Manger équilibré – 7 bonnes pratiques alimentaires

De nos jours, l’alimentation est souvent considérée comme une activité banale et anodine. Pourtant, la nutrition est essentielle si l’on veut être en bonne santé. Dans cet épisode, nous synthétisons 7 bonnes pratiques alimentaires afin de développer une vie saine à long terme. C’est parti !

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L’importance de la nutrition

Une alimentation équilibrée joue un rôle clé dans le maintien du corps en bonne santé. 

D’une part, elle permet de prévenir les maladies chroniques telles que les problèmes cardiaques, le diabète, l’obésité, l’hypertension artérielle et certains cancers. D’autre part, bien manger permet d’améliorer sa qualité de vie, de mieux dormir et d’avoir plus d’énergie. 

Les aliments sont le carburant de l’organisme. Ils apportent tous les macronutriments indispensables au bon fonctionnement du corps tels que les protéines, les glucides, les graisses, les vitamines, les minéraux et les fibres. 

Encore une fois, une bonne nutrition aide à maintenir un poids corporel adéquat, renforcer le système immunitaire, améliorer la qualité du sommeil, augmenter l’énergie et améliorer l’humeur et le bien-être mental. 

En fin de compte, l’alimentation est l’un des moyens les plus importants pour développer une vie saine et active à long terme.

 

Source : Relation entre régime alimentaire sain et réduction significative du risque de maladies cardiovasculaires, de diabète et d’autres maladies chroniques : https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMoa1200303 (étude publiée dans le New England Journal of Medicine en 2013)

7 bonnes pratiques alimentaires

Connaître les grandes familles d’aliments

Il existe plusieurs façons de catégoriser les aliments ; en fonction de leur valeur nutritive, leur origine, leur groupe alimentaire. Considérons ici la classification par Macronutriments composés de trois grands types :

  1. Les glucides : Les glucides sont l’une des principales sources d’énergie du corps. Ils sont présents dans les aliments tels que les céréales, le pain, les pâtes, le riz, les fruits et les légumes.
  2. Les lipides : Les lipides, ou graisses, sont également une source d’énergie importante. Ils sont majoritairement présents dans les aliments tels que l’huile, le beurre, les noix, les graines, les avocats et les viandes grasses.
  3. Les protéines : Les protéines sont les éléments nécessaires pour la “construction” du corps. Elles sont présentes dans les aliments tels que les viandes, les poissons, les œufs, les légumineuses et les produits laitiers.

Une alimentation saine revient à consommer une quantité adéquate de chaque macronutriment pour assurer des apports équilibrés. Les besoins en macronutriments varient en fonction de l’âge, du sexe, du poids, de l’activité physique et d’autres facteurs individuels.

Manger équilibré – de tout sans excès

Plutôt que de faire des régimes extrêmes ou s’embêter à prendre des gélules pour éviter les carences, une astuce 20-80 revient à prendre l’habitude de manger une grande variété d’aliments. Manger équilibré permet d’avoir des apports nutritionnels variés et éviter les carences.

Un conseil simple consiste à consommer des fruits et légumes de différentes couleurs. Cette astuce contribue à ce que l’apport en vitamines, minéraux et antioxydants soit un minimum équilibré.

Pour consommer une grande variété d’aliments, une autre technique consiste à découper son assiette de la façon suivante  : 

  • ¼ de source de protéine (viande, poisson, légumineuses)
  • ¼ de glucides complexes (riz, blé, pâtes…)
  • ½ de légumes de différentes couleurs

Grâce à ce type d’assiette, il est facile de gérer l’apport calorique en jouant sur la quantité de féculents et légumes. Pour réduire l’apport énergétique, il faut réduire la quantité de féculent et augmenter  la quantité de légumes dans l’assiette, et inversement si l’on a besoin de plus d’énergie.

Tenir compte de ses apports et ses dépenses caloriques

En mangeant, le corps emmagasine de l’énergie et des nutriments pour assurer son bon fonctionnement.  La règle est simple : si les apports énergétiques sont supérieurs aux dépenses, le corps stocke le surplus. A l’opposé si on dépense plus, il puise dans ses réserves. 

Pour maintenir un poids de forme, il est indispensable d’adapter son alimentation (ses apports caloriques) à son activité quotidienne et ses objectifs.

Pour perdre du poids, il faut que les dépenses énergétiques soient supérieures à la quantité de calories absorbée. Pour prendre de la masse, il faut que les apports soient supérieurs aux dépenses. Pour maintenir son poids, il faut trouver l’équilibre entre les calories absorbées et brûlées.

Pour estimer les besoins caloriques de son métabolisme de base, il existe la formule de Mifflin-St Jeor : 

Lien vers l’étude de Mifflin-St Jeor : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/2305711/

Le résultat de l’équation dépend du sexe, de la taille, du poids ou encore de l’activité physique. Pour ceux qui souhaitent connaître leur besoin calorique, il est possible de faire le calcul sur le site suivant

https://reference.medscape.com/calculator/846/mifflin-st-jeor-equation

Limiter le trop sucré, trop gras et trop salé

D’une part, le sucre est une source essentielle de calorie mais il ne fournit pas les nutriments essentiels. De manière générale, il convient d’éviter la consommation d’aliments contenant des sucres ajoutés comme par exemple, les sodas, les pâtisseries, les friandises, … . Par contre, on peut conserver les aliments contenant naturellement du sucre comme les fruits.

Ensuite, il convient aussi de limiter les aliments riches en gras saturés tels que les aliments frits, les snacks ou les produits transformés. Il vaut mieux opter pour des méthodes de cuisson plus saines comme la cuisson vapeur, la cuisson au four ou la cuisson à la poêle antiadhésive. En parallèle, il faut noter que les graisses insaturées comme les acides gras oméga-3 ou omégas-6 présents dans les poissons gras, noix et graines sont bénéfiques pour la santé.

De manière générale, il faut prendre l’habitude d’éviter les aliments transformés et les produits industriels car ils contiennent souvent des additifs alimentaires et ont une teneur élevée en sucre, sel et en matières grasses.

En dernier point, il faut aussi limiter sa consommation d’alcool.

 

Privilégier les aliments frais et non transformés

D’une part, les aliments bruts contiennent souvent une quantité plus élevée de nutriments essentiels. En effet, les processus de transformation des aliments, comme la cuisson, la pasteurisation, la stérilisation et la congélation dégradent la qualité nutritionnelle des produits. Contrairement aux aliments frais, les aliments transformés contiennent souvent peu de fibres alimentaires, car ils sont généralement débarrassés de leur enveloppe naturelle.

La clé à ce sujet est de prendre l’habitude de cuisiner ses propres plats car cela offre de nombreux avantages : 

  • faire des économies
  • développer une nouvelle compétence
  • savoir ce que l’on mange
  • avoir des restes pour le lendemain
  • préparer des plats pour plusieurs

Trouver des palliatifs aux contraintes et apprêter son environnement

Le fait d’adopter une alimentation saine nécessite parfois de corriger certaines mauvaises habitudes. Voici une liste non exhaustive de quelques pistes :

  • Remplacer les boissons sucrées par des boissons non calories : eau, café, thé, eau pétillante.
  • Manger un fruit à la place d’un dessert ou en cas de fringale
  • Utiliser des herbes et des épices pour donner de la saveur à ses plats au lieu d’ajouter du sel ou du sucre.

Mieux encore, il convient d’apprêter son environnement. C’est-à-dire faire en sorte que ce qui nous entoure nous aide à soutenir les bonnes habitudes et limiter les mauvaises automatiquement. Voici quelques exemples : 

  • pour éviter de consommer des sucreries, la clé est simplement de ne pas en acheter
  • pour éviter de manger n’importe quoi en cas de fringales, on peut mettre une corbeille de fruit en évidence
  • pour limiter les quantités, on peut utiliser de plus petites assiettes

Travailler sur la satiété

La satiété correspond à l’état de satisfaction alimentaire qui se produit lorsqu’on a mangé suffisamment de nourriture pour répondre aux besoins de l’organisme. Lorsque la satiété est atteinte, on ressent moins la faim et on est moins susceptible de manger de manière excessive ou de grignoter entre les repas. La difficulté est que la sensation de satiété peut arriver plusieurs dizaines de minutes après avoir consommé la quantité requise d’aliment. La conséquence est que même en ayant mangé suffisamment, il peut y avoir une période où l’on a encore faim.

Voici plusieurs pistes pour faciliter sa sensation de satiété : 

  • Prendre le temps de manger et de mâcher lentement pour faciliter la digestion. 
  • Faire un repas à la française découpé en plusieurs plats pour espacer le temps total du repas
  • Manger à plusieurs pour prendre le temps de discuter entre plusieurs bouchées
  • Manger une entrée de crudités ou manger des légumes à volonté car ces aliments aident à se sentir rassasié plus facilement du fait qu’ils sont riches en fibre et peu caloriques
  • Boire de l’eau, un café ou un thé pour se remplir l’estomac

En tenant compte de sa sensation de satiété, on contribue à ce que le corps n’ait ni trop, ni pas assez d’énergie pour fonctionner correctement.

Conclusion

Une alimentation équilibrée joue un rôle clé dans le maintien du corps en bonne santé. Elle permet de prévenir les maladies et d’apporter l’énergie et tous les éléments essentiels au bon fonctionnement du corps. Voici un rappel des 7 bonnes pratiques alimentaires évoquées : 

  • Connaître les grandes familles d’aliments
  • Manger équilibré : de tout sans excès
  • Tenir comptes de ses apports et dépenses caloriques
  • Limiter le trop sucré, trop gras et trop salé
  • Privilégier les aliments frais et non transformés
  • Trouver des palliatifs aux contraintes
  • Travailler sur la satiété

Ressources

  • Relation entre régime alimentaire sain et réduction significative du risque de maladies cardiovasculaires, de diabète et d’autres maladies chroniques : https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMoa1200303 (étude publiée dans le New England Journal of Medicine en 2013)
  • Lien vers l’étude de Mifflin-St Jeor : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/2305711/

 

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Avoir une activité physique quotidienne

Pour être en bonne santé, il n’y a pas de secret : il faut avoir une activité physique quotidienne. Découvrons des conseils pour construire cette habitude. C’est parti !

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Pourquoi l’exercice physique est indispensable

Quelques études scientifiques

Il existe un très grand nombre d’études scientifiques démontrant l’importance de l’activité physique pour la santé et le bien-être. Pour citer quelques exemples : 

  • Une étude, publiée dans l’European Journal of Epidemiology, a examiné 33 études pour déterminer l’effet du sport sur la mortalité. Les résultats sont sans équivoque : l’activité physique (peu importe l’intensité) est associée à une réduction significative de la mortalité toutes causes confondues. « Physical activity and all-cause mortality: an updated meta-analysis with different intensity categories » (2015)
  • Une étude, publiée dans l’American Journal of Psychiatry, a analysé l’effet de l’exercice sur la prévention de la dépression. Les résultats montrent qu’une activité physique régulière provoque une réduction significative du risque de développer une dépression. « Exercise and the Prevention of Depression: Results of the HUNT Cohort Study » (2018)
  • Une étude, publiée dans The BMJ, a mesuré l’effet du sport sur le risque de maladies chroniques telles que le cancer, le diabète et les maladies cardiovasculaires. Les résultats concluent que l’activité physique réduit significativement le risque de développer ces maladies, et que l’effet protecteur s’améliore avec l’augmentation de l’intensité de l’exercice. « Physical activity and risk of breast cancer, colon cancer, diabetes, ischemic heart disease, and ischemic stroke events: systematic review and dose-response meta-analysis for the Global Burden of Disease Study 2013 » (2016)

Les avantages de faire du sport

Il est évident que le sport présente de nombreux avantages pour la santé. Pour en rappeler quelques uns : 

  • maintenir un poids de forme
  • améliorer sa condition cardiovasculaire
  • renforcer les muscles et les os
  • réduire le stress et l’anxiété
  • augmenter l’énergie et l’humeur
  • favoriser un sommeil réparateur
  • augmenter la confiance en soi.
  • offrir des opportunités sociales 

En fin de compte, avoir une activité physique quotidienne est indispensable si l’on souhaite mener une vie saine et équilibrée. Du fait qu’il est parfois difficile de faire du sport régulièrement, découvrons des conseils pour faire de l’exercice physique facilement.

5 Conseils pour prendre l’habitude de faire du sport

Tirer profit des tâches quotidiennes

Dans le livre, ikigai : les secrets de japonais pour une vie longue et heureuse, les auteurs ont étudié les secrets de longévité des centenaires vivant sur l’archipel d’Okinawa au Japon. Ces derniers conservent une activité physique régulière grâce aux tâches quotidiennes. Ils continuent de faire le ménage, d’aller au marché tous les jours ou de se déplacer à pied ou à vélo … .

Lien vers le résumé du livre : https://misterfanjo.com/index.php/2021/05/31/ikigai-les-secrets-des-japonais-pour-une-vie-longue-et-heureuse-resume/

En fait, les tâches journalières sont un bon moyen de d’avoir un minimum d’activité physique : 

  • prendre l’escaliers au lieu de l’ascenseur
  • promener son chien
  • faire du shopping et porter ses sacs
  • jardiner
  • faire le ménage
  • se rendre au travail en vélo

Une superbe habitude à mettre en place consiste à aller marcher 30 à 60 minutes lorsqu’on a pas fait suffisamment de sport dans la journée.

Réduire la friction au démarrage de l’activité physique

Juste avant d’aller faire de l’exercice, on est souvent tenté de se trouver des excuses pour ne pas y aller. Voici quelques pistes pour réduire la friction au démarrage

  • Sélectionner une complexe sportif sur le chemin entre son domicile et son travail afin d’éviter de rentrer chez soi avant de faire du sport.
  • Choisir une activité sportive plaisante afin de rendre l’exercice plus agréable et plus facile à maintenir sur le long terme.
  • S’accorder une récompense après chaque séance d’exercice, de sorte à fournir au cerveau une motivation d’aller au bout de l’activité
  • Préparer ses affaires de sport la veille pour ne pas se créer de contraintes supplémentaires avant de partir pour sa séance
  • Avoir des exercices prédéterminés à faire immédiatement pour éviter d’avoir à réfléchir.

De mon côté, j’ai défini une série d’exercices sur 15 min que j’effectue lorsque j’ai peu de temps.

Augmenter progressivement l’intensité et la durée des activités

Lorsqu’on commence un sport, on vise trop souvent des résultats trop ambitieux. On se fixe l’objectif d’aller courir 1h d’affilée, trois fois par semaine, toutes les semaines. Or, dès la première séance, on court seulement 30 minutes. Au bout de deux semaines, on ne fait plus qu’une seule session hebdomadaire. Et, finalement on abandonne complètement le projet à la fin du mois.

En réalité, il vaut mieux faire l’inverse en débutant modestement et en augmentant le rythme progressivement. Par exemple, on peut commencer par courir 30 minutes toutes les deux semaines, puis d’augmenter le temps des sessions de 5 minutes par semaine, pour enfin augmenter la récurrence des sorties. La clé est de prendre l’habitude avant d’optimiser.

En complément, il peut être judicieux d’utiliser des applications de fitness ou des trackers d’activité pour mesurer sa progression et rester motivé.

Pratiquer une activité physique à plusieurs

Il y a de nombreux avantages à faire du sport avec un ou des partenaires : 

  • se motiver et s’entraider mutuellement
  • tisser des liens sociaux
  • se sentir obligé d’assister à la séance pour ne pas décevoir ses partenaires
  • bénéficier d’un retour d’expérience pour améliorer sa pratique
  • se challenger grâce à la compétition amicale

Prendre l’habitude d’organiser une session de sport régulièrement avec des proches est un excellent moyen d’entretenir sa santé, tout en passant du temps avec ses amis ou les membres de sa famille.

Faire attention à son niveau d’énergie

L’activité physique nous impose forcément de fournir des efforts. Le problème est que notre réserve d’énergie fluctue tout au long de la journée. Notre force de volonté est généralement plus faible en soirée à cause de la fatigue de la journée. C’est pourquoi on manque souvent de motivation le soir pour faire du sport.

De ce fait, il vaut mieux privilégier l’activité physique le matin, à midi ou l’après-midi. En parallèle, il faut aussi écouter son corps en ajustant l’intensité des exercices en fonction de son niveau de fatigue. 

Bien sûr, il convient aussi de dormir suffisamment, de faire attention à son alimentation et de s’octroyer des moments de détente. Nous détaillerons ces points dans de futur épisodes.

Conclusion

Avoir une activité physique quotidienne est indispensable pour mener une vie saine et équilibrée. Voici quelques conseils pour faciliter la mise en place d’habitudes sportives : 

  • tirer profit des tâches quotidiennes
  • réduire la friction au démarrage
  • Augmenter progressivement l’intensité et la durée des activités
  • Pratiquer une activité physique à plusieurs
  • Faire attention à son niveau d’énergie

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Stratégies d’investissement

Découvrons dans cet épisode diverses stratégies d’investissement. Je présenterai également ma stratégie personnelle et quelques conseils généraux. c’est parti !

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S’enrichir grâce à l’investissement

Qu’est ce que l’investissement ?

L’investissement est une action qui vise à investir des ressources (temps, argent, compétences) pour espérer un gain ultérieurement, comme par exemples : 

  • investir son argent dans une action pour espérer faire un bénéfice
  • investir son temps dans une formation pour gagner en compétence
  • s’investir dans son travail pour espérer une promotion ou une augmentation

D’un point de vue strictement financier, l’investissement vise à maximiser son capital ou ses rentrées d’argent.

Les domaines d’investissement

Quoiqu’il en soit, il y a au moins trois grands domaines d’investissement pour espérer gagner de l’argent : 

  • la bourse
  • l’immobilier
  • l’entreprise / business

Rentrons dans le détail en listant quelques stratégies pour s’enrichir dans chacun de ces domaines.

3 stratégies d’investissement

Investir dans l’immobilier

Voici quelques stratégies d’investissement en immobilier

    • L’achat de sa résidence principale. Au lieu de dépenser tous les mois plusieurs centaines d’euros en loyer, il vaut mieux acquérir un bien grâce à un prêt et rembourser l’emprunt au lieu d’enrichir un autre propriétaire. En fin de compte, acheter une résidence principale revient à mettre de l’argent de côté tous les mois. 
    • L’Achat-revente. L’objectif est de dénicher un bien, généralement en dessous du prix du marché, dans le but de le revendre et d’encaisser une plus-value. Celà requiert souvent d’effectuer des travaux d’amélioration ou de diviser le bien en lot pour le revendre plus cher.
    • Acheter et louer. La manœuvre revient à acheter un bien, puis le mettre en location de sorte à ce que les loyers compensent le coût de l’emprunt. La difficulté est de trouver une opération viable financièrement de sorte à ce que les rentrées d’argent remboursent les frais (coût du crédit, impôts…). Généralement, l’astuce consiste à acquérir un immeuble de rapport.
    • Investir dans une SCPI. Une société civile de placement immobilier est une structure qui investit dans des bâtiments, des immeubles, des résidences… et se charge intégralement de leur gestion. La SCPI reverse régulièrement les loyers à ses actionnaires proportionnellement aux nombre de parts qu’ils détiennent.
  • Investir via le crowdfunding immobilier. A travers des plateformes comme Homunity, des promoteurs immobiliers proposent à des particuliers de financer leurs programmes en échange d’une rémunération.

Investir en bourse

L’investissement boursier revient à effectuer des opérations sur des titres financiers. Il existe de multiples marchés et de multiples stratégies d’investissement. En voici quelques unes :

  • Acheter des actions d’entreprise en croissance . Les investisseurs acquièrent des titres de société ayant de solides perspectives de développement dans le but de les revendre une fois que leur valeur se sera appréciée.
  • Faire du trading. Les traders achètent et revendent des produits financiers généralement sur de courte période de temps dans le but de tirer profit des irrégularités sur les marchés des actions, des obligations, des devises ou encore des produits dérivés.
  • Acquérir des actions générant des dividendes. Contrairement à des actions d’entreprise de croissance, certaines sociétés comme McDonald’s, Walmart ou Coca-Cola sont très bien implantées sur leur marché ce qui leur permet de reverser aux actionnaires, de manière stable, une fraction de leurs bénéfices.
  • Répliquer la performance d’un indice pour capitaliser. Par exemple, le marché des actions américaines est réputé pour avoir une croissance moyenne annualisée de 8% par an. Une stratégie revient à acheter régulièrement l’intégralité des titres composant un marché ou un secteur d’activité via un ETF pour espérer avoir une appréciation significative sur le long terme.

Investir dans “son entreprise”

La troisième voie pour s’enrichir revient à investir dans “l’entrepreneuriat”. Il ne s’agit pas exclusivement du fait de créer une entreprise. L’idée peut aussi être de développer ses compétences pour maximiser sa valeur sur le marché du travail.

De mon point de vue, on peut considérer qu’un salarié est aussi un entrepreneur. Dans le sens où, un salarié incarne sa propre entreprise puisqu’il est lui-même le produit que les entreprises achètent. Autrement dit, un salarié vend ses compétences et son temps à un seul client : l’entreprise qui l’emploie.

Investir dans l’entrepreneuriat revient par exemple à : 

  • Développer ses compétences via des études ou des formations pour maximiser sa valeur sur le marché et vendre ses compétences plus cher
  • Faire carrière en emmagasinant progressivement de l’expérience afin d’évoluer vers des postes plus prestigieux et mieux payés
  • Développer une activité d’indépendant.
  • Créer sa propre entreprise en commercialisant un produit ou un service.

A travers ces exemples, nous n’avons fait que survoler une facette des diverses stratégies d’investissement. 

Ma stratégie d’investissement

Pour être un peu plus concret, voici ma philosophie et ma propre stratégie pour m’enrichir.

En premier lieu, j’exerce un métier classique (chef de projet information) pour pouvoir gagner de l’argent et financier mon quotidien.

J’économise une fraction de mon salaire pour l’investir et bénéficier du rendement du capital. Concrètement, j’investis sur plusieurs placements : 

  • Concernant l’immobilier : 
    • j’ai acheté ma résidence principale pour éviter de dépenser des milliers d’euros par an en payant un loyer.
    • j’investis dans des SCPI pour dégager des revenus passifs
    • j’investis aussi dans du crowdfunding immobilier pour faire croître mon capital
  • Concernant la bourse : 
    • je réplique le marché des actions mondiales via un ETF
    • J’achète et revends ponctuellement des titres financiers ou crypto monnaies pour profiter des opportunités de marché
    • je développe aussi mes compétences en vue d’investir dans des entreprises versant des dividendes

Concernant l’entrepreneuriat, j’investis une partie de mon temps dans l’aventure Mister Fanjo à côté de mon travail. L’objectif final est de créer une entreprise autour de ce projet.

Points d’attention et conseils

  • Investir uniquement l’argent que l’on est prêt à perdre. Avant toute chose, il vaut mieux se constituer une réserve de sécurité d’au moins 6 mois de salaire de façon à avoir un matelas de trésorerie en cas de cout dur.
  • Définir son projet de vie pour choisir des investissements adéquats. Chaque placement financier possède ses avantages et ses inconvénients. Par exemple, certains investissements comme l’immobilier sont illiquides (C’est à dire que l’on ne peut pas récupérer instantanément son argent), d’autres investissements comme l’achat d’actions nécessitent un capital initial, d’autres imposent d’investir sur un horizon de placement de plusieurs années pour être rentables. Bref, il faut adapter les investissements à son profil.
  • Ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier. En diversifiant ses investissements, on amoindrit la rentabilité mais on dilue le risque. A ce sujet, je vous recommande les travaux de Didier Darcet et Richard Détente qui conseillent d’adapter sa stratégie en fonction de trois types de profils : le rentier, le stratège et le spéculateur. Pour plus d’information, je vous suggère de consulter la chaîne Youtube Grand Angle.
  • Se former financièrement en parcourant des livres, des podcasts, des vidéos… . Pour en savoir plus sur le sujet, je vous recommande mon épisode dédiée à l’éducation financière.

Conclusion

A travers cet épisode, mon souhait est de vous donner un aperçu des multiples stratégies d’investissement. De mon point de vue, chacun devrait prendre en main ses finances et investir pour développer son indépendance. Pour ce faire, la clé est de se former, se lancer et mettre en œuvre progressivement les stratégies qui correspondent le mieux à son projet de vie.

 

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Le plan pour gérer ses finances

Développons dans cet épisode une stratégie pour gérer ses finances. L’idée est de décrire l’organisation à mettre en place pour avoir une gestion financière saine. C’est parti !

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Organisation et habitudes pour gérer ses finances

De mon point de vue, une gestion financière saine repose sur les principes suivants : 

  • Se payer en premier 
  • Se constituer un capital de sécurité en priorité
  • Financer ses projets personnels pour continuer à se faire plaisir au quotidien
  • Viser la simplicité en ne proposant qu’une ou deux habitudes à mettre en place

Maintenant que ma philosophie est présentée, rentrons dans le détail de la stratégie.

4 comptes en banque

L’organisation repose sur quatre comptes bancaires : 

  • Un compte courant ou un compte joint pour la gestion de ses finances quotidiennes
  • Un compte épargne pour y déposer un capital de sécurité servant à faire face aux imprévus
  • Un compte d’investissement pour centraliser l’argent que l’on veut faire fructifier
  • Un compte “plaisir” servant à financer les projets qui nous tiennent à coeur

Les flux de trésorerie

La stratégie pour alimenter ces quatre comptes est la suivante.

1 – Epargner pour se constituer un capital de sécurité

L’idée est de verser tous ses salaires et ses rentrées d’argent sur le compte courant. Ensuite, il faut virer instantanément une fraction des montants déposés sur le compte de sécurité. Idéalement l’effort d’épargne doit être de 15-20% de ses revenus.

Pour les employés, cette habitude revient généralement à faire un virement à chaque début de mois lorsque le salaire est versé. Par exemple mettre 300€ de côté tous les mois si l’on gagne 1500€. 

A ce propos, il peut être judicieux de mettre en place un virement automatique afin d’épargner sans avoir à y penser.

Quoiqu’il en soit, l’argent restant sur le compte courant sert à financer son quotidien : le loyer, les factures, les abonnements, les courses … . De l’autre, les économies sur le compte de sécurité permettent de payer de grosses dépenses imprévues : réparer sa voiture, changer un frigo, payer une amende…

L’objectif est d’épargner jusqu’à avoir un avoir un matelas de sécurité équivalent à au moins 6 mois de salaire. A titre d’exemple, celui qui gagne 1500€ devrait se constituer une épargne de 9000€.

2 – Répartir son épargne sur le compte d’investissement ou le compte plaisir 

Lorsque le compte de sécurité est suffisamment alimenté, il faut répartir ses économies entre le compte « d’investissement » et le compte « plaisir ». La répartition dépend des objectifs de chacun.

  • Si l’objectif est de développer sa liberté financière, il vaut mieux déposer une plus grande partie de l’épargne mensuelle sur le compte d’investissement.
  • Si l’objectif est de financer un projet qui nous tient à coeur, il vaut mieux verser la majorité de ses économies sur le compte plaisir

3 – Utiliser l’argent des comptes

Il faut garder en tête que le capital déposé sur chaque compte à une utilisation spécifique : 

  • L’argent sur le compte courant sert à financer son quotidien (payer son loyer, ses courses, ses factures…)
  • L’argent sur le compte “épargne” doit être utilisée qu’en cas de nécessité (lors d’une dépense imprévue qui ne peut pas être payée avec l’argent sur le compte courant)
  • L’argent sur le compte “plaisir” permet de financer un projet et se faire plaisir (partir en voyage, s’offrir le dernier smartphone, se payer une formation…)
  • L’argent sur le compte d’investissement dépend de ses objectifs financiers. Il existe de stratégies comme : 
    • investir régulièrement le montant déposé tous les mois. Par exemple en investissant sur un ETF, une action d’entreprise ou une cryptomonnaie.
    • attendre d’accumuler un plus gros montant avant de l’investir comme par exemple, acheter des parts dans une SCPI, financer l’achat d’un bien immobilier avec un apport, etc…

L’habitude indispensable : se payer en premier

En fin de compte, la stratégie se résume en une habitude clé : épargner tous les mois au moins 15% de ses revenus en les déposant sur le compte épargne, le compte d’investissement ou le compte “plaisir”.

Le plan d’actions

Voici un plan d’actions simples pour mettre en œuvre cette stratégie financière : 

  1. Ouvrir un compte courant et un compte “sécurité” (comme un livret A ou un simple compte épargne) dans la même banque (Boursorama, Crédit Agricole, peu importe)
  2. Faire virer son salaire sur le compte courant
  3. Mettre en place un virement automatique en début de mois pour virer au moins 15% de ses revenus sur son compte épargne. Si l’effort d’épargne est trop important commencer petit, même avec un moment de 5€. Le but est de prendre l’habitude avant d’optimiser
  4. Ouvrir un compte investissement et un compte plaisir. L’idéal est de les prendre dans des banques en ligne (BforBank, Boursorama…) ou néo banque (N26 ou révolut) pour limiter les frais bancaires.
  5. Transférer l’argent de son compte sécurité sur le compte d’investissement ou le compte “plaisir” lorsque le capital dépasse 6 mois de salaire

Quelques recommandations pour gérer ses finances

Adapter les efforts d’épargne

La constitution du capital de sécurité prend du temps. Celui qui gagne 1500€ et parvient à économiser 300€, mettra deux ans-et-demi pour atteindre une épargne équivalente à 6 mois de salaire (s’il ne touche pas à ses économies entre-temps). C’est pourquoi, il vaut mieux se laisser du temps, quitte à commencer petit.

La clé est de prendre les bonnes habitudes pour avoir une gestion saine de ses finances. Ensuite, il sera possible d’accélérer ses résultats avec d’autres astuces.

  • Développer ses revenus afin de pouvoir épargner plus
  • Mettre de côté une partie de ses rentrées d’argent ponctuelles (primes, dons, remboursement…)
  • Réduire ses dépenses pour améliorer sa capacité d’épargne

Diversifier la répartition de l’épargne sur les trois comptes

Il n’est pas nécessaire d’attendre d’avoir 6 mois de salaire de côté pour commencer à transférer une partie de ses économies sur le compte d’investissement ou le compte “plaisir”. Pour reprendre l’exemple précédent, on pourrait envisager la répartition suivante : 

  • 150€ sur le compte sécurité
  • 90€ sur le compte investissement
  • 60€ sur le compte plaisir

Toutefois, il convient de garder en tête qu’il est préférable de ne jamais investir l’argent dont on pourrait avoir besoin, d’où l’importance de se constituer une épargne de sécurité avant tout.

Se former financièrement

Dans cet épisode, je vous partage une stratégie qui fonctionne pour moi. Peut-être existe-t-il d’autres méthodes qui seront plus adaptées à votre organisation et vos objectifs. C’est pourquoi, il est important de s’éduquer financièrement en découvrant des livres, des podcasts ou des vidéos afin de recueillir de nombreux avis et définir son propre plan financier. 

De mon point de vue, les livres suivants sont un bon point de départ :

Conclusion

Un principe clé pour gérer ses finances sainement consiste à se payer en premier. Concrètement, cela revient à mettre en place une habitude simple : épargner tous les mois au moins 15% de ses revenus et déposer ses économies soit sur un compte épargne, un compte d’investissement ou un compte “plaisir”.

Ressources

Livres : 

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Acquérir des actifs et limiter ses passifs

Découvrons dans cet épisode un principe financier élémentaire pour s’enrichir : acquérir des actifs et limiter ses passifs. C’est parti pour quelques explications !

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Actif et Passif – Définitions

Les actifs représentent toutes les choses qui rapportent de l’argent. Ils ont une valeur économique positive sur un patrimoine. A l’inverse, les passifs représentent les éléments qui engendrent des dépenses et coûtent de l’argent. Ils ont une valeur économique négative. Prenons quelques exemples : 

Exemple 1 – Un emploi

Avoir un travail a un impact positif sur le patrimoine puisque l’activité engendre des revenus réguliers. C’est un moteur d’enrichissement donc un actif.

Exemple 2 – Un ordinateur vs un objet de collection

Les objets de collection tels qu’une œuvre d’art, une montre ou une bouteille de vin sont généralement considérés comme des actifs car ils peuvent avoir une valeur économique positive sur un patrimoine. Lorsqu’on les acquiert, on débourse de l’argent pour les payer, mais ils ont le potentiel de prendre de la valeur avec le temps. Dans ce cas, le résultat final se solde par un enrichissement si on les revend.

Et inversement si sa valeur d’un objet diminue dans le temps (comme pour un ordinateur, un smartphone, des vêtements, …) alors l’impact économique sera négatif et il s’agit d’un passif.

Exemple 3 – Un crédit à la banque

Faire un crédit bancaire (comme un crédit à la consommation) permet de débloquer instantanément du capital. Cependant on contracte aussi une dette que l’on doit rembourser ainsi que les intérêts du prêt. A la fin du remboursement, on aura donc perdu de l’argent. Un prêt à la banque est donc un passif puisqu’il a un impact économique négatif sur le patrimoine. 

Exemple 4 – Un bien immobilier

Est-ce qu’une résidence principale est un actif ou un passif ? D’une part, il est difficile d’estimer si le bien va prendre ou perdre en valeur avec le temps. Ensuite, la possession d’un bien immobilier engendre des dépenses supplémentaires comme des taxes ou des frais d’entretien. En parallèle, un propriétaire n’a plus de loyer à payer. Toutefois, si l’on fait appel au crédit, il y a les intérêts du prêt à prendre en compte. De plus, il y a également les coûts cachés de l’opération : en fonction de la nouvelle localisation du bien, le prix des trajets quotidiens peuvent évoluer. Mais le capital emprunté pour l’achat aurait aussi pu rapporter de l’argent s’il avait été investi.

Bref, estimer si un bien immobilier est un actif ou un passif peut s’avérer complexe car l’impact économique sur le patrimoine dépend de nombreux facteurs. 

Généralement si l’emplacement est côté, le bien tendra à s’apprécier et rentrera donc dans la classe d’un actif. De même, si les loyers qu’il génère compensent les dépenses inhérentes au bien, alors il s’agit d’un actif.

Point d’attention

En fin de compte, les notions d’actifs ou de passifs sont fonction des cas : 

Par exemple, une voiture de collection est un actif puisque sa valeur augmente. Par contre, une voiture classique est un passifs car elle génère des dépenses et perd de la valeur avec le temps. Cependant, une voiture lambda peut aussi être un actif pour un chauffeur taxi ou VTC car même si elle leur coûte de l’argent elle leur permet de générer des revenus.

De la même façon, un système de chauffage pourrait être considéré comme passif. Par contre, s’il permet d’économiser de l’argent et que sur les économies réalisées amortissent le prix d’achat alors le bien a un impact positif sur le patrimoine.

Même si le crédit bancaire est un passif, il peut aussi être un levier d’enrichissement s’il permet d’acheter un autre actif dont la plus value compense le coût des intérêts. Cela peut être le cas avec l’achat d’un logement qui passe généralement par la souscription du prêt. Si le capital débloqué permet d’acheter un bien qui s’apprécie avec le temps ou qui génère des revenus compensant le coût du crédit alors l’ensemble de l’opération a un impact positif sur le patrimoine.

Acquérir des actif et limiter ses passifs

Le plus important à retenir est la philosophie derrière le concept financier d’actifs ou de passifs. Une citation de l’auteur Robert Kiyosaki l’illustre parfaitement : Pour s’enrichir, “Vous devez connaître la différence entre un actif et un passif, et acheter des actifs. Un actif est quelque chose qui met de l’argent dans votre poche. Un passif vous en fait perdre de l’argent.” 

“Rule One. You must know the difference between an asset and a liability, and buy assets. An asset is something that puts money in my pocket. A liability is something that takes money out of my pocket.” Robert Kiyosaki.

Listes des actifs et passifs

Concrètement, on considère que les éléments suivants sont généralement des actifs :

  • un portefeuille boursier d’actions d’entreprises de valeur  
  • un bien immobilier mis en location qui génère un flux de trésorerie positif
  • des royalties sur une oeuvre 
  • une épargne placée 
  • un emploi 
  • les objets qui prennent de la valeur avec le temps (voiture de collection, œuvre d’art, vin…)

A l’inverse, les passifs sont :

  • les dettes
  • un emprunt à rembourser avec des intérêts 
  • du matériel qui perd de la valeur avec le temps comme un ordinateur, un smartphone, du mobilier…
  • une résidence secondaire…

    Quelques conseils pratiques

    Voici quelques suggestions pour appliquer l’enseignement de Robert Kiyosaki : 

    • Investir son épargne (hors montant de sécurité) en diversifiant les placements pour réduire le risque. C’est à dire : développer des investissements non périssables en placement une partie de ses économie en bourse, dans l’immobilier, les cryptomonnaies, les métaux précieux
    • Investir en soi en se formant. Si une formation permet de maximiser sa valeur sur le marché du travail et être mieux payé alors elle représente un actif.
    • Investir dans la création de son entreprise. Il peut être judicieux d’utiliser une fraction de son épargne pour lancer un petit business qui générera quelques revenus annexes.
    • Essayer de développer un actif avant d’acheter un passif. Au lieu de dépenser 20 000€ pour acheter une voiture, on peut les investir pour dégager des revenus qui permettront ensuite d’acheter le véhicule
    • Acheter un passif et le transformer en actif. Par exemple, une idée peut d’être d’acquérir une moto (qui est un passif) mais la louer une partie de l’année pour amortir son coût et générer un peu d’argent
    • Tenir un fichier pour mesurer l’évolution de son patrimoine .
    • Ne pas faire une fixette sur les actifs/passifs. L’enrichissement ne doit pas être le seul but. Il ne faut pas oublier de se faire plaisir en dépensant son argent pour vivre de belles expériences ou s’acheter les choses qui nous tiennent à cœur.

    Conclusion

    L’un des principes clés de l’enrichissement est d’acquérir des actifs qui mettent de l’argent dans notre poche et limiter les passifs qui perdent de la valeur avec le temps.

    Ressources

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    Se payer en premier

    Découvrons dans cet épisode l’une des habitudes clé pour s’enrichir : se payer en premier. C’est parti !

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    Se payer en premier

    Économiser avant de dépenser son argent

    Se payer en premier consiste à économiser une fraction de ses revenus avant de les dépenser.

    En fait, la plupart des gens cherchent à s’enrichir avec le schéma suivant : 

    1. Ils reçoivent leur salaire, 
    2. ils le dépensent pour financer leur quotidien et se faire plaisir
    3. ils mettent de côté l’argent qu’ils leur restent. 

    Cette méthode n’est pas optimale puisque, généralement, il ne reste plus d’argent à mettre de côté à la fin du mois. 

    L’habitude “se payer en premier” consiste à faire l’inverse.

    Comme le dit l’investisseur Warren Buffett : « n’économisez pas ce qu’il vous reste après vos dépenses mais dépensez ce qu’il vous reste après vos économies ». (“Do not save what is left after spending, but spend what is left after saving” – Warren Buffett).

    L’idéal est de parvenir à épargner entre 10% et 20% de ses revenus dès qu’on les perçoit. Gagner mensuellement 1200€ revient à mettre de côté au moins 120€ tous les mois.

    Ce principe financier est repris dans la majorité des ouvrages qui traitent de la gestion financière, de l’enrichissement ou encore de l’investissement… . Il est présent dans les livres (liens vers les résumés des livres) :

    L’omniprésence du conseil “se payer en premier” en fait un principe central dans la gestion des finances personnelles.

    Pourquoi faire des économies ?

    L’argent mis de côté peut être utilisé pour diverses raisons :

    • Se constituer un capital de sécurité pour faire face à d’éventuelles dépenses imprévues comme la perte d’un emploi, la réparation ou le remplacement d’un matériel défectueux… . A ce propos, il est judicieux d’avoir un matelas de trésorerie équivalent à au moins six mois de salaire.
    • Mettre de côté pour financer de futurs projets.  Épargner tous les mois permet de se constituer une réserve d’argent pour se payer un voyage, l’apport pour un achat immobilier ou encore les études de ses enfants,… 
    • Investir pour faire fructifier son argent. Si l’on a déjà constitué une réserve de sécurité, on peut essayer de développer son capital en investissant en bourse, dans l’immobilier ou dans la création d’entreprise.

    Une méthode simple pour économiser 

    Quoiqu’il en soit, la stratégie pour se payer en premier est assez simple :

    1. Ouvrir un compte “épargne” (livret A, LDD ou un simple compte courant) 
    2. Faire un virement au début du mois pour transférer une partie de ses revenus vers ce compte “épargne” (et faire de même pour les rentrées d’argent ponctuelles comme les primes, cadeaux…).

    4 conseils pour mettre en place l’habitude

    • Commencer progressivement. Il peut être difficile d’épargner directement 10% à 20% de ses revenus. Si c’est le cas, il suffit de commencer par mettre de côté un petit montant (même 5€ par mois). Le but est de prendre l’habitude avant d’optimiser. 
    • Tenir un budget pour optimiser ses flux de trésorerie. Le fait de mesurer ses entrées et sorties d’argent permet de déterminer l’état de ses finances. Il sera ainsi plus facile de définir le montant optimal à économiser.
    • Supprimer ou réduire les dépenses inutiles pour développer sa capacité d’épargne. Opter pour une banque en ligne pour réduire les frais bancaires / Arrêter de fumer des cigarettes / Changer d’abonnement téléphonique si les concurrents sont moins chers,… bref, toutes ces économies permettent d’augmenter sa capacité d’épargne.
    • Déposer son épargne sur plusieurs comptes. Il peut être judicieux d’avoir :
      • Un compte “sécurité” : pour mettre l’argent qui sert à faire face aux imprévus
      • Un compte « d’investissement » : pour y déposer le capital que l’on peut faire fructifier
      • Un compte “plaisir” : pour y déposer l’argent servant à réaliser les projets qui nous tiennent à cœur

    Conclusion

    Se payer en premier est un principe clé pour s’enrichir. Celà consiste simplement à économiser une partie de l’argent que l’on gagne avant de le dépenser.

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    Le processus d’enrichissement

    Comment s’enrichir sans rien faire ? Le poète américain Ogden Nash nous offre un élément de réponse : « Si vous ne voulez pas travailler, il vous faudra travailler pour gagner suffisamment d’argent pour ne plus avoir à travailler. » (« If you don’t want to work you have to earn enough money so that you won’t have to work. »). Faisons le point sur la réalité du processus d’enrichissement. C’est parti !

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    L’enrichissement sans effort n’existe pas…

    Il est vain de croire que l’on peut s’enrichir sans rien faire.

    • Même celui qui gagne des millions grâce à ses entreprises a dû faire d’énormes efforts pour en arriver à ce niveau
    • Même celui qui remporte le gros lot à la loterie s’est donné la peine d’acheter un ticket malgré l’infime chance qu’il avait de gagner.
    • Même celui qui hérite profite implicitement du dur labeur de ses ancêtres.

    Le problème est que la société tend à médiatiser la réussite sans montrer le travail derrière tout résultat.

    • On entend que la société Nike gagne des milliards d’euros sans aborder le développement chaotique de l’entreprise.
    • On constate qu’une influenceuse gagne facilement sa vie sans considérer les sacrifices qu’implique son activité.
    • On voit qu’un athlète est sacré champion en seulement quelques combats sans parler de tous les efforts qu’il doit fournir pour arriver à ce niveau.

    … il faut forcément fournir un travailler

    En fait, celui qui souhaite s’enrichir sans rien faire n’a strictement aucune chance, car toute création de richesse est liée à un travail de fond.

    L’enrichissement est comme une locomotive. Il faut fournir énormément d’énergie pour vaincre l’inertie et jouir de son mouvement. Concrètement :

    • Celui qui veut s’enrichir avec l’immobilier, doit travailler pour rechercher des biens, financer le projet, gérer les aléas avant de percevoir ses loyers
    • Celui qui veut s’enrichir avec la bourse, doit travailler pour analyser les marchés, acheter et revendre les bons produits financiers 
    • Celui qui veut monter son entreprise, doit travailler pour développer ses produits ou services, trouver des clients, gérer la structure

    Les quadrants du cashflow

    Robert Kiyosaki, l’auteur de plusieurs best sellers sur les finances personnelles, explique qu’il y a 4 manières de générer des revenus qu’il symbolise par 4 quadrants : 

    • Être employé : Les employés mettent leurs compétences et leur temps à disposition d’un système qu’ils ne possèdent pas, mais qui les rémunère pour leur travail. 
    • Être indépendant. A la différence des salariés, les indépendants travaillent pour un système qui leur appartient.
    • Posséder un business. Les businessmen sont propriétaires d’entreprises qui les rémunèrent mais pour lesquelles ils n’ont pas forcément besoin de travailler. Les revenus sont passifs car ils sont le fruit du travail des employés et du processus de création de valeur mis en place.
    • Investir. Un investisseur génère des revenus grâce à son capital. Il investit dans des systèmes d’autres personnes. Ses rentrées d’argent sont également passives car elles sont décorrélées du temps de travail.

    Revenus issus du travail VS revenus issus du capital

    A ce niveau on peut noter qu’il y a deux grands types de revenus :

    • Les revenus du travail
    • Les revenus du capital

    Les revenus issus du capital correspondent aux rémunérations sans rapport avec le temps de travail comme par exemple

    • Détenir des actions qui versent un dividende régulièrement
    • Posséder un bien immobilier mis en location pour toucher des revenus tous les mois
    • Posséder une franchise qui génère des profits grâce au travail des employés.

    La difficulté est que ces types d’investissements requièrent du capital. Celui qui investit d’un million à une rentabilité de 5% génèrera plus de 4000€ par mois de revenus. Par contre, celui qui fait la même chose avec seulement 1000€  ne touchera que 50€ par an.

    Sans capital, le seul autre moyen de gagner de l’argent revient à monétiser un travail.

    • Un salarié échange son temps et son savoir-faire contre une rémunération
    • Un trader se rémunère en utilisant ses compétences pour détecter les irrégularités du marché
    • Un créateur d’entreprise travaille pour lancer, développer et rendre mature son projet afin de générer de la valeur.

    Une fois de plus, il n’y a que deux possibilités pour s’enrichir,  :

    • Posséder du capital pour le faire fructifier en l’investissant 
    • Travailler d’une manière ou d’une autre pour générer des revenus.

    Les stratégies d’enrichissement lorsqu’on a pas de capital

    1ère option : Travailler, épargner et investir progressivement

    Il s’agit de la stratégie suivie par la majorité des gens. Elle consiste à faire des études, décrocher un travail pour générer des revenus, épargner pour se constituer un capital et l’investir pour le faire fructifier. Le problème est que cette stratégie prend du temps. Les gens en profitent généralement à la retraite.

    Toutefois il existe plusieurs leviers (bien que limités) pour accélérer le processus. Par exemple, faire des études supérieures pour commencer avec un salaire plus élevé ou encore gravir les échelons pour aller vers des postes plus prestigieux et maximiser sa rémunération. Les gens qui se débrouillent bien partent à la retraite un peu plus tôt.

    MJ DeMarco, l’auteur du livre l’autoroute du millionnaire, nomme cette stratégie la voie lente.

    2ème option : travailler dur pour créer une entreprise rapidement et la vendre pour générer du capital

    Pour reprendre la métaphore précédente, il s’agit cette fois-ci de la voie rapide : l’autoroute du millionnaire. La clé est de fournir d’énormes efforts pour créer un business, le valoriser et le monétiser afin de créer un flux de revenu passif grâce au capital généré. 

    Il y a cinq types de projet qui correspondent à la voie rapide :

    • les systèmes de location : immobilier, licences, brevets…
    • les systèmes informatiques : sociétés internet, logiciels…
    • les systèmes de contenu : livre, blog, magazines…
    • les systèmes de distribution : franchises, marketing de réseaux…
    • les systèmes de ressources humaines.

    3ème alternative : un cumul des deux options

    L’objectif de cette approche est de trouver un compromis entre les deux stratégies précédentes. Au lieu de fournir d’énormes sacrifices pour développer une entreprise en quelques années et au lieu de passer toute sa vie à travailler pour échanger son temps contre de l’argent, l’idée est de commencer par le salariat en développant son entreprise en parallèle.

    La plan d’action est le suivant :

    • Faire des études pour se former à un métier et avoir une bonne valeur sur le marché
    • Commencer en tant que salarié ou indépendant pour s’assurer un revenus régulier et avoir les moyens de se faire plaisir
    • Commencer à épargner et investir l’argent économisé afin de développer ses premiers revenus passifs
    • Développer une entreprise en parallèle de ses études et de son travail pour s’engager sur la voie rapide

    L’avantage de cette approche est qu’elle limite les risques. Au mieux on parvient à développer un système d’entreprise et générer du capital, au pire le projet échoue mais l’on est déjà engagé sur la première voie.

    Conclusion

    Le point essentiel à comprendre est que pour s’enrichir à partir de zéro, il faut forcément fournir des efforts pour se constituer un capital. Ensuite, il faudra investir son argent en comptant sur le rendement du capital pour décorréler son temps et ses revenus. 

    Il existe trois approches pour s’enrichir :

    • Emprunter la voie rapide qui consiste à créer un système d’entreprise
    • Travailler, épargner et investir progressivement
    • Utiliser une voie alternative qui consiste à travailler pour générer un revenu stable tout en développant son entreprise en parallèle.

    Ressources

    • Livre (lien affilié) : L’autoroute du millionnaire – MJ DeMarco
    • Livre (lien affilié) : Le quadrant du cashflow – Robert Kiyosaki

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    S’éduquer financièrement – 4 conseils

    Découvrons quatre conseils pratiques pour s’éduquer financièrement. C’est parti pour quelques explications.

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    L’argent obéit à des règles

    • Savez-vous que vous pouvez prêter votre argent à un état ou une entreprise en échange d’une rémunération ?
    • Savez-vous que plus vous investirez avec un horizon de placement long terme plus vous aurez tendance à vous enrichir ?
    • Savez-vous que vous paierez plus cher une télévision si vous l’achetez en contractant un prêt à la consommation intégrant des intérêts ?
    • Savez-vous que vous vous appauvrissez en période d’inflation si vous détenez de l’épargne ? 

    En fait, il existe des principes, des règles et des concepts mathématiques qui régissent le monde des finances personnelles. 

    Maîtriser les concepts financiers pour avoir une stratégie financière cohérente

    Mieux vaut les connaître pour éviter de se faire avoir. Voici des exemples de sujets en lien avec des problématiques de culture financière

    • Si l’on cherche à maximiser son taux horaire est-il préférable de travailler 10h par jour pour toucher 2000€ par mois ou travailler 7h par jour pour avoir un salaire de 1700€
    • Si l’on souhaite développer sa liberté financière en décorrélant son temps de travail et sa rémunération, quel type d’activité vaut-il mieux privilégier ? Le salariat, être à son compte, développer son entreprise, ou devenir un investisseur ?
    • Si l’on souhaite s’enrichir, est-il pertinent d’acheter une voiture ? Un tel achat est-il un passif qui coûte de l’argent ou un actif qui en rapporte ?
    • Est-il préférable de devenir salarié et d’épargner pour en profiter à la retraite ou travailler dur quelques années pour créer une entreprise, la revendre et prendre une retraite anticipée ?

    En fait, il n’y a pas de réponses universelles à ces questions. La clé est simplement de comprendre les principes financiers qui se cachent derrière ces problématiques, pour choisir une stratégie cohérente par rapport au style de vie que l’on souhaite. Par exemple

    • Il est vain de chercher à s’enrichir grâce à la bourse en seulement quelques années avec seulement 1000€. Ce serait ignorer les rentabilités qu’offrent les marchés boursiers.
    • Ceux qui souhaitent devenir riche mais qui s’endettent pour acquérir des possessions matérielles comme les derniers smartphones, téléviseurs ou une voiture de sport sont voués à l’échec car l’enrichissement requiert d’acquérir des actifs et non des passifs
    • Celui qui souhaite s’engager sur la voie de la création d’entreprise pour s’enrichir rapidement n’a pas d’autres choix que de sortir de son canapé et fournir d’énormes efforts sur le court terme
    • Celui qui souhaite protéger son capital sur un livret A, doit savoir qu’il perd en pouvoir d’achat tous les ans car la rentabilité du placement est inférieure à l’inflation.

    Le problème est que le système éducatif ne dispense pas une éducation financière. Il est donc primordial de se former pour maîtriser les principes financiers.

    S’éduquer financièrement

    En fait, chacun devrait développer ses compétences en gestion des finances personnelles, investissement, économie… .

    A ce propos, voici quatre pistes pour s’éduquer financièrement : 

    • Lire des livres. Il existe une grande diversité d’ouvrages dans des domaines très variés : les finances personnelles, la fiscalité, l’investissement immobilier, boursiers, les crypto-monnaies… Pour ceux qui voudraient se lancer, voici trois best-sellers qui sont un bon point de départ de mon point de vue :
    • Chercher des conseils auprès des gens qui ont réussi financièrement. La pratique est difficile à mettre en place car on a souvent peur de déranger ou passer pour un abruti. Cependant on peut noter que les gens sont généralement ravis de donner leur avis et partager leur expérience. En parallèle, on peut aussi citer le proverbe suivant : celui qui pose une question passe pour un idiot cinq minutes, mais celui qui ne demande pas restera un idiot toute sa vie.
    • Apprendre en jouant. Par exemples
      • Les différentes plateformes de broker proposent des comptes gratuits pour s’entraîner à investir sur les marchés boursiers.
      • Les jeux de société tels que le Monopoly, La bonne paye ou Richesse du monde se basent clairement sur les mécanismes du capitalisme
      • Les jeux vidéo sont également des moyens d’apprendre à gérer ses finances : on apprend à dépenser un budget, faire de l’achat-revente, créer des objets à partir de ressources brutes pour maximiser leur valeur et les revendre plus chers…
    • Parcourir le net pour s’éduquer financièrement. Il existe des milliers de vidéos, d’articles ou de podcasts pour acquérir des connaissances sur l’argent. Il suffit de taper votre question dans la barre de recherche pour avoir accès instantanément à du contenu gratuit. Personnellement, je vous recommande de parcourir les travaux suivants :

    Conclusion

    Ceux qui comprennent les principes, les règles et des concepts mathématiques qui régissent le monde de l’argent ont un avantage décisif sur les autres.

    C’est pourquoi, il vaut mieux s’éduquer financièrement. Pour ce faire, nous pouvons prendre l’habitude de :

    • Poser des questions aux gens qui ont réussi financièrement.
    • Se former en jouant
    • Parcourir le net pour dénicher des articles / vidéos / podcast
    • Lire des livres dans les domaines financiers

    Ressources

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    Assumer ses responsabilités

    Découvrons l’un des principes de vie essentiels pour réussir : assumer ses responsabilités. C’est parti pour quelques explications !

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    Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités

     « Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités ».

    Ces célèbres mots de l’oncle Ben dans Spiderman illustrent une règle de vie fondamentale. En fait, les super pouvoirs de Peter Parker lui imposent des devoirs et des obligations. Spiderman doit faire des sacrifices, plus que quiconque. A cause de sa force et de sa posture de héros, il doit s’efforcer de maîtriser sa colère, d’agir de manière juste et proportionnée ou encore d’accepter de vivre dans l’ombre en masquant son identité pour ne pas mettre en danger ses proches. Bref : « Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités ».

    A plus petite échelle on pourrait décliner l’enseignement de l’oncle Ben ainsi :

    • Avoir un corps athlétique impose de faire un sport et manger sainement
    • Etre entouré de gens que l’on aime implique de passer du temps avec ses proches et d’entretenir ses relations
    • Etre riche nécessite de travailler, savoir gérer son argent et investir

    Bref, un résultat ambitieux implique forcément des obligations et devoirs.

    Ceux qui assument leurs responsabilités inspirent le respect. N’éprouve-t-on pas de l’admiration pour les comportements suivants : 

    • Oser quitter le travail tôt pour passer du temps avec ses enfants malgré la pression de ses collègues et managers
    • Refuser une invitation à une fête pour préférer avancer sur un projet important
    • Affronter le regard des autres en osant venir en aide à une personne dans le besoin en pleine rue

    La crise du principe de responsabilité ?

    A l’opposé, on accorde peu de crédit à ceux qui fuient leurs responsabilités.

    • N’est-ce pas pour cette raison que les citoyens se détachent progressivement de la politique lorsqu’ils constatent que les politiciens qui se succèdent, se contrefichent de leurs électeurs, ne respectent pas leurs engagements et déshonorent les rôles de représentants qu’ils sont censés incarner ?
    • N’est pas pour cette raison que les gens n’accordent plus de crédit aux journalistes, du fait que les principaux médias se contentent de commenter et diffuser un avis plutôt que de remplir leur responsabilité consistant à partager de l’information sans jugement ?
    • Les wok et autres spécimens ne fuient-ils pas leurs responsabilités  en faisant passer leurs libertés individuelles en dépit du bon sens et des lois naturelles
    • Les grands patrons ou actionnaires ne fuient-ils pas leurs responsabilités lorsqu’ils préfèrent privatiser les bénéfices et faire porter leurs erreurs et leurs pertes sur les autres ?

    Aujourd’hui, contrairement à la morale de la fable  la cigale et la fourmi de Jean de la Fontaine, ne punissons-nous pas ceux qui font preuves de responsabilité et ne privilégions-nous pas ceux qui en manque ?

    Quoiqu’il en soit, je suis de ceux qui partage l’idée derrière cette citation de Bob Dylan « un héros est quelqu’un qui comprend la responsabilité qui vient avec sa liberté »  : « A hero is someone who understands the responsibility that comes with his freedom »

    C’est pourquoi je crois que pour réussir, il est primordial d’assumer ses responsabilités et ne pas fuir ses devoirs et ses obligations.

    A ce propos, on peut noter plusieurs habitudes qui vont de pair avec ce principe :

    Tenir ses engagements

    Que nous reste-t- il si la parole d’un Homme ne vaut plus rien ?

    • Quel posture adopter avec un ami qui vous dit qu’il vous conduira à l’aéroport demain mais vous savez qu’il ne tient généralement pas ses promesses ?
    • Quelle crédibilité accorder à un candidat qui dit qu’il votera favorablement à telle réforme mais qu’il lui est mainte fois arrivé de ne pas tenir ses engagements au moment du vote ?
    • Comment réagira votre patron si vous lui indiquez que vous traiterez la tâche pour vendredi mais que le jour même vous n’avez pas tenu votre parole ?

    Bref, que faire si les gens s’engagent mais ne respectent pas leur engagement ?

    Même si l’on ne peut pas maîtriser les promesses des autres, on peut au moins suivre l’enseignement de Gandhi disant que «  l’on doit incarner le changement que l’on veut voir dans le monde. En d’autres termes, on se doit doit de tenir parole :

    • Si l’on dit à un ami l’on ira à son événement, il est inutile de se chercher des excuses le jour même pour ne pas y aller
    • Si l’on se fait la promesse d’aller à sa séance de sport, il faut serrer les dents et la faire
    • Si l’on s’engage sur un projet, il faut le terminer

    Bien sûr, la tâche est difficile et on ne peut pas être parfait. Le but est d’essayer de respecter ses engagements envers les autres et envers soi-même afin que personne ne puisse remettre en doute ce que l’on dit. C’est ainsi que l’on devient quelqu’un de fiable. 

    De plus, en incarnant les bons comportements, on incite les autres à faire de même.

    C’est le principe de réciprocité. Les gens tendent à nous rendre la pareille.

    Accepter sa part de responsabilité : reconnaître ses erreurs et chercher des solutions

    Un enseignement partagé par le Dalaï Lama dit : “Si vous pensez que c’est la faute des autres, vous allez beaucoup souffrir. Quand vous réalisez que chaque chose peut dépendre de vous, vous connaîtrez la paix et la joie.” (« when you think everything is someone’s fault, you will suffer a lot. When you realize that everything springs only from yourself, you will learn both peace and joy »)

    Une fois de plus, il faut mieux assumer ses responsabilités en essayant d’identifier les actions que l’on peut mener pour changer les choses à son niveau

    • Au lieu de se mettre en colère quand un proche nous fait une critique, il convient plutôt d’écouter sa remarque, d’accepter qu’il peut y avoir une part de vrai et demander ce que l’on peut améliorer
    • Au lieu de se plaindre que l’on ne parvient pas à économiser de l’argent, il vaut mieux faire un état de ses finances et accepter de réduire les dépenses inutiles
    • Au lieu de dire qu’aucune dépense est inutile, il convient plutôt de les prioriser par ordre d’importance.

    Bref, au lieu de se trouver des excuses, il vaut mieux chercher des solutions. 

    Oser prendre le temps de la réflexion avant de s’engager

    Comme le dit le coach en développement personnel Anthony Robbins, c’est dans les moments de décision que nous scellons notre destin (« It is in your moments of decision that your destiny is shaped” Antony Robbins).

    C’est pourquoi, il vaut mieux tourner 7 fois sa langue dans sa bouche avant de s’engager. Parfois, il est préférable de s’abstenir de donner une réponse immédiate et demander un délai pour prendre une décision. L’objectif est de temporiser pour réfléchir avant de s’engager en son âme et conscience. 

    Agir uniquement sur son cercle d’influence

    Si le résultat dépend d’un événement extérieur, il vaut mieux parfois de ne pas s’engager. On ne peut pas maîtriser les circonstances, les autres, les saisons, la météo … on peut uniquement garantir le résultat des tâches qui dépendent de nous.

    • Si un client vous demande de lui garantir un délai d’exécution mais que ce résultat dépend d’un autre prestataire alors il vaut mieux ne pas s’engager sur une date de réalisation
    • Si un ami vous demande de l’amener à un rendez-vous mais que vos contraintes de planning et l’état du trafic risquent de compromettre la course alors il vaut mieux s’abstenir
    • Si les réformes fiscales du gouvernement vous mettent en rogne, il vaut mieux se focaliser sur les solutions pour optimiser sa fiscalité plutôt que de perdre son temps à manifester son mécontentement. 

    Conclusion

    Le fait d’assumer ses responsabilités est un principe de vie essentiel. Quelques habitudes à mettre en place pour essayer de respecter cette maxime sont :

    • Tenir ses engagements
    • Accepter sa part de responsabilité, reconnaître ses erreurs et chercher des solutions
    • Oser prendre le temps de la réflexion avant de s’engager
    • Agir uniquement sur son cercle d’influence

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    Consacrer du temps à son entourage

    Découvrons l’une des composantes essentielles du succès : consacrer du temps à son entourage. C’est parti pour quelques explications et conseils pratiques !

    Vidéo

    Podcast

    Les différentes relations constituant un entourage

    Je crois profondément que le bonheur est corrélé au fait de se sentir entouré. Notamment car il est plus facile d’avancer sereinement dans la vie lorsqu’on peut compter sur le soutien de ses proches.

    De mon point de vue, la réussite nécessite des efforts pour développer et entretenir ses relations avec les personnes qui nous sont chères.

    La famille

    D’un côté, il y a la famille. Pour la plupart, nous passons la majorité de notre enfance et adolescence avec nos parents, frères et sœurs, grands-parents, oncles, tantes, cousins….

    Puis au fur et à mesure que l’on avance dans la vie, nous développons d’autres relations (amis, couple…) et, inévitablement, nous passons moins de temps avec nos proches.

    Pourtant, le lien qui unit les membres d’une famille reste extraordinairement fort malgré les années qui défilent.

    Celà fait écho à une jolie citation : Tout comme les branches d’un arbre, même si nous prenons des directions différentes, nos racines restent les mêmes.

    Je crois que la force des relations familiales s’explique en partie par le lien du sang. Les membres d’une famille ont un patrimoine génétique assez similaire. Si l’un des buts de l’Homme est de faire perdurer ses gènes dans le temps. Alors, nous avons tout intérêt à rester soudés avec les membres de notre famille afin de nous entraider et avoir plus de chance de survivre. Les milliers d’années qui se sont écoulées nous ont peut-être conditionné à aimer et choyer nos proches sans condition.

    Les amis

    En parallèle de la famille, il y a nos amis qui rentrent progressivement dans nos vies. Les liens amicaux se créent avec le temps :  plus on côtoie une personne et plus on vit d’expérience avec elle, plus le lien se développe et se renforce. 

    Nos amis sont les gens qui partagent nos valeurs et les gens avec qui la relation est suffisamment forte pour que l’on puisse se faire confiance et s’entraider mutuellement.

    Le couple et les enfants

    A côté, il y a aussi la relation de couple et les enfants qui sont, en fin de compte, la synthèse entre “famille” et “amis”. Un/Une partenaire de vie est une personne que l’on apprend à découvrir avec le temps et avec qui on tisse des liens extrêmement forts. Une des finalités d’un couple est de créer sa propre famille. A travers leurs enfants, les deux partenaires unissent leur deux familles par les liens du sang.

    Les relations du quotidien

    A côté des relations de couple, familiale et amicales, il y a toutes les relations du quotidien : les relations avec les collègues de travail, les commerçants, les connaissances, ou encore les inconnus … .

    Il s’agit de toutes les personnes que l’on côtoie, mais avec qui le temps ou le lien du sang n’a pas permis de créer une relation aussi forte qu’avec un ami, un membre de notre famille ou un partenaire.

    Entretenir ses relations = une nécessité

    En tout cas, la qualité d’une relation nécessite du temps et de l’investissement. On ne peut pas espérer le même niveau de confiance et d’entraide avec un inconnu, une personne que l’on a côtoyé à quelques occasions, ou un frère avec qui l’on a passé des milliers d’heures. 

    Une fois de plus il faut du temps pour développer une relation solide :

    • Il faut qu’un inconnu fasse ses preuves avant de devenir un collaborateur
    • Il faut passer de nombreuses heures avec un collègue avant qu’il devient un ami
    • Il faut vivre de nombreuses expériences avec une connaissance pour qu’elle devienne une partenaire de vie. 

    Malheureusement, il est impossible de consacrer autant de temps à toutes les personnes que l’on côtoie et on ne peut pas consacrer tout son temps à une seule et unique relation. 

    C’est pourquoi je crois que la clé du bonheur est de trouver un équilibre en passant un peu de temps avec tous les êtres qui nous sont chers quitte à faire des choix. 

    Principes / pratique pour entretenir de bonnes relations

    A ce sujet, voici quelques principes pour entretenir ses relations tout en maîtrisant son temps.

    Profiter des anniversaires pour garder contact avec ses connaissances

    En plus de célébrer les anniversaires de ses amis et membres de sa famille, l’idée est d’envoyer un SMS ou passer un coup de fil aux personnes qui ne font pas forcément partie de notre cercle familial ou groupe d’amis direct mais que l’on ne veut pas perdre de vue. Cet échange annuel est un bon moyen de demander des nouvelles et garder contact.

    Faire des surprises à ses proches

    Rien ne sert d’attendre les anniversaires pour faire des cadeaux. Surprendre un proche avec une petite attention est un bon moyen d’entretenir une relation.

    • Faire livrer un produit tel qu’un livre ou un petit gadget directement dans la boite au lettre d’un ami
    • Passer à l’improviste pour prendre des nouvelles 
    • Inviter un proche pour un café ou pour prendre un apéro
    • Ecrire un lettre ou envoyer une carte postale

    Bref, une surprise est toujours agréable et reste en mémoire.

    Être présent lors des moments importants

    Pour tisser de bonnes relations est indispensable de s’entraider et de se soutenir. Chacun devrait faire des efforts pour venir en aide à un proche quand il en a besoin ou être présent dans les moments importants :

    • Célébrer une réussite, un mariage, un anniversaire, l’obtention d’un diplôme
    • Etre présent lors d’un moment difficile tel qu’un enterrement ou une rupture
    • Apporter son aide durant un déménagement ou lorsqu’un proche nous demande un service

    Inclure ses proches dans les activités qui nous plaisent 

    Le but est d’organiser des activités qui nous tiennent à cœur avec les personnes de son entourage qui partagent les mêmes centres d’intérêt. 

    Comme par exemple :

    • Planifier une partie de sport (foot en salle, padel, course à pied)
    • Organiser un restaurant, une sortie ou un WE 
    • Faire une partie de jeux vidéo ou jeux de société, même à distance
    • Tester une nouvelle activité ou un nouveau projet (passer le permis bateau ou moto, investir dans la crypto, partir en rando, s’essayer à l’œnologie )

    Cette habitude est un excellent moyen de pratiquer les activités qui nous plaisent tout en passant du temps avec des membres de son entourage.

    Conclusion

    De mon point de vue, le bonheur est en partie corrélé au fait de se sentir entouré. Pour réussir il faut s’efforcer de développer de bonnes relations avec les personnes que nous côtoyons tout au long de notre vie. Pour ce faire, il peut être judicieux de célébrer les anniversaires pour garder contact avec d’anciennes connaissances, faire des surprises et des petites attentions aux membres de son entourage, inclure ses proches dans les activités qui nous tiennent à cœur, et enfin être présent lors des moments importants.

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