La construction de pyramides – Parabole de l’enrichissement

Découvrons une histoire inspirante sur la construction de pyramide qui s’inspire d’un récit compté dans le livre L’autoroute du millionnaire de Mj DeMarco. C’est parti !

Vidéo

La construction de pyramides

L’histoire se déroule en Egypte sous le règne d’un grand pharaon. Ce dernier souhaite construire deux pyramides monumentales. Il convoque ses deux jeunes neveux, Osiris et Aton, pour leur confier cette tâche. Il leur explique que s’ils parviennent à achever un édifice seul, ils auront un royaume et une vie luxueuse jusqu’à la fin de leur jour. Osiris et Aton, qui ont tous les deux 18 ans, savent qu’il leur faudra des années pour construire leur pyramide. Mais ils relèvent le défi !

Aton se met au travail immédiatement. Il traîne lentement des blocs de pierre massifs et les dispose en carré. Au bout de quelques mois, la base de sa pyramide commence à prendre forme. Les habitants se rassemblent autour de son ouvrage et louent ses efforts constructifs. Aton termine les fondations de sa pyramide après un an d’effort. A côté, le terrain d’Osiris reste étrangement vide. Pas une seule pierre n’a été posée. Il n’y a aucune fondation. Aucun marquage au sol. Rien!

Aton, perplexe, rend visite à Osiris. Ce dernier travaille d’arrache-pied sur un appareil tordu  qui ressemble à une sorte d’instrument de torture. Aton s’exclame : « Que fais-tu Osiris ? Tu es censé construire un édifice pour le Pharaon mais tu passes tes journées à bricoler cette machine ». Osiris esquisse un sourire et dit : « Je suis bien en train de construire une pyramide, laisse-moi tranquille. Aton s’esclaffe et s’en retourne à son chantier. »

Un an s’écoule encore. La base de la pyramide d’Aton est consolidée et le deuxième niveau est en cours. Cependant, Aton peine dans sa progression. Les blocs sont lourds et il est difficile de les hisser au-dessus des fondations.

Reconnaissant sa faiblesse, Aton décide de développer sa force physique pour soulever les pierres. Il fait appel aux conseils de l’homme le plus fort d’Egypte en échange d’une rémunération. Aton s’entraîne et ses muscles deviennent plus puissants. Il parvient progressivement à hisser les blocs jusqu’aux niveaux supérieurs. A côté, le terrain d’Osiris reste désespérément vide.

Une année s’écoule encore. La construction de la pyramide d’Aton avance maintenant à une vitesse d’escargot. La pose d’un bloc aux étages supérieurs prend plusieurs mois et demande d’énormes efforts. Aton continue de s’entraîner au côté de l’homme le plus fort d’Egypte pour développer sa musculature. Il dépense presque tout son argent pour se faire conseiller et se procurer le régime particulier qu’exige sa préparation physique. Néanmoins, Aton estime qu’il lui faudra encore trente ans pour achever sa pyramide. Mais, il se rassure en regardant le terrain d’Osiris toujours vide.

Et puis un jour, alors qu’il était en train de hisser un lourd bloc jusqu’au sommet de son édifice, Aton entend une grande agitation à proximité. Une foule se forme autour d’Osiris qui arrive au niveau de son terrain avec un machine gigantesque composée d’un enchevêtrement de portiques, de roues, de leviers et de cordes. En l’espace de quelques temps, Osiris commence à déplacer les lourds blocs de pierre grâce à son ingénieux système. Sans le moindre effort, la machine soulève les blocs les uns après les autres et les met en place côte à côte, en douceur. 

En un an, Osiris atteint le même stade de construction que la pyramide voisine à quelques pas. Aton est anéanti. Il a passé des années à soulever de gros blocs pendant qu’Osiris construisait une machine pour le faire à sa place. Mais au lieu de faire de même, Aton fait le serment de devenir plus fort. Il poursuit son dur labeur pour construire sa pyramide pendant qu’Osiris continue d’actionner la manivelle de sa machine. 

Osiris achève sa pyramide à 26 ans. Le pharaon est satisfait et tient sa promesse. Osiris se retrouve à la tête d’un royaume et il n’a plus à travailler un seul jour de sa vie.

Pendant ce temps, Aton continue de trimer comme il l’a toujours fait. Ne voulant pas reconnaître le défaut de sa stratégie, il continue d’endurer une vie de labeur en choisissant de soulever les blocs grâce à sa force physique. 

A l’approche de sa trentième année, alors qu’il ne lui reste plus que deux niveaux, Aton meurt prématurément. Il ne connaîtra jamais le repos et la retraite luxueuse qu’il avait tant espérée. 

 

Source : L’autoroute du millionnaire – MJ DeMarco

 

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Ellen Langer – l’importance de donner une raison

Découvrons une astuce pour passer devant tout le monde dans une file d’attente. Cette stratégie s’appuie sur un biais psychologique étudié par la psychologue américaine Ellen Langer. C’est parti pour quelques explications !

Vidéo

Podcast

L’expérience d’Ellen Langer

En 1977 à l’université d’Harvard, Ellen Langer et son équipe travaillent sur la compréhension du comportement humain.

Ils mènent une expérience au niveau de la photocopieuse de la bibliothèque du campus où des individus patientent pour pouvoir l’utiliser.

Des complices de l’expérience ont pour mission de demander aux étudiants de la file s’ils peuvent passer devant eux.

Trois scénarios sont mis en place :

  • Requête uniquement : les complices formulent la requête suivante : « Excusez-moi, j’ai 5 pages. Puis-je utiliser la photocopieuse svp ? ». Dans ce cas, 60% des sujets acceptent de les laisser passer.
  • Requête avec une raison valable : les complices formulent la même requête accompagnée d’une raison : « Excusez-moi, j’ai 5 pages. Puis-je utiliser la photocopieuse car je suis pressé svp ? ». Dans ce cas 94% des sujets donnaient leur accord.
  • Requête avec une raison insensée : Les complices font la même requête en donnant la raison suivante  « Excusez-moi, j’ai 5 pages. Puis-je utiliser la photocopieuse car je dois faire des photocopies svp ? Dans ce cas, le taux d’acceptation reste à 93%. 

Que nous apprennent ces résultats ?

Explications

L’expérience démontre l’influence d’une justification sur nos comportements. On remarque qu’à partir du moment où les requêtes sont justifiées, le taux de réussite passe de 60% à plus de 90%. 

Mais le plus intéressant est que le taux de succès reste le même, peu importe la justification. Dans le second scénario, le complice explique qu’il est pressé : sa requête a du sens. Par contre dans le troisième cas, la raison évoquée n’apporte rien : le fait d’utiliser la photocopieuse pour faire des photocopies tombe sous le sens.

C’est comme demander à des gens patientant à la caisse d’un supermarché si on peut leur passer devant en leur expliquant qu’on a besoin de payer ses courses.

Quoiqu’il en soit, le fait de se justifier (même en donnant une raison absurde) augmente les chances de succès. Bien sûr, la stratégie reste valable tant que la justification reste cohérente par rapport à la situation.

Ellen Langer mène d’autres expériences sur le sujet et publie ses résultats dans le Journal of Personality and Social Psychology.  

source (lien vers l’étude) : https://www.researchgate.net/publication/232505985_The_mindlessness_of_ostensibly_thoughtful_action_The_role_of_placebic_information_in_interpersonal_interaction

Les enseignements 

L’expérience d’Ellen Langer apporte plusieurs enseignements sur le comportement humain.

L’importance de donner une raison

Comme l’explique Robert Cialdini dans son bestseller Influence et Manipulation : les gens aime avoir des raisons pour ce qu’ils font. C’est pourquoi il vaut mieux expliquer le pourquoi de ses requêtes. L’utilisation des termes « car » « parce que » ou « afin de » dans une phrase sont donc de puissants outils de persuasion.

Lien vers mon résumé du livre Influence et Manipulation de Robert Cialdini : https://misterfanjo.com/index.php/2018/08/22/influence-et-manipulation-robert-cialdini-projet-p04-resumes-de-livre/

Oser demander

Lorsqu’on prend du recul sur les chiffres de l’expérience d’Ellen Langer, on constate que même sans invoquer de raison, les complices de l’expérience parviennent à obtenir un taux d’acceptation pour leur requête de 60%. La leçon simple que l’on peut en tirer est qu’il ne faut pas hésiter à demander. 

Toujours remettre en question les raisons que l’on nous donne et que l’on se donne 

Ellen Langer démontre que les justifications influencent nos comportements et que notre cerveau tend à se satisfaire de n’importe quelle raison (bonne ou mauvaise).

Or parfois on se contente de se trouver une excuse pour justifier de mauvais choix :

  • fumer car on est stressé
  • annuler sa séance de sport car on est fatigué
  • reporter une tâche car on a en une autre plus urgent à faire

Pour éviter de se faire manipuler, il convient de prêter attention aux justifications que l’on nous donne et surtout celle que l’on se donne

Conclusion

La psychologue Ellen Langer a mis en évidence le fait que les justifications influencent nos comportements même si les raisons invoquées sont absurdes.

Ainsi, on peut retenir :

  • il est préférable d’exprimer une requête en donnant une raison car elle a plus de chance d’aboutir
  • Il convient d’être vigilant sur les raisons que l’on nous donne et qu’on se donne à soi-même.

Ressources

 

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Agir conformément à ses valeurs

Comment développer des relations saines avec les autres et avec soi-même ? L’un des principes les plus puissants pour y parvenir est simplement d’agir conformément à ses valeurs. C’est parti pour quelques explications !

Vidéo

Se créer un vie qui reflète nos valeurs et comble notre âme

Il existe une infographie qui représente parfaitement le concept que je souhaite évoquer :

On y voit un « chef » ordonner à ses subalternes d’effectuer une tâche pour laquelle il ne participe pas.  Sur l’image à côté, on voit un autre chef effectuer la même tâche mais cette fois-ci il participe avec le groupe. 

Pour moi, cette représentation illustre le fait que pour réussir, il est important de pratiquer ce que l’on prêche. C’est en incarnant les comportements en lien avec ses idéaux que l’on influence les autres à les adopter. Cela fait écho à une citation de Gandhi « sois le changement que tu veux voir dans le monde ». En effet, c’est en agissant conformément à ses valeurs que l’on peut vivre en paix avec soi-même et tisser des relations saines avec les autres.

Comme l’a dit, le peintre, scénariste et dessinateur de bande dessinée américain, Bill Watterson, « vous créer une vie qui reflète vos valeurs et satisfait votre âme est une rare réussite. « Creating a life that reflects your values and satisfies your soul is a rare achievement. »)

S’inspirer des héros

Avoir le courage de lutter pour ses convictions est une compétence souvent associée à la figure du héros. Dans les différentes représentations (films, séries, romans…), les héros ont la capacité de se battre pour leurs valeurs malgré les difficultés que cela engendre. Par exemples :

  • Spiderman choisit de sauver les passagers d’un métro qui menace de s’écraser quitte à risquer sa vie et dévoiler son identité
  • En 2021 à Lyon, un SDF ose entrer dans une boutique en flamme pour sauver un commerçant à la merci de l’incendie. (Source : https://www.lci.fr/societe/video-incendie-a-lyon-un-sans-abri-sauve-la-vie-d-un-commercant-2203481.html)
  • Après avoir été écarté du pouvoir de la société Apple, Steeve Job met son égo de côté pour sauver la firme de la faillite en leur fournissant le code source de NextStep, le système d’exploitation qu’il développait dans sa nouvelle société.

A plus petite échelle, il existe de multiples exemples de gens qui font preuve d’actes de courage en osant rester fidèle à leur valeur.

  • Braver les règles et le service de sécurité pour soutenir son fils blessé 
  • Perdre quelques minutes de son temps pour aider une personne dans le besoin à traverser une route
  • Prendre sur soi pour ne pas accabler quelqu’un qui a commis une faute qui nous pénalise

Finalement, les personnes qui incarnent leurs convictions développent instantanément de la sympathie, de la fascination et une sorte d’influence naturelle.

Se créer mentalement un alter égo pour prendre des décisions

Je crois fermement que la faculté d’oser agir conformément à ses valeurs tel un héros est une composante du succès. Pour appliquer ce principe, une technique simple mais efficace consiste à se créer mentalement un alter égo qui possède les qualités que l’on aspire à incarner. 

A chaque fois qu’on est confronté à un choix, il faut se demander : Qu’aurait fait mon super héros mental à ma place ? ensuite il suffit agir conformément à la réponse

Une autre alternative est de se demander « De quel comportement serai-je le plus fier dans 5 min, 1 mois et 10 ans ? »

Par exemple, :

  • Est-ce que ce que la personne que j’aspire à devenir irait à la salle de sport ou resterait sur son canapé ?
  • Est-ce qu’un héros se lèverait pour laisser la place à une personne âgée dans le métro ?
  • Est-ce qu’en me couchant je serai plus fier d’avoir pris quelques minutes pour donner la direction à un inconnu ou d’avoir passé mon chemin sans le regarder ?
  • Est-ce que mon “moi idéal” offrirait un café à une connaissance ?

En agissant de la sorte, on vit en harmonie avec ses convictions, on devient finalement le super héros que l’on aspire à devenir et on inspire les autres à faire de même. La question est de savoir quelles valeurs incarner.

S’appuyer sur les grandes valeurs ont traversées les âges 

A ce propos, il semble exister des vertus et des qualités qui guident l’humanité depuis la nuit des temps et que l’Homme n’a cessé de transmettre et partager. 

Les religions codifient les valeurs qu’elles prônent dans des ouvrages et des rites. Les Lumières, les philosophes et les auteurs partagent des valeurs dans leurs écrits. Les parents inculquent leurs valeurs à leurs enfants en les éduquant. L’État regroupe les individus autour de valeurs communes. Les mangas, les films, les séries illustrent de nombreuses valeurs à travers les personnages.

Bref, il existe des tas de supports qui mettent en lumière des valeurs dont chacun peut s’inspirer.

Développer son éthique

Dans son livre, 12 leçons de rhétoriques pour prendre le pouvoir (lien affilié), Victor Ferry explique qu’il est important de développer une éthique et de s’efforcer d’agir de façon cohérente avec ses principes. 

Il présente cinq grandes éthiques dont on peut s’inspirer :

  • L’égalitarisme : « Agir en s’assurant d’accorder le même traitement à tous ».
  • Le libéralisme « Agir dans le but d’augmenter sa liberté économique, intellectuelle, géographique et celle des autres ».
  • L’utilitarisme « Agir en s’assurant que nos actes vont augmenter notre bien-être – économique, moral, physique – et celui des autres ».
  • L’idéalisme « Faire ce qui est juste et non ce qui est pratique ».
  • La responsabilité « Etre le changement que l’on veut voir dans le monde ».

L’auteur conseille : « Optez pour l’éthique qui vous convient le mieux et exercez-vous à la mettre en pratique lorsque vous prenez une décision. Bien que chaque éthique ait ses angles morts et ses limites, je vous conseille d’en choisir une et de vous y tenir. […] prenez une décision en fonction de votre éthique même si c’est inconfortable. Cet exercice répété vous permettra de renforcer la cohérence entre votre pensée et vos actes. Sur le long terme, le bénéfice sera inestimable : vous deviendrez une autorité morale aux yeux de votre public. 

Conclusion 

Une des clés de la réussite est d’agir agir conformément à ses valeurs. Le fait d’incarner ses convictions est une condition pour être en paix avec soi-même et tisser des relations saines avec les autres. Une pratique concrète à mettre en place est de se demander à chaque fois que l’on est confronté à un choix : de quelle décision on serait le plus fier dans 5 min, 1 mois et 10 ans ?

Ressources :

 

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CVG #12 : Présentation de l’aventure Mister Fanjo 2022

CVG12 – Découvrez ce qu’est l’aventure Mister Fanjo.  

Vidéo

Vivre de ses projets personnels

Vivre de ses projets personnels tout en menant une vie équilibrée, voici l’ambition que je poursuis ici !

Au lieu de travailler sans passion uniquement pour gagner de l’argent

Au lieu d’attendre le WE, les vacances ou la retraite pour en profiter

Au lieu de sacrifier ma santé, mes proches ou mes loisir pour ma carrière

J’essaye de construire la vie dont on rêve dès à présent et je documente cette aventure !

Dit bêtement, mon objectif est de parvenir à gagner suffisamment d’argent, en faisant ce que j’aime tout en étant libre d’organiser mes journées comme je l’entends.

Développer des revenus grâce à ses projets

Pour ce faire, j’essaye de développer des revenus grâce aux projets que je réalise. Le processus se décline en trois étapes :

  1. Réaliser les activités qui me tiennent à cœur pour faire ce que j’aime avant tout 
  2. Développer des revenus en monétisant intelligemment ces expériences
  3. Entreprendre d’autres projets jusqu’à avoir une rémunération décente grâce à plusieurs sources de revenus

Je mets en application cette stratégie en parallèle de mon travail et je documente cette aventure sur le site Mister Fanjo.

Organisation du site

PROJETS – Entreprendre des projets et les monétiser

Dans la rubrique “PROJETS”, je partage du contenu en lien avec les réalisations personnelles qui me tiennent à cœur et que j’essaye de monétiser. Pour l’instant, vous trouverez des interviews, des résumés de livres, du contenu de vulgarisation scientifique ou des présentations de concepts issus des sciences sociales… . Bien sûr d’autres projets plus ambitieux sont à venir !

TIPS – Synthétiser les clés de la réussite

En parallèle, dans la rubrique TIPS, je synthétise les principes clés, les habitudes et les pratiques concrètes qui m’aident à avancer sur mes projets au quotidien  tout en conservant un bon équilibre de vie. 

Ma vision de la réussite s’articulent en quatre thèmes autour desquels s’organise cette rubrique :

  • ENTOURAGE – RELATIONS À SOI ET AUX AUTRES (famille, amis, couple, enfants,…) car le succès c’est SE SENTIR ENTOURÉ ET AVOIR DES RELATIONS SAINES AVEC LES AUTRES ET SOI MÊME
  • SANTÉ – CORPS ET ESPRIT (nutrition, sport, santé mentale…) car le bonheur c’est ÊTRE BIEN DANS SON CORPS ET DANS SON ESPRIT
  • CONFORT – RÉUSSITE FINANCIÈRE (finances personnelles, patrimoine, investissement) car la réussite c’est VIVRE CONFORTABLEMENT SANS AVOIR À COMPTER SON ARGENT
  • RÉALISATION – ACTION, TEMPS & ENERGIE (projets et objectifs, gestion du temps, productivité) car le bonheur c’est RÉALISER LES ACTIVITÉS & PROJETS QUI NOUS TIENNENT A COEUR EN MAÎTRISANT SON TEMPS ET SON ÉNERGIE

RUBRIQUE : CVG – Documenter l’aventure Mister Fanjo

CVG

Enfin, dans la rubrique « Chemin Vers le Graal » abrégée en CVG, je partage mon retour d’expérience sur l’aventure Mister Fanjo. J’y présente l’envers du décor en documentant par exemple, les bilans financiers annuels, mes objectifs, mes réflexions sur le projet et l’évolution de ma vision…

Le contenu des diverses rubriques est disponible au format vidéo, podcast et sous forme d’articles principalement sur mon site internet et ma chaîne Youtube que je vous invite à suivre.

J’espère simplement que mes productions vous plairont voire vous aideront à réaliser vos propres projets et objectifs.

C’était Mister Fanjo. A très vite !

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J.P Morgan et l’épingle de cravate – histoire inspirante

Image - J.P Morgan et l’épingle de cravateDécouvrons l’histoire inspirante de J.P Morgan et l’épingle de cravate. C’est parti !

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Histoire inspirante

J.P. Morgan, premier du nom, dit un jour à un joaillier de sa connaissance qu’il serait intéressé par l’achat d’une épingle de cravate ornée d’une perle. 

Quelques semaines plus tard, le joaillier découvrit une perle somptueuse. Il la fit monter en épingle et l’envoya à Morgan avec une facture de cinq mille dollars. 

Le lendemain, le colis lui fut retourné accompagné d’une note de la main du banquier : « J’ai aimé l’objet, mais pas le prix. Si vous êtes prêt à accepter le chèque de quatre mille dollars ci-joint, veuillez me retourner le paquet sans l’ouvrir. »

Furieux, le joaillier refusa le chèque et le renvoya.

Il ouvrit la boîte pour récupérer l’épingle de cravate : elle ne s’y trouvait pas. 

A la place, il y avait un chèque de cinq mille dollars. 

 

Source :  CLIFTON FADIMAN (ÉD.), THE LITTLE BROWN BOOK OF ANECDOTES, 1985

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L’effet cigogne – Confondre conséquence et causalité 

L’effet cigogneDécouvrons une erreur de raisonnement appelée l’effet cigogne. C’est parti !

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L’effet cigogne

L’effet cigogne, c’est prétendre que si deux événements sont corrélés, alors, il y a automatiquement un lien de cause à effet entre les deux. 

Le nom de ce sophisme fait référence à la corrélation trompeuse entre le nombre de nids de cigognes et celui des naissances humaines. Selon les observations, plus il y a de nids de cigognes dans une ville, plus le taux de natalité est élevé. Donc d’après la légende alsacienne, ce sont les cigognes qui apportent les bébés.

Explications

L’effet cigogne - Schéma

L’argument fallacieux peut être résumé ainsi :

  • L’événement A (le nombre de naissance) est corrélé à l’événement B (la présence des nids de cigognes)
  • Donc B cause A.

Voici un autre exemple illustrant cette erreur de raisonnement :

L’effet cigogne - Accident et café

Dans la majorité des accidents de circulation le matin, les conducteurs avaient consommé du café. Autrement dit, on observe donc une corrélation entre les accidents de voiture (événement A) et l’absorption de café (événement B). L’effet cigogne, c’est dire, le café du matin provoque des accidents. L’événement B cause A.

Exemples de sophisme

La confusion entre corrélation et causalité est très fréquente et peut être à l’origine de nombreuses erreurs de raisonnement. Par exemple :

“Faire la vaisselle nuit à l’activité sexuelle’”

En janvier 2013,  le journal Libération édite un article intitulé “Faire la vaisselle nuit à l’activité sexuelle”. Le journal s’appuie sur un étude menée par l’association américaine de sociologie.

Cette étude s’intéresse au lien entre la participation des hommes dans les tâches ménagères et la fréquence des rapports sexuels dans leur couple. Les résultats montrent que les couples où l’homme s’attèle à des tâches davantage masculines comme le bricologe ou jardinage ont d’avantage de rapports sexuels que les couples où la répartition des tâches est plus égalitaire. On observe donc une corrélation entre la fréquence des rapports et la nature des tâches ménagères. Cependant Libération conclut à un lien de cause à effet en disant que la vaisselle nuit à l’activité sexuelle. Il s’agit d’un raccourci qui induit une erreur de raisonnement. L’étude montre certes une corrélation, mais en aucun cas elle ne certifie un lien de causalité entre les deux événements.

Sources : 

“Les femmes, antidote à la crise boursière”. 

En octobre 2008, le Monde sort un article intitulé “Les femmes, antidote à la crise boursière”. L’éditorialiste Annie Kahn constate que les sociétés qui ont un fort taux de féminisation résistent mieux aux tourmentes des marchés. De cette corrélation, elle en déduit un lien de cause à effet entre les femmes et la résistance des entreprises face aux crises. 

 

Source : Le Monde – “Les femmes, antidote à la crise boursière” : https://www.lemonde.fr/idees/article/2008/10/15/les-femmes-antidote-a-la-crise-boursiere-par-annie-kahn_1107126_3232.html

Dormir moins pour vivre plus longtemps

En février 2002, une étude s’intéresse au lien entre sommeil et mortalité . Après avoir suivi plus d’un million d’américain pendant 6 ans, les résultats montrent que les « gros » dormeurs ( plus de 8 heures de sommeil par nuit) ont un ratio de mortalité plus élevé de 15 %. Certains médias comme le journal canadien The Globe and mail en concluent que pour vivre longtemps, il faut moins dormir.

Sources :

Ces exemples illustrent l’effet cigogne. L’erreur de raisonnement consiste à conclure une relation de cause à effet entre deux événements simplement car ceux-ci sont corrélés.

Une corrélation n’implique pas nécessairement une causalité

Même si l’on observe que la majorité des gens décèdent dans un lit, on ne peut pas automatiquement en conclure que les lits causent des décès.

En réalité, lorsqu’un événement A est corrélé à un événement B, il existe 5 possibilités :

  • A est (effectivement) la cause de B.
  • B est la cause de A.
  • A est la cause de B et, en même temps, B la cause de A.
  • A et B ont toutes les deux une cause commune C.
  • Le lien entre A et B est accidentel, sans aucun lien de causalité.

Finalement, le piège est qu’une corrélation n’implique pas nécessairement une causalité. 

Conclusion

La confusion entre corrélation et causalité est très fréquente et peut être à l’origine de nombreuses erreurs de raisonnement, comme l’effet cigogne. L’effet cigogne, c’est faire le raccourci suivant : « A et B sont corrélés, donc que B cause A ». En réalité, il se pourrait aussi que A cause B, ou bien que A et B aient une autre cause commune, ou encore que A et B n’aient aucun lien de causalité.

Sources

  • Blog – la toupie : https://www.toupie.org/Biais/Effet_cigogne.htm

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 AGIR : Passer à l’action quitte à se faire violence

Découvrons un principe contrariant mais au combien essentiel pour réaliser ses objectifs : Se forcer à Agir ! C’est parti pour quelques explications✅.

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Il faut travailler et agir pour réussir.

Pour accomplir les activités qui nous tiennent à cœur, on a vu l’importance :

  • identifier ses projets avec la bucket list
  • décliner ses objectifs en petites étapes
  • mettre en place un système d’habitudes

Mais toutes ses bonnes pratiques seront inutiles sans passage à l’action. Et là, il n’y a pas de secret, il faut travailler et agir pour réussir.

  • Même si l’on s’est fixé l’objectif de faire deux séances de sport toutes les semaines, il faudra se faire violence pour y aller régulièrement
  • Même si l’on a définit un processus pour traiter efficacement ses tâches avec son agenda et des to do list, il faudra avoir le courage de traiter les tâches au moment de leur échéance
  • Même si l’on a défini un plan parfait pour traiter un projet, il faudra passer à l’action quoiqu’il arrive.

Alors, en un mot, la clé de la réussite est AGIR …quitte à se faire violence.

Se forcer à effectuer la tâche au moins deux minutes

Une astuce pour réduire notre tendance à procrastiner consiste à : se forcer à commencer une tâche et l’effectuer au moins deux minutes.

Au lieu  remettre au lendemain les tâches non-motivantes, l’idée est de se donner la peine d’exécuter l’action que l’on évite seulement quelques secondes :

  • S’asseoir devant son bureau et écrire quelques lignes de sa rédaction durant une minute
  • Ranger seulement deux ou trois affaires dans une pièce où l’on doit mettre de l’ordre
  • S’obliger à faire un seul exercice de sa séance de sport…

Le simple fait de passer à l’action permet de réduire la friction au démarrage. Et généralement, une fois lancé, nous avons tendance à terminer ce que l’on a commencé.

  • Une fois qu’on a décroché son téléphone et engagé un appel, on ne va pas mettre fin subitement à la conversation
  • Une fois que l’on a commencé à laver une assiette, on ne va pas laisser les autres dans l’évier.
  • Après s’être mis en tenue et être rentré dans la salle de sport, on ne va pas repartir bêtement bredouille.

Utiliser le 30 days challenge

Une autre pratique pour faciliter le passage à l’action consiste à tester une idée pendant 30 jours. Le concept est simple, tester pendant un mois une nouvelle  activité ou une nouvelle habitude. 

  1. Économiser 5€ tous les jours pour se constituer un capital de sécurité
  2. Faire son lit tous les matins pour développer sa discipline
  3. Lire 10 pages d’un livre tous les jours pour reprendre la lecture

Au bout de 30 jours, il suffit de conserver la pratique si les résultats se sont avérés bénéfiques. 

Le défi de 30 jours permet de rendre plus abordable la mise en place d’habitude.

Bref, pour plus de détail, je vous renvoie au contenu que j’ai créé sur le sujet : lien vers l’article.

Se lancer et vaincre l’inertie au démarrage

En fin de compte, le passage à l’action est l’une des étapes les plus ardues. Tout comme une locomotive, il faut beaucoup d’énergie pour engager le mouvement. Mais une fois lancée, il est plus facile d’entretenir l’inertie. 

Une des clés consiste donc à se lancer quelques minutes et voir ce qu’il se passe. Dans le meilleur dès cas, on ira jusqu’au bout de la tâche. Dans le pire des cas, on aura tout de même fait un pas en avant. Comme l’écrit Fabien Olicard, dans son livre, votre temps est infini,  “1 vaut mieux que 0”.

Conclusion

Le principe clé pour réaliser ses objectifs est de comprendre qu’on ne peut pas réussir sans travailler et agir. C’est pourquoi il faut être prêt à se faire violence et passer à l’action. Pour ce faire, une astuce consiste à se forcer à commencer une tâche et l’effectuer au moins deux minutes.

Ressource :

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Qu’est-ce qu’un son ?

Qu’est ce que le mur du son ? Comment se propage une onde sonore ? A quoi correspond une note ? Bref découvrons ce qu’est un son.

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Comprendre ce qu’est un son

Les cordes d’une guitare, un éclair qui fend l’air ou nos cordes vocales créent des zones de surpression dans l’air qui vont se propager. C’est du son

En fait, un son est une vibration mécanique d’un fluide, qui se propage sous forme d’ondes longitudinales grâce à la déformation élastique de ce fluide. 

Production et propagation d’une onde sonore

Prenons l’exemple d’une enceinte pour illustrer.

Lors de son fonctionnement, la membrane vibre et comprime les molécules à son contact. Cette couche en surpression tend à retrouver sa pression initiale. Se faisant, elle comprime les molécules à proximité. A son tour, la couche d’air transmet la surpression à la couche voisine et ainsi de suite. Finalement, le son est une vibration mécanique qui se déplace grâce à la déformation de son milieu. 

Modélisation graphique d’une onde sonore

Si l’on dresse la représentation graphique de la pression sur la trajectoire de propagation, on observe une alternance de zones de surpression et de dépression. On obtient ainsi une courbe sinusoïdale.

Voici une animation représentant la propagation de l’onde :

 

Caractéristiques d’une onde sonore

Les ondes sonores possèdent plusieurs caractéristiques :

La fréquence (en Hz):

La fréquence exprimée en Hertz (Hz) correspond au nombre de vibrations en une seconde. 

Chaque fréquence correspond à un son différent. Prenons l’exemple des notes d’un piano : 

On peut noter que plus la fréquence est basse (moins il y a de vibration), plus le son est grave. Et inversement, plus la fréquence est élevée, plus le son est aigu.

Voici le rendu auditif d’un même signal à différentes fréquences : 

Source de la vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=qNf9nzvnd1k&t=27s

Les fréquences audibles par l’être humain se situent approximativement entre 20 Hz et 20 kHz. Au-delà de cet intervalle les sons sont difficilement perceptibles.

  • Les fréquences en dessous de 20 Hz sont les infrasons. Les éléphants les utilisent pour communiquer à plusieurs kilomètres de distance;
  • Les fréquences au-dessus de 20 000 Hz sont les ultrasons. Il s’agit, par exemple, des fréquences de communication des dauphins ou chauves-souris.

A titre de comparaison, la voix humaine produit des sons dont la fréquence moyenne est comprise entre 100 et 500 Hz. On peut nuancer en disant qu’une voix chantée grave peut atteindre 70 Hz et un soprano peut dépasser les 1000 Hz

Son intensité

L’intensité, exprimée en décibels (dB), correspondant à l’amplitude de l’onde.

Voici un aperçu de l’intensité sonore de différents sons : 

  • Brise dans les feuilles d’arbre – 10 dB
  • Chants d’oiseaux – 40 dB
  • Conversation – 60 dB
  • Moteur de moto – 80 dB
  • Métro en mouvement – 100 dB
  • Tronçonneuse – 120 dB
  • Décollage de fusée – 150 dB

Source de la vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=1XUovxiTpVA&ab_channel=MarianaEverestC

Le seuil de la douleur pour l’oreille humaine se situe à environ 130 dB. Cela correspond au bruit d’un réacteur d’avion.

Le timbre

Le timbre correspond à la forme de l’onde. 

Par exemple, la même note (un la) jouée par une flûte et une trompette produira un son à la même fréquence mais avec un timbre (la forme de l’onde) différent.

Vidéo source : https://www.youtube.com/watch?v=mObmN0gKuyc&ab_channel=FlorenceRAFFIN

Les éléments physiques du timbre permettent d’identifier la source du signal acoustique. Ils comprennent : 

  • la répartition des fréquences dans le spectre sonore
  • les relations entre les parties du spectre, harmoniques ou non
  • les bruits colorés existant dans le son (qui n’ont pas de fréquence particulière, mais dont l’énergie est limitée à une ou plusieurs bandes de fréquence)
  • l’évolution dynamique globale du son
  • l’évolution dynamique de chacun des éléments les uns par rapport aux autres.

 La célérité = Vitesse de propagation (en m/s)

La vitesse du son dépend de la nature, de la température et de la pression du milieu dans lequel l’onde acoustique se propage. 

Par exemples :

  • dans l’air, à température ambiante (20°C) et sous pression atmosphérique normale, la vitesse de propagation du son est d’environ: 340 m/s soit environ 1220 km/h. 
  • dans l’eau, qui est plus dense et moins compressible que l’air, la vitesse du son est d’environ 1500 m/s, soit cinq fois plus rapide que sa vitesse dans l’air
  • dans l’acier, les vibrations se propagent à plus de 5600 m/s

D’une manière générale, plus le milieu est incompressible et plus sa densité est élevée,  plus la vitesse de propagation sera rapide.

Trois informations complémentaires sur les ondes sonores

Franchir le mur du son

Lorsqu’un objet dépasse la vitesse du son, autrement dit lorsqu’il franchit les 1220 km/h (340 m/s), on dit qu’il franchit le mur du son. Lorsque c’est le cas, il se produit généralement une détonation capable de briser les vitres à proximité.

Exemple : https://www.youtube.com/watch?v=k4IzBIezhB4&ab_channel=TopFives

Phénomènes sonores

Les ondes sonores subissent plusieurs phénomènes lorsqu’elles traversent un autre milieu :

  • Transmission : une partie de l’onde est transmise et continue de se propager
  • Absorption : une partie de l’onde est absorbée par le milieu
  • Réflexion : une partie de l’onde est réfléchie*

*Un écho correspond au phénomène de réflexion.

On peut noter qu’il existe de nombreux mécanismes pour maîtriser ces phénomènes sonores. Par exemples :

  • Le profil des murs permet de limiter le phénomène de réflexion. C’est notamment le cas dans les salles de test pour les satellites.
  • L’utilisation d’un double vitrage avec un couche d’air permet d’amplifier l’effet d’absorption et limiter la transmission.
  • L’utilisation d’un mur anti-bruit au bord des autoroutes ou dans les aéroports permet d’absorber et d’orienter la trajectoire des ondes sonores.

Silence et sons les plus forts

Les ondes sonores se propagent uniquement dans un milieu matériel. Le son et le bruit n’existent donc pas dans le vide et l’espace.

A l’opposé du silence spatial, voici quelques uns des sons les plus violents enregistrés sur Terre :

  • l’explosion du volcan Krakatoa en 1883 estimée entre 200 et 270 dB
  • Les explosions de bombes atomiques
  • Le lancement de la fusée Saturn V mesurée à 204 décibels

Source : https://www.futura-sciences.com/tech/actualites/technologie-voici-sons-plus-forts-jamais-mesures-94508/

Conclusion

Le son est une vibration mécanique d’un fluide, qui se propage sous forme d’ondes longitudinales grâce à la déformation élastique de ce fluide. 

Une onde sonore possède quatre caractéristiques principales : sa fréquence (en Hz), son intensité (en dB), son timbre (= la forme de l’onde) et sa vitesse de propagation (en m/s)

Sources

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