4 conseils pour améliorer la qualité audio d’une vidéo

4 Conseils pour améliorer l’audio des vidéos

Comment améliorer la qualité audio d’une vidéo ?

Vidéo

Enregistrer dans un endroit calme

 

Ça peut paraître évident, mais il vaut mieux avoir un enregistrement propre dès le début plutôt que d’essayer de rattraper les bruits parasites au montage.

Utiliser un micro de qualité pour l’enregistrement

Enregistrement avec un micro-cravate à 10€ :

Enregistrement avec un micro Bird UM1 à 50€ (lien affilié) :

Je l’ai appris à mes dépens. Pour l’interview de Robert Carrière, j’avais acheté 2 micros-cravates à 10€ que j’utilisais pour faire tous mes enregistrements audio. Résultat, le son n’était pas terrible. J’ai donc investi dans un micro de meilleure qualité. Le résultat est sans équivoque. Jugez par vous-même.

Au moment où j’écris cet article, j’utilise un micro Bird UM1 (lien affilié). J’ai choisi cet appareil, car il est conseillé par plusieurs YouTuber et il est à un très bon rapport qualité/prix.

Améliorer le son avec des traitements

Enregistrement sans traitement audio :

Enregistrement avec traitement audio :

Pour ce faire, j’utilise le logiciel Audacity. Il permet de faire une multitude de traitements sur une piste audio. Pour ma part, j’en effectue 3 :

Réduction du bruit

Cette opération permet d’atténuer les sons ambiants parasites enregistrés lors de la prise de son et surtout de supprimer ce bruit

Compresseur

Ce traitement contribue à améliorer le son pour le rendre plus fort, plus plein ou plus clair sans augmenter le volume de la piste. Grosso modo, la compression réduit la dynamique du signal en modulant le rapport entre les amplitudes maximales et minimales.

Normalisation

La normalisation audio consiste à augmenter ou diminuer l’amplitude des signaux d’un enregistrement afin que le volume soit constant sur toute la durée.

Utiliser un fond musical

 

Le fond musical permet de dynamiser la vidéo. Il contribue à créer une ambiance et meubler les blancs.

Sources

Vidéos

Blogs et Articles

MP10 : La formation des orages et des éclairs

La formation des orages et des éclairs

Comment se forment les orages et les éclairs ?

La vidéo

La formation des cumulonimbus

Un nuage se forme grâce à des processus d’évaporation et de condensation. Par l’effet de la chaleur, la vapeur d’eau à la surface de la Terre s’élève dans l’air et se condense autour de petites particules en suspension. Des micro-gouttelettes sont ainsi formées. Un nuage correspond à une agglomération de micro-gouttelettes.

Il existe de nombreux types de nuage avec des caractéristiques bien différentes. Les nuages qui nous intéressent ici sont les cumulonimbus (les nuages d’orage).

Types de nuages

Les cumulonimbus se forment généralement lorsque l’air en surface est très chaud et humide et que l’atmosphère en altitude est froide et sèche. Comme nous venons de le décrire, l’humidité au sol s’élève et alimente abondamment le nuage en eau. Le nuage croit verticalement et son volume augmente. Les plus gros cumulonimbus peuvent atteindre le plafond de la troposphère à 15km d’altitude. À partir de cette hauteur, le nuage s’étend horizontalement.

Cumulonimbus

L’électrisation du nuage

Pendant la croissance du cumulonimbus, le frottement des courants chauds ascendants et des courants froids descendants provoque son électrisation. En fait, les particules en mouvement dans le nuage échangent des électrons lorsqu’elles entrent en collision. Les particules des courants descendants captent des électrons aux particules ascendantes. Ce phénomène crée une différence de potentiel dans le nuage, puisqu’il y a un excès de charges négatives (=les électrons) à la base du nuage et un déficit au sommet.

Échange d’electron  lors du frottement des courants ascendants et descendants

Un phénomène similaire se produit sous le nuage. La masse d’électrons repousse les électrons à la surface du sol, car deux charges de même signe se repoussent. On retrouve donc une autre différence de potentiel entre le sol et la base du nuage.

Électrisation du nuage

La formation des éclairs

Lorsque la différence de potentiel devient trop importante, il va se produire une décharge.  Les électrons en excès fendent l’air et rejoignent les zones où il y en manque. Ce déplacement d’électrons correspond à un arc électrique : l’éclair. Lors de cette décharge, l’air chauffe brusquement, se dilate et provoque une détonation sonore : le tonnerre. La foudre est le nom donné aux éclairs qui touchent le sol ou les objets.

Couleurs des éclairs

En fait, la teinte des éclairs peut varier en fonction de la composition de l’air.

  • Si un éclair a des teintes jaunes, l’atmosphère environnante est généralement composée de poussière
  • Si l’éclair est rouge/violet, l’atmosphère est chargée en eau.
  • En cas de grêle, l’éclair a des teintes bleues.
  • Et si l’air est sec, l’éclair est blanc.

La dissipation de l’orage

L’activité électrique d’un cumulonimbus s’estompe au fur et à mesure que le frottement des courants s’atténue et que les zones du nuage se déchargent. Les précipitations, la tombée de la nuit ou le déplacement du nuage au-dessus d’une zone plus froide contribuent à réduire l’activité orageuse, car ces facteurs induisent une chute de la température au niveau du sol ce qui réduit la force des courants ascendants et donc atténue le phénomène d’électrisation. En même temps que l’activité électrique se dissipe, la masse d’eau accumulée dans le cumulonimbus retombe sous forme de précipitations.

Sources