres problèmes. Malheureusement nous ne savons pas écouter.
Carl Rogers, un psychothérapeute du XXe siècle a écrit : « La grande majorité d’entre nous ne sait pas écouter ; nous nous sentons obligés de juger, parce qu’il est trop risqué d’écouter. Cela demande avant tout du courage, ce dont nous manquons cruellement »
L’auteur propose un exercice pour s’entraîner à écouter. “Chacun ne peut prendre la parole qu’après avoir reformulé correctement l’idée et les sentiments de son interlocuteur, jusqu’à ce que ce dernier soit satisfait.”. Cet exercice permet de s’assurer que l’on a bien compris, faciliter la mémorisation, construire et structurer son schéma de pensées.
Règle 10 – Etre précis dans son discours
Peterson développe une réflexion très intéressante sur la complexité des choses. D’après lui, “Le monde n’est simple que lorsque tout se passe bien”. Par exemple, il suffit que notre voiture tombe en panne pour que l’on se rende compte de notre véhicule est un système complexe et qu’on est peu compétent pour en comprendre tout le fonctionnement. Cette réflexion s’applique à de très nombreux cas. On peut comprendre facilement les fonctionnalités d’un ordinateur cependant, il est beaucoup plus difficile d’assimiler le fonctionnement de tous les éléments et systèmes qui le composent.
Pour ne pas être noyé dans la complexité du monde, le cerveau procède à un travail de structuration et simplification. Ainsi, exprimer ses propos avec avec attention, précision et clarté permet d’éviter au cerveau de faire cet effort supplémentaire de simplification.
Règle 11 – Ne pas déranger les enfants quand ils font du skate-board
Cette règle peut se résumer au fait de ne pas empêcher les gens d’agir si on ne comprend pas les causes et conséquences profondes de leurs actes. Pour Peterson, les skateurs sont formidables, car ils prennent des risques pour vaincre le danger auquel ils se confrontent. Ils développent ainsi leurs compétences face au danger. Or pour lui, “c’est la compétence qui offre la plus grande des sécurités.”
Peterson critique les personnes qui empêchent les enfants de faire du skate sans en comprendre les véritables conséquences. Il constate que de nombreuses idéologies se concentrent davantage sur les actes sans considérer leurs causes et conséquences. C’est particulièrement le cas sur des sujets en lien avec l’inégalité homme/femme comme le patriarcat, la représentativité des sexes … . Certains érigent les inégalités entre les sexes en vice plutôt que d’essayer de comprendre les causes et conséquences profondes de ses inégalités.
Pour éviter cette erreur, l’auteur recommande de suivre la formule du psychanalytique Jung : « Si vous ne comprenez pas le sens des actes de quelqu’un, observez-en les conséquences et vous découvrirez ses intentions. ». Il explique aussi qu’il est de notre devoir d’exprimer nos besoins et les raisons qui nous poussent à agir.
Règle 12 – Caresser les chats que l’on croise dans la rue
Peut être pouvons nous résumer cette règle par la phrase qui conclut le chapitre : “Quand des choses tragiques sont devant nous et que nous sommes impuissants, nous devons garder les yeux ouverts sur ces petites choses qui font que la vie en vaut la peine.”
Les souffrances et les tragédies font partie de la vie. Il faut donc apprendre à les accepter et les traverser, car les exigences du quotidien ne s’interrompent pas uniquement parce qu’on a été frappé par une catastrophe.
Peterson partage plusieurs recommandations pour traverser ces moments difficiles :
prendre le temps de discuter chaque jour du sujet qui nous préoccupe pour réfléchir et trouver des moyens de le gérer.
Ne pas parler du sujet le reste du temps pour limiter ses effets
Ne pas prévoir ce moment de réflexion le soir ou la nuit
Garder ses forces
Pour reprendre une jolie citation de l’écrivaine Vivian Greene qui illustre cette dernière règle : “la vie ce n’est pas attendre que l’orage passe. C’est apprendre à danser avec la pluie” (“Life isn’t about waiting for the storm to pass…It’s about learning to dance in the rain. “)
Conclusion
Jordan Peterson propose 12 règles pour s’améliorer, être plus heureux, devenir plus responsable :
Se tenir droit, les épaules en arrière
Prendre soin de soi comme on le fait avec les autres
Choisir pour amis des gens qui souhaitent ce qu’il y a de mieux pour nous
Se comparer à la personne que l’on était hier, et non à quelqu’un d’autre
Défendre à ses enfants de faire ce qui nous empêcherait de les aimer
Balayer devant sa porte avant de critiquer les autres
Se concentrer sur l’essentiel (et non le plus opportun)
Dire la vérité, ou du moins ne pas mentir
Partir du principe que celui que l’on écoute en sait plus que nous
Etre précis dans son discours
Ne pas déranger les enfants quand ils font du skate-board
Caresser les chats que l’on croise dans la rue
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Lien affilié Amazon : 12 règles pour une vie – Jordan B. Peterson
Laurent Criado est Entrepreneur depuis 2003. C’est un professionnel du bâtiment spécialisé dans les problématiques de l’habitat. Dans le livre Le guide pratique de l’achat immobilier, il partage une méthodologie fiable, étape par étape pour acheter un logement de qualité.
Cette synthèse résume les grandes idées que l’auteur aborde dans les 6 parties du livre.
les fondamentaux de l’achat immobilier
les différentes options d’achat
l’enquête préliminaire à réaliser avant la sélection du bien
Tout d’abord, Laurent Criado partage 8 erreurs à éviter lorsqu’on achète un bien immobilier :
Privilégier l’achat immobilier avant de clarifier son projet de vie. Il est primordial de choisir un logement qui colle parfaitement à ses besoins.
Acheter au petit bonheur la chance. Un achat immobilier nécessite des efforts pour déterminer et trouver ce que l’on veut.
Se fier uniquement au coup de cœur. Un achat sécurisé demande du temps et un décision rationnelle.
Acheter un bien surcoté. Seules 3 variables affectent le coût du logement :
le coût du foncier (prix de l’emplacement)
le coût de construction
le niveau de finition
Se priver d’un avocat, car il va vérifier tous les aspects juridiques du projet
Surestimer ses capacités financières, matérielles et techniques
Se concentrer uniquement sur l’obtention du crédit, sans en comprendre les tenants et les aboutissants. Quelques points à ce sujet :
un crédit est fonction du ratio d’endettement qui se calcule en additionnant les charges annuelles de l’emprunteur (loyers, pensions, crédits…) et en divisant le tout par les revenus totaux.
les critères favorables à l’obtention d’un crédit sont :
le montant de l’apport personnel
la stabilité des revenus
la capacité à épargner
la valeur intrinsèque du bien
Un prêt immobilier correspond à plusieurs paramètres : un taux, une assurance, des frais de garantis, des frais de remboursement anticipé, des frais d’options…
Croire que le statut de propriétaire est n’est pas une lourde charge de travail
Partie 2 : Les différentes options d’achat
Le choix repose sur 2 critères principaux : acquérir un logement neuf ou ancien et soit en individuel ou en collectif.
Laurent Criado dédie un chapitre pour présenter chaque option. Qu’importe l’option choisie, on retrouve plusieurs recommandations communes :
Se déplacer sur place pour la visite du bien ou du terrain
Analyser l’environnement du bien
Mener une enquête pour recueillir les informations administratives, les informations sur le voisinage, le constructeur, les artisans choisis…
Porter une grande attention aux documents et contrats (éventuellement les faire vérifier par son avocat)
Ne pas se focaliser sur le prix mais sur les solutions. L’auteur explique que “la meilleur stratégie* consiste à planifier ses travaux avec précision, à choisir les bons matériaux et à imaginer, en détail le projet d’implantation. Il n’est pas question de chercher le prix le moins cher.” (*pour faire des économies)
“Ne jamais croire le vendeur tant qu’on ne l’a pas vérifié soi-même.”
Prendre son temps et ne pas céder à la pression des professionnels qui poussent à agir vite.
Partie 3 : Enquête préliminaire
L’enquête préliminaire consiste à recueillir les informations sur le bien pour éviter de faire des visites inutilement.
Dénicher des offres
Laurent Criado préconise de combiner différentes sources pour effectuer ses recherches :
les biens en agence (généralement il s’agit d’offres ‘nouvelles’)
le bouche à oreille
les sites web spécialisés
www.seloger.com : annonces de professionnels
www.leboncoin.fr : annonces de professionnels et particuliers
www.pap.fr : annonces de particuliers
www.annoncesjaunes.fr : annonces des Pages jaunes
www.immonot.com : sites d’annonces de notaires
www.immobilier.notaires.fr : site officiel de l’immobilier des notaires
les sites de réseaux immobiliers (Orpi, Century 21, Foncia…)
les sites des agents locaux
les sites de niches
les réseaux d’agents indépendants
Décrypter les annonces pour mieux en déjouer les pièges
Pour Laurent Criado, Les annonces d’un bien doivent permettre de
dresser un premier bilan en terme d’habitabilité
étudier l’état de l’habitat et les éventuels travaux à envisager
Les informations à rechercher dans une annonce
lieu : ville et quartier
type de bien : appartement, maison, loft, ancienne usine
type de propriété : copropriété, emplacement, ascenseur, individuel, mitoyen
superficie : superficie loi Carrez
un plan ou un croquis
stationnement
le montant des charges
Les informations sur les pièces
la cuisine
la pièce de vie (idéalement orientée sud/sud ouest)
les chambres (minimum 9m² par chambre)
salle de bains
la taille de la douche ou de la baignoire
les équipements indispensables (une vasque, rangement, grand miroir, éclairage, un plan, une douche/baignoire, sèche serviette
la superficie et les possibilités d’aménagement
la nécessité d’une rénovation
les mezzanines (une mezzanine est une installation en dur sous laquelle on peut aisément se tenir debout et qui est supposée libérer de la place dans la pièce qu’elle surplombe)
les pièces annexes : cave, grenier,
le dressing
le jardin, la cour
En parallèle, les photos sont une aide précieuse pour ce travail d’analyse. L’idéal est d’avoir une photo par pièce. Dans tous les cas, l’absence de photos doit être synonyme de vigilance.
Les moyens d’enquête
Localiser le bien sur google map en croisant les informations des différentes annonces parues sur le bien
Appeler le vendeur, mais sans prétendre que l’on est intéressé
Utiliser des outils de recherche en ligne. Par exemple la plateforme GéoCatalogue (www.geocatalogue.fr) permet de visualiser des données et cartes produites par les acteurs publics
Si l’on a identifié l’adresse, on peut aussi effectuer une recherche cadastrale sur le site du gouvernement pour trouver les informations administratives (www.cadastre.gouv.fr )
étudier le marché immobilier local pour identifier les biens similaires afin de croiser les informations et voir si l’annonce est surcoté
estimer le nombre de biens en concurrence dans votre secteur de recherche
évaluer la pression concurrentielle entre les agences
calculer le prix au mètre carré dans le secteur convoité
Partie 4 : Analyse de l’environnement
L’analyse de l’environnement porte sur plusieurs aspects
la vie courante / vie pratique. Il s’agit de vérifier la proximité des commerces, grandes surfaces, commerces auto-moto, dessertes de transports, services publics, équipements sportifs…)
l’éducation. Il faut étudier la proximité des différents établissements et structures liées au domaine de l’éducation. Pour ce faire, il est possible de trouver les informations sur l’annuaire de la plateforme education.gouv
l’emploi et le contexte économique. Il convient de vérifier que le lieu est approprié à son projet professionnel. l’insee et impot.gouv permettent de se renseigner
l’accès à la santé. Il faut enquêter sur la couverture du territoire en professionnel de santé et en équipements. Le but est d’éviter de se retrouver avec un bien éloigné de tous les services de soins ou d’urgence.
la sécurité.
vérifier l’implantation de la police/gendarmerie par rapport au bien
contrôler les statistiques de la zone géographique concernant la sécurité des biens et des personnes
analyser les risques majeurs (événements naturels ou technologiques, risque nucléaire, gaz, pétrole, site industriel, aeroport…)
vérifier la qualité de l’air et de l’eau
vérifier les perturbations des radiofréquences (antennes)
vérifier la présence des lignes électriques
l’aspect culturel. Il faut enquêter sur la présence des médiathèques, cinéma, théâtre musée, …
Si l’achat d’un bien parait toujours intéressant après l’enquête préliminaire et la phase d’analyse de l’environnement alors il est temps de préparer la visite
Partie 5 : préparer la visite du bien
Laurent Criado explique que la préparation de la visite consiste à :
Centraliser les informations sur le bien dans un dossier
Prévoir du matériel d’inspection (une tenue adapté au terrain, des outils de mesure, lampes torches, appareil photo, carnet…)
Connaitre les 4 points clés à vérifier à l’intérieur :
la cuisine (coût élevé)
la salle de bain (coût élevé)
l’installation de chauffage et la production d’ECS
l’électricité
Maîtriser les techniques de prises de photos et de mesures
techniques de balayage
réception téléphonique et réseau
mesure métrique
Connaître les types de matériaux et les principaux problèmes associés*
*A ce propos, le livre regorge de détail sur ce point, mais dans un soucis de synthèse, je n’ai pas inclut ces éléments dans mon résumé.
Partie 6 : effectuer la visite d’un bien ancien construit
Laurent Criado donne d’abord 3 règles de bases :
arriver en avance au rendez-vous pour gagner du temps
prendre des photos
effectuer une analyse du général au particulier et du haut vers le bas
Le mode opératoire
Le mode opératoire proposé est le suivant :
Identifier sa première impression sur la commune, le quartier, la rue, le bien
Appréciez l’extérieur du bien. S’il est problématique où s’il ne convient pas, il vaut mieux arrêter la visite immédiatement
Récupérer un dossier récapitulatif des caractéristiques du bien (plan ou croquis, diagnostics techniques, impôts locaux, les charge d’énergie annuelles…)
Lancer une reconnaissance globale (extérieur et intérieur) pour avoir une impression globale qui se dégage.
Examiner le terrain en vérifiant :
son accessibilité et sa configuration (stationnement)
son état et entretien
les réseaux (présence du coffrage)
la superficie
les nuisances (sonores, visuelles, olfactives, sécuritaires)
Examiner l’extérieur du bâtiment
la toiture
les façades (état visuels, matériaux, végétation, remontée d’humidité)
le confort thermique
interaction des matériaux entre eux
l’environnement des bâtiments
l’année de construction
Examiner “le premier pas”.
vérifier la porte d’entrée car elle est liée à la sécurité et au budget
préparer l’examen intérieur en ayant
un croquis d’ensemble
l’avis sur le niveau général car il est souvent représentatif de la tenue intérieure du bien
le niveau de finition
Inspecter les pièces une à une
Réaliser un examen préliminaire général en se basant sur la vue, l’ouïe, l’odorat et toucher
Prendre des photos
Prendre les mesures
Vérifier les ouvertures
Vérifier les émetteurs de chauffage
Vérifier le plafond, les murs, le sol
Réaliser les inspections spécifiques
Salle de bain
la cuisine
véranda
terrasse
l’électricité
l’installation de chauffage
la production d’ECS (eau chaude sanitaire)
Si copropriété, vérifier :
les éléments administratifs
faire l’état des lieux (extérieurs, façades, interphone, hall d’accueil, parking, parlier, escalier, local poubelle…)
Avant de conclure, j’aimerais préciser les points que j’aborde très succinctement dans ce résumé sont détaillés avec une grande précision dans le livre. Par exemple l’auteur explique très précisément les éléments à vérifier dans la cuisine, pour l’électricité et tous les éléments que j’ai cité précédemment.
En conclusion, je vous recommande vivement la lecture du livre si vous cherchez des conseils pratiques pour acheter un bien immobilier. Laurent Criado présente une méthodologie et des conseils concrets pour filtrer les biens les plus prometteurs et d’écarter les logements sans intérêts.
Thami Kabbaj est un entrepreneur, auteur, investisseur, formateur et conférencier. Il est spécialisé dans le domaine de la finance et du trading. Dans son livre, AGIR: 5 ans pour virer son patron, quitter son banquier et vivre la belle vie, il partage un processus pour développer sa liberté financière. Sa méthodologie se schématise par l’acronyme AGIR :
A pour Apprendre
G pour Gagner plus
I pour Investir
R pour Retraite, Repos ou encore Rêves.
Pour ce résumé, je vais reprendre les grands principes qu’il aborde dans les quatre étapes de sa méthodologie.
AGIR : le processus le plus efficace pour devenir libre financièrement
Dans la première partie du livre, Thami Kabbaj présente son parcours, ses réflexions sur la liberté financière, ses erreurs et les leçons qu’il a tirées de ses expériences.
Les 3 critères de la liberté financière
Pour lui, la liberté financière correspond à 3 choses :
Avoir la possibilité de s’installer dans l’endroit de ses rêves
Pouvoir payer toutes ses dépenses sans avoir à compter son argent
Pouvoir utiliser son temps librement.
Ne pas être dépendant d’une seule source de revenu
Par son parcours, l’auteur illustre le fait qu’il est dangereux de tout miser sur sa carrière. Il est préférable de ne pas être dépendant d’une seule source de revenus. A l’inverse, il faut investir dans de multiples actifs pour développer sa liberté financière. Pour citer ses mots : “La véritable clé du succès consiste à accumuler un maximum d’actifs et à générer de nombreux revenus passifs.”
Première étape : APPRENDRE
Pour s’enrichir, il faut se former, mais aussi désapprendre et éliminer certaines croyances limitantes. L’auteur partage plusieurs clés pour éliminer les blocages par rapport à l’argent et changer d’état d’esprit.
L’auteur insiste sur le fait qu’il ne faut jamais se plaindre. Il entend par là qu’on a toujours une part de responsabilité dans ce qui nous arrive et dans notre manière de réagir à chaque situation.
Pour se former et acquérir le bon état d’esprit, il conseille de modéliser celles et ceux qui ont réussi. Le secret est de se former auprès des personnes qui ont déjà obtenu des résultats en lisant leurs livres, en regardant leurs vidéos, en écoutant leurs podcasts ou suivant leurs formations… .
Deuxième étape : GAGNER PLUS
Après avoir acquis de solides compétences, la deuxième étape consiste à booster ses revenus le plus rapidement possible. Pour l’auteur, l’argent est le carburant de la liberté financière. L’objectif est de créer un écart aussi important que possible entre ce que l’on gagne et ce que l’on dépense, puis d’investir la différence. Sa formule de la liberté financière se résume en une addition de 4 composantes:
L’un des points les plus importants en matière de liberté financière est le fait de se payer en premier. Lorsqu’on reçoit son salaire, on a tendance à payer tout le monde avant soi. On va payer son loyer, ses factures … puis on va épargner l’argent qu’il reste. Le fait de se payer en premier consiste à faire l’inverse. C’est à dire épargner une fraction de son salaire avant de le dépenser.
5 solutions pour multiplier ses revenus
Thami Kabbaj propose plusieurs pistes pour gagner plus et ainsi être capable d’épargner plus.
Privilégier les métiers très rémunérateurs comme banquier d’affaires, trader, ingénieur, programmeur, informaticien ; les professions libérales (médecins, experts-comptables, …)
Exercer un job en parallèle de son occupation principale
Consacrer du temps à l’investissement et à la création d’actif – Par exemple, développer un business en ligne (blog, chaîne YouTube), écrire un livre, investir en immobilier ou en bourse.
Avoir une rémunération basée sur sa performance comme vendeur, trader, ou une profession libérale
Privilégier le fait de faire ses études dans une grande école car les salaires à l’embauche sont généralement plus élevés.
L’auteur insiste particulièrement sur deux autres solutions pour développer ses revenus.
Créer un business en ligne : un Mini-Empire sur Internet ou MEI
Un MEI consiste à développer une activité qui va générer des revenus en ligne comme un blog, un site de e-commerce… . Pour Thami Kabbaj, un business en ligne possède plusieurs avantages :
exercer sa passion et apporter un maximum de valeur aux autres
s’adapter au nouveau monde
opérer depuis n’importe quel endroit de la planète
démarrer sans salariés
automatiser les tâches qui peuvent l’être pour se libérer du temps
créer un actif et faire en sorte qu’il travaille pour soi pendant de nombreuses années
démarrer sans capitaux importants.
Avant de développer un MEI, l’auteur conseille de s’assurer du potentiel du sujet sur internet et de maîtriser les trois dimensions suivantes :
L’acquisition du trafic
L’aspect produit pour développer une offre exceptionnelle
La vente pour convertir les prospects en clients.
Booster ses revenus grâce au trading
Ce chapitre du livre est très dense en informations. Pour ne pas alourdir ce résumé, j’ai condensés quelques conseils très généraux présentés par l’auteur.
Sélectionner son courtier avec attention, car il convient de porter une attention particulière aux frais de courtage, à la fiabilité et l’efficacité de la plateforme de trading.
Être conscient des différentes phases d’apprentissage.
L’euphorie des débuts qui est une phase où l’on accumule une masse considérable de connaissances et on a l’impression de progresser rapidement.
La stagnation. Il s’agit de l’assimilation du trop-plein d’informations, d’une période de questionnement et de perte de motivation
L’abandon ou le déclic
Utiliser un simulateur pour s’entraîner et valider sa stratégie
être réaliste et connaître ses objectifs et attentes
Troisième étape : INVESTIR INTELLIGEMMENT
Il existe plusieurs grands domaines d’investissement :
l’immobilier locatif. Toucher des loyers grâce à la mise en location du parc immobilier
les droits d’auteurs (livres, musique, création artistique)
Les dividendes d’un business
l’investissement sur de petites sociétés avec de fortes perspectives de croissance
L’investissement boursier (dividendes sur actions et ETF)
Pour Thami Kabbaj, la meilleure stratégie d’investissement consiste à développer des revenus passifs dans chacun de ces domaines. L’auteur détaille particulièrement l’investissement boursier et immobilier.
Investir en bourse
La stratégie d’investissement boursière consiste à investir le plus rapidement possible dans des ETF. Cette approche est très simple et permet de dupliquer la performance du marché et capitaliser sur les rendements composés. Pour éviter les krach boursiers, il recommande d’utiliser la technique du DCA (Dollar Cost Averaging) qui consiste à ne pas tout miser sur un seul moment, mais à investir dans la durée. Pour plus d’information sur le sujet, je vous recommande la lecture du livre épargnant 3.0 d’Edouard Petit.
Investir en immobilier
En matière d’immobilier, la clé de la réussite est très simple : acheter en dessous du prix du marché un bien qui a de fortes chances d’être loué rapidement et sur lequel il est possible de générer un cash-flow positif. Le cash-flow correspond au flux de trésorerie généré par l’investissement. Un cash-flow est positif si les loyers perçus sont supérieurs aux mensualités de crédit, aux autres charges et taxes.
Les grands principes pour mettre en place cette stratégie immobilière sont :
Acheter un bien en dessous du prix du marché. Cela nécessite de négocier et bien connaître son marché, …
Augmenter la valeur du bien, par exemple avec des travaux de rénovation, du home staging (relooking)…
Optimiser la gestion du bien pour augmenter la rentabilité (mettre en place une location saisonnière, de la colocation…)
Se constituer une dream team et un réseau (un agent immobilier, professionnels du bâtiment, un avocat…)
Investir uniquement si le cashflow est positif
Quatrième étape : VIVRE UNE VIE EXTRAORDINAIRE
La dernière étape du processus AGIR consiste à profiter pleinement de la vie. L’auteur propose plusieurs principes pour s’engager sur le chemin de la réussite :
Développer sa propre vision du succès. Thami Kabbaj recommande d’écrire ses objectifs et de les mettre en évidence
Combattre la peur et sortir de sa zone de confort
S’entourer de personnes positives
Agir maintenant, car il n’existe pas de meilleur moment pour commencer. Comme le dit ce proverbe Le meilleur moment pour planter un arbre était il y a 20 ans. Le deuxième meilleur moment est maintenant.
Conclusion
Pour Thami Kabbaj, le secret de la liberté financière repose sur l’acronyme AGIR :
Apprendre : se former et développer ses compétences
Gagner plus : épargner et booster ses revenus
Investir : développer une multitude de revenus passifs
Petites habitudes, grandes réussites – Karapinar, Onur
Onur Karapinar est auteur, entrepreneur et fondateur d’un site sur le développement personnel. Dans son livre, Petites habitudes, grandes réussites, il explique que la réussite nécessite de mettre en place de petites habitudes saines qui se traduisent par des résultats positifs sur le long terme. Selon lui, les personnes les plus performantes partagent les mêmes comportements :
elles ont développé des habitudes incroyables.
elles ne se laissent pas piéger par le plaisir immédiat
elles se concentrent sur les efforts qui procurent des bénéfices sur le long terme
Dans son livre, il aborde :
Les principes fondamentaux pour comprendre la psychologie des habitudes
Un plan détaillé pour créer de bonnes habitudes et en finir avec les mauvaises
Une liste de 51 habitudes pour s’améliorer
Pour ce résumé, je vais essayer de reprendre les éléments les plus importants dans ces 3 points. C’est parti !
Les principes fondamentaux : comprendre la base de la psychologie des habitudes
Travaux sur la science du comportement
Dans un premier temps, l’auteur présente un panorama de plusieurs travaux sur la science du comportement. Il aborde par exemple :
les travaux d’Ivan Pavlov sur le conditionnement classique.
les travaux d’Edward Thorndike sur le phénomène appelé “loi de l’effet”.
les travaux de Burrhus Frederic Skinner sur le conditionnement opérant et notre goût pour les récompenses.
Principes sur la science des habitudes
Dans un second temps, Onur Karapinar développe plusieurs concepts clés sur la science des habitudes.
Une habitude est une solution mise en place par le cerveau pour économiser de l’énergie. C’est un comportement répété tellement de fois qu’il devient automatique.
Un comportement qui apporte des conséquences satisfaisantes a tendance à être répété. Notre cerveau sécrète de la dopamine pour chaque action qui nous est bénéfique. Ce qui nous incite à reproduire les comportements qui en sécrètent.
les comportements que nous avons tendance à reproduire ne sont pas forcément ceux qui sont bénéfiques sur le long terme.
D’après le modèle comportemental de Fogg, l’adoption d’un comportement dépend de 3 facteurs simultanés
la motivation
la capacité
le déclencheur
D’après James Clear (l’auteur du livre Atomic Habits), une habitude durable implique 4 composantes :
Le déclencheur : On prend conscience que l’on doit agir
L’envie. Il s’agit de la motivation que l’on éprouve à pour passer à l’action
La réponse. c’est le comportement que l’on doit adopter
La récompense : C’est le sentiment de satisfaction que l’on obtient en agissant.
Une habitude n’est pas une question de durée, mais de répétition.
7 étapes pour créer de bonnes habitudes
Étape 1 – Dresser l’inventaire des habitudes existantes
Car comme le dit l’auteur, “le processus de changement de comportement commence toujours par la prise de conscience.” L’exercice consiste à dresser une liste de ses habitudes quotidiennes et d’évaluer s’il s’agit d’un comportement avec des répercussions positives, négatives ou neutres.
Étape 2 – Choisir une habitude clé
Les habitudes clés constituent le socle sur lequel reposent d’autres habitudes. Adopter une habitude “clé” a tendance à déclencher un changement généralisé. Par exemple :
Se coucher tôt permet de se lever plus tôt, d’avoir plus d’énergie et de mieux démarrer sa journée.
Pratiquer un sport permet de mieux dormir, entretenir sa santé, gagner en confiance et en autodiscipline.
Lire permet de nourrir sa pensée, acquérir de nouvelles compétences, résoudre des problèmes et mieux réfléchir.
Étape 3 – Commencer petit, et faire un peu plus chaque jour
L’auteur propose de créer de microscopique habitude. L’idée est de trouver un comportement pouvant être répété tous les jours, qui nécessite moins de 30 secondes et qui peut être associé à quelque chose de positif pour donner au cerveau l’envie de le reproduire. L’objectif est de normaliser avant de chercher à optimiser. Par exemple, pour se remettre au sport, on peut commencer par faire une pompe tous les jours puis augmenter le nombre répétition progressivement toutes les semaines.
Étape 4 – Associer l’habitude à un déclencheur évident
Pour ce faire, on peut utiliser un plan si–alors. « Lorsque la situation X se présente, je vais exécuter la réponse Y. » . Par exemple : Lorsque je me rends au travail, je vais écouter un podcast sur un sujet qui m’intéresse.
Autre technique pour associer l’habitude à un déclencheur évident : mettre en place une routine. Par exemple, le soir après m’être brossé les dents, je laisse mon téléphone à charger à l’entrée de ma chambre, je note dans un carnet de bord les choses que j’ai faites dans la journée, je réfléchis aux choses que je voudrais faire demain, je prépare mes affaires, je me mets au lit et je lis un chapitre du livre sur ma table de chevet.
Étape 5 – Rendre l’habitude satisfaisante grâce à une récompense immédiate
L’idée est de s’offrir une récompense une fois que l’habitude est réalisée. Par exemple, si je souhaite prendre l’habitude d’épargner. Je peux m’autoriser une dépense lorsque je dépose l’argent sur mon compte.
Étape 6 – Etre son propre architecte du choix
Il s’agit d’aménager son environnement pour inciter au bon comportement. L’auteur donne l’exemple de l’aéroport d’Amsterdam. Pour réduire les dépenses de nettoyage, une fausse mouche a été peinte sur le fond des urinoirs pour inciter les utilisateurs à la viser plutôt que viser à côté.
Étape 7 – Trouver sa tribu
Le but est de s’entourer de personnes qui ont les mêmes objectifs et où le comportement désiré est la norme. Par exemple, si l’on souhaite prendre l’habitude de courir régulièrement, on peut s’inscrire dans un groupe qui fait des footings plusieurs fois par semaine.
6 étapes pour se débarrasser de ses mauvaises habitudes
Étape 1 – Identifier la mauvaise habitude
Comme précédemment, il convient de se concentrer sur une seule mauvaise habitude à supprimer.
Étape 2 – Identifier les déclencheurs
L’idée est d’identifier le cadre dans lequel la mauvaise habitude se produit. Il existe cinq grandes catégories de déclencheur : le lieu, le temps, l’état émotionnel, les autres personnes et une action.
Étape 3 – Rendre la mauvaise habitude invisible et difficile à faire
Il s’agit d’optimiser son environnement pour ne plus s’exposer à la tentation. Une technique consiste à ajouter 20 secondes entre soi et la mauvaise habitude pour se dissuader. Par exemple pour éviter de reporter le réveil, il suffit de le placer à l’opposé de la pièce pour s’obliger à se lever pour l’éteindre.
Étape 4 – Trouver un partenaire de responsabilité
L’idéal est de s’engager auprès d’une personne qui partage le même objectif. Cette technique permet de booster sa détermination, car la pression sociale fait qu’on est moins tenté de se trouver des excuses.
Étape 5 – Créer un contrat d’engagement
Un contrat d’engagement prend la forme suivante : Je m’engage à … ; Si je ne le fais pas, je ferai … ; Mon arbitre sera … . Le contrat fait que l’on a tendance à se discipliner pour honorer ses engagements afin de ne pas s’exposer à une sanction en cas d’échec.
Étape 6 – Planifier son échec
Lorsqu’on retombe dans les travers d’une mauvaise habitude, il convient de formuler les hypothèses de cet échec, modifier les conditions et reessayer autrement. Chaque échec représente une formidable opportunité d’apprentissage et de croissance.
Des habitudes pour devenir la meilleure version de soi-même
L’auteur propose ses 51 meilleures habitudes pour s’améliorer. Les habitudes sont regroupées en quatre piliers : la productivité, la santé, le développement personnel, le social. J’ai trouvé cette partie est très intéressante, car les conseils de l’auteur sont très concrets. Il explique pourquoi et comment adopter chacune des 51 habitudes.
Habitudes de productivité
Définir une vision inspirante pour tirer profit du concept de visualisation
Se fixer des objectifs concrets
Planifier son temps pour établir un équilibre harmonieux entre vie personnelle et vie professionnelle
S’organiser avec une liste de tâches
Définir ses priorités avec la méthode ABCDE
Se fixer trois objectifs quotidiens
Découper un projet en sous-tâches motivantes
Plonger dans le Deep Work
Eviter le Swith tasking
regrouper ses tâches
Apprendre à dire non
Viser l’inbox Zéro
Identifier une tâche à déléguer ou à externaliser
Automatiser les tâches répétitives
Habitudes de santé
Dormir au moins 7 heures par jour
Créer un sanctuaire du sommeil
Limiter son exposition à la lumière avant de dormir
Boire de l’eau
Substituer des aliments sains à la malbouffe
Adopter un légume
Manger de la nourriture fermentée (choucroute, cornichons, miso, yaourt…)
Faire la séance d’exercice de 7 minutes
Limiter l’inactivité
Prendre des pauses régulières
Méditer
Habitudes pour le développement personnel
Se réveiller plus tôt
Concevoir une routine matinale personnalisée
Lire au moins deux pages par jour
Rester en apprentissage continu
Apprendre un nouveau mot régulièrement
Apprendre une nouvelle langue
Cultiver un état d’esprit de croissance
Tenir un journal de bord
Écouter des podcasts
Désencombrer son intérieur avec la méthode KonMari
Jeter au moins un article par jour
Identifier un emplacement pour chacune de ses affaires
Ranger au moins 3 articles
Éduquer ses finances
Découvrir le stoïcisme
Devenir antifragile
Provoquer la chance
Trouver un mentor
Habitudes sociales
Travailler le langage du corps
Décoder les émotions cachées
Travailler sa conversation
Pratiquer une écoute active
Pratiquer la communication non violente
Travailler son sens de l’humour
Élargir son réseau professionnel
Habitude ultime, #51 Shoshin, l’état d’esprit du débutant
L’idée est qu’il ne faut jamais se reposer sur ses acquis et continuer à apprendre tous les jours en essayant quelques choses de nouveau.
Conclusion
Pour conclure, je vais me contenter de citer une phrase du texte qui résume le message central du livre selon moi : “le succès est le résultat de bonnes petites habitudes qui peuvent mener à de grands résultats avec le temps.”
Charles Morgan est psychologue et un investisseur privé aguerri. Il possède un blog sur la liberté financière. Dans son livre, Les secrets de l’immobilier, il partage ses connaissances pour investir dans l’immobilier. Il présente des méthodes et des outils utilisables durant les grandes étapes du processus d’investissement immobilier.
Le livre se compose de 8 chapitres :
Chapitre 1 : Comprendre les principes de base sur l’investissement immobilier
Chapitre 2 : Financer l’achat de bien immobilier
Chapitre 3 : Trouver et reconnaître les bonnes affaires
Chapitres 4 et 5 : Connaître les 2 grandes stratégies immobilières (mise en location / revente)
Chapitre 6 : Négocier, faire une offre et acheter
Chapitre 7 : Débuter quand on est pauvre (base de la gestion des finances personnelles, les principes du succès)
Chapitre 1 : Pourquoi investir dans l’immobilier ?
Pour Charles Morgan, l’immobilier est le meilleur moyen pour s’enrichir.
Les rendements sont élevés, car il est possible d’investir avec un effet de levier. On peut emprunter de l’argent et autofinancer le bien grâce aux loyers engendrés.
La sécurité du capital investi. L’immobilier est une chose matérielle et tangible qu’il est possible d’assurer contre les risques.
La valeur des biens immobiliers augmente régulièrement, car la population croit, les terrains disponibles sont limités, les prix des matériaux augmentent (matières premières et énergies)
Créer de la richesse par ses actions. On peut améliorer la valeur d’un bien immobilier en le rénovant, en améliorant sa gestion, en le divisant ou en changeant son affection…
Se protéger de l’inflation
Payer moins d’impôts
Se constituer un patrimoine. Acheter de l’immobilier permet de se constituer un capital progressivement. À chaque remboursement du crédit, on acquiert une fraction de la valeur du bien. À l’inverse, les non-propriétaires perdent de l’argent tous les mois.
Développer son indépendance financière, car il est possible de générer des revenus passifs.
Après avoir expliqué les raisons qui font que l’immobilier est un excellent investissement, Charles Morgan détaille les grandes étapes du processus d’achat.
Chapitre 2 : Financer l’achat des biens immobiliers
Organiser son financement
Le financement d’un achat immobilier est fonction de 3 composantes :
ses objectifs
sa capacité d’emprunt
la répartition de ses sources de financements
Choisir un financement adapté à ses objectifs
Dans un premier temps, il faut choisir une stratégie d’investissement adaptée à ses objectifs. Charles Morgan présente 2 grandes stratégies d’investissement immobilières :
1ère stratégie : Acheter pour conserver. L’objectif est d’autofinancer l’achat d’un bien et générer un flux de trésorerie positif grâce à l’encaissement des loyers. Il s’agit d’un investissement « long terme » sur plus de 5 ans. Pour cette stratégie, que nous détaillerons plus tard, l’auteur conseille de faire un emprunt à taux fixe sur une longue période pour ce type d’investissement.
2ème stratégie : Acheter pour revendre. L’objectif est d’acheter en dessous du prix du marché et revendre le bien rapidement quitte à le rénover un peu. L’horizon de placement varie de quelques mois à quelques années. Le financement de cette stratégie repose sur un emprunt à taux variable avec un levier maximal de rendement.
Peu importe la stratégie choisie, il est indispensable de déterminer sa capacité d’emprunt avant d’investir.
Déterminer sa capacité d’emprunt
Les possibilités de financement dépendent de la situation et des ressources de l’emprunteur.
Identifier ses sources de financement
Il existe plusieurs sources de financement :
ses fonds propres (l’argent que l’on possède)
un crédit hypothécaire (un crédit bancaire)
un emprunt à court terme (prêt à des proches, une hypothèque rechargeable, autre deuxième crédit à la banque …).
Les crédits hypothécaires
Les crédits hypothécaires sont les sources de financement les plus classiques. La banque prête de l’argent à l’investisseur pour qu’il puisse financer l’achat du bien. La banque se rémunère grâce aux intérêts du prêt et le bien acheté fait office de garantie. C’est-à-dire que si l’emprunteur n’est pas en mesure de rembourser le prêt alors la banque se saisit de la propriété pour récupérer son capital.
Les différents types de prêts hypothécaires
Le prêt avec remboursement par mensualités constantes
Le prêt avec remboursement constant en capital
Le prêt à terme fixe
Les taux d’intérêt
Les taux d’intérêt des banques dépendent de plusieurs facteurs :
le taux d’emprunt des pays sur les marchés financiers
La variabilité du taux (taux fixe, taux variable). Les taux “fixes” sont plus élevés
La quotité empruntée (quotité = rapport entre montant emprunté et valeur de l’immeuble en garantie). Il s’agit de la marge de sécurité qu’à la banque si elle doit récupérer le bien
La durée de l’amortissement. Plus la durée du prêt est longue, plus les intérêts seront élevés. Généralement, les investisseurs immobiliers choisissent la durée la plus longue, car, même si les taux sont plus élevés, le montant mensuel à rembourser est plus faible. Cela permet de minimiser les liquidités et maximiser le cash flow.
Quelques recommandations de prudence
Charles Morgan partage plusieurs recommandations pour financer son investissement.
Utiliser le levier financier que dans les limites que permet le cash-flow
Être certain d’acheter un bien de qualité avant de contracter une dette
Mettre en place une structure juridique adéquate
Avoir une réserve financière au cas où les choses tourneraient mal
Chercher le taux d’intérêt le plus bas
Améliorer son immeuble afin d’augmenter ses revenus locatifs
Solidifier régulièrement sa situation
Réduire son endettement quand le marché immobilier est en haut du cycle
Augmenter le levier financier juste après que le marché immobilier ait atteint son bas de cycle
Réduire le risque avec l’âge
METTRE DE L’ORDRE DANS SES FINANCES PERSONNELLES AVANT UNE GRANDE DÉPENSE
Chapitre 3 : Trouver et reconnaître les bonnes affaires
Identifier ses critères d’achat
Charles Morgan propose de tenir compte de 7 critères :
L’emplacement.
Proximité des transports, des écoles, des commerces…
L’accessibilité par rapport à son lieu de résidence et son lieu de travail
Le quartier ne doit pas être situé dans une zone en déclin de la ville
L’aspect du quartier (visuellement agréable, espaces verts)
Un niveau de criminalité bas
Des ventes immobilières soutenues
Occupés par la classe moyenne
(vue sur l’eau)
Le type de bien immobilier
Maisons unifamiliales
Appartements
Immeubles
Locaux commerciaux…
Les caractéristiques du bien (nombre de chambre, surface, garage, jardin, balcon…)
La gamme de prix
L’état du bien et l’ampleur des travaux (neuf, rénovation)
Le profit minimum (si la stratégie est d’acheter pour revendre rapidement)
Le cashflow minimum (si la stratégie consiste à acheter pour conserver et mettre en location)
Se renseigner sur le marché immobilier local
Pour trouver de bonnes affaires, il est indispensable de se renseigner sur marché immobilier local.
Pour cela, il y a 2 options :
Suivre les avis de quelqu’un qui connait le marché
Devenir soi-même un expert du marché immobilier en faisant de nombreuses visites
Les cycles du marché immobilier
Se renseigner sur le marché immobilier c’est aussi comprendre ses cycles.
Trouver de bonnes affaires correspondant à ses critères
Une fois que l’on connaît ses critères d’achat et que l’on s’est renseigné sur le marché immobilier local, on peut alors chercher les bonnes affaires. Pour cela, Charles Morgan conseille :
Utiliser plusieurs canaux pour ses recherches
Internet
Les sites d’annonces immobilières
Les sites des principaux journaux locaux
Les sites des agences immobilières
Les sites des notaires ou des fédérations de notaires
La presse imprimée
Les annonces de ventes par des particuliers
Les annonces « à louer »
La prospection dans le quartier cible
Les ventes publiques
Visiter les propriétés et tenir un journal de recherche
Déterminer le prix moyen au mètre carré dans le marché ciblé afin de le comparer avec le prix des propriétés que l’on visite. Pour calculer le prix moyen du marché ciblé, il convient de calculer la moyenne du prix du mètre carré d’une dizaine de propriétés similaires à celle que l’on recherche.
Chapitre 4 : Acheter pour conserver et louer
Lorsque l’on achète dans le but de conserver ou louer, il y a un principe central à respecter :
GÉNÉRER UN CASHFLOW POSITIF (c’est-à-dire un flux de trésorerie excédentaire) ! Les loyers mensuels perçus doivent être supérieurs à la somme des remboursements d’emprunts et à la somme de toutes les dépenses payées par le propriétaire (factures, taxes…).
Types de biens pour la mise en location
D’après l’auteur, il existe une multitude de types de biens immobiliers adaptés à cette stratégie d’investissement locatif :
Les maisons unifamiliales (pas le plus adapté)
Les appartements
Les garages et emplacements de parking
Les locaux commerciaux, les bureaux et les bâtiments industriels
Les terrains nus
Les immeubles à plusieurs appartements (meilleurs investissements)
Prix de revient moindre au m² et à l’unité locative
Dispersion du risque
Économie d’argent (achat notaire, frais de dossier, travaux rénovations, taxes foncières
Économie de temps
Un marché plus restreint
Néanmoins, le meilleur type de bien est un immeuble de rapport* déjà opérationnel (qui ne nécessite pas de travaux). *Un immeuble de rapport est une propriété qui possède plusieurs unités locatives (ex : appartements).
Acheter un immeuble de rapport
L’investissement dans un immeuble de rapport permet de diluer le risque. Dans le cas d’un appartement simple, si le locataire ne paie pas le loyer ou si personne n’occupe l’appartement (=vacance locative),alors le propriétaire ne touche aucun revenu. Par contre, dans le cas d’un immeuble de rapport, si un des locataires ne paie pas, l’investisseur touche quand même les loyers des autres occupants.
Financer l’achat d’un immeuble de rapport
Un immeuble de rapport coûte généralement plus cher qu’un simple appartement. Néanmoins, il est possible d’obtenir un emprunt plus conséquent. En effet, les banquiers considèrent les revenus locatifs comme un supplément de revenu. Il est donc possible de réaliser un emprunt supplémentaire correspondant à 75% revenus locatifs mensuels estimés.
Analyser la valeur d’un immeuble de rapport
Pour déterminer si un immeuble de rapport est une bonne affaire, Charles Morgan suggère d’estimer le potentiel de l’immeuble en le comparant aux autres biens similaires dans le même secteur. Concrètement, il faut comparer le taux de capitalisation de l’immeuble à la moyenne des taux de capitalisation des immeubles similaires. Le taux de capitalisation correspond au résultat net d’exploitation annuel ((revenus locatifs – les dépenses) divisé par le prix de vente.
Taux de capitalisation = résultat net d’exploitation annuel ((revenus locatifs – les dépenses) / prix de vente
Vérifier que le cashflow est positif
Un des points essentiels dans cette stratégie d’investissement est qu’il est indispensable de s’assurer que le cashflow soit positif. Pour ce faire il faut calculer les revenus locatifs mensuels, y soustraire les dépenses (mensuelles) et les remboursements des dettes.
Cashflow = revenus locatifs – dépenses – remboursements des dettes
Les revenus locatifs
Les revenus locatifs correspondent au montant du/des loyer(s) (vacances locatives comprises).
Les dépenses de fonctionnement
Elles correspondent à tous les éléments que doit payer le locataire :
Les frais à la charge du propriétaire
Les fournitures (l’eau, le chauffage, l’électricité)
Les assurances (assurance contre le vide locatif, incendie…)
Les taxes et impôts (Taxes foncières, impôts sur le revenu sur les loyers)
Les remboursements des dettes
Les remboursements des dettes correspondent au montant des mensualités de l’emprunt.
On peut noter que la stratégie de financement influence directement sur le cashflow. Par exemple, plus la durée d’emprunt est courte, plus les mensualités seront élevées et plus il sera difficile d’avoir un cashflow positif.
Attirer et garder de bons locataires
Du fait que l’investissement locatif consiste à autofinancer un bien grâce aux loyers, il est primordial de trouver de bons locataires pour assurer des revenus réguliers et éviter les vacances locatives. L’auteur partage 4 recommandations :
Prendre le temps de sélectionner les locataires
Avoir un contrat de location en béton
Réagir rapidement pour faire les réparations pour éviter de dégrader la relation et éviter que le problème s’aggrave
Vérifier régulièrement ses comptes pour réagir rapidement si les loyers ne sont pas payés.
Chapitre 5 : Acheter pour revendre
La stratégie consiste à acheter un bien à un prix en dessous du prix du marché et le revendre le plus rapidement possible. Pour l’auteur, le point clef est de connaître le prix de revente avant d’acheter.
Analyser les propriétés
La méthodologie que propose Charles Morgan consiste à déterminer le prix de l’acheteur et d’y soustraire la somme de tous les coûts et profits désirés afin de déterminer le prix d’achat maximum.
1 – Déterminer la Valeur Après Rénovation (VAR)
Premièrement, il faut déterminer le prix moyen du secteur en faisant la moyenne des prix d’une dizaine de propriétés comparables.
2 – Estimer le coût des travaux de rénovation
Pour estimer le coût des travaux, on peut faire établir des devis par plusieurs entrepreneurs.
Déterminer les travaux à effectuer
Les réparations nécessaires
Sécuriser la maison
Nettoyer à fond
Réparer tout ce qui est cassé (vitres, portes…)
Remettre en état de fonctionnement
Réparer les accidents et leurs conséquences
Attention aux problèmes de structure
Y a-t-il des fissures sur les murs
Est-ce que la maison penche
Est-ce que toutes les portes et les fenêtres s’ouvrent librement ?
Les rénovations esthétiques (peintures, revêtements, salle de bain, cuisine).
Les transformations possibles
Ouvrir les espaces
Réduire des espaces et créer des pièces supplémentaires
Ajouter des équipements
Convertir des espaces
Améliorer l’isolation acoustique
Créer une vue
Éliminer une vilaine vue
Améliorer la luminosité
Ajouter une nouvelle surface
Améliorer les performances énergétiques
3 – Déterminer les frais d’achat, de garde et de vente
Les frais d’achat correspondent aux frais de notaire. Les frais de garde correspondent aux fournitures telles que l’eau, l’électricité, les assurances… Les frais de vente sont les taxes à charge du vendeur, les obligations légales (certificats de performance énergétique), les commissions de l’agent immobilier et les frais de publicité.
4 – Déterminer le coût de financement
Le coût du financement est fonction du montant, du taux d’intérêt et de la durée du prêt. Pour un investissement basé sur la revente, l’idéal est de faire un emprunt à terme fixe afin de rembourser le prêt une fois que l’on vend.
5 – Déterminer le profit minimum
Il s’agit de définir la plus value minimale que l’on souhaite obtenir à la fin de l’opération en prenant en compte les taxes et impôts sur les bénéfices.
6 – Déterminer le prix d’achat maximum
Il s’agit de soustraire à la valeur après rénovation :
le coût des travaux
les frais d’achat, de garde et de vente
le coût de financement
le profit minimum
les taxes et impôts
Si après analyse, le prix de vente d’une propriété est inférieur ou égal au prix d’achat maximum calculé alors il y a de grandes chances pour que l’investissement soit profitable.
Rénover
La stratégie de revente nécessite généralement de rénover la propriété avant de la revendre. L’auteur dégage quelques principes :
planifier les travaux longtemps à l’avance (avant la date de signature de l’acte d’achat)
faire appel à un entrepreneur général pour faire établir un devis éventuellement pour réaliser les travaux si c’est la première opération
Agir en accord avec les réglementations
Vendre avec profit
Charles Morgan partage plusieurs conseils pour vendre avec profit :
Prévoir la vente avant d’acheter
S’intéresser aux types de biens que les gens recherchent
Apprendre à vendre un bien immobilier
Connaître les arguments de vente et des astuces de négociation. Faire une liste de tous les aspects positifs du bien susceptibles d’attirer les acheteurs avant de diffuser l’annonce
Anticiper les critiques éventuelles
Faire remarquer les possibilités de transformation
Faire jouer la concurrence entre les acheteurs (regrouper plusieurs visites le même jour)
Établir une fiche d’information (sur le bien)
Faire réceptionner les offres d’achat par votre notaire
ne pas signer trop vite
Maîtriser le staging (=l’art de bien présenter une propriété)
Nettoyer et ranger le logement
Réparer les petits défauts ou dégradations
Dépersonnaliser l’endroit
Harmoniser le bien
Enlever les meubles
Ajouter des éléments de décoration
Enlever et remplacer les objets non inclus dans la vente
Éliminer les traces des animaux domestiques
Faire l’entretien du jardin
Chercher des biens immobiliers qui nécessitent peu de dépenses pour les rendre prêts à vendre
Avoir un plan B
Chercher les propriétaires motivés
Ne pas être trop avide
Garder une réserve d’argent
Être préparé à l’imprévisible
Se constituer un réseau d’experts
Estimer le plus précisément possible le coût des travaux
Chapitre 6 : Négocier, faire une offre et acheter
Le processus d’achat
Le processus d’achat d’un bien immobilier se compose de 3 étapes :
L’offre d’achat. Il s’agit d’un accord écrit sur le prix.
Compromis de vente. c’est la signature d’un avant-contrat et le versement d’un acompte
Signature de l’acte définitif devant un notaire qui correspond au paiement du solde et remise des clefs.
Faire une offre d’achat
Charles Morgan partage 3 points d’attention lorsqu’on fait une offre d’achat :
S’assurer que l’on est prêt. C’est à dire :
avoir rencontré le notaire
être certain de pouvoir financer l’achat
rencontrer un banquier ou organisme de crédit pour obtenir une simulation de prêt
être certain du coût des travaux
être certain de la qualité du bâtiment quitte à le faire expertiser
être sûr de ses calculs
Faire une offre que le vendeur considérera.
Laisser une petite marge de manœuvre de 5 à 10% du prix maximum
Faire une offre ferme
Faire une offre très basse (si l’on n’est pas pressé)
Se ménager une porte de sortie en se couvrant avec des clauses suspensives.
L’achat est conditionné à l’acceptation du crédit par la banque de l’acquéreur.
L’achat est conditionné au rapport positif de l’expert immobilier sur la qualité de la construction
La propriété doit être expertisée pour un prix égal ou supérieur au prix de vente
Le contrat doit être approuvé par le notaire de l’acheteur
Le contrat est conditionné aux réparations effectuées par le vendeur avant l’acte définitif de vente
Attention à ne jamais signer un contrat stipulant qu’en cas de non-obtention du prêt, c’est le courtier ou l’agent immobilier du vendeur qui se chargera de le trouver.
L’art de négocier
2 principes de négociation
Il y a principalement 2 grands enjeux lors d’une négociation :
Masquer ses émotions. Lorsqu’on effectue des visites on ne doit pas laisser paraître que l’on est intéressé. Cela pourrait inciter le vendeur à hausser ses prix ou ne pas négocier.
Rechercher les motivations du vendeur. Par exemple, si l’on détecte que le vendeur est pressé de vendre, on peut supposer qu’il a plus de chance d’accepter nos conditions sans négocier. Bien sûr, le vendeur a aussi tout intérêt à masquer ses émotions. Durant la visite, il peut être intéressant d’essayer de savoir si :
Le vendeur a-t-il déjà acheté une autre maison ou appartement ?
Depuis combien de temps le vendeur possède-t-il le bien ?
Quelqu’un a-t-il déjà fait une autre offre ?
Quelques techniques et astuces de négociation
Utiliser les deux plus grands déclencheurs de l’esprit humain
Le désir du gain (qu’est ce que le vendeur recevra de la vente ?)
La peur de la perte
Démontrer la justesse de son offre
Prouver que l’on a les moyens d’acheter
Mettre de l’argent sur la table
Apporter une solution aux besoins du vendeur (envisager la transaction comme une collaboration)
Faire des concessions
Enfin Charles Morgan présente des erreurs à éviter
Éviter les erreurs de négociation
Payer le premier prix demandé
Mettre toutes ses cartes sur la table dès le début
Faire une offre beaucoup trop basse
Enchérir contre soi-même
Faire une offre « à prendre ou à laisser »
Trop parler
Répondre à une offre non écrite
Une fois que le vendeur et l’acheteur ont formalisé par écrit leur accord sur le prix, l’offre est considérée comme acceptée. Il convient alors de faire inspecter l’immeuble, d’obtenir les devis pour les travaux et finaliser le financement.
Chapitre 7 : Comment débuter quand on est pauvre
Choisir une stratégie d’investissement
Charles Morgan présente 4 stratégies
Acheter un immeuble de plusieurs unités locatives, en habiter une et louer le reste
Acheter un appartement ou une maison unifamiliale, y habiter, rénover et revendre
Rester locataire et acheter un bien mis en location qui s’autofinance
Rester locataire et acheter un bien à rénover pour le revendre rapidement
Peu importe la stratégie choisie, il y a 3 règles d’or :
Acheter dans un quartier avec un potentiel de croissance de valeur de l’immobilier
Acheter en dessous de la valeur du marché
Ajouter de la valeur en rénovant
Les grands principes financiers
La voie la plus sûre pour commencer à bâtir sa liberté financière consiste à épargner et investir avec sagesse au cours de sa vie professionnelle afin de constituer un patrimoine et générer des revenus passifs.
Il est indispensable de prendre le contrôle de ses finances personnelles. Il faut notamment :
faire ses comptes mensuellement
établir un budget
Se payer en premier → épargner une fraction de ses revenus pour ne pas dépenser tout ce que l’on gagne.
rembourser ses dettes
La psychologie de succès
L’auteur partage aussi des principes sur la psychologie du succès :
Visualiser sa réussite pour tirer profit de la loi d’attraction
Comprendre les 4 composantes de la réussite
une vision claire
un désir ardent
une foi inébranlable
de la persévérance
Rien ne remplace l’action
Chapitre 8 : Un plan pour démarrer en 8 semaines
Les 5 premières semaines
Les 5 premières semaines doivent permettre de devenir expert du marché que l’on a sélectionné. Charles Morgan suggère :
Regarder au moins 500 annonces ciblées
Visiter 20 propriétés
Assister à 2 ventes publiques
Faire l’analyse du cashflow d’au moins 10 propriétés ou 10 calculs de PAM (Prix d’achat maximum)
Première semaine
Clarifier sa situation financière de départ
Déterminer sa stratégie d’investissement
Définir ses critères de recherche
Commencer à étudier son marché immobilier
Deuxième semaine
Connaître sa capacité d’emprunt
Connaître sa taxation immobilière
Redéfinir ses objectifs et critères en fonction de ces informations
Continuer à approfondir sa connaissance du marché
Commencer à visiter
De la troisième semaine à la cinquième
Approfondir sa connaissance du marché
Analyser les propriétés correspondant à ses critères
Maurya Ash est un entrepreneur américain. Il est à la fois auteur, blogueur, créateur d’entreprise et conférencier international. Dans le livre, la méthode Running Lean, il explique comment transformer une idée de création d’entreprises en succès.
La méthode running lean est une approche qui permet de lancer une entreprise étape par étape en impliquant le client tout au long du développement. Ce processus itératif et rigoureux s’attèle à la fois à la validation du produit et du marché.
Le livre s’adresse aux personnes qui souhaitent :
Déterminer l’idée d’un business en partant d’un problème valant la peine d’être résolu
Trouver ses premiers clients.
Lever des fonds
Tester le prix du produit
Concevoir la première version
Créer et évaluer ce que veulent les clients.
Maximiser la rapidité, les enseignements et la concentration.
Pour ce résumé, je vais essayer de dégager les principes abordés dans les 4 grandes parties du livre.
La feuille de route (présentation générale de la méthodologie Running Lean)
Définir son plan A
Identifier les parties les plus risquées de son plan
La première partie du livre présente les 3 grandes étapes pour créer son entreprise si l’on suit la méthode running lean.
Étape 1 : Définir le plan A
La première étape consiste à définir son plan. Pour ce faire, l’auteur propose d’utiliser un outil de sa confection : le lean Canvas. Il s’agit d’un document d’une seule page qui formalise le business modèle.
Étape 2 : identifier les parties les plus risquées du plan
La création d’un produit réussi est fondamentalement liée à la question de la réduction des risques. Le risque le plus élevé pour la majorité des start-ups est de mettre au point un produit dont personne ne veut. Pour l’éviter, il peut être judicieux de considérer 3 stades de développement :
L’adéquation problème / solution. Lors de cette phase, la startup doit chercher à identifier le problème et déterminer s’il mérite d’être résolu avant de s’investir dans la solution. L’adéquation produit / marché. Le but est de s’assurer que la solution (le produit) intéresse les clients.
La croissance. L’objectif est d’optimiser le business modèle et de le faire évoluer.
Petite parenthèse, l’auteur précise que le meilleur moment pour lever des fonds est juste après l’adéquation produit marché. Car ce n’est qu’à ce moment que les objectifs des investisseurs et de la startup sont en phase, c’est-à-dire : développer rapidement l’activité.
Étape 3 : tester son plan de manière systématique
La dernière étape de la méthode running lean consiste à tester son plan en menant une série d’expérimentations sur le terrain. Le but est de procéder à des itérations successives jusqu’à valider ou invalider toutes les hypothèses.
Exemple – la méthodologie running lean appliquée à la rédaction d’un livre
Pour illustrer sa méthodologie, Maurya, Ash prend l’exemple de la rédaction de son livre qu’il a réalisé en suivant la méthode running lean. Dans les grandes lignes, il a mis à contribution les lecteurs de son blog pour identifier leurs problèmes. Il a ensuite défini la solution de manière itérative en s’appuyant régulièrement sur des retours de lecteurs. Il a ainsi validé la solution qualitativement et à même vendu son livre à un millier de personnes avant d’être contacté par une maison d’édition.
Partie 2 – DÉFINIR LE PLAN A
Pour rappel, un lean Canvas consiste à formaliser son business modèle sur une page par grâce à un schéma constitué de blocs. L’auteur donne 3 conseils pour le rédiger :
Réaliser une ébauche de canevas en une seule séance, quitte à laisser des cases vides
Penser au présent en considérant le stade de développement actuel de l’entreprise
Utiliser une approche axée sur le client
Bloc – Problèmes et segments de clientèle
Les blocs “problème” et “segments de clientèle” vont de pair et dictent le contenu du reste du canevas.
Dans la case “problèmes”, il faut énumérer les 3 plus gros problèmes que l’entreprise souhaite résoudre. L’auteur conseille également d’y faire figurer les solutions concurrentes, existantes.
Pour le bloc “segments de clientèle”, l’objectif est de déterminer les types de personnes confrontés aux problèmes ciblés. L’idéal est de définir les early adopters. C’est-à-dire les clients les plus prompts à adopter un produit.
Bloc – Proposition de valeur unique (UVP)
Un UVP (Unique Value Proposition) correspond aux éléments qui différencient le produit et méritent que les clients s’y intéressent. Pour élaborer sa proposition de valeur unique, l’auteur propose la formule suivante :
Intitulé UVP = bénéfice final voulu par les early adopters + période précise + réponse aux objections.
Par exemple, l’UVP de Domino’s Pizza est : “Votre pizza chaude livrée dans les 30 minutes ou nous vous l’offrons.”
Bloc – Solutions
L’auteur préconise de compléter ce bloc, une fois que le problème est testé. Le bloc solution n’est donc pas une priorité au stade de l’ébauche du lean Canvas.
Bloc – Canaux
Il s’agit de déterminer les moyens d’établir un lien avec les clients. Il existe des canaux entrants comme les blogs, les livres numériques, les webinaires, les SEO… et les canaux sortants comme la publicité, les salons professionnels, le démarchage téléphonique … .
Bloc – Sources de revenus et structure des coûts
Le but est d’élaborer le prix du produit et les moyens de le vendre. L’auteur suggère de proposer un prix plus intéressant que les solutions concurrentes existantes.
Pour le bloc “structure de coûts”, il faut estimer :
Les coûts pour vérifier l’existence du problème (coût des entretiens)
Les coûts pour concevoir et le lancer le MVP (produit minimum viable)
Le taux d’absorption qui correspond au rythme auquel les fonds de l’entreprise sont consommés.
Bloc – Indicateurs clés
L’auteur propose un indicateur de référence : le Pirate Metrics de Dave McClure.
Cet indicateur prend en compte plusieurs facteurs :
Acquisition : le moment où un visiteur lambda se transforme en prospect intéressé. Dans le cas d’un fleuriste, il s’agit du moment où le commerçant convint un passant d’entrer dans son magasin.
Activation : le moment où le client intéressé réalise sa première expérience utilisateur satisfaisante. Par exemple si le client est satisfait de la boutique et des produits en vitrine.
La rétention : ce facteur représente les “utilisations répétées” du produit ou l’engagement. Par exemple si le client revient dans la boutique
Le revenu : le revenu mesure les événements qui font que l’on est payé
Recommandation : Le nombre de prospects adressé par les clients satisfaits.
Bloc – Avantage déloyal
“ Un véritable avantage déloyal est quelque chose qui ne peut pas être facilement copié ou acheté.” –Jason Cohen
L’auteur cite plusieurs exemples d’avantages déloyaux :
Une information privilégiée
Une équipe de rêve
Le soutien de bon expert
Une communauté
Un classement SEO…
Partie 3 – IDENTIFIER LES PARTIES LES PLUS RISQUÉES DU PLAN
Il existe 3 risques principaux :
Le risque produit –> ne pas créer le bon produit
Le risque client –> ne pas créer du lien avec les clients
Le risque marché –> ne pas créer une activité viable
Pour limiter les risques, l’auteur propose d’adopter un modèle d’itératif.
Appliquer le méta-modèle d’itération aux risques
Le business modèle d’une startup doit être évolutif. Pour ce faire, il convient d’adopter la stratégie suivante durant les 3 stades de développement
Comprendre le problème
Définir la solution
Valider qualitativement
Vérifier quantitativement
Expérimenter
L’expérimentation est la clef de l’approche lean startup. Pour entreprendre une telle démarche, l’équipe doit posséder trois compétences.
Posséder 3 compétences indispensables
Développement. L’équipe doit avoir une expérience préalable dans la conception de produits et posséder une expertise dans la technologie utilisée
Design. Il faut des compétences en esthétisme et utilisabilité
Marketing. Il est nécessaire de se mettre dans la peau des clients et orienter la perception externe du produit
Constituer une équipe problème et une équipe solution
L’équipe “problème” s’occupe des activités situées “à l’extérieur des bureaux” (entretiens avec les clients, test d’utilisabilité…)
L’équipe “solution” gère les activités situées “à l’intérieur des bureaux” (conception du produit, réalisation des tests…)
Mener des expérimentations efficaces
L’auteur partage aussi de nombreux conseils pour mener des expérimentations efficaces. Par exemple
Identifier un seul objectif et indicateur clef
Aller au plus simple
Maximiser le temps, les enseignements et la concentration
Formuler des hypothèses réfutables (SMART)
Valider qualitativement et vérifier quantitativement
Relier les résultats à des actions spécifiques
Créer des tableaux de bord accessibles
Communiquer les enseignements rapidement et régulièrement
Partie 4 – TESTER LE PLAN SYSTÉMATIQUEMENT
Mener des entretiens avec les clients
L’auteur insiste énormément sur l’importance de mener des entretiens (hors enquêtes et groupes de discussion) avec les clients. Pour lui, c’est la manière la plus efficace pour tirer des enseignements.
ll conseille de mener des entretiens pour déterminer les problèmes à résoudre et des entretiens pour évaluer le produit et la solution.
Astuces pour réaliser des entretiens
Rédiger un script pour les entretiens
Préférer des entretiens en face à face
Commencer avec des personnes que l’on connaît
Ne pas y aller tout seul
Choisir un endroit neutre comme un café
Ne pas payer les prospects
Demander suffisamment de disponibilité
Ne pas enregistrer les entretiens, car la personne interviewée a tendance à se refermer
Consigner les résultats aussitôt après l’entretien.
Interviewer 30 à 60 personnes pour chaque phase de développement
Externaliser la planification des entretiens (ex : assistant virtuel)
Conseils pour trouver des prospects
Commencer par les contacts les plus proches.
Demander à ce qu’ils présentent d’autres personnes
Obtenir une liste d’email à partir de la page d’accueil.
Utiliser des techniques comme le cold caling, l’emailing ou Linkedin
Développer un MVP
Le MVP (Minimum Viable Product / Produit Minimum Viable) est la première version fonctionnelle du produit qui concentre ses principales fonctionnalités. Maurya Ash recommande d’utiliser le modèle itératif pour le développer afin de recueillir régulièrement les avis des utilisateurs.
Le processus de développement proposé par l’auteur est le suivant :
Faire un tri (ne prendre que les fonctionnalités les plus importantes)
Commencer par le problème numéro un.
Supprimer les fonctionnalités non indispensables.
Ajouter les solutions pour les problèmes 2 et 3
Prendre en considération les demandes de fonctionnalité des clients.
Proposer une solution payante dès le premier jour, mais faire payer qu’après un mois.
Se concentrer sur les enseignements et non sur l’optimisation.
En parallèle, il conseille de
Déployer le produit en continu
Définir le flux d’activation c’est-à-dire le chemin que devront parcourir les clients entre l’inscription au service et les premières expériences satisfaisantes)
Créer un site marketing
Vendre le MVP à des “early adopters” afin d’affiner le produit
L’idéal est de vendre le MVP à des “early adopters” avant de vendre à plus grande échelle à des inconnus. Cela permet de recueillir leur retour et ainsi d’affiner le design, le positionnement et le prix avant le lancement.
Demander les fonctionnalités (ne pas les imposer)
Les fonctionnalités doivent être demandées, non imposées. Pour respecter cette règle l’auteur suggère d’utiliser un tableau visuel style Kanban et de travailler sur de nouvelles fonctionnalités uniquement après avoir validé l’impact des fonctionnalités en cours de déploiement.
Évaluer grâce à des indicateurs “actionnables”
On appelle indicateur “actionnable”, un indicateur qui relie des actions spécifiques et reproductibles à des résultats observés. La méthode running lean cherche à mesurer les progrès de l’entreprise, prendre en compte les fluctuations du trafic, segmenter les résultats selon les entonnoirs de vente… . Les indicateurs doivent ainsi répondre au besoin de pouvoir visualiser et évaluer le cycle de vie des clients. Pour ce faire, il existe des outils comme Google Analytics, KISSmetrics et Mixpanel.
Valider le cycle de vie des clients
Durant les tests avec les early adopters, il y a plusieurs points d’attention
Acquisition et activation : S’assurer un trafic suffisant pour maximiser les enseignements
Rétention : Conserver un maximum de contact avec les prospects
Revenus : Valider que le produit se vend
Recommandation : Recueillir des témoignages
Service technique : S’assurer que les problèmes de clients sont pris en compte
Mesurer l’adéquation produit/ marché
Pour reprendre la définition de Marc Andreessen un entrepreneur américain, l’adéquation produit/ marché se produit lorsque le produit est capable de satisfaire le marché. Lorsque les clients s’arrachent le produit, l’usage se développe, l’argent des clients s’accumule sur le compte en banque de l’entreprise, l’entreprise doit embaucher des équipes de vente et de support client, les journalistes appellent pour discuter du produit… . Car ils ont entendu parler de votre super nouveau produit et veulent en discuter avec vous.
L’auteur conseille de procéder au lancement uniquement s’il y a adéquation produit/marché :
L’entreprise a un taux de rétention de 40%
Le produit est viral : un grand nombre de personnes le recommandent
Le test de Sean Ellis est validé. Ce test consiste à poser la question suivante aux utilisateurs : « Comment vous sentiriez-vous si vous ne pouvez plus utiliser ce produit ? » Si 40 % des utilisateurs déclarent qu’ils seraient très déçus, il y a de fortes chances pour que l’acquisition de la clientèle soit durable.
Lorsqu’une entreprise atteint l’adéquation produit/marché, son niveau de succès est presque garanti et elle peut désormais se concentrer sur sa croissance.
Conclusion
Pour conclure, la méthodologie running lean est un processus de développement de produits reproductible, pratique et qui augmente les chances de réussite en permettant d’identifier les indicateurs de succès et mesurer le progrès grâce à ceux-ci.