L’antiguide de la manipulation – Fabien Olicard (Résumé)

Couverture - L'antiguide de la manipulation - Fabien OlicardFabien Olicard est un mentaliste, vidéaste et auteur. Dans son livre, L’antiguide de la manipulation, il partage des clés pour devenir un manipulateur bienveillant et déjouer les manipulations toxiques. 

Les concepts, méthodes et exemples qu’il aborde ont pour but de nous aider à mieux comprendre nos mécanismes inconscients,  à renforcer nos aptitudes à convaincre et optimiser notre manière de communiquer en évitant de jouer avec les émotions des autres.

L’ouvrage s’articule en 4 parties :

  • Quelques bases sur la manipulation
  • les mécanismes de la manipulation
  • La manipulation positive
  • La manipulation négative

Pour ce résumé, je vais essayer de synthétiser les grands conseils que l’auteur présente dans les différents chapitres. C’est parti !

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Fiche de lecture

Fiche de lecture - L'antiguide de la manipulation - Fabien Olicard

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Résumé

Les bases de la manipulation

Dans un premier temps, Fabien Olicard propose des petits jeux qui exploitent nos failles cérébrales. Il démontre ainsi que notre cerveau est facile à orienter et manipuler.

Communiquer, c’est manipuler

Il explique aussi qu’il nous est impossible de communiquer sans manipuler. Notre communication passe par le contenu de l’information, mais aussi tous les éléments qui l’entourent. Par exemple, saluer quelqu’un en lui serrant la main avec le sourire, ne va pas avoir le même effet qu’un simple “bonjour” en hochant la tête et en continuant son chemin. Le premier comportement invite à la discussion alors que le second envoie le message “je suis pressé”. Bref, la relation qui enrobe une information représente un levier de manipulation. 

Manipuler n’est pas forcément une manœuvre malhonnête

L’auteur développe ensuite les notions de manipulation et d’influence. Il apparaît que ces deux mots ne sont pas synonymes. L’influence a une connotation positive, car le terme est associée à une notion d’orientation et de direction. A l’inverse, la manipulation possède un sens plutôt négatif car le mot est associé à une manœuvre malhonnête. Cependant, pour Fabien Olicard, une manipulation peut être honnête et bienveillante du moment qu’elle préserve le libre arbitre (la possibilité de dire non).

Le conditionnement et la soumission à l’autorité

L’auteur présente également deux célèbres expériences psychologiques :

Exemples de manipulations au quotidien

A la fin de la première partie, Fabien Olicard présente des exemples classiques de manipulations quotidiennes et des astuces pour les déjouer.

Le premier cas correspond à une sollicitation d’un ami qui nous demande un simple service mais qui se transforme finalement en journée complète à l’aider. Le deuxième exemple illustre les techniques de manipulation employées en marketing, notamment par les vendeurs de télévisions.

 

Les mécanismes de la manipulation

Savoir et pouvoir : Être honnête sur l’état de nos connaissances

Fabien Olicard explique d’abord que le savoir est le pouvoir. La connaissance entraîne la confiance et la compétence. Au contraire, le manque de connaissance engendre un sentiment d’infériorité. Lorsqu’on ne sait pas, on a tendance à ne pas vouloir le montrer pour masquer notre vulnérabilité. En parallèle, on peut constater que plus nous sommes incompétents sur un sujet et plus nous avons tendance à en parler avec assurance et avec un avis tranché.

Dans tous les cas, il vaut mieux oser être honnête sur l’état de nos connaissances pour être moins manipulable.

Le triangle de Karpman

L’auteur présente le triangle dramatique de Karpman. Il s’agit d’une modélisation qui représente les « jeux psychologiques » de manipulation de la communication. La schématisation fait intervenir 3 rôles :

  • La victime qui se plaint et subit quelque chose
  • Le persécuteur qui est à l’origine du mal être de la victime
  • Le sauveur qui ne peut s’empêcher de vouloir aider.

Ces rôles sont des étiquettes indicatives qui peuvent être jouées par une même personne ou un groupe de personnes durant une conversation. On parle de triangle “dramatique” car les rôles sont fatigants, épuisants psychologiquement et font souffrir ceux qui les incarnent. 

A l’opposé, il existe le triangle vertueux qui fait intervenir trois autres rôles : le créateur, le coach et le challenger. Il s’agit des comportements opposés qui peuvent être adoptés pour ne plus jouer les rôles du triangle dramatique.

Les biais cognitifs

L’auteur s’intéresse ensuite aux biais cognitifs. Un biais cognitif est une déformation du raisonnement, transformant l’information de base. On en distingue deux grands types :

  • les biais issus d’un manque de ressources cognitives. Il s’agit des manques qui nous empêchent d’avoir un véritable raisonnement analytique  (manque d’information, manque de concentration, manque de temps…).
  • les biais émotionnels, de motivations ou moraux qui s’appuient sur nos croyances, nos désirs … en jouant sur nos émotions

Fabien Olicard présente 10 biais cognitifs représentatifs dont chacun devrait se méfier :

  1. L’erreur fondamentale d’attribution : Il s’agit de notre tendance naturelle à sous-estimer les causes extérieures au profit des causes personnelles. (ex : dire qu’une personne au chômage depuis 2 ans ne fait pas assez d’effort pour trouver un emploi) 
  2. Le biais d’auto-complaisance : notre capacité à nous attribuer le mérite de nos réussites et attribuer nos échecs à des facteurs extérieurs (ex : si je n’ai pas beaucoup d’abonnés c’est parce que l’algorithme ne met pas en avant mes vidéos)
  3. L’illusion de contrôle : une erreur de jugement qui nous donne l’impression de pouvoir contrôler notre environnement (ex : penser avoir besoin de son stylo porte bonheur pour réussir un examen)
  4. La maximisation du négatif : C’est la propension du cerveau à se souvenir davantage des éléments négatifs plutôt que des éléments positifs.
  5. L’effet de cadrage. Présenter une information (non trafiquée) en choisissant un cadre favorable à ce que l’on veut faire penser à l’autre. (ex : dire “32% des gens approuve la réforme” alors que 68% sont contre)
  6. La corrélation illusoire, trouver du sens entre deux données alors qu’elles n’ont aucun lien (ex : penser que les feux de circulation sont toujours rouge quand on est en retard)
  7. L’effet barnum : accepter une vague description de sa personnalité comme s’appliquant exclusivement à soi.
  8. Le biais de conformisme : le fait d’abandonner nos convictions personnelles pour celles qui sont majoritairement adoptées par le groupe
  9. Le biais de confirmation : privilégier les informations confirmant nos idées et/ou accorder moins de poids aux hypothèses et informations jouant en défaveur de nos conceptions
  10. Le biais du survivant : surévaluer les chances de succès d’une initiative en concentrant l’attention sur les sujets ayant réussi mais qui sont des exceptions statistiques (des « survivants ») plutôt que des cas représentatifs. 

Fabien Olicard termine la seconde partie en développant une réflexion pour définir si la vente est une manipulation. Pour lui, la vente est simplement un but. Seules les intentions du vendeur peuvent être étiquetées comme positives ou négatives.

A ce sujet, il partage les trois techniques les plus utilisées dans la vente.

  • le storytelling : Raconter une histoire pour générer une empathie chez la personne qui écoute
  • le cassage de prix : Manipuler les prix pour donner le sentiment que l’on va réaliser une bonne affaire.
  • Ego et envie : Stimuler l’égo ou stimuler l’envie que l’on va générer chez les autres

 

La manipulation positive

Manipuler avec bienveillante 

Par “manipulation bienveillante”, l’auteur entend que la finalité est positive et semble légitime (être au service de l’autre). Il donne plusieurs recommandations pour manipuler avec une certaine éthique:

  • être extérieur à la situation, afin d’avoir une analyse plus objective
  • Déclarer ses intentions et objectifs
  • Orienter la personne plutôt que la mettre directement sur le chemin que l’on veut pour elle
  • connaître les techniques de manipulation, les considérer comme neutres et les utiliser avec des raisons légitimes
  • Chercher à conserver la liberté de choisir de la personne ciblée

Fabien Olicard donne également des clés pour désamorcer les situations où l’on se sent manipulé et on ne sait pas comment résister à la tentation d’accepter la demande (ex : un supérieur hiérarchique insiste pour qu’on fasse telle tâche)

  • Se laisser le temps de réfléchir et ne pas donner de réponse dans l’instant
  • Avouer que l’on ne se sent pas libre de choisir
  • Présenter des solutions alternatives
  • Oser dire “non” 

Manipuler honnêtement

L’auteur entend par “manipulation honnête”, les techniques qui ne flirtent pas avec le mensonge et qui servent nos intérêts.

Il dispense plusieurs clés à ce sujet :

  • Justifier en donnant des raisons
  • Ne pas être agressif ou menaçant, quitte à arrêter la conversation si elle n’est plus cordiale
  • Ne pas mentir sur les données
  • Instaurer un état émotionnel positif 
    • Offrir un cadeau
  • exprimer un compliment
  • Etre à l’écoute puis poser des questions ouvertes pour laisser à son interlocuteur son libre arbitre 

Fabien Olicard complète ce chapitre par une technique pour mettre fin à des préjugés. Elle se découpe en trois phases :

  • Demander à la personne d’expliquer son préjugé
  • Transférer la confiance en démontrant que des personnes admirées/détestées ont un avis contraire
  • Trouver des points communs entre ce qui est l’objet du préjugé et la personne admirée.

Conserver le libre-arbitre 

Fabien Olicard s’appuie sur un superbe exemple de mentalisme durant lequel il manipule nos choix. Il explique que pour éviter de se faire manipuler, il est primordial de surveiller notre liberté. La question à se poser constamment est : “Ai-je toujours mon libre-arbitre ? ».  

Tirer profit du pouvoir de l’influence naturelle

Dans le dernier chapitre, l’auteur insiste sur l’importance de développer ses compétences pour acquérir de l’influence naturelle. Il fait plusieurs recommandations à ce sujet :

  • Développer sa force de sympathie en affichant un sourire et des points communs
  • Respecter ses engagements. Le but est de ne jamais parler à la légère et d’être toujours fiable
  • Donner en retour. L’idée est de rendre l’émotion positive que l’on nous avait donnée
  • S’appuyer sur le mimétisme en s’adaptant au monde qui nous entoure
  • Etre cohérent dans ses paroles et ses actes dans un maximum de circonstance 

 

La manipulation négative

Les 6 manipulations les plus courantes et leurs boucliers

Pour se protéger efficacement d’une attaque manipulatrice, Fabien Olicard conseille d’apprendre à reconnaître les six techniques de manipulation les plus répandues :

  • Utiliser l’argument du nombre. Exemple : On vous incite à signer un contrat qui ne vous convient pas. Devant votre réticence, on vous rétorque que toutes les autres parties prenantes ont accepté de signer. Pour déjouer cette manipulation, il faut oser répondre que l’avis d’une majorité n’implique pas que chaque individu doit être d’accord avec l’opinion du plus grand nombre.
  • Utiliser de fausses données. Sortir un chiffre, une statistique complètement arbitraire sans aucun fondement et sans aucune donnée de référence. La clé est de demander la source des données
  • Imposer un choix. Par exemple, “je te laisse le choix du film. Tu préfères regarder Titanic ou Gladiador ?”. Le manipulateur limite le choix à deux options alors qu’il y en a plein d’autres. 
  • Proposer un choix impossible. Exemple : Tu as le choix entre accepter de travailler sur ce projet ou laisser l’équipe dans la panade. Le bouclier est de ne pas donner une réponse rapide quitte à revenir avec d’autres propositions.
  • Refuser une proposition car elle n’est pas parfaite. La solution est d’expliquer que toutes les options ont des failles et qu’il convient de faire un arbitrage entre les propositions plutôt que de toutes les refuser. Dans un deuxième temps, il peut être judicieux de demander à son interlocuteur la meilleure option qu’il peut proposer.
  • Valider un argument sans l’argumenter. “Si c’est vrai alors, c’est vrai”. Exemple : “tout le monde sait que cette réforme est positive pour l’emploi, donc il faut l’adopter.” Le bouclier pour faire face à cette manipulation est d’émettre un doute franc et d’obliger la manipulateur à prouver ce qu’il vient de dire.

Astuce pour déjouer une technique de manipulation

En prenant l’exemple d’une manipulation qu’il a fait subir à un de ses collègues, l’auteur présente une stratégie pour déjouer des tentatives de manipulation. La défense s’organise en deux étapes :

  • Répéter en reformulant les propos du manipulateur sous forme de question afin qu’il voit l’incohérence de son propos.
  • Demander comment faire. Autrement dit, amener son interlocuteur à trouver une solution à sa place 

Déjouer les manipulations collectives 

Les manipulations collectives sont plus difficiles à percevoir car elles ne s’adressent pas directement à nous et s’appuient sur le temps. L’auteur liste plusieurs technique de manipulations collectives afin que le lecteur puisse de les reconnaître, les appréhender et s’en protéger intellectuellement :

  • Promettre un futur meilleur sans réel fondement. Exemple : Votez pour moi car je relancerai l’économie et j’enraierai le chômage.
  • Détourner l’attention. Exemple : Occuper l’espace médiatique avec un débat sans importance, alors que des sujets de fond sont étudiés et votés en parallèle.
  • Ramener à l’enfance et manipuler par l’infantilisation. Autrement dit, manipuler le groupe en lui rappelant qu’il n’est pas autonome.
  • Créer le problème dont la seule solution est ce que l’on veut au départ. Exemple, envisager des licenciements économiques pour justifier un gel des primes annuelles à la place.
  • Proposer des ajustements progressifs. L’idée est d’opérer d’infimes changements régulièrement pour modeler petit à petit une nouvelle normalité.
  • S’appuyer sur la culpabilité du groupe. Autrement dit, positionner un changement ou une décision comme étant une conséquence directe d’une “erreur” du groupe. 
  • Identifier un ennemi commun. Quelques exemples politiques : s’allier pour faire barrage aux extrêmes, lutter ensemble contre les grands ennemis que sont l’insécurité, le chômage…

Manipuler sans faire de requête

Il s’agit par exemple du cas où vous êtes confortablement installé dans le canapé et quelqu’un sonne à l’entrée. La personne à côté de vous s’exclame : “ on a sonné à la porte”. Il s’agit d’une manipulation via une requête indirecte. Le message sous-entendu est  “on a sonné à la porte, tu vas ouvrir stp”. 

Fabien Olicard conseille de refuser les requêtes implicites. Dans le cas précédent, il suggère de faire mine de ne pas avoir compris et surtout de ne pas aller ouvrir la porte.

En parallèle, il convient de ne pas tendre le même piège à son interlocuteur. Il faut toujours formuler des questions claires et accepter avec bienveillance n’importe quelle réponse de son interlocuteur vis-à-vis de cette sollicitation.

Dans le cas des techniques de manipulation s’appuyant sur les compliments et la flatterie pour obtenir une faveur, Fabien Olicard recommande de dissocier les compliments et la demande et de ne pas se laisser submerger par les émotions.

Arrêter les voleurs de sommeil

Dans le dernier chapitre l’auteur fait le lien entre le sommeil et la manipulation. Il conseille d’oser désamorcer une technique de manipulation immédiatement quitte à rentrer dans une conversation désagréable. La clé est de ne pas laisser une situation de manipulation perturber son activité cérébrale et ainsi pouvoir dormir sereinement.

Conclusion 

Fabien Olicard explique que l’origine du livre trouve sa source dans sa volonté d’écrire un guide d’anti-manipulation objectif et concret, basé sur son expérience de mentaliste et assortie d’études dont il se nourrit en permanence.

L’ouvrage est une aide précieuse pour nous permettre d’améliorer nos capacité de communication, apprendre à maîtriser nos émotions, nous protéger des manipulations extérieures et éviter d’utiliser des techniques pas toujours très éthiques.

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Fiche de lecture

Fiche de lecture - L'antiguide de la manipulation - Fabien Olicard

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La soupe aux cailloux

Voici une histoire inspirante intitulée la soupe aux cailloux. C’est parti !

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La soupe aux cailloux

 Lors d’une journée glaciale d’hiver, un homme s’aventura dans un village à la tombée de la nuit. Il vint frapper à la porte d’une modeste maison où les lumières brillaient à travers les fenêtres. Le battant s’ouvrit et un voix rauque s’exclama :

      Qui va là ?

      Bonsoir monsieur, je meurs de froid et de faim, je recherche un toit pour me réchauffer, répondit l’inconnu 

      Si vous n’avez rien à offrir, allez-vous en ! rétorqua l’habitant

      Je n’ai pas d’argent, mais je peux vous préparer la meilleure une soupe que vous mangerez de votre vie, dit l’homme frigorifié, C’est une soupe aux cailloux

Intrigué, le propriétaire invita finalement l’inconnu au sein de sa demeure.

 

Après que l’homme se soit réchauffé au coin du feu, l’habitant déclara : “j’ai hâte de déguster votre préparation !” L’inconnu sourit et sortit trois cailloux de sa poche et demanda une marmite avec le l’eau. Une fois que l’hôte les lui fournit, l’étranger mit l’objet en fonte et son contenant sur les braises puis il plongea les cailloux à l’intérieur. Les deux hommes restèrent assis à contempler le feu sans un bruit.

 

Après un certain temps, l’hôte rompit le silence et lança: « je crains que votre soupe soit un peu fade ! »

“J’en doute !” rétorqua l’autre personne, “même si je dois admettre que ma recette est toujours meilleure avec quelques légumes en complément. »

« Ça tombe bien j’en ai. » s’écria l’habitant. Il se leva d’un bond pour récupérer des pommes de terre, des carottes et un poireau, qu’il glissa aussitôt dans la marmite.

L’habitant demanda alors, « puis-je convier deux amis à déguster votre plat ?

« Bien sûr », répondit l’étranger, « nous sommes ici chez vous ».

 

L’hôte s’absenta un moment puis revint avec deux camarades. Le premier tenait une bouteille de vin dans les mains, qu’il déposa sur la table. Le second transportait un bout de lard qu’il glissa dans la marmite en prétextant qu’une soupe est toujours meilleure avec un peu de viande. 

Les quatre hommes s’assirent à table devant la cheminée et commencèrent à discuter en buvant le vin. Quand la préparation fut prête, ils dégustèrent la fameuse soupe aux cailloux. Le plat fut exquis et la soirée délicieuse. 

Le lendemain, l’étranger s’en alla en laissant les trois cailloux dans la marmite.

Sources :

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L’effet de rareté

Découvrons des techniques marketing qui tirent profit d’un biais comportemental lié à notre perception de la rareté. C’est parti !

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L’influence de la rareté

Il existe des biais cognitifs qui conduisent les individus à attacher plus d’importance à ce qui est inaccessible et rare. Moins c’est accessible, plus c’est irrésistible.

Le bocal de cookies – L’expérience de Stephen Worchel et Jerry Lee

Une expérience menée en 1975 par les psychologues américains Stephen Worchel et Jerry Lee, a permis de mettre en évidence l’effet de la rareté. (lien : https://content.apa.org/record/1976-03817-001)

Les sujets de l’étude devaient évaluer la qualité et le prix de cookies entièrement identiques dans différentes situations.

Lors d’un premier scénario, un premier groupe évaluait les biscuits contenus dans un bocal de dix cookies. Un second groupe faisait le même exercice mais pour un pot ne contenant que 2 gâteaux. Les résultats montrent que les cookies du deuxième bocal (là où il y en avait le moins) ont reçu de meilleures évaluations. Les cobayes étaient prêts à les payer 23% plus cher.

Lors d’un second scénario, les expérimentateurs faisaient tomber au sol intentionnellement 8 cookies sur les 10. Une fois de plus, les cookies rescapés avaient reçu de meilleures évaluations que ceux jugés par le groupe témoin. Un autre variante consistait à retirer 8 cookies du bocal pour les apporter à un autre groupe. Là encore les gâteaux restants devenaient plus désirables.

Dans un troisième scénario, les expérimentateurs ramenaient 8 cookies supplémentaires à ceux qui n’en avaient que 2. Dans ce cas, les sujets trouvaient les gâteaux moins bons.

Finalement, l’expérience démontre l’influence de la rareté : plus c’est rare, plus c’est désirable. L’analyse des résultats permet aussi de mettre en évidence l’impact de la raréfaction sur notre réflexion.

Raréfaction = perte de liberté

Dans le cas où des cookies sont retirés, l’attrait pour les biscuits restants s’intensifie. Ces résultats s’expliquent par un phénomène de réactance. Nous avons horreur de perdre une liberté qui nous était acquise (ici la liberté de manger 10 cookies).

Robert Cialdini, l’auteur du livre Influence et manipulation, explique que l’idée de perte potentielle joue un rôle considérable dans nos prises de décisions. À chaque fois que notre liberté de choix se trouve limitée ou menacée, nous y attachons soudain plus de prix, et nous estimons davantage les biens qui y sont liés.

On peut noter que d’autres expériences ont permis de valider ces résultats et mesurer l’impact de la rareté sur nos comportements.

  • Zellinger et al. 1975 –  Rareté (psychologie sociale) : https://content.apa.org/record/1975-12617-001
  • Mittone, Luigi; Savadori, Lucie (2009). « Le biais de rareté ». Psychologie appliquée : https://iaap-journals.onlinelibrary.wiley.com/doi/abs/10.1111/j.1464-0597.2009.00401.x

Quoiqu’il en soit, ce biais comportemental peut être exploité de différentes manières, en particulier dans le domaine du marketing.

 

Applications du principe de rareté en marketing

Technique de vente

Un client se rend en magasin pour acheter un ordinateur. Après avoir identifié un certain modèle, il appelle le vendeur pour lui poser des questions supplémentaires sur le produit. Le vendeur le renseigne. Il insiste sur le fait que le modèle est très apprécié des clients. Puis il finit par préciser qu’il y a de fortes chances que l’ordinateur soit en rupture de stock, car le client précédent a acheté le même modèle. Le vendeur se rend dans l’arrière-boutique pour vérifier la disponibilité du produit. Il revient avec l’ordinateur en question qui, selon ces dires, est le dernier exemplaire qui lui reste. 

Le vendeur vient d’altérer délibérément la perception de rareté du produit en jouant sur sa disponibilité. La pseudo-rupture de stock impose au client d’acheter le produit immédiatement au risque qu’il soit plus disponible.

Les leviers pour altérer la rareté

Généralement, les marketeurs s’appuient sur deux leviers pour altérer la rareté d’un produit ou service : le stock et la durée.

Afficher le stock restant

L’affichage des quantités restantes ou la dénomination “stock limités” sur une page de vente jouent sur l’effet de rareté. Les visiteurs sont tentés d’acheter le produit immédiatement au risque de manquer l’opportunité.

Annoncer des offres limitées dans le temps

La limite temporelle crée aussi un sentiment d’urgence qui incite les clients à passer commande au risque de manquer l’offre.

Les soldes

Les soldes s’appuient sur les deux leviers altérant la rareté puisque la durée des soldes et la quantité des produits soldés sont limités

Conclusion

L’effet de rareté est un biais cognitif qui conduit les individus à attacher plus d’importance à ce qui est rare. On peut retenir que : moins c’est accessible, plus c’est irrésistible.

Sources :

 Articles :

 Wikipedia : https://fr.qaz.wiki/wiki/Scarcity_(social_psychology)

  • Influence #3 : Pourquoi ce qui est rare est précieux – par Stan Leloup de Marketing Mania Daily : https://www.youtube.com/watch?v=k2YN8nYTGDk&ab_channel=MarketingManiaDaily

 Livre : Influence et manipulation de Robert Cialdini

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Les 7 merveilles du monde moderne

Connaissez-vous les sept monuments les plus extraordinaires construits durant le 20ème siècle ? C’est ce que nous allons découvrir avec les 7 merveilles du monde moderne. C’est parti !

Vidéo 

Podcast

Les 7 merveilles du monde moderne

 En 1997, la société américain du génie civil (ASCE  : American Society of Civil Engineers) établit une liste des infrastructures et bâtiments les plus prestigieux du 20ème siècle. Les sept merveilles du monde moderne sélectionnées sont :

Le tunnel sous la Manche

Situé entre la France et le Royaume-Unis, il a été construit en 1993 et inauguré en 1994. Il se compose de deux tubes latéraux accueillant des réseaux ferroviaire et routier exploités par la société Eurotunnel. La construction fait 50,5 km de long. A ce jour, il s’agit du tunnel ayant la plus grande section sous-marine du monde

La Tour CN à Toronto au Canada

La CN Tower construite en 1976 est l’emblème de la ville. Haute de 553 m, elle était le bâtiment le plus haut du monde jusqu’à être détrônée par le Burj Khalifa à Dubaï en 2009.

L’Empire State Building à New-York aux Etats-Unis

Construit en 1931, ce gratte-ciel de 381m est situé dans l’arrondissement de Manhattan. L’immeuble est un symbole du panorama urbain new-yorkais. Pour ne citer qu’une anecdote sur le bâtiment, l’éclairage du sommet de l’édifice est fonction des différents événements du calendrier.

Le golden Gate à San Francisco aux Etats-Unis

Ce pont suspendu traverse le détroit de Golden Gate par lequel la baie de San Francisco débouche dans l’océan Pacifique. La construction de l’infrastructure dure quatre ans et s’achève en 1937.  La complexité du projet résidait dans les travaux de fondations subaquatiques.

La barrage d’Itaipu au Brésil et Paraguay

L’édifice construit entre 1975 et 1992 est une centrale hydroélectrique géante. A titre indicatif, la quantité d’énergie record produite s’élève à 98,6 TWh. Le barrage survenait alors à 90 % de la demande d’électricité paraguayenne et à 19 % de la consommation brésilienne.

Le plan Delta au Pays-Bas

C’est à ce jour, c’est la plus grande construction de défense contre les eaux au monde. Cet ouvrage a pour but de lutter contre les inondations maritimes sur les côtes hollandaises. Terminé en 1986, il a été agrandi jusqu’en 1997, puis amélioré jusqu’en 2010.

Le Canal de Panama

Ce canal maritime de 77 km de long relie l’océan Pacifique et l’océan Atlantique au niveau de l’Amérique centrale. Sa construction s’est aboutie en 1914 et a demandé des efforts et des fonds colossaux. L’ouvrage est un génie d’ingénierie dont l’influence sur le commerce maritime est considérable. Le canal permet aux navires d’éviter le périlleux passage du cap Horn et de raccourcir leur trajet de plus de 13000 km.

10 ouvrages de génie civil remarquables

 Pour finir, on peut noter que l’ASCE vise à promouvoir la profession et l’image des ingénieurs civils à travers divers programmes et activités. En complément des 7 merveilles du monde moderne, l’organisme a établi une liste de dix catégories de réalisations de génie civil qui eurent le plus grand impact positif dans la vie au 20ème siècle.

  1. Aéroports
  2. Barrages
  3. Autoroutes
  4. Ponts à longue portée    
  5. Chemin de fer
  6. Décharges et gestion des déchets
  7. Gratte-ciels
  8. Traitement des eaux usées
  9. Eau potable, et la distribution d’eau
  10. Transport maritime.

Les sources

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YouTubeur, Créer des vidéos et des millions de vues sur Youtube – Jean-Baptiste Viet (Résumé)

Couverture - YouTubeur, Créer des vidéos et des millions de vues sur Youtube – Jean-Baptiste Viet

Jean-Baptiste Viet accompagne les professionnels à se faire connaître sur le Web. Il édite un blog (Jeanviet.info), une chaîne YouTube et des livres pratiques de vulgarisation informatique. 

Dans son livre, YouTubeur: Créer des vidéos et des millions de vues sur Youtube, il partage les bonnes pratiques pour créer, promouvoir et monétiser des vidéos.

L’ouvrage s’organise autour de quatre axes agrémentés d’illustrations, de définitions de concepts, ou encore de retours d’expériences

  1. créer des vidéos au rendu professionnel 
  2. promouvoir efficacement et gratuitement ses vidéos sur Internet
  3. gagner de l’argent grâce au contenu créé
  4. communiquer et promouvoir son entreprise grâce à ses vidéos

Pour ce résumé, je vous propose de reprendre les grands principes abordés dans chaque chapitre. C’est parti !

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Fiche de lecture

Fiche de lecture - YouTubeur, Créer des vidéos et des millions de vues sur Youtube – Jean-Baptiste Viet

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Résumé

I – Publier des vidéos de qualité sur le web

Diffuser en priorité sur Youtube

Youtube est le deuxième site le plus visité au monde (après Google). La plateforme donne accès à du contenu vidéo diversifié et représente un énorme marché publicitaire en pleine structuration. 

Jean-Baptiste Viet partage 5 actions clés que devrait appliquer chaque créateur :

  • Publier en priorité leurs vidéos sur YouTube pour maximiser leur visibilité. 
  • Diffuser du contenu dont on est le propriétaire autrement dit faire attention aux droits d’auteur
  • Créer des vidéos sur des sujets qui nous passionne et pour lesquelles on a une expertise
  • Cibler une thématique et une audience
  • Partager ses créations sur les autres réseaux sociaux (Facebook, Instagram, Twitter) de façon native pour les faire connaître.

Travailler la présentation de sa chaîne

L’auteur suggère de faire transparaître l’identité et la thématique de sa chaîne dans le visuel (titre, bannière, page “à propos”…). Il conseille aussi de créer une vidéo de présentation pour décrire le contenu diffusé.

Il convient également de fixer un planning de publications et de le partager avec sa communauté. Pour l’auteur, l’idéal est de créer un programme récurrent pour fidéliser l’audience. Il suggère de publier chaque mois une vidéo d’excellente qualité et des vidéos pratiques/tutoriels toutes les semaines.

Structurer ses vidéos

Jean-Baptiste Viet présente les 10 ingrédients fondamentaux d’une vidéo Youtube à succès. 

  • Partage : il faut créer des histoires qui incitent au partage.
  • Collaboration
  • Visibilité
  • Optimiser les titres et descriptifs des vidéos sur les recherches populaires
  • Accessibilité : chaque vidéo doit être compréhensible par un nouveau spectateur
  • Ciblage : identifier l’audience à laquelle on s’adresse. 
  • Durabilité 
  • Interactivité
  • Authenticité
  • Cohérence

L’auteur partage plusieurs recommandations à ce sujet :

  • Définir le format de sa vidéo (Sketch, podcast, Let’s play, Test, tutoriel, chronique, unboxing, vlog, FAQ…)
  • Ecrire le script en 3 parties : présentation, détail et conclusion
  • Garder une cohérence dans ses vidéos ( décors, durée, format…)
  • Prévoir des interactions avec son audience

Utiliser du matériel et logiciels pour un rendu professionnel

Au niveau de la qualité de l’image, l’auteur explique qu’un smartphone, un trépied et un micro-cravate suffisent  pour démarrer. Ensuite, il convient d’utiliser un appareil photo ou une caméra HD si l’on veut améliorer la qualité.

Lors du tournage, il faut toujours regarder l’objectif de la caméra et de ne pas négliger la lumière et le son. 

Enfin, il faut soigner le montage vidéo et y consacrer du temps. L’idéal est de découper son film en séquences courtes afin de donner du dynamisme.

Quoiqu’il en soit, il insiste aussi sur le fait que la qualité vient avec la pratique. Il est donc nécessaire d’oser essayer et surtout persister.

Partie II – Faire connaître ses vidéos

Travailler la viralité de ses vidéos

Jean-Baptiste Viet présente les ingrédients d’une bonne vidéo virale et dispense plusieurs recommandations

  • Eveiller la curiosité grâce à la miniature et le titre
  • Créer une vidéo courte, rythmée et de qualité
  • Susciter de l’émotion
  • Proposer un contenu authentique et innovant
  • Publier et partager la vidéo quand l’audience est réceptive (exemple : vendredi à 17 h au début du week-end)
  • Partager la vidéo sur différents supports (sites et réseaux sociaux)
  • Inviter les spectateurs à s’abonner à la chaîne et partager la vidéo
  • Optimiser le référencement YouTube et Google (SEO)

Bien référencer ses vidéos et sa chaîne YouTube

L’auteur propose plusieurs actions pour améliorer son référencement Youtube :

  • Utiliser des mots “clés” à fort potentiel en s’appuyant sur des outils comme Google Trends, AdWords Keyword Planner ou Keywordtool.io 
  • Optimiser les métadonnées 
    • Mettre les mots clés en début de titre
    • Décrire le contenu de la vidéo en une phrase dans la description
  • Créer des miniatures efficaces
  • Collaborer avec d’autres vidéastes.
  • Publier ses vidéos nativement sur Facebook et au sein de ses articles de blog.

A ce propos, les meilleurs critères pour évaluer la qualité d’une vidéo sont la durée de visionnage et l’engagement, plutôt que le nombre de vues.

Animer sa communauté sur Youtube et les réseaux sociaux

La clé est de susciter de l’engagement sur ses vidéos et d’augmenter leur attrait. Plusieurs actions peuvent être menées à ce sujet :

  • Inciter ses spectateurs à aimer, commenter et s’abonner . 
  • Interagir avec sa communauté dans les commentaires
  • Impliquer le spectateur dans ses vidéos, par exemple en les invitant à répondre à des questions dans la section “commentaires”
  • Partager ses créations sur les réseaux sociaux et blog
  • Echanger en direct avec sa communauté via les lives

Mesurer l’audience de ses vidéos

Il faut garder un œil sur le référencement naturel, la fidélisation de l’audience ou encore les performances sur les blogs et les réseaux sociaux. Pour ce faire, on peut 

  • Suivre les performances de ses vidéos grâce à Youtube Analytics (application YouTube Studio pour avoir un accès depuis un mobile). 
  • Surveiller la durée de visionnage et le taux de lecture de ses vidéos afin d’identifier à quel moment l’audience décroche. A ce propos, on peut considérer que votre vidéo a été un succès si la durée moyenne de visionnage est supérieure à la durée moyenne de la vidéo.
  • S’appuyer sur les vidéos qui génèrent le plus d’engagements positifs dans le but de se baser sur leur structure pour les prochaines vidéos. 
  • Identifier les vidéos qui génèrent le plus de « Je n’aime pas » pour ne pas reproduire les mêmes erreurs.
  • Analyser les principales sources de trafic de ses vidéos. 

Partie III – Gagner de l’argent grâce au contenu créé

Gagner de l’argent grâce à la publicité

Jean-Baptiste Viet explique que sur internet, le contenu est financé principalement par la publicité. Sur Youtube, la monétisation de la chaîne via la pub nécessite d’atteindre certains pré requis : 

  • 4 000 heures de visionnage de vidéos sur 12 mois
  • Avoir 1000 abonnés sur la chaîne
  • Respecter les conditions d’utilisation du Programme Partenaire YouTube.

Une fois ces prérequis atteints, l’auteur suggère de :

  • S’inscrire à la régie publicitaire de Google, appelée Google AdSense
  • Lier son compte YouTube à Google Adsense et activer les publicités sur toutes ses vidéos. 
  • Utiliser des musiques libres de droits en fond sonore pour ne pas perdre la monétisation de ses vidéos. 
  • Monétiser son blog avec AdSense

Augmenter ses revenus grâce à l’affiliation et les placements de produits

L’audience d’une chaîne Youtube représente un attrait pour les publicitaires. En sponsorisant les vidéos d’un créateur, une marque peut promouvoir ses produits ou services. Ces partenariats sont  “gagnant-gagnant” puisque les publicitaires peuvent gagner en visibilité, le Youtubeur est rémunéré pour son travail, et la communauté peut consommer le contenu gratuitement sans contribuer à son financement. On peut noter que les placements de produits sont encadrés par des contraintes juridiques. Un Youtubeur doit signaler dans sa vidéo s’il est rémunéré en direct par une marque.

Une deuxième option pour augmenter ses revenus consiste à utiliser l’affiliation. Le système permet au créateur de toucher une commission sur les ventes des produits qu’il recommande.

Gagner de l’argent grâce à des vidéos payantes, produits dérivés et événements

Il existe plusieurs moyens alternatifs pour développer d’autres sources de revenus. Par exemple :

  • Créer des formations vidéo et les vendre sur des plateformes spécialisées. (Tuto.com, Udemy, ou My-Mooc)
  • Vendre ses compétences de vidéaste aux entreprises. 
  • Faire financer ses vidéos par la communauté grâce à Tipeee. 
  • Partager ses conseils dans un livre. 
  • Utiliser le financement participatif (via Ulule…)

Créer une micro-entreprise pour légaliser ses revenus

Jean-Baptiste Viet revient sur certaines caractéristiques et aspects légaux du statut comme l’encadrement des revenus, la procédure pour créer une micro-entreprise, les régimes fiscaux, la déclaration des revenus… . Il partage aussi des actions pratiques pour faciliter ses démarches comme par exemple ouvrir un second compte en banque distinct de son compte personnel ou tenir un registre des recettes.

Partie IV – Communiquer et promouvoir son entreprise grâce à ses vidéos

Développer sa notoriété grâce à la vidéo

La vidéo est le format le plus efficace sur internet car il permet de capter plus facilement l’attention qu’un texte ou une image. Afin d’avoir plus d’impact au niveau de sa communication, l’auteur conseille donc de parler de son entreprise et ses produits en vidéo. 

Pour ce faire, il recommande d’impliquer ses salariés, clients, partenaires dans la vidéo pour lui donner un côté plus humain et favoriser le bouche à oreille. En termes de stratégie de diffusion, il conseille de publier ses vidéos sur son site internet, de les intégrer sur Youtube pour favoriser leur partage et de les diffuser sur Facebook et LinkedIn pour étendre leur portée.

Sous-traiter la production de la vidéo à un expert

L’avantage principal est qu’un vidéaste professionnel maîtrise la production de bout en bout : script, tournage, montage, communication. Néanmoins, en faisant appel à un expert, les coûts et temps de création seront plus élevés. 

En cas de moyens limités, Jean-Baptiste Viet suggère de :

  • sous-traiter certaines étapes de la vidéo à des prestataires spécialisés.
  • Louer du matériel de tournage professionnel
  • Se former en ligne pour développer ses compétences, faire soi-même ou mieux évaluer les coûts.
  • Privilégier un animation en motion design

Créer une publicité efficace

Une publicité vidéo est un levier pour accroître sa notoriété et augmenter les ventes d’un produit. L’auteur dispense plusieurs recommandations sur le sujet :

  • diffuser la vidéo auprès d’un public ciblé (susceptible d’être intéressé par la marque/produit).
  • raconter une histoire et inciter à l’action dans les vidéos promotionnelles
  • associer une vidéo promotionnelle à une page web
  • mesurer le retour sur investissement des campagnes vidéos (par exemple grâce à Adwords)

Là encore, il convient d’adapter sa stratégie à ses moyens financiers. Sans budget, la seule solution est de réaliser soi-même la vidéo. Avec 5000€ de budget, il est possible de sous-traiter la production de la vidéo et conserver un peu de budget pour faire de la publicité ciblée sur le web. Avec  une enveloppe de plus de 20 000€, il est possible de passer par une agence média certifiée.

Faire un partenariat avec un YouTubeur

Jean-Baptiste Viet conseille de privilégier les vidéastes qui possèdent déjà une certaine affinité avec les produits que l’on essaye de promouvoir. Il suggère aussi de leur laisser la main sur la ligne éditoriale et de leur payer tous les frais liés à la conception du contenu.

Une autre clé est de travailler avec des micro-influenceurs en développant de petits partenariats gagnant-gagnant. Par exemple, en leur envoyant gratuitement un produit qui pourrait les intéresser. Car, s’il est séduit, le créateur peut faire une vidéo sur le sujet.

Conclusion

Dans son livre, Jean-Baptiste Viet présente un panel de pratiques pour créer des vidéos de qualité, les rendre visibles sur YouTube, les monétiser et améliorer la notoriété de sa marque/produits grâce à ces productions.

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Fiche de lecture

Fiche de lecture - YouTubeur, Créer des vidéos et des millions de vues sur Youtube – Jean-Baptiste Viet

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L’aigle dans le poulailler

Dans cet article, je partage une histoire inspirante d’un aigle dans un poulailler. Le texte est extrait du livre The Song of the bird écrit par le prêtre indien Anthony de Mello. Cette petite réflexion porte sur les histoires que l’on se raconte à nous-même.

Vidéo

Podcast

L’aigle dans le poulailler

Un homme trouva un œuf d’aigle et le mit dans le nid d’un poulailler. Après l’éclosion, l’aiglon fut élevé avec une couvée de poussins.

Toute sa vie, l’aigle fit ce que ses congénères faisaient, pensant qu’il était lui-même un poulet. Il grattait le sol à la recherche de vers et d’insectes. Il picorait et caquetait. Il battait des ailes et volait sur quelques mètres dans les airs.

Les années passèrent et l’aigle devint très vieux. Un jour, il vit un oiseau magnifique voler au-dessus de lui dans le ciel sans nuages. L’animal glissait majestueusement sur les courants grâce à un simple battement de ses grandes ailes dorées. Le vieil aigle était admiratif. « Qui est-ce ?” demanda-t-il. 

C’est l’aigle, le roi des oiseaux, répondit son voisin. Il appartient au ciel. Nous, on appartient à la terre – nous sommes des poules.

C’est ainsi que l’aigle vécut et mourut en poulet, car c’est ce qu’il pensait être.

 

Source: Song of the Bird – Anthony de Mello

Texte original

« A man found an eagle’s egg and put it in a nest of a barnyard hen. The eaglet hatched with the brood of chickens and grew up with them. All his life the eagle did what the barnyard chicks did, thinking he was a barnyard chicken. He scratched the earth for worms and insects. He clucked and cackled. And he would thrash his wings and fly a few feet into the air. 

Years passed and the eagle grew very old. One day he saw a magnificent bird above him in the cloudless sky. It glided in graceful majesty among the powerful wind currents, with scarcely a beat of its strong golden wings. The old eagle looked up in awe. « Who’s that? » he asked. « That’s the eagle, the king of the birds, » said his neighbor. « He belongs to the sky. We belong to the earth—we’re chickens. » So the eagle lived and died a chicken, for that’s what he thought he was. » Source: Song of the Bird

Sources :

Livre : The Song of the bird  Anthony de Mello (version anglaise) 

 

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L’effet Von Restorff – Biais de perception

Cet article a pour but de présenter un biais de perception appelé l’effet Von Restorff. 

Vidéo

L’effet de Von Restorff

Notre cerveau peut facilement être trompé sur la réalité d’un phénomène à cause de la manière dont il traite l’information.

Saillance perceptive

L’effet Von Restorff est un biais cognitif qui caractérise notre tendance à davantage mémoriser ce qui est distinctif et inhabituel.

Un objet, une forme, un élément visuel qui se détache des autres est plus susceptible d’être retenu. On parle de saillance perceptive.

L’effet doit son nom à la psychiatre allemande Hedwig Von Restorff qui a théorisé le concept d’effet d’isolation, aussi appelé l’effet de proéminence ou effet de distinction.

La recherche de l’inhabituel

En fait, l’œil et le cerveau sont constamment à l’affût pour repérer l’inhabituel. Un élément qui sort de la norme va davantage nous interpeller et rester plus facilement dans notre esprit.

La nouveauté, les bizarreries, l’exceptionnel peuvent ainsi altérer notre perception et biaiser notre raisonnement.

Pratiques de ce biais

On peut noter qu’il existe de nombreuses pratiques qui tirent profit de ce biais

  • Surligner les informations importantes d’un texte pour mieux les retenir
  • Proposer une miniature originale pour capter l’attention
  • Diffuser une publicité inhabituelle pour marquer le consommateur
  • Mettre un place un visuel étonnant pour amplifier le message
  • S’habiller de manière différente pour se démarquer

Conclusion

L’effet Von Restorff correspond à notre tendance à davantage mémoriser le distinctif et l’inhabituel. 

Sources :

► Articles

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Power – les 48 lois du pouvoir – Robert Greene (Résumé)

Couverture - Power - les 48 lois du pouvoir – Robert GreeneLe livre, Les 48 lois du pouvoir, se présente comme un manuel pour mieux comprendre le pouvoir et ses propriétés. Pour ce résumé, je vais reprendre les 48 lois et les expliquer en deux/trois phrases. J’ai découpé la synthèse du livre en deux vidéos.

Vidéo

Fiche de lecture

Fiche de lecture - Power - les 48 lois du pouvoir – Robert Greene

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Résumé

Loi 1 : Ne jamais surpasser le maître

Pour atteindre les sommets du pouvoir, il faut faire en sorte que “les maîtres” apparaissent plus brillants qu’ils ne le sont. “Ceux qui sont au-dessus de nous doivent toujours se sentir largement supérieurs.” 

Pour ce faire, l’auteur suggère de 

  • ne pas faire trop étalage de ses talents pour éviter de faire de l’ombre à ses supérieurs
  • Flatter l’orgueil des puissants
  • Jouer les naïfs et commettre de petites fautes sans conséquence afin de solliciter l’aide du maître

Loi 2 : Ne pas se fier à ses amis, utiliser ses ennemis

Pour Robert Greene, on a plus à craindre de ses alliés que de ses adversaires. Un ancien ennemi sera plus loyal qu’un ami parce qu’il devra faire ses preuves. Afin de mettre un ennemi à son service, l’auteur conseille  de viser la satisfaction réciproque des intérêts personnels de chacun 

Loi 3 : Dissimuler ses intentions

La clé du pouvoir est d’entretenir l’incertitude et le flou en ne révélant jamais le but qui se cache derrière nos actions. Si les gens n’ont aucune idée de ce que l’on prévoit, ils ne pourront pas préparer de défense. Robert Greene suggère ainsi de faire profil bas pour ne pas attirer l’attention. 

Loi 4 : En dire toujours moins que nécessaire

 Les personnages puissants impressionnent et intimident parce qu’ils sont peu loquaces. A l’inverse, plus on parle, plus on a l’air banal et plus on a de risques de dire des bêtises. Il convient donc de maîtriser ses paroles car une fois les mots sortis, il sera trop tard. 

Loi 5 : Protéger sa réputation comme la prunelle de ses yeux

La réputation est la pierre angulaire du pouvoir. Elle est une protection dans le jeu dangereux des apparences. C’est pourquoi, il faut veiller à ce qu’elle soit toujours impeccable. 

Robert Greene suggère de se construire une réputation fondée sur de solides qualités (la générosité, l’honnêteté, l’humilité). En parallèle, il conseille aussi d’apprendre à détruire ses ennemis par leur réputation. Il suffit d’ouvrir une brèche, puis de se taire et laisser faire la meute.

Loi 6 : Attirer l’attention à tout prix

Le pouvoir impose de se faire remarquer car ce qui n’est pas visible ne compte pour rien. La clé est de se faire plus grand et plus mystérieux que la masse. L’auteur partage plusieurs recommandations à ce sujet :

  • Au début de sa carrière, il faut associer son nom et sa réputation à une caractéristique/ une image qui soit sa signature
  • Attaquer la personnalité la plus en vue, la plus célèbre si l’on se trouve désespérément dans l’ombre
  • Renouveler constamment l’attention en adaptant et en variant sa méthode pour ne pas lasser le public

Loi 7 : Laisser le travail aux autres, mais en recueillir les lauriers

Autrement dit, l’une des clés du pouvoir est d’utiliser la sagesse, le savoir et le travail des autres pour faire avancer sa propre cause. L’idée est de ne jamais faire ce que les autres peuvent faire à notre place. Ainsi il est précieux de s’entourer de collaborateurs qui ont la compétence et la créativité dont on manque. On peut corréler cette loi à la citation d’Isaac Newton : “monter sur les épaules des géants” (S’appuyer sur les exploits des autres pour ses propres découvertes).

Loi 8 : Obliger l’adversaire à se battre sur notre propre terrain

L’essence du pouvoir réside dans l’habileté à garder l’initiative, à obtenir des autres qu’ils réagissent à nos actions et à les maintenir sur la défensive. Pour ce faire, Robert Greene suggère de miser sur la tendance naturelle qu’ont les hommes à s’emporter quand ils sont poussés ou appâtés. Il conseille d’apprendre à maîtriser ses émotions et à ne jamais agir sous le coup de la colère.

Loi 9 : Remporter la victoire par ses actes et non par son discours

Les actions sont beaucoup plus convaincantes et significatives que des paroles en l’air. Un pouvoir sera ainsi bien plus grand s’il s’obtient en faisant la preuve concrète de son idée. Car, personne ne discute la matérialité d’un fait. A ce sujet, l’auteur recommande d’apprendre à évaluer l’effet à long terme de ses actes.

Loi 10 : Fuir la contagion de la malchance et du malheur

Ceux avec qui on s’associe ont une importance cruciale. Les états d’âme sont contagieux. Les malchanceux attirent l’adversité. Ainsi, il vaut mieux préférer la compagnie de ceux à qui tout réussit. De plus, il est préférable de juger les gens sur les effets qu’ils ont sur le monde et non sur les causes auxquelles ils imputent leurs malheurs.

Loi 11 : Se rendre indispensable

En étant le garant du bonheur et de la prospérité des autres, on acquiert du pouvoir. Plus on devient indispensable, plus on devient libre. Car, on a rien à craindre de celui qui ne peut se débrouiller sans notre aide. Pour cette onzième loi, la clé est de développer un talent ou une compétence irremplaçable.

Loi 12 : Être d’une honnêteté et d’une générosité désarmantes

La gentillesse, la générosité ou l’honnêteté sont souvent les meilleures armes du pouvoir. A l’image du cheval de Troie, un acte de générosité fait baisser la garde des plus soupçonneux.

Loi 13 : Miser sur l’intérêt personnel, jamais sur la pitié ni la reconnaissance

Robert Greene explique qu’à chaque étape sur le chemin du pouvoir, il faut s’entraîner à se mettre à la place de l’autre, à déchiffrer ses besoins et ses intérêts. Pour convertir quelqu’un en allié, il vaut mieux insister sur ce qu’il a à gagner, plutôt que de lui rappeler l’aide qu’on lui a apportée ou les services qu’on lui a rendus.

Loi 14 : Etre un faux ami et un vrai espion

En découvrant les secrets et les intentions cachées des gens sans qu’ils s’en aperçoivent on acquiert un avantage inestimable. L’auteur suggère de s’appuyer sur des tiers pour collecter de précieuses informations sur ses ennemis. L’idéal reste d’espionner soit même par des questions indirectes, voire laisser filtrer un secret inventé de toutes pièces afin d’observer l’effet produit.

Loi 15 : Écraser complètement l’ennemi

Pour l’auteur, on a beaucoup plus à perdre en faisant preuve de clémence qu’en éliminant entièrement son ennemi. Le but du pouvoir est de contrôler totalement ses adversaires, de les forcer à obéir. En leur laissant une alternative, ils risquent de chercher à se venger.  S’il subsiste ne serait-ce qu’une faible braise, un feu peut reprendre.

Loi 16 : Se faire désirer

La rareté augmente la valeur d’une chose. A l’inverse, plus on est visible et présent plus on semble ordinaire. Pour accéder au pouvoir,  il convient donc d’apprendre à s’éloigner de temps en temps pour jouer sur le sentiment d’absence.

Loi 17 : Être imprévisible

Le fait de se comporter sans rime ni raison est un puissant levier pour déstabiliser les gens. Être délibérément imprévisible permet de :

  • Perturber les habitudes des gens
  • Les empêcher de discerner les motivations derrières nos actes 
  • Faire sensation et d’éveiller l’intérêt

Loi 18 : Ne pas rester dans sa tour d’ivoire

Mieux vaut se mêler aux autres car en s’isolant, on se prive d’informations importantes, on devient une cible facile et l’objet de tous les soupçons. Robert Green explique que la stratégie des puissants consiste à s’entourer, se rendre accessibles et d’être capable d’intégrer et d’évoluer dans toutes sortes de cercles et de milieux. 

Loi 19 : Ne pas marcher sur les pieds de n’importe qui

Les gens ne réagissent pas de la même manière. Par exemple, lorsque certains sont trompés ou manipulés, ils passent le reste de leur vie à chercher une occasion de vengeance. C’est pourquoi l’auteur conseille de ne pas malmener n’importe qui. Il recommande d’éviter de se mesurer à cinq types de profil : l’arrogant, l’hésitant chronique, le soupçonneux, le serpent à la mémoire d’éléphant et le brute idiote.

Loi 20 : Ne pas prendre parti

Comme il est écrit : “Stupide est celui qui aliène sa liberté à un parti.” L’une des clés du pouvoir est de garder son indépendance en étant sa propre et unique cause. Il faut ainsi éviter de tomber dans le piège de se dresser les uns contre les autres. Il vaut mieux rester en retrait afin de susciter une sorte de respect. En demeurant insaisissable, on paraît immédiatement puissant.

Loi 21 : Oser paraître bête

L’auteur conseille d’apprendre à feindre de ne pas savoir. Ce stratagème fait que les autres auront tendance à se croire plus intelligents. Et, une fois convaincus de notre ignorance, ils auront tendance à moins se méfier. 

Loi 22 : Capituler à temps

La capitulation peut être un outil de pouvoir. Quand on a le dessous, il est préférable de se rendre et de ne pas continuer pour l’honneur. En capitulant, on prive l’adversaire de la satisfaction d’une victoire et on se donne du temps pour se refaire une santé

Loi 23 : Concentrer ses forces

L’auteur constate que le pouvoir est toujours concentré. Dans toutes organisations, c’est généralement un petit groupe qui tient les rênes. La source du pouvoir ne réside pas dans la quantité mais dans la qualité. Ainsi, mieux vaut concentrer ses forces et ne pas les disperser. “L’intensif l’emporte toujours sur l’extensif”.

Loi 24 : Être un courtisan modèle

Robert Green partage une douzaine de principes sur lesquels s’appuient le jeu de la cours, du pouvoir et de la politique :

  • Éviter l’ostentation
  • Pratiquer la nonchalance
  • Flatter avec parcimonie
  • S’arranger pour être remarqué
  • Moduler son style et son langage en fonction de son interlocuteur
  • Ne pas être le messager des mauvaises nouvelles
  • Ne pas faire preuve de familiarité déplacée avec son maître
  • Ne jamais critiquer ses supérieurs directs
  • Demander rarement des faveurs à ses supérieurs
  • Ne jamais plaisanter ni sur le physique ou le goût de quiconque
  • Ne pas être systématiquement cynique
  • Savoir se juger
  • Garder son sang froid
  • Etre dans l’air du temps
  • Être source de plaisir

Loi 25 : Changer de peau

L’une des clés du pouvoir réside dans la capacité à se modeler et être maître de son image.  Robert Greene recommande d’apprendre de nombreux rôles pour incarner celui qu’il faut au moment voulu. Car, en sachant s’accommoder à toute sorte de gens, on gagne tous les cœurs.  Comme le dit le dicton, qui se ressemble s’assemble. 

Loi 26 : Garder les mains propres

Il convient de devenir un parangon de probité et de civisme. Autrement dit, il s’agit de devenir un modèle dont les actes sont dignes d’être imités.  Il faut donc ne s’abaisser à aucune gaffe ni magouille et rester au-dessus de tout soupçon.

Loi 27 : Créer une mystique

Les êtres humains ont un besoin  irrésistible de croire en quelque chose. Il s’agit donc de développer un système de croyance ou une cause à soutenir qui rassemblent. Robert Greene partage cinq conseils pour réussir l’exercice :

  • étape 1 : Rester vague et simpliste
  • étape 2 : Faire appel aux sens plus qu’à l’intellect
  • étape 3 : Singer les structures religieuses
  • étape 4 : Ne pas révéler ses sources de revenus
  • étape 5 : Désigner un ennemi

Loi 28 : Faire preuve d’audace

Tout le monde admire l’audacieux et personne n’honore le timoré. C’est pourquoi il faut oser faire preuve de bravoure. A ce propos, l’auteur explique que pour rectifier les erreurs commises à cause d’un manque de courage, il faut faire preuve d’encore plus de courage.

Loi 29 : Suivre un plan précis jusqu’au but final

Le pouvoir appartient à ceux qui ont la capacité d’ignorer les dangers et de différer le plaisir en ayant une vision long terme. Pour ce faire, la clé est de prévoir les étapes qui mènent au dénouement souhaité en tenant compte de leurs éventuelles conséquences, des obstacles qui risquent de surgir et des revers qui pourraient anéantir ses efforts.

Loi 30 : Ne pas avoir l’air de forcer

Il faut donner l’impression d’agir toujours en souplesse, comme si l’on pouvait faire beaucoup plus. Les actes doivent paraître naturels et exécutés avec aisance. Il convient donc de masquer le dur labeur derrière chaque tâche.

Loi 31 : Offrir le choix 

Les puissants laissent l’impression aux gens qu’ils maîtrisent la situation alors qu’ils ne sont que des marionnettes. La meilleure stratégie est de laisser le choix en proposant des alternatives qui joueront en notre faveur quelle que soit l’issue.

Loi 32 : Toucher l’imaginaire

La capacité à savoir exploiter l’imagination des masses est un grand pouvoir. Lorsque la vérité est laide et déplaisante, nous avons tendance à la fuir et haïr les porteurs de mauvaises nouvelles. Ainsi, ceux qui sont capables d’enjoliver la réalité par de belles histoires auront l’attention du public. La clé est de laisser les gens s’en approcher assez près pour être tenté, mais en les maintenant assez loin pour qu’il continue à rêver.

Loi 33 : Trouver le talon d’Achille

Celui qui découvre le point faible de quelqu’un acquiert du pouvoir sur lui. Robert Greene partage plusieurs astuces pour identifier la faiblesse d’un individus :

  • Etre attentif aux comportements et signaux inconscients
  • Retrouver l’enfant sans défense
  • Rechercher les contrastes (les qualités trahissent souvent les faiblesses qu’elles veulent cacher)
  • Combler le vide
  • Miser sur les pulsions incontrôlables

Loi 34 : Etre royal

La vulgarité et la banalité n’inspirent nul respect. A l’inverse, le fait de se respecter et d’avoir confiance en son pouvoir sont des leviers pour améliorer l’estime que nous portent les autres. L’auteur propose quelques principes en application avec cette loi :

  • Avoir des exigences audacieuses
  • S’entourer d’appuis puissants
  • Faire des cadeaux à ses supérieurs

Loi 35 : Maîtriser le temps

Robert Greene partage plusieurs recommandations :

  • Être patient, rester en garde et attendre le moment opportun.
  • Changer de rythme pour forcer ses adversaires à abandonner le leur, tout en perturbant leur perception du temps
  • Ne jamais se presser car les opportunités non envisagées se présentent avec le temps.

Loi 36 : Mépriser les contrariétés

En prêtant attention à un problème insignifiant, on le renforce et on lui donne de l’importance. Il convient donc de ne montrer aucun intérêt pour les diverses contrariétés. Les réponses les plus efficaces aux broutilles sans importance sont le mépris et le dédain. 

Loi 37 : Jouer sur le visuel

Tout le monde est sensible à une image frappante ou un geste symbolique et fort. Pour créer une aura de pouvoir, il faut se mettre en scène et choisir des symboles qui attirent l’attention.

Loi 38 : Penser librement, parler sobrement

Robert Greene explique que les gens n’apprécient pas (voire combattent) ceux qui affichent des opinions contraires et à contre-courant des leurs. Ainsi, il peut être judicieux de se fondre dans la masse, de dire aux gens ce qu’ils veulent entendre et veiller à ne pas les heurter, tout en masquant ses propres opinions.

Loi 39 : Exaspérer l’ennemi

Celui qui est capable de toujours garder son calme et rester objectif acquiert un pouvoir considérable. Pour déstabiliser un adversaire, il suffit de le mettre en colère tout en conservant son sang froid. Le fait de rester calme en toute circonstance est un avantage décisif. La colère est stratégiquement contre-productive. 

Loi 40 : Ne pas hésiter à payer le prix

Une personne de pouvoir doit acquérir la compétence de se servir de l’argent de façon stratégique et créative. Plusieurs principes sont à comprendre :

  • Ce qui est gratuit est suspect car cela cache souvent un piège ou une obligation
  • Une fois le juste prix acquitté on ne demeure plus l’obligé de la personne
  • Ce qui a de la valeur mérite d’être payé
  • La générosité pure est un signe et un aimant du pouvoir.

Loi 41 : Ne succéder à personne

Le premier arrivé paraît toujours plus éclatant et plus original que celui qui prend sa suite. Celui qui succède à un grand homme doit fournir plus d’effort pour s’extraire de l’ombre de son prédécesseur. Lorsqu’on prend la relève, il convient donc d’affirmer son identité en changeant radicalement de trajectoire.

Loi 42 : Éliminer l’agitateur

Comprendre qui contrôle la dynamique du groupe est crucial dans le jeu du pouvoir. L’auteur explique que les problèmes viennent souvent d’un seul fauteur de troubles. Pour neutraliser son influence, il faut l’isoler ou l’exclure. Une bonne stratégie consiste simplement à le démasquer puis le désigner aux autres. 

Loi 43 : Parler aux cœurs et aux esprits

L’une des clés du pouvoir est de séduire pour donner à l’autre l’envie d’aller dans notre sens. Pour ce faire, il faut agir sur la psychologie de chacun en jouant sur les émotions et/ou en exploitant les faiblesses intellectuelles.

Loi 44 : Singer l’ennemi

Robert Greene suggère d’utiliser la stratégie du mimétisme. D’une part, le fait de mimer les comportements/ actions de son adversaire peut donner l’illusion que l’on est similaire et que l’on partage les mêmes désirs et valeurs. D’un autre côté, le mimétisme renvoie à l’autre l’image de ses propres comportements. 

Loi 45 : Appeler au changement, pas à la révolution

Le changement est salutaire mais trop d’évolution simultanées traumatisent. Ainsi, le jeu du pouvoir impose de respecter les traditions et d’être capable de faire passer un changement nécessaire pour une légère amélioration du passé.

Loi 46 : Ne pas être trop parfait

Paraître sans défaut ni faiblesse est périlleux car cela attire la jalousie des envieux. Pour éviter ce désagrément, il convient d’afficher quelques défauts, faiblesses et vices sans conséquences. Un technique consiste à tempérer son mérite et accentuer l’importance de la chance dans son succès.

Loi 47 : Savoir s’arrêter

En allant au-delà du but que l’on s’est fixé, on prend le risque de s’exposer à des situations non anticipées et ainsi de tomber dans l’inconnu. Rien ne remplace une bonne stratégie et une planification prudente. C’est pourquoi il est mieux se fixer un but, et s’arrêter lorsqu’il est atteint.

Loi 48 : Être fluide

Du fait que tout change, il faut rester adaptable et mobile. En suivant un plan fixe, en se reposant sur la stabilité, on devient prévisible et vulnérable. Le pouvoir, c’est comprendre que rien n’est immuable et donc d’agir avec fluidité.

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Fiche de lecture

Fiche de lecture - Power - les 48 lois du pouvoir – Robert Greene

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La cinétique des vagues

Cet article de vulgarisation a pour but d’expliquer la cinétique des vagues en particulier comment elles se forment. C’est parti !

Vidéo

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Comment se forment les vagues ?

Une vague est une déformation de la surface d’une étendue liquide le plus souvent sous l’effet du vent.

Frémissement de l’eau sous l’influence des anticyclone et dépression

A l’échelle de la planète,  les anticyclones et les dépressions créent de grands mouvements d’air. Ces derniers frottent la surface des océans et provoquent des irrégularités. Au fur et à mesure, le vent s’engouffre dans ses légères ondulations, les renforce ce qui augmente leur puissance. Autrement dit, le frémissement de l’eau prend de l’ampleur et se transforme en houle sous l’effet du vent. On parle de train de houle.

Amplification de la houle du large jusqu’au rivage

On observe le phénomène d’ondulation sur toutes les étendues d’eau (les océans, les mers, les lacs, les rivières, et même les flaques…). Les caractéristiques des ondes dépendent principalement de trois facteurs :

  • la force du vent
  • la durée durant laquelle il souffle
  • le fetch, c’est-à-dire la distance parcourue par le vent sans obstacle

A ce propos, plus l’étendue d’eau sur laquelle le vent souffle est importante, plus les ondes tendent à se renforcer. C’est pourquoi les vagues en mer sont généralement plus petites que celles des océans. Les ondes ont moins d’espace pour emmagasiner l’énergie du vent.

Néanmoins, sous certaines conditions météorologiques, on peut tout de même observer de fortes houles sur de “petites” étendues d’eau. C’est par exemple le cas en méditerranée lors de grosses dépressions, voire même sur certains lacs, comme le lac Érié en Amérique.

Bref, on peut retenir que les trains d’ondes sont principalement dus au vent qui les renforce jusqu’au déferlement sur le rivage.

Le déferlement de la vague au bord de l’eau

A l’approche d’une côté, le profil de la houle se courbe au fur et à mesure que la profondeur d’eau diminue. Les ondes s’élèvent jusqu’à basculer vers l’avant et déferler. Concrètement, la vague se brise lorsque sa crête se déplace plus vite que son pied, notamment lorsque le bas de l’onde frotte le fond. Lors du déferlement, l’essentiel de l’énergie de la vague est dissipée en tourbillons et formation de bulles d’air.

L’influence des fonds marin

La forme d’un déferlement au voisinage du rivage dépend essentiellement de la pente des fonds. On distingue trois principaux types de déferlement.

  • Le déferlement progressif ou glissant. Il se produit généralement sur les plages à très faible pente. Les vagues commencent à se briser loin du rivage. La crête a un aspect mousseux qui s’accentue lors de la progression en laissant derrière une couche d’écume.
  • Le déferlement plongeant. La vague s’enroule autour d’une poche d’air puis s’écroule en créant une grosse éclaboussure. Il s’agit du type de déferlement prisé par les surfeurs. Il se produit le plus souvent au niveau d’une forte pente (rebord rocheux ou écueil).
  • Le déferlement frontal ou gonflant. La vague gravit la plage avant que la crête puisse s’enrouler. C’est le cas lorsqu’il y a un changement brutal de profondeur.

Autres types de vagues

On peut noter qu’il existe aussi d’autres types de vagues qui ne sont pas uniquement issues de la houle :

  • Les raz de marée : Les vagues se forment soit sous l’effet d’une tempête, soit lors d’un mouvement brutal des fonds marins causé par séisme, une éruption volcanique ou un glissement de terrain (dans ce cas, on parle de tsunamis).

Tsunami en Indonésie – 26 décembre 2004

  • Les mascarets : il s’agit des vagues qui remontent les fleuves par leur embouchure, sous l’effet de la marée montante.

Mascaret sur l’estuaire de la Gironde

  • Les vagues scélérates : ces vagues océaniques gigantesques et soudaines s’apparentent à des murs d’eau. Elles surgissent en pleine mer et peuvent causer des dommages importants aux bateaux. Les scientifiques ont encore du mal à expliquer comment elles se forment.

Autres facteurs influant sur la mécanique des vagues et de la houle

A ce propos, il convient d’indiquer que les vagues et la houle sont des phénomènes complexes qui dépendent de multiples autres facteurs comme le relief, les courants ou encore les vents locaux. 

L’exemple du cap Horn (réputé pour être l’un des passages les plus dangereux au monde pour la navigation maritime) illustre bien la complexité des phénomènes impliqués dans la formation des vagues. D’une part, la géographie de la région accentue la force des vents dominants à cause d’un effet entonnoir ce qui renforce localement la houle. Ensuite, des zones peu profondes viennent amplifier la hauteur des ondes. De plus, le vent souffle parfois à contresens des courants marins ce qui vient creuser les vagues encore plus. La région est aussi le point de rencontre entre les trains de houle venant de l’océan Pacifique et ceux de l’océan Atlantique. Bref, de multiples facteurs viennent influencer localement les caractéristiques des vagues.

6 informations complémentaires sur les vagues

  • Hauteur des vagues : La hauteur des vagues varie de quelques centimètres à plus de 30m pour les plus hautes. 
    • La plus grande hauteur enregistrée par un instrument est de 32,3 m
    • Lors de la tempête tempête Quirin en février 2011 en Atlantique Nord, les mesures faites par altimétrie satellitaire référencent un maximum de 36 m avec une moyenne de hauteur de creux de 20 m.
  • Modélisation des vagues avec des modèles physiques. Les scientifiques s’appuient sur des modèles physiques pour expliquer, avec plus ou moins de précision, la mécanique des vagues et de la houle . Par exemple, des chercheurs ont reproduit la cinétique des vagues scélérates dans un bassin. (Source vidéo : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/transcoded/7/78/Super_Rogue_Wave.ogv/Super_Rogue_Wave.ogv.480p.vp9.webm)
  • La propagation des ondes : La houle peut prendre des formes étonnantes. 
    • Sous certaines conditions, on observe une houle parfaitement rectiligne.
    • Parfois, des ondes se propagent dans des directions différentes. Par exemple, on peut observer des trains de houle perpendiculaires, au phare des baleines sur l’ile de ré. On parle de « mer gaufrée ».
    • Il arrive que les ondulations soient complètement instable car des trains de houle de sens et direction différentes se rencontrent dans la même zone.

Mer gaufrée (phare des baleines – île de Ré)

  • L’échelle de Douglas. Tout comme l’échelle de Beaufort pour qualifier la force du vent, on utilise l’échelle de Douglas pour décrire l’état de la mer. Cette classification repose sur 10 valeurs qui sont fonction de la hauteur de la mer du vent.

Echelle de douglas

 

  • Captation de l’énergie houlomotrice. Il existe des dispositifs pour capter l’énergie de la houle (comme par exemple, le mécanisme Pelamis)

Mécanisme Pelamis

  • La Grande Vague de Kanagawa. Les vagues ne cessent de fasciner l’Homme. De nombreuses œuvres les représentent. L’une des plus célèbres est sans doute : La Grande Vague de Kanagawa, réalisée par le peintre japonais Hokusai vers les années 1830.

Conclusion

On peut retenir qu’une vague est une déformation de la surface d’une étendue d’eau le plus souvent sous l’effet du vent. Le vent s’engouffre dans les légères ondulations et les renforce jusqu’à ce qu’elles déferlent sur le rivage.

Sources

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L’Effet de Halo – Biais de perception

Cet article a pour but de présenter un biais de perception appelé l’effet de Halo.

Vidéo

Qu’est-ce que l’effet Halo ?

L’effet de halo (ou effet de notoriété) correspond au fait de présumer des caractéristiques d’un individu, d’un objet ou d’une marque seulement à partir de la première impression dégagée.

Illustrons ce concept avec un exemple, si un conférencier fait une bonne première impression en montant sur scène alors les gens auront tendance à interpréter favorablement ce qu’il va dire ou faire. À l’inverse, si la première impression est mauvaise, alors les gens seront plus enclins à le juger sous un prisme négatif.

Autrement dit, l’effet de Halo est la tendance à rendre plus positives (et inversement plus négatives) certaines caractéristiques d’une personne, d’un groupe, d’une marque, etc., à partir d’une de ses caractéristiques que l’on avait préalablement jugée positive (ou, inversement, négative).

Ce biais de perception a été mis en évidence de manière empirique par  Edward Thorndike en 1920 puis démontré par Solomon Asch en 1946.

De nombreuses autres études relèvent cet effet. Par exemple, dans le Journal de la psychologie appliquée (Journal of Applied Psychology), les auteurs démontrent que les personnes attirantes physiquement ont tendance à être considérées comme plus intelligentes que la moyenne. Source : https://doi.apa.org/doiLanding?doi=10.1037%2Fa0015497

Les leviers de l’effet de Halo 

On peut retenir que la première impression contribue fortement à l’image générale que l’on va avoir d’un individu. Plusieurs attributs ont donc une influence sur l’effet Halo : 

  • La tenue vestimentaire. Une étude montre qu’un employé en costume-cravate sera davantage perçu comme un supérieur hiérarchique ayant de l’autorité, contrairement à un employé portant un jeans et un t-shirt (source : https://www.penserchanger.com/effet-de-halo)
  • Le physique. Une étude dans le domaine judiciaire met en évidence que les

jurés tendent à donner des peines plus légères aux accusés attirants physiquement et inversement ils décernent des peines plus lourdes aux personnes laides. (sources : https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/0092656674900440?via%3Dihub)

  • Le comportement. Un professeur chaleureux et souriant au premier abord aura plus de chance d’être apprécié car ses étudiants et ses collègues car ils le jugeront sous un prisme positif. (source : https://content.apa.org/record/1979-23612-001)

Techniques tirant profit de l’effet Halo

On peut noter que de nombreuses techniques tirent profit de l’effet de Halo.

Dans le domaine du marketing, les publicitaires font appel à des figures médiatiques pour profiter de leur notoriété. En faisant intervenir une célébrité dans une publicité, la marque joue sur le biais de perception. La réputation qu’à la figure médiatique auprès du public va se répercuter sur l’image du produit et de la marque (Georges Clooney avec Nespresso ou Charlize Theron avec Dior)

Il est aussi possible de s’appuyer sur l’effet de Halo pour influencer les réponses des gens. Par exemple, si l’on vous pose la question, êtes-vous prêt à lutter contre le réchauffement climatique ? et que l’on vous demande ensuite : Seriez-vous prêt à acheter une voiture électrique pour réduire vos dépenses énergétiques ? Il y a de grandes chances que vous répondiez favorablement aux deux questions. A la première question, les gens auront tendance à se positionner comme défenseurs de l’environnement. Puis pour rester cohérent vis-à-vis de l’image qu’ils viennent de se dresser, ils risquent de répondre positivement à la seconde. La première question donne ainsi un cadre qui conditionne la réponse à la seconde interrogation.

Pour profiter de l’effet Halo dans les relations sociales, il convient de s’efforcer de faire une bonne première impression. Ainsi lors d’un premier contact, il vaut mieux 

  • Sourire pour paraître sympathique      
  • Engager la conversation sur une note positive
  • Eviter de parler des défauts ou critiquer

Conclusion

L’effet de Halo correspond au fait de présumer des caractéristiques d’un individu, d’un objet ou d’une marque seulement à partir de la première impression dégagée.

Sources

Articles :

 Vidéos :

  • Vidéo L’effet de Halo — Crétin de cerveau ! #1, chaîne ScienceEtonnante : https://www.youtube.com/watch?v=xJO5GstqTSY&ab_channel=ScienceEtonnante

 

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