Assumer ses responsabilités

Découvrons l’un des principes de vie essentiels pour réussir : assumer ses responsabilités. C’est parti pour quelques explications !

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Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités

 « Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités ».

Ces célèbres mots de l’oncle Ben dans Spiderman illustrent une règle de vie fondamentale. En fait, les super pouvoirs de Peter Parker lui imposent des devoirs et des obligations. Spiderman doit faire des sacrifices, plus que quiconque. A cause de sa force et de sa posture de héros, il doit s’efforcer de maîtriser sa colère, d’agir de manière juste et proportionnée ou encore d’accepter de vivre dans l’ombre en masquant son identité pour ne pas mettre en danger ses proches. Bref : « Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités ».

A plus petite échelle on pourrait décliner l’enseignement de l’oncle Ben ainsi :

  • Avoir un corps athlétique impose de faire un sport et manger sainement
  • Etre entouré de gens que l’on aime implique de passer du temps avec ses proches et d’entretenir ses relations
  • Etre riche nécessite de travailler, savoir gérer son argent et investir

Bref, un résultat ambitieux implique forcément des obligations et devoirs.

Ceux qui assument leurs responsabilités inspirent le respect. N’éprouve-t-on pas de l’admiration pour les comportements suivants : 

  • Oser quitter le travail tôt pour passer du temps avec ses enfants malgré la pression de ses collègues et managers
  • Refuser une invitation à une fête pour préférer avancer sur un projet important
  • Affronter le regard des autres en osant venir en aide à une personne dans le besoin en pleine rue

La crise du principe de responsabilité ?

A l’opposé, on accorde peu de crédit à ceux qui fuient leurs responsabilités.

  • N’est-ce pas pour cette raison que les citoyens se détachent progressivement de la politique lorsqu’ils constatent que les politiciens qui se succèdent, se contrefichent de leurs électeurs, ne respectent pas leurs engagements et déshonorent les rôles de représentants qu’ils sont censés incarner ?
  • N’est pas pour cette raison que les gens n’accordent plus de crédit aux journalistes, du fait que les principaux médias se contentent de commenter et diffuser un avis plutôt que de remplir leur responsabilité consistant à partager de l’information sans jugement ?
  • Les wok et autres spécimens ne fuient-ils pas leurs responsabilités  en faisant passer leurs libertés individuelles en dépit du bon sens et des lois naturelles
  • Les grands patrons ou actionnaires ne fuient-ils pas leurs responsabilités lorsqu’ils préfèrent privatiser les bénéfices et faire porter leurs erreurs et leurs pertes sur les autres ?

Aujourd’hui, contrairement à la morale de la fable  la cigale et la fourmi de Jean de la Fontaine, ne punissons-nous pas ceux qui font preuves de responsabilité et ne privilégions-nous pas ceux qui en manque ?

Quoiqu’il en soit, je suis de ceux qui partage l’idée derrière cette citation de Bob Dylan « un héros est quelqu’un qui comprend la responsabilité qui vient avec sa liberté »  : « A hero is someone who understands the responsibility that comes with his freedom »

C’est pourquoi je crois que pour réussir, il est primordial d’assumer ses responsabilités et ne pas fuir ses devoirs et ses obligations.

A ce propos, on peut noter plusieurs habitudes qui vont de pair avec ce principe :

Tenir ses engagements

Que nous reste-t- il si la parole d’un Homme ne vaut plus rien ?

  • Quel posture adopter avec un ami qui vous dit qu’il vous conduira à l’aéroport demain mais vous savez qu’il ne tient généralement pas ses promesses ?
  • Quelle crédibilité accorder à un candidat qui dit qu’il votera favorablement à telle réforme mais qu’il lui est mainte fois arrivé de ne pas tenir ses engagements au moment du vote ?
  • Comment réagira votre patron si vous lui indiquez que vous traiterez la tâche pour vendredi mais que le jour même vous n’avez pas tenu votre parole ?

Bref, que faire si les gens s’engagent mais ne respectent pas leur engagement ?

Même si l’on ne peut pas maîtriser les promesses des autres, on peut au moins suivre l’enseignement de Gandhi disant que «  l’on doit incarner le changement que l’on veut voir dans le monde. En d’autres termes, on se doit doit de tenir parole :

  • Si l’on dit à un ami l’on ira à son événement, il est inutile de se chercher des excuses le jour même pour ne pas y aller
  • Si l’on se fait la promesse d’aller à sa séance de sport, il faut serrer les dents et la faire
  • Si l’on s’engage sur un projet, il faut le terminer

Bien sûr, la tâche est difficile et on ne peut pas être parfait. Le but est d’essayer de respecter ses engagements envers les autres et envers soi-même afin que personne ne puisse remettre en doute ce que l’on dit. C’est ainsi que l’on devient quelqu’un de fiable. 

De plus, en incarnant les bons comportements, on incite les autres à faire de même.

C’est le principe de réciprocité. Les gens tendent à nous rendre la pareille.

Accepter sa part de responsabilité : reconnaître ses erreurs et chercher des solutions

Un enseignement partagé par le Dalaï Lama dit : “Si vous pensez que c’est la faute des autres, vous allez beaucoup souffrir. Quand vous réalisez que chaque chose peut dépendre de vous, vous connaîtrez la paix et la joie.” (« when you think everything is someone’s fault, you will suffer a lot. When you realize that everything springs only from yourself, you will learn both peace and joy »)

Une fois de plus, il faut mieux assumer ses responsabilités en essayant d’identifier les actions que l’on peut mener pour changer les choses à son niveau

  • Au lieu de se mettre en colère quand un proche nous fait une critique, il convient plutôt d’écouter sa remarque, d’accepter qu’il peut y avoir une part de vrai et demander ce que l’on peut améliorer
  • Au lieu de se plaindre que l’on ne parvient pas à économiser de l’argent, il vaut mieux faire un état de ses finances et accepter de réduire les dépenses inutiles
  • Au lieu de dire qu’aucune dépense est inutile, il convient plutôt de les prioriser par ordre d’importance.

Bref, au lieu de se trouver des excuses, il vaut mieux chercher des solutions. 

Oser prendre le temps de la réflexion avant de s’engager

Comme le dit le coach en développement personnel Anthony Robbins, c’est dans les moments de décision que nous scellons notre destin (« It is in your moments of decision that your destiny is shaped” Antony Robbins).

C’est pourquoi, il vaut mieux tourner 7 fois sa langue dans sa bouche avant de s’engager. Parfois, il est préférable de s’abstenir de donner une réponse immédiate et demander un délai pour prendre une décision. L’objectif est de temporiser pour réfléchir avant de s’engager en son âme et conscience. 

Agir uniquement sur son cercle d’influence

Si le résultat dépend d’un événement extérieur, il vaut mieux parfois de ne pas s’engager. On ne peut pas maîtriser les circonstances, les autres, les saisons, la météo … on peut uniquement garantir le résultat des tâches qui dépendent de nous.

  • Si un client vous demande de lui garantir un délai d’exécution mais que ce résultat dépend d’un autre prestataire alors il vaut mieux ne pas s’engager sur une date de réalisation
  • Si un ami vous demande de l’amener à un rendez-vous mais que vos contraintes de planning et l’état du trafic risquent de compromettre la course alors il vaut mieux s’abstenir
  • Si les réformes fiscales du gouvernement vous mettent en rogne, il vaut mieux se focaliser sur les solutions pour optimiser sa fiscalité plutôt que de perdre son temps à manifester son mécontentement. 

Conclusion

Le fait d’assumer ses responsabilités est un principe de vie essentiel. Quelques habitudes à mettre en place pour essayer de respecter cette maxime sont :

  • Tenir ses engagements
  • Accepter sa part de responsabilité, reconnaître ses erreurs et chercher des solutions
  • Oser prendre le temps de la réflexion avant de s’engager
  • Agir uniquement sur son cercle d’influence

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Consacrer du temps à son entourage

Découvrons l’une des composantes essentielles du succès : consacrer du temps à son entourage. C’est parti pour quelques explications et conseils pratiques !

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Les différentes relations constituant un entourage

Je crois profondément que le bonheur est corrélé au fait de se sentir entouré. Notamment car il est plus facile d’avancer sereinement dans la vie lorsqu’on peut compter sur le soutien de ses proches.

De mon point de vue, la réussite nécessite des efforts pour développer et entretenir ses relations avec les personnes qui nous sont chères.

La famille

D’un côté, il y a la famille. Pour la plupart, nous passons la majorité de notre enfance et adolescence avec nos parents, frères et sœurs, grands-parents, oncles, tantes, cousins….

Puis au fur et à mesure que l’on avance dans la vie, nous développons d’autres relations (amis, couple…) et, inévitablement, nous passons moins de temps avec nos proches.

Pourtant, le lien qui unit les membres d’une famille reste extraordinairement fort malgré les années qui défilent.

Celà fait écho à une jolie citation : Tout comme les branches d’un arbre, même si nous prenons des directions différentes, nos racines restent les mêmes.

Je crois que la force des relations familiales s’explique en partie par le lien du sang. Les membres d’une famille ont un patrimoine génétique assez similaire. Si l’un des buts de l’Homme est de faire perdurer ses gènes dans le temps. Alors, nous avons tout intérêt à rester soudés avec les membres de notre famille afin de nous entraider et avoir plus de chance de survivre. Les milliers d’années qui se sont écoulées nous ont peut-être conditionné à aimer et choyer nos proches sans condition.

Les amis

En parallèle de la famille, il y a nos amis qui rentrent progressivement dans nos vies. Les liens amicaux se créent avec le temps :  plus on côtoie une personne et plus on vit d’expérience avec elle, plus le lien se développe et se renforce. 

Nos amis sont les gens qui partagent nos valeurs et les gens avec qui la relation est suffisamment forte pour que l’on puisse se faire confiance et s’entraider mutuellement.

Le couple et les enfants

A côté, il y a aussi la relation de couple et les enfants qui sont, en fin de compte, la synthèse entre “famille” et “amis”. Un/Une partenaire de vie est une personne que l’on apprend à découvrir avec le temps et avec qui on tisse des liens extrêmement forts. Une des finalités d’un couple est de créer sa propre famille. A travers leurs enfants, les deux partenaires unissent leur deux familles par les liens du sang.

Les relations du quotidien

A côté des relations de couple, familiale et amicales, il y a toutes les relations du quotidien : les relations avec les collègues de travail, les commerçants, les connaissances, ou encore les inconnus … .

Il s’agit de toutes les personnes que l’on côtoie, mais avec qui le temps ou le lien du sang n’a pas permis de créer une relation aussi forte qu’avec un ami, un membre de notre famille ou un partenaire.

Entretenir ses relations = une nécessité

En tout cas, la qualité d’une relation nécessite du temps et de l’investissement. On ne peut pas espérer le même niveau de confiance et d’entraide avec un inconnu, une personne que l’on a côtoyé à quelques occasions, ou un frère avec qui l’on a passé des milliers d’heures. 

Une fois de plus il faut du temps pour développer une relation solide :

  • Il faut qu’un inconnu fasse ses preuves avant de devenir un collaborateur
  • Il faut passer de nombreuses heures avec un collègue avant qu’il devient un ami
  • Il faut vivre de nombreuses expériences avec une connaissance pour qu’elle devienne une partenaire de vie. 

Malheureusement, il est impossible de consacrer autant de temps à toutes les personnes que l’on côtoie et on ne peut pas consacrer tout son temps à une seule et unique relation. 

C’est pourquoi je crois que la clé du bonheur est de trouver un équilibre en passant un peu de temps avec tous les êtres qui nous sont chers quitte à faire des choix. 

Principes / pratique pour entretenir de bonnes relations

A ce sujet, voici quelques principes pour entretenir ses relations tout en maîtrisant son temps.

Profiter des anniversaires pour garder contact avec ses connaissances

En plus de célébrer les anniversaires de ses amis et membres de sa famille, l’idée est d’envoyer un SMS ou passer un coup de fil aux personnes qui ne font pas forcément partie de notre cercle familial ou groupe d’amis direct mais que l’on ne veut pas perdre de vue. Cet échange annuel est un bon moyen de demander des nouvelles et garder contact.

Faire des surprises à ses proches

Rien ne sert d’attendre les anniversaires pour faire des cadeaux. Surprendre un proche avec une petite attention est un bon moyen d’entretenir une relation.

  • Faire livrer un produit tel qu’un livre ou un petit gadget directement dans la boite au lettre d’un ami
  • Passer à l’improviste pour prendre des nouvelles 
  • Inviter un proche pour un café ou pour prendre un apéro
  • Ecrire un lettre ou envoyer une carte postale

Bref, une surprise est toujours agréable et reste en mémoire.

Être présent lors des moments importants

Pour tisser de bonnes relations est indispensable de s’entraider et de se soutenir. Chacun devrait faire des efforts pour venir en aide à un proche quand il en a besoin ou être présent dans les moments importants :

  • Célébrer une réussite, un mariage, un anniversaire, l’obtention d’un diplôme
  • Etre présent lors d’un moment difficile tel qu’un enterrement ou une rupture
  • Apporter son aide durant un déménagement ou lorsqu’un proche nous demande un service

Inclure ses proches dans les activités qui nous plaisent 

Le but est d’organiser des activités qui nous tiennent à cœur avec les personnes de son entourage qui partagent les mêmes centres d’intérêt. 

Comme par exemple :

  • Planifier une partie de sport (foot en salle, padel, course à pied)
  • Organiser un restaurant, une sortie ou un WE 
  • Faire une partie de jeux vidéo ou jeux de société, même à distance
  • Tester une nouvelle activité ou un nouveau projet (passer le permis bateau ou moto, investir dans la crypto, partir en rando, s’essayer à l’œnologie )

Cette habitude est un excellent moyen de pratiquer les activités qui nous plaisent tout en passant du temps avec des membres de son entourage.

Conclusion

De mon point de vue, le bonheur est en partie corrélé au fait de se sentir entouré. Pour réussir il faut s’efforcer de développer de bonnes relations avec les personnes que nous côtoyons tout au long de notre vie. Pour ce faire, il peut être judicieux de célébrer les anniversaires pour garder contact avec d’anciennes connaissances, faire des surprises et des petites attentions aux membres de son entourage, inclure ses proches dans les activités qui nous tiennent à cœur, et enfin être présent lors des moments importants.

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Viser des relations gagnant-gagnant

Pourquoi développer des relations gagnant-gagnant ? Découvrons des techniques et pratiques pour essayer de satisfaire les intérêts d’autrui ainsi que sa propre cause. C’est parti !

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Lien vers le podcast : https://anchor.fm/mister-fanjo/episodes/TIPS—Viser-des-relations-gagnant-gagnant-e1m4j3o

Satisfaire son propre intérêt avant tout …

L’Homme favorise-t-il son propre intérêt avant tout ? Est-on capable de faire passer l’autre avant nous ? Un acte de générosité est-il forcément dénué de tout intérêt personnel ? 

Ces sujets se prêtent à de longs débats philosophiques, pourtant ils aident à comprendre pourquoi il est important de développer des relations gagnant-gagnant.

Pour résumer mon point de vue, même si nous sommes capables de faire passer l’autre avant nous-même, nous privilégions notre intérêt personnel dans la majorité des cas.

Mêmes des actes extrêmement altruistes comme sacrifier sa vie pour sauver femmes et enfants ou donner une partie de sa fortune à une personne dans le besoin peuvent être rattachés à des motivations personnelles : éviter le déshonneur ou se dresser une bonne image.

Bien sûr, l’objectif est que le résultat de nos actions satisfasse à la fois les autres et nous-même.

Modélisation

Si l’on représente sur l’échelle des abscisses, l’importance accordée au résultat allant de défavorable à bénéfique et qu’on représente sur l’échelle des ordonnées, l’importance accordée à l’entente, on obtient quatre quadrants matérialisant quatre types de relation

  • Les relations à éviter dans lesquelles aucune importance n’est accordée à la relation et à son issue
  • Les relations accommodantes où l’entente est favorisée par rapport au résultat
  • Les relations concurrentielles où l’issue est privilégiée au détriment d’une bonne entente
  • Les relations collaboratives qui maximisent le résultat et l’importance de la relation

A ce propos, l’idéal est de viser des relations gagnant-gagnant

… mais viser la satisfaction des intérêts réciproques

Malheureusement dans bien des situations, nous essayons de maximiser notre intérêt personnel en oubliant complètement les motivations des autres personnes impliquées. 

  • C’est le cas lorsqu’un consommateur insulte la personne du service client qu’il a au bout du fil alors que l’employé essaye d’aider et n’a rien à voir avec l’origine du problème.
  • C’est le cas lorsqu’un manager refuse le congé d’un salarié pour nécessité de service juste parce que c’est le “chef” et qu’il ne veut pas se donner la peine d’essayer de trouver une solution.
  • C’est le cas lorsqu’une entreprise fait pression à ses sous-traitants pour qu’ils livrent leurs commandes alors que l’entreprise alerte sur son incapacité à satisfaire le carnet de commandes dans les délais. 

Pour bâtir des relations saines et faire avancer sa cause, il est préférable d’intégrer les intérêts des parties prenantes dans les résultats que l’on veut voir aboutir. Autrement dit, la clé est de viser la satisfaction d’intérêt réciproque.

Être empathique et défendre son point de vue

Pour développer des relations gagnant-gagnant, il convient de travailler son empathie pour se mettre à la place de l’autre. En identifiant ce que recherchent les différentes parties prenantes et en travaillant pour que le résultat satisfasse tout le monde, on peut gagner du temps, de l’énergie tout en conservant une bonne relation.

Quelques Pratiques pour développer des relations gagnants-gagnants

Développer son empathie et se mettre à la place de l’autre

Pour prendre de meilleures décisions, il convient d’identifier l’impact qu’aura le résultat de nos actions pour les autres. Pour ce faire, on peut se demander intérieurement  :

  • Qu’est-ce que l’autre a à y gagner ?  
  • Quelles sont ses attentes ?
  • Quel résultat cherche-t-il à obtenir ?
  • Quelles seront les conséquences pour l’autre si ma solution est choisie ?

En fait, la technique consiste à inverser les rôles mentalement. L’idée est de se projeter à la place de son interlocuteur et d’imaginer comment on aurait aimé que l’autre se comporte dans la même situation.

Bien sûr, la stratégie la plus efficace revient à demander directement à son interlocuteur quelles sont ses attentes.

Exprimer clairement les intérêts de chacun

Le fait de mettre des mots sur les points d’accords et de blocage est un indispensable pour développer des relations gagnant-gagnant. 

Pour ce faire, l’expert en négociation Chris Voss recommande d’apprendre à utiliser des étiquettes. C’est-à-dire, nommer les émotions de son interlocuteur à haute voix en utilisant par exemple des tournures de phrases tels que « On dirait que… Il semble que …  On a l’impression que… ».

Une fois l’étiquette présentée, il est recommandé de rester silencieux afin d’encourager l’autre à réagir. 

L’objectif est de viser un « c’est vrai », car un « c’est vrai » est la preuve que l’on est parvenu  à expliciter justement la situation.

En parallèle, s’il persiste des points de désaccord, il convient de les traiter. Une question telle que « Voulez-vous qu’on voit ensemble la meilleure des solutions ?  » est une excellente manière d’enclencher la négociation

Négocier pour traiter des points de désaccord

Une première astuce consiste à poser des questions calibrées du style :

  • Comment voudriez-vous que j’agisse ?
  • Comment puis-je vous aider à rendre la situation meilleure pour nous ?
  • Comment pouvons-nous résoudre ce problème ?
  • Que cherchons-nous à accomplir ici ?
  • Qu’est-ce qui est important pour vous ici ?
  • Qu’est-ce qui nous a conduits à cette situation ? 
  • Quel est l’objectif ?

En fait il faut inviter l’autre à se livrer afin qu’il propose lui-même une solution

On peut également s’appuyer sur les cinq clés d’une négociation présentées par l’expert Chris Voss :

  • Le meilleur scénario (objectif + stratégie) : Définir le meilleur résultat que l’on souhaite atteindre et la manière idéale de l’obtenir
  • Les résumés (les faits établis) : Etre capable de résumer la situation de manière à ce que l’interlocuteur réponde « c’est vrai »
  • Les étiquettes et l’audit des accusations : préparer les accusations que pourrait faire l’interlocuteur et les formuler par la tournure de phrase : « on dirait que… »
  • Les questions calibrées : Révéler grâce à des questions ce qui a de l’importance pour soi et son interlocuteur, et repérer les potentiels obstacles à un accord.
  • Les offres non monétaires : Préparer une liste de biens non monétaires qui pourraient avoir de la valeur pour l’interlocuteur

Quoiqu’il en soit, la négociation est un art qui s’apprend et qui demande de l’expérience.

A ce propos, je vous recommande vivement la lecture du livre – ne coupez jamais la poire en deux de Chris Voss, car il est riche d’enseignements

 Lien affilié Amazon : Ne coupez jamais la poire en deux – Chris Voss

Adopter une attitude positive

La positivité engendre de l’agilité mentale. Quand nous sommes dans un état d’esprit positif, nous pensons plus vite et nous avons plus de chances de collaborer et résoudre des problèmes (au lieu de lutter et de résister). C’est pourquoi, l’une des meilleures recommandations qui soit est de sourire et d’adopter une voix positive et enjouée.

Conclusion

Du fait que nous cherchons à satisfaire nos intérêts personnels avant tout, nous devons privilégier les relations gagnant-gagnant en visant la satisfaction d’intérêts réciproques. Pour ce faire, nous pouvons

  • Développer notre empathie et nous mettre à la place de l’autre
  • Expliciter clairement les intérêts de chacun
  • Apprendre à négocier pour traiter les points de désaccord
  • Adopter une attitude positive

Ressources

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Poser des questions et écouter

Découvrons l’importance de développer sa capacité d’écoute et prendre l’habitude de poser des questions. C’est parti pour quelques explications !

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Écouter et poser des questions

L’homme d’affaires et homme politique américain, Bernard Baruch, dit la chose suivante : La plupart des gens à succès que je connais sont ceux qui écoutent plus qu’ils ne parlent. (“Most of the successful people I’ve know are the ones who do more listening than talking.” Bernand M. Baruch). Cette phrase illustre l’un des principes les plus puissants pour réussir dans ses relations : l’écoute !

L’écoute est une marque de respect

D’une part, l’écoute est l’une des plus sincères formes de respect, car écouter c’est accorder de l’intérêt à son interlocuteur. 

Malheureusement, nous avons trop tendance à croire que pour développer de bonne relation il faut parler, parler et encore parler pour captiver son auditoire et se rendre intéressant. 

  • Qui n’a pas tendance à contrecarrer un argument instantanément plutôt que de laisser l’autre développer ?
  • Qui n’aime pas donner son avis ? 
  • Qui ne préfère pas prendre la lumière plutôt que laisser l’autre s’exprimer ? 

Pourtant, dans bien des situations, le meilleur comportement est de se taire et d’écouter. En plus de montrer de l’intérêt et du respect à l’autre, celui qui écoute s’arme d’une aura d’humilité. Car en écoutant, on se met dans l’ombre et on offre un temps à son interlocuteur pour briller.

Ecouter pour apprendre et s’enrichir

En parallèle, on peut aussi noter que l’on sous-estime souvent le bénéfice que peut tirer celui qui écoute : le simple fait d’apprendre.

Comme le dit le proverbe : Quand vous parlez, vous répétez ce que vous savez déjà. Mais si vous écoutez, vous pourrez apprendre quelque chose de nouveau !

En effet, en écoutant, on développe son ouverture à d’autres connaissances, d’autres avis, ou d’autres idées.

L’importance de poser des questions

Finalement le plus gros problème de la communication est que l’on écoute pas pour comprendre, on écoute pour répondre. 

A ce sujet, une habitude intéressante à développer est sans doute le fait de poser des questions pertinentes.  Autrement dit des questions qui invitent au dialogue et qui nous captivent suffisamment pour que l’on écoute la réponse. 

Quoiqu’il en soit, les questions offrent des bénéfices sur plusieurs points :

  • Elles offrent la possibilité à celui qui questionne d’enrichir ses connaissances
  • Elles témoignent d’une forme de respect et d’humilité
  • Elles sont une invitation au dialogue.

Rechercher l’intérêt, questionner puis écouter les réponses

Pour poser des questions qui attisent notre intérêt, la clé est de considérer chacun comme une source de découverte. Même un individu différent de nous en tout point a quelque chose à nous apprendre à coup sûr.

  • Le directeur a tout intérêt à discuter avec les salariés de son entreprise afin de comprendre leurs préoccupations et adapter sa stratégie en fonction
  • Un salarié peut tirer un grand bénéfice d’une discussion sur la vision de les contraintes de son patron surtout s’il veut oeuvrer au mieux pour l’intérêt de l’entreprise
  • Les individus que tout oppose politiquement ont sans doute beaucoup à apprendre du point de vue de l’autre bord.
  • Un geek en crypto monnaie peut nous aider à mieux comprendre le fonctionnement du bitcoin
  • Un voleur a sans doute des techniques à nous apprendre
  • Une personne âgée a surement une expérience enrichissante à raconter
  • Un SDF peut partager une leçon de vie ….

En fait, la clé est de considérer que chacun est meilleur que nous dans un domaine ou alors qu’il possède un avis ou une anecdote qui vaut la peine d’être écouté et qui peut nous faire grandir. 

Pour découvrir la question à poser, on peut d’abord se demander intérieurement :

  • Qu’est-ce que l’autre sait que je ne sais pas ? 
  • Dans quel domaine mon interlocuteur semble meilleur que moi ? 
  • Qu’a vécu l’autre que je n’ai jamais expérimenté
  • Sur quel sujet l’avis de mon interlocuteur diffère du mien?

Il suffit ensuite de poser une question en rapport avec le sujet que l’on a identifié puis se taire et écouter pour découvrir la réponse de son interlocuteur. 

Cinq astuce pour s’entraîner à poser des questions

A ce niveau on peut noter que le fait de poser des questions pertinentes est une habitude qui vient avec l’expérience. Il convient donc de s’entraîner à la développer. Voici une compilation de cinq astuces pour prendre l’habitude de poser des questions :

  • Privilégier les questions ouvertes pour inciter au dialogue. Par exemple demander : comment s’est passée ta journée ? vs est-ce que ta journée s’est bien passée ?
  • Se forcer à poser une question lorsqu’on ne comprend pas. A ce sujet, il existe un proverbe qui illustre bien l’importance de ce principe : Celui qui demande passe pour un idiot cinq minutes, mais celui qui ne demande pas reste un idiot toute sa vie.  « The person who asks is a fool for five minutes, but the person who does not ask remains a fool forever. » 
  • Apprendre à se questionner soi-même. Par exemples :
    • Noter dans un carnet de bord ses pensées et les questions qui nous occupent l’esprit
    • Se poser une question avant de dormir pour faire travailler son subconscient durant son sommeil
    • Prendre l’habitude de faire un travail d’introspection avant d’agir en se demandant par exemple comment aurait agi la personne que j’aspire à devenir (lien vers article : Agir conformément à ses valeurs)… 
  • Poser des questions sur des sujets favorables à la discussion comme par exemple discuter de points communs, demander un avis, questionner son interlocuteur sur ses centres d’intérêt… .
  • Utiliser des questions passe-partout. Dans le livre The coaching habit, l’auteur propose une série de sept questions pour développer son leadership. L’une d’entre elles peut être utilisée pour initier un grand nombre de conversations. Il s’agit de la question : Qu’avez-vous à l’esprit ?

Quoi qu’il en soit, même après la meilleure question, le défi reste le fait d’écouter la réponse et de combattre l’envie de prendre la parole et donner son avis. A ce propos on peut se rappeler que si l’on a deux oreilles et seulement une bouche c’est pour écouter deux fois plus que l’on ne parle !

Conclusion

L’un des principes clés pour développer des relations saines est d’écouter. L’écoute est un outil pour montrer du respect et de l’humilité à son interlocuteur tout en s’offrant la possibilité de s’enrichir personnellement. Une superbe habitude à développer est d’apprendre à interroger l’autre sur un sujet qui attise notre propre intérêt. 

Ressources 

The Coaching Habit – Michael Bungay Stanier (lien affilié)

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Agir conformément à ses valeurs

Comment développer des relations saines avec les autres et avec soi-même ? L’un des principes les plus puissants pour y parvenir est simplement d’agir conformément à ses valeurs. C’est parti pour quelques explications !

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Se créer un vie qui reflète nos valeurs et comble notre âme

Il existe une infographie qui représente parfaitement le concept que je souhaite évoquer :

On y voit un « chef » ordonner à ses subalternes d’effectuer une tâche pour laquelle il ne participe pas.  Sur l’image à côté, on voit un autre chef effectuer la même tâche mais cette fois-ci il participe avec le groupe. 

Pour moi, cette représentation illustre le fait que pour réussir, il est important de pratiquer ce que l’on prêche. C’est en incarnant les comportements en lien avec ses idéaux que l’on influence les autres à les adopter. Cela fait écho à une citation de Gandhi « sois le changement que tu veux voir dans le monde ». En effet, c’est en agissant conformément à ses valeurs que l’on peut vivre en paix avec soi-même et tisser des relations saines avec les autres.

Comme l’a dit, le peintre, scénariste et dessinateur de bande dessinée américain, Bill Watterson, « vous créer une vie qui reflète vos valeurs et satisfait votre âme est une rare réussite. « Creating a life that reflects your values and satisfies your soul is a rare achievement. »)

S’inspirer des héros

Avoir le courage de lutter pour ses convictions est une compétence souvent associée à la figure du héros. Dans les différentes représentations (films, séries, romans…), les héros ont la capacité de se battre pour leurs valeurs malgré les difficultés que cela engendre. Par exemples :

  • Spiderman choisit de sauver les passagers d’un métro qui menace de s’écraser quitte à risquer sa vie et dévoiler son identité
  • En 2021 à Lyon, un SDF ose entrer dans une boutique en flamme pour sauver un commerçant à la merci de l’incendie. (Source : https://www.lci.fr/societe/video-incendie-a-lyon-un-sans-abri-sauve-la-vie-d-un-commercant-2203481.html)
  • Après avoir été écarté du pouvoir de la société Apple, Steeve Job met son égo de côté pour sauver la firme de la faillite en leur fournissant le code source de NextStep, le système d’exploitation qu’il développait dans sa nouvelle société.

A plus petite échelle, il existe de multiples exemples de gens qui font preuve d’actes de courage en osant rester fidèle à leur valeur.

  • Braver les règles et le service de sécurité pour soutenir son fils blessé 
  • Perdre quelques minutes de son temps pour aider une personne dans le besoin à traverser une route
  • Prendre sur soi pour ne pas accabler quelqu’un qui a commis une faute qui nous pénalise

Finalement, les personnes qui incarnent leurs convictions développent instantanément de la sympathie, de la fascination et une sorte d’influence naturelle.

Se créer mentalement un alter égo pour prendre des décisions

Je crois fermement que la faculté d’oser agir conformément à ses valeurs tel un héros est une composante du succès. Pour appliquer ce principe, une technique simple mais efficace consiste à se créer mentalement un alter égo qui possède les qualités que l’on aspire à incarner. 

A chaque fois qu’on est confronté à un choix, il faut se demander : Qu’aurait fait mon super héros mental à ma place ? ensuite il suffit agir conformément à la réponse

Une autre alternative est de se demander « De quel comportement serai-je le plus fier dans 5 min, 1 mois et 10 ans ? »

Par exemple, :

  • Est-ce que ce que la personne que j’aspire à devenir irait à la salle de sport ou resterait sur son canapé ?
  • Est-ce qu’un héros se lèverait pour laisser la place à une personne âgée dans le métro ?
  • Est-ce qu’en me couchant je serai plus fier d’avoir pris quelques minutes pour donner la direction à un inconnu ou d’avoir passé mon chemin sans le regarder ?
  • Est-ce que mon “moi idéal” offrirait un café à une connaissance ?

En agissant de la sorte, on vit en harmonie avec ses convictions, on devient finalement le super héros que l’on aspire à devenir et on inspire les autres à faire de même. La question est de savoir quelles valeurs incarner.

S’appuyer sur les grandes valeurs ont traversées les âges 

A ce propos, il semble exister des vertus et des qualités qui guident l’humanité depuis la nuit des temps et que l’Homme n’a cessé de transmettre et partager. 

Les religions codifient les valeurs qu’elles prônent dans des ouvrages et des rites. Les Lumières, les philosophes et les auteurs partagent des valeurs dans leurs écrits. Les parents inculquent leurs valeurs à leurs enfants en les éduquant. L’État regroupe les individus autour de valeurs communes. Les mangas, les films, les séries illustrent de nombreuses valeurs à travers les personnages.

Bref, il existe des tas de supports qui mettent en lumière des valeurs dont chacun peut s’inspirer.

Développer son éthique

Dans son livre, 12 leçons de rhétoriques pour prendre le pouvoir (lien affilié), Victor Ferry explique qu’il est important de développer une éthique et de s’efforcer d’agir de façon cohérente avec ses principes. 

Il présente cinq grandes éthiques dont on peut s’inspirer :

  • L’égalitarisme : « Agir en s’assurant d’accorder le même traitement à tous ».
  • Le libéralisme « Agir dans le but d’augmenter sa liberté économique, intellectuelle, géographique et celle des autres ».
  • L’utilitarisme « Agir en s’assurant que nos actes vont augmenter notre bien-être – économique, moral, physique – et celui des autres ».
  • L’idéalisme « Faire ce qui est juste et non ce qui est pratique ».
  • La responsabilité « Etre le changement que l’on veut voir dans le monde ».

L’auteur conseille : « Optez pour l’éthique qui vous convient le mieux et exercez-vous à la mettre en pratique lorsque vous prenez une décision. Bien que chaque éthique ait ses angles morts et ses limites, je vous conseille d’en choisir une et de vous y tenir. […] prenez une décision en fonction de votre éthique même si c’est inconfortable. Cet exercice répété vous permettra de renforcer la cohérence entre votre pensée et vos actes. Sur le long terme, le bénéfice sera inestimable : vous deviendrez une autorité morale aux yeux de votre public. 

Conclusion 

Une des clés de la réussite est d’agir agir conformément à ses valeurs. Le fait d’incarner ses convictions est une condition pour être en paix avec soi-même et tisser des relations saines avec les autres. Une pratique concrète à mettre en place est de se demander à chaque fois que l’on est confronté à un choix : de quelle décision on serait le plus fier dans 5 min, 1 mois et 10 ans ?

Ressources :

 

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 AGIR : Passer à l’action quitte à se faire violence

Découvrons un principe contrariant mais au combien essentiel pour réaliser ses objectifs : Se forcer à Agir ! C’est parti pour quelques explications✅.

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Il faut travailler et agir pour réussir.

Pour accomplir les activités qui nous tiennent à cœur, on a vu l’importance :

  • identifier ses projets avec la bucket list
  • décliner ses objectifs en petites étapes
  • mettre en place un système d’habitudes

Mais toutes ses bonnes pratiques seront inutiles sans passage à l’action. Et là, il n’y a pas de secret, il faut travailler et agir pour réussir.

  • Même si l’on s’est fixé l’objectif de faire deux séances de sport toutes les semaines, il faudra se faire violence pour y aller régulièrement
  • Même si l’on a définit un processus pour traiter efficacement ses tâches avec son agenda et des to do list, il faudra avoir le courage de traiter les tâches au moment de leur échéance
  • Même si l’on a défini un plan parfait pour traiter un projet, il faudra passer à l’action quoiqu’il arrive.

Alors, en un mot, la clé de la réussite est AGIR …quitte à se faire violence.

Se forcer à effectuer la tâche au moins deux minutes

Une astuce pour réduire notre tendance à procrastiner consiste à : se forcer à commencer une tâche et l’effectuer au moins deux minutes.

Au lieu  remettre au lendemain les tâches non-motivantes, l’idée est de se donner la peine d’exécuter l’action que l’on évite seulement quelques secondes :

  • S’asseoir devant son bureau et écrire quelques lignes de sa rédaction durant une minute
  • Ranger seulement deux ou trois affaires dans une pièce où l’on doit mettre de l’ordre
  • S’obliger à faire un seul exercice de sa séance de sport…

Le simple fait de passer à l’action permet de réduire la friction au démarrage. Et généralement, une fois lancé, nous avons tendance à terminer ce que l’on a commencé.

  • Une fois qu’on a décroché son téléphone et engagé un appel, on ne va pas mettre fin subitement à la conversation
  • Une fois que l’on a commencé à laver une assiette, on ne va pas laisser les autres dans l’évier.
  • Après s’être mis en tenue et être rentré dans la salle de sport, on ne va pas repartir bêtement bredouille.

Utiliser le 30 days challenge

Une autre pratique pour faciliter le passage à l’action consiste à tester une idée pendant 30 jours. Le concept est simple, tester pendant un mois une nouvelle  activité ou une nouvelle habitude. 

  1. Économiser 5€ tous les jours pour se constituer un capital de sécurité
  2. Faire son lit tous les matins pour développer sa discipline
  3. Lire 10 pages d’un livre tous les jours pour reprendre la lecture

Au bout de 30 jours, il suffit de conserver la pratique si les résultats se sont avérés bénéfiques. 

Le défi de 30 jours permet de rendre plus abordable la mise en place d’habitude.

Bref, pour plus de détail, je vous renvoie au contenu que j’ai créé sur le sujet : lien vers l’article.

Se lancer et vaincre l’inertie au démarrage

En fin de compte, le passage à l’action est l’une des étapes les plus ardues. Tout comme une locomotive, il faut beaucoup d’énergie pour engager le mouvement. Mais une fois lancée, il est plus facile d’entretenir l’inertie. 

Une des clés consiste donc à se lancer quelques minutes et voir ce qu’il se passe. Dans le meilleur dès cas, on ira jusqu’au bout de la tâche. Dans le pire des cas, on aura tout de même fait un pas en avant. Comme l’écrit Fabien Olicard, dans son livre, votre temps est infini,  “1 vaut mieux que 0”.

Conclusion

Le principe clé pour réaliser ses objectifs est de comprendre qu’on ne peut pas réussir sans travailler et agir. C’est pourquoi il faut être prêt à se faire violence et passer à l’action. Pour ce faire, une astuce consiste à se forcer à commencer une tâche et l’effectuer au moins deux minutes.

Ressource :

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Stratégie en 5 étapes pour gérer ses tâches 

Comment gérer efficacement n’importe quelle tâche ? Découvrons une stratégie en cinq étapes pour passer à l’action à moindre effort.✅ 

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Notre fâcheuse tendance à remettre nos tâches au lendemain

Qui n’a jamais remis une tâche au lendemain ? 

  • Rester à la maison à regarder Netflix au lieu d’aller à sa séance de sport
  • Passer devant les poubelles pleines et ne pas les sortir
  • Préférer jouer au jeu vidéo plutôt que rédiger un mail, rapport ou exposé

En fait, nous avons tendance à procrastiner devant certaines tâches car notre force de volonté et notre motivation sont limitées. 

Malheureusement, le fait de repousser l’échéance créer généralement des désagréments :

  • En refusant de faire la vaisselle le jour même, on se donne encore plus de travail pour le lendemain
  • En attendant le dernier moment pour envoyer un message d’anniversaire à un proche, on prend le risque d’oublier de lui souhaiter
  • En évitant de prendre rendez-vous chez son médecin pour un problème de santé, on s’expose des complications. 

Bref, le coût de l’inaction est généralement plus lourd que la contrainte d’agir sur le moment. Mais alors, comment agir efficacement dans l’instant ?

Les cinq manière de traiter une tâche

Dans le livre Tout le monde n’a pas eu la chance de rater ses études, Olivier Roland explique qu’il y a cinq manières de gérer une tâche :

  1. Exécuter la tâche
  2. Déléguer la tâche
  3. Classer la tâche
  4. Planifier la tâche
  5. Supprimer la tâche

Par exemple, si l’on doit absolument finaliser un dossier d’inscription, on peut soit :

  1. Prendre quelques minutes pour regrouper les documents, rédiger un mail et l’envoyer
  2. Demander à un tiers de faire ce travail à notre place
  3. Inscrire la tâche dans sa to do list pour la traiter ultérieurement
  4. Définir un créneau dans son emploi du temps pour s’en occuper à un autre moment
  5. Ne pas le faire

Tout l’enjeu est de savoir comment choisir la meilleure option.

Méthodologie en cinq étape pour choisir la meilleure manière de réaliser une tâche

La stratégie consiste à se poser une série de cinq questions et d’agir en conséquence : 

Stratégie en 5 étapes pour gérer ses tâches

Les avantages de la méthodologie

Cette méthodologie possède plusieurs avantages :

  • Écarter les tâches « inutiles » sans valeur ajoutée
  • Réaliser immédiatement les tâches importantes
  • Effectuer rapidement les petites tâches
  • Se libérer du temps si la tâche est délégable
  • Ne pas perdre de vue les tâches que l’on ne peut pas traiter immédiatement.

Toutefois, l’un des principaux risque avec cette stratégie est d’accumuler les tâches dans sa « to do list » sans jamais les traiter. Pour contourner cette manie, on peut se forcer à réaliser une à trois tâches de sa liste tous les jours. 

En parallèle, on peut noter deux habitudes qui vont de pair avec cette méthodologie.

Utiliser un agenda pour noter chaque tâche récurrente 

La clé est de s’organiser grâce à un  calendrier en planifiant les tâches régulières et celles qui doivent être réalisées à une date précise. Par exemple :

  • ses rendez-vous
  • les dates d’anniversaire de ses proches
  • Les routines comme le fait de réviser ses objectifs trimestriellement ou mettre un place une nouvelle habitude en début de mois.

Personnellement, j’utilise l’outil Agenda de Google.

Quoiqu’il en soit, l’idée est qu’il vaut mieux perdre quelques minutes pour planifier une tâche et un rappel pour se décharger l’esprit et ne plus avoir à y penser.

S’appuyer sur des listes pour se souvenir

Il peut être judicieux de noter les tâches non panifiables dans une “to do list”. 

A ce sujet, on peut tenir des listes pour tout et n’importe quoi :

  • Les idées cadeaux à offrir
  • Les activités à réaliser une fois dans sa vie (la bucket list…)
  • Les séries et films à regarder

De mon côté , j’utilise l’outil Google Keep.

Noter chaque idée dans un carnet est un bon réflexe à prendre, puisqu’il vaut mieux utiliser son cerveau pour réfléchir plutôt que pour “retenir”.

Conclusion

Les cinq manières de gérer n’importe quelle tâche sont 

  • Exécuter la tâche (surtout si elle prend moins de deux minutes)
  • Déléguer la tâche
  • Planifier la tâche (dans un agenda par exemple)
  • Classer la tâche dans une liste
  • Supprimer la tâche

Quoi qu’il en soit, la clé de la réussite réside dans le passage à l’action.

Ressources

Livre (lien affilié) : Tout le monde n’a pas eu la chance de rater ses études – Oliver Roland

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Le défi de 30 jours (15 idées)

➽ Mettre en place une nouvelle habitude grâce au défi de 30 jours. C’est le sujet que nous allons développer aujourd’hui. Nous verrons également 15 idées de défi. ✅ 

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Le défi de 30 jours

Le défi de 30 jours est un outil de développement personnel. Il a été popularisé, par Steve Pavlina, un blogueur, écrivain et conférencier américain. Le concept est simple, tester pendant un mois une nouvelle  activité ou une nouvelle habitude. 

Quelques exemples de défi :

  • faire 10 burpees tous les jours pendant 30 jours dans le but de se remettre au sport.
  • se consacrer un créneau quotidien de 30 min pour avancer sur un projet pendant un mois 
  • Arrêter de fumer pendant 30 jours…..

L’idée derrière cette approche est, qu’à la fin du délai, il faut continuer la pratique si les résultats sont bénéfiques. Le défi de 30 jours est donc particulièrement efficace pour mettre en place des habitudes ou supprimer les mauvaises.

Exemples d’applications au projet Mister Fanjo

Pour ma part, j’ai utilisé le défi de 30 jours  à plusieurs reprises :

  • Prendre 1 photo par jour pendant 1 an (projet P05)– Je l’ai utilisé pour valider le projet photo.  Avant de prendre une photo par jour pendant un an, j’ai testé l’idée pendant un mois avant de me lancer.
  • Tenir un carnet de bord. J’avais lu à plusieurs reprises qu’il pouvait être bénéfique de noter dans un document ses pensées, ses objectifs ou ses réflexions… J’ai d’abord testé la pratique avant de l’adopter définitivement.
  • Se lever à 6h du matin pour travailler sur le projet Mister Fanjo – Du fait que la création du contenu nécessite du temps, de l’énergie et de la concentration, je voulais y consacrer une heure tous les matins au moment de la journée où il y a peu de sollicitation. J’ai donc essayé de me lever plus tôt durant 30 jours. Cette fois-ci, je n’ai pas conservé l’habitude au quotidien. Néanmoins, je continue de me réveiller plus tôt ponctuellement lorsque j’ai une tâche urgente à finaliser.

Les avantages du défi de 30 jours

On peut citer plusieurs avantages au défi de 30 jours:

  • Réduire la perception de complexité d’une tâche. Le fait d’entreprendre un test sur une durée d’un mois est plus abordable que de mettre en place un changement durable sur plusieurs années. Il est plus facile de se fixer l’objectif de tenir une nouvelle résolution seulement pendant trente jours que de l’adopter du jour au lendemain jusqu’à ad vitam eternam. 
  • S’autoriser un retour en arrière. Dès le départ, on s’engage uniquement sur une période déterminée. A la fin du délai, on se laisse la possibilité d’abandonner l’activité si elle ne nous convient pas. 
  • Instaurer une habitude plus facilement. Après 30 jours de pratique obligatoire, l’habitude sera quasiment assimilée. 
  • Rendre ses journées plus mémorables et amusantes. La perspective de réussir un challenge personnel est captivante.
  • S’inscrire dans une démarche positive et prendre confiance en soi – Même si l’on décide d’abandonner à la fin du délai, il y aura tout de même un résultat à l’arrivée. Le simple fait d’être passé à l’action pendant un mois est bénéfique pour l’estime de soi.

En tout cas, la plus grande difficulté du défi de 30 jours réside dans le fait de ne pas abandonner durant le mois de test. Là, il n’y a pas de secret, il faut serrer les dents et persévérer.

15 idées de défi

Pour finir, voici 15 idées d’habitudes à essayer d’instaurer pendant 30 jours 

  1. Réaliser pendant 1 mois le 7 minutes workout pour se remettre au sport
  2. Boire un verre d’eau tous les jours au réveil pour s’hydrater
  3. Remplacer les friandises par un fruit pour grignoter plus sainement
  4. Faire son lit tous les matins pour développer sa discipline
  5. Lister quotidiennement un projet/une activité que l’on souhaite absolument réaliser dans sa vie  afin de compléter sa bucket list
  6. Se forcer à effectuer une action de sa to do liste tous les jours pour avancer sur ses projets
  7. S’obliger à cuisiner un repas par jours
  8. Pratiquer une activité plaisante au réveil pour se lever plus facilement
  9. Noter tous les jours dans un carnet un accomplissement dont on est fier
  10. Avancer l’heure du réveil d’une minute tous les jours pour se lever progressivement plus tôt 
  11. Lire 10 pages d’un livre tous les jours
  12. Jeter, ranger ou donner  un objet par jour pour s’engager sur la voie du minimalisme
  13. Supprimer les paroles négatives de sa communication
  14. Faire une diète médiatique pendant 1 mois
  15. Économiser 5€ tous les jours

Conclusion

Le défi de 30 jours est un outil qui consiste à instaurer une nouvelle habitude quotidienne pendant un mois et l’adopter si les résultats sont positifs à la fin du défi. 

Sources

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Articles

  • Blog Steve Pavlina : https://www.stevepavlina.com/blog/2005/04/30-days-to-success/
  • 100 Idées de défis : Thoughtbrick : https://thoughtbrick.com/lifestyle/hundred-30-day-challenge-ideas/

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Mettre en place un système d’habitudes

Découvrons l’un des outils les plus puissants pour réaliser ses projets et objectifs : les habitudes. ✅ 

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Pourquoi mettre en place des habitudes ?

L’exemple du cyclisme britannique 

Commençons par un exemple pour illustrer le pouvoir des habitudes :

Avant les années 2010, les cyclistes britanniques étaient plutôt médiocres. En arrivant à la tête de l’équipe, l’entraîneur Dave Brailsford a décidé d’opérer de microscopiques changements régulièrement : changer les matériaux du vélo,  améliorer la position du cycliste, optimiser la durée des entraînements… . Résultat : les athlètes se sont hissés au top niveau mondial* en quelques années.

L’idée derrière sa philosophie est que la répétition et le fait de s’améliorer régulièrement même d’1% amènent des résultats significatifs sur le long terme.

*Palmares tour de France : http://www.ledicodutour.com/statistiques/palmares_du_tour_de_france_depuis_1947.htm) 

Habitudes = intérêts composés du développement personnel

James Clear, l’auteur du livre Atomic Habits, écrit à ce sujet que les habitudes sont les intérêts composés du développement personnel « Habits are the compound interest of self-improvement. ».  Les micro-habitudes sont en fait de puissants outils pour avancer progressivement et de manière significative vers ses objectifs. A titre d’exemple :

  • Lire seulement 10 pages par jour revient à lire environ 12 livres de 300 pages par an
  • Si l’on regarde en moyenne 1h de vidéo par jour, on peut gagner 3 jours de temps de vie simplement en mettant la vitesse des vidéos que l’on regarde à 1,25
  • Prendre l’habitude d’économiser 2€ par jour revient à avoir 730€ de plus à la fin de l’année

Bref, la mise en place de petites actions régulières permet d’avoir des résultats significatifs sur le long terme sans gros efforts. C’est l’approche Kaizen (lien vers l’article).

Viser des habitudes évidentes, attrayantes, faciles et satisfaisantes

James Clear recommande de s’appuyer sur quatre principes pour créer des habitudes.

  • Rendre l’habitude évidente en prenant conscience qu’un comportement sera bénéfique s’il est initié. Pour ce faire, l’auteur suggère
    • Identifier clairement les bénéfices/ inconvénients de la pratique à instaurer
    • Associer un lieu et une heure à chaque habitude
    • Apprêter son environnement. Par exemple remplacer la bonbonnière par une corbeilles de fruits pour limiter le sucre
  • Rentre l’habitude attrayante, car sans motivation nous n’avons aucune raison d’agir. Voici deux recommandations à ce sujet :
    • Associer une action plaisante à l’habitude à instaurer, comme par exemple faire du sport devant une série.
    • Changer sa propre perception de la pratique en cherchant une motivation profonde : au lieu de se dire, je dois me priver pour économiser tous les mois, on peut penser, je mets de côté pour financer mon projet de voyage
  • Rendre l’habitude facile. La clé est de rendre le comportement automatique. Quelques exemples :
    • Utiliser de plus petites assiettes pour réduire les proportions sans y penser. 
    • Supprimer les réseaux sociaux de son smartphone pour éviter les distractions.
    • Mettre en place des virements automatiques pour économiser et investir sans y prêter attention.

Pour rendre ses habitudes faciles, James Clear conseille aussi de viser des comportements qui durent moins de deux minutes.

  • Rendre l’habitude satisfaisante. Pour ce faire, on peut associer les nouveaux comportements à des récompenses immédiates comme s’autoriser un bain après une séance de sport, faire une partie de jeu vidéo après une session de travail…

Se constituer des habitudes qui servent nos projets et objectifs

Quoiqu’il en soit, un des principaux fondements sur les habitudes est qu’elles doivent servir nos intérêts. Une pratique efficace consiste simplement à mettre en place une nouvelle habitude tous les mois dans un domaine ou projet qui compte et sur lequel on souhaite avancer. Par exemples :

  • Si je suis insatisfait de ma forme physique, je peux prendre l’habitude de faire 10 pompes tous les matins
  • Si j’ai pour projet d’écrire un livre, je peux prendre l’habitude d’écrire 100 mots tous les jours au réveil
  • Si je veux garder contact avec d’anciennes connaissances, je peux prendre de leurs nouvelles à chaque fois que je leur souhaite leur anniversaire 

A ce propos, il peut être intéressant de lister chaque nouvelle habitude dans son agenda et créer un rappel à chaque itération.

Développer et affiner progressivement ses habitudes

Un autre point à comprendre sur les habitudes est qu’il faut les développer et les affiner progressivement. Chaque nouveau comportement se heurte à de la friction et risque d’être abandonné, surtout s’il n’est pas adapté. Dans ce cas, il vaut mieux essayer une autre approche jusqu’à trouver une habitude qui soit évidente, attrayante, facile et satisfaisante.

Plusieurs conseils à ce sujet :

  • Viser des comportements très facile et les développer petit à petit. Mieux vaut faire 10 secondes de méditation par jour que de partir sur un exercice complet de 30 minutes. Autrement dit, il vaut mieux viser la plus petite action possible pour prendre l’habitude avant de commencer à la perfectionner.
  • Lister toutes ses habitudes et les affiner régulièrement. Une piste peut être de référencer dans un fichier tous les projets et objectifs que l’on entreprend et identifier les habitudes à instaurer pour les réaliser. Tous les mois, il convient ensuite d’améliorer les habitudes que l’on abandonne ou qui ne conviennent pas. De mon côté, j’applique cette routine tous les mois en utilisant un fichier google sheet.
  • Essayer le 30 days challenge.  Le concept est simple, tester pendant 30 jours une nouvelle  activité et décider de la conserver où l’abandonner à la fin du délai . Quelques exemples :
    • Boire un verre d’eau le matin
    • Faire une diète médiatique pendant 1 mois
    • Se réveiller tous les jours 1 minute plus tôt…

Bref, la clé est de développer des habitudes progressivement et de les affiner jusqu’à trouver la pratique qui peut être répétée sans effort et sans y penser.

Conclusion

Les micro-habitudes sont de formidables outils pour réaliser ses projets et objectifs progressivement à moindre effort.

Pour se créer un solide système d’habitudes, on peut viser une seule chose : mettre en place tous les mois une nouvelle habitude dans un projet qui nous tient à cœur.

Comme l’a écrit l’auteur Stephen Covey « Notre caractère est fait d’habitudes : qui sème une pensée, récolte une action ; qui sème une action récolte une habitude ; qui sème une habitude, récolte un caractère ; qui sème un caractère, récolte un destin. »

Ressources

 

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Kaizen : Décliner ses projets en petites étapes 

Comment réaliser efficacement les projets qui nous tiennent à cœur ? Un principe clé consiste à décliner ses objectifs en petites étapes et agir un peu chaque jour (méthode Kaizen). Détaillons cette habitude.

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La philosophie Kaizen

Vouloir perdre 20kg, développer 2000€ de revenus passifs, se réorienter professionnellement… tous ces objectifs peuvent démoraliser par l’ampleur de la tâche. Tout comme les nouvelles résolutions en début d’année, la motivation du début permet de se lancer mais généralement l’énergie se dissipe au fil du temps et on finit par abandonner.

Dans son livre, Un petit pas peut changer votre vie, Robert Maurer partage une méthode pour entreprendre ses projets progressivement sans perdre sa motivation. Il s’appuie sur la philosophie japonaise du Kaizen. L’idée consiste à effectuer de petites actions quotidiennement afin d’œuvrer sans effort vers ses objectifs.

Par exemples,

  • Pour prendre l’habitude de se lever 1h plus tôt le matin, on peut avancer l’heure de réveil d’une minute tous les jours pour éviter un changement trop brutal.
  • Pour mettre en ordre une pièce, on peut commencer par ranger un objet tous les jours
  • Pour se remettre au sport, on peut déjà faire un pompe tous les jours et augmenter ses séries d’un mouvement toutes les semaines

Ces petites actions peuvent sembler insignifiantes, mais en les conservant suffisamment longtemps, les résultats deviennent exceptionnels sur le long terme. A titre d’exemple, lire seulement 10 pages d’un livre tous les jours revient à lire 12 livres de 300 pages par an.

Bref, l’approche Kaizen consiste à agir un peu tous les jours pour avancer progressivement vers ses objectifs afin de rester motivé.

Décliner ses objectifs étapes et petites actions

Pour appliquer la méthode des petits pas, il convient de décliner ses projets en étapes et sous étapes jusqu’à identifier des résultats facilement atteignables par de petites actions.

Exemple : Pour entreprendre l’ascension de l’Everest, on peut décomposer l’objectif en plusieurs phases : le cadrage du projet, la préparation et enfin la réalisation. Chacune de ces étapes peut se décomposer en sous-étapes. En effet, dans la phase de préparation il y a l’achat du matériel, la planification du trajet, l’entraînement pour avoir une bonne condition physique… . Ces sous-étapes peuvent encore être découpées en de plus petites actions et ainsi de suite. Le but est d’identifier des tâches facilement réalisables : faire une session de course toutes les semaines, acheter un sac à dos, réserver le billet d’avion… .

La clé n’est pas de tout planifier dans les détails mais d’avoir une vision globale des grandes phases du projet et d’identifier précisément les actions à réaliser pour finaliser l’étape en cours.

Par exemple, dans le cas de l’écriture d’un livre, il est inutile de perdre du temps à détailler toutes les tâches pour les phases d’édition ou de promotion, si l’on n’a pas encore commencé à écrire une seule ligne. Cependant, il est préférable d’avoir en tête les grands jalons pour les anticiper et ne pas se faire surprendre. En parallèle, il faut aussi se focaliser uniquement sur les actions qui permettent de terminer l’étape en cours, comme écrire 100 mots tous les jours par exemple.

S’appuyer sur un système d’habitude pour entreprendre pas à pas

Pour réaliser ses projets en suivant la philosophie kaizen, voici un système d’habitudes qui repose sur cinq routines :

  • Définir annuellement ses projets et objectifs à atteindre. Le but est de se demander : Qu’est-ce que je veux accomplir avant la fin de l’année ? Pour ce faire, on peut puiser des idées dans sa liste de souhaits.  lien vers l’article > bucket list : lister ses objectifs de vie
  • Réviser ses projets trimestriellement et les décliner en étapes et résultats à atteindre. Prenons trois exemples :, 
    • Si j’ai pour but de changer de poste, je vais devoir mettre à jour mon CV, démarcher les entreprises ou répondre à des offres d’emploi et réaliser les entretiens.
    • Si mon projet est de passer du temps avec mes proches, je peux viser l’objectif de partir un WE avec eux et faire un repas en famille tous les mois.
    • Si je souhaite développer mes revenus passifs, les grandes étapes vont être de me former financièrement, gagner de l’argent, l’économiser puis l’investir.
  • Planifier tous les mois, les étapes à franchir et résultats à atteindre dans le trimestre. Pour avancer sur mes trois objectifs, je vise, entre autres : 
    • refaire mon CV avant la fin du mois
    • lire un livre par mois pour m’éduquer financièrement
    • organiser le WE avec mes proches dans les trois mois à venir
  • Définir toutes les semaines les actions à mener pour atteindre les étapes et les résultats planifiées. Si l’on reprend les exemples précédents : Cette semaine, mon but va être de rédiger mon CV, acheter trois livres sur les finances, définir la date du WE en famille.
  • Effectuer tous les jours quelques tâches en lien avec les actions identifiées.  Pour avancer sur mes trois projets, aujourd’hui je vais faire lire 20 pages de mon livre, compléter la partie “expériences professionnelles” sur mon CV, envoyer un message à mes proches pour planifier l’événement.

Ce système d’habitudes permet d‘avancer progressivement vers tous ces objectifs en agissant un peu tous les jours.

Conclusion

L’idée centrale est d’appliquer la méthode Kaizen des petits pas pour réaliser ses projets. La clé est de définir des objectifs annuels, de les décliner en étapes/sous-étapes, de planifier les résultats à atteindre dans le trimestre, d’identifier les actions prioritaires à la semaine et d’agir un peu chaque jour.

Ressources

  • Livre : Un petit pas peut changer votre vie (lien affilié) – la voie du Kaizen – Robert Maurer 

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