Les secrets d’un esprit millionnaire – Eker T Harv (Résumé)

Couverture - Les secrets d'un esprit millionnaire - Eker T HarvT Harv Eker est un auteur, businessman et conférencier canadien. Il est connu pour ses théories sur la richesse et la motivation. Dans le livre, Les Secrets d’un esprit millionnaire, il explique les causes du succès financier. Il partage les clefs pour penser et réussir comme les « riches ». Il donne des pratiques et stratégies pour maîtriser le “jeu de l’argent” et s’enrichir.

Son livre se compose de 2 parties. Il explique d’abord comment et pourquoi notre conditionnement et notre schéma mental sur l’argent déterminent notre destinée financière.  Il donne ensuite 17 principes pour entreprendre des changements profonds vis-à-vis de l’argent. Pour ce résumé, je vais synthétiser les grands principes abordés dans le livre.

Une petite précision avant de commencer. Je vais beaucoup employer le mot « riche » et « pauvre » pour ce résumé. Par « riches », je désigne les personnes qui maîtrisent les principes financiers et par « pauvres » j’entends les personnes qui ne les maîtrisent pas.

 

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Notre schéma mental sur l’argent détermine notre destinée financière

L’argent et la richesse sont des résultats

Tout comme la santé, la maladie, ou notre poids… l’argent et la richesse sont le résultat de nos comportements.

Il faut agir pour atteindre le succès financier

Ça peut paraître évident, mais c’est primordial. L’inaction n’a jamais rendu riche. Et malheureusement, il ne suffit pas d’agir pour réussir, il faut entreprendre les bonnes actions.

Nos actions sont déterminées par notre mental.

En effet, notre caractère, nos croyances, notre conditionnement influent sur nos pensées. Nos pensées affectent nos sentiments, nos sentiments déterminent nos actions et nos actions engendrent nos résultats.

Si l’on veut changer ses résultats et comportements, il faut d’abord changer ses pensées et ses croyances

C’est ce qu’explique James Clear dans le livre Atomic Habits (lien vers la page du résumé), il faut changer l’invisible avant de changer le visible.

Les 3 clefs du changement : prise de conscience, compréhension et dissociation

  1. Prendre conscience du comportement à changer. On ne peut pas changer quelque chose que l’on ignore.
  2. Comprendre les causes de ses comportements
  3. Se dissocier des causes extérieures et se focaliser sur celles pour lesquelles on a un impact

Tout l’enjeu de la réussite financière réside dans le fait d’ancrer dans son esprit les bons réflexes pour investir et gérer ses finances personnelles. À la différence des pauvres, les riches ont intégré les principes pour prendre des décisions saines et de s’enrichir.

 

12,5 principes propres à la réussite financière

Prendre la responsabilité de “créer sa vie idéale”

Il vaut mieux agir plutôt que subir. Les riches agissent, les pauvres subissent.

 « Jouer pour gagner » vs « jouer pour ne pas perdre » (loi de l’intention)

La loi de l’intention dit qu’il arrive ce que l’on projette. On peut constater que les riches se concentrent sur l’enrichissement, alors que les pauvres tentent de ne pas tout dépenser. En fait, les riches jouent pour gagner alors que les pauvres jouent pour ne pas perdre.

Se concentrer sur les opportunités plutôt que sur les obstacles

En se concentrant sur les opportunités, les riches tendent à s’élever au-dessus de leurs problèmes. En se focalisant sur les obstacles, les pauvres se laissent submerger par leurs problèmes.

  • les pauvres tendent à se trouver des excuses et se prouver que ça ne marche pas
  • La classe moyenne pense « je suis presque sûr que ça marche ».
  • Les riches pensent « cela va marcher parce que j’agis pour ».

Finalement, le secret n’est pas d’éviter, d’atténuer ou de se débarrasser de ses problèmes, mais de les traverser. Pour ce faire, il faut être orienté « solution » en essayant d’élaborer des stratégies et des plans pour répondre aux défis qui se présentent.

Identifier ses objectifs

Pour l’auteur, la plupart des gens n’ont pas ce qu’ils veulent, car ils ne savent pas ce qu’ils veulent. Or selon la loi de l’intention : les résultats seront où l’attention se concentre.

Penser et agir sur le long terme

Malheureusement, nous avons tendance à privilégier naturellement la facilité et les gratifications immédiates. On préfère jouer à des jeux vidéo plutôt que d’aller faire du sport. On préfère manger un fastfood le midi plutôt que de prendre le temps de préparer sa gamelle la veille, et il en va de même pour l’argent. On préfère dépenser son argent pour acheter des choses qui nous font plaisir, plutôt que bloquer son argent une dizaine d’années pour s’enrichir en investissant. Or le succès financier repose davantage sur des actions « long terme » qui seront bénéfiques avec le temps.

S’entraîner à gérer son argent

Pour ce faire, l’auteur suggère d’avoir un compte « pour jouer ». ll s’agit d’un compte avec un petit montant que l’on gère comme si l’on avait déjà atteint le succès financier. L’idée est d’acquérir progressivement les compétences financières en gérant un petit capital.

Se payer en premier

L’idée est de mettre de côté au moins 10% de l’argent que l’on gagne. Ce montant doit uniquement être utilisé pour investir et créer des revenus passifs. À titre indicatif, l’auteur recommande la répartition du budget suivante :

  • 50% sur un compte courant pour payer les dépenses récurrentes
  • 10% sur un compte « d’investissement » pour créer des revenus passifs
  • 10% sur un compté « économie long terme » pour se constituer un capital afin d’anticiper de futures grosses dépenses
  • 10% sur un compte « éducation » pour s’éduquer tout au long de sa vie (se payer des livres, des formations …)
  • 10% sur un compte de « dons » pour faire profiter de son argent à autrui.

Investir pour développer des sources de revenus passifs

Contrairement aux pauvres qui travaillent dur pour l’argent, les riches font travailler l’argent pour eux. L’auteur identifie 2 sources de revenus passifs :

  • Le rendement du capital (l’argent travaille tout seul)
  • Créer un business

Acheter de l’immobilier

Comme il le dit lui-même : « n’attendez pas pour acheter de l’immobilier, achetez de l’immobilier et attendez ». “Don’t wait to buy real estate, buy real estate and wait.”

Chercher une rémunération qui est fonction de la valeur que l’on apporte au monde (loi du revenu)

Les riches préfèrent être payés en fonction de leurs résultats. Les pauvres choisissent d’être payés en fonction de leur temps. Petite précision, il n’y a rien de mal à être payé en fonction de son temps, excepté si la valeur que l’on apporte au monde est supérieure aux revenus que l’on touche. Pour avoir une idée de la valeur que l’on apporte au monde on peut se poser la question : à combien de gens mes efforts et mes services profitent-ils ?

S’associer avec des personnes positives

Du fait que nous avons tendance à copier les comportements des personnes que l’on côtoie, nous avons tout intérêt à nous entourer de personnes positives avec des objectifs similaires aux nôtres. D’ailleurs, l’auteur explique que le succès financier serait directement corrélé à l’entourage. Les riches se concentrent sur leur proche et leur réseau alors que les pauvres se concentrent sur leurs revenus et l’argent.

Sortir de sa zone de confort

Pour reprendre une citation du livre : « si vous envisagez de faire uniquement ce qui est facile, la vie sera dure. Mais si vous envisagez de faire ce qui est dur, la vie sera facile ». (« If you are willing to do only what’s easy, life will be hard. But if you are willing to do what’s hard, life will be easy.“)

Il faut comprendre que chaque chose est inconfortable au départ, mais au fur et à mesure que l’on persévère, l’inconfort se dissipe et notre zone de confort s’agrandit. Pour l’auteur, notre niveau de réussite est directement égal à la taille de notre zone de confort.

Le développement personnel mène au succès

Entraîner et perfectionner son propre esprit est la compétence la plus importante que l’on puisse posséder pour réussir et être heureux. Les riches apprennent et évoluent constamment alors que les pauvres pensent qu’ils savent déjà tout. Or malheureusement, si l’on fait ce que l’on a toujours fait, on continuera à avoir ce que l’on a toujours eu. Il est donc indispensable d’apprendre et changer si l’on veut s’enrichir et plus généralement grandir.

Conclusion

Nous avons vu dans la première partie que nos croyances sur l’argent déterminent notre destinée financière. Pour s’enrichir, il est donc indispensable de changer ses croyances. Pour se faire, il faut ancrer des principes sains dans son esprit. C’est uniquement à partir de ce moment que l’on pourra prendre de nouvelles décisions et créer de nouveaux résultats.

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La 25e Heure : Les Secrets de Productivité (Résumé)

La 25e Heure : Les Secrets de Productivité de 300 Startuppers qui Cartonnent

Declair, Guillaume; Dinh, Bao; Dumont, Jérôme

Couverture - la 25e heure

Le livre, La 25e Heure, condense un panel de conseils d’entrepreneurs pour gagner en productivité. Il a été co-écrit par 3 startupers en (un peu plus) d’un WE.

L’ouvrage se découpe en 3 grands chapitres :

  1. L’organisation – allouer du temps à chaque tâche
  2. La concentration – dédier le plus d’attention possible à chaque tâche
  3. L’accélération – exécuter chaque tâche le plus rapidement possible

Dans ce résumé, je vais reprendre une vingtaine d’astuces de productivité présentée dans le livre..

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S’organiser

Apprendre à dire non

Il faut être capable de refuser les sollicitations qui ne servent pas nos objectifs. Pour ce faire, il est primordial de connaître ses objectifs afin de pouvoir accepter ou refuser les opportunités proposées.

Abuser de la « to do list »

D’après l’effet Zeigarnik, une tâche non achevée sollicite davantage le cerveau qu’une tâche achevée. Le fait de répertorier les tâches à réaliser dans une liste permet de ne pas solliciter son cerveau inutilement et de gagner en clarté.

Appliquer la règle des deux minutes

C’est à dire, réaliser immédiatement toute tâche qui peut être faite en moins de deux minutes.

Appliquer la règle des trois tâches

 Cette règle consiste à identifier, tous les matins, 3 tâches importantes à effectuer dans la journée. L’idéal est de commencer sa journée par la tâche la plus difficile.

Faire du timeboxing

Le timeboxing correspond au fait d’allouer un créneau à une activité dans le but de la réaliser durant le temps imparti. Par exemple, la méthode « Pomodoro » est un outil qui consiste à découper son temps en sous-créneaux de travail de 25 minutes, entrecoupés de 5 minutes de pause.

Utiliser le temps hors connexion

Profiter des trajets en train, en avion et des temps sans réseau pour avancer sur ses sujets prioritaires.

Combattre la procrastination

Notre cerveau nous incite continuellement à préférer les activités qui procurent une gratification immédiate plutôt que les activités qui demandent un effort et qui sont souvent plus bénéfiques. Par exemple, on préfère flâner sur son smartphone plutôt que de continuer la lecture du livre qui traîne sur la table de chevet. Pour vaincre la tendance à la procrastination, les auteurs proposent plusieurs techniques :

Se fixer des deadlines

Par exemple :

  • Pour réaliser une présentation : on peut planifier la date et l’heure de la réunion avant même d’avoir terminé la préparation.
  • Pour écrire un livre : il peut être judicieux d’annoncer à tout le monde qu’ils l’auront dans les mains dans 3 mois
  • Pour ne pas rester tard au travail : on peut s’inscrire à une session de sport à l’heure où l’on souhaite terminer le travail

Tenir compte de la technique de la première seconde

Souvent, le plus dur n’est pas l’activité en elle-même, mais le fait de se lancer. Pour citer le texte, « On a tendance à penser qu’il faut être motivé pour agir. C’est le contraire : il faut agir pour être motivé. » Tenir compte de la technique de la première seconde, c’est commencer l’activité avant même d’hésiter.

Utiliser la technique de la « power hour » ou « war room »

Cela consiste simplement à affronter la tâche que l’on n’a pas envie de faire en essayant de trouver un moyen pour la rendre plus attrayante.  Par exemple, pour préparer un exposé ou un dossier pour un client … on peut prévoir un temps avec tous les membres du groupe et travailler à fond sur le sujet quitte à apporter enceintes pour écouter de la musique et prévoir une récompense à la fin de la session si le travail est terminé.

Se concentrer

À travers ce chapitre, les auteurs donnent des clefs pour réussir à éviter toutes les distractions et les interruptions. Voici une liste des actions qu’ils préconisent

Chasser les pensées parasites

Utiliser des to do list et des rappels pour noter et se souvenir des choses qui nous passe par la tête.

Utiliser la méthodologie de l’Inbox Zero

Cette méthodologie a pour but de vider régulièrement sa boîte e-mail pour gagner en sérénité. Elle s’articule en 3 points :

  1. Archiver un mail qui ne requiert aucune action
  2. Répondre au mail s’il demande une action et si on a le temps
  3. Si on n’a pas de temps, archiver le mail et ajouter une tâche à la to do list

Ranger son bureau réel (et virtuel)

Il est conseillé de mettre en place une routine hebdomadaire pour :

  • Nettoyer les fichiers inutiles dans ses dossiers
  • Ranger son bureau tous les vendredis en fin d’après-midi pour que tout soit nickel au début de la semaine suivante.

Pratiquer la méditation

La pratique de la méditation permet d’apprendre à développer sa capacité d’attention.

Se protéger des tentations

Les auteurs expliquent que la plupart des médias et des réseaux sociaux ont construit leurs interfaces dans l’objectif de capter un maximum notre attention. En effet, plus on passe du temps sur leur plateforme, plus ils génèrent des revenus. Ils ont donc développé des mécanismes qui s’appuient sur les points faibles de notre psychologie et qui nous poussent à consommer leur contenu.

Pour se protéger de ces tentations, les auteurs suggèrent de supprimer les applications et les dispositifs qui créent ces tentations. Ils donnent l’image du pot de Nutella. Si l’on souhaite ne plus en manger, il faut simplement arrêter d’en acheter.

Créer sa bulle

Par exemple :

  • Mettre des écouteurs
  • Travailler ailleurs qu’au bureau(à la bibliothèque, chez soi dans un café ou des espaces de coworking)
  • S’isoler loin de tout pour avancer sur des sujets importants

Passer aux communications asynchrones

La communication synchrone correspond aux conversations en face à face ou aux appels téléphoniques… . Il s’agit des communications où les interlocuteurs échangent au même moment.

La communication asynchrone correspond aux échanges où les interlocuteurs ne sont pas obligés de se répondre immédiatement par exemple le courrier, l’e-mail, le SMS…

Supprimer les notifications

  • Désactivez toutes les notifications de son smartphone et PC
  • Installer un adblocker pour limiter les notifications intempestives
  • Se désinscrire des newsletters inutiles

Accélérer

Les auteurs proposent la méthode FAST pour valoriser son temps et gagner en productivité. FAST correspond à 4 abréviations :

  • Fundamentals : c.-à-d. mettre en place une base solide pour gagner du temps sur ses tâches futures.
  • Automation : c.-à-d. automatiser les actions répétitives.
  • Speed : c.-à-d. accélérer les actions manuelles.
  • Twenty-Eighty Rule : fournir 20% d’effort pour obtenir 80% de résultat

Fundamentals : mettre en place une base solide pour gagner du temps sur les tâches futures

Se reposer

… Car notre réserve d’énergie journalière n’est pas infinie. Il faut prendre le temps de la recharger.

Développer un esprit sain dans un corps sain

Sur ce point il n’y a pas de secret, il faut faire du sport et manger équilibrer. Une astuce pour faire du sport efficacement est de pratiquer le « 7 minute workout ».

Se caler sur son horloge biologique

Chaque personne possède ses propres périodes de productivité. Certains sont efficaces le matin, d’autres travaillent mieux entre 14h et 16h, d’autres le soir après 22h… L’important est simplement d’essayer d’adapter ses activités à son rythme biologique.

Avoir du matériel adapté

  • Avoir un ordinateur de qualité
  • Avoir des écouteurs à portée de main
  • Avoir des chargeurs et câbles en double.

Utiliser Google

Les outils proposés par Google (Chrome, Gmail, Google Sheets, Docs, Slides, Trends…) sont très diversifiés et proposent de nombreuses fonctionnalités. L’avantage est qu’ils sont régulièrement mis à jour pour répondre à de nouveaux besoins.

Automation : automatiser les actions répétitives

Les auteurs partagent une règle d’or : « si vous effectuez une action plus d’une seule fois, il faut chercher à l’automatiser. »

Automatiser les tâches traitées par ordinateur

  • 1Password (ou Dashlane) permettent d’optimiser la gestion de ses mots de passe et la complétion des formulaires
  • Dashlane aide à compléter les formulaires
  • Mixmax permet d’améliorer le traitement des e-mails
  • Zapier permet de connecter des centaines d’applications entre elles et donc d’automatiser ses process.

Utiliser l’intelligence artificielle

Les auteurs suggèrent de s’intéresser à la reconnaissance vocale, la dactylographie sur mobile ou la traduction, car l’IA dans ces domaines pourrait proposer des fonctionnalités intéressantes à l’avenir.

Speed : accélérer les tâches du quotidien

Accélérer sa vitesse d’écriture

Accélérer sa vitesse d’écriture grâce à la dactylographie, les abréviations, ou des modèles prédéfinis

Accélérer sa vitesse de lecture

La stratégie repose sur 2 principes : ne pas subvocaliser et accélérer le regard.

Accélérer sa navigation et ses recherches

Les auteurs listent un grand nombre de raccourcis et d’astuces que vous pouvez retrouver dans le livre.

Accélérer ses réunions

Les réunions devraient uniquement servir à :

  • prendre une décision nécessitant l’avis de plusieurs personnes
  • brainstormer
  • annoncer une décision difficile ou au contraire donner de l’énergie pour lancer un projet

Twenty-Eighty Rule : 80% de résultat pour 20% d’effort

Il s’agit du célèbre principe de Pareto qui stipule que 80% du résultat peut être produit par 20% d’effort. Tirer profit de cette loi, c’est se focaliser sur les actions les plus impactantes pour gagner en efficacité. (Prochainement, je posterai une vidéo et un article plus détaillés sur le sujet).

Conclusion

En conclusion, la productivité dépend de 3 composantes :

  1. L’organisation – allouer du temps à chaque tâche
  2. La concentration – dédier le plus d’attention possible à chaque tâche
  3. L’accélération – exécuter chaque tâche le plus rapidement

En appliquant les conseils de ce livre, il est possible de gagner en productivité et ainsi se libérer du temps.

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Fiche de lecture - la 25e heure

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Atomic Habits (les micro habitudes) – James Clear (Résumé)

Atomic Habits (les micro habitudes) – James Clear

James Clear est un blogueur, auteur, photographe et entrepreneur américain. Dans son livre, Atomic Habits (version en anglais), il propose une manière de développer son potentiel en mettant en place de petites habitudes. Selon lui, il suffit d’opérer de microscopiques changements et de les conserver dans le temps pour obtenir de spectaculaires résultats. Dans son ouvrage, il dégage 4 lois pour construire des habitudes durables. Il illustre ses propos avec des exemples concrets et des actions faciles à mettre en place.

Dans ce résumé, j’aborderai dans un premier temps quelques principes théoriques pour mieux comprendre notre système d’habitudes, puis je détaillerais les 4 lois en essayant de présenter certaines astuces partagées dans le livre.

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Quelques fondamentaux sur les habitudes

Qu’est-ce qu’une habitude ?

Une habitude peut être définie comme une routine ou un comportement qui est effectué régulièrement et dans la plupart des cas, automatiquement.

Les habitudes sont les intérêts composés du développement personnel

L’auteur explique que les habitudes sont les intérêts composés du développement personnel « Habits are the compound interest of self-improvement. ». L’idée derrière ce concept est que la répétition et le fait de s’améliorer régulièrement même d’1% amènent les résultats significatifs sur le long terme.

L’histoire du cyclisme britannique est certainement l’un des meilleurs exemples qui soient. Il y a dizaine d’années, les athlètes britanniques étaient plutôt médiocres. En arrivant à la tête de l’équipe, l’entraineur Dave Brailsford a instauré une nouvelle philosophie : améliorer tous les jours une petite chose. Les cyclistes ont procédé à de microscopiques changements : optimiser la position sur le vélo, acquérir du matériel plus haut de gamme, optimiser la durée des entrainements… . Le résultat est qu’aujourd’hui, les Britanniques font partie des meilleurs cyclistes du monde.

Les habitudes sont à double tranchant

Accumuler les bonnes habitudes sera bénéfique sur le long terme et inversement, accumuler de mauvaises habitudes, même infimes sera désastreux avec le temps.

Les bénéfices des habitudes sont difficiles à percevoir sur le court terme

Par exemple, économiser 2€ tous les jours peut sembler dérisoire. Cependant le montant accumulé au bout d’un an permet de financer un voyage d’une semaine au Portugal.

Nos résultats sont le cumul des petites habitudes.

Nos résultats sont le cumul de toutes les petites habitudes que nous avons. En ce sens, si l’on veut améliorer ses résultats, il est indispensable de changer son système d’habitudes.

Les 3 niveaux de changement

L’auteur explique qu’il y a 3 niveaux de changement :

  • Changer le résultat (= changer ce que l’on veut). Par exemple je veux perdre 5kg pour en peser 80kg ou alors je veux courir le marathon en moins de 4h…
  • Changer sa méthode (= changer ce que l’on fait). Par exemple, je chercher à manger 5 fruits et légume pour maigrir, je vais faire 3 séances d’entrainement au lieu de 2 pour m’améliorer…
  • Changer son identité (= changer ce que l’on croit). Ce 3ème niveau est assez subtil. Imaginons 2 personnes voulant arrêter de fumer à qui l’on propose une cigarette. L’une répond « Non merci, j’essaye d’arrêter ». L’autre refuse aussi en disant « Non merci, je ne suis plus un fumeur ». La première personne cherche à changer le résultat alors que la seconde a changé son identité.

 

Notre identité forme nos habitudes et inversement …

Des recherches ont montré que les personnes qui croient en un aspect particulier de leur identité sont plus aptes à agir en cohérence avec cette croyance. Le point important est que pour mettre en place une habitude, il est préférable de se concentrer sur qui on veut devenir (son identité) plutôt que sur ce qu’on veut obtenir.

….Notre identité émerge de nos habitudes.

À l’inverse, notre identité émerge de nos habitudes. Plus on répète un comportement, plus on renforce l’identité liée à ce comportement. Plus on agit en adéquation avec ses croyances, plus on les renforce. Plus je m’entraîne à boxer plus je vais me considérer comme un boxeur.

Le processus de construction d’une habitude repose sur 4 conditions : le signal, le besoin, la réponse et la récompense.

James Clear explique que le processus de construction d’une habitude durable nécessite 4 conditions :

  1. Le signal : il faut être conscient qu’un comportement sera bénéfique s’il est initié
  2. Le besoin : il faut ressentir le besoin de l’adopter, car sans motivation nous n’avons aucune raison d’agir.
  3. La réponse : il faut être capable de l’adopter pour répondre au besoin
  4. La récompense : il faut pouvoir toucher du doigt ce résultat

L’auteur tire 4 principes de ces 4 conditions. C’est ce qu’il appelle les 4 lois du changement de comportement (« the four laws of behavior change).

Les 4 lois du changement de comportement – The Four Laws of Behavior Change.

Les 4 lois pour créer de bonnes habitudes sont :

  • 1ère loi : rendre le changement évident (signal)
  • 2ème loi : rendre le changement attrayant (besoin)
  • 3ème loi : rendre le changement facile (réponse)
  • 4ème loi : rendre le changement satisfaisant (récompense)

 

Les 4 lois pour briser les mauvaises habitudes sont :

  • 1ère loi : rendre l’habitude invisible (signal)
  • 2ème loi : rendre l’habitude indésirable (besoin)
  • 3ème loi : rendre l’habitude difficile (réponse)
  • 4ème loi : rendre l’habitude insatisfaisante (récompense)

 

1ère loi : rendre le changement évident (Make It Obvious) / rendre une mauvaise habitude difficile

Identifier le(s) comportement(s) à changer

Pour ce faire, l’auteur propose un exercice très simple : établir une liste de toutes ses habitudes et identifier, pour chacune, si elles sont bénéfiques ou néfastes.

Associer un lieu et une heure à chaque habitude : « A [heure] au [lieu], je vais [action]»

Par exemple, on peut associer son trajet en voiture au fait d’écouter un podcast. On peut associer la douche matinale au moment où l’on planifie mentalement sa journée.

Enchainer les habitudes « Après [action], je vais [action] »

Nous avons tendance à baser ce que nous allons faire sur ce que nous venons de finir. Sur ce point, créer une routine est un excellent moyen d’enchaîner des tâches sans effort. Par exemple, après m’être levé, je fais mon lit, puis j’effectue 7 minutes de sport, je prends ma douche durant laquelle je planifie ma journée puis je déjeune.

Être un architecte de son environnement

Nous sommes sensibles aux signaux visuels. Si l’on pose une boite de chocolats en évidence sur une table, on va forcément être tenté d’en manger. Être un architecte de son environnement c’est supprimer les signaux propices aux mauvaises habitudes et rendre irrésistibles ceux propices aux bonnes habitudes. Par exemple, en remplaçant la boite de chocolats par une corbeille à fruits.

2ème loi : Rendre le changement attrayant (Make It Attractive) / rendre une mauvaise habitude indésirable.

Le constat de l’auteur est simple, plus une tâche est attrayante, plus il sera facile de créer une habitude.

Comprendre que la dopamine est un moteur de l’action

Notre corps sécrète naturellement de la dopamine pour chaque comportement qui lui est bénéfique. La dopamine est une substance euphorisante qui nous procure un sentiment de bien-être. Pour ressentir à nouveau cette sensation, notre corps cherche à reproduire constamment les comportements qui en sécrètent.

Associer une action plaisante à l’habitude à mettre en place

L’auteur propose une stratégie pour tirer profit de cet effet : associer une activité plaisante (qui sécrète de la dopamine) à une habitude que l’on souhaite mettre en place. Il y a un super exemple dans le livre : connecter son vélo d’appartement à son téléviseur et Netflix de manière à lancer des séries uniquement si l’on pédale. Si l’on s’arrête ou si l’on ne pédale pas assez vite, l’écran s’éteint.

Modifier sa propre perception – chercher la motivation profonde

James Clear explique que pour rendre une habitude attrayante on peut aussi simplement modifier sa perception vis-à-vis de la tâche à réaliser. Nous avons tendance à associer les habitudes difficiles à quelque chose de négatif (une privation, un effort). Or au contraire, il vaudrait mieux visualiser le positif en cherchant, par exemple, à exprimer la motivation profonde qui nous pousse à agir. Au lieu de dire, je dois économiser tous les mois, on peut se dire, je mets de côté pour financer mon projet de voyage.

3ème loi : Rendre le changement facile (Make It Easy) / rendre une mauvaise habitude difficile

Répéter, répéter et répéter

Ce point est capital. Une action devient automatique uniquement grâce à de la répétition.

Pratiquer l’environnement design (La loi du moindre effort)

On a tendance à graviter naturellement vers l’option qui requiert le moins d’effort. Et malheureusement, ce sont généralement les options les plus bénéfiques qui nous en demandent le plus. Il peut donc être astucieux de chercher des moyens de réduire l’énergie à fournir pour agir.

L’environnement design consiste à apprêter son environnement dans le but de diminuer l’effort nécessaire à la mise en action. Par exemple, pour prendre l’habitude de lire 30min avant de dormir. On peut laisser son téléphone dans une autre pièce et poser un livre au pied de son lit.

Utiliser la règle des 2 minutes

 Cela consiste à définir des tâches qui puissent être réalisées en moins de 2 minutes. Du fait qu’on doit chercher la répétition, il vaut mieux faire 10 pompes tous les jours plutôt que 100 pompes un seul jour de la semaine.

 

Automatiser ses tâches pour rendre les bonnes habitudes inévitables et les mauvaises habitudes impossibles

 Quelques idées d’automatisation proposées par l’auteur :

  • Utiliser de plus petites assiettes pour réduire les quantités.
  • Acheter un bon matelas pour mieux dormir.
  • Se faire vacciner pour éviter certaines maladies.
  • Mettre en place des virements automatiques pour économiser et investir sans y prêter attention.
  • Supprimer des jeux ou des applications sur votre smartphone pour ne pas procrastiner.

 

4ème loi : rendre le changement satisfaisant (Make It Satisfying) / rendre la mauvaise habitude insatisfaisante

Associer les habitudes à des récompenses immédiates

Par exemple, on peut associer le fait d’épargner à la satisfaction de faire des achats. Pour chaque commande passée, on peut effectuer un virement d’un même montant sur un compte épargne.

S’engager publiquement auprès d’un partenaire

Nous sommes profondément influencés par ce que pensent les autres. La pression sociale et la peur de manquer de cohérence impactent fortement nos comportements. Généralement, si l’on expose ses objectifs à quelqu’un, on a tendance à ne pas abandonner pour ne pas décevoir la personne en question.

Ne jamais rater 2 fois

Personnellement, je trouve ce conseil très puissant. Il est extrêmement difficile de répéter constamment une tâche et de lutter contre l’envie d’abandonner. Qui n’a jamais pris la résolution de se mettre à sport, a pratiqué l’activité quelques semaines puis a laissé tomber. Pour faire face à cette difficulté, l’auteur suggère cette simple règle : se forcer à ne jamais briser la chaine 2 fois d’affilées. On peut flancher une fois, mais jamais deux.

Conclusion

  • Entreprendre et répéter de microscopiques changements peut amener à de spectaculaires résultats sur le long terme.
  • Pour construire un système d’habitudes durables, il faudra répéter, répéter, répéter jusqu’à ce que les comportements deviennent automatiques.
  • Pour construire un tel système, l’auteur suggère de rendre les changements évidents, attrayants, faciles et satisfaisant
  • Au contraire, il faut rendre les mauvaises habitudes invisibles, indésirables, difficiles et insatisfaisantes.

Pour terminer sur une belle phrase du livre, « le succès n’est pas un but à atteindre ou une ligne à franchir, mais c’est un système à améliorer et un processus à redéfinir sans fin. »“Success is not a goal to reach or a finish line to cross. It is a system to improve, an endless process to refine.”

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Investir en bourse : styles gagnants, styles perdants (Résumé)

Investir en bourse : styles gagnants, styles perdants

Couverture - Investir en bourse - Julien Delagrandanne

Julien Delagrandanne est un auteur, investisseur et entrepreneur français. Il est l’auteur de plusieurs livres sur l’investissement. Dans son livre, Investir en bourse : styles gagnants, styles perdants, il partage des conseils pour investir en bourse dans les actions. Il présente des concepts essentiels pour adopter une stratégie gagnante et éviter les erreurs qui coûtent cher.

Le livre se découpe en 4 parties :

  • La partie A présente 5 styles perdants d’investissement
  • La partie B aborde 2 styles intermédiaires
  • la partie C présente 2 styles gagnants
  • La partie D expose des conseils pour mettre en pratique les stratégies gagnantes.

Pour ce résumé, je vais essayer de reprendre les principaux éléments des 4 chapitres.

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Fiche de lecture

Fiche de lecture - Investir en bourse - Julien Delagrandanne

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Résumé

Petit rappel : Qu’est-ce qu’une action ?

Une action est un titre de propriété d’une entreprise. En achetant une action, on devient propriétaire d’une partie des actifs de la société (usines, bâtiments, liquidités, stocks, brevets, marques, etc.). En parallèle, on acquiert la capacité de ces actifs à générer des profits. C’est-à-dire que les bénéfices générés par l’entreprise peuvent être distribués aux actionnaires, notamment sous forme de dividendes. Les actionnaires peuvent ainsi recevoir des revenus de la part de l’entreprise proportionnellement au nombre de parts qu’ils détiennent.

L’entreprise (quant à elle) débloque des capitaux qui lui permettent d’investir et se développer.

Ce système est gagnant-gagnant, car si l’entreprise croit, elle prend de la valeur et les actionnaires font un bénéfice, car les parts qu’ils détiennent valent plus cher.

Il existe 2 types grands type d’actions :

  • les actions dites « de rendement » qui offrent des dividendes élevés
  • Les actions de « croissance » qui ont tendance à prendre de la valeur avec le temps

Mais alors, comment s’enrichir grâce aux actions ?

Partie A Styles perdants

Suivre un gourou autoproclamé

La méthode consiste à suivre les préconisations des journaux spécialisés, des newsletters, des articles …. Certes, il est possible que certains conseils diffusés par ces canaux soient pertinents néanmoins, ils sont trop nombreux pour tous être tous suivis et analysés. De plus, les personnes ou organismes à l’origine des préconisations auraient plus tendance à faire du quantitatif que du qualitatif. Comme le dit Alan Cox un programmeur de Linux, « Je pense que le mieux est de faire beaucoup de prévisions. Les gens oublieront celles où je me suis trompé et s’émerveilleront sur le reste »,

Se croire visionnaire

A/ sur la macroéconomie (approche « top-down »)

Ce style d’investissement consiste à faire des prévisions sur l’évolution de l’économie globale puis de les décliner au niveau des actions. Pour l’auteur ce style est perdant pour 2 raisons :

  • La difficulté du timing d’achat.
  • Indépendance entre cycle économique et marché actions

En fait, le marché actions est soumis à trop de forces différentes pour être analysé précisément. Il dépend entre autres :

  • L’état du cycle économique
  • Le niveau et la pente de la courbe des taux d’intérêt,
  • Le contexte en matière d’inflation
  • L’attitude bienveillante ou non de l’État envers les entreprises et les actionnaires (fiscalité, incitations…)
  • Les ruptures technologiques
  • la psychologie des foules….
B/  sur l’évolution d’une action particulière (approche « bottom-up)

Le risque avec cette méthode est que l’analyse et la prévision soient bonnes, mais que l’information soit déjà intégrée dans le prix de l’action ou qu’il y ait une erreur lors de l’estimation de son impact sur le business.

Se baser exclusivement sur l’analyse technique – Penser que le graphique du cours aide à prévenir l’avenir

L’adepte de ce troisième style perdant effectue une prévision sur l’évolution du cours de l’action en se basant sur le comportement passé de l’action. À partir du graphique d’évolution du cours de l’action ou d’un indice, il cherche à identifier différentes figures/tendances pour en déduire ses mouvements futurs. L’erreur de ce style est de n’attacher aucune importance à l’entreprise sous-jacente. Comme le dit bien Warren Buffet : « Si le jeu se réduisait à connaître le passé, alors les gens les plus riches seraient les libraires. »

Acheter quand tout le monde pense que ça va monter (et inversement…)

Une citation de Warren Buffet (encore lui) illustre bien pourquoi ce style d’investissement est dangereux : « Vous n’avez pas raison parce que d’autres sont d’accord avec vous. Vous avez raison parce que vos faits sont exacts et que votre raisonnement est juste. »

Vouloir être le premier à posséder une action à la mode

L’adepte de ce style cherche à acquérir des parts des entreprises qui entrent en bourse. Or pour l’auteur, les introductions boursières peuvent être un piège. De nombreux exemples comme : les introductions en bourse de Facebook ou Uber le montrent.

 

Partie B Styles intermédiaires

Pour Julien Delagrandanne, ces 2 styles peuvent être appliqués dans un esprit d’investissement sain, non spéculatif, et être rentables. Néanmoins, ces stratégies échouent à égaler les styles gagnants, soit :

  • parce que la stratégie expose l’investisseur à des risques non négligeables d’erreur en raison de sa difficulté de mise en œuvre.
  • Parce qu’il s’agit d’une méthode potentiellement efficace, mais qui ne peut constituer un style à elle seule, car elle ne peut être appliquée à l’intégralité d’un portefeuille.
  • Parce que c’est une stratégie globalement correcte, mais qui a le défaut d’être intrinsèquement inférieure aux styles gagnants.

L’approche séculaire du marché

« L’approche séculaire du marché consiste à posséder un portefeuille diversifié, couvrant l’ensemble des secteurs d’activités, et constitué d’actions de Sociétés de taille significative achetées à un prix raisonnable. »La stratégie consiste à investir dans des tracker (des ETF) ou à acheter des actions de grandes sociétés dans 10 secteurs d’activités :

  • Énergie (Total, Royal Dutch Shell, Exxon Mobil…)
  • Consommation non discrétionnaire (Danone, Coca-Cola, Colgate…)
  • Services financiers (CréditAgricole, AXA, Bank of America…)
  • Santé (Sanofi, Medtronic…)
  • Technologies l’information (Microsoft, Intel, Hewlett Packard…)
  • Matériaux de base (Dupont de Nemours, Lafarge…)
  • Industrie (Saint-Gobain…)
  • Consommation discrétionnaire (Peugeot, SEB…)
  • Télécommunications (France Telecom, Telefonica…)
  • Services aux collectivités (EDF, GDF, Enel…)

Cette approche nécessite une diversification géographie qui ne se limite pas qu’à des sociétés françaises. L’avantage de ce style est qu’il nécessite que quelques suivis et rééquilibrages par an et demande donc peu de temps et d’effort. C’est une stratégie d’investissement passive avec un bon ratio d’efficacité.  L’auteur l’a classé en tant que style intermédiaire simplement parce qu’il existe des styles offrant une meilleure rentabilité.

À titre indicatif, j’emploie personnellement cette stratégie d’investissement. Si vous souhaitez avoir plus d’information sur le sujet, je vous recommande la lecture du livre Épargnant 3.0 d’Édouard Petit.

Acheter ce que l’on connait

Il s’agit de chercher à investir dans des actions pour lesquelles on possède des connaissances spécifiques sur un marché, ses tendances ou ses modes. Par exemple

  • Un médecin peut observer de façon privilégiée la force commerciale des laboratoires pharmaceutiques
  • Un fonctionnaire de collectivité territoriale peut observer les entreprises de traitement des déchets ou de gestion des eaux, etc.
  • En travaillant au sein d’une entreprise. Il est possible de comprendre les forces et faiblesses des entreprises concurrentes, les atouts ou lacunes de ses fournisseurs ou de ses clients.

Ces connaissances privilégiées peuvent permettre d’anticiper les tendances de sorte à acheter et vendre les actions au bon moment. Néanmoins, ce style sera insuffisant pour construire un portefeuille complet et diversifié. Cette méthode représente donc un style intermédiaire qui peut être utilisé en complément d’un style gagnant pour agrémenter la marge du portefeuille.

Partie C Styles gagnants

Points communs des styles gagnants

 Investissement plutôt que spéculation

Un investisseur qui adopte un style gagnant raisonne avec une optique « business ». Son objectif est de faire un bénéfice soit grâce aux dividendes, soit en revendant une action qui a pris en valeur.

L’hypothèse des marchés non efficients.

Les deux styles gagnants reposent sur l’hypothèse des marchés non efficients. Un marché non efficient signifie que le prix d’une action ne reflète pas toujours la valeur intrinsèque (c’est-à-dire la valeur réelle du bien). Cette hypothèse est en désaccord avec la théorie moderne du portefeuille qui considère que le prix de l’action est juste, car il intègre toutes les informations disponibles à un moment donné. Or pour Julien Delagrandanne, le prix d’une action ne reflète pas forcément la valeur réelle, car les vendeurs ou acheteurs agissent pour des raisons indépendantes de la valeur intrinsèque du business sous-jacent. Ces derniers peuvent spéculer, adopter un comportement moutonnier, ou même vendre, car ils ont besoin de cash, etc.

Le concept de marge de sécurité

L’investisseur qui adopte un style gagnant achète des titres en dessous de leur valeur réelle puisqu’il considère que le cours de l’action rejoindra la valeur intrinsèque sur le long terme. Cette approche offre une certaine marge de sécurité puisque l’écart entre le prix d’achat et le prix réel du marché induit un potentiel bénéfice à la revente.

Le style « value » pur / « investissement dans la valeur »

Le style « value » a été adopté par les célèbres investisseurs Benjamin Graham et Warren Buffet. Cette stratégie permettrait « d’obtenir un rendement au-dessus de la moyenne pour un risque en dessous de la moyenne ». Il existe 2 méthodologies :

Style value « top-down » : acheter des Sociétés leaders quand le marché est globalement bas

Cette stratégie consiste à investir dans de grandes sociétés durant des périodes de dépression. L’objectif est d’acheter des titres d’entreprises leader de leur secteur lorsque le marché est globalement bas puis attendre que les prix remontent au fur et à mesure que ces entreprises font face à la crise. L’idée derrière cette stratégie est que les sociétés leader de leur secteur seraient plus aptes à surmonter les crises.

Style value « bottom-up » : acheter des Sociétés individuelles décotées

Cette stratégie nécessite plus de travail, car elle fait appel à des connaissances comptables. L’objectif est d’acheter des sociétés individuelles décotées et de les revendre lorsque la décote disparait et que le prix reflète la valeur intrinsèque. Il s’agit de se constituer un portefeuille diversifié de petites valeurs dépréciées. L’auteur donne l’image d’un acheteur qui écume les brocantes de petits villages. Il chasse les objets dont les vendeurs ignorent qu’ils auraient une valeur significative aux yeux des antiquaires.

Le style « croissance & avantages concurrentiels à prix raisonnable »

Le style « croissance & avantages concurrentiels à prix raisonnable » consiste à acheter des actions de qualité dont le business sous-jacent a des perspectives de profitabilité supérieures à la moyenne. Autrement dit, l’objectif du style « croissance » est de se constituer un portefeuille concentrant un panel d’entreprise à fort potentiel de croissance.

L’auteur propose de se baser sur 15 questions de Philip Fisher pour identifier d’excellentes entreprises de croissance :

L’investisseur adoptant ce style « croissance » vend ses titres sous 3 conditions :

  • Si des faits tangibles conduisent à penser qu’il y a une erreur d’analyse sur les perceptives de croissance
  • Si un des investissements a tellement bien fonctionné qu’il pèse désormais un poids disproportionné relativement à l’ensemble du portefeuille.
  • S’il existe une meilleure opportunité pour investir

Partie D Mise en pratique des styles gagnants

La boite à outils que propose l’auteur s’articule autour de trois grands thèmes :

  • Les ratios utiles pour déterminer la cherté ou la qualité d’une action
  • Les méthodes d’estimation de la valeur intrinsèque
  • Les connaissances pour déterminer les avantages concurrentiels durables.

Ratios utiles pour identifier des actions pas chères ou de qualité supérieure

L’auteur détaille un panel de ratios et de critères qui peuvent permettre à l’investisseur de cibler les actions qui entrent dans le cadre des styles gagnant. Voici quelques points de repère donnés par l’auteur pour trier les cibles d’achat potentielles :

  • Price to Book < 1,5 (plutôt style value)
  • Dettes nettes sur capitaux propres < 1,5 à 2, ou critère sur niveau des intérêts de la dette, ou leur taux de couverture par le FCF
  • Historique de hausse des capitaux propres-PER < 15-Price to Book * PER < 22,5 (plutôt style value)
  • EV/ EBITDA < 8-FCF yield> Min (5%, Taux obligation 10 ans + 2%)
  • Historique long de versement de dividendes (20 ans)
  • Historique long de croissance de dividendes-Pay-out ratio toujours inférieur à 1
  • Stabilité du Return On Equity (ROE) dans le temps et ROE > 10 à 12% avec un effet de levier raisonnable (pour chercher des actions de qualité avec avantages concurrentiels, donc plutôt style GARP)
  • Stabilité du Return On Assets (ROA) dans le temps et ROA > 7% (plutôt style GARP)

Méthodes d’estimation de la valeur intrinsèque

L’auteur présente 3 méthodes pour estimer la valeur intrinsèque d’une action :

  • Le Discount Cash Flow (DCF) qui consiste à calculer la valeur des futurs revenus encaissés par l’entreprise
  • Les valorisations d’actifs qui consistent à évaluer les actifs de l’entreprise à leur juste valeur
  • Les méthodes relatives et réflexives qui consistent à comparer les ratios de l’entreprise aux ratios moyens d’un panel d’entreprises du même secteur.

Quelques connaissances pour déterminer les avantages concurrentiels

Il existe 4 sources d’avantages concurrentiels:

  • La supériorité du produit proposé (réelle ou perçue) : Le pricing power. C’est-à-dire la capacité à vendre des produits à prix élevés, sans faire fuir les clients. (ex : Macdonald ou Apple)
  • Le blocage des clients : les coûts de transfert. Il s’agit d’estimer la quantité d’effort que doit fournir le client de l’entreprise pour aller chez les concurrents. (ex : Microsoft)
  • Le blocage des concurrents à travers des licences & brevets ou via « l’effet réseau » (ex : Nestlé)
  • Les coûts faibles qui permettent de proposer un produit ou service à un prix inférieur des prix de la concurrence (processus de production, l’emplacement, l’échelle …) (ex : Samsung, Carrefour…)

Conclusion

On peut retenir 3 points importants :

  • Les styles gagnants possèdent 3 caractéristiques communes :
    • Ils s’appuient sur l’hypothèse des marchés efficients
    • Ses stratégies s’inscrivent dans une optique d’investissement plutôt que de spéculation
    • Ces styles offrent une certaine marge de sécurité.
  • L’investisseur qui adopte un style gagnant s’intéresse :
    • à la valeur intrinsèque des entreprises afin d’acheter les titres qui sont en dessous de leur valeur réelle. Soit il s’intéresse
    • aux entreprises qui ont un fort potentiel de croissance.
  • Adopter un style gagnant nécessite d’apprendre à estimer la valorisation d’une entreprise. Pour ce faire, il faut regarder ses avantages concurrentiels, ses perspectives de croissance, sa profitabilité, sa gestion du risque…

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L’investissement immobilier locatif intelligent (Résumé)

L’investissement immobilier locatif intelligentCouverture - L'investissement immobilier locatif intelligent - Julien Delagrandanne

Julien Delagrandanne a exercé un métier à responsabilité dans le domaine de la finance et de l’énergie. Après s’être forgé une expérience personnelle en investissement et gestion de patrimoine, il a publié plusieurs livres sur le sujet. À travers le livre, l’investissement immobilier locatif intelligent, il partage ses conseils pour investir dans l’immobilier locatif. Il aborde les sujets suivants :

  • La façon optimale d’investir dans l’immobilier
  • Les concepts essentiels à connaitre
  • Des astuces et des pièges à éviter.
  • Une méthode pas-à-pas pour investir
  • L’étude de plusieurs stratégies d’investissements

Pour cette synthèse, je vous propose de reprendre les grands principes contenus dans le livre, en 3 parties : les concepts de base, la stratégie et la mise en pratique.

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Résumé

Les concepts

Évaluer le rendement locatif grâce au rendement locatif « net-net ».

Un investisseur immobilier intelligent va chercher à calculer ce qui atterrit in fine dans sa poche. Pour ce faire, il tient compte des charges, des taxes dans son calcul de rendement. Il peut ainsi calculer le rendement locatif « net-net ».

Considérer l’emplacement

La valeur d’un bien immobilier dépend de son emplacement. Son prix varie en fonction de la ville, du quartier, de la position spécifique dans la rue… La valeur du bien prix est aussi fonction de l’étage, la performance énergétique, la présence d’une terrasse, d’un jardin, d’un balcon… . Pour Julien Delagrandanne, l’appartement idéal se situe au 2ème étage et donne sur la cour.

Comprendre des concepts propres au marché immobilier et à l’économie

  • L’effet de levier
  • La saisonnalité du marché immobilier.
  • Les courbes de Friggit qui permettent de faire le lien entre les prix de l’immobilier et le revenu des ménages
  • La méthode du Discount Cash Flow (DCF) qui permet d’estimer le juste prix d’un bien en considérant les revenus futurs.

Rechercher un cashflow positif

L’objectif de l’investisseur en immobilier locatif est de dégager un bénéfice mensuel sur ses investissements : autrement dit, un cashflow positif. Le cashflow est positif lorsque le montant des loyers encaissés est supérieur à l’ensemble des charges payées.

Un cashflow positif peut être atteint en jouant sur plusieurs paramètres.

  • La durée du crédit immobilier. Pour l’auteur la durée optimale est de 20ans.
  • Le montant du loyer
  • Le montant des charges (notamment les impôts et les prélèvements sociaux)

S’intéresser au rendement entrepreneurial

Il faut comprendre que derrière chaque investissement, il y a un rendement nominal et entrepreneurial :

  • En achetant un bien 100 000€, je peux espérer le revendre 120 000€ sans rien faire dans 10ans. C’est le rendement nominal du capital.
  • En complément, je peux effectuer des travaux pour l’embellir et espérer le revendre 20 000€ de plus. C’est le rendement entrepreneurial.

Le rendement entrepreneurial résulte d’un travail supplémentaire de l’investisseur, par exemple :

  • Effectuer des travaux
  • Gérer les locataires
  • Limiter les vacances locatives
  • Exploiter les options d’optimisation fiscale …

Maîtriser les risques

Selon Julien Delagrandanne, la maîtrise du risque en immobilier repose sur plusieurs principes :

  • Investir sur une optique de long terme. Un investissement immobilier s’effectue généralement sur des périodes supérieures à 10 ans.
  • Préférer une approche pessimiste à une approche optimiste, car durant la durée d’investissement, plusieurs aléas malheureux pourraient survenir.
  • Prévoir un plan B : que faire si des considérations extérieures viennent impacter mon plan A ?

Établir sa Stratégie

Julien Delagrandanne donne 3 étapes pour établir sa stratégie.

1 – Choisir son marché

Il n’existe pas de marché meilleur que les autres. Chaque marché possède ses avantages et ses inconvénients. La principale recommandation de l’auteur est de choisir un secteur proche de son lieu d’habitation afin d’avoir une bonne réactivité.

2 – Connaître son marché et choisir le type de bien visé

De nombreux sites internet permettent d’obtenir gratuitement des informations comme les prix du marché, la demande locative. Ces données permettront d’identifier plus facilement les bonnes affaires du marché ciblé. Pour savoir si un bien est une bonne affaire, l’auteur suggère de mesurer son attractivité en passant une annonce fictive de location en ligne (Le Bon Coin par exemple) afin de comptabiliser le nombre de sollicitations.

3 – Préparer le plan de financement

La recherche de financement est une étape indispensable de l’investissement immobilier intelligent. Alors comme le dit l’auteur :« Préparez-vous à aller voir votre banquier et soignez votre relation avec celui-ci. »

Le livre regorge d’éléments sur le financement comme :

  • La négociation de la délégation de l’assurance emprunteur
  • Le choix entre taux fixe ou taux variable
  • La durée du crédit
  • Le financement à 100% ou à 110%
  • Les idées reçues sur le seuil de 33% d’endettement
  • Le différé d’amortissement en cas de gros travaux

L’un des points les plus importants que l’on peut retenir est que pour obtenir un crédit, il faut démontrer la viabilité de son projet. Pour ce faire, Julien Delagrandanne dépose systématiquement un dossier complet qui présente :

  • Le Business Plan du projet, avec les hypothèses retenues, et les résultats en termes de rendement net-net, de cashflow année par année fiscalité comprise, de Taux de rendement interne, etc.
  • Une situation complète de mon patrimoine au moment de la demande.

La Mise en Pratique

Voyons quelques conseils à appliquer pour chacune des étapes inhérentes à un investissement immobilier locatif :

1 – Trouver la bonne affaire

  • Comparer les opportunités en raisonnant en prix au m²
  • Jouer avec la saisonnalité du marché immobilier : acheter en hiver et vendre en été
  • Identifier les vendeurs pressés, car ils ont tendance à baisser leur prix pour vendre rapidement. Leur annonce porte généralement des indices comme les mentions « urgent », « mutation », « divorce »…
  • Aller où les autres ne cherchent pas, notamment en cherchant des biens à vendre dont l’annonce n’a pas encore été diffusée. Pour les trouver, le réseau peut être d’une aide précieuse. Par exemple, avec un agent immobilier qui vous appelle avant de mettre une annonce en vitrine concierge ou le commerçant qui vous informe qu’une personne du quartier souhaite vendre son bien…
  • Identifier les sources de rendement entrepreneurial ‘cachées’ peut aussi permettre de faire une bonne affaire comme un volume sous-exploité, une amélioration de l’agencement, la création d’une mezzanine…

2 – Effectuer la visite et prendre sa décision

  • Faire un repérage avant la visite, pour en apprendre davantage sur l’emplacement et le quartier.
  • Chercher les sources d’optimisation et de rendement entrepreneurial
  • Identifier et classer les défauts
    • Les défauts facilement réglables
    • Les défauts difficilement changeables
  • Apporter une check-list sur laquelle figure l’ensemble des éléments à vérifier lors de la visite.
  • Rencontrer ses futurs voisins pour obtenir des informations supplémentaires sur le quartier, la vie dans la résidence…
  • Prendre sa décision comme si l’on achetait sa propre résidence principale, en se demandant : est-ce qu’à un moment de ma vie, j’aurais apprécié vivre dans cet appartement ?
  • Calculer le rendement et le cashflow et vérifier qu’ils soient positifs
  • se faire accompagner par son propre notaire dès la signature du compromis

3 -Négocier la bonne affaire

  • Raisonner en « équivalent salaire ».Obtenir un rabais de 1500€ peut paraitre insignifiant par rapport à la valeur d’un bien. Pourtant un montant de 1500€ représente un peu plus d’un SMIC mensuel
  • Faire parler le vendeur pour capter les informations et essayer d’identifier le potentiel de négociation
  • Faire une offre limitée dans le temps en laissant sous-entendre que vous avez un plan B.
  • Montrer le sérieux de son offre en s’appuyant éventuellement sur une simulation de financement
  • Donner les raisons de ses propositions de prix. Comme le dit Robert Cialdini dans le livre Influence et Manipulation, les gens acceptent plus facilement les choses si on leur donne une raison. Résumé du livre  Influence et manipulation – Robert Cialdini

4 – Trouver les sources de rendement entrepreneurial

  • Améliorer le bien en faisant des travaux (réfection des peintures, modernisation de l’équipement…)
  • Augmenter le revenu des loyers ou diminuer les charges
  • Changer la configuration d’un bien
  • Optimiser l’exploitation. L’auteur prend l’exemple d’un appartement à La Rochelle. Pour optimiser son exploitation, l’investisseur peut louer son bien à la semaine aux touristes durant la période estivale et le louer à des étudiants le reste de l’année.
  • Optimiser la fiscalité de l’exploitation

5 – Optimiser la fiscalité de l’exploitation

Dans cette partie, Julien Delagrandanne détaille des stratégies d’optimisation fiscale en présentant les avantages et les inconvénients de chacune d’elles. On peut dégager 3 principes communs :

  • Choisir le type d’optimisation en fonction du type d’appartement.
  • Connaitre les brèches et savoir s’y engouffrer.
  • Préciser dans l’annonce les contraintes liées à la fiscalité de l’exploitation

6 – Mettre le bien en location

L’investisseur a 2 possibilités : la location en direct ou via une agence. Dans le livre, l’auteur présente les avantages et les inconvénients de ces 2 options. Grosso modo, la location de particulier à particulier évitera des frais d’agence, mais sera chronophage. À l’inverse, le fait de louer via une agence engendrera des frais supplémentaires, mais demandera moins d’effort.

7 – Choisir et gérer ses locataires

Pour un investisseur immobilier, il est donc primordial de trouver des locataires sérieux pour limiter les risques d’impayé.

Bien choisir ses locataires.

Le premier filtre se fait lors de la réponse à l’annonce, le second doit être fait lors de la visite et enfin le choix final se fait à l’aide des documents fournis par les potentiels locataires.

Rédiger le bail et gérer la location

La rédaction du bail a une importance capitale, car ce document fixe les obligations légales de toutes les parties prenantes. Pour rédiger le bail, Julien Delagrandanne conseille de prendre un modèle sur internet (gratuit ou payant).

Ne pas faire l’autruche

Il est capital de traiter les problèmes des locataires immédiatement. Le fait de ne pas intervenir peut aggraver les problèmes remontés et dégrader la relation avec le locataire.

Faire des gestes commerciaux comme des cadeaux ou des réductions ponctuelles du loyer

Les gestes commerciaux comme des cadeaux ou des réductions ponctuelles du loyer peuvent permettre de fidéliser les locataires.

Agir rapidement en cas d’impayé

La procédure qu’applique l’auteur en cas d’impayé consiste à monter en pression crescendo grâce à ces relances successives par mail, téléphone, courrier recommandé, voie d’huissier…

Conclusion

En conclusion, je dirais simplement que l’ouvrage de Julien Delagrandanne est un livre riche d’enseignements, ponctué de méthodes et d’exemples sur l’investissement immobilier locatif.

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Reinventing Organizations – Frédéric Laloux (Résumé)

Couverture - Reinventing Organizations – Frédéric Laloux

Après avoir été ingénieur commercial pendant 10 ans, Frédéric Laloux est devenu coach indépendant en entreprise. Dans son livre Reinventing Organizations, il s’intéresse au fonctionnement de nos organisations. Il constate qu’aujourd’hui, les entreprises sont de moins en moins en phase avec nos attentes et besoins. Néanmoins, des sociétés ‘avant-gardistes’ commenceraient à adopter un nouveau modèle d’organisation. Un modèle porteur de plus de sens et avec lequel les individus pourraient exprimer leur plein potentiel.

Pour ce résumé, composé de 3 vidéos, je synthétiserai :

  • l’histoire et le développement de nos organisations.
  • les caractéristiques des entreprises « avant-gardistes », en synthétisant leurs spécificités communes au niveau de leur structure, leur culture ou leurs méthodes de management… .
  • des conseils pratiques pour appliquer les principes sur lesquels s’appuient ses entreprises.

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Résumé

Histoire et Développement de nos organisations

Les 6 premiers stades de développement de la conscience humaine

Pour comprendre le fonctionnement de nos organisations, l’auteur s’intéresser d’abord à l’évolution de la conscience humaine. Il y aurait 7 stades de développement. Par ordre chronologique, il y a d’abord :

  • Le stade réactif – le paradigme InfraRouge. Il correspond au stade où nous étions des chasseurs-cueilleurs. Nous avions alors un comportement proche de celui des animaux.
  • Le stade Magique – paradigme Magenta. Il s’agit du moment où nous nous regroupons en petits groupes et tribus. Nous commençons à développer notre capacité de gérer la complexité (assurer notre sécurité, s’approvisionner efficacement en nourriture…).
  • Le stade impulsif – paradigme Rouge. Il correspond à l’étape où l’homme a entièrement développé son égo. C’est-à-dire qu’il a pris conscience qu’il était un être pensant, unique, mortel et qu’il en était de même pour les autres individus. Les Hommes se regroupent alors autour de valeurs communes et forment les premières chefferies et proto-empires.
  • le stade conformiste – paradigme Ambre. À ce stade, nous commençons à planifier et entreprendre des projets sur plusieurs générations. Nous nous dotons de structures et d’organisation stables, aptes à se développer, où chacun a un rôle défini.
  • le stade de la réussite – paradigme Orange. Nous comprenons que le monde n’est pas fait de règles immuables, mais qu’il est un mécanisme complexe dont il est possible d’étudier et de comprendre les rouages et les lois naturelles. Notre philosophie évolue et devient « plus on comprend comment fonctionne le monde, plus on peut réussir ». C’est l’âge de la raison et de la révolution.
  • Le stade pluraliste – paradigme Vert. Il correspond à la bascule vers une moralité universelle. C’est-à-dire que l’important n’est plus uniquement la réussite pour moi et mes proches, mais une réussite collective.
  • Le stade – paradigme Opale

Les organisations de chaque paradigme

Les fonctionnements des Mafias, des gangs de rue et les milices tribales s’appuient clairement sur la philosophie du paradigme rouge. Les hommes se regroupent autour de valeur commune et forment des chefferies. Les organisations du stade rouge peuvent être symbolisées par une meute de loup. Le chef exerce son pouvoir pour garder ses troupes dans le rang. La peur, l’autorité et la division du travail sont le ciment de ces organisations.

En parallèle, les organisations militaires, les organismes gouvernementaux, l’Église catholique ou les écoles publiques correspondent au modèle Ambre. Ces organisations se caractérisent par des structures stables, capables de perdurer dans le temps où chacun à son rôle. Les tâches sont définies au sein d’une pyramide hiérarchique. L’image qui s’en rapproche le plus est celle d’une armée. L’autorité et le contrôle sont des éléments clef ce genre d’organisation. Les rôles officiels et les processus en sont les caractéristiques.

Encore en parallèle, les groupes multinationaux opèrent selon le paradigme de la réussite. Ces organisations ‘Orange’ se caractérisent par l’innovation et la méritocratie. Elles valorisent le rationalisme et se méfient des émotions. Réussite, croissance et profit sont les maîtres mots. Le symbole pouvant être associé à ce paradigme est un mécanisme.

Pour finir, les entreprises mettant l’accent sur l’autonomie, une culture centrée sur les valeurs et la prise en compte de toutes les parties prenantes (comme par exemple SouthwestAirlines ou Ben&Jerry’s) font partie du paradigme vert. La justice, l’égalité, la communauté, la coopération sont des caractéristiques de ces organisations. Elles peuvent être symbolisées par une famille.

 

L’analyse de l’auteur

 

Frédéric Laloux constate qu’il n’y a jamais eu autant d’organisations opérant au sein d’autant de paradigmes différents en même temps. En effet :

  • les organisations du stade Impulsif Rouge existent toujours, mais à la limite de la légalité
  • Le Conformisme Ambre est encore fortement présent dans les organismes très hiérarchisés
  • Le paradigme de la Réussite Orange est clairement le paradigme dominant des entreprises actuelles
  • Le pluralisme Vert commence à émerger

 

L’auteur explique aussi que les changements de paradigme surviennent lorsque notre vision du monde ne permet pas d’apporter de réponse à un défi vital.

La situation actuelle est un excellent exemple. Le paradigme orange (=le paradigme dominant) induit malheureusement « l’innovation folle » et la société de consommation. Nous cherchons la croissance et le profit. Cette philosophie et ce mode de vie engendrent une crise environnementale et une accentuation des inégalités sociales entre les individus… . Pour faire face à ces problématiques, nous voulons des organisations plus juste, plus équitables, plus respectueuses de l’environnement et tournées vers une moralité universelle. Nous délaissons ainsi progressivement le paradigme orange et nous adoptons la philosophie pluraliste verte.

A ce propos, l’auteur ne considère pas le paradigme vert comme la finalité. Selon lui, nous serions aux prémices d’un 7ème stade de développement : le paradigme évolutif Opale.

 

Le stade évolutif Opale

Pour Frédéric Laloux, ce paradigme correspond à l’accomplissement de soi (le dernier échelon de la pyramide de Maslow), voire même au niveau supérieur, celui de « la transcendance de soi ». Il s’agit de notre motivation à faire avancer une cause qui nous dépasse.

Ce paradigme Opale possède des caractéristiques propres :

  • Maitriser les peurs de l’ego en acceptant l’imprévu, l’échec et l’imperfection…
  • Chercher à « bien vivre »
  • Rester fidèle à ses valeurs
  • Accepter l’adversité, car elle est source de connaissance et de croissance.
  • Faire preuve de sagesse
  • Dépasser l’opposition entre jugement et tolérance
  • Vivre en harmonie avec la nature
  • Rechercher l’authenticité

 

Structure, mode de fonctionnement et culture des entreprises ‘Opale’

Frédéric Laloux a étudié une douzaine d’entreprises Opale. Pour en citer que quelques-unes :

  • L’entreprise française FAVI – secteur de l’industrie automobile (fonderie) – env. 400 employés
  • L’entreprise néerlandaise Buurtzorg – secteur de la santé (soins à domicile) – env. 10 000 employés
  • L’entreprise américaine Morning Star – secteur de l’agroalimentaire (transformation de la tomate) – env. 400 employés
  • L’école alternative allemande ESBZ

 

Toutes ces organisations ont un point commun : elles fonctionnent selon le paradigme évolutif Opale qui s’appuie sur 3 avancées majeures :

  • L’autogouvernance
  • L’affirmation de soi
  • La raison d’être évolutive

L’autogouvernance

L’autogouvernance repose sur plusieurs caractéristiques :

  • Il n’y a pas de hiérarchie verticale (hiérarchie de pouvoir). Au sein des entreprises, cela se traduit par la limitation de l’encadrement intermédiaire et des fonctions ‘support’. Les organisations se concentrent là où est créée la valeur. Par exemple la planification, le contrôle qualité, la gestion RH sont limités au strict minimum, car elles n’apportent pas de valeur pour le client.
  • La confiance est au cœur de la philosophie.
  • La gestion des projets est simplifiée. Les entreprises Opale ont tendance à privilégier des groupes de travail volontaire (sans organigramme ni intitulé de poste). Par exemple, dans la société Sun Hydraulics les projets sont menés de façon naturelle et fluide. Les ingénieurs travaillent sur le sujet qu’ils jugent le plus important, le plus urgent et le plus sympa à faire. Il n’y a aucun formalisme (pas de planning, pas de budget, pas de suivi des indicateurs…). Le manuel des salariés de l’entreprise illustre parfaitement cette philosophie. En voici un petit extrait : « comme vous l’avez compris à présent, vous n’avez pas été embauchés pour exécuter les tâches spécifiées par une description de poste. Vous avez été embauchés pour chercher en permanence la tâche la plus créatrice de valeur que vous puissiez accomplir ».
  • Grande d’autonomie. Comme l’a dit Albert Einstein, « Tout ce qui est vraiment grand et enthousiasmant a été créé par des individus qui ont eu la possibilité de travailler
  • La prise de décision se fait généralement grâce à la sollicitation d’avis. N’importe qui peut prendre une décision, cependant, la personne qui décide doit préalablement solliciter l’avis de ceux qui sont concernés par la décision et éventuellement des spécialistes du sujet. Ce mode de fonctionnement serait très efficace pour gérer les achats, les investissements et même les situations de crise. Voici un exemple qui illustre ce concept. Lorsque l’entreprise FAVI a été confrontée à une baisse de ses demandes. Une des solutions envisagées était de se séparer des salariés en CDD. Devant ce choix difficile, le directeur est descendu dans l’usine pour exposer le problème et recueillir des avis et éventuellement d’autres propositions. Finalement, une solution élégante a été trouvée. L’ensemble du personnel a décidé de baisser temporairement leur salaire pour éviter de licencier les personnes en CDD.
  • La Transparence de l’information. Dans les organisations « Opale », les informations et données sont partagées à tous, même les plus sensibles comme les données financières, les rémunérations ou la performance des équipes… 
  • Les organisations « Opale » s’arment de processus de résolution de conflit structuré. L’auteur a observé des processus de résolution quasiment similaires dans les entreprises étudiées. Les problèmes se règlent d’abord entre les personnes concernées. Si aucune solution n’est trouvée, un homologue de confiance intervient pour servir de médiateur. S’il n’y a toujours pas de solution alors il y a une médiation devant un jury.
  • Une grande liberté est accordée pour la définition des rôles et l’allocation des ressources. Par exemple dans l’entreprise Holocracy, quiconque pense qu’il y a lieu de créer, d’amender ou de supprimer un poste peut solliciter une prise de décision sur le sujet. Les salariés ont ainsi une très grande responsabilité.
  • La motivation intrinsèque est le pilier pour la gestion de la performance au niveau des équipes. « Quiconque poursuit un objectif qui a du sens, et qui a le pouvoir de décision et les ressources nécessaires, n’a guère besoin qu’on lui prodigue des paroles d’encouragement ni qu’on surdimensionne ses objectifs. » Comme l’a mis en évidence Daniel Pink dans le livre « La vérité sur ce qui nous motive« , nous sommes motivés d’une part par les récompenses extérieures, mais surtout par le plaisir réaliser une tâche qui a du sens.
  • La rémunération et les incitations financières se basent sur une règle : réduire les inégalités de rémunérations. Pour cela il y a une fixation individuelle des salaires et un contrôle par les pairs. De plus, il n’y a généralement pas de prime, mais une participation aux bénéfices pour tous.

 

La quête de plénitude (affirmation de soi)

Faire tomber le masque et être pleinement soi-même

L’auteur constate que dans les organisations actuelles, l’Homme a tendance à porter un masque et ne pas être pleinement lui-même. Il aurait tendance à :

  • Séparer sa vie professionnelle et sa vie personnelle
  • Masquer ses émotions par peur qu’elles soient mal interprétées
  • Taire la voix intérieure qui aurait envie de dire autre chose

Ce comportement servirait, avant tout, à nous protéger. Malheureusement, il serait aussi responsable d’un mal-être intérieur puisqu’en agissant de la sorte nous ne sommes pas en phase avec nos désirs intrinsèques. Ce comportement pourrait en partie expliquer pourquoi tant de gens sont insatisfaits de leur travail.

Les organisations « Opale » s’attaquent au problème en mettant la quête de plénitude au centre de leur fonctionnement. Pour nous inciter à être pleinement nous-mêmes, elles s’appuient sur plusieurs principes.

Les principes sur lesquels reposent la quête de plénitude

La maîtrise de l’égo

Maîtriser son égo peut correspondre au fait de prendre de la distance avec notre besoin d’avoir raison afin de pouvoir entendre et respecter le point de vue d’autrui. Cela passe par le fait de faire la distinction entre nos pensées (ce qui se passe dans notre tête) et nos comportements (ce que l’on dit ou fait).

Promouvoir l’humanité au travail

Les organisations « Opale » proposent généralement :

  • des formations sur les valeurs et les règles de base de la société
  • des temps de discussion
  • des réunions ou des journées dédiées aux valeurs
  • des enquêtes de satisfactions annuelles …
Développer des espaces et temps de recueillement

Les entreprises Opale proposent des activités comme :

  • la méditation, la prière ou la marche dans la nature
  • des temps d’introspection en groupe
  • du coaching
 Traiter les problèmes et les conflits.

 Pour que nos organisations s’améliorent, nous devons prendre le risque de dire la vérité et apprendre à traverser les conflits qui peuvent en résulter.

Intégrer les préoccupations environnementales et sociales

Les dommages que nous faisons subir à l’environnement deviennent plus qu’une préoccupation intellectuelle. Au lieu de se demander « combien cela va-t-il coûter ? », les organisations « Opale » se posent une question plus profonde et plus personnelle « qu’est-ce qui est juste de faire ? ».

Les sagesses traditionnelles affirment lorsqu’on agit de façon profondément intègre, l’univers entier nous soutient.

Exemples d’application des principes

  • Les horaires fixes sont supprimés pour favoriser l’autonomie
  • Des processus d’intégration centrés sur les valeurs, l’autonomie et la raison d’être évolutive sont mis en place pour aider les nouveaux embauchés à comprendre leur nouvel environnement professionnel et à y naviguer.
  • Les collaborateurs participent à la création d’une culture partagée
  • Du coaching et des ateliers de développement personnel sont proposés pour aider les salariés
  • Les réussites sont célébrées
  • Les feedbacks et le management de la performance sont tournés vers les relations gagnant-gagnant.

La raison d’être évolutive

Pour comprendre ce concept, il est d’abord nécessaire de s’intéresser à la finalité des entreprises selon leur stade d’évolution.

  • Les entreprises au stade Orange peuvent être représentées par le modèle actionnarial. Leur objectif est de générer du profit, réussir, battre la concurrence et être le meilleur. La croissance est la finalité de l’entreprise
  • Avec le modèle pluraliste vert, la finalité de l’entreprise est de se mettre au service de toutes les parties prenantes (et non pas uniquement des actionnaires).
  • Au stade Opale, l’entreprise devient une entité indépendante. Les parties prenantes deviennent les intendants qui œuvrent pour réaliser le projet de l’entreprise. Ainsi, le projet devient la finalité et la raison d’être de l’entreprise.

Pour illustrer la philosophie de la raison d’être évolutive, je vais essayer de reprendre comment elle se traduit sur différents segments.

La concurrence, des parts de marché et de la croissance

Au niveau de la concurrence, des parts de marché et de la croissance, voilà ce que dit le livre : « La réponse est étonnamment simple :  quand une entreprise vit réellement pour son projet, elle n’a pas de concurrents. ». La croissance est nécessaire uniquement si elle permet au projet de se réaliser à une plus vaste échelle. Cependant, la croissance n’est jamais un objectif en soi.

Profit

Les organisations « Opale » se concentrent sur le fait de répondre à un besoin humain. La rechercher du profit passe au second plan et l’argent n’est que le résultat de la valeur créée.

Une phrase de texte résumé bien les 2 principes précédents :« Quand une entreprise a une vision claire de son projet, le monde extérieur vient frapper à sa porte pour lui faire des propositions. » 

Le processus stratégique

Il n’y a pas de processus stratégique dans les entreprises Opale. En revanche, tout le monde a un sens aigu et clair du projet de la société et une vision générale de la direction qu’elle pourrait prendre.

Offre produit et marketing

L’approche marketing est également simpliste. Les organisations « Opale » se contentent de se mettre à l’écoute de ce qui paraît la bonne offre. Le marketing se résume à une formule : voici notre offre. En ce moment, nous sentons que c’est ce que nous pouvons faire de mieux. Nous espérons que cela vous plaira.

Planning, budgets et contrôle

Les organisations « Opale » s’orientent vers des solutions réalistes et des itérations fréquentes. Pour répondre à des problématiques complexes, elles considèrent qu’il suffit d’être réactif et impliqué. Les objectifs, les budgets et le contrôle imposent un cadre qui s’oppose à la recherche d’agilité.

La culture de l’entreprise

La culture correspond à la façon dont les choses se font spontanément, sans qu’on ait besoin d’y penser. Les entreprises Opale essayent de créer une culture très forte. Pour ce faire, elles mettent en place de nouvelles composantes comme :

  • des pratiques qui encouragent les comportements spontanés
  • des figures d’autorité qui donnent l’exemple ….

Une philosophie partagée de tous

La raison d’être évolutive « Opale » doit transparaître à la fois dans :

  • les mentalités et les opinions des individus
  • les comportements
  • les processus et le mode de fonctionnement de l’entreprise ainsi que
  • la culture de l’entreprise

Les conditions et pratiques nécessaires à la réussite des entreprises Opale

2 Conditions nécessaires à la réussite des entreprises Opale

Directeurs et Actionnaires : Incarner la vision Opale

Les dirigeants doivent être un modèle exemplaire de comportement. Ils doivent incarner les trois révolutions Opale (l’autogouvernance, la plénitude et la raison d’être). En ce sens, l’auteur explique que le défi le plus difficile à relever pour les dirigeants est le fait de combattre la pulsion de garder le contrôle. Au même titre que les dirigeants, les actionnaires doivent aussi partager la vision et ses valeurs.

S’appuyer sur des principes simples et justes

2 exemples pour illustrer ces propos :

  • L’entreprise RHD fonctionne autour de 3 postulats centraux :
    • Tout le monde est d’égale valeur ;
    • (sauf preuve du contraire) tout le monde est fondamentalement bon
    • il n’y a jamais une seule bonne façon de résoudre les problèmes qui se posent dans l’entreprise
  • La société Morning Star s’appuie sur deux principes :
    • Les individus n’ont pas besoin d’être forcés ni contraints pour travailler ensemble
    • les individus tiennent leurs engagements.

Des pratiques pour créer une entreprise Opale

Trois pratiques en lien avec l’autogouvernance

  • Inciter à la sollicitation d’avis. Cette pratique est un pilier dans le fonctionnement de l’entreprise FAVI. Dans la 2ème partie nous avons vu que le directeur de l’usine descendait dans l’atelier pour exposer les problèmes et recueillir des avis de tous les salariés. Pour citer un nouvel exemple, les commerciaux de l’entreprise FAVI ont aussi sollicité l’ensemble des opérateurs pour essayer de faire face à une commande imprévue qui ne pouvait à priori ne pas être honorée. Grâce à cette sollicitation d’avis, une solution simple et juste a été trouvée pour satisfaire le client : des volontaires se sont proposés pour travailler le WE sur cette commande. Leur seule condition été de pouvoir compenser les heures supplémentaires travaillées (condition qui a été acceptée).
  • Développer un mécanisme de résolution des conflits. Les entreprises étudiées ont des processus assez similaires. En cas de conflit, une rencontre en tête-à-tête est organisée entre les personnes concernées. Si une solution n’est pas trouvée, un homologue de confiance intervient pour servir de médiateur. Si une solution n’est toujours pas trouvée, la médiation se fait devant un jury.
  • Mettre en place une évaluation des collaborateurs par des pairs et/ou des processus salariaux. Par exemple l’entreprise Holacracy One utilise une méthode de notation originale. Une fois par an, tous les collaborateurs évaluent tous leurs collègues grâce à 2 questions :
    • Cette personne apporte-t-elle une contribution supérieure ou inférieure à la mienne ?
    • Cette personne dispose-t-elle de bons éléments pour m’évaluer ?

Un algorithme compile ensuite les réponses, analyse les résultats et propose un classement sur la contribution des salariés. Les personnes les plus travailleuses et compétentes se retrouvent en haut de la liste et les moins expérimentés gravitent en bas. L’avantage est que le système tient compte de l’avis de l’ensemble du personnel et non pas que de l’avis des managers.

Quatre pratiques en lien avec la plénitude

  • Mettre en place les règles de base d’un espace protecteur. L’entreprise RHD, par exemple, a rédigé une charte des droits et des responsabilités des salariés et des clients. Le document a été coécrit avec tous les collaborateurs de l’entreprise et il est régulièrement mis à jour. Morning star a également mis en place un document similaire appelé les Principes de collaboration.
  • Installer des locaux professionnels colorés, chaleureux et décalés. À l’image des locaux de l’entreprise Zappos (une entreprise spécialisée dans la vente de chaussure en ligne).
  • Proposer un processus d’intégration conséquent. Par exemple chez Sun Hydraulics, les nouvelles recrues (quelques soit leurs rôles) comment par une « tournée de la production ». Elles passent de 1 à 4 mois en usine pour découvrir le fonctionnement au quotidien de l’entreprise.
  • Renouveler les méthodes de réunion. L’entreprise Holocracy a mis en place un processus de décision puissant et structuré. N’importe quel salarié peut créer, amender ou supprimer un rôle dans l’entreprise, pour cela il suffit de l’inscrire à l’ordre du jour d’une réunion. La réunion se déroule alors ainsi :
    • 1 – Présentation de la proposition. La personne à l’origine de la réunion énonce sa proposition et le problème qu’elle tente de résoudre
    • 2 – Clarification. Il y a ensuite une phase de clarification durant laquelle tout le monde peut obtenir davantage d’information
    • Tournée des réactions. Chacun peut réagir à la proposition. À ce stade, les discussions et recherches de solutions sont interdites.
    • Amendement et clarification. L’organisateur peut clarifier et amender sa proposition
    • Tournée des objections. L’objectif est de répondre à la question « Y a-t-il selon vous une raison pour que l’adoption de cette proposition soit nocive ou nous fasse reculer ? S’il n’y a pas d’objection, la proposition est adoptée, sinon il y a une phase d’intégration
    • Intégration. Il s’agit d’une discussion ouverte pour essayer de lever ses objections.

 

Deux pratiques en lien avec la raison d’être

  • Le recrutement. L’objectif du recrutement est de vérifier si la nouvelle recrue et l’entreprise sont faites pour voyager ensemble. Une pratique de l’entreprise Zappos illustre bien cette philosophie. La société offre 3000 dollars aux nouveaux embauchés s’ils décident de démissionner au cours des 4 premières semaines d’essai. L’idée est qu’il vaut mieux pour tout le monde de ne pas continuer un mariage qui n’a pas de sens. Chose incroyable, la culture de l’entreprise fait qu’il n’y a que 1 à 2% des nouveaux embauchés qui prennent le chèque et s’en vont. De plus si le taux est trop proche de zéro, l’entreprise augmente le montant. Pour l’entreprise, c’est un excellent moyen de mesurer son attractivité.
  • Le rituel de la chaise vide. Il s’agit d’une méthode pour représenter le projet et les intérêts de l’entreprise. Chez Heiligenfeld (un centre hospitalier), les participants d’une réunion peuvent à tout moment faire tinter des cymbales. Les participants sont alors invités à se poser la question : « suis-je au service du sujet de la discussion et de l’entreprise ?»

 

Conseils pour transformer une entreprise existante

 

Le premier conseil de l’auteur est de commencer par mettre en place une seule des 3 révolutions pour ne pas provoquer un bouleversement trop brutal.

Créer les conditions de l’autonomie (« self-management »)

  • Choisir un dirigeant qui inspire confiance
  • Allouer du temps à la transition vers l’autogouvernance.
  • Favoriser la transparence de l’information
  • Se préparer à gérer la résistance de l’encadrement moyen et supérieur. Les cadres ont de fortes chances d’être réfractaires à l’autogouvernance, car elle représente une perte de leur pouvoir d’autorité.
  • Supprimer les fonctions supports (service qualité, service planning…)
  • Stimuler l’émulation des collaborateurs. Par exemple, en mettant les équipes au défi de dresser un plan, de se fixer des objectifs et d’établir un budget.

Créer les conditions de la plénitude

  • Créer des occasions pour que chacun puisse faire connaissance avec les autres à un niveau plus profond, car mieux on connaît les autres, plus il est facile d’être soi-même.
  • Définir des valeurs et des lignes de conduite dans le but de créer un espace d’interaction où l’on se sent à l’abri.
  • Faire du lieu de travail un environnement propice au rire, à la créativité et au bien-être
  • Proposer des formations personnelles et collectives sur des thèmes liés à la plénitude

Créer les conditions de réalisation de la raison d’être Évolutive

En fait, la raison d’être évolutive EST le projet de l’entreprise. Or, si ce projet est suffisamment plaisant et attractif, les gens œuvreront pour lui. Pour citer les mots du texte : « Au plus profond de soi, tout le monde rêve d’un travail qui soit au service d’une raison d’être utile au monde ; Tous les processus qui mettent cette raison d’être au cœur de la prise de décision seront très probablement accueillis avec joie même s’ils paraissent étranges au départ. »

Conclusion

Le contenu du livre porte sur de nouveaux modèles d’organisation qui s’appuient sur les principes du paradigme Évolutif Opale.

Nous avons vu dans la première partie qu’il existe plusieurs paradigmes. Ils correspondent aux grands stades de développements de la conscience humaine. À ce propos, le fonctionnement de nos organisations se calquerait sur la philosophie de ces stades de développement.

Suite à l’étude de plusieurs sociétés avant-gardistes opérant selon le dernier paradigme Frédéric Laloux a identifié 3 caractéristiques communes à leur réussite :

  • Elles prônent l’autogouvernance
  • Elles favorisent la quête de plénitude (c’est à dire le fait de s’affirmer au travail et d’être pleinement soi-même).
  • Elles mettent le projet de l’entreprise (= autrement dit sa raison d’être) au cœur de l’équation.

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Lien affilié Amazon : Reinventing organizations – Frédéric Laloux

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Retour sur la page du projet P04 – Résumés de livre

107 principes immobiliers – Bruno Rako (résumé)

Dans le livre 107 principes immobiliers, Bruno Rako démocratise le concept d’immo-preneur et donne les bases pour investir et s’enrichir avec l’immobilier.

Après une école d’ingénieur et une grande école de commerce, Bruno Rako s’est découvert une passion pour l’investissement immobilier. Il s’est formé auprès d’autres investisseurs puis s’est spécialisé dans les immeubles de rapport puis il a fondé une plateforme web (www.InvestImmoClub.com) pour faciliter le partage d’expériences sur l’investissement immobilier.

Dans son livre (qui s’adresse avant tout aux débutants), il partage des pistes pour générer des revenus complémentaires via l’immobilier, notamment grâce à la location. Il appuie ses conseils par des exemples concrets qu’il a recueillis auprès d’un panel d’investisseurs.

Ses astuces se découpent en 6 thématiques :

  1. Comprendre l’économie immobilière pour booster sa stratégie d’investissement.
  2. Dompter les concepts bancaires et fiscaux comme un pro.
  3. Maîtriser les travaux pour faire d’excellentes affaires.
  4. Devenir un excellent gestionnaire locatif de son patrimoine.
  5. Appliquer les méthodes efficaces pour optimiser son temps.
  6. Adopter le mental des Immo-Preneurs à succès.

Pour cette synthèse, j’ai repris les principaux conseils que partage Bruno Rako dans chacune de ces 6 thématiques.

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Résumé

Comprendre l’économie immobilière pour booster sa stratégie d’investissement

La première chose pour investir dans l’immobilier est la nécessité de maitriser certains principes financiers.

  • Comprendre la différence entre un actif et un passif. Pour rappel, un actif représente tout ce qui rapporte de l’argent (une voiture de collection, un business, un placement qui offre des dividendes…). À l’opposé, un passif correspond aux dettes et tout ce qui perd de la valeur avec le temps
  • Diversifier ses investissements. L’investisseur ne doit pas mettre tous ses œufs dans le même panier. En complément de immobilier, Bruno Rako recommande, par exemple, le « lazy investing » (c.-à-d., l’investissement boursier passif). Pour plus d’information sur le sujet, je vous renvoie au résumé du livre Épargnant 3.0 d’Édouard petit. .
  • Raisonner en prix/ m²et résultat net
  • Privilégiez le cash-flow à l’appréciation du bien. C’est-à-dire qu’on cherche à dégager de l’argent tous les mois plutôt qu’espérer une plus-value à la revente.
  • Comprendre que le profit se fait toujours à l’achat. Les immo-preneurs cherchent à acheter en dessous du prix du marché.
  • Essayer d’augmenter la valeur du bien.
    • Diviser un bien (créer 2 studio dans un T3, diviser le terrain d’une maison,
    • Optimiser les volumes non exploités (construire un mezzanine, veranda…)
    • Modifier la nature du bien (transformer une surface commerciale en surface résidentielle, transformer une maison unifamiliale en colocation)
    • Réaliser des travaux d’amélioration
  • Toujours penser à la revente. Les biens immobiliers se conserveraient en moyenne une dizaine d’année.
  • Essayer de mutualiser les risques (le risque d’impayé, le risque de vacance locative et les risques de dommage sur un bien)
  • Comprendre la saisonnalité du marché immobilier. À cause de l’offre et la demande, l’achat est plus intéressant en automne et en hivers et la vente est intéressante au printemps et durant l’été.
  • Comprendre pourquoi l’immobilier a tendance à prendre de la valeur sur le long terme. Les 4 principaux facteurs avancés dans le livre sont :
    • La rareté des terres
    • L’inflation
    • La hausse des salaires
    • La démographie

Dompter les concepts bancaires et fiscaux comme un pro

Les concepts bancaires

  • Réduire au maximum son apport personnel. Contrairement à une croyance très rependue, Il n’est pas nécessaire d’être riche pour investir dans l’immobilier
  • Voir la banque comme un partenaire qui fournit le financement. Il n’est pas nécessaire d’être fidèle à sa banque surtout si ses tarifs et ses conditions ne sont pas avantageux.
  • Trouver d’abord la bonne affaire, puis chercher le financement
  • Apprendre le vocabulaire financier et immobilier.

Les concepts fiscaux

On peut noter qu’il est assez difficile d’identifier des enseignements spécifiques puisque la fiscalité est en constante évolution. Je ne m’y attarderais donc pas.

Maîtriser les travaux pour faire d’excellentes affaires

Pour Bruno Rako, il est recommandé de :

  • Prendre une marge de 15% pour ces travaux. Si les travaux coûtent 10000€, il vaut mieux prévoir 11500€.
  • Faire établir au moins 3 devis
  • Prévoir des pénalités de retard, en ajoutant par exemple un avenant au devis avec des clauses d’indemnités de retard ou appliquer des pénalités égales aux revenus locatifs perdus.
  • Acheter des matériaux de qualité pour diminuer la fréquence des travaux ou de l’entretien.
  • Préparer une liste d’artisans « référencés ». C’est-à-dire identifier les 2 meilleurs plombiers, électriciens, chauffagistes, menuisiers et serruriers de façon à pouvoir faire appel à eux si besoin.

Devenir un excellent gestionnaire locatif de son patrimoine

Trouver de nouveaux locataires

  • Apprendre à prendre des photos qui mettent en valeur le bien
  • Préparer un plan du bien en 2D puisqu’il apporterait une réelle valeur ajoutée. Sélectionner les locataires rigoureusement.
  • Identifier le profil des candidats. On retrouve plusieurs questions à poser dans les pages du livre :
    • « Quel est l’élément le plus important pour vous dans la recherche du logement ? »
    • « Quel est l’atout numéro 1 du logement que je vous propose ? »
    • « Comment pourrait-on l’améliorer ? »
    • « Recommanderiez-vous ce logement à un ami ? » …

Bref, la rechercher d’un locataire doit se voir comme la recherche d’un partenaire. L’objectif est d’établir une relation gagnant-gagnant dans la durée.

La gestion au quotidien

  • Régler les problèmes des locataires sans tarder. Ne pas agir immédiatement risque d’aggraver le problème et de dégrader la qualité de la relation. Éduquer ses locataires. Pour ce faire, certains propriétaires donnent un petit carnet à leurs locataires dans lequel sont récapitulées les différentes obligations en termes de réparation, les moyens de communiquer et les numéros d’artisans. Certains organisent aussi un point téléphonique tous les trimestres pour savoir s’il y a des choses à faire et des réparations à effectuer.
  • Discuter régulièrement avec ses locataires.
  • Offrir des cadeaux à ses locataires pour les fidéliser.

Appliquer les méthodes efficaces pour optimiser son temps

De nombreux conseils évoqués par Bruno Rako dans cette partie sont communs avec des principes de productivité que l’on peut retrouver dans les domaines comme la création de business ou l’investissement boursier….

Principes de productivité

  • S’inspirer des méthodes des pros
  • Passer à l’action
  • Continuer de se former (lire, regarder des vidéos, trouver un mentor). D’ailleurs, Bruno Rako recommande la lecture du livre Influence et Manipulation de Robert Cialdini
  • Mettre en place des procédures.
  • Évaluer son salaire horaire, car il permet de mesurer sa productivité

Les principes spécifiques à l’investissement immobilier

  • S’entourer d’un agent immobilier dans son secteur d’investissement afin de profiter de son réseau et des opportunités qu’il a sous la main.
  • Discuter avec les petits commerçants du quartier, car selon les investisseurs immobiliers, ces derniers seraient des indics de choix.
  • Définir des actions et des tâches mesurables. Selon Bruno Rako on peut classifier le l’activité d’un immo-preneur en 5 catégories :
    • la phase de gestion (déclaration fiscale, maintenance, vie copropriété…).
    • la phase de mise en location (diffusion de l’annonce, sélection locataire…)
    • la phase de rénovation (sélection artisans, choix de rénovation, suivi du chantier…),
    • la phase d’acquisition (simulation, promesse de vente, recherche de prêt…),
    • la phase d’analyse et de recherche (définition stratégie, analyse marché, visites…).
  • Considérer la Position, l’Objectif et le Besoin de son interlocuteur. Par exemple dans le cas d’un achat immobilier, l’acheteur doit essayer de déterminer les attentes du vendeur (son prix de vente, son seuil de rupture au niveau du prix… son attitude, est-il pressé ? …)
  • Développer des méthodes de calcul rapide. Quelques exemples :
    • Connaitre le montant d’une échéance mensuelle pour un prêt de 100 000€ sur 20ans
    • Connaitre la formule des 10% qui dit que si l’on veut 10% de rentabilité, le prix d’un bien ne doit pas excéder 100 fois le prix du loyer mensuel.
    • Connaitre le prix moyen du type de bien que l’on souhaite acquérir ainsi que le prix moyen au m² dans le quartier ciblé
  • S’informer sur les lois
  • Apprendre à négocier (utiliser la technique du point médian…)

Adopter l’état d’esprit des Immo-Preneurs à succès

  • Connaitre les enjeux avec chaque interlocuteur :
    • avec les locataires, le but est de créer et de maintenir une relation fluide
    • avec les artisans, l’enjeu est d’avoir le meilleur devis
    • avec le banquier, l’objectif est de recevoir et signer une offre de prêt
    • avec les vendeurs, le but est d’obtenir un prix acceptable selon nos critères puis signer un compromis
  • Essayer de comprendre les intérêts de ses interlocuteurs. Cela permet de mieux collaborer et d’aboutir à des relations gagnant-gagnant.
  • Faire des offres d’achat agressives. Pour rappel, le profit se fait souvent à l’achat lorsque le prix est en dessous de la valeur du marché.
  • Toujours avoir un plan B pour limiter le risque.
    • Ayant les coordonnées d’au moins 2 artisans au cas où
    • Prévoir un plan de revente…
    • Utiliser des valeurs pessimistes pour un chiffrage
  • S’habiller en fonction de la personne que l’on va rencontrer puisque l’apparence compte.
  • Multiplier et croiser les sources
  • Garder une trace écrite, faire des suivis et des relances
  • Visualiser son objectif. Pour prendre l’exemple de Bruno Rako, il écrit ses objectifs puis il les affiche quelque part en évidence.
  • Entretenir son réseau et favoriser les recommandations. Une expression américaine dit : “Your network isyour net worth.”. C’est à dire, “votre réseau est votre actif net”.
  • Garder un matelas de trésorerie pour faire face aux éventuels imprévus
  • Apprendre à utiliser les silences
  • Ne jamais abandonner.

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La vérité sur ce qui nous motive – Daniel Pink (Résumé)

Couverture - La vérité sur ce qui nous motive - Daniel PinkDaniel Pink est journaliste et auteur américain. Dans son livre, la vérité sur ce qui nous motive, il propose une nouvelle façon d’envisager la motivation dans les entreprises. L’auteur constate que, dans les organisations actuelles, le système de motivation est souvent inefficace et contre-productif. En s’appuyant sur des bases scientifiques incontestables et nombreuses, Daniel Pink présente les principes d’un nouveau système de motivation. Il partage aussi un panel d’outils et d’actions pour exploiter et mettre en application ce système de motivation 3.0.

Pour cette synthèse, j’exposerai, dans la première partie, les enseignements sur la motivation que je tire du livre. Puis, dans la seconde partie, je présenterai les outils que propose l’auteur.

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1ère  partie 

2ème partie

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Résumé

Les enseignements sur la motivation

Les 3 types de motivation

Tout d’abord, l’être humain est sujet à des motivations biologiques comme la faim, la soif, le désir sexuel … . C’est la motivation primitive ou la Motivation 1.0.

Ensuite, il y a la motivation 2.0 qui se base sur le principe de la carotte et du bâton. En effet, nous sommes motivés par les récompenses et les punitions nous démotivent.

Enfin, il y a la motivation intrinsèque ou motivation 3.0. Elle correspond à notre besoin inné d’apprendre, créer de nouvelles choses, mieux réussir et diriger notre propre vie.

Les spécialistes du comportement étudient depuis quelques dizaines d’années l’importance du 3ème type de motivation. Malheureusement, il existe un gouffre entre ce que savent les experts et ce que pratiquent les entreprises.

Pour l’auteur, combler cet écart nous permettrait de vivre mieux et d’avoir des entreprises plus humaines. Pour ce faire, nous devons donc envisager de changer le système de motivation au sein de nos organisations.

 

La carotte et le bâton : un système obsolète ?!

Il s’agit du système le plus répandu. Du fait que le travail était éreintant et répétitif (notamment durant l’ère agricole et l’ère industrielle), l’Homme a dû mettre en place des organisations basées sur un système de récompenses et de sanctions extérieures pour motiver les gens. Par exemple avec des primes de motivation ou des sanctions disciplinaires ….

Aujourd’hui, les emplois tendent à devenir plus complexes, plus propices à la créativité et à l’épanouissement personnel. Ainsi, le système basé sur la Motivation 2.0 devient de moins en moins compatible avec une grande partie de notre activité.

Les limites du système de la carotte et du bâton

De multiples études mettent en lumière les dérives du système basé sur la carotte et le bâton. En voici une liste non exhaustive :

  • Les récompenses inhiberaient notre créativité
  • Les récompenses dénatureraient un acte altruiste et « chasserait » le désir intrinsèque d’accomplir une bonne action
  • Les récompenses encourageraient les considérations à court terme aux dépens du long terme.

Les récompenses inciteraient à s’affranchir de la morale en cherchant le chemin le plus court pour atteindre le résultat.

Les avantages du système de la carotte et du bâton

Le système de la carotte et du bâton est particulièrement efficace pour des tâches fastidieuses, routinières et peu intéressantes, à condition que ceux qui dispensent les taches :

  • Justifier la nécessité de la tâche
  • Reconnaître sa fastidiosité

Laisser travailler à leur façon ceux qui la réalisent

2 types de comportement : le type I et le type X*

*Type I : Les comportements motivés par des désirs intrinsèques

*Type X : Les comportements motivés par des désirs extrinsèques

Le type I représente les individus qui s’intéressent davantage à la motivation inhérente à une activité. Le type X regroupe les personnes qui recherchent en premiers lieux les bénéfices extérieurs comme les récompenses.

Sur le long terme, les personnes intrinsèquement motivées réussiraient généralement mieux que celles du type X. La bonne nouvelle est que le comportement de type I n’est pas inné. On peut donc le développer.

Les 3 moteurs de la motivation 3.0

L’autonomie

Il s’agit de notre besoin d’être autonomes dans la manière de réaliser nos tâches et dans la manière de gérer notre temps.

L’auteur constate que la majorité des entreprises ne sont pas en phase avec cet aspect de notre nature puisqu’elles exercent un contrôle sur les gens qui nuit à leur autonomie. C’est typiquement le cas avec le contrôle des horaires, les structures hiérarchiques et la gestion des projets … . Les organisations basées sur un système de motivation 2.0 considèrent que l’encadrement des personnes est nécessaire, car l’humain est par nature voué à la passivité et à l’inertie.

Les nombreuses études réalisées sur le sujet auraient tendance à prouver le contraire. L’autonomie exercerait un effet notable sur la performance et sur l’attitude d’un individu. Contrairement au contrôle, l’autonomie améliorerait la satisfaction des salariés ce qui impacterait positivement leurs performances.

L’auteur dégage 4 conditions à l’autonomie :

  • Choisir ses tâches
  • Contrôler son temps
  • Choisir la manière de procéder
  • Choisir ses coéquipiers

La maîtrise

Il s’agit de notre désir d’être toujours meilleur dans une activité donnée. Dans une optique de maîtrise, l’activité a tendance à devenir la récompense et ce qui nous motive. Des études comportementales ont montré que les expériences les plus satisfaisantes se manifestent, non pas lorsque le résultat est atteint, mais lors de la pratique de l’activité. Cela rejoint une célèbre citation de Confucius : « Le bonheur n’est pas au sommet de la montagne, mais dans la façon de la gravir .

La satisfaction dans la pratique peut être liée à l’état de flow. L’état de flow peut se définir comme le fait de vivre le moment présent intensément en ayant le sentiment de contrôle de soi. Il se manifeste lorsque les tâches que nous effectuons sont en parfaite corrélation avec nos capacités, à tel point que l’on ne voit plus le temps passer.

Dans le monde professionnel, il est difficile d’expérimenter l’état de flow car, il y a souvent un décalage entre ce que l’on doit faire et ce que l’on peut ou souhaite faire. En effet, le contrôle exercé par l’entreprise nuit à notre liberté de choisir et d’organiser notre travail. Au contraire, l’autonomie permettrait de mieux maitriser ce que l’on fait.

Pour Daniel Pink, la maîtrise obéit à 3 lois :

  • La maîtrise nécessite d’envisager ses propres possibilités comme étant non pas finies, mais infiniment améliorables.
  • La maîtrise est une souffrance. Elle suppose des efforts et une pratique délibérée.
  • La maîtrise est une asymptote. Elle est impossible à atteindre entièrement. Cela va de pair avec le fait que le plaisir serait davantage dans la pratique que dans la réalisation. C’est justement cet aspect qui est source de motivation. Pour citer une belle phrase du livre : « la maîtrise nous attire […] parce qu’elle nous échappe ».

La finalité

La finalité correspond à notre volonté de trouver un sens à ce que l’on fait, un but qui dépasse notre propre condition. Des études ont montré que les personnes les plus profondément motivées mettent leurs désirs au service d’une cause qui les dépasse.

La quête de la finalité n’est pas souvent mise en avant dans les entreprises, car elle est masquée par la motivation du profit. Les enjeux liés à la rentabilité sont omniprésents dans les organisations. Or, les objectifs de profit auraient peu d’impact sur le bien-être et contribueraient même au mal-être.

À l’opposé, les sociétés basées sur un système de motivation 3.0 se fondent d’abord sur la finalité et la quête de sens. Ainsi, la recherche de profit devient uniquement un moyen de parvenir à ses fins. Les organisations 3.0 mettent davantage l’accent sur le fait que le but est de servir le bien commun en rassemblant les personnes et les ressources pour créer une valeur que nul ne peut créer à lui seul.

La boîte à outils du type I

Des méthodes pour éveiller sa propre motivation

Comme nous l’avons vu dans la première partie, la motivation 3.0 est en partie liée à l’état de flow. Pour rappel, l’état de flow peut se définir comme le fait de vivre le moment présent intensément en ayant le sentiment de contrôle de soi. Il se manifeste lorsque les tâches que nous effectuons sont en parfaite corrélation avec nos capacités, à tel point que l’on ne voit plus le temps passer. Nous sommes naturellement motivés par les activités qui nous procurent cet état de flow. Si l’on souhaite éveiller sa propre motivation, l’auteur recommande, donc

  • Essayer de repérer cet état de flow lorsqu’il se manifeste. L’objectif est d’identifier les éléments propices à son expression afin de les reproduire plus souvent.
  • Identifier sa finalité (le but que l’on poursuit). Des études comportementales ont montré que les personnes les plus motivées connaissent leurs objectifs. Pour trouver sa propre finalité, on peut essayer de définir l’idéal que l’on souhaite atteindre. Pour ce faire, on peut se poser des questions comme :
    • Qu’est-ce qui me motive à me lever le matin ? 
    • Quels seraient mes projets si je gagnais au loto ?
    • Que ferais-je de mes journées si j’étais en prison ?
  • Prendre des mini-retraites pour recharger son niveau de motivation. Stefan Sagmeister, le directeur d’une agence de design aux États-Unis, a mis en place un système qui s’appuie sur ce principe. Tous les 7 ans, ses collaborateurs et lui ferment leur agence pendant 1 an. Durant cette année de césure, ils ne travaillent pas. Ils en profitent pour prendre des vacances, se ressourcer et mener les projets qui leur tiennent à cœur. Pour plus d’explications sur le sujet, je vous recommande l’excellente intervention Ted qu’a réalisée ce directeur. (vidéo Ted de Stefan Sagmeister
  • Réaliser des auto-examens d’évaluation tous les mois pour suivre ses objectifs. Cela permet d’une part de se rendre compte du chemin parcouru ainsi que de toujours garder en tête ses objectifs.
  • Adopter la bonne philosophie et comprendre que chaque résultat nécessite une « pratique délibérée » et de la répétition. En effet, derrière tout succès se cachent du travail et une volonté de progresser.
  • Exploiter l’effet Sawyer. Cela consiste à changer le cadre d’une situation pour en modifier le sens. Pour illustrer, voici l’exemple originel tiré de la fiction de Mark Twain : Tom Sawyer vient de se faire punir et doit repeindre une palissade. Devant, le manque d’intérêt pour cette tâche, il fait grise mine. Mais voyant son camarade approcher, il fait semblant de s’amuser. Face au comportement enjoué, son ami se propose de l’aider plutôt que d’aller prendre du bon temps à la rivière. L’enthousiasme apparent de Tom Sawyer peut laisser penser que le fait de repeindre une palissade est plus amusant que de se baigner à la rivière. En fait, il suffit parfois de changer son propre point de vue pour modifier la perception que l’on a d’une tâche ou d’une situation.

 

Des moyens de faire progresser son entreprise, son administration ou son équipe

Pour mettre en place le système de motivation 3.0 dans une organisation, Daniel Pink recommande :

  • Accorder de l’autonomie
  • Constituer des équipes équilibrées et diversifiées
  • Privilégier la collaboration à la compétition.
  • Garder les systèmes et processus ouverts
  • Encourager les projets personnels en allouant du temps à ses collaborateurs
  • Motiver son équipe avec un but à poursuivre plutôt qu’avec des récompenses.

Pour appliquer ces quelques recommandations, il propose plusieurs actions

  • Aménager des créneaux réguliers pour permettre à n’importe quels collaborateurs de venir discuter et remonter les problèmes. Pour mettre en place un système basé sur la motivation 3.0, il est indispensable de traiter les problématiques qui nuisent à la satisfaction et à l’intérêt que l’on a à réaliser une tâche.
  • Mettre en place des défis ou des challenges. C’est le cas de l’entreprise Atlassian avec les« FedExDay ». Tous les mois, les employés peuvent travailler sur un projet de leur choix pendant 24h. À la fin du délai, les projets sont présentés à l’entreprise. Ces défis seraient une grande source de motivation pour les salariés.
  • Traiter le sujet de l’argent. Dans les systèmes de motivation 3.0, la meilleure façon d’envisager les questions d’argent est d’en faire abstraction. Cela suppose :
    • Proposer une rémunération supérieure à la moyenne.
    • Utiliser des critères larges, pertinents et avec lesquels il est difficile de tricher si l’on doit évaluer la performance
    • D’encourager les récompenses spontanées entre collègues. Par exemple, les salariés de la société de génie civil Kimley-Horn and Associates peuvent se voir verser par n’importe quel collègue une prime de 50 dollars.

Des idées pour motiver les enfants

Tout d’abord, il faut noter que les enfants sont naturellement motivés par leurs désirs intrinsèques. En effet, ils cherchent davantage à expérimenter et faire ce qui leur plaît plutôt que de rechercher une quelconque récompense. Or, l’auteur explique que le système éducatif actuel a tendance à faire migrer les enfants vers le modèle de pensée 2.0 puisqu’il repose souvent sur des  récompenses et les punitions.

Pour privilégier la motivation 3.0, Daniel Pink propose plusieurs idées :

  • Se poser les bonnes questions au sujet des devoirs scolaires. « Les devoirs aident-ils les enfants à apprendre, ou est-ce simplement un vol de leur temps libre au nom d’une conception erronée de la rigueur ? »
  • Organiser des journées sur le principe de « FedExDays » pour inciter les enfants à mener les projets qui leur tiennent à cœur.
  • Dissocier l’argent et le travail. Un travail devrait être motivant par l’activité en elle-même ou par les bienfaits qu’elle apporte plutôt que par le fait de gagner de l’argent. Appliquer ce principe au quotidien peut revenir au fait de ne pas associer l’argent de poche aux tâches ménagères.
  • Complimenter l’effort et la méthode, plutôt que l’intelligence.
  • Aider les enfants à prendre du recul et acquérir une vue d’ensemble. Pourquoi me fait-on apprendre cela ? Quelle en est la pertinence par rapport au monde dans lequel je vis ?
  • Transformer les élèves en professeur, car l’un des meilleurs moyens pour maîtriser une chose est de l’enseigner.

Conclusion

L’idée centrale du livre est qu’il existe un décalage entre ce que les scientifiques savent sur la motivation et ce que nous pratiquons dans nos organisations. La science montre que le secret pour être brillant n’est ni notre motivation biologique ni le système des récompenses et des punitions, mais notre profond désir de

  • Diriger notre propre vie (le besoin d’autonomie),
  • d’accroître et diversifier nos capacités (la recherche de maîtrise)
  • de donner un sens à notre vie (la finalité)

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Tout le monde n’a pas eu la chance de rater ses études – Olivier Roland (Résumé)

Couverture - Tout le monde n'a pas eu la chance de rater ses études – Olivier RolandOlivier Roland est un infopreneur. Il a bâti un business sur le web qui lui permet de voyager 6 mois par an. Son livre, Tout le monde n’a pas eu la chance de rater ses études(lien affilié Amazon), est une mine d’or pour ceux qu’il appelle les rebelles intelligents. Les rebelles intelligents sont les personnes qui envisagent de réussir en dehors du système en créant, par exemple, une entreprise au service de leur vie. Dans son ouvrage, il explique les dérives du système éducatif français et les façons de les déjouer. Puis, il partage ses conseils pour créer un business sur le web, à temps partiel et en minimisant les risques.

Ma synthèse se découpe en 3 parties :

  • 3 principes incontournables pour réussir
  • Certaines techniques pour s’auto-éduquer
  • Des conseils et des astuces pour créer intelligemment son propre business

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Résumé

3 PRINCIPES INCONTOURNABLES POUR RÉUSSIR

Être un bon sceptique

L’auteur entend par là qu’il faut tester soi-même les choses avant de les juger. Par exemple si l’un vante les mérites d’une méthode miracle, le rebelle intelligent va chercher à vérifier par lui-même si la méthode fonctionne.

Utiliser les meilleures méthodes

Dans tous les domaines, il existe des méthodes meilleures que les autres. Par exemple dans la discipline du saut en hauteur, la technique du saut dorsal donne de meilleurs résultats, dans le monde professionnel, un mail est souvent plus efficace qu’un courrier papier… Bref, dans tous les domaines, il existe des méthodes et des outils plus performants que les autres. Un rebelle intelligent doit être capable de les détecter et de les utiliser.

S’appuyer sur le principe de Pareto (= loi 20/80)

20% des pays du monde se partagent 80% des richesses, 20% des clients représentent 80% du chiffre d’affaires, 20% d’effort produit 80% de résultat. Un rebelle intelligent essayera de tirer profit de cette loi en cherchant à faire un minimum d’effort pour un maximum de résultat.

S’AUTO-ÉDUQUER TOUT AU LONG DE SA VIE

Comprendre les limites du système éducatif français

Selon Olivier Roland, le système éducatif français ne nous apprend pas certaines des compétences indispensables pour réussir dans la société actuelle. Par exemple, il ne nous enseigne pas :

  • La gestion des finances personnelles
  • la capacité de réellement développer des projets
  • La capacité de s’éduquer tout au long de sa vie
  • La capacité à communiquer efficacement

La principale raison est que le système éducatif a été conçu pour former des ouvriers agricoles et des industriels dociles. Pour citer l’auteur : « L’école ne veut pas de créatifs, d’entrepreneurs et de gens qui savent gérer leur budget et investir. L’école veut, encore aujourd’hui, des employés dociles qui seront passionnés par l’idée de faire une carrière brillante, en leur donnant un savoir toujours considéré comme sacré et rare. »

De son côté, Olivier Roland considère que l’esprit critique, l’indépendance, la créativité, le fait de savoir définir des objectifs et de mettre en place des actions pour les atteindre sont les compétences qui permettent d’accéder au succès. Il ajoute même que ceux qui ne savent pas apprendre tout au long de leur vie, ne parlent pas l’anglais et ne maîtrisent pas les bases de l’informatique seront les « nouveaux analphabètes » de demain.

Pour pallier aux limites du système éducatif, l’auteur propose des actions 20/80 pour s’auto-éduquer tout au long de sa vie. Dans son livre, Olivier Roland développe 3 pistes :

Développer son QI

Voici un condensé des actions concrètes qu’il propose :

  • Entreprendre une diète médiatique afin de gagner du temps et ne pas gaver son cerveau de mauvaise graisse.
  • Méditer pour développer sa volonté et sa concentration.
  • Faire du sport et dormir suffisamment pour augmenter son énergie.
  • Utiliser la « gamification » et des méthodes de mémorisation (comme la méthode des histoires ou celle des lieux) pour apprendre efficacement.
  • Utiliser le « dual’n’back » pour booster son intelligence.

Olivier Roland considère que quelques minutes par jour suffisent à développer grandement ses capacités. Il conseille  notamment de :

    • Faire 7 minutes de sport par jour en suivant le 7 minutes workout
    • Effectuer une séance de méditation de 5min tous les jours
    • Faire 10min d’exercices cérébraux par jour sur une application comme Lumosity

Selon lui, ces actions 20/80 permettent de tirer un maximum de bénéfice en un minimum de temps.

Booster sa volonté

Pour l’auteur, la volonté et le contrôle de soi sont des aptitudes qui mènent au succès. La volonté est notre capacité de nous fixer des objectifs et de nous y tenir. Elle est comme un muscle. Elle peut se fatiguer et on peut l’entrainer. Les conseils d’Olivier Roland pour booster sa volonté sont :

    • Mettre en place un environnement sans tentation
    • S’entrainer à résister. Un des exercices qu’il propose est de mettre une gourmandise en évidence sur une table et de se fixer vous l’objectif de ne pas la manger pendant un certain temps (une semaine par exemple).
    • Trouver un partenaire avec le même objectif, pour se motiver mutuellement.
    • Demander l’aide d’un professeur, d’un coach ou d’un mentor.
    • Mettre en place des habitudes et des rituels. Pour reprendre une citation de Stephen Covey, l’auteur du livre Les 7 habitudes de ceux qui réalisent tout ce qu’ils entreprennent (lien affilié) : « Notre caractère est fait d’habitude : qui sème une pensée récolte une action ; qui sème une action récolte une habitude ; qui sème une habitude récolte un caractère ; qui sème un caractère récolte un destin. » (“Sow a thought, reap an action; sow an action, reap a habit; sow a habit, reap a character; sow a character, reap a destiny.”). Pour mettre en place une habitude, il existe, par exemple, le test des 30 jours qui a été popularisé par Steve Pavlina. Cela consiste à réaliser une action précise pendant 1 mois sans faire d’écart. Par exemple faire le 7 minutes workout tous les jours. Au bout de 30 jours, il faut choisir entre conserver l’habitude ou tout simplement l’abandonner si elle s’avère inefficace.
    • Mettre en place un système de productivité, car en étant plus efficace, on épuise moins vite sa réserve de volonté. Mettre en place un système de productivité consiste à :
        • Noter sur une liste les idées et les tâches que l’on souhaite accomplir.
        • Définir des objectifs SMART (Spécifique, Mesurable, Atteignable, Réaliste, limité dans le temps).

        • Se fixer tous les matins, 1 à 3 Tâches importantes à réaliser dans la journée. L’idéal est de commencer sa journée en réalisant la tâche la plus importante
        • Se concentrer uniquement sur la tâche à accomplir (pas d’interruption et pas de multitâche)

À ce propos, Olivier Roland précise qu’il n’y a que 5 manières de gérer une tâche :

  • La supprimer
  • La faire
  • La déléguer
  • La classer
  • La planifier

Apprendre à apprendre

Voici une liste d’actions qui, selon Olivier Roland, permettent d’apprendre efficacement :

    • Prendre 30s pour noter l’essentiel après avoir terminé un cours, une conférence, une vidéo ou un livre.
    • Essayer de privilégier une pratique modérée, mais régulière plutôt qu’intense, mais inégale. Mieux vaut 5 minutes par jour qu’une heure une fois par semaine.
    • Enseigner ou tenir un blog. En effet, le fait de transmettre impose à l’enseignant de maitriser les notions qu’il partage.
    • Apprendre en faisant. Pour cela, l’auteur propose de se lancer dans un projet en rapport avec le sujet pour lequel on souhaite monter en compétence.
    • Lire. Pour reprendre une citation de Jim Rohn (conférencier et auteur) : « les gens qui réussissent ont des bibliothèques, les autres ont de grands écrans de télévision »(« Successful people have libraries. The rest have bigscreenTVs)
    • Participer à des formations (formations professionnelles, cours du soir au CNAM, formation en ligne -> les MOOC…)
    • Discuter avec les autres et notamment ceux qui sont plus expérimentés.

CRÉER SON ENTREPRISE ET DEVENIR LIBRE

Olivier Roland commence par casser le mythe de la faillite. Il explique que, sur les 5 premières années d’activité, seuls 15% des créations d’entreprises se terminent réellement sur une faillite. Sur ces 15% d’échecs, les créateurs contractent une dette moyenne de 10 000€ euros. En comparaison du coût d’un MBA ou d’une formation bac+5, ce montant reste dérisoire.

La création d’entreprises est une expérience extrêmement bénéfique

L’entrepreneuriat apporte de nombreux avantages par rapport au salariat. Par exemple :

  • L’entrepreneur construit quelque chose qui lui appartient
  • L’entrepreneur travaille pour ses propres projets plutôt que sur les projets d’un autre
  • L’entrepreneur a la possibilité de dissocier son temps de travail de ses revenus)

À ce propos, l’auteur est un fervent défenseur du fait que l’argent est uniquement outil et non un but. Il conseille de ne pas échanger son temps contre de l’argent. Au contraire, il recommande d’utiliser son argent pour se libérer du temps et s’offrir des expériences.

 

Réfléchir à l’objectif que l’on veut poursuivre à travers son entreprise

Olivier Roland défend la philosophie que tout créateur devrait envisager de créer une entreprise « qualité de vie », autrement dit une entreprise au service de sa vie.

Dans son livre, il propose une analyse de plusieurs créations d’entreprises à succès tels que McDonald, Amazon, YouTube… ainsi que des retours d’expérience d’entrepreneur qui ont réussi à bâtir une entreprise « qualité de vie ». Honnêtement, j’ai trouvé ces exemples pertinents et très enrichissants. On peut d’ailleurs s’en inspirer pour en tirer de multiples enseignements.

S’inspirer des success-stories

Voici un condensé des principes sur lesquels s’appuient les entrepreneurs à succès :

  • Utiliser des méthodes à l’efficacité prouvée
  • Automatiser efficacement leurs business en documentant et en mettant en place des procédures
  • Fonctionner en mode startup
  • Avoir une grande vision
  • Être rationnel (s’appuyer sur la science, les études de marché…)
  • Être créatif
  • Porter une grande attention à la qualité,
  • persévérer, faire preuve de volonté et rester motivé

Olivier Roland insiste aussi sur une chose évidente, mais capitale : pour réussir dans la création de son business : il faut se lancer !

Démarrer en étant imparfait

Les principes à avoir en tête pour démarrer intelligemment sont :

  • Se concentrer sur son cercle d’influence, c’est-à-dire d’agir uniquement si l’on a un impact
  • Prendre des risques mesurés, c’est ce que permet la méthode du lean startup
  • Faire preuve d’introspection et de chercher à s’améliorer continuellement en se posant des questions comme : pourquoi fais-je cela ? Est-ce vraiment nécessaire ? Est-ce que mon projet est en corrélation avec mes objectifs ? Est-ce que cela fait partie des 20 % d’actions qui amènent 80 % de résultats ? …
  • En cas de difficulté, persévérer en gardant le même objectif, mais en changeant la méthode.

Trouver l’idée de son entreprise

L’idéal est de créer un business

  • Qui nous passionne (Passion)
  • Pour lequel on a des compétences (Expertise)
  • Et pour lequel il y a un marché et donc des clients (marché)

Pour trouver l’idée de son business, l’auteur propose d’explorer plusieurs pistes :

  • Exploiter des idées qui existent déjà avec les franchises
  • Adapter un business local au niveau national
  • Voyager dans le temps : l’auteur entend par là qu’il faut :
    • Aller aux USA pour avoir un aperçu du futur et implanter dans son pays ce qui n’existe pas encore
    • Aller dans les pays sous-développés ou en voie de développement pour implanter chez eux ce qui fonctionne déjà dans son propre pays.
  • Être à l’écoute des gens pour identifier leurs problèmes et proposer un produit qui les résout.

Se baser sur une approche ‘leanstartup’

La méthode lean startup consiste à prouver la viabilité du business en confrontant, le plus rapidement possible, le produit à la réalité du terrain.

L’approche du Lean Startup peut se découper  en 4 étapes

  • Définir l’hypothèse et l’offre (identifier un besoin et l’idée du produit qui y répond)
  • Faire une enquête sur le terrain (pour vérifier s’il y a un marché)
  • Créer le produit avec les principales fonctionnalités
  • Faire tester le produit, et l’améliorer par itération grâce au retour des premiers clients. L’objectif est d’aboutir à un résultat final qui tient compte de la réalité du terrain

Olivier Roland partage différents outils 20/80 pour aider le créateur dans cette voie. Petite précision, étant un web-entrepreneur, ses conseils s’orientent naturellement vers la création de business en ligne.

L’auteur recommande :

  • Utiliser Amazon et Google pour se faire une première idée de la réalité du marché
    • Regarder les produits concurrents et leurs avis sur Amazon ou avec les comparateurs de prix
    • Utiliser le générateur de mots-clés de Google pour cibler les éléments les plus recherchés par les internautes
    • Parcourir les forums de discussions pour identifier les besoins…
  • Réaliser un sondage afin d’identifier le profil type ou de recueillir les premiers avis des clients
  • Effectuer des tests A/B ou « split test » pour identifier ce qui marche le mieux
  • Mettre en place un système de précommande ou utiliser le crowfunding pour financer son projet
  • Utiliser des webinaires (conférences en ligne) pour promouvoir son produit

Vendre efficacement avec le marketing

L’auteur présente d’abord les mécanismes universels de l’influence. Pour plus d’information sur le sujet je vous recommande la lecture du livre Influence et Manipulation de Robert Cialdini

Olivier Roland partage ensuite des astuces marketing qui s’appuient sur ces mécanismes universels de l’influence.

Selon lui, il y a 3 piliers pour vendre sur le Web :

  • Le trafic
  • L’autorité
  • La relation de confiance
Astuces pour le pilier « Trafic »
  • Créer le meilleur contenu possible et le promouvoir
  • Ne pas rester dans son coin et essayer de se faire connaitre (grâce au bouche-à-oreille, la publicité, discussion sur les forums …)
  • Travailler sur le référencement web (SEO)
Astuces pour le pilier « Autorité »
  • Créer du contenu de qualité
  • Montrer ses résultats
  • Utiliser la preuve sociale
  • S’entourer des experts ou des stars de son marché
Astuces pour le pilier « Relation de Confiance »
  • Raconter qui il est
  • Utiliser un ton personnel
  • Interagir avec son audience et apprendre à les connaître
  • Privilégier le format vidéo

Il faut chercher à créer un maximum de proximité avec son audience et ses clients.

Pour finir sur l’aspect marketing, l’auteur rappelle qu’il n’y a que 3 manières concrètes de développer ses ventes :

  • Augmenter le nombre de clients.
  • Augmenter le panier d’achats moyen des clients.
  • Augmenter le nombre de fois où les clients reviennent et achètent à nouveau.

 

Démultiplier son efficacité

Démultiplier l’efficacité de son entreprise consiste à améliorer les systèmes qui la composent. Pour ce faire, il y a 2 grands moyens :

  • Standardiser
  • Déléguer/externaliser
Standardiser

Standardiser consiste à définir les procédures et documenter les process. Standardiser permet, entre autres :

  • Établir une base pour la communication et le travail collaboratif.
  • Compenser le manque de mémoire.
  • Gagner un temps lors de la formation de nouveaux collaborateurs.
  • Définir précisément les tâches

Pour réaliser des procédures efficacement, Olivier Roland recommande de les faire en vidéo ou de les faire faire par ses prestataires et employés.

Externaliser

Pour externaliser simplement et à bas coût, l’auteur recommande d’utiliser les sites d’outsourcing (sites de prestation) comme par exemple Fiverr.

Les domaines qui peuvent être externalisés facilement sont :

  • La comptabilité
  • Le design de l’entreprise
  • Diverses tâches telles que
    • Gestion des commentaires client
    • Gestion des fichiers et archives
    • Gestion des e-mails
    • Gestion des appels téléphoniques
    • Gestion partielle ou totale du SAV

L’objectif est d’automatiser les tâches que l’on ne souhaite pas accomplir et de se concentrer sur celles qui nous passionnent et pour lesquelles on a une réelle valeur ajoutée.

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La philosophie d’un rebelle intelligent est de construire une entreprise au service de sa vie.

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Épargnant 3.0 – Édouard Petit (résumé)

Couverture - épargnant 3.0 - Edouart Petit

Dans son livre Épargnant 3.0, Édouard Petit expose une méthode d’investissement boursière passive qui consiste à investir en grande partie avec des ETF. Son objectif est de suivre la performance du marché boursier en limitant le risque et en n’y consacrant qu’une minute par mois.

L’auteur aborde, entre autres

  • Les erreurs courantes chez les investisseurs
  • Les principaux supports d’investissement
  • Son plan d’action pour investir

Pour ce résumé, j’aborderais d’abord les hypothèses sur lesquelles s’appuie l’auteur. Ensuite je présenterai certaines erreurs commises par les investisseurs. Puis enchaînerai sur la méthode d’investissement d’Édouard Petit et je terminerai par son plan d’action et ses 10 commandements.

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Fiche de lecture

Fiche de lecture - épargnant 3.0 - Edouart Petit

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Résumé

Les 8 hypothèses de base

Pour comprendre l’approche de l’auteur, il convient d’insister sur ses postulats de départ.  Ses hypothèses sont :

  1. Le marché boursier croit sur le long terme
  2. Investir dans la durée permet de limiter les risques et de profiter plus sereinement de la performance de l’ensemble des actifs, en particulier des actions.
  3. Le marché est très efficient. C’est-à-dire que le prix des titres financiers reflète à tout moment toute l’information pertinente disponible.
  4. La performance moyenne des fonds est égale à la performance du marché à laquelle il faut soustraire leurs frais (soit environ 2% par an).
  5. Il est impossible de prévoir quel gestionnaire de fonds pourrait le mieux performer à l’avenir (et donc faire mieux que le marché).
  6. Il est possible d’investir pratiquement gratuitement en bourse grâce aux ETF (Exchange-Traded Funds).
  7. La diversification permet de réduire très significativement le risque.
  8. Les intérêts composés permettent de s’enrichir sur le long terme.

Les erreurs courantes des investisseurs

  1. faire insuffisamment attention aux frais. En effet, les frais réduisent la performance globale.
  2. ne pas diversifier ses investissements. Selon un vieil adage boursier : il ne faut pas mettre tous ses œufs dans le même panier.
  3. Rentrer et sortir du marché, car chaque opération engendre des frais. De plus, l’investisseur prend le risque d’agir au mauvais moment
  4. mal gérer sa fiscalité
  5. investir dans l’exotisme ou le compliqué
  6. être insuffisamment informé et investir sans comprendre

Afin d’éviter de commettre ces erreurs tout en tenant compte des lois qui semblent gouverner le monde boursier, l’auteur propose cette méthode d’investissement.

La méthode d’investissement

La méthode d’investissement  s’articule en 4 points :

  • Investir dans des ETF sur un PEA ou une assurance vie
  • Investir dans un bon fonds euro sur une assurance vie
  • Investir automatiquement et régulièrement
  • Investir le plus tôt possible pour profiter des intérêts composés

Pourquoi cette méthode ? Commençons par comprendre ce qu’est un ETF

Un ETF (Exchange Traded Fund , autrement appelé tracker) est un instrument financier qui réplique la performance d’un indice boursier, Par exemples, certains ETF réplique le CAC40, d’autres suive de l’indice d’un pays ou d’un secteur en particulier. Certains ETF autrement suivent même la performance de tout le marché mondial.

Investir dans des ETF sur un PEA ou une assurance vie

Les avantages :

  • Les ETF ont une performance élevée qui est équivalente à celle des actions. Pour rappel, les actions ont une performance historique moyenne de plus de 8% par an.
  • Les ETF ont des frais très faibles. À titre indicatif, les frais des fonds classiques sont de l’ordre de 2% alors que ceux des trackers sont de l’ordre de 0.4%.
  • Les ETF permettent de diversifier géographiquement et à faible coût. Par exemple, les ETF monde représente généralement plus de 70% de la capitalisation mondiale. Acheter un ETF monde correspond à posséder une fraction de plusieurs centaines d’entreprises qui couvre les 2/3 du marché mondial des actions.
  • Les ETF permettent de profiter des dividendes. Les entreprises rémunèrent leurs actionnaires via les dividendes or posséder un ETF c’est être indirectement actionnaire de toutes les entreprises qui composent l’indice répliqué par le tracker
  • Les ETF sont également des produits boursiers qui permettent de profiter d’avantage fiscaux. Les ETF peuvent être déposés sur un PEA (Plan d’épargne en action) ou une assurance vie qui permet au souscripteur de bénéficier d’une enveloppe fiscale attractive après un certain temps de détention.
Investir dans un bon fonds euro sur une assurance vie

Investir dans un fonds euro sur une assurance vie permet de diversifié ses placements sur un autre actif et donc de réduire l’exposition au marché des actions. Cela permet ainsi de limiter la perte de capital en cas de crise majeure . En fait, les fonds euros sont majoritairement constitués d’obligations qui sont une classe d’actifs décolérée des actions. C’est-à-dire que si le marché des actions s’effondre, ce ne sera pas le cas du marché des obligations.

Un autre avantage est que le capital détenu dans une assurance vie composé uniquement de fond euros est souvent garanti contre la baisse. De plus, son rendement est généralement plus élevé que celui du livret A.

Investir automatiquement et régulièrement

L’auteur préconise d’investir automatiquement et régulièrement sur ces 2 classes d’actifs afin de :

  • Simplifier la gestion.
  • Atténuer la volatilité des prix, car acheter à différents moments permet de moyenner le prix d’achat sur la période d’investissement
  • Gagner du temps, car l’investisseur n’a plus besoin de suivre l’actualité financière.
Investir le plus tôt possible pour profiter des intérêts composés

Investir le plus tôt possible permet de profiter des intérêts composés au plus tôt. Une célèbre citation d’Einstein dit :

« Les intérêts composés sont la huitième merveille du monde. Celui qui les comprend les gagne… et celui qui ne les comprend pas les paie ».

(“Compound interest is the eighth wonder of the world. He who understands it, earns it … he who doesn’t … pays it.”).

Le plan d’action

Pour mettre en place cette méthode, l’auteur propose ce plan d’action:

  1. Faire un bilan de l’état de ses finances. Déterminer son patrimoine, ses revenus et ses capacités d’investissement
  2. Ouvrir un PEA et une assurance vie en ligne pour prendre date et commencer à faire courir les délais afin de bénéficier des avantages fiscaux
  3. Définir son plan d’investissement : Déterminer son portefeuille cible (définir ses objectifs, son profil de risque…) et définir le montant de ses apports et de ses dépôts
  4. Acheter les actifs (un ETF monde et un fond euros)
  5. Maintenir ou adapter l’allocation cible afin de garder le même profil de risque ou pour adapter la répartition du portefeuille en fonction de ses objectifs.

Les 10 commandements de l’auteur

  1. En ligne tu iras
  2. Des trackers tu prendras
  3. Diversifié tu seras
  4. Le PEA tu privilégieras
  5. Ton risque tu définiras
  6. Des apports réguliers tu feras
  7. Quand la bourse baissera, tu ne paniqueras
  8. Quand la bourse montera, tu ne t’emballeras
  9. Ton portefeuille tu rééquilibreras
  10. De la vie tu profiteras

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Pour synthétiser en 1 phrase, si vous souhaitez investir en visant la performance du marché, en limitant le risque et en n’y consacrant qu’une minute par mois :

Investissez dans un ETF monde et dans un bon fond euro, régulièrement et sur le long terme.

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Pour aller plus loin

L’auteur a écrit un deuxième livre « Créer et piloter un portefeuille d’ETF”. Son second ouvrage détaille plus en détail les principes de l’investissement passif. Il répond notamment aux questions :

  • Pourquoi les ETF sont des excellents véhicules d’investissement ?
  • Comment choisir ses ETF ?
  • Comment définir son allocation d’actif et son portefeuille type ? et comment les faire évoluer tout au long de la vie  ?
  • Comment protéger son investissement… ?

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