L’obstacle est le chemin – Ryan Holiday (Résumé) 

Ryan Holiday est un auteur et entrepreneur américain. Dans son livre, L’obstacle est le chemin (lien affilié), il partage une méthode et un cadre pour comprendre, apprécier et surmonter les obstacles de la vie. Les enseignements et astuces qu’il propose trouvent leur source dans les principes du stoïcisme. A travers ce résumé, synthétisons l’essentiel des chapitres du livre. C’est parti !

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Les obstacles inéluctables de la vie

En introduction, Ryan Holiday explique que nous vivons une période d’abondance. Nous avons trop de choses : trop de technologie, trop de malbouffe, trop de tentations qui dictent notre façon de vivre. Or les époques fastes appellent à la mollesse. Nous nous ramollissons et perdons notre aptitude à affronter les inéluctables difficultés de la vie. 

Pour vaincre les obstacles, trois disciplines sont à maîtriser : 

  • percevoir les problèmes en adoptant la bonne attitude
  • agir avec créativité et énergie
  • persister pour gérer l’échec et la difficulté

1 – PERCEVOIR

En cas de difficulté, il est préférable de rester calme et imperturbable. Au lieu d’être effrayé ou surexcité, il convient plutôt de voir les choses simplement, sans détour, telles qu’elles sont – ni bonnes ni mauvaises. Ryan Holiday prend l’exemple de l’homme d’affaires, milliardaire, Rockefeller. Ce dernier était réputé pour rester calme durant les moments de grandes paniques. Face à un obstacle, l’important est la manière de les percevoir et d’y réagir. Voici plusieurs conseils à garder en tête : 

Reconnaître son propre pouvoir

Nous ne sommes jamais complètement impuissants face à un problème, car nous pouvons toujours maîtriser notre perception. Autrement dit, nous pouvons décider de la façon dont il nous affecte et comment faire face à la situation. Craquer ou résister.

Garder son sang froid

L’auteur suggère de considérer la chose suivante :  “il y a toujours une riposte, un échappatoire, une issue, donc il n’y a pas de raison de stresser. Personne n’a dit que ce serait facile et, évidemment, les enjeux sont élevés, mais il existe un chemin pour tous ceux qui sont prêts à s’y aventurer.”

Gérer ses émotions

Les difficultés de la vie nous rendent émotifs. Malgré tout, la clé face à ces perturbations revient à concentrer son énergie exclusivement à la résolution des problèmes au lieu de surréagir face à eux. Pour ce faire, on peut se dire : “C’est moi qui ai le contrôle, pas mes émotions. Je vois ce qui se passe vraiment. Je ne vais pas céder à l’excitation ou à l’énervement.” Une autre astuce revient à se répéter “je ne vais pas en mourir, je ne vais pas en mourir, je ne vais pas en mourir” afin de relativiser la gravité du problème.

Développer son objectivité

Cela revient à retirer le “moi” (=la part subjective) de l’équation. Autrement dit, il convient d’observer les faits avec exactitude sans faire intervenir des préférences personnelles. 

Modifier son point de vue

La façon dont nous interprétons les événements dans notre vie dessine le cadre de nos comportements. Une simple modification du point de vue suffit à changer complètement nos réactions. Le corps suit la tête et la perception précède l’action. 

Se concentrer sur son cercle d’influence

Dépenser de l’énergie pour des choses que l’on ne peut pas influencer est du gâchis, de la complaisance ou de l’autodestruction. La bonne approche se résume ainsi :  “acquérir la sérénité d’accepter les choses que je ne peux changer, Le courage de changer les choses que je peux, Et la sagesse d’en connaître la différence.”

Penser autrement

L’auteur prend l’exemple de la nouveauté qui a tendance à effrayer beaucoup de monde. En effet, nous évitons de faire ce que d’autres n’ont jamais fait, car nous considérons que si le chemin est inexploré alors les épreuves qui s’y trouvent seront difficilement surmontables. Penser autrement c’est plutôt ne plus considérer uniquement l’obstacle mais l’opportunité qui s’y cache.

Considérer une difficulté comme un apprentissage

L’adage « Ce qui ne tue pas rend plus fort » n’est pas un cliché mais une réalité. Il coïncide avec la notion de « développement dans l’adversité » et « épanouissement post-traumatique ». Le fait de lutter contre un obstacle propulse le combattant vers un nouveau niveau de fonctionnement. Ainsi, un obstacle est un avantage.

Au bout du compte, une perception objective, rationnelle et claire aide le corps à passer à l’action. 

2 – AGIR

Ignorer un problème ou jouer à faire semblant est plus facile, mais au fond ce comportement n’arrange pas les choses. A l’inverse, il faut plutôt veiller à agir…. et agir maintenant. Ryan Holiday entend par là s’appliquer avec enthousiasme et créativité à résoudre le problème par l’action appropriée. Cela passe par trois impératifs : 

  • avancer
  • persister
  • réitérer

Avancer

Au lieu de ne rien faire, il est impératif de rester en mouvement. Cela nécessite de créer de l’élan et l’entretenir. Il faut chercher à avancer, même si toutes les conditions sont insatisfaisantes et que l’on ne se sent pas prêt. 

Persister

Le génie est souvent une question de persévérance déguisée. L’idée est de tailler et ciseler les difficultés jusqu’à ce qu’elles disparaissent. L’auteur donne ainsi 4 maximes : 

  • Ne jamais se presser 
  • Ne jamais s’angoisser 
  • Ne jamais se désespérer 
  • Ne jamais s’arrêter net

Réitérer

Enfin, il vaut mieux trébucher souvent mais ne jamais tomber. Pour surmonter les inévitables déconvenues, voici les comportements à adopter : 

  • Ne jamais être fixé dans une position. 
  • Ne pas avoir peur de perdre un peu de son investissement. 
  • Ne jamais être amers ou honteux. 
  • Ne jamais rester longtemps hors-jeu.

Suivre le processus

L’objectif est de se focaliser sur la tâche à faire sur le moment puis, passer à la suivante, ainsi de suite. Si une tâche est trop difficile, une approche consiste à la diviser en de plus petites étapes. En tout cas, il vaut mieux se concentrer sur le processus de réalisation sans s’inquiéter des résultats et de la récompense.

Bien faire son travail

Tout est une occasion d’agir et de faire de son mieux. Chaque tâche (de la moins qualifiée à la plus technique) doit être réalisée avec le plus grand soin, en toute honnêteté et en faisant de son mieux. 

Faire ce qui fonctionne

A ce sujet, Ryan Holiday suggère d’être prêt à contourner le règlement, faire un pied de nez aux autorités voire faire quelque chose de fou ou de désespéré si nécessaire. En parallèle, il convient de faire la distinction entre l’essentiel et le superflu. Penser progrès et non perfection.

Se contenter du plus efficace

Les stratégies efficaces ne sont pas toujours les plus impressionnantes. Pour l’auteur, il vaut mieux se contenter de ce qui marche car l’important n’est pas d’éparpiller ses forces. Au même titre, il faut éviter de perdre son énergie dans des batailles menées par l’ego et la fierté. 

Contourner les problèmes

Parfois, la retenue est la meilleure action. Au lieu de s’obstiner par égo dans une voie vouée à l’échec, il est préférable de reculer ou contourner l’obstacle. Cette approche est difficile car elle exige de l’humilité.

Canaliser son énergie

Pour s’immuniser contre les facteurs inhibants qui nous empêchent d’avancer, l’auteur recommande d’adopter l’approche suivante : être décontracté physiquement et faire preuve de retenue mentale.

Profiter des catastrophes

C’est au moment où tout le monde prévoit une catastrophe que la persévérance est la plus profitable. Car c’est lorsqu’on s’y attend le moins, que nous pouvons agir rapidement et inopinément pour arracher une grande victoire.

Ryan Holiday conclut cette partie en recommandant de s’attendre à ce que rien ne marche comme prévu. C’est pourquoi, il est important d’apprendre à accepter les déconvenues et être prêt à faire preuve de volonté

 

3 – VOULOIR

Un maxime des stoïciens dit “Supporte et abstiens-toi” (sustine et abstine). Autrement dit, résister au lieu de se lasser et s’éparpiller. Pour l’auteur, il s’agit d’une des compétences les plus difficiles à acquérir. Voici plusieurs conseils pour développer sa force de volonté. 

Se bâtir une citadelle intérieure

Ryan Holiday entend par là qu’il faut suivre le principe : un esprit sain dans un corps sain (mens sana in corpore sano). Cette approche requiert de développer sa force mentale par l’exercice physique et sa force physique par un entraînement mental.

Anticiper en pensant négatif

Il faut toujours être préparé aux perturbations et les intégrer à ses projets. La clé est de se préparer à la victoire mais surtout à la défaite. C’est pourquoi il est indispensable d’anticiper en cherchant à savoir ce qui pourrait clocher avant de se lancer.

Accepter et avancer

Les stoïciens nomment cette attitude : l’art du consentement.  Lorsque la cause d’un problème n’est pas de notre ressort, il vaut mieux l’accepter et avancer. L’objectif est d’arrêter de se battre contre les choses qu’on ne maîtrise pas et simplement de faire avec.

Apprécier le destin

Après avoir anticipé la situation, accepté les choses qui ne sont pas de notre ressort, l’étape suivante consiste à apprécier ce qui nous arrive et y faire face avec un inépuisable enjouement. Le but n’est pas « ça ne me fait rien » mais « C’est super ! » car j’en tire profit.

Persévérer

Parfois, il faut simplement serrer les dents, tenir bon et garder le cap

Agir conformément à ses valeurs

Lorsqu’on désespère, on ne montre pas forcément notre meilleure facette. Cependant, il ne faut jamais s’abaisser au point de devenir quelqu’un qui ne nous plait pas. Il faut conserver une solide base morale et civique. Pour rester héroïque, l’auteur suggère : 

  • arrêter de placer “je” devant les événements
  • adopter une vision d’ensemble
  • aider les autres.

Méditer sur notre sa propre finitude

La mort ne rend pas la vie intéressante mais elle lui donne un but. Réfléchir à sa propre mort aide à clarifier ses priorités. Une bonne question à se poser peut être : que changerais-je dans ma vie, si on m’annonçait que j’avais un cancer ?

Se préparer à recommencer

La loi de la nature ne s’arrête jamais. Une fois un obstacle vaincu, un autre apparaît. Ainsi, passer un obstacle signifie simplement que l’on est digne d’en affronter d’autres. 

Conclusion : L’obstacle montre la voie

La philosophie que prône Ryan Holiday pour vaincre les obstacles qui se dressent sur notre route s’articule autour de 3 capacités essentielles : 

  • Gérer ses perceptions et impressions
  • Mener ses actions énergiquement et persévérer.
  • Faire preuve d’une puissante volonté

 

En d’autres termes voici un des principaux enseignements du livre : “Voir les choses pour ce qu’elles sont. Faire ce qu’on peut. Endurer et supporter ce qui doit l’être.”

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Expérience de Wegner – « Ne pensez pas à un ours blanc »

➽  Découvrons dans cet épisode l’étonnante expérience de Wegner et les enseignements que nous pouvons en tirer. C’est parti !

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L’expérience de Wegner

Ne pensez pas à un ours blanc

En 1987, le psychologue américain Daniel Wegner réalise une expérience de psychologie. Il demande à des participants de ne pas penser à une ours blanc pendant 5 minutes. Contrairement aux membres du groupe contrôle (qui n’ont pas reçu cette instruction), les sujets ont du mal à supprimer les pensées en lien avec l’animal. Ils ont même tendance à y penser plus fréquemment. 

Source : « Paradoxical effects of thought suppression »  : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/3612492/

L’expérience de Wegner illustre la manière dont nos tentatives de contrôle sur nos pensées peuvent produire l’effet inverse. C’est par exemple le cas lorsque l’on s’efforce de ne pas penser à une situation qui nous stresse, mais que notre angoisse persiste et s’amplifie malgré tout. 

Des résultats consolidés et confirmés

Les observations de l’expérience de Wegner sont citées dans de nombreux contextes, de la psychologie clinique à la vie quotidienne, et sont confirmés par plusieurs études ultérieures : 

  • En 2000, des travaux explorent et démontrent la relation entre les tentatives de suppression de pensées négatives et les troubles comme la dépression. Source : Thought suppression : https://psycnet.apa.org/record/2000-15267-003
  • En 2001, un méta-analyse examine un panel d’études sur le sujet et établit une preuve solide que les efforts délibérés pour faire abstraction d’une pensée ont tendance à l’amplifier. Source : « Paradoxical effects of thought suppression: A meta-analysis of controlled studies » : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/11434226/
  • En 2010, des travaux concluent que les fumeurs qui essayent de ne plus penser à la cigarette ont davantage envie de fumer. Source : I suppress, therefore I smoke: Effects of thought suppression on smoking behavior : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/20660892/

En somme, ces études démontrent que les tentatives de suppression volontaire des pensées contribuent paradoxalement à créer l’état d’esprit qu’elles espéraient éviter.

Viser plutôt la pleine conscience 

Cet effet de retour paradoxal offre un enseignement sur notre psychologie et nos comportements. La suppression active de nos pensées et émotions est contre-productive. Car, en essayant d’y faire abstraction, on ne fait qu’augmenter leur fréquence et leur intensité. 

Pour mieux gérer nos pensées et émotions, il vaut mieux privilégier la pleine prise de conscience. La clé consiste à les observer sans jugement ni réaction. Par exemple, au lieu de ne plus penser au stress que nous procure un rendez-vous, il vaut mieux simplement se considérer stressé, ni plus ni moins.

Conclusion

On peut retenir que l’expérience de Wegner met en évidence que les tentatives de suppression active des pensées contribuent paradoxalement à créer l’état d’esprit qu’elles espéraient éviter. Au lieu de faire abstraction de ses émotions et pensées, il vaut mieux les observer sans jugement ni réaction.

Ressources

 

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Le vieux fermier chanceux

Découvrons dans cet épisode, l’histoire inspirante du vieux fermier chanceux. C’est parti !

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Le vieux fermier chanceux

Un vieux fermier d’un petit village possédait un seul et unique cheval. Un jour, l’animal s’enfuit dans les montagnes. Les villageois vinrent offrir leurs condoléances au vieil homme pour sa malchance. Ce dernier répondit simplement : « Bonne chance, mauvaise chance, qui peut dire ? ».

Quelques jours plus tard, le cheval revint, suivi par plusieurs autres chevaux sauvages. Cette fois-ci les villageois félicitèrent le fermier pour sa « bonne étoile ». Encore une fois, le vieil homme se contenta de répondre : « Bonne chance, mauvaise chance, qui peut dire ? ».

Plus tard, en essayant de dresser l’un des chevaux sauvages, le fils du fermier tomba et se cassa la jambe. Les voisins vinrent les soutenir face à ce terrible coup du sort. Encore une fois, la réponse du vieil homme fut : « Bonne chance, mauvaise chance, qui peut dire ? ».

Quelques semaines plus tard, l’armée du roi entra dans le village pour recruter des jeunes hommes pour la guerre. À cause de sa jambe cassée, le fils du fermier fut récusé et ne partit pas au front. A ce moment, les villageois estimèrent le vieux fermier chanceux. A chaque fois sa réponse resta inchangée « Bonne chance, mauvaise chance, qui peut dire ? ».

 

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Apprendre tous les jours – 5 recommandations

➽ Des études scientifiques confirment que l’apprentissage tout au long de la vie est un facteur indispensable pour rester en bonne santé. Découvrons dans cet épisode 5 conseils pour continuer à apprendre tous les jours. C’est parti !✅

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L’importance de l’apprentissage continue 

L’apprentissage ne s’arrête pas à la fin des études. Se former tout au long de la vie est essentiel pour le développement personnel et professionnel. De nombreuses études scientifiques sur le sujet mettent en évidence les bienfaits de l’apprentissage continue.

D’une part, les recherches démontrent que le fait de se former au quotidien aide à prévenir le déclin cognitif lié à l’âge telles que la démence ou la maladie d’Alzheimer.

Étude : « Education and cognitive decline: An integrative analysis of longitudinal studies » (Wang et al., 2017) : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/31059564/

D’autre part, on peut noter que l’apprentissage continue contribue à l’adaptation au changement et l’amélioration de la performance professionnelle. Les personnes qui se forment régulièrement sont plus productives, créatives et innovantes dans leur travail. Apprendre de nouvelles compétences et élargir ses connaissances aident à être mieux équipées pour faire face aux évolutions technologiques, économiques et sociales.

Étude : « The impact of training and development on employee job performance: A case study of district five administration office, Bole Sub-City, Addis Ababa, Ethiopia » (Megersa et al., 2014) : https://www.scirp.org/pdf/JHRSS_2015120716263730.pdf

Enfin, l’apprentissage tout au long de la vie contribue à l’épanouissement personnel et l’enrichissement des relations sociales. Il favorise le développement de nouvelles compétences et nourrit la curiosité intellectuelle. Par exemple, le fait de participer à des activités d’apprentissage (cours, groupes d’étude, conférences…) offre des occasions de rencontrer des gens qui partagent les mêmes intérêts. Ces interactions sociales favorisent le bien-être émotionnel et la santé mentale.

Étude : « The Relationship Between Lifelong Learning and Subjective Well-being » (Kossek et al., 2015) : https://www.academia.edu/32125048/The_Impact_of_Lifelong_Learning_on_Happiness_and_Well_being

En somme, la recherche scientifique souligne le fait que l’apprentissage continu est un facteur indispensable pour rester en bonne santé. 

5 manières d’apprendre tous les jours

Découvrons 5 approches à explorer pour se former et apprendre tous les jours : 

Lire du contenu traitant de sujet de non fiction 

Les écrits, en particulier les livres, sont de véritables trésors car ils contiennent les connaissances, les réflexions et les expériences des meilleurs cerveaux de la planète (même ceux qui ne sont plus de ce monde). On trouve des textes sur tout type de sujets, l’investissement, la communication, le couple … . Le mieux est d’identifier un centre d’intérêt puis de parcourir un contenu dans la thématique en question. Personnellement, je trouve que l’habitude consistant à lire un nouveau livre tous les mois est idéale.

Ecouter des podcasts et regarder des vidéos

Pour ceux qui n’apprécient pas la lecture, il est possible de se former avec des vidéos ou des contenus audios . Pour reprendre l’exemple précédent ; au lieu de lire un livre particulier, une alternative peut être de l’écouter en version audio ou visionner son résumé en vidéo. Il existe une infinité d’émissions, de chroniques, de tops, d’interviews sur tous les sujets. YouTube est un fantastique moteur de recherche.

Participer à des événements et des formations

L’idée consiste à suivre les enseignements d’un professeur ou d’un professionnel par l’intermédiaire d’un cours (MOOC, cours du soir …) ou d’un événement (ateliers, conférences, séminaires). En plus de pouvoir approfondir ses connaissances dans un domaine donné, les ateliers, séminaires ou cours permettent d’échanger avec d’autres participants. En France, chaque salarié a droit à un compte personnel de formation (CPF) qui lui octroie des droits pour financer des formations. https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F10705

Discuter et poser des questions

Chaque personne est meilleure que nous dans un domaine. Dans le sens où, chacun possède une connaissance ou une expérience qui vaut la peine d’être écoutée et qui peut nous faire grandir. Ainsi, il peut être judicieux de prendre l’habitude d’interroger nos interlocuteurs sur les sujets pour lesquels ils s’y connaissent mieux. Le fait de poser des questions offrent plusieurs avantages :

  • Inviter au dialogue.
  • Témoigner d’une forme de respect et d’humilité
  • Offrir la possibilité à celui qui questionne d’enrichir ses connaissances

En parallèle, le mentorat représente aussi une source d’apprentissage. Un mentor peut nous conseiller et nous guider en partageant son expérience.

Se former par la pratique et l’expérimentation

L’objectif est de mettre en application ce que l’on apprend en s’impliquant dans des projets pratiques. Ce faisant, on renforce ses compétences et compréhension du domaine. L’approche consiste à partir d’un projet personnel dans un domaine qui suscite notre intérêt, puis de se former sur le sujet pour acquérir les compétences théoriques, pour ensuite se lancer dans une expérimentation pour appliquer les connaissances apprises. Quoiqu’il en soit, parmi toutes ces méthodes d’apprentissage, l’idéal est de développer l’approche qui correspond le mieux à ses préférences et à ses objectifs.

Quelques recommandations

Voici quelques conseils pratiques pour intégrer plus facilement l’apprentissage à sa vie quotidienne (peu importe l’approche choisie) :

  • Profiter des temps morts pour apprendre. Le temps d’attente avant un rendez-vous ou les trajets en transport en commun sont d’excellents moments pour lire quelques lignes d’un livre ou d’un article. Le trajet en voiture ou les tâches ménagères sont des temps où l’on peut facilement écouter un podcast ou une émission.
  • Fractionner ses objectifs d’apprentissage en de petites étapes. Au lieu de se dédier un créneau de deux heures pour lire un livre ou suivre une formation, on peut mettre en place une petite routine quotidienne ; par exemple, lire 10 pages par jour ou consacrer 10min de sa matinée pour avancer sur sa formation.
  • Réduire son temps sur les réseaux et la TV et les mettre à profit pour apprendre. Pour reprendre une citation de Jim Rohn : “les gens qui prospèrent ont des bibliothèques. Les autres ont de grands écrans de télévision” (« Successful people have libraries. The rest have big screen TVs »).
  • Apprendre en s’amusant durant les moments de détente. Les jeux vidéo sont d’excellentes alternatives pour développer ses compétences comme gérer un budget, lire des cartes, négocier… . De la même façon, il est possible de suivre une série qui permet à la fois de se détendre tout en développant ses connaissances. 
  • Tenir des listes sur ses centres d’intérêts. Lorsqu’on vise un apprentissage délibéré, il peut être judicieux de noter les sujets qui attisent notre intérêt de sorte à avoir une base au moment de choisir ses formations, ses livres…  . 
  • Mettre en application ce que l’on apprend. Après la lecture d’un livre, après avoir écouté un podcast ou suivi une formation … la clé est de chercher une action que l’on peut mettre en place immédiatement. 

Conclusion

L’apprentissage ne devrait pas s’arrêter après les études car c’est un facteur indispensable pour rester en bonne santé. . Pour continuer à se former, la clé est d’identifier un sujet qui suscite notre intérêt et de simplement consulter un contenu qui en parle (livre, video, podcast) .

Sources

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CVG #18 : Défi – Diffuser un contenu par jour sur les réseaux sociaux

➽ L’objectif de cet épisode est de faire le point sur un nouveau défi : diffuser un contenu par jour sur les réseaux sociaux. C’est parti pour quelques explications ✅

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Le constat décisif

Lorsqu’on s’intéresse à l’évolution de l’audience sur ma chaîne depuis cinq ans, on observe que la croissance est très lente. En comparaison, certains créateurs se lancent sur des réseaux tels que Tik Tok ou Instagram et parviennent à développer un trafic important en très peu de temps. Pour ma part, je suis plutôt inactif sur ces plateformes.

Devant ce constat, une personne travaillant dans le marketing digital m’a conseillé de publier davantage de contenu sur les réseaux sociaux afin de développer plus rapidement mon audience. 

Mon dilemme avec les réseaux sociaux

Son conseil est pertinent pourtant j’éprouve un réel blocage à le suivre, en particulier pour les raison suivante :

  • un manque de temps. Le fait d’être présent sur les réseaux nécessite de fournir des efforts supplémentaires notamment pour créer du contenu, le publier et interagir avec la communauté.
  • la différence de style. Actuellement, je suis plus à l’aise avec du contenu de plusieurs minutes dans lequel j’ai le temps de développer mon point de vue. Or le style sur les réseaux sociaux doit être beaucoup plus court et percutant.
  • l’aspect éphémère. Les algorithmes sur Instagram ou TikTok tendent à privilégier le contenu avec un haut potentiel de viralité. Une vidéo publiée n’est mise en avant que quelques heures. Si elle engendre de l’interaction durant ce laps de temps alors elle continue d’être mise en avant. Sinon, elle tombe aux oubliettes. Par opposition, les vidéos sur Youtube peuvent exploser bien après leur date publication, comme ç’est le cas pour certaines de mes contenus (les épisodes sur l’histoire, l’expérience de Asch, l’expérience de Milgram… )

Malgré ces inconvénients, on peut quand même attribuer des avantages non négligeables aux réseaux sociaux : 

  • la croissance de l’audience y est généralement plus rapide
  • ils permettent de créer plus de proximité avec la communauté
  • la création du contenu nécessite moins de temps en comparaison des vidéos sur YouTube

Bref, tout ça pour dire que, de mon point de vue, la balance entre les avantages et les inconvénients est assez fine. Cette hésitation a fait que je ne me suis jamais réellement lancé. 

Le défi

Mais aujourd’hui j’ai décidé de passer à l’action en me lançant un défi : Poster un contenu par jour sur les réseaux du 1er septembre 2023 jusqu’à la fin de l’année.

L’organisation et le contenu

Chaque jour de la semaine sera associé à un thème spécifique. 

Thème
Lundi Le dossier du moment : Améliorer sa culture générale
Mardi Résumé de livre : Découvrir un résumé de livre par l’intermédiaire de courts extraits
mercredi Citation du mercredi : Réagir à une actualité par un texte ou une citation
Jeudi Douce France : Présenter un chef d’oeuvre Français
Vendredi Contenu surprise : Partager un contenu qui me tient à coeur
Samedi L’épisode officiel de la semaine
Dimanche Planning à venir : Annoncer les prochains épisodes de la semaine à venir

 

Les épisodes seront diffusés sur Instagram, TikTok et YouTube Short en complément du contenu hebdomadaire que je partage sur mon site, chaine YouTube et plateformes de podcast.

Un bilan à la fin de l’année

A la fin de l’année, je ferai le bilan afin de partager les résultats de ce défi. Nous verrons si je suis parvenu à tenir le rythme et quel aura été l’impact par rapport à l’évolution du trafic.

Restez connectés

Pour conclure, je vous invite simplement à me rejoindre sur mes réseaux sociaux. 

  • ceux qui préfèrent consulter des formats courts y trouveront leurs compte
  • ceux qui voudront se lancer dans une aventure similaire auront accès à un retour d’expérience documenté
  • ceux qui souhaitent voir du contenu plus intimiste et surprenant seront servis

Point important : n’hésitez pas à me faire part de vos remarques, questions et suggestions tout au long du défi afin que j’améliore les épisodes en fonction de vos attentes.

Je vous remercie pour votre attention et je vous dis à très vite sur les réseaux.

C’était Mister Fanjo.

A très vite !

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Votre idée va devenir une réalité – Fabien Olicard (Résumé) 

Fabien Olicard est un mentaliste, vidéaste et auteur de plusieurs best-seller. Dans son livre, Votre idée va devenir une réalité, il propose des méthodes, des outils et des astuces pour mener à bien ses projets qui s’appuient sur ses riches expériences. L’ouvrage s’organise en trois parties : 

  • Dans un premier temps, il clarifie le concept d’idée. 
  • Puis il explique comment transformer ses idées en objectifs concrets. 
  • Et enfin, il partage des conseils pour avancer dans la réalisation de ses projets.

Dans ce résumé, synthétisons l’essentiel des différents chapitres. C’est parti !

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Bonnes idées & étincelles de motivation éphémères

Des intentions, des envies, des pensées nous traversent continuellement l’esprit. Parfois une de ces idées fait germer une étincelle de motivation qui nous incite à la concrétiser. Le cerveau dépense alors de l’énergie pour que l’on se mette en mouvement. Les bonnes idées sont communes et faciles à avoir, mais c’est leur concrétisation qui est difficile.

Gérer sa motivation dans la durée

Le principal challenge se situe au niveau de la gestion de l’énergie. En fait, les idées induisent une sécrétion de dopamine qui génère un bonheur éphémère qui nous procure un boost d’énergie et de motivation. La difficulté est que le cerveau ne génère pas éternellement cette hormone du bonheur. Progressivement, l’énergie décroît et on perd notre motivation d’agir.  Plutôt que de persévérer, on a même tendance à passer d’idée en idée afin d’obtenir des shots de dopamine réguliers. Pour mener à bien ses projets, la capacité à mobiliser de l’énergie dans la durée est primordiale. 

Être flexible sur ses objectifs

En prenant l’exemple de son entraînement à la technique du saut de coupe, l’auteur démontre aussi l’importance d’être flexible sur ses idées. Plutôt que de travailler tête baissée sur l’obtention du résultat, il est parfois préférable de travailler sur la définition de ses objectifs et du processus pour les atteindre. Une idée a de grandes chances d’évoluer dans le temps.

Faire de ses idées des objectifs réalisables 

Le premier pas pour concrétiser une idée revient à la considérer comme un objectif précis, rationnel et cohérent avec ses désirs. Voici quelques conseils pour les définir : 

Identifier le pourquoi de l’objectif

Un objectif doit correspondre à une raison profonde, de sorte à ce que les motivations de le concrétiser coïncident à des envies réelles et précises. Pour ce faire, on peut se poser les questions suivantes : 

  • Quelles raisons me motivent à réaliser cet objectif ? 
  • Suis-je aligné avec ces raisons ? 

S’appliquer à rester lucide

L’excitation au démarrage tend à créer un champ de distorsion de la réalité qui fait que l’on est souvent moins lucide au début du projet. Pour pallier cette difficulté, Fabien Olicard propose de compléter par écrit une grille de démarrage afin de commencer sur de bonnes bases. Elle comprend trois points : 

  • Faire un état des lieux de sa situation avant de commencer
  • Prendre de la hauteur en faisant comme si l’on conseillait un ami qui se lançait dans le même projet
  • Imaginer le futur idéal une fois l’idée concrétisée

Se fixer des objectifs SMART

SMART est l’acronyme de : spécifique, mesurable, ambitieux, réaliste, temporel.

  • Spécifique : l’objectif doit être le plus clair possible.
  • Mesurable : l’objectif doit être associé à des indicateurs précis que l’on peut mesurer et suivre.
  • Ambitieux : l’objectif doit avoir de l’envergure afin que la motivation de l’atteindre soit suffisamment forte
  • Réaliste : l’objectif doit être calibré de façon à ce qu’il soit atteignable
  • Temporel : l’objectif doit avoir une date butoir et dépendre de délais honnêtes.

 

Fabien Olicard partage plusieurs recommandations pour se fixer des objectifs intelligents : 

  • S’assurer que l’objectif dépende de nous. C’est à dire, être en mesure de maîtriser les leviers tels que le temps, la rigueur et la méthode
  • Identifier et interroger des personnes qui ont eu un objectif transposable au nôtre  (sans négliger ceux qui ont échoué à aller au bout d’idées similaires).
  • Prévoir un rétroplanning en s’inspirant de l’arc narratif d’une histoire. C’est-à-dire considérer 5 étapes dans l’élaboration de son planning : l’exposition, l’élément déclencheur, les péripéties, le climax et la résolution.
  • Laisser une place à l’expérimentation et ne pas attendre avant de se lancer. L’auteur considère qu’il suffit d’avoir 10 % des réponses pour passer à l’action.

Maîtriser son temps

Le temps et l’énergie sont les composantes essentielles à contrôler pour mener à bien ses idées. 

Dans un premier temps, l’auteur suggère de bien gérer ses priorités. Pour se faire, il propose un outil appelé la matrice d’Eisenhower qui consiste à trier ses activités en fonction de leur urgence et importance. Le but est de traiter en priorité les tâches urgentes et importantes.

Dans un second temps, il est capital de comprendre qu’il faut créer de l’élan et rester en mouvement. Mais parfois, les tâches sont tellement conséquentes, qu’elles paraissent insurmontables et que l’on ne parvient pas à passer à l’action. Pour vaincre cette difficulté, une stratégie consiste à découper un résultat ambitieux en de toutes petites actions quotidiennes. 

Le dernier point revient à se projeter sur toute la durée du projet afin d’avoir une vision globale. Pour ce faire, il faut établir un échéancier en décrivant les principales étapes en partant de la fin. Ensuite, il convient de travailler sur un plan d’action pour avancer progressivement sur chaque objectif intermédiaire. Et enfin, il faut agir un peu tous les jours. Un point à garder en tête est l’importance de rester flexible. Cela consiste à revenir régulièrement sur son rétro planning pour s’assurer que l’on avance comme prévu et pouvoir l’adapter au fur et à mesure à la réalité du projet.

Aller jusqu’au bout de ses projets

Tirer profit de ses émotions et son ressenti

Fabien Olicard aborde d’abord la gestion de la déception. Il explique qu’un objectif peut être factuellement atteint, mais les émotions qui en découlent ne sont pas alignées avec l’accomplissement. Face à un état d’insatisfaction, la première chose est d’accepter les émotions négatives qui en découlent car elles sont des informations essentielles sur ce que l’on peut faire différemment. Pour en tirer profit, il peut être judicieux de trouver la cause de chaque émotion. Une astuce consiste à utiliser la technique des « pourquoi » successifs ou alors reformuler la situation si nécessaire. Ensuite, il convient de trouver des leçons à retirer de cette expérience. Enfin, il faut réfléchir à la manière dont les autres objectifs peuvent profiter de cet apprentissage.

S’entourer des bonnes personnes

L’auteur recommande de commencer un projet seul pour aller plus vite, puis construire progressivement une équipe qui permettra d’aller plus loin. Pour constituer cet ensemble, il est préférable que les personnes embarquées dans le projet : 

  • acceptent la vision et l’objectif
  • aient les bonnes compétences et expertise. 
  • aient un état d’esprit compatible 
  • fassent preuve d’une certaine joie de vivre
  • aient de bons soft skills (esprit d’équipe, négociation, capacité d’adaptation, curiosité, loyauté)

Eviter de tenir compte des critiques

Comme Dory dans le film Némo, il faut nager droit devant. L’auteur entend par là : ne se nourrir que des remarques constructives de son cercle de confiance, des personnes qui possèdent les données permettant d’avoir un conseil, des gens qui connaissent les tenants et aboutissants de qui l’on est, de ce que l’on fait et de pourquoi on le fait. Il propose cinq points à garder en tête : 

  • on ne peut pas s’isoler des critiques exagérées
  • on ne peut pas espérer se blinder à force de temps et de répétitions.
  • on n’est pas ce qu’on réalise.
  • Les remarques dures sont oubliées par leur auteur à l’instant même où elles sont prononcées. 
  • Les phrases blessantes donnent plus d’informations sur les peurs ou les frustrations des personnes qui les formulent que sur ce qu’elles prétendent réellement dire.

Célébrer les réussites (y compris les victoires intermédiaires)

Cette habitude et cet état d’esprit sont faciles et plaisants à adopter et ils contribuent à donner une source de motivation. Il faut retenir que chaque accomplissement mérite d’être regardé et célébré, notamment avec les contributeurs du projet. 

Une idée peut être de s’offrir un cadeau en guise de récompense dès lors qu’une étape est franchie. Fabien Olicard recommande d’appliquer ce concept à la vie professionnelle et personnelle.

Une autre astuce revient à noter régulièrement dans un carnet ses accomplissements (les bonnes nouvelles, les étapes franchies, les petites fiertés, tout ce qui a provoqué une vive émotion positive) et les relire pour se motiver.

Faire preuve de persévérance

La persévérance se résume au temps que l’on consacre à une tâche / objectif. L’auteur partage plusieurs principes pour persévérer : 

  • Se défaire de la pression
  • Se focaliser uniquement sur la prochaine étape
  • Considérer que l’on a droit à l’erreur
  • Tester rapidement les stratégies théorisées
  • Agir même sans motivation
  • Apprendre pour monter en compétences
  • Réduire la difficulté quitte à augmenter la fréquence
  • Demander de l’aide si besoin
  • Respecter ses engagements
  • S’auto-évaluer
  • Savoir renoncer

Gérer les obstacles en pensant solution

D’une part, il est important d’accepter les rebondissements car la seule certitude est que des obstacles se dresseront sur le chemin. Donc il est préférable de les anticiper en réfléchissant aux solutions pour les contourner. 

L’auteur suggère de se poser des questions du type : 

  • Qu’est-ce qui pourrait m’empêcher d’aller au bout de mon idée ?
  • Quels sont les obstacles qui pourraient me faire peur ? 
  • Qu’est-ce qui pourrait me ralentir ?
  • Quel événement pourrait me décourager ?

D’autre part, il est indispensable de penser « solution » en prenant l’habitude de tout considérer comme une opportunité, plutôt que comme un problème. Être orienté solution, c’est se focaliser sur ce qui est faisable plutôt que sur ce qui n’est plus possible.

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 Lien affilié Amazon :  Votre idée va devenir une réalité – Fabien Olicard

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Argumentum ad personam – Discréditer le messager plutôt que le message

➽  Que faire lorsque l’on se retrouve dans l’incapacité de contrer les arguments de son adversaire. Un procédé rhétorique fallacieux consiste à attaquer personnellement l’interlocuteur plutôt que son message. Découvrons ce concept d’argumentum ad personam. C’est parti !

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Argumentum ad personam

Le procès de Socrate

Le philosophe Socrate fut accusé d’impiété et de corruption de la jeunesse. Au lieu de s’enfuir, il décida de rester à Athènes et de se défendre devant le tribunal.

Lors du procès, les accusateurs tentèrent de discréditer non pas ses arguments mais sa réputation. Ils le présentèrent comme un danger pour la société. Par exemple, ils soulignèrent ses relations controversées telles que son lien avec un dirigeant responsable de violences politiques à Athènes.

Malgré les attaques contre sa personne, Socrate maintint sa position et se concentra sur la quête de la vérité et l’examen critique des idées.

Malgré tout, le jury du tribunal d’Athènes déclara Socrate coupable et le condamna à mort. 

Pour ceux qui souhaitent avoir plus de détails sur l’incroyable histoire de ce procès, je vous invite à consulter l’épisode dédié que j’ai réalisé.

Quoiqu’il en soit, cet exemple illustre une pratique fallacieuse portant le nom d’argumentum ad personam.

Discréditer le messager plutôt que le message

L’argumentum ad hominem est un procédé rhétorique qui vise à attaquer directement l’adversaire plutôt que ses idées. Autrement dit, l’attaque est dirigée non pas contre l’argument ou le message, mais contre la personne qui le présente. La stratégie revient à discréditer l’interlocuteur en critiquant ses caractéristiques personnelles, ses actions passées, ses affiliations politiques, sa réputation ou tout autre aspect qui n’est pas directement lié à l’argument en question.

Utiliser l’argumentum ad personam, c’est dire par exemple :  

  • Les propos de Jane en faveur de l’égalité des genres sont sans valeur, car elle est connue pour ses opinions extrémistes et radicales.
  • Les affirmations de David sur le vaccin sont invalables car il n’a aucune formation médicale.
  • John est un menteur notoire donc quand il affirme que les changements climatiques sont réels, ses arguments sont forcément faux.

Un procédé fallacieux classique

L’argumentum ad personam est un sophisme sur-exploité. C’est le cas lorsque les politiciens se contentent de répondre que certaines idées sont invalables car elles sont émises par des personnes d’extrême droite ou d’extrême gauche. De la même façon, on observe que lors de débats sur les plateaux télé, de nombreux interlocuteurs se contentent d’attaques personnelles à l’encontre de leurs opposants. Il en est de même dans notre quotidien. Qui n’a jamais entendu un argument du style : 

  • Les recommandations nutritionnelles de Jacques sont sans valeur, car il est en surpoids.
  • Tom n’a pas d’enfant donc ses conseils éducatifs sont mauvais.
  • La proposition de loi du député en faveur de l’écologie est irrecevable car il a travaillé pour Total.

En fin de compte, l’argumentum ad personam revient à discréditer le messager pour altérer la valeur de ses propos. Le but final est de montrer qu’il faut se méfier de la thèse de son adversaire parce qu’il faut se méfier de mon adversaire.

L’ultime stratagème de la théorie de Schopenhauer

Dans l’art d’avoir tout raison, le philosophe allemand Arthur Schopenhauer recense la technique de l’attaque personnelle comme l’Ultime stratagème. Pour résumer et conclure en citant ses propos : 

“Si l’on s’aperçoit que l’adversaire est supérieur et que l’on ne va pas gagner, il faut tenir des propos désobligeants, blessants et grossiers. […] Quand on passe aux attaques personnelles, on délaisse complètement l’objet et on dirige ses attaques sur la personne de l’adversaire. […] Cette règle est très appréciée car chacun est capable de l’appliquer, et elle est donc souvent utilisée. La question se pose maintenant de savoir quelle parade peut être utilisée par l’adversaire.”

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Le procès de Socrate

Découvrons dans cet épisode, l’histoire inspirante du procès de Socrate. C’est parti !

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Le procès de Socrate

Socrate est un philosophe grec de l’Antiquité. Il est notamment célèbre pour sa méthode d’interrogation et son engagement envers la recherche de la vérité. Certains l’apprécient pour ses enseignements quand d’autres le détestent pour sa manière de remettre en question les croyances traditionnelles.

En 399 av. J.-C., Socrate est accusé devant le tribunal athénien par trois de ses concitoyens, Mélétos, Anytos et Lycon. Les accusations portent sur la corruption de la jeunesse et l’impiété, c’est-à-dire le fait de ne pas croire aux dieux de la cité. Le procès de Socrate se déroule devant un jury de citoyens qui doit décider de son sort. Au lieu de s’enfuir ou plaider coupable pour réduire sa peine, Socrate décide de rester à Athènes et de se défendre devant le tribunal.

Lors du procès, les accusateurs tentent de le discréditer. Plutôt que de combattre ses arguments, ils l’attaquent sur sa réputation. Ils le présentent comme un danger pour la société. Ils soulignent ses relations controversées, telles que son lien avec Critias, un dirigeant des Trente Tyrans responsable de violences politiques à Athènes. Malgré les attaques contre sa personne, Socrate maintient sa position et se concentre sur la quête de la vérité et l’examen critique des idées. Il se défend en utilisant sa méthode de questionnement afin d’amener les jurés à réfléchir et à remettre en question les accusations portées contre son égard.

A la fin du procès, le jury du tribunal d’Athènes déclare Socrate coupable. L’accusation réclame la peine de mort en laissant au philosophe la possibilité de proposer une peine alternative s’il renonce à ses principes. Plutôt que de compromettre sa philosophie, Socrate décide de boire une coupe de poison.

Durant ses derniers moments, Socrate, fidèle à ses convictions, continue à discuter de sujets philosophiques avec ses disciples et amis présents. Il accepte la sentence de mort avec calme et sérénité et affirme que la philosophie est déjà une préparation pour la mort. 

 

Le procès de Socrate est un symbole de la quête de la vérité, de l’importance de l’examen critique des idées et de la défense de ses principes, même face à l’adversité.

Source : 

  • Wikipedia – Procès de Socrate : https://fr.wikipedia.org/wiki/Proc%C3%A8s_de_Socrate

 

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Bien dormir – 6 principes

➽ Certains font du fait de peu dormir un objectif louable alors que le sommeil est essentiel pour la santé et le bien-être. Dans cet épisode, nous explorerons 6 principes pour bien dormir. C’est parti !✅

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Manquer de sommeil = manque de respect de sa personne

Dans notre culture, on porte notre capacité à manquer de sommeil comme une médaille d’honneur qui symbolise l’éthique du travail, ou l’endurance ou une autre vertu – mais en réalité c’est un manque total de priorité et de respect de sa personne. Ceux qui sacrifient leur récupération s’obligent à puiser dans leur réserve et risquent de lourds désagréments sur le long terme. Si l’organisme n’a pas le temps de se régénérer, le vieillissement s’accélère, le fonctionnement du corps se dégrade et le risque de développer des complications s’amplifie. 

Par exemples : 

Les bienfaits du sommeil

En parallèle, on ne compte plus le nombre d’études mettant en avant les bienfaits du sommeil sur l’organisme. Bien dormir permet : 

  • améliorer le système immunitaire
  • prévenir les cancers
  • réduire le risque de problème cardio-vasculaire
  • réguler l’équilibre hormonal
  • régénérer nos émotions
  • diminuer les douleurs
  • améliorer nos performances.

Exemples d’études : 

Pour être en bonne santé, il est donc indispensable de porter une attention particulière à son sommeil afin qu’il soit le plus réparateur possible.

6 principes pour bien dormir

Faire de sa chambre un sanctuaire

La chambre doit être un environnement propice au sommeil. Ainsi, il vaut mieux éviter de manger ou travailler dans son lit. Pour faire de sa chambre un sanctuaire voici plusieurs conseils :

  • Aérer la pièce pour renouveler l’air tous les jours
  • Acquérir de la literie de qualité (un bon matelas et de bons draps)
  • Disposer des plantes pour améliorer la qualité de l’air
  • Mettre en place un système de luminosité progressive afin de pouvoir abaisser la lumière en se couchant et l’augmenter progressivement au réveil
  • Virer ses amis de sa chambre en se refusant de passer des appels et consulter les réseaux dans son lit
  • Porter attention à la température de la pièce afin qu’elle soit entre 18 et 20°C
  • Mettre des volets pour augmenter l’obscurité 

Dormir dans le noir complet

Les études montrent que nous dormons mieux dans un environnement sombre car la lumière perturbe nos cycles de sommeil. S’il est impossible de dormir dans le noir complet, il vaut mieux :

  • privilégier les ambiances tamisées en utilisant des bougies ou des lumières douces. 
  • couvrir les sources lumineuses avec un drap ou un vêtement.
  • installer des dispositifs à lumières rouges notamment pour les alarmes et réveils
  • utiliser un masque occultant

Tenir compte du rythme circadien

Notre horloge biologique régule de nombreux processus physiologiques tels que le sommeil, l’éveil, la sécrétion hormonale.  L’idéal est que le rythme circadien soit synchronisé avec notre environnement et nos habitudes, en particulier notre temps de sommeil. Voici plusieurs conseils à ce sujet :

  • s’exposer à la lumière du soleil au réveil, par exemple, en faisant un balade matinale d’une trentaine de minute ou en prenant son petit déjeuner à l’extérieur
  • limiter l’exposition au écran 1h30 avant de se coucher. Les écrans émettent de la lumière bleue, qui perturbe la production de mélatonine, une hormone qui régule le sommeil. Une solution revient à trouver une activité alternative à l’utilisation du smartphone comme la lecture ou alors baisser la luminosité de ses appareils ou utiliser le mode sombre
  • Privilégier un temps de sommeil entre 22h et 2h du matin. La récupération et la sécrétion hormonale sont optimales durant la première moitié de la nuit (la période qui suit le coucher du soleil)
  • Tenir compte de ses cycles de sommeil. Un cycle dure en moyenne 90 minutes et se compose de périodes de sommeil léger et profond ainsi que d’un temps d’éveil. L’idéal est de se réveiller naturellement à la fin d’un cycle. Par exemple, si l’on s’endort à 22h, la fin des cycles se situe vers 5h30 (5 cycles) ou 7h00 (6 cycles).

En tout cas, l’idéal reste d’établir une routine de sommeil afin de faire coïncider ses activités avec son rythme circadien.

Faciliter son endormissement

Le corps a besoin de plusieurs minutes pour passer d’une phase active à une phase de sommeil. Voici quelques conseil pour préparer au mieux son endormissement :

  • Aller au lit au moins 30 minutes avant de s’endormir, idéalement à la même heure tous les jours 
  • Faire une activité calme avant de se coucher comme lire ou regarder une série/film. La clé est d’éviter les efforts intenses.
  • Calmer sa voix intérieure par des exercices relaxants. Lors de la phase d’endormissement, nous avons tendance à penser à tout type de sujet qui nous empêche de trouver le sommeil. A ce propos, la pratique de la méditation aide à regagner la paix intérieure.
  • Se faire masser ou s’auto-masser. Les études montrent que les massages augmentent le niveau de sérotonine et améliorent le sommeil.
  • Avoir un orgasme avant de s’endormir. L’orgasme a un effet relaxant propice à l’endormissement.
  • Se vêtir confortablement. Il vaut mieux privilégier les vêtements amples, voire dormir nu.

Faciliter son réveil

Le stress du lendemain peut nous empêcher de trouver le sommeil. En complément des activités pour faciliter son endormissement, il peut être judicieux de faire de son réveil un moment agréable. Voici quelques conseils :

  • Définir l’heure de son alarme en fonction de ses cycles de sommeil afin de se réveiller le plus naturellement possible. 
  • Préparer ses affaires la veille pour éviter de devoir réfléchir en sortant du lit
  • Planifier sa journée du lendemain avant de s’endormir
  • Prévoir une activité plaisante au réveil comme jouer un jeu, prendre son petit déjeuner

Faire attention à son alimentation et son activité physique

La nourriture et l’exercice physique impactent directement la qualité de notre sommeil. Pour des conseils détaillés sur ces sujets, je vous invite à consulter les épisodes dédiés 

Toutefois, voici quelques règles à appliquer : 

  • Stopper la consommation de caféine après le repas de midi. La caféine est un puissant stimulant du système nerveux que l’organisme met entre 5 et 8 heures à éliminer
  • Ajouter des aliments riches en magnésium à sa diète avant de se coucher (légumes à feuilles vertes, graines, chocolat)
  • Manger équilibré pour emmagasiner la bonne dose de nutriments (vitamine C, calcium, sélénium, potassium, Omega 3…)
  • Limiter l’alcool car il perturbe fortement le cycle du sommeil et donc la récupération. Il vaut mieux éviter de boire de l’alcool dans les 3h avant de se coucher et de boire beaucoup d’eau pour purger son système.

    Concernant l’activité physique, on peut noter qu’il vaut mieux privilégier une pratique sportive le matin ou l’après-midi afin d’éviter les efforts intenses plusieurs heures avant de s’endormir.

    Conclusion

    Un sommeil de qualité est crucial pour entretenir sa santé physique et mentale. Voici un rappel des 6 principes pour bien dormir que nous avons évoqués : 

    • Faire de sa chambre un sanctuaire
    • Dormir dans le noir complet
    • Tenir compte du rythme circadien
    • Faciliter son endormissement
    • Faciliter son réveil
    • Faire attention à son alimentation et son activité physique

    Ressources

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    Les Règles Universelles de la Vie – Nabil Fanous  (Résumé) 

    Nabil Fanous est un chirurgien, professeur universitaire et un éminent conférencier. Dans son livre, Les Règles Universelles de la Vie (lien affilié), il partage 27 principes sur la gestion du temps, l’épanouissement personnel et la réussite professionnelle.

    Dans cette synthèse, découvrons l’essentiel des techniques et stratégies qu’il aborde. C’est parti !

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    Les 27 règles

     

    1 – Agir immédiatement et perfectionner plus tard

    L’idée est de perdre la tendance à dire “je vais le faire” sans jamais s’atteler à la tâche. La clé est simplement de se forcer à passer à l’action pour initier le mouvement. Pour se faire, une astuce consiste à fractionner les tâches qui paraissent insurmontables en de petites étapes.

    2 – Oser demander ce que l’on veut (au moins une fois)

    Par peur d’être impoli, par conformisme ou pour ne pas déplaire aux autres, nous préférons garder le silence plutôt que d’exprimer ce que l’on souhaite réellement. A l’opposé, Nabil Fanous conseille d’exprimer ses souhaits une seule et unique fois. Il propose six astuces pour formuler une demande efficace : 

      • commencer par des mots simples comme “j’aimerais” ou “puis-je”
      • être bref
      • être réaliste
      • rester cordial
      • maintenir le contact visuel
      • rester silencieux une fois la demande formulée

    3 – Commencer une critique par un compliment et un argument par un accord

    Premièrement, nous avons tendance à facilement garder en tête les critiques et à en vouloir au porteur du message. Deuxièmement, nous sommes aussi plus prompts à critiquer qu’à faire des compliments. Pour rester estimé et respecté, l’auteur suggère, au contraire, d’être généreux avec ses compliments et bref avec ses critiques. Il donne plusieurs techniques : 

      • commencer par un compliment avant d’enchaîner sur une critique. 
      • aborder les points forts avant les points faibles
      • citer un point d’accord avant d’argumenter sur un désaccord
      • En cas de désaccord total, il vaut mieux simplement dire “ je comprends votre point de vue”.

    4 – Se tenir droit et regarder devant

    La première impression se cristallise en seulement quelques secondes. Sans même que l’on ait besoin de prononcer un seul mot, notre posture et notre regard influencent la manière dont les autres nous perçoivent : 

      • Une posture assurée et un regard posé— sont les signes révélateurs de votre confiance en vous.
      • Une posture affaissée et un regard vague— sont le Roi et la Reine des mauvaises premières impressions

    Voici quelques conseils dispensés par l’auteur sur le sujet : 

      • avoir une tête haute, un cou bien droit et un menton dégagé
      • balancer doucement les bras
      • adopter une démarche talon-pointe
      • regarder droit devant lorsqu’on marche
      • regarder droit dans les yeux lorsqu’on parle

    5 – Écouter avant de parler

    L’art d’écouter a pratiquement disparu. Nous avons tendance à interrompre les autres pour essayer de prendre la parole ou nous feignons d’écouter car nous réfléchissons à notre prochaine tirade ou encore nous nous perdons dans nos pensées .

    La capacité d’écoute est pourtant une force magnétique. Paradoxalement, les individus capables de prêter attention aux gens qui les entourent, trouvent plus facilement l’attention des autres. C’est pourquoi, il est préférable de faire l’effort d’écouter attentivement les gens, et parlez seulement si nécessaire. A ce propos, il est important de se concentrer à la fois sur ce que l’on entend et ce que l’on voit car une grande partie du message est non-verbal.

    6 – Eliminer, déléguer et réduire ses tâches

    Une première clé revient à éliminer le superflu en prenant plusieurs habitudes : 

      • arrêter de consulter son téléphone, ses e-mails et ses réseaux sociaux sans cesse.
        • limiter leur consultations à seulement 3 créneaux de 10 à 15 minutes par jour
        • mettre en place des notifications silencieuses
        • bloquer et se désabonner des applications non essentielles
      • Supprimer ses comptes e-mails inutiles
      • Éliminer la télévision et les abonnements (câbles, journaux, Netflix…)

    Une seconde piste consiste à prendre l’habitude de déléguer. Pour ce faire, il convient d’expliquer clairement le résultat à accomplir et veiller à vérifier et revérifier le travail.

    Enfin la dernière option consiste à réduire ses tâches. Cela revient par exemple à : 

      • supprimer les parties inutiles 
      • compresser le délai de réalisation (loi de Parkinson)
      • supprimer les parties inutiles 
      • consulter uniquement le début, les titres des paragraphes et la fin d’un texte pour gagner du temps

    7 – Jouer sur l’absence

    Pour reprendre une expression de l’auteur : “La première cuillère de miel est un délice, la dixième est un supplice”. L’auteur entend par là qu’il faut veiller à ne pas dévaloriser sa présence en l’offrant en excès. Pour appliquer le principe de rareté, la principale stratégie repose sur la notion d’offre et de demande.

      • espacer judicieusement ses interactions sociales
      • ne pas appeler trop souvent
      • ne pas abuser de l’hospitalité de ses hôtes
      • ne pas parler trop longtemps

    8 – Mettre ses problèmes sur papier

    Écrire ses inquiétudes est un excellent moyen de ne pas encombrer son cerveau de choses inutiles. De plus, la prise de note à la main favorise l’apprentissage actif, car ce comportement nous force à reformuler nos idées et pensées.

    Pour faciliter la résolution d’un problème, l’auteur propose la règle des 5-minutes qui se compose de quatre étapes : 

      1. écrire le problème sur une feuille de papier
      2. noter toutes les solutions possibles
      3. comparer les solution
      4. sélectionner la meilleure

    Il suggère également de tenir une liste de priorités et de garder des blocs notes et stylos partout à proximité.

    9 – Envisager, à la fois, le pire scénario et le scénario le plus probable

    Dans un premier temps, il est inutile de s’inquiéter de choses futiles. L’auteur juge qu’un problème est insignifiant s’il peut être oublié d’ici 6 mois. Dans un second temps, si la préoccupation est vraiment sérieuse alors il est sage d’envisager le pire scénario et l’option la plus susceptible de se produire. La plupart du temps, la pire issue sera plus qu’improbable et elle engendrera une situation acceptable. Au final, il faut s’attendre au scénario le plus probable… tout en sachant que l’on pourra toujours survivre au scénario improbable. 

    10 – Viser le bonheur

    Nabil Fanous partage quatre secrets pour vivre heureux :

      • travailler et rester occupé. Le bonheur, ce n’est pas posséder des choses… mais faire des choses. Le fait de travailler et de rester occupé chasse la négativité et donne un but. Si l’on apprécie ne rien faire c’est uniquement si l’on vient de faire quelque chose. Plus on travaille dur pendant la semaine— plus on apprécie son week-end.
      • Avoir des attentes exaltantes.  Des objectifs enthousiasmants créent un sentiment d’impatience qui nous pousse à croquer la vie à pleine dent
      • Rester en bonne santé. Voici plusieurs clés à ce sujet : 
        • prévenir plutôt que guérir en faisant des contrôles et examens réguliers
        • avoir une bonne nutrition
        • faire de l’exercice physique
        • être occupé mentalement
        • Éviter les risques physiques
        • Contrôler son poids corporel
        • éviter les déclencheurs psychologiques et physiques de stress
      • Avoir un réseau de famille et d’amis. L’être humain est un animal social qui a besoin de se sentir soutenu et aimé. La solitude est un tueur silencieux. Pour ne pas se retrouver seul, il convient d’entretenir ses réseaux intimes en passant du temps avec ses amis et sa famille. C’est pourquoi l’auteur recommande de réserver à minima 5 min par jour pour appeler ses proches.

    11 – Ne rien faire lorsqu’on ne sait pas

    Lorsqu’on hésite entre plusieurs options, il ne faut pas se sentir obligé d’agir sous la pression. Il est préférable d’attendre et ne rien faire, quitte à ne choisir aucune option. Le temps révèle l’importance des problèmes. Soit ils perdent de l’importance et disparaissent, soit ils prennent de l’ampleur. Le fait d’attendre permet d’entrevoir progressivement les aspects positifs et négatifs de chaque option. Tôt ou tard, le temps met à jour la bonne option. Donc si l’on hésite, il faut prendre son temps avant d’agir.

    12 – Ne rien dire lorsqu’on ne sait pas quoi dire

    Même si le silence est gênant, il est préférable de rester silencieux si l’on ne sait pas comment réagir. Mieux vaut maintenir une expression neutre et détendue plutôt que de s’engager dans un mouvement de fuite ou de combat. Si quelqu’un insiste pour obtenir une réponse, il convient de botter en touche en disant : “je vais y réfléchir”.En cas de confrontations, il est préférable d’écouter plutôt que de parler. Il y a du pouvoir… à ne rien dire ! 

    L’auteur recommande également d’éviter d’aborder les sujets du “trio tabou” que sont le sexe, la religion et la politique.

    13 – Ne pas jouer avec ce que l’on ne peut pas se permettre de perdre

    La malchance finit toujours par frapper. C’est pourquoi il ne faut ni se fier à la chance ou à son intelligence et ne jamais jouer avec un bien crucial. La clé est de ne choisir uniquement les options où le risque est acceptable. Mieux vaut ne pas prendre le paris si l’on ne peut pas se permettre de perdre. A ce sujet, l’auteur recommande d’éviter tous les jeux de hasard.

    14 – Arrêter immédiatement les comportements qui génèrent de l’angoisse

    Notre système d’alarme interne est vieux de quatre millions d’années. Lorsque l’on ressent de l’angoisse, celà signifie que des problèmes potentiels se trament. Dans ce cas, il est préférable de commencer à réfléchir, essayer de comprendre pourquoi on ressent cela afin d’identifier et traiter les problèmes sous-jacents.

    15 – Créer des habitudes qui nous simplifient la vie

    Un modèle d’habitudes repose sur des routines spécifiques qui se répètent quotidiennement. Le fait d’adopter des actions automatiques répétitives possède un côté rassurant et agréable. Les habitudes nous permettent de faire des choses sans réfléchir en nous épargnant un effort mental. On peut ainsi gagner du temps et s’éviter un stress en réduisant le nombre de décisions à prendre. Voici trois principes pour développer des habitudes intelligentes : 

      • Définir un comportement attrayant pour le cerveau
      • Répéter la nouvelle habitude pendant un mois
      • Impliquer une autre personne dans sa mise en place

    16 – Préférer le mono-tâche au multi-tâches

    Le culte du multitâches est une erreur car en essayant de tout faire et de ne rien rater, on passe à côté de tout. A l’inverse, le mono-tâche permet une meilleure concentration et productivité, tout en restant dans le moment présent.

    Une alternative élégante est le multi basculement, c’est-à -dire passer d’une tâche à l’autre mais se focaliser pleinement sur la tâche en cours lorsqu’on l’exécute. Cela revient, par exemple, à se concentrer pleinement sur les personnes à qui l’on parle. 

    Nabil Fanous suggère aussi de laisser nos yeux choisir la tâche à effectuer. C’est-à -dire privilégier les activités qui occupent notre esprit à l’instant T.

    17 – Considérer que rien n’est gratuit

    Du point de vue de l’auteur, tout ce qui se passe entre les gens est un échange, dans le sens où l’on obtient jamais quelque chose pour rien. Pour chaque cadeau, nous devons céder quelque chose d’une valeur égale ou supérieure. Ainsi il faut toujours se méfier lorsqu’on reçoit quelque chose de gratuit en apparence. 

    18 – Considérer que les gens ne changent pas

    Le patrimoine génétique des individus a plus d’influence sur leur personnalité et sur leurs talents que l’éducation qu’ils reçoivent. La biologie l’emporte sur l’environnement. C’est pourquoi les gens ne changent pas facilement et même s’ils changent, ils reviennent souvent en arrière. L’auteur propose tout de même d’essayer de changer les gens une fois ou deux mais d’abandonner si les tentatives sont infructueuses.

    19 – Changer de méthode pour changer de résultat

    La “graine A” donne toujours la “plante A”. Il faut comprendre par là que si l’on veut une autre plante, il faut essayer une autre graine ! Autrement dit, nous avons tendance à refaire souvent la même chose… en espérant un résultat différent ! Or la même action induit souvent la même réaction. Pour changer de résultat, il faut changer l’action initiale. 

    20 – Se comparer à soi plutôt qu’aux autres

    Généralement nous pensons à ce que les autres ont et nous regardons ce que nous n’avons pas. En réalité, il vaut mieux faire l’inverse : penser à ce que les autres n’ont pas et penser à ce que l’on a soi même. D’une part, il vaut mieux compter ses bénédictions plutôt que ses peines, car la majorité de nos envies ne seront jamais assouvies.

    D’autre part, il y aura toujours une personne meilleure que nous ! D’où l’importance de ne pas regarder ce que les autres ont.

    En parallèle, il est judicieux de faire une liste de nos gratitudes et de se souvenir des malheurs qui auraient pu nous arriver mais qui ne se sont pas produits.

    21 – Apprendre des erreurs des autres

    Pour citer les mots du livre, “il est plus intelligent d’utiliser un médicament testé scientifiquement, que d’essayer un médicament expérimental”. 

    Même s’il est nécessaire d’apprendre de ses propres erreurs, il faut comprendre que les leçons apprises par l’expérience sont généralement douloureuses. C’est pourquoi Nabil Fanous suggère d’apprendre, en priorité, des erreurs des autres. En tout cas, il recommande de noter toutes ses erreurs dans un carnet et de les relire régulièrement.

    22 – Être digne de confiance, mais être vigilant lorsqu’on fait confiance aux autres

    Du fait que la confiance est complexe, il est préférable de suivre son instinct lorsqu’on doit faire confiance aux autres. En parallèle, il faut aussi considérer que la confiance s’acquiert avec le temps. Par défaut, il vaut mieux ne pas accorder une confiance aveugle aux autres, en particulier dans les trois domaines suivants : argent, amour et santé. Pour reprendre les mots du texte : “Ne donnez jamais un chèque en blanc à la confiance et assurez-vous de couper les cartes ! “

    Un autre point essentiel concerne la confiance que l’on se doit d’inspirer. La règle d’or est de toujours tenir ses promesses pour ne jamais trahir les gens qui nous font confiance. Un “oui” est un serment et une parole est un contrat signé. Ainsi, mieux vaut ne pas s’engager si l’on est pas certain de tenir promesse.

    23 – Ne pas se venger

    Nous avons trop souvent tendance à suivre la voie de la colère. Lorsque quelqu’un nous fait une crasse, on essaye de se venger. Or du point de vue de l’auteur, “Chercher à se venger, c’est comme avaler du poison… et s’attendre à ce que l’autre personne en meurt !”. Plutôt que de se concentrer sur ce qui est mauvais pour l’adversaire, il est préférable de se viser ce qui est bénéfique pour soi. 

    24 – Toujours avoir un filet de sécurité

    Il est plus sage d’avoir une stratégie de secours lorsque les enjeux sont importants (au niveau familial, professionnel, financier,…). Un plan B est réconfortant et permet d’appréhender les situations plus sereinement. Pour reprendre un vieil adage : “il ne faut pas mettre tous ces œufs dans le même panier”. Autrement dit, il vaut mieux éviter de dépendre d’une seule option. 

    25 – Porter attention à son apparence

    L’apparence générale détermine la façon dont le monde nous perçoit. Des études montrent que les personnes attirantes physiquement sont traitées plus favorablement et que la tenue vestimentaire, le regard ou encore la prestance ont plus d’impact que la personnalité lors d’une première rencontre. C’est pourquoi, l’auteur conseille de faire l’effort de se mettre en valeur chaque jour afin de faire une bonne première impression.

    Le test du miroir est un exercice efficace pour évaluer la perception que l’on a de notre apparence. Cela consiste à se poser la question : Qu’est-ce que je ressens lorsque je me regarde dans le miroir le matin ? Si les sentiments sont incohérents avec le reflet dans la glace alors on a une fausse expression et il faut alors travailler sur son apparence.

    L’auteur termine ce chapitre en abordant la question du vieillissement. Il explique que les personnes attrayantes commencent à connaître un véritable revirement de situation en vieillissant. Il compare la beauté à la richesse de la manière suivante : “c’est bien plus facile de commencer pauvre et de continuer à vivre modestement, que d’être riche un jour et pauvre le lendemain !”

    26 – Agir comme un gagnant

    Le plus important face aux inévitables coups durs de la vie est notre capacité d’y faire face. A ce niveau, l’adoption du bon état d’esprit est primordial, car une simple pensée peut soit nous renforcer ou soit nous briser. Autrement dit : Notre bien-être est principalement contrôlé depuis… notre tête !

    Nabil Fanous partage plusieurs recommandations à ce sujet : 

      • ne pas s’attarder sur le passé
      • ne jamais céder ou abandonner
      • éviter de se comporter comme un perdant 

    En se comportant comme un gagnant, les autres nous traiteront comme tel.

    27 – Vivre dans le présent en se concentrant sur chaque minute

    Pour paraphraser Nabil Fanous : [La vie] “c’est le seul film en direct dans lequel vous pouvez jouer, rectifier votre rôle et avoir du plaisir ; Le film d’hier ne peut être rembobiné, et le film de demain n’est pas encore sorti ! Mais aujourd’hui vous appartient, à vous de le façonner et d’en profiter.”

    L’ultime secret pour une vie heureuse revient à se concentrer sur chaque minute de sa vie.

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