Interview de Stefan Lendi – StratègeMarketing

Découvrons l’interview de Stefan Lendi, le créateur de la marque StrategeMarketing et l’auteur de plusieurs ouvrages dont :  Le marketing digital à l’ère de l’IA et du Web3. C’est parti !

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Retranscription – Interview Stefan Lendi

 

Mister Fanjo : Bonjour à tous, bienvenue dans l’émission Interview Rafale. Le concept est simple, retrouver dans chaque épisode les pépites d’une interview avec un ou plusieurs invités qui se sont prêtés à une série de questions rafales. Découvrez leurs projets, leurs habitudes quotidiennes, leurs recommandations en termes de séries, musiques ou chaînes YouTube, et plus généralement, leurs conseils dans leurs domaines d’expertise. Aujourd’hui nous accueillons Stefan Lendi, le créateur de la marque  strategemarketing et l’auteur de plusieurs ouvrages dont :  Le marketing digital à l’ère de l’IA et du Web3. Sans plus tarder découvrons son interview. C’est parti !

Présentation de Stefan Lendi

Mister Fanjo : Si je vous laissais vous présenter pour les personnes qui ne vous connaissent pas, que leur diriez-vous ? Comment vous présenteriez-vous ? 

Stefan Lendi : Écoutez, moi je suis principalement un marketeur, un stratège marketing, qui a développé en fait des plateformes web, qui a une grosse expérience en marketing dans différentes entreprises (Danone, Nestlé, Nespresso) et aussi des plus petites start-up. J’apporte cette expertise à travers mes différentes plateformes en ligne et une méthodologie qui s’appelle PsychoMarketing que j’ai créée. 

Ses expériences professionnelles

Mister Fanjo : Avant de créer ces marques et d’arriver dans le monde de l’entrepreneuriat, est-ce que vous avez eu une expérience professionnelle ?

Stefan Lendi : Oui, peut-être pour vous expliquer un peu mon parcours. En fait j’ai, à la fois, un parcours entrepreneurial et dans des entreprises. J’ai commencé assez tôt. J’ai vendu une plateforme web en 2001 qui s’appelait Net Actuel, qui traitait de l’actualité de ce qu’on appelait la nouvelle économie. J’ai vendu cette plateforme web à groupe média. Par la suite, j’ai travaillé dans différents grands groupes, dont justement Danone, Nestlé,… D’abord Danone, où je me suis occupé principalement de marketing du lait pour nourrissons. Ensuite, j’ai aussi travaillé chez Nespresso, où je m’occupais de mettre en place un département de marketing digital et de gérer la plateforme e-commerce au niveau local. Ensuite, je suis retourné chez Nestlé où je me suis occupé encore une fois de lancer des marques, notamment sur le marché chinois-américain. En fait, j’ai ce parcours dans de grosses entreprises. Ensuite, j’ai aussi un parcours dans des start-ups. Je me suis occupé de monter le département marketing de deux start-up qui ont été vendues à des grands groupes. En parallèle, j’ai aussi développé des plateformes web, dont Stratège Marketing. J’ai aussi développé une méthodologie propriétaire qui s’appelle PsychoMarketing, qui permet à des entreprises d’attirer et fidéliser plus de clients grâce à 7 étapes (c’est très raccourci parce que la méthodologie est assez complète et apporte des résultats). Je suis aussi auteur d’ouvrages marketing, dont le dernier, le marketing digital à l’ère de l’IA et du Web3. Donc, pas mal d’activités !

Son parcours universitaire

Mister Fanjo : Et par curiosité, quelles études avez-vous suivies ?

Stefan Lendi : J’ai fait des études commerciales avec une orientation marketing. Pour vous expliquer aussi : je suis tombé dans l’internet très rapidement grâce au système d’apprentissage. Parce qu’en Suisse, les gens peuvent faire de l’apprentissage et l’apprentissage est valorisé. Je crois que ce n’est pas vraiment le cas en France. Mais moi, j’ai eu la chance de faire mon apprentissage au début des années 90 chez IBM. Au début des années 90, j’ai découvert Internet. Personne n’avait encore d’adresse e-mail et le web était au tout début. J’ai commencé à réfléchir assez tôt à ce que ça pouvait être et ce que ça pouvait apporter, aussi en termes d’opportunité. C’était vraiment une découverte. Ça m’a permis d’être pionnier dans ce domaine-là. Par la suite, j’ai continué à faire des études commerciales. J’ai aussi complété mes connaissances marketing. J’ai fait un cours de stratégie à Harvard. Voilà un peu le parcours que j’ai.

Sa transition vers ses travaux sur l’IA

Mister Fanjo : Finalement, vous avez fait énormément d’activités, qui touchent au marketing ou à Internet. Vous proposez maintenant quelque chose par rapport à l’IA. Qu’est-ce qui vous a poussé vers cette transition ?

Stefan Lendi : C’est une bonne question. Cette transition est arrivée parce qu’on avait un projet de livre avec Vuibert (Albin Michel). L’idée était de faire un livre sur le marketing digital, mais de trouver un angle un peu différent parce qu’il y avait plein de livres sur le marketing digital. Puis est arrivée, la démocratisation des intelligences artificielles génératives suite à l’arrivée de ChatGPT d’OpenAI. A ce moment-là, l’angle du livre était tout trouvé. Ça m’a forcé à me former très rapidement dans le domaine des intelligences artificielles parce que ça a été la thématique du livre. C’est comme ça en fait que je suis tombé dans l’intelligence artificielle en cours de route. J’ai fait plein de tests, je me suis rendu compte que ça permettait d’accélérer le travail du marketeur et que ça allait chambouler complètement ce qu’on a connu jusqu’ici. C’est un changement très profond. Ce n’est pas un changement comme les NFT ou même comme les réseaux sociaux quand ils sont arrivés, c’est vraiment un changement profond qui aura des bouleversements et des conséquences importantes. Donc du coup c’était un angle tout trouvé. C’est comme ça que je suis tombé dans l’intelligence artificielle. Aujourd’hui, les gens ont tendance à penser que je suis un peu expert de l’intelligence artificielle, mais je ne me considère pas comme expert parce que ça évolue tellement vite qu’on est tout le temps en train d’apprendre. J’étais peut-être un peu plus tôt que certaines personnes dans ce domaine-là, mais je ne suis pas vraiment un expert de l’intelligence artificielle. Je suis plus quelqu’un qui l’utilise au quotidien et j’en ai fait un livre.

Son utilisation de l’IA

Mister Fanjo : Au quotidien, qu’est ce que vous utilisez comme intelligences artificielles ?

D’une part, j’utilise beaucoup ChatGPT. Principalement, je dirais même ChatGPT. Je le trouve toujours plus performant que Bard, Claude ou d’autres LLM. Mais par contre, je teste sans arrêt de nouvelles intelligences artificielles. Dernièrement, j’ai fait des tests sur leonardo.ai qui est vraiment assez impressionnant, qui permet aujourd’hui aussi de faire de la vidéo. Il y a aussi Perplexity qui pourrait peut-être remplacer Google un jour. Il y a plein de choses à tester. J’en utilise principalement certaines comme ChatGPT. Jusqu’à maintenant, j’utilisais aussi beaucoup MidJourney ou Dall-E. Et puis j’en teste de nouvelles.

L’IA dans ses travaux quotidiens

Mister Fanjo : Dans vos travaux et dans la création de contenu, est-ce que vous trouvez l’utilisation des IA pertinente ?

Stefan Lendi : Alors, oui, c’est pertinent. En même temps, je trouve qu’on arrive maintenant à repérer assez facilement un contenu qui a été généré par des intelligences artificielles. On avait cette crainte que du contenu synthétique arrive et qu’on ne puisse plus savoir quelle est la vérité. Alors c’est vrai qu’à un moment donné on va y arriver, mais aujourd’hui quand je vois une image (aussi parce que j’ai pris cette habitude de moi-même générer plein d’images), je peux presque dire avec certitude que telle image a été générée avec une intelligence artificielle. Parce qu’il y a quand même une trame dans l’image et des détails un peu partout. On peut voir qu’elle a été générée par une intelligence artificielle. Je pense qu’il faut faire attention. Déjà, il faut quand même garder un peu d’humain dans le contenu, même si on peut s’appuyer sur les intelligences artificielles. En revanche, pour les textes, c’est plus bluffant. C’est plus compliqué de distinguer un contenu synthétique, un contenu qui a été créé par une intelligence artificielle, d’un contenu qui a été créé par un humain. Moi, je m’appuie sur les intelligences artificielles plus comme une base de travail. Mais après, je retravaille tout et je vérifie aussi tout ce qui vient, tout ce qui sort d’une intelligence artificielle. Parce que les intelligences artificielles hallucinent. C’est-à-dire qu’elles nous donnent des informations qui ne sont pas vraies. Parfois, elles sont tellement convaincantes dans la manière dont elles retranscrivent les choses qu’on a l’impression que tout est vrai. Alors qu’en fait, il y a beaucoup d’informations erronées parce qu’elles vont chercher un peu partout mais elles ne vérifient pas forcément les informations qu’elles nous donnent. Donc c’est à nous humains d’aller faire cette vérification, de compléter et peut-être même d’humaniser parfois les choses. C’est une bonne base de travail, mais en ce qui me concerne, ça ne remplace pas vraiment le travail que je peux faire en tant que créateur de contenu.

Quelques exemples concrets 

Mister Fanjo : Et peut-être pour donner quelques exemples concrets, dans quels cas vous utilisez ChatGPT ?

Stefan Lendi : ChatGPT, je l’ai utilisé pour plein de choses : pour générer des idées, pour faire des personas, des avatars clients, pour mieux connaître mon marché. Je l’utilise pour générer du contenu, pour faire de l’e-mailing.  Je l’utilise vraiment pour l’ensemble de la palette des outils que je peux utiliser dans le marketing que je fais. Je m’appuie également sur ChatGPT, pour créer des images avec Dall-E parce que quand on a accès à ChatGPT, on peut aussi accéder à Dall-E. Parfois aussi pour faire des petits développements, des petits codes dont j’ai eu besoin sur l’une de mes plateformes. C’est très large en fait, ce n’est pas un outil vertical mais horizontal. On peut faire plein de choses avec. On peut aussi l’entraîner sur ses propres données, avec notamment les fameux GPTs. Pour qu’il s’habitue à une tonalité de voix, ça c’est aussi assez bluffant. Si on lui donne suffisamment de données, il va pouvoir reproduire certaines trames, certains schémas qu’on a l’habitude d’utiliser. Ce qu’on peut faire, c’est créer son propre Advisory Board, c’est-à-dire qu’on peut créer une sorte de conseil d’administration, si on veut. On peut créer des personnes à l’intérieur de ChatGPT qui réagirait comme Steve Jobs. On ne peut pas dire qu’on a Steve Jobs en face de nous, mais l’IA va s’appuyer sur l’ensemble des informations qu’elle a sur cette personne pour répondre comme elle. Admettons que dans l’absolu, j’ai besoin du meilleur inventeur qui soit et j’aimerais que l’IA agisse comme Léonard de Vinci par exemple. On va mettre Léonard de Vinci dans le conseil d’administration. Ensuite, j’ai besoin du meilleur musicien qui soit, on va mettre Mozart aussi. Moi, je prends des exemples un peu comme ça, mais ça peut être des personnes plus contemporaines, mais dont l’IA a suffisamment de données pour pouvoir répondre comme elles. C’est intéressant parce que si on a un problème à résoudre dans ce domaine spécifique, peut-être d’invention ou de musique, on va pouvoir s’appuyer sur ce « conseil d’administration » qu’on a créé pour obtenir des réponses. Ensuite les GPT, c’est des mini ChatGPT qu’on développe nous-mêmes, enfin qu’on crée nous-mêmes grâce à des prompts élaborées et des données sources qu’on lui donne pour pouvoir agir de telle ou telle manière. Un exemple assez typique, c’est le super négociateur. Admettons qu’on veuille créer un chatGPT qui nous entraîne à négocier. On va lui donner toute la littérature et tous les éléments liés à la négociation et puis ensuite on va l’entraîner à poser certaines questions pour entraîner lui-même la personne qui l’interpelle. C’est aussi une autre manière d’utiliser. Je trouve que c’est ça qui est riche. Il y a tellement de manières d’utiliser ces intelligences artificielles que c’est une nouvelle exploration.

D’autres intelligences artificielles bluffantes

Mister Fanjo : A titre personnel, je l’ai utilisé pour générer du code en Java pour simuler un jeu de roulette et une stratégie d’investissement pour voir si c’était gagnant ou perdant. C’est très bluffant. Vous utilisez ChatGPT, MidJourney pour la génération d’images, est-ce qu’il y a d’autres intelligences artificielles qui vous ont bluffé ?

Stefan Lendi : Runway est assez bluffant, en termes de génération de vidéos. Le problème pour la vidéo, c’est qu’on n’y est pas encore. J’ai fait plein de tests avec des IA pour la vidéo. Le problème c’est que ça reste très court. C’est des vidéos de 4 ou 5 secondes et il y a souvent un hors champ qui est un peu bizarre. Mais un premier plan qui est pas mal. C’est déjà une belle évolution par rapport à ce qu’on avait avant, mais je trouve qu’il y a encore un saut à faire pour pouvoir vraiment les utiliser correctement. Après, pour la génération de contenu, il y a une IA qui est intéressante, c’est Jasper.ai. Pourquoi ? Parce qu’on peut l’entraîner sur sur ses données, sur sa marque, sur son ton de voix et derrière elle va générer du contenu qui est beaucoup plus “personnalisé à sa marque”.

Son livre – Le marketing digital à l’ère de l’IA et du Web3

Mister Fanjo : Finalement, l’IA englobe énormément de logiciels, d’applications et de sujets. Dans votre livre, comment est-ce que vous abordez ce vaste sujet ?

Stefan Lendi : Alors, déjà, c’est un livre sur le marketing digital. On va prendre tous les leviers du marketing digital les uns après les autres, qui sont orchestrés pour pouvoir générer de la valeur pour une entreprise, c’est-à-dire plus de clients qui payent davantage, plus souvent. Ensuite, on va rajouter par-dessus les intelligences artificielles. À chaque chapitre du livre, il y a souvent des astuces et des moyens d’accélérer les choses avec l’intelligence artificielle. Il y a aussi un chapitre qui est complètement dédié à l’intelligence artificielle dans lequel on repart de la base pour expliquer d’où elles viennent et ce qu’elles sont exactement et pour expliquer le mécanisme des intelligences artificielles, la différence entre une intelligence artificielle d’arrière-plan,une intelligence artificielle générative, etc. D’abord, c’est un livre sur le marketing digital avec tous les leviers, y compris les leviers Web 3, et puis une couche d’intelligence artificielle qui vient par-dessus, qui est aujourd’hui, à mon avis, indispensable en marketing digital.

Sa formation sur l’IA

Mister Fanjo : Voulez-vous aussi aborder votre formation sur l’IA ?

Stefan Lendi : Oui, c’est vrai que j’ai créé un programme sur l’intelligence artificielle. Déjà, c’est un domaine qui est encore relativement peu connu. Je m’étonne parfois que certaines personnes me disent qu’elles n’ont pas encore essayé de chatGPT. Il y a un besoin de former les gens. D’abord parce que je pense qu’il y a une compétence qui va beaucoup se développer ces prochaines années, c’est ce qu’on appelle le prompt engineering. C’est-à-dire la capacité de créer des prompts pour faire sortir le meilleur des intelligences artificielles, faire sortir ce qu’on souhaite vraiment. Parce que c’est facile d’utiliser chatGPT, de lui poser une ou deux questions et d’avoir la réponse ou de commencer à dialoguer avec lui. Mais derrière, si on veut vraiment des résultats précis, ça devient beaucoup plus dur de l’orienter. Et il y a des techniques de prompts que les gens découvrent tous les jours qui permettent d’atteindre des résultats beaucoup plus précis, beaucoup plus pertinents. C’est un des éléments qui est traité dans ce programme. Ensuite, il y a aussi une connaissance générale de l’IA, qu’il faut démocratiser. Quelle est la différence entre une intelligence artificielle générative et une intelligence artificielle d’arrière-plan ? Qu’est-ce qu’une IAG, une intelligence artificielle générale ? Qu’est-ce qu’une intelligence artificielle multimodale, générative multimodale ? Tous ces éléments-là, aujourd’hui, ne sont pas encore vraiment acquis par les gens et il faut les prendre par la main et leur montrer. Ensuite, en tant que marketer, on est confronté aujourd’hui à une opportunité et en même temps à une menace. Opportunité parce qu’aujourd’hui, comme on l’a évoqué tout à l’heure, on peut aller beaucoup plus vite et beaucoup plus loin avec les intelligences artificielles. Par exemple, cette interview-là pourrait être diffusée dans toutes les langues, simplement en s’appuyant sur l’intelligence artificielle sans qu’on ait besoin de doubler l’interview avec d’autres personnes, en quelques clics. On a des possibilités aujourd’hui qui sont incroyables. Il faut les saisir, il faut les comprendre avant tout le monde. Pourquoi ? Parce que, mon credo, c’est qu’on ne va pas être remplacé par les intelligences artificielles. Par contre, on peut être remplacé plus rapidement par des gens qui maîtrisent les intelligences artificielles. Il faut vraiment plonger dedans, les comprendre et les tester. Ce programme permet de comprendre ces éléments. 

Sa vision sur l’avenir de l’IA

Mister Fanjo : Je voulais vous poser la question de comment est-ce que vous voyez l’avenir des IA ? Vous avez dit que potentiellement, ceux qui seront capables de l’utiliser, ils auront un avantage sur les autres. Mais alors, dans les scénarios très lointains et très extrêmes, pensez-vous que l’IA peut détruire les humains ? Comment voyez-vous l’avenir lointain avec les IA ?

Stefan Lendi : Je n’ai pas de boule de cristal. Il y a beaucoup de spéculation autour et il y a aussi beaucoup de déclarations, de personnalités qui font des points de vigilance sur l’IA, c’est difficile à dire. Je pense qu’on peut imaginer le scénario du pire avec des drones pilotés par des IA qui pourraient être nocifs parce qu’ils portent une bombe et puis ils doivent viser un certain individu et c’est impossible de l’arrêter. Il y a toutes sortes de scénarios. Il y a les IA d’un côté, mais ce qui progresse aussi beaucoup, c’est notre capacité à créer des robots autonomes qui ont des facultés pour se déplacer, etc., qui vont au-delà de l’humain. Si on mélange l’intelligence artificielle plus ce développement-là, on pourrait se dire attention, parce que si on ne maîtrise plus le truc, il y a quelque chose qui pourrait potentiellement éteindre la race humaine. Il y a ce point de vigilance-là, moi je n’en sais rien. Je pense qu’il y a un risque probablement effectif. Quand est-ce que ça va arriver, c’est difficile à dire. Les chercheurs travaillent beaucoup sur ce qu’on appelle l’IAG, l’intelligence artificielle générale, qui serait une intelligence artificielle dotée d’une conscience, de sentiments, capable finalement de faire exactement la même chose que les humains. Je pense qu’on va se rapprocher de plus en plus des IAG parce qu’il y a vraiment un développement fort là-dedans et beaucoup d’investissements. Par la suite, on va voir aussi que ces intelligences artificielles génératives vont progresser. On a parlé de la vidéo tout à l’heure, on n’y est pas encore à 100%. Les images aussi, ça va progresser. Quand on voit ce qu’elles savent faire aujourd’hui, et que la progression est exponentielle, on voit qu’il y aura plein d’opportunités et en même temps des risques, comme avec tout.

Ses objectifs et projets à venir

Mister Fanjo : Pour en revenir à des sujets un peu plus terre-à-terre et plus proches du court terme, quels sont les objectifs dans votre activité ? Quels sont vos projets du moment ? Qu’est-ce que vous prévoyez de faire dans les prochains mois ?

Stefan Lendi : J’exploite des plateformes de services principalement. Justement, je suis en train de développer des services logiciels. Donc, ça va être ça les prochaines activités à venir. J’ai aussi une méthodologie qui s’appelle PsychoMarketing qui va devenir aussi une app, parce qu’aujourd’hui, je coach beaucoup des entreprises en psycho-marketing. Demain, il faut que je sois remplacé par un logiciel parce que je n’arrive pas à gérer toute la demande. Et puis, il est possible que certaines de mes plateformes soient traduites en anglais. J’y travaille également, mais dans un futur plus lointain. Parce que derrière, ce n’est pas seulement de les traduire, il faut gérer la clientèle et l’engagement que ça peut générer dans une autre langue.

Pour retrouver ses travaux

Mister Fanjo : Pour les personnes qui souhaitent suivre et consulter vos travaux, où est-ce qu’ils peuvent vous retrouver ?

Stefan Lendi : Alors j’ai un site stefanlendi.com, où j’ai pas grand-chose dessus, mais vous pouvez vous inscrire par e-mail dessus. Vous pouvez aller sur strategemarketing.com qui est la plateforme marketing qui est plus généraliste sur laquelle on peut retrouver toutes sortes de conseils gratuits et du contenu payant pour ceux qui veulent aller plus loin. 

Mister Fanjo : Il y a aussi vos livres qui sont disponibles sur Amazon et c’est aussi en librairie ?

Stefan Lendi : Exactement, oui tout à fait. Le dernier livre, le marketing digital à l’ère de l’IA et du Web3. Et puis il y a aussi PsychoMarketing, attirer et fidéliser plus de clients aux éditions Gereso.

Les questions rafales

Mister Fanjo : Je vous propose de passer à la dernière partie de l’interview si ça vous va. Si vous ne deviez recommander qu’un seul produit sur l’IA ou un seul outil, lequel serait-ce ?

Stefan Lendi : Pour l’instant, c’est ChatGPT parce que c’est un outil qui est très généraliste. Comme je l’ai dit tout à l’heure, c’est celui que j’utilise le plus encore aujourd’hui. Ça permet aussi d’accéder à Dall-E qui est aussi un excellent générateur d’images. Je parle de la version payante de ChatGPT en l’occurrence. 

Mister Fanjo : Quelle application utilisez-vous le plus ? Je suppose que c’est ChatGPT ?

Stefan Lendi : Non, ça reste Google quand même, même si Google est devenu moins pertinent ces derniers temps. Il y a aussi une alternative, c’est perplexity.ai qui commence à faire peur à Google parce que ça pourrait être l’avenir de la recherche sur Internet. Du coup, Google va déployer son moteur de recherche boosté par l’AI avec des AI génératifs. Cette année, on va voir ce que ça donne. 

Mister Fanjo : Quand vous dites Google, c’est aussi tout ce qui est Gmail, les objectifs comme Keep, Agenda, etc.

Stefan Lendi : Exactement, oui. J’utilise beaucoup la suite Google.

Mister Fanjo : À quelle heure vous réveillez-vous et quelle est votre première activité de la journée ?

Stefan Lendi : En général, je me lève assez tôt, entre 5 et 6 heures. Je fais un peu de sport, j’essaie de bouger très vite. Quand il fait beau, je vais courir et après je bois de l’eau. Voilà un petit peu mon rituel du matin, si on peut parler comme ça.

Mister Fanjo : Selon vos goûts, quel morceau de musique devrait-on envoyer dans l’espace si l’humanité devait disparaître ?

Stefan Lendi : Triste futur ! Je pense aux quatre saisons de Vivaldi parce que c’est un peu une ode à la terre. C’est magnifique.

Mister Fanjo : Quelle série, film ou documentaire ou chaîne YouTube recommanderiez-vous de regarder ?

Stefan Lendi : Je recommanderais les longues interviews de Lex Friedman parce qu’elles sont vraiment bien. Il va assez profondément dans les sujets avec ses invités de marque, et on apprend plein de trucs. C’est en anglais mais on peut mettre des sous-titres, il faut chercher Lex Friedman sur YouTube, c’est un podcast également.

Mister Fanjo : Si l’on vous donnait 100 euros, dans quoi les investiriez-vous ?

Stefan Lendi : Je les réinvestirais dans mon activité parce que je peux les transformer en 200 euros, après réinvestir, les transformer plus loin, etc. 

Mister Fanjo : De quels accomplissements êtes-vous fier ?

Stefan Lendi : Mes enfants.

Mister Fanjo : Si vous étiez président et que vous aviez le pouvoir de faire aboutir n’importe quelle réforme, que changeriez-vous en priorité ?

Stefan Lendi : Si j’étais président, je ne me suis jamais posé cette question. Si j’avais ce pouvoir-là, je pense que j’introduirais des cours de code, de développement informatique, de technologie aux enfants, en même temps qu’ils apprennent l’alphabet, avec une pédagogie vraiment crescendo pour que la technologie devienne leur seconde nature. Je pense que dans le monde d’aujourd’hui, c’est indispensable.

Mister Fanjo : Quelle est la plus grande leçon que vous avez apprise en naviguant dans le monde de l’entrepreneuriat en ligne ?

Stefan Lendi : Je pense que la plus grande leçon, c’est l’impermanence. Que rien n’est permanent et que tout change tout le temps. Ça signifie qu’il faut constamment se remettre en question soi-même, remettre en question son activité, rester humble et apprendre sans arrêt. 

Mister Fanjo : Avez-vous d’autres principes ou maximes ou habitudes qui vous guident ?

Stefan Lendi : Peut-être de plus en plus avec le temps, ce serait d’écouter mon intuition. Elle a souvent raison avant les analyses logiques qu’on peut faire. 

Mister Fanjo : Vous avez le mot de la fin, comment souhaiteriez-vous conclure cette interview ?

Stefan Lendi : Qu’est-ce que je pourrais dire ? Je vais dire ceci, je pense que tout le monde veut une forme de réussite ou cherche à atteindre un résultat. Mais ce qu’il ne faut pas oublier, c’est que le parcours qu’on fait pour l’atteindre compte presque plus que le résultat final. On a tendance vraiment à se centrer sur le résultat final seulement, c’est important. Mais le parcours, la richesse du parcours est très important, voire plus important que le résultat parce que durant ce parcours, on va aussi changer, on va s’enrichir, au sens propre que vous figurez, et le résultat va venir de lui-même si on fait de bon parcours.

Les liens vers les travaux de l’invité

► Le site strategemarketing.com 

► Le livre – Le marketing digital à l’ère de l’IA et du Web3 (lien affilié)

► La formation sur l’IA : ROI de l’IA 

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L’éléphant et ses liens invisibles (Histoire inspirante)

Découvrons dans cet épisode, l’histoire fascinante de l’éléphant et ses liens invisibles. C’est parti !

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L’éléphant et ses liens invisibles

Dans une vaste étendue de savane, un village vit en harmonie avec la faune et la flore au cœur de ce paysage majestueux. 

Un jour, les habitants recueillent un éléphanteau abandonné. Pour pouvoir le surveiller, les villageois l’attachent à une corde qu’ils relient à un humble poteau. Très à l’aise, le bébé éléphant gambade dans les rues et joue avec les enfants. Mais dès qu’il tente de franchir la limite du village, la corde l’arrête net. 

Les mois passent, mais le système d’attache reste. L’éléphanteau encore frêle, effectue  encore quelques timides tentatives pour s’éloigner, mais la corde et le poteau le maintiennent solidement dans le périmètre. Si bien que la contrainte physique devient rapidement une barrière invisible dans l’esprit du jeune éléphant. 

Au bout d’un an, l’éléphanteau se cantonne à rester dans l’enceinte du village. Pourtant à mesure que le temps passe, l’animal grandit et sa force augmente. Il pourrait facilement briser la corde et s’affranchir du poteau. Mais, l’éléphant reste là, attaché uniquement par la conviction profonde qu’il est impuissant à se libérer. 

Les liens invisibles façonnent ainsi la perception du monde de l’éléphant.

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6 piliers pour développer sa santé et son bien être

J’ai la conviction qu’une part significative du succès repose le fait d’être bien dans son corps et dans sa tête. Dans cet épisode, découvrons 6 piliers pour développer sa santé et son bien être. C’est parti !

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Une vie saine et équilibrée

De mon point de vue, le fait de mener une vie saine et équilibrée est l’une des quatre clés essentielles pour être heureux. Avoir une santé de fer et un mental d’acier possède de multiples avantages :

    • Une vitalité accrue qui permet de faire face aux défis quotidiens avec résilience. A ce sujet, une bonne qualité de sommeil et une alimentation équilibrée suffisent à booster drastiquement notre quantité d’énergie.
    • La création d’une synergie entre le corps, l’esprit et les émotions. Par exemple, la pratique d’une activité sportive facilite la consommation des cellules graisseuses, augmente la masse musculaire ce qui améliore l’apparence physique et contribue à augmenter sa confiance en soi.
    • Une meilleure qualité de vie qui enrichit chaque aspect de notre existence. En plus d’être bien physiquement et émotionnellement, le fait d’être en forme apporte une plus grande indépendance, favorise les relations sociales et améliore la productivité.

En fin de compte, la recherche du bien-être physique, mental et émotionnel est une nécessité qui doit se matérialiser dans notre vie à travers des habitudes et des pratiques quotidiennes.

6 piliers pour développer sa santé et son bien être.

Plusieurs composantes caractérise une vie saine et équilibrée :  

    • Sommeil : Dormir suffisamment afin de régénérer son métabolisme
    • Nutrition : Prendre plaisir à manger équilibré
    • Sport : Entretenir son physique en se faisant plaisir
    • Hygiène : Prendre soin de son corps
    • Moments plaisir : Se reposer en appréciant les moments de détentes
    • Apprendre : Continuer à développer son esprit

Privilégier son sommeil par dessus tout le reste

Lorsqu’on dort, notre métabolisme se régénère et élimine les déchets du corps. A l’inverse, le manque de sommeil accélère le vieillissement et augmente le risque de développer des complications. C’est pourquoi, l’idéal est de dormir 7 à 8h par nuit en veillant à favoriser les habitudes qui contribuent à avoir un sommeil réparateur. Comme par exemple : 

    • Privilégier un temps de sommeil entre 22h – 2h du matin
    • Limiter les perturbateurs comme l’exposition aux écrans ou le café à partir d’une certaine heure
    • Acquérir une bonne literie

Manger équilibré

La nutrition joue un rôle fondamental pour l’organisme car elle contribue à fournir l’énergie et tous les nutriments indispensables à son bon fonctionnement. A ce sujet, le mieux est de viser le respect de plusieurs principes : 

    • Manger équilibré pour ingurgiter une grande variété d’aliments. Par exemple en prenant l’habitude de manger 5 fruits et légumes par jour
    • S’hydrater en buvant suffisamment d’eau. 
    • Limiter les substances nocives comme le sucre, l’alcool ou les aliments transformés

Faire du sport

L’activité physique présente de nombreux avantages pour la santé comme par exemple : le maintien d’un poids de forme, l’amélioration de sa condition cardiovasculaire, la réduction du stress, l’augmentation de l’énergie et l’humeur, ou l’émergence de nouvelles opportunités sociales… . L’objectif est d’avoir un minimum d’activité physique tous les jours. Voici plusieurs conseils à ce sujet : 

    • Trouver une discipline sportive qui nous plait
    • Faire du sport avec des proches
    • Bouger un minimum grâce à la marche et aux tâches ménagères.

Faire attention à son hygiène

Bien qu’évident, ce conseil est indispensable si l’on veut rester en bonne santé. D’une part, une hygiène déplorable envoie une très mauvaise image, notamment dans nos sociétés où l’apparence joue un rôle déterminant. D’autre part, les règles d’hygiène que l’on nous apprend depuis notre plus tendre enfance permettent de prévenir les risques de maladies. Chacun doit s’employer à prendre soin de soi. 

    • A la fois avec des gestes simples comme se brosser les dents, se laver les cheveux, se couper les ongles… .
    • Mais aussi via la prévention en faisant des bilans réguliers (visite annuelle chez le dentiste, bilan sanguin…)

S’octroyer des moments de détente

Ceux qui oublient de recharger leurs batteries puisent inévitablement dans leur réserve et risquent des désagréments sur le long terme. En complément du sommeil, il est important de prendre le temps de se détendre. Le mieux est d’intégrer à sa vie des activités qui nous ressourcent sur différents horizons de temps :

    • Se réserver des temps calmes dans sa journée pour regarder une série, lire ou jouer à un jeu vidéo
    • Prévoir des journées “off” dans la semaine pour se reposer
    • Prendre des vacances à différents moments de l’année 

Continuer à apprendre et développer son esprit

La recherche scientifique souligne le fait que l’apprentissage continu est un facteur déterminant dans le maintien en bonne santé. On peut lister plusieurs habitudes pour continuer à apprendre  : 

    • Consulter du contenu qui attisent notre intérêt en lisant des livres, en écoutant des podcast ou en regardant des vidéos ou en suivant une formation
    • Expérimenter en osant sortie de sa zone de confort, par exemple en se lançant un défi sur 10 jours pour tester une nouvelle activité
    • Discuter et poser des questions car chacun possède une connaissance ou une expérience qui peut nous être utile et nous faire grandir.

Conclusion

De mon point de vue, il y a une forte corrélation entre le niveau de bonheur et la quête d’une vie saine et équilibrée. C’est pourquoi, il est primordial de porter un grande attention à ces  6 domaines :

    1. Son sommeil
    2. Sa nutrition
    3. Son activité physique
    4. Son hygiène
    5. Ses moments de détente
    6. Son apprentissage

Les 4 clés du succès : la mindmap de synthèse

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6 piliers pour développer son équilibre relationnel

Je crois profondément qu’une part significative de notre épanouissement repose sur la qualité de nos relations et la facilité avec laquelle nous interagissons avec les autres. Dans cet épisode, découvrons 6 piliers pour développer son équilibre relationnel. C’est parti !

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6 piliers pour développer son équilibre relationnel

Le besoin d’être entouré

L’Homme est un être social qui éprouve un profond besoin d’appartenance. C’est ce qu’a notamment théorisé le psychologue Abraham Maslow avec sa célèbre pyramide des besoins. Sentir que l’on fait partie d’un groupe (amis, famille, collègue) contribue à notre bien être. 

Cela peut s’expliquer par le fait que nous sommes tous interdépendants. Jeune, nous devons compter sur les adultes qui nous aident à acquérir notre autonomie. En vieillissant nous perdons progressivement notre indépendance et nous avons besoin d’assistance. Plus largement, tous les produits et services dont nous jouissons aujourd’hui proviennent d’un formidable travail collectif. 

A ce titre, être seul et exclu de la société nous expose à de terribles difficultés. A l’inverse, avoir un entourage aimant est un énorme avantage qui nous permet d’avancer dans la vie avec plus de sérénité. Avoir une famille et des amis avec qui l’on peut s’entraider et se soutenir mutuellement est une chance inestimable. 

En fin de  compte, les relations sociales et l’entourage demeurent une dimension indissociable de la nature humaine. C’est pourquoi nous devons nous efforcer de développer des relations saines et les entretenir.

6 piliers pour un équilibre relationnel optimal

Du fait que notre temps est limité, il nous est impossible d’accorder la même attention à toutes les personnes que nous côtoyons. Nous devons faire des choix et trouver notre équilibre relationnel. Personnellement, je pense que notre investissement doit se focaliser sur 6 piliers : 

    1. La famille : Entretenir de solides liens familiaux
    2. Le couple : Viser l’épanouissement dans sa relation amoureuse
    3. Les amis : S’entourer d’amis fidèles et passer du temps avec eux
    4. Les futures générations : S’efforcer de transmettre le meilleur à ses enfants 
    5. Nos compétences sociales : Développer ses compétences pour interagir de la meilleure façon avec les autres
    6. Notre système de valeur : Vivre en adéquation avec ses valeurs

Principes et habitudes pour développer des relations saines

Si l’on éprouve de l’insatisfaction dans ses relations, une première étape peut être de faire faire le point dans chacune de ses 6 dimensions.

    • Mes relations familiales sont-elles solides ?
    • Ai-je des amis avec qui partager des expériences
    • Suis-je à l’aise lorsque j’interagis avec les autres…

Faire cet exercice permet de prendre conscience des domaines de vie dans lesquels il va nous falloir consentir à faire des efforts pour améliorer sa situation. A ce propos, voici quelques principes fondamentaux et suggestions d’habitudes pour développer des relations saines et améliorer ses interactions sociales.

Être présent lors des moments importants

La vie est faite d’événements à partager avec ses proches: 

    • Célébrer un mariage, un anniversaire, l’obtention d’un diplôme … bref les réussites de ses proches
    • Être présent lors des épisodes difficiles de la vie tel qu’un décès ou une rupture
    • S’entraider au quotidien en rendant de petits services à son entourage

Remercier, gâter et surprendre ses proches

Des milliers de petits gestes simples sont de formidables moyens d’enrichir ses relations : 

    • S’occuper de préparer le petit déjeuner et le déguster ensemble
    • Faire livrer un objet surprise à un proche
    • Passer à l’improviste pour prendre des nouvelles 
    • Prévoir un moment pour prendre un café, d’un verre ou d’un repas
    • Ecrire un message personnel par l’intermédiaire d’une lettre ou d’une carte postale

Inclure ses proches dans ses propres loisirs

L’idée est d’organiser des activités avec les membres de notre entourage qui partagent les mêmes centres d’intérêt. Comme par exemple : 

    • Faire du sport : un padel, un foot en salle ou une sortie en vélo
    • Organiser un restaurant ou une soirée
    • Prévoir une partie de jeux vidéo ou jeux de société en ligne
    • Se lancer ensemble dans un nouveau projet (passer le permis bateau, organiser un WE, s’essayer à l’oenologie )

Travailler pour améliorer sa communication

Développer ses compétences pour interagir de la meilleure façon avec les autres est une excellente activité vers laquelle orienter ses efforts. Voici plusieurs exemples d’habitudes à mettre en pratique pour mieux communiquer : 

    • Poser des questions et écouter les réponses
    • Ecrire pour apprendre à formuler ses pensées
    • S’employer à donner des raisons pour mieux persuader
    • Raconter des histoires pour jouer sur les émotions et captiver les gens
    • Sourire
    • Complimenter les efforts plutôt que les résultats

Vivre en adéquation avec ses valeurs

Selon moi, c’est l’un des points les plus importants dans le domaine des relations. Pour être bien avec les autres, il faut déjà vivre en paix avec soi-même. C’est en se créant une vie qui reflète nos valeurs et satisfait notre âme que l’on développe un leadership naturel qui attire et inspire les autres. Par incarner ses valeurs, j’entends par exemple :

    • Agir dans le but d’augmenter sa liberté – économique, intellectuelle, géographique
    • Vivre dans le présent et l’apprécier
    • Respecter ses engagements
    • Prendre le temps de remercier, célébrer et d’être reconnaissant
    • Agir en s’assurant que nos actes augmentent notre bien être et celui des autres

Conclusion

De mon point de vue, le succès est en partie corrélé au fait de se sentir entouré et d’avoir des relations saines. Pour ce faire, il convient de s’investir dans 6 domaines :

    1. La famille
    2. Le couple
    3. Les amis
    4. Les enfants et générations futures
    5. Nos compétences sociales
    6. Notre système de valeur

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Le Syndrome de Stockholm

Imaginez tomber d’affection pour votre ravisseur. Ce comportement étonnant existe et il porte le nom de syndrome de Stockholm. C’est parti pour quelques explications !

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L’Incident de Stockholm

En 1973, des criminels s’introduisent dans une banque à Stockholm en Suède. Pendant 6 jours, ils retiennent en otage le personnel et les personnes présentes dans l’établissement. Quand les forces de l’ordre décident enfin de faire irruption dans la banque, certains otages se dressent de leur plein gré face aux policiers pour protéger leurs preneurs d’otages. Malgré tout, les autorités arrêtent les ravisseurs et libèrent les innocents. Cependant, l’inattendue réaction des otages suscite des débats et de nombreuses études dans les domaines de la psychologie et de la criminologie. Depuis lors, on nomme “syndrome de Stockholm” les comportements visant à développer des liens de sympathie avec ses bourreaux.

Une Exploration de la Psychologie Humaine

Ce concept psychologique fascinant mais paradoxal décrit la formation de liens émotionnels entre un otage et son ravisseur. Le syndrome de Stockholm s’explique par des mécanismes de défense mentaux. Dans des conditions difficiles, nous essayons de rationaliser la situation et nous cherchons un réconfort émotionnel. Se faisant nous avons tendance à tisser des liens de sympathie avec les individus impliqués dans l’événement, même si tout nous oppose.

Controverses et Critiques 

Comme tout concept psychologique, le Syndrome de Stockholm alimente un débat continu parmi les experts. Certains remettent en question sa validité en soulignant que d’autres facteurs peuvent influencer les relations entre ravisseurs et otages. Pour illustrer, on peut citer l’étonnant exemple historique de l’affaire Patty Hearst : 

En 1974, cette richissime héritière est enlevée par un groupe de révolutionnaires. Détenue en captivité pendant plusieurs mois, elle semble adopter les idéologies et les revendications de ses kidnappeurs. Elle est filmée en train de participer à un vol à main armée avec ses ravisseurs. La nature de son implication suscite de nombreux débats. Certains suggèrent qu’elle est sous l’emprise du syndrome de Stockholm, tandis que d’autres spéculent sur la possibilité qu’elle ait été contrainte. Arrêtée, la jeune femme affirme avoir été obligée de participer sous la menace de mort. Pourtant, la justice la condamne à une peine de prison pour ses activités criminelles.

Conclusion

Le Syndrome de Stockholm reste une énigme fascinante dans le domaine de la psychologie. Ce concept étonnant décrit la formation de liens émotionnels entre un otage et son ravisseur. Bien que controversé, ce phénomène paradoxal peut nous aider à jeter un éclairage sur la complexité de la psychologie humaine, en particulier dans des situations extrêmes. 

Sources 

  • Wikipedia – Le syndrome de Stockholm : https://fr.wikipedia.org/wiki/Syndrome_de_Stockholm

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Le courage en 10 photographies célèbres

L’écrivain et journaliste américain, Ernest Hemingway a écrit : “Le courage est de la grâce sous pression.” (« Courage is grace under pressure.” – Ernest Hemingway – écrivain et journaliste). Découvrons une série d’actes audacieux à travers cet épisode intitulé : le courage en 10 photographies. C’est parti

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Le courage en 10 photographies célèbres

L’homme du char – Tank Man

    • Date : 1989
    • Lieu : Place Tian’anmen, Pékin, Chine
    • Photographe : Jeff Widener (États-Unis)

L’homme Tian’anmen est un manifestant resté anonyme qui est pourtant mondialement célèbre. Lors de manifestations en Chine pour l’égalité sociale et la liberté d’expression, ce “manifestant inconnu” s’est dressé devant une colonne de chars en guise de protestation. L’image de l’incident symbolise le courage et la force de la non-violence face à la répression armée.

Le baiser de la vie

    • Date du cliché : 1968
    • Lieu : Jacksonville, Floride, États-Unis
    • Photographe : Rocco Morabito

Cette photographie remporte le prix Pulitzer en 1968. Elle montre le sauvetage réussi d’un homme électrocuté, secouru par son collègue. Le cliché est un symbole de dévouement et d’altruisme dans des situations d’urgence.

L’homme qui refusa de faire le salut nazi

    • Date: 1936
    • Lieu : Hambourg (Allemagne)
    • Photographe: Inconnu

Lors d’une inauguration navale, August Landmesser refusa d’effectuer le salut nazi. Cet ouvrier allemand s’opposait au régime de l’époque. Malgré les lois nazies, il vivait avec une jeune femme juive. Il fut condamné pour anti-nationalisme.

Annette Kellermann en maillot de bain une pièce 

    • Date du cliché : Années 1900
    • Lieu : Inconnu
    • Photographe : Inconnu

La photographie met en scène une célèbre nageuse australienne, pionnière du cinéma. Elle est simplement vêtue d’un maillot de bain une pièce. La tenue est considérée comme audacieuse et révolutionnaire à l’époque. Annette Kellermann contribue ainsi à changer les mentalités et ouvre la voie à des normes de mode plus libérées.

La première équipe américaine à avoir atteint le sommet de l’Everest

    • Date du cliché : 1963
    • Lieu : Sommet de l’Everest, Népal
    • Photographe : Barry Bishop (États-Unis)

Cette image emblématique immortalise la première ascension américaine jusqu’au sommet de l’Everest. On y voit les membres de l’expédition gravir les pentes enneigées en direction du sommet. La photographie témoigne du courage, de la détermination et de l’esprit d’équipe des alpinistes. 

Déjeuner au sommet d’un gratte-ciel

    • Date: 1932
    • Lieu : New York (États-Unis)
    • Photographe: Inconnu

Un groupe d’ouvriers, assis sur une poutre, déjeunent sans aucune sécurité au 69ème étage d’un gratte-ciel en construction. Cette photographie emblématique illustre le dévouement de ces travailleurs.

Photo de Rosa Parks assise dans un bus

    • Date du cliché : 1955
    • Lieu : Montgomery, Alabama, États-Unis
    • Photographe : Inconnu

Le cliché témoigne du moment où la militante Rosa Parks viole les lois ségrégationnistes de l’époque en s’asseyant dans un bus, sur une place réservée aux Blancs. Son acte de résistance pacifique est devenu un symbole du mouvement pour les droits civiques aux États-Unis. L’image rappelle l’importance de la désobéissance civile et de la lutte pour l’égalité des droits.

L’homme Molotov

    • Date du cliché : 1979
    • Lieu : Nicaragua
    • Photographe : Susan Meiselas

L’image met en scène un anonyme en train de lancer une bouteille incendiaire molotov lors d’un affrontement avec les forces gouvernementales. Le cliché est un symbole de la révolution nicaraguayenne et plus généralement, un symbole de la résistance face à l’oppression.

La victoire de Muhammad Ali face à Sonny Liston

    • Date du cliché : 25 mai 1965
    • Lieu : Lewiston, Maine, États-Unis
    • Photographe : Neil Leifer (États-Unis)

C’est l’un des clichés les plus iconiques de l’histoire de la boxe. On y voit Muhammad Ali se tenir debout au-dessus de son opposant après avoir remporté le combat par K.-O. au premier round. Cette image symbolise la puissance, l’assurance et la bravoure du boxeur, devenu une légende de la boxe.

Greasley confronté à Heinrich Himmler dans un camp de prisonniers de guerre

    • Date du cliché : 1941
    • Lieu : Camp de prisonniers de guerre (lieu spécifique non précisé)
    • Photographe : Inconnu

Prise en 1941, le cliché montre un soldat britannique captif défier l’autorité nazie. Il se tient debout et droit face à Heinrich Himmler, l’un des principaux dirigeants nazis. L’image est un témoignage puissant de la résistance et du courage même lorsque la situation est en notre défaveur.

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Le commerce de singes (Histoire inspirante)

Découvrons dans cet épisode, une histoire inspirante sur le commerce de singes. C’est parti !

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Le commerce de singes (Histoire inspirante)

Un jour, un marchand entre dans un petit village et annonce qu’il achète des singes pour le prix de 10 pièces d’or l’unité. Sachant qu’il y a de nombreux primates dans les forêts aux alentours, les villageois se précipitent pour les capturer.

Très vite, le marchand achète des centaines de singes et les enferment dans une cage. Mais progressivement, le nombre d’animaux commence à diminuer, leur capture se complexifie et les villageois cessent leurs efforts. L’acheteur augmente alors son prix à 20 pièces d’or.

Les habitants se remotivent et partent de nouveau en quête des primates. Puis, au fur et à mesure que la population de singes baisse, la tâche devient encore plus ardue. Petit à petit, les villageois retournent à leurs anciennes occupations. Le prix pour leur capture passe alors à 30 pièces d’or. L’appât du gain pousse une nouvelle fois les villageois dans la forêt. Le nombre de singes chute encore, les efforts pour les capturer augmentent drastiquement et les habitants cessent à nouveau cette activité. 

Le marchand propose alors un prix exceptionnel de 50 pièces d’or par singe. Mais du fait qu’il doit s’absenter pour s’occuper d’une autre affaire dans une région avoisinante, il demande à son assistant de gérer les transactions.

En son absence, l’assistant prend quelques libertés. Il dit aux villageois : “Vous voyez tous ces singes dans la grande cage que le marchand a collecté. Eh bien, je vous les vends pour 30 pièces d’or. Lorsque le marchand reviendra, il vous les achètera 50 pièces d’or !” Enthousiasmés par cette bonne affaire, les villageois regroupent leurs économies et achètent tous les singes. 

C’est à ce moment que le marchand et son assistant décident de disparaître. Les poches des habitants resteront désespérément vides et de nombreux singes peupleront à nouveau les forêts aux alentours.

Sources : https://9gag.com/gag/ajVj5Xg

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CVG #20 : Bilan du Défi – Publications sur les réseaux sociaux

Quel est l’impact des réseaux sociaux sur le trafic d’une chaîne Youtube et d’un site internet ? Découvrons dans cet épisode, le bilan du défi ayant pour objectif de poster un contenu par jour sur les réseaux pendant 4 mois. C’est parti !

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Un rapide rappel du contexte

Grâce aux conseils de nombreuses personnes, j’ai décidé de me lancer sur les réseaux. A partir du 1er septembre 2023, je me suis fixé le défi de poster un contenu par jour sur YouTube Shorts, Instagram et TikTok jusqu’à la fin de l’année. 

Durant quatre mois, je suis parvenu à garder le rythme de publication 

  • Lundi : la présentation d’une photographie célèbre
  • Mardi : une mini-séries consistant à résumer un livre 
  • Mercredi : une citation
  • Jeudi : la présentation d’un chef d’œuvre français
  • Vendredi : Une vidéo surprise à tendance humoristique
  • Samedi : L’épisode officiel
  • Dimanche : Un aperçu du contenu à venir pour la semaine à suivre

Le bilan du défi

Comparaison du trafic sur YouTube et le site internet

Tout d’abord, comparons l’évolution du trafic entre 2022 et 2023 sur la même période. Sur YouTube, les Shorts ont généré 59 000 vues sur le dernier quadrimestre de 2023. Au niveau des épisodes classiques, les vues s’élèvent à 137 000. Soit une augmentation de 33% par rapport à 2022 (103 000 vues) sur la même période. Sur le site internet, le trafic a augmenté de 20% par rapport à l’année passée.

Comparaison Youtube 2022 vs 2023

Comparaison Site internet 2022 vs 2023

Quelques chiffres supplémentaires

Précisons plusieurs points concernant les publications sur les réseaux sociaux : 

  • Un Short génère la majorité de ses vues durant les deux jours après la publication. Ensuite, il tombe très vite aux oubliettes.
  • Le nombre de vues dépend aussi de la plateforme, car une même vidéo postée à la même heure à des résultats différents sur Instagram, TikTok ou YouTube. Dans mon cas, les Short fonctionnaient mieux sur YouTube que sur Instagram à l’exception de la mini-série sur les résumés de livres. Sur TikTok, le nombre de vues est étrangement constant : entre 200 et 300 vues par vidéo.
  • Les résultats dépendent également de la série. Par exemple, les épisodes sur les photographies célèbres cumulent 20 200 vues alors que la série Douce France n’en comptabilise que 3100.
  • Les résultats varient aussi en fonction du sujet de l’épisode pour une même série. Les meilleures vidéos sur la surprise de vendredi dépassent les 10 000 vues alors que les moins bonnes comptabilisent moins de 100 vues.
  • Les trois Short ayant cumulée le plus de vues sur YouTube sont 
    • Deux contenus humoristiques
    • L’épisode sur la photographie intitulée : l’exécution de Saigon

Mon retour d’expérience

Au bout du compte, plusieurs leçons sont à retirer de cette expérience :

  • La portée des publications est éphémère, mais ce désagrément est compensé par le boost de visibilité au moment de la publication.
  • Dans mon cas, les publications sur les réseaux sociaux ont un impact positif sur l’évolution du trafic.
  • Le temps de production des Short est beaucoup plus rapide que les épisodes hebdomadaires et le processus de création est plaisant.
  • Les différents thèmes hebdomadaires offrent un panel de sujets à traiter tout en laissant le loisir d’explorer de nouveaux concepts.

Et la suite ?

Le bilan du défi m’incitent à continuer pour faire croître le trafic. C’est pourquoi je me fixe l’objectif de publier une vidéo par jour sur les réseaux sociaux durant toute l’année 2024. L’idée est de conserver le même format : un thème pour chaque jour de la semaine en alternant entre du contenu transformé en format court et du contenu inédit, et en essayant d’améliorer continuellement les épisodes. Voici le programme pour 2024 : 

  • Lundi : Culture générale = le dossier du moment
  • Mardi : Résumé de livre
  • Mercredi : Contenu humoristique (blague, drôle, humour)
  • Jeudi : Douce France
  • Vendredi : Contenu surprise (WTF, viral, essai, étrange, inclassable… )
  • Samedi : l’épisode de la semaine
  • Dimanche : Contenu inspirant (news, citation, histoire…)

Bref, pour conclure, je vous invite simplement à me rejoindre sur mes réseaux sociaux pour ne rien louper. 

Je vous remercie pour votre attention ! 

C’était Mister Fanjo.

A très vite !

 

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