Acquérir des actifs et limiter ses passifs

Découvrons dans cet épisode un principe financier élémentaire pour s’enrichir : acquérir des actifs et limiter ses passifs. C’est parti pour quelques explications !

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Actif et Passif – Définitions

Les actifs représentent toutes les choses qui rapportent de l’argent. Ils ont une valeur économique positive sur un patrimoine. A l’inverse, les passifs représentent les éléments qui engendrent des dépenses et coûtent de l’argent. Ils ont une valeur économique négative. Prenons quelques exemples : 

Exemple 1 – Un emploi

Avoir un travail a un impact positif sur le patrimoine puisque l’activité engendre des revenus réguliers. C’est un moteur d’enrichissement donc un actif.

Exemple 2 – Un ordinateur vs un objet de collection

Les objets de collection tels qu’une œuvre d’art, une montre ou une bouteille de vin sont généralement considérés comme des actifs car ils peuvent avoir une valeur économique positive sur un patrimoine. Lorsqu’on les acquiert, on débourse de l’argent pour les payer, mais ils ont le potentiel de prendre de la valeur avec le temps. Dans ce cas, le résultat final se solde par un enrichissement si on les revend.

Et inversement si sa valeur d’un objet diminue dans le temps (comme pour un ordinateur, un smartphone, des vêtements, …) alors l’impact économique sera négatif et il s’agit d’un passif.

Exemple 3 – Un crédit à la banque

Faire un crédit bancaire (comme un crédit à la consommation) permet de débloquer instantanément du capital. Cependant on contracte aussi une dette que l’on doit rembourser ainsi que les intérêts du prêt. A la fin du remboursement, on aura donc perdu de l’argent. Un prêt à la banque est donc un passif puisqu’il a un impact économique négatif sur le patrimoine. 

Exemple 4 – Un bien immobilier

Est-ce qu’une résidence principale est un actif ou un passif ? D’une part, il est difficile d’estimer si le bien va prendre ou perdre en valeur avec le temps. Ensuite, la possession d’un bien immobilier engendre des dépenses supplémentaires comme des taxes ou des frais d’entretien. En parallèle, un propriétaire n’a plus de loyer à payer. Toutefois, si l’on fait appel au crédit, il y a les intérêts du prêt à prendre en compte. De plus, il y a également les coûts cachés de l’opération : en fonction de la nouvelle localisation du bien, le prix des trajets quotidiens peuvent évoluer. Mais le capital emprunté pour l’achat aurait aussi pu rapporter de l’argent s’il avait été investi.

Bref, estimer si un bien immobilier est un actif ou un passif peut s’avérer complexe car l’impact économique sur le patrimoine dépend de nombreux facteurs. 

Généralement si l’emplacement est côté, le bien tendra à s’apprécier et rentrera donc dans la classe d’un actif. De même, si les loyers qu’il génère compensent les dépenses inhérentes au bien, alors il s’agit d’un actif.

Point d’attention

En fin de compte, les notions d’actifs ou de passifs sont fonction des cas : 

Par exemple, une voiture de collection est un actif puisque sa valeur augmente. Par contre, une voiture classique est un passifs car elle génère des dépenses et perd de la valeur avec le temps. Cependant, une voiture lambda peut aussi être un actif pour un chauffeur taxi ou VTC car même si elle leur coûte de l’argent elle leur permet de générer des revenus.

De la même façon, un système de chauffage pourrait être considéré comme passif. Par contre, s’il permet d’économiser de l’argent et que sur les économies réalisées amortissent le prix d’achat alors le bien a un impact positif sur le patrimoine.

Même si le crédit bancaire est un passif, il peut aussi être un levier d’enrichissement s’il permet d’acheter un autre actif dont la plus value compense le coût des intérêts. Cela peut être le cas avec l’achat d’un logement qui passe généralement par la souscription du prêt. Si le capital débloqué permet d’acheter un bien qui s’apprécie avec le temps ou qui génère des revenus compensant le coût du crédit alors l’ensemble de l’opération a un impact positif sur le patrimoine.

Acquérir des actif et limiter ses passifs

Le plus important à retenir est la philosophie derrière le concept financier d’actifs ou de passifs. Une citation de l’auteur Robert Kiyosaki l’illustre parfaitement : Pour s’enrichir, “Vous devez connaître la différence entre un actif et un passif, et acheter des actifs. Un actif est quelque chose qui met de l’argent dans votre poche. Un passif vous en fait perdre de l’argent.” 

“Rule One. You must know the difference between an asset and a liability, and buy assets. An asset is something that puts money in my pocket. A liability is something that takes money out of my pocket.” Robert Kiyosaki.

Listes des actifs et passifs

Concrètement, on considère que les éléments suivants sont généralement des actifs :

  • un portefeuille boursier d’actions d’entreprises de valeur  
  • un bien immobilier mis en location qui génère un flux de trésorerie positif
  • des royalties sur une oeuvre 
  • une épargne placée 
  • un emploi 
  • les objets qui prennent de la valeur avec le temps (voiture de collection, œuvre d’art, vin…)

A l’inverse, les passifs sont :

  • les dettes
  • un emprunt à rembourser avec des intérêts 
  • du matériel qui perd de la valeur avec le temps comme un ordinateur, un smartphone, du mobilier…
  • une résidence secondaire…

    Quelques conseils pratiques

    Voici quelques suggestions pour appliquer l’enseignement de Robert Kiyosaki : 

    • Investir son épargne (hors montant de sécurité) en diversifiant les placements pour réduire le risque. C’est à dire : développer des investissements non périssables en placement une partie de ses économie en bourse, dans l’immobilier, les cryptomonnaies, les métaux précieux
    • Investir en soi en se formant. Si une formation permet de maximiser sa valeur sur le marché du travail et être mieux payé alors elle représente un actif.
    • Investir dans la création de son entreprise. Il peut être judicieux d’utiliser une fraction de son épargne pour lancer un petit business qui générera quelques revenus annexes.
    • Essayer de développer un actif avant d’acheter un passif. Au lieu de dépenser 20 000€ pour acheter une voiture, on peut les investir pour dégager des revenus qui permettront ensuite d’acheter le véhicule
    • Acheter un passif et le transformer en actif. Par exemple, une idée peut d’être d’acquérir une moto (qui est un passif) mais la louer une partie de l’année pour amortir son coût et générer un peu d’argent
    • Tenir un fichier pour mesurer l’évolution de son patrimoine .
    • Ne pas faire une fixette sur les actifs/passifs. L’enrichissement ne doit pas être le seul but. Il ne faut pas oublier de se faire plaisir en dépensant son argent pour vivre de belles expériences ou s’acheter les choses qui nous tiennent à cœur.

    Conclusion

    L’un des principes clés de l’enrichissement est d’acquérir des actifs qui mettent de l’argent dans notre poche et limiter les passifs qui perdent de la valeur avec le temps.

    Ressources

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    Se payer en premier

    Découvrons dans cet épisode l’une des habitudes clé pour s’enrichir : se payer en premier. C’est parti !

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    Se payer en premier

    Économiser avant de dépenser son argent

    Se payer en premier consiste à économiser une fraction de ses revenus avant de les dépenser.

    En fait, la plupart des gens cherchent à s’enrichir avec le schéma suivant : 

    1. Ils reçoivent leur salaire, 
    2. ils le dépensent pour financer leur quotidien et se faire plaisir
    3. ils mettent de côté l’argent qu’ils leur restent. 

    Cette méthode n’est pas optimale puisque, généralement, il ne reste plus d’argent à mettre de côté à la fin du mois. 

    L’habitude “se payer en premier” consiste à faire l’inverse.

    Comme le dit l’investisseur Warren Buffett : « n’économisez pas ce qu’il vous reste après vos dépenses mais dépensez ce qu’il vous reste après vos économies ». (“Do not save what is left after spending, but spend what is left after saving” – Warren Buffett).

    L’idéal est de parvenir à épargner entre 10% et 20% de ses revenus dès qu’on les perçoit. Gagner mensuellement 1200€ revient à mettre de côté au moins 120€ tous les mois.

    Ce principe financier est repris dans la majorité des ouvrages qui traitent de la gestion financière, de l’enrichissement ou encore de l’investissement… . Il est présent dans les livres (liens vers les résumés des livres) :

    L’omniprésence du conseil “se payer en premier” en fait un principe central dans la gestion des finances personnelles.

    Pourquoi faire des économies ?

    L’argent mis de côté peut être utilisé pour diverses raisons :

    • Se constituer un capital de sécurité pour faire face à d’éventuelles dépenses imprévues comme la perte d’un emploi, la réparation ou le remplacement d’un matériel défectueux… . A ce propos, il est judicieux d’avoir un matelas de trésorerie équivalent à au moins six mois de salaire.
    • Mettre de côté pour financer de futurs projets.  Épargner tous les mois permet de se constituer une réserve d’argent pour se payer un voyage, l’apport pour un achat immobilier ou encore les études de ses enfants,… 
    • Investir pour faire fructifier son argent. Si l’on a déjà constitué une réserve de sécurité, on peut essayer de développer son capital en investissant en bourse, dans l’immobilier ou dans la création d’entreprise.

    Une méthode simple pour économiser 

    Quoiqu’il en soit, la stratégie pour se payer en premier est assez simple :

    1. Ouvrir un compte “épargne” (livret A, LDD ou un simple compte courant) 
    2. Faire un virement au début du mois pour transférer une partie de ses revenus vers ce compte “épargne” (et faire de même pour les rentrées d’argent ponctuelles comme les primes, cadeaux…).

    4 conseils pour mettre en place l’habitude

    • Commencer progressivement. Il peut être difficile d’épargner directement 10% à 20% de ses revenus. Si c’est le cas, il suffit de commencer par mettre de côté un petit montant (même 5€ par mois). Le but est de prendre l’habitude avant d’optimiser. 
    • Tenir un budget pour optimiser ses flux de trésorerie. Le fait de mesurer ses entrées et sorties d’argent permet de déterminer l’état de ses finances. Il sera ainsi plus facile de définir le montant optimal à économiser.
    • Supprimer ou réduire les dépenses inutiles pour développer sa capacité d’épargne. Opter pour une banque en ligne pour réduire les frais bancaires / Arrêter de fumer des cigarettes / Changer d’abonnement téléphonique si les concurrents sont moins chers,… bref, toutes ces économies permettent d’augmenter sa capacité d’épargne.
    • Déposer son épargne sur plusieurs comptes. Il peut être judicieux d’avoir :
      • Un compte “sécurité” : pour mettre l’argent qui sert à faire face aux imprévus
      • Un compte « d’investissement » : pour y déposer le capital que l’on peut faire fructifier
      • Un compte “plaisir” : pour y déposer l’argent servant à réaliser les projets qui nous tiennent à cœur

    Conclusion

    Se payer en premier est un principe clé pour s’enrichir. Celà consiste simplement à économiser une partie de l’argent que l’on gagne avant de le dépenser.

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    Le processus d’enrichissement

    Comment s’enrichir sans rien faire ? Le poète américain Ogden Nash nous offre un élément de réponse : « Si vous ne voulez pas travailler, il vous faudra travailler pour gagner suffisamment d’argent pour ne plus avoir à travailler. » (« If you don’t want to work you have to earn enough money so that you won’t have to work. »). Faisons le point sur la réalité du processus d’enrichissement. C’est parti !

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    L’enrichissement sans effort n’existe pas…

    Il est vain de croire que l’on peut s’enrichir sans rien faire.

    • Même celui qui gagne des millions grâce à ses entreprises a dû faire d’énormes efforts pour en arriver à ce niveau
    • Même celui qui remporte le gros lot à la loterie s’est donné la peine d’acheter un ticket malgré l’infime chance qu’il avait de gagner.
    • Même celui qui hérite profite implicitement du dur labeur de ses ancêtres.

    Le problème est que la société tend à médiatiser la réussite sans montrer le travail derrière tout résultat.

    • On entend que la société Nike gagne des milliards d’euros sans aborder le développement chaotique de l’entreprise.
    • On constate qu’une influenceuse gagne facilement sa vie sans considérer les sacrifices qu’implique son activité.
    • On voit qu’un athlète est sacré champion en seulement quelques combats sans parler de tous les efforts qu’il doit fournir pour arriver à ce niveau.

    … il faut forcément fournir un travailler

    En fait, celui qui souhaite s’enrichir sans rien faire n’a strictement aucune chance, car toute création de richesse est liée à un travail de fond.

    L’enrichissement est comme une locomotive. Il faut fournir énormément d’énergie pour vaincre l’inertie et jouir de son mouvement. Concrètement :

    • Celui qui veut s’enrichir avec l’immobilier, doit travailler pour rechercher des biens, financer le projet, gérer les aléas avant de percevoir ses loyers
    • Celui qui veut s’enrichir avec la bourse, doit travailler pour analyser les marchés, acheter et revendre les bons produits financiers 
    • Celui qui veut monter son entreprise, doit travailler pour développer ses produits ou services, trouver des clients, gérer la structure

    Les quadrants du cashflow

    Robert Kiyosaki, l’auteur de plusieurs best sellers sur les finances personnelles, explique qu’il y a 4 manières de générer des revenus qu’il symbolise par 4 quadrants : 

    • Être employé : Les employés mettent leurs compétences et leur temps à disposition d’un système qu’ils ne possèdent pas, mais qui les rémunère pour leur travail. 
    • Être indépendant. A la différence des salariés, les indépendants travaillent pour un système qui leur appartient.
    • Posséder un business. Les businessmen sont propriétaires d’entreprises qui les rémunèrent mais pour lesquelles ils n’ont pas forcément besoin de travailler. Les revenus sont passifs car ils sont le fruit du travail des employés et du processus de création de valeur mis en place.
    • Investir. Un investisseur génère des revenus grâce à son capital. Il investit dans des systèmes d’autres personnes. Ses rentrées d’argent sont également passives car elles sont décorrélées du temps de travail.

    Revenus issus du travail VS revenus issus du capital

    A ce niveau on peut noter qu’il y a deux grands types de revenus :

    • Les revenus du travail
    • Les revenus du capital

    Les revenus issus du capital correspondent aux rémunérations sans rapport avec le temps de travail comme par exemple

    • Détenir des actions qui versent un dividende régulièrement
    • Posséder un bien immobilier mis en location pour toucher des revenus tous les mois
    • Posséder une franchise qui génère des profits grâce au travail des employés.

    La difficulté est que ces types d’investissements requièrent du capital. Celui qui investit d’un million à une rentabilité de 5% génèrera plus de 4000€ par mois de revenus. Par contre, celui qui fait la même chose avec seulement 1000€  ne touchera que 50€ par an.

    Sans capital, le seul autre moyen de gagner de l’argent revient à monétiser un travail.

    • Un salarié échange son temps et son savoir-faire contre une rémunération
    • Un trader se rémunère en utilisant ses compétences pour détecter les irrégularités du marché
    • Un créateur d’entreprise travaille pour lancer, développer et rendre mature son projet afin de générer de la valeur.

    Une fois de plus, il n’y a que deux possibilités pour s’enrichir,  :

    • Posséder du capital pour le faire fructifier en l’investissant 
    • Travailler d’une manière ou d’une autre pour générer des revenus.

    Les stratégies d’enrichissement lorsqu’on a pas de capital

    1ère option : Travailler, épargner et investir progressivement

    Il s’agit de la stratégie suivie par la majorité des gens. Elle consiste à faire des études, décrocher un travail pour générer des revenus, épargner pour se constituer un capital et l’investir pour le faire fructifier. Le problème est que cette stratégie prend du temps. Les gens en profitent généralement à la retraite.

    Toutefois il existe plusieurs leviers (bien que limités) pour accélérer le processus. Par exemple, faire des études supérieures pour commencer avec un salaire plus élevé ou encore gravir les échelons pour aller vers des postes plus prestigieux et maximiser sa rémunération. Les gens qui se débrouillent bien partent à la retraite un peu plus tôt.

    MJ DeMarco, l’auteur du livre l’autoroute du millionnaire, nomme cette stratégie la voie lente.

    2ème option : travailler dur pour créer une entreprise rapidement et la vendre pour générer du capital

    Pour reprendre la métaphore précédente, il s’agit cette fois-ci de la voie rapide : l’autoroute du millionnaire. La clé est de fournir d’énormes efforts pour créer un business, le valoriser et le monétiser afin de créer un flux de revenu passif grâce au capital généré. 

    Il y a cinq types de projet qui correspondent à la voie rapide :

    • les systèmes de location : immobilier, licences, brevets…
    • les systèmes informatiques : sociétés internet, logiciels…
    • les systèmes de contenu : livre, blog, magazines…
    • les systèmes de distribution : franchises, marketing de réseaux…
    • les systèmes de ressources humaines.

    3ème alternative : un cumul des deux options

    L’objectif de cette approche est de trouver un compromis entre les deux stratégies précédentes. Au lieu de fournir d’énormes sacrifices pour développer une entreprise en quelques années et au lieu de passer toute sa vie à travailler pour échanger son temps contre de l’argent, l’idée est de commencer par le salariat en développant son entreprise en parallèle.

    La plan d’action est le suivant :

    • Faire des études pour se former à un métier et avoir une bonne valeur sur le marché
    • Commencer en tant que salarié ou indépendant pour s’assurer un revenus régulier et avoir les moyens de se faire plaisir
    • Commencer à épargner et investir l’argent économisé afin de développer ses premiers revenus passifs
    • Développer une entreprise en parallèle de ses études et de son travail pour s’engager sur la voie rapide

    L’avantage de cette approche est qu’elle limite les risques. Au mieux on parvient à développer un système d’entreprise et générer du capital, au pire le projet échoue mais l’on est déjà engagé sur la première voie.

    Conclusion

    Le point essentiel à comprendre est que pour s’enrichir à partir de zéro, il faut forcément fournir des efforts pour se constituer un capital. Ensuite, il faudra investir son argent en comptant sur le rendement du capital pour décorréler son temps et ses revenus. 

    Il existe trois approches pour s’enrichir :

    • Emprunter la voie rapide qui consiste à créer un système d’entreprise
    • Travailler, épargner et investir progressivement
    • Utiliser une voie alternative qui consiste à travailler pour générer un revenu stable tout en développant son entreprise en parallèle.

    Ressources

    • Livre (lien affilié) : L’autoroute du millionnaire – MJ DeMarco
    • Livre (lien affilié) : Le quadrant du cashflow – Robert Kiyosaki

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    S’éduquer financièrement – 4 conseils

    Découvrons quatre conseils pratiques pour s’éduquer financièrement. C’est parti pour quelques explications.

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    L’argent obéit à des règles

    • Savez-vous que vous pouvez prêter votre argent à un état ou une entreprise en échange d’une rémunération ?
    • Savez-vous que plus vous investirez avec un horizon de placement long terme plus vous aurez tendance à vous enrichir ?
    • Savez-vous que vous paierez plus cher une télévision si vous l’achetez en contractant un prêt à la consommation intégrant des intérêts ?
    • Savez-vous que vous vous appauvrissez en période d’inflation si vous détenez de l’épargne ? 

    En fait, il existe des principes, des règles et des concepts mathématiques qui régissent le monde des finances personnelles. 

    Maîtriser les concepts financiers pour avoir une stratégie financière cohérente

    Mieux vaut les connaître pour éviter de se faire avoir. Voici des exemples de sujets en lien avec des problématiques de culture financière

    • Si l’on cherche à maximiser son taux horaire est-il préférable de travailler 10h par jour pour toucher 2000€ par mois ou travailler 7h par jour pour avoir un salaire de 1700€
    • Si l’on souhaite développer sa liberté financière en décorrélant son temps de travail et sa rémunération, quel type d’activité vaut-il mieux privilégier ? Le salariat, être à son compte, développer son entreprise, ou devenir un investisseur ?
    • Si l’on souhaite s’enrichir, est-il pertinent d’acheter une voiture ? Un tel achat est-il un passif qui coûte de l’argent ou un actif qui en rapporte ?
    • Est-il préférable de devenir salarié et d’épargner pour en profiter à la retraite ou travailler dur quelques années pour créer une entreprise, la revendre et prendre une retraite anticipée ?

    En fait, il n’y a pas de réponses universelles à ces questions. La clé est simplement de comprendre les principes financiers qui se cachent derrière ces problématiques, pour choisir une stratégie cohérente par rapport au style de vie que l’on souhaite. Par exemple

    • Il est vain de chercher à s’enrichir grâce à la bourse en seulement quelques années avec seulement 1000€. Ce serait ignorer les rentabilités qu’offrent les marchés boursiers.
    • Ceux qui souhaitent devenir riche mais qui s’endettent pour acquérir des possessions matérielles comme les derniers smartphones, téléviseurs ou une voiture de sport sont voués à l’échec car l’enrichissement requiert d’acquérir des actifs et non des passifs
    • Celui qui souhaite s’engager sur la voie de la création d’entreprise pour s’enrichir rapidement n’a pas d’autres choix que de sortir de son canapé et fournir d’énormes efforts sur le court terme
    • Celui qui souhaite protéger son capital sur un livret A, doit savoir qu’il perd en pouvoir d’achat tous les ans car la rentabilité du placement est inférieure à l’inflation.

    Le problème est que le système éducatif ne dispense pas une éducation financière. Il est donc primordial de se former pour maîtriser les principes financiers.

    S’éduquer financièrement

    En fait, chacun devrait développer ses compétences en gestion des finances personnelles, investissement, économie… .

    A ce propos, voici quatre pistes pour s’éduquer financièrement : 

    • Lire des livres. Il existe une grande diversité d’ouvrages dans des domaines très variés : les finances personnelles, la fiscalité, l’investissement immobilier, boursiers, les crypto-monnaies… Pour ceux qui voudraient se lancer, voici trois best-sellers qui sont un bon point de départ de mon point de vue :
    • Chercher des conseils auprès des gens qui ont réussi financièrement. La pratique est difficile à mettre en place car on a souvent peur de déranger ou passer pour un abruti. Cependant on peut noter que les gens sont généralement ravis de donner leur avis et partager leur expérience. En parallèle, on peut aussi citer le proverbe suivant : celui qui pose une question passe pour un idiot cinq minutes, mais celui qui ne demande pas restera un idiot toute sa vie.
    • Apprendre en jouant. Par exemples
      • Les différentes plateformes de broker proposent des comptes gratuits pour s’entraîner à investir sur les marchés boursiers.
      • Les jeux de société tels que le Monopoly, La bonne paye ou Richesse du monde se basent clairement sur les mécanismes du capitalisme
      • Les jeux vidéo sont également des moyens d’apprendre à gérer ses finances : on apprend à dépenser un budget, faire de l’achat-revente, créer des objets à partir de ressources brutes pour maximiser leur valeur et les revendre plus chers…
    • Parcourir le net pour s’éduquer financièrement. Il existe des milliers de vidéos, d’articles ou de podcasts pour acquérir des connaissances sur l’argent. Il suffit de taper votre question dans la barre de recherche pour avoir accès instantanément à du contenu gratuit. Personnellement, je vous recommande de parcourir les travaux suivants :

    Conclusion

    Ceux qui comprennent les principes, les règles et des concepts mathématiques qui régissent le monde de l’argent ont un avantage décisif sur les autres.

    C’est pourquoi, il vaut mieux s’éduquer financièrement. Pour ce faire, nous pouvons prendre l’habitude de :

    • Poser des questions aux gens qui ont réussi financièrement.
    • Se former en jouant
    • Parcourir le net pour dénicher des articles / vidéos / podcast
    • Lire des livres dans les domaines financiers

    Ressources

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    Assumer ses responsabilités

    Découvrons l’un des principes de vie essentiels pour réussir : assumer ses responsabilités. C’est parti pour quelques explications !

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    Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités

     « Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités ».

    Ces célèbres mots de l’oncle Ben dans Spiderman illustrent une règle de vie fondamentale. En fait, les super pouvoirs de Peter Parker lui imposent des devoirs et des obligations. Spiderman doit faire des sacrifices, plus que quiconque. A cause de sa force et de sa posture de héros, il doit s’efforcer de maîtriser sa colère, d’agir de manière juste et proportionnée ou encore d’accepter de vivre dans l’ombre en masquant son identité pour ne pas mettre en danger ses proches. Bref : « Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités ».

    A plus petite échelle on pourrait décliner l’enseignement de l’oncle Ben ainsi :

    • Avoir un corps athlétique impose de faire un sport et manger sainement
    • Etre entouré de gens que l’on aime implique de passer du temps avec ses proches et d’entretenir ses relations
    • Etre riche nécessite de travailler, savoir gérer son argent et investir

    Bref, un résultat ambitieux implique forcément des obligations et devoirs.

    Ceux qui assument leurs responsabilités inspirent le respect. N’éprouve-t-on pas de l’admiration pour les comportements suivants : 

    • Oser quitter le travail tôt pour passer du temps avec ses enfants malgré la pression de ses collègues et managers
    • Refuser une invitation à une fête pour préférer avancer sur un projet important
    • Affronter le regard des autres en osant venir en aide à une personne dans le besoin en pleine rue

    La crise du principe de responsabilité ?

    A l’opposé, on accorde peu de crédit à ceux qui fuient leurs responsabilités.

    • N’est-ce pas pour cette raison que les citoyens se détachent progressivement de la politique lorsqu’ils constatent que les politiciens qui se succèdent, se contrefichent de leurs électeurs, ne respectent pas leurs engagements et déshonorent les rôles de représentants qu’ils sont censés incarner ?
    • N’est pas pour cette raison que les gens n’accordent plus de crédit aux journalistes, du fait que les principaux médias se contentent de commenter et diffuser un avis plutôt que de remplir leur responsabilité consistant à partager de l’information sans jugement ?
    • Les wok et autres spécimens ne fuient-ils pas leurs responsabilités  en faisant passer leurs libertés individuelles en dépit du bon sens et des lois naturelles
    • Les grands patrons ou actionnaires ne fuient-ils pas leurs responsabilités lorsqu’ils préfèrent privatiser les bénéfices et faire porter leurs erreurs et leurs pertes sur les autres ?

    Aujourd’hui, contrairement à la morale de la fable  la cigale et la fourmi de Jean de la Fontaine, ne punissons-nous pas ceux qui font preuves de responsabilité et ne privilégions-nous pas ceux qui en manque ?

    Quoiqu’il en soit, je suis de ceux qui partage l’idée derrière cette citation de Bob Dylan « un héros est quelqu’un qui comprend la responsabilité qui vient avec sa liberté »  : « A hero is someone who understands the responsibility that comes with his freedom »

    C’est pourquoi je crois que pour réussir, il est primordial d’assumer ses responsabilités et ne pas fuir ses devoirs et ses obligations.

    A ce propos, on peut noter plusieurs habitudes qui vont de pair avec ce principe :

    Tenir ses engagements

    Que nous reste-t- il si la parole d’un Homme ne vaut plus rien ?

    • Quel posture adopter avec un ami qui vous dit qu’il vous conduira à l’aéroport demain mais vous savez qu’il ne tient généralement pas ses promesses ?
    • Quelle crédibilité accorder à un candidat qui dit qu’il votera favorablement à telle réforme mais qu’il lui est mainte fois arrivé de ne pas tenir ses engagements au moment du vote ?
    • Comment réagira votre patron si vous lui indiquez que vous traiterez la tâche pour vendredi mais que le jour même vous n’avez pas tenu votre parole ?

    Bref, que faire si les gens s’engagent mais ne respectent pas leur engagement ?

    Même si l’on ne peut pas maîtriser les promesses des autres, on peut au moins suivre l’enseignement de Gandhi disant que «  l’on doit incarner le changement que l’on veut voir dans le monde. En d’autres termes, on se doit doit de tenir parole :

    • Si l’on dit à un ami l’on ira à son événement, il est inutile de se chercher des excuses le jour même pour ne pas y aller
    • Si l’on se fait la promesse d’aller à sa séance de sport, il faut serrer les dents et la faire
    • Si l’on s’engage sur un projet, il faut le terminer

    Bien sûr, la tâche est difficile et on ne peut pas être parfait. Le but est d’essayer de respecter ses engagements envers les autres et envers soi-même afin que personne ne puisse remettre en doute ce que l’on dit. C’est ainsi que l’on devient quelqu’un de fiable. 

    De plus, en incarnant les bons comportements, on incite les autres à faire de même.

    C’est le principe de réciprocité. Les gens tendent à nous rendre la pareille.

    Accepter sa part de responsabilité : reconnaître ses erreurs et chercher des solutions

    Un enseignement partagé par le Dalaï Lama dit : “Si vous pensez que c’est la faute des autres, vous allez beaucoup souffrir. Quand vous réalisez que chaque chose peut dépendre de vous, vous connaîtrez la paix et la joie.” (« when you think everything is someone’s fault, you will suffer a lot. When you realize that everything springs only from yourself, you will learn both peace and joy »)

    Une fois de plus, il faut mieux assumer ses responsabilités en essayant d’identifier les actions que l’on peut mener pour changer les choses à son niveau

    • Au lieu de se mettre en colère quand un proche nous fait une critique, il convient plutôt d’écouter sa remarque, d’accepter qu’il peut y avoir une part de vrai et demander ce que l’on peut améliorer
    • Au lieu de se plaindre que l’on ne parvient pas à économiser de l’argent, il vaut mieux faire un état de ses finances et accepter de réduire les dépenses inutiles
    • Au lieu de dire qu’aucune dépense est inutile, il convient plutôt de les prioriser par ordre d’importance.

    Bref, au lieu de se trouver des excuses, il vaut mieux chercher des solutions. 

    Oser prendre le temps de la réflexion avant de s’engager

    Comme le dit le coach en développement personnel Anthony Robbins, c’est dans les moments de décision que nous scellons notre destin (« It is in your moments of decision that your destiny is shaped” Antony Robbins).

    C’est pourquoi, il vaut mieux tourner 7 fois sa langue dans sa bouche avant de s’engager. Parfois, il est préférable de s’abstenir de donner une réponse immédiate et demander un délai pour prendre une décision. L’objectif est de temporiser pour réfléchir avant de s’engager en son âme et conscience. 

    Agir uniquement sur son cercle d’influence

    Si le résultat dépend d’un événement extérieur, il vaut mieux parfois de ne pas s’engager. On ne peut pas maîtriser les circonstances, les autres, les saisons, la météo … on peut uniquement garantir le résultat des tâches qui dépendent de nous.

    • Si un client vous demande de lui garantir un délai d’exécution mais que ce résultat dépend d’un autre prestataire alors il vaut mieux ne pas s’engager sur une date de réalisation
    • Si un ami vous demande de l’amener à un rendez-vous mais que vos contraintes de planning et l’état du trafic risquent de compromettre la course alors il vaut mieux s’abstenir
    • Si les réformes fiscales du gouvernement vous mettent en rogne, il vaut mieux se focaliser sur les solutions pour optimiser sa fiscalité plutôt que de perdre son temps à manifester son mécontentement. 

    Conclusion

    Le fait d’assumer ses responsabilités est un principe de vie essentiel. Quelques habitudes à mettre en place pour essayer de respecter cette maxime sont :

    • Tenir ses engagements
    • Accepter sa part de responsabilité, reconnaître ses erreurs et chercher des solutions
    • Oser prendre le temps de la réflexion avant de s’engager
    • Agir uniquement sur son cercle d’influence

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    Consacrer du temps à son entourage

    Découvrons l’une des composantes essentielles du succès : consacrer du temps à son entourage. C’est parti pour quelques explications et conseils pratiques !

    Vidéo

    Podcast

    Les différentes relations constituant un entourage

    Je crois profondément que le bonheur est corrélé au fait de se sentir entouré. Notamment car il est plus facile d’avancer sereinement dans la vie lorsqu’on peut compter sur le soutien de ses proches.

    De mon point de vue, la réussite nécessite des efforts pour développer et entretenir ses relations avec les personnes qui nous sont chères.

    La famille

    D’un côté, il y a la famille. Pour la plupart, nous passons la majorité de notre enfance et adolescence avec nos parents, frères et sœurs, grands-parents, oncles, tantes, cousins….

    Puis au fur et à mesure que l’on avance dans la vie, nous développons d’autres relations (amis, couple…) et, inévitablement, nous passons moins de temps avec nos proches.

    Pourtant, le lien qui unit les membres d’une famille reste extraordinairement fort malgré les années qui défilent.

    Celà fait écho à une jolie citation : Tout comme les branches d’un arbre, même si nous prenons des directions différentes, nos racines restent les mêmes.

    Je crois que la force des relations familiales s’explique en partie par le lien du sang. Les membres d’une famille ont un patrimoine génétique assez similaire. Si l’un des buts de l’Homme est de faire perdurer ses gènes dans le temps. Alors, nous avons tout intérêt à rester soudés avec les membres de notre famille afin de nous entraider et avoir plus de chance de survivre. Les milliers d’années qui se sont écoulées nous ont peut-être conditionné à aimer et choyer nos proches sans condition.

    Les amis

    En parallèle de la famille, il y a nos amis qui rentrent progressivement dans nos vies. Les liens amicaux se créent avec le temps :  plus on côtoie une personne et plus on vit d’expérience avec elle, plus le lien se développe et se renforce. 

    Nos amis sont les gens qui partagent nos valeurs et les gens avec qui la relation est suffisamment forte pour que l’on puisse se faire confiance et s’entraider mutuellement.

    Le couple et les enfants

    A côté, il y a aussi la relation de couple et les enfants qui sont, en fin de compte, la synthèse entre “famille” et “amis”. Un/Une partenaire de vie est une personne que l’on apprend à découvrir avec le temps et avec qui on tisse des liens extrêmement forts. Une des finalités d’un couple est de créer sa propre famille. A travers leurs enfants, les deux partenaires unissent leur deux familles par les liens du sang.

    Les relations du quotidien

    A côté des relations de couple, familiale et amicales, il y a toutes les relations du quotidien : les relations avec les collègues de travail, les commerçants, les connaissances, ou encore les inconnus … .

    Il s’agit de toutes les personnes que l’on côtoie, mais avec qui le temps ou le lien du sang n’a pas permis de créer une relation aussi forte qu’avec un ami, un membre de notre famille ou un partenaire.

    Entretenir ses relations = une nécessité

    En tout cas, la qualité d’une relation nécessite du temps et de l’investissement. On ne peut pas espérer le même niveau de confiance et d’entraide avec un inconnu, une personne que l’on a côtoyé à quelques occasions, ou un frère avec qui l’on a passé des milliers d’heures. 

    Une fois de plus il faut du temps pour développer une relation solide :

    • Il faut qu’un inconnu fasse ses preuves avant de devenir un collaborateur
    • Il faut passer de nombreuses heures avec un collègue avant qu’il devient un ami
    • Il faut vivre de nombreuses expériences avec une connaissance pour qu’elle devienne une partenaire de vie. 

    Malheureusement, il est impossible de consacrer autant de temps à toutes les personnes que l’on côtoie et on ne peut pas consacrer tout son temps à une seule et unique relation. 

    C’est pourquoi je crois que la clé du bonheur est de trouver un équilibre en passant un peu de temps avec tous les êtres qui nous sont chers quitte à faire des choix. 

    Principes / pratique pour entretenir de bonnes relations

    A ce sujet, voici quelques principes pour entretenir ses relations tout en maîtrisant son temps.

    Profiter des anniversaires pour garder contact avec ses connaissances

    En plus de célébrer les anniversaires de ses amis et membres de sa famille, l’idée est d’envoyer un SMS ou passer un coup de fil aux personnes qui ne font pas forcément partie de notre cercle familial ou groupe d’amis direct mais que l’on ne veut pas perdre de vue. Cet échange annuel est un bon moyen de demander des nouvelles et garder contact.

    Faire des surprises à ses proches

    Rien ne sert d’attendre les anniversaires pour faire des cadeaux. Surprendre un proche avec une petite attention est un bon moyen d’entretenir une relation.

    • Faire livrer un produit tel qu’un livre ou un petit gadget directement dans la boite au lettre d’un ami
    • Passer à l’improviste pour prendre des nouvelles 
    • Inviter un proche pour un café ou pour prendre un apéro
    • Ecrire un lettre ou envoyer une carte postale

    Bref, une surprise est toujours agréable et reste en mémoire.

    Être présent lors des moments importants

    Pour tisser de bonnes relations est indispensable de s’entraider et de se soutenir. Chacun devrait faire des efforts pour venir en aide à un proche quand il en a besoin ou être présent dans les moments importants :

    • Célébrer une réussite, un mariage, un anniversaire, l’obtention d’un diplôme
    • Etre présent lors d’un moment difficile tel qu’un enterrement ou une rupture
    • Apporter son aide durant un déménagement ou lorsqu’un proche nous demande un service

    Inclure ses proches dans les activités qui nous plaisent 

    Le but est d’organiser des activités qui nous tiennent à cœur avec les personnes de son entourage qui partagent les mêmes centres d’intérêt. 

    Comme par exemple :

    • Planifier une partie de sport (foot en salle, padel, course à pied)
    • Organiser un restaurant, une sortie ou un WE 
    • Faire une partie de jeux vidéo ou jeux de société, même à distance
    • Tester une nouvelle activité ou un nouveau projet (passer le permis bateau ou moto, investir dans la crypto, partir en rando, s’essayer à l’œnologie )

    Cette habitude est un excellent moyen de pratiquer les activités qui nous plaisent tout en passant du temps avec des membres de son entourage.

    Conclusion

    De mon point de vue, le bonheur est en partie corrélé au fait de se sentir entouré. Pour réussir il faut s’efforcer de développer de bonnes relations avec les personnes que nous côtoyons tout au long de notre vie. Pour ce faire, il peut être judicieux de célébrer les anniversaires pour garder contact avec d’anciennes connaissances, faire des surprises et des petites attentions aux membres de son entourage, inclure ses proches dans les activités qui nous tiennent à cœur, et enfin être présent lors des moments importants.

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    Viser des relations gagnant-gagnant

    Pourquoi développer des relations gagnant-gagnant ? Découvrons des techniques et pratiques pour essayer de satisfaire les intérêts d’autrui ainsi que sa propre cause. C’est parti !

    Vidéo

    Podcast

    Lien vers le podcast : https://anchor.fm/mister-fanjo/episodes/TIPS—Viser-des-relations-gagnant-gagnant-e1m4j3o

    Satisfaire son propre intérêt avant tout …

    L’Homme favorise-t-il son propre intérêt avant tout ? Est-on capable de faire passer l’autre avant nous ? Un acte de générosité est-il forcément dénué de tout intérêt personnel ? 

    Ces sujets se prêtent à de longs débats philosophiques, pourtant ils aident à comprendre pourquoi il est important de développer des relations gagnant-gagnant.

    Pour résumer mon point de vue, même si nous sommes capables de faire passer l’autre avant nous-même, nous privilégions notre intérêt personnel dans la majorité des cas.

    Mêmes des actes extrêmement altruistes comme sacrifier sa vie pour sauver femmes et enfants ou donner une partie de sa fortune à une personne dans le besoin peuvent être rattachés à des motivations personnelles : éviter le déshonneur ou se dresser une bonne image.

    Bien sûr, l’objectif est que le résultat de nos actions satisfasse à la fois les autres et nous-même.

    Modélisation

    Si l’on représente sur l’échelle des abscisses, l’importance accordée au résultat allant de défavorable à bénéfique et qu’on représente sur l’échelle des ordonnées, l’importance accordée à l’entente, on obtient quatre quadrants matérialisant quatre types de relation

    • Les relations à éviter dans lesquelles aucune importance n’est accordée à la relation et à son issue
    • Les relations accommodantes où l’entente est favorisée par rapport au résultat
    • Les relations concurrentielles où l’issue est privilégiée au détriment d’une bonne entente
    • Les relations collaboratives qui maximisent le résultat et l’importance de la relation

    A ce propos, l’idéal est de viser des relations gagnant-gagnant

    … mais viser la satisfaction des intérêts réciproques

    Malheureusement dans bien des situations, nous essayons de maximiser notre intérêt personnel en oubliant complètement les motivations des autres personnes impliquées. 

    • C’est le cas lorsqu’un consommateur insulte la personne du service client qu’il a au bout du fil alors que l’employé essaye d’aider et n’a rien à voir avec l’origine du problème.
    • C’est le cas lorsqu’un manager refuse le congé d’un salarié pour nécessité de service juste parce que c’est le “chef” et qu’il ne veut pas se donner la peine d’essayer de trouver une solution.
    • C’est le cas lorsqu’une entreprise fait pression à ses sous-traitants pour qu’ils livrent leurs commandes alors que l’entreprise alerte sur son incapacité à satisfaire le carnet de commandes dans les délais. 

    Pour bâtir des relations saines et faire avancer sa cause, il est préférable d’intégrer les intérêts des parties prenantes dans les résultats que l’on veut voir aboutir. Autrement dit, la clé est de viser la satisfaction d’intérêt réciproque.

    Être empathique et défendre son point de vue

    Pour développer des relations gagnant-gagnant, il convient de travailler son empathie pour se mettre à la place de l’autre. En identifiant ce que recherchent les différentes parties prenantes et en travaillant pour que le résultat satisfasse tout le monde, on peut gagner du temps, de l’énergie tout en conservant une bonne relation.

    Quelques Pratiques pour développer des relations gagnants-gagnants

    Développer son empathie et se mettre à la place de l’autre

    Pour prendre de meilleures décisions, il convient d’identifier l’impact qu’aura le résultat de nos actions pour les autres. Pour ce faire, on peut se demander intérieurement  :

    • Qu’est-ce que l’autre a à y gagner ?  
    • Quelles sont ses attentes ?
    • Quel résultat cherche-t-il à obtenir ?
    • Quelles seront les conséquences pour l’autre si ma solution est choisie ?

    En fait, la technique consiste à inverser les rôles mentalement. L’idée est de se projeter à la place de son interlocuteur et d’imaginer comment on aurait aimé que l’autre se comporte dans la même situation.

    Bien sûr, la stratégie la plus efficace revient à demander directement à son interlocuteur quelles sont ses attentes.

    Exprimer clairement les intérêts de chacun

    Le fait de mettre des mots sur les points d’accords et de blocage est un indispensable pour développer des relations gagnant-gagnant. 

    Pour ce faire, l’expert en négociation Chris Voss recommande d’apprendre à utiliser des étiquettes. C’est-à-dire, nommer les émotions de son interlocuteur à haute voix en utilisant par exemple des tournures de phrases tels que « On dirait que… Il semble que …  On a l’impression que… ».

    Une fois l’étiquette présentée, il est recommandé de rester silencieux afin d’encourager l’autre à réagir. 

    L’objectif est de viser un « c’est vrai », car un « c’est vrai » est la preuve que l’on est parvenu  à expliciter justement la situation.

    En parallèle, s’il persiste des points de désaccord, il convient de les traiter. Une question telle que « Voulez-vous qu’on voit ensemble la meilleure des solutions ?  » est une excellente manière d’enclencher la négociation

    Négocier pour traiter des points de désaccord

    Une première astuce consiste à poser des questions calibrées du style :

    • Comment voudriez-vous que j’agisse ?
    • Comment puis-je vous aider à rendre la situation meilleure pour nous ?
    • Comment pouvons-nous résoudre ce problème ?
    • Que cherchons-nous à accomplir ici ?
    • Qu’est-ce qui est important pour vous ici ?
    • Qu’est-ce qui nous a conduits à cette situation ? 
    • Quel est l’objectif ?

    En fait il faut inviter l’autre à se livrer afin qu’il propose lui-même une solution

    On peut également s’appuyer sur les cinq clés d’une négociation présentées par l’expert Chris Voss :

    • Le meilleur scénario (objectif + stratégie) : Définir le meilleur résultat que l’on souhaite atteindre et la manière idéale de l’obtenir
    • Les résumés (les faits établis) : Etre capable de résumer la situation de manière à ce que l’interlocuteur réponde « c’est vrai »
    • Les étiquettes et l’audit des accusations : préparer les accusations que pourrait faire l’interlocuteur et les formuler par la tournure de phrase : « on dirait que… »
    • Les questions calibrées : Révéler grâce à des questions ce qui a de l’importance pour soi et son interlocuteur, et repérer les potentiels obstacles à un accord.
    • Les offres non monétaires : Préparer une liste de biens non monétaires qui pourraient avoir de la valeur pour l’interlocuteur

    Quoiqu’il en soit, la négociation est un art qui s’apprend et qui demande de l’expérience.

    A ce propos, je vous recommande vivement la lecture du livre – ne coupez jamais la poire en deux de Chris Voss, car il est riche d’enseignements

     Lien affilié Amazon : Ne coupez jamais la poire en deux – Chris Voss

    Adopter une attitude positive

    La positivité engendre de l’agilité mentale. Quand nous sommes dans un état d’esprit positif, nous pensons plus vite et nous avons plus de chances de collaborer et résoudre des problèmes (au lieu de lutter et de résister). C’est pourquoi, l’une des meilleures recommandations qui soit est de sourire et d’adopter une voix positive et enjouée.

    Conclusion

    Du fait que nous cherchons à satisfaire nos intérêts personnels avant tout, nous devons privilégier les relations gagnant-gagnant en visant la satisfaction d’intérêts réciproques. Pour ce faire, nous pouvons

    • Développer notre empathie et nous mettre à la place de l’autre
    • Expliciter clairement les intérêts de chacun
    • Apprendre à négocier pour traiter les points de désaccord
    • Adopter une attitude positive

    Ressources

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    Poser des questions et écouter

    Découvrons l’importance de développer sa capacité d’écoute et prendre l’habitude de poser des questions. C’est parti pour quelques explications !

    Vidéo

    Écouter et poser des questions

    L’homme d’affaires et homme politique américain, Bernard Baruch, dit la chose suivante : La plupart des gens à succès que je connais sont ceux qui écoutent plus qu’ils ne parlent. (“Most of the successful people I’ve know are the ones who do more listening than talking.” Bernand M. Baruch). Cette phrase illustre l’un des principes les plus puissants pour réussir dans ses relations : l’écoute !

    L’écoute est une marque de respect

    D’une part, l’écoute est l’une des plus sincères formes de respect, car écouter c’est accorder de l’intérêt à son interlocuteur. 

    Malheureusement, nous avons trop tendance à croire que pour développer de bonne relation il faut parler, parler et encore parler pour captiver son auditoire et se rendre intéressant. 

    • Qui n’a pas tendance à contrecarrer un argument instantanément plutôt que de laisser l’autre développer ?
    • Qui n’aime pas donner son avis ? 
    • Qui ne préfère pas prendre la lumière plutôt que laisser l’autre s’exprimer ? 

    Pourtant, dans bien des situations, le meilleur comportement est de se taire et d’écouter. En plus de montrer de l’intérêt et du respect à l’autre, celui qui écoute s’arme d’une aura d’humilité. Car en écoutant, on se met dans l’ombre et on offre un temps à son interlocuteur pour briller.

    Ecouter pour apprendre et s’enrichir

    En parallèle, on peut aussi noter que l’on sous-estime souvent le bénéfice que peut tirer celui qui écoute : le simple fait d’apprendre.

    Comme le dit le proverbe : Quand vous parlez, vous répétez ce que vous savez déjà. Mais si vous écoutez, vous pourrez apprendre quelque chose de nouveau !

    En effet, en écoutant, on développe son ouverture à d’autres connaissances, d’autres avis, ou d’autres idées.

    L’importance de poser des questions

    Finalement le plus gros problème de la communication est que l’on écoute pas pour comprendre, on écoute pour répondre. 

    A ce sujet, une habitude intéressante à développer est sans doute le fait de poser des questions pertinentes.  Autrement dit des questions qui invitent au dialogue et qui nous captivent suffisamment pour que l’on écoute la réponse. 

    Quoiqu’il en soit, les questions offrent des bénéfices sur plusieurs points :

    • Elles offrent la possibilité à celui qui questionne d’enrichir ses connaissances
    • Elles témoignent d’une forme de respect et d’humilité
    • Elles sont une invitation au dialogue.

    Rechercher l’intérêt, questionner puis écouter les réponses

    Pour poser des questions qui attisent notre intérêt, la clé est de considérer chacun comme une source de découverte. Même un individu différent de nous en tout point a quelque chose à nous apprendre à coup sûr.

    • Le directeur a tout intérêt à discuter avec les salariés de son entreprise afin de comprendre leurs préoccupations et adapter sa stratégie en fonction
    • Un salarié peut tirer un grand bénéfice d’une discussion sur la vision de les contraintes de son patron surtout s’il veut oeuvrer au mieux pour l’intérêt de l’entreprise
    • Les individus que tout oppose politiquement ont sans doute beaucoup à apprendre du point de vue de l’autre bord.
    • Un geek en crypto monnaie peut nous aider à mieux comprendre le fonctionnement du bitcoin
    • Un voleur a sans doute des techniques à nous apprendre
    • Une personne âgée a surement une expérience enrichissante à raconter
    • Un SDF peut partager une leçon de vie ….

    En fait, la clé est de considérer que chacun est meilleur que nous dans un domaine ou alors qu’il possède un avis ou une anecdote qui vaut la peine d’être écouté et qui peut nous faire grandir. 

    Pour découvrir la question à poser, on peut d’abord se demander intérieurement :

    • Qu’est-ce que l’autre sait que je ne sais pas ? 
    • Dans quel domaine mon interlocuteur semble meilleur que moi ? 
    • Qu’a vécu l’autre que je n’ai jamais expérimenté
    • Sur quel sujet l’avis de mon interlocuteur diffère du mien?

    Il suffit ensuite de poser une question en rapport avec le sujet que l’on a identifié puis se taire et écouter pour découvrir la réponse de son interlocuteur. 

    Cinq astuce pour s’entraîner à poser des questions

    A ce niveau on peut noter que le fait de poser des questions pertinentes est une habitude qui vient avec l’expérience. Il convient donc de s’entraîner à la développer. Voici une compilation de cinq astuces pour prendre l’habitude de poser des questions :

    • Privilégier les questions ouvertes pour inciter au dialogue. Par exemple demander : comment s’est passée ta journée ? vs est-ce que ta journée s’est bien passée ?
    • Se forcer à poser une question lorsqu’on ne comprend pas. A ce sujet, il existe un proverbe qui illustre bien l’importance de ce principe : Celui qui demande passe pour un idiot cinq minutes, mais celui qui ne demande pas reste un idiot toute sa vie.  « The person who asks is a fool for five minutes, but the person who does not ask remains a fool forever. » 
    • Apprendre à se questionner soi-même. Par exemples :
      • Noter dans un carnet de bord ses pensées et les questions qui nous occupent l’esprit
      • Se poser une question avant de dormir pour faire travailler son subconscient durant son sommeil
      • Prendre l’habitude de faire un travail d’introspection avant d’agir en se demandant par exemple comment aurait agi la personne que j’aspire à devenir (lien vers article : Agir conformément à ses valeurs)… 
    • Poser des questions sur des sujets favorables à la discussion comme par exemple discuter de points communs, demander un avis, questionner son interlocuteur sur ses centres d’intérêt… .
    • Utiliser des questions passe-partout. Dans le livre The coaching habit, l’auteur propose une série de sept questions pour développer son leadership. L’une d’entre elles peut être utilisée pour initier un grand nombre de conversations. Il s’agit de la question : Qu’avez-vous à l’esprit ?

    Quoi qu’il en soit, même après la meilleure question, le défi reste le fait d’écouter la réponse et de combattre l’envie de prendre la parole et donner son avis. A ce propos on peut se rappeler que si l’on a deux oreilles et seulement une bouche c’est pour écouter deux fois plus que l’on ne parle !

    Conclusion

    L’un des principes clés pour développer des relations saines est d’écouter. L’écoute est un outil pour montrer du respect et de l’humilité à son interlocuteur tout en s’offrant la possibilité de s’enrichir personnellement. Une superbe habitude à développer est d’apprendre à interroger l’autre sur un sujet qui attise notre propre intérêt. 

    Ressources 

    The Coaching Habit – Michael Bungay Stanier (lien affilié)

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    Agir conformément à ses valeurs

    Comment développer des relations saines avec les autres et avec soi-même ? L’un des principes les plus puissants pour y parvenir est simplement d’agir conformément à ses valeurs. C’est parti pour quelques explications !

    Vidéo

    Se créer un vie qui reflète nos valeurs et comble notre âme

    Il existe une infographie qui représente parfaitement le concept que je souhaite évoquer :

    On y voit un « chef » ordonner à ses subalternes d’effectuer une tâche pour laquelle il ne participe pas.  Sur l’image à côté, on voit un autre chef effectuer la même tâche mais cette fois-ci il participe avec le groupe. 

    Pour moi, cette représentation illustre le fait que pour réussir, il est important de pratiquer ce que l’on prêche. C’est en incarnant les comportements en lien avec ses idéaux que l’on influence les autres à les adopter. Cela fait écho à une citation de Gandhi « sois le changement que tu veux voir dans le monde ». En effet, c’est en agissant conformément à ses valeurs que l’on peut vivre en paix avec soi-même et tisser des relations saines avec les autres.

    Comme l’a dit, le peintre, scénariste et dessinateur de bande dessinée américain, Bill Watterson, « vous créer une vie qui reflète vos valeurs et satisfait votre âme est une rare réussite. « Creating a life that reflects your values and satisfies your soul is a rare achievement. »)

    S’inspirer des héros

    Avoir le courage de lutter pour ses convictions est une compétence souvent associée à la figure du héros. Dans les différentes représentations (films, séries, romans…), les héros ont la capacité de se battre pour leurs valeurs malgré les difficultés que cela engendre. Par exemples :

    • Spiderman choisit de sauver les passagers d’un métro qui menace de s’écraser quitte à risquer sa vie et dévoiler son identité
    • En 2021 à Lyon, un SDF ose entrer dans une boutique en flamme pour sauver un commerçant à la merci de l’incendie. (Source : https://www.lci.fr/societe/video-incendie-a-lyon-un-sans-abri-sauve-la-vie-d-un-commercant-2203481.html)
    • Après avoir été écarté du pouvoir de la société Apple, Steeve Job met son égo de côté pour sauver la firme de la faillite en leur fournissant le code source de NextStep, le système d’exploitation qu’il développait dans sa nouvelle société.

    A plus petite échelle, il existe de multiples exemples de gens qui font preuve d’actes de courage en osant rester fidèle à leur valeur.

    • Braver les règles et le service de sécurité pour soutenir son fils blessé 
    • Perdre quelques minutes de son temps pour aider une personne dans le besoin à traverser une route
    • Prendre sur soi pour ne pas accabler quelqu’un qui a commis une faute qui nous pénalise

    Finalement, les personnes qui incarnent leurs convictions développent instantanément de la sympathie, de la fascination et une sorte d’influence naturelle.

    Se créer mentalement un alter égo pour prendre des décisions

    Je crois fermement que la faculté d’oser agir conformément à ses valeurs tel un héros est une composante du succès. Pour appliquer ce principe, une technique simple mais efficace consiste à se créer mentalement un alter égo qui possède les qualités que l’on aspire à incarner. 

    A chaque fois qu’on est confronté à un choix, il faut se demander : Qu’aurait fait mon super héros mental à ma place ? ensuite il suffit agir conformément à la réponse

    Une autre alternative est de se demander « De quel comportement serai-je le plus fier dans 5 min, 1 mois et 10 ans ? »

    Par exemple, :

    • Est-ce que ce que la personne que j’aspire à devenir irait à la salle de sport ou resterait sur son canapé ?
    • Est-ce qu’un héros se lèverait pour laisser la place à une personne âgée dans le métro ?
    • Est-ce qu’en me couchant je serai plus fier d’avoir pris quelques minutes pour donner la direction à un inconnu ou d’avoir passé mon chemin sans le regarder ?
    • Est-ce que mon “moi idéal” offrirait un café à une connaissance ?

    En agissant de la sorte, on vit en harmonie avec ses convictions, on devient finalement le super héros que l’on aspire à devenir et on inspire les autres à faire de même. La question est de savoir quelles valeurs incarner.

    S’appuyer sur les grandes valeurs ont traversées les âges 

    A ce propos, il semble exister des vertus et des qualités qui guident l’humanité depuis la nuit des temps et que l’Homme n’a cessé de transmettre et partager. 

    Les religions codifient les valeurs qu’elles prônent dans des ouvrages et des rites. Les Lumières, les philosophes et les auteurs partagent des valeurs dans leurs écrits. Les parents inculquent leurs valeurs à leurs enfants en les éduquant. L’État regroupe les individus autour de valeurs communes. Les mangas, les films, les séries illustrent de nombreuses valeurs à travers les personnages.

    Bref, il existe des tas de supports qui mettent en lumière des valeurs dont chacun peut s’inspirer.

    Développer son éthique

    Dans son livre, 12 leçons de rhétoriques pour prendre le pouvoir (lien affilié), Victor Ferry explique qu’il est important de développer une éthique et de s’efforcer d’agir de façon cohérente avec ses principes. 

    Il présente cinq grandes éthiques dont on peut s’inspirer :

    • L’égalitarisme : « Agir en s’assurant d’accorder le même traitement à tous ».
    • Le libéralisme « Agir dans le but d’augmenter sa liberté économique, intellectuelle, géographique et celle des autres ».
    • L’utilitarisme « Agir en s’assurant que nos actes vont augmenter notre bien-être – économique, moral, physique – et celui des autres ».
    • L’idéalisme « Faire ce qui est juste et non ce qui est pratique ».
    • La responsabilité « Etre le changement que l’on veut voir dans le monde ».

    L’auteur conseille : « Optez pour l’éthique qui vous convient le mieux et exercez-vous à la mettre en pratique lorsque vous prenez une décision. Bien que chaque éthique ait ses angles morts et ses limites, je vous conseille d’en choisir une et de vous y tenir. […] prenez une décision en fonction de votre éthique même si c’est inconfortable. Cet exercice répété vous permettra de renforcer la cohérence entre votre pensée et vos actes. Sur le long terme, le bénéfice sera inestimable : vous deviendrez une autorité morale aux yeux de votre public. 

    Conclusion 

    Une des clés de la réussite est d’agir agir conformément à ses valeurs. Le fait d’incarner ses convictions est une condition pour être en paix avec soi-même et tisser des relations saines avec les autres. Une pratique concrète à mettre en place est de se demander à chaque fois que l’on est confronté à un choix : de quelle décision on serait le plus fier dans 5 min, 1 mois et 10 ans ?

    Ressources :

     

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     AGIR : Passer à l’action quitte à se faire violence

    Découvrons un principe contrariant mais au combien essentiel pour réaliser ses objectifs : Se forcer à Agir ! C’est parti pour quelques explications✅.

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    Il faut travailler et agir pour réussir.

    Pour accomplir les activités qui nous tiennent à cœur, on a vu l’importance :

    • identifier ses projets avec la bucket list
    • décliner ses objectifs en petites étapes
    • mettre en place un système d’habitudes

    Mais toutes ses bonnes pratiques seront inutiles sans passage à l’action. Et là, il n’y a pas de secret, il faut travailler et agir pour réussir.

    • Même si l’on s’est fixé l’objectif de faire deux séances de sport toutes les semaines, il faudra se faire violence pour y aller régulièrement
    • Même si l’on a définit un processus pour traiter efficacement ses tâches avec son agenda et des to do list, il faudra avoir le courage de traiter les tâches au moment de leur échéance
    • Même si l’on a défini un plan parfait pour traiter un projet, il faudra passer à l’action quoiqu’il arrive.

    Alors, en un mot, la clé de la réussite est AGIR …quitte à se faire violence.

    Se forcer à effectuer la tâche au moins deux minutes

    Une astuce pour réduire notre tendance à procrastiner consiste à : se forcer à commencer une tâche et l’effectuer au moins deux minutes.

    Au lieu  remettre au lendemain les tâches non-motivantes, l’idée est de se donner la peine d’exécuter l’action que l’on évite seulement quelques secondes :

    • S’asseoir devant son bureau et écrire quelques lignes de sa rédaction durant une minute
    • Ranger seulement deux ou trois affaires dans une pièce où l’on doit mettre de l’ordre
    • S’obliger à faire un seul exercice de sa séance de sport…

    Le simple fait de passer à l’action permet de réduire la friction au démarrage. Et généralement, une fois lancé, nous avons tendance à terminer ce que l’on a commencé.

    • Une fois qu’on a décroché son téléphone et engagé un appel, on ne va pas mettre fin subitement à la conversation
    • Une fois que l’on a commencé à laver une assiette, on ne va pas laisser les autres dans l’évier.
    • Après s’être mis en tenue et être rentré dans la salle de sport, on ne va pas repartir bêtement bredouille.

    Utiliser le 30 days challenge

    Une autre pratique pour faciliter le passage à l’action consiste à tester une idée pendant 30 jours. Le concept est simple, tester pendant un mois une nouvelle  activité ou une nouvelle habitude. 

    1. Économiser 5€ tous les jours pour se constituer un capital de sécurité
    2. Faire son lit tous les matins pour développer sa discipline
    3. Lire 10 pages d’un livre tous les jours pour reprendre la lecture

    Au bout de 30 jours, il suffit de conserver la pratique si les résultats se sont avérés bénéfiques. 

    Le défi de 30 jours permet de rendre plus abordable la mise en place d’habitude.

    Bref, pour plus de détail, je vous renvoie au contenu que j’ai créé sur le sujet : lien vers l’article.

    Se lancer et vaincre l’inertie au démarrage

    En fin de compte, le passage à l’action est l’une des étapes les plus ardues. Tout comme une locomotive, il faut beaucoup d’énergie pour engager le mouvement. Mais une fois lancée, il est plus facile d’entretenir l’inertie. 

    Une des clés consiste donc à se lancer quelques minutes et voir ce qu’il se passe. Dans le meilleur dès cas, on ira jusqu’au bout de la tâche. Dans le pire des cas, on aura tout de même fait un pas en avant. Comme l’écrit Fabien Olicard, dans son livre, votre temps est infini,  “1 vaut mieux que 0”.

    Conclusion

    Le principe clé pour réaliser ses objectifs est de comprendre qu’on ne peut pas réussir sans travailler et agir. C’est pourquoi il faut être prêt à se faire violence et passer à l’action. Pour ce faire, une astuce consiste à se forcer à commencer une tâche et l’effectuer au moins deux minutes.

    Ressource :

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