4k, fps, pixel  : kezako ?

Savez-vous ce qu’est réellement une vidéo ? Découvrons ce qu’il se cache derrière les notions de 4k, pixel ou encore fps … . C’est parti !

Vidéo

Podcast

Une vidéo est une succession d’images à une certaine cadence

Considérons une simple image. 

Dupliquons-la en modifiant légèrement son contenu. Réitérons l’opération plusieurs fois. 

En affichant les images les unes à la suite des autres, on obtient une animation.

En fait, une vidéo est simplement une succession d’images.

C’est ce même principe qui est utilisé dans les vidéos en stopmotion ou les flipbook. Les images défilent les unes à la suite des autres, ce qui donne un effet de mouvement.

Sources :

 

La fréquence d’affichage : fps

En augmentant la fréquence d’affichage, autrement dit le nombre d’images par seconde (= fps : frame per second), on améliore la fluidité de la vidéo. 

Voici le résultat d’un même mouvement avec des fréquences d’affichages différentes :

Source : https://31.media.tumblr.com/38c0a8c2105220261f97296273cf28df/tumblr_nn35mpZpjB1rmwh38o1_1280.gif

Sur cette autre vidéo, on voit clairement le résultat des différentes fréquences d’affichage 

Source : https://www.reddit.com/r/Damnthatsinteresting/comments/ku925i/water_in_different_frame_rates/

Plus le nombre d’images par secondes est important, plus la vidéo est fluide mais plus sa lecture consomme de données et d’énergie. 

A titre comparatif, la fréquence d’affichage au cinéma varie entre 24 et 30 ips. Les meilleures consoles actuelles arrivent à 120ips et les meilleures cartes graphiques pour PC atteignent 240ips. Les téléviseurs les plus récents peuvent atteindre une fréquence de lecture de 600 Hz. 

En parallèle, on peut noter que la qualité d’une vidéo dépend également de la qualité de chaque image qui la compose. Pour cela, intéressons-nous aux notions de pixel et résolution d’affichage.

Pixel, définition et résolution d’affichage

Une image numérique se compose de petits éléments carrés de couleur appelé pixel. Le pixel correspond à l’unité minimale qui spécifie la définition d’une image. 

Par exemple, la définition de cette image est de 600 pixels : 30 pixels en longueur et 20 en largeur.

Sur cette autre image, la définition d’affichage est de 240  000 pixels environ soit 402 X 599p. 

Cette superbe photographie de la Nébuleuse d’Orion prise par le télescope spatial Hubble fait plus de 18 000 pixels de côté soit une définition de 324 mégapixels. La définition d’affichage est tellement grande qu’il est possible de zoomer sur la photo et de visualiser les éléments en détail. Image source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Pixel#/media/Fichier:Orion_Nebula_-_Hubble_2006_mosaic_18000.jpg

En parallèle, on peut noter que la résolution de l’écran a un impact direct sur la qualité et le rendu visuel de l’affichage. Plus la densité de pixel est élevée, plus le confort d’utilisation est grand car les pixels sont imperceptibles. 

A ce propos, les définitions d’affichage sont normées et correspondent à des niveaux de qualité et de rendu visuel différents. Par exemples, 

  • Le format 1280 x 720 correspond au format HDTV. Les images font 1280 pixels en longueur et 720 pixels en largeur. 
  • Le format 4K correspond à de l’ultra haute définition avec des images de 4096 pixels x 2160 ((4K pour 4000 pixels) 
  • Le 8K c’est 8192 x 4320 pixels.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Video_pixel_resolution.svg

Flux vidéo et mémoire

On peut aussi noter que chaque pixel d’une image est de l’information qui nécessite un espace mémoire. Donc plus la résolution de l’image est élevée, plus il y a de pixels et plus l’image nécessite d’espace mémoire. Concrètement, lorsqu’on regarde une vidéo en streaming, la résolution d’affichage a un impact direct sur la consommation des données.

Par exemple, si on considère les paramètres d’utilisation des données de Netflix :

  • Une qualité vidéo standard (SD – 720p) nécessite jusqu’à 0,7 Go / heure
  • Une vidéo en HD (1080p) consomme jusqu’à 3 Go / heure 
  • Une vidéo en Ultra HD (4k) ), c’est 7 Go/h

Sources : https://help.netflix.com/fr/node/87#:~:text=Faible%20%3A%200%2C3%20Go%20par,appareil%20pour%20la%20Ultra%20HD 

Conclusion

Une vidéo est une succession d’images à une certaine cadence. Plus la fréquence d’affichage des images est élevée, plus la vidéo est fluide. En parallèle, la qualité et le rendu visuel sont fonction de la définition de l’affichage ainsi que la résolution de l’écran.

Sources

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    L’effet spotlight – effet projecteur

    Connaissez-vous l’effet projecteur (effet spotlight) ? Il s’agit d’un biais cognitif qui caractérise la tendance à se croire à tort au centre de l’attention . C’est parti pour quelques explications.

    Vidéo

    Podcast

    L’effet spotlight

    Lorsque vous vous tachez un vêtement, n’avez vous pas l’impression que tout le monde autour le remarque ?

    Lorsque vous sortez du coiffeur, n’avez-vous pas tendance à croire que tous vos proches vont le remarquer ?

    Lorsque vous avez oublié de mettre du déo, n’avez-vous pas l’impression que tout le monde s’en rend compte ?

    Cette surestimation de l’attention que l’on nous porte est très courante et s’appelle l’effet projecteur.

    En réalité, même si l’on est au centre de notre propre monde, on ne l’est pas pour les autres.

    L’expérience de Gilovich

    Plusieurs recherches ont mis en évidence ce biais cognitif.

    En 2000, Tom Gilovich et ses collègues démontrent empiriquement le phénomène. Ils regroupent des étudiants dans une même salle et leur demandent d’effectuer de petites tâches. En parallèle, ils vêtissent certains étudiants avec des T-shirt « embarrassant » de Barry Manilow.

    L’objectif est d’évaluer la perception qu’ont les étudiants portant ces T-Shirt par rapport à l’attention que vont leur porter leurs camarades. Il leur est demandé d’estimer le pourcentage de personnes du groupe qui reconnaîtront l’individu sur leur T-shirt. Les estimations sont de 50%. En réalité, seules 25% des personnes présentes ont été capables d’identifier Barry Manilow.

    Dans une seconde expérience, on vêtit certains étudiants de T-shirt « non embarrassant » avec une image de Bob Marley ou Martin Luther King et on leur demande de faire le même exercice. Dans ce cas, ils estiment aussi que 50% des étudiants remarqueront la célébrité sur leur T-shirt. Cette fois-ci seules 10% des membres du groupe ont identifié la personnalité.

    En fin de compte, les résultats montrent que nous surestimons l’attention qu’on nous porte.

    Un enseignement sur l’effet spotlight

    En fait, nous avons tendance à nous inquiéter de l’impression que l’on va laisser, en particulier lorsqu’on fait quelque chose d’inhabituel, car on pense que tout le monde va le remarquer et le garder à l’esprit. En réalité, ce n’est pas du tout le cas. On surestime simplement l’attention que les autres nous portent vraiment.

    L’enseignement que l’on peut en tirer est qu’il est inutile d’avoir honte lorsqu’on trébuche , lorsqu’on a les vêtements marqués par la transpiration, lorsqu’on est mal habité et qu’on pense que tout le monde va le voir. Les gens peuvent certes le remarquer ; mais pas autant que l’on a tendance à le croire.

    Lorsqu’on rumine et qu’on est embarrassé après avoir fait quelque chose de gênant, les autres ne l’auront sans doute pas remarqué ou alors ils l’auront déjà oublié.

    Nous sommes seulement le centre de notre propre monde.

    Conclusion

    L’effet projecteur / l’effet spotlight désigne le biais cognitif correspondant à notre tendance à se croire à tort au centre de l’attention et surestimer l’attention que les autres nous porte.

    Ressources

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    Show your work – Austin Kleon (Résumé)

    Austin Kleon est un écrivain, dessinateur et auteur de plusieurs best-sellers (Steal like an artist (2012) et Newspaper Blackout (2010)). Dans son livre, Show your work, il présente 10 manières de partager sa créativité et de se faire connaître.

    Pour cette synthèse, je vais résumer les 10 principes abordés. C’est parti !

    Sommaire :

    1. S’engager même si l’on est pas un expert
    2. Penser processus plutôt que produit.
    3. Diffuser un petit quelque chose tous les jours.
    4. Ouvrir son cabinet de curiosités
    5. Raconter de bonnes histoires
    6. Enseigner que l’on sait
    7. Éviter de se transformer en spam humain
    8. Apprendre à encaisser les coups durs
    9. Vendre
    10. Rester dans les parages

    Vidéo

    Podcast

    Fiche de lecture

    Télécharger

    L’importance de diffuser son travail

    Austin Kleon constate que presque toutes les personnes à succès qu’il admire (et dont il essaie de s’inspirer) ont intégré le partage dans leur routine.

    Il en conclut qu’il est primordial de faire connaître ses créations. La clé est d’apprendre à considérer son travail comme un processus sans fin, à partager ce processus de manière à attirer les personnes susceptibles d’être intéressées par ce que l’on fait, tout en gérant les hauts et les bas.

    Les 10 principes qu’il partage sont les suivants : 

    1. S’engager même si l’on est pas un expert

    Il n’est pas nécessaire de réaliser un travail de génie pour se faire connaître.

    Trouver une scène

    La créativité est toujours une collaboration. Elle est le résultat d’un esprit connecté à d’autres. 

    En ce sens, Internet est un outil essentiel pour les créateurs car il rend accessible et relie les travaux de chacun. 

    Les blogs, les médias sociaux, les groupes de messagerie, les forums de discussion sont des scènes virtuelles où les gens se retrouvent pour discuter des sujets qui les intéressent.

    Être un amateur et partager

    Même si l’on est novice, il faut oser communiquer ce que l’on aime. Les personnes qui apprécient les mêmes choses nous trouveront. 

    A ce propos, l’une des meilleures voies pour réussir consiste à réfléchir à ce que l’on veut apprendre puis s’engager à partager son apprentissage.

    Lire les nécrologies

    Toutes les personnes ayant accompli des choses extraordinaires ont commencé comme des amateurs. Leur parcours est ainsi un exemple à suivre. 

    Austin Kleon conseille donc de lire des biographies tous les matins car elles contiennent de riches enseignements.

    2. Penser processus plutôt que produit.

    En fait, le but est de documenter ce que l’on fait et d’emmener les gens dans les coulisses. Cela consiste par exemple à :

    • commencer un journal de travail. C’est-à-dire noter ses pensées dans un cahier ou les enregistrer sur un appareil audio. 
    • Tenir un album en prenant de nombreuses photos de son travail à différentes étapes du processus. 
    • Filmer des vidéos de son travail pour garder une trace de son parcours

    Comme l’explique l’auteur, en mettant les choses en avant, de manière cohérente, on peut établir une relation avec ses clients. Cela leur permet de voir la personne qui se cache derrière les produits.

    3. Diffuser un petit quelque chose tous les jours.

    Envoyer une dépêche quotidienne

    Les sites de médias sociaux sont l’idéal pour partager des mises à jour quotidiennes. Une fois par jour, il convient de présenter un petit morceau de sa routine de travail.

    Une citation du designer Bobby Solomon dit : « Mettez vous et votre travail en avant tous les jours, et vous commencerez à rencontrer des gens étonnants”.

    Partager l’imparfait

    L’auteur parle du test “et alors ?” (“so what?”). L’idée est d’oser partager les travaux imparfaits et inachevés pour lesquels on souhaite obtenir un retour.

    Transformer son flux en stock

    La stratégie consiste à partager quotidiennement ses idées et pensées, c-a-d le flux . Diffuser du contenu régulièrement permet de mettre en lumière des thèmes et des tendances. Les éléments qui se dégagent du flux permettent de créer du contenu plus substantiel et durable (= le stock).

    Créer un bon nom (de domaine)

    Un petit article de blog n’est rien en soi, par contre un millier d’articles publié sur une décennie devient l’œuvre d’une vie.

    La clé est de considérer un site web comme une machine de développement personnel (plutôt qu’une machine d’autopromotion). Pour cela, il convient de remplir son site Web avec son travail, ses idées et les choses qui nous intéressent.

    4. Ouvrir son cabinet de curiosités.

    Partager ses influences

    Aujourd’hui comme à l’époque, nous avons tous le désir de voir, faire et posséder des choses étranges et merveilleuses. Ces collections d’objets ou de souvenirs influencent nos goûts, et nos goûts influencent notre travail. 

    Même si, en tant qu’amateur, nos goûts s’inspirent exclusivement des créations des autres, il ne faut pas hésiter à partager ses influences dans son propre travail.

    Ne pas cacher ses plaisirs coupables

    Une nouvelle fois, il est préférable de célébrer et partager ses goûts et les choses que l’on aime. Être ouvert et honnête sur ce que l’on apprécie est le meilleur moyen d’entrer en contact avec des personnes qui aiment ces mêmes choses.

    Le crédit est toujours de mise

    A ce sujet, si l’on partage le travail d’autrui, il est de notre devoir de veiller à ce que les créateurs de ce travail soient dûment reconnus. Ainsi, il faut mieux s’abstenir de partager si l’on ne reconnaît le mérite du créateur.

    5. Raconter de bonnes histoires.

    Le travail ne parle pas de lui-même

    La façon dont les gens apprécient la valeur de notre travail est profondément influencée par ce qu’on leur raconte à son sujet.

    Les êtres humains veulent savoir d’où viennent les choses, comment elles sont faites et qui les a faites. 

    Il est donc primordial d’apprendre à “raconter son travail ». La narration a un effet énorme sur la manière dont il va être perçu par les gens.

    La structure est essentielle

    La partie la plus importante d’une histoire est sa structure. Un bon pitch se déroule en trois actes : Le premier présente le passé, le second correspond au présent et le troisième aborde le futur.

    Parler de soi de manière impactante

    Quoiqu’il en soit, chacun devrait apprendre à se présenter, parler de son travail et avoir une réponse à la question “Qu’est ce que vous faites dans la vie?” Voici quelques clés à ce sujet 

    • Savoir donner une réponse vraie et courte. Ex : “Je suis étudiant”, je suis plombier de jour et blogueur de nuit..;”. 
    • Anticiper les réponses pour éviter les blancs. Ex : “Je suis chômeur” risque d’amener à la question “quel travail recherchez-vous ? ”
    • S’adapter à son interlocuteur. la réponse ne devrait pas être la même si l’on parle à un enfant, une personne âgée ou sa mère.
    • Supprimer les adjectifs pour rester factuel. Dire : “je suis photographe” plutôt que “photographe amateur” ou “je suis un super photographe”.

     

    6. Enseigner que l’on sait

    Beaucoup cherchent à cacher la recette de leur succès en masquant le processus, en taisant les techniques qu’ils ont apprises ou en camouflant l’aide qu’ils ont reçue…

    La philosophie de l’auteur est tout autre : dès que l’on apprend quelque chose, il est préférable de l’enseigner aux autres :

    • Partager sa liste de lecture. 
    • Indiquer des documents de référence utiles
    • Créer des didacticiels et les mettre en ligne. 

    Le but est d’accompagner les gens, étape par étape, en partageant une partie de son processus. 

    7. Éviter de se transformer en spam humain.

    Austin Kleon liste plusieurs recommandations :

    Se taire et écouter

    Il faut d’abord incarner les comportements associés au résultat que l’on souhaite atteindre

    • Si l’on veut être accepté par une communauté, on doit d’abord être un bon citoyen de cette communauté.
    • Si l’on veut des fans, on doit d’abord être un fan. 
    • Si l’on veut recevoir, il faut donner

    Viser les cœurs plutôt que le nombre

    Il vaut mieux se soucier de la qualité des personnes qui nous suivent davantage que de leur nombre.

    Pour cela, il faut faire les choses que l’on aime et en parler pour attirer les gens qui ont les mêmes attentes. Pour être intéressant, on doit être intéressé.

    Eviter les gens qui nous épuisent

    Austin Kleon utilise le test du vampire pour savoir qui laisser entrer et sortir de sa vie. 

    Si, après avoir passé du temps avec quelqu’un, on se sent usé et épuisé, alors cette personne est un vampire dont on doit s’éloigner. A l’inverse; si l’on se sent toujours plein d’énergie, la relation est à favoriser.

    Le test du vampire s’applique à de nombreux aspects de notre vie comme les emplois, les loisirs, les lieux, etc.

    Identifier ses compagnons d’infortune

    Il convient de rester proche des gens qui nous accompagnent dans les moments difficiles. Ce sont les personnes avec qui collaborer, partager ses secrets ou montrer son travail en priorité.

    Rencontrer les gens dans la vie réelle

    Rien ne remplace une rencontre en face à face. Lorsqu’on est dans un groupe en ligne, il vaut mieux essayer d’organiser des événements comme des meetups, des rendez en petit comité ou autre.

    8. Apprendre à encaisser les coups durs.

    Le message est le suivant : il ne faut pas abandonner devant les difficultés et les critiques.

    Voici plusieurs conseils pour encaisser

    • Accepter l’idée que les difficultés vont se présenter
    • Apprendre à être frappé. Plus il y a de difficultés, moins elles blessent
    • Continuer d’avancer malgré tout
    • Protéger ses zones sensibles
    • Garder l’équilibre en restant proche de sa famille et ses amis

    Finalement, l’astuce est de ne pas se soucier de ce que tout le monde pense mais de s’occuper uniquement de ce que les bonnes personnes pensent de nous.

    De plus, il ne faut surtout pas perdre son temps et son énergie à répondre aux “trolls”. En ce sens, il faut utiliser le bouton de blocage sur les sites de médias sociaux et supprimer les commentaires désagréables.

    9. Vendre

    Nous avons tous besoin de gagner notre vie. L’idéal est d’être payé pour les activités qui nous plaisent. C’est la différence entre un professionnel et un amateur.

    Tendre son chapeau pour récolter de l’argent

    Le moyen le plus simple de le faire est de demander des dons en mettant un petit pot à pourboire virtuel ou un bouton « donnez maintenant » sur son site web.

    Toutefois, l’idéal reste de fabriquer quelque chose et de le vendre pour de l’argent. Au lieu d’avoir un bouton « donnez maintenant », il vaut mieux un bouton « achetez maintenant » ou « engagez-moi ».

    Conserver une liste de diffusion

    Lorsque les gens apprécient un travail, ils ont tendance à donner leur adresse mail pour rester en contact. Pour le créateur, la liste d’emails est un excellent moyen de communiquer et vendre.

    Se créer davantage de travail 

    Cette citation de Walt Disney résume parfaitement cette philosophie : “on ne fait pas des films pour gagner de l’argent, on fait des films pour faire plus de film” (“We don’t make movies to make money, we make money to make more movies”).

    Retourner les faveurs

    Quand on a atteint le succès, il faut rendre la pareille en donnant à ses professeurs, ses mentors ou ses fans, une chance de partager leur propre travail.

    Le secret est d’être aussi généreux que possible, mais suffisamment égoïste pour pouvoir faire son travail.

    10. Rester dans les parages

    Le but est de conserver le rythme car le travail est une réaction en chaîne. Chaque projet mène au suivant.

    Néanmoins, il convient de faire des pauses pour pouvoir revenir plus fort. Il existe plusieurs techniques pour déconnecter sur différentes échelles de temps. :

    • prendre un congé sabbatique tous les septs ans
    • Partir en déplacement le temps d’un week-end
    • Faire de l’exercice
    • Marcher régulièrement dans la nature

    Pour terminer sur une dernière astuce, Austin Kleon recommande de répartir à zéro régulièrement en s’engageant sur un nouveau projet créatif afin d’apprendre de nouveau.

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     Lien affilié Amazon :  Show your work – Austin Kleon

    Pour télécharger la fiche de lecture

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    Le principe de Peter – syndrome de la promotion

    Les supérieurs hiérarchiques sont-ils incompétents ? Découvrons une règle sur les organisations hiérarchiques qui a mis en évidence le syndrome de la promotion, aussi appelé le principe de Peter. C’est parti 

    Vidéo

    Podcast

    Le principe de Peter

    Le principe de Peter stipule que « dans une hiérarchie, tout employé a tendance à s’élever à son niveau d’incompétence ».

    L’origine du concept provient d’un livre écrit par un psychologue et enseignant canadien Laurence J Peter : The Peter Principle en 1969 qu’il élabore avec un autre écrivain canadien Raymond Hull.

    Règles sur les structures hiérarchiques

    Après avoir évalué le niveau de compétences des gens dans diverses organisations, les auteurs proposent une analyse des systèmes hiérarchiques et des évolutions de carrière.

    Ils émettent les règles suivantes :

    1ere règle : un individu compétent à un poste donné est promu à un niveau hiérarchique supérieur. Par contre un individu incompétent, n’est ni promu ni rétrogradé.

    Ils en déduisent ensuite le corollaire suivant :

    2ème règle : Un individu ne restera dans aucun des postes où il est compétent puisqu’il sera promu à des niveaux hiérarchiques supérieurs. Or, l’employé finira par atteindre un poste auquel il sera incompétent. N’étant plus compétent, il ne sera plus promu et restera sur son poste.

    Les auteurs en concluent :

    Règle 3 : A long terme, tous les postes finissent par être occupés par des individus incompétents pour leur fonction. La majorité du travail est effectuée par des employés n’ayant pas encore atteint leur « seuil d’incompétence ».

    Enoncé du principe

    L’ensemble de ses règles permettent d’élaborer le principe de Peter : « dans une hiérarchie, tout employé a tendance à s’élever à son niveau d’incompétence », avec pour corollaire que « avec le temps, tout poste sera occupé par un employé incapable d’en assumer la responsabilité ».

    Observations et enseignements

    Les auteurs complètent leur thèse avec d’autres observations. Pour n’en citer que trois :

    • Les individus incompétents tendent à effectuer des tâches à faible valeur ajoutée : réunions, colloques, séminaires, conférences…
    • Du fait qu’un manager incompétent ne peut quitter son poste, c’est la sous-hiérarchie qui se substitue généralement à son rôle.
    • Afin de palier au fait que les postes stratégiques ne soient occupés par des incompétent, les organisations recourrent à la « sublimation percutante ». La manœuvre consiste à accorder à une personne incompétente une promotion vers un poste plus prestigieux en apparence, mais à responsabilité très inférieure. 

    Validations et critiques

    On peut noter que le principe de Peter a fait l’objet de recherches universitaires qui ont étudié sa validité par modélisation ou par confrontation à des cas réels, certaines concluant à sa validité complète ou partielle. 

    On peut citer plusieurs exemples :

    • Un article de l’économiste d’Edward P. Lazear de l’Université Stanford paru dans le Journal of Political economy de 2004,
    • Un article de 2006 rédigé par Tim Barmby traitant de la perte de productivité à la suite de promotions.
    • Un étude de James Ike Schaap en 2011 relatant une enquête réalisée sur des entreprises américaines

    A l’opposé, les détracteurs jugent le principe de Peter trop simpliste à cause de sa nature trop générale mais encore par la présence d’a priori, notamment le fait que les promotions sont accordées uniquement sur la base de la compétence.

    Quoiqu’il en soit et pour aller plus loin, on peut citer une version aggravée et humoristique du principe de Peter : la Loi de Dilbert.

    « Les gens les moins compétents sont systématiquement affectés aux postes où ils risquent de causer le moins de dégâts : ceux de managers. »

    Conclusion

    Le principe de Peter est une sorte de règle sur les organisations hiérarchiques qui met en évidence le syndrome de la promotion. Ce principe stipule que « dans une hiérarchie, tout employé a tendance à s’élever à son niveau d’incompétence », avec pour corollaire que « avec le temps, tout poste sera occupé par un employé incapable d’en assumer la responsabilité ».

    Ressources :

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      Tout réussir sans stresser grâce à la méthode ZTD (Zen to done) – Leo Babauta (Résumé)

      Leo Babauta est un auteur et blogueur américain. Dans son livre, Tout réussir sans stresser (lien affilié), il partage ses conseils pour organiser sa vie et accomplir ses projets. Sa méthode Zen To Done (ZTD) comprend 10 habitudes pour organiser ses tâches, vivre une journée de travail simple et structurée.

      Pour ce résumé, je vais synthétiser les principes et conseils pratiques abordés dans l’ouvrage. C’est parti !

      Vidéo

      Pour consulter le contenu au format podcast : Cliquez ici

      Fiche de lecture

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      Le pourquoi de la méthode ZTD

      La méthode ZTD est un dérivé simplifié de la méthode Getting Things Done de David Allen, en particulier sur cinq points :

      • Le GTD implique une série de changements d’habitudes alors que la ZTD se concentre sur une habitude à changer à la fois
      • Le GTD n’est pas assez axé sur l’action alors que la ZTD s’y focalise 
      • Le GTD manque de structure alors que la ZTD vise à planifier et instaurer des rituels
      • Le GTD génère du stress car le processus est complexe alors que la ZTD s’attache à simplifier
      • Le GTD n’est pas suffisamment axé sur la réalisation d’objectifs personnels alors que la ZTD se concentre sur l’atteinte d’objectifs à la semaine.

      Le contenu de la méthode ZTD

      La ZTD se compose de 10 habitudes visant à nous aider à nous organiser, à simplifier notre vie et à faire les tâches que l’on doit accomplir.

      Voici les 10 habitudes de la ZTD :

      • HABITUDE N ° 1 : COLLECTER. Lister sur un support toutes les tâches, les idées, les projets et les informations qui nous viennent à l’esprit.
      • HABITUDE N ° 2 : TRAITER. Ne pas différer la réalisation des actions simples
      • HABITUDE N ° 3 : PLANIFIER. Se fixer des priorités quotidiennes et hebdomadaires.
      • HABITUDE N ° 4 : FAIRE. Avancer sur une chose à la fois, sans se laisser distraire.
      • HABITUDE N ° 5 : ÉTABLIR UN SYSTÈME SIMPLE ET FIABLE. Tenir et vérifier de simples listes
      • HABITUDE N ° 6 : ORGANISER. Mettre chaque chose à sa place
      • HABITUDE N ° 7 : FAIRE LE POINT. Suivre son système et ses objectifs toutes les semaines.
      • HABITUDE N ° 8 : SIMPLIFIER. Réduire ses tâches et ses objectifs à l’essentiel.
      • HABITUDE N ° 9 : INSTAURER DES RITUELS. Établir et respecter des règles.
      • HABITUDE N ° 10 : TROUVER SA PASSION. Viser des activités passionnantes.

      Si l’on part de zéro, le but n’est pas de mettre en place tous les changements immédiatement mais plutôt de choisir et renforcer une habitude à la fois. 

      Concrètement, l’auteur suggère de travailler pour acquérir un des 10 comportements pendant 30 jours puis de passer au suivant.

      La version minimaliste de la méthode ZTD

      Afin d’obtenir une productivité optimale sans prise de tête, Leo Babauta propose une version encore plus minimaliste de la méthode ZTD. Elle revient à adopter les quatre habitudes suivantes : collecter, traiter, planifier et faire.

      Le mode d’emploi est le suivant :

      • Utiliser un carnet pour écrire toutes les choses à faire
      • Tous les jours, transférer ses notes sur sa to-do liste principale
      • Tous les matins, sélectionner 1 à 3 tâches à accomplir dans sa journée.
      • Accomplir les tâches prioritaires du jour (TPJ) le plus tôt possible

      L’idée est d’appliquer ce mode d’emploi quotidiennement pour avancer sur ces tâches et projets.

      Entreprendre des changements progressifs et durables

      Pour ceux qui veulent adopter l’intégralité des 10 habitudes du ZTD, la bonne méthode revient à entamer des changements de vie progressifs et durables. L’auteur dispense une série de conseils à ce propos :

      • S’engager à changer une première habitude
      • Pratiquer le nouveau comportement pendant 30 jours
      • Trouver tous les moyens pour se motiver durant la période
      • Noter ses progrès tous les jours
      • S’entourer en rejoignant un groupe en ligne ou en travaillant avec un partenaire
      • S’octroyer des récompenses régulièrement (au bout de 3 jours, puis toutes les semaines jusqu’à s’offrir un grosse récompense le trentième jour)
      • Rester concentré sur une seule habitude en affichant l’objectif sur un mur ou en créant des mails de rappel…
      • Éliminer les pensées négatives et se répéter que l’on est capable

      Les 10 habitudes en détail

      Habitude n° 1 : Collecter

      Au lieu de compter sur son cerveau pour stocker les informations dans sa mémoire, il est préférable de les collecter immédiatement.

      L’auteur conseille d’utiliser un carnet ou bloc note et d’y noter les tâches, les idées, les projets et les toute information qui nous traversent l’esprit.

      Ensuite, dès que l’on va au bureau ou que l’on rentre chez soi, il faut transférer ses notes sur une to-do liste.

      Une fois que l’on a pris l’habitude, on peut développer des listes par catégories.

      Habitude n° 2 : Traiter

      Une fois collecté, il faut traiter les informations listées une à une en prenant des décisions immédiates. Il existe 5 possibilités pour gérer chaque note :

      • Les Supprimer
      • Les déléguer
      • Les effectuer immédiatement si les tâches prennent moins de 2 minutes
      • Les remettre à plus tard en les ajoutant à sa to do liste
      • Les archiver

      La clé est de continuer le processus jusqu’à ce que tous les points de collecte soient vides. Dans tous les cas, il ne faut pas laisser une note dans un point de collecte. Il est préférable de la supprimer ou l’archiver. 

      Habitude n° 3 : Planifier

      Toutes les semaines, la méthode ZTD invite à faire la liste de ses tâches prioritaires de la semaine (TPS) et de les programmer en premier.

      En effet, il vaut mieux prendre le contrôle de ses journées au lieu de laisser les besoins, les désirs et les priorités des autres les contrôler à notre place.

      Chaque matin, il convient donc d’établir une liste de ses tâches prioritaires du jour (TPJ) et de se débrouiller pour les réaliser le plus tôt possible.

      Au lieu de s’efforcer à accomplir un maximum de tâches figurant sur sa to-do liste, le but est plutôt d’accomplir celles qui comptent le plus.

      Habitude n° 4 : Faire

      Léo Babauta partage quelques conseils pour nous aider à nous concentrer et résoudre les problèmes d’exécution :

      • S’engager sur une seule TPS à la fois
      • S’enfermer provisoirement dans une bulle en éliminant toutes les sources de distraction.
      • Programmer la durée d’exécution de sa tâche et travailler à fond durant cette période de temps
      • S’arrêter si l’on a envie de passer à une autre tâche
      • Souffler et s’accorder une dizaine de minutes avant de passer à la tâche suivante

      Habitude n° 5 : Établir un système simple et fiable

      La to-do liste est l’outil indispensable dans n’importe quel système de gestion du temps.

      Quoiqu’il en soit, un système simple et fiable doit satisfaire trois règles :

      • Comprendre des points de collecte (ex : un agenda, des listes et un système de référence).
      • Intégrer des outils très simples pour limiter la maintenance du système.
      • Être utilisable tous les jours.

      L’auteur cite plusieurs exemples d’outils qui remplissent ces caractéristiques comme par exemple : Le carnet Moleskine, Hipster PDA,  l’application Todoist ou encore un simple agenda.

      Habitude n° 6 : Organiser

      Cette habitude passe par plusieurs principes simples :

      • Mettre chaque chose à sa place
      • Avoir un système d’archivage
      • Ranger immédiatement les choses à leur place
      • Conserver les surfaces propres, nettes et rangées
      • Faire le point régulièrement sur son organisation

      Habitude n° 7 : Faire le point

      Les meilleurs systèmes ont tendance à se dérégler. C’est pourquoi, l’auteur recommande de procéder à un bilan hebdomadaire qui comprend 5 étapes :

      • Faire le point sur ses objectifs
      • Revoir ses notes.
      • Vérifier son agenda.
      • Consulter ses listes.
      • Définir l’objectif de la semaine à venir et planifier ses TPS.

      Habitude n° 8 : Simplifier

      Il existe différents moyens pour réduire ses objectifs et ses tâches à l’essentiel. Voici quelques pistes :

      • S’obliger à réduire la taille de ses listes de moitié
      • Se focaliser sur un seul objectif à la fois
      • Réduire ses engagements en apprenant à dire non
      • Simplifier son flux d’information en se désinscrivant des notifications par mail ou en limitant son exposition au écran
      • Améliorer le système à chaque point hebdomadaire.
      • Prioriser ses tâches pour définir des actions à plus forte valeur ajoutée
      • Regrouper les petites tâches et les traiter à la suite sur des créneaux de 30 minutes

      Habitude n° 9 : Instaurer des rituels

      La clé est de créer des rituels hebdomadaires et quotidiens pour donner à ses journées et à ses semaines un aspect plus calme et plus ordonné.

      L’auteur partage plusieurs suggestions :

      • Lister toutes ses tâches professionnelles et personnelles aussi bien les grosses et les petites actions.
      • Définir des routines pour traiter les petites tâches qui concernent le même thème comme par exemple, regrouper les activités en lien avec les courses, les tâches administratives…
      • Catégoriser les tâches en fonction de leur récurrence en créant une liste pour les actions quotidiennes, les actions hebdomadaires…
      • Se forcer à effectuer les rituels pendant un mois complet.

      Habitude n° 10 : Trouver sa passion

      Il s’agit de l’habitude la plus difficile mais la plus importante. La poursuite d’une passion tend à nous rendre plus heureux et productif. Ainsi on effectue plus facilement les tâches qui y sont liées.

      Il existe plusieurs astuces pour identifier sa passion :

      • Rechercher parmi les choses que l’on aime déjà faire
      • Réfléchir aux choses pour lesquelles on passe des heures à s’informer
      • Faire une séance de brainstorming pour lister tous les activités qui nous plaisent
      • Solliciter d’autres personnes pour trouver des idées en demandant à des proches ou en surfant sur le net
      • Tester ses idées et se forcer à essayer

      Conclusion

      Bref, pour résumer et conclure, reprenons les 10 habitudes de la méthode ZDT :

      • HABITUDE N ° 1 : Collecter
      • HABITUDE N ° 2 : Traiter
      • HABITUDE N ° 3 : Planifier
      • HABITUDE N ° 4 : Faire
      • HABITUDE N ° 5 : Établir un système simple et fiable
      • HABITUDE N ° 6 : Organiser
      • HABITUDE N ° 7 : Faire le point
      • HABITUDE N ° 8 : Simplifier
      • HABITUDE N ° 9 : Instaurer des rituels
      • HABITUDE N ° 10 : Trouver sa passion 

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      Pour télécharger la fiche de lecture

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      L’appel à l’autorité – 10 stratégies

      Comment faire passer son message avec autorité ? Découvrons une dizaine de stratagèmes. C’est parti ! 

      Vidéo

      L’expérience de Milgram – la soumission à l’autorité

      Au début des années 1960, le psychologue Stanley Milgram démontre l’influence de l’autorité sur nos comportements.

      A travers son étude, il mesure le degré d’obéissance de plusieurs sujets. Ces derniers devaient envoyer des chocs électriques à un humain sur ordre du responsable de l’expérience.

      Le niveau de soumission est tel que la plupart des gens ont octroyé des décharges potentiellement dangereuses. 

      L’expérience de Milgram démontre notre tendance à obéir aveuglément aux figures d’autorité. (lien vers l’article)

      Ce biais est un puissant levier à exploiter pour influencer les comportements.

      Appel à l’autorité – Employer des références faisant autorité

      Une des clés consiste à faire illusion en utilisant une référence d’autorité pour appuyer ses propos. Découvrons plusieurs de ces subterfuges qui utilisent des biais cognitifs ou constructions sociales.

      L’argument d’autorité

      Ex : Tu dois prendre ton médicament car le médecin te l’a conseillé.

      L’objectif est d’argumenter en se contenant d’invoquer une figure autorité de manière à faire reposer la valeur du propos sur son origine plutôt que sur le véritable argument. 

      Voici d’autres exemples :

      • Le climat se réchauffe car la communauté scientifique le confirme
      • Notre politique économique porte ses fruits car une étude de l’INSEE le démontre
      • Comme l’a dit ma conseillère d’orientation, j’ai les capacités pour faire une école d’ingénieur

      La raison du plus fort.

       

      Ex : Nous devons soutenir l’Ukraine car si nous n’intervenons pas la Russie risque de nous attaquer. 

      L’objectif est de faire à appel à la force ou à la peur pour faire accepter une conclusion

      D’autres exemples :

      • Tu dois accepter cette mission, sinon nous te licencions en faisant jouer la clause de mobilité.
      • Si vous ne réglez pas deux loyers d’avance, nous louons cet appartement à un autre candidat.
      • Si vous ne faites pas barrage, nous risquons de revenir aux pires heures de notre histoire.

      La raison du plus riche / la raison du plus pauvre

       Le but consiste à prétendre qu’une conclusion est vraie uniquement parce que son sujet est riche ou à réussi.  Un tel argument sous-entend aussi que l’avis des personnes qui ont moins de succès ont forcément moins de valeur.

       Exemples :

      • Qu’est-ce que t’en sais, tu ne gagnes pas assez d’argent pour t’acheter une maison décente
      • Un film avec un tel budget et une telle affiche est forcément une réussite

      Par opposition, un autre stratagème consiste à invoquer la raison du plus pauvre. C’est-à-dire, prétendre à une conclusion vraie uniquement parce que le sujet de l’argument est pauvre.

      Exemple : 

      • Le peuple a forcément raison car les gens d’en bas sont plus proches de la réalité.

      La raison de la majorité

      Ex : « Dieu doit exister puisque la majorité des humains y croient depuis des millénaires. »

      L’appel à la popularité est largement répandu. L’idée est qu’un argument est forcément valable si un nombre important de personnes le considère comme vrai.

      Deux dictons illustrent parfaitement la limite de ce procédé fallacieux : 

      • « Si tout le monde fume, c’est que ça ne doit pas être trop mauvais ». 
      • « Des milliards de mouches ne peuvent pas se tromper, mangez de la merde ! »  — dicton

      Trois autres sophismes moins courants  

      • Argument par la foi : « C’est forcément vrai, puisque c’est écrit dans tel livre sacré. »
      • L’argument de la nouveauté : donner raison aux arguments les plus nouveaux ou qui semblent les plus modernes. Ex : « Le nouveau ministère sera plus efficace grâce à sa réorganisation ».
      • L’appel à la tradition :  prôner que l’ancienneté d’une théorie ou d’une assertion étaye sa véracité. Ex : Le mariage entre un homme et une femme est une tradition depuis des milliers d’années. Pour cette raison, nous ne pouvons pas autoriser le mariage gay.

      Pour finir, on peut rappeler que l’appel à l’autorité peut prendre différentes formes : 

      • Utiliser l’image d’un scientifique pour appuyer les qualités d’un produit
      • Citer des références en fin de publication pour appuyer le sérieux de ses propos
      • Faire appel à une célébrité, pour améliorer la qualité perçue d’un produit, même si le domaine d’expertise de la célébrité n’a aucun rapport avec le sujet

      Conclusion 

      L’appel à l’autorité est un puissant levier pour faire passer un message. Il existe des tas de subterfuges pour faire illusion en utilisant une référence qui fait autorité pour appuyer ses propos. De nombreux stratagèmes s’en inspirent et s’appuient sur des biais cognitifs ou constructions sociales.

      Ressources :

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      Le cavalier et l’éléphant (les deux vitesses de la pensée)

      Savez-vous pourquoi nous avons du mal à arrêter de fumer, éviter les achats compulsifs ou encore se lever lorsque l’alarme nous réveille ? Découvrons une métaphore inspirante pour expliquer ces comportements grâce à l’image du cavalier et l’éléphant. C’est parti !

      Vidéo

      Le cavalier et l’éléphant

      Imaginez un cavalier sur le dos d’un éléphant. Lequel dirige ? Le cavalier qui tient les rênes ou l’animal ?

      Si l’on y réfléchit, le contrôle du cavalier sur le pachyderme est limité.

      Si l’éléphant décide subitement de se diriger vers une source de nourriture. Le cavalier ne pourra pas lutter.

      Les deux systèmes de la pensée

      Notre cerveau est comme le cavalier et l’éléphant. Il se compose de deux parties indépendantes : un système 1 rapide et intuitif (l’éléphant) et un système 2 calme et rationnel (le cavalier).

      Le système 1 est gouverné par les émotions. Il recherche le plaisir et les gratifications immédiates. C’est notre côté émotionnel.

      Le problème est que cet « éléphant » est fainéant et capricieux. Il recherche les récompenses à court terme : rester dans le canapé à regarder une série, ouvrir et dévorer un paquet de chips, ou encore acheter l’objet qui nous fait envie …

      A l’opposée, la force du système 2 (le cavalier) est son habileté à se projeter dans le temps, planifier et réfléchir. Il tend à privilégier les comportements qui nous seront bénéfiques sur le long terme.

      • Économiser pour avoir un capital de sécurité lors d’un coup dur
      • Faire du sport pour avoir un corps athlétique
      • Travailler pour gagner de l’argent

      Cette dualité entre les deux vitesses de la pensée a été conceptualisée à plusieurs reprise

      • Platon prenait l’allégorie de l’attelage ailé avec le coché de la raison, le cheval noir et le cheval blanc. Source : Wikipedia – Chariot Allegory
      • Freud utilisait les notions de “id”, “égo” et “super égo” 
      • Le concept de Système 1 / Système 2 est aussi mis en évidence par le psychologue et économiste Daniel Kahneman

      Bref, la métaphore que l’on peut retenir est que notre côté émotionnel est un Éléphant et notre côté rationnel son Cavalier.

      La dualité : cohabitation impossible ?

      Dans bien des situations, nos émotions dominent notre cavalier puisque nous avons tendance à privilégier le plaisir à court terme en écoutant l’éléphant plutôt que les bénéfices à long terme qu’exige le cavalier :

      Nous préférons :

      • Rester dans le lit au lieu de se lever pour attaquer sa journée
      • Rompre son régime en dévorant une friandise après quelques jours d’effort
      • Dépenser immédiatement pour se faire plaisir plutôt que d’économiser et d’investir son argent pour en profiter plus tard
      • Regarder une série plutôt que d’aller à sa séance de sport.

      En fait, il nous est difficile de consentir à un sacrifice sur le court terme pour espérer un gain sur le long terme.

      Dit autrement, les comportements qui imposent des sacrifices échouent car le cavalier ne peut pas retenir l’éléphant suffisamment longtemps.

      Faire travailler le cavalier et l’éléphant ensemble

      On a trop souvent tendance à penser que l’on doit privilégier l’un ou l’autre / le contrôle à l’instinctif / le système 1 par rapport au système 2.

      Pourtant, l’éléphant et le cavalier devraient travailler ensembles car ils ont tous les deux des forces qui compensent les faiblesses de l’autre :

      • L’éléphant (système 1) est instinctif, impulsif et agit sans trop réfléchir. Par contre, il avance et progresse sans trop d’effort.
      • A l’inverse, le cavalier (système) est très réfléchi. Ses décisions sont souvent bénéfiques mais il tend à faire du sur place.

      Finalement, la clé est d’allier la réflexion du cavalier et l’énergie de l’éléphant. Le cavalier fournit le planning et la vision long terme et l’éléphant agit. Le rôle du cavalier est de donner une direction qui va motiver l’éléphant à agir.

      Enseignements et pratiques

      James Clear propose plusieurs pistes dans son livre Atomic Habits pour allier les deux :

      • Associer une action plaisante (souhaitée par le système 1) à un comportement long terme (souhaitée par le système 2 ). Exemple :  connecter son vélo d’appartement à son téléviseur de manière à être en mesure de regarder Netflix que si l’on pédale.
      • Conditionner l’éléphant en lui faisant effectuer une tâche déplaisante propre au système 2 mais en lui offrant une récompense s’il y parvient à la terminer. Exemple : s’autoriser une partie de jeu vidéo après avoir effectué ses tâches quotidiennes
      • Apprêter son environnement pour limiter les dérives de l’éléphant : 
        • mettre une corbeille de fruit à la place du bol de cookies. 
        • Utiliser de plus petites assiettes pour réduire les quantités.
        • Supprimer les jeux ou les applications sur son smartphone pour ne pas procrastiner.

      Conclusion

      On peut retenir que nous sommes confronté à deux vitesses de la pensée :

      • le système 1 / l’éléphant : rapide et intuitif
      • le système 2 / le cavalier : lent et réfléchi

      Pour tirer profit de cette dualité, il convient d’allier la réflexion du cavalier avec l’énergie de l’éléphant.

      Sources

        Résumé du livre – Système 1 système 2 de Daniel Kahneman : Lien vers l’article

        Livre The Happiness Hypothesis. – Virginie Jonathan Haidt  (lien affilié)

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      L’autoroute du millionnaire – MJ DeMarco (Résumé)

      Couverture - L'autoroute du millionnaire - MJ DeMarcoMJ DeMarco  est un entrepreneur et investisseur multimillionnaire américain. Dans son livre, L’autoroute du millionnaire, il partage sa philosophie sur l’enrichissement. Pour lui, il existe deux chemins vers la richesse.

      Premièrement, il y a la voie lente qui correspond à l’approche suivie par la majorité des gens :  faire carrière,  économiser et investir progressivement pour en profiter à la retraite si l’on s’est bien débrouillé.

      En parallèle, il y a une voie plus rapide : l’autoroute du millionnaire pour laquelle il partage les principes clés.

      Pour cette synthèse, je vais extraire les grands concepts exposés par l’auteur dans les 8 parties du livre :

      1. Fuir l’enrichissement lent
      2. L’enrichissement est un processus 
      3. Pauvreté : la feuille de route pour le trottoir
      4. La voie lente : feuille de route pour la médiocrité 
      5. Richesse : la feuille de route de la Voie rapide 
      6. Conduire son propre véhicule 
      7. Les chemins de la richesse 
      8. La vitesse : accélérer son enrichissement

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      Fiches de lecture

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      Résumé

      1/ Fuir l’enrichissement lent

      La société promeut la philosophie que pour s’enrichir il faut aller à l’école, avoir de bonnes notes, passer son diplôme, décrocher un bon boulot, économiser 10 % de son salaire, placer de l’argent en Bourse et sur un plan d’épargne retraite, pour enfin pouvoir être riche et en profiter à 65 ans

      Pour l’auteur il s’agit d’une grande duperie car l’âge d’or de la vie, c’est quand on est jeune, alerte et dynamique. De plus,  « L’enrichissement lent » est un jeu perdu d’avance, parce qu’il dépend de Wall Street et de notre temps. Autrement dit, tout le capital que l’on accumule s’échange contre du temps de vie et ce capital peut être réduit à néant à cause d’une crise financière.

       Il est donc primordial de changer d’approche et de s’engager sur l’autoroute du millionnaire. Cette voie rapide suit trois croyances :

      • La célébrité et le talent physique ne sont pas des conditions préalables à la richesse
      • La richesse rapide suit une courbe exponentielle, pas linéaire
      • Le changement peut arriver en un instant.

      2/ L’enrichissement est un processus

      La Voie rapide peut être assimilée à un processus plutôt qu’un événement. 

      Hélas, la société tend à médiatiser la richesse et la réussite sans montrer les efforts qui permettent d’arriver à ce résultat.

      Voici les vérités qui se cachent derrière le processus d’enrichissement  :

      • Il nécessaire d’avoir une feuille de route pour atteindre sa destination
      • On ne peut compter que sur soi-même pour y arriver
      • Il existe plusieurs voies financières à emprunter.
      • La vitesse d’enrichissement correspond à la capacité à mettre en œuvre ses idées. 
      • Le processus de l’autoroute demande des sacrifices dont on doit s’acquitter si l’on veut arriver au bout

      L’auteur présente ensuite les trois types de feuilles de route vers la richesse

      • La feuille de route du trottoir
      • La feuille de route de la voie lente
      • La feuille de route de la voie rapide

      Chaque voie s’appuie sur une psychologie et un système de croyances spécifiques notamment au niveau de la perception de ses dettes, de son temps, des études, de l’argent, des revenus… .

      De plus, chaque feuille de route est régie par une équation de la richesse qui prédispose à une destination financière : la pauvreté pour le trottoir, la médiocrité pour la Voie lente, et la richesse pour la Voie rapide.

      3/  Pauvreté : la feuille de route pour le trottoir

      Croyance limitante : Richesse = revenus + dettes

      La perception de la richesse pour les individus de cette catégorie se résume à la formule suivante : 

      Richesse = revenus + dettes

      Les symptômes représentatifs des « piétons » sont :

      • Ne rien avoir appris depuis la fin de ses études
      • Être de mauvais payeurs
      • Compter sur les hommes politiques et le gouvernement pour changer le système, au lieu de se concentrer sur la façon dont ils pourraient eux-mêmes changer.
      • Penser que les prêts à la consommation sont un moyen d’augmenter ses revenus
      • Jouer régulièrement au casino pour espérer devenir riche

      A ce propos, les problèmes de mauvaise gestion financière ne se règlent pas avec davantage d’argent. Quelqu’un de pauvre ne deviendra pas riche avec un gros salaire ou en gagnant au loto, mais plutôt en ayant une gestion financière saine.

      L’erreur de viser les possessions matérielles

      La société a une forte influence sur nos croyances vis-à-vis de l’argent. Nous avons tendance à croire qu’être riche c’est avoir une Rolex, une somptueuse villa et un jet privé. 

      Les piétons ont ainsi tendance à dépenser au-delà de leur moyen, notamment en s’endettant, pour posséder des biens leurs permettant de paraître riche.

      De plus, les possessions matérielles que l’on ne peut pas se permettre ont des conséquences négatives sur le processus d’enrichissement.

      Or, du point de vue de l’auteur, la richesse ne provient pas des possessions matérielles mais de trois éléments fondamentaux : la famille (les relations), la forme physique (la santé) et la liberté (le choix).

      Éviter un mauvais usage de l’argent 

      On a souvent tendance à lier bonheur et pauvreté en disant que l’argent ne fait pas le bonheur. 

      L’auteur propose une analyse plus subtile. Pour lui, le bonheur est directement corrélé à la liberté. Or l’argent offre la liberté de choix s’il est correctement utilisé,  donc il contribue au bonheur.

      Toutefois, il convient aussi de noter que l’argent peut aussi détruire la liberté notamment s’il est utilisé pour la recherche de satisfaction immédiate et l’achat de produits de consommation. 

      C’est le cas lorsque les gens cherchent à travailler pour générer un revenu afin d’avoir un style de vie qui comprend des voitures, les derniers gadgets à la mode, des vêtements de marque… . Ce style de vie et les dettes engendrées imposent un revenu et donc un travail….et ainsi de suite. L’asservissement au style de vie vole la liberté, et ce qui vole la liberté vole la richesse.

      Croyance limitante : Chance = richesse

      Les gens attribuent souvent la richesse à de la chance. Or une fois de plus, il s’agit d’une croyance limitante. Tout comme la richesse, la chance n’est pas un événement mais un processus, car c’est grâce à l’action qu’on augmente sa capacité à saisir les opportunités

      Assumer les responsabilité pour s’enrichir 

      Les piétons ont tendance à confier leur plan financier à d’autres. Ils jouent au loto en pensant que la chance va les enrichir, ils achètent des formations sur des stratégies clés en main en pensant gagner de l’argent automatiquement, ils attendent les promotions de leur patron… bref ils comptent sur les autres pour s’enrichir … . 

      Assumer ses responsabilités est la première étape pour prendre en main sa vie. 

      4/ La voie lente : feuille de route pour la médiocrité

      Richesse = source de revenus + accélérateur de richesse 

      La Voie lente est le débouché naturel quand on veut quitter le Trottoir et qu’on se met à accepter et à assumer ses responsabilités.

      La stratégie consiste à travailler la majorité de la semaine contre une rémunération dans le but de pouvoir profiter pleinement de son temps libre à la retraite.

      Le problème est que cette feuille de route nécessite des dizaines d’années avant de réussir.

      La formule de la voie lente se résume ainsi : 

      richesse = source de revenus principale (le travail) + accélérateur de richesse (placements boursiers).

      Échanger son temps contre de l’argent

      La manière la plus commune d’y parvenir est de faire des études, puis devenir employé et travailler régulièrement 8h par jour jusqu’à la retraite. Ceux qui s’en sortent bien gravissent les échelons, gagnent en responsabilité, travaillent 12h par jour et parviennent à gagner plus.

      En fait, les employés vendent leur force vitale et leur temps contre de l’argent.

      Malheureusement, cette approche offre un levier et un contrôle limité sur sa principale source de revenu et donc son enrichissement.

      Le temps est la limite

      Toute les variables de la feuille de route de la voie lente dépendent du temps

      • les revenus potentiels sont numériquement limités car il n’y a jamais que 24 heures dans une journée et l’espérance de vie est limitée.
      • Le véhicule d’accélération (= les intérêts composés) est également lié au temps.
      • Les rendements des intérêts composés sont faibles sur le court terme, sont difficilement contrôlables et demandent énormément de temps pour montrer des résultats significatifs

      Pour l’auteur, il est absurde de considérer son temps comme une ressource consommable pour atteindre la richesse. On ne contrôle pas l’heure de notre mort, on ne peut pas le mettre en suspens, il s’écoule quoi qu’il arrive.

      La limite des autres leviers

      En parallèle, on peut noter d’autres limites aux leviers d’enrichissement de la voie lente :

      • Levier 1 : Augmenter sa valeur sur le marché pour gagner plus. Même si les études permettent d’acquérir des compétences qui seront valorisées plus cher, elles possèdent plusieurs limites. Le temps de formation n’est pas du temps sous contrat et ne permet pas de gagner de l’argent et donc de commencer à s’enrichir. De plus, le coût de certaines formations obligent certains à s’endetter ce qui allonge encore plus la quantité d’argent à collecter pour s’enrichir.
      • Levier 2 :  Faire exploser sa valeur intrinsèque en devenant célèbre ou en grimpant tout en haut de la hiérarchie de l’entreprise. Le problème évident de cette solution est que la compétitions est rude et les places sont chères
      • Levier 3 : Contrôler son style de vie et réduire ses dépenses. Là encore ces leviers sont limités car le fait de rogner ses dépenses aura un impact limité surtout si les revenus associés n’augmentent pas.

      Éviter le piège des gourous

      L’auteur conclut la partie en recommandant de prendre conseil auprès de gens qui ont fait leurs preuves dans leur discipline de prédilection.

      Attention toutefois à ne pas se faire piéger par les gourous de la finance.

      Certains enseignent une équation de la richesse tout en s’enrichissant par le biais d’une autre. Ce n’est pas ce qu’ils prônent qui les a rendus riches.

      Quoiqu’il en soit l’enrichissement est le processus !

      5/ Richesse : la feuille de route de la Voie rapide

      Viser un levier illimité contrôlable

      Il s’agit du raccourci pour un enrichissement rapide mais difficile : l’autoroute.

      L’approche se base sur une stratégie financière alternative fondée sur un effet de levier illimité contrôlable.

      A titre comparatif, la voie lente est un emploi alors que l’autoroute est un système d’entreprise.

      Producteur plutôt que consommateur

      La clé pour devenir riche est de donner naissance à un business et apporter de la valeur au monde.

      A ce titre, il faut devenir un producteur de richesse (un entrepreneur, un innovateur, un visionnaire) plutôt qu’un consommateur.

      richesse = bénéfice net + valeur des actifs

      La formule de la voie rapide se résume ainsi : richesse = bénéfice net + valeur des actifs. 

      bénéfice net = nombre d’unités vendues × bénéfice par unité

      valeur des actifs = bénéfice net × multiplicateur de l’industrie

      Les leviers pour s’enrichir sont multiples :

      1. Augmenter le nombre d’unités vendues
      2. Augmenter le bénéfice par unité
      3. Augmenter la valeur de ses actifs

      Finalement, la stratégie d’enrichissement est la suivante : créer un business , valoriser et monétiser cet actif pour, enfin, créer un flux de revenu passif grâce au capital récupéré.

      Faire pousser un arbre à fric

      L’auteur illustre ses propos en prenant l’image d’un arbre à fric. Le but est de travailler pour le faire pousser jusqu’à ce qu’il donne des fruits automatiquement. Bref, la clé est de créer un système qui survit au temps et qui est décorrélé de son propre temps de travail. 

      Il donne cinq type de business pour se lancer sur la voie rapide :

      • les systèmes de location : immobilier, licences, brevets…
      • les systèmes informatiques : sociétés internet, logiciels…
      • les systèmes de contenu : livre, blog, magazines…
      • les systèmes de distribution : franchises, marketing de réseaux…
      • les systèmes de ressources humaines.

      Utiliser les intérêts composés avec beaucoup de capital

      Une fois le système d’entreprise valorisé et transformé en capital, il convient de l’investir pour générer des revenus grâce aux intérêts. A titre d’exemple, placer 1 million d’euros à 5% revient à générer plus de 4000€ par mois.

       Finalement, La voie lente vise à s’enrichir grâce aux intérêts composés alors que la voie rapide les utilise pour avoir des revenus et préserver des liquidités.

      La loi de la richesse

      L’auteur conclut la partie en disant que « Toute création de richesse utilise la loi de l’Impact. »

      Cette loi de l’Impact stipule que plus on touche de vies dans une entité que l’on contrôle, en échelle et/ ou en amplitude, plus on devient riche. 

      6/ Conduire son propre véhicule 

      Pour s’enrichir, il faut prendre le contrôle et ne pas compter sur un autre conducteur. L’auteur partage plusieurs conseils pour adopter la bonne approche.

      Créer une structure juridique

       Pour s’engager sur l’autoroute du millionnaire, il sera nécessaire de mettre en place un système d’entreprise afin d’être maître de son enrichissement.

      L’auteur recommande de créer une structure juridique qui nous dissocie de nos affaires comme une société anonyme ou une société à responsabilité limitée.

      Prendre conscience de l’impact de ses choix

      Nos choix sont le volant de notre vie car les centaines de décisions que nous prenons forment notre style de vie. Il faut comprendre que les choix ont des conséquences qui transcendent les décennies. L’accumulation de mauvaises décisions devient de plus en plus difficile à corriger avec le temps.

      Faire attention à sa perception des choses

      « Ce n’est qu’une fois que nous voyons ce que nous sommes que nous pouvons prendre des mesures pour devenir ce que nous devrions être. »

      La clé est d’aligner ses perceptions sur la réalité. Pour ce faire l’auteur donne plusieurs astuces :

      • Ne pas se focaliser sur le passé
      • Corriger son langage
      • Trancher une grande décision en utilisant un outil comme une matrice de décisions multicritères pondérée
      • Analyser les conséquences du pire des cas pour éviter les choix perfides

      Porter attention à son entourage

      Les gens qui nous entourent sont comme des camarades d’escadron dans une bataille. Ils peuvent nous sauver, nous aider ou nous détruire.

      Autrement dit, certaines relations ont un effet accélérateur qui nous pousse à devenir extraordinaire alors que d’autres relations pompent notre énergie.

      Toujours privilégier le temps

      Le temps est roi. Contrairement à l’argent qui est abondant, le temps est terriblement rare.

      Notre durée de vie  se partage entre le temps libre et le temps que l’on passe à gagner de l’argent.

      La feuille de route vers la richesse cherche à transformer le temps sous contrat en temps libre.

      A ce propos, on peut noter que l’argent achète du temps libre et élimine le temps sous contrat.

      A l’inverse, les dettes, l’extravagance du style de vie et la recherche de gratification immédiate réduisent le temps libre et créent du temps sous contrat.

      Se former tout au long de sa vie

      Les gens sur la voie lente tendent à arrêter d’apprendre après leurs études. A l’inverse, ceux sur l’autoroute considèrent que la véritable formation commence après car ce qu’ils savent aujourd’hui n’est pas suffisant pour aller là où ils veulent être demain.

      On peut ainsi noter que deux visions s’opposent :

      • D’un côté la formation sert à élever sa valeur intrinsèque et être mieux payé. 
      • De l’autre, la formation sert à faire progresser son système d’entreprise.

      De nos jours, nous n’avons pas d’excuse pour ne pas continuer de nous former car l’accès à l’information est partout, gratuit et quasi illimité : à la bibliothèque, sur les forums, blog et cours en ligne , à l’université, dans les livres, magazines…

      De plus, il est possible de se former en parallèle d’autres activités, par exemple en écoutant des émissions ou livres audio au volant, durant les tâches ménagères, dans les salles d’attente…

      Etre prêt à travailler très dur pour s’enrichir

      Prendre l’autoroute du millionnaire implique d’être prêt à travailler dur, faire des sacrifices, faire face à de grosses difficultés.

      Pour avoir des résultats extraordinaires, il faut faire ce que personne ne fait. Or si personne ne le fait c’est que c’est difficile.

      Ainsi il faut être prêt à affronter l’échec et les risques. Pour ce faire, l’auteur préconise de prendre des risques calculés pour minimiser l’échec.

      Quoiqu’il en soit, le timing parfait n’existe pas. Donc attendre pour se lancer n’est qu’une perte de temps.  

      7/ Les chemins de la richesse

      Tous les systèmes d’entreprise ne répondent pas forcément à la loi de l’Impact et ne sont donc pas des routes gagnantes vers la richesse.

      Les véritables autoroutes satisfont cinq commandement : Besoin, Entrée, Contrôle, Échelle et Temps.

      Le commandement du besoin

      Les besoins correspondent à des problèmes non résolus pour lesquels les gens sont prêts à payer pour une solution.

      A ce titre, le système d’entreprise doit être tournée vers les besoins du marché comme par exemple :

      • Faire en sorte que les gens se sentent mieux
      • Les aider à résoudre un problème
      • Les instruire
      • Faire en sorte qu’ils aient une meilleure apparence (santé, nutrition, habillement, maquillage)
      • Leur donner la sûreté (logement, sécurité, santé)
      • Déclencher une émotion positive (amour, joie, rire, confiance en soi)
      • Satisfaire leurs appétits primaires (alimentation, sexe)
      • Leur simplifier la vie
      • Renforcer leurs rêves et leurs donner de l’espoir

      La clé pour devenir millionnaire est de proposer un projet que l’on apprécie, qui aide des millions de personnes et qui permet de gagner de l’argent.

      L’auteur conseille de cibler en priorité la réalisation d’un objectif qui coïncident avec nos rêves plutôt que la quête de l’argent. Une « raison » impérative transforme les activités quotidiennes en motivation passionnée qui fait que, dès le saut du lit, on est prêt à foncer sur l’Autoroute.

      Le commandement de l’entrée

      Le commandement de l’Entrée stipule que moins il y a de barrières pour créer un business, plus la concurrence est forte, plus les marchés sont saturés et moins cette route s’avère intéressante.

      Les véritables idées d’entreprises se trouvent dans les projets difficiles qui sont un frein pour beaucoup.

      Le commandement du contrôle

      La voie rapide de l’enrichissement requiert d’avoir le contrôle de son système d’entreprise. C’est pourquoi, il vaut mieux peindre son rêve que le rêve de quelqu’un d’autre.

      Pour illustrer , l’auteur prend l’exemple du marketing de réseau. Les participants au réseau pensent qu’ils sont au volant alors qu’ils ne sont en réalité que des vendeurs. Le véritable bénéficiaire est celui qui détient le business.

      Le commandement de l’échelle

      Plus le marché est grand, plus le potentiel de richesse est élevé. C’est la loi de l’impact.

      Pour rappel, l’échelle, c’est l’effet levier, et l’effet levier, c’est ce qui donne sa puissance à l’équation de la richesse par l’Autoroute.

      L’échelle s’atteint par la portée (= nombre d’unités vendues) et/ ou la magnitude (= bénéfice par unité).

      Le commandement du temps

      Un business qui rapporte un revenu indépendamment de son temps répond à ce cinquième commandement.

      Pour reprendre une image précédente, le but est de faire pousser un arbre à fric pour en récolter ses fruits automatiquement. 

      Les trois grands types d’autoroutes pour s’enrichir

      L’auteur présente ensuite les trois grandes autoroutes pour s’enrichir rapidement (si elles répondent aux cinq commandements) :

      • Internet (les systèmes d’abonnement, de contenu, les réseaux sociaux, les systèmes de courtage, la publicité…)
      • L’innovation ( comme l’écriture, les inventions ou les services)
      • L’itération intentionnelle (reproduire un processus existant à grande échelle. Ex : franchise)

      Principes clés pour trouver une route viable

      Voici plusieurs clés pour trouver une route viable

      • Répondre à de petits désagréments. Les opportunités naissent rarement de l’invention ou de nouvelles découvertes, mais plutôt d’écarts par rapport aux résultats escomptés qui créent de petits désagréments et sources de mécontentement.
      • Ne pas prêter attention à la concurrence. L’objectif doit simplement être de « faire mieux » que les concurrents.
      • Se concentrer sur l’exécution. La réussite sur l’autoroute réside non pas dans l’idée mais dans sa mise en œuvre.
      • Développer un concept existant. Mieux que l’idée de génie, il y a le fait de  prendre des concepts existants, de les améliorer et de les mettre à la portée d’un plus grand nombre.
      • Tirer profit de l’échec, car “l’échec ouvre de nouvelles routes.”

      Donner une destination à sa route

      Pour finir, l’auteur partage quatre étapes pour définir une destination :

      • Définir son style de vie : Qu’est-ce que je veux ?
      • Estimer son coût : combien mes rêves me coûtent-ils ?
      • Définir son système d’entreprise : quel système et modèle de rémunération dois-je mettre en place ?
      • Agir pour faire de sa destination une réalité

      Quoiqu’il en soit, il y a plusieurs principes à respecter :

      • Fragmenter les objectifs ambitieux en petites étapes
      • Développer ses compétences financières
      • Vivre en dessous de ses moyens et faire des économies au quotidien
      • Travailler sur son système pour augmenter ses revenus

      8/  La vitesse : accélérer son enrichissement

      Pour rappel, celui qui a une idée ne possède rien. C’est celui qui la met en œuvre qui récolte tout. Autrement dit, le propriétaire d’une idée n’est pas celui qui l’imagine, mais celui qui la met en œuvre.

      Pour reprendre une image déjà présentée, il s’agit de la comparaison entre le processus et les événements.

      Démarrer la mise en œuvre

      L’auteur explique que les business plans sont inutiles, car il est impossible de prévoir le développement d’un projet et du marché sur de longues périodes.

      A ce titre, le meilleur business plan au monde est un bilan de mise en œuvre, car c’est quelque chose de tangible et concret.

      Quoiqu’il en soit, il vaut mieux démarrer la mise en œuvre plutôt que de faire un business plan.

      S’appuyer sur les réclamations

      Les réclamations sont des informations précieuses tirées de l’état d’esprit de ses clients. Il en existe trois grands types :

      • Les réclamations relatives à un changement
      • Les réclamations relatives aux attentes
      • Les réclamations relatives à un manque

      Les lacunes représentent des opportunités pour accélérer sur l’Autoroute.

      La mauvaise réputation du service clients des concurrents est une aubaine pour améliorer son entreprise. Il suffit de proposer un meilleur service.

      En offrant un service client remarquable, l’entreprise bénéficie d’une excellente image ce qui incite les clients à revenir et en amener de nouveaux.

      Quoiqu’il en soit l’auteur conseille d’œuvrer comme une grande entreprise pour effrayer les concurrents et d’agir comme une petite entreprise pour satisfaire les clients. 

      Conseils relationnels 

      Voici trois conseils relationnels à appliquer lorsqu’on s’engage sur l’autoroute :

      • S’entourer d’un comptable et d’un avocat
      • Ne pas accorder une confiance absolu
      • Proposer un service client exceptionnel

      Éviter l’uniformisation en copiant la concurrence

      Attention toutefois à ne pas être trop occupé à copier ou à observer la concurrence au risque de ne pas innover.

      Au lieu de chercher à faire comme ses concurrents, une entreprise a davantage intérêt à se différencier.

      Créer des marque, pas des business

      Le marketing et la marque sont de puissants outils.

      L’auteur partage quatre grands conseils à ce sujet :

      • Développer des propositions uniques de vente (USP) pour se différencier des autres sociétés
      • Faire passer ses messages au-dessus du flot  incessant de publicités. Pour ce faire, il existe plusieurs possibilités :
        • Polariser
        • Etre osé par exemple en attirant grâce au sexe
        • Susciter l’émotion
        • Faire interagir
        • Sortir des conventions
      • Cibler son message sur les intérêts de ses clients. A ce sujet, il faut traduire les caractéristiques de son produit/service en avantage.
      • Utiliser le prix comme une arme car il traduit implicitement une notion de valeur

      Se focaliser sur un seul projet

      Beaucoup de personnes passent leur temps à sauter d’une opportunité à une autre. Or en s’engageant faiblement sur plusieurs affaires, on développe des actifs faibles et les actifs faibles n’accélèrent pas la richesse.

      C’est pourquoi l’auteur préfère conseiller de s’engager à 100% dans un projet.

      Conclusion

      En conclusion, l’auteur propose une compilation de 20 clés pour donner un coup de boost à son plan pour la richesse.

      1. Comprendre que la richesse est un processus, pas un événement.
      2. Admettre la vérité sur les concepts évoqués
      3. Echanger la feuille de route de l’enrichissement lent pour celle de l’autoroute
      4. Prendre ses décisions avec le temps comme facteur déterminant
      5. Créer un effet de levier avec les mathématiques contrôlables et illimitées pour générer de la richesse.
      6. Vivre en dessous de ses moyens, développer ses revenus et ses actifs
      7. Déterminer le capital nécessaire pour vivre le style de vie de notre choix
      8. Viser la loi de l’impact en cherchant à toucher un maximum de personnes
      9. Prendre ses responsabilités et les assumer
      10. Se détacher de la voie lente en choisissant une structure pour son entreprise qui soit favorable à l’Autoroute.
      11. Créer une entreprise en lien avec une passion et un projet de vie pour alimenter ses actions au quotidien.
      12. Toujours apprendre
      13. S’engager sur une route qui débouche sur l’autoroute
      14. Contrôler son plan financier
      15. Répondre aux besoins des autres pour gagner de l’argent
      16. Automatiser son business et respecter le commandement du Temps.
      17. Dupliquer son système et respecter le commandement de l’échelle.
      18. Faire croître son business en le gérant de manière multidimensionnelle
      19. Avoir une stratégie de sortie
      20. Après avoir monétisé ses actifs, prendre sa retraite ou recommencer

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      La théorie de Campbell – Le voyage du héros

      Découvrons une stratégie pour être plus impactant dans son discours. Cette technique porte sur le concept du monomythe développé par le professeur Joseph Campbell. C’est parti pour quelques explication

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      La théorie de Campbell

      Un héros quitte le monde ordinaire pour s’aventurer dans une région merveilleuse et surnaturelle : des forces fabuleuses y sont rencontrées et une victoire décisive y est gagnée. Le héros rentre de cette mystérieuse aventure avec le pouvoir de faire des miracles pour le reste de l’humanité.

      Ce schéma narratif fait penser à de très nombreuses œuvres :

      • l’aventure de Frodon dans le seigneur des anneaux
      • l’épopée grecque du voyage d’Ulysse
      • la trame des différents arcs du manga One Piece

      En fait, un grand nombre d’histoires s’inspire d’une même structure narrative que l’on appelle “le voyage du héros”.

      C’est Joseph Campbell, un mythologue, professeur et écrivain américain, qui développe le concept du monomythe à partir des années 1940.

      La théorie de Campbell énonce que chaque récit suit généralement le même schéma narratif universel.

      La structure du monomythe – Le voyage du héros

      Le voyage du héros se structure en plusieurs temps

      1. la situation initiale
      2. la découverte qui pousse le héros à l’aventure
      3. les péripéties qui obligent le héros se transformer
      4. la résolution qui donne lieu à une morale

      Dragon Ball et la théorie de Campbell

      Par exemple, on retrouve ce schéma narratif dans la série Dragon Ball Z, notamment lors de la saga avec Boo ;

      1. La situation initiale : Les personnages vivent en paix et vaguent à leurs occupations.
      2. La découverte fabuleuse qui pousse le héros à l’aventure : Un sorcier apparaît dans le but de ressusciter le terrible démon : Boo.
      3. Les péripéties qui obligent le héros à se transformer : Les héros tentent de l’en empêcher mais le démon est libéré et ils sont obligés de l’affronter. Les héros doivent alors évoluer et se surpasser pour faire face aux différentes transformations du monstre.
      4. La chute de l’histoire donnant lieu à une morale : Finalement Boo est vaincu et l’humanité est sauvée grâce à l’aide de tous.

      La théorie de Campbell au cinéma

      Le voyage du héros est fréquemment utilisé comme technique d’écriture en littérature ainsi qu’au cinéma pour concevoir des scénarios. 

      Lors d’une conférence de presse à New York en 1999, George Lucas a admis s’en être inspiré pour sa trilogie de science-fiction Star Wars.

      Times Film Critic (1999) à New York. « Yes, I consider him a mentor. He was an amazing scholar and an amazing person. When I started doing Star Wars, I re-read Hero with a Thousand Faces. After Return of the Jedi, somebody gave me a tape of one of his lectures. I was just blown away by that. He was much more powerful as a speaker than he was as a writer. »

      La théorie de Campbell dans les discours 

      Dans son livre, votre empire dans un sac à dos, Stan Leloup explique que le modèle de Campbell colle aussi comme un gant aux meilleurs pitchs de vente.

      En adaptant légèrement la structure on obtient : « Vous avez un problème qui vous dérange tous les jours. Quittez votre réalité habituelle et achetez mon produit, aux capacités miraculeuses. Votre vie quotidienne en sera transformée et tout sera possible pour vous. »

      On retrouve quasiment la même schéma que la théorie de Campbell puisqu’on a :

      1. la situation initiale : le problème
      2. la découverte fabuleuse : La solution
      3. « le héros transformé » : Le résultat
      4. La morale de l’histoire : L’appel à l’action

      L’introduction de Meta faite par Mark Zuckerberg en octobre 2021 suit parfaitement le schéma du voyage du héros :

      1. La situation initiale : Actuellement Facebook est un média social qui vise à connecter les gens.
      2. La découverte fabuleuse : Or le métaverse est la prochaine résolution d’internet. Donc Facebook doit aller au-delà de cette nouvelle frontière
      3. Le héros transformé : Pour cela, l’entreprise ne doit plus se contenter de connecter les gens grâce à son savoir-faire mais elle doit faire en sorte que les gens soient au centre de cette technologie.
      4. La morale de l’histoire : Pour incarner cette vision, Facebook doit devenir Meta

      Source : https://www.youtube.com/watch?v=pjNI9K1D_xo

      Finalement, la structure narrative du monomythe peut être adaptée à toute sorte de discours que ce soit en politique, en marketing, pour faire passer ses messages, même dans le script des vidéos.

      Conclusion

      Joseph Campbell a mis en évidence le concept du voyage du héros. Les textes, récits ou discours qui s’en inspirent peuvent être plus impactant, car le schéma narratif permet de jouer sur l’imagination.  La structure doit être la suivante : Voici le problème … il existe une solution … voici le résultat … pour y arriver voici ce qu’il faut faire.

      Ressources

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      De la blockchain à crypto-investisseur – Jens Helbig (Résumé)

      Durant la dernière décennie, la technologie blockchain et les crypto-monnaies se sont considérablement démocratisées. A travers son livre, Jens Helbig nous aide à comprendre cet écosystème et à investir stratégiquement dans le Bitcoin, l’Ethereum, et les diverses cryptomonnaies. 

      Ce résumé reprend les enseignements des trois chapitres portant respectivement sur :

      • le développement des systèmes monétaires
      • la technologie de la blockchain (ses avantages, ses domaines d’application…)
      • l’investissement dans les crypto-monnaies (en pratique)

      C’est parti pour la synthèse  !

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      Fiche de lecture

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      Résumé

      1/ Le développement des systèmes monétaires

      Pour comprendre l’intérêt du Bitcoin, il convient de s’intéresser à l’évolution des moyens de paiement et au système monétaire actuel. 

      Le développement des moyens de paiement

      Jens Helbig revient ainsi sur la chronologie des différents moyens utilisés par l’Homme pour échanger des biens et des services :

      1. La monnaie “marchandise”. Les Hommes utilisaient des coquillages, des pierres, du sel, des plumes, des peaux. 
      2. Les métaux précieux se sont ensuite imposés car ils étaient un meilleur moyen de sauvegarder la valeur.
      3. La monnaie métallique et les pièces ont fait leur apparition du fait qu’elles étaient beaucoup plus simples à transporter. On peut noter que la création monétaire était à l’origine décentralisée. Les orfèvres et les souverains se sont ensuite attribués la création de la monnaie.
      4. La monnaie papier a été inventée. Elle permettait aux propriétaires de certifier la quantité de métaux précieux ou de pièces de monnaie qu’ils détenaient dans leur coffre-fort.
      5. L’étalon-or. L’importance de la masse monétaire était basée sur la quantité d’or que chaque État avait dans ses coffres. Cela permettait de garantir la corrélation entre la quantité de billets en circulation et la quantité de richesses réelles. 
      6. Le système de Bretton Woods a ensuite instauré une concordance entre le dollar américain et l’or. Chaque dollar pouvait alors être échangé à tout moment contre son équivalent en l’or.
      7. La monnaie fiduciaire. Le dollar fut décorrélé de l’or. Depuis, la valeur intrinsèque des devises reposent sur la confiance que ses utilisateurs leur accordent, car la quantité de monnaie n’est plus corrélée à la richesse tangible.
      8. Les crypto-monnaies. Les Bitcoins et les crypto-monnaies sont actuellement une des dernières évolutions de la monnaie. Elles combinent de nombreuses propriétés utiles que nous développerons.

      Les dangers du système actuel et la promesse des crypto-monnaies

      Actuellement, notre système monétaire repose principalement sur la monnaie fiduciaire et donc la confiance qu’accordent les gens dans les différentes devises. Beaucoup s’accordent à dire que ce système commence à montrer ses limites et que nous sommes aux prémices d’une crise. D’une part, la gestion de la monnaie est complètement centralisée car elle est contrôlée par un petit groupe de banquiers centraux. D’autre part, la confiance dans les devises se détériore du fait l’argent en circulation est décorrélé des richesses tangibles. De plus, nous imprimons énormément d’argent ce qui a pour conséquence la perte de valeur de la monnaie, notamment avec l’inflation.

      La promesse des crypto-monnaies en particulier du Bitcoin repose sur deux éléments déterminants : décentralisation et confiance. 

      2/ La technologie de la blockchain

      Jens Helbig s’applique d’abord à définir et expliquer les termes et spécificités des crypto-monnaies.

      Le fonctionnement de la blockchain

      La blockchain

      La blockchain est un registre public qui liste sous forme de blocs toutes les transactions effectuées. Chaque transaction peut ainsi être visualisée par tout le monde à tout moment. De plus, chaque participant de la chaîne de blocs a théoriquement les mêmes droits d’accès au registre et peut enregistrer des transactions. 

      Les blocs

      Un bloc peut être assimilé à une page du gigantesque registre virtuel.

      Chaque bloc contient 

      • sa propre empreinte numérique (hachage)
      • l’empreinte numérique du bloc précédent 
      • un certain nombre de transactions.

      On parle de blockchain car l’ensemble des transactions effectuées sont listées dans des blocs qui sont liés les uns aux autres.

      Les membres du réseau qui assurent la validation des blocs sont appelés les mineurs. Leur rôle est d’écrire les blocs suivants en calculant leur hachage.

      Le hachage

      Comme une empreinte digitale, un hachage est un marqueur d’identification unique d’un bloc qui est généré lors de sa création. Changer un seul caractère dans le bloc génère un hachage complètement différent. Cette solution est un moyen ingénieux de détecter immédiatement les manipulations sur un bloc. 

      Pour valider les blocs, les mineurs calculent l’empreinte du nouveau bloc grâce à une fonction de hachage et s’assurent qu’il est cohérent avec l’ensemble de la chaîne. A titre d’exemple, Bitcoin s’appuie sur la fonction de hachage SHA-256.

      Utilisateur, nœuds et mineurs

      Lorsqu’ils examinent et vérifient les transactions entrantes, les mineurs créent un consensus initial. Une fois le bloc et les transactions confirmés, ils sont partagés et vérifiés par tous les utilisateurs du réseau. Les machines qui détiennent une copie de la blockchain sont appelées les nœuds du réseau.

      La sécurité de la blockchain

      Une fois qu’un bloc est validé, il ne peut pratiquement plus être modifié rétroactivement en raison de trois outils de sécurité :

      • le hachage. l’empreinte digitale des blocs contiennent l’empreinte digitale des blocs précédents. Donc en modifiant une seule transaction, le hachage des blocs serait différent et l’incohérence serait détectée.
      • La preuve de travail (Proof of Work). Autrement dit, le fait que les mineurs du réseau créent et assurent la validité des nouveaux blocs par des calculs. Dans le cas du Bitcoin, la preuve de travail prend environ 10 minutes pour attacher un nouveau bloc à la blockchain.
      • Le réseau P2P et les registres partagés. Au lieu de conserver le registre dans un seul et même endroit, tous les participants au réseau détiennent une copie. 
      Les systèmes de consensus. 

      Finalement, les blockchains reposent en grande majorité sur des mécanismes de consensus, car le registre officiel est celui qui est partagé par la majorité des nœuds du réseau.

      On peut noter qu’il existe plusieurs mécanismes pour créer et certifier les nouveaux blocs. Les deux principaux sont :

      • La preuve de travail. Les mineurs du réseau créent et assurent la validité des nouveaux blocs par l’intermédiaire de calculs. Un des inconvénients est que les activités de minage requièrent une grande puissance de calcul et donc une grande quantité d’énergie. Toutefois, il existe des alternatives pour trouver des solutions aux problèmes énergétiques comme le Lightning Network. 
      • La preuve de participation (Proof-of-stake). La validation des blocs se fait aléatoirement en sélectionnant un nœud qui est autorité à valider le bloc suivant s’il parvient à prouver la possession d’une certaine quantité de crypto-monnaies. Pour participer, un montant crypté doit être consigné sous forme de participation (stake). En éliminant la nécessité d’acheter du matériel informatique minier coûteux, la preuve de participation incite davantage de personnes à devenir des nœuds du réseau.

      Il existe aussi plusieurs autres alternative aux mécanismes de consensus comme 

      • la preuve de participation déléguée
      • Preuve de brûlure
      • Preuve de capacité
      • Preuve d’autorité
      • Preuve du temps écoulé
      • Preuve d’importance
      Les Forks

      Lorsque les protocoles blockchains sont mis à jour, on parle de fork. Les soft fork sont des mises à jour mineures acceptées de tous les utilisateurs. En revanche, dans le cas d’un hard fork, les participants sont en désaccord avec le nouveau protocole. Dans ce cas, les deux protocoles sont mis en place et deux blockchains coexistent en parallèle. C’est par exemple le cas avec Bitcoin et Bitcoin Cash.

      Le chiffrement et le cryptage

      Les blockchains reposent sur des systèmes de chiffrement et de cryptage pour protéger les utilisateurs. Afin de sécuriser chaque compte, on met en place un système de clés afin que seuls les détenteurs de ces clés aient accès au contenu et aux transactions qui arrivent sur le compte.

      Lorsqu’on utilise une seule clé, on parle de chiffrage symétrique. L’accès est conditionné par la détention de la clé. Le problème est que si l’expéditeur doit détenir la clé pour effectuer une transaction, il peut certes envoyer de l’argent de manière sécurisée mais aussi dérober ce qui se trouve dans le coffre puisqu’il y a accès.

      Pour éviter cela, il existe le cryptage asymétrique qui met en œuvre un chiffrage à deux clés :

      • Une clé publique que tout le monde peut voir et lire 
      • Une clé privée que seul le détenteur possède et qui donne l’accès à tout. 

      L’exemple le plus parlant pour illustrer est celui de la boîte aux lettres. Tout le monde a l’adresse et peut y déposer du courrier. Mais seul le détenteur de la clé privée a accès au contenu.

      En fin de compte, le cryptage asymétrique fait intervenir une clé publique visible de tous qui est utilisée pour chiffrer les données et une clé privée permettant de déchiffrer le contenu.

      Les portefeuilles

      Afin d’utiliser les blockchains, les utilisateurs doivent posséder un portefeuille. Il s’agit simplement d’un dispositif pour sauvegarder leur clé privée. Il en existe deux types :

      • le stockage froid (cold storage) qui correspondent aux portefeuilles déconnectés d’internet :
        • le mind wallet : apprendre par coeur sa clé privée
        • le paper wallet : écrire sa clé sur un bout de papier
        • les clé USB
        • les Hardware Wallets qui permettent aussi d’envoyer et recevoir directement des cryptos.
      • le portefeuille chaud (hot wallet) qui correspondent aux dispositifs “exposés” à Internet.
        • les programmes à télécharger pour avoir son portefeuille directement accessible depuis un PC ou smartphone
        • Les exchanges : les bourses pour échanger les crypto-monnaies qui proposent des portefeuilles en ligne (ex : kraken, Coinbase…)

      Les “graines” et les portefeuilles déterministes

      On peut noter qu’afin d’éviter la gestion d’une multiplicité de clés privées, il existe les « Mnemonic Seeds » ou graine. Ces systèmes permettent de générer plusieurs clés privées et de les garder en sécurité. On parle alors de portefeuilles déterministes.

      Les domaines d’application des blockchains

      Concernant les applications pour les technologies blockchain et les crypto-monnaies , il en existe une multitude. En voici une liste non-exhaustives :

      • Les moyens de paiement afin d’acheter des biens et des services ou simplement faire un virement à une autre personne. Ex : le Bitcoin (BTC), le Litecoin (LTC)
      • Confidentialité (Privacy Coins) permettant aux utilisateurs de rester anonymes. Ex : le Dash (DASH)
      • Les plateformes. L’objectif est de mettre à disposition une infrastructure blockchain afin que les entreprises puissent les utiliser sans avoir à se soucier elles-mêmes de la validation des blocs. Ex : c’est par exemple le cas d’Ethereum qui met à disposition des contrats intelligents (smart contracts) ou Le Cardano (ADA)
      • Internet des objets. Ex : le IOTA
      • Les Superordinateur. Le but est de mettre à disposition de l’ensemble du réseau les capacités informatiques des machines qui le composent (processeurs, mémoire vive…).
      • Les réseaux sociaux : envoyer rapidement et facilement une petite somme aux créateurs de contenu de qualité.
      • Les jeux et divertissements : permettre aux joueurs d’acheter ou vendre des objets ou même des blocs de paysage entiers.
      • Les bourses décentralisées et les jetons d’échanges. Ex : Le Binance Coin (BNB)
      • Les banques et la fintech pour améliorer le système bancaire actuel grâce à la blockchain ou de prendre en charge certains services financiers. Ex : Le Ripple (XRM), le DAI (DAI)

      3/ L’investissement dans les crypto-monnaies (en pratique)

      La règle d’or de l’investissement est : n’invertir que l’argent dont on est prêt à perdre.

      Un plan d’action en 5 étapes pour investir

      L’auteur propose un plan en cinq étapes pour passer à l’action :

      • Étape 1 : se doter d’un portefeuille. Le mieux est de s’inscrire directement chez deux ou trois fournisseurs comme Coinbase ou Binance.
      • Étape 2 : déposer de la monnaie fiduciaire. Le but est de transférer de l’argent de son compte bancaire vers son portefeuille crypto
      • Étape 3 : Acheter des crypto-monnaies de référence comme des bitcoins ou des ethers.
      • Étape 4 : envoyer des Bitcoins / Ether pour éventuellement acheter d’autres crypto-monnaies plus exotiques.
      • Étape 5 : sécuriser ses crypto-monnaies en transférant un partie de ses fonds sur un cold storage

      Les critères d’investissement

      Jens Helbig partage ensuite plusieurs critères d’investissement. Il s’agit des caractéristiques que doit posséder  la crypto-monnaies ou la société sous-jacente dans laquelle on investit.

      • Se démarquer avec les éléments distinctifs avantageux. 
      • Avoir un contrôle sur la masse monétaire de sa monnaie
      • Détenir une spécificité technique que n’a pas la concurrence (ex : Décentralisation, évolutivité des transactions…)
      • Proposer un produit fonctionnel
      • Partager des informations sur l’équipe et le fondateur derrière le projet
      • Posséder une communauté
      • Avoir établi des partenariats avec d’autres sociétés

      La gestion de l’imposition

      Depuis 2019, les plus-values sont taxées au taux unique de 30 % (prélèvements sociaux inclus). De plus, les moins values sont déductibles.

      A noter également, il existe une exonération si la somme globale des cessions (la plus-value) est inférieure ou égale à 305 €.

      Jens Helbig conseille d’utiliser l’outil cryptio.co pour gérer son portefeuille et obtenir un rapport fiscal. 

      La stratégie d’investissement

      En parallèle, voici quelques conseils prodigués par Jens Helbig:

      • Investir 5 à 15 % de son patrimoine dans les crypto-monnaies.
      • Ne jamais investir de l’argent dont on pourrait avoir besoin dans les cinq prochaines années.
      • Investir progressivement son capital (par exemple tous les mois) afin de “moyenner” le prix d’achat. 
      • Choisir son horizon de placement :
        • trader = investir sur le court, ce qui nécessite un fort investissement en temps
        • holder = investir sur le long terme

      Trois méthodes d’investissement

      Jens Helbig propose aussi trois méthodes d’investissement

      • Investir dans très peu de crypto-monnaies . Ex : le bitcoin + éthérum
      • investir dans des centaines de crypto-monnaies.
      • s’informer et investir de manière sélective. C’est la stratégie de l’auteur. En plus du Bitcoin et de l’Ethereum, il a investi dans les 10 crypto-monnaies :
        • IOTA
        • Litecoin
        • Ripple
        • NEO
        • Waltonchain
        • TenX
        • DASH
        • Stellar
        • VeChain
        • BitShares

      Cinq règles d’or

      En fin de chapitre, Jens Helbig liste ses cinq règles d’or

      • Acheter les rumeurs, vendre les faits !
      • Investir dans des crypto-monnaies que l’on connait bien !
      • Diversification et concentration !
      • Se méfier des arnaques !
      • Prendre soin de son argent !

      Pour conclure, je vais reprendre le point de vue de Jens Helbig :

      La technologie blockchain et les crypto-monnaies sont probablement le plus grand bouleversement depuis l’invention d’Internet. 

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       Lien affilié Amazon :  De la blockchain à crypto-investisseur – Jens Helbig

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