Se payer en premier

Découvrons dans cet épisode l’une des habitudes clé pour s’enrichir : se payer en premier. C’est parti !

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Se payer en premier

Économiser avant de dépenser son argent

Se payer en premier consiste à économiser une fraction de ses revenus avant de les dépenser.

En fait, la plupart des gens cherchent à s’enrichir avec le schéma suivant : 

  1. Ils reçoivent leur salaire, 
  2. ils le dépensent pour financer leur quotidien et se faire plaisir
  3. ils mettent de côté l’argent qu’ils leur restent. 

Cette méthode n’est pas optimale puisque, généralement, il ne reste plus d’argent à mettre de côté à la fin du mois. 

L’habitude “se payer en premier” consiste à faire l’inverse.

Comme le dit l’investisseur Warren Buffett : « n’économisez pas ce qu’il vous reste après vos dépenses mais dépensez ce qu’il vous reste après vos économies ». (“Do not save what is left after spending, but spend what is left after saving” – Warren Buffett).

L’idéal est de parvenir à épargner entre 10% et 20% de ses revenus dès qu’on les perçoit. Gagner mensuellement 1200€ revient à mettre de côté au moins 120€ tous les mois.

Ce principe financier est repris dans la majorité des ouvrages qui traitent de la gestion financière, de l’enrichissement ou encore de l’investissement… . Il est présent dans les livres (liens vers les résumés des livres) :

L’omniprésence du conseil “se payer en premier” en fait un principe central dans la gestion des finances personnelles.

Pourquoi faire des économies ?

L’argent mis de côté peut être utilisé pour diverses raisons :

  • Se constituer un capital de sécurité pour faire face à d’éventuelles dépenses imprévues comme la perte d’un emploi, la réparation ou le remplacement d’un matériel défectueux… . A ce propos, il est judicieux d’avoir un matelas de trésorerie équivalent à au moins six mois de salaire.
  • Mettre de côté pour financer de futurs projets.  Épargner tous les mois permet de se constituer une réserve d’argent pour se payer un voyage, l’apport pour un achat immobilier ou encore les études de ses enfants,… 
  • Investir pour faire fructifier son argent. Si l’on a déjà constitué une réserve de sécurité, on peut essayer de développer son capital en investissant en bourse, dans l’immobilier ou dans la création d’entreprise.

Une méthode simple pour économiser 

Quoiqu’il en soit, la stratégie pour se payer en premier est assez simple :

  1. Ouvrir un compte “épargne” (livret A, LDD ou un simple compte courant) 
  2. Faire un virement au début du mois pour transférer une partie de ses revenus vers ce compte “épargne” (et faire de même pour les rentrées d’argent ponctuelles comme les primes, cadeaux…).

4 conseils pour mettre en place l’habitude

  • Commencer progressivement. Il peut être difficile d’épargner directement 10% à 20% de ses revenus. Si c’est le cas, il suffit de commencer par mettre de côté un petit montant (même 5€ par mois). Le but est de prendre l’habitude avant d’optimiser. 
  • Tenir un budget pour optimiser ses flux de trésorerie. Le fait de mesurer ses entrées et sorties d’argent permet de déterminer l’état de ses finances. Il sera ainsi plus facile de définir le montant optimal à économiser.
  • Supprimer ou réduire les dépenses inutiles pour développer sa capacité d’épargne. Opter pour une banque en ligne pour réduire les frais bancaires / Arrêter de fumer des cigarettes / Changer d’abonnement téléphonique si les concurrents sont moins chers,… bref, toutes ces économies permettent d’augmenter sa capacité d’épargne.
  • Déposer son épargne sur plusieurs comptes. Il peut être judicieux d’avoir :
    • Un compte “sécurité” : pour mettre l’argent qui sert à faire face aux imprévus
    • Un compte « d’investissement » : pour y déposer le capital que l’on peut faire fructifier
    • Un compte “plaisir” : pour y déposer l’argent servant à réaliser les projets qui nous tiennent à cœur

Conclusion

Se payer en premier est un principe clé pour s’enrichir. Celà consiste simplement à économiser une partie de l’argent que l’on gagne avant de le dépenser.

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CVG #16 : Bilan 2022

A chaque fin d’année, il est temps de faire une rétrospective annuelle sur le projet Mister Fanjo. Pour ce bilan de 2022, nous allons aborder les points suivants : 

  • mon retour sur les objectifs de l’année
  • quelques chiffres sur l’aspect financier ou l’évolution du trafic
  • Mes objectifs pour 2023

C’est parti !

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Retour sur les objectifs de 2022

Diffuser au minimum un nouveau contenu par semaine → Validé !

Je suis satisfait car le processus de création était adapté et j’ai pu garder un rythme soutenu tout au long de l’année en diffusant tous les mois : 

  • un résumé de livre
  • un concept sur les sciences sociales 
  • un contenu TIPS 
  • un contenu sur un sujet de mon choix

Au bout du compte, j’ai même trouvé le temps de créer de courtes vidéos pour Instagram, Tik Tok et Youtube Short.

Diffuser tous les mois du contenu sur le projet TIPS → Validé !

Le but de ce nouveau concept est de partager des astuces pratiques qui m’aident personnellement au quotidien, dans le domaine  des finances, de la santé, des relations ou de la productivité.

Proposer chaque sujet au format audio → Validé !

En plus des vidéos et des articles, chaque épisode est diffusé sous forme de podcast sur les plateformes Spotify, Google podcast et Apple podcast.

Améliorer le contenu du projet P02 sur la frise historique → Raté !

Bien que j’ai commencé à travailler sur le dossier, de nombreux sujets sont encore en cours de réflexion.

Le bilan 2022 en 9 chiffres

Après ce bilan des objectifs, je vous propose de revenir sur neuf chiffres clés notamment sur l’aspect financier, la charge de travail ou encore l’évolution de trafic. 

L’évolution de l’audience

2022, c’est 2200 abonnés supplémentaires sur YouTube soit une communauté de plus de 6000 personnes à ce jour.

2022, c’est environ 250 000 vues en 1 an sur YouTube. Soit 20 000 à 30 000 vues par mois à ce jour.

2022, c’est 47 000 visiteurs sur mon site, soit environ 5000 visites par mois.

2022, c’est aussi les débuts d’une présence sur Instagram, Tik Tok et les plateformes de podcast. Mais pour l’instant, le trafic représente une infime partie des internautes qui me suivent.

A ce propos, je vous invite à consulter l’épisode sur l’écosystème Mister Fanjo pour découvrir les différents moyens de suivre mon travail : CVG#14 : Mister Fanjo et les réseaux sociaux.

Les productions et le travail accompli

2022, c’est 52 nouveaux épisodes disponibles : des résumés de livre, des astuces de productivité, du contenu CVG sur l’envers du décor ou des sujets de vulgarisation scientifique.

2022, c’est aussi 17 vidéos au format court disponibles sur Instagram, Tik Tok et Youtube Short depuis septembre

2022, c’est 380h de travail (soit à peu près 1h par jour) qui comprend la réalisation du contenu, la gestion du site internet ou la gestion des plateformes de diffusion, …Le tout en parallèle de mon travail.

L’aspect financier

2022, c’est 659€ de recettes. Les revenus proviennent principalement de la régie publicitaire de Youtube : Adsense (soit 630€) et une trentaine d’euros de l’affiliation Amazon avec les produits que j’utilise et vous recommande (30€).

2022, c’est aussi 664€ de dépenses. 

  • 170€ pour l’hébergement du site
  • 180€ pour l’achat des livres
  • 300€ pour la gestion des emails avec Active Campaign

2022, c’est 5€ de pertes. Autrement dit, un budget quasiment à l’équilibre.

Si vous souhaitez en savoir plus, je vous invite à consulter l’épisode dédié à l’aspect financier du projet : Bilan financier sur l’aventure Mister Fanjo .

Les 3 objectifs pour 2023

Dans les grandes lignes, mon but pour l’année à venir est de travailler sur la croissance de l’audience. L’enjeu va être de continuer à essayer de proposer du contenu régulier, tout en structurant davantage le projet et surtout de faire les activités qui me tiennent à cœur.

Pour 2023, mes objectifs sont : 

  • Diffuser un nouvel épisode chaque semaine
  • Poster chaque semaine un contenu au format condensé sur les réseaux (Youtube Short, instagram et Tik Tok)
  • Lancer un nouveau concept dans l’année

Vos retours sont précieux

A ce propos, je vous invite à me faire part de vos remarques, questions et suggestions via les commentaires des vidéos ou des articles ou directement par mail. Vos retours m’aident à m’améliorer, développer la chaîne et vous proposer du contenu qui correspond à vos attentes. Pour en savoir plus sur le sujet, je vous suggère de consulter l’épisode vous expliquant les meilleures façons de me faire part de vos retours : CVG #13 – Posez-moi vos questions.

Conclusion du bilan 2022

Pour finir, il ne me reste plus qu’à vous remercier. Merci à tous ceux qui m’ont écrit pour me faire un retour ou me remercier. Merci à ceux qui m’aident à faire connaître mon travail. Merci aux gens qui suivent l’aventure. Ça me fait plaisir car nous sommes de plus en plus nombreux !

Pour 2023, je vous souhaite simplement de la réussite dans vos projets . C’était Mister Fanjo. A très vite

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La porte au nez – Technique de manipulation

➽  Découvrons une technique de manipulation appelée « la porte au nez ». C’est parti pour quelques explications.  

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Les expériences sur la technique de la « porte au nez »

Accompagner des délinquants aux zoo

Robert Cialdini et ses collègues de l’université d’Arizona réalisent une expérience pour étudier une technique de persuasion.

Les chercheurs se font passer pour des éducateurs et demandent à des étudiants s’ils accepteraient de passer une journée au zoo avec un groupe de délinquants. Seuls 20% des sujets acceptent de donner suite à cette requête.

 Les responsables de l’étude tentent alors une autre stratégie avec un second groupe. Cette fois-ci, ils proposent d’abord aux étudiants de consacrer deux heures par semaine aux jeunes délinquants. Cette requête est rejetée massivement. Cependant, les chercheurs présentent ensuite une deuxième proposition : Passer une journée au zoo avec les délinquants. Dans ce cas, 50% des étudiants acceptent la proposition !

Payer une note au restaurant 

Une expérience similaire est réalisée dans un restaurant. Un complice demande aux autres clients une contribution pour régler une partie de sa note car il n’a pas assez d’argent.

 Lorsque la requête est formulée directement, seuls 10% des personnes présentes acceptent.

 Par contre lors d’un deuxième scénario, il réclame d’abord aux clients de payer la totalité de l’addition, puis qu’après avoir essuyé un refus, il leur demande de régler seulement une partie de la note. Dans ce cas, 75% des sujets acceptent de mettre la main à la poche.

Explications et enseignements

Finalement, la technique de “la porte au nez” consiste à faciliter l’adoption d’une requête en formulant une demande plus contraignante juste avant. La clé est de commencer par une requête inacceptable, essuyer un refus, puis convaincre les gens de donner suite à une demande plus modeste.

L’effet de contraste

L’efficacité de cette technique provient en partie de l’effet de contraste. Le contraste entre les deux revendications altèrent la perception et biaise le raisonnement. Pour illustrer, on peut prendre l’exemple d’une bouteille de vin vendue 50€ dans un restaurant. Au premier abord, le produit parait cher. Par contre, si la bouteille se trouve dans un menu composé d’autres vins à 100€ alors la bouteille affichée à 50€ paraît immédiatement moins chère.

La culpabilité

On peut aussi noter que le sentiment de culpabilité joue également en faveur de la technique de la porte au nez. Lorsque quelqu’un nous demande de l’aide, il est parfois difficile de refuser, notamment car nous voulons faire bonne figure. Dire non à une première sollicitation est difficile mais cela reste compréhensible. Mais en refusant une deuxième requête, on se sent coupable car l’autre peut penser que l’on n’y met pas du nôtre.

Exemple et mises en application

La méthode de « la porte au nez » démontre son efficacité dans différentes situations : négocier, vendre, faire aboutir une demande inacceptable … .

Markita Andrew et la vente de cookies

L’américaine Markita Andrews est devenue célèbre en utilisant la technique de vente suivante : Lorsqu’elle était scout, elle faisait du porte à porte pour vendre des boîtes de cookies. Durant la conversation, elle proposait d’abord aux gens de faire un don d’un gros montant pour son association. Puis, dans un second temps, elle présentait une seconde alternative : acheter une petite boîte de cookies en guise de soutien. Devant l’écart considérable de prix, les gens se précipitaient sur la dernière option.

Négociation et l’ancrage extrême :

En négociation, on parle de la technique de l’ancrage. L’objectif est de formuler une requête trop excessive pour qu’elle soit acceptée. Ensuite il suffit de proposer des alternatives de plus en plus raisonnables, qui restent excessives mais dont la première proposition aura altérer la perception de l’interlocuteur. 

Exemple pour négocier une augmentation de 5%, le salarié peut commencer par un ancrage extrême en demandant une hausse de salaire de 10%. Puis au fur et à mesure de l’échange, il va chercher à descendre progressivement ses attentes jusqu’à atteindre son objectif cible à 5%.

Altérer la perception de valeur

La technique de la porte au nez peut aussi être une stratégie pour altérer la perception de valeur d’un bien. 

Imaginons que vous vous rendiez dans une agence immobilière pour acheter une maison. Vous présentez vos critères et votre budget. L’agent immobilier sait qu’il possède un bien qui correspond à vos attentes mais dont le prix est légèrement plus cher. Au lieu de vous le proposer directement, le vendeur vous fait visiter une autre maison qui correspond à vos critères mais qui est largement au-dessus de votre budget. Devant votre refus, il vous fait visiter le premier bien qu’il avait en tête. Son stratagème vient d’altérer la perception de valeur de ce dernier.

Conclusion

La technique de la porte au nez consiste à toujours commencer par placer la barre très haut afin de tendre ensuite sur une proposition plus acceptable. L’idée est d’essuyer un premier refus sur une requête contraignante puis de convaincre les gens de répondre à une demande plus modeste.

Ressources

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Le processus d’enrichissement

Comment s’enrichir sans rien faire ? Le poète américain Ogden Nash nous offre un élément de réponse : « Si vous ne voulez pas travailler, il vous faudra travailler pour gagner suffisamment d’argent pour ne plus avoir à travailler. » (« If you don’t want to work you have to earn enough money so that you won’t have to work. »). Faisons le point sur la réalité du processus d’enrichissement. C’est parti !

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L’enrichissement sans effort n’existe pas…

Il est vain de croire que l’on peut s’enrichir sans rien faire.

  • Même celui qui gagne des millions grâce à ses entreprises a dû faire d’énormes efforts pour en arriver à ce niveau
  • Même celui qui remporte le gros lot à la loterie s’est donné la peine d’acheter un ticket malgré l’infime chance qu’il avait de gagner.
  • Même celui qui hérite profite implicitement du dur labeur de ses ancêtres.

Le problème est que la société tend à médiatiser la réussite sans montrer le travail derrière tout résultat.

  • On entend que la société Nike gagne des milliards d’euros sans aborder le développement chaotique de l’entreprise.
  • On constate qu’une influenceuse gagne facilement sa vie sans considérer les sacrifices qu’implique son activité.
  • On voit qu’un athlète est sacré champion en seulement quelques combats sans parler de tous les efforts qu’il doit fournir pour arriver à ce niveau.

… il faut forcément fournir un travailler

En fait, celui qui souhaite s’enrichir sans rien faire n’a strictement aucune chance, car toute création de richesse est liée à un travail de fond.

L’enrichissement est comme une locomotive. Il faut fournir énormément d’énergie pour vaincre l’inertie et jouir de son mouvement. Concrètement :

  • Celui qui veut s’enrichir avec l’immobilier, doit travailler pour rechercher des biens, financer le projet, gérer les aléas avant de percevoir ses loyers
  • Celui qui veut s’enrichir avec la bourse, doit travailler pour analyser les marchés, acheter et revendre les bons produits financiers 
  • Celui qui veut monter son entreprise, doit travailler pour développer ses produits ou services, trouver des clients, gérer la structure

Les quadrants du cashflow

Robert Kiyosaki, l’auteur de plusieurs best sellers sur les finances personnelles, explique qu’il y a 4 manières de générer des revenus qu’il symbolise par 4 quadrants : 

  • Être employé : Les employés mettent leurs compétences et leur temps à disposition d’un système qu’ils ne possèdent pas, mais qui les rémunère pour leur travail. 
  • Être indépendant. A la différence des salariés, les indépendants travaillent pour un système qui leur appartient.
  • Posséder un business. Les businessmen sont propriétaires d’entreprises qui les rémunèrent mais pour lesquelles ils n’ont pas forcément besoin de travailler. Les revenus sont passifs car ils sont le fruit du travail des employés et du processus de création de valeur mis en place.
  • Investir. Un investisseur génère des revenus grâce à son capital. Il investit dans des systèmes d’autres personnes. Ses rentrées d’argent sont également passives car elles sont décorrélées du temps de travail.

Revenus issus du travail VS revenus issus du capital

A ce niveau on peut noter qu’il y a deux grands types de revenus :

  • Les revenus du travail
  • Les revenus du capital

Les revenus issus du capital correspondent aux rémunérations sans rapport avec le temps de travail comme par exemple

  • Détenir des actions qui versent un dividende régulièrement
  • Posséder un bien immobilier mis en location pour toucher des revenus tous les mois
  • Posséder une franchise qui génère des profits grâce au travail des employés.

La difficulté est que ces types d’investissements requièrent du capital. Celui qui investit d’un million à une rentabilité de 5% génèrera plus de 4000€ par mois de revenus. Par contre, celui qui fait la même chose avec seulement 1000€  ne touchera que 50€ par an.

Sans capital, le seul autre moyen de gagner de l’argent revient à monétiser un travail.

  • Un salarié échange son temps et son savoir-faire contre une rémunération
  • Un trader se rémunère en utilisant ses compétences pour détecter les irrégularités du marché
  • Un créateur d’entreprise travaille pour lancer, développer et rendre mature son projet afin de générer de la valeur.

Une fois de plus, il n’y a que deux possibilités pour s’enrichir,  :

  • Posséder du capital pour le faire fructifier en l’investissant 
  • Travailler d’une manière ou d’une autre pour générer des revenus.

Les stratégies d’enrichissement lorsqu’on a pas de capital

1ère option : Travailler, épargner et investir progressivement

Il s’agit de la stratégie suivie par la majorité des gens. Elle consiste à faire des études, décrocher un travail pour générer des revenus, épargner pour se constituer un capital et l’investir pour le faire fructifier. Le problème est que cette stratégie prend du temps. Les gens en profitent généralement à la retraite.

Toutefois il existe plusieurs leviers (bien que limités) pour accélérer le processus. Par exemple, faire des études supérieures pour commencer avec un salaire plus élevé ou encore gravir les échelons pour aller vers des postes plus prestigieux et maximiser sa rémunération. Les gens qui se débrouillent bien partent à la retraite un peu plus tôt.

MJ DeMarco, l’auteur du livre l’autoroute du millionnaire, nomme cette stratégie la voie lente.

2ème option : travailler dur pour créer une entreprise rapidement et la vendre pour générer du capital

Pour reprendre la métaphore précédente, il s’agit cette fois-ci de la voie rapide : l’autoroute du millionnaire. La clé est de fournir d’énormes efforts pour créer un business, le valoriser et le monétiser afin de créer un flux de revenu passif grâce au capital généré. 

Il y a cinq types de projet qui correspondent à la voie rapide :

  • les systèmes de location : immobilier, licences, brevets…
  • les systèmes informatiques : sociétés internet, logiciels…
  • les systèmes de contenu : livre, blog, magazines…
  • les systèmes de distribution : franchises, marketing de réseaux…
  • les systèmes de ressources humaines.

3ème alternative : un cumul des deux options

L’objectif de cette approche est de trouver un compromis entre les deux stratégies précédentes. Au lieu de fournir d’énormes sacrifices pour développer une entreprise en quelques années et au lieu de passer toute sa vie à travailler pour échanger son temps contre de l’argent, l’idée est de commencer par le salariat en développant son entreprise en parallèle.

La plan d’action est le suivant :

  • Faire des études pour se former à un métier et avoir une bonne valeur sur le marché
  • Commencer en tant que salarié ou indépendant pour s’assurer un revenus régulier et avoir les moyens de se faire plaisir
  • Commencer à épargner et investir l’argent économisé afin de développer ses premiers revenus passifs
  • Développer une entreprise en parallèle de ses études et de son travail pour s’engager sur la voie rapide

L’avantage de cette approche est qu’elle limite les risques. Au mieux on parvient à développer un système d’entreprise et générer du capital, au pire le projet échoue mais l’on est déjà engagé sur la première voie.

Conclusion

Le point essentiel à comprendre est que pour s’enrichir à partir de zéro, il faut forcément fournir des efforts pour se constituer un capital. Ensuite, il faudra investir son argent en comptant sur le rendement du capital pour décorréler son temps et ses revenus. 

Il existe trois approches pour s’enrichir :

  • Emprunter la voie rapide qui consiste à créer un système d’entreprise
  • Travailler, épargner et investir progressivement
  • Utiliser une voie alternative qui consiste à travailler pour générer un revenu stable tout en développant son entreprise en parallèle.

Ressources

  • Livre (lien affilié) : L’autoroute du millionnaire – MJ DeMarco
  • Livre (lien affilié) : Le quadrant du cashflow – Robert Kiyosaki

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La soupe de la soupe de canard (histoire inspirante)

Découvrons une histoire inspirante intitulée : la soupe de la soupe de canard. Le texte est une version revisitée d’un récit présent dans le livre The Song of the bird écrit par le prêtre indien Anthony de Mello. C’est parti !

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L’histoire

Un jour, un homme vint trouver le roi pour lui offrir un canard.

Le roi, reconnaissant, fit cuisiner l’animal pour le manger avec l’invité.

Entre temps, un autre visiteur se présenta en disant : « je suis un ami de l’Homme qui vous a apporté le canard » 

Le roi l’invita également.

Plusieurs autres invités se succédèrent en se présentant aussi comme l’ami de l’ami qui avait offert le canard.

 Le roi leur accorda l’hospitalité à contrecœur . 

Lorsqu’ils furent tous à table, le roi fit porter deux soupes.

La première contenant le canard fut servie seulement au roi et au premier invité.

Ensuite, les amis de l’ami reçurent une sorte d’eau chaude : La soupe de la soupe du canard.

Sources

  • Livre (lien affilié) : The Song of the bird  Anthony de Mello (version anglaise) 

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Le pied dans la porte – Technique de manipulation

Connaissez-vous la technique de manipulation appelée « le pied dans la porte ». C’est parti pour quelques explications.

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Les expériences de Freedman et Fraser

Les femmes et l’utilisation des produits ménagers

Au début des années 1960, à l’université de Stanford, les psychologues Jonathan Freedman et Scott Fraser mènent une étude sur l’art de la persuasion.

Le premier scénario se déroule ainsi : les expérimentateurs contactent des femmes au hasard par téléphone. Ils leur demandent si elles accepteraient de répondre à un grand sondage sur l’utilisation de produits ménagers. Pour cela, une équipe de 6 hommes doit passer quelques heures chez elles dans le but de faire l’inventaire de leurs placards. Seules 22% des personnes interrogées ont accepté. 

Dans le deuxième scénario, il leur est demandé de répondre uniquement à un rapide sondage téléphonique. Dans ce cas, presque toutes ont accepté. Mais l’expérience ne s’arrête pas là, car trois jours plus tard, les femmes sont contactées de nouveau. On leur propose alors de planifier la visite avec  les 6 hommes pour inventorier leurs produits ménagers. Cette fois-ci, 52% des sujets ont accepté.

La sécurité routière et les panneaux d’affichage.

Dans une expérience similaire sur la sensibilisation à la sécurité routière, les psychologues obtiennent des résultats encore plus probants.

Les expérimentateurs proposent à un premier groupe de mettre dans leur jardin un panneau publicitaire de grande dimension (2m x 3m) portant le message « conduisez prudemment ». Le taux d’acceptation est d’environ 17%.

Dans un second scénario, les expérimentateurs proposent à un second groupe de mettre un autocollant sur leur voiture portant le message « soyez un conducteur prudent ». Deux semaines plus tard, ils reprennent contact avec les sujets de l’étude et leur proposent de mettre le panneau publicitaire dans leur jardin. Cette fois-ci , 76% des propriétaires ont accepté.

Le concept du pied dans la porte et ses applications

Les résultats de ces expériences amènent les psychologues à formuler le principe suivant : une requête coûteuse aura plus de chance d’aboutir si elle est précédée par une demande moins coûteuse de même nature, déjà acceptée.

En fait, ce postulat s’appuie sur un phénomène d’engagement. Dans un souci de cohérence, si l’on accepte une petite requête nous avons aussi tendance à accepter une autre demande de même nature. 

On trouve de nombreux exemples d’application de ce stratagème dans toutes sortes de situations.

Marketing – Utiliser le pied dans la porte pour engager l’acheteur 

La technique du pied dans la porte peut être utilisée pour la vente de produit et service afin d’engager en douceur les prospects  dans le processus d’achat.

  • Le fromager nous offre un échantillon de ses produits, nous demande si on les aimez puis il nous propose de les acheter
  • Spotify ne nous propose pas un abonnement à effet immédiat, il nous suggère d’abord de faire un essai d’un mois gratuit puis de rester engager si cela nous convient.
  • Pour nous convaincre de donner pour une œuvre caritative, un démarcheur aura tendance à demander si la cause nous tient à cœur avant de proposer de faire un don

A ce propos, voici une petite astuce pour inciter quelqu’un à accepter plus facilement une requête en utilisant le principe du pied dans la porte. Au lieu de faire sa demande directement comme par exemple « est-ce que tu peux m’aider à déménager stp ? », il vaut mieux d’abord poser une question intermédiaire du type « est-ce que tu peux m’aider stp » ? 

Ce stratagème permet d’engager l’interlocuteur et jouer sur le principe de cohérence. Il est plus difficile de refuser une demande alors que l’on s’est dit prêt à aider précédemment.

Habitudes – Engager de petits changements 

Il est possible d’entreprendre des changements de comportement drastiques en commençant par de petits pas.

  • Pour arrêter de fumer, il vaut mieux mettre un pied dans la porte en commençant par réduire sa consommation d’une cigarette par semaine
  • Pour se remettre à la lecture, il vaut mieux mettre un pied dans la porte en commençant par prendre l’habitude de lire quelques lignes par jour
  • Pour se réengager à faire du sport, il vaut mieux mettre un pied dans la porte en commençant par faire une minute d’exercice tous les jours
  • Pour s’engager dans une activité, il vaut mieux s’obliger à effectuer la tâche seulement 2 minutes avant de se fixer l’objectif de la terminer.

Le stratagème revient à initier d’abord un petit changement facilement acceptable dans le but de d’effectuer des changements plus drastiques.

Politique – Instaurer une réforme progressivement et en douceur

Pour prendre un exemple historique, intéressons-nous à la manière dont s’est fait la mise en place de l’impôt sur le revenu aux Etats-Unis. Le gouvernement américain instaure d’abord un impôt progressif mais temporaire sur le revenu afin de trouver des sources de financement pour la Guerre de Sécession. Ces lois fiscales sont ensuite débattues, révisées et annulées pendant des dizaines d’années mais elles sont finalement adoptées définitivement. C’est ainsi qu’une réforme impopulaire aux yeux des citoyens s’impose de manière permanente. Bref, la guerre a été un prétexte pour « mettre un pied dans la porte »

La pandémie de covid est également révélatrice de cette stratégie. D’abord proposer un pass sanitaire à l’entrée de grands évènements de manière temporaire, puis l’étendre progressivement à l’accès de plus petits évènements ainsi qu’aux commerces jusqu’à l’inscrire de manière permanente dans la loi.

Pour aller un peu plus loin, voici un exemple fictif pour filtrer l’accès aux citoyens à tous types événements / déplacements. 

  1. D’abord, nous pouvons cloisonner et mettre à l’entrée de chaque complexe des agents pour surveiller les entrées. Pour mettre un pied dans la porte, on propose ce genre de mesure temporairement pour faire face à la menace terroriste et assurer la sécurité des participants. Et au fur et à mesure des années, il suffit de transformer le temporaire en permanent, jusqu’à ce que chaque concert, chaque marché de noël, chaque musée ou chaque palais de justice soient surveillés par des gardiens.
  2. En parallèle, l’idéal est aussi d’autoriser les agents à filtrer les entrées en faisant des contrôles. Pour mettre un pied dans la porte, on instaure des contrôles temporaires avec un pass afin de garantir la sécurité des participants en période de pandémie. Puis, au fur et à mesure, on étend les types de contrôle pour filtrer les entrées en fonction de l’identité, des données de santé ou encore de l’appartenance politique en fonction des événements. 

J’espère que cet exemple fictif restera au stade de la théorie.

Conclusion

La technique de manipulation appelée « le pied dans la porte » stipule qu’une requête coûteuse aura plus de chance d’aboutir si elle est précédée par une petite demande  de même nature déjà acceptée.

Sources

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S’éduquer financièrement – 4 conseils

Découvrons quatre conseils pratiques pour s’éduquer financièrement. C’est parti pour quelques explications.

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L’argent obéit à des règles

  • Savez-vous que vous pouvez prêter votre argent à un état ou une entreprise en échange d’une rémunération ?
  • Savez-vous que plus vous investirez avec un horizon de placement long terme plus vous aurez tendance à vous enrichir ?
  • Savez-vous que vous paierez plus cher une télévision si vous l’achetez en contractant un prêt à la consommation intégrant des intérêts ?
  • Savez-vous que vous vous appauvrissez en période d’inflation si vous détenez de l’épargne ? 

En fait, il existe des principes, des règles et des concepts mathématiques qui régissent le monde des finances personnelles. 

Maîtriser les concepts financiers pour avoir une stratégie financière cohérente

Mieux vaut les connaître pour éviter de se faire avoir. Voici des exemples de sujets en lien avec des problématiques de culture financière

  • Si l’on cherche à maximiser son taux horaire est-il préférable de travailler 10h par jour pour toucher 2000€ par mois ou travailler 7h par jour pour avoir un salaire de 1700€
  • Si l’on souhaite développer sa liberté financière en décorrélant son temps de travail et sa rémunération, quel type d’activité vaut-il mieux privilégier ? Le salariat, être à son compte, développer son entreprise, ou devenir un investisseur ?
  • Si l’on souhaite s’enrichir, est-il pertinent d’acheter une voiture ? Un tel achat est-il un passif qui coûte de l’argent ou un actif qui en rapporte ?
  • Est-il préférable de devenir salarié et d’épargner pour en profiter à la retraite ou travailler dur quelques années pour créer une entreprise, la revendre et prendre une retraite anticipée ?

En fait, il n’y a pas de réponses universelles à ces questions. La clé est simplement de comprendre les principes financiers qui se cachent derrière ces problématiques, pour choisir une stratégie cohérente par rapport au style de vie que l’on souhaite. Par exemple

  • Il est vain de chercher à s’enrichir grâce à la bourse en seulement quelques années avec seulement 1000€. Ce serait ignorer les rentabilités qu’offrent les marchés boursiers.
  • Ceux qui souhaitent devenir riche mais qui s’endettent pour acquérir des possessions matérielles comme les derniers smartphones, téléviseurs ou une voiture de sport sont voués à l’échec car l’enrichissement requiert d’acquérir des actifs et non des passifs
  • Celui qui souhaite s’engager sur la voie de la création d’entreprise pour s’enrichir rapidement n’a pas d’autres choix que de sortir de son canapé et fournir d’énormes efforts sur le court terme
  • Celui qui souhaite protéger son capital sur un livret A, doit savoir qu’il perd en pouvoir d’achat tous les ans car la rentabilité du placement est inférieure à l’inflation.

Le problème est que le système éducatif ne dispense pas une éducation financière. Il est donc primordial de se former pour maîtriser les principes financiers.

S’éduquer financièrement

En fait, chacun devrait développer ses compétences en gestion des finances personnelles, investissement, économie… .

A ce propos, voici quatre pistes pour s’éduquer financièrement : 

  • Lire des livres. Il existe une grande diversité d’ouvrages dans des domaines très variés : les finances personnelles, la fiscalité, l’investissement immobilier, boursiers, les crypto-monnaies… Pour ceux qui voudraient se lancer, voici trois best-sellers qui sont un bon point de départ de mon point de vue :
  • Chercher des conseils auprès des gens qui ont réussi financièrement. La pratique est difficile à mettre en place car on a souvent peur de déranger ou passer pour un abruti. Cependant on peut noter que les gens sont généralement ravis de donner leur avis et partager leur expérience. En parallèle, on peut aussi citer le proverbe suivant : celui qui pose une question passe pour un idiot cinq minutes, mais celui qui ne demande pas restera un idiot toute sa vie.
  • Apprendre en jouant. Par exemples
    • Les différentes plateformes de broker proposent des comptes gratuits pour s’entraîner à investir sur les marchés boursiers.
    • Les jeux de société tels que le Monopoly, La bonne paye ou Richesse du monde se basent clairement sur les mécanismes du capitalisme
    • Les jeux vidéo sont également des moyens d’apprendre à gérer ses finances : on apprend à dépenser un budget, faire de l’achat-revente, créer des objets à partir de ressources brutes pour maximiser leur valeur et les revendre plus chers…
  • Parcourir le net pour s’éduquer financièrement. Il existe des milliers de vidéos, d’articles ou de podcasts pour acquérir des connaissances sur l’argent. Il suffit de taper votre question dans la barre de recherche pour avoir accès instantanément à du contenu gratuit. Personnellement, je vous recommande de parcourir les travaux suivants :

Conclusion

Ceux qui comprennent les principes, les règles et des concepts mathématiques qui régissent le monde de l’argent ont un avantage décisif sur les autres.

C’est pourquoi, il vaut mieux s’éduquer financièrement. Pour ce faire, nous pouvons prendre l’habitude de :

  • Poser des questions aux gens qui ont réussi financièrement.
  • Se former en jouant
  • Parcourir le net pour dénicher des articles / vidéos / podcast
  • Lire des livres dans les domaines financiers

Ressources

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