Julien Delagrandanne a exercé un métier à responsabilité dans le domaine de la finance et de l’énergie. Après s’être forgé une expérience personnelle en investissement et gestion de patrimoine, il a publié plusieurs livres sur le sujet. À travers le livre, l’investissement immobilier locatif intelligent, il partage ses conseils pour investir dans l’immobilier locatif. Il aborde les sujets suivants :
La façon optimale d’investir dans l’immobilier
Les concepts essentiels à connaitre
Des astuces et des pièges à éviter.
Une méthode pas-à-pas pour investir
L’étude de plusieurs stratégies d’investissements
Pour cette synthèse, je vous propose de reprendre les grands principes contenus dans le livre, en 3 parties : les concepts de base, la stratégie et la mise en pratique.
Évaluer le rendement locatif grâce au rendement locatif « net-net ».
Un investisseur immobilier intelligent va chercher à calculer ce qui atterrit in fine dans sa poche. Pour ce faire, il tient compte des charges, des taxes dans son calcul de rendement. Il peut ainsi calculer le rendement locatif « net-net ».
Considérer l’emplacement
La valeur d’un bien immobilier dépend de son emplacement. Son prix varie en fonction de la ville, du quartier, de la position spécifique dans la rue… La valeur du bien prix est aussi fonction de l’étage, la performance énergétique, la présence d’une terrasse, d’un jardin, d’un balcon… . Pour Julien Delagrandanne, l’appartement idéal se situe au 2ème étage et donne sur la cour.
Comprendre des concepts propres au marché immobilier et à l’économie
L’effet de levier
La saisonnalité du marché immobilier.
Les courbes de Friggit qui permettent de faire le lien entre les prix de l’immobilier et le revenu des ménages
La méthode du Discount Cash Flow (DCF) qui permet d’estimer le juste prix d’un bien en considérant les revenus futurs.
Rechercher un cashflow positif
L’objectif de l’investisseur en immobilier locatif est de dégager un bénéfice mensuel sur ses investissements : autrement dit, un cashflow positif. Le cashflow est positif lorsque le montant des loyers encaissés est supérieur à l’ensemble des charges payées.
Un cashflow positif peut être atteint en jouant sur plusieurs paramètres.
La durée du crédit immobilier. Pour l’auteur la durée optimale est de 20ans.
Le montant du loyer
Le montant des charges (notamment les impôts et les prélèvements sociaux)
S’intéresser au rendement entrepreneurial
Il faut comprendre que derrière chaque investissement, il y a un rendement nominal et entrepreneurial :
En achetant un bien 100 000€, je peux espérer le revendre 120 000€ sans rien faire dans 10ans. C’est le rendement nominal du capital.
En complément, je peux effectuer des travaux pour l’embellir et espérer le revendre 20 000€ de plus. C’est le rendement entrepreneurial.
Le rendement entrepreneurial résulte d’un travail supplémentaire de l’investisseur, par exemple :
Effectuer des travaux
Gérer les locataires
Limiter les vacances locatives
Exploiter les options d’optimisation fiscale …
Maîtriser les risques
Selon Julien Delagrandanne, la maîtrise du risque en immobilier repose sur plusieurs principes :
Investir sur une optique de long terme. Un investissement immobilier s’effectue généralement sur des périodes supérieures à 10 ans.
Préférer une approche pessimiste à une approche optimiste, car durant la durée d’investissement, plusieurs aléas malheureux pourraient survenir.
Prévoir un plan B : que faire si des considérations extérieures viennent impacter mon plan A ?
Établir sa Stratégie
Julien Delagrandanne donne 3 étapes pour établir sa stratégie.
1 – Choisir son marché
Il n’existe pas de marché meilleur que les autres. Chaque marché possède ses avantages et ses inconvénients. La principale recommandation de l’auteur est de choisir un secteur proche de son lieu d’habitation afin d’avoir une bonne réactivité.
2 – Connaître son marché et choisir le type de bien visé
De nombreux sites internet permettent d’obtenir gratuitement des informations comme les prix du marché, la demande locative. Ces données permettront d’identifier plus facilement les bonnes affaires du marché ciblé. Pour savoir si un bien est une bonne affaire, l’auteur suggère de mesurer son attractivité en passant une annonce fictive de location en ligne (Le Bon Coin par exemple) afin de comptabiliser le nombre de sollicitations.
3 – Préparer le plan de financement
La recherche de financement est une étape indispensable de l’investissement immobilier intelligent. Alors comme le dit l’auteur :« Préparez-vous à aller voir votre banquier et soignez votre relation avec celui-ci. »
Le livre regorge d’éléments sur le financement comme :
La négociation de la délégation de l’assurance emprunteur
Le choix entre taux fixe ou taux variable
La durée du crédit
Le financement à 100% ou à 110%
Les idées reçues sur le seuil de 33% d’endettement
Le différé d’amortissement en cas de gros travaux
L’un des points les plus importants que l’on peut retenir est que pour obtenir un crédit, il faut démontrer la viabilité de son projet. Pour ce faire, Julien Delagrandanne dépose systématiquement un dossier complet qui présente :
Le Business Plan du projet, avec les hypothèses retenues, et les résultats en termes de rendement net-net, de cashflow année par année fiscalité comprise, de Taux de rendement interne, etc.
Une situation complète de mon patrimoine au moment de la demande.
La Mise en Pratique
Voyons quelques conseils à appliquer pour chacune des étapes inhérentes à un investissement immobilier locatif :
1 – Trouver la bonne affaire
Comparer les opportunités en raisonnant en prix au m²
Jouer avec la saisonnalité du marché immobilier : acheter en hiver et vendre en été
Identifier les vendeurs pressés, car ils ont tendance à baisser leur prix pour vendre rapidement. Leur annonce porte généralement des indices comme les mentions « urgent », « mutation », « divorce »…
Aller où les autres ne cherchent pas, notamment en cherchant des biens à vendre dont l’annonce n’a pas encore été diffusée. Pour les trouver, le réseau peut être d’une aide précieuse. Par exemple, avec un agent immobilier qui vous appelle avant de mettre une annonce en vitrine concierge ou le commerçant qui vous informe qu’une personne du quartier souhaite vendre son bien…
Identifier les sources de rendement entrepreneurial ‘cachées’ peut aussi permettre de faire une bonne affaire comme un volume sous-exploité, une amélioration de l’agencement, la création d’une mezzanine…
2 – Effectuer la visite et prendre sa décision
Faire un repérage avant la visite, pour en apprendre davantage sur l’emplacement et le quartier.
Chercher les sources d’optimisation et de rendement entrepreneurial
Identifier et classer les défauts
Les défauts facilement réglables
Les défauts difficilement changeables
Apporter une check-list sur laquelle figure l’ensemble des éléments à vérifier lors de la visite.
Rencontrer ses futurs voisins pour obtenir des informations supplémentaires sur le quartier, la vie dans la résidence…
Prendre sa décision comme si l’on achetait sa propre résidence principale, en se demandant : est-ce qu’à un moment de ma vie, j’aurais apprécié vivre dans cet appartement ?
Calculer le rendement et le cashflow et vérifier qu’ils soient positifs
se faire accompagner par son propre notaire dès la signature du compromis
3 -Négocier la bonne affaire
Raisonner en « équivalent salaire ».Obtenir un rabais de 1500€ peut paraitre insignifiant par rapport à la valeur d’un bien. Pourtant un montant de 1500€ représente un peu plus d’un SMIC mensuel
Faire parler le vendeur pour capter les informations et essayer d’identifier le potentiel de négociation
Faire une offre limitée dans le temps en laissant sous-entendre que vous avez un plan B.
Montrer le sérieux de son offre en s’appuyant éventuellement sur une simulation de financement
Donner les raisons de ses propositions de prix. Comme le dit Robert Cialdini dans le livre Influence et Manipulation, les gens acceptent plus facilement les choses si on leur donne une raison. Résumé du livre Influence et manipulation – Robert Cialdini
4 – Trouver les sources de rendement entrepreneurial
Améliorer le bien en faisant des travaux (réfection des peintures, modernisation de l’équipement…)
Augmenter le revenu des loyers ou diminuer les charges
Changer la configuration d’un bien
Optimiser l’exploitation. L’auteur prend l’exemple d’un appartement à La Rochelle. Pour optimiser son exploitation, l’investisseur peut louer son bien à la semaine aux touristes durant la période estivale et le louer à des étudiants le reste de l’année.
Optimiser la fiscalité de l’exploitation
5 – Optimiser la fiscalité de l’exploitation
Dans cette partie, Julien Delagrandanne détaille des stratégies d’optimisation fiscale en présentant les avantages et les inconvénients de chacune d’elles. On peut dégager 3 principes communs :
Choisir le type d’optimisation en fonction du type d’appartement.
Connaitre les brèches et savoir s’y engouffrer.
Préciser dans l’annonce les contraintes liées à la fiscalité de l’exploitation
6 – Mettre le bien en location
L’investisseur a 2 possibilités : la location en direct ou via une agence. Dans le livre, l’auteur présente les avantages et les inconvénients de ces 2 options. Grosso modo, la location de particulier à particulier évitera des frais d’agence, mais sera chronophage. À l’inverse, le fait de louer via une agence engendrera des frais supplémentaires, mais demandera moins d’effort.
7 – Choisir et gérer ses locataires
Pour un investisseur immobilier, il est donc primordial de trouver des locataires sérieux pour limiter les risques d’impayé.
Bien choisir ses locataires.
Le premier filtre se fait lors de la réponse à l’annonce, le second doit être fait lors de la visite et enfin le choix final se fait à l’aide des documents fournis par les potentiels locataires.
Rédiger le bail et gérer la location
La rédaction du bail a une importance capitale, car ce document fixe les obligations légales de toutes les parties prenantes. Pour rédiger le bail, Julien Delagrandanne conseille de prendre un modèle sur internet (gratuit ou payant).
Ne pas faire l’autruche
Il est capital de traiter les problèmes des locataires immédiatement. Le fait de ne pas intervenir peut aggraver les problèmes remontés et dégrader la relation avec le locataire.
Faire des gestes commerciaux comme des cadeaux ou des réductions ponctuelles du loyer
Les gestes commerciaux comme des cadeaux ou des réductions ponctuelles du loyer peuvent permettre de fidéliser les locataires.
Agir rapidement en cas d’impayé
La procédure qu’applique l’auteur en cas d’impayé consiste à monter en pression crescendo grâce à ces relances successives par mail, téléphone, courrier recommandé, voie d’huissier…
Conclusion
En conclusion, je dirais simplement que l’ouvrage de Julien Delagrandanne est un livre riche d’enseignements, ponctué de méthodes et d’exemples sur l’investissement immobilier locatif.
Ça peut paraître évident, mais il vaut mieux avoir un enregistrement propre dès le début plutôt que d’essayer de rattraper les bruits parasites au montage.
Utiliser un micro de qualité pour l’enregistrement
Enregistrement avec un micro-cravate à 10€ :
Enregistrement avec un micro Bird UM1 à 50€ (lien affilié) :
Je l’ai appris à mes dépens. Pour l’interview de Robert Carrière, j’avais acheté 2 micros-cravates à 10€ que j’utilisais pour faire tous mes enregistrements audio. Résultat, le son n’était pas terrible. J’ai donc investi dans un micro de meilleure qualité. Le résultat est sans équivoque. Jugez par vous-même.
Au moment où j’écris cet article, j’utilise un micro Bird UM1 (lien affilié). J’ai choisi cet appareil, car il est conseillé par plusieurs YouTuber et il est à un très bon rapport qualité/prix.
Améliorer le son avec des traitements
Enregistrement sans traitement audio :
Enregistrement avec traitement audio :
Pour ce faire, j’utilise le logiciel Audacity. Il permet de faire une multitude de traitements sur une piste audio. Pour ma part, j’en effectue 3 :
Réduction du bruit
Cette opération permet d’atténuer les sons ambiants parasites enregistrés lors de la prise de son et surtout de supprimer ce bruit
Compresseur
Ce traitement contribue à améliorer le son pour le rendre plus fort, plus plein ou plus clair sans augmenter le volume de la piste. Grosso modo, la compression réduit la dynamique du signal en modulant le rapport entre les amplitudes maximales et minimales.
Normalisation
La normalisation audio consiste à augmenter ou diminuer l’amplitude des signaux d’un enregistrement afin que le volume soit constant sur toute la durée.
Utiliser un fond musical
Le fond musical permet de dynamiser la vidéo. Il contribue à créer une ambiance et meubler les blancs.
Après avoir été ingénieur commercial pendant 10 ans, Frédéric Laloux est devenu coach indépendant en entreprise. Dans son livre Reinventing Organizations, il s’intéresse au fonctionnement de nos organisations. Il constate qu’aujourd’hui, les entreprises sont de moins en moins en phase avec nos attentes et besoins. Néanmoins, des sociétés ‘avant-gardistes’ commenceraient à adopter un nouveau modèle d’organisation. Un modèle porteur de plus de sens et avec lequel les individus pourraient exprimer leur plein potentiel.
Pour ce résumé, composé de 3 vidéos, je synthétiserai :
l’histoire et le développement de nos organisations.
les caractéristiques des entreprises « avant-gardistes », en synthétisant leurs spécificités communes au niveau de leur structure, leur culture ou leurs méthodes de management… .
des conseils pratiques pour appliquer les principes sur lesquels s’appuient ses entreprises.
Les 6 premiers stades de développement de la conscience humaine
Pour comprendre le fonctionnement de nos organisations, l’auteur s’intéresser d’abord à l’évolution de la conscience humaine. Il y aurait 7 stades de développement. Par ordre chronologique, il y a d’abord :
Le stade réactif – le paradigme InfraRouge. Il correspond au stade où nous étions des chasseurs-cueilleurs. Nous avions alors un comportement proche de celui des animaux.
Le stade Magique – paradigme Magenta. Il s’agit du moment où nous nous regroupons en petits groupes et tribus. Nous commençons à développer notre capacité de gérer la complexité (assurer notre sécurité, s’approvisionner efficacement en nourriture…).
Le stade impulsif – paradigme Rouge. Il correspond à l’étape où l’homme a entièrement développé son égo. C’est-à-dire qu’il a pris conscience qu’il était un être pensant, unique, mortel et qu’il en était de même pour les autres individus. Les Hommes se regroupent alors autour de valeurs communes et forment les premières chefferies et proto-empires.
le stade conformiste – paradigme Ambre. À ce stade, nous commençons à planifier et entreprendre des projets sur plusieurs générations. Nous nous dotons de structures et d’organisation stables, aptes à se développer, où chacun a un rôle défini.
le stade de la réussite – paradigme Orange. Nous comprenons que le monde n’est pas fait de règles immuables, mais qu’il est un mécanisme complexe dont il est possible d’étudier et de comprendre les rouages et les lois naturelles. Notre philosophie évolue et devient « plus on comprend comment fonctionne le monde, plus on peut réussir ». C’est l’âge de la raison et de la révolution.
Le stade pluraliste – paradigme Vert. Il correspond à la bascule vers une moralité universelle. C’est-à-dire que l’important n’est plus uniquement la réussite pour moi et mes proches, mais une réussite collective.
Le stade – paradigme Opale
Les organisations de chaque paradigme
Les fonctionnements des Mafias, des gangs de rue et les milices tribales s’appuient clairement sur la philosophie du paradigme rouge. Les hommes se regroupent autour de valeur commune et forment des chefferies. Les organisations du stade rouge peuvent être symbolisées par une meute de loup. Le chef exerce son pouvoir pour garder ses troupes dans le rang. La peur, l’autorité et la division du travail sont le ciment de ces organisations.
En parallèle, les organisations militaires, les organismes gouvernementaux, l’Église catholique ou les écoles publiques correspondent au modèle Ambre. Ces organisations se caractérisent par des structures stables, capables de perdurer dans le temps où chacun à son rôle. Les tâches sont définies au sein d’une pyramide hiérarchique. L’image qui s’en rapproche le plus est celle d’une armée. L’autorité et le contrôle sont des éléments clef ce genre d’organisation. Les rôles officiels et les processus en sont les caractéristiques.
Encore en parallèle, les groupes multinationaux opèrent selon le paradigme de la réussite. Ces organisations ‘Orange’ se caractérisent par l’innovation et la méritocratie. Elles valorisent le rationalisme et se méfient des émotions. Réussite, croissance et profit sont les maîtres mots. Le symbole pouvant être associé à ce paradigme est un mécanisme.
Pour finir, les entreprises mettant l’accent sur l’autonomie, une culture centrée sur les valeurs et la prise en compte de toutes les parties prenantes (comme par exemple SouthwestAirlines ou Ben&Jerry’s) font partie du paradigme vert. La justice, l’égalité, la communauté, la coopération sont des caractéristiques de ces organisations. Elles peuvent être symbolisées par une famille.
L’analyse de l’auteur
Frédéric Laloux constate qu’il n’y a jamais eu autant d’organisations opérant au sein d’autant de paradigmes différents en même temps. En effet :
les organisations du stade Impulsif Rouge existent toujours, mais à la limite de la légalité
Le Conformisme Ambre est encore fortement présent dans les organismes très hiérarchisés
Le paradigme de la Réussite Orange est clairement le paradigme dominant des entreprises actuelles
Le pluralisme Vert commence à émerger
L’auteur explique aussi que les changements de paradigme surviennent lorsque notre vision du monde ne permet pas d’apporter de réponse à un défi vital.
La situation actuelle est un excellent exemple. Le paradigme orange (=le paradigme dominant) induit malheureusement « l’innovation folle » et la société de consommation. Nous cherchons la croissance et le profit. Cette philosophie et ce mode de vie engendrent une crise environnementale et une accentuation des inégalités sociales entre les individus… . Pour faire face à ces problématiques, nous voulons des organisations plus juste, plus équitables, plus respectueuses de l’environnement et tournées vers une moralité universelle. Nous délaissons ainsi progressivement le paradigme orange et nous adoptons la philosophie pluraliste verte.
A ce propos, l’auteur ne considère pas le paradigme vert comme la finalité. Selon lui, nous serions aux prémices d’un 7ème stade de développement : le paradigme évolutif Opale.
Le stade évolutif Opale
Pour Frédéric Laloux, ce paradigme correspond à l’accomplissement de soi (le dernier échelon de la pyramide de Maslow), voire même au niveau supérieur, celui de « la transcendance de soi ». Il s’agit de notre motivation à faire avancer une cause qui nous dépasse.
Ce paradigme Opale possède des caractéristiques propres :
Maitriser les peurs de l’ego en acceptant l’imprévu, l’échec et l’imperfection…
Chercher à « bien vivre »
Rester fidèle à ses valeurs
Accepter l’adversité, car elle est source de connaissance et de croissance.
Faire preuve de sagesse
Dépasser l’opposition entre jugement et tolérance
Vivre en harmonie avec la nature
Rechercher l’authenticité
Structure, mode de fonctionnement et culture des entreprises ‘Opale’
Frédéric Laloux a étudié une douzaine d’entreprises Opale. Pour en citer que quelques-unes :
L’entreprise française FAVI – secteur de l’industrie automobile (fonderie) – env. 400 employés
L’entreprise néerlandaise Buurtzorg – secteur de la santé (soins à domicile) – env. 10 000 employés
L’entreprise américaine Morning Star – secteur de l’agroalimentaire (transformation de la tomate) – env. 400 employés
L’école alternative allemande ESBZ
Toutes ces organisations ont un point commun : elles fonctionnent selon le paradigme évolutif Opale qui s’appuie sur 3 avancées majeures :
L’autogouvernance
L’affirmation de soi
La raison d’être évolutive
L’autogouvernance
L’autogouvernance repose sur plusieurs caractéristiques :
Il n’y a pas de hiérarchie verticale (hiérarchie de pouvoir). Au sein des entreprises, cela se traduit par la limitation de l’encadrement intermédiaire et des fonctions ‘support’. Les organisations se concentrent là où est créée la valeur. Par exemple la planification, le contrôle qualité, la gestion RH sont limités au strict minimum, car elles n’apportent pas de valeur pour le client.
La confiance est au cœur de la philosophie.
La gestion des projets est simplifiée. Les entreprises Opale ont tendance à privilégier des groupes de travail volontaire (sans organigramme ni intitulé de poste). Par exemple, dans la société Sun Hydraulics les projets sont menés de façon naturelle et fluide. Les ingénieurs travaillent sur le sujet qu’ils jugent le plus important, le plus urgent et le plus sympa à faire. Il n’y a aucun formalisme (pas de planning, pas de budget, pas de suivi des indicateurs…). Le manuel des salariés de l’entreprise illustre parfaitement cette philosophie. En voici un petit extrait : « comme vous l’avez compris à présent, vous n’avez pas été embauchés pour exécuter les tâches spécifiées par une description de poste. Vous avez été embauchés pour chercher en permanence la tâche la plus créatrice de valeur que vous puissiez accomplir ».
Grande d’autonomie. Comme l’a dit Albert Einstein, « Tout ce qui est vraiment grand et enthousiasmant a été créé par des individus qui ont eu la possibilité de travailler
La prise de décision se fait généralement grâce à la sollicitation d’avis. N’importe qui peut prendre une décision, cependant, la personne qui décide doit préalablement solliciter l’avis de ceux qui sont concernés par la décision et éventuellement des spécialistes du sujet. Ce mode de fonctionnement serait très efficace pour gérer les achats, les investissements et même les situations de crise. Voici un exemple qui illustre ce concept. Lorsque l’entreprise FAVI a été confrontée à une baisse de ses demandes. Une des solutions envisagées était de se séparer des salariés en CDD. Devant ce choix difficile, le directeur est descendu dans l’usine pour exposer le problème et recueillir des avis et éventuellement d’autres propositions. Finalement, une solution élégante a été trouvée. L’ensemble du personnel a décidé de baisser temporairement leur salaire pour éviter de licencier les personnes en CDD.
La Transparence de l’information. Dans les organisations « Opale », les informations et données sont partagées à tous, même les plus sensibles comme les données financières, les rémunérations ou la performance des équipes…
Les organisations « Opale » s’arment de processus de résolution de conflit structuré. L’auteur a observé des processus de résolution quasiment similaires dans les entreprises étudiées. Les problèmes se règlent d’abord entre les personnes concernées. Si aucune solution n’est trouvée, un homologue de confiance intervient pour servir de médiateur. S’il n’y a toujours pas de solution alors il y a une médiation devant un jury.
Une grande liberté est accordée pour la définition des rôles et l’allocation des ressources. Par exemple dans l’entreprise Holocracy, quiconque pense qu’il y a lieu de créer, d’amender ou de supprimer un poste peut solliciter une prise de décision sur le sujet. Les salariés ont ainsi une très grande responsabilité.
La motivation intrinsèque est le pilier pour la gestion de la performance au niveau des équipes. « Quiconque poursuit un objectif qui a du sens, et qui a le pouvoir de décision et les ressources nécessaires, n’a guère besoin qu’on lui prodigue des paroles d’encouragement ni qu’on surdimensionne ses objectifs. » Comme l’a mis en évidence Daniel Pink dans le livre « La vérité sur ce qui nous motive« , nous sommes motivés d’une part par les récompenses extérieures, mais surtout par le plaisir réaliser une tâche qui a du sens.
La rémunération et les incitations financières se basent sur une règle : réduire les inégalités de rémunérations. Pour cela il y a une fixation individuelle des salaires et un contrôle par les pairs. De plus, il n’y a généralement pas de prime, mais une participation aux bénéfices pour tous.
La quête de plénitude (affirmation de soi)
Faire tomber le masque et être pleinement soi-même
L’auteur constate que dans les organisations actuelles, l’Homme a tendance à porter un masque et ne pas être pleinement lui-même. Il aurait tendance à :
Séparer sa vie professionnelle et sa vie personnelle
Masquer ses émotions par peur qu’elles soient mal interprétées
Taire la voix intérieure qui aurait envie de dire autre chose
Ce comportement servirait, avant tout, à nous protéger. Malheureusement, il serait aussi responsable d’un mal-être intérieur puisqu’en agissant de la sorte nous ne sommes pas en phase avec nos désirs intrinsèques. Ce comportement pourrait en partie expliquer pourquoi tant de gens sont insatisfaits de leur travail.
Les organisations « Opale » s’attaquent au problème en mettant la quête de plénitude au centre de leur fonctionnement. Pour nous inciter à être pleinement nous-mêmes, elles s’appuient sur plusieurs principes.
Les principes sur lesquels reposent la quête de plénitude
La maîtrise de l’égo
Maîtriser son égo peut correspondre au fait de prendre de la distance avec notre besoin d’avoir raison afin de pouvoir entendre et respecter le point de vue d’autrui. Cela passe par le fait de faire la distinction entre nos pensées (ce qui se passe dans notre tête) et nos comportements (ce que l’on dit ou fait).
Promouvoir l’humanité au travail
Les organisations « Opale » proposent généralement :
des formations sur les valeurs et les règles de base de la société
des temps de discussion
des réunions ou des journées dédiées aux valeurs
des enquêtes de satisfactions annuelles …
Développer des espaces et temps de recueillement
Les entreprises Opale proposent des activités comme :
la méditation, la prière ou la marche dans la nature
des temps d’introspection en groupe
du coaching …
Traiter les problèmes et les conflits.
Pour que nos organisations s’améliorent, nous devons prendre le risque de dire la vérité et apprendre à traverser les conflits qui peuvent en résulter.
Intégrer les préoccupations environnementales et sociales
Les dommages que nous faisons subir à l’environnement deviennent plus qu’une préoccupation intellectuelle. Au lieu de se demander « combien cela va-t-il coûter ? », les organisations « Opale » se posent une question plus profonde et plus personnelle « qu’est-ce qui est juste de faire ? ».
Les sagesses traditionnelles affirment lorsqu’on agit de façon profondément intègre, l’univers entier nous soutient.
Exemples d’application des principes
Les horaires fixes sont supprimés pour favoriser l’autonomie
Des processus d’intégration centrés sur les valeurs, l’autonomie et la raison d’être évolutive sont mis en place pour aider les nouveaux embauchés à comprendre leur nouvel environnement professionnel et à y naviguer.
Les collaborateurs participent à la création d’une culture partagée
Du coaching et des ateliers de développement personnel sont proposés pour aider les salariés
Les réussites sont célébrées
Les feedbacks et le management de la performance sont tournés vers les relations gagnant-gagnant.
La raison d’être évolutive
Pour comprendre ce concept, il est d’abord nécessaire de s’intéresser à la finalité des entreprises selon leur stade d’évolution.
Les entreprises au stade Orange peuvent être représentées par le modèle actionnarial. Leur objectif est de générer du profit, réussir, battre la concurrence et être le meilleur. La croissance est la finalité de l’entreprise
Avec le modèle pluraliste vert, la finalité de l’entreprise est de se mettre au service de toutes les parties prenantes (et non pas uniquement des actionnaires).
Au stade Opale, l’entreprise devient une entité indépendante. Les parties prenantes deviennent les intendants qui œuvrent pour réaliser le projet de l’entreprise. Ainsi, le projet devient la finalité et la raison d’être de l’entreprise.
Pour illustrer la philosophie de la raison d’être évolutive, je vais essayer de reprendre comment elle se traduit sur différents segments.
La concurrence, des parts de marché et de la croissance
Au niveau de la concurrence, des parts de marché et de la croissance, voilà ce que dit le livre : « La réponse est étonnamment simple : quand une entreprise vit réellement pour son projet, elle n’a pas de concurrents. ». La croissance est nécessaire uniquement si elle permet au projet de se réaliser à une plus vaste échelle. Cependant, la croissance n’est jamais un objectif en soi.
Profit
Les organisations « Opale » se concentrent sur le fait de répondre à un besoin humain. La rechercher du profit passe au second plan et l’argent n’est que le résultat de la valeur créée.
Une phrase de texte résumé bien les 2 principes précédents :« Quand une entreprise a une vision claire de son projet, le monde extérieur vient frapper à sa porte pour lui faire des propositions. »
Le processus stratégique
Il n’y a pas de processus stratégique dans les entreprises Opale. En revanche, tout le monde a un sens aigu et clair du projet de la société et une vision générale de la direction qu’elle pourrait prendre.
Offre produit et marketing
L’approche marketing est également simpliste. Les organisations « Opale » se contentent de se mettre à l’écoute de ce qui paraît la bonne offre. Le marketing se résume à une formule : voici notre offre. En ce moment, nous sentons que c’est ce que nous pouvons faire de mieux. Nous espérons que cela vous plaira.
Planning, budgets et contrôle
Les organisations « Opale » s’orientent vers des solutions réalistes et des itérations fréquentes. Pour répondre à des problématiques complexes, elles considèrent qu’il suffit d’être réactif et impliqué. Les objectifs, les budgets et le contrôle imposent un cadre qui s’oppose à la recherche d’agilité.
La culture de l’entreprise
La culture correspond à la façon dont les choses se font spontanément, sans qu’on ait besoin d’y penser. Les entreprises Opale essayent de créer une culture très forte. Pour ce faire, elles mettent en place de nouvelles composantes comme :
des pratiques qui encouragent les comportements spontanés
des figures d’autorité qui donnent l’exemple ….
Une philosophie partagée de tous
La raison d’être évolutive « Opale » doit transparaître à la fois dans :
les mentalités et les opinions des individus
les comportements
les processus et le mode de fonctionnement de l’entreprise ainsi que
la culture de l’entreprise
Les conditions et pratiques nécessaires à la réussite des entreprises Opale
2 Conditions nécessaires à la réussite des entreprises Opale
Directeurs et Actionnaires : Incarner la vision Opale
Les dirigeants doivent être un modèle exemplaire de comportement. Ils doivent incarner les trois révolutions Opale (l’autogouvernance, la plénitude et la raison d’être). En ce sens, l’auteur explique que le défi le plus difficile à relever pour les dirigeants est le fait de combattre la pulsion de garder le contrôle. Au même titre que les dirigeants, les actionnaires doivent aussi partager la vision et ses valeurs.
S’appuyer sur des principes simples et justes
2 exemples pour illustrer ces propos :
L’entreprise RHD fonctionne autour de 3 postulats centraux :
Tout le monde est d’égale valeur ;
(sauf preuve du contraire) tout le monde est fondamentalement bon
il n’y a jamais une seule bonne façon de résoudre les problèmes qui se posent dans l’entreprise
La société Morning Star s’appuie sur deux principes :
Les individus n’ont pas besoin d’être forcés ni contraints pour travailler ensemble
les individus tiennent leurs engagements.
Des pratiques pour créer une entreprise Opale
Trois pratiques en lien avec l’autogouvernance
Inciter à la sollicitation d’avis. Cette pratique est un pilier dans le fonctionnement de l’entreprise FAVI. Dans la 2ème partie nous avons vu que le directeur de l’usine descendait dans l’atelier pour exposer les problèmes et recueillir des avis de tous les salariés. Pour citer un nouvel exemple, les commerciaux de l’entreprise FAVI ont aussi sollicité l’ensemble des opérateurs pour essayer de faire face à une commande imprévue qui ne pouvait à priori ne pas être honorée. Grâce à cette sollicitation d’avis, une solution simple et juste a été trouvée pour satisfaire le client : des volontaires se sont proposés pour travailler le WE sur cette commande. Leur seule condition été de pouvoir compenser les heures supplémentaires travaillées (condition qui a été acceptée).
Développer un mécanisme de résolution des conflits. Les entreprises étudiées ont des processus assez similaires. En cas de conflit, une rencontre en tête-à-tête est organisée entre les personnes concernées. Si une solution n’est pas trouvée, un homologue de confiance intervient pour servir de médiateur. Si une solution n’est toujours pas trouvée, la médiation se fait devant un jury.
Mettre en place une évaluation des collaborateurs par des pairs et/ou des processus salariaux. Par exemple l’entreprise Holacracy One utilise une méthode de notation originale. Une fois par an, tous les collaborateurs évaluent tous leurs collègues grâce à 2 questions :
Cette personne apporte-t-elle une contribution supérieure ou inférieure à la mienne ?
Cette personne dispose-t-elle de bons éléments pour m’évaluer ?
Un algorithme compile ensuite les réponses, analyse les résultats et propose un classement sur la contribution des salariés. Les personnes les plus travailleuses et compétentes se retrouvent en haut de la liste et les moins expérimentés gravitent en bas. L’avantage est que le système tient compte de l’avis de l’ensemble du personnel et non pas que de l’avis des managers.
Quatre pratiques en lien avec la plénitude
Mettre en place les règles de base d’un espace protecteur. L’entreprise RHD, par exemple, a rédigé une charte des droits et des responsabilités des salariés et des clients. Le document a été coécrit avec tous les collaborateurs de l’entreprise et il est régulièrement mis à jour. Morning star a également mis en place un document similaire appelé les Principes de collaboration.
Installer des locaux professionnels colorés, chaleureux et décalés. À l’image des locaux de l’entreprise Zappos (une entreprise spécialisée dans la vente de chaussure en ligne).
Proposer un processus d’intégration conséquent. Par exemple chez Sun Hydraulics, les nouvelles recrues (quelques soit leurs rôles) comment par une « tournée de la production ». Elles passent de 1 à 4 mois en usine pour découvrir le fonctionnement au quotidien de l’entreprise.
Renouveler les méthodes de réunion. L’entreprise Holocracy a mis en place un processus de décision puissant et structuré. N’importe quel salarié peut créer, amender ou supprimer un rôle dans l’entreprise, pour cela il suffit de l’inscrire à l’ordre du jour d’une réunion. La réunion se déroule alors ainsi :
1 – Présentation de la proposition. La personne à l’origine de la réunion énonce sa proposition et le problème qu’elle tente de résoudre
2 – Clarification. Il y a ensuite une phase de clarification durant laquelle tout le monde peut obtenir davantage d’information
Tournée des réactions. Chacun peut réagir à la proposition. À ce stade, les discussions et recherches de solutions sont interdites.
Amendement et clarification. L’organisateur peut clarifier et amender sa proposition
Tournée des objections. L’objectif est de répondre à la question « Y a-t-il selon vous une raison pour que l’adoption de cette proposition soit nocive ou nous fasse reculer ? S’il n’y a pas d’objection, la proposition est adoptée, sinon il y a une phase d’intégration
Intégration. Il s’agit d’une discussion ouverte pour essayer de lever ses objections.
Deux pratiques en lien avec la raison d’être
Le recrutement. L’objectif du recrutement est de vérifier si la nouvelle recrue et l’entreprise sont faites pour voyager ensemble. Une pratique de l’entreprise Zappos illustre bien cette philosophie. La société offre 3000 dollars aux nouveaux embauchés s’ils décident de démissionner au cours des 4 premières semaines d’essai. L’idée est qu’il vaut mieux pour tout le monde de ne pas continuer un mariage qui n’a pas de sens. Chose incroyable, la culture de l’entreprise fait qu’il n’y a que 1 à 2% des nouveaux embauchés qui prennent le chèque et s’en vont. De plus si le taux est trop proche de zéro, l’entreprise augmente le montant. Pour l’entreprise, c’est un excellent moyen de mesurer son attractivité.
Le rituel de la chaise vide. Il s’agit d’une méthode pour représenter le projet et les intérêts de l’entreprise. Chez Heiligenfeld (un centre hospitalier), les participants d’une réunion peuvent à tout moment faire tinter des cymbales. Les participants sont alors invités à se poser la question : « suis-je au service du sujet de la discussion et de l’entreprise ?»
Conseils pour transformer une entreprise existante
Le premier conseil de l’auteur est de commencer par mettre en place une seule des 3 révolutions pour ne pas provoquer un bouleversement trop brutal.
Créer les conditions de l’autonomie (« self-management »)
Choisir un dirigeant qui inspire confiance
Allouer du temps à la transition vers l’autogouvernance.
Favoriser la transparence de l’information
Se préparer à gérer la résistance de l’encadrement moyen et supérieur. Les cadres ont de fortes chances d’être réfractaires à l’autogouvernance, car elle représente une perte de leur pouvoir d’autorité.
Supprimer les fonctions supports (service qualité, service planning…)
Stimuler l’émulation des collaborateurs. Par exemple, en mettant les équipes au défi de dresser un plan, de se fixer des objectifs et d’établir un budget.
Créer les conditions de la plénitude
Créer des occasions pour que chacun puisse faire connaissance avec les autres à un niveau plus profond, car mieux on connaît les autres, plus il est facile d’être soi-même.
Définir des valeurs et des lignes de conduite dans le but de créer un espace d’interaction où l’on se sent à l’abri.
Faire du lieu de travail un environnement propice au rire, à la créativité et au bien-être
Proposer des formations personnelles et collectives sur des thèmes liés à la plénitude
Créer les conditions de réalisation de la raison d’être Évolutive
En fait, la raison d’être évolutive EST le projet de l’entreprise. Or, si ce projet est suffisamment plaisant et attractif, les gens œuvreront pour lui. Pour citer les mots du texte : « Au plus profond de soi, tout le monde rêve d’un travail qui soit au service d’une raison d’être utile au monde ; Tous les processus qui mettent cette raison d’être au cœur de la prise de décision seront très probablement accueillis avec joie même s’ils paraissent étranges au départ. »
Conclusion
Le contenu du livre porte sur de nouveaux modèles d’organisation qui s’appuient sur les principes du paradigme Évolutif Opale.
Nous avons vu dans la première partie qu’il existe plusieurs paradigmes. Ils correspondent aux grands stades de développements de la conscience humaine. À ce propos, le fonctionnement de nos organisations se calquerait sur la philosophie de ces stades de développement.
Suite à l’étude de plusieurs sociétés avant-gardistes opérant selon le dernier paradigme Frédéric Laloux a identifié 3 caractéristiques communes à leur réussite :
Elles prônent l’autogouvernance
Elles favorisent la quête de plénitude (c’est à dire le fait de s’affirmer au travail et d’être pleinement soi-même).
Elles mettent le projet de l’entreprise (= autrement dit sa raison d’être) au cœur de l’équation.
Un nuage se forme grâce à des processus d’évaporation et de condensation. Par l’effet de la chaleur, la vapeur d’eau à la surface de la Terre s’élève dans l’air et se condense autour de petites particules en suspension. Des micro-gouttelettes sont ainsi formées. Un nuage correspond à une agglomération de micro-gouttelettes.
Il existe de nombreux types de nuage avec des caractéristiques bien différentes. Les nuages qui nous intéressent ici sont les cumulonimbus (les nuages d’orage).
Types de nuages
Les cumulonimbus se forment généralement lorsque l’air en surface est très chaud et humide et que l’atmosphère en altitude est froide et sèche. Comme nous venons de le décrire, l’humidité au sol s’élève et alimente abondamment le nuage en eau. Le nuage croit verticalement et son volume augmente. Les plus gros cumulonimbus peuvent atteindre le plafond de la troposphère à 15km d’altitude. À partir de cette hauteur, le nuage s’étend horizontalement.
Cumulonimbus
L’électrisation du nuage
Pendant la croissance du cumulonimbus, le frottement des courants chauds ascendants et des courants froids descendants provoque son électrisation. En fait, les particules en mouvement dans le nuage échangent des électrons lorsqu’elles entrent en collision. Les particules des courants descendants captent des électrons aux particules ascendantes. Ce phénomène crée une différence de potentiel dans le nuage, puisqu’il y a un excès de charges négatives (=les électrons) à la base du nuage et un déficit au sommet.
Échange d’electron lors du frottement des courants ascendants et descendants
Un phénomène similaire se produit sous le nuage. La masse d’électrons repousse les électrons à la surface du sol, car deux charges de même signe se repoussent. On retrouve donc une autre différence de potentiel entre le sol et la base du nuage.
Électrisation du nuage
La formation des éclairs
Lorsque la différence de potentiel devient trop importante, il va se produire une décharge. Les électrons en excès fendent l’air et rejoignent les zones où il y en manque. Ce déplacement d’électrons correspond à un arc électrique : l’éclair. Lors de cette décharge, l’air chauffe brusquement, se dilate et provoque une détonation sonore : le tonnerre. La foudre est le nom donné aux éclairs qui touchent le sol ou les objets.
Couleurs des éclairs
En fait, la teinte des éclairs peut varier en fonction de la composition de l’air.
Si un éclair a des teintes jaunes, l’atmosphère environnante est généralement composée de poussière
Si l’éclair est rouge/violet, l’atmosphère est chargée en eau.
En cas de grêle, l’éclair a des teintes bleues.
Et si l’air est sec, l’éclair est blanc.
La dissipation de l’orage
L’activité électrique d’un cumulonimbus s’estompe au fur et à mesure que le frottement des courants s’atténue et que les zones du nuage se déchargent. Les précipitations, la tombée de la nuit ou le déplacement du nuage au-dessus d’une zone plus froide contribuent à réduire l’activité orageuse, car ces facteurs induisent une chute de la température au niveau du sol ce qui réduit la force des courants ascendants et donc atténue le phénomène d’électrisation. En même temps que l’activité électrique se dissipe, la masse d’eau accumulée dans le cumulonimbus retombe sous forme de précipitations.
Dans le livre 107 principes immobiliers, Bruno Rako démocratise le concept d’immo-preneur et donne les bases pour investir et s’enrichir avec l’immobilier.
Après une école d’ingénieur et une grande école de commerce, Bruno Rako s’est découvert une passion pour l’investissement immobilier. Il s’est formé auprès d’autres investisseurs puis s’est spécialisé dans les immeubles de rapport puis il a fondé une plateforme web (www.InvestImmoClub.com) pour faciliter le partage d’expériences sur l’investissement immobilier.
Dans son livre (qui s’adresse avant tout aux débutants), il partage des pistes pour générer des revenus complémentaires via l’immobilier, notamment grâce à la location. Il appuie ses conseils par des exemples concrets qu’il a recueillis auprès d’un panel d’investisseurs.
Ses astuces se découpent en 6 thématiques :
Comprendre l’économie immobilière pour booster sa stratégie d’investissement.
Dompter les concepts bancaires et fiscaux comme un pro.
Maîtriser les travaux pour faire d’excellentes affaires.
Devenir un excellent gestionnaire locatif de son patrimoine.
Appliquer les méthodes efficaces pour optimiser son temps.
Adopter le mental des Immo-Preneurs à succès.
Pour cette synthèse, j’ai repris les principaux conseils que partage Bruno Rako dans chacune de ces 6 thématiques.
Comprendre l’économie immobilière pour booster sa stratégie d’investissement
La première chose pour investir dans l’immobilier est la nécessité de maitriser certains principes financiers.
Comprendre la différence entre un actif et un passif. Pour rappel, un actif représente tout ce qui rapporte de l’argent (une voiture de collection, un business, un placement qui offre des dividendes…). À l’opposé, un passif correspond aux dettes et tout ce qui perd de la valeur avec le temps
Diversifier ses investissements. L’investisseur ne doit pas mettre tous ses œufs dans le même panier. En complément de immobilier, Bruno Rako recommande, par exemple, le « lazy investing » (c.-à-d., l’investissement boursier passif). Pour plus d’information sur le sujet, je vous renvoie au résumé du livre Épargnant 3.0 d’Édouard petit. .
Raisonner en prix/ m²et résultat net
Privilégiez le cash-flow à l’appréciation du bien. C’est-à-dire qu’on cherche à dégager de l’argent tous les mois plutôt qu’espérer une plus-value à la revente.
Comprendre que le profit se fait toujours à l’achat. Les immo-preneurs cherchent à acheter en dessous du prix du marché.
Essayer d’augmenter la valeur du bien.
Diviser un bien (créer 2 studio dans un T3, diviser le terrain d’une maison,
Optimiser les volumes non exploités (construire un mezzanine, veranda…)
Modifier la nature du bien (transformer une surface commerciale en surface résidentielle, transformer une maison unifamiliale en colocation)
Réaliser des travaux d’amélioration
Toujours penser à la revente. Les biens immobiliers se conserveraient en moyenne une dizaine d’année.
Essayer de mutualiser les risques (le risque d’impayé, le risque de vacance locative et les risques de dommage sur un bien)
Comprendre la saisonnalité du marché immobilier. À cause de l’offre et la demande, l’achat est plus intéressant en automne et en hivers et la vente est intéressante au printemps et durant l’été.
Comprendre pourquoi l’immobilier a tendance à prendre de la valeur sur le long terme. Les 4 principaux facteurs avancés dans le livre sont :
La rareté des terres
L’inflation
La hausse des salaires
La démographie
Dompter les concepts bancaires et fiscaux comme un pro
Les concepts bancaires
Réduire au maximum son apport personnel. Contrairement à une croyance très rependue, Il n’est pas nécessaire d’être riche pour investir dans l’immobilier
Voir la banque comme un partenaire qui fournit le financement. Il n’est pas nécessaire d’être fidèle à sa banque surtout si ses tarifs et ses conditions ne sont pas avantageux.
Trouver d’abord la bonne affaire, puis chercher le financement
Apprendre le vocabulaire financier et immobilier.
Les concepts fiscaux
On peut noter qu’il est assez difficile d’identifier des enseignements spécifiques puisque la fiscalité est en constante évolution. Je ne m’y attarderais donc pas.
Maîtriser les travaux pour faire d’excellentes affaires
Pour Bruno Rako, il est recommandé de :
Prendre une marge de 15% pour ces travaux. Si les travaux coûtent 10000€, il vaut mieux prévoir 11500€.
Faire établir au moins 3 devis
Prévoir des pénalités de retard, en ajoutant par exemple un avenant au devis avec des clauses d’indemnités de retard ou appliquer des pénalités égales aux revenus locatifs perdus.
Acheter des matériaux de qualité pour diminuer la fréquence des travaux ou de l’entretien.
Préparer une liste d’artisans « référencés ». C’est-à-dire identifier les 2 meilleurs plombiers, électriciens, chauffagistes, menuisiers et serruriers de façon à pouvoir faire appel à eux si besoin.
Devenir un excellent gestionnaire locatif de son patrimoine
Trouver de nouveaux locataires
Apprendre à prendre des photos qui mettent en valeur le bien
Préparer un plan du bien en 2D puisqu’il apporterait une réelle valeur ajoutée. Sélectionner les locataires rigoureusement.
Identifier le profil des candidats. On retrouve plusieurs questions à poser dans les pages du livre :
« Quel est l’élément le plus important pour vous dans la recherche du logement ? »
« Quel est l’atout numéro 1 du logement que je vous propose ? »
« Comment pourrait-on l’améliorer ? »
« Recommanderiez-vous ce logement à un ami ? » …
Bref, la rechercher d’un locataire doit se voir comme la recherche d’un partenaire. L’objectif est d’établir une relation gagnant-gagnant dans la durée.
La gestion au quotidien
Régler les problèmes des locataires sans tarder. Ne pas agir immédiatement risque d’aggraver le problème et de dégrader la qualité de la relation. Éduquer ses locataires. Pour ce faire, certains propriétaires donnent un petit carnet à leurs locataires dans lequel sont récapitulées les différentes obligations en termes de réparation, les moyens de communiquer et les numéros d’artisans. Certains organisent aussi un point téléphonique tous les trimestres pour savoir s’il y a des choses à faire et des réparations à effectuer.
Discuter régulièrement avec ses locataires.
Offrir des cadeaux à ses locataires pour les fidéliser.
Appliquer les méthodes efficaces pour optimiser son temps
De nombreux conseils évoqués par Bruno Rako dans cette partie sont communs avec des principes de productivité que l’on peut retrouver dans les domaines comme la création de business ou l’investissement boursier….
Évaluer son salaire horaire, car il permet de mesurer sa productivité
Les principes spécifiques à l’investissement immobilier
S’entourer d’un agent immobilier dans son secteur d’investissement afin de profiter de son réseau et des opportunités qu’il a sous la main.
Discuter avec les petits commerçants du quartier, car selon les investisseurs immobiliers, ces derniers seraient des indics de choix.
Définir des actions et des tâches mesurables. Selon Bruno Rako on peut classifier le l’activité d’un immo-preneur en 5 catégories :
la phase de gestion (déclaration fiscale, maintenance, vie copropriété…).
la phase de mise en location (diffusion de l’annonce, sélection locataire…)
la phase de rénovation (sélection artisans, choix de rénovation, suivi du chantier…),
la phase d’acquisition (simulation, promesse de vente, recherche de prêt…),
la phase d’analyse et de recherche (définition stratégie, analyse marché, visites…).
Considérer la Position, l’Objectif et le Besoin de son interlocuteur. Par exemple dans le cas d’un achat immobilier, l’acheteur doit essayer de déterminer les attentes du vendeur (son prix de vente, son seuil de rupture au niveau du prix… son attitude, est-il pressé ? …)
Développer des méthodes de calcul rapide. Quelques exemples :
Connaitre le montant d’une échéance mensuelle pour un prêt de 100 000€ sur 20ans
Connaitre la formule des 10% qui dit que si l’on veut 10% de rentabilité, le prix d’un bien ne doit pas excéder 100 fois le prix du loyer mensuel.
Connaitre le prix moyen du type de bien que l’on souhaite acquérir ainsi que le prix moyen au m² dans le quartier ciblé
S’informer sur les lois
Apprendre à négocier (utiliser la technique du point médian…)
Adopter l’état d’esprit des Immo-Preneurs à succès
Connaitre les enjeux avec chaque interlocuteur :
avec les locataires, le but est de créer et de maintenir une relation fluide
avec les artisans, l’enjeu est d’avoir le meilleur devis
avec le banquier, l’objectif est de recevoir et signer une offre de prêt
avec les vendeurs, le but est d’obtenir un prix acceptable selon nos critères puis signer un compromis
Essayer de comprendre les intérêts de ses interlocuteurs. Cela permet de mieux collaborer et d’aboutir à des relations gagnant-gagnant.
Faire des offres d’achat agressives. Pour rappel, le profit se fait souvent à l’achat lorsque le prix est en dessous de la valeur du marché.
Toujours avoir un plan B pour limiter le risque.
Ayant les coordonnées d’au moins 2 artisans au cas où
Prévoir un plan de revente…
Utiliser des valeurs pessimistes pour un chiffrage
S’habiller en fonction de la personne que l’on va rencontrer puisque l’apparence compte.
Multiplier et croiser les sources
Garder une trace écrite, faire des suivis et des relances
Visualiser son objectif. Pour prendre l’exemple de Bruno Rako, il écrit ses objectifs puis il les affiche quelque part en évidence.
Entretenir son réseau et favoriser les recommandations. Une expression américaine dit : “Your network isyour net worth.”. C’est à dire, “votre réseau est votre actif net”.
Garder un matelas de trésorerie pour faire face aux éventuels imprévus
Daniel Pink est journaliste et auteur américain. Dans son livre, la vérité sur ce qui nous motive, il propose une nouvelle façon d’envisager la motivation dans les entreprises. L’auteur constate que, dans les organisations actuelles, le système de motivation est souvent inefficace et contre-productif. En s’appuyant sur des bases scientifiques incontestables et nombreuses, Daniel Pink présente les principes d’un nouveau système de motivation. Il partage aussi un panel d’outils et d’actions pour exploiter et mettre en application ce système de motivation 3.0.
Pour cette synthèse, j’exposerai, dans la première partie, les enseignements sur la motivation que je tire du livre. Puis, dans la seconde partie, je présenterai les outils que propose l’auteur.
Tout d’abord, l’être humain est sujet à des motivations biologiques comme la faim, la soif, le désir sexuel … . C’est la motivation primitive ou la Motivation 1.0.
Ensuite, il y a la motivation 2.0 qui se base sur le principe de la carotte et du bâton. En effet, nous sommes motivés par les récompenses et les punitions nous démotivent.
Enfin, il y a la motivation intrinsèque ou motivation 3.0. Elle correspond à notre besoin inné d’apprendre, créer de nouvelles choses, mieux réussir et diriger notre propre vie.
Les spécialistes du comportement étudient depuis quelques dizaines d’années l’importance du 3ème type de motivation. Malheureusement, il existe un gouffre entre ce que savent les experts et ce que pratiquent les entreprises.
Pour l’auteur, combler cet écart nous permettrait de vivre mieux et d’avoir des entreprises plus humaines. Pour ce faire, nous devons donc envisager de changer le système de motivation au sein de nos organisations.
La carotte et le bâton : un système obsolète ?!
Il s’agit du système le plus répandu. Du fait que le travail était éreintant et répétitif (notamment durant l’ère agricole et l’ère industrielle), l’Homme a dû mettre en place des organisations basées sur un système de récompenses et de sanctions extérieures pour motiver les gens. Par exemple avec des primes de motivation ou des sanctions disciplinaires ….
Aujourd’hui, les emplois tendent à devenir plus complexes, plus propices à la créativité et à l’épanouissement personnel. Ainsi, le système basé sur la Motivation 2.0 devient de moins en moins compatible avec une grande partie de notre activité.
Les limites du système de la carotte et du bâton
De multiples études mettent en lumière les dérives du système basé sur la carotte et le bâton. En voici une liste non exhaustive :
Les récompenses inhiberaient notre créativité
Les récompenses dénatureraient un acte altruiste et « chasserait » le désir intrinsèque d’accomplir une bonne action
Les récompenses encourageraient les considérations à court terme aux dépens du long terme.
Les récompenses inciteraient à s’affranchir de la morale en cherchant le chemin le plus court pour atteindre le résultat.
Les avantages du système de la carotte et du bâton
Le système de la carotte et du bâton est particulièrement efficace pour des tâches fastidieuses, routinières et peu intéressantes, à condition que ceux qui dispensent les taches :
Justifier la nécessité de la tâche
Reconnaître sa fastidiosité
Laisser travailler à leur façon ceux qui la réalisent
2 types de comportement : le type I et le type X*
*Type I : Les comportements motivés par des désirs intrinsèques
*Type X : Les comportements motivés par des désirs extrinsèques
Le type I représente les individus qui s’intéressent davantage à la motivation inhérente à une activité. Le type X regroupe les personnes qui recherchent en premiers lieux les bénéfices extérieurs comme les récompenses.
Sur le long terme, les personnes intrinsèquement motivées réussiraient généralement mieux que celles du type X. La bonne nouvelle est que le comportement de type I n’est pas inné. On peut donc le développer.
Les 3 moteurs de la motivation 3.0
L’autonomie
Il s’agit de notre besoin d’être autonomes dans la manière de réaliser nos tâches et dans la manière de gérer notre temps.
L’auteur constate que la majorité des entreprises ne sont pas en phase avec cet aspect de notre nature puisqu’elles exercent un contrôle sur les gens qui nuit à leur autonomie. C’est typiquement le cas avec le contrôle des horaires, les structures hiérarchiques et la gestion des projets … . Les organisations basées sur un système de motivation 2.0 considèrent que l’encadrement des personnes est nécessaire, car l’humain est par nature voué à la passivité et à l’inertie.
Les nombreuses études réalisées sur le sujet auraient tendance à prouver le contraire. L’autonomie exercerait un effet notable sur la performance et sur l’attitude d’un individu. Contrairement au contrôle, l’autonomie améliorerait la satisfaction des salariés ce qui impacterait positivement leurs performances.
L’auteur dégage 4 conditions à l’autonomie :
Choisir ses tâches
Contrôler son temps
Choisir la manière de procéder
Choisir ses coéquipiers
La maîtrise
Il s’agit de notre désir d’être toujours meilleur dans une activité donnée. Dans une optique de maîtrise, l’activité a tendance à devenir la récompense et ce qui nous motive. Des études comportementales ont montré que les expériences les plus satisfaisantes se manifestent, non pas lorsque le résultat est atteint, mais lors de la pratique de l’activité. Cela rejoint une célèbre citation de Confucius : « Le bonheur n’est pas au sommet de la montagne, mais dans la façon de la gravir .
La satisfaction dans la pratique peut être liée à l’état de flow. L’état de flow peut se définir comme le fait de vivre le moment présent intensément en ayant le sentiment de contrôle de soi. Il se manifeste lorsque les tâches que nous effectuons sont en parfaite corrélation avec nos capacités, à tel point que l’on ne voit plus le temps passer.
Dans le monde professionnel, il est difficile d’expérimenter l’état de flow car, il y a souvent un décalage entre ce que l’on doit faire et ce que l’on peut ou souhaite faire. En effet, le contrôle exercé par l’entreprise nuit à notre liberté de choisir et d’organiser notre travail. Au contraire, l’autonomie permettrait de mieux maitriser ce que l’on fait.
Pour Daniel Pink, la maîtrise obéit à 3 lois :
La maîtrise nécessite d’envisager ses propres possibilités comme étant non pas finies, mais infiniment améliorables.
La maîtrise est une souffrance. Elle suppose des efforts et une pratique délibérée.
La maîtrise est une asymptote. Elle est impossible à atteindre entièrement. Cela va de pair avec le fait que le plaisir serait davantage dans la pratique que dans la réalisation. C’est justement cet aspect qui est source de motivation. Pour citer une belle phrase du livre : « la maîtrise nous attire […] parce qu’elle nous échappe ».
La finalité
La finalité correspond à notre volonté de trouver un sens à ce que l’on fait, un but qui dépasse notre propre condition. Des études ont montré que les personnes les plus profondément motivées mettent leurs désirs au service d’une cause qui les dépasse.
La quête de la finalité n’est pas souvent mise en avant dans les entreprises, car elle est masquée par la motivation du profit. Les enjeux liés à la rentabilité sont omniprésents dans les organisations. Or, les objectifs de profit auraient peu d’impact sur le bien-être et contribueraient même au mal-être.
À l’opposé, les sociétés basées sur un système de motivation 3.0 se fondent d’abord sur la finalité et la quête de sens. Ainsi, la recherche de profit devient uniquement un moyen de parvenir à ses fins. Les organisations 3.0 mettent davantage l’accent sur le fait que le but est de servir le bien commun en rassemblant les personnes et les ressources pour créer une valeur que nul ne peut créer à lui seul.
La boîte à outils du type I
Des méthodes pour éveiller sa propre motivation
Comme nous l’avons vu dans la première partie, la motivation 3.0 est en partie liée à l’état de flow. Pour rappel, l’état de flow peut se définir comme le fait de vivre le moment présent intensément en ayant le sentiment de contrôle de soi. Il se manifeste lorsque les tâches que nous effectuons sont en parfaite corrélation avec nos capacités, à tel point que l’on ne voit plus le temps passer. Nous sommes naturellement motivés par les activités qui nous procurent cet état de flow. Si l’on souhaite éveiller sa propre motivation, l’auteur recommande, donc
Essayer de repérer cet état de flow lorsqu’il se manifeste. L’objectif est d’identifier les éléments propices à son expression afin de les reproduire plus souvent.
Identifier sa finalité (le but que l’on poursuit). Des études comportementales ont montré que les personnes les plus motivées connaissent leurs objectifs. Pour trouver sa propre finalité, on peut essayer de définir l’idéal que l’on souhaite atteindre. Pour ce faire, on peut se poser des questions comme :
Qu’est-ce qui me motive à me lever le matin ?
Quels seraient mes projets si je gagnais au loto ?
Que ferais-je de mes journées si j’étais en prison ?
Prendre des mini-retraites pour recharger son niveau de motivation. Stefan Sagmeister, le directeur d’une agence de design aux États-Unis, a mis en place un système qui s’appuie sur ce principe. Tous les 7 ans, ses collaborateurs et lui ferment leur agence pendant 1 an. Durant cette année de césure, ils ne travaillent pas. Ils en profitent pour prendre des vacances, se ressourcer et mener les projets qui leur tiennent à cœur. Pour plus d’explications sur le sujet, je vous recommande l’excellente intervention Ted qu’a réalisée ce directeur. (vidéo Ted de Stefan Sagmeister)
Réaliser des auto-examens d’évaluation tous les mois pour suivre ses objectifs. Cela permet d’une part de se rendre compte du chemin parcouru ainsi que de toujours garder en tête ses objectifs.
Adopter la bonne philosophie et comprendre que chaque résultat nécessite une « pratique délibérée » et de la répétition. En effet, derrière tout succès se cachent du travail et une volonté de progresser.
Exploiter l’effet Sawyer. Cela consiste à changer le cadre d’une situation pour en modifier le sens. Pour illustrer, voici l’exemple originel tiré de la fiction de Mark Twain : Tom Sawyer vient de se faire punir et doit repeindre une palissade. Devant, le manque d’intérêt pour cette tâche, il fait grise mine. Mais voyant son camarade approcher, il fait semblant de s’amuser. Face au comportement enjoué, son ami se propose de l’aider plutôt que d’aller prendre du bon temps à la rivière. L’enthousiasme apparent de Tom Sawyer peut laisser penser que le fait de repeindre une palissade est plus amusant que de se baigner à la rivière. En fait, il suffit parfois de changer son propre point de vue pour modifier la perception que l’on a d’une tâche ou d’une situation.
Des moyens de faire progresser son entreprise, son administration ou son équipe
Pour mettre en place le système de motivation 3.0 dans une organisation, Daniel Pink recommande :
Accorder de l’autonomie
Constituer des équipes équilibrées et diversifiées
Privilégier la collaboration à la compétition.
Garder les systèmes et processus ouverts
Encourager les projets personnels en allouant du temps à ses collaborateurs
Motiver son équipe avec un but à poursuivre plutôt qu’avec des récompenses.
Pour appliquer ces quelques recommandations, il propose plusieurs actions
Aménager des créneaux réguliers pour permettre à n’importe quels collaborateurs de venir discuter et remonter les problèmes. Pour mettre en place un système basé sur la motivation 3.0, il est indispensable de traiter les problématiques qui nuisent à la satisfaction et à l’intérêt que l’on a à réaliser une tâche.
Mettre en place des défis ou des challenges. C’est le cas de l’entreprise Atlassian avec les« FedExDay ». Tous les mois, les employés peuvent travailler sur un projet de leur choix pendant 24h. À la fin du délai, les projets sont présentés à l’entreprise. Ces défis seraient une grande source de motivation pour les salariés.
Traiter le sujet de l’argent. Dans les systèmes de motivation 3.0, la meilleure façon d’envisager les questions d’argent est d’en faire abstraction. Cela suppose :
Proposer une rémunération supérieure à la moyenne.
Utiliser des critères larges, pertinents et avec lesquels il est difficile de tricher si l’on doit évaluer la performance
D’encourager les récompenses spontanées entre collègues. Par exemple, les salariés de la société de génie civil Kimley-Horn and Associates peuvent se voir verser par n’importe quel collègue une prime de 50 dollars.
Des idées pour motiver les enfants
Tout d’abord, il faut noter que les enfants sont naturellement motivés par leurs désirs intrinsèques. En effet, ils cherchent davantage à expérimenter et faire ce qui leur plaît plutôt que de rechercher une quelconque récompense. Or, l’auteur explique que le système éducatif actuel a tendance à faire migrer les enfants vers le modèle de pensée 2.0 puisqu’il repose souvent sur des récompenses et les punitions.
Pour privilégier la motivation 3.0, Daniel Pink propose plusieurs idées :
Se poser les bonnes questions au sujet des devoirs scolaires. « Les devoirs aident-ils les enfants à apprendre, ou est-ce simplement un vol de leur temps libre au nom d’une conception erronée de la rigueur ? »
Organiser des journées sur le principe de « FedExDays » pour inciter les enfants à mener les projets qui leur tiennent à cœur.
Dissocier l’argent et le travail. Un travail devrait être motivant par l’activité en elle-même ou par les bienfaits qu’elle apporte plutôt que par le fait de gagner de l’argent. Appliquer ce principe au quotidien peut revenir au fait de ne pas associer l’argent de poche aux tâches ménagères.
Complimenter l’effort et la méthode, plutôt que l’intelligence.
Aider les enfants à prendre du recul et acquérir une vue d’ensemble. Pourquoi me fait-on apprendre cela ? Quelle en est la pertinence par rapport au monde dans lequel je vis ?
Transformer les élèves en professeur, car l’un des meilleurs moyens pour maîtriser une chose est de l’enseigner.
Conclusion
L’idée centrale du livre est qu’il existe un décalage entre ce que les scientifiques savent sur la motivation et ce que nous pratiquons dans nos organisations. La science montre que le secret pour être brillant n’est ni notre motivation biologique ni le système des récompenses et des punitions, mais notre profond désir de
Diriger notre propre vie (le besoin d’autonomie),
d’accroître et diversifier nos capacités (la recherche de maîtrise)
de donner un sens à notre vie (la finalité)
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Lien affilié Amazon : La vérité sur ce qui nous motive – Daniel Pink
Olivier Roland est un infopreneur. Il a bâti un business sur le web qui lui permet de voyager 6 mois par an. Son livre, Tout le monde n’a pas eu la chance de rater ses études(lien affilié Amazon), est une mine d’or pour ceux qu’il appelle les rebelles intelligents. Les rebelles intelligents sont les personnes qui envisagent de réussir en dehors du système en créant, par exemple, une entreprise au service de leur vie. Dans son ouvrage, il explique les dérives du système éducatif français et les façons de les déjouer. Puis, il partage ses conseils pour créer un business sur le web, à temps partiel et en minimisant les risques.
Ma synthèse se découpe en 3 parties :
3 principes incontournables pour réussir
Certaines techniques pour s’auto-éduquer
Des conseils et des astuces pour créer intelligemment son propre business
L’auteur entend par là qu’il faut tester soi-même les choses avant de les juger. Par exemple si l’un vante les mérites d’une méthode miracle, le rebelle intelligent va chercher à vérifier par lui-même si la méthode fonctionne.
Utiliser les meilleures méthodes
Dans tous les domaines, il existe des méthodes meilleures que les autres. Par exemple dans la discipline du saut en hauteur, la technique du saut dorsal donne de meilleurs résultats, dans le monde professionnel, un mail est souvent plus efficace qu’un courrier papier… Bref, dans tous les domaines, il existe des méthodes et des outils plus performants que les autres. Un rebelle intelligent doit être capable de les détecter et de les utiliser.
S’appuyer sur le principe de Pareto (= loi 20/80)
20% des pays du monde se partagent 80% des richesses, 20% des clients représentent 80% du chiffre d’affaires, 20% d’effort produit 80% de résultat. Un rebelle intelligent essayera de tirer profit de cette loi en cherchant à faire un minimum d’effort pour un maximum de résultat.
S’AUTO-ÉDUQUER TOUT AU LONG DE SA VIE
Comprendre les limites du système éducatif français
Selon Olivier Roland, le système éducatif français ne nous apprend pas certaines des compétences indispensables pour réussir dans la société actuelle. Par exemple, il ne nous enseigne pas :
La gestion des finances personnelles
la capacité de réellement développer des projets
La capacité de s’éduquer tout au long de sa vie
La capacité à communiquer efficacement
La principale raison est que le système éducatif a été conçu pour former des ouvriers agricoles et des industriels dociles. Pour citer l’auteur : « L’école ne veut pas de créatifs, d’entrepreneurs et de gens qui savent gérer leur budget et investir. L’école veut, encore aujourd’hui, des employés dociles qui seront passionnés par l’idée de faire une carrière brillante, en leur donnant un savoir toujours considéré comme sacré et rare. »
De son côté, Olivier Roland considère que l’esprit critique, l’indépendance, la créativité, le fait de savoir définir des objectifs et de mettre en place des actions pour les atteindre sont les compétences qui permettent d’accéder au succès. Il ajoute même que ceux qui ne savent pas apprendre tout au long de leur vie, ne parlent pas l’anglais et ne maîtrisent pas les bases de l’informatique seront les « nouveaux analphabètes » de demain.
Pour pallier aux limites du système éducatif, l’auteur propose des actions 20/80 pour s’auto-éduquer tout au long de sa vie. Dans son livre, Olivier Roland développe 3 pistes :
Développer son QI
Voici un condensé des actions concrètes qu’il propose :
Entreprendre une diète médiatique afin de gagner du temps et ne pas gaver son cerveau de mauvaise graisse.
Méditer pour développer sa volonté et sa concentration.
Faire du sport et dormir suffisamment pour augmenter son énergie.
Utiliser la « gamification » et des méthodes de mémorisation (comme la méthode des histoires ou celle des lieux) pour apprendre efficacement.
Utiliser le « dual’n’back » pour booster son intelligence.
Olivier Roland considère que quelques minutes par jour suffisent à développer grandement ses capacités. Il conseille notamment de :
Faire 7 minutes de sport par jour en suivant le 7 minutes workout
Effectuer une séance de méditation de 5min tous les jours
Faire 10min d’exercices cérébraux par jour sur une application comme Lumosity
Selon lui, ces actions 20/80 permettent de tirer un maximum de bénéfice en un minimum de temps.
Booster sa volonté
Pour l’auteur, la volonté et le contrôle de soi sont des aptitudes qui mènent au succès. La volonté est notre capacité de nous fixer des objectifs et de nous y tenir. Elle est comme un muscle. Elle peut se fatiguer et on peut l’entrainer. Les conseils d’Olivier Roland pour booster sa volonté sont :
Mettre en place un environnement sans tentation
S’entrainer à résister. Un des exercices qu’il propose est de mettre une gourmandise en évidence sur une table et de se fixer vous l’objectif de ne pas la manger pendant un certain temps (une semaine par exemple).
Trouver un partenaire avec le même objectif, pour se motiver mutuellement.
Demander l’aide d’un professeur, d’un coach ou d’un mentor.
Mettre en place des habitudes et des rituels. Pour reprendre une citation de Stephen Covey, l’auteur du livre Les 7 habitudes de ceux qui réalisent tout ce qu’ils entreprennent (lien affilié) : « Notre caractère est fait d’habitude : qui sème une pensée récolte une action ; qui sème une action récolte une habitude ; qui sème une habitude récolte un caractère ; qui sème un caractère récolte un destin. » (“Sow a thought, reap an action; sow an action, reap a habit; sow a habit, reap a character; sow a character, reap a destiny.”). Pour mettre en place une habitude, il existe, par exemple, le test des 30 jours qui a été popularisé par Steve Pavlina. Cela consiste à réaliser une action précise pendant 1 mois sans faire d’écart. Par exemple faire le 7 minutes workout tous les jours. Au bout de 30 jours, il faut choisir entre conserver l’habitude ou tout simplement l’abandonner si elle s’avère inefficace.
Mettre en place un système de productivité, car en étant plus efficace, on épuise moins vite sa réserve de volonté. Mettre en place un système de productivité consiste à :
Noter sur une liste les idées et les tâches que l’on souhaite accomplir.
Définir des objectifs SMART (Spécifique, Mesurable, Atteignable, Réaliste, limité dans le temps).
Se fixer tous les matins, 1 à 3 Tâches importantes à réaliser dans la journée. L’idéal est de commencer sa journée en réalisant la tâche la plus importante
Se concentrer uniquement sur la tâche à accomplir (pas d’interruption et pas de multitâche)
À ce propos, Olivier Roland précise qu’il n’y a que 5 manières de gérer une tâche :
La supprimer
La faire
La déléguer
La classer
La planifier
Apprendre à apprendre
Voici une liste d’actions qui, selon Olivier Roland, permettent d’apprendre efficacement :
Prendre 30s pour noter l’essentiel après avoir terminé un cours, une conférence, une vidéo ou un livre.
Essayer de privilégier une pratique modérée, mais régulière plutôt qu’intense, mais inégale. Mieux vaut 5 minutes par jour qu’une heure une fois par semaine.
Enseigner ou tenir un blog. En effet, le fait de transmettre impose à l’enseignant de maitriser les notions qu’il partage.
Apprendre en faisant. Pour cela, l’auteur propose de se lancer dans un projet en rapport avec le sujet pour lequel on souhaite monter en compétence.
Lire. Pour reprendre une citation de Jim Rohn (conférencier et auteur) : « les gens qui réussissent ont des bibliothèques, les autres ont de grands écrans de télévision »(« Successful people have libraries. The rest have bigscreenTVs)
Participer à des formations (formations professionnelles, cours du soir au CNAM, formation en ligne -> les MOOC…)
Discuter avec les autres et notamment ceux qui sont plus expérimentés.
CRÉER SON ENTREPRISE ET DEVENIR LIBRE
Olivier Roland commence par casser le mythe de la faillite. Il explique que, sur les 5 premières années d’activité, seuls 15% des créations d’entreprises se terminent réellement sur une faillite. Sur ces 15% d’échecs, les créateurs contractent une dette moyenne de 10 000€ euros. En comparaison du coût d’un MBA ou d’une formation bac+5, ce montant reste dérisoire.
La création d’entreprises est une expérience extrêmement bénéfique
L’entrepreneuriat apporte de nombreux avantages par rapport au salariat. Par exemple :
L’entrepreneur construit quelque chose qui lui appartient
L’entrepreneur travaille pour ses propres projets plutôt que sur les projets d’un autre
L’entrepreneur a la possibilité de dissocier son temps de travail de ses revenus)
À ce propos, l’auteur est un fervent défenseur du fait que l’argent est uniquement outil et non un but. Il conseille de ne pas échanger son temps contre de l’argent. Au contraire, il recommande d’utiliser son argent pour se libérer du temps et s’offrir des expériences.
Réfléchir à l’objectif que l’on veut poursuivre à travers son entreprise
Olivier Roland défend la philosophie que tout créateur devrait envisager de créer une entreprise « qualité de vie », autrement dit une entreprise au service de sa vie.
Dans son livre, il propose une analyse de plusieurs créations d’entreprises à succès tels que McDonald, Amazon, YouTube… ainsi que des retours d’expérience d’entrepreneur qui ont réussi à bâtir une entreprise « qualité de vie ». Honnêtement, j’ai trouvé ces exemples pertinents et très enrichissants. On peut d’ailleurs s’en inspirer pour en tirer de multiples enseignements.
S’inspirer des success-stories
Voici un condensé des principes sur lesquels s’appuient les entrepreneurs à succès :
Utiliser des méthodes à l’efficacité prouvée
Automatiser efficacement leurs business en documentant et en mettant en place des procédures
Fonctionner en mode startup
Avoir une grande vision
Être rationnel (s’appuyer sur la science, les études de marché…)
Être créatif
Porter une grande attention à la qualité,
persévérer, faire preuve de volonté et rester motivé
Olivier Roland insiste aussi sur une chose évidente, mais capitale : pour réussir dans la création de son business : il faut se lancer !
Démarrer en étant imparfait
Les principes à avoir en tête pour démarrer intelligemment sont :
Se concentrer sur son cercle d’influence, c’est-à-dire d’agir uniquement si l’on a un impact
Prendre des risques mesurés, c’est ce que permet la méthode du lean startup
Faire preuve d’introspection et de chercher à s’améliorer continuellement en se posant des questions comme : pourquoi fais-je cela ? Est-ce vraiment nécessaire ? Est-ce que mon projet est en corrélation avec mes objectifs ? Est-ce que cela fait partie des 20 % d’actions qui amènent 80 % de résultats ? …
En cas de difficulté, persévérer en gardant le même objectif, mais en changeant la méthode.
Trouver l’idée de son entreprise
L’idéal est de créer un business
Qui nous passionne (Passion)
Pour lequel on a des compétences (Expertise)
Et pour lequel il y a un marché et donc des clients (marché)
Pour trouver l’idée de son business, l’auteur propose d’explorer plusieurs pistes :
Exploiter des idées qui existent déjà avec les franchises
Adapter un business local au niveau national
Voyager dans le temps : l’auteur entend par là qu’il faut :
Aller aux USA pour avoir un aperçu du futur et implanter dans son pays ce qui n’existe pas encore
Aller dans les pays sous-développés ou en voie de développement pour implanter chez eux ce qui fonctionne déjà dans son propre pays.
Être à l’écoute des gens pour identifier leurs problèmes et proposer un produit qui les résout.
Se baser sur une approche ‘leanstartup’
La méthode lean startup consiste à prouver la viabilité du business en confrontant, le plus rapidement possible, le produit à la réalité du terrain.
L’approche du Lean Startup peut se découper en 4 étapes
Définir l’hypothèse et l’offre (identifier un besoin et l’idée du produit qui y répond)
Faire une enquête sur le terrain (pour vérifier s’il y a un marché)
Créer le produit avec les principales fonctionnalités
Faire tester le produit, et l’améliorer par itération grâce au retour des premiers clients. L’objectif est d’aboutir à un résultat final qui tient compte de la réalité du terrain
Olivier Roland partage différents outils 20/80 pour aider le créateur dans cette voie. Petite précision, étant un web-entrepreneur, ses conseils s’orientent naturellement vers la création de business en ligne.
L’auteur recommande :
Utiliser Amazon et Google pour se faire une première idée de la réalité du marché
Regarder les produits concurrents et leurs avis sur Amazon ou avec les comparateurs de prix
Utiliser le générateur de mots-clés de Google pour cibler les éléments les plus recherchés par les internautes
Parcourir les forums de discussions pour identifier les besoins…
Réaliser un sondage afin d’identifier le profil type ou de recueillir les premiers avis des clients
Effectuer des tests A/B ou « split test » pour identifier ce qui marche le mieux
Mettre en place un système de précommande ou utiliser le crowfunding pour financer son projet
Utiliser des webinaires (conférences en ligne) pour promouvoir son produit
Vendre efficacement avec le marketing
L’auteur présente d’abord les mécanismes universels de l’influence. Pour plus d’information sur le sujet je vous recommande la lecture du livre Influence et Manipulation de Robert Cialdini.
Olivier Roland partage ensuite des astuces marketing qui s’appuient sur ces mécanismes universels de l’influence.
Selon lui, il y a 3 piliers pour vendre sur le Web :
Le trafic
L’autorité
La relation de confiance
Astuces pour le pilier « Trafic »
Créer le meilleur contenu possible et le promouvoir
Ne pas rester dans son coin et essayer de se faire connaitre (grâce au bouche-à-oreille, la publicité, discussion sur les forums …)
Travailler sur le référencement web (SEO)
Astuces pour le pilier « Autorité »
Créer du contenu de qualité
Montrer ses résultats
Utiliser la preuve sociale
S’entourer des experts ou des stars de son marché
Astuces pour le pilier « Relation de Confiance »
Raconter qui il est
Utiliser un ton personnel
Interagir avec son audience et apprendre à les connaître
Privilégier le format vidéo
Il faut chercher à créer un maximum de proximité avec son audience et ses clients.
Pour finir sur l’aspect marketing, l’auteur rappelle qu’il n’y a que 3 manières concrètes de développer ses ventes :
Augmenter le nombre de clients.
Augmenter le panier d’achats moyen des clients.
Augmenter le nombre de fois où les clients reviennent et achètent à nouveau.
Démultiplier son efficacité
Démultiplier l’efficacité de son entreprise consiste à améliorer les systèmes qui la composent. Pour ce faire, il y a 2 grands moyens :
Standardiser
Déléguer/externaliser
Standardiser
Standardiser consiste à définir les procédures et documenter les process. Standardiser permet, entre autres :
Établir une base pour la communication et le travail collaboratif.
Compenser le manque de mémoire.
Gagner un temps lors de la formation de nouveaux collaborateurs.
Définir précisément les tâches
Pour réaliser des procédures efficacement, Olivier Roland recommande de les faire en vidéo ou de les faire faire par ses prestataires et employés.
Externaliser
Pour externaliser simplement et à bas coût, l’auteur recommande d’utiliser les sites d’outsourcing (sites de prestation) comme par exemple Fiverr.
Les domaines qui peuvent être externalisés facilement sont :
La comptabilité
Le design de l’entreprise
Diverses tâches telles que
Gestion des commentaires client
Gestion des fichiers et archives
Gestion des e-mails
Gestion des appels téléphoniques
Gestion partielle ou totale du SAV
L’objectif est d’automatiser les tâches que l’on ne souhaite pas accomplir et de se concentrer sur celles qui nous passionnent et pour lesquelles on a une réelle valeur ajoutée.
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La philosophie d’un rebelle intelligent est de construire une entreprise au service de sa vie.
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Lien affilié Amazon : Tout le monde mérite d’être riche – Olivier Roland
Dans son livre Épargnant 3.0, Édouard Petit expose une méthode d’investissement boursière passive qui consiste à investir en grande partie avec des ETF. Son objectif est de suivre la performance du marché boursier en limitant le risque et en n’y consacrant qu’une minute par mois.
L’auteur aborde, entre autres
Les erreurs courantes chez les investisseurs
Les principaux supports d’investissement
Son plan d’action pour investir
Pour ce résumé, j’aborderais d’abord les hypothèses sur lesquelles s’appuie l’auteur. Ensuite je présenterai certaines erreurs commises par les investisseurs. Puis enchaînerai sur la méthode d’investissement d’Édouard Petit et je terminerai par son plan d’action et ses 10 commandements.
Pour comprendre l’approche de l’auteur, il convient d’insister sur ses postulats de départ. Ses hypothèses sont :
Le marché boursier croit sur le long terme
Investir dans la durée permet de limiter les risques et de profiter plus sereinement de la performance de l’ensemble des actifs, en particulier des actions.
Le marché est très efficient. C’est-à-dire que le prix des titres financiers reflète à tout moment toute l’information pertinente disponible.
La performance moyenne des fonds est égale à la performance du marché à laquelle il faut soustraire leurs frais (soit environ 2% par an).
Il est impossible de prévoir quel gestionnaire de fonds pourrait le mieux performer à l’avenir (et donc faire mieux que le marché).
Il est possible d’investir pratiquement gratuitement en bourse grâce aux ETF (Exchange-Traded Funds).
La diversification permet de réduire très significativement le risque.
Les intérêts composés permettent de s’enrichir sur le long terme.
Les erreurs courantes des investisseurs
faire insuffisamment attention aux frais. En effet, les frais réduisent la performance globale.
ne pas diversifier ses investissements. Selon un vieil adage boursier : il ne faut pas mettre tous ses œufs dans le même panier.
Rentrer et sortir du marché, car chaque opération engendre des frais. De plus, l’investisseur prend le risque d’agir au mauvais moment
mal gérer sa fiscalité
investir dans l’exotisme ou le compliqué
être insuffisamment informé et investir sans comprendre
Afin d’éviter de commettre ces erreurs tout en tenant compte des lois qui semblent gouverner le monde boursier, l’auteur propose cette méthode d’investissement.
La méthode d’investissement
La méthode d’investissement s’articule en 4 points :
Investir dans des ETF sur un PEA ou une assurance vie
Investir dans un bon fonds euro sur une assurance vie
Investir automatiquement et régulièrement
Investir le plus tôt possible pour profiter des intérêts composés
Pourquoi cette méthode ? Commençons par comprendre ce qu’est un ETF
Un ETF (Exchange Traded Fund , autrement appelé tracker) est un instrument financier qui réplique la performance d’un indice boursier, Par exemples, certains ETF réplique le CAC40, d’autres suive de l’indice d’un pays ou d’un secteur en particulier. Certains ETF autrement suivent même la performance de tout le marché mondial.
Investir dans des ETF sur un PEA ou une assurance vie
Les avantages :
Les ETF ont une performance élevée qui est équivalente à celle des actions. Pour rappel, les actions ont une performance historique moyenne de plus de 8% par an.
Les ETF ont des frais très faibles. À titre indicatif, les frais des fonds classiques sont de l’ordre de 2% alors que ceux des trackers sont de l’ordre de 0.4%.
Les ETF permettent de diversifier géographiquement et à faible coût. Par exemple, les ETF monde représente généralement plus de 70% de la capitalisation mondiale. Acheter un ETF monde correspond à posséder une fraction de plusieurs centaines d’entreprises qui couvre les 2/3 du marché mondial des actions.
Les ETF permettent de profiter des dividendes. Les entreprises rémunèrent leurs actionnaires via les dividendes or posséder un ETF c’est être indirectement actionnaire de toutes les entreprises qui composent l’indice répliqué par le tracker
Les ETF sont également des produits boursiers qui permettent de profiter d’avantage fiscaux. Les ETF peuvent être déposés sur un PEA (Plan d’épargne en action) ou une assurance vie qui permet au souscripteur de bénéficier d’une enveloppe fiscale attractive après un certain temps de détention.
Investir dans un bon fonds euro sur une assurance vie
Investir dans un fonds euro sur une assurance vie permet de diversifié ses placements sur un autre actif et donc de réduire l’exposition au marché des actions. Cela permet ainsi de limiter la perte de capital en cas de crise majeure . En fait, les fonds euros sont majoritairement constitués d’obligations qui sont une classe d’actifs décolérée des actions. C’est-à-dire que si le marché des actions s’effondre, ce ne sera pas le cas du marché des obligations.
Un autre avantage est que le capital détenu dans une assurance vie composé uniquement de fond euros est souvent garanti contre la baisse. De plus, son rendement est généralement plus élevé que celui du livret A.
Investir automatiquement et régulièrement
L’auteur préconise d’investir automatiquement et régulièrement sur ces 2 classes d’actifs afin de :
Simplifier la gestion.
Atténuer la volatilité des prix, car acheter à différents moments permet de moyenner le prix d’achat sur la période d’investissement
Gagner du temps, car l’investisseur n’a plus besoin de suivre l’actualité financière.
Investir le plus tôt possible pour profiter des intérêts composés
Investir le plus tôt possible permet de profiter des intérêts composés au plus tôt. Une célèbre citation d’Einstein dit :
« Les intérêts composés sont la huitième merveille du monde. Celui qui les comprend les gagne… et celui qui ne les comprend pas les paie ».
(“Compound interest is the eighth wonder of the world. He who understands it, earns it … he who doesn’t … pays it.”).
Le plan d’action
Pour mettre en place cette méthode, l’auteur propose ce plan d’action:
Faire un bilan de l’état de ses finances. Déterminer son patrimoine, ses revenus et ses capacités d’investissement
Ouvrir un PEA et une assurance vie en ligne pour prendre date et commencer à faire courir les délais afin de bénéficier des avantages fiscaux
Définir son plan d’investissement : Déterminer son portefeuille cible (définir ses objectifs, son profil de risque…) et définir le montant de ses apports et de ses dépôts
Acheter les actifs (un ETF monde et un fond euros)
Maintenir ou adapter l’allocation cible afin de garder le même profil de risque ou pour adapter la répartition du portefeuille en fonction de ses objectifs.
Les 10 commandements de l’auteur
En ligne tu iras
Des trackers tu prendras
Diversifié tu seras
Le PEA tu privilégieras
Ton risque tu définiras
Des apports réguliers tu feras
Quand la bourse baissera, tu ne paniqueras
Quand la bourse montera, tu ne t’emballeras
Ton portefeuille tu rééquilibreras
De la vie tu profiteras
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Pour synthétiser en 1 phrase, si vous souhaitez investir en visant la performance du marché, en limitant le risque et en n’y consacrant qu’une minute par mois :
Investissez dans un ETF monde et dans un bon fond euro, régulièrement et sur le long terme.
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Pour aller plus loin
L’auteur a écrit un deuxième livre « Créer et piloter un portefeuille d’ETF”. Son second ouvrage détaille plus en détail les principes de l’investissement passif. Il répond notamment aux questions :
Pourquoi les ETF sont des excellents véhicules d’investissement ?
Comment choisir ses ETF ?
Comment définir son allocation d’actif et son portefeuille type ? et comment les faire évoluer tout au long de la vie ?
Le quadrant du cashflow correspond aux 4 grandes manières de générer des revenus.
Les Employés (E)
Les revenus qu’ils génèrent proviennent d’un système qui ne leur appartient pas et pour lequel ils travaillent.
Les Self-employé = les entrepreneurs, les professions libérales (S)
Leurs revenus proviennent d’un business qu’ils possèdent et pour lequel ils travaillent.
Les Businessmen (B)
Ces derniers possèdent un système qui les rémunère. Mais contrairement aux professions libérales ou aux salariés, ils n’ont pas besoin de travailler au sein de leur business, car d’autres personnes le font à leur place.
Les Investisseurs (I)
Ils sont rémunérés en investissant dans les business d’autres personnes.
Pour Robert Kiyosaky seul le côté droit du quadrant permettrait d’accéder à la liberté financière. Les 2 côtés ont des approches bien différentes.
Les caractéristiques qui différencient le côté gauche du côté droit.
La philosophie du travail et de l’argent
Les salariés et les professions libérales échangent leurs compétences et leur temps contre une rémunération. Ils travaillent pour l’argent.
À l’inverse, les businessmen et les investisseurs font travailler l’argent pour eux. Ils génèrent des revenus sans qu’ils aient besoin d’être impliqués à plein temps sur l’activité qu’ils possèdent.
Sécurité vs liberté
Le côté gauche est généralement associé à la sécurité. Le salariat, par exemple, assure un revenu régulier tous les mois.
À l’opposé, le choix d’investir ou de créer un business est plus risqué, car ils ne garantissent pas des revenus immédiats.
L’appréhension du risque
La peur de perdre de l’argent est la principale cause pour laquelle tant de personnes hésitent à prendre le chemin de la liberté financière.
Le niveau d’éducation financière
Les investisseurs et les businessmen possèdent généralement de meilleures connaissances financières que les employés ou les libéraux.
L’état d’esprit pour s’enrichir
Être -> Faire-> Avoir
Il s’agit du processus mental qui caractérise l’état d’esprit des riches. L’idée, dernière ces 3 mots, est qu’il faut d’abord améliorer ses pensées (être) pour pouvoir prendre des actions (faire) de façon à atteindre ses buts (avoir).
Penser hors du système
Si l’on fait ce que tout le monde fait, on aura ce que tout le monde a. Pour s’enrichir, il est donc primordial de sortir des sentiers battus et de faire ce que les gens ne font généralement pas.
Gérer ses émotions face aux gains et pertes
Pour l’auteur, il est important d’être neutre émotionnellement en ce qui concerne les gains ou les pertes.
Apprendre de l’échec
Apprendre à s’enrichir, c’est comme apprendre à faire du vélo. Au début on tombe, beaucoup. C’est frustrant et embarrassant. Mais après un certain temps, les chutes s’estompent et on commence à rouler automatiquement. Si l’on chute encore ce n’est plus aussi dur qu’au début, puisqu’on sait désormais comment se relever et repartir.
Le processus pour acquérir un état d’esprit passer guidé par la liberté financière est similaire. Il faut expérimenter, apprendre de ses erreurs et rebondir.
Agir sur son Cercle d’influence
Il est inutile de perdre son énergie à essayer de changer les choses qui sont hors de portée. C’est plus facile de se changer soi-même plutôt que de changer tout le système.
Par exemple, il vaut mieux lire sur bouquin sur l’optimisation fiscale que d’aller manifester contre l’augmentation des impôts.
Commencer petit
L’auteur recommande de commencer progressivement en investissant ou créant son propre business en parallèle de son travail afin de pour limiter les risques financiers.
Adopter une vision long terme
Il ne faut pas hésiter à faire des sacrifices sur le court terme pour obtenir des gains sur le long terme. Par exemple, si on a l’objectif de s’enrichir, il vaut mieux économiser 100€ par mois pour investir plutôt que de les dépenser lors d’une soirée en boite.
Privilégier l’expérience
L’expérience sera toujours plus importante que l’argent.
7 étapes pour réussir du côté B et I du quadrant
1ère étape : Commencer à s’occuper de son propre business
En fait, nous sommes programmés pour surveiller les business des autres et ignorer les nôtres. Les employés enrichissent leurs boss. Les débiteurs enrichissement les banques et les prêteurs. Les citoyens enrichissent le gouvernement…
L’important est de commencer à travailler sur son propre système. Pour cela, il convient de faire un bilan de sa situation et de ses envies puis de définir ces propres objectifs.
2ème étape : prendre le contrôle de sa trésorerie
Faire plus d’argent ne sera jamais la solution si la gestion du cashflow est le problème.
Pour prendre le contrôle de sa trésorerie, il faut, entre autres:
Maitriser ses rentrées et ses sorties d’argent
Acquérir des actifs pour financer ses passifs
Se payer en premier
Réduire ses dettes
Comprendre la différence entre les bons et les mauvais crédits
3ème étape : s’éduquer financièrement
L’éducation donne du sens à l’information et l’information permet de profiter des opportunités et de limiter le risque.
4ème étape : acquérir l’état d’esprit
Pour cela, je vous renvoie à la seconde partie du livre.
5ème étape : Trouver des mentors
L’auteur recommande de s’entourer de personnes qui ont déjà accompli ce que l’on chercher, soi-même à accomplir.
6ème étape : Faire de ses déceptions une force
Pour commencer à investir, il faut être prêt à être déçu.
Pour reprendre les propos de l’auteur : l’ampleur de votre succès se mesure par la force de vos désirs, la taille de vos rêves et la manière dont vous gérez la déception tout au long du chemin.
“The size of your success is measured by the strength of your desire, the size of your dream, and how you handle disappointment along the way.”
7ème étape : Croire en soi
Pour illustrer cette dernière étape et conclure, je citerai une nouvelle fois l’auteur :
Même si vous ne serez jamais assez bon partout, prenez le temps d’apprendre ce dont vous avez besoin et votre monde changera rapidement. Ne fuyez jamais ce que vous avez besoin d’apprendre. Faites face à vos peurs et vos doutes, et de nouveaux mondes s’ouvriront à vous. Agissez, croyez en vous et commencez aujourd’hui.
Even though you may not be good at everything, take time developing what you need to learn and your world will change rapidly. Never run from what you know you need to learn. Face your fears and doubts, and new worlds will open to you. Take Action Believe in yourself, and start today!
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Lien affilié Amazon : Père riche Père pauvre – Robert Kiyosaki
Robert Kiyosaki est un entrepreneur américain spécialisé dans le développement personnel. Le livre Père riche Père pauvre est une mine d’or pour ceux qui aimeraient s’éduquer financièrement. En comparant les points de vue d’un père riche et d’un père pauvre, l’auteur expose de nombreux principes sur l’argent et la richesse.
Robert Kiyosak partage entre autres :
Des principes de culture financière
Les différents obstacles à l’enrichissement
Des conseils pour commencer à s’enrichir
Pour ce résumé, je partage 4 enseignements que j’ai tirés du livre. Puis, je présente 6 conseils de l’auteur.
Pour s’enrichir… il ne faut pas travailler pour l’argent
Robert Kyosoki constate que les riches et les pauvres ont des philosophies bien différentes. Les pauvres travaillent pour l’argent alors que les riches font travailler l’argent pour eux.
La différence est assez subtile. Pour développer un peu plus, je vais reprendre une métaphore de l’auteur. Dans un des exemples du livre, il assimile l’argent à l’eau. Pauvres comme riches, nous cherchons constamment à récupérer de l’eau. Certains vont inlassablement à la source pour la puiser . Ils travaillent dur pour la récupérer et la transporter. En revanche, d’autres personnes cherchent d’abord à construire un système qui, une fois en place, récupèrera et transportera automatiquement l’eau à leur place.
Certains travaillent pour l’argent alors que d’autres investissent pour générer de l’argent.
Pour s’enrichir … il faut Agir
L’auteur constate que, généralement, nous préférons la sécurité financière au risque. Le salariat est un bon exemple. Nous préférons exercer une activité professionnelle pour toucher un salaire régulier plutôt que de prendre le risque de créer son propre business. En fait, la peur de manquer d’argent sur le court terme domine l’envie de créer un système qui pourrait rapporter de l’argent automatiquement sur le long terme.
Chez les riches et futurs riches, la volonté de s’enrichir est souvent plus forte que la peur de perdre de l’argent. Ainsi, les riches sont plus enclins à changer leur propre point de vue et agir pour faire évoluer leur situation financière. L’échec les propulse alors que la peur de manquer d’argent rend les pauvres inactifs.
D’après l’auteur, les principaux freins à l’enrichissement sont :
Le Cynisme (mépris de l’opinion)
La fainéantise
Les mauvaises habitudes
L’arrogance
L’ignorance
Pour s’enrichir … il faut s’éduquer financièrement
Combien de grandes fortunes se sont dilapidées à cause d’erreurs de gestion financière. Sans connaissance financière, l’argent s’évapore. Pour s’enrichir, il est donc indispensable de comprendre les règles, les principes et les bonnes pratiques qui régissent le monde de l’argent.
Pour Robert Kiyosaki, il faut s’éduquer sur :
la fiscalité
les lois
les marchés,
la gestion des finances personnelles
la création de business
l’investissement
Pour s’enrichir …. Il faut acquérir des actifs et limiter ses passifs
Comprendre la différence entre les actifs et les passifs est primordial si l’on souhaite s’enrichir. Les actifs représentent ce qui met de l’argent dans notre proche et crée de la richesse (par exemple : un bien immobilier mit en location, une voiture de collection, un CDI…). À l’opposé, les passifs représentent tout ce qui fait perdre de l’argent (un crédit, une voiture, un abonnement…).
Les riches achètent des actifs qui les enrichissent. Les pauvres et la classe moyenne achètent des passifs qui les appauvrissent. Pour faire le rapprochement avec la première leçon : pour s’enrichir, il faut travailler pour acquérir des actifs qui généreront de la richesse.
6 conseils pour se lancer
Investir dans son éducation financière avant d’investir dans des actifs.
On devient ce que l’on étudie ». Il existe des multitudes d’options pour se former :
Lire (livre, magazine spécialisé)
Regarder des vidéos
Assister à des séminaires
Passer du temps avec les personnes qui ont les mêmes objectifs
Trouver un mentor
Expérimenter
Se payer en premier.
C’est-à-dire d’allouer une partie de ses rentrées d’argent à la création de richesse avant même de le dépenser
Investir petit à petit dans des actifs.
Il vaut mieux commencer par planter plusieurs petites graines dans la colonne des actifs plutôt qu’un seul et unique arbre. En effet, mieux vaut perdre quelques graines que le seul élément dans lequel on aura mis tous ces efforts. Dans tous les cas, l’échec risque de faire partie du chemin vers le succès. Ainsi, il vaut mieux commencer petit, expérimenter progressivement pour ne pas prendre de gros risque et tout perdre dès le début.
Commencer à créer son propre business, en parallèle de son travail.
Cela limite la peur de manquer d’argent
Financer ses passifs avec des actifs.
Par exemple avant d’acheter une voiture, il faut d’abord investir dans des actifs qui gêneront le capital ou les revenus pour financer l’achat du bien.
Identifier les raisons qui nous poussent à nous enrichir.
Ces raisons sont une combinaison de « je veux » et « je ne veux pas». Pour donner un exemple, voici les raisons qui ont poussé l’auteur à s’enrichir.
« Je ne veux pas être un employé […] Je ne veux pas rater des évènements importants à cause de mon travail […] Je ne veux pas que le gouvernement me prenne la moitié de ce que je gagne […] Je veux être libre de voyager dans le monde et vivre le style de vie que j’entends […] Je veux contrôler mon temps et ma vie »
Pour conclure :
Le secret de la liberté financière et de la richesse est la capacité à convertir l’argent en actifs et en revenus passifs.